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Dédicaces

Aucune dédicace n’exprime notre respect, notre amour éternel et notre considération pour les
sacrifices que vous avez consenti pour notre instruction et notre bien-être.

A nos très chères mères,

Quoi que nous fassions ou que nous disions, nous ne saurions point vous remercier comme il se
doit. Votre affection nous couvre, votre bienveillance nous guide et votre présence à nos côtés a
toujours été notre source de force pour affronter les différents obstacles.

A nos très chers pères,

Vous avez toujours été à nos côtés pour nous soutenir et nous encourager. Que ce travail traduit
notre gratitude et notre affection. Autant de phrases et d'expressions aussi éloquentes soient-elles
ne sauraient exprimer notre reconnaissance et notre gratitude.

A nos chers sœurs et frères,

Nos chères sœurs et nos frères, que dieu vous garde et vous ouvre les portes de la réussite. Les
mots ne suffisent guère pour exprimer l’attachement, l’amour et l’affection que nous portons pour
vous. Nous vous dédions ce travail avec tous nos vœux de bonheur, de santé et de réussite.

A nos très chères amies,

Vos encouragements et votre soutien étaient la bouffée d’oxygène qui nous a ressourcé dans les
moments pénibles, de solitude et de souffrance. Merci d’être toujours à nos côtés, par votre
présence, par votre amour dévoué et par votre tendresse. En témoignage de notre amour, de notre
admiration et de notre grande affection nous prions Dieu le tout puissant qu’il nous protège et nous
guide dans le droit chemin incha'allah.

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Remerciement
Avant tout développement à propos de cette formation professionnelle, il apparaît de commencer
ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui nous ont beaucoup appris au cours de stage,
et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable.

Il nous est très agréable de remercier toutes les personnes qui ont contribué, de près ou de loin, à
la réalisation de ce modeste travail.

Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements :

A nos encadrant pédagogique M. El Ancary Marouane d’avoir accepté de nous encadrer pour
notre stage d'observation, et pour nous avoir formé et accompagné au cours de cette expérience
professionnelle par sa confiance et les connaissances qu’il a su partager avec nous. Nous le
remercions aussi pour sa disponibilité et la qualité de son encadrement.

A nos encadrants professionnels M. Achernan Mohamed, Mme. Jlibane Imane et M. Achernan


Adil pour leurs patiences, leurs précieux conseils et pour le temps qui nous ont consacré durant
notre stage. Grâce à eux, nous avons pu découvrir et partager leurs expériences et leurs
responsabilités au sein d’Amendis.

A l’ensemble des employés pour tout conseil qu’ils ont pu prodiguer au cours de cette
expérience.

Au corps administratif de BTS ESA TETOUAN qui ont mis en œuvre toutes les mesures pour
que notre stage se déroule dans les meilleures conditions.

A l’ensemble des formateurs de BTS ESA TETOUAN pour la qualité de l’enseignement, leurs
professionnalismes et leurs soutiens tout au long de notre formation. Ils nous ont donné envie de
persévérer dans ce métier.

Aux membres de jury pour avoir accepté de juger ce modeste travail.

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Introduction générale
Pendant longtemps, Le système de pompage d’eau dans l'entreprise Amendis est un système non
automatisé et les machines sont fonctionnées coupées du réseau informatique. Mais, depuis 2012,
avec intégration d'un système d’automatisation et de supervision des stations de pompage dont la
finalité est d’automatiser, gérer et contrôler les stations à distance, les machines ont devenu de plus
en plus connectées et l’informatique s’est largement introduite dans les systèmes de contrôle :

- au niveau des réseaux, avec Ethernet, TCP-IP, les connexions à Internet.

- au niveau des équipements, avec l’usage des matériels non spécifiques.

Cette évolution a été bénéfique sur le plan des coûts et des fonctionnalités :

- accès aux données de production et aux historiques depuis l’informatique de gestion.

- accès distants, pour la collecte d’information, la configuration et la maintenance.

Mais cela a multiplié les points d’accès potentiels aux systèmes de contrôle et il devient
aujourd’hui difficile de savoir qui est autorisé à accéder à un système d’information et quand cet
accès est autorisé quelles sont les données qui peuvent être rendues accessibles.

Il existe certes des normes relatives à la sécurité informatique telles que l’ISO/IEC International
standard 17799, Information Technology – Code of practice for security management. Mais ces
normes ne sont pas applicables en l’état aux systèmes de contrôle car la culture des intervenants et
le contexte d’utilisation sont très différents.

La sécurité dont il est ici question, concerne la prévention des risques associés à des interventions
malintentionnées sur des systèmes programmés de contrôle de procédé (SCADA, PLC…)
s’appuyant sur les techniques, matérielles ou logicielles, du monde de l’informatique et sur les
réseaux de communication, y compris des réseaux sans fil, associés à ces systèmes.

Les auteurs de ces interventions peuvent être des « professionnels » de l’intrusion frauduleuse, y
compris des criminels ayant des visées terroristes. Mais ils peuvent être plus simplement des «

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hackers » faisant du piratage, leur distraction favorite et utilisant des logiciels téléchargés sur
Internet, des concurrents peu scrupuleux, ou bien des personnels de l’entreprise ou l’ayant
récemment quitté et ayant, pour une raison ou pour une autre, une réelle intention de nuire.

Aucune statistique des « cyber-attaques » n’est disponible souvent d’ailleurs les tentatives passent
inaperçues et sont découvertes très tardivement.

Donc la cybersécurité devient l’un des défis de la société Amendis. Une protection efficace contre
les cyber-attaques doit constituer désormais au même titre que le respect des normes
environnementales, un élément significatif de la valorisation patrimoniale de l’entreprise.

Et la solution qu'on a adoptée afin de surmonter à ce problème est l'intégration de la cybersécurité


à des systèmes de contrôle et de commande d'Amendis par l'utilisation des automates S4W de la
marque Sofrel qui répond aux besoins de solutions communicantes pour des réseaux d’eau
connectés en permanence. Cette solution de télégestion 4.0 s’accompagne bien entendu
d’impératifs forts de sécurité.

Sofrel intégrera la confidentialité et intégrité des données, l'accès sécurisé et d'autres solutions de
protection des équipements dans ses propres solutions de cybersécurité.

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Chapitre 1 : Aperçu général sur l’entreprise

I. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons donner un aperçu général sur la société responsable de la distribution
d’eau et d’électricité ainsi la collecte et le traitement des eaux usées « Amendis » au travers la
multinationale française Veolia Environnement.

II. Présentation de L’entreprise


Nous présenterons un aperçu général sur la société des eaux et de l’électricité du nord « Amendis »
filiale de multinationale française Veolia Environnement ainsi la collecte et le traitement des eaux
usées afin d'offrir aux habitants un cadre de vie meilleur et un environnement sain, ainsi qu’une
brève présentation du projet que nous avons réalisé.

1. Groupe Veolia Environnement


1.1. Présentation du groupe Veolia

Présent dans 77 pays avec plus de 317 000 salariés, Veolia Environnement est le seul groupe
mondial à rassembler sous une marque unique l'ensemble des services de l'environnement des
secteurs de l'eau, de la gestion des déchets et des services énergétiques et du transport.

Veolia Maroc est un opérateur de services publics en charge depuis 2002 de la distribution d'eau
potable et d'électricité, ainsi que de la collecte et du traitement des eaux usées pour 1,8 millions
d’habitants de la région de Tanger-Tétouan.

1.2. Historique

❖ 1853 : Création de la Compagnie Générale des Eaux (CGE) était le 14 décembre 1853 par
décret impérial. Ses fondateurs ont deux objectifs : irriguer les campagnes et alimenter les villes en

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eau. La CGE obtient à Lyon sa première concession de service public de distribution des eaux.
Sept ans plus tard, Paris lui confie son service de distribution d'eau pour une période de cinquante
ans.

❖ 1867 : Création de Grandjouan et de soulier François Grandjouan décroche avec la ville de


Nantes un contrat pour débarrasser les rues des boues et immondices et les transformer en fumier.
La même époque (1870) est créée à Rouen et à Chauny l'entreprise des Frères Soulier,
compagnons, maîtres chiffonniers (ces deux entreprises rejoindront la CGE respectivement en
1980 et 1990).

❖ 1875 : Création de la Compagnie Générale Française de Tramways (CGFT) La conception des


villes initiée par le baron Haussmann révolutionne les transports urbains et permet l'essor d'un
nouveau moyen de locomotion : le tramway (tracté par des chevaux), en réponse à l’insuffisance de
l’omnibus La CGFT exploite ses premières lignes de tramway au Havre, à Nancy, à Marseille et à
Bordeaux (la CGFT rejoindra la CGE en 1980).

❖ 1880 : Venise, premier succès commercial à l'étranger Un traité accorde à la CGE la production
et la distribution d'eau à Venise. Suivront Constantinople en 1882 et Porto en 1883. En 1884, la
CGE élargit pour la première fois ses compétences au traitement des eaux usées à Reims.

III. Présentation de la société Amendis Tétouan


1. Amendis Tétouan

Amendis Tétouan est depuis 2002 une filiale de Veolia Environnement Maroc en charge de la
gestion des services d'assainissement et de distribution d'eau potable et d'électricité. La stratégie
d'Amendis Tétouan place le client au cœur de ses préoccupations et vise à consolider les efforts de
mise à niveau exigés par l'essor touristique et urbain que connaissent la ville et ses environs.

Dans la Wilaya de Tétouan, Amendis joue un rôle majeur dans le domaine des services de
l'environnement. Les indicateurs Tétouan 2017 d’eau usée :

• Taux de desserte 95.7 %.

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• Volume d’eau usée traitée par an 24 millions 𝑚3.

2. Stratégie de l’entreprise

Avec un investissement de près de 3,9 milliards de dirhams sur toute la durée du contrat, Amendis
contribue à un environnement plus sain et à une meilleure qualité des services publics de proximité
tétouanais. Aux côtés des autorités délégantes, Amendis œuvre pour la réhabilitation des réseaux et
la valorisation du potentiel touristique et économique de Tétouan.

En mai 2008, les efforts renouvelés d'Amendis dans sa démarche qualité ont été récompensés par
l'obtention de la certification qualité ISO 9001 (version 2000).

En mai 2009, un audit de suivi est venu confirmer la qualité des standards et des processus adoptés
par Amendis Tétouan, et atteste ainsi de la maturité du système de management de la qualité au
sein de la filiale.

3. Missions de l’entreprise

Ses engagements envers ses clients sont :

❖ Eau potable

La forte croissance de la population de la région de Tétouan et son activité touristique saisonnière


intense imposent une évolution importante des installations et de la qualité du service de
distribution d'eau potable. Les priorités en la matière sont les suivantes :

• Délivrer une pression d'au moins 2 bars en tout point de distribution du réseau d'eau potable.

• Réalisation d'infrastructures de traitement des eaux résiduaires avant rejets en mer pour les
communes de MARTIL, FNIDEQ et de la ville de Tétouan.

• Réhabilitation de la station d'épuration de M’diq.

• Résorption dans les 5 ans du problème d'évacuation des eaux pluviales dans la ville de Tétouan et
les villes côtières.

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• Extension des réseaux de plus de 250 % sur la durée de la concession, avec au moins 50 % de
nouveaux branchements à caractère social.

❖ Assainissement

Depuis 2002, Amendis est mise en place un système de dépollution qui a pour objectif principal
l’amélioration de la qualité de vie des habitants et la participation au développement économique
et touristique de la Région. En globe la réhabilitation des réseaux existants et la construction des
infrastructures nécessaires pour mettre fin à la pollution générée par les déversements directs dans
la nature.

• Construction de stations de traitement ou de lagunes pour le traitement des effluents de Tétouan,


MARTIL, M’DIQ et Oued Laou.

• Réalisation ou renforcement de 4 stations de refoulement des eaux usées à Tétouan.

• Pose de près de 120 km de collecteurs d’eaux usées à Tétouan et zones côtières.

• Pose de plus 550 km de réseau tertiaire à Tétouan et zones côtières.

• Pose de plus 40 km de collecteurs d’eaux pluviales à Tétouan et zones côtières.

• Renouvellement de 230 km de réseau.

• Pose 80 000 branchements.

❖ Electricité

Le réseau de distribution d'électricité sera également réhabilité et renforcé aux nouveaux besoins
liés à l'augmentation de la population et des activités économiques. Les engagements concernent
en ce sens :

• Le déploiement d'outils informatiques améliorant le rendement des réseaux,

• Le renouvellement des infrastructures les plus vétustes.

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• L'exploitation technique des travaux réduisant l'énergie non distribuée.

• L'installation de systèmes de protection performants.

• La réduction des délais d'exécution des travaux pour l'alimentation des clients.

• La limitation des temps de coupure dus aux incidents des travaux engagés. L'amélioration de la
qualité de l'onde (tension, fréquence…).

IV. Conclusion
Après avoir connu la politique de l’entreprise, nous allons passer au deuxième chapitre qui est
consacrée à l’automatisation du poste de pompage dans laquelle nous allons détailler des notions
sur les stations de pompages et ses équipements.

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Chapitre 2 : les équipements hydrauliques des ouvrages d’Eau Potable

I. Introduction
Ce chapitre est consacré à la présentation de la partie hydraulique des ouvrages d’eau potable et la
partie automatisme. En effet, nous allons donner aussi une vision générale sur la l’automate Sofrel
utilisé.

II. Station de pompage

1. Définition
Une station de pompage est conçue de manière à répondre à
des conditions précises de fonctionnement : élévation d’un
débit Q à une hauteur H.

La distribution par refoulement ou par pompage lorsque la


côte de réservoir est inférieure à celle de point
d’alimentation, où la pression sur le réseau et
l'acheminement de l'eau se fait à l'aide de pompes à
l'intérieur de stations de pompage.

1. Description de Station de Pompage


1.1. Actionneurs

Un actionneur est un objet qui transforme l’énergie qui lui est fournie en un phénomène physique
qui fournit un travail, modifie le comportement ou l’état d'un système.

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Les pompes : sont le principal matériel utilisé dans ce
processus : ce sont souvent des pompes centrifuges
fonctionnant grâce à un moteur à essence ou électrique.
La vitesse du moteur doit être réglable afin de pouvoir
faire varier le débit de la pompe et de répondre au
mieux aux exigences des usagers ou aux conditions
environnementales.

Moteur asynchrone : est un convertisseur électromécanique


basé sur l’électromagnétisme permettant la conversion
bidirectionnelle d'énergie entre une installation électrique
parcourue par un courant électrique (alternatif) et la pompe
hydraulique.

Électrovanne : L’électrovanne est une vanne commandée électriquement. Grâce à cet organe il est
possible d'agir sur le débit d'un fluide dans un circuit par un signal électrique. L’électrovanne est un
actionneur électromagnétique tout ou rien. La machine est équipée de deux électrovannes, une pour
le formage des alvéoles et l’autre pour le rejet des boîtes défectueuses.

1.2. Pré-actionneur
Les pré-actionneurs sont des constituants qui, sur ordre de la partie de commande, assurent la
distribution de l’énergie de puissance aux actionneurs.

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Variateurs de vitesse : est un dispositif destiné à régler
la vitesse et le moment d'un moteur électrique à courant
alternatif en faisant varier la fréquence et la tension. Ses
applications vont des plus petits aux plus grands
moteurs. Alors qu'environ un quart de la consommation
de l’électricité mondiale provient des moteurs
électriques utilisés par l'industrie, les variateurs de
vitesse ne restent que peu répandus, alors qu'ils
permettent des réductions de consommation d'énergie
conséquentes.

Démarreur est un dispositif à semi-conducteurs qui


protège les moteurs électriques contre les dommages
causés par des afflux soudains d'alimentation en
limitant l'important courant d'appel initial associé au
démarrage du moteur.

Ils atteignent progressivement la vitesse maximale et ne


sont utilisés qu'au démarrage (et à l'arrêt, s’il est
équipé). L'augmentation de la tension initiale du moteur
produit ce démarrage progressif.

1.3. Les équipements hydrauliques

Vanne : est un produit permettant de contrôler, de


modifier ou même de stopper le débit d'un certain
liquide tel que l'eau potable. La station de pompage
contient des vannes d’aspiration et de refoulement.

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Clapet anti-retour : est un dispositif qui contrôle le sens de la circulation de l’eau. Le clapet
anti-retour bloque automatiquement le passage de l’eau si le sens du passage s’inverse.

Joint de démontage : est l'un des composants qui facilitent le montage et le démontage des
vannes, des pompes... Lors du montage et du démontage, l'espace de travail nécessaire est créé en
raccourcissant la longueur de la pièce de démontage. La pièce de démontage doit être appliquée en
fonction de la longueur L et de la direction d'écoulement spécifiées.

Le ballon anti bélier : Lorsque l’on modifie brutalement la


vitesse d’un fluide en écoulement dans une canalisation, il se
produit un violent changement de pression.

Ce phénomène transitoire, appelé coup de bélier, apparaît


généralement lors d’une intervention sur un appareil attenant
au réseau (pompes, vannes...). Des ondes de surpression et
de dépression se propagent le long de la canalisation à une
vitesse “a” appelée célérité de l’onde.

L'anti-bélier ou anti-bélier est un système utilisé en plomberie. C'est un dispositif destiné à amortir
l'onde de choc provoquée par l’arrêt d’une pompe ou la fermeture rapide d'un robinet ou d'une
vanne.

Une ventouse : Cet appareil est constitué principalement d'une bille, qui joue le rôle de flotteur, et
d'un trou pour l'échappement de l'air. Lorsque la conduite est pleine d'eau, la bille est plaquée

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contre le trou par l'eau. Dès qu'une bulle d'air arrive dans la ventouse, la bille retombe et laisse
s'échapper l'air par le trou puis l'eau revient plaquer la bille contre le trou.

1.4. Instrumentation de station de pompage

Capteur : est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur
utilisable, telle qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou une déviation
d'une aiguille.

Débitmètre : est un des instruments destinés à contrôler, mesurer


ou enregistrer les taux de débit, le volume ou la masse d’eau.

Le fluide qui traverse le débitmètre constitue un élément


conducteur qui génère une tension induite par le champ
magnétique produit par deux bobines d’induction alimentées en
courant alternatif. Cette tension est linéairement proportionnelle à
la vitesse du passage du fluide

Un compteur : Il y a systématiquement un compteur


divisionnaire (appelé également compteur général ou compteur
de sectorisation) sur la conduite de départ d'eau pour connaître la
consommation des abonnés.

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III. Réservoir

1. Définition
Les réservoirs sont, avec les captages, les ouvrages essentiels du réseau d'alimentation en eau
potable. Ils servent à stocker temporairement l'eau potable en attendant sa distribution.

Ils permettent essentiellement de réguler la pression et le débit entre la phase de production


(du forage ou du l’ONEE vers le stockage) et la phase de consommation (du stockage à la
consommation).

Leur rôle est d'emmagasiner l'eau lorsque la consommation est inférieure à la production et de
la restituer lorsqu’elle en devient supérieure. Les réservoirs sont présents notamment dans les
réseaux d'adduction.

2. Types
Il existe deux types différents de réservoirs : le réservoir surélevé et le réservoir au sol (enterré ou
semi enterré).

Lorsque la topographie permet de disposer d'un point haut pour construire un réservoir au sol, c'est
cette solution qui est en général retenue. En revanche, lorsque le terrain ne présente pas de point
suffisamment élevé, nous pouvons opter pour l’une ou l’autre des solutions suivantes : un château
d'eau (réservoir surélevé)

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3. Une chambre de visite

Appelée également chambre sèche ou chambre de vannes, c'est la partie du réservoir où les agents
peuvent venir faire des prélèvements d'eau, contrôler les compteurs généraux ou inspecter le
niveau du réservoir. La chambre de visite contient tous les appareils hydrauliques nécessaires au
bon fonctionnement du réservoir à savoir le compteur d'eau, les vannes de sectionnement, la
ventouse automatique, le réducteur de pression, etc.

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Chapitre 3 : Automatisation des ouvrages d’Eau Potable
L'automatisation d’un système sert principalement à améliorer la sécurité et le confort de l'homme
ainsi que la qualité des produits. L‘objectif de l'automatisation des systèmes est de produire, en
ayant recours le moins possible à l'opérateur humain, des Produits de qualité et ce pour un coût le
plus faible possible.

I. Définition d’un système automatisé


Un système automatisé est un ensemble d'éléments qui effectue des actions sans intervention de
l’utilisateur : c'est l'opérateur. Celui-ci se contente de donner des ordres de départ et si besoin
d'arrêt.

-la partie commande (PC) : il s’agit du système automatisé qui permet à l’opérateur d’établir le
programme qui va gérer le traitement des informations. Elle joue le rôle du « cerveau » du système,
elle reçoit des informations venant des capteurs et pilote la partie opérative en fonction de ces
informations.

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-Pupitre : une interface a pour fonction principale de faire le lien entre deux éléments du système
(Homme / Machine ou PC / PO).

-La partie Opérative (PO) : il s'agit de la partie du système automatisé qui réalise le travail
attendu. Elle exécute les ordres qu’elle reçoit de la partie commande grâce aux actionneurs
(moteurs, vérins…) elle possède aussi des capteurs qui permettent de recueillir des informations.

II. Automate programmable


Un automate programmable industriel, ou API, est un dispositif électronique programmable destiné
à la commande de processus industriels par un traitement séquentiel. Il envoie des ordres vers les
préactionneurs (partie opérative ou PO côté actionneur) à partir de données d’entrées (capteurs)
(partie commande ou PC côté capteur), de consignes et d’un programme informatique.

1. Principe de lecture et commande de l’API


La structure simplifiée d'un ensemble automatisé peut se décomposer en trois parties essentielles :

- Les entrées Tout Ou Rien (TOR), parfois analogiques, destinées à fournir des informations sur
l’état du processus : fin de course, détecteur de niveau, pressostat, thermostat, etc...

- L’automate qui traite les différentes informations d’entrée afin d’élaborer les ordres.

- Les sorties transmettant les ordres élaborés par l’automate, aux différents actionneurs ou
pré-actionneurs : voyants, distributeurs de vérins, contacteurs de moteur, etc...

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2. Langages de programmation pour API
Chaque automate possède son propre langage. Mais par contre, les constructeurs proposent tous
une interface logicielle répondant à la norme CEI3 1131-3. Cette norme définit cinq langages de
programmation utilisables, qui sont :

- GRAFCET ou SFC : ce langage de programmation de haut niveau permet la programmation


aisée de tous les procédés séquentiels.

- Schéma par blocs ou FBD : ce langage permet de programmer graphiquement à l’aide de blocs,
représentant des variables, des opérateurs ou des fonctions. Il permet de manipuler tous les types
de variables.

- Schéma à relais ou LD : ce langage graphique est essentiellement dédié à la programmation


d’équations booléennes (true/false).

- Texte structuré ou ST : ce langage est un langage textuel de haut niveau. Il permet la


programmation de tout type d’algorithme plus ou moins complexe.

- Liste d’instructions ou IL : ce langage textuel de bas niveau est un langage a une instruction par
ligne. Il peut être comparé au langage assembleur.

Pour notre projet, nous choisissons le langage ST puisqu’il est facile à maîtriser, et d’autre part
plus pratique pour les stations de pompage étudiées. Pour programmer et communiquer avec
d'autres appareils, nous utilisons le logiciel s’appelle Sofrel Tools qui spécialisant le domaine de
réseau d’eau.

3. Interface Homme/ Machine


Une IHM constitue l‘interface entre l'homme (opérateur) et le processus (machine/installation). Le
contrôle du processus est assuré par le système d'automatisation. Le schéma montre l'utilité de
L’IHM dans un processus automatisé.

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III. L’automate S500 Sofrel:
1. Présentation de l’automate:

La gamme S500se décline en 3 produits : S550, S530 et S510.Ces Postes Locaux offrent
les mêmes fonctionnalités logicielles et les mêmes types de cartes d’entrées-sorties et de
communication.
La conception du S500 Répond à un double objectif de simplicité et d’efficacité couvrant

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tous les aspects de la vie des produits: installation, configuration, exploitation, maintenance.
Ainsi, l’utilisateur obtiendra rapidement un retour sur investissement grâce à une télégestion
optimale de ses installations.
Ses fortes capacités de traitement et de communication répondent à de nombreux cas
d’application tels que: télésurveillance et report d’alarmes, télégestion avec automatisme
local ou réparti ainsi que la télé contrôle et fédération de produits communicants hétérogènes.
S500 s'adapte à tout type d’installation permettant ainsi son utilisation dans de multiples
domaines: réseaux d’eau et d’assainissement, chaufferies et climatisation, gestion de
bâtiments et d’éclairage public, d’installations techniques, etc.

2. Configuration graphique :

La configuration de S500se réalise dans l’environnement graphique et sécurisé du logiciel


SOFTOOLS qui fait appel à de simples notions de questions-réponses exprimées clairement
via des termes usuels du métier. Ainsi, la phase de configuration est réduite au minimum,
aussi bien en apprentissage qu’en réalisation.

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3. Dialogue opérateur :

S500 offre de multiples moyens pour accéder aux informations de l’installation. L’écran
graphique, intégré au produit, offre un premier niveau de consultation et de diagnostic de
l’installation.
Le navigateur PC Internet Explorer (V7/V8) fournit l’accès aux informations sous forme
de listes et de courbes, l’accès aux journaux de bord ainsi qu’au diagnostic complet du
système comme montré sur la Figure.
S500 est doté de Serveurs SMS et VOCAL permettant la télé contrôle de l’installation à partir
d’un simple téléphone fixe ou mobile.
L’exploitation complète du Poste Local s’effectue au travers du Navigateur :
● En connexion locale, via le port terminal.
● À distance, sur support RTC ou GSM.
● Ou via la liaison Ethernet ou GPRS.

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Le navigateur autorise :
● La consultation des informations sous forme de listes ou de groupes.
● L’accès aux journaux d’alarmes et de communications.
● Le tracé de courbes et le transfert Excel des données archivées.
● La saisie de consignes et de paramètres d’exploitation.

4. Entrées/Sortis:
Comme présenté auparavant (Figure 2.9), S500 peut accueillir jusqu’à 7 cartes
d’entrées/sorties intégrées dans son boîtier rack. De plus, grâce au port « 485-I/O » dédié,
S500 peut communiquer avec les modules d’extension « S550 I/O » et « S50 I/O ».

5.Automatismes :
Pour réaliser des automatismes élémentaires (combinaisons d’entrées Tout Ou Rien,
calculs mathématiques, etc.), S500 dispose d’une fonction simple appelée Formules. Par
ailleurs, afin de répondre à des besoins beaucoup plus élaborés (permutation de pompes,
régulation, etc.), S500 est doté d’un module logiciel très performant appelé Automatisme ST.
S500 offre plusieurs accès complémentaires à la configuration et à l’exploitation du site à
surveiller.

6. Communication :
S500 Peut recevoir également jusqu’à sept cartes de communication intégrées dans son
boîtier rack. Il dispose d’un large choix de cartes de communication (Modem RTC,
GSM/GPRS, Ethernet, Radio, Série, LS/LP, etc.) et de fonctions d’appels
automatiques adaptées à ces supports.
L’automate S500 assure aussi une connectivité totale quelle que soit la topologie du
réseau local (API, REGULATEURS...) ou multi sites (Poste central Postes locaux).
Il est possible d’effectuer l’écriture ou la lecture de la configuration en local (port terminal,
réseau local Ethernet) et à distance (RTC ou GSM)

IV. L’automate S4W Sofrel:

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1. Présentation de l’automate:

Présenté sur la Figure 16 est l’automate S4W abordé dans le projet.


Fruit de 5 années de développement, SOFREL S4W est conçu pour répondre aux nouveaux
besoins des exploitants de réseaux d’eau. Au-delà du produit industriel compact, connecté et
robuste, c’est une solution complète de management de réseau de télégestion qui est proposée.
La pérennité des solutions SOFREL permettra à ce nouveau poste local de télégestion d’être
déployé sans impact dans les réseaux de télégestion SOFREL existants.

2. Environnement Cybersécurité:
L’utilisation de l’internet public pour communiquer entre les équipements de télégestion
S500 et S4, le poste central ou l’écosystème S4 est de plus en plus répandue. L’avantage qu’offre
l’Internet (coût réduit, fonctionnement continu, simplicité…) s’accompagne de risques liés aux
cyberattaques. La sécurisation des équipements SOFREL ainsi que leurs échanges de données entre
eux (inter-sites) ou à destination du poste central sont parfaitement intégrés dans l’écosystème

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SOFREL. Le serveur SG4000 devient aujourd’hui la clé de voûte de la cybersécurité des réseaux
de télégestion SOFREL.
Cette application installée sur le poste central regroupe les équipements dans un réseau privé
virtuel et assure le routage sécurisé des communications IP. Pour communiquer à l’extérieur du
groupement, SG4000 ouvre des tunnels VPN sécurisés depuis le réseau privé vers un réseau local
comprenant le poste central et les logiciels de l’écosystèmes SOFREL.

3. Description de matériel:

4. Visualisation :
Afin de faciliter l’exploitation des données gérées par le SOFREL S4W en local ou à distance, les
exploitants disposent d’un interface de consultation graphique.

SOFREL S4-View : est un logiciel sous environnement Windows pour consulter les données
gérées par S4W. Il permet également le diagnostic de ses équipements à distance (tests matériels,
journaux et suivis de fonctionnement).

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V. Armoire Electrique

1. Définition

L'armoire électrique est le lieu où sont regroupés différents systèmes participant à la distribution
d'une installation électrique.

Les armoires électriques protègent ainsi l’alimentation électrique contre l’eau, la poussière et la
chaleur, mais aussi contre le vandalisme par des personnes non autorisées.

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2. Les composants
2.1. Un disjoncteur
Un disjoncteur est un interrupteur très perfectionne maintenu fermé par un verrouillage, mais il est
capable de s'ouvrir automatiquement en cas de défaut et de couper les courants de court-circuit, il
constitue l'appareil de protection par excellence. Il permet la protection des machines et des
réseaux contre tous les défauts.

2.2. Un contacteur
Un contacteur est un appareil mécanique de connexion ayant une seule position repos, commandé
autrement qu'à la main, capable d'établir, y compris les conditions de surcharge en service. Un
contacteur dans les contacts principaux sont fermés dans la position de repos est appelé.

L'intérêt du contacteur est de pouvoir être commandé à distance au moyen de contacts, peu
encombrants et sensibles, actionnés manuellement ou automatiquement.

28
2.3. Les Relais thermiques
Les relais thermiques comprennent un bilame qui s'échauffe sous l'effet du courant qui va le
parcourir, son rôle est de protéger le circuit de puissance de toute surcharge en coupant
l'alimentation au niveau du contacteur pour éviter la charge ne soit soumise à un échauffement
inadmissible. Ils sont toujours équipés d'un contact d'ouverture et d'un contact de fermeture,
l'actionnement de ces contacts est effectué par l'intermédiaire d'un mécanisme de que les éléments
de commande de la bobine de contacteur, donc de déclencher celui-ci et le contact de fermeture est
utilisé pour la commande d'éléments de signalisations.

2.4. Un sectionneur
Un sectionneur est un appareil mécanique de connexion qui permet d'isoler (c'est sa fonction) un
circuit pour effectuer des opérations de maintenance, de dépannage ou de modification sur les
circuits électroniques qui se trouvent en aval. Il peut être considéré comme un appareil de
connexion et/ou de raccordement mais jamais comme un appareil de protection.

29
2.5. Un fusible
Un fusible est un appareil de connexion dont la fonction est d'ouvrir par fusion d'un ou de plusieurs
de ses éléments conçus et calibrés à cet effet le circuit dans lequel il est inséré et d'interrompre le
courant lorsque celui-ci dépasse, pendant un temps suffisant, une valeur précisée.

2.6. Les boutons poussoirs


Les boutons poussoirs sont des commutateurs actionnés par une pression du doigt et qui ouvrent ou
ferment deux ou plusieurs contacts. Habituellement, ils ouvrent ou ferment momentanément un
circuit.

2.7. Lampe de signalisation ou voyant


Il serve à donner une information sur l’état du système.

30
VI. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons détaillé les composants des ouvrages d’eau potable et la partie
automatisme qui assure la commande automatique des groupes de pompage, à l’aide de l’automate
programmable industriel SOFREL (S4W).

31
Chapitre 4 : la Télégestion des ouvrages d’Eau Potable

I. Introduction

Dans ce chapitre, on va détailler la notion de la télégestion , le pilotage de système à distance et les


différentes technologies qu’on a utilisé afin de concevoir une architecture de communication
sécurisée qui gère l’échange des données fournit par la station et exploitées par les interfaces.

II. La Télégestion

1. Définition

La télégestion est l'ensemble des produits qui mettent en œuvre les technologies de
l'informatique, de l'électronique et des télécommunications, afin de permettre un contrôle et
commande à distance des installations techniques isolées et géographiquement réparties.

Sur plusieurs niveaux :

Téléalarme : être alerté automatiquement en cas de panne ou de défaut de fonctionnement d'une


installation.

Téléconduite : contrôler en permanence et à distance le fonctionnement d'une installation.

Télécommande : agir à distance sur les équipements contrôlés.Télémaintenance : pour assurer à


distance les tâches de maintenance de certaines installations. Pour intervenir sur des équipements
difficiles d'accès ou éloignés des centres de contrôle.

L’enregistrement des informations : afin d'analyser, d'optimiser et de gérer à distance le


fonctionnement des installations contrôlées.

2. Schéma de principe
Une télégestion est une solution qui permet de piloter à distance et d'optimiser l’exploitation à
distance de l'installation automatisée dans sa globalité, et cela afin : o Contrôler en permanence les
installations et le réseau.

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● Agir à distance sur les équipements contrôlés.

● Automatiser le fonctionnement des installations.

● Disposer d’une base de données sur le réseau.

● Faciliter la maintenance des équipements.

● Améliorer le service aux abonnés.

● Respecter les règles environnementales.

● Optimiser l’exploitation du réseau :

-Gestion optimale des ressources.

-Economie d’énergie.

-Réduction des coûts d’interventions et de déplacements.

-Réduction des fuites et de l’eau non facturée.

Nous résumons le principe de la télégestion comme le montre la figure 29

33
2. SCADA
2.1. SCADA
2.1.1. Définition

C’est un outil de télégestion à grande échelle permettant de traiter en temps réel un système grand
nombre de télémesures et de contrôler à distance des installations techniques. C'est une technologie
industrielle dans le domaine de l'instrumentation, dont les implémentations peuvent être
considérées comme des Framework d'instrumentation incluant une couche de type middleware.

Un système SCADA comporte du matériel, des contrôleurs, des réseaux et communications, une
base de données, un logiciel de gestion d'entrées-sorties et une interface homme-machine.

Un système SCADA, utilisé comme un outil de sécurité de consignation d'appareil électrique, est
généralement composé des sous-systèmes suivants :

● Une interface homme-machine qui présente les données à un opérateur humain et qui lui
permet de superviser et commander les processus.

● Un système de supervision et contrôle informatique, faisant l'acquisition des données des


processus et envoyant des commandes (consignes) aux processus.

● Une unité terminale distante (RTU) reliant les capteurs convertissant les signaux en flux de
données numériques et envoyant les données numériques au système de supervision.

● Des automates programmables industriels utilisés sur le terrain pour leur versatilité et
flexibilité due à leur capacité d'être configurables.

● Une infrastructure de communication reliant le système de supervision et contrôle aux


éléments terminaux.

2.1.2. Les types de systèmes SCADA

On a quatre types de SCADA :

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Première génération : les systèmes SCADA monolithiques :

Les sites distants se connectaient grâce à un système mainframe de secours. Ceci permettait
d'assurer la redondance du système SCADA de première génération. Le concept monolithique était
surtout utilisé en cas de défaillance du système mainframe primaire.

Deuxième génération : les systèmes SCADA distribués :

Pour cette seconde génération de systèmes SCADA, le partage des fonctions de contrôle est réparti
entre plusieurs systèmes connectés les uns aux autres via un réseau local (LAN). Ils ont donc été
appelés systèmes SCADA distribués

Troisième génération : les systèmes SCADA en réseau :

Ces systèmes utilisent généralement des connexions Ethernet ou à fibre optique pour transmettre
des données entre les nœuds.

Quatrième génération : les systèmes SCADA 4.0 basés sur l’internet des objets (IoT)

L’apparition d’une quatrième génération de systèmes SCADA a permis de réduire drastiquement le


coût de l’infrastructure grâce à l’adoption de la technologie IoT et l’informatique dans le Cloud.

L’intégration et la maintenance des systèmes sont donc très faciles, comparées à celles des
systèmes précédents. Les dernières avancées technologiques en matière de systèmes SCADA
permettent actuellement de produire des rapports d’état en temps réel, d’utiliser des algorithmes de
contrôle plus complexes et de renforcer la sécurité des informations sensibles des grandes
entreprises.

2.2. Eléments du système SCADA

Principalement un système SCADA se compose de :

- Le site central qui est la station de contrôle pour l'ensemble du système, fournissant
normalement à l'utilisateur l'interface pour l'affichage des informations et le contrôle des sites
éloignés.

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- RTU (Remote Terminal Unit) ou API : il sert à collecter les informations à partir de
l’instrumentation du terrain et les transmettre au MTU à travers le système de communication.

- MTU (Master Terminal Unit) : il recueille les données provenant des RTU, les rendre
accessibles aux opérateurs via l’HMI et transmet les commandes nécessaires des opérateurs vers
l’instrumentation de terrain.

- Système de communication : moyen de communication entre MTU et les différents RTU, la


communication peut être par le biais de l'Internet, réseaux sans fil ou câblé, ou le réseau
téléphonique public…

3. LERNE

3.1. Les pages d’exploitation dans Lerne

3.1.1. Consultation

• Ouvrir la zone concernée

• Ouvrir la rubrique "Pages


d’exploitation"

• Sélectionner la page à visualiser

3.1.2. Les Dernières Valeurs Reçues

• Chaque ligne est composée de trois informations :

- La date et l’heure de la dernière information remontée.

- Le nom de l'équipement est codifié par une couleur selon son type ou son état.

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- La dernière valeur reçue de l’équipement suivi de son unité ou la valeur du contact (si c’est un
TOR).

• Code des couleurs :

- Bleu : l’équipement est télécommandable

- Rouge : l’équipement est de type Alarme

- Orange : l’équipement est bloqué

- Grisée : l’équipement est non rafraîchi ou mal paramétré

- Noir : l’équipement a été rafraichi au moins une fois

3.2. Consulter la page d’alarme dans Lerne

La page d’alarme affiche toutes les alarmes qui arrivent sur le Lerne. C’est entre autres, à partir
d’ici que l’on peut acquitter une alarme ou la supprimer pour qu’elle bascule dans les historiques
des alarmes.
• Elle est unique et non configurable.
• Elle est plus ou moins complète suivant la
zone dans laquelle vous êtes connecté.
• Elle indique l’état de tous les équipements
d'alarme lus par le Lerne. Elle signale toute
nouvelle arrivée d’alarme par un son
(fichier.wav).

• Par le biais des codes des couleurs, elle indique l’état de l’alarme.
• Elle indique via le bandeau le nombre d’alarmes actives. Un onglet est réservé aux alarmes sans
astreinte.

37
• Possibilité d’afficher ou de masquer un explorateur représentant les zones, indiquant les Alarmes
actives.

3.2.1. Niveaux d’alarmes

Niveau 0 : Pas d’alarme

Niveau 3 : Alarme avec appel systématique

Niveau 4 : Alarme visuelle, sans appel

3.2.2. Les codes des couleurs

• Tous les codes couleurs sont définis dans l’aide en ligne (bouton Aide lorsque la page d’alarme
est ouverte).

• Code des couleurs :

- Bleu sur fond Blanc : Alarme présente et acquittée

- Rouge sur fond Blanc : Alarme présente et non acquittée

- Jaune au fond Gris : Alarme disparue et non acquittée

- Bleu sur fond Gris : Alarme disparue et acquittée

3.2.3. Les actions possibles sur la page d’alarme

• Mettre en place des filtres.

• Purge des alarmes qui ne sont plus présentes sur site.

• Rafraîchissement de la page d'alarme.

• Impression de la page d'alarme.

• Quitter la page d’alarme.

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