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SIMULATION
MATLAB D’UN KIT
RETROFIT POUR
VEHICULE
ELECTRIQUE AVEC
MOTEUR SANS
BALAIS BLDC
Vendredi
Réalisé par UFDesign
le
16/09/2022
https://comeup.com/profil/ufdesign
SOMMAIRE
2 4
2 Contrôleurs/convertisseurs
3 Pédale d’accélération
5 Compteur de vitesse
Figure 2 : Schéma bloc Global du système Electrique du véhicule après installation du Kit
Ce n’est que depuis la dernière décennie que les véhicules électriques ont suscité un intérêt dans l’industrie et la recherche en raison
de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et la montée des prix des hydrocarbures du fait du déphasage croissant entre
la production et la demande.
Ceci a motivé les recherches sur la motorisation électrique et l’évolution des technologies des batteries, des algorithmes de charge,
et des systèmes de transmission et de l’électronique a abouti au développement et à la commercialisation des véhicules électriques.
Nous avons donc ci-dessous les architectures de véhicule les plus rependus.
Figure 3 : Transmission mécanique dans les véhicules électriques: (a) Un seul moteur avec boîte de vitesses; (b) Un seul moteur avec réducteur
de vitesse, (c) Entrainement multi moteur avec réducteur, (d) Entraînement multi moteur direct [Extrait Mohamed DAHBI Chap1.].
Les forces résistives sur un véhicule peuvent être résumées dans la force de résistance aérodynamique, la force de résistance à la
pente, la force de résistance au roulement et la force de résistance à l’accélération. La figure ci-dessous illustre les forces de
résistances auxquelles est soumis un véhicule en mouvement. Le moteur électrique installé dans un véhicule électrique doit fournir
une force égale à la somme de ces forces résistives pour pouvoir faire avancer le véhicule.
= / . (2)
L’équation (2) ci-dessus présente la force de résistance au roulement appliquée sur une roue. Où est le coefficient de roulement
(sans unité), / est la masse suspendue sur la roue (en Kg), et est la gravité ( = 9.81 . ).
En général, le coefficient de roulement dépend essentiellement de la pression du pneu, de la composition du matériau du pneu, de la
nature du sol (chaussée, herbe, route asphaltée, piste synthétique, etc.) et du poids de l’ensemble véhicule-passager. La force de
résistance au roulement d’un véhicule est calculée en tant que la somme des forces de roulement de chaque roue comme décrit dans
les équations ci-dessous :
= . |
+ . |
+. . + . |
. (3)
⟹ ≈( . ). (4)
Le coefficient de roulement moyen est d’environ 0.015 pour les types de pneus classiques, et d’environ 0.005 pour les pneus conçus
pour les véhicules électriques. Cependant, ces valeurs peuvent changer si le pneu n’est pas complètement gonflé comme le montre
la figure ci-dessous :
La méthode de détermination de la surface frontale la plus utilisée illustrée dans la figure ci-dessus consiste à appliquer une lumière
à l’avant du véhicule pour calculer la surface de l’ombre reflétée sur un mur blanc derrière le véhicule.
La vitesse relative à l’air dépend de la direction du vent : si la direction du vent est la même que la direction de roulement, celui-
ci aura tendance à augmenter sa vitesse ou au moins à rouler plus facilement. En revanche, si le vent est opposé au déplacement du
véhicule, une augmentation de la force de résistance aérodynamique est induite. La figure ci-dessous illustre parfaitement ce
phénomène.
Figure 8 : Vitesse relative à l'air d'un véhicule roulant [Extrait Mohamed DAHBI Chap.1]
En phase de descente, cette force peut être utilisée pour la récupération d’énergie par régénération. Lors d’un tel phénomène le moteur
fonctionne en mode générateur, et la vitesse du véhicule est contrôlée pour ne pas dépasser la valeur limite. L’énergie récupérée
revient à la batterie ou aux super condensateurs si ces derniers sont utilisés.
= . (7)
La force de résistance à l’accélération est prise en compte pour pouvoir dimensionner le moteur de façon à atteindre une certaine
vitesse pendant une certaine durée, en particulier à partir d’une vitesse nulle. Par exemple, si un véhicule de 300 kg doit atteindre
100 km/h pendant 4 secondes à partir d’une vitesse nulle, la force d’accélération nécessaire est d’environ 2.1 kN.
Enfin, la force de résistance totale à fournir par le moteur est la somme de toutes ces forces de résistance :
1
= . . . . + ( . ). + . . + . (8)
2
La puissance et le couple nécessaires que le moteur électrique doit produire sont exprimés comme suit :
= . (9)
= . = . (10)
Lors du dimensionnement ou du choix du moteur, il est important de prendre en compte les performances requises en termes de
couple nécessaire pour surmonter les forces de résistance susmentionnées. Il est alors possible d’utiliser des réducteurs ou une boîte
de vitesses mécaniques, à rapport fixe ou variable comme solutions répondant à de tels concepts.
Lors du raccordement d’un moteur électrique ayant un couple maximal et une vitesse maximale , avec un réducteur de
rapport de réduction , le couple total et la vitesse de la structure (moteur + réducteur) seront respectivement : . et / .
Ceci doit être pris en compte lors du choix du rapport de réduction comme compromis entre le couple nécessaire et la vitesse
maximale du véhicule.
Lors de l’utilisation d’une boîte de vitesses composée de deux réducteurs et avec < , le couple maximal et la vitesse
maximale pouvant être générés par la structure totale sont . et t / . Le moteur doit donc être dimensionné pour fournir
une valeur de couple / et une vitesse . pour satisfaire les spécifications bien définies et .
Les aimants permanents du rotor d’un moteur Brushless sont fabriqués à partir d’éléments appelés terres rares tels que le néodyme
(Nd), Samarium cobalt (Smco), l’alliage de néodyme, la ferrite et le bore (NdFeb). En fonction de la densité de champ magnétique
requise dans le rotor, le matériau adéquat est choisi. L’utilisation de tels éléments améliore l’efficacité du moteur ainsi que sa réponse
dynamique, et réduit son entretien et son volume.
Contrairement à la machine à courant continu, le moteur Brushless n’utilise pas de balais pour la commutation, un onduleur est utilisé
à cette fin. C’est un point fort. L’étincelage, le bruit, les interférences, la poussière de graphite pourraient ainsi être évités. Cet
onduleur est responsable de la commutation de courant dans les enroulements du stator du moteur Brushless qui peuvent être arrangés
en étoile (Y) ou en triangle (Δ). Selon les exigences et les performances requises, le modèle approprié est choisi : (Y) pour un couple
élevé à faible vitesse et (Δ) pour un couple faible à faible vitesse.
Les aimants permanents dans les moteurs à flux radial sont placés radialement et le flux principal est situé dans un plan
perpendiculaire à l’axe de rotation du moteur. En ce qui concerne les moteurs à flux axial, le flux est essentiellement inclus dans un
plan contenant l’axe de rotation de la machine.
Figure 9 : Classification des flux du moteur Brushless : (a) flux axial; (b) flux radial
Nous nous intéresserons dans ce travail de moteurs Brushless à flux radial qui peuvent être classé en 02 catégories :
La structure in-runner où le rotor est à l’intérieur de la structure du moteur et entouré par les enroulements du stator
La structure out-runner ou inversée où les bobines du stator sont placées au centre du moteur et entourés par le rotor
Figure 10 : Coupes transversales du moteur Brushless : (a) Structure In-runner; (b) Structure out-runner [Mohamed Dahbi.Chap2].
A des fins de simplification, le modèle reposera sur les hypothèses suivantes : L’entrefer est uniforme ; le circuit magnétique est non
saturé et ne prend pas en compte les pertes par courants de Foucault ni par hystérésis ; les trois phases du stator sont symétriques et
identiques. Par conséquent, l’équation ci-dessous présente les tensions de moteur BLDC. Ces équations restent valables que ce soit
pour une structure out-runner ou in-runner.
0 0
= 0 0 + + + (11)
0 0
Où , , sont les tensions de phase, , sont les résistances d’enroulement de stator, , , sont les self-
inductances du bobinage du stator, ,, sont les inductances mutuelles, , , sont les courants de phase,
,, sont les forces contre-électromotrices, et est la tension du neutre.
En outre, l’enroulement triphasé étant connecté en étoile, ce qui permet de mentionner la simplification suivante :
+ + =0⟹ + =− (12)
+ + = + (− ) = ( − ) (13)
En répétant cette démarche pour les deux autres phases, on obtient l’équation suivante :
0 0 0 0
= 0 0 + 0 0 + + (14)
0 0 0 0
En considérant l’intervalle compris entre 0 et 60° électrique, les forces CEM et les courants de phase peuvent être exprimés comme
suit :
=− = (17)
=− =0 (18)
− − Ω=0 (21)
2 −
Ω= (22)
Figure 12 Exemple de type de moteur Brushless : (a) Structure monophasée; (b) Structure triphasée; (c) Contrôleur monophasé, (d) Contrôleur
triphasé, (e) Force contre-électromotrice sinusoïdale et trapézoïdale [Extrait Mohamed DAHBI Chap.2]
Nous allons donc considérer dans la suite de notre travail un moteur BLDC triphasé générant des forces contre-électromotrices
trapézoïdales.
Le contrôleur d’un tel moteur réalise à la fois la conversion d’énergie depuis la batterie pour le moteur, mais également la commande
du moteur.
L’onduleur est composé d’interrupteurs de puissance tels que des MOSFETs ou des IGBTs, choisis en fonction de la puissance et du
rendement requis. Pour ce travail, nous opterons pour l’utilisation de MOSFETs pour réaliser la commutation.
Ces MOSFETs sont contrôlés en fonction des signaux des capteurs à effet Hall, et en utilisant la stratégie de contrôle de modulation
de largeur d’impulsion MLI (PWM en anglais).
La tension, le courant et la vitesse du moteur sont contrôlés en modifiant le rapport cyclique ( ) du signal PWM. Les capteurs à effet
Hall sont placés sur le stator et leurs signaux varient d’un état haut à un état bas pendant la rotation du moteur (l’état bas/haut est
délivré lorsqu’un pôle magnétique Nord/Sud est détecté).
Plusieurs structures de contrôle du moteur BLDC peuvent être utilisées : la structure en demi-pont, la structure en pont complet et la
structure C-dump.
Dans le cadre de ce travail, nous allons nous intéresser au contrôle via une structure en pont complet car c’est la structure la plus
utilisée. Pour plus de détail sur les autres structures de contrôle, nous vous invitons à consulter la thèse de Mohamed DHABI (Chap
2) qui sera jointe à ce rapport.
Figure 16 : Courant de phase; Forces CEM trapézoïdales; et signaux des capteurs à effet Hall en fonction du degré électrique [Extrait Mohamed
DAHBI, Contribution à l’Amélioration des performances des actionneurs dans un véhicule Electrique.]
Les états des MOSFETs changent après chaque degré électrique de 60°, coïncidant avec un changement d’état d’un capteur à effet
Hall. Ces capteurs sont placés sur le stator à une position bien définie et une distance de entre chaque deux capteurs successifs où
p est le nombre de paires de pôles (Nord-Sud) des aimants du rotor.
La figure 17 ci-dessous illustre le positionnement des capteurs à effet Hall placés sur le stator du moteur BLDC (pour plus de
précisions, consulter le travail de thèse de Christophe ESPANET sur la Modélisation et conception optimale de moteurs sans balais
à structure inversée – Application au moteur-roue).
Les tableaux 1 et 2 ci-dessous présentent l’état des MOSFETs de l’onduleur, les signaux des capteurs à effet Hall et le signe du
courant sur chaque phase du stator pour faire tourner le moteur respectivement dans le sens des aiguilles d’une montre et dans le sens
inverse.
Table 1. Combinaison des capteurs à effet Hall et de signaux de phase pour la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre. [Extrait Thèse
Mohamed DAHBI, Chap2]
Figure 18 : Schéma de principe de la génération d’un signal PWM de fréquence 1/T et de rapport cyclique rc
Le mode H_PWM-L_ON,
Le mode H_ON-L_PWM,
Le mode ON-PWM,
Le mode PWM-ON,
Le mode PWM-PWM,
Le mode avec convertisseur DC placé en amont de l’onduleur.
Pour le mode H_PWM-L_ON qui sera utilisé dans ce travail, les MOSFETs de haut ( , indiqué à la figure 14) sont contrôlés
par un signal PWM, tandis que les MOSFETs de bas ( , ) sont activés par un signal discret, et restent fermé (état ON)
pendant leur période de conduction (120° degré électrique).
Pour le mode H_ON-L_PWM, se sont les MOSFETs du bas qui sont contrôlés par un signal PWM, tandis que ceux du haut sont à
l’état ON pendant la période de conduction (120° électrique).
En ce qui concerne le mode PWM-ON, les MOSFETs sont contrôlés par le signal PWM au cours de la première période de 60° degré
électrique, puis commuté à l’état ON tout au long de la période de 60° qui suit. Dans le mode ON-PWM, les MOSFETs Sont mis à
l’état ON au cours de la première période de 60°, puis contrôlés par le signal PWM pendant la période de 60° qui suit.
Le mode PWM-PWM consiste dans le contrôle simultané des MOSFETs de haut et de bas avec le signal PWM. Enfin, le mode avec
convertisseur DC/DC en amont de l’onduleur consiste dans le contrôle des MOSFETs de l’onduleur par un signal d’état ON, tandis
La figure 19 ci-dessous illustre les formes d’ondes des courants et forces CEM dans ces différents modes de contrôle.
Figure 19 : Modes de contrôle du moteur BLDC. [Extrait Mohamed DAHBI, Chap2 p.38]
Figure 20. Etats des commutateurs et chemin de courant lors de la commutation des MOSFETs du haut : (a) Avant l'instant de commutation, (b)
Pendant la période de commutation et (c) Après la période de commutation [Extrait Mohamed DAHBI, Chap2]
2.6.5.1 Choix de la fréquence du signal MLI (PWM) et calcul du rapport cyclique [Extrait Christophe Espanet, Chap3]
L’onduleur est alimenté par une source de tension. Pour que le plateau des créneaux de courant dans une phase du moteur reste
sensiblement constant, il faut réguler le courant. On utilise pour cela le principe de la modulation de largeur d’impulsion (MLI).
Pour cela, le moteur est modélisé sur chacune de ses phases par sa force électromotrice e, sa résistance R, son inductance propre
( correspond à de l’équation (13) ) et son inductance mutuelle M.
∀ {1,2,3}, ( ) = ( )+ . ( )+ + + ≠ ≠ (23)
Figure 22 :(1) Modèle contrôle en pont complet selon Mohamed DAHBI, (2) Modèle
contrôle en pont complet selon Christophe Espanet
Nous allons procéder à un ajustement afin d’avoir dans le cadre de ce travail une notation harmonisée. Ainsi, nous allons considérer
la numérotation des transistors et des courants du modèle (1) (Extrait de Mohamed Dahbi).
Si l’on suppose qu’en régime permanent, le rotor tourne à vitesse constante Ω et la séquence élémentaire d’autopilotage suivante :
=0
= (cf. Table1). Dans ce cas, les transistors conduisent. Si la largeur angulaire des aimants est suffisante, les forces
=−
CEM et sont constantes et valent respectivement − durant toute la séquence.
Le signal PWM qui commande le transistor haut doit avoir une fréquence définie par la relation suivante :
Ω
> 10. 6. . (24)
2
Lorsque conduit, la tension entre phase est égale à la tension de la batterie et lorsque ne conduit pas, c’est la diode
qui assure la continuité du courant dan s la seconde phase et la tension est nulle.
1 ( )
+ . ( )+ = = 2. (25)
2.
0
En régime permanent, ( ) correspond à des portions d’exponentielles alternativement croissantes ou décroissantes. En notant
et les valeurs maximales et minimale du courant ( ), et en résolvant l’équation (25) ci-dessus, on obtient :
⎧ − 2. − 2.
⎪ ( )= − . +
(26)
⎨
⎪( )= + . −
⎩
Si la période = de la MLI est petite devant la constante de temps , les portions d’exponentielles peuvent être assimilées à
des segments de droite et nous obtenons une expression plus simple de ∆ en effectuant le développement limité au second ordre
de . :
. (1 − ).
∆ = (28)
2. .
Ainsi, les ondulations du plateau de courant provoqués par la MLI dépendent du rapport cyclique
D’autre part, si nous calculons la valeur moyenne de l’intensité du courant ( ), nous obtenons :
1 . − 2.
= ( ) = (29)
2.
La relation (29) ci-dessus nous montre que le rapport cyclique dépend de l’amplitude de la force CEM et du courant moyen .
Autrement dit, le rapport cyclique est fixé par la vitesse de rotation de la machine et du couple qu’on lui demande de fournir. Pour
un point de fonctionnement donné correspondant à un rapport cyclique, il existe une ondulation ∆ . Cette ondulation est maximale
lorsque le rapport cyclique vaut 0.5.
∆ = (30)
8. .
Ainsi, plus la fréquence du signal PWM ( ) sera élevée, plus l’ondulation de courant dû à la MLI sera faible. Toutefois, il faut
noter que la valeur de la fréquence MLI est limitée par le temps de commutation des transistors en l’occurrence ici les MOSFETs.
Le tableau ci-dessous présente les temps d’ouverture et de fermeture minimale des transistors MOS et IGBT.
Table 3Te mps d'ouverture et de fermeture minimale des transistors MOS et IGBT
= 1 0.4 = 2.5
(31)
= 1 2.8 = 416.667
Le choix de la fréquence de commutation devra s’effectuer en respectant les relations (24) et (31), autrement dit en respectant la
relation suivante :
Ω
10. 6. . < ≤ (32)
2
2.7 Modélisation de la batterie de traction. (Extrait de [Joëlle Janiaud, p.34] [Ramsey Herrera David, chap2])
Afin de prendre en compte la variation de l’état de charge (SOC : State of Chargea) de la batterie et de la tension à ses bornes au
cours de son utilisation, nous opterons pour le modèle générique cartographié.
1
( )= . ( ). (34)
3600
Sont exprimés en [Ah], la SOC sans unité est comprise entre 0 et 100.
( )= ( ), °, ( ) (35)
Les paramètres de ce modèle sont donc et la fonction ( ), °, ( ) . Toute technologie de batterie sans restriction peut
être représenté par ce modèle.
En intégrant la résistance interne de la batterie qui dépend de la SOC et de la température ° du pack, on obtient l’équation suivante :
( )= ( ( ), °) − . ( ( ), °). ( ) (36)
Si l’on considère que la batterie est constituée de cellules en parallèle et cellules en série, on obtient :
1
( )= ( ( ), °) − . . ( , °) . ( ) (37)
⟹ ( )= ( ( ), °) − . ( ( ), °). ( ) (38)
Les fonctions ( ( ), °) et . ( ( ), °) sont des courbes qui sont généralement fournie par le fabricant de la batterie
comme illustré dans la figure ci-dessous.
Figure 26 : Courbes de Rint et ucell batterie LG CHEM à plusieurs températures [Extrait Ramsey HERRERA David, p40.]
Pour réaliser cette interpolation, nous opterons pour une interpolation de Lagrange basé sur des points de Tchebycheff :
− (2 + 1)
= + 1+ , = 0, 1, 2, … , . (39)
2 2( + 1)
Pour plus de détail sur l’interpolation de Lagrange, nous vous invitons à consulter le livre intitulé : Introduction à l’analyse numérique
de Jacques Rappaz et Marco Picasso, Presse Polytechnique et Université Romande.
Chaque moteur est équipé de 03 capteur s à effet Hall positionnés sur le stator, et décalés successivement de , où p est le
nombre de paires de pôles.
Chaque moteur est commandé par 01 contrôleur en pont complet via le mode H_PWM_L_ON (High PWM, Low ON).
Le Kit de Rétrofit est équipé d’un super condensateur pour stabiliser la tension fournie par la batterie Haute tension et
assurer la récupération d’énergie pendant les descentes ou freinage.
L’habitacle est contrôlé par un contrôleur indépendant du Kit et alimenté par la batterie basse tension (12V ou 24V) déjà
présente dans le véhicule avant l’installation du Kit rétrofit. Nous n’effectuerons donc pas de modélisation ou d’étude de
cette partie ici.
La vitesse du vent est supposée constante et de valeur 1m/s. La simulation s’effectuera avec un vent de face opposé au
mouvement du véhicu le et avec un vent soufflant dans la même direction que le véhicule.
La simulation s’effectuera sur une route de pente et de rayon de courbure (une route rectiligne étant considérée comme
une route de rayon de courbure infini)
Le véhicule est chargé de 04 personnes de 80kg chacune (01 conducteur et 03 passagers).
Le rendement global de la conversion d’énergie électrique en énergie mécanique utile au niveau de la roue motrice est
donnée par :
. .
= . = . (44)
. é . +∑ +∑
Soit :
= . (45)
Chaque moteur-roue entrainant une seule roue, on suppose un rendement global donné par :
La vitesse linéaire du véhicule est liée à la vitesse angulaire de la roue par la relation suivante :
( . ) = 2. . ( ). ( . )= ( ). Ω ( . ) (47)
Où est le rayon (externe) de la roue ou du pneu de la voiture en mètres, est la vitesse de rotation de la roue
en tr/s, et Ω est la vitesse angulaire de la roue en rad/s.
La vitesse linéaire du véhicule est liée à la vitesse angulaire du moteur (rotor) par la relation suivante :
( . ) = 2. . ( ). ( . ). = ( ). Ω ( . ). (48)
La dynamique du moteur est régie par les équations :
Ω 1
⎧ = ( . − − Ω )
(49)
⎨ Ω =
1
− − Ω
.
⎩
(Ω −Ω ) 1
∶ = . − . )− Ω −Ω (50)
Le rapport cyclique sera calculé à partir de la relation (29) comme suit :
Le choix de la fréquence de commutation MLI sera choisi conformément à la relation (32) donnée précédemment :
Ω
10. 6. . < ≤
2
Où Ω est la vitesse en rad/s du moteur (rotor) qui correspond à la vitesse linéique maximale = 100 /ℎ =
27.78 .
Les valeurs des inductances de phase sont données par :
= = = − (55)
Figure 27 : Sous-système Bloc SIMULINK pour le calcul de la fo rce de résistance totale appliqué sur chaque moteur
Sous -Bloc pour le calcul des forces de résistance (N) aérodynamique et de résistance à l’accélération