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Introduction Générale

Au cours des dernières années, le secteur des nouvelles technologies en Tunisie a connu une
mutation profonde grâce à la mise en œuvre d’une stratégie cohérente visant la mise du secteur
au diapason des évolutions technologiques et économiques intervenues à l’échelle mondiale,
incluant les différents volets y afférents. Cette évolution marquant la mise en œuvre de
l’automatisation et la robotisation sophistiquées et performantes influe d’une manière
remarquable sur la qualité et la quantité des services offerts par cette technologie. Cependant,
dans des secteurs d’activités industrielles nous avons besoins d’équipements et de technologies
garantissant un enchainement de travail délicat et pouvant résister à des éléments très influents
tels que les produits chimiques, la chaleur et le poids.

Le travail d’un technicien supérieur ne se limite pas au niveau des connaissances théoriques et
la bonne méthodologie dans la résolution des problèmes complexes, mais il s’étend jusqu’au
domaine pratique des choses. Un stage qui permet une première approche pour l’étudiant à
propos du travail de l’ingénieur et avant tout de l’ouvrier dans l’entreprise et essentiellement
l’aspect relationnel qui règne au sein de cette dernière avec les différents moyens de
communication et la hiérarchie qui s’impose entre les différents membres d’une équipe et d’une
façon plus générale entre les opérateurs de l’entreprise.

Dans le cadre de la 2éme année en génie mécanique spécialité mécatronique à l’institut


supérieur des étude technologique de TOZEUR, nous devons effectuer un stage de
perfectionnement dans une entreprise, alors j’ai réalisé mon stage au sein de la société TUNISIE
CABLES durant un mois de 17/01/2022 jusqu’à le 12/02/2022 pour savoir les conditions de
travaille dans une entreprise pour les différentes catégories personnelles (ingénieur, technicien,
ouvrier, …) et les technologies utilisées dans les usines.

Le présent rapport est divisé en trois chapitres. Dans le chapitre 1 nous aborderons la description
de groupe One Tech et l’entreprise Tunisie-Câbles site Bizerte et une présentation des
différentes lignes de production d’un câble. Deuxièmes et dans ce chapitre, nous parlerons sur
les équipements déjà vu dans l’entreprise avec ses caractéristiques. Finalement nous étudierons
la gestion de ses équipements (pièce de rechange spécifique) avec quelque tache effectuer.

Stage de perfectionnement 1
I. Introduction

Le premier chapitre intitulé la description de groupe One Tech et l’entreprise Tunisie-Câbles


site Bizerte et une présentation des différentes lignes de production d’un câble.

II. Présentation d’One Tech

Le Groupe One TECH est créé en 1978, est fondé par monsieur Moncef Salami, est le deuxième
exportateur industriel privé de Tunisie, est implanté sur trois zones, à savoir El AZIB
(gouvernorat de Bizerte), Grombalia (gouvernorat de Nabeul) et Tunis, et totalise 2.500
emplois.

Ce groupe contribue à satisfaire des besoins essentiels dans les meilleures conditions de création
et de performance et aspire à être pionnier dans le modèle de développement technologique
notamment en Tunisie.

De ce fait, One Tech apporte des solutions dans trois principaux domaines, à savoir la câblerie,
la mécatronique et les télécoms.

One TECH comprend plusieurs grandes entreprises hautement spécialisées :

• Auto Câbles : se concentre sur les fils et câbles pour applications automobiles.

• FUBA : introduit les circuits imprimés.

• ELEONETECH : assure l’assemblage des cartes électroniques.

• TTE : International se spécialise dans la connectique, l’assemblage de connecteurs et le


câblage filaire.

• TECHNI PLAST : assure l’injection de pièces plastiques techniques.

Aussi notre entreprise :

• Tunisie Câbles : spécialisée en câbles téléphoniques, de transmission de données et moyenne


tension, est implantée à El Azib, Menzel Jamil, près de Bizerte.

Figure 1 : One tech

Stage de perfectionnement 2
III. Présentation de Tunisie câble
1. Historique de la société

Créée en 1978, est située à la zone industriel Menzel Jamil-7026-EL Azib dans le gouvernorat
Bizerte en Tunisie. Elle exerce son activité industrielle et commerciale dans le vaste domaine
des câbles de télécommunication.

Tunisie Câbles est une entreprise leader dans le secteur de production des câbles d’énergie et
de télécommunication en Tunisie. Elle bénéfice de l’apport technologique de la Société Teleco-
Cavi, spa (Siemens) et PRYSMIAN.

Pour réaliser ses objectifs, TUNISIE CABLES s'est dotée d'un système d’assurance qualité,
certifié ISO 9001 version 2008.

Tunisie câbles est l'un des plus importants fournisseurs du marché tunisien et compte parmi sa
clientèle les plus grandes entreprises nationales telles que la STEG (société tunisienne
d’électricité et de gaz), la SNCFT (société nationale des chemins de fer tunisiens), les
Cimenteries, les Compagnies Pétrolières, etc.

TUNISIE CABLES est aussi de plus en plus présente sur les marchés africains et a réalisé une
remarquable percée sur les marchés français, allemand et européen en général.

Le principal client de « TUNISIE_CABLES » est la société des télécommunications de France


« France TELECOM ».

Les matières premières sont importées essentiellement de l’Europe. Ensuite elles sont
transformées en câbles de télécommunication pour réseau. Ces câbles sont par la suite exportés
; représentant 75% de la production global de l’entreprise.

Figure 2 : Tunisie Câble

Stage de perfectionnement 3
2. Domaine de production

La gamme de produits de TUNISIE CABLES, axée sur la diversité, respecte ainsi parfaitement
toutes les normes internationales en vigueur, notamment les normes européennes CEI,
françaises NF, allemandes VDE et anglaises BS.

TUNISIE CABLES propose à ses clients une très large gamme :

➢ Câbles électriques de basse et moyenne tension


➢ Câbles de branchement aérien
➢ Câbles téléphoniques
➢ Câbles de transmissions de données
➢ Fils et câbles d'énergie
➢ Câbles de distribution aérienne et d'instrumentation
➢ Câbles pour applications spécifiques
➢ Fils électriques pour utilisation domestique
➢ Câbles coaxiaux
➢ Autres fils et câbles isolés.
3. Organisation générale de l’entreprise et présentation des services

« Tunisie câbles » est organisée comme suit :

➢ Le PDG : supervise toutes les opérations administratives, financières et techniques de


la société.
➢ Les directions : chaque direction planifie les taches de son personnel et assure leurs
exécutions.
➢ Service maintenance là où j’ai effectué mon stage au service mécanique : entretiens
préventifs et curatifs des machines et s'occupe de GMAO (gestion de maintenance
assistée par ordinateur)
➢ Magasin pièces de rechanges : gestion des pièces de rechange.
➢ Magasin produits finis : gestion des produits finis.
➢ Qualité : contrôle des câbles avec les essais en haute fréquence et moyenne tension.
➢ Production : La gestion de la production est la mise en application des méthodes
techniques dans le but d’accomplir la transformation des matières en produits fini.

Stage de perfectionnement 4
Figure 3 : Organigramme de l’entreprise

Stage de perfectionnement 5
IV. Le cycle de production d’un câble
Cette partie comportera une présentation des différentes lignes de production d’un câble au
sein du la société Tunisie-Câbles site Bizerte.

Tréfilage Gros 1

Isolation 2

4
3

Assemblage Faisceaux Assemblages paires et


de base Quarts / Ligne 12-1
5
Lignes 12-2,12-4,12-5

Assemblages
Faisceaux
composées
6
Gainage

Confection
7
Mise en couronnes et en
bobines /Lignes

14-2,14-3

Emballage

Figure 4 : Schéma synoptique de la production du câble

Stage de perfectionnement 6
1. Définition des linges de production de câble

Le cycle de production comporte plusieurs lignes :

1.1 Ligne tréfilage gros (10.1)

Cette machine a pour but d’allonger le fil de cuivre et de diminuer sa section de 8 .5mm jusqu’à
2.5mm.

Figure 5 : Machine de tréfilage gros

➔ Apres le tréfilage gros on a des futs de cuivre de diamètre défirent

Figure 6 : Matière première en cuivre

Stage de perfectionnement 7
1.2 Lignes de tréfilage (10.2)

Elle consiste à diminuer la section du cuivre brut de 2.5 mm à des diamètres selon la demande
du client (0.8, 0.6, 0.4 mm) à l'aide de 4 mandrins et 16 filières de différents diamètres.

Figure 7 : machine de tréfilage (10.2)

1.3 Ligne d’isolation (11.1 - 11.2 - 11.3)

Cette ligne de production comporte 4 étapes successives :

• Four de recuit : Permet de réduire le diamètre du câble qui peut être soit en cuivre soit
en aluminium à l’aide de l’énergie thermique. En effet le câble va être chauffé puis
allongé dans des filières de diamètres décroissant, enfin lavé avec un lubrifiant pour lui
donner la couleur brillante.

Figure 8 : four de recuit


• Extrudeuse : Cette machine couvre le fil conducteur en matière plastique coloré qui entre
dans le réservoir de l'extrudeuse sous forme de gaines et passe par la suite par 5 zones dont
la température varie entre 230° c dans la première zone jusqu'à 400° c à la dernière zone.

Figure 9 : Extrudeuse

Stage de perfectionnement 8
• Bac de refroidissement : il s'agit d'un basin de 5 m de long environ, il sert à refroidir le fil.

Figure 10 : Partie de refroidissement

• Entrainements d’un fils : cette fonction est exécutée par des accumulateurs verticaux situés
en aval du bac de refroidissement et avant la tête d’extrudeuse afin de dévider le fil et de
réguler la traction du fil dans la ligne.
• Détecteur d’excentricité et SPARK : tester Afin de valider la qualité du câble pour
répondre aux besoins des clients, on teste :
❖ L’excentricité du cuivre par rapport aux matières isolantes (pvc) à l’aide d’un
détecteur d’excentricité.
❖ L’isolation du câble à travers un système de test d'isolation basé sur le principe du
Spark test (essai à sec).

Figure 11 : Détecteur d’excentricité et SPARK

Stage de perfectionnement 9
• Partie bobinoir : permet d’enrouler les fils dans des bobines de types différents

Figure 12 : Bobinoir
1.4 Assemblage faisceaux de base (12-3, 12-4 ,12-5)

Cette ligne d’assemblage utilise 56 bobines pour rassembler les fils en quarts, puis en 14
quartes.

Figure 13 : Ligne d’assemblage faisceaux de base


1.5 Assemblage paires et quarts (12-1)

Cette machine permet d’assembler les fils issus de la ligne d’isolation ou en quartes.

Figure 14 : Machine d'assemblage paires et quarts

Stage de perfectionnement 10
1.6 Assemblage faisceaux composés

Les bobines issues de la ligne d’assemblage de basse passent à cette machine pour le assembler
suivant la demande (24 faisceaux de base au minimum).

Figure 15 : Assemblage faisceaux composé


1.7 Lignes de Gainage (13-1,13-2,13-3)
Cette ligne permet de couvrir le câble de la ligne d’assemblage : faisceaux en graisse, en
aluminium puis en gaine plastique colorée selon la demande d’utilisateur.

Figure 16 : Lignes de Gainage

1.8 Confection

Mise en couronnes et en bobines (Lignes 14-2,14-3) :

Cette ligne permet de placer les câbles sur des bobines selon les demandes.

Stage de perfectionnement 11
1.9 Emballage (Ligne 15-1)

- Gérer l’importation de matière première et de produits finis.

- Gérer l’exportation de produits finis.

- Saisir les commandes clients.

- Assurer l’inventaire tournant et saisir les résultats.

- Les essais

Figure 17 : exemple d’emballage

1.10 Contrôle qualité


Le mot « Qualité » est de plus en plus utilisé dans les entreprises que ce soit dans le secteur
alimentaire, industriel ou même dans le secteur des services De la même façon le terme « Client
» doit être pris au sens large de « bénéficiaire » et le terme « Produit » en tant que fourniture
d'un livrable matériel ou immatériel (service).

Alors là il faut respecter toutes les exigences du client. Pour ce terme Tunisie Câble dispose de
différents équipements et mettre de bonnes stratégies pour assurer la bonne qualité du produit
selon la norme iso 9001.

Aujourd’hui Tunisie Câbles s’engage à :

• Maintenir la satisfaction de ses clients au plus haut niveau.

• Contribuer activement au développement économique de notre pays.

• Développer son activité sur le marché international en bénéficiant de la position géographique


de la Tunisie, de l'accord de libre-échange avec l'Union Européenne, ainsi que d'accords
préférentiels avec les pays du Maghreb et divers pays Africains.

Stage de perfectionnement 12
L’engagement qualité de Tunisie Câbles est garanti à travers :

♦ La maîtrise de la production : tous les processus de fabrication sont parfaitement maîtrisés


grâce à des données de fabrication qui permettent à l'outil de production de rester toujours
performant.

♦ La garantie d’une qualité optimale du produit : par des autocontrôles, des contrôles en cours
et des contrôles sur les produits finis.

♦ Le maintien d'un personnel impliqué et appliqué : par la formation et le recyclage continus.

♦ Le contrôle sur les achats : les fournisseurs sont sélectionnés grâce à un système d'évaluation
rigoureux et objectif afin que les intrants soient conformes aux exigences en matière de qualité
et de spécifications techniques.

Figure 18 : Contrôle Câble Semi-fini Figure 19 : Test Câble Lan

V. Conclusion

Dans ce chapitre on a effectué une description de la société Tunisie-Câbles site Bizerte et une
présentation des différentes lignes de production d’un câble, ainsi que le principe de
fonctionnement.

Stage de perfectionnement 13
I. Introduction

Dans ce chapitre, on va présenter les équipements de chaque machine ainsi que la classification
et les types de chaque composant.

II. Identification des équipements critiques


1. Les moteurs

Les moteurs électriques sont des actionneurs chargés de transformer l’énergie électrique en
énergie mécanique de rotation. Les moteurs électriques sont deux types :

1.1 Moteur à courant continu (DC)


➢ Présentation

Le moteur à courant continue est fréquemment employé en automatismes. Il est alimenté par
une tension continue.

➢ Principe de fonctionnement

L’induit est plongé dans le champ magnétique crée par l’inducteur. Par l’intermédiaire des
charbons et du collecteur, un courant électrique circule dans l’induit.il se crée une force
électromagnétique qui provoque la rotation de l’induit autour de son axe.

Figure 20 : Moteur à courant continue

1.2 Moteur à courant alternative (AC)


➢ Présentation

Le moteur asynchrone triphasé est très utilisé dans l'industrie, grâce à sa simplicité de
construction et sa fiabilité qui demande peu d'entretien.

Stage de perfectionnement 14
➢ Principe de fonctionnement

Le principe des moteurs à courants alternatifs réside dans l’utilisation d’un champ magnétique
tournant produit par des tensions alternatives. La circulation d'un courant dans une bobine crée
un champ magnétique B dont le sens et l’intensité dépendent du sens du courant et son intensité.

Dans le cas du moteur triphasé, les trois bobines sont disposées dans le stator à 120° les unes
des autres, trois champs magnétiques sont ainsi créés. Ces trois champs en se combinant ils
créeront un champ magnétique résultant tournant d’où la naissance des courants induits dans le
rotor. Ce dernier tourne dans le même sens que le champ magnétique pour s’opposer à la cause.
Sa vitesse est légèrement inférieure à celle du champ. La différence de vitesse explique le terme
d’asynchrone.

Figure 21: moteur à courant alternative

2. Les soufflantes

C’est un moteur a courant alternative qui fait le rôle d’un ventilateur pour le refroidissement
d’un moteur à courant continu.

Figure 22: soufflante

Stage de perfectionnement 15
3. Les codeurs
➢ Présentation

Un codeur rotatif ou capteur rotatif est un type de capteur permettant de fournir une information
d’angle, en mesurant la rotation effectuée autour d’un axe.

L’information de vitesse peut alors être déduite de la variation de la position par rapport au
temps. Plus le codeur rotatif tourne lentement, plus la déduction de vitesse perd en précision.

Figure 23: codeur

➢ Type de codeurs

Il existe deux principaux types de codeurs :

- Le codeur relatif incrémental, qui ajoute ou soustrait une unité à un compteur à chaque
rotation
- Le codeur rotatif absolu qui Integer son propre compteur. Ce genre de capteur est
généralement calibré et initialisé une seule fois et il conserve normalement sa valeur
lors de l’arrêt de l’appareil.
4. Les dynamos
➢ Présentation

La dynamo désigne une machine électrique à courant continu qui fonctionne en générateur
électrique. Elle convertit l’énergie mécanique en énergie électrique en utilisant l’induction
électromagnétique, de façon similaire à une magnéto.

➢ Principe de fonctionnement

La dynamo met en œuvre l’induction électromagnétique. En faisant tourner une bobine dans le
champ magnétique d’un aimant permanent ou d’un électro-aimant, on produit une tension
induite dans les fils de celle-ci. Cette tension est collectée grâce à des balais situés sur la ligne

Stage de perfectionnement 16
neutre, lesquels son relies à des collecteurs. La tension ainsi collectée est à un circuit fermé, ce
qui généré un courant induit.

Figure 24: dynamo

5. Variateurs de vitesse
➢ Définition

Un variateur de vitesse est un dispositif électronique alimentant un moteur électrique de façon


à pouvoir faire varier sa vitesse de manière continue jusqu'à sa vitesse nominale.

Figure 25: variateur de vitesse

➢ Constitution

Un variateur de vitesse est constitué généralement :

- D’un convertisseur statique : il est constitué d'un redresseur qui permet d’obtenir un
courant quasi continu, un onduleur qui permet de crée un système triphasé de tensions
alternatives ou un hacheur qui permet d’obtenir une tension continue réglable.

Stage de perfectionnement 17
- D’une électronique de commande : elle réalise la régulation et l'asservissement de la
machine à travers le convertisseur statique de sorte que l'utilisateur puisse commander
directement une vitesse.

6. Variateur de fréquence

Un variateur de fréquence est un type de contrôleur de moteur électrique en faisant varier la


fréquence et la tension de son alimentation. Le variateur de fréquence a également la capacité
de contrôler la montée et la descente du moteur lors du démarrage ou de l’arrêt, respectivement.
Même si le variateur contrôle la fréquence et la tension de l’alimentation du moteur.

Figure 26: variateur de fréquence

7. Les servo-moteurs
➢ Définition

Un servo-moteur est un moteur capable de maintenir une opposition à effort statique et dont la
position est vérifiée en continu et corrigée en fonction de la mesure. C’est donc un système
asservi. Le servo-moteur intègre dans un même boitier, la mécanique l’électronique pour la
commande et l’asservissement du moteur.

Figure 27: servo-moteur

Stage de perfectionnement 18
8. Les Motopompes
➢ Définition

Une motopompe est une unité pompe-moteur à explosion utilisée dans divers domaines comme
l’agriculture ou la sécurité civile. Cette machine peut être munie d’une simple poignée de
transport et de petites roues pour les plus légères ou éventuellement attelée et tractée par
véhicule automobile pour les modèles plus lourds e volumineux.

Figure 28: motopompe

On distingue plusieurs types de pompe :

8.1 Pompe à vide


➢ Définition

Une pompe à vide est un type de pompe permettant de faire le vide, c’est à dire d’extraire l’air
ou tout autre gaz contenu dans une enceinte close, afin d’en diminuer la pression.

Figure 29: pompe à vide

Stage de perfectionnement 19
8.2 Pompe centrifuge
➢ Définition

Une pompe centrifuge est une machine rotative qui pompe un liquide en le forçant au travers
d’une roué à aubes ou d’une hélice appelée impulseur. C’est le type de pompe industrielle le
plus commun. Par l’effet de la rotation de l’impulseur, le fluide pompé est aspiré axialement
dans la pompe, puis accéléré radialement, et enfin refoulé tangentiellement.

Figure 30: pompe centrifuge

8.3 Pompe Multicellulaire


➢ Définition

Une pompe multicellulaire est une pompe de surface qui, de par sa conception, dispose d’un
fort rendement hydraulique. Cela se traduit par un débit important et une forte pression. Elle se
compose de plusieurs turbines. Elles sont appelées roues à aubes et se montent l’une derrière
l’autre. Le passage de l’eau de maniéré successive dans chacune des turbines a pour effet
d’augmenter la vitesse, donc le débit et la pression de l’eau.

Figure 31: pompe multicellulaire

Stage de perfectionnement 20
8.4 Pompe à engrenages
➢ Définition

Les pompe à engrenage utilisent le profil combiné de deux roues dentées pour mettre un fluide
en mouvement. Elles sont exclusivement utilisées avec liquide

Figure 32: pompe à engrenage

➢ Principe de fonctionnement

La fonction d’une pompe est de mettre en movement un fluide, donc d’imposer le debit de
circulation du fluide. La pompe est controllée par un moteur qui met en rotation un engrenage.
Cet engrenage met en movement le fluide qui l’entoure: chaque échancrure creuse transporte
un volume de fluide.

III. Conclusion

Grace à mon stage chez Tunisie câbles j’ai amélioré mes connaissances sur les différents types
d’équipements utilisés à l’industrie et j’ai eu la chance de les décomposés ce qui me permet de
découvrir ces différents constituants.

Stage de perfectionnement 21
I. Introduction

Finalement ce chapitre consiste à présenter du thème du stage et la processive du travail avec


ses bénéfice.

II. Présentation du thème du stage


1. La maintenance

La maintenance des équipements constitue une contrainte réglementaire pour les entreprises
possédant des matériels sur lesquels travaillent des salariés. L’entreprise a le choix quant à la
mise en œuvre de cette maintenance (interne ou externe, planifiée ou non). Ce choix est à la
fois technique, organisationnel et économique. Il doit répondre au besoin des utilisateurs des
équipements (de production générale).

Le diagramme suivant montre les différents types de maintenance accessible à une entreprise.

Figure 33 : Diagramme de type de maintenance

1.1 La maintenance Corrective

La maintenance corrective regroupe l’ensemble des activités réalisées après la défaillance d’un
bien, ou la dégradation de sa fonction, pour lui permettre d’accomplir une fonction requise, au
moins provisoirement.

1.2 La maintenance préventive

La maintenance préventive ayant pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de


dégradation d’un bien ou d’un service rendu.

Stage de perfectionnement 22
À cause de travail de l’entreprise 24/24 et 7/7 on trouve beaucoup de défaillances des matériels
au cours d’utilisation c’est un grand problème sur le cycle de production donc la groupe de
maintenance doit permettre d’éviter les défaillances des matériels en cours d’utilisation.

2. Présentation de la GMAO
2.1 Définition de GMAO

La GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur) est une méthode de gestion
effectuée à l’aide d’un progiciel de GMAO en vue de gérer les tâches de maintenance d'une
entreprise, d’une collectivité territoriale ou d’une administration.

2.2 Les bénéfices de GMAO

Les progiciels de GMAO peuvent couvrir des domaines variés tels que :

• La gestion d’équipements avec leur inventaire, leurs caractéristiques, leurs dates


d’acquisition, …

• La gestion des maintenances de différents types (maintenance


préventive, maintenance corrective, …) avec la génération des documents de gestion
correspondants. Ces documents, notamment utilisés dans les services techniques des
collectivités territoriales, peuvent être des DI (demandes d’intervention), des OT
(ordres de travaux)

• La gestion des stocks des magasins (quantités minimum acceptables, seuils de


passation de commande, valorisation du stock, génération des commandes, passation
de commandes aux fournisseurs, …)
• La gestion des personnels et des plannings : temps passé, pointage, …
• La gestion des coûts : main d'œuvre, fournitures, …

Figure 34: Domaine GMAO

Stage de perfectionnement 23
➔ De manière Générale, si vous demandez encore pourquoi utiliser un logiciel GMAO il est
important de savoir que ces logiciels permettent non seulement d’effectuer la gestion du
stock des pièces de rechange, mais également d’assurer un suivi précis des équipements et
des interventions tout en assurant la gestion des plannings, des rapports d’interventions, de
la communication client, ainsi que de l’optimisation de la gestion des demandes clients
chose essentiel pour assurer le bon fonctionnement d’une entreprise de maintenance.
III. Etude préalable
1. Problématique

Les pièces de rechange (PR) spécifiques sont importants dans tous les équipements critiques
mais le problème existe au niveau de :

1.1 Indisponibilité de pièce de rechange (PR) spécifique en stock

Par fois il y a un manque des pièces de rechange dans le stock a couse de l’indisponibilités au
fournisseur ou bien indisponibilités des (PR) équivalentes.

1.2 Approvisionnement lent pour les (PR) spécifique

En raison de rupture où indisponibilités des (PR) dans le stock, l'entreprise est obligée de
recourir au fournisseur pour commander les pièces. Donc l’arrivage de ses pièces prendre un
long temps.

1.3 Réparation des (PR) spécifique prend un temps important

Pendant la maintenance, la réparer des machines prend un temps important, ce qui entraîne un
faible taux de production.

1.4 Impact négative d’une mauvaise gestion des pièces de rechange


• Manque de pièces de rechanges (délai pour réaliser des interventions)
• Erreur sur l’achat de pièces (pas les bonnes)
• Surplus par rapport à la consommation
• Aucun suivi des pièces à faible rotation
• Surstock suite à une urgence
• Pièces détachées perdues ou mal entreposées
• Pièces substituées par d’autres

Stage de perfectionnement 24
2. Etude d’existant
Dans cette partie, on va focaliser sur chaque plaque signalétique (annexe 1) des équipements
dans tous les lignes et sur le logiciel de développement coswin de l'équipe de maintenance alors
au niveau de logiciel on a découvert que le développement des données s'arrête au niveau 3 et
que l'arborescence est classique.

Tunisie Câble site


Bizerte

Atelier de fabrication

Ligne Equipment

Figure 35: arborescence niveau 3

3. Solution

Une bonne gestion des stocks de pièces détachées est essentielle pour permettre aux techniciens
d’effectuer les interventions dans les délais, tout en évitant de surcharger les entrepôts avec des
pièces de rechange qui peuvent même devenir obsolètes.

Pour comprendre le contexte de cette gestion, on doit éviter les problèmes donc on a proposé
des solutions pour améliorer la gestion des (PR).

3.1 Réduire la consommation de pièces de rechange

Choisir ses (PR) soigneusement : Identifiez des pièces aux fonctions équivalentes mais
disposant d’une longévité supérieure, tout en maîtrisant les coûts d’achat. La durée de vie de
ces pièces dépendra également des conditions d’utilisation. Par exemple, substituer des pièces
par d’autres “supposément” équivalentes pour réduire le stock inutilisé est un cercle vicieux.

3.2 Déterminer les pièces de rechange à conserver en stock

En effet, des interventions de maintenance “non critique” peuvent être planifiées et les pièces
de rechanges associées ont théoriquement moins besoin d’être stockées. En revanche, si les
conséquences des défaillances sont critiques il est primordial d’avoir les pièces à portée de

Stage de perfectionnement 25
main, il en va de votre responsabilité. A choisir, mieux vaut avoir un “surstock” de ces pièces
plutôt que de celles qui auront moins de conséquences.

➢ Principaux facteurs pour déterminer si les pièces de rechange doivent être stockées

• Le taux de défaillance (MTBF)

• Les conséquences des défaillances

• Le coût logistique lié à la détention des pièces

• Les délais de réapprovisionnement


3.3 Améliorer la gestion des pièces détachées spécifique

Il existe de nombreuses techniques pour améliorer la gestion des pièces détachées. Ces
méthodes sont complémentaires à l’analyse de différents paramètres, notamment le volume des
commandes, la capacité de stockage de l’entrepôt, les prévisions annuelles et enfin les valeurs
de consommation par an.

Pour améliorer la gestion des (PR) on a proposé des méthodes bien étudier

3.3.1 Calculer le temps moyenne entre les pannes

Le temps moyen entre les défaillances est souvent abrégé par le terme MTBF c’est l’une des
valeurs qui indiquent la fiabilité d’un composant, d’un produit ou d’un système. Le MTBF est
une mesure qui correspond au temps moyen entre les pannes.

L’analyse s’effectue en parallèle des temps théoriques de fonctionnement apportés par les
constructeurs, mais elles diffèrent selon les conditions d’utilisation.

Formule pour calculer le MTBF :

• MTBF = (Arrêt – Fonctionnement) / Nombre de pannes

3.3.2 Créer une gestion des données sur Excel

Pour maîtriser la gestion de PR spécifiques on a collecté tout d'abord les caractéristiques des
équipements critiques (moteurs AC/DC, soufflante, dynamo, codeurs, motopompes et les
variateurs) puis on va classifier chaque équipement suivant leur type, fabriquant, puissance...
Dans un fichier Excel bien étudier.

Stage de perfectionnement 26
Figure 36: Classification des donner sur EXCEL

La flèche numéro 1 : correspond au ligne de travail

La flèche numéro 2 : correspond à l’ensemble d’équipement par exemple le nom de la machine


dans la ligne

La flèche numéro 3 : correspond à l’équipement de la machine

La flèche numéro 4 : correspond au type d’équipement

La flèche numéro 5 : correspond au type des pompes

La flèche numéro 6 : correspond à la société qu’il fabrique l’équipement

Stage de perfectionnement 27
La flèche numéro 7 : correspond au numéro de série de l’équipement

La flèche numéro 7 : correspond aux références de l’équipement

La flèche numéro 8 : correspond à la puissance de l’équipement

La flèche numéro 9 : correspond à la tension induit de la machine

La flèche numéro 10 : l’intensité induit de la machine

La flèche numéro 12 :la tension d’excitation de la machine

La flèche numéro 13 : l’intensité d’excitation de la machine

La flèche numéro 14 : correspond au nombre de tour de la machine

La flèche numéro 15 : correspond au couple de l’équipement

La flèche numéro 16 : le débit des pompes

➔ On faire cette méthode pour suivre efficacement le stock des pièces détachées.
3.3.3 Développer la base de données du système GMAO
a. Définition logiciel de développement (coswin 8i)

Coswin 8i est une solution de GMAO (gestion de la maintenance assistée par un ordinateur)
permettant d’optimiser la gestion des (PR) et le pilotage de votre maintenance ainsi que la
performance de vos équipements.

Figure 37: logo coswin 8i

Stage de perfectionnement 28
b. Présentation d’interface du logiciel coswin 8i

Pour accéder la plateforme de GMAO il faut entrer l’utilisateur, le mot de passe et le nom de
la société ou se travail l’utilisateur.

3
3

Figure 38: 1ére fenêtre de coswin

La flèche numéro 1 : c’est l’utilisateur

La fléché numéro 2 : c’est mot de passe de l’utilisateur

La flèche numéro 3 : c’est le nom de la société ou se travail l’utilisateur

La flèche numéro 4 : se connecter

➔ Pour passer à la page suivante il faut renseigner ces informations.

Stage de perfectionnement 29
➢ Tableau de bord

Figure 39 : tableau de bord coswin

La flèche numéro 1 : correspond au nom de l’utilisateur.

La flèche numéro 2 : sont les équipements dans chaque ligne de la société d’une façon générale

La flèche numéro 3 : sont les structures d’équipements dans chaque ligne de la société

La flèche numéro 4 : sont les demandes d’intervention

La flèche numéro 5 : sont les demandes de sorties

La flèche numéro 6 : sont les ordres de travail (OT)

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Il est possible de créer un OT :

- Directement (complet ou rapide)


- Depuis un préventif
- Depuis un remplacement
- Depuis une demande d’intervention.

La flèche numéro 7 : DI non traits ses sont les demandes d’intervention non traité

La flèche numéro 8 : OT planifié sont les ordres de travail planifier

La flèche numéro 9 : DI refusés sont les demandes d’intervention refuses

La flèche numéro 10 : OT édité sont les ordres de travail édité

La flèche numéro 11 : OT en cours sont les ordres de travail en cours

La flèche numéro 12 : OT terminé sont les ordres de travail terminé

La flèche numéro 13 : OT en attente sont les ordres de travail en attente

La flèche numéro 14 : OT non validé sont les ordres de travail non validé

La flèche numéro 15 : OT préventif à faire sont les ordres de travail à faire

La flèche numéro 16 : OT préventif en retard sont les ordres de travail en retard

➢ Sélecteur OT

Un ordre de travail est un document contenant les spécifications d'un service à exécuter. Pour
déclarer un (OT) Il existe deux menus :

❖ Le menu Ordre de travail :


On peut d’ici déclarer des nouveaux OT. A partir de là, deux schémas de vie sont possibles
pour l’OT :

• On affecte un salarié sur cet OT.

• On laisse l’OT sans affectation. Dans ce cas chaque technicien peut venir prendre
librement un OT non affecté pour se l’assigner.

❖ Le menu Planning des ordres de travail (Annexe 3)


Il propose un agenda personnel à chaque salarié, qui lui permet de visualiser les OT sur
lesquels il est affecté. C’est également depuis ce menu que l’on planifie les OT à partir d’un
préventif, d’un remplacement, ou d’une (DI).

Stage de perfectionnement 31
Figure 40 : Sélecteur OT

➢ Sélecteur DI

L’objectif est de suivre les demandes d’interventions faites sur les machines qu’elles peuvent
être réalisée par n’importe qui :

- Un technicien
- Une responsable
- Un opérateur
- Un directeur

Dans une demande, on retrouve :

• L’équipement concerné
• La date butoir d’intervention
• Un descriptif pour le technicien
• Information si la personne a réalisé une réparation provisoire

Stage de perfectionnement 32
Figure 41 : Sélecteur DI

c. Création de sous-équipements

D’après une arborescence (figure 35) nous pouvons descendre dans l’arborescence par sous-
équipements (annexe 2). Dans coswin 8i, nous créons un nouveau niveau 4 de sous-
équipements. Pour cela, nous rendrons dans la liste des équipements, sélectionner le bon, et
cliquer sur le bouton « Nouveau sous-équipement » (annexe 4).

Nous déclarons notre sous-équipement exactement de la même façon qu’un équipement. Un


sous-équipement est un équipement normal, mais qui a un parent. Nous avons défini alors toutes
les informations dont nous avons besoin pour faire notre suivi d’équipements.

Stage de perfectionnement 33
Figure 42 : Structure des équipements

➔ Avec un tel logiciel de gestion de maintenance, une alerte en cas de “seuil critique” est
également envoyée automatiquement, pour anticiper un maximum les ruptures de stock de
pièces détachées. C’est également un bon moyen de centraliser la gestion des fournisseurs,
des stocks et du parc d’équipements.
IV. Description et but du travail réalisé

Pour la réussite de travail on a tout d'abord planifié le planning de travail pour mieux
comprendre le travail ligne par ligne et date par date puis on a découvert les lignes et le cycle
de production dans chaque ligne puis on a commencé par la collecte des données de chaque
équipement dans les lignes afin de collecter les données an à organiser sur l’Excel et on avoir
une arborescence sur le logiciel coswin pour crée les données après un filtrage.

On a fait ce travail dans un but de :

• Développer la base de données du système GMAO


• Améliorer la gestion des pièces détachées spécifique
• Optimiser la gestion de stock
• Baisser les coûts liés au stockage des pièces
• Augmentation du taux de disponibilité des équipements

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V. Conclusion

Pour une bonne gestion des pièces détachées il faut :

• Effectuer un bon suivi du stock


• Anticiper un maximum les durées de vie des pièces de rechange
• Mettre en corrélation le coût de possession d’une pièce avec les conséquences (criticité)
pour savoir quelles pièces avoir en stock
• Choisir soigneusement les pièces détachées achetées
• Utiliser des outils de gestion modernes

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Conclusion Générale

Le stage est toujours fructueux enrichissant et préparent le futur employé à se familiariser au


milieu professionnel.

Durant ce stage j'ai intéressé à la conception d’une nouvelle arborescence sur le logiciel coswin
ainsi l'amélioration de la gestion de PR spécifiques. Aussi la maintenance mécanique dépend
d’une grande connaissance au domaine mécanique alors que la société TUNISIE CABLE
occupe une place très importante dans le domaine de l’industrie et ceci revient sur la bonne
fonction et la bonne responsabilité des ouvriers et l’application des conditions de cahier de
charge fonctionnel.

Dans cette expérience, j’ai remarqué aussi que le travail d'équipe est très important car tous les
services sont liés et doivent communiquer entre eux.

Une bonne ambiance règne dans l'entreprise et tout le personnel a été très coopératif, attentif à
mes questions et m'a accordé un peu de son temps.

En fin, ce stage est une occasion de miser en valeur et d'amélioration de nos connaissances
théoriques et pratiques.

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Références bibliographiques

Webographie

http://www.tunisie-cables.com/fr/

https://fr.organilog.com/11537-gestion-stock-pieces-detachees/

https://blog.aqmanager.com/3-conseils-gestion-pieces-detachees

https://www.siveco.com/fr/logiciel-gmao/coswin-8i

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