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Chapitre III

Conception des machines a courant


Continu
Description de la machine
Un moteur électrique c’est un actionneur.
Il crée un mouvement de rotation à partir d’énergie électrique.
Ils ont tous une forme cylindrique avec un axe qui tourne.

Axe de sortie Broches


électriques

Les différents constituants :


Stator ou Inducteur : Partie fixe
Rotor ou Induit : Partie mobile Corps-bâti
Entrefer : Espace séparant le stator et le rotor
Le Stator ou Inducteur Constitution
LE STATOR ou INDUCTEUR
Rôle : Créer un champ magnétique fixe dans l’espace.
Méthode : Bobinage parcouru par un courant continu ou par des
aimants permanents.
Le bobinage est placé sur un circuit magnétique feuilleté.
Le Stator à aimant permanant
Constitution
Circuit magnétique
feuilleté

Pôles
principaux

Pôles de
compensation
Le Stator Bobiné
Le Rotor ou Induit Constitution
C’est le lieu de la conversion électromécanique.
Le rotor est composé d’un circuit magnétique feuilleté, ou sont
placés des encoches recevant les conducteurs d’induit. Ces
conducteurs traversés par un courant I sont soumis au champ
magnétique Bex créé par l’inducteur, et donc soumis à une force
ur uur ur
de LAPLACE :
F = I .dl ∧ B
Le Rotor ou Induit

Balai Conducteur

Lame

Collecteur
Rotor
Système Collecteur-BalaisConstitution
Rôle : Permettre l’alimentation de l’induit (partie tournante) depuis
l’extérieur et inverser périodiquement le courant dans les
conducteurs .
Méthode : Les conducteurs de l’induit sont raccordés à un
mécanisme solidaire de l’induit où viennent frotter des balais.

Lames du
Ressorts de collecteur
compression
Conducteurs
d’induit
Fil Balais en
d’alimentation graphite
d’induit
Le Collecteur

Rotor Collecteur
Système Collecteur-Balais
Système Collecteur-Balais
Système Collecteur-Balais
Système Collecteur-Balais
Lames

Balais
Principe de Fonctionnement
Principe de Fonctionnement

Représentation des forces de


Laplace dans le moteur
stator
Principaux termes relatifs au bobinage des machines à C C

Spire: Deux conducteurs reliés d’une encoche à l’autre


Faisceau : Ensemble de conducteurs dans une encoche.
Section de bobinage : une partie de l’enroulement qui comprend une ou plusieurs
spires en série. Les deux extrémités de cet ensemble de spires sont connectées à deux
lames différentes du collecteur
Têtes de bobinage
(chignons)
02 Conducteurs

1 faisceau =
x conducteurs

Lames du collecteur

Représentation d ’une spire Représentation d ’une section


Principaux termes relatifs au bobinage des machines a CC

Enroulement :Ensemble de bobines ou de sections, généralement


en cuivre, connectées en série ou en série-parallèle

Enroulement Simple : signifie que l’induit de la machine à courant continu est


constitué d’un seul enroulement. Ce dernier commence au faisceau N°1.

Enroulement multiple (double, triple..) : signifie que l’induit de la machine à courant


continu est constitué de plusieurs enroulements séparés. Le premier commence au
faisceau N°1, le second au faisceau N°3, le troisieme au faisceau N° 5.
Enroulement à une couche et enroulement à deux couches :

1.Enroulement à une couche : chaque encoche comporte un seul


faisceau, figure 03.

2.Enroulement à deux couches : également appelés à deux étages,


chaque encoche comporte deux faisceaux identiques
(de même section et en même nombre) qui sont disposés
l’un au-dessus de l’autre (haut/bas), figure 4.

Un seul faisceau

Figure. 3 : Encoches à une couche


Faisceau supérieur

Faisceau inferieur

Figure. 4 : Encoches à 02 couches


Remarque :
Dans les enroulements à deux couches, l’entrée de chaque bobine est un faisceau
supérieur et la sortie un faisceau inferieur.
Représentation des enroulements

représentation en polygone
L’ensemble des conducteurs se présente sous
l’aspect d’un tracé polygonal
Les conducteurs sont figurés par leur tracé sur
la circonférence représentant l’armature,
et les liaisons par simple corde.

Représentation panoramique
ou par développement
On peut encore supposer l’armature
divisée par un plan radial et développée
sur le plan du tableau avec
les conducteurs et liaisons.
Le pas polaire : C’est la distance, en mètre, mesurée à la périphérie de l'entrefer, séparant les
axes de deux pôles magnétiques successifs de polarité différente. (Equa1)
Il peut être défini par : le nombre d’encoches (ou conducteurs) sous un pôle (Equa2)
l’angle entre 2 pôles successifs de polarité différente (Equa3)

Le pas d’encoche : C’est la distance, en mètre, mesurée à la périphérie de l'entrefer,


séparant les axes de deux encoches successifs . (Equa4)
Il peut être défini par : l’angle entre 2 encoches successifs (Equa5)

Pas polaire

dent
Conducteur dans
l’encoche
Pas d’enroulement (de bobinage) Y :
C’est la distance entre le faisceau « d’entrée » et le faisceau de « sortie » d’une
même bobine. Il peut être défini comme étant le nombre d’encoches contenues
entre les deux faisceaux de la bobine, ou tout simplement la largeur de la bobine

L’enroulement peut être : Faisceau Faisceau


Aller Retour
Diametral : si Y = τp

Y < τp encoche
raccourci : si
Y
allongé : si Y > τp Lames du
collecteur

Remarque : On dit qu’une bobine B1 est consécutive à la bobine B2 si la sortie de B1 est


connectée à l’entrée de B2.
On est amené à introduire les pas suivants :
Principaux termes relatifs au bobinage des machines électriques

Le pas arrière (Yb) : c’est le pas d’enroulement


Le pas avant (Yf) : La distance entre le faisceau Aller d'une section et le faisceau Retour
de la section suivante
Le pas résultant (Yr) : Le nombre d’encoches pour aller du faisceau Aller
d’une section vers le faisceau Aller de la section suivante.
Enroulement progressif Enroulement rétrograde
l’enroulement progresse dans l’enroulement progresse dans
le sens horaire, Yb > Yf. le sens antihoraire Yf > Yb.
Pas au collecteur (Yc) :
La distance entre les lames du collecteur auxquelles est connectée une
bobine. Ce pas est mesuré en nombre d’intervalles entre lames du collecteur.
La figure 9.a montre une bobine liée entre la lame 1 et la lame 2. On peut
compter un seul intervalle au collecteur. La figure suivante montre une
bobine liée entre la lame 1 et la lame 8. On peut compter sept intervalles au
collecteur.
Types de bobinages rencontrés

Le bobinage d’une machine electrique est un des points cruciaux de la conception pour
l’obtention de bonnes performances. On retrouve deux familles de bobinage, distribué (a)
et concentrique (b) , mais il est possible de concevoir de nombreuses variantes, seulement
limitées par les problèmes de fabrication.
Bobinage concentré
Dans le cas d’un bobinage concentré, le pas d’enroulement est égal à une encoche et le
pas au collecteur peut etre supérieur ou egal à 1, toutes les sections sont connectées en
serie. Le faiscau Aller d’une section est voisin du faisceau retour de la section precedente.
Dans le cas d’un bobinage concentré, le nombre d’encoches est du même ordre de
grandeur que le nombre de pôles du moteur. Généralement, le bobinage est très
simple à réaliser. Il convient parfaitement pour des applications à faible coût.

Bobinage distribué

Le bobinage distribué est utilisé pour les applications à grande vitesse, où un


nombre réduit de paires de pôles est nécessaire, ce type de bobinage contient
plusieurs et divers formes :
Bobinage imbriqué :
Un enroulements est imbriqué lorsque, après avoir bobiné une section,
on revient en arrière chercher l’entrée de la section suivante dans le bobinage.
Son exécution nécessite l’emploie de deux pas , Yb et Yf.
Ce type de bobinage se rencontre pour les Yr = Yb-Yf
génératrices, lorsqu’on veut privilégier
la fourniture d’un maximum d’intensité. La
section des fils sera importante. Chaque
petite bobine est raccordée au collecteur par
soudure sur deux lames différentes.
La brasure s’effectue de telle manière que
l’entrée d’une section se trouve sur
une lame du collecteur et sa sortie sur celle,
immédiatement voisine.
Le nombre de charbons sera égal aux
nombres de pôles.
.
Bobinage ondulé :
Un enroulements est ondulé lorsque, après avoir bobiné une section, on continu
dans le même sens et avec le même pas pour chercher l’entrée de la section
suivante dans le bobinage.
Ce type de bobinage se rencontre pour les génératrices, lorsqu’on veut privilégier la
fourniture d’un maximum de tension. La section des fils sera moindre qu’en imbriqué.
Le nombre de charbons ne sera pas forcément égal aux nombres de pôles.

Yr = Yb+Yf
L’angle electrique est définie par l’equation suivante :

Pour une machine bipolaire :

180o electrique
= 90o mécanique

360o electrique N
= 180o mecanique

S S

N
L’angle entre deux poles adjacent s: 180o (electrique)
Si le faisceaux Retour d’une bobine est placé à 180o
du faicseau Aller ,
le pas d’enroulement est dit Pas diametral
Dans ce cas le pas d’enroulement= pas polaire N S

Si le faisceaux Retour d’une bobine est placé à un angle


inferieur à 180o du faicseau Aller ,
le pas d’enroulement est dit Pas raccourci y = τp
Dans ce cas le pas d’enroulement < pas polaire

N S
Si le faisceaux Retour d’une bobine est placé à un angle
superieur à 180o du faicseau Aller ,
le pas d’enroulement est dit Pas allongé
Dans ce cas le pas d’enroulement > pas polaire y γ
τp
Principes de réalisation des enroulements d’induit des machines à
courant continu

Quelque soit le type de bobinage ces règles doivent être respectées :

(1) Yb et Yf doivent être voisins du pas polaire.

(2) Yb et Yf doivent être impairs.

(3) Le nombre de lames du collecteur doit être égal au nombre de


bobines.

(4) Le bobinage doit former un circuit fermé sur lui-même.

(5) Il faudra placer les balais à l’endroit précis où, les courants vont se
rejoindre (ou se séparer).

(6) S’il y a plus de deux voies d’enroulement, il faudra raccorder les


balais de même polarité, par des câbles conducteurs.
Règles spécifiques aux enroulements imbriqués :
(1) En général : Yb= Yf ± 2m
avec : m est la multiplicité de l’enroulement, m=1 enroulement simple,
m≠1 : enroulement multiple (exemple : m=2 enroulement double ).
Yb= Yf + 2m pour un enroulement progressif
Yb= Yf - 2m pour un enroulement rétrograde

(2) Yb= (Z/P)+m & Yf= (Z/P)-m pour un enroulement progressif.


Yb= (Z/P)-m & Yf= (Z/P)+m pour un enroulement rétrograde.

(3) Le nombre de voies d’enroulement (branches parallèles : 2a =mp)

(4) Le pas au collecteur Yc = ± m


+ m pour un enroulement progressif
- m pour un enroulement rétrograde.

(5) nombres de balais (charbons) = nombre de pôles


Les charbons qui possèdent la même polarité électrique seront
raccordés par un câble conducteur de façon à les positionner en
parallèle.
Exemple 01 :

Tracer le schéma de bobinage d’induit d’une machine à courant


continu ayant les caractéristiques suivantes :
4 pôles, 20 faisceaux, une couche, progressif, imbriqué, simple.

Solution :

Pour établir le schéma de bobinage d’un tel enroulement nous


procédons comme suit :
Etape 1 : calcul de
Pôles, P = 4
Multiplicité, m = 1
Pas polaire = Z/P = 20/4 = 5 conducteurs/pôle
Pas arrière, Yb = Z/P + m = 20/4 + 1 = 6
Pas avant, Yf = Z/P – m = 20/4 – 1 = 4
Yb & Yf impairs
Donc on peut prendre Yb = 5 ou 7, et Yf = 3 ou bien 5
On choisi Yb = 5 & Yf = 3

Etape 2 : Disposition des bobines (Tableau de bobinage) :


Réunir les deux faisceaux de la première bobine : si le faisceau
d’entrée de la premier bobine est compté « 1 », le faisceau
« sortie » de cette bobine se trouvera à un écart correspondant à
1+Yb=1+5=6 .
Faire un écart de faisceaux, en revenant en arrière, entre le faisceau
de sortie de la première bobine et le faisceau d’entrée de la bobine
suivante, c à d, calculer le numéro de faisceau à 6-Yf=6-3=3
Faire la même chose pour les autres bobines.
Remarque : Yb=5 Yf=-3
* Le départ et l’arrivée se font au faisceau 1+5=6 6-3=3
«1»
3+5=8 8-3=5
* Il faudra faire une translation de valeurs à
(– 20), si le nombre calculé devient supérieur 5+5=10 10-3=7
à 20.
Etape 3 : Etablissement du schéma de 7+5=12 12-3=9
bobinage
9+5=14 14-3=11
Tracer les faisceaux (numéroté de 1 à 20).
Relier les faisceaux en respectant le tableau 11+5=16 16-3=13
de bobinage.
Tracer et numéroter les lames du collecteur : 13+5=18 18-3=15
il faut se rappeler que le nombre de lames du
15+5=20 20-3=17
collecteur est égal au nombre de bobines,
donc il y aura Z/2 = 20/2 = 10 lames. 17+5=22 (2) 22-3=19

19+5=24 (4) 24-3=21 (1)


Etape 04 : Placement des Balais
-Déterminer le sens du courant dans les faisceaux :
Le sens du courant dans les faisceaux sera arbitrairement choisi.
Comme il y a 20 faisceaux et 4 pôles, il y aura 5 faisceaux sous un
pôle, donc 5 flèches dans un sens puis 5 flèches dans l’autre et ainsi
de suite.
- Placer les balais selon le sens du courant :
* Les faisceaux (1 et 4) connectés à la lame (1) sont traversés par
des courants de même sens (descendants). Donc, on place à la lame
1 un charbon positif.
* De même, les faisceaux (7 et 10) connectés à la lame (4) sont
traversés par des courants de même sens (montants), donc on place
ici un balai négatif.
* D’une manière similaire, on place un deuxième balai positif à la
lame 6 et un deuxième balai négatif à la lame 9.
- Finalement, on raccorde les balais de même polarité, par des câbles
conducteurs, afin de placer les électromoteurs en parallèle.
Règles spécifiques aux enroulements ondulés :
Exercice 2
Tracer le schéma de bobinage d’induit d’une machine à courant continu ayant les
caractéristiques suivantes : 4 pôles, 17 encoches, 02 couches, progressif, ondulé,
simple.
Selon la figure ci-dessus on place un balai positif à la lame 13 et un balai négatif à
la lame 17 onc , on obtient le schéma
Voies d’enroulement

On appelle voie d'enroulement la zone du bobinage dans la quelle


les FEM sont toutes dans le même sens. Cette zone est toujours
situes sous un même pôle et peut dans certains cas occuper
plusieurs pôles consécutifs.
Le nombre de voie d'enroulement est toujours paire. Ont défini :
• a : nombre de paires de voies d'enroulement,
• 2a nombre de voies d'enroulement.
les balais divise l’induit en voies d’enroulement, chaque voie
d’enroulement comporte donc Z/2a conducteurs (Z :nombre total de
conducteurs d’induit) .
Les voies d’enroulement sont à considérer comme deux générateurs
identiques montés en parallèle (même f.e.m et même courant)
D’après ce qu’a été vu, on conclut que :

-Pour augmenter le courant débité par une génératrice a courant


continu, on doit augmenter le nombre de voies d’enroulement .

-Pour avoir la f.e.m (tension) la plus grande. On minimise le


nombre de voies d’enroulements

Rappelons que:
- Le bobinage imbriqué se rencontre pour les génératrices a
courant continu, lorsqu’on veut privilégier la fourniture d’un
maximum de courant
Le bobinage ondulé se rencontre, lorsqu’on veut privilégier la
fourniture d’un maximum de tension
Choix des bobinages à courant continu

Le critère principal est le nombre de voies d’enroulement réalisable pour un


bobinage donné. En effet la fém. aux bornes est :

E, Z, N et p étant donnés, la formule permet de calculer Z/a. Or


l’utilisation optimale de la place dans les encoches fixe un ordre de
grandeur pour pour a .
Rappelons que les bobinages imbriqués permettent d’obtenir 2a=2mp et
que les bobinages ondulés permettent 2a=2m, 2a étant en général un
sous-multiple de p
D’autres considérations comme la commutation peuvent également jouer,
et son influence sur le choix de bobinage dépondra de la présence de
connexions équipotentielles et de pôles de commutation. Pour
une machine relativement importante, les connexions équipotentielles
sont indispensables en imbriqué. C’est pourquoi on préfère alors
l’enroulement ondulé
Conception et dimentionnement de la machine
Definitions
La conception d'un système électrique peut être définie comme
l'ensemble des processus et des méthodes utilisées pour mener à son
réalisation physique en respectant les objectifs de performance et les
diverses contraintes du cahier des charges
La bonne conception d’un système électrique implique:
* Réduction du cout et des moyen de production
* Reduire la taille
Le dimensionnements est l’établissement des dimensions d’un système
électrique
Le dimensionnements repose sur certaines contraintes liées à
l’application à laquelle le système est destinée. Ces contraintes,
imposées par le cahier de charges doivent respecter la normalisation
en cours pour tout ce qui concerne les caractéristiques
mécaniques.

Cahier des charges


Le cahier des charges d’une machine électriques est composé de deux
parties complémentaires :
— d’une part, la spécification des performances qui définira les
différentes caractéristiques du moteur.
— d’autre part, les contraintes de dimensionnement et le mode de
fonctionnement qui sera imposé par l’application à laquelle on le
destine lorsquecelle-ci est connue.
Contraintes de dimensionnement et de fonctionnement :

1-Contraintes magnétiques : Le niveau de l’induction magnétique


admissible dans le fer et ’intensité de l’aimantation des aimants
2- Contraintes électriques : Le courant admissible dans les phases
3-Contraintes thermiques : Les pertes, sources de chaleur, qui
provoquent un échauffement des matériaux de la machine
4-Contraintes mécaniques Le couple électromagnétique à développer
et la vitesse de rotation constituent des contraintes fortes dans la
conception des actionneurs électriques.( minimisation des
ondulations de couple, petite ou grande vitesse?
5-Contraintes géométriques : Le diamètre extérieur et la longueur active
de la machine sont assez souvent fixés par des contraintes
d’encombrement..
6- Contraintes économiques (coût et moyens de production)
Méthodes de dimensionnement des machines électriques:
deux principales familles :
- La famille des approches analytiques
- La famille des approches numériques.
Les méthodes numériques:
Le principe est de diviser la structure de la machine étudié en un nombre
important d’éléments de dimensions finies puis de résoudre les
équations de Maxwell sur chacun de ces éléments
Avantage : elles reproduisent le plus fidèlement possible,le
comportement électromagnétique, mécanique et thermique de la
machine.
inconvénients:
- Un temps de calcul assez long.
- Une même simulation ne fournira pas les mêmes résultats si un autre
logiciel éléments finis est utilisé, ou une autre formulation est choisie
dans le même logiciel, ou bien un maillage différent est réalisé.
Les méthodes analytiques basées sur le coefficient d’utilisation
Elles exprime la liaison entre les dimensions principales d’une
machine, sa vitesse et les contraintes électriques ainsi que celles
magnétiques. La valeur du coefficient en question provient de
courbes expérimentales établie sur la base d’expérience de longue
date et sur l’exploitation de nombreux résultats positifs ou
négatifs, fournis par le comportement en service du matériel.
Avantages : elles conduisent rapidement à des expressions simples
entre les paramètres de dimensionnement et les phénomènes
physiques. Cela permet au concepteur de mettre en évidence les
paramètres sensibles qu’il convient de maîtriser en un temps réduit.
Inconvénients : - elles ne permettent pas la prise en compte rigoureuse
de l’état magnétique de la machine (application d’hypothèses
simplificatrices).
- De plus, elles ont un caractère fortement empirique, pour cette raison
l’application de ces méthodes aux nouvelles variantes d’un type de
machine pourrait être limitée par la non disponibilité des courbes de
coefficient d’utilisation correspondantes.

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