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Visite guidée dans l'univers de

l'énergie éolienne
Bienvenue à notre visite guidée dans l'univers de l'énergie
éolienne.
Comme il est possible de lire chacun des différents tours
indépendamment, vous pouvez commencer votre voyage où vous
voudrez. Cependant, après l'introduction, nous vous conseillons
de lire d'abord la première section sur les ressources éoliennes,
celle-ci vous permettant de mieux comprendre les sections
suivantes.

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l'industrie éolienne sur tout le contenu de ce site. Il est autorisé de nous citer
à condition que vous indiquiez le site www.windpower.org comme votre
source. Par contre, toute reproduction d'images, de représentations
graphiques ou de codes de programmation, par quelque procédé que ce soit,
est interdite sans autorisation préalable.

1. Introduction à la visite guidée


2. La ressource éolienne
1. D'où vient l'énergie éolienne ?
2. La force de Coriolis
3. Ressources éoliennes : les vents globaux
4. Les vents géostrophiques
5. Vents locaux : les brises de mer
6. Les vents de montagne
7. L'énergie du vent : la densité de l'air et la surface
balayée par le rotor
8. Les éoliennes détournent le vent
9. L'énergie du vent : la vitesse du vent au cube
10. La mesure de la vitesse du vent : les anémomètres
11. La mesure de la vitesse du vent dans la pratique
12. La rose des vents
13. Programme de traçage de la rose des vents
(nécessite Netscape 4 ou IE 4)
14. Rugosité et cisaillement du vent
15. Programme de calcul de la vitesse du vent
(nécessite Netscape 3, 4 ou IE 4)
16. Cisaillement du vent et escarpements
17. La rose des rugosités
18. Variations de la vitesse du vent
19. La turbulence
20. Les obstacles au vent
21. Effet d'abri (Effet d'obstacle)
22. Guide du programme de calcul de l'effet d'abri
23. Programme de calcul de l'effet d'abri (nécessite
Netscape 3, 4 ou IE 4)
24. L'effet de sillage
25. L'effet de parc
26. Effets accélérateurs : L'effet de tunnel
27. Effets accélérateurs : L'effet de colline
28. Choix d'un site éolien
29. La ressource éolienne offshore
30. La carte des vents de l'Europe occidentale
31. La carte des vents du Danemark
3. Calcul de la production énergétique
1. Description des variations du vent: La distribution
de Weibull
2. Programme de traçage de la distribution de Weibull
(nécessite Netscape 3, 4 ou IE 4)
3. Le problème de la bouteille moyenne
4. La puissance moyenne du vent
5. La loi de Betz
6. La densité de puissance
7. La courbe de puissance d'une éolienne
8. Le coefficient de puissance
9. Guide du programme de calcul de la puissance
produite par une éolienne
10. Programme de calcul de la puissance produite par
une éolienne (nécessite Netscape 3, 4 ou IE 4)
11. Production annuelle d'énergie d'une éolienne
4. Comment une éolienne fonctionne-t-elle ?
1. Les principaux composants d'une éolienne
2. L'aérodynamique des éoliennes : la portance
3. L'aérodynamique des éoliennes : décrochage et
traînée
4. L'aérodynamique des éoliennes
5. L'aérodynamique du rotor
6. Les pales du rotor
7. Contrôle de la puissance de l'éolienne
8. Le dispositif d'orientation de l'éolienne
9. La tour de l'éolienne
10. La génératrice de l'éolienne
11. La génératrice synchrone
12. Changement de la vitesse de rotation de la
génératrice
13. La génératrice asynchrone (génératrice à induction)
14. Changement du nombre de pôles de la génératrice
15. La génératrice à glissement variable
16. Raccordement indirect au réseau électrique
17. Le multiplicateur de l'éolienne
18. Le système contrôle-commande de l'éolienne
19. Contrôle de la qualité de puissance
20. La taille des éoliennes
21. Les dispositifs de sécurité de l'éolienne
22. La sécurité du travail
5. La conception des éoliennes
1. Considérations fondamentales sur les charges
2. Eoliennes à axe horizontal ou à axe vertical ?
3. Eoliennes face au vent ou sous le vent ?
4. Combien de pales ?
5. Optimisation des éoliennes
6. Réduction du bruit mécanique de l'éolienne
7. Réduction du bruit aérodynamique des éoliennes
6. Production et installation des éoliennes
1. La fabrication d'une nacelle
2. Essais des pales d'une éolienne
3. La fabrication de la tour d'une éolienne
4. Soudage des tours
5. Installation et assemblage des tours
7. Recherche et développement dans le domaine de
l'éolien
1. Recherche et développement dans le domaine de
l'éolien
2. Recherche sur l'éolien offshore
3. Fondations des éoliennes installées en mer
4. Fondations offshore traditionnelles : le caisson de
béton
5. Fondations offshore nouvelles : le caisson d'acier
6. Fondations offshore nouvelles : le mono-pilot
d'acier
7. Fondations offshore nouvelles : le trépied
8. Les éoliennes dans le réseau électrique
1. Les variations de l'énergie du vent
2. Variations saisonnières de l'énergie du vent
3. Les éoliennes et la qualité de puissance
4. Le raccordement au réseau des parcs éoliens
installés en mer
9. Les éoliennes et l'environnement
1. L'insertion paysagère des éoliennes
2. Les émissions sonores des éoliennes
3. Mesure et calcul du niveau sonore
4. Programme de traçage d'une carte sonore (nécessite
Netscape 3, 4 ou IE 4)
5. Programme de calcul des imissions sonores
(nécessite Netscape 3, 4 ou IE 4)
6. Bilan énergétique des éoliennes
7. Les éoliennes et l'avifaune
8. L'avifaune et les parcs éoliens offshore
9. La projection d'ombres des éoliennes
10. Calcul des ombres projetées par une éolienne
11. Des calculs plus précis de la projection d'ombres
12. Variations des ombres projetées par une éolienne
13. Guide du programme de calcul de la projection
d'ombres d'une éolienne
14. Programme de calcul de la projection d'ombres
d'une éolienne (nécessite Netscape 3, 4 ou IE 4)
10. La rentabilité de l'énergie éolienne
1. Combien coûte une éolienne ?
2. Coûts d'installation d'une éolienne
3. Coûts d'exploitation et d'entretien
4. Revenus d'une éolienne
5. L'énergie éolienne et les tarifs électriques
6. Principes fondamentaux de l'économie des
investissements
7. La rentabilité de l'énergie éolienne
8. Guide du programme de calcul de la rentabilité
d'un projet éolien
9. Programme de calcul de la rentabilité d'un projet
éolien (nécessite Netscape 3, 4 ou IE 4)
10. La rentabilité de l'énergie éolienne offshore
11. L'emploi dans l'industrie éolienne
11. Petit historique de l'énergie éolienne moderne
1. Poul la Cour - le grand pionnier de l'énergie
éolienne
2. Les pionniers de l'énergie éolienne des années 1940
3. Les pionniers de l'énergie éolienne : l'éolienne de
Gedser
4. Les éoliennes des années 1980
5. La grande course californienne à l'énergie éolienne
6. Les éoliennes modernes
7. Eoliennes installées en mer
8. Eoliennes de la classe du mégawatt
9. Eoliennes d'une puissance de plusieurs mégawatts

Nous ajoutons régulièrement de nouvelles pages à la visite


guidée. Si vous vous inscrivez sur notre liste de diffusion, nous
vous en informerons par e-mail.

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© Copyright 2002 Soren Krohn
Dernière mise à jour le 16 avril 2002
http://www.windpower.org/fr/tour/index.htm
Introduction à la visite guidée
Si vous désirez apprendre beaucoup
Les différents tours composant cette visite guidée ont en premier
lieu été conçus pour ceux qui désirent apprendre beaucoup sur
l'énergie éolienne. La visite guidée répond également à la plupart
des questions fréquemment posées par les étudiants, sans trop
entrer dans les détails mathématiques ou physiques.
Ce fait ne nous empêche cependant pas d'explorer également
quelques-uns des aspects les plus sophistiqués de la technologie
éolienne. Il faut noter que nous traitons ici principalement les
grandes éoliennes commerciales de 100 kW et plus.

Si vous désirez seulement vous faire une idée


générale
...vous devriez peut-être plutôt jeter un coup d'oeil sur les
questions fréquemment posées (QFPs) ainsi que sur nos images.

Si vous envisagez d'investir dans une éolienne


On ne doit pas forcement être expert dans la thermodynamique
pour mettre en marche une voiture et la conduire.
Avec une éolienne, c'est encore plus facile : il ne faut même pas
acheter du carburant puisque ce sont les forces de la nature qui
font tourner le rotor ! Si vous désirez vous informer sur les
aspects pratiques tels que le choix d'un site, le prix d'une
éolienne, etc., nous vous conseillons de lire les pages suivantes :

QFPs
Choix d'un site éolien
Rentabilité de l'énergie éolienne
Images d'éoliennes
Constructeurs

Tour offshore
Si vous savez déjà beaucoup sur l'énergie éolienne, vous
préférerez peut-être explorer le nouveau domaine de l'offshore.
Dans ce cas, vous devez suivre cet indicateur

- et visiter les 11 pages suivantes :


La ressource éolienne offshore
Recherche et développement dans le domaine de l'offshore
Fondations des éoliennes installées en mer
Fondations offshore traditionnelles : la caisson de béton
Fondations offshore nouvelles : la caisson d'acier
Fondations offshore nouvelles : le mono-pilot d'acier
Fondations offshore nouvelles : le trépied
Raccordement au réseau électrique des parcs offshore
Rentabilité de l'énergie éolienne offshore
L'avifaune et les éoliennes offshore
Images d'éoliennes offshore
Le tour offshore terminé, vous retournerez automatiquement à
cette page.

Informations ultérieures sur l'énergie éolienne


Si vous cherchez des définitions d'unités physiques ou d'autres
informations "dures", vous devez consulter notre manuel de
référence.
Ici vous trouverez également notre glossaire de termes éoliens
rédigé en français, anglais, espagnol, allemand et danois, ainsi
que des liens aux pages où les termes sont expliqués plus en
détail. Veuillez noter que ce site existe également dans des
versions anglaise, espagnole, allemande et danoise.
Vous pouvez utiliser les boutons situés en haut et en bas des
pages de la visite guidée pour vous déplacer dans chaque tour. A
la fin de chaque section, vous retournerez automatiquement à la
table des matières tout au début de la visite guidée.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 28 février 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/intro/index.htm
D'où vient l'énergie éolienne ?
Tout comme l'énergie qui se trouve dans les combustibles
fossiles, les énergies renouvelables (sauf les énergies
marémotrice et géothermique) sont dérivées de l'énergie solaire.
En effet, le soleil émet chaque heure quelque
174.423.000.000.000 kilowattheures d'énergie à notre planète. La
terre reçoit, en d'autres termes, une puissance équivalente à 1,74 x
1017 W. 1)
Environ un à deux pour cent de l'énergie émise par le soleil est
convertie en énergie éolienne. C'est entre 50 et 100 fois plus que
l'énergie transformée en biomasse par l'ensemble des végétaux de
la terre.2)

Les flux d'air sont produits par la variation des


températures
Le soleil réchauffe les
régions situées autour de
l'équateur, à latitude 0,
bien plus qu'il ne
réchauffe les autres
parties du globe. Sur la
photo infrarouge des
températures de la surface de la mer (prise en juillet 1984 par un
des satellites de NASA, NOAA-7), les régions chaudes sont
marquées en rouge, orange et jaune.
Ayant une densité plus faible que l'air froid, l'air chaud s'élève
jusqu'à une altitude d'environ 10 km. Ensuite il s'étend vers le
nord et le sud. Si la terre ne tournait pas, les courants d'air iraient
jusqu'aux pôles Nord et Sud avant de redescendre (suite au
refroidissement) et de retourner à l'équateur.
__________
1) The power emission form the sun is 1.37 kW/m2 on the surface of the
sphere, which has the sun as its centre and the average radius of the earth
trajectory. The power hits a circular disc with an area of of 1.27 x 1014 m2.
The power emitted to the earth is thus 1.74 x 1017W.
2) On average, plant net primary production is about 4.95 x 106 calories per
square metre per year. This is global NPP, Global net primay production, i.e.
the amount of energy available to all subsequent links in the food/energy
chain. The earth's surface area is 5.09 x 1014 m2. The net power output
stored by plants is thus 1.91 x 1013W, or 0.011% of the power emitted to
earth. You may find the conversion factor between the energy units calories
and Joule in the reference manual.

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© Copyright 2002 Soren Krohn.
Dernière mise à page le 5 mars 2002
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/index.htm
La force de Coriolis
A cause de la rotation de la terre, tout mouvement dans
l'hémisphère Nord semblera se dévier vers la droite, si nous
l'observons depuis la terre (dans l'hémisphère Sud les
mouvements sont déviés vers la gauche). On appelle cette force
de déviation la force de Coriolis (d'après le mathématicien
français Gustave Gaspard Coriolis, 1792 - 1843).

Il ne paraît peut-être pas très Essayons maintenant d'observer


logique qu'une particule qui se la même situation depuis un
déplace dans l'hémisphère Nord point directement au-dessus du
soit déviée vers la droite. pôle Nord. La caméra a été
Essayons d'observer le cône fixée au sol de manière à ce
rouge ci-dessus se déplaçant qu'elle tourne avec la terre.
vers le sud en direction de sa Si l'on regarde très
pointe. Si nos observations sont attentivement, on notera que le
faites depuis un point fixe dans cône rouge est dévié vers la
l'espace extra- atmosphérique, gauche lorsqu'il se déplace. Si
nous voyons la terre tourner et le cône ne semble plus se
le cône se déplacer directement déplacer directement vers le
vers le sud. sud, c'est évidemment parce
Ci-dessous nous voyons la que nous les observateurs
même vue prise par une caméra tournons avec la terre.
fixée à la terre. Ci-dessous nous voyons la
même vue prise par une caméra
fixée dans l'espace extra-
atmosphérique.
La force de Coriolis est un phénomène visible. Les rails, par
exemple, s'usent plus rapidement d'un côté que de l'autre, tout
comme le lit d'une rivière se creuse plus dans l'un côté que dans
l'autre (lequel dépend de l'hémisphère dans lequel il se trouve :
dans l'hémisphère Nord, les particules en mouvement sont
déviées vers la droite).
Dans l'hémisphère Nord, les vents tendent à souffler dans le
sens inverse des aiguilles d'une montre lorsqu'ils s'approchent
d'une zone de basse pression. Dans l'hémisphère Sud, en
revanche, ils tendent à tourner dans le sens des aiguilles d'une
montre autour d'une dépression.
A la page suivante, nous verrons de quelle manière la force de
Coriolis influe sur les directions du vent.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Revisé le 28 février 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/coriolis.htm
Ressources éoliennes : les vents
globaux
La force de Coriolis influe sur les vents globaux

L'air s'élève à l'équateur, s'étendant


vers le nord et le sud dans la haute
atmosphère. Dans les deux
hémisphères, à approximativement
30 degrés de latitude, la force de
Coriolis empêche les courants d'air
d'aller beaucoup plus loin. L'air
commençant de redescendre à cette
latitude, il se crée ici une zone de haute pression (appelée aussi
un anticyclone).
Lorsque l'air s'élève à l'équateur, il se crée au niveau du sol une
zone de basse pression attirant des masses d'air du nord et du sud.
Aux deux pôles, des anticyclones se produisent suite au
refroidissement de l'air. Retenant la force de Coriolis, nous
pouvons donc établir les directions suivantes du vent :

Les directions dominantes du vent


Latitude 90-60°N 60-30°N 30-0°N 0-30°S 30-60°S 60-90°S
Directions NE SO NE SE NO SE

Sur l'image ci-dessus (faite à partir d'une photo prise par le


satellite GOES-8 de NASA), l'épaisseur de l'atmosphère est très
exagérée. En réalité, l'atmosphère n'est épaisse que de 10 km ce
qui correspond à 1/1200ième du diamètre de la Terre. On appelle
cette partie de l'atmosphère la troposphère. C'est dans cette
couche que se produisent tous les phénomènes météorologiques
ainsi que le fameux effet de serre.
La détermination des directions du vent joue un rôle important
lors de l'installation d'éoliennes étant donné qu'il doit y avoir
aussi peu d'obstacles que possible dans la direction préférentielle.
Cependant, la géographie locale peut influer sur les résultats
généraux indiqués dans le tableau ci-dessus, ce que nous allons
étudier plus en détail dans les pages suivantes.
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© Copyright 2002 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 28 février 2002
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/globwin.htm
Les vents géostrophiques
L'atmosphère (la troposphère)
C'est dans l'atmosphère entourant
la Terre, appelée aussi la
troposphère, que se produisent
les phénomènes météorologiques
ainsi que l'effet de serre.
Comparée au diamètre de la
Terre de quelque 12.000 km, la
troposphère est une couche très
mince n'atteignant qu'environ 11
km. Sur l'image, vous voyez
l'épaisseur approximative de la
troposphère par rapport à une
distance de 300 km
correspondant à la distance de
l'est à l'ouest du Danemark. Autre exemple illustratif : si notre
globe était une balle d'un diamètre de 1,2 m, l'épaisseur de
l'atmosphère ne serait que de 1 mm.
Les vents géostrophiques
On appelle aussi les vents globaux que nous venons d'étudier
dans les pages précédentes les vents géostrophiques. Ceux-ci
sont avant tout le produit d'écarts de température et des variations
de pression qui en suivent. Aussi la surface du sol n'influe-t-elle
que peu sur la direction et la vitesse de ces vents. On les trouve à
des hauteurs supérieures à 1.000 m au-dessus du niveau du sol.
Leurs vitesses peuvent être mesurées en utilisant des ballons-
sondes.

Les vents de surface


Jusqu'à environ 100 m de hauteur, l'influence de la surface du sol
sur les vents est importante. Ainsi, comme nous allons voir par la
suite, la rugosité du terrain ainsi que les obstacles naturels ou
artificiels peuvent freiner le vent. A cause de la rotation de la
terre, les directions des vents près de la surface diffèrent
également un peu de celles des vents géostrophiques (cf. la force
de Coriolis).
En matière d'énergie éolienne, ce sont les vents de surface et
leur capacité énergétique qui présentent le plus grand intérêt.
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Dernière mise à jour le 28 février 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/geostro.htm
Vents locaux : les brises de mer
Malgré le rôle important que jouent les vents globaux dans la
détermination des vents dominants sur un site donné, la
climatologie locale peut également influer.
Comme les vents locaux sont toujours superposés au système
des vents dominants, la direction du vent est déterminé par la
somme d'influences globales et locales. Ainsi, lorsque les vents
globaux sont faibles, les vents locaux tendent à dominer le régime
des vents.

Les brises de mer


En cours de journée, la terre
se réchauffe plus
rapidement que la mer, ce
qui provoque un
soulèvement de l'air chaud
qui s'étend ensuite vers la
mer. Ainsi, une dépression
se crée près de la surface de
la terre, attirant l'air froid
provenant de la mer. On
parle alors d'une brise de
mer.
Au crépuscule, il se
produit souvent une période calme, les températures sur terre et
sur mer étant plus au moins égales.
La nuit venue, le vent commence à souffler dans le sens inverse.
En général, la vitesse de cette brise de terre est moins forte que
celle de la brise de mer étant donné que la différence de
température entre la terre et la mer est moins importante la nuit.
La mousson qui souffle en Asie du Sud-Est est en effet une
brise de mer alternant avec une brise de terre à grande échelle, sa
direction variant en fonction des saisons, et se produisant parce
que la terre se réchauffe ou se refroidit beaucoup plus vite que la
mer.
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Dernière mise à jour le 29 mai 2002
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/localwin.htm
Les vents de montagne

Les régions montagneuses donnent naissance à beaucoup de


phénomènes climatologiques intéressants. La brise de vallée en
est un exemple. Elle se produit sur les versants exposés au sud
dans l'hémisphère Nord (au nord dans l'hémisphère Sud). Le
réchauffement des versants et de l'air avoisinant font tomber la
densité de l'air. En conséquence, l'air commence à s'élever vers le
sommet de la montagne, produisant ce que l'on appelle une brise
montante. La nuit, le phénomène s'inverse et une brise
descendante se produit.
Si le creux d'une vallée est en pente, on peut observer l'effet dit
de canyon, les vents montant et descendant le long des versants
qui entourent la vallée.
Les vents s'écoulant le long des versants des montagnes peuvent
être très violents. Comme exemple, on peut citer le phénomène
de Foehn que l'on trouve dans les Alpes, ainsi que les effets de
Chinook et de Zonda se produisant dans les Montagnes
Rocheuses en Amérique du Nord et dans les Andes en Amérique
du Sud, respectivement.
D'autres exemples de systèmes de vents locaux sont le Mistral
qui pénètre dans la vallée du Rhône pour s'étendre ensuite vers la
mer Méditerranée, et le Sirocco soufflant du Sud de Sahara vers
la Méditerranée.
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Dernière mise à jour le 28 février 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/mount.htm
L'énergie du vent : la densité de
l'air et la surface balayée par le
rotor
Une éolienne capte l'énergie
cinétique du vent et la convertit
en un couple qui fait tourner les
pales du rotor. Trois facteurs
déterminent le rapport entre
l'énergie du vent et l'énergie
mécanique récupérée par le rotor :
la densité de l'air, la surface
balayée par le rotor et la vitesse
du vent.

La figure à gauche montre ce qui


se passe lorsqu'un disque
cylindrique d'air, d'un mètre
d'épaisseur, traverse la surface de
1500 m2 balayée par le rotor
d'une éolienne typique de 600
kW.
Si le diamètre du rotor est égale à 43 m, un tel disque pèsera en
effet 1,9 tonnes, donc 1.500 fois 1,25 kg.

La densité de l'air
L'énergie cinétique contenue dans un objet en déplacement est
proportionnelle à sa masse volumique (ou son poids). Elle dépend
donc de la densité de l'air, c.-à.-d. la masse de l'air par unité de
volume. Ou autrement dit, plus l'air est dense, plus la partie de
l'énergie récupérable par l'éolienne est importante.
A une pression atmosphérique normale et à une température de
15 degrés Celsius, l'air pèse environ 1,225 kg par mètre cube.
Cependant, la densité diminue un peu lorsque l'humidité de l'air
augmente.
De même, l'air froid est plus dense que l'air chaud, tout comme
la densité de l'air est plus faible à des altitudes élevées (dans les
montagnes) à cause de la pression atmosphérique plus basse qui y
règne.
La surface balayée par le rotor
Comme déjà dit, la surface balayée par le rotor d'une éolienne
typique de 600 kW est de quelque 1.500 m2, le diamètre du rotor
étant d'environ 43 à 44 m. L'énergie récupérable par une éolienne
dépend en effet de la surface balayée par son rotor.
Etant donné que la surface balayée par le rotor s'accroît avec le
carré du diamètre du rotor, un doublement de celui-ci entraînera
une récolte de 22 = 2 x 2 = quatre fois plus d'énergie. Ce sujet
sera étudié plus en détail à la page sur la taille des éoliennes.

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Dernière mise à jour le 28 février 2001
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Les éoliennes détournent le vent

En fait, c'était une image simplifiée que nous vous avons montrée
à la page précédente sur l'énergie du vent. En réalité, une éolienne
dévie le vent même avant que celui-ci atteigne la surface balayée
par le rotor. Il en résulte qu'une éolienne ne pourra jamais
récupérer l'énergie totale transportée par le vent. Nous
examinerons ce sujet plus en détail à la page sur la loi de Betz.
Sur l'image ci-dessus, le vent souffle de droite, et nous utilisons
un dispositif quelconque afin de capter l'énergie cinétique
contenue dans le vent (dans ce cas, nous avons employé un rotor
tripale, mais nous aurions aussi bien pu utiliser un autre dispositif
mécanique).

Le tube de courant
Une éolienne freine obligatoirement le vent lorsqu'elle capte son
énergie cinétique et la convertit en énergie rotative. Pour cette
raison, la vitesse du vent à l'avant du rotor (à droite) est toujours
supérieure à celle à l'arrière (à gauche).
Comme la masse d'air traversant la surface balayée par le rotor
(par seconde) est égale à celle sortant à gauche, la veine d'air
s'élargit forcément à l'arrière du rotor, ce que nous avons essayé
d'illustrer sur l'image ci-dessus en dessinant autour du rotor un
tube imaginaire, appelé aussi un tube de courant.
Le vent ne sera pas freiné à sa vitesse finale juste après avoir
traversé l'hélice - le freinage aura lieu progressivement jusqu'à ce
que la vitesse de l'air à l'arrière du rotor devienne à peu près
constante.

La distribution de la pression atmosphérique à


l'avant et à l'arrière du rotor
Le graphe à gauche montre
la pression atmosphérique
tracée verticalement tandis
que l'axe horizontal indique
la distance au rotor. Le vent
souffle de droite et le rotor se trouve au milieu.
Lorsque l'air s'approche du rotor, la pression atmosphérique
augmente, le rotor constituant un obstacle au vent. Comme vous
voyez, la pression at-mosphérique diminue de façon dramatique
juste à l'arrière du rotor (à gauche). Elle commence ensuite à
augmenter progressivement jusqu'à atteindre le niveau de
pression atmosphérique normal.

Que se passe-t-il plus en aval ?


Plus en aval, la turbulence assure que le vent en déplacement lent
à l'arrière du rotor est mélangé avec le vent en écoulement libre
de la zone ambiante. Par conséquent, plus nous nous éloignons de
l'éolienne, plus l'effet d'abri diminue. Nous élaborons ce sujet
plus en détail à la page traitant de l'effet de parc.

Pourquoi pas un tube de courant cylindrique ?


Peut-être serez-vous tenté de faire remarquer que le rotor
tournerait sans doute également, si l'on plaçait l'éolienne dans un
tube cylindrique normale comme nous l'avons fait sur l'image ci-
dessous. Pourquoi affirmons-nous alors que le tube de courant a
la forme d'une bouteille ?
Il est évidemment vrai qu'un rotor placé dans un tube comme
celui ci-dessus pourrait toujours tourner, mais essayons de voir de
plus près ce qui se passerait le cas échéant.
Le vent à gauche du rotor se déplace à une vitesse moins élevée
que celui à droite arrivant au rotor. Ayant déjà appris que la
masse d'air entrant dans le tube chaque seconde est égale à celle
qui sort à gauche, nous pouvons déduire que l'emplacement dans
le tube d'un obstacle au vent (dans ce cas un rotor) entraînerait
forcément une distorsion d'une partie de l'air arrivant dans le
tube. Si le tube de courant autour du rotor était cylindrique, la
haute pression dans la partie droite du tube empêcherait donc le
passage d'une partie de la masse d'air.
Il s'en suit que c'est le tube en forme de bouteille qui donne
l'impression correcte de ce qui arrive au vent lorsqu'il rencontre
une éolienne.

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L'énergie du vent :
la vitesse du vent au cube
La quantité d'énergie susceptible d'être convertie en électricité par
une éolienne dépend avant tout de la vitesse du vent. L'énergie
transportée par le vent varie avec le cube de la vitesse moyenne
du vent. Ainsi, un doublement de la vitesse du vent correspond à
une augmentation de sa capacité énergétique de 23 , soit 2 x 2 x 2
= 8 fois.
Mais comment se fait-il que la capacité énergétique du vent
varie avec le cube de sa vitesse ? Prenons un exemple illustratif :
vous avez peut-être déjà remarqué que si vous redoublez la
vitesse d'une voiture, il faudra quatre fois plus d'énergie pour
l'arrêter (la seconde loi de Newton).
En effet, une
éolienne capte
l'énergie en freinant
le vent. Une
doublement de la
vitesse du vent
entraînera donc le
passage de deux
fois plus de disques
d'air à travers le
rotor par seconde,
chaque disque
transportant, comme
nous venons de
l'apprendre en
étudiant l'exemple
de la voiture,
quatre fois plus
d'énergie.
Le graphe à droite montre que, à une vitesse de vent de 8 m/s, la
puissance (quantité d'énergie par seconde) sera de 314 Watt par
mètre carré, si le vent souffle d'une direction perpendiculaire à la
surface balayée par le rotor.
A 16 m/s, nous obtiendrons une puissance augmentée de 8 fois,
soit 2.509 W/m2. Le tableau figurant dans notre manuel de
référence vous montrera la capacité énergétique du vent par mètre
carré en fonction de la vitesse du vent.

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La mesure de la vitesse du vent : les
anémomètres
La mesure de la vitesse du vent se fait le plus souvent par
l'emploi d'un anémomètre à coupelles comme celui que vous
voyez sur l'image à gauche. Un tel anémomètre est muni d'un
rotor de trois coupelles qui, sous l'effet du vent, se met à tourner
autour d'un axe vertical. La vitesse de rotation est enregistrée
électroniquement.
En général, l'anémomètre est également doté d'une girouette
indiquant la direction du vent. Au lieu de coupelles, l'anémomètre
peut être muni d'une hélice, une solution qui est cependant assez
rare.
D'autres types d'anémomètres sont les anémomètres à ultrasons
ou à laser qui enregistrent les changements de phase du son ou de
la lumière réfléchis par les molécules de l'air.
Les anémomètres à fil chaud (ou thermiques) enregistrent la
vitesse du vent en comparant chaque minute les écarts de
température existant entre les fils chauds placés du côté du vent et
ceux placés du côté sous le vent. Plus le vent est fort, plus le fil
chaud sous le vent se refroidit.
L'avantage principal de l'emploi d'anémomètres non-
mécaniques est une réduction de la sensibilité au gel. Dans la
pratique, l'anémomètre à coupelles s'utilise cependant partout -
ainsi, des modèles spéciaux munis d'arbres et de coupelles
chauffés ont été conçus pour les régions arctiques.

Des anémomètres de qualité sont une nécessité


impérieuse pour obtenir des mesures fiables
Lorsque vous achetez quelque chose, la qualité du produit
correspond normalement au prix que vous avez payé. Cette vérité
fondamentale s'applique également aux anémomètres. Il est
effectivement possible d'acheter chez certains vendeurs des
anémomètres à des prix remarquablement bas. Ces anémomètres
sont appropries à la réalisation de mesures météorologiques et au
montage au sommet de l'éolienne même où des mesures précises
ne sont pas nécessaires *). Par contre, ils ne sont pas du tout
appropriés aux mesures que réalise l'industrie éolienne avant
l'installation d'une éolienne, du fait de leur imprécision et un
calibrage pauvre qui se traduit parfois par des erreurs de mesure
de quelque 5 à 10 %.
Si vous prévoyez de faire construire un parc éolien, ce sera en
effet un véritable désastre économique si vous employez un
anémomètre qui mesure les vitesses du vent avec une erreur de 10
%. Le cas échéant, vous risquez de compter sur un contenu
énergétique du vent qui est 1,13 - 1 = 33 % supérieur au contenu
réel. De plus, s'il vous faut recalculer vos mesures pour une
hauteur de moyeu différente (allant, p.ex., de 10 à 50 m de
hauteur), vous pouvez même multiplier cette erreur par un facteur
de 1,3. Vous finirez donc par avoir fait une erreur de calcul de
75 % !
Il est possible d'acheter pour environ 700 à 900 EUR/USD un
anémomètre professionnel et bien calibré avec une erreur de
mesure de seulement 1 %. Ce montant est négligeable comparé
au risque potentiel de faire une erreur de mesure désastreuse du
point de vue économique. Il va de soi que vous ne pouvez pas
toujours compter sur le prix comme un indicateur de la qualité de
l'anémomètre. Avant d'acquérir un anémomètre, consultez donc
de préférence un institut de recherche sur l'énergie éolienne.
*)L'anémomètre placé au sommet de la nacelle est normalement seulement
utilisé pour déterminer si le vent souffle assez fort ou non pour que cela
vaille la peine de démarrer l'éolienne.

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La mesure de la vitesse du vent
dans la pratique
La mesure de la ressource éolienne
sur un site potentiel se réalise le plus
souvent par l'installation d'un
anémomètre en haut d'un mât dont
la hauteur correspond à la hauteur
du moyeu de l'éolienne prévue. De
cette façon, on évite l'insécurité liée
à l'estimation de la vitesse du vent à
une hauteur donnée à partir de
mesures faites à une hauteur
différente.
L'installation de l'anémomètre en
haut du mât réduit au minimum le
risque de perturbations de
l'écoulement de l'air causées par le
mât lui-même. En cas d'installation
de l'anémomètre sur un des côtés du
mât, il est donc très important qu'il
soit placé dans la direction
dominante du vent afin de minimiser
l'effet d'abri créé par le mât.

Quel mât utiliser ?


Les mâts haubanés, minces et cylindriques sont en général mieux
appropriés à l'installation d'instruments de mesure que les mâts en
treillis qui produisent, eux, un plus grand effet d'abri.
Les mâts se vendent en kits et sont faciles à assembler. De plus,
il est normalement possible d'ériger un tel mât sur un site
potentiel sans avoir à utiliser une grue ou d'autres sortes
d'équipement lourd.
Le coût d'un anémomètre, d'un mât et d'un enregistreur de
données (voir la description ci-dessous) s'élève à environ 30.000
FRF au total.
Enregistrement de données
Une puce située dans un petit ordinateur enregistre les données
sur les vitesses et les directions du vent. Cet ordinateur, appelé
aussi un enregistreur de données (data logger en anglais), peut
fonctionner sur pile pendant une période assez longue.
A gauche, vous voyez une photo d'un tel enregistreur. Environ
une fois par mois, il faut changer la puce ayant enregistrée les
données du mois dernier et la remplacer avec une puce vide
(Attention : la faute la plus fréquemment commise par les gens
qui réalisent des mesures du vent, est de mélanger les puces et de
ramener à la maison les puces vides au lieu des puces contenant
les enregistrements !).

Conditions arctiques
Dans les régions montagneuses ou dans le Nord, exposées à de
grands froids ou des givres, il est souvent une bonne idée
Enregistreur de d'installer un anémomètre chauffé. L'installation d'un tel
données NRG anémomètre nécessite un raccordement au réseau électrique.

Photo © 1998 Vitesses de vent moyennées sur 10 minutes


Soren Krohn En général, la vitesse du vent indiquée est la moyenne des
vitesses enregistrées pendant un intervalle de 10 minutes. C'est
donc en choisissant cet intervalle que vous obtenez la plus grande
compatibilité avec les logiciels vendus actuellement sur le
marché. En principe, vous pouvez cependant aussi bien choisir
d'autres intervalles de mesure. Comme nous allons voir plus loin,
le choix d'intervalle n'est pas sans importance pour la vitesse du
vent mesurée.

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La rose des vents
Comme nous l'avons vu dans
le chapitre sur les ressources
éoliennes, les vents les plus
forts soufflent en général d'une
La rose des vents de direction particulière.
Brest, France (source : Afin de mieux se faire une
Atlas Eolien Européen,
Laboratoire National de
idée de la distribution des
Risoe) vitesses et des directions du
vent, on peut construire une
rose des vents à partir des
observations météorologiques
faites dans une région donnée.
Sur l'image à gauche, vous voyez la rose des vent pour Brest,
ville située sur la côte atlantique de la France.
La rose des vents correspond à un compas. Comme vous voyez
sur l'image, elle se compose de plusieurs sections, l'horizon ayant
été divisé en douze secteurs de 30 degrés chacun. Cela
correspond au standard appliqué par l'Atlas Eolien Européen
(voir la référence dans la bibliographie du site) duquel cette
image a été prise, mais la rose des vents aurait tout aussi bien pu
être construite avec huit ou seize secteurs.
Le rayon de chacun des douze secteurs coniques indique la
fréquence relative de chaque direction du vent. La portion la plus
petite dans chaque secteur montre la contribution au total de la
vitesse moyenne de la direction du vent en question, tandis que la
contribution totale de la moyenne du cube de la vitesse est
donnée par la portion centrale marquée en rouge.
Comme nous l'avons appris dans le chapitre sur l'énergie du
vent, la capacité énergétique du vent varie avec le cube de la
vitesse du vent. Ce sont donc les sections marquées en rouge qui
sont les plus intéressantes à étudier, lorsqu'on essaye de trouver
un site propice à l'installation d'une éolienne.
Dans ce cas, nous voyons que la direction dominante du vent est
sud-ouest, ce qui correspond tout à fait à la théorie avancée à la
page sur les vents globaux.
La rose des vents nous indique les vitesses relatives du vent
soufflant dans des directions différentes. Chacun des trois types
de données (fréquence, vitesse moyenne du vent, moyenne du
cube) a été multiplié un certain nombre de fois de sorte que le
rayon de la section la plus importante des douze correspond à
celui du cercle concentrique le plus grand.

Les roses des vents ne sont pas toutes pareilles


Les roses des vents diffèrent
d'une région à une autre. Elles
constituent en fait une sorte
d'empreinte climatologique.
Prenons par exemple cette
rose des vents de Caen, ville
située à seulement 150 km au
nord de Brest. Bien que la
direction préférentielle du vent
soit la même, c.-à.-d. sud-
ouest, la rose révèle que
pratiquement toute l'énergie éolienne provient de l'ouest et sud-
ouest. Ici, nous constatons donc que, contrairement à ce qui est le
cas à Brest, on peut se permettre de ne pratiquement pas tenir
compte des autres directions du vent.
Cependant, les roses des vents pour deux régions avoisinantes
sont souvent très similaires. Pour cette raison, ce sera souvent
suffisamment sûr de déterminer les directions du vent en
interpolant les roses établies pour les villes voisines ; c.-à-d. en
prenant la moyenne des résultats enregistrés. Cependant, de telles
estimations s'avéreront souvent insuffisantes s'il s'agit de terrains
complexes (régions montagneuses et côtières, entre autres).
Mais n'oubliez pas que, dans tous les cas, la rose des vents
indique la distribution relative des directions du vent - et non pas
la vitesse réelle du vent. Afin de mesurer celle-ci il faut se servir
d'un anémomètre.

Comment utiliser la rose des vents


La rose des vents joue un rôle très important dans la localisation
de sites appropriés à l'installation d'éoliennes. Si une grande
partie de l'énergie contenue dans le vent provient d'une direction
particulière, il faut chercher à avoir aussi peu d'obstacles et un
terrain aussi peu perturbé que possible dans cette direction.
Dans les deux exemples de Brest et de Caen, la direction
principale du vent est le sud-ouest. Comme le vent ne souffle
pratiquement jamais de l'est ou du sud-est, on n'a pas ici besoin
de prendre en considération les obstacles situés dans ces deux
directions.
Notez cependant que les régimes de vent ainsi que la capacité
énergétique tendent à varier d'une année à une autre (en général
d'environ 10 % au maximum) - par conséquent, pour obtenir un
résultat crédible, il vaut mieux baser ses calculs sur des
observations faites sur plusieurs années. Lorsqu'il s'agit de la
construction de grandes centrales éoliennes, on se limite
cependant souvent à réaliser des mesures spécifiques pendant un
an, les corrigeant ensuite en les comparant aux mesures faites sur
plusieurs années par les stations météorologiques de la région en
question. Ce procédé permet de faire des estimations très précises
de la distribution des vents et de leurs vitesses moyennes sur un
site donné.
Comme les roses des vents figurant sur cette page proviennent
de l'Atlas Eolien Européen, nous sommes plutôt confidents sur le
fait qu'elles donnent une impression juste. L'Atlas Eolien
Européen décrit la climatologie de chacune des stations
météorologiques européennes tout en nous prévenant contre
l'existence éventuelle de particularités climatologiques locales. A
la page traitant du choix des sites, nous reviendrons aux pièges
auxquelles il faut faire attention lorsqu'on se sert de données
météorologiques.

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Dernière mise à page le 28 février 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/rose.htm
Programme de traçage de la
rose des vents
Vitesse
Fréquence moyenne
du vent du vent Tracez votre propre rose des vents
6.7 5.85

5.0 5.67 Ne commencez pas à utiliser le programme avant le chargement


8.5 6.75 complet du programme.
Vous trouverez une description plus détaillée de la rose des
7.5 7.19 vents à la page précédente. La fréquence du vent est le
pourcentage du temps pendant lequel le vent souffle d'une
7.7 6.84
direction particulière. La première colonne du tableau à gauche
7.7 5.93 correspond au secteur nord (le secteur le plus haut). Les colonnes
suivantes correspondent aux autres secteurs de la rose des vents,
7.9 5.76 listés dans le sens des aiguilles d'une montre.
9.2 5.85 Utiliser 12 secteurs. Tracer le diagramme.
14.5 7.35 Remettre les données s'appliquant á Copenhague.
✔ Montrer la fréquence du vent.
14.5 6.47
✔ Montrer la vitesse moyenne du vent.
6.7 6.38
✔ Montrer l'énergie du vent.
4.1 5.76

0 0

0 0

0 0
Pour chaque secteur, Les sections Les sections les
0 0 les sections angulaires plus intérieures
angulaires les plus intermédiaires (marquées en
extérieures (marquées en noir) rouge) montrent
(marquées en bleu) montrent la les vitesses du
montrent la distribution du vent au cube
distribution des produit des deux (donc l'énergie
fréquences du vent. colonnes, c.-à-d. les contenue)
vitesses du vent multipliées par la
multipliées par la fréquence du vent.
fréquence de celles-
ci.
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Dernière mise à jour le 15 mai 2001
http://www.windpower.org/tour/wres/roseplot.htm
Rugosité et cisaillement du vent

A des altitudes élevées, à environ un km au-dessus du sol,


l'influence de la surface de la terre sur l'écoulement du vent est
pratiquement nulle. Par contre, dans les couches d'air plus basses,
la friction contre la surface du terrain influe beaucoup sur la
vitesse du vent. Dans l'industrie éolienne, on distingue entre la
rugosité du terrain et l'influence exercée par les obstacles
avoisinants et les contours du paysage (on parle aussi de
l'orographie d'un paysage). L'importance de l'orographie sera
étudiée plus loin, dans les pages portant sur les effets
accélérateurs : l'effet de tunnel et l'effet de colline.

La rugosité
En règle générale, une rugosité forte freine considérablement la
vitesse du vent.
Ainsi, les forêts et les grandes villes freinent évidemment
beaucoup le vent, tandis qu'une piste d'atterrissage en béton
n'influe que peu sur la vitesse du vent. La surface de la mer a une
rugosité encore plus faible que les pistes d'atterrissage ce qui fait
qu'elle influe encore moins sur l'écoulement de l'air, alors que
l'herbe longue, les buissons et les arbrisseaux freinent
considérablement le vent.

Classes et longueurs de rugosité


Dans l'industrie éolienne, on se
réfère en général à deux notions
lorsqu'on évalue le potentiel
éolien d'un endroit donné : la
classe de rugosité et la longueur
de rugosité. Ainsi, les paysages à
rugosité forte - avec beaucoup
d'arbres ou d'immeubles - sont
rattachés à la classe de rugosité 3
ou 4 tandis que la surface de la
mer est classée 0.
Les pistes d'atterrissage en béton appartiennent à la classe de
rugosité 0,5. Il en est de même du paysage que vous voyez à
gauche, où l'herbe a été broutée par les moutons.
Dans le manuel de référence, vous trouverez les définitions
Les moutons sont les précises de classe et longueur de rugosité. Le terme longueur de
meilleurs amis des rugosité désigne la hauteur au-dessus du sol à laquelle la vitesse
éoliennes. Sur cette
moyenne du vent en théorie serait égale à zéro.
photo, vous voyez un
paysage à Akaroa Spit
en Nouvelle-Zélande
où les moutons Le cisaillement du vent
assurent que la rugosité
du terrain reste faible.

Photo © 1998
Soren Krohn

Nous avons fait le graphe ci-dessus en utilisant notre programme


de calcul de la vitesse du vent. Il montre les variations de la
vitesse du vent dans un paysage appartenant à la classe de
rugosité 2 (terre agricole cultivée, avec de rares maisons et
clôtures, distantes les unes des autres de quelque 500 m), si nous
supposons que la vitesse du vent est égale à 10 m/s à une hauteur
de 100 mètres au-dessus du sol.
On parle normalement du cisaillement du vent pour désigner la
variation de la vitesse du vent en fonction de la distance à la
surface de la terre. Le cisaillement du vent est également pris en
considération lors de la construction d'une éolienne. S'il est
question d'une éolienne dont la hauteur de moyeu est de 40 m et
le diamètre de rotor est de 40 m, la vitesse du vent sera égale à
9,7 m/s au point le plus haut de la surface balayée par le rotor,
contre 7,7 m/s au point le plus bas. Cela signifie que les forces
travaillant sur les pales sont bien plus fortes lorsque celles-ci se
trouvent dans leur position la plus haute que lorsqu'elles se
trouvent dans leur position la plus basse.
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Dernière mise à jour le 15 mai 2001
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Programme de calcul de la vitesse du vent
Ne commencez pas à utiliser le programme avant le chargement complet du programme.
Introduisez la vitesse du vent dans n'importe laquelle des colonnes, pour la hauteur où vos
mesures ont été réalisées, p.ex. 10 mètres. Cliquez ensuite en dehors du tableau, cliquez sur
Calculer ou utilisez le tabulateur. Le programme calculera alors les vitesses du vent pour
d'autres hauteurs. Si vous le préférez, vous pouvez faire tracer vos résultats dans une fenêtre
séparée en cliquant sur Tracer au-dessous de la colonne choisie (si la fenêtre de traçage
disparaît, ne désespérez pas : elle est sans doute seulement cachée derrière cette fenêtre !).
Rugosité
- Classe
- 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 3.0 4.0
Longueur 0.0002 0.0024 0.03 0.055 0.1 0.4 1.6
m
100 m 10 10 10 10 10 10 10
90 m 9.92 9.9 9.87 9.86 9.85 9.81 9.75
80 m 9.83 9.79 9.72 9.7 9.68 9.6 9.46
70 m 9.73 9.66 9.56 9.52 9.48 9.35 9.14
60 m 9.61 9.52 9.37 9.32 9.26 9.07 8.76
50 m 9.47 9.35 9.15 9.08 9 8.74 8.32
40 m 9.3 9.14 8.87 8.78 8.67 8.34 7.78
30 m 9.08 8.87 8.52 8.4 8.26 7.82 7.09
20 m 8.77 8.49 8.02 7.86 7.67 7.09 6.11
10 m 8.25 7.84 7.16 6.93 6.67 5.83 4.43
Tracer Tracer Tracer Tracer Tracer Tracer Tracer

Calculer Réinitialiser Utiliser les données de l'exemple


Les informations disponibles sur les vitesses Veuillez noter que les résultats ne seront pas
moyennes du vent proviennent le plus tout à fait fiables si, près de l'éolienne (ou
souvent de mesures météorologiques du lieu de mesure météorologique), il y a
réalisées à 10 m de hauteur. Cependant, la des obstacles d'une hauteur égale ou
hauteur du moyeu des éoliennes modernes supérieure à la hauteur de moyeu introduite
de 600 à 1.500 kW est normalement de 40 à (est considéré comme situé à proximité tout
80 mètres. Ce programme vous aidera à obstacle se trouvant à moins de 1 km de
calculer les vitesses moyennes du vent pour l'éolienne). Avant de commencer
plusieurs hauteurs et classes de rugosité. l'introduction de données, vous devez
Tout ce que vous devez faire est introduire étudier l'exemple ci-dessous afin d'être sûr
la vitesse du vent mesurée à une certaine d'avoir bien compris comment fonctionne le
hauteur pour une classe de rugosité donnée, programme. Vous trouverez des définitions
et cliquer sur le bouton Calculer. plus précises de la rugosité dans le manuel
de référence.

Exemple

A titre d'exemple, nous vous invitons à Si nous comparons les vitesses du vent
étudier le tableur ci-dessus où nous avons calculées pour les hauteurs inférieures à 100
introduit une vitesse de vent de 10 m/s à m dans la classe de rugosité 2 avec celles
100 m de hauteur. Vous verrez que la dans la classe de rugosité 1, nous pouvons
vitesse du vent diminue à mesure que nous constater que les vitesses du vent sont
nous approchons du sol. Vous observerez toujours plus faibles dans la classe de
également que cette diminution a lieu plus rugosité 2, quelque soit la hauteur.
rapidement lorsqu'il s'agit d'un terrain Si vous envisagez de faire installer une
rugueux. éolienne dans un terrain rattaché à la classe
Rappelez-vous que la capacité énergétique de rugosité 2, vous devez éventuellement
du vent varie avec le cube de la vitesse du considérer s'il vaut la peine ou non d'investir
vent. Si vous regardez la colonne de la quelque 16.000 EUR/USD de plus pour
classe de rugosité 2, vous noterez que la avoir une tour de 60 m au lieu d'une de 50
vitesse du vent diminue de 10 % lorsqu'on m. Au tableau, vous voyez que par une telle
descend de 100 à 50 mètres de hauteur. augmentation vous obtiendrez 2,9 % plus de
Mais la puissance du vent diminue jusqu'à vent ce qui correspondra à 9 % plus
d'énergie éolienne.
0,93,= 0,73 ce qui correspond à une baisse
Vous serez en mesure de résoudre ce
de 27 % (de 613 à 447 W/m2).
problème lorsque vous avez appris
comment la production d'énergie d'une
éolienne varie avec l'énergie éolienne
disponible. Nous allons retourner à cette
question un peu plus loin quand vous aurez
appris à utiliser le programme de calcul de
la densité de puissance et le programme de
calcul de la rentabilité d'un projet éolien.
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Dernière mise à jour le 30 avril 2001


http://www.windpower.org/fr/tour/wres/calculat.htm
Cisaillement du vent et
escarpements
Photographie aérienne
© 1999 Soren Krohn

N'incluez pas l'altitude du terrain dans vos


calculs du cisaillement du vent
La photographie aérienne ci-dessus montre un bon site éolien
côtier où les éoliennes ont été installées près d'une falaise
d'environ 10 m de haut. C'est une erreur classique de croire que,
dans un tel cas, lorsqu'on fait des calculs de la vitesse du vent, on
peut simplement totaliser la somme de la hauteur de la falaise et
la hauteur de la tour pour obtenir la hauteur réelle de l'éolienne
(au moins quand le vent souffle de la mer).
Si cette supposition est tout à fait fausse, c'est que la falaise
provoquera en fait des turbulences et déviera le vent avant même
que celui-ci y arrive. Par conséquent, cela n'aurait pas été une
bonne idée d'ériger les éoliennes sur la photo plus près de la
falaise. Il est très probable qu'un tel emplacement aurait diminué
la production d'énergie et réduit la durée de vie des éoliennes à
cause de la turbulence et l'augmentation de l'usure en résultant.
Si nous avions pu choisir, nous aurions préféré une colline
arrondie à l'escarpement que vous voyez sur la photo. Dans le cas
d'une colline à pentes douces, il est même possible d'obtenir un
effet accélérateur, comme expliqué un peu plus loin, à la page sur
l'effet de colline.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/escarp.htm
La rose des rugosités
Il est possible d'estimer de façon très précise la production
d'énergie si la vitesse du vent a été mesurée pendant une longue
période sur le site prévu et à une hauteur qui correspond à celle
du moyeu de l'éolienne à implanter. Cependant, il est souvent
nécessaire de se contenter de recalculer des mesures du vent
réalisées sur d'autres sites dans la région en question. Et il est
effectivement possible de faire des estimations très précises, sauf
lorsqu'il s'agit de paysages très complexes (p.ex. un terrain très
ondulé).
Tout comme on se sert de la rose des vents pour déterminer la
distribution des vents sur un site donné, on peut se servir d'une
rose des rugosités pour décrire la rugosité du terrain dans les
différentes directions du vent.
Comme vous voyez sur l'image à gauche, le compas est
normalement divisé en douze secteurs de 30 degrés chacun, mais
d'autres divisions sont également possibles. De toute façon, le
nombre de secteurs doit évidemment correspondre à celui de la
rose des vents.
Pour chaque secteur, on fait une estimation de la rugosité du
terrain en employant les définitions que vous trouverez dans notre
manuel de référence. En principe, il sera ensuite possible
d'utiliser le programme de calcul de la vitesse du vent pour
estimer de quelle manière la rugosité du terrain influe sur la
vitesse moyenne du vent dans chaque secteur.

La rugosité moyenne dans chaque secteur


Cependant, dans la plupart des cas, la rugosité ne correspondra
pas tout à fait aux différentes classes de rugosité, et il faudra donc
calculer la moyenne pour chaque secteur. On doit avant tout se
concentrer sur les directions des vents dominants en utilisant un
plan afin de mesurer jusqu'à quelle distance la rugosité reste
invariable.
Variations de rugosité dans chaque secteur
Imaginons que, dans le secteur
ouest, une surface de mer ou de
lac (classe de rugosité 0) est
située à environ 400 m du site
éolien, et une île boisée à
environ 2 km de l'éolienne. Si l'ouest est une direction de vent
dominante, il faudra tenir compte du fait que la classe de rugosité
change d'abord de 1 à 0, et ensuite de 0 à 3.
De telles estimations demandent des modèles de calcul et des
logiciels plus sophistiqués que ceux que vous trouverez sur ce
site Web. Il peut également s'avérer utile d'employer un seul
logiciel pour traiter l'ensemble des données relatives au vent et à
l'éolienne. Par conséquent, nous prévoyons d'expliquer dans une
prochaine mise à jour de notre site comment fonctionne un
logiciel professionnel destiné à réaliser des calculs éoliens.
Voir par exemple notre page de liens. Ici vous trouverez, entre autres, des
liens au modèle WAsP du Laboratoire National de Risoe ainsi qu'au
programme WindPro (basé sur Windows) élaboré par la firme danoise
EMD.

L'impact des obstacles avoisinants


Il est absolument primordial de prendre en compte les obstacles
se trouvant dans la direction des vents dominants à moins de 700
m de l'emplacement prévu de l'éolienne, afin de pouvoir faire des
estimations précises de sa future production d'énergie. Nous
allons étudier ce sujet plus en détail un peu plus loin.
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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Variations de la vitesse du vent
Variations de courte durée
Comme la vitesse du
vent change sans cesse,
la capacité énergétique
du vent varie
évidemment aussi.
Plusieurs facteurs
contribuent à déterminer
les variations du vent : le
temps qu'il fait, la
topographie du terrain et
les obstacles. La
production énergétique
de l'éolienne varie en
fonction des variations de la vitesse du vent bien que l'inertie du
rotor compense, dans une certaine mesure, les variations les plus
courtes.

Variations journalières (diurnes)


Presque partout dans le
monde, le vent souffle plus
fort la journée que la nuit.
Le graphe à gauche montre
les variations enregistrées
sur 24 heures à intervalles
de trois heures à la localité
de Beldringe au Danemark
(les informations
proviennent de l'Atlas éolien européen).
Cette variation est principalement due au fait que les écarts de
température entre la mer et la terre ont tendance à être plus
importants au cours de la journée que pendant la nuit. La journée,
les masses d'air sont également plus turbulentes et tendent à
changer de direction plus fréquemment que la nuit.
Pour les propriétaires d'éoliennes, c'est en fait un avantage que
la plupart de l'électricité soit produite pendant la journée, la
consommation d'électricité étant elle aussi plus importante
pendant la journée que pendant la nuit. Beaucoup de compagnies
d'électricité payent un prix plus élevé pour l'électricité produite
pendant les heures de charge maximale la journée (ou il y a un
manque de capacité de production à bas prix). Nous allons
revenir à ce sujet à la page sur les éoliennes raccordées au réseau
électrique.

Variations saisonnières
Ce sujet sera également traité à la page sur les éoliennes dans le
réseau électrique.

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La turbulence
Vous avez probablement
déjà remarqué que les
averses de grésil et les
orages avec tonnerre
engendrent souvent des
rafales brusques
changeant de vitesse et
de direction sans cesse.
De la même façon, dans
les régions où la surface
du terrain est très
accidentée, ainsi que
derrière les obstacles (un
immeuble par exemple), la
turbulence est souvent importante, l'écoulement de l'air étant ici
très irrégulier et tourbillonnaire.
Sur l'image à droite, vous voyez comment la turbulence
augmente les fluctuations de la vitesse du vent. Vous pouvez
éventuellement comparer cet exemple à l'image figurant à la page
précédente.
Les turbulences rendent plus difficile la récupération de
l'énergie cinétique du vent par une éolienne. De même, la
turbulence augmente la fatigue des composants mécaniques de
l'éolienne, phénomène qui sera étudié plus en détail à la page sur
les charges de fatigue. En général, on essaye donc d'accroître la
hauteur des tours afin d'éviter que la turbulence engendrée près
du sol influe sur la surface balayée par le rotor.

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Les obstacles au vent

Cette vidéo a été enregistrée sur un site éolien près de la mer avec
le vent soufflant du côté droite de l'image. Elle révèle un
phénomène intéressant :
Ainsi, on s'attend à ce que l'éolienne à droite (située directement
face au vent) soit celle qui se mette en marche la première
lorsque le vent commence à souffler. Mais comme vous pouvez
le voir, l'éolienne à droite ne tourne pas aux vitesses de vent
faibles qui pourtant suffisent à mettre en marche les deux autres
situées plus à gauche. C'est en fait la petite forêt se trouvant à
proximité des éoliennes qui est à l'origine de cette différence,
celle-ci produisant un effet d'abri qui avant tout influe sur la
production d'énergie de la première éolienne située le plus près de
la forêt. Il est très probable que l'influence de la petite forêt se
traduira par une réduction de la production annuelle des trois
éoliennes d'environ 15 % en moyenne, réduction qui sera sans
doute encore plus importante dans le cas de l'éolienne située le
plus à droite.
(L'espace entre les trois éoliennes correspond à environ cinq
fois le diamètre de leur rotor, et la distance de la forêt à la
première éolienne est à peu près identique. La raison pour
laquelle les éoliennes semblent avoir été installées avec très peu
d'espace entre elles est que nous avons enregistré la vidéo à une
distance d'environ 1,5 km, avec une lentille de 1200 mm pour une
caméra vidéo de 35 mm.
Le dessin montre les
flux d'air autour d'une
construction vue du
côté. Vous devez surtout
noter la turbulence
importante juste derrière
l'obstacle.
Les obstacles au vent, tels que les immeubles, les arbres ou les
rochers, peuvent freiner considérablement la vitesse du vent, tout
en provoquant souvent de la turbulence.
Le dessin montre l'écoulement typique d'un flux d'air autour
d'un obstacle. L'étendue de la zone turbulente correspond à
environ trois fois la hauteur de l'obstacle, la turbulence étant plus
forte derrière l'obstacle que devant celui-ci.
Par conséquent, il faut de préférence chercher à éviter la
présence d'obstacles près d'une éolienne, particulièrement dans la
direction des vents dominants, c.-à-d. devant l'éolienne.

Ici, l'écoulement de
l'air autour d'un
obstacle (une
construction) est
observé d'en haut.

Effet d'abri derriére l'obstacle (Effet d'obstacle)


Les obstacles freinent le vent en aval de l'obstacle. Combien le
vent sera freiné par l'obstacle dépend de la porosité de celui-ci, c.-
à-d. de son ouverture (la porosité est définie comme la surface
ouverte divisée par la surface totale de l'objet exposé au vent).
Un bâtiment est évidemment massif, sa porosité étant nulle,
tandis qu'un arbre en hiver (sans feuilles) laisse passer plus que la
moitié du vent. L'été, par contre, le feuillage des arbres peut être
très dense, ce qui fait normalement baisser leur porosité à moins
d'un tiers.
L'effet d'abri créé par un obstacle donné est fonction de sa
hauteur et de sa longueur. Il va de soi que l'effet d'abri est surtout
important tout près de l'obstacle et du sol.
Lorsque les constructeurs d'éoliennes ou les ingénieurs-conseil
font des estimations de la production d'énergie d'une éolienne, ils
prennent normalement en considération tous les obstacles se
trouvant dans la direction des vents dominants, à moins de 1 km
de l'éolienne en question.

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Effet d'abri (Effet d'obstacle)

Le graphe ci-dessus montre une estimation de la perturbation du vent


derrière un obstacle non aérodynamique. Ici nous imaginons un
immeuble de sept étages, haut de 20 m et large de 60 m, situé à une
distance de 300 m d'une éolienne dont la hauteur de moyeu est de 50
m. L'effet d'abri a été marqué en différentes nuances de gris. Les
numéros en bleu indiquent la vitesse du vent en pourcentage de la
vitesse du vent sans obstacle.
Comme vous pouvez le voir, en haut de l'éolienne jaune, la vitesse
du vent a baissé d'environ 3 % (à 97 %), comparée à la vitesse que le
vent aurait eu sans la présence de l'obstacle. Cette baisse correspond
à une perte de l'énergie du vent de quelque 10 % (1,033 - 1), ce qui
ressort également du graphe figurant en bas de cette page.
Si vous avez un ordinateur assez rapide - ou sinon un peu de
patience - vous pouvez faire des tableaux et des graphes comme celui-
ci en utilisant notre programme de calcul de l'effet d'abri que vous
trouverez quelques pages plus loin.

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Guide du programme de calcul de
l'effet d'abri
Même si vous ne disposez pas d'un navigateur Netscape 3 ou Internet
Explorer 4, cette page vous donnera des informations utiles concernant
l'impact des obstacles sur la capacité énergétique du vent.

Le programme vous fournira rapidement le résultat à la hauteur


du moyeu et à la distance de l'éolienne que vous avez indiquées.
Si vous utilisez l'application de dessin, votre ordinateur calculera
également 620 points de mesure, à différentes hauteurs et
distances de l'obstacle.

La hauteur du moyeu
Plus on se trouve au-dessus d'un obstacle, moins sera son effet
d'abri. Cependant, celui-ci peut parfois s'étendre jusqu'à une
distance qui correspond à cinq fois la hauteur de l'obstacle. Si la
hauteur de l'obstacle est supérieure à la moitié de la hauteur du
moyeu, les résultats risquent de ne pas être tout à fait fiables étant
donné que la géométrie détaillée de l'obstacle (p.ex. l'inclinaison
variable des toits) influera inévitablement sur le résultat obtenu.
Dans ce cas, le programme affichera un message dans la cellule
de texte située au-dessous des résultats.

La distance entre l'obstacle et l'éolienne


La distance entre l'obstacle et l'éolienne joue un rôle déterminant
pour l'étendue de l'effet d'abri. En général, plus on s'éloigne de
l'obstacle, moins sera son effet d'abri - de même que l'on peut
observer une panache de fumée se diluer graduellement lorsqu'on
s'éloigne d'une cheminée. Dans un terrain à très faible rugosité
(p.ex. une surface d'eau), l'effet d'un obstacle (une île, par
exemple) peut être mesuré jusqu'à une distance de 20 km de
l'obstacle.
Si la distance entre une éolienne et un obstacle est inférieure à
cinq fois la hauteur de ce dernier, les résultats ne seront pas tout à
fait fiables, dépendant alors de la géométrie exacte de l'obstacle.
Dans ce cas, le programme affichera un message dans la cellule
de texte située au-dessous des résultats.

Longueur ou classe de rugosité


L'importance de l'effet d'abri dépend dans une large mesure de la
rugosité du terrain séparant l'obstacle de l'éolienne. Un terrain
peu rugueux permet au vent en écoulement libre, passant en
dehors de l'obstacle, de se mélanger plus facilement avec le vent
ralenti se trouvant dans le sillage de l'obstacle, ce qui contribue
évidemment à réduire l'effet d'abri.
Au début, il peut sembler un peu ahurissant que nous
travaillions à la fois avec la rugosité du terrain et des obstacles
individuels. Un exemple de méthode empirique est de tenir
compte de tout obstacle significatif situé dans un rayon d'environ
1000 m de l'éolienne dans la direction des vents dominants, et de
considérer tout autre obstacle, moins important ou plus éloigné,
comme influant sur la détermination de la classe de rugosité du
terrain.

Hauteur de l'obstacle
En règle générale, plus l'obstacle est haut, plus son effet d'abri est
important.
Comme déjà mentionné, les résultats ne sont pas tout à fait
fiables si la distance entre l'éolienne et l'obstacle est inférieure à
cinq fois la hauteur de l'obstacle, ou si la hauteur de l'obstacle est
supérieure à la moitié de la hauteur du moyeu, les résultats
dépendant alors de la géométrie exacte de l'obstacle. Dans ce cas,
le programme affichera un message dans la cellule de texte située
au-dessous des résultats.

Largeur de l'obstacle
Le modèle de calcul utilisé ici se base sur l'hypothèse que les
obstacles sont infiniment longs et situés perpendiculairement à la
direction du vent.
L'effet d'abri créé par un objet très étroit est évidemment moins
important que celui d'un objet large. Pour des raisons pratiques,
nous assumons que nous réalisons notre étude en divisant
l'horizon autour de l'éolienne en douze secteurs de 30 degrés
chacun. En bas du dessin que vous verrez à droite du programme
de calcul de l'effet abri, nous vous montrons (par échelons de 10
%) l'espace occupé par l'obstacle dans une section déterminée de
30 degrés. Vous pouvez modifier la largeur de l'obstacle (en
échelons de 10 %) en cliquant sur les carrés situés en bas du
graphe. Vous pouvez également introduire la longueur exacte de
l'obstacle (vu depuis l'éolienne), ou bien le pourcentage de la
largeur du secteur que l'objet occupe.

Porosité
= 0% = 30% = 50% = 70%
Un arbre sans feuilles freine le vent beaucoup moins que les
constructions. Les arbres avec un feuillage dense ont un effet
d'abri intermédiaire. En règle générale, l'effet d'obstacle est
proportionnel à 1 - P (porosité de l'obstacle).
La porosité d'un obstacle est une indication de son ouverture
exprimée en pour cent. Elle indique, en d'autres termes, la facilité
avec laquelle le vent passe à travers l'obstacle. Un bâtiment a
évidemment une porosité de zéro, tandis que la porosité pour un
groupe de bâtiments espacés sera égale à la surface de l'espace
dégagé divisé par la superficie totale des bâtiments et des espaces
dégagés vus depuis l'éolienne.
Vous devez soit introduire la porosité directement dans la
calculatrice en cliquant sur un des boutons munis de symboles,
soit utiliser une des valeurs pour différents types d'obstacles
proposées par le menu à affichage rapide.

Les boutons du programme


Calculer calcule votre dernière introduction. Vous pouvez
utiliser le tabulateur ou simplement cliquer hors des cases.
Tracer la vitesse du vent génère un graphe et un tableau
montrant le pourcentage de la vitesse du vent qui reste à un
nombre de hauteurs et de distances jusqu'à 1,5 fois la hauteur et la
distance du moyeu de votre éolienne. La tour de l'éolienne a été
marquée en jaune. Comme les calculs sont assez complexes, vous
devez vous armer de patience si votre ordinateur n'est pas très
puissant.
Tracer l'énergie du vent génère un graphe et un tableau
montrant le pourcentage de l'énergie du vent qui reste à un
nombre de hauteurs et de distances jusqu'à 1,5 fois la hauteur et la
distance du moyeu de votre éolienne. La tour de l'éolienne est
marquée en jaune. Comme les calculs sont assez complexes, vous
devez vous armer de patience si votre ordinateur est lent.
Tracer le profile de la vitesse génère un tracé du profil de la
vitesse du vent à un nombre de hauteurs jusqu'à 100 m, sur le site
où vous avez placé votre éolienne. En observant la courbe rouge,
vous voyez directement de combien les obstacles freinent la
vitesse du vent. Vous pouvez introduire une vitesse de vent de
votre choix pour la hauteur du moyeu. (La forme de la courbe
reste la même étant donné que les obstacles causent une variation
relative de la vitesse du vent.) La courbe correspond d'ailleurs
aux courbes tracées par le programme de calcul de la vitesse du
vent.

Résultats
La ligne des résultats du programme vous indique quel sera le
pourcentage du ralentissement de la vitesse du vent causé par la
présence d'un obstacle. En cliquant sur le bouton Tracer la
vitesse du vent, vous pouvez tracer les variations de la vitesse du
vent pour un bon nombre de distances et hauteurs, allant jusqu'à
1,5 fois la distance et la hauteur introduite.
(Si vous travaillez avec une distribution de Weibull, concrète qui décrit le
vent dans un secteur particulier, la variation de la vitesse du vent
correspondra à la variation du facteur d'échelle A. Si vous utilisez les
résultats de ces calculs pour trouver une distribution de Weibull, vous
pouvez simplement ajuster le facteur d'échelle A avec cette variation. Le
facteur de forme, k, reste constant. Nous étudierons ce dernier facteur plus
en détail un peu plus loin lorsque nous explorerons comment on peut
calculer la production énergétique d'une éolienne.)
La ligne des résultats vous signale également la perte d'énergie
éolienne due à la présence de l'obstacle. En cliquant sur le bouton
Tracer l'énergie du vent, vous pouvez faire tracer la variation de
la capacité énergétique pour bon nombre de distances et hauteurs,
allant jusqu'à 1,5 fois la distance et la hauteur introduite.

Des calculs plus complexes de l'effet d'obstacle


Dans la pratique, il est très rare que les obstacles se trouvent
situés perpendiculairement à l'éolienne. De même il peut y avoir
plusieurs rangées d'obstacles. Bien que vous puissiez toujours
utiliser les méthodes de base proposées par notre programme de
calcul, il sera sans doute plus facile d'employer un logiciel
professionnel comme les programmes WindPro® et WAsP®.
Les méthodes utilisées dans notre programme de calcul sont basées sur les
méthodes proposées par l'Atlas Eolien Européen. Si vous lisez le chapitre 8
de cet atlas, vous devez noter qu'il y a une erreur dans la formule
logarithmique 8.25.

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Programme de calcul de l'effet d'obstacle
Ne commencez pas à utiliser le programme avant le chargement complet du programme.
Ce tableur vous permettra de calculer l'effet d'abri d'obstacles de forme non aérodynamique (bâtiments,
arbres,...) situés dans n'importe lequel des secteurs de 30 degrés à proximité de l'éolienne. Vous pouvez
changer tout chiffre sauf les résultats marqués d'un astérisque (*). Si l'obstacle est trop haut (dépassant la
moitié de la hauteur du moyeu), ou qu'il est situé trop près de l'éolienne (à moins de cinq fois la hauteur de
l'obstacle), le programme vous avisera que les résultats ne sont pas tout à fait fiables, la géométrie détaillée
de l'obstacle et l'angle d'attaque jouant alors un rôle déterminant dans le calcul de l'effet d'abri.
Veuillez noter que vous n'avez qu'à prendre en considération le pourcentage de l'énergie du vent en
provenance de la direction où est situé l'obstacle (voir la page sur la rose des vents), l'obstacle n'influant sur
la production d'électricité que lorsque le vent souffle de cette direction particulière.
Si vous disposez d'un ordinateur rapide - ou que vous vous armez de patience - vous pouvez tracer la
vitesse du vent ou le profil de l'énergie du vent à l'arrière de l'obstacle. (Si la fenêtre de traçage disparaît,
vous pouvez probablement la retrouver cachée derrière une autre).
Veillez noter qu'avant d'utiliser ce programme, vous devez avoir lu nos pages sur les obstacles, la rugosité
et la porosité ainsi que le guide du programme.

Hauteur du moyeu 50 m

Distance de l'obstacle à l'éolienne 300 m

Longueur de rugosité 0.055 m


= classe de rugosité 1.5 Cliquez sur les carrés gris pour placer ou
supprimer un obstacle
Hauteur de l'obstacle 20 m

Largeur de l'obstacle 60 m
= % du secteur de l'obstacle
Porosité 0 % = constructions

Calculer

Tracer la vitesse du vent


Tracer l'energie du vent

Tracer le cisaillement du vent

pour une vitesse du vent au moyeu de 7.0


m/s
Utiliser les données de l'exemple

Energie en pourcentage de l'énergie du vent en


écoulement libre
Résultat: % baisse de la vitesse du vent* 70 75 80 85 90 95 100
Choisissez la porosité de l'obstacle
= % perte d'énergie dans ce secteur*
0%= 30%= 50%= 70%=
*

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L'effet de sillage
Etant donné qu'une
éolienne transforme
l'énergie du vent en
électricité, le vent
abandonnant l'hélice doit
forcément avoir une
capacité énergétique plus
basse que le vent
arrivant à l'éolienne.
Ceci est une
conséquence directe du
fait que l'énergie ne se
crée, ni ne se consume.
Effet de sillage derrière Si vous ne trouvez pas
une éolienne cette explication assez claire, vous devez étudier la définition
Photo © 1997 d'énergie que vous trouverez dans notre manuel de référence.
Laboratoire national de Une éolienne va toujours créer un effet d'abri dans la direction
Risoe du vent en poupe. En fait, il y aura toujours un sillage derrière
l'éolienne, c'est-à-dire une longue traînée de vent qui est bien plus
turbulente et ralentie que le vent devant le rotor (l'expression
effet de sillage est naturellement dérivée du sillage qui se crée
derrière la quille d'un bateau).
Comme vous voyez sur l'image, il est en effet possible de voir le
sillage derrière une éolienne si l'on ajoute de la fumée à l'air
passant à travers du rotor. L'éolienne sur l'image a d'ailleurs été
construite de façon à tourner dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre ce qui est une construction très rare pour les
éoliennes modernes.
Dans les parcs éoliens, on espace en général les éoliennes d'une
distance équivalente à trois fois le diamètre du rotor au minimum,
afin d'éviter que la turbulence engendrée derrière chaque éolienne
n'affecte trop la production énergétique des éoliennes situées plus
en aval. Et comme expliqué à la page suivante, la distance entre
les éoliennes est souvent encore plus grande dans la direction des
vents dominants.
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L'effet de parc
Comme nous venons de le voir à la page précédente sur l'effet de
sillage, une éolienne freine obligatoirement le vent lorsqu'elle
capte l'énergie du vent et la convertit en électricité.
Par conséquent, on cherche à espacer les éoliennes autant que
possible dans la direction des vents dominants. Mais en même
temps, le coût de la terre et du raccordement des éoliennes au
réseau électrique parlent en faveur d'une séparation plus petite
des éoliennes.

Disposition des parcs éoliens


En règle
générale, la
distance entre les
éoliennes
installées dans
des parcs éoliens
est de 3 à 9
diamètres de
rotor dans la
direction des
vents dominants,
et de 3 à 5
diamètres dans la
direction
perpendiculaire à
celle des vents
dominants. Sur cette image, nous avons mis trois rayons de cinq
éoliennes chacun dans une disposition très typique.
Ainsi, la distance entre les éoliennes (les points blancs)
correspond à 7 diamètres de rotor dans la direction des vents
dominants, et à 4 diamètres dans la direction perpendiculaire aux
vents dominants.

Perte d'énergie à cause de l'effet de parc


Connaissant le diamètre du rotor, la rose des vents, la distribution
de Weibull et la rugosité du terrain dans les différentes directions
de vent, les constructeurs sont en mesure de calculer la perte
d'énergie due à l'effet d'abri que les éoliennes du parc créent les
unes par rapport aux autres.
En général, la perte d'énergie à cause de l'effet de parc est
d'environ 5 %.

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Effets accélérateurs : L'effet de
tunnel

En utilisant une pompe de bicyclette ordinaire (il suffit de laisser


la souris désigner la pompe sur l'écran, sans cliquer dessus), vous
verrez que la vitesse de l'air abandonnant la valve est bien plus
élevée que la vitesse du mouvement du piston. Ce phénomène est
évidemment dû au fait que la valve est beaucoup plus étroite que
le cylindre de la pompe.

Effet de tunnel

Entre les grands bâtiments ou dans un col étroit, le même effet


peut être observé.
Le vent se trouve comprimé sur le côté exposé au vent du
bâtiment ou de la montagne, ce qui fait accélérer
considérablement sa vitesse entre les obstacles. On parle alors
d'un "effet de tunnel".
Cela implique que, bien que la vitesse normale dans un terrain
dégagé soit de, disons, 6 mètres par seconde, elle atteindra
facilement 9 mètres par seconde dans un couloir naturel.
L'installation d'une éolienne dans un tel tunnel est donc une
façon intelligente d'obtenir une vitesse de vent supérieure à celle
de la zone ambiante.
Cependant, afin d'obtenir un effet de tunnel utilisable, le tunnel
doit être enclavé de pentes douces. Si les collines entourant le
tunnel sont très rugueuses et accidentées, il peut y avoir beaucoup
de turbulence dans le vent, ce qui fait que le vent change de
vitesse et de direction sans cesse et très rapidement.
Trop de turbulence risque non seulement d'annuler
complètement l'avantage obtenu par une vitesse de vent
accélérée, mais aussi d'augmenter l'usure sur l'éolienne.

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Effets accélérateurs : L'effet de
colline

Juste avant d'arriver


au sommet d'une
montagne, le vent est
accéléré et En général, on cherche à installer les éoliennes sur une colline ou
comprimé, et
une chaîne de hauteurs qui sont plus élevées que le paysage
lorsqu'il arrive à
l'autre côté, il devient environnant. Surtout, il faut de préférence avoir une vue aussi
lent et faible, comme dégagée que possible dans la direction des vents dominants.
les eaux qui coulent Si l'on rencontre souvent des vitesses de vent accélérées sur les
dans l'océan à travers collines, c'est à cause de la différence de pression existant à
un canal étroit. l'avant et à l'arrière de celles-ci. Ainsi, le vent se trouve
Journal intime de comprimé par la colline à la face exposée au vent, pour s'étendre
Leonardo da Vinci ensuite, une fois passé le sommet, vers la zone de basse pression
(1452-1519) du côté sous le vent de la colline.

Comme vous voyez sur l'image, le vent commence à dévier bien


avant qu'il n'arrive à la colline. Ce phénomène est dû à l'étendue
assez considérable de la zone de haute pression se trouvant à
l'avant de la colline.
Notez également que le vent devient très turbulent en traversant
le rotor de l'éolienne.
Tout comme c'était le cas pour l'effet de tunnel, une colline
accidentée ou à pentes raides peut provoquer de fortes
turbulences ce qui risque d'annuler l'avantage que l'on compte
normalement gagner par une accélération de la vitesse.

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Choix d'un site éolien

La ressource éolienne
Normalement, le seul fait
d'observer la nature constitue une
aide excellente lors de
l'identification d'un bon site
éolien.
Ainsi, comme vous pouvez le
voir sur l'image à gauche, les
arbres et les buissons peuvent
servir d'un bon indicateur de la
Photo : direction des vents dominants dans
© 1997 Soren Krohn la zone en question.
De même, l'apparence d'un littoral accidenté peut indiquer que
des siècles d'érosion ont travaillé dans une direction particulière.
Des données météorologiques, reproduites de préférence en
forme d'une rose des vents sur 30 ans, seront probablement le
meilleur guide, mais ces données ne sont que très rarement
collecté sur le site exact en question, et de plus, comme nous
l'expliquerons un peu plus loin, on doit pour plusieurs raisons
toujours se servir de données météorologiques avec beaucoup de
prudence.
S'il y a déjà des éoliennes à proximité, leur production
d'électricité constitue un indicateur excellent de la ressource
éolienne locale. Dans des pays comme le Danemark et
l'Allemagne où l'on trouve souvent des éoliennes dispersées un
peu partout dans le pays, les constructeurs sont le plus souvent en
mesure de fournir des résultats de production à base de calculs
éoliens réalisés sur le site en question.

En recherche d'une vue dégagée


Comme vous venez de l'apprendre en lisant les pages
précédentes, il faut de préférence avoir une vue aussi dégagée que
possible dans la direction des vents dominants. De même, il faut
qu'il y ait aussi peu d'obstacles et une rugosité aussi faible que
possible dans cette direction. Si, de plus, vous réussissez à
trouver une colline à pentes douces, il est même possible
d'obtenir un effet accélérateur.
Raccordement au réseau
Les grandes éoliennes doivent évidemment être raccordées au
réseau électrique.
Lorsqu'il s'agit de projets éoliens de moindre envergure, il est
donc primordial que l'éolienne soit installée relativement près
d'une ligne électrique de 10 à 30 kilovolt (kV) afin d'éviter que
les coûts de pose de nouveaux câbles ne soient exorbitants.
(Evidemment, la question de savoir qui va payer pour l'extension
des lignes électriques n'est pas sans importance dans ce contexte.)
Les générateurs des grandes éoliennes modernes produisent
normalement de l'électricité à 690 V. Un transformateur situé soit
à côté de l'éolienne, soit à l'intérieur de sa tour, convertit
l'électricité en haute tension.

Renforcement du réseau électrique


Le réseau électrique près de l'éolienne installée doit être mis en
état de recevoir l'électricité qu'elle produit. Si beaucoup
d'éoliennes ont déjà été raccordées au réseau, il est possible qu'il
faille le renforcer en posant un plus grand câble qui sera
éventuellement raccordé plus près d'une station de transformation
à haute tension. Pour de plus amples informations sur ce sujet,
lisez notre section sur le réseau électrique.

Infrastructure
Lors de l'élaboration d'un projet éolien, il faut toujours tenir
compte des coûts liés à l'établissement des fondations des
éoliennes et à la construction d'un chemin permettant aux
camions lourds de gagner le site.

Risques liés à l'usage de données


météorologiques
Les météorologues recueillent déjà des données météorologiques
pour leurs prévisions du temps et pour l'aviation - et très souvent,
ces données sont également utilisées pour évaluer les conditions
éoliennes générales dans une région déterminée.
Cependant, des mesures précises de la vitesse du vent - et donc
de l'énergie éolienne - sont bien plus importantes pour la
réalisation d'un projet éolien que c'est le cas lorsqu'il s'agit de
faire des prévisions du temps.
Ainsi, la vitesse du vent se trouve très influencée par la rugosité
de la zone environnante, par les obstacles avoisinants (arbres,
phares, bâtiments,...) et par les contours du terrain local.
A moins que vous ne fassiez des calculs qui compensent les
conditions locales prévalant à l'endroit où les mesures
météorologiques ont été réalisées, il est très difficile de faire des
estimations de la ressource éolienne sur un site donné, même
lorsque celui-ci est situé à proximité de la station météo. Dans la
plupart des cas, on risque de sous-estimer le potentiel éolien si
l'on se sert de données météorologiques sans les ajuster pour le
site en question.
Aux pages suivantes, nous allons voir comment les
professionnels calculent la vitesse du vent.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/siting.htm
La ressource éolienne offshore

Conditions éoliennes en mer


Les surfaces de la mer et des lacs sont évidemment
très lisses ce qui fait que leur rugosité est très faible
à des vitesses de vent constantes. A des vitesses de
vent accélérées, une partie de l'énergie contenue
dans le vent va à la production de vagues, ce qui
augmente la rugosité. Une fois les vagues formées,
la rugosité décroît de nouveau. Il est donc question
d'une surface de rugosité variable (le même
phénomène se voit dans les zones couvertes d'une
couche de neige plus ou moins épaisse).
Cependant, en règle générale, la rugosité d'une
surface d'eau est très faible, de même que les
obstacles au vent ne sont que très peu nombreux en
mer. En réalisant les calculs du potentiel éolien
offshore, il faut toujours tenir compte des îles,
Eolienne offshore de phares, etc., de la même façon que l'on doit
600 kW installée à considérer les obstacles se trouvant dans la direction des vents
Tunø Knob, Danemark. dominants ou les changements de rugosité du terrain lorsqu'il
Photo © 1996
Vestas Wind Systems
s'agit d'évaluer un site éolien terrestre.
A/S
Un cisaillement bas permet de réduire la
hauteur du moyeu
La rugosité de la mer étant très faible, le cisaillement du vent est
lui aussi très bas, ce qui signifie que l'on n'obtiendra pas, comme
c'est le cas sur la terre ferme, une augmentation significative de la
vitesse du vent en accroissant la hauteur du moyeu. Par
conséquent, en mer, il peut s'avérer plus économique d'utiliser
des tours d'une hauteur moins élevée que sur terre, correspondant
à environ 0,75 fois le diamètre du rotor suivant les conditions
éoliennes sur le site en question (normalement, la hauteur des
tours installées sur la terre ferme correspond à 1 diamètre de rotor
au minimum).

Moindre intensité de la turbulence =


prolongation de la durée du vie de l'éolienne
En général, le vent est moins turbulent sur mer que sur terre. La
durée de vie espérée des éoliennes installées en mer est donc
supérieure à celle des éoliennes terrestres.
La faible turbulence est avant tout due au fait que les variations
de température entre les différentes altitudes de l'atmosphère sont
moins importantes au-dessus de la mer qu'au-dessus de la terre.
Les rayons du soleil pénètrent la mer de plusieurs mètres, alors
que sur la terre ferme, le rayonnement solaire ne réussit qu'à
chauffer la couche supérieure du sol qui devient donc beaucoup
plus chaude. Par conséquent, les écarts de température entre la
surface et l'air sont moins importants au-dessus de la mer qu'au-
dessus de la terre. Et c'est la raison pour laquelle la turbulence y
est bien plus faible.

L'effet d'abri en mer


Actuellement, le Laboratoire national de Risoe est en train de
développer une version offshore de son programme WAsP
employé jusqu'ici pour la modélisation du vent sur la terre ferme.
Les différents résultats de production enregistrés au premier
parc éolien offshore situé à Vindeby (Danemark) ainsi qu'à celui
de Tunoe Knob (Danemark également) construit quelques années
plus tard, ont conduit à de nouvelles investigations depuis 1996
par l'emplacement d'anémomètres sur plusieurs sites en mer au
large du littoral danois.
Les premiers résultats indiquent que l'effet d'abri de la terre
ferme est plus important, même à des distances de 20 km, qu'on
ne l'avait cru au départ. Cependant, il s'est également révélé que
les ressources éoliennes offshore sont de quelque 5 à 10 %
supérieures aux premières estimations.

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Dernière mise à jour le 15 mai 2001
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La carte des vents de l'Europe
occidentale
Ressources éoliennes à 50 (45) m au-dessus du terrain
Couleur Terrains avec Terrains dégagés Au bord de la mer Mer overte Collines et crêtes de
obstacles colline

Comment lire la carte des vents de l'Europe


occidentale
Cette carte a originalement été publiée dans l'Atlas éolien
européen. Les détails portant sur l'interprétation des différentes
couleurs sont indiqués dans la légende située au-dessous de la
carte. Veuillez noter que les données pour la Norvège, la Suède et
la Finlande proviennent d'une étude réalisée plus tard, et qu'elles
ont été calculées pour une altitude de 45 m au-dessus du niveau
de la mer dans un terrain dégagé.
Les zones roses sont les localités où il vente le plus, alors que
les zones bleues sont celles ayant les vents les plus faibles. La
délimitation des différentes zones n'est pas aussi rigoureuse
qu'elle ne le paraît sur la carte : en réalité, le passage d'une zone à
une autre tend à avoir lieu graduellement.
Vous devez cependant noter que les couleurs de la carte
présument que le globe terrestre est rond et totalement dépourvu
d'obstacles au vent, d'effets accélérateurs et de rugosités
variantes. Cela signifie que vous pouvez facilement trouver de
bons sites éoliens sur des collines situées dans p.ex. les zones
jaunes ou vertes de la carte, tout comme il existe, dans les zones
roses, des endroits qui sont très peu ventés à cause d'une rugosité
élevée.

La puissance du vent
Si vous ne comprenez pas pourquoi la puissance moyenne du
vent calculée dans le tableau correspond approximativement à
deux fois la puissance du vent à la vitesse moyenne du vent
indiquée, vous devez lire les 4 à 6 pages qui commencent par la
distribution de Weibull.

La réalité est bien plus compliquée


Les variations locales de terrain impliquent que la carte sera
beaucoup plus compliquée si nous la regardons de plus près. A
titre d'exemple, nous allons zoomer sur le Danemark à la page
suivante.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/euromap.htm
La carte des vents du Danemark
Comment lire la carte des vents du Danemark
Cette carte unique des vitesses du vent au
Danemark tient compte de la topographie
locale, et donc des effets accélérateurs et de la
rugosité du terrain. Elle illustre les ressources
éoliennes de façon beaucoup détaillée que la
carte figurant à la page précédente. En étudiant
la carte, on voit facilement que les vents
dominants soufflent de l'ouest et du sud-ouest au Danemark étant
donné que ce sont de loin sur les sites côtiers orientés à l'ouest et
au sud-ouest que la capacité énergétique du vent est la plus
importante (zones marquées en rouge ou en jaune).
La carte que vous voyez ici est en fait une carte d'une résolution
extrêmement grande où l'on a d'abord divisé la surface totale du
pays (44,000 km2) en 1,1 millions de carrés de 200 fois 200 m
chacun, pour calculer ensuite la vitesse moyenne relative à
chaque carré. Il est possible de télécharger la carte dans plusieurs
résolutions en visitant le site Web de la firme danoise EMD (la
carte est également disponible sur cd-rom).

Utilisation de la carte des vents dans la


planification locale
Cette carte a été développé afin de faciliter le travail de
planification locale. Toute municipalité danoise doit en effet
assigner des zones appropriées à l'implantation d'éoliennes, ceci
afin de permettre au gouvernement danois d'atteindre son but de
répondre d'ici l'an 2030 à 50 % de la consommation danoise
d'électricité grâce à l'énergie éolienne.

Utilisation de la carte des vents dans la


prospection éolienne
Révélant directement les sites éoliens qui, selon une certaine
probabilité, sont les meilleurs, la carte constitue également un
excellent guide aux promoteurs de projets éoliens. Il est donc
difficile d'imaginer une telle carte financée et publiée par toute
autre institution que le gouvernement.
Cependant, ayant été générée mécaniquement sans vérification
détaillée sur place, la carte ne suffit pas pour évaluer
correctement un site précis. Par conséquent, afin de pouvoir faire
des calculs fiables de la production annuelle d'électricité de
l'éolienne à implanter, il faut visiter le site potentiel pour bien
vérifier, entre autres, la rugosité et la porosité des obstacles, et
pour contrôler qu'il n'y a pas des nouveaux bâtiments, arbres, etc.

Méthodes d'évaluation du gisement éolien


Cette carte a été élaborée pour l'Agence danoise pour l'énergie
par EMD, entreprise consultante spécialisée dans le
développement de logiciels éoliens, en collaboration avec le
département de l'énergie éolienne du Laboratoire national de
Risoe qui est également le développeur des programmes WAsP,
logiciels de dynamique des fluides employés aux calculs éoliens.
Tracer une carte aussi détaillée d'une région aussi vaste est en
fait une tache immense : la carte a été élaborée à base de cartes
digitales extrêmement détaillées à l'échelle de 1/25000. En
réalité, les cartes sont constituées de 7 couches, une première
représentant les contours d'altitude (l'orographie), une deuxième
les forêts et les haies (et même les grands arbres individuels), une
troisième les édifices, une quatrième les lacs et les rivières, etc.
Le programme générant les données de rugosité pour le
programme WAsP détermine les contours du terrain ainsi que les
zones contiguës de forêts, lacs, villes, etc., dans les carrés voisins
de chaque carré jusqu'à une distance de 20 km dans les directions
des vents dominants.
Les résultats ont ensuite été ajustés en utilisant les statistiques
sur la production d'énergie de plusieurs centaines d'éoliennes
distribuées partout dans le pays. Ainsi, il a été possible de
compenser le fait que la vitesse moyenne du vent tend à diminuer
au fur et à mesure qu'on se déplace vers l'est du Danemark.

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Dernière mise à jour le 15 mai 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/dkmap.htm
Déscription de la variation du vent :
La distribution de Weibull
Modèle général des variations de la vitesse du
vent
Il est très important pour l'industrie éolienne d'être en mesure de
décrire les variations de la vitesse du vent. Les fabricants utilisent
ces informations pour optimiser la conception des éoliennes dans
le but de minimiser les coûts liés à la production d'électricité. Les
investisseurs, eux, ont besoin de ces informations afin de pouvoir
estimer le revenu lié à la production d'électricité.

Si vous mesurez la vitesse du vent durant une année, vous


remarquerez que, dans la plupart des régions du monde, les vents
extrêmes sont très rares alors que des vents frais ou modérés sont
assez fréquents.
On décrit normalement les variations du vent sur un site donné
en utilisant une distribution de Weibull comme celle que vous
voyez sur l'image ci-dessus. Sur le site en question, la vitesse
moyenne du vent est de 7 m/s, et la forme de la courbe est
déterminée par ce qu'on appelle un paramètre de forme égal à
2.

Description statistique des vitesses du vent


Ceux qui sont déjà habitués à travailler avec des statistiques se
rendront tout de suite compte que ce que le graphe ci-dessus
représente est une distribution de probabilité (distribution
fréquentielle). La probabilité que le vent souffle à une vitesse
quelconque (zéro inclus) étant obligatoirement égale à 100 %, la
zone au-dessous de la courbe sera toujours égale à exactement 1.
La moitié de la zone bleue se trouve à gauche de la ligne
verticale noire située à 6,6 m/s. On dit alors que 6,6 m/s est la
médiane de la distribution. Cela signifie que le vent souffle à
moins de 6,6 m/s la moitié du temps, et à plus de 6,6 m/s pendant
l'autre.
Vous vous demandez peut-être pourquoi nous avons alors fixé
la vitesse moyenne à 7 m/s. Voici l'explication : la vitesse
moyenne est en fait la moyenne des vitesses de vent enregistrées
sur le site en question.
Comme vous pouvez le voir sur le graphe, la distribution des
vitesses du vent est oblique, donc asymétrique. Parfois il y aura
des vents très forts, mais ce ne sera que très rarement. En
revanche, les vitesses de vent de 5,5 m/s sont les plus fréquentes.
On dit alors que 5,5 mètres par seconde est la valeur modale de
la distribution. Si nous multiplions chaque petit intervalle de
vitesse par la probabilité de l'occurrence de cette vitesse de vent
particulière, et que nous totalisons ensuite tous les résultats, nous
obtiendrons la vitesse moyenne du vent.
La distribution statistique des vitesses du vent varie d'un endroit
à l'autre vu qu'elle dépend des conditions climatiques locales, le
paysage et sa surface. La distribution de Weibull tend donc à
varier, tant en forme qu'en valeur moyenne.
Dans le cas où le paramètre de forme est égal à exactement 2,
comme c'est le cas pour le graphe ci-dessus, on parle d'une
distribution de Rayleigh. Les fabricants fournissent souvent les
calculs de performance en utilisant la distribution de Rayleigh.

Equilibrage de la distribution de Weibull


Une autre façon de connaître la vitesse
moyenne du vent est d'équilibrer la pile
de cubes bleus vers la droite de façon à
montrer exactement la même image que
le graphe ci-dessus. Chaque cube
représente la probabilité que le vent
souffle à une vitesse donnée pendant 1 % des heures d'une année.
Les vitesses de vent de 1 m/s ont été rangées dans la colonne la
plus à gauche alors que ceux de 17 m/s correspondent à la
colonne la plus à droite.
Dans notre cas, c'est dans la septième colonne que la pile se
trouve complètement en équilibre, ce qui nous signale que la
vitesse moyenne du vent est égale à 7 m/s.

Essayez-le !
Si vous disposez d'un navigateur Netscape 3 ou 4 ou Internet
Explorer 4, la page suivante vous donnera la possibilité
d'expérimenter avec différentes valeurs des paramètres de
Weibull. Cela vous permettra de vous faire une idée des formes
que peut prendre la distribution fréquentielle des différentes
vitesses du vent.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/weibull.htm
Programme de traçage de la
distribution de Weibull
(Nécessite Netscape 3.0)

Cette page vous permet de vous faire une idée des différentes
formes que peut prendre une distribution de Weibull. La vitesse
moyenne du vent, ou le paramètre d'échelle A, indique combien
il vente en moyenne sur un site donné. Le paramètre de forme k
montre combien la distribution est pointue. Si les vitesses du vent
ont tendance à se situer toutes autour de la même valeur, la
distribution aura une valeur de k élevée et une forme très pointue.
Commencez par cliquer sur Weibull dans le panneau de
contrôle ci-dessous afin de voir le résultat de notre exemple de la
page précédente. Essayez ensuite de changer les différents
paramètres, un à la fois, tout en observant ce qui se passe.

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© Copyright 2001 Association danoise de l'industrie éolienne
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/weibull.htm

Introduisez soit la vitesse moyenne du vent (2,0-12,0 m/s) soit le paramètre d'échelle A
dans la première cellule 7.0 Introduisez ensuite le paramètre de forme k (1,0-3,0) = 2.0
Cliquez sur Weibull pour faire tracer la distribution.. http://www.windpower.org/fr/wres/weibull/index.htm
Le problème de
la bouteille
moyenne
Quel est le contenu énergétique moyen
du vent sur le site où est située votre
éolienne ?
La plupart des gens qui découvrent l'énergie éolienne
ont au début la conviction qu'ils vivront très bien sans
connaître la distribution de Weibull. Après tout, n'est-
ce pas exact que si nous connaissons la vitesse moyenne du vent,
nous connaissons également sa puissance moyenne ? Ne
pourrions-nous donc pas utiliser la puissance (ou l'énergie) à la
vitesse moyenne du vent pour calculer la puissance (ou l'énergie)
qui arrivera à la surface balayée par le rotor ?
En d'autres mots, ne pourrions-nous pas simplement dire
qu'avec une vitesse de vent égale à 7 m/s, nous obtiendrons une
puissance d'entrée de 210 W par mètre carré de surface balayée
par le rotor ? (Ce chiffe figure dans le tableau sur la puissance du
vent que vous trouverez dans le manuel de référence.)
Eh bien, la réponse est non ! Le cas échéant, nous ferions une
sous-estimation de presque 100 % des ressources éoliennes. Si
nous calculions ainsi, nous serions alors victimes de ce que nous
pouvons appeler l'illusion de la bouteille moyenne. Si vous
observez la plus grande et la plus petite des bouteilles de l'image,
vous remarquerez que les deux ont exactement la même forme.
L'une mesure 0,24 m de haut, l'autre 0,76 m. Quelle est alors la
hauteur de la bouteille moyenne ?
Si votre réponse est 0,5 m, vous êtes dupe de l'illusion de la
bouteille moyenne. Ce qui nous intéresse ici est évidemment le
volume des bouteilles. Celui-ci varie avec le cube (puissance 3)
de la taille de la bouteille. Il s'en suit que bien que la plus grande
bouteille ne soit que 3,17 fois plus grande que la plus petite, le
volume de celle-là est en fait 3,173 = 32 fois plus grand que celui
de la plus petite.
Par conséquent, le volume moyen est 16,5 fois celui de la petite
bouteille. Cela signifie qu'une bouteille d'un volume moyen doit
avoir une hauteur 2,55 fois plus grande que celle de la petite
bouteille, donc de 0,61 m (étant donné que 2,553 = 16,5).
Ce que nous cherchons à démontrer par cet exemple est qu'il
n'est pas souhaitable de se limiter à calculer la puissance du vent
à partir de la vitesse moyenne du vent sur le site en question.
Vous devez en fait peser la probabilité de l'occurrence de chaque
vitesse de vent et la puissance correspondante. Aux pages
suivantes, nous calculerons l'énergie du vent. D'abord nous
utilisons l'exemple de la bouteille pour bien comprendre l'idée,
ensuite nous nous servons des mathématiques.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/bottle.htm
La puissance moyenne du vent
Equilibrage de la distribution de la puissance
C'est à cause de leur contenu énergétique que les vitesses du vent
nous intéressent, tout comme c'était le volume des bouteilles - et
non leur hauteur - qui nous intéressait à la page précédente.
Comme nous venons de le voir, le volume d'une bouteille varie
avec le cube de sa taille, de la même façon que la puissance du
vent varie avec le cube de la vitesse du vent.

Prenons la distribution de Weibull des vitesses du vent, et plaçons


pour chaque vitesse une bouteille à l'étagère chaque fois que la
probabilité de l'occurrence de cette vitesse particulière est égale à
1 %. La taille de chaque bouteille correspond à la vitesse du vent,
et le poids des bouteilles à la quantité d'énergie contenue dans le
vent.
A droite, à 17 m/s, nous avons posé les bouteilles très lourdes
d'un poids supérieur de presque 5.000 fois à celui des bouteilles
rangées à 1 m/s. (A 1 m/s, la puissance du vent est égale à 0,61
W/m2, à 17 m/s elle est de 3.009 W/m2.)
Calculer la vitesse du vent à laquelle nous obtiendrons la
moyenne de la distribution de puissance correspond à équilibrer
les étagères. (Rappelez-vous comment nous avons fait
l'équilibrage à la page sur la distribution de Weibull). Dans ce
cas, bien qu'ils ne soient que peu fréquents, les vents forts pèsent
lourd à cause de leur contenu énergétique important.
A une vitesse moyenne du vent de 7 m/s, la moyenne de la
puissance pondérée des vitesses de vent correspond à 8,7 m/s. A
cette vitesse, la puissance du vent est égale à 402 W/m2 ce qui est
presque le double du résultat auquel nous sommes arrivés en
faisant le calcul plutôt naïf en haut de la page précédente.
Aux pages suivantes, nous allons utiliser une méthode plus
convenable que le déplacement de bouteilles pour calculer la
puissance du vent...

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/shelves.htm
La loi de Betz
Le freinage idéal du
vent
Plus la partie de l'énergie
cinétique du vent captée par
l'éolienne est grande, plus
remarquable sera le
ralentissement du vent
sortant par le côté gauche de l'éolienne sur l'image. (Si vous ne
comprenez pas pourquoi nous avons mis un tube de courant
autour de l'éolienne, vous devez lire la page sur la déviation du
vent provoquée par une éolienne.)
Si nous tentions d'extraire toute l'énergie contenue dans le vent,
l'air continuerait son chemin à une vitesse nulle, ce qui en réalité
signifierait qu'il n'arriverait pas à abandonner le rotor. Le résultat
serait dans ce cas tout le contraire de ce que nous aurions cherché
à obtenir : aucune énergie ne serait extraite du vent, l'entrée de
l'air dans le rotor étant évidemment également empêchée.
L'autre cas extrême serait que le vent passerait à travers le tube
ci-dessus sans aucune perturbation, mais avec le même résultat :
l'énergie extraite serait absolument nulle.
Nous pouvons donc assumer qu'il doit y avoir une manière de
freiner le vent qui se trouve entre ces deux extrémités et qui
permette de façon bien plus efficace de transformer l'énergie du
vent en énergie mécanique. Il y a en fait une réponse très simple à
cette question : une éolienne idéale freinerait le vent à 1/3 de sa
vitesse originale. Afin de bien comprendre pourquoi, nous
devons utiliser la loi physique fondamentale de l'aérodynamique
des éoliennes :

La limite de Betz
La loi de Betz détermine
qu'une éolienne ne
pourra jamais convertir
en énergie mécanique
plus de 16/27 (ou 59%)
de l'énergie cinétique
contenue dans le vent.
Ce fut l'Allemand
Albert Betz qui, en 1919,
formula la loi de Betz
pour la première fois.
Son livre "Wind-
Energie" (Energie
éolienne) publié en 1926
donne une bonne idée de
l'état des connaissances
en énergie éolienne et des
aérogénérateurs de
l'époque.
Il est en fait très
surprenant qu'il soit possible de formuler une telle théorie
générale qui s'applique à toute éolienne ayant un rotor en forme
de disque.
Pour prouver le théorème, il faut avoir une certaine
connaissance des mathématiques et de la physique, mais, comme
Betz l'a écrit dans son livre, vous ne devez pas vous laisser
décourager par ce fait. Nous avons inclus dans notre manuel de
référence la preuve qu'a faite Betz lui-même du théorème.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/betz.htm
La densité de puissance

La puissance du vent

Comme expliqué à la page sur l'énergie du vent, le potentiel


d'énergie par seconde varie proportionnellement avec cube de la
vitesse du vent (puissance3) et la densité de l'air (son poids par
unité de volume).
Nous pouvons maintenant combiner tout ce que nous avons
appris jusqu'ici en multipliant la puissance de chaque vitesse de
vent par la probabilité de l'occurrence de cette vitesse selon le
graphe de Weibull, ce qui nous permet de calculer la distribution
de l'énergie éolienne à des vitesses de vent différentes,
distribution appelée aussi la densité de puissance.
Notez que la distribution de Weibull change de forme par
rapport à celle de la page précédente du fait que ce sont les vents
forts qui contiennent le plus d'énergie.

De la densité de puissance à la puissance de


sortie
Ce graphe a été tracé en utilisant le programme de calcul de la
puissance produite par une éolienne que vous trouverez
également sur ce site web. La zone au-dessous de la courbe grise
(jusqu'à l'axe horizontal en bas) nous indique la quantité de
puissance éolienne par mètre carré de flux d'air que nous pouvons
espérer obtenir sur le site en question. Dans ce cas, nous avons
une vitesse moyenne de vent de 7 m/s et un paramètre de forme
k=2 ce qui correspond à une puissance éolienne de 402 W/m2.
Vous devez remarquer que cette puissance est presque le double
de celle obtenue lorsque le vent souffle constamment à sa vitesse
moyenne.
Le graphe consiste en un certain nombre de colonnes verticales,
une pour chaque intervalle de 0,1 m/s de vitesse de vent. La
hauteur de chaque colonne correspond à la puissance (watts par
mètre carré) avec laquelle cette vitesse de vent particulière
contribue à la puissance totale de sortie par mètre carré.
La zone au-dessous de la courbe bleue indique la puissance
théoriquement convertible en puissance mécanique (c.-à-d. 16/27
de la puissance totale du vent, selon la loi de Betz).
L'entière zone au-dessus de la courbe rouge, nous indique la
puissance que produira une éolienne sur le site en question. Nous
apprendrons comment faire ce calcul lorsque nous arriverons à la
page sur les courbes de puissance.

Lire le message du graphe


Le point le plus important à noter est que c'est à des vitesses de
vent supérieures à la vitesse moyenne sur le site en question que
l'on trouve la plus grande partie de l'énergie éolienne récupérable.
Ce fait n'est pas aussi surprenant qu'il ne paraît étant donné que
nous savons déjà que le vent a un contenu énergétique beaucoup
plus élevé à des vitesses de vent fortes qu'à des vitesses faibles.

Vitesse de démarrage
Normalement, les éoliennes sont conçues pour démarrer à des
vitesses de vent de 3 à 5 m/s. On appelle cette vitesse la vitesse
de démarrage. Sur le graphe, la zone bleue à gauche montre la
petite quantité de puissance perdue à cause du fait que l'éolienne
ne démarre qu'à une vitesse de, disons, 5 m/s.

Vitesse de coupure
L'éolienne est normalement programmée pour s'arrêter
automatiquement lorsque le vent souffle à plus de 25 m/s afin
d'éviter tout endommagement de l'éolienne ou de son entourage.
La vitesse à laquelle l'éolienne s'arrête est appelée la vitesse de
coupure. La petite zone bleue du graphe représente la puissance
qui est perdue à cause de vitesses de vent trop fortes.

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La courbe de puissance d'une
éolienne
La courbe de
puissance est
un graphe
représentant la
puissance de
sortie d'une
éolienne à des
vitesses de vent
différentes.
Le graphe
montre une
courbe de
puissance d'une
éolienne
danoise typique
de 600 kW.
On élabore les courbes de puissance à partir de mesures
réalisées sur site en fixant un anémomètre sur un mât situé à
proximité de l'éolienne (pas sur l'éolienne même ou trop près
d'elle vu qu'elle risquera alors de provoquer des turbulences qui
nuiront à la fiabilité des mesures).
Dans le cas où les fluctuations de la vitesse de vent ne sont pas
trop rapides, il est possible d'utiliser directement les mesures de la
vitesse du vent obtenues par l'anémomètre et de lire la puissance
de sortie. Si, ensuite, on trace les deux valeurs conjointement, on
obtiendra un graphe similaire à celui que vous voyez ci-dessus.

Incertitudes liées à l'élaboration de courbes de


puissance
Ce que l'on verra en faisant une courbe de puissance est en réalité
une multitude de points espacés autour de la ligne bleue, plutôt
qu'une courbe bien définie comme celle du graphe ci-dessus.
La raison en est qu'il y aura toujours des fluctuations de la
vitesse du vent ce qui rend impossible de mesurer de façon
précise le flux d'air passant à travers le rotor de l'éolienne. (Placer
un anémomètre devant l'éolienne ne résoudra pas ce problème,
l'éolienne projetant également une "ombre" en amont qui freine,
elle aussi, le vent.)
Dans la pratique, on doit donc prendre la moyenne des
différentes mesures pour chaque vitesse de vent et les utiliser
pour tracer le graphe.
De plus, il est difficile d'obtenir des mesures précises de la
vitesse du vent. S'il y a une erreur de seulement 3 % dans la
mesure de la vitesse du vent, le contenu énergétique réel du vent
pourra être 9 % supérieur ou inférieur au résultat obtenu
(rappelez-vous que le contenu énergétique varie avec le cube de
la vitesse du vent).
Par conséquent, il faut prévoir un risque d'erreur de +/- 10 %,
même dans les courbes de puissance certifiées.

Vérification des courbes de puissance


Les courbes de puissance sont basées sur des mesures faites dans
des terrains où la turbulence est faible et où le vent souffle
directement vers la face de l'éolienne. Des turbulences locales et
un terrain complexe (p.ex. une pente rugueuse) peuvent impliquer
que des rafales de vent frappent le rotor depuis des directions
diverses. Dans ce cas-là, il peut s'avérer difficile de reproduire de
façon exacte la courbe de puissance d'une éolienne installée sur
un site donné.

Risques liées à l'utilisation d'une courbe de


puissance
Une courbe de puissance n'indique pas la puissance que produira
une éolienne à une certaine vitesse moyenne du vent. Si vous
utilisiez cette méthode de calcul, vous seriez même très loin du
résultat correct !
N'oubliez pas que le contenu énergétique du vent varie
considérablement avec la vitesse du vent (voir la section sur
l'énergie du vent). Par conséquent, il est très important de savoir
comment cette moyenne a été calculée, c.-à-d. si le vent est très
variable, ou s'il souffle à une vitesse relativement constante.
De plus, comme expliqué dans la section sur la densité de
puissance, la plupart de l'énergie éolienne est captable à des
vitesses de vent deux fois supérieures à la vitesse de vent la plus
fréquente sur le site en question.
Finalement, vous devez également prendre en compte le fait que
l'éolienne ne tournera peut-être pas sur le site en question à la
pression d'air et la température standard. Dans ce cas, vous devez
corriger la courbe pour les variations de la densité de l'air.
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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/pwr.htm
Le coefficient de puissance
Le coefficient
de puissance
indique
l'efficacité avec
laquelle
l'éolienne
convertit
l'énergie du vent
en électricité.
Pour mesurer
l'efficacité
technique d'une
éolienne, nous
divisons tout
simplement la
puissance électrique de sortie par l'énergie éolienne d'entrée.
Nous prenons, en d'autres mots, la courbe de puissance et la
divisons par la surface du rotor afin d'obtenir la puissance de
sortie par mètre carré de la surface balayée par le rotor. Pour
chaque vitesse de vent, nous divisons ensuite le résultat par la
puissance du vent par mètre carré.
Le graphe montre la courbe du coefficient de puissance pour
une éolienne typique. Bien que l'efficacité moyenne d'une telle
éolienne soit normalement supérieure à 20 %, elle varie
considérablement avec la vitesse de vent (de petites oscillations
dans la courbe sont généralement dues à des erreurs de mesure).
Comme vous pouvez le voir, l'efficacité mécanique de l'éolienne
est la plus élevée (44 % dans ce cas) à une vitesse de vent
d'environ 9 m/s. Cette valeur a été choisie délibérément par les
ingénieurs qui ont conçu l'éolienne. A des vitesses de vent
faibles, l'efficacité n'est pas un sujet très important étant donné
qu'il n'y a pas beaucoup d'énergie à récupérer. A des vitesses de
vent élevées, l'éolienne perd forcément toute énergie excédant la
quantité pour laquelle l'éolienne a été conçue. La question
d'efficacité trouve donc avant tout sa valeur à des vitesses de vent
où l'on trouve la plus grande partie de l'énergie récupérable.

Une efficacité technique majeure n'est pas


nécessairement le chemin à suivre
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n'est pas un but en soi
d'obtenir une efficacité technique élevée. Ce qui importe
réellement est le coût de la récupération des kWh du vent
pendant les 20 ans de fonctionnement de l'éolienne. Comme le
combustible est gratuit, il n'est pas nécessaire de le mettre en
réserve. L'éolienne optimale n'est donc pas forcément celle qui
produira la plus grande énergie de sortie annuelle.
De l'autre côté, comme chaque mètre carré de la surface du rotor
coûte de l'argent, il est évidemment nécessaire de récupérer le
plus d'énergie possible - à condition que le coût par kWh reste
limité. Nous élaborons ce sujet plus en profondeur à la page sur
l'optimisation des éoliennes.

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Guide du programme de calcul de
la puissance produite par une
éolienne
Si vous avez assez de place sur votre écran, vous pouvez
éventuellement ouvrir le programme de calcul dans une autre
fenêtre du navigateur. Cela vous permettra de le regarder tout en
lisant ce guide. Si vous ne désirez pas étudier toutes les
informations du guide, vous devez en tout cas lire la
recommandation située en bas de cette page.

Utiliser la courbe de puissance et la distribution


de Weibull pour estimer la puissance de sortie
et la production d'énergie
Afin de pouvoir utiliser correctement la courbe de puissance,
vous devez combiner vos connaissances sur la distribution de
Weibull et la courbe de puissance. C'est exactement ce que nous
allons faire à la page suivante en utilisant le programme de calcul
de la densité de puissance.
Pour chaque intervalle élémentaire de 0,1 m/s de vitesse de
vent, nous multiplions la probabilité de l'occurrence de cet
intervalle (déterminée par la courbe de Weibull) par la valeur
correspondante selon la courbe de puissance.
Ensuite, nous prenons le total de toutes ces multiplications pour
calculer la puissance moyenne de sortie.
Si nous multiplions la puissance par 365,25 et ensuite par 24 (=
le nombre d'heures en une année), nous obtenons la production
totale d'énergie au cours d'une année moyenne.

Données du site éolien


Vous pouvez utiliser le menu d'affichage pour remplir
automatiquement les données sur la distribution des vents en
Europe. Les données calculées pour les classes de rugosité 0, 1, 2
et 3 proviennent de l'Atlas éolien européen. Si vous utilisez la
classe de rugosité 1,5, nous interpolons afin d'obtenir les données.
Nous vous prions de nous contacter dans le cas où vous
disposerez de données sur d'autres régions du monde que vous
aimeriez inclure dans notre programme.
Données de la densité de l'air
Comme expliqué à la page précédente, l'énergie du vent varie en
fonction de la densité de l'air. Essayez, par exemple, de changer
la température de l'air de 40 degrés Celsius à -20 degrés. Il y a
presque 25 % plus de molécules d'air dans un mètre cube d'air
froid que dans un mètre cube d'air chaud. Observez alors ce que
cela signifie pour l'énergie de sortie.
Si vous désirez changer l'altitude au-dessus du niveau de la mer,
vous devez commencer par introduire la température au niveau de
la mer. Le programme calculera alors automatiquement la
température et la pression probables à l'altitude que vous avez
choisie.
Vous pouvez choisir d'introduire directement la densité de l'air
si vous êtes sûr de savoir ce que vous faites. Le programme
calculera ensuite les données correspondant aux autres variables.
(Vous pouvez également changer la pression d'air, bien qu'il soit
préférable de ne pas le faire étant donné que la pression choisie
doit évidemment être celle correspondant à l'altitude et à la
température locales.)

Données de la distribution des vents


Dans l'Europe du nord, le paramètre de forme de Weibull est en
général environ 2. Comme les situations varient, il peut
cependant s'avérer utile de consulter un atlas des vents afin de
déterminer la valeur de façon plus précise. Vous pouvez
introduire soit la vitesse moyenne du vent, soit le paramètre
d'échelle de Weibull (le programme calculera ensuite l'autre
paramètre automatiquement).
La hauteur à laquelle ont été réalisées vos mesures est une
donnée très importante étant donné que la vitesse du vent
augmente avec l'altitude au-dessus du sol, cf. la page sur le
cisaillement du vent. Les observations météorologiques sont
normalement faites à 10 m d'altitude, mais des mesures par
anémomètre sont souvent réalisées à la hauteur du moyeu de
l'éolienne (égale à 50 m dans notre exemple).
La rugosité moyenne du terrain environnant est un facteur
important pour la détermination de la vitesse du vent à la hauteur
du moyeu, si celle-ci diffère de la hauteur à laquelle ont été
réalisées les mesures du vent. Suivant le type de paysage local,
vous pouvez introduire soit la longueur de rugosité, soit la classe
de rugosité (voir le manuel de référence pour une explication plus
détaillée des classes de rugosité).
Données de l'éolienne
Dans cette partie du programme de calcul vous pouvez indiquer
la puissance nominale du générateur principal, le diamètre du
rotor, la vitesse de démarrage, la vitesse de coupure et la hauteur
du moyeu de votre éolienne. En bas de la page, vous pouvez
également introduire sa courbe de puissance.
Il est cependant beaucoup plus facile d'utiliser le premier menu
d'affichage qui vous permettra d'introduire automatiquement
l'ensemble des spécifications de l'éolienne en utilisant le tableau
incorporé de données des éoliennes les plus répandues. Dans la
formule, nous avons déjà introduit les données s'appliquant à une
éolienne typique de 600 kW, mais si vous en avez envie, vous
pouvez également expérimenter en choisissant d'autres types
d'éoliennes.
Le second menu d'affichage vous permettra de choisir l'une des
hauteurs de moyeu disponibles pour l'éolienne que vous avez
choisie. Si vous le préférez, vous pouvez également introduire la
hauteur de moyeu manuellement.
Essayez éventuellement d'introduire des hauteurs de moyeu
différentes pour voir les variations de l'énergie de sortie qui en
résultent. L'effet est particulièrement significatif si l'éolienne est
installée dans un terrain très rugueux (pour voir l'effet vous-
même, vous pouvez essayer de modifier la classe de rugosité dans
la section de données portant sur la distribution des vents).
Si vous modifiez les spécifications standard de l'éolienne, le
texte du premier menu sera converti en Exemple de l'utilisateur
afin de marquer qu'il ne s'agit plus d'une éolienne standard. Vous
pouvez expérimenter sans problème avec toute variable de votre
choix. Cependant, cela n'aura pas beaucoup de sens de changer la
taille du générateur ou le diamètre du rotor d'une éolienne
standard, sans changer également sa courbe de puissance. Nous
utilisons uniquement le diamètre de rotor pour montrer la
puissance d'entrée et pour calculer le rendement de la machine
(en termes de coefficient de puissance). De même, la puissance
nominale du générateur est seulement utilisée pour calculer le
facteur de capacité.

La courbe de puissance de l'éolienne


Pour des raisons pratiques (pour que les données introduites et
vos résultats soient visibles en même temps), nous avons mis la
liste des résultats relatifs à la courbe de puissance tout en bas de
la page. Vous pouvez utiliser cette section pour introduire les
spécifications d'une éolienne qui ne figure pas dans le tableau
incorporé. La seule condition est que les vitesses du vent soient
ordonnées séquentiellement dans un ordre ascendant.
Description des boutons du programme
Calculer recalcule les résultats du formulaire. Pour activer la
fonction de calcul, vous pouvez cependant également cliquer à
n'importe quel autre endroit de la page, ou simplement utiliser le
tabulateur après avoir terminé l'introduction des données. Prenez
bien note que si vous changez la courbe de puissance, le
programme ne commencera à recalculer qu'après que vous aurez
cliqué sur le bouton calculer ou changé d'autres données dans le
formulaire.
Remettre l'exemple remet les données que nous avons
introduites à titre d'exemple.
Densité de puissance trace dans une fenêtre séparée un graphe
de la densité de puissance pour le site et l'éolienne en question.
Courbe de puissance trace dans une fenêtre séparée la courbe
de puissance de l'éolienne choisie.
Coefficient de puissance trace le coefficient de puissance, c.-à-
d. le rendement de l'éolienne à des vitesses de vent différentes.

Résultats de la puissance d'entrée sur le site


Puissance d'entrée par mètre carré de la surface balayée
montre la part de l'énergie du vent qui théoriquement traverserait
le cercle balayé par le rotor si le rotor n'était pas là. (En réalité,
une partie du flux d'air sera déviée à l'avant de la surface balayée
par le rotor à cause de la zone de haute pression produite devant
le rotor.)
Puissance d'entrée maximale à x m/s montre la vitesse de vent
à laquelle nous obtiendrons la plus grande contribution à la
puissance de sortie totale. Cette valeur est normalement beaucoup
plus élevée que la vitesse moyenne du vent, cf. la page sur la
densité de puissance.
Vitesse moyenne du vent à la hauteur de moyeu montre
comment le programme recalcule les données relatives au vent
pour la hauteur du moyeu de l'éolienne en question. Si vous avez
choisi une hauteur de moyeu différente de la hauteur à laquelle
ont été effectuées les mesures du vent, le programme recalcule
automatiquement toutes les vitesses du vent qui, dans la
distribution de Weibull, correspondent à la classe (ou longueur)
de rugosité que vous avez introduite.

Résultats de la puissance de sortie de l'éolienne


Puissance de sortie par mètre carré de la surface balayée par
le rotor indique la part de la puissance d'entrée susceptible d'être
convertie en électricité par l'éolienne. En général, la solution la
plus rentable sera de construire l'éolienne pour utiliser environ 30
% de la puissance disponible. (Notez que la valeur relative à la
puissance d'entrée inclue aussi la puissance du vent à des
vitesses de vent inférieures/supérieures aux vitesses de
démarrage/de coupure. Vous ne pouvez donc pas simplement
diviser par cette valeur pour obtenir le coefficient de puissance
moyen.)
Production annuelle d'énergie par mètre carré de la surface
balayée par le rotor est tout simplement la puissance moyenne
de sortie par mètre carré de la surface balayée multipliée par le
nombre d'heures d'une année.
Production d'énergie en kWh par an indique la production
d'électricité de l'éolienne en une année moyenne. C'est
probablement la valeur que le propriétaire de l'éolienne trouvera
la plus intéressante. Cependant, lorsque le propriétaire considère
cette valeur, il doit également prendre en compte le prix de
l'éolienne, sa fiabilité et les frais d'exploitation et d'entretien.
Nous allons étudier ce sujet plus en détail dans la section sur la
rentabilité de l'énergie éolienne.
Il se peut que la production annuelle d'énergie calculée ici
diffère légèrement des chiffres réels fournis par les fabricants -
surtout si vous changez la densité de l'air. Dans ce cas, le
fabricant calculera une courbe de puissance pour chaque densité
d'air. Ceci est dû au fait qu'avec une éolienne régulée par calage
variable de pale, le système de régulation changera
automatiquement l'angle de pas de la pale en fonction de la
variation de la densité de l'air, alors que, pour une éolienne
régulée par décrochage aérodynamique, le fabricant fixera à
l'avance l'angle de la pale selon la densité moyenne de l'air pour
la région en question. Les résultats de ce programme peuvent
s'avérer inférieurs de quelque 3,5 % aux vrais chiffres des
fabricants en cas de densité basse de l'air - et supérieurs de
quelque 1,6 % en cas de densité élevée de l'air.
Le facteur de capacité indique la partie de la capacité nominale
du générateur (principal) utilisée par l'éolienne. Vous pouvez en
lire plus à la page sur la production annuelle d'énergie d'une
éolienne.
Note 1: Vérifiez que vous utilisez la même hauteur de moyeu si
vous désirez comparer deux éoliennes ayant le même diamètre de
rotor.
Note 2: Si vous désirez comparer des éoliennes avec des
diamètres de rotor différents, vous devez plutôt étudier la
production d'énergie par mètre carré de la surface balayée par le
rotor (vous devez toujours utiliser la même hauteur de moyeu.)
Note 3: En général, les éoliennes conçues pour des vents faibles
(grand diamètre de rotor par rapport à la taille de l'éolienne)
affichera de mauvais résultats de performance sur des sites bien
ventés, et vice versa. La plupart des éoliennes construites pour
vents faibles ne sont pas propres à être installées dans des zones
dominées par des vents forts et des rafales violentes.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Programme de calcul de la puissance
produite par une éolienne
Ne commencez pas à utiliser le programme avant le chargement complet du
programme. Note 1: Les résultats relatifs à la production d'énergie calculés par des
programmes comme celui-ci risquent de différer légèrement des résultats fournis par
les fabricants. Note 2: Les courbes de puissance sont basées sur des mesures sur place
qui pourraient s'avérer inexactes de +/- 10 % par rapport aux chiffres réels - aussi les
résultats doivent être interprétés avec prudence. Note 3: Il est possible que les
fabricants d'éoliennes disposent de modèles conçus pour des sites spécifiques qui ne
figurent pas sur notre liste. Note 4: Les données sur le site figurant ci-dessous n'ont pas
été choisies parce que ces sites sont particulièrement propices à l'installation
d'éoliennes, mais parce que ce sont sur ces sites qu'ont été réalisées les mesures du vent
figurant dans l'Atlas éolien européen. Dans le cas de p.ex. Francfort (Allemagne), il
sera probablement possible de trouver des sites sur des collines où la production
annuelle de l'éolienne sera deux fois plus grande qu'à l'aéroport (le lieu de mesure). Et
dans le cas de p.ex. le nord-ouest de l'Irlande, la production d'énergie peut s'avérer de
20 à 25 % plus élevée si l'on choisit un site situé sur une colline à pente douce dans la
région avoisinante.

Vous pouvez expérimenter en changeant les chiffres dans l'exemple ci-dessous. Vous
pouvez introduire vos données dans tous les cases, sauf ceux des résultats marqués par
un astérisque (*). Pour voir les résultats après avoir changé les données, utilisez le
tabulateur, cliquez sur le bouton Calculer ou à n'importe quel autre endroit de la page.
Cliquez sur les points d'interrogation si vous avez besoin d'aide. (Si une fenêtre
disparaît, elle est probablement cachée derrière celle-ci.)

Données du site Choix de données du site


Données de la densité de l'air
15.0 degrés C à 0 m d'altitude (= une pression de
101.33 kPa) 1.225 kg/m3 de densité
Données de la distribution des vents sur le site
2.0 paramètre de forme de Weibull
7.0 m/s en moyenne = 7.9 paramètre d'échelle de Weibull
50.0 m de hauteur, longueur de rugosité 0.055 m = classe 1.5
Données de l'éolienne Choix d'éoliennes 600 kW
5.0 m/s vitesse de démarrage, 25.0 m/s vitesse de coupure
43.0 m diamètre du rotor, 50.0 m hauteur du moyeu
Hauteurs standard

Calculer Remettre l'exemple Densité de puissance


Courbe de puissance Coefficient de puissance

Résultats de la puissance d'entrée Résultats de la puissance de sortie


sur le site de l'éolienne
Puissance d'entrée* W/m2 de Puissance de sortie* W/m2 de
surface balayée surface balayée
Puissance d'entrée maximale à* Production d'énergie*
m/s kWh/m2/an
Vitesse moyenne au moyeu* m/s Production d'énergie*
kWh/an
Facteur de capacité* %

Courbe de puissance de l'éolienne


m/s......kW m/s......kW m/s......kW
1 0 11 444 21 592

2 0 12 533 22 590

3 2 13 584 23 580

4 17 14 618 24 575

5 45 15 619 25 570

6 72 16 618 26 0

7 124 17 619 27 0

8 196 18 620 28 0

9 277 19 610 29 0

10 364 20 594 30 0
Note : Vous pouvez utiliser à la fois ce programme et le programme de
calcul de la rentabilité d'un projet éolien. Si vous ouvrez ce dernier en
cliquant sur le lien ci-dessus, les deux programmes apparaîtront sur l'écran
en même temps, et le programme de calcul de la puissance transmettra
automatiquement les résultats de la production d'énergie au programme de
calcul de la rentabilité.

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© Copyright 2002 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 5 février 2002
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/pow/index.htm
Production annuelle d'énergie
d'une éolienne

Nous sommes
maintenant prêts
à calculer la
relation entre les
vitesses
moyennes du vent
et la production
annuelle de sortie
d'une éolienne.
Pour tracer le
graphe à droite,
nous avons utilisé
le programme de
calcul de la puissance produite par une éolienne que vous
trouverez à la page précédente, ainsi que la courbe de puissance
d'une éolienne typique de 600 kW. Nous avons basé les calculs
sur une densité de l'air standard égale à 1.225 kg/m3.
Pour chacun des paramètres de Weibull de 1,5-2,0-2,5, nous
avons calculé la puissance de sortie annuelle à différentes vitesses
de vent moyennes au moyeu de l'éolienne.
Comme vous voyez, à une vitesse moyenne faible de 4,5 m/s, la
production d'énergie peut varier jusqu'à 50 % suivant le
paramètre de forme, alors que, à une vitesse moyenne très élevée,
la variation ne sera que de 30 % environ.

La production d'énergie varie presque avec le


cube de la vitesse du vent
Regardons maintenant la courbe rouge avec k=2, celle que les
fabricants d'éoliennes montrent le plus souvent à leurs clients.
Avec une vitesse moyenne du vent de 4,5 m/s à la hauteur du
moyeu, l'éolienne produira environ 0,5 GWh par an (=500.000
kWh). Avec une vitesse moyenne du vent de 9 m/s, elle produira
2,4 GWh (=2.400.000 kWh) par an. En doublant la vitesse
moyenne du vent, la puissance de sortie sera donc 4,8 fois plus
élevée (nous obtiendrons donc une augmentation de la production
d'énergie de 4,8 fois.)
Si, à la place, nous avions comparé 5 et 10 m/s, nous aurions
obtenu une puissance de sortie qui serait presque 4 fois plus
grande.
La raison pour laquelle nous n'obtenons pas exactement les
mêmes résultats dans les deux cas, est que le rendement de
l'éolienne dépend de la vitesse du vent, ainsi qu'il ressort de la
courbe de puissance. Remarquez que l'incertitude liée à la courbe
de puissance vaut également pour le graphe ci-dessus.
Vous pouvez affiner les calculs en prenant en compte d'autres
facteurs susceptibles d'influer sur le résultat. Dans les climats
tempérés, par exemple, le vent tend à être plus fort en hiver qu'en
été, et plus fort pendant la journée que pendant la nuit.

Le facteur de capacité
Une autre façon de connaître la production annuelle d'énergie
d'une éolienne est de considérer son facteur de capacité sur le
site où elle est située. Le facteur de capacité est la puissance de
sortie annuelle divisée par la production théorique maximale
de l'éolienne si elle fonctionnait à sa puissance nominale
(maximale) pendant l'ensemble des 8.766 heures de l'année.
Exemple : Si une éolienne de 600 kW produit 1,5 millions de
kWh en un an, son facteur de capacité sera égal à 1.500.000
divisé par (365,25 * 24 * 600) = 1.500.000 : 5.259.600 = 0,285 =
28,5 %.
En théorie, les facteurs de capacité peuvent varier de 0 à 100 %,
mais en pratique ils se situent entre 20 à 70 %, et le plus souvent
entre 25 et 30 %.

Le paradoxe du facteur de capacité


Bien qu'un facteur de capacité élevé soit en général à préférer, ce
n'est pas obligatoirement un avantage d'un point de vue
économique. Ce fait intrigue souvent les gens habitués à travailler
avec les technologies conventionnelles ou nucléaire.
Ainsi, sur un site très venté, il peut s'avérer avantageux d'utiliser
un générateur plus performant tout en gardant un rotor du même
diamètre que normalement (ou bien combiner un générateur
donné avec un plus petit rotor que d'habitude). Normalement, on
diminuera ainsi le facteur de capacité (en utilisant une moindre
partie de la capacité d'un générateur relativement plus
performant), mais cela pourra également impliquer une
production annuelle substantiellement majorée ainsi que vous
pouvez le voir en utilisant notre programme de calcul d'une
éolienne.
S'il vaut la peine ou non d'opter pour un plus bas facteur de
capacité avec un générateur relativement plus grand dépendra des
conditions éoliennes - et du prix de vente des différents modèles
d'éoliennes, bien évidemment.
D'une façon simplifiée, on peut également dire que vous devez
choisir entre une puissance de sortie relativement stable (près
de la limite de conception de l'éolienne) avec un facteur de
capacité élevé, et une puissance de sortie élevée et fluctuante
avec un facteur de capacité bas.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wres/annu.htm
La nacelle contient
Les principaux composants d'une
les principaux éolienne
composants d'une
éolienne, entre autres
le multiplicateur et la
génératrice. Le
personnel de service
peut gagner la
nacelle par la tour de
l'éolienne. A gauche
de la nacelle sur
l'image, nous
trouvons le rotor de
l'éolienne, c.-à-d. les
pales et le moyeu. Cliquez sur les différents composants de l'éolienne ouverte afin
d'apprendre plus sur la nacelle, les pales du rotor, le moyeu,
Les pales du rotor l'arbre lent, le multiplicateur, l'arbre rapide avec son frein
captent le vent et mécanique, la génératrice, le dispositif d'orientation, le système
transfèrent sa
contrôle-commande, le système hydraulique, l'unité de
puissance au moyeu
du rotor. Chaque refroidissement, la tour, l'anémomètre et la girouette.
pale d'une éolienne
de 1.000 kW mesure
environ 25 m de | Précédente | Accueil | Suivante |
long, et sa © Copyright 2001 Association danoise de l'industrie éolienne
conception Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wtrb/comp/index.htm
ressemble beaucoup
à celle des ailes d'un
avion.

Le moyeu du rotor
est fixé à l'arbre lent
de l'éolienne.

L'arbre lent de
l'éolienne lie le
moyeu du rotor au
multiplicateur. Le
rotor d'une éolienne
moderne de 1.000
kW tourne assez
lentement, environ
20 tours par minute.
L'arbre contient des
tuyaux pour le
système hydraulique
permettant
l'opération des freins
aérodynamiques.

Sur l'image, le
multiplicateur est
situé à droite de
l'arbre lent. Il fait
tourner l'arbre rapide
à une vitesse 75 fois
supérieure à celle de
l'arbre lent.

L'arbre rapide
tourne à environ
1.500 tours par
minute et entraîne la
génératrice
électrique. Il est
muni d'un frein
mécanique à disque
actionné en cas
d'urgence - lorsque
le frein
aérodynamique
tombe en panne - ou
en cas de
maintenance de
l'éolienne.

La génératrice (ou
l'alternateur) est
généralement
asynchrone. La
puissance électrique
maximale d'une
éolienne moderne se
situe normalement
entre 600 et 2.500
kW.

Le système contrôle-
commande comporte
un ordinateur qui
surveille en
permanence l'état de
l'éolienne tout en
contrôlant le
dispositif
d'orientation. En cas
de défaillance (p.ex.
surchauffe du
multiplicateur ou de
la génératrice), le
système arrête
automatiquement
l'éolienne et le
signale à l'ordinateur
de l'opérateur de
l'éolienne via un
modem
téléphonique.

Le système
hydraulique pilote
les freins
aérodynamiques de
l'éolienne.

Le système de
refroidissement
contient un
ventilateur électrique
utilisé pour refroidir
la génératrice. En
plus, le système
comporte un
refroidisseur d'huile
destiné à refroidir
l'huile de la
génératrice. Il existe
certaines éoliennes
comportant des
génératrices
refroidies par eau.

La tour d'une
éolienne supporte la
nacelle et le rotor.
En général, il est
préférable d'avoir
une tour haute, étant
donné que la vitesse
du vent augmente
plus on s'éloigne du
sol. La tour d'une
éolienne de 1.000
kW mesure entre 50
et 80 mètres de haut,
ce qui correspond à
la hauteur d'un
immeuble de 17 à 27
étages.
Les tours peuvent
être soit tubulaires
(comme celle sur
l'image), soit en
treillis. Les tours
tubulaires sont plus
sûres pour le
personnel qui doit
maintenir les
éoliennes étant
donné qu'il est
possible de gagner la
nacelle par une
échelle à l'intérieur
de la tour. L'atout
principal des tours
en treillis est qu'elles
sont moins chères.

Le système
d'orientation utilise
des moteurs
électriques pour
pivoter la nacelle
avec le rotor de sorte
que celui-ci soit
toujours orienté face
au vent.

Le dispositif
d'orientation est
opéré par le système
contrôle-commande
qui enregistre la
direction du vent
grâce aux signaux
émis par la girouette.
Sur l'image, vous
voyez de façon
exagérée
l'orientation de
l'éolienne.
Normalement, elle
ne pivote que
quelques degrés à la
fois, lorsque le vent
change de direction.

L'anémomètre et la
girouette sont utilisés
pour mesurer la
vitesse et la direction
du vent,
respectivement.

Les signaux
électroniques émis
par l'anémomètre
sont utilisés par le
système contrôle-
commande de
l'éolienne pour
démarrer l'éolienne
lorsque la vitesse du
vent atteint
approximativement 5
m/s. De même, le
système de
commande
électronique arrête
automatiquement
l'éolienne si la
vitesse du vent est
supérieure à 25 m/s
afin d'assurer la
protection de
l'éolienne et de son
entourage.
Le système
contrôle-commande
utilise les signaux de
la girouette pour
orienter l'éolienne
dans le vent à l'aide
du dispositif
d'orientation.
L'aérodynamique des éoliennes : la
portance
Le rotor constitué par les pales et le moyeu est placé en amont de
la tour et de la nacelle sur la plupart des éoliennes modernes, du
fait que le flux d'air derrière la tour est très irrégulier et turbulent.

Que fait tourner le rotor ?


La réponse semble
bien simple : le
vent, évidemment !
Cependant, la
réalité est un peu
plus compliquée
que cela. Il ne
s'agit pas
simplement de
molécules d'air
frappant le bord
d'attaque des pales et faisant tourner l'éolienne. L'industrie des
éoliennes modernes emprunte en fait plusieurs technologies de
l'industrie aéronautique, mais utilise également quelques
principes propres à elle, étant donné que le changement fréquent
de la vitesse et de la direction du vent dans la couche d'air où
doivent opérer les éoliennes, crée des conditions de
fonctionnement qui sont assez différentes de celles des avions.

Portance

Regardez la coupe
transversale de l'aile
d'un avion sur l'image
à gauche. La raison
pour laquelle un avion peut voler est que l'écoulement de l'air
autour du profil est plus rapide sur l'extrados (le dessus) que sur
l'intrados (le dessous) de l'aile.
La dépression qui en résulte à l'extrados de l'aile, crée la
portance, c.-à-d. la force qui soulève l'avion vers le haut, lui
permettant de voler. La portance est perpendiculaire à la direction
du vent. Les couvreurs de toits connaissent le phénomène de la
portance depuis des siècles : instruits par expérience, ils savent
que le matériel du toit du côté sous le vent (le côté qui n'est pas
face au vent) s'arrache rapidement si le toit n'a pas été bien fixé à
son substructure.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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L'aérodynamique des éoliennes :
décrochage et traînée
Décrochage aérodynamique
Que se passe-t-il alors
si un avion s'incline
trop vers l'arrière dans
une tentative de
monter plus
rapidement ? Certes,
la portance de l'aile
augmentera, mais, comme vous pouvez le voir sur l'image,
l'écoulement de l'air au-dessus de l'aile arrête soudainement de
suivre de façon régulière la surface de l'extrados. A la place, l'air
commence à tournoyer dans un tourbillon irrégulier (on parle
également de turbulence). Du coup, la portance résultant de la
dépression à l'extrados de l'aile disparaît. Ce phénomène est
appelé décrochage aérodynamique.
L'aile d'un avion décrochera, si sa forme s'éloigne trop de la
direction générale de l'écoulement de l'air. (En réalité, la forme de
l'aile ne change évidemment pas; c'est en fait l'angle d'incidence -
appelé aussi l'angle d'attaque - que nous avons augmenté sur le
dessin ci-dessus. Notez que la turbulence est provoquée à
l'extrados de l'aile par rapport à l'écoulement de l'air.
Le décrochage peut avoir lieu si la surface de l'aile d'un avion -
ou de la pale d'une éolienne - n'est pas tout à fait uniforme et
lisse. Une bosselure dans la surface de l'aile ou de la pale, ou bien
une petite pièce de scotch, peuvent suffire pour provoquer de la
turbulence à l'extrados, même lorsque l'angle d'attaque est assez
petit. Les concepteurs d'avions cherchent évidemment à éviter le
décrochage aérodynamique à tout prix, étant donné qu'un avion
sans la portance de ses ailes tombera à terre comme une pierre.
A la page sur la contrôle de puissance, nous allons voir de plus
près comment les ingénieurs de l'industrie éolienne utilisent
délibérément le phénomène de décrochage aérodynamique
lorsqu'ils conçoivent les pales du rotor.

Traînée
Ce n'est cependant pas uniquement de la portance et du
décrochage que les concepteurs d'avions se préoccupent. Ils
prêtent également beaucoup d'attention à la résistance d'air,
appelée aussi dans le langage technique de l'aérodynamique la
traînée. La traînée augmente en général si la surface exposée à la
direction de l'écoulement de l'air augmente.

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L'aérodynamique des éoliennes
Somme vectorielle des différentes vitesses et directions du
vent
Contrairement à ce que l'on
pourrait croire, le vent frappant les
pales du rotor ne viendra pas de la
direction dans laquelle le vent
souffle dans le paysage, c.-à-d. du
côté en amont de l'éolienne. Cela
est dû au fait que les pales du rotor
se meuvent.
Pour bien comprendre pourquoi, regardez l'animation du vélo
muni d'une banderole bleue (ou une girouette) indiquant la
direction du vent. Si le temps est tout à fait calme et que le vélo
avance à, disons, 7 m/s, le vélo traversera l'air à 7 m/s. Sur le
vélo, on pourra mesurer une vitesse de vent par rapport au vélo de
7 m/s. La banderole sera orientée directement vers l'arrière, étant
donné que le vent souffle directement du devant du vélo.
Regardons maintenant le vélo directement d'en
haut, supposant, comme tout à l'heure, qu'il
avance à une vitesse constante de 7 m/s. Si le vent
souffle directement de droite, la banderole sera
partiellement tournée vers la gauche, dans un
angle de 45 degrés par rapport au vélo. Avec une
vitesse du vent un peu plus faible, de p.ex. 5 m/s,
la banderole déviera un peu moins vers la gauche,
l'angle étant de quelque 35 degrés. Comme vous
pouvez le voir sur l'image, la direction du vent, c.-
à-d. le vent résultant, mesurée sur le vélo, change
en fonction des changements de la vitesse du vent.
Et la vitesse du vent mesurée sur le vélo, que se
passe-t-il pour elle alors ?
Le vent souffle, pour ainsi dire, à une vitesse de 7 m/s du devant
du vélo, et à une vitesse de 5 à 7 m/s depuis la droite. Avec une
certaine connaissance de la géométrie ou de la trigonométrie, il
est possible de calculer que la vitesse moyenne du vent sur le
vélo doit être entre 8,6 et 9,9 m/s.
Assez maintenant sur les variations de la direction du vent.
Voyons à la page suivante l'influence qu'elles exercent sur le
rotor de l'éolienne
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L'aérodynamique du rotor
Afin d'étudier l'écoulement de l'air
autour des pales du rotor d'une
éolienne, nous avons fixé des rubans
rouges tout au bout des pales de
l'éolienne sur l'animation, et des
rubans jaunes à une distance
d'environ 1/4 de la longueur de la
pale, loin du moyeu. Après, nous
laissons les rubans flotter librement
dans l'air (sur l'animation, nous
n'avons pas tenu compte des filets
d'air créés par les pales mêmes, ni de
la force centrifuge).
Les deux animations de cette page
vous montreront l'éolienne vue du côté et d'en face,
respectivement.
Comme la plupart des éoliennes ont une vitesse de rotation
constante, la vitesse à laquelle l'extrémité de la pale tourne (la
vitesse tangentielle en extrémité de pale) est normalement de
quelque 64 m/s, alors qu'elle est nulle au centre de rotation, au
moyeu. A 1/4 de la longueur de la pale, loin du moyeu, la vitesse
sera d'environ 16 m/s.
Les rubans jaunes situés à proximité du moyeu seront emportés
plus vers l'arrière de l'éolienne que les rubans rouges fixés à
l'extrémité des pales. Cela est évidemment dû au fait que, en
extrémité des pales, la vitesse tangentielle est environ 8 fois plus
grande que la vitesse du vent frappant le devant de l'éolienne.

Pourquoi les pales sont-elles vrillées ?


Les pales des grandes éoliennes sont toujours vrillées.
Vu depuis la pale du rotor, le vent arrivera d'un angle
d'incidence bien plus vif (par rapport à la direction générale du
vent dans le paysage) au fur et à mesure que nous nous déplaçons
vers la base de la pale et le centre du rotor.
Comme expliqué à la page sur le décrochage aérodynamique, la
pale arrête d'être entraînée par le vent si le vent la frappe à partir
d'un angle d'incidence trop vif.
C'est pourquoi il faut vriller les pales de façon à avoir un angle
d'incidence des filets d'air optimal pour chacune des sections de
la pale. Cependant, surtout en cas d'éoliennes à pas fixes
(régulées par décrochage aérodynamique), il importe que la pale
soit construite de manière à décrocher graduellement depuis la
base de la pale vers son extrémité en cas de vitesses de vent
excessives.

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http://www.windpower.org/fr/tour/wtrb/rotor.htm
Les pales du rotor

La variation de la vitesse du vent change la


direction du vent par rapport à la pale du rotor
Sur l'image ci-dessus nous avons détaché la pale du moyeu. La
pale est vue du côté sous le vent, depuis la base de la pale vers
son extrémité. Le vent souffle à une vitesse d'entre 8 et 16 m/s
dans le paysage environnant (depuis le bas de l'image), et
l'extrémité de la pale se meut vers la partie gauche de l'image.
Sur l'animation, vous pouvez voir comment tout changement du
vent a un effet bien plus remarquable sur l'angle d'attaque du vent
à la base de la pale (marquée par la ligne jaune) qu'à son
extrémité (marquée par la ligne rouge). Si le vent est
suffisamment fort pour provoquer le décrochage aérodynamique
d'une pale, c'est donc à la base de la pale que ce phénomène
commence.

La direction de la
portance
Coupons maintenant la pale
du rotor à la ligne jaune. Sur
l'image à droite, la flèche
grise montre la direction de
la portance à la ligne de
coupure. La portance est
perpendiculaire à la direction
du vent. Comme vous pouvez l'observer, la portance pousse
partiellement la pale dans la direction désirée, c.-à-d. à gauche.
Cependant, elle l'incline aussi un peu.

Profils de la pale du rotor (coupes


transversales)
Comme vous pouvez le voir sur l'image ci-dessus, les pales du
rotor d'une éolienne ressemblent beaucoup aux ailes d'un avion.
En fait, les concepteurs des pales du rotor utilisent souvent les
profils classiques des ailes d'un avion pour la conception de la
partie la plus extrême de la pale.
Par contre, les profils épais de la partie la plus intérieure de la
pale sont normalement conçus spécialement pour les éoliennes.
Le choix de profils pour les pales du rotor implique toujours un
certain nombre de compromis, étant donné que la pale doit avoir
des caractéristiques fiables de portance et de décrochage. De
même, la pale doit pouvoir bien fonctionner, même en cas de
salissure de la surface de la pale (ce qui peut poser des problèmes
dans les localités où il ne pleut pas beaucoup).

Matériaux de la pale
La plupart des pales modernes des grandes éoliennes sont
fabriquées en plastique (polyester ou époxy) renforcé par des
fibres de verre (en anglais, appelé aussi GRP - glass fibre
reinforced plastics).
L'utilisation de fibres de carbone ou d'aramide comme
matériaux de renforcement est une autre possibilité, mais en
général, une telle solution s'avérera trop chère pour les grandes
éoliennes.
Les matériaux composites de bois, bois-époxy ou bois-fibres-
époxy n'ont pas encore pénétré le marché des pales, bien qu'on
explore toujours les possibilités de leur utilisation pour la
fabrication des pales. Les alliages d'acier et d'aluminium posent
des problèmes de poids et de fatigue du métal, respectivement.
Par conséquent, ces alliages sont actuellement seulement utilisés
pour les pales très petites.

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tour/wtrb/comp/index.htm/wtrb/blades.htm
Contrôle de la puissance de
l'éolienne
Les éoliennes sont conçues pour produire de l'électricité à un prix
aussi bas que possible. Par conséquent, les éoliennes sont en
général construites de manière à atteindre leur performance
maximale à environ 15 m/s. Il est en fait inutile de concevoir des
éoliennes qui maximalisent leur rendement à des vitesses de vent
encore plus élevées, celles-ci étant peu fréquentes.
En cas de vitesses de vent supérieures à 15 m/s, il est nécessaire
de perdre une partie de l'énergie supplémentaire contenue dans le
vent afin d'éviter tout endommagement de l'éolienne. Toutes les
éoliennes sont donc conçues avec un système de régulation de la
puissance. Il y a deux manières différentes de contrôler en toute
sécurité la puissance d'une éolienne moderne :

Contrôle à calage variable de pale


Sur une éolienne contrôlée à calage variable
(appelée aussi une éolienne à pas variable), le
contrôleur électronique vérifie plusieurs fois
par seconde la puissance de sortie de l'éolienne.
En cas de puissance de sortie trop élevée, le
contrôleur électronique de l'éolienne envoie une
commande au dispositif de calage qui pivote
immédiatement les pales légèrement sur le côté, hors du vent.
Inversement, les pales seront pivotées de manière à pouvoir
mieux capter de nouveau l'énergie du vent, dès que le vent aura
baissé d'intensité.
Comme vous pouvez le voir sur l'image, les pales du rotor
doivent donc être mobiles autour de leur axe longitudinal (c.-à-d.
pouvoir varier l'angle de pas).
Vous devez cependant noter que notre animation est exagérée :
Au cours d'une régulation normale, les pales pivoteront seulement
d'une fraction de degré à la fois - et le rotor tournera en même
temps.
Concevoir une éolienne à pas variable suppose une ingénierie
très avancée afin d'assurer le positionnement exact des pales. En
général, le système de régulation pivote les pales de quelques
degrés à chaque variation de la vitesse du vent pour que les pales
soient toujours positionnées à un angle optimal par rapport au
vent, de façon à assurer le meilleur rendement possible à tout
moment.
Le mécanisme de calage est normalement opéré par un système
hydraulique.

Régulation par décrochage aérodynamique


Sur une éolienne à régulation (passive) par décrochage
aérodynamique (appelée aussi une éolienne à pas fixe), les pales
sont fixées au moyeu de façon rigide.
Cependant, la géométrie de la pale a été conçue de façon à
mettre à profit, en cas de vitesses de vent trop élevées, le
décrochage aérodynamique en provoquant de la turbulence sur la
partie de la pale qui n'est pas face au vent (voir la page
précédente). Ce décrochage empêche la portance d'agir sur le
rotor.
Si vous avez lu la page sur l'aérodynamique et le décrochage,
vous savez déjà que lorsque la vitesse du vent augmente, l'angle
d'attaque des pales augmentera également jusqu'à arriver au point
de décrochage.
Si vous regardez attentivement la pale d'une éolienne à pas fixe,
vous verrez qu'elle est légèrement vrillée autour de son axe
longitudinal. En concevant la pale ainsi, on assure que le
décrochage a lieu graduellement lorsque la vitesse du vent atteint
sa valeur critique. (Il y a également d'autres raisons pour vriller la
pale, cf. la page sur l'aérodynamique de la pale.)
La régulation par décrochage aérodynamique a avant tout
l'avantage d'éviter l'installation de pièces mobiles dans le rotor
même, ainsi qu'un système de contrôle très complexe.
L'inconvénient est qu'une telle régulation ne pose pas seulement
de grands défis à la conception aérodynamique des pales, mais
également à la conception de l'éolienne entière afin d'éviter
l'apparition de vibrations par le décrochage. Environ deux tiers
des éoliennes qui sont installées actuellement dans le monde sont
à pas fixe.

Régulation active par décrochage


aérodynamique
Un nombre croissant des grandes éoliennes (1 MW et plus) sont
conçues avec un mécanisme dit de régulation active par
décrochage aérodynamique.
Du point de vue technique, ayant des pales mobiles, ces
machines ressemblent à celles contrôlées à calage variable. Afin
d'avoir un couple relativement élevé à des vitesses de vent
faibles, ces éoliennes sont normalement programmées pour
pivoter leurs pales de la même façon que les éoliennes à pas
variable. (Souvent on utilise seulement un nombre limité de pas
fixes, dépendant de la vitesse du vent.)
Cependant, lorsque l'éolienne atteint sa puissance nominale, une
grande différence par rapport aux éoliennes à pas variable est à
noter : si la génératrice est sur le point d'être surchargée,
l'éolienne pivotera ses pales dans la direction opposée à celle
dans laquelle une éolienne à pas variable l'aurait fait. En d'autres
mots, au lieu de le réduire, elle augmentera l'angle d'attaque des
pales du rotor pour faire décrocher les pales encore plus, perdant
ainsi l'excès d'énergie du vent.
Un des atouts d'un tel système de régulation est qu'il est possible
de contrôler la puissance de sortie de façon plus précise que par
la régulation passive par décrochage aérodynamique, ce qui
permet d'éviter une surévaluation de la puissance nominale de
l'éolienne au début d'une rafale. Un autre avantage est le fait que
l'éolienne peut fonctionner presque exactement à sa puissance
nominale à toutes les vitesses du vent. Une éolienne à pas fixe
normale, par contre, enregistre une chute de la production de
puissance électrique à des vitesses de vent élevées, au fur et à
mesure que les pales décrochent de plus en plus.
Le mécanisme de calage est normalement opéré à l'aide de
systèmes hydrauliques ou de moteurs électriques pas à pas.
Tout comme c'est le cas pour les éoliennes contrôlées à calage
variable, c'est avant tout une question financière d'évaluer s'il
vaut la peine de payer pour la plus grande complexité de
l'éolienne qui résulte de l'installation du dispositif de calage des
pales.

D'autres méthodes de contrôle de la puissance


Sur certaines éoliennes anciennes, des ailerons (volets) sont
utilisés pour contrôler la puissance du rotor, de la même façon
que les avions utilisent des volets pour changer la géométrie des
ailes et obtenir une meilleure portance au moment du décollage.
Une autre possibilité théorique est d'orienter le rotor entier
légèrement hors du lit du vent pour réduire la puissance. C'est
cependant uniquement sur des éoliennes très petites de 1 kW ou
moins que cette technique de contrôle de puissance par
l'orientation du rotor est utilisée, étant donné que le rotor est
exposé à des charges qui varient cycliquement risquant
d'endommager la structure entière à la longue.
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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wtrb/powerreg.htm
Le dispositif
d'orientation de
l'éolienne
Le dispositif d'orientation de
l'éolienne est utilisé pour tourner le
rotor dans la direction face au vent.

Erreur d'orientation
On dit que l'éolienne a une erreur
d'orientation si le rotor n'est pas
orienté perpendiculairement à la
direction du vent. Une erreur d'orientation implique qu'une
moindre partie de l'énergie du vent traverse la surface balayée par
le rotor. (Ceux qui ont une bonne connaissance des
mathématiques sauront que cette proportion diminue avec le
cosinus de l'erreur d'orientation.)
Si cela était le seul résultat d'une erreur d'orientation, le
dispositif d'orientation serait une manière excellente de contrôler
la puissance d'entrée au rotor de l'éolienne. Cependant, la partie
du rotor la plus proche de la direction du vent sera exposée à une
plus grande force (couple de flexion) que le reste du rotor. D'une
part, cela signifie que le rotor tendra à s'orienter automatiquement
face au vent, qu'il s'agisse d'une éolienne face au vent ou d'une
éolienne sous le vent. D'autre part, cela signifie également que les
pales seront fléchies dans un mouvement alternatif dans la
direction perpendiculaire au plan du rotor à chaque tour du rotor.
Les éoliennes ayant une erreur d'orientation sont donc exposées à
des charges de fatigue plus grandes celles orientées correctement
dans une direction perpendiculaire au vent.
Le dispositif d'orientation
Sur presque toutes les
éoliennes à axe
horizontal, une
orientation forcée est
Photo utilisée - elles sont donc
© 1998 Soren Krohn
munies d'un dispositif
qui utilise des moteurs
électriques et des
multiplicateurs pour assurer que le rotor soit toujours orienté face
au vent.
L'image à gauche montre le dispositif d'orientation d'une
éolienne de 750 kW, vue d'en bas vers la nacelle. Vous voyez la
couronne du dispositif d'orientation tout à l'extrémité, et les
roues dentées des moteurs et des freins du système à l'intérieur.
Pratiquement tous les constructeurs d'éoliennes face au vent
préfèrent concevoir le dispositif d'orientation de façon à ce que
celui-ci se bloque automatiquement lorsqu'il n'est pas en
fonctionnement. Le dispositif d'orientation est activé par un
contrôleur électronique qui vérifie la position de la girouette de
l'éolienne plusieurs fois par minute.

Compteur de la torsion des câbles


Les câbles conduisent
le courant depuis la
génératrice de
l'éolienne vers la base
de la tour. Cependant,
si par hasard
l'éolienne continue de
s'orienter dans le
même sens pendant
une longue période, les câbles finiront par être de plus en plus
torsadés. Les éoliennes sont donc munies d'un compteur de la
torsion des câbles qui avisera le contrôleur électronique lorsqu'il
est l'heure de dérouler les câbles.
C'est pourquoi on peut parfois voir le rotor d'une éolienne qui
semble s'affoler complètement, faisant cinq tours de suite dans
une seule direction.
Comme c'est le cas pour tout autre équipement de sécurité
installé dans l'éolienne, il y a redondance, c.-à-d. des dispositifs
de sécurité supplémentaires. Ainsi, l'éolienne est également
munie d'un interrupteur à cordon qui est activé en cas de câbles
trop torsadés.
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La tour de l'éolienne
Tours d'éoliennes, la
Navarre, Espagne
Photo
© 1999 Soren Krohn

La tour de l'éolienne supporte la nacelle et le rotor.


Il existe plusieurs alternatives pour les grandes éoliennes : une
tour autoportante, tubulaire et d'acier, une tour en treillis ou bien
une tour massive en béton. Les mâts tubulaires haubanés sont
seulement utilisés pour les petites éoliennes (chargeurs de piles,
etc.).

Tours tubulaires d'acier

La plupart des grandes


éoliennes sont livrées avec
une tour tubulaire d'acier,
fabriquée dans des sections
de 20 à 30 m qui sont
munies de brides aux deux
extrémités de chacune et
assemblées par des boulons
sur site. Les tours sont coniques (c.-à-d. avec un diamètre
croissant, plus on s'approche du pied de la tour) pour augmenter
la résistance tout en utilisant moins de matériau.
Tours en treillis

On utilise des profils d'acier souder pour


fabriquer les tours en treillis. L'atout
principal d'une tour en treillis est son prix,
celle-ci ne requérant que la moitié du
matériau utilisé pour une tour tubulaire
autoportante d'une rigidité similaire. Le
plus grand inconvénient lié au choix de ce
type de tour est son apparence visuelle
(bien que cette question soit évidemment
discutable). En tout cas, pour des raisons
esthétiques, on n'utilise pratiquement plus les tours en treillis
pour les grandes éoliennes.

Mâts haubanés

Un grand nombre de petites


éoliennes sont construites avec des
mâts étroits supportés par des
haubans. En utilisant ce type de tour,
on gagne surtout l'avantage d'une
réduction du poids et donc du coût de
la tour. L'accès difficile au terrain
juste autour du mât haubané
constitue l'inconvénient principal, ce
qui le rend peu approprié pour les
exploitations agricoles. Un autre
inconvénient est le fait que les mâts
haubanés sont plus vulnérable au
vandalisme que les autres types de tours, ce qui compromet la
sécurité générale de la construction.
Solutions hybrides

Certains types de tours sont


en fait le résultat d'une
combinaison de plusieurs
des techniques décrites ci-
dessus. Comme exemple,
nous pouvons citer la tour
de trois pieds du modèle
Bonus 95 kW que vous
voyez sur la photo. Cette
tour peut être qualifiée
comme hybride d'une tour
en treillis et d'une tour
haubanée.

Considérations sur les coûts


Le prix de la tour d'une éolienne représente en général environ 20
% du prix total de l'éolienne. Pour une tour d'environ 50 m de
haut, le prix supplémentaire pour une augmentation de 10 m
s'élève à environ 12.000 Euro. Il est donc assez important pour le
coût final de l'énergie d'optimiser au mieux la construction des
tours.
Les tours en treillis sont les moins chères à construire, requérant
typiquement seulement la moitié du matériau utilisé pour une tour
tubulaire d'acier.

Considérations aérodynamiques
En général, c'est avantageux d'utiliser des tours hautes dans les
terrains à forte rugosité étant donné que la vitesse du vent
augmente, plus on s'éloigne de la surface du sol (voir la page sur
le cisaillement du vent).
Les tours en treillis et les tours haubanées présentent l'avantage
de créer un moindre effet d'abri que les tours massives.

Considérations sur la dynamique des structures


Les pales des éoliennes avec des tours relativement courtes sont
exposées à des vitesses de vent très variables (et donc à des
flexions différentes) suivant qu'elles se trouvent dans leur
position la plus haute ou la plus basse, ce qui augmente les
charges de fatigue exercées sur l'éolienne.
Considérations sur le choix de hauteur
Il est évident que la production d'énergie d'une grande génératrice
est supérieure à celle d'une petite, mais si vous regardez les trois
éoliennes ci-dessous - de 225 kW, 600 kW et 1,500 kW ayant des
diamètres de rotor de 27, 43 et 60 m, respectivement - vous
verrez que la hauteur des tours diffère également.

Il va de soi que, pour des raisons de faisabilité, il est impossible


d'installer un rotor de 60 m de diamètre sur une tour de moins de
30 m de haut. Mais également si nous considérions le coût d'un
grand rotor, d'une grande génératrice et d'un multiplicateur, une
telle idée s'avérerait tout à fait folle : ce serait une pure perte
d'argent d'installer un si grand rotor sur une petite tour, pour la
simple raison qu'une plus grande tour nous permet d'obtenir des
vitesses du vent beaucoup plus fortes - et donc d'extraire une
capacité énergétique bien supérieure (voir éventuellement la
section sur la ressource éolienne). Chaque mètre de tour coûtant
évidemment de l'argent, la hauteur optimale d'une tour est donc
fonction de :

1. le coût de la tour par mètre (10 m de tour supplémentaires


s'élèvent à environ 12.000 Euro).
2. combien la vitesse du vent varie avec l'altitude au-dessus
du sol sur le site en question - il faut donc prendre en
compte la rugosité moyenne du terrain (plus la rugosité est
forte, plus l'emploi d'une grande tour peut s'avérer
avantageuse).
3. le prix que le propriétaire de l'éolienne obtiendra par kWh
d'électricité produite en plus.

Les constructeurs d'éoliennes vendent souvent des éoliennes dont


la hauteur de la tour correspond au diamètre du rotor. Et d'un
point de vue esthétique, beaucoup de monde trouve en fait que les
éoliennes sont plus harmonieuses à regarder si la hauteur de la
tour et le diamètre du rotor sont plus ou moins égaux.

Considérations sur la sécurité du travail


Le choix de tour a également des implications sur la sécurité du
travail. Vous pourrez en lire plus à la page sur les éoliennes et la
sécurité du travail.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wtrb/tower.htm
Sur l'image, vous voyez
La génératrice de l'éolienne
le ventilateur de
refroidissement se La génératrice
mouvoir à l'intérieur de convertit
la génératrice. Il a été
l'énergie
placé juste à côté du
rotor qui se cache mécanique en
derrière le cylindre énergie
brillant d'acier électrique.
magnétique, appelé Les
aussi le stator. La génératrices des
surface du stator
éoliennes
ressemble à celle d'un
radiateur et sert à diffèrent un peu
refroidir la génératrice. des autres types
Sur une vraie de génératrices
génératrice, il est raccordées au
difficile de voir les réseau électrique. Une des raisons pour cette différence est que la
détails clairement.
génératrice d'une éolienne doit pouvoir fonctionner avec une
C'est pourquoi nous
allons démonter une source de puissance (c.-à-d. le rotor de l'éolienne) qui fournit une
génératrice et construire puissance mécanique (un couple) très fluctuante.
des modèles simplifiés Cette page - et celles qui suivront - suppose que vous avez déjà
aux pages suivantes. des connaissances de base de l'électricité, de l'électromagnétisme
et du courant alternatif, en particulier. Si les expressions de volt
(V), phase, fréquence ou Hertz (Hz) vous semblent étranges, vous
devez - avant de passer aux pages suivantes - d'abord lire les
pages sur le courant alternatif, le courant alternatif triphasé,
l'électromagnétisme et l'induction inclues dans le manuel de
référence de ce site.

La tension de la génération électrique


Sur les grandes éoliennes (supérieures à 100 à 150 kW), la
tension générée par l'éolienne est le plus souvent un courant
alternatif triphasé de 690 V (CA). Le courant est ensuite conduit
à travers un transformateur situé juste à côté de l'éolienne (ou
bien à l'intérieur) pour augmenter la tension à approximativement
10.000 à 30.000 V, selon le standard du réseau électrique local.
Les grands constructeurs fournissent tant des modèles
d'éoliennes de 50 Hz (pour la quasi-totalité des réseaux
électriques du monde) que des modèles de 60 Hz (pour le réseau
électrique américain).

Le système de refroidissement
Il faut refroidir les génératrices lorsqu'elles travaillent. Sur la
plupart des éoliennes, on assure ce refroidissement en enrobant la
génératrice dans un conduit et en installant dans celui-ci un grand
ventilateur qui refroidit l'air. Il y a cependant un petit nombre de
constructeurs d'éoliennes qui à la place utilisent des génératrices
refroidies par eau. Ces génératrices peuvent être construites de
façon plus compacte ce qui comporte quelques avantages au
niveau du rendement électrique, mais elles requièrent en même
temps l'installation d'un radiateur dans la nacelle afin de se
débarrasser de la chaleur provenant du système de
refroidissement par liquide.

Comment démarrer et arrêter la génératrice ?


Si vous raccordez une grande éolienne au réseau (ou la
débranchez) en appuyant sur un interrupteur normal, il est très
probable que vous endommagerez non seulement la génératrice,
mais aussi le multiplicateur et le courant du réseau dans le
voisinage.
Un peu plus loin, à la page sur la qualité de puissance, vous
allez apprendre comment les concepteurs d'éoliennes surmontent
ce défi.

Quelle conception de la génératrice et quel


raccordement au réseau choisir ?
Une éolienne peut être construite avec une génératrice synchrone
ou asynchrone raccordée au réseau sous plusieurs formes,
directement ou indirectement.
Raccordement direct au réseau signifie que la génératrice est
raccordée directement au réseau à courant alternatif (triphasé en
général).
Raccordement indirect au réseau signifie que le courant produit
par l'éolienne traverse une série de dispositifs électriques ajustant
le courant de façon à correspondre à celui du réseau. Avec une
génératrice asynchrone, un tel ajustement a lieu
automatiquement.

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La génératrice synchrone
Principes des génératrices (ou moteurs)
triphasées
L'ensemble des
génératrices (ou moteurs)
triphasées utilisent un
champs magnétique
tournant.
Sur l'animation à
gauche, nous avons
installé trois
électroaimants dans un
cercle. Chaque
électroaimant est raccordé
à sa propre phase dans un
réseau électrique triphasé.
Comme vous pouvez le voir, chacun des électroaimants produit
alternativement un pôle sud et un pôle nord vers le centre. Les
lettres sont marquées en noir lorsque le magnétisme est fort, et en
gris clair lorsque le magnétisme est faible. La fluctuation du
magnétisme correspond exactement à celle de la tension de
chaque phase. Lorsqu'une des trois phases atteint son maximum,
le courant circule dans les deux autres dans le sens inverse et à
demi-tension. Comme le courant traversant chacun des trois
aimants se trouve toujours décalé d'un tiers de période par rapport
au précédent, le champs magnétique fera un tour entier par cycle.

Fonctionnement d'un moteur synchrone


L'aiguille aimantée (avec le pole nord marqué en rouge) suivra le
champ magnétique de façon très précise, faisant exactement un
tour par cycle. Dans un réseau à 50 Hz, l'aiguille fera 50 tours par
seconde, c.-à-d. 50 fois 60 = 3.000 tours par minute.
En fait, sur l'animation ci-dessus, nous avons réussi à construire
ce qu'on appelle un moteur synchrone bipolaire à aimant
permanent. Si l'on dit que le moteur est synchrone, c'est parce
que l'aimant au centre tourne à une vitesse constante qui est
synchrone avec la rotation du champ magnétique.
La raison pour laquelle on dit que c'est un moteur bipolaire est
qu'il a un pôle nord et un pôle sud. Vous diriez peut-être qu'il y a
plutôt trois pôles sur l'animation, mais le fait est que l'aiguille de
compas est soumise à l'attraction du total des champs
magnétiques autour de son propre champ magnétique. Si l'aimant
tout en haut est un pôle sud fort, les deux aimants situés en bas
formeront ensemble un pôle nord fort.
On dit que le moteur est à aimant permanent parce que
l'aiguille de compas au centre est un aimant permanent et non un
électroaimant. Vous pouvez construire un vrai moteur en
remplaçant l'aiguille de compas par un aimant permanent fort, ou
bien par un électroaimant qui maintient son magnétisme grâce à
une bobine (roulée autour d'un noyau de fer et alimentée de
courant continu).
On appelle la construction avec les trois électroaimants le stator
du moteur étant donné qu'une partie du moteur reste statique, c.-à-
d. au même endroit. Si l'aiguille de compas est appelée le rotor,
c'est évidemment parce qu'elle effectue des rotations.

Fonctionnement d'une génératrice synchrone


Si l'aimant est forcé de tourner (au lieu de laisser le courant du
réseau électrique le mouvoir), on verra qu'il fonctionne comme
une génératrice, retournant du courant alternatif au réseau. (Vous
devez cependant disposer d'un aimant plus fort pour pouvoir
produire beaucoup d'électricité.) Plus la force (le couple) utilisée
est grande, plus la production d'électricité sera importante bien
que la génératrice continue à fonctionner à exactement la même
vitesse, celle-ci étant déterminée par la fréquence du réseau.
Vous pouvez la débrancher complètement du réseau et créer
votre propre réseau électrique triphasé en couplant des ampoules
électriques aux trois bobines roulées autour des électroaimants.
(Rappelez-vous le principe d'induction magnétique expliquée
dans le manuel de référence de ce site.) Cependant, si vous
débranchez la génératrice du réseau principal, il faudra la faire
tourner à une vitesse de rotation constante afin de produire du
courant alternatif à une fréquence constante. Par conséquent, avec
ce type de génératrice, on optera normalement pour un
raccordement indirect au réseau.
Dans la pratique, des génératrices synchrones à aimants
permanents sont très peu utilisées. Il y a plusieurs raisons pour
cela : d'abord, les aimants permanents tendent à se démagnétiser
lorsqu'ils travaillent dans les champs magnétiques puissants à
l'intérieur de la génératrice. En plus, les aimants forts (fabriqués
de métaux rares tels que le néodyme) coûtent assez chers, malgré
la baisse des prix qui a eu lieu dernièrement.

Eoliennes avec des génératrices synchrones


Dans le rotor d'une éolienne avec une génératrice synchrone, on
installe normalement des électroaimants alimentés par courant
continu du réseau électrique. Comme le réseau électrique fournit
du courant alternatif, il faut le convertir en courant continu avant
qu'il soit envoyé aux bobines roulées autour des électroaimants
du rotor.
Les électroaimants du rotor sont branchés au courant au moyen
de brosses et de bagues collectrices fixées à l'arbre de la
génératrice.

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Changement de la vitesse de
rotation de la génératrice
La génératrice tétrapolaire
Comme expliqué à la
page précédente, la
vitesse d'une génératrice
(ou d'un moteur)
raccordée directement à
un réseau triphasé est
constante et déterminée
par la fréquence du
réseau.
Cependant, en doublant
le nombre d'aimants
placés dans le stator, vous
pouvez faire en sorte que
le champ magnétique
tourne à demi-vitesse.
Sur l'animation à gauche, vous voyez comment le champ
magnétique tourne maintenant dans le sens des aiguilles d'une
montre pendant un demi-tour avant d'atteindre le même pôle
magnétique que tout à l'heure. Nous avons tout simplement
raccordé les six aimants aux trois phases dans le sens des
aiguilles d'une montre.
Cette génératrice (ou moteur) comporte quatre pôles à tout
moment, deux pôles sud et deux pôles nord. Comme une
génératrice tétrapolaire ne tourne qu'un demi-tour par cycle, elle
fera 25 tours par seconde (ou 1.500 tours par minute) si elle est
raccordé à un réseau à 50 Hz.
En doublant le nombre de pôles du stator d'une génératrice
synchrone, nous devons également doubler le nombre d'aimants
du rotor, ainsi que nous l'avons fait sur l'animation. Sinon les
pôles n'iront pas bien ensemble. (Dans ce cas, nous pourrions
utiliser deux aimants en forme de fer à cheval).

D'autres nombres de pôles


Il est évidemment possible de refaire ce que nous venons de faire
et introduire une autre paire de pôles en installant trois
électroaimants en plus dans le rotor. Avec 9 aimants, nous aurons
une machine à 6 pôles qui tournera à 1.000 tours par minute dans
un réseau à 50 Hz. Les résultats généraux seront les suivants :

Différentes vitesses d'une génératrice synchrone


(tours par minute)
Nombre de pôles 50 Hz 60 Hz
2 3000 3600
4 1500 1800
6 1000 1200
8 750 900
10 600 720
12 500 600

Le terme "vitesse de la génératrice synchrone" se réfère à la


vitesse de la génératrice lorsqu'elle tourne de façon synchronisée
avec la fréquence du réseau. Le tableau est donc valable pour
pratiquement tous les types de génératrices. Cependant, dans le
cas de génératrices asynchrones (à induction), les chiffres du
tableau correspondent à la vitesse lorsque la génératrice marche à
vide).

Des génératrices à faible ou à grande vitesse


La majorité des éoliennes sont munies de génératrices de 4 à 6
pôles. Les atouts des génératrices à vitesse relativement grande
sont les économies qu'elles permettent de faire, tant au niveau de
la taille qu'au niveau des coûts.
Le couple maximal que peut supporter une génératrice dépend
du volume de son rotor. Pour une puissance de sortie donnée, il
faut donc choisir entre une génératrice grande et assez chère à
faible vitesse, et une génératrice plus petite (et moins chère) à
grande vitesse.

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L'image à droite montre
La génératrice asynchrone (génératrice à
les principes
fondamentaux de la
induction)
génératrice asynchrone,
principes qui Note : Avant de lire cette page, vous devez
ressemblent beaucoup à avoir lu les trois pages précédentes sur les
ceux présentés aux
génératrices des éoliennes.
pages précédentes.
En fait, c'est seulement
le rotor qui a l'air La plupart des éoliennes du monde utilisent
différent, comme vous une génératrice asynchrone triphasée à cage
pouvez le voir en bas de (d'écureuil), appelée aussi une génératrice à
cette page.
induction, pour produire du courant
alternatif. Ce type de génératrice n'est en fait
que très rarement utilisé, sauf dans l'industrie
éolienne et dans les petites centrales
hydrauliques. Nonobstant, on a une assez bonne connaissance de cette
technique.
Le fait curieux de ce type de génératrice est qu'elle fût originalement conçue
comme un moteur électrique. En fait, un tiers de la consommation mondiale
d'électricité est utilisé pour faire fonctionner des moteurs à induction qui
actionnent des machines, pompes, ventilateurs, compresseurs, ascenseurs et
d'autres types d'équipement requérant la conversion de l'énergie électrique en
énergie mécanique.
Un avantage de cette génératrice est qu'elle est très fiable et relativement peu
onéreuse par rapport à d'autres types de génératrices. Elle a également quelques
caractéristiques mécaniques qui la rend très appropriée pour la conversion de
l'énergie éolienne (glissement de la génératrice ainsi qu'une certaine capacité de
surcharge).

Le rotor à cage d'écureuil


C'est en fait le rotor qui distingue la
Le composant principal génératrice asynchrone de la
de la génératrice
génératrice synchrone. Le rotor
asynchrone est le rotor
à cage d'écureuil. comporte un certain nombre de
Depuis qu'il est devenu barreaux en cuivre et en aluminium
politiquement incorrect reliés électriquement entre eux par
d'exercer les animaux deux cercles en aluminium situés aux
domestiques rongeurs deux extrémités, ainsi que vous
dans une roue, on
pouvez le voir sur l'image à gauche.
l'appelle parfois
seulement un rotor à Sur l'image tout en haut de la page, vous voyez le rotor muni d'un noyau de fer
cage. qui comporte plusieurs fines lames d'acier isolées avec des trous pour les
barreaux conducteurs en aluminium. Le rotor est placé au centre du stator qui,
également dans ce cas, est un stator à quatre pôles raccordé directement aux
trois phases du réseau électrique.

Fonctionnement du moteur
Lorsque le courant est connecté, la
machine commence à tourner comme un
moteur, à une vitesse légèrement au-
dessous de la vitesse synchrone du
champ magnétique tournant produit par
le stator. Comment se fait-il ?
Si nous regardons les barreaux du rotor montré ci-dessus, nous avons un
champ magnétique tournant qui se meut par rapport au rotor. Ce champ
magnétique induit un courant fort dans les barreaux du rotor qui, eux, étant
court-circuités par les deux cercles situés à leurs extrémités, n'offrent que très
peu de résistance au courant.
Le rotor crée ainsi ses propres pôles magnétiques qui tour à tour sont entraînés
par la force électromagnétique issue du champ magnétique tournant du stator.

Fonctionnement de la génératrice
Que se passe-t-il si on tourne manuellement le rotor à exactement la vitesse
synchrone de la génératrice, à, disons, 1.500 tours par minute, comme c'était le
cas pour la génératrice synchrone tétrapolaire de la page précédente ? La
réponse est bien simple : rien ! Comme le champ magnétique tourne à
exactement la même vitesse que le rotor, aucun phénomène d'induction ne se
produira dans le rotor, et il n'y aura donc aucune interaction entre le rotor et le
stator.
Par contre, si nous dépassons la vitesse de 1.500 tours par minute, le rotor
tournera à une vitesse supérieure à celle du champ magnétique tournant, ce qui
signifie que le stator commence à induire un courant fort dans le rotor. Plus
nous faisons tourner vite le rotor, plus grande sera la puissance transférée
comme une force électromagnétique au stator et ensuite convertie en électricité.

Glissement de la génératrice
La vitesse d'une génératrice asynchrone varie en fonction du couple de rotation
qui lui est appliqué. Dans la pratique, la différence entre la vitesse de rotation à
la puissance maximale et celle à vide est très petite, d'environ 1 %. Cette
différence exprimée en pourcentage de la vitesse synchrone est également
appelée le glissement de la génératrice. Ainsi, une génératrice tetrapolaire fera
1.500 tours par minute à vide si elle est raccordée à un réseau électrique à 50
Hz. Si la génératrice fonctionne à sa puissance maximale, elle tournera à 1.515
tours par minute.
Le fait que la génératrice augmente ou diminue légèrement sa vitesse en
fonction des variations du couple, est un caractéristique mécanique très utile,
avant tout parce que cela réduit l'usure du multiplicateur (à cause d'une
réduction du couple maximal). C'est un des atouts les plus importants liés au
choix d'une génératrice asynchrone au lieu d'une génératrice synchrone pour
une éolienne raccordée directement au réseau électrique.

Ajustement automatique des pôles du rotor


Avez-vous observé que nous n'avons pas indiqué le nombre de pôles du stator
lorsque nous avons décrit le rotor ? Ce qui donne au rotor à cage sa finesse,
c'est qu'il s'adapte automatiquement au nombre de pôles du stator. Le même
rotor peut donc être utilisé avec une grande variété de nombre de pôles.

Nécessité d'un raccordement au réseau


A la page sur la génératrice synchrone à aimants permanents, nous avons vu
comment une telle génératrice peut fonctionner sans être raccordée au réseau
électrique.
Il n'en est pas de même pour la génératrice asynchrone, son stator ayant besoin
d'être alimenté en courant afin de créer le champ magnétique nécessaire pour le
fonctionnement de la génératrice.
Il est cependant possible de faire fonctionner une génératrice asynchrone dans
un système autonome, si elle a été munie de condensateurs fournissant le
courant nécessaire pour la magnétisation. Cette solution exige également une
certaine rémanence dans le fer du rotor, c.-à-d. un certain magnétisme restant,
utilisé pour le démarrage de l'éolienne. Sinon il vous faudra une batterie et de
l'électronique de puissance - ou bien une petite génératrice diesel - pour la mise
en marche du système.

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Changement du
nombre de pôles
de la génératrice
Il paraît logique de croire
qu'un stator contenant deux
fois plus d'aimants coûte deux
fois plus cher. Cela n'est
cependant pas le cas. De toute
manière, comme vous pouvez
le voir sur l'image, les
génératrices (et les moteurs)
sont normalement conçues
avec un grand nombre d'aimants dans le stator (les enroulements
On dirait presque le
à bobine autour du stator ne sont pas montrés sur l'image).
ventre d'une baleine.
En réalité, le stator de la On conçoit le stator ainsi pour minimiser la brèche d'air entre le
génératrice est constitué rotor et le stator. En même temps, il est nécessaire d'assurer le
d'un très grand nombre refroidissement des aimants. En réalité, le fer du stator est
d'électro-aimants. constitué d'un grand nombre de minces lames d'acier isolées
(d'une épaisseur de 0,5 mm) qui sont assemblées pour former le
stator. Cette disposition empêche la diminution de l'efficacité de
la génératrice par suite des courants de Foucault provoqués dans
le fer du stator.
Le problème lié à l'augmentation du nombre de pôles d'une
génératrice asynchrone à cage d'écureuil se limite en fait à la
connexion des aimants voisins, connexion qui peut être réalisée
de deux façons différentes : soit nous prenons un groupe
d'aimants à la fois, les connectant à la même phase au fur et à
mesure que nous nous déplaçons dans le stator, soit nous
changeons à la phase suivante, chaque fois que nous arrivons à un
nouvel aimant.

Génératrice à nombre de pôles variable


pouvant fonctionner à deux vitesses
Quelques constructeurs équipent leurs éoliennes de deux
génératrices, une petite pour les périodes de vents faibles et une
grande pour celles de vents forts.
Il est cependant plus fréquent de munir les éoliennes modernes
d'une génératrice à nombre de pôles variable, c.-à-d. d'une
génératrice qui (selon la forme de connexion des aimants du
stator) peut fonctionner avec différents nombres de pôles, et donc
à une vitesse de rotation variable.
Il arrive que les génératrices sont construites selon le principe
de « deux en un », ce qui leur permet de fonctionner
alternativement comme p.ex. une génératrice de 150 kW ou une
de 600 kW, et à deux vitesses différentes. Cette conception est de
plus en plus utilisée par les constructeurs d'éoliennes.
S'il vaut la peine ou non d'employer une double génératrice ou
un plus grand nombre de pôles pour les vents faibles dépend de la
distribution des vents sur le site en question, et du prix
supplémentaire de génératrice à pôles variable comparé au prix
que le propriétaire de l'éolienne peut obtenir pour l'électricité
produite (vous devez tenir en compte que le contenu énergétique
des vents faibles n'est pas très élevé).
Cependant, une bonne raison pour choisir le système d'une
double génératrice est le fait qu'il permet à l'éolienne de tourner à
une vitesse de rotation basse lors des périodes de vents faibles.
Cela améliore l'efficacité d'un point de vue aérodynamique, tout
en diminuant les nuisances sonores engendrées par les pales du
rotor (ce qui constitue en général uniquement un problème à des
vitesses faibles du vent).
Il n'est pas impossible que - sans le savoir - vous ayez déjà vu
plusieurs moteurs à nombre de pôles variable à la maison : en
général, les machines à laver en mesure de centrifuger les
vêtements sont munies de moteurs à nombre de pôles variable
leur permettant de laver le linge à une vitesse basse et de le
centrifuger à une vitesse élevée. Pareillement, les hottes de
cuisine sont souvent conçues pour fonctionner à deux ou trois
vitesses différentes (dans le cas d'une hotte de cuisine à plusieurs
vitesses, vous pouvez vous servir des connaissances que vous
avez acquises sur l'énergie du vent : si vous désirez faire sortir de
votre cuisine deux fois plus d'air par minute, cela vous coûtera
huit fois plus d'électricité).

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La génératrice à glissement
variable
Pendant beaucoup d'années, les fabricants de moteurs électriques
ont dû faire face au problème que leurs moteurs sont seulement
en état de fonctionner à un certain nombre de vitesses fixes
déterminées par le nombre de pôles du moteur.
Comme nous l'avons vu à la page précédente, le glissement du
moteur (ou de la génératrice) dans une machine asynchrone (à
induction) est normalement très petit pour des raisons d'efficacité,
ce qui signifie que la variation de la vitesse de rotation entre la
marche à vide et la pleine charge se situe autour de 1 %.
Le glissement est cependant fonction de la résistance (mesurée
en ohms) dans les enroulements du rotor de la génératrice : plus
grande la résistance, plus grand sera le glissement. On peut donc
varier le glissement en variant la résistance du rotor. De cette
façon, il est possible d'augmenter le glissement de la génératrice à
p.ex. 10 %.
Sur les moteurs, ceci est normalement obtenu par l'emploi d'un
rotor bobiné, c.-à-d. un rotor enroulé dans des fils de cuivre
couplés en étoile et raccordés à des rhéostats variables externes,
en plus d'un système de contrôle électronique destiné à actionner
les rhéostats. Le couplage est normalement réalisé avec des
brosses et des bagues d'entraînement, ce qui constitue un
inconvénient claire par rapport à la conception simple et élégante
des rotors à cage d'écureuil. Cette technique implique également
l'usage de composants qui s'usent dans la génératrice - celle-ci a
donc besoin de plus d'entretien que normalement.

Opti Slip®
Une variante intéressante de la génératrice asynchrone à
glissement variable permet d'éviter l'emploi de bagues
d'entraînement et de brosses - et donc le problème d'entretien
supplémentaire.
En plaçant les rhéostats externes - ainsi que le système de
contrôle - sur le rotor même, il reste toujours le problème de
savoir comment communiquer au rotor la quantité de glissement
nécessaire. Cette communication peut être assurée de façon très
élégante en utilisant des fibres optiques pour émettre un signal à
travers l'électronique du rotor, chaque fois que celui-ci passe
devant un fibre optique fixe.

Fonctionnement d'une éolienne à pas et à


vitesse variables
Comme mentionné à la page suivante, il y a plusieurs avantages
liés à l'usage d'une éolienne à vitesse variable.
Une bonne raison pour préférer pouvoir faire fonctionner une
éolienne à des vitesses variables est le processus mécanique que
constitue le le système de contrôle à calage variable de pale
(contrôle du couple afin d'éviter le surcharge du multiplicateur et
de la génératrice en pivotant les pales de l'éolienne). Ce fait
signifie que le temps de réaction du mécanisme de calage devient
un facteur critique dans la conception de l'éolienne.
Cependant, si vous avez une génératrice à glissement variable,
vous pouvez commencer à augmenter le glissement dès qu'elle
s'approche de sa puissance nominale. La stratégie de contrôle
appliquée par un des grands constructeurs danois (dans ses
éoliennes de 600 kW ou plus) consiste à faire fonctionner la
génératrice à la moitié de son glissement maximal lorsqu'elle est
près d'atteindre sa puissance nominale. En cas d'une rafale, le
dispositif de contrôle signale qu'il faut augmenter le glissement
du rotor afin de permettre une légère augmentation de la vitesse
du rotor jusqu'à ce que le mécanisme de calage ait pivoté les
pales légèrement en dehors du vent. Dès que le mécanisme de
calage aura terminé son travail, le glissement peut être réduit de
nouveau. En cas d'une diminution brusque de la vitesse du vent,
le même processus est appliqué de façon inverse.
Bien que ces concepts puissent paraître assez simples à première
vue, le fait d'assurer que les deux mécanismes de contrôle de
puissance coopèrent de façon efficace constitue un vrai défi
technique.

Amélioration de la qualité de puissance


On peut invoquer qu'une génératrice fonctionnant avec un
glissement élevé aura une production augmentée de chaleur ce
qui la rend moins efficace qu'une génératrice avec un moindre
glissement. Ceci ne constitue cependant pas un problème en soi,
étant donné que la seule alternative est de perdre l'énergie
supplémentaire du vent en pivotant les pales hors du vent.
Un des vrais atouts de la stratégie de contrôle que nous venons
de décrire est que vous obtiendrez ainsi une meilleure qualité de
puissance, vu que les fluctuations de la puissance de sortie sont
absorbées ou compensées par la variation du glissement de la
génératrice et par le stockage ou la libération d'une partie de
l'énergie en forme d'énergie rotative dans le rotor de l'éolienne.
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Raccordement indirect au réseau
électrique

Production de courant alternatif (CA) à


fréquence variable
La plupart des éoliennes fonctionnent à vitesse quasi-constante
avec raccordement direct au réseau. Cependant, si elle est
raccordée indirectement au réseau, l'éolienne fonctionne dans
son propre petit réseau séparé à CA, comme vous pouvez le voir
sur l'image en haut. Ce réseau est contrôlé électroniquement (par
l'emploi d'un transformateur) de façon à permettre la variation de
la fréquence du courant alternatif dans le stator de la génératrice.
Ainsi, il est possible de faire fonctionner une éolienne à une
vitesse de rotation variable, ce qui signifie que l'éolienne produit
du courant alternatif à exactement la même fréquence variable
que celle s'appliquant au stator.
La génératrice peut être soit synchrone, soit asynchrone. De
même, l'éolienne est souvent équipée d'un multiplicateur, tout
comme c'est le cas sur l'image ci-dessus. Si sa génératrice est
munie de beaucoup de pôles comme expliqué à la page suivante,
elle peut cependant fonctionner sans multiplicateur.

Conversion en courant continu (CC)


Le courant alternatif à fréquence variable n'est pas utilisable dans
le réseau électrique publique. Par conséquent, il faut d'abord le
convertir en courant continu. La conversion de CA à fréquence
variable en CC est réalisée par l'emploi de thyristors et de grands
transistors de puissance.
Conversion en courant alternatif à fréquence
fixe
Nous convertissons ensuite le courant continu (fluctuant) en un
courant alternatif à exactement la même fréquence que celle du
réseau électrique (par l'emploi d'un transformateur). La même
conversion peut également être obtenue en utilisant des thyristors
ou des transistors.
Les thyristors ou les transistors sont de grands interrupteurs
semi-conducteurs fonctionnant sans pièce mécanique. Le courant
alternatif obtenu par un transformateur a l'air assez difforme à
première vue, ne ressemblant pas du tout à la courbe sinusoïdale
douce figurant à la page sur le courant alternatif. A la place, nous
obtenons toute une série de fluctuations brusques tant de la
tension que du courant, justement comme vous pouvez le voir sur
l'animation ci-dessus.

Filtrage du courant alternatif


Il est cependant possible d'atténuer les ondes de forme
rectangulaire en faisant appel à des inductances et à des
condensateurs appropriés formant un mécanisme dit de filtrage
du courant alternatif. Comme expliqué ci-après, le filtrage ne
permet cependant pas d'effacer complètement l'apparence
ébréchée de la courbe de tension.

Avantages du raccordement indirect au réseau :


vitesse variable
L'avantage principal d'un raccordement indirect au réseau est qu'il
permet de faire fonctionner l'éolienne à une vitesse variable.
Ainsi, il est possible d'augmenter la vitesse de rotation du rotor
lors de rafales, tout en stockant l'énergie supplémentaire en forme
d'énergie rotative jusqu'à la fin de la rafale. Cela requiert
évidemment un système de contrôle très intelligent qui est en
mesure de distinguer entre une vraie rafale et simplement des
vitesses élevées du vent. De cette manière, on arrive à réduire le
couple maximal (réduisant l'usure du multiplicateur et de la
génératrice) ainsi que les charges de fatigue de la tour et des pales
du rotor.
Un autre avantage est la possibilité de contrôler la puissance
réactive (c.-à-d. le déphasage du courant par rapport à la tension
dans le réseau de courant alternatif), améliorant ainsi la qualité de
puissance du réseau électrique. Cela peut être très utile, surtout
dans le cas d'une éolienne raccordée à un réseau électrique faible.
En théorie, la vitesse variable peut également comporter un
léger avantage en termes de production annuelle, étant donné
qu'elle permet de faire fonctionner une éolienne à la vitesse
optimale de rotation selon la vitesse du vent. Cependant, d'un
point de vue économique, l'avantage ainsi obtenu est si
négligeable qu'il ne mérite même pas d'être mentionné.

Inconvénients du raccordement indirect au


réseau
L'inconvénient principal du raccordement indirect au réseau est
son coût. Comme nous venons de l'apprendre, l'éolienne aura
besoin d'un rectificateur et de deux inverseurs, un pour contrôler
le courant du stator, et un autre pour produire le courant de sortie.
Actuellement, il semble que le prix de l'électronique de puissance
excède les gains liés à la construction d'éoliennes plus légères,
mais il est possible que cette tendance changera au fur et à
mesure que le prix de l'électronique de puissance diminuera. Les
statistiques sur le fonctionnement d'éoliennes utilisant de
l'électronique de puissance (publiées par l'institut allemand ISET)
indiquent également que la disponibilité de ces machines est un
peu inférieure à celle des machines conventionnelles, à cause de
défaillances de l'électronique de puissance.
D'autres inconvénients sont la perte d'énergie lors du processus
de conversion CA-CC-CA ainsi que la distorsion harmonique du
courant alternatif que l'électronique de puissance peut introduire
dans le réseau électrique. Une distorsion harmonique se produit
lorsque le processus de filtrage mentionné ci-dessus est imparfait,
laissant quelques sons harmoniques (multiples de la fréquence du
réseau) dans le courant de sortie.

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Le multiplicateur
de l'éolienne
Pourquoi utiliser un
multiplicateur ?
La puissance produite par la
rotation du rotor d'une éolienne est transmise à la génératrice par
toute une chaîne dynamique, c.-à-d. par l'arbre lent, le
multiplicateur et l'arbre rapide, tout comme nous l'avons vu à la
page citant les principaux composants d'une éolienne.
Mais pourquoi, en fait, utiliser un multiplicateur ? N'est-ce pas
possible d'entraîner la génératrice directement par la puissance
produite par l'arbre lent ?
Si nous utilisions une génératrice ordinaire, raccordée
directement à un réseau CA (courant alternatif) à 50 Hz et à trois
phases avec deux, quatre ou six pôles, il nous faudrait une turbine
à une vitesse extrême variant entre 1.000 et 3.000 tours par
minute (voir éventuellement la page sur le changement de la
vitesse de rotation de la génératrice). Avec un diamètre de rotor
de 43 mètres, cela impliquera une vitesse tangentielle des pales
du rotor à leur extrémité de plus de deux fois la vitesse du son - il
vaut donc mieux laisser tomber cette idée tout de suite.
Une autre possibilité consiste à construire une génératrice CA à
marche lente, munie d'une multitude de pôles. Mais si vous
désirez raccorder votre génératrice directement au réseau, vous
aurez besoin d'une génératrice à 200 pôles (c.-à-d. à 300 aimants)
pour obtenir une vitesse de rotation raisonnable de 30 tours par
minute.
Un autre problème est le fait que la masse du rotor de la
génératrice doit être plus ou moins proportionnelle au couple
(moment ou couple de torsion) que le rotor doit pouvoir
supporter. De toute manière, une génératrice entraînée
directement sera donc très lourde - et coûtera très chère.

Moindre couple, plus de vitesse


La solution pratique utilisée également dans beaucoup d'autres
machines industrielles ainsi que dans les moteurs de voiture,
consiste a installer un multiplicateur. Par l'emploi de celui-ci, il
est possible de transformer la puissance à vitesse lente et à un
couple élevé, produite par le rotor de l'éolienne, en une puissance
à grande vitesse et à un couple bas utilisée par la génératrice.
Le multiplicateur d'une éolienne ne change pas de vitesses de la
même façon que la boîte de vitesse d'une voiture. Il y a
normalement un rapport constant entre la vitesse de rotation du
rotor et celle de la génératrice. Pour une éolienne de 600 ou 750
kW, ce rapport est typiquement approximativement de 1 à 50
tours par minute.
La photo en bas montre le multiplicateur d'une éolienne de 1,5
MW. Ce multiplicateur est un peu spécial à cause des brides
situées sur la partie droite du multiplicateur (la partie à grande
vitesse) et destinées à l'accouplement de deux génératrices. Les
accessoires oranges que vous pouvez voir juste en dessous des
brides sont les freins de secours à disque actionnés par un
système hydraulique. Derrière, vous voyez la face inférieure de la
nacelle pour une éolienne de 1,5 MW.

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Le système contrôle-commande de
l'éolienne
Le système de contrôle de
l'éolienne est composé d'un
certain nombre d'ordinateurs qui
surveillent sans cesse la
condition de l'éolienne, tout en
recueillant des statistiques sur
son fonctionnement. Comme son
nom l'indique, cette unité
contrôle également plusieurs
interrupteurs, pompes
hydrauliques et soupapes situés à
l'intérieur de l'éolienne.
Avec l'augmentation de la taille
des éoliennes, il devient encore
plus important que leur taux de
disponibilité soit très élevé, donc
que leur fonctionnement soit fiable à tout moment.

Communication avec le monde extérieur


Le système contrôle-commande communique avec le propriétaire
ou l'opérateur de l'éolienne par un lien de communication, p.ex.
en transmettrant des alarmes ou des demandes d'entretien par
téléphone ou radio. Il rend également possible d'appeler
l'éolienne afin de recueillir des statistiques et de contrôler sa
condition actuelle. Dans un parc éolien, il est normal qu'une des
éoliennes soit dotée d'un ordinateur permettant de contrôler et de
recueillir les données des autres éoliennes du parc. On peut
appeler cet ordinateur par communication téléphonique ou radio.

Communications internes
En général, on installe un système contrôle-
commande et tout en bas de la tour, et à
l'intérieur de la nacelle. Sur les modèles récents,
la communication entre les deux systèmes est
normalement assurée par des fibres optiques.
L'image à droite montre une unité de
communication à fibres optiques.
Sur certains des nouveaux modèles, on a placé
un troisième système de contrôle dans le moyeu
du rotor. Cette unité communique avec le système de contrôle
situé dans la nacelle par des communications en série au travers
de câbles couplés par des bagues et des brosses sur l'arbre lent.

Mécanismes résistants à toute épreuve et


redondance
Sur les nouvelles grandes éoliennes, les ordinateurs et les
capteurs sont généralement dupliqués (redondants) dans tous les
endroits requérant un haut niveau de sécurité et de stabilité dans
le fonctionnement. Le contrôleur compare constamment les
résultats des mesures effectuées partout dans l'éolienne afin
d'assurer que tant les capteurs que les ordinateurs fonctionnent
correctement. La photo en haut de la page montre le système
contrôle-commande d'une éolienne de la classe du mégawatt,
muni de deux ordinateurs principaux (nous avons enlevé le cache
de l'un des deux ordinateurs pour vous montrer l'électronique qui
y est contenue).

Que surveille-t-on ?
Il est possible de surveiller ou de régler entre 100 et 500
paramètres différents dans une éolienne moderne. Le système
contrôle-commande vérifie p.ex. la vitesse de rotation du rotor, la
génératrice, la tension et l'intensité du courant de celle-ci. En
outre, on peut enregistrer les foudres et leur charge. Il est
également possible d'obtenir des informations sur la température
de l'air en dehors de l'éolienne, la température dans les armoires
électroniques, la température de l'huile du multiplicateur, la
température des enroulements de la génératrice, la température
des paliers du multiplicateur, la pression hydraulique, l'angle de
pas de chaque pale du rotor (en cas d'éoliennes à pas variable ou à
contrôle actif par décrochage aérodynamique), l'angle
d'orientation (en comptant le nombre de dents sur la couronne du
dispositif d'orientation), le nombre de torsions des câbles, la
direction du vent, la vitesse du vent, la force et la fréquence des
vibrations dans la nacelle et les pales du rotor, l'épaisseur des
garnitures des freins, si la porte de la tour est ouverte ou fermée
(système d'alerte), etc.

Stratégies de contrôle
Beaucoup des secrets de fabrication des constructeurs d'éoliennes
concernent l'interaction entre le système contrôle-commande et
les autres composants de l'éolienne. En fait, une grande partie de
l'augmentation du rendement des éoliennes qui a eu lieu ces
dernières années, est due à l'amélioration des stratégies de
contrôle.
Une stratégie intéressante poursuivie par certains des
constructeurs consiste à adapter la stratégie opérationnelle au
régime local des vents. De cette façon, il est p.ex. possible de
minimiser l'usure peu rentable de la machine pendant les (rares)
périodes de gros temps.

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Contrôle de la qualité de puissance
La plupart des gens pensent au
système contrôle-commande
comme l'unité qui fait
fonctionner l'éolienne, la
démarrant, l'orientant dans la
direction face au vent, vérifiant
le bon fonctionnement des
systèmes de sécurité, etc.
Le contrôleur fait en effet
toutes ces choses, mais il
surveille également la qualité
du courant généré par
l'éolienne.

Le raccordement au
réseau et la qualité de
puissance
Dans la section sur la qualité de puissance, vous apprendrez que
les compagnies d'électricité exigent que les éoliennes soient
raccordées souplement au réseau et que le courant alternatif et la
tension se meuvent de façon synchronisée.
Sur la photo à droite, vous voyez la section à haute tension d'un
système contrôle-commande conçu pour une éolienne de la classe
du mégawatt. Cette partie du système actionne entre autres les
thyristors qui assurent un couplage souple au réseau électrique.

Contrôle de puissance réactive


La tension et l'intensité du courant est
typiquement mesurées 128 fois par cycle du
courant alternatif (c.-à-d. 50 x 128 fois par
seconde ou 60 x 128 fois par seconde, selon
la fréquence du réseau). A base de ces
mesures, un processeur dit DSP calcule la
stabilité de la fréquence du réseau ainsi que
la puissance active et réactive de l'éolienne
(la puissance réactive est avant tout la
question de savoir si la tension et le courant
sont en phase ou non).
Afin d'assurer une bonne qualité de
puissance, le système contrôle-commande
peut connecter ou déconnecter un grand nombre de condensateurs
électriques ajustant la puissance réactive (c.-à-d. l'angle de phase
entre la tension et le courant). Comme vous pouvez le voir sur la
photo à gauche, la batterie de condensateurs commutables
constitue en soi une assez grande unité de contrôle dans une
éolienne de la classe du mégawatt.

Compatibilité électromagnétique
Dans une éolienne, on trouve
des champs électromagnétiques
très puissants autour des câbles
et de la génératrice. Cela
signifie qu'il faut chercher à
insensibiliser l'électronique du
système de contrôle aux
champs électromagnétiques.
Inversement, il faut éviter que
l'électronique émette des radiations électromagnétiques
susceptibles de gêner le fonctionnement d'autres parties de
l'équipement électronique. La photo vous montre une salle
complètement libérée de radiation et entourée de murs en métal,
située dans le laboratoire d'un des plus grands constructeurs
d'éoliennes. L'équipement de la salle est utilisé pour mesurer les
émissions électromagnétiques des composants du système
contrôle-commande.
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La taille des éoliennes

Des techniciens
travaillent sur la pale
longue de 32 m d'une
éolienne de 1,5 MW. La puissance de sortie augmente avec la surface
Photo
balayée par le rotor
© 2000 Christian Kjaer Lorsqu'un
agriculteur
vous indique
l'extension
de ses terres,
il le fera
normalement
en termes
d'hectares.
Avec les
éoliennes,
c'est presque
la même
histoire, bien
que, dans le
cas de
l'exploitation éolienne, nous cultivons une surface verticale au
lieu d'une surface horizontale.
La surface de disque balayée par le rotor (ainsi que la vitesse du
vent, évidemment) détermine la quantité d'énergie que l'éolienne
est susceptible de récolter en une année.
L'image peut vous donner une idée des diamètres généraux du
rotor, valables pour les différentes tailles d'éoliennes. Une
éolienne, dont la puissance de la génératrice est de 600 kW, aura
typiquement un diamètre de rotor de quelque 43 mètres. Si vous
doublez le diamètre du rotor, vous obtiendrez une surface qui est
quatre fois plus grande (le carré de deux). Cela signifie
également une augmentation de quatre fois de la puissance de
sortie du rotor.
Les diamètres de rotor peuvent varier un peu par rapport aux
chiffres indiqués sur l'image, étant donné qu'une grande partie des
fabricants cherche à optimiser les éoliennes aux conditions
locales prévalant sur le site en question. Une plus grande
génératrice exige évidemment plus de puissance (c.-à-d. plus de
vent) afin de tourner. Dans une région de vents faibles, il est donc
souvent possible de maximiser la production annuelle de
l'éolienne en utilisant une génératrice relativement plus petite
pour un diamètre de rotor donné (ou bien un plus grand diamètre
de rotor pour une génératrice donnée). Dans le cas d'une éolienne
de 600 kW, les diamètres de rotor varient normalement entre 39
et 48 m. S'il est possible, sur les sites de vents faibles,
d'augmenter la production annuelle d'énergie en utilisant une
génératrice plus petite que normalement, c'est parce que cette
solution permet à l'éolienne de fonctionner pendant plus d'heures
au cours de l'année.

Les raisons pour choisir une grande éolienne

1. Le principe des économies d'échelle vaut évidemment


également pour les éoliennes. Ainsi, une grande éolienne
produit normalement de l'électricité à un moindre coût
qu'une petite. La raison pour cela est que les coûts de
fondations, de construction, de raccordement au réseau et
d'autres composants de l'éolienne (le système contrôle-
commande, p.ex.) sont plus ou moins les mêmes, quelque
soit la taille de l'éolienne.
2. Les grandes éoliennes sont particulièrement
appropriées à l'installation en mer. Le coût des
fondations n'augmente pas proportionnellement avec la
taille de l'éolienne, et les coûts d'entretien sont dans une
large mesure indépendants de la taille.
3. Dans les zones où il est difficile de trouver des sites pour
plus qu'une seule éolienne, une grande éolienne avec une
tour haute tire mieux partie de la ressource éolienne
qu'une petite.

Si cela vous intéresse, vous pouvez jeter un coup d'il sur les
éoliennes de la classe du mégawatt dans notre gallérie de photos
d'éoliennes.

Les raisons pour choisir une éolienne plus petite

1. Il arrive que le réseau électrique local soit trop faible


pour supporter la production électrique d'une grande
éolienne. C'est souvent le cas dans les parties les plus
extérieures du réseau où la densité de la population et les
besoins en électricité sont très bas.
2. La production d'électricité est moins fluctuante dans
un parc éolien composé de plusieurs petites éoliennes,
étant donné que les variations du vent sont aléatoires,
ayant donc tendance à s'annuler. Et en plus, comme déjà
mentionné, le choix d'éoliennes plutôt petites peut se
révéler avantageux dans un réseau électrique faible.
3. Les coûts liés à l'usage de très grandes grues et à la
construction de chemins suffisamment robustes pour
supporter le transport des composants de l'éolienne
constituent un autre facteur qui, dans certains endroits,
rend plus économique le choix de petites éoliennes.
4. Avec plusieurs éoliennes d'une moindre puissance, on
assure la répartition du risque en cas de défaillance
temporaire d'une éolienne (p.ex. par suite d'une foudre).
5. Des considérations esthétiques du paysage peuvent
parfois dicter le choix d'éoliennes plus petites. Cependant,
il faut savoir, que la vitesse de rotation d'un grand rotor est
en général beaucoup moins rapide que celles d'un petit, ce
qui a pour résultat qu'une seule grande éolienne attire
souvent moins l'attention que plusieurs petites. (Voir la
section sur l'impact des éoliennes sur l'environnement.)

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 25 juin 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/wtrb/size.htm
Les dispositifs de sécurité de
l'éolienne
Les composants de
l'éolienne ont été
conçus pour une
Photo durée de vie de 20
© 1998 Soren Krohn ans. Cela signifie
qu'ils doivent
pouvoir résister à
plus de 120.000
heures de
fonctionnement (et
parfois à des
tempêtes). A titre de comparaison, un moteur ordinaire de voiture
ne fonctionne normalement que quelque 5.000 heures pendant sa
durée de vie.Les grandes éoliennes sont donc équipées d'un
nombre de dispositifs de sécurité destinés à assurer que le
fonctionnement ait lieu en toute sécurité.

Capteurs
Un des dispositifs de sécurité classique - qui est aussi parmi les
plus simples - est le capteur de vibrations que vous voyez sur
l'image ci-dessus, capteur qui fut d'abord employé dans l'éolienne
de Gedser. Il consiste tout simplement d'une boule située sur une
bague. La boule est couplée à un interrupteur par une chaîne. Si
l'éolienne commence à vibrer, la boule tombera de la bague et
l'éolienne sera arrêtée.
Il y a beaucoup d'autres capteurs dans la nacelle, p.ex. des
thermomètres électroniques contrôlant la température de l'huile
dans le multiplicateur ainsi que celle de la génératrice.

Les pales du rotor


Les réglementations concernant la sécurité des éoliennes varient
d'un pays à l'autre. Le Danemark est le seul pays où la loi impose
que toutes les nouvelles pales du rotor soient testées et
statiquement, c.-à-d. en utilisant des poids pour fléchir la pale, et
dynamiquement, c.-à-d. en testant la capacité de la pale de
résister à la fatigue de flexions répétées plus de 5 millions de fois.
Protection contre la survitesse
Il est absolument essentiel que l'éolienne s'arrête
automatiquement en cas de défaillance d'un composant capital.
En cas de surchauffe de la génératrice ou déconnexion du réseau
électrique, la génératrice arrêtera par exemple de freiner la
rotation du rotor qui, en moins de deux, commencera à accélérer.
Dans un tel cas, il est primordial d'avoir un système de
protection contre la survitesse. La loi danoise impose aux
éoliennes d'avoir deux dispositifs de freinage à sûreté intégrée
qui sont indépendants l'un à l'autre.

Système aérodynamique de freinage : freins à


l'extrémité des pales
Le principal système de freinage des éoliennes modernes est le
système de freinage aérodynamique (aérofreins), système qui
consiste essentiellement à pivoter les pales du rotor environ 90
degrés autour de leur axe longitudinal (dans le cas d'une éolienne
contrôlée soit à calage variable de pale, soit activement par
décrochage aérodynamique), ou bien en tournant les extrémités
des pales 90 degrés (dans le cas d'une éolienne à pas fixe).
Les deux systèmes sont normalement actionnés par des ressorts
afin d'assurer qu'ils continuent à fonctionner même en cas de
coupure du courant électrique, et ils sont activés
automatiquement si le système hydraulique de l'éolienne chute en
pression. Une fois le danger disparu, le système hydraulique de
l'éolienne remet en place les pales ou les extrémités des pales.
L'expérience a démontré que les systèmes aérodynamiques de
freinage sont extrêmement sûrs. Ainsi, ils arrêtent l'éolienne en
moins de quelques rotations au maximum. De plus, un tel
système permet de freiner l'éolienne avec douceur sans trop de
contraintes et fatigue de la tour et de la machinerie.
Les aérofreins constituent donc la façon la plus répandue
d'arrêter une éolienne moderne.

Système mécanique de freinage


Le frein mécanique est
employé comme un système de
réserve pour le système
aérodynamique de freinage, et
comme frein de stationnement
une fois arrêtée l'éolienne, s'il
est question d'une éolienne
régulée par décrochage
aérodynamique.
Le rotor ne pouvant se mouvoir que très peu une fois les pales
calées à un angle de 90 degrés, il est normalement très rare qu'une
éolienne contrôlée à calage variable de pale ait besoin d'activer
son frein mécanique (sauf en cas d'entretien).

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La sécurité du travail
Les tours
Les grandes éoliennes modernes sont normalement conçues avec
des tours tubulaires et coniques d'acier. L'atout principal de cette
tour par rapport à celle en treillis est qu'elle rend l'accès à la
nacelle beaucoup plus sûr et confortable pour le personnel de
service qui doit entretenir et réparer l'éolienne. L'inconvénient de
ce type de tour est son coût.

La sécurité du travail

Le danger principal lié au


travail dans une éolienne est la
hauteur au-dessus du sol à
laquelle se trouvent les
travailleurs pendant
l'installation et l'entretien de
l'éolienne.
Les nouvelles éoliennes
danoises sont donc
obligatoirement munies de
dispositifs de protection
contre les chutes. Une personne qui monte dans une éolienne
doit donc porter une paire d'attaches ressemblant à celles des
parachutistes.
Les attaches sont fixées par un câble d'acier à un système
d'ancrage qui suit la personne qui monte ou descend les échelles
de l'éolienne.
Le système de câbles doit comporter un amortisseur de chocs
afin d'assurer qu'une personne ne soit pas trop blessée en cas de
chute.
Une tradition danoise (reprise
plus tard par des constructeurs
d'autres nationalités) consiste à
placer l'échelle d'accès à une
certaine distance de la paroi.
Cette solution permet au
Photo personnel de service de monter
© 1999 Soren Krohn les échelles de la tour tout en
pouvant appuyer les épaules
contre la paroi intérieure de la
tour.
Sur la photo, vous voyez la
rédactrice de la version espagnole
de notre site Web, en train de
vérifier qu'il s'agit en effet d'une
solution très pratique.
La protection contre la machinerie, l'incendie et l'isolement
électrique est régulée par un nombre de normes nationales et
internationales.
Durant l'entretien de l'éolienne, il est essentiel que celle-ci soit
complètement arrêtée. En dehors du frein mécanique, le rotor est
donc muni d'un boulon qui peut servir à bloquer le rotor à sa
place de façon à empêcher tout mouvement des composants
mécaniques.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Conception
d'éoliennes :
Considérations
fondamentales sur
les charges
Moulin multipale
déstiné au pompage
d'eau, Australie Que ce soient des éoliennes ou des hélicoptères que l'on
méridionale construise, il faut prendre en considération la résistance, le
Photo comportement dynamique et les propriétés de fatigue tant des
© 1997 Soren Krohn matériaux utilisés que de la structure entière.

Charges extrêmes (forces)


Les éoliennes sont construites
pour capter l'énergie cinétique
du vent. On peut donc s'étonner
du fait que les rotors des
éoliennes modernes ne soient
pas constituées d'une multitude
de pales comme les anciens
moulins à vent américains que
vous avez probablement vus
dans les westerns.
Si les éoliennes modernes ne
Comodoro Rivadavia, sont pas conçues ainsi, c'est
Argentine (éoliennes
parce qu'une éolienne avec un grand nombre de pales ou bien
NEG Micon de 750
kW) des pales très larges, et donc un rotor très solide, sera exposée à
Photo des forces très importantes lorsque le vent souffle à la vitesse de
© 1998 Soren Krohn tempête (rappelez-vous que le contenu énergétique du vent varie
avec le cube (puissance 3) de la vitesse du vent.)
Les constructeurs d'éoliennes doivent donc certifier que leurs
éoliennes ont été construites de façon à pouvoir résister aux vents
extrêmes qui se produisent pendant, disons, 10 minutes tous les
50 ans.
Afin de limiter l'impact des vents extrêmes sur la structure, les
fabricants optent en général pour des rotors avec un nombre
restreint de pales longues et étroites.
Pour compenser l'étroitesse des pales, les constructeurs
préfèrent à la place laisser tourner les éoliennes à une vitesse de
rotation relativement rapide.
Charges de fatigue
Les éoliennes sont exposées à des vents fluctuants et donc à des
forces variables. Cela est surtout le cas si elles ont été installées
dans un climat éolien très turbulent.
Les composants assujettis à des flexions répétées, comme p.ex.
les pales du rotor, risquent de développer des fissures qui peuvent
finir par briser le composant. Un exemple historique est la grande
éolienne allemande Growian (d'un diamètre de rotor de 100 m)
que l'on a dû mettre hors service après trois semaines
d'exploitation. La fatigue du métal est un problème bien connu
dans beaucoup d'industries. Par conséquent, on évite
normalement de fabriquer les pales en métal.
En construisant une éolienne, il est extrêmement important de
calculer à l'avance comment les différents composants vibreront,
tant individuellement que tous ensemble. Il est également
important de calculer les forces impliquées dans chaque flexion
ou étirement d'un composant.
Ces calculs touchent à la dynamique des structures. Les
physiciens ont donc élaboré des modèles mathématiques
numériques qui permettent d'analyser le comportement de
l'ensemble de la structure d'une éolienne.
Les fabricants d'éoliennes se servent de ces modèles pour
concevoir des machines sûres.

Dynamique des structures : un exemple *)


Une tour de 50 m de haut tendra à osciller dans un mouvement
alternatif, avec des périodes de, disons, trois secondes. On appelle
également la fréquence de ces oscillations la fréquence
d'oscillations propres de la tour. La fréquence propre dépend
tant de la hauteur de la tour, l'épaisseur de ses parois, le type
d'acier employé et le poids de la nacelle et du rotor.
Chaque fois qu'une pale de rotor traverse l'ombre de la tour, la
poussée du rotor contre la tour sera un peu amoindrie.
Si la vitesse de rotation d'un rotor est telle qu'une pale de rotor
passe devant la tour chaque fois que celle-ci se trouve dans une
de ces positions extrêmes, la pale du rotor peut soit atténuer, soit
renforcer les oscillations de la tour.
Les pales du rotor, elles, sont également flexibles et pourront
avoir tendance à vibrer régulièrement, p.ex. une fois par seconde.
Pour concevoir une éolienne sûre qui n'oscillera pas de façon
incontrôlée, il est donc très important de connaître la fréquence
propre de tous les composants.
*) Un exemple très dramatique de la puissance des forces
dynamiques des structures sous l'influence du vent (des
oscillations de torsion non amorties) est le fameux écrasement du
Pont de Tacoma près de la ville de Seattle, aux Etats-Unis. Vous
trouverez sur Internet un vidéo-clip (700 K) du désastre.

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Eoliennes à axe horizontal ou à axe
vertical ?
Eoliennes à axe horizontal
La plus grande partie de la technologie éolienne décrite dans ces
pages se réfère aux éoliennes à axe horizontal.
La raison est bien simple : toutes les éoliennes commerciales
raccordées au réseau sont aujourd'hui construites avec un rotor du
type hélice, monté sur un axe horizontal (c.-à-d. un arbre
principal horizontal).
La finalité du rotor est évidemment de convertir le mouvement
linéaire du vent en énergie rotative susceptible d'entraîner une
génératrice. Les turbines hydrauliques sont construites selon ce
même principe fondamental, le courant d'eau étant parallèle à
l'axe de rotation des aubes de la roue.

Eoliennes à axe vertical


EOLE 4, une éolienne
Comme vous vous rappelez peut-être,
de Darrieus à axe les roues hydrauliques classiques sont
vertical de 4.200 kW et construites de façon à laisser arriver
avec un diamètre de l'eau perpendiculairement à l'axe de
rotor de 100 m, est rotation de la roue.
située à Cap Chat, Dans ce sens, les éoliennes à axe
Québec, Canada.
L'éolienne (qui est la
vertical ressemblent un peu aux roues
plus puissante éolienne hydrauliques. En fait, certaines
du monde) n'est plus en éoliennes à axe vertical pourraient
fonctionnement. également fonctionner avec un axe
horizontal, mais il est peu probable
Photo © 1997 Soren qu'elles soient aussi efficaces qu'une
Krohn éolienne munie d'un rotor du type
hélice.
La seule éolienne à axe vertical qui ait jamais été fabriquée
commercialement est l'éolienne de Darrieus, nommée d'après
l'ingénieur français Georges Darrieus qui breveta la conception
en 1931. La compagnie américaine FloWind fabriqua l'éolienne
jusqu'à son faillite en 1997. L'éolienne de Darrieus est
caractérisée par ses pales de rotor en forme de C qui la font
ressembler un peu à un fouet à oeufs. Elle est normalement
construite avec deux ou trois pales.
Les avantages théoriques d'une machine à axe vertical sont les
suivantes :
1) Elle vous permet de placer la génératrice, le multiplicateur, etc.
à terre, et vous n'avez pas besoin de munir la machine d'une tour.
2) Un mécanisme d'orientation n'est pas nécessaire pour orienter
le rotor dans la direction du vent.
Les inconvénients principaux sont les suivants :
1) Les vents sont assez faibles à proximité de la surface du sol.
Le prix d'omettre une tour est donc des vents très faibles sur la
partie inférieure du rotor.
2) L'efficacité globale des éoliennes à axe vertical n'est pas
impressionnante.
3) L'éolienne ne démarre pas automatiquement. (Ainsi, il faut
p.ex. pousser les éoliennes de Darrieus pour qu'elles démarrent.
Cependant, ceci ne constitue qu'un inconvénient mineur dans le
cas d'une éolienne raccordée au réseau, étant donné qu'il est alors
possible d'utiliser la génératrice comme un moteur absorbant du
courant du réseau pour démarrer l'éolienne).
4) Pour faire tenir l'éolienne, on utilise souvent des haubans ce
qui est peu pratique dans des zones agricoles exploitées
intensivement.
5) Pour remplacer le palier principal du rotor, il faut enlever tout
le rotor. Ceci vaut tant pour les éoliennes à axe vertical que pour
celles à axe horizontal, mais dans le cas des premières, cela
implique un véritable démontage de l'éolienne entière. (C'est bien
pour cela que l'éolienne EOLE 4 de la photo n'est plus en
fonctionnement).

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Eoliennes face au vent ou sous le
vent ?
Eoliennes face au vent
Comme son nom l'indique, le rotor d'une éolienne face au vent est
orienté dans la direction du vent. L'avantage principal de la
conception face au vent est qu'on évite ainsi que l'abri créé
derrière la tour influe sur la production de l'éolienne. La grande
majorité des éoliennes sont en effet conçues de cette façon.
Un certain effet d'abri est cependant également créé devant la
tour, ce qui fait que le vent commence à dévier bien avant qu'il
n'arrive à la tour, même lorsque celle-ci est ronde et lisse. En
conséquence, chaque fois qu'une pale de rotor passe devant la
tour, il y aura une légère diminution de la production de
puissance de l'éolienne.
L'inconvénient principal des éoliennes face au vent est que le
rotor doit être non- flexible et placé à une certaine distance de la
tour. En plus, il est primordial de munir une éolienne face au vent
d'un mécanisme d'orientation afin que le rotor soit toujours
tourné vers le vent.

Eoliennes sous le vent


Sur les éoliennes sous le vent, le rotor
Petite éolienne sous le est placé du côté sous le vent de la
vent (22 kW). Notez que
tour. Théoriquement, ces éoliennes
les pales sont détournées
de la tour sous ont l'avantage de ne pas avoir à être
l'influence du vent munies d'un mécanisme
d'orientation - à condition que le
Photo rotor et la nacelle aient été conçus de
© 1998 Soren Krohn telle manière que la nacelle s'oriente
passivement selon les changements de
la direction du vent. Pour les grandes
éoliennes, un tel avantage est
cependant assez douteux vu qu'on
aura tout de même besoin de câbles
pour transmettre au réseau le courant produit par la génératrice de
l'éolienne. Sans mécanisme d'orientation, comment assurer alors
la détorsion des câbles, lorsqu'une éolienne s'est orientée
passivement dans la même direction au cours d'une longue
période ? (L'emploi de bagues d'entraînement n'est pas une bonne
solution quand on travaille avec des courants de 1.000 ampères.)
Un plus grand atout des éoliennes sous le vent est le fait qu'une
telle conception permet l'emploi d'un rotor moins rigide ce qui
comporte certains avantages, tant à l'égard du poids que de la
dynamique structurale de la machine. Ainsi, les flexions
naturelles des pales à des vitesses de vent élevées enlèvent
automatiquement une partie de la charge à laquelle la structure
est exposée. L'avantage fondamental des machines sous le vent
est donc qu'il est possible de les construire plus légères que les
éoliennes face au vent.
L'inconvénient fondamental d'une éolienne sous le vent est la
variation de la production d'électricité provoquée par le passage
du rotor à travers l'ombre de la tour, variation qui risque
d'augmenter sensiblement les charges de fatigue sur une telle
éolienne par rapport à celles que subit une éolienne face au vent.

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Combien de pales ?

Pourquoi pas un nombre pair de pales ?


Les ingénieurs évitent aujourd'hui de construire de grandes
éoliennes avec un nombre pair de pales, surtout pour des raisons
de stabilité. Un rotor constitué d'un nombre impair de pales (trois
au minimum) ressemble à un disque lorsqu'on calcule les
propriétés dynamiques de l'éolienne.
Dans le cas d'une éolienne à structure rigide, il y aura des
problèmes de stabilité si le rotor a un nombre pair de pales : au
moment même où la pale supérieure fléchit légèrement vers
l'arrière, atteignant le point le plus extrême du disque balayé et
captant ici la puissance maximale du vent, la pale inférieure
traverse la zone d'abri créée juste devant la tour.

La conception tripale danoise


La plupart des éoliennes modernes sont tripales, le rotor étant
maintenue dans une position face au vent (c.-à-d. du côté de la
tour exposé au vent) par un mécanisme d'orientation actionné par
des moteurs électriques. On appelle normalement cette
construction la conception danoise classique, et elle tend
aujourd'hui à constituer le standard d'après lequel les conceptions
alternatives sont jugées. La grande majorité des éoliennes
vendues sur le marché mondial sont effectivement de cette
conception. Les principes fondamentaux furent d'abord introduits
par l'éolienne de Gedser, construite en 1956.
Un autre caractéristique de la conception danoise est l'emploi
d'une génératrice asynchrone. Vous pouvez lire plus sur cette
conception dans la section d'articles inclue dans la version
anglaise de ce site.
Conception bipale (avec un rotor basculant)
Le grand avantage des éoliennes bipales par rapport à leurs
cousines tripales est le fait qu'elles permettent d'économiser le
coût d'une pale de rotor, ainsi que le poids de celle-ci bien
évidemment. Les éoliennes bipales ont cependant eu certaines
difficultés à pénétrer le marché, entre autres parce qu'il leur
faudra une vitesse de rotation bien plus élevée pour produire la
même quantité d'énergie qu'une éolienne tripale, ce qui constitue
un inconvénient tant à l'égard du bruit que de l'impact visuel. Ces
derniers temps, plusieurs fabricants d'éoliennes bipales ont donc
choisi de passer à la production d'éoliennes tripales.
La conception d'une éolienne mono- ou bipale
est en fait très complexe vu qu'elle doit être
munie d'un rotor basculant comme celui que
vous voyez sur l'animation à droite : le rotor doit
pouvoir basculer pour éviter que l'éolienne ne
reçoive des chocs trop forts chaque fois qu'une
pale de rotor passe devant la tour de l'éolienne. Le rotor est donc
monté sur un arbre, perpendiculaire à l'arbre principal et tournant
avec celui-ci. En outre, cette disposition requiert parfois des
amortisseurs de choc supplémentaires afin d'empêcher les pales
du rotor d'entrer en collision avec la tour.

Conception monopale
Eh oui, il existe également des éoliennes monopales, et elles
permettent effectivement d'économiser le coût d'une pale de
plus ! Une chose est sûre : s'il est possible de construire quelque
chose, les ingénieurs vont assurément tenter le coup ! Toutefois,
les éoliennes monopales commerciales sont assez rares, pour les
même raisons que celles citées ci-dessus, les problèmes étant
cependant encore plus prononcés que dans le cas des éoliennes
bipales.
Outre une vitesse de rotation plus élevée et des
problèmes de bruit et d'impact visuel,
l'inconvénient de ce type d'éolienne est que,
pour équilibrer le rotor, il faudra munir
l'éolienne d'un balancier du côté du moyeu
opposé à la pale. Cette disposition annule évidemment les
économies de poids que l'on peut faire en dotant l'éolienne d'une
seule pale au lieu de deux.
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Optimisation des éoliennes
Pensées générales sur l'optimisation et le
rendement
Les moulins à vent destinés au
pompage d'eau, comme celui que
vous voyez sur la photo à gauche,
se distinguent beaucoup des
éoliennes modernes de grande
puissance. Mais ils ont été conçus
de façon assez intelligente pour la
fin à laquelle ils sont destinés : le
rotor très solide constitué d'une
multitude de pales assure que le
moulin fonctionne même à des
L'état de Victoria dans vents très faibles, et donc qu'une certaine quantité d'eau est
le sud de l'Australie pompée durant toute l'année.
n'aurait jamais été
Par contre, il est évident que ces moulins ne sont pas efficaces à
peuplé à la fin du
XVIIII e siècle, s'il n'y des vitesses de vent élevées où il faudra les arrêter et les orienter
avait pas eu des hors du vent afin d'éviter un endommagement de la structure
moulins à vent entière à cause de la grande solidité du rotor. Mais ce fait ne
pompant de l'eau (et la constitue pas un problème réel : les propriétaires de ce type de
conception des moulins moulin n'ont évidemment aucun intérêt à ce que leurs moulins
de la photo a vraiment
vident complètement les puits et inondent les réservoirs d'eau
été optimisée à cette
fin). pendant un orage.
La conception idéale d'une éolienne n'est pas dictée par la
Photo © 1998 technologie seule, mais par une combinaison de considérations
Soren Krohn technologiques et économiques. Les constructeurs cherchent à
optimiser leurs éoliennes de sorte qu'elles produisent de
l'électricité au moindre coût possible par kilowattheure
(kWh).
Par contre, les fabricants ne se préoccupent pas beaucoup de la
question de savoir s'ils exploitent les ressources éoliennes de
façon efficace : en fin de compte, le combustible est gratuit !
En fait, ce n'est pas nécessairement une bonne idée de
maximiser la production énergétique annuelle, si cela signifie la
construction d'une éolienne extrêmement coûteuse. Dans les
sections suivantes, nous étudierons de plus près certains des
choix auxquels les constructeurs doivent faire face.

Rapport relatif entre la taille de la génératrice


et celle du rotor
Il faudra moins de force pour faire tourner une petite génératrice
(avec une puissance nominale en kW peu élevée) qu'une grande.
Si vous utilisez une petite génératrice et un grand rotor, l'éolienne
produira de l'électricité pendant un grand nombre d'heures au
cours de l'année. Par contre, elle ne captera qu'une moindre partie
de l'énergie contenue dans le vent à des vitesses de vent élevées.
Une grande génératrice, en revanche, sera très efficace à des
vitesses de vent élevées, alors qu'elle n'est pas en mesure de
fonctionner lorsque le vent est faible.
Il va donc de soi que les constructeurs prennent en considération
la distribution des vents et leur contenu énergétique à des vitesses
différentes, avant de déterminer le rapport idéal entre la taille du
rotor et celle de la génératrice sur un site donné.
Il est parfois avantageux de munir une éolienne de deux
génératrices (ou plus), mais la question de savoir si cela vaut le
coup dépend du prix du kWh payé par la compagnie d'électricité.

Hauteur de la tour
A la page sur le cisaillement du vent, vous avez appris qu'une
manière d'augmenter la production d'énergie d'une éolienne est
d'utiliser une tour plus haute.
Si, d'un point de vue économique, il vaut la peine ou non d'opter
pour une augmentation de la hauteur de la tour dépend tant de la
classe de rugosité du terrain en question, que du prix de
l'électricité payé au propriétaire de l'éolienne.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Réduction du bruit mécanique de
l'éolienne
Une éolienne émet deux sortes de bruits : du bruit mécanique que
nous allons étudier dans cette page, et du bruit aérodynamique
qui sera traité à la page suivante.

Sources mécaniques d'émissions sonores


Du bruit mécanique, créé par le mouvement ou le frottement des
composants métalliques les uns contre les autres, peut se produire
dans le multiplicateur, les arbres et la génératrice de l'éolienne.
Les éoliennes datant du début des années 1980 ou
antérieurement émettent effectivement du bruit mécanique
audible aux abords immédiats de l'éolienne, et, dans les pires des
cas, jusqu'à des distances de 200 m.
Cependant, une étude réalisée en 1995 sur les priorités de
recherche et de développement des constructeurs danois a
démontré qu'aucun des fabricants ne considérait plus le bruit
mécanique comme un problème, raison pour laquelle on ne
trouvait plus nécessaire de continuer les recherches dans ce
domaine. En fait, en seulement trois ans, les émissions sonores
des éoliennes avaient alors été réduites à la moitié de leur niveau
d'avant, suite à des améliorations de la construction.

Des multiplicateurs plus silencieux


Les multiplicateurs des éoliennes ne sont plus simplement des
multiplicateurs industriels standard, mais sont aujourd'hui
spécialement conçus pour assurer le fonctionnement silencieux
des éoliennes. Une manière d'arriver à cette fin est de construire
les roues dentées d'acier du multiplicateur de telle sorte qu'elles
obtiennent un noyau demi-dur flexible, mais une surface dure qui
assure la résistance et la durabilité de la roue.
Ceci peut se faire en chauffant les roues dentées après la
fabrication de leurs dents, après quoi elles sont refroidies
lentement, enroulées dans un poudre spéciale avec un contenu
élevé de carbone. Le carbone pénètre alors la surface du métal ce
qui assure un contenu carbonique élevé, ainsi qu'une longue
durabilité de la surface du métal, alors que l'alliage d'acier à
l'intérieur de la roue reste moins dur et plus flexible.
Analyse de la dynamique des structures
Vous avez peut-être déjà remarqué comment le phénomène de
résonance contribue à amplifier le bruit émis par les différents
composants d'une voiture, d'un avion ou d'un train (p.ex. le
tableau de bord d'une voiture, ou une fenêtre dans un train).
Les constructeurs d'éoliennes prennent aujourd'hui en compte
que les pales du rotor risquent de se comporter comme des
membranes retransmettant les vibrations sonores en provenance
de la nacelle et de la tour.
Comme expliqué dans la section portant sur la recherche et
développement, les fabricants d'éoliennes font aujourd'hui des
modèles numériques de leurs machines avant de les construire.
Cette mesure permet d'empêcher que les différents composants de
l'éolienne n'interagissent de façon à amplifier les émissions
sonores.
Si vous observez le cadre de châssis de la nacelle sur une des
grandes éoliennes vendues actuellement sur le marché, vous
découvrirez peut-être des trous bizarres, apparemment percés
complètement à tort. Mais, en fait, si les trous sont là, c'est
justement pour assurer que le cadre ne vibre pas en résonance
avec les autres composants de l'éolienne.

Insonorisation
Aujourd'hui, l'insonorisation ne joue plus un très grand rôle dans
la conception des éoliennes vendues sur le marché, la manière la
plus efficace de réduire les émissions sonores étant d'aborder les
problèmes à la source, c.-à-d. en améliorant la structure même de
l'éolienne. Cependant, l'insonorisation peut servir à minimiser
certains bruits à moyenne ou haute fréquence.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Réduction du bruit aérodynamique
des éoliennes
Sources aérodynamiques d'émissions sonores
Quand le vent frappe un objet à une certaine vitesse, celui-ci
commence normalement à faire du bruit. Si le vent frappe les
feuilles d'un arbre ou d'un buisson, ou une surface d'eau, cela
créera une mixture fortuite de hautes fréquences que l'on appelle
souvent du bruit blanc.
Le vent peut également faire vibrer les surfaces : une partie d'un
immeuble, une voiture ou même un planeur (sans moteur).
Chacune de ces surfaces émet un son propre à elle. Si le vent
frappe un angle vif, un ton net est parfois produit, similaire à
ceux des instruments à vent.

Emissions sonores des pales du rotor et la loi de la cinquième


puissance
Les pales du rotor engendrent un léger bruit à haute fréquence,
parfois audible à proximité de l'éolienne si le vent est assez
faible.
Pour transmettre au rotor l'énergie captée par les pales, celles-ci
doivent nécessairement freiner le vent, processus qui donne lieu à
une certaine émission de bruit blanc. Si les surfaces des pales
sont très lisses (ce qu'elles doivent être pour des raisons
aérodynamiques), elles n'émettent qu'une petite partie du bruit. La
plus grande partie du bruit viendra du bord de fuite des pales.
Une conception minutieuse des bords de fuite ainsi qu'un
traitement très prudent des pales lors de leur montage sont
devenus des pratiques habituelles dans l'industrie éolienne.
Tous les autres paramètres restant égaux, la pression sonore
augmentera avec la puissance cinquième de la vitesse de la pale
par rapport à l'air ambiant. C'est pourquoi la vitesse de rotation
des éoliennes modernes, avec de grands diamètres de rotor, est
très lente.

Conception des extrémités des pales


Comme l'extrémité de la pale se meut beaucoup plus vite que la
base, les constructeurs d'éoliennes prennent grand soin de la
conception de cette première. Si vous regardez de près les
différentes pales de rotor, vous verrez que des changements
subtils de leur géométrie ont eu lieu au cours des années, au fur et
à mesure que l'on a fait de plus en plus de recherches dans ce
domaine.
On se livre également à cette recherche pour des raisons de
performance, une grande partie du couple de rotation du rotor
provenant des extrémités des pales. De plus, le flux d'air est
extrêmement complexe autour de l'extrémité de la pale, par
rapport au flux d'air frappant les autres parties de la pale.

A la recherche de pales encore plus silencieuses


Les recherches visant à concevoir des pales encore plus
silencieuses continuent, mais, comme mentionné à la page Le
bruit est un problème secondaire, les gains retirés de cette
recherche sont surtout utilisés pour augmenter la vitesse de
rotation, et donc la production d'énergie, le bruit n'étant que
rarement un problème en soi à cause des distances réglementaires
aux maisons voisines, etc.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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La fabrication d'une nacelle
Prenez une vue panoramique de 360 degrés
(QuickTime VR) sur le hall d'usine d'un
Photos constructeur d'éoliennes
© 1999 Soren Krohn

Placez le souris sur la photo, appuyez et tirez doucement à droite,


à gauche, vers le haut ou vers le bas afin de déplacer la caméra
verticalement ou horizontalement. Utiliser la touche shift pour
faire un zoom avant et ctrl pour faire un zoom arrière. Cette
image (364K) requiert l'installation d'un plugin QuickTime dans
votre navigateur. Vous pouvez télécharger le plugin nécessaire
ainsi qu'un lecteur de QuickTime sur le site Web d'Apple.

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Essais des pales d'une éolienne
Essai de la résistance des pales à la fatigue

Vidéo
© 1999 Soren Krohn La vidéo à gauche (122
K) montre comment la
Cliquer sur la photo pour
résistance à la fatigue
voir la vidéo encore une
fois
d'une pale est testée en la
fléchissant de façon
cyclique plus de 5
millions de fois dans la
direction transversale du
profil. Un tel essai
complet dure
normalement environ
trois mois.
Si vous étudiez l'image de plus près, vous pourrez apercevoir une
autre pale (plus courte) fléchie cycliquement dans la direction
longitudinale du profil.
Dans les deux cas, les pales sont fléchies avec une période
correspondant à peu près à leur fréquence propre.
La fréquence propre d'une pale de rotor est la fréquence avec laquelle
la pale oscillera si on la pousse dans une direction déterminée pour
ensuite la laisser osciller librement. Les fréquences propres des pales
diffèrent selon qu'il s'agit de flexions dans la direction transversale ou
longitudinale du profil : les pales du rotor sont plus rigides dans la
direction longitudinale ce qui fait que leur fréquence propre est plus
élevée lorsqu'elles sont fléchies dans cette direction.
Chaque pale est mise en mouvement par un électromoteur installé sur
la pale, animant un poids vers le haut et vers le bas dans un
mouvement alternatif. La fondation supportant la base de la pale doit
forcement être très solide - elle est donc constitué d'environ 2.000
tonnes de béton.
Cette vidéo a été filmée au centre d'essai de pales situé à Sparkær à
proximité de Viborg, Danemark. Le centre fait partie du Laboratoire
National de Risoe. Les exigences concernant l'homologation des
différents types de pales sont très strictes au Danemark. On exige donc
que les pales soient testées pour ses propriétés à résister tant aux
charges de fatigue (essais de fatigue) qu'aux charges extrêmes (essais
statiques). En général, les réglementations concernant l'homologation
de type des pales sont moins strictes dans les autres pays.

Les matériaux utilisés pour les pales du rotor


Les pales du rotor sont souvent fabriquées en utilisant une matrice de
tissu de verre imprégnée d'un matériau tel que du polyester (GPR =
glass fibre reinforced polyester) qui est durci ensuite. L'époxy est
parfois utilisé à la place du polyester. Il est également possible de
fabriquer la matrice, entièrement ou en partie, en fibres de carbonnes
qui est une matière plus légère d'une grande résistance, mais qui coûte
également plus cher. De même, on choisit parfois d'employer des
laminés bois-époxy pour les grandes pales de rotor.

L'objectif des essais


L'objectif des essais de la résistance des pales est de vérifier que les
laminés de la pale sont sûrs, c.-à-d. que les différentes couches de la
pale ne se séparent pas (délaminage). En plus, les essais visent à
contrôler que les fibres ne se brisent pas lorsqu'elles sont soumises à
des charges répétées.

Mesure des propriétés de flexion et d'extension


Les jauges de
contrainte (c.-à-d. des
résistances électriques
plates collées à la
superficie de la pale lors
des essais) sont
employées pour mesurer
Photo de façon très précise la
© 1999 Soren Krohn flexion et l'extension de la pale.

Surveillance des essais de fatigue


Les résultats de mesure
obtenus par les jauges de
contrainte sont sans cesse
surveillés par des
ordinateurs. Des variations
non linéaires du régime de
flexion servent à révéler des
dégâts dans la structure de
la pale.
Photo
© 1999 Soren Krohn
Des inspections infrarouges
On utilise des caméras infrarouges pour révéler des concentrations
locales de chaleur dans la pale. Une telle concentration peut indiquer
soit un endroit d'amortissement structurel, c.-à-d. un endroit où le
concepteur de la pale a délibérément placé des fibres convertissant
l'énergie de flexion en chaleur afin de stabiliser la pale, soit un endroit
de délaminage ou bien un endroit où les fibres sont sur le point de se
briser.

Les formes modales des vibrations de la pale


Au Danemark, à partir de l'an 2000, les essais des pales comprennent
également une vérification des différentes formes modales que
peuvent prendre les vibrations des différentes pales. Ceci se fait en
utilisant un équipement spécial induisant des vibrations dans les pales
à des fréquences variables et dans des directions différentes.
Les différentes formes modales d'oscillation sont également prises en
compte dans la fabrication d'instruments musicaux. Une corde d'un
violon peut osciller avec son son fondamental, c.-à-d. avec le centre
de la corde vibrant, mais normalement elle oscillera également avec
son harmonique supérieure, donc avec deux centres d'oscillations
situés à une distance de 1/4 de chaque extrémité de la corde, vibrant à
une fréquence deux fois plus grande de celle de son son fondamental
(la fréquence naturelle).
La raison pour laquelle les fabricants d'éoliennes s'intéressent à
l'étude et à la vérification des différentes formes de vibrations dans les
pales du rotor est qu'il est extrêmement important que l'éolienne sur
laquelle les pales sont fixées n'ait pas les mêmes fréquences naturelles
que la pale du rotor. Sinon, le phénomène de la résonance peut
apparaître dans l'ensemble de la structure de l'éolienne, phénomène qui
produit des vibrations non amorties risquant de provoquer une
destruction totale de l'éolienne. Nous allons retourner à cette question
à la page sur la dynamique des structures faisant partie de la section
sur la conception des éoliennes.

Essai statique des pales


Les propriétés de résistance des pales à des charges extrêmes sont
également testées en les fléchissant une seule fois avec une force très
élevée. Cet essai est effectué après l'essai de fatigue afin de vérifier
que la résistance de la pale est satisfaisante, même après de
nombreuses heures de fonctionnement.
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La fabrication de la tour d'une
éolienne
Laminage des sections coniques de la tour
Photos
© 1999 Soren Krohn Comme nous
l'avons vu à la
page sur la tour
de l'éolienne, la
plupart des tours
des éoliennes
modernes sont
des tours
tubulaires et
coniques,
fabriquées en
acier.
Sur la photo à
gauche, vous
voyez comment
une tôle d'acier
est laminée de
façon à former
la section
conique située
au pied de la tour d'une éolienne. Obtenir la parfaite forme
conique est assez compliqué vu que, pour arriver à faire incliner
la tôle correctement, il faut que la tension (la pression) exercée
par les rouleaux d'acier soit différente sur les deux côtés de la
tôle.
En général, une tour consiste en plusieurs petites sections
coniques comme celle que vous voyez ici, coupées et laminées
dans la forme désirée et ensuite soudées ensemble.
Les tours sont normalement constituées de sections de 20 à 30
m de long, le transport par route ou chemin de fer étant le facteur
limitant. Une tour moderne typique de 50 m de haut pour une
éolienne de 600 kW avec un diamètre de rotor de 44 m pèse
normalement 40 tonnes, et une tour de 60 m pour une éolienne de
2 MW avec un diamètre de rotor de 72 m environ 80 tonnes.
Conçue par le constructeur de l'éolienne
Les tours sont normalement conçues par le constructeur lui-
même, l'ensemble de éolienne devant obligatoirement être
approuvée comme une entité. (Les raisons pour cela sont
expliquées à la page sur la dynamique des structures.) Cela
signifie aussi que, même dans les cas où les tours sont fabriquées
par un fournisseur indépendant, elles sont toujours conçues
spécifiquement pour le fabricant d'éoliennes qui en a passé la
commande.
Les fabricants de tours indépendants produisent souvent
également des citernes à pétrole ou des récipients à air comprimé,
les machines et les procédures de contrôle de sécurité étant très
similaires.

Le poids des tours joue un rôle important


Le poids des tours par kW de puissance installée a baissé
d'environ 50 % au cours des cinq dernières années suite au
développement de méthodes de conception toujours plus
sophistiquées. Cependant, les tours continuent de constituer une
partie relativement lourde de l'éolienne ce qui implique des coûts
de transport importants. S'agissant d'un marché d'exportation d'un
certain volume, il n'est en général pas rentable de transporter par
route les tours sur de longues distances. Dans le cas de distances
supérieures à 1.000 km et d'un projet d'une certaine envergure, on
préfère donc le plus souvent fabriquer les tours localement.

Des tôles en forme de peau de banane


Pour obtenir la
forme conique
des sections, la
tôle à laminer
doit être
courbée le long
des bords les
plus longues. En
plus, les bords
les plus courtes,
aux deux
extrémités de la
tôle, ne doivent pas être parallèles. La plupart des fabricants de
tours utilisent de l'outillage programmable pour le coupage au
laser ou au chalumeau afin d'assurer que la forme adéquate de la
tôle d'acier soit obtenue.

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Soudage des tours
Soudage à poudre des sections d'acier
Pour bien unir
les différentes
Toutes les photos
© 1999 Soren Krohn
sections de la
tour, chaque
section de la
tour doit être
soudée à la
section suivante
avec une
soudure
longitudinale,
en plus d'une
soudure circulaire. Cette opération est effectuée en plaçant les
sections de la tour sur une roulette qui tourne lentement pendant
qu'un opérateur employant une soudeuse à poudre soude les deux
sections de la face extérieure de la tour...
...et qu'un autre
opérateur réalise
les soudures
correspondantes
à l'intérieur.

Contrôle de la qualité des lignes de soudure


Les soudures des tours sont contrôlées en utilisant des dispositifs
ultrasoniques ou radiographiques. Les soudures importantes sont
contrôlées à 100 % alors que les autres soudures sont contrôlées
par échantillonnage.
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Installation et assemblage des tours
Fixation de la tour à la
fondation
Les tours sont normalement
fixées par boulons aux
fondations sur lesquelles elles
ont été placées.
D'autres méthodes existent
cependant comme dans le cas à
gauche où une partie de la
section basse de la tour est
scellée dans la fondation en
béton, après quoi elle est jointe
par soudage au reste de la section
basse de la tour directement sur
site.
Cette méthode suppose que la
tour soit munie de galets et de
serre-joints spéciaux pour tenir les deux sections en place pendant
le soudage. Elle requiert également toute une petite usine de tours
mobile comprenant, entre autres, une génératrice, de l'équipement
de soudage ainsi que de l'équipement radiographique destiné à
contrôler la qualité des soudures.
Toutes les photos
© 1999 Soren Krohn

Brides
Les différentes
sections de la
tour sont
assemblées par
des boulons en
employant des
brides d'acier
laminées à
chaud et
soudées aux
extrémités de
chaque section.
Les brides sont fabriquées en acier calmé. Sur la photo, vous
voyez une paire de brides.
Assemblage par boulons
L'image
montre
comment
les sections
de la tour
sont
assemblées
par boulons
à l'intérieur
de la tour.
La qualité des brides et la tension des boulons constituent des
paramètres importants pour la sécurité de la tour d'une éolienne.

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Recherche et développement dans
le domaine de l'éolien
Pour les constructeurs d'éoliennes commerciales, l'objectif
principal des activités de recherche et développement est de
continuer d'améliorer le rapport entre les coûts et la performance
des éoliennes.

Recherche sur l'aérodynamique


Les concepteurs d'éoliennes emploient
des techniques - telles que le
Photo d'une simulation décrochage aérodynamique - que les
par ordinateur des flux concepteurs d'avions cherchent à éviter
d'air autour de la pale à tout prix. Le décrochage
d'un rotor.
Laboratoire National
aérodynamique est en fait un
de Risoe, Danemark phénomène très complexe, impliquant
des flux d'air dans trois dimensions
autour du profil de la pale (la force centrifuge, par exemple, crée
un flux d'air faisant se mouvoir les molécules d'air de façon
radiale le long de la pale du rotor, de sa base vers son extrémité).

Des simulations par ordinateur en 3D des flux d'air ne sont


que très rarement utilisées dans l'industrie aéronautique, raison
pour laquelle les chercheurs dans le domaine de l'énergie éolienne
doivent développer de nouvelles méthodes et de nouveaux
modèles de simulation par ordinateur afin de traiter ces sujets.

Le mécanisme des fluides numérique (appelée Computational


Fluid Dynamics - ou CFD - en anglais) regroupe toute une série
de méthodes permettant de simuler les flux d'air autour de, par
exemple, la pale d'une éolienne.

L'image ci-dessus montre une simulation par ordinateur des flux


d'air et de la distribution de la pression autour d'une pale de rotor
se mouvant vers la gauche.

Des dispositifs améliorant l'aérodynamique


Dans sa poursuite d'améliorer la performance du rotor, l'industrie
éolienne emprunte un nombre croissant de technologies de
l'industrie aéronautique.
Un exemple est le générateur de vortex (tourbillons) constitué
de dérives fines, hautes souvent de seulement 0,01 m et placées à
la surface des ailes des avions. Les dérives sont sans cesse
tournées quelques degrés vers la gauche, puis vers la droite, dans
un mouvement alternatif, ce qui engendre un léger courant d'air
turbulent à la surface des ailes. L'espacement des dérives est très
précis et soigneusement calculé afin d'assurer que la couche
turbulente se dissout automatiquement lorsqu'elle atteint le bord
de fuite de l'aile.
Chose curieuse, provoquer cette légère
turbulence autour de l'aile suffit pour
empêcher l'avion de décrocher à des vitesses
de vent faibles.
Les pales d'une éolienne sont également
sujettes à décrocher, même à des vitesses de
vent faibles, et surtout près de la base de la
pale où le profil est épais.
C'est pourquoi, sur certaines des pales les plus nouvelles, on
trouve aujourd'hui sur la face inférieure, près de la base, une
bande d'environ 1 m de long, munie d'un certain nombre de
générateurs de vortex.
(Photo copyright © 1996 LM Glasfiber A/S).

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Recherche sur l'éolien offshore
Parc éolien offshore de Le développement
Vindeby
Photo © 1992 Bonus d'éoliennes de la
Energy A/S classe du mégawatt
et de fondations
moins chères, ainsi
que des
connaissances
nouvelles sur les
conditions éoliennes
en mer, sont des
facteurs importants
ayant amélioré la rentabilité des parcs éoliens offshore.
Alors que l'énergie éolienne est une technologie rentable et
compétitive sur les bons sites terrestres depuis quelque temps,
elle est maintenant sur le point de franchir une nouvelle limite : la
limite économique marquée jusqu'ici par le bord de la mer.
Les chercheurs et les développeurs sont en fait tout près de
défier la science conventionnelle des technologies de génération
électrique : l'énergie éolienne offshore devient, elle aussi,
rapidement de plus en plus rentable.

Le plan danois Energie 21


Dans Energie 21, le plan d'action pour l'énergie lancé par le
gouvernement danois en 1996 (voir la page de liens), on prévoit
l'installation de 4.000 MW dans les mers danoises d'ici l'an 2030.
Avec, en plus, une puissance installée à terre supérieure à 1.500
MW, l'énergie éolienne couvrirait alors plus de 50 % de la
consommation danoise d'électricité. En comparaison, la capacité
éolienne actuelle du Danemark se situe autour de 2.000 MW
(janvier 2001).
Un total de 5.500 MW de puissance éolienne dans le système
électrique danois signifiera que l'énergie éolienne couvrira
périodiquement plus de 100 % des besoins en électricité du pays.
Il s'en suit qu'il faudra intégrer les futurs parcs éoliens offshore
dans le système électrique scandinave, système basé aujourd'hui
sur une grosse quantité d'énergie hydraulique venant
principalement de la Norvège.
Selon les estimations, les investissements dans les 4.000 MW
installés offshore s'élèveront à quelque 6,5 milliards d'EUR/USD,
ce qui fera de l'élargissement du parc éolien danois prévu par
Energie 21 le plus grand investissement dans l'éolien encore
réalisé au monde.

Le calendrier des installations offshore au


Danemark
Les compagnies d'électricité danoises ont déjà demandé la
permission de construire des parcs offshore totalisant 750 MW.
Selon le calendrier, plus de 4.000 MW auront été installés en
2027. La première des nouvelles installations offshore vient d'être
construite : le parc éolien de 40 MW situé à Middelgrunden au
large de Copenhague.
Un rapport élaboré par les compagnies d'électricité danoises
pour le Ministère danois de l'Environnement et de l'Energie
identifie quatre zones principales dans le territoire maritime du
Danemark appropriées à la construction de parcs éoliens, avec un
potentiel total d'environ 8.000 MW. La philosophie derrière le
choix des zones est très simple : pour des raisons
environnementales, le comité de recherche s'est focalisé sur un
nombre limité de zones bien éloignées de la côte où les
profondeurs d'eau s'étalent entre 5 et 11 m.
En choisissant les quatre zones, on a cherché à éviter un
emplacement près de zones protégées, routes maritimes, liaisons
hertziennes, zones militaires, etc. La distance à la côte varie entre
7 et 40 km ce qui contribue à minimiser l'impact visuel des
éoliennes, vues de la terre ferme.
La recherche la plus récente sur la conception des fondations
indique qu'il s'avérera peut-être rentable de construire des parcs
éoliens offshore même à des profondeurs d'eau de 15 m ou plus.
Si ce sera effectivement le cas, le potentiel des quatre zones
offshore élues au Danemark sera plutôt de quelque 16.000 MW.

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Fondations des éoliennes installées
en mer
Le plus grand défi lancé à l'énergie éolienne offshore est celui de
réduire les coûts : le câblage sous-marin, d'un côté, et les
fondations, de l'autre, ont jusqu'ici fait de l'énergie éolienne
offshore une option coûteuse.
Cependant, de nouvelles technologies de fondation et le
développement d'éoliennes de la classe du mégawatt sont
maintenant sur le point de rendre l'énergie éolienne offshore
compétitive avec les sites terrestres, au moins à des profondeurs
d'eau allant jusqu'à 15 m.
Comme la production d'une éolienne installée en mer est en
général supérieure de 50 % à celle d'une éolienne similaire située
sur un site terrestre à proximité (dans un terrain plat), les
installations en mer semblent désormais devenir une option
intéressante (voir la page sur les conditions éoliennes en mer.)

L'acier est moins cher que le béton


Deux compagnies d'électricité et trois bureaux d'ingénieurs
danois ont réalisé ensemble une étude pionnière en 1996-97 sur la
conception et les coûts des fondations des éoliennes installées en
mer (le rapport est actuellement seulement disponible en danois).
L'étude a conclu que, dans le cas de fondations destinées à un
parc éolien offshore d'une certaine envergure, l'acier est beaucoup
plus compétitif que le béton.
Il semble que toutes les nouvelles technologies de fondation
soient rentables jusqu'à des profondeurs d'eau de 15 m, et
éventuellement même à des profondeurs encore plus grandes. En
tout état de cause, le coût marginal de la construction des parcs à
des profondeurs plus grandes s'est avéré bien moindre que ce que
l'on avait estimé au début.
Avec les nouvelles conceptions, les coûts de fondation et de
connexion au réseau d'une grande éolienne de 1,5 MW ne seront
que de 10 à 20 % supérieurs à ceux des éoliennes de 450 ou 500
kW installées au parcs offshore danois de Vindeby et de Tunoe
Knob.

50 ans de durée de vie


Contrairement à l'opinion habituellement reçue, la corrosion ne
constitue pas un problème majeur lorsqu'une structure d'acier est
installée en mer. Les expériences des plate-formes de forage
pétrolière ont montré qu'il est en fait possible de les protéger
contre la corrosion par l'emploi de cathodes (électriques).
De plus, les fabricants fourniront automatiquement les éoliennes
offshore avec une peinture d'une classe de protection plus élevée
que celle des éoliennes terrestres.
Les fondations des plate-formes de l'industrie pétrolière ont
normalement une durée de vie d'environ 50 ans. C'est également
la durée de vie estimée pour les fondations d'acier étudiées dans
le rapport susmentionné.

Eolienne de référence
L'éolienne de référence de l'étude est une éolienne tripale face au
vent de 1,5 MW, avec une hauteur de moyeu d'environ 55 m et un
diamètre de rotor de 64 m.
La hauteur de moyeu de l'éolienne de référence est petite
comparée à celle d'une éolienne terrestre d'une puissance
nominale similaire. Dans le nord de l'Allemagne, la hauteur
typique du moyeu d'une éolienne de 1,5 MW se situe entre 60 et
80 m. S'il est intéressant d'un point de vue économique d'opter
pour une tour moins haute que normalement pour les installations
offshore, c'est que la surface d'eau est très lisse - et la rugosité
donc très faible. Vous pouvez vérifier ces conclusions en utilisant
le programme de calcul de la puissance produite par une éolienne
dans lequel un exemple de la production d'une éolienne offshore
de 1,5 MW est déjà inclus.

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Fondations offshore
traditionnelles :
le caisson de béton
Pour les premiers parcs offshore
construits dans les années 90 au
Danemark (et au monde), on a
utilisé des fondations constituées
de caissons de béton. Ce type de
fondation se sert de la gravité
pour maintenir l'éolienne dans
une position verticale.

Les parcs éoliens


Remorquage d'une offshore de Vindeby et
fondation au site offshore
de Tunoe Knob. de Tunoe Knob
Photo © 1996
Flemming Hagensen
Les parcs éoliens offshore de Vindeby et de Tunoe Knob sont
deux exemples de cette technique traditionnelle de fondation. Les
caissons de béton armé furent d'abord construits dans un bassin
de radoub à proximité des sites offshore, ensuite remorqués à leur
emplacement final, et enfin remplis de sable et de gravier pour
obtenir le poids nécessaire. Le principe ressemble en effet
beaucoup à celui employé pour la construction de ponts.
La forme des fondations utilisées sur les deux sites mentionnés
est conique afin de permettre à celles-ci de briser la glace. Cette
mesure est nécessaire, les amas de glace étant assez fréquents
pendant les hivers froids, tant dans la mer Baltique que dans celle
de Kattegat.

Les inconvénients du béton


Quand on utilise la technique traditionnelle de caissons de béton,
le coût de la fondation finale est plus ou moins proportionnel au
carré de la profondeur d'eau.
Les profondeurs d'eau à Vindeby et à Tunoe Knob varient entre
2,5 et 7,5 m, ce qui signifie un poids moyen de chaque fondation
d'environ 1.050 tonnes.
Selon la règle du carré que nous venons de mentionner, les
fondations en béton tendent à devenir trop lourdes et trop chères à
installer à des profondeurs d'eau supérieures à 10 m. Pour
franchir cette barrière du coût, on s'est donc lancé dans le
développement d'autres techniques de fondation, ce que nous
allons étudier de plus près dans les pages suivantes.

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Fondations offshore nouvelles :
le caisson d'acier
Pour la plupart des parcs éoliens
offshore existants, on a utilisé des
fondations constituées de caissons de
béton. Une toute nouvelle technologie
emploie une méthode similaire, mais,
au lieu de béton armé, elle utilise un
tube d'acier cylindrique qui est fixé
sur une boite d'acier placée sur le fond
de mer.

Un poids plus léger


Une fondation d'acier est une
construction sensiblement plus légère
qu'une fondation en béton. Bien que le
poids de la fondation finale installée en mer doive s'élever à
environ 1.000 tonnes, la structure d'acier ne pèsera, elle, que
quelque 80 à 100 tonnes à des profondeurs d'eau d'entre 4 et 10 m
(il faudra ajouter encore 10 tonnes au poids de la structure, si les
fondations sont à placer dans la mer Baltique, du fait de la
nécessité de protection contre les amas de glace).
Ce poids relativement peu lourd de la structure permet aux
barges de transporter et d'installer les fondations très rapidement
et d'utiliser la grue assez légère employée également à l'érection
des éoliennes mêmes.
Après leur installation, les caissons d'acier sont remplies
d'olivine, un minéral très dense qui donne aux fondations le poids
nécessaire pour résister aux vagues et à la pression de la glace.

Taille des fondations


Dans le cas d'une éolienne avec un diamètre de rotor aux
alentours de 65 m, la base d'une fondation de ce type, destinée à
des profondeurs d'eau de 4 à 10 m, mesure normalement 14 m sur
14 (si la base est circulaire, son diamètre est d'environ 15 m).

Préparation du fond de la mer


Les avantages des caissons d'acier sont d'abord qu'il est possible
de faire les fondations à terre, et ensuite que cette solution est
susceptible d'être utilisée pour toutes sortes de fonds marins, bien
que certaines préparations soient nécessaires avant l'emplacement
des fondations sur le site, telles que l'enlèvement de l'aleurite et la
préparation d'un lit de galets lisse et horizontal.

Protection contre l'érosion


Il faut normalement protéger le fond de mer près de la base des
fondations contre l'érosion, en plaçant des cailloux ou des rochers
autour des arêtes de la base. Cette mesure est également prise
lorsqu'on emploie le béton pour les caissons, et elle contribue à
rendre les fondations de caissons sensiblement plus coûteuses
dans les zones d'érosion significative.

Les coûts de la fondation d'acier en fonction de


la profondeur d'eau
Les coûts
supplémentaires liés à
l'installation de
fondations d'acier à
de plus grandes
profondeurs d'eau
sont minimes
comparés à ceux des
fondations
traditionnelles en
béton. Cela est dû au
fait que,
contrairement aux fondations en béton, il ne faudra pas
obligatoirement augmenter les dimensions de la base de la
fondation proportionnellement à la profondeur d'eau afin
d'assurer la résistance de celle-ci aux vagues ou à la pression de
la glace.
Le prix d'un tel type de fondation se situe actuellement autour
de 312.000 EUR, coûts d'installation compris, dans le cas d'une
éolienne de 1,5 MW située à une profondeur d'eau de 8 m dans la
mer Baltique (1997).
Le graphe ci-dessus montre la variation des coûts en fonction de
la profondeur d'eau. Chose étonnante, le facteur décisif pour la
force et le poids de la fondation nécessaires n'est pas la taille de
l'éolienne qu'elle doit supporter, mais la pression de la glace et
des vagues à prévoir sur le site en question.
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Fondations offshore nouvelles : le
mono-pilot d'acier
La fondation dite à monopilot est une construction simple : elle
consiste d'un seul pilot d'acier de 3,5 à 4,5 m de diamètre. Le
pilot est enfoncé de quelque 10 à 20 m dans le fond de mer
suivant le type de sous-sol. En réalité, ce type de fondation est un
rallongement de la tour de l'éolienne à travers l'eau jusque dans le
fond de mer.
Un avantage important de cette fondation est qu'aucune
préparation du fond sous-marin n'est nécessaire. Par contre, la
fondation à monopilot requiert de l'équipement de pilotage lourd,
et elle est déconseillée pour des endroits où le fond de mer
contient beaucoup de gros cailloux. Si on heurte un grand caillou
lors des travaux de pilotage, il est possible de le perforer et de le
faire sauter avec des explosifs.
Avec ce type de fondation, l'érosion ne constitue normalement
pas un problème.

Les coûts du monopilot en fonction de la


profondeur d'eau
Le facteur
déterminant pour les
dimensions de ce type
de fondation dépend
de la mer : dans la
mer du Nord, c'est la
hauteur des vagues,
alors que dans la mer
Baltique, c'est la
pression des amas de
glace. C'est pourquoi
les coûts du
monopilot augmente plus rapidement dans la mer Baltique que
dans la mer du Nord. Les coûts comprennent les frais
d'installation.

Projet offshore suédois


Le monopilot a été utilisé comme technique de fondation dans un
projet pilote totalisant 2,5 MW, constitué de cinq éoliennes
danoises (Wind World 500 kW) installées dans la mer Baltique,
au sud de l'île suédoise de Gotland.
A Gotland, l'emploi de cette technique de fondation a supposé le
forage d'un trou de 8 à 10 m de profondeur pour chaque pilots.
Ensuite, les pilots ont été enfoncés dans le fond de roche solide.
Une fois les fondations installées, on a monté les éoliennes sur les
pilots en les fixant avec des boulons.
Cela durerait environ 35 jours pour réaliser une opération telle
que celle de Gotland dans les conditions climatiques normales de
la Baltique.

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Fondations offshore nouvelles : le
trépied
La fondation à trois pieds
s'inspire des plate-formes légères
à trois pieds employées par
l'industrie pétrolière pour le
forage dans les champs pétroliers
marginaux.
Un châssis en trois tubes d'acier
partant de la base de la tour de
l'éolienne transfère les forces de
la tour à trois pilots d'acier
minces (0,9 mm de diamètre)
enfoncés de 10 à 20 m dans le
Image © 1997 Ramboll fond sous-marin suivant les
conditions du sol et les charges de glace à prévoir sur le site. A
cause de la nécessité de pilotage, la fondation à trois pieds n'est
pas appropriée aux endroits, où le fond sous-marin contient
beaucoup de gros cailloux.

Avantages et inconvénients du trépied


Le grand atout de la fondation à trois pieds est qu'elle est très
appropriée à de grandes profondeurs d'eau. En plus, seulement
très peu de préparations sont nécessaires sur le site avant son
installation.
Par contre, ce type de fondation n'est pas adapté à des parcs
éoliens situés à des profondeurs d'eau inférieures à 6 à 7 mètres,
principalement parce que les bateaux de service auront alors du
mal à gagner les éoliennes sans entrer en collision avec le châssis
d'acier des fondations.
Avec ce type de fondation, l'érosion n'est normalement pas un
problème à considérer.

Les coûts du trépied en fonction de la


profondeur d'eau
Tout comme c'était le
cas pour le monopilot
de la page précédente,
la différence
principale entre les
coûts d'une fondation
à trois pieds située
dans, respectivement,
la mer du Nord et la
mer Baltique est que,
dans la mer du Nord,
les dimensions de la
fondation dépendent de la hauteur des vagues, alors que, dans la
Baltique, la pression des amas de glace est le facteur décisif. Les
frais d'installation sont compris dans les coûts indiqués (prix de
1997).

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/rd/tripod.htm
Les éoliennes dans le réseau
électrique : les variations de
l'énergie du vent
La grande majorité de la puissance éolienne installée dans le
Actuellement, l'énergie monde est constituée d'éoliennes raccordées au réseau électrique,
éolienne couvre
donc des éoliennes qui transmettent directement au réseau public
environ 13 % des
besoins en électricité l'électricité qu'elles produisent.
du Danemark.
La région alimentée La production d'électricité éolienne au cours
en électricité par la
compagnie d'électricité d'une semaine d'été
ELSAM comprend la
partie ouest du
Danemark : la
péninsule de Jutland
ainsi que la grande île
voisine, la Fionie. La
région a trois millions
d'habitants.

Le graphe ci-dessus montre l'électricité produite au cours d'une


semaine d'été par les éoliennes installées dans la partie ouest du
Danemark, totalisant une puissance de quelque 650 MW. La
courbe bleue tout en haut à gauche montre la production
d'électricité le 25 juin 1997, alors que la courbe orange montre la
production de la veille.
La consommation d'électricité était de 2.700 MW à 13h45
lorsque cette courbe a été imprimée par le centre de contrôle de la
compagnie d'électricité. Comme il ressort du graphe, l'énergie
éolienne a alors fourni 270 MW au réseau, production qui couvre
donc exactement 10 % des besoins en électricité des trois
millions de personnes vivant dans la région, à l'heure où nous
avons visité le centre de contrôle.

La production d'énergie éolienne suit la


structure générale de la consommation
d'électricité
Les quatre courbes tout en bas du graphe montre la production
d'électricité des quatre jours précédents. En moyenne, le mois de
juin est celui de l'année où la production d'électricité éolienne est
la plus basse au Danemark. Cependant, quelques jours de vents
frais ont débuté très tôt le 24 juin (la courbe orange).
Comme il ressort aussi des courbes du graphe, les vents sont
assez faibles la nuit et plus forts le jour selon le régime général du
vent.
Cela signifie que les fluctuations de la production d'électricité
éolienne correspondent parfaitement à la structure générale de la
consommation d'électricité. L'électricité éolienne tend donc à
avoir une plus grande valeur pour le réseau électrique que si elle
était produite complètement par hasard au cours de 24 heures.

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Variations saisonnières de l'énergie
du vent

L'énergie du vent correspond à la structure


saisonnière de la consommation d'électricité
Dans les zones tempérées, les vents d'été sont en général faibles
comparés à ceux d'hiver. De même, la consommation d'électricité
dans ces régions est normalement plus élevée l'hiver que l'été.
Par conséquent, dans les régions plutôt froides du monde, la
combinaison du chauffage électrique et de l'énergie éolienne est
idéale, le refroidissement des maisons variant avec la vitesse du
vent, de la même façon que la production d'électricité est fonction
de la vitesse du vent.
Cependant, dans des systèmes d'électricité non basés sur les
énergies hydraulique et éolienne, il y a de bonnes raisons pour
éviter le chauffage électrique :
Une centrale conventionnelle électrique perd normalement
beaucoup de chaleur, et donc de combustible (60 %, au
minimum). En règle générale, une centrale électrique perd 1,5
unités de chaleur (et de combustible) pour chaque unité de
chaleur utilisable consommée par un ménage.

Les variations annuelles de l'énergie du vent


De la même façon que, dans l'agriculture, le rendement de la
récolte varie d'une année à l'autre, des variations annuelles du
régime du vent peuvent être enregistrées, bien que, en général,
elles soient moindres que celles enregistrées dans la production
agricole. Dans le cas du Danemark, la variation annuelle de la
production des éoliennes se situera typiquement autour de 9 à 10
%. Vous pouvez trouver les variations mensuelles et annuelles
des 20 dernières années dans le journal danois Vindstyrke

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Les éoliennes et la qualité de
puissance
L'acheteur d'une éolienne n'a pas à se préoccuper des régulations
techniques locales fixées pour les éoliennes ou d'autres types
d'équipement raccordé au réseau électrique. Normalement, ce
sont le constructeur de l'éolienne et la compagnie d'électricité
locale qui s'en occupent.
Pour ceux intéressés par les considérations techniques, nous
allons cependant étudier, dans cette page, certaines des questions
électrotechniques relatives au raccordement des éoliennes au
réseau.

La qualité de puissance

Le terme "qualité de puissance" se réfère à la stabilité de la


tension, à la stabilité de la fréquence du réseau et à l'absence dans
le réseau électrique de différentes formes de phénomènes
électriques (comme par exemple le flicker ou des distorsions
harmoniques). En général, les compagnies d'électricité (ainsi que
leurs clients) préfèrent avoir un courant alternatif d'une belle
forme sinusoïdale comme celle que vous voyez ci-dessus. (Si
vous ne connaissez pas les bases du courant alternatif, il peut être
utile de consulter le manuel de référence sur ce sujet avant de
continuer.)

Démarrage (et coupure) de l'éolienne


La plupart des systèmes de commande ont été programmés à
laisser l'éolienne tourner à vide sans connexion au réseau lorsque
la vitesse du vent est faible. (Si elle était connectée au réseau à
des vitesses de vent faibles, elle fonctionnerait en fait comme un
moteur, ainsi que vous pouvez le lire à la page sur la génératrice.)
Lorsque le vent est assez fort pour faire tourner le rotor et la
génératrice à leurs vitesses nominales, il est important que la
génératrice de l'éolienne soit connectée au réseau électrique en
temps utile.
Sinon il n'y aura que la résistance mécanique du multiplicateur
et de la génératrice pour empêcher l'accélération - et
éventuellement la survitesse - du rotor. (Comme vous avez peut-
être lu dans la section sur la sécurité des éoliennes, une éolienne
est munie de plusieurs dispositifs de sécurité, comprenant entre
autres des freins de sécurité intégrés, actionnés dans le cas où le
démarrage de l'éolienne n'aura pas lieu correctement.)

Démarrage souple avec des thyristors


Si vous connectiez une grande éolienne au réseau en appuyant sur
un interrupteur normal, vos voisins observeraient un
obscurcissement partial (à cause du courant nécessaire pour
magnétiser la génératrice) suivi d'une crête de puissance due à la
transmission au réseau du courant produit par la génératrice.
Vous pouvez voir illustrée cette situation dans la fenêtre de votre
navigateur accompagnant cette page : lorsque vous appuyez sur
l'interrupteur pour mettre en marche l'éolienne, la lampe
commence à scintiller. Le même effet peut être observé lorsque
vous allumez votre ordinateur et que son transformateur est
magnétisé.
Un autre inconvénient lié à l'usage d'un interrupteur "dur" serait
une fatigue supplémentaire du multiplicateur, le démarrage de la
génératrice étant aussi brusque que si vous activiez soudainement
le frein mécanique de l'éolienne.
Afin d'éviter
cette situation,
Les énormes thyristors les éoliennes
de puissance des modernes sont
éoliennes deviennent conçues pour
très chauds lorsqu'ils
démarrer
sont actionnés. Comme
vous pouvez le voir sur doucement. On
l'image à droite, ils sont emploie donc
donc munis d'ailettes de des thyristors
refroidissement en pour assurer
aluminium ainsi que de leur connexion
ventilateurs de
(ou
refroidissement.
Photo © 1998 Soren déconnexion) graduelle au réseau. Un thyristor est un type de
Krohn semi-conducteur fonctionnant comme un interrupteur à
progression continue. (Il se peut que vous ayez vous-même des
thyristors dans votre maison, si vous avez installé un variateur de
lumière chez vous, vous permettant de régler graduellement
l'intensité de vos lampes.)
Les thyristors perdent environ 1 à 2 % de l'énergie qui les
traverse. Les éoliennes modernes sont donc normalement munies
d'un disjoncteur de dérivation, c.-à-d. un interrupteur actionné
après le démarrage souple de l'éolienne. Ainsi on assure que la
perte d'énergie est minime.

Renforcement de réseaux faibles


Si une éolienne est raccordée à un réseau électrique faible (donc à
un réseau situé dans un coin isolé du réseau électrique principal,
avec une faible capacité de transport de l'énergie), il peut y avoir
des problèmes de chute de tension / pointe de puissance comme
ceux mentionnés ci-dessus. Il peut alors s'avérer nécessaire de
renforcer le réseau afin de pouvoir transporter le courant fluctuant
produit par l'éolienne.
Votre compagnie d'électricité locale saura normalement par
expérience comment faire face aux problèmes de tension, la
problématique étant très similaire à celle du raccordement au
réseau d'un grand consommateur d'électricité (p.ex. une usine
ayant de puissants moteurs électriques).

Flicker
Le terme flicker est utilisé par les ingénieurs pour désigner les
variations de tension de courte durée apparaissant dans le réseau
électrique et risquant de provoquer le scintillement des ampoules
électriques. Ce phénomène peut surgir si l'éolienne est raccordée
à un réseau faible, les variations fréquentes du vent causant alors
des variations importantes de la production d'électricité. Il y a
plusieurs façons d'aborder ce problème dans la conception de
l'éolienne : mécaniquement, électriquement ou par l'emploi
d'électronique de puissance.

Ilotage
L'îlotage désigne la situation qui peut arriver si une section du
réseau électrique est déconnectée du réseau électrique principal
suite à une activation accidentelle ou intentionnelle d'un
interrupteur de ligne (p.ex. en cas de courts-circuits ou de coups
de foudres). Si les éoliennes continuent à produire de l'électricité,
la transmettant à la partie isolée du réseau, il est très probable que
les deux réseaux séparés arrêtent d'être en phase après un bref
laps de temps.
Le rétablissement de la connexion au réseau principal peut donc
causer d'énormes courants électrique dans tant le réseau que la
génératrice. De même, on assistera probablement aussi à une
grande libération d'énergie dans le système de transmission
mécanique (p.ex. les arbres, le multiplicateur et le rotor de
l'éolienne), libération dont les effets seront semblables à ceux
d'une connexion abrupte de la génératrice au réseau électrique.
Le système contrôle-commande doit donc surveiller sans cesse
la tension et la fréquence du courant alternatif transmis au réseau.
Dans le cas où la tension ou la fréquence du réseau local
dépasseront certaines limites pendant une fraction de seconde,
l'éolienne coupera automatiquement la connexion au réseau et
s'arrêtera immédiatement après (normalement en actionnant les
freins aérodynamiques comme expliqué dans la section sur la
sécurité des éoliennes).

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/grid/rein.htm
Le raccordement au réseau
électrique des parcs éoliens offshore

Le
réseau
Sur le
dessin à
droite,
vous
voyez le
réseau de
transmission
danois.
Les
centrales
électriques
majeures
ont été
marquées
en jaunes.
En 1998, la capacité totale de la production électrique était de
quelque 10.000 MW.
Nous avons marqué en blanc et en bleu les parcs éoliens
offshore existants et à venir, totalisant une puissance prévue de
quelque 4.100 MW.
Les parties ouest et est du Danemark ne sont pas
interconnectées directement - à la place elles sont toutes les deux
reliées aux réseaux électriques allemand et suédois par des lignes
de transmission de courant alternatif (CA). Le reste des
connections à la Suède, à la Norvège et à l'Allemagne sont des
connections de courant continu (CC).
Le raccordement des parcs éoliens situés en mer ne constitue
pas en soi un problème technique majeur, les technologies
employées étant déjà bien connues. Cependant, une optimisation
de ces technologies pour des sites offshore éloignés sera un sujet
important afin d'assurer la rentabilité des projets.
Au Danemark, les premiers parcs commerciaux seront installés
à une distance d'environ 15 à 40 km de la côte et à des
profondeurs d'eau allant de 5 à 10 m, et éventuellement jusqu'à 15
m. La taille des parcs étalera dans un premier temps entre 120 à
150 MW. La construction des deux premiers parcs est prévue
pour 2002, et on choisira probablement d'utiliser la génération
d'éoliennes de 2 MW qui aura alors été en fonctionnement à terre
pendant environ 3 ans.

Le câblage
Le câblage sous-marin nécessaire pour raccorder les parcs éoliens
offshore au réseau électrique principal de la terre ferme est une
technologie bien connue. Il faut enterrer les câbles sous-marins
afin de réduire le risque d'endommagement dû à l'équipement des
pêcheurs, des ancres, etc. Si le fond de mer le permet, la solution
la plus économique est de laver (à grande eau en utilisant des jets
à haute pression) les câbles dans le fond marin au lieu de les
enterrer ou de les enfouir.

La tension
Il est probable que des connexions de 30 à 33 kV seront utilisées
pour les grands parcs offshore de 120 à 150 MW que l'on prévoit
d'installer au Danemark. Au milieu de chaque parc, il y aura
probablement une plate-forme avec un transformateur ainsi que
d'autres types d'équipement.
Le raccordement au réseau principal sera assuré par l'emploi de
connexions de 150 kV.

La puissance réactive a La puissance réactive, connexions CC à haut


quelque chose à voir
avec le changements de voltage
phase du courant Les câbles sous-marins auront une capacitance (capacité
alternatif. Vous pouvez électrique) élevée ce qui peut être utile pour fournir de la
en lire plus dans le
puissance réactive aux parcs. La solution optimale sera en fait
Manuel de référence de
ce site. d'intégrer dans le système une sorte de puissance de
compensation, réactive et variable, selon la configuration précise
du réseau. Si la distance au réseau principal est considérable, le
raccordement des parcs par des connexions CC à haut voltage
peut constituer une alternative intéressante.

Surveillance à distance
La surveillance à distance des parcs sera évidemment encore plus
importante que sur terre. Des liaisons radios fonctionnent depuis
déjà des années dans les deux parcs offshore danois existants de
Tunoe Knob et de Vindeby.
Dans le cas des grandes éoliennes de 2 MW prévues pour les
parcs offshore à construire, il s'avérera peut-être économique
d'installer des capteurs supplémentaires sur chaque pièce
d'équipement pour analyser continuellement ses vibrations par
minute, la structure de celles-ci tendant à changer au fur et à
mesure que la pièce s'use. L'usage de capteurs pour optimiser
l'entretien de machines est également fréquent dans d'autres
industries.

Entretien préventif
Comme le mauvais temps peut empêcher le personnel de service
de gagner les éoliennes pendant certaines périodes, il est
primordial d'assurer que la disponibilité des éoliennes installées
en mer soit très élevée. Il faudra donc raffiner encore plus les
programmes d'entretien préventif pour les sites isolés en mer.

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L'insertion paysagère des éoliennes
Insertion paysagère des éoliennes
Il va de soi que
les éoliennes
constituent
toujours des
éléments très
visibles dans le
paysage. Sinon
elles ne seraient
pas bien situées
d'un point de vue
météorologique
(voir la page sur le
bon site éolien).
La photo à
gauche montre le
parc éolien de
Kappel au
Danemark. C'est probablement le parc éolien le plus esthétique
que l'auteur de ce site ait jamais vu. Comme vous pouvez le voir
sur la photo, la disposition des éoliennes suit la ligne de la côte.
Il y a cependant un élément qui déprécie l'impression générale
d'une disposition harmonieuse : l'éolienne individuelle située à
côté de la ferme (cette éolienne avait déjà été installée avant
l'établissement du parc).
Photo © 1999
Soren Krohn

Une disposition géométrique simple


Dans les terrains plats, il souvent préférable d'installer les
éoliennes dans une disposition géométrique simple, facilement
perceptible par le spectateur. Un alignement des éoliennes,
équidistantes les unes des autres, est souvent une bonne solution,
mais une disposition comme celle choisie pour le parc ci-dessus
peut s'avérer encore plus élégante si les contours du paysage y
invitent.
Il faut cependant être prudent : le dogme des dispositions
géométriques simples n'a pas de valeur partout.
Ainsi, dans les paysages ondulés, il est rarement possible d'opter
pour une disposition simple, et, en général, on obtiendra un
meilleur résultat si on laisse les éoliennes suivre les contours
d'altitude ou bien la clôture ou d'autres caractéristiques du
paysage.
Lorsque les éoliennes sont placées sur plusieurs rangs, il est
normalement très difficile de percevoir la disposition du parc en
le contemplant depuis l'altitude normale des yeux. En fait, la
disposition n'est en général clairement perceptible que si le
spectateur se place tout à la fin d'une rangée. Sur la photo
panoramique suivante, vous n'arriverez probablement qu'à
discerner trois rangées d'éoliennes, les autres semblant être
dispersées de façon aléatoire dans le paysage.

Photo © 1997 Suzanne


Clemmesen

Peinture en gris claire


La photo ci-dessus montre un parc relativement grand constitué
d'éoliennes danoises et situé dans le nord de l'île suédoise de
Gotland. La peinture en gris fait que les éoliennes s'intègrent bien
dans le paysage.

La taille des éoliennes


En employant des éoliennes de grande puissance au lieu de
petites éoliennes, on arrive à produire plus d'énergie tout en
installant moins d'éoliennes. D'un point de vue économique, un
tel choix comporte souvent des avantages, p.ex. une diminution
relative des frais d'entretien.
D'un point de vue esthétique, les grandes éoliennes s'intègrent
souvent mieux dans le paysage que les petites, la vitesse de
rotation de ces premières étant moins élevée ce qui attire
normalement moins l'oeil que les objets se mouvant à grande
vitesse.

La perception des gens des éoliennes


La façon dont les gens perçoivent l'aspect des éoliennes est dans
une large mesure une question de goût.
Plusieurs études menées au Danemark, en Grande-Bretagne, en
Allemagne et en Hollande ont démontré que les gens vivant à
proximité d'une éolienne sont en général plus favorables à
l'implantation d'éoliennes que la population urbaine. Vous pouvez
apprendre plus sur les résultats de ces études en lisant l'article
rédigé en anglais Public Attitudes Towards Wind Power inclus
dans la section Publications de ce site Web.
Vous pouvez acquérir un joli livre de photographies avec des
exemples de l'insertion paysagère des éoliennes chez le bureau
d'architectes-paysagistes Birk Nielsens Tegnestue, Aarhus,
Danemark. Le livre coûte environ 150 DKK, frais de poste non
compris.

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Dernière mise à jour le 5 octobre 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/env/index.htm
Les émissions sonores des éoliennes
Le bruit est un problème secondaire
Il est intéressant de noter que le niveau sonore de tous les
différents modèles d'éoliennes danoises est à peu près le même.
Ce fait indique que les constructeurs profitent des gains obtenus
grâce à de nouvelles conceptions (p.ex. des extrémités de pales
plus silencieuses) pour augmenter légèrement la vitesse
tangentielle en extrémité des pales, et donc la production
d'électricité des machines.
Dans la section sur la conception des éoliennes, nous expliquons
plus en détail de quelle façon les constructeurs cherchent à
réduire les émissions sonores par une optimisation de la
conception.
En fait, les émissions sonores ne constituent pas un problème
majeur pour l'industrie éolienne à cause de la réglementation mise
en place, fixant une distance minimale aux voisins les plus
proches (celles-ci correspondant souvent à environ 7 diamètres de
rotor ou à 300 à 500 mètres).
Ni le concept de la perception de sons, ni la façon de mesurer le
niveau sonore sont bien connus par le public, mais les deux sont
relativement faciles à comprendre si vous connaissez les
principes fondamentaux. Dans un instant, vous aurez l'occasion
de faire des calculs vous-même.

Prise en compte du niveau sonore lors de la


planification d'une installation éolienne
Heureusement, il est en général relativement simple de prévoir
d'avance la propagation du son émis par une éolienne. A l'une des
pages suivantes, vous pouvez vous-même essayer de faire les
calculs en utilisant notre programme de traçage vous permettant
de faire votre propre carte sonore. C'est également le programme
que nous avons utilisé pour tracer le graphique ci-dessus.
Chaque carré mesure 43 m sur 43 m, ce qui correspond au
diamètre d'un rotor typique d'une éolienne de 600 kW. Les carrés
en rouge brillant marquent la zone où l'intensité sonore est la plus
élevée, c.-à-d. au-dessus de 55 dB(A). Les carrés marqués d'un
trait désignent la zone affichant un niveau sonore au-dessus de 45
dB(A) où l'on préfère normalement éviter la construction
d'habitations (nous arrivons dans un instant à l'explication des
termes de niveau sonore et de dB(A)).
Comme vous pouvez le voir, la zone affectée par les émissions
sonores de l'éolienne s'étend seulement à quelques rares
diamètres du rotor.

Bruits de fond : les effets de masque couvrent le


bruit des éoliennes
Quel que soit le paysage, le silence absolu ne règne jamais : les
oiseaux et les activités humaines émettent des sons, et à des
vitesses du vent de 4 à 7 m/s ou plus, les sons en provenance de
feuilles, arbres, mâts, etc. masqueront graduellement tout bruit
potentiel engendré par une éolienne.
Ce fait a pour conséquence qu'il est extrêmement difficile de
mesurer de façon précise le bruit d'une éolienne. A des vitesses
de vent de 8 m/s ou plus, il semble même absurde de discuter les
émissions sonores d'une éolienne moderne, les bruits de fond
masquant en général complètement tout bruit émis par l'éolienne.

L'influence de l'entourage sur la propagation


du son
La réflexion ou l'absorption d'un son en provenance du terrain ou
des constructions font que la carte sonore varie selon les lieux. En
général, on entend à peine le bruit en aval des éoliennes. Par
conséquent, la rose des vents est un instrument important pour le
calcul de la propagation potentielle du son dans différentes
directions.

La perception humaine de sons et de bruits


La plupart d'entre nous aiment bien écouter les vagues venant se
briser sur la côte, alors que nous nous sentons plutôt gênés par la
radio de nos voisins - bien que le niveau sonore réel de celle-ci
soit souvent bien inférieur à celui des vagues.
En dehors de la question du goût de vos voisins, il y a
manifestement une différence à l'égard du contenu
d'informations. Les vagues de la mer émettent du bruit blanc
aléatoire, tandis que la radio de votre voisin a un contenu
systématique que votre cerveau commence obligatoirement à
discerner et à analyser. Si, de plus, vous n'aimez déjà pas trop
votre voisin, vous vous sentirez sans doute encore plus gêné par
le bruit fait par celui-ci. Faute d'une meilleure définition, les
experts définissent donc le bruit comme "du son non désiré".
La classification de "bruits" et de "sons" étant une distinction
fortement psychologique, il n'est pas facile d'élaborer un modèle
simple et universellement satisfaisant de la perception sonore. En
fait, une étude réalisée par l'institut danois de recherche DK
Teknik semble indiquer que la perception des émissions sonores
d'une éolienne dépend avant tout de la perception de l'aspect de
celle-ci - le bruit réel émis par l'éolienne étant un facteur moins
décisif.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Mesure et calcul du niveau sonore
L'échelle des dB(A)
Partout dans le monde, les autorités publiques se réfèrent à
l'échelle dite des dB(A), ou des décibels (A), lorsqu'elles
quantifient les puissances sonores. Pour vous en faire une idée,
voir l'échelle suivante :

Moteur à
réaction, à
Niveau Seuil Chuchote- Conver- Circulation Concert de
une
sonore d'audibilité ment sation urbaine rock
distance de
10 m
dB(A) 0 30 60 90 120 150

L'échelle des dB(A) mesure l'intensité sonore dans tout le spectre


de fréquences audibles (différents tons) et utilise ensuite un
schéma de pondération qui tient compte du fait que l'oreille
humaine a une sensitivité différente à chaque fréquence sonore.
En général, nous entendons mieux les fréquences moyennes
(conversation) que les fréquences basses ou élevées. Le système
des dB(A) prescrit qu'il faut multiplier par une valeur élevée la
pression sonore aux fréquences les plus audibles, alors que les
fréquences les moins audibles doivent être multipliées par une
valeur basse. En totalisant ensuite tous les résultats obtenus, on
finit par avoir un index numérique des différents sons.
(Le schéma de pondération (A) est utilisé pour les émissions
sonores faibles, comme celles en provenance des éoliennes. Il
existe d'autres systèmes pour les sons forts, appelés (B) et (C),
mais ces deux systèmes sont rarement employés.)
L'échelle des dB est une échelle dite logarithmique, ou relative,
ce qui signifie qu'un doublement de la pression sonore (ou
l'énergie du son) implique un accroissement de l'indice par
approximativement 3. Un niveau sonore de 100 dB(A) contient
donc deux fois plus d'énergie qu'un niveau sonore de 97 dB(A).
Si l'on mesure le niveau sonore de cette façon, c'est que nos
oreilles (et notre cerveau) perçoivent le son en termes du
logarithmique de la pression sonore, plutôt qu'en termes de la
pression sonore en elle-même.
La plupart des gens diront qu'en multipliant le dB(A) par dix, on
double l'intensité sonore (la sonorité) subjective.
Pour connaître les définitions exactes, voir la page sur
l'acoustique incluse dans le manuel de référence de ce site Web.

La propagation et la distance : la loi du carré


inverse
L'énergie des
ondes sonores (et
donc l'intensité
sonore) diminue
avec le carré de la
distance à la
source du son. En
d'autres mots, si
vous vous
éloignez de 200
mètres d'une
éolienne, le
niveau sonore
sera normalement
un quart de celui à 100 m de distance. En doublant la distance, le
niveau en dB(A) sera divisé par 6.
A une distance équivalent à un diamètre de rotor de 43 m, du
centre d'une éolienne émettant 100 dB(A), le niveau sonore se
situera en général autour de 55 à 60 dB(A) ce qui correspond à
celui d'un sèche-linge (européen). A une distance de quatre
diamètres de rotor (aprox. 170 m), le niveau sonore sera d'environ
44 dB(A) ce qui correspond à celui d'une salle de séjour calme. A
une distance de six diamètres de rotor (260 m), le niveau sonore
sera de quelque 40 dB(A).
Le rapport précis entre le niveau sonore et la distance à la
source du son est indiqué dans un tableau inclus dans le manuel
de référence.
Dans la pratique, l'absorption et la réflexion du son (sur des
surfaces souples ou dures) sur un site particulier jouent parfois un
certain rôle, modifiant les résultats figurant dans le tableau.

Addition de sons émis par plusieurs sources


Si nous avons deux éoliennes au lieu d'une seule, situées à la
même distance de nos oreilles, il va de soi que l'énergie sonore
nous atteignant sera le double. Comme nous venons de
l'apprendre, cela signifie que deux éoliennes augmenteront de 3
dB(A) le niveau sonore. Quatre éoliennes au lieu d'une seule
(situées à distance égale) accroissent le niveau sonore de 6
dB(A). En fait, il faudra que vous soyez entouré de dix éoliennes,
toutes situées à une distance égale par rapport à vous, pour que
vous soyez capable de percevoir un doublement de l'intensité
sonore (correspondant à une multiplication par 10 du niveau
sonore en dB(A)).
Pour de plus amples informations sur l'addition de différents
sons, voir la page sur l'acoustique de notre manuel de référence.

La pénalité du ton net


Il arrive que les autorités, lors de leur appréciation des émissions
sonores, désirent prendre en compte le fait que l'oreille humaine
(et le cerveau) distingue plus facilement les tons nets que du bruit
blanc (aléatoire). On établit donc souvent des règles qui
spécifient que, s'il y a des tons nets dans un son donné, il faut
ajouter un certain nombre de dB(A) aux valeurs obtenues.

Information sur le bruit des éoliennes en


pratique
En corrélation avec les standard internationaux, les constructeurs
d'éoliennes indiquent normalement un niveau sonore théorique en
dB(A) en assumant que les émissions sonores sont toutes
originaires d'un point central. Dans la pratique, ceci n'est bien
évidemment pas le cas, le bruit venant de toute la surface de
l'éolienne et de son rotor.
En conséquence, la pression sonore d'une éolienne moderne est
typiquement calculée à un niveau d'entre 96 et 101 dB(A). La
valeur en soi n'est pas très intéressante étant donné qu'il n'y aura
pas un seul point où l'on pourra distinguer un niveau sonore aussi
élevé. Le calcul est surtout utile pour prédire le niveau sonore à
différentes distances de l'éolienne.
Les tons nets ont été complètement supprimés des éoliennes
modernes, au moins dans le cas des éoliennes figurant sur la liste
à la page du programme de calcul de la puissance du vent.

Des valeurs limites fixées par la lois


A des distances supérieures à 300 m, le niveau sonore théorique
maximal d'une éolienne de qualité se situera en général
significativement au-dessous de 45 dB(A) en plein air, en
conformité avec la législation danoise. (Pour les agglomérations
constituées de plusieurs maisons, la limite est de 40 dB(A) au
Danemark.)
Les réglementations relatives à l'émission sonore varient d'un
pays à l'autre. En pratique, il est possible d'utiliser les mêmes
conceptions de machines partout dans le monde.

La pratique actuelle : des calculs plutôt que des


mesures
Avant de délivrer un permis de construire dans une zone peuplée,
les autorités publiques exigent normalement que les immissions
sonores potentielles en provenance de l'éolienne ait été calculée
d'avance.
Il est normalement beaucoup plus facile de calculer le niveau
sonore potentiel que de le mesurer dans la pratique.
S'il en est ainsi, c'est qu'il faut que le niveau sonore soit
supérieur de quelque 10 dB(A) au bruit de fond pour que les
mesures soient fiables. Or, le bruit de fond créé par les feuilles,
les oiseaux, la circulation, etc., dépasse normalement 30 dB(A).
Les autorités publiques préfèrent donc normalement faire des
calculs plutôt que des mesures concrètes avant de délivrer le
permis de construire demandé.

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© Copyright 2002 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 28 mai 2002
http://www.windpower.org/fr/tour/env/db/dbdef.htm
Programme de traçage d'une carte sonore
Ne commencez pas à utiliser le programme avant le chargement complet du programme.Cliquez ensuite
dans les cellules pour introduire ou supprimer des éoliennes. Signalez avec le souris pour lire, dans la
barre d'état de votre navigateur, le niveau sonore en dB(A). Le niveau sonore à la source de l'éolienne
suivante est fixé à 100 dB(A), les dimensions de chaque cellule sont établies à 43 m (il est
pratique d'utiliser le diamètre de rotor comme la taille de vos cellules). Le niveau sonore maximal
admissible à proximité de maisons est fixé à 45 dB(A). Cette grille consiste de 16 points de
jonction dans chaque direction. Si vous disposez d'un ordinateur rapide avec suffisamment de mémoire
assignée à Netscape, il est possible d'utiliser une grille de 32 points de jonction au maximum. Si vous
changez un donnée, appuyez sur le tabulateur et cliquez sur calculer ou en dehors de la case dans laquelle
vous venez de faire vos introductions, pour que le programme fasse les calculs et trace les résultats.
Cliquez sur effacer pour supprimer les éoliennes que vous avez mises et remettre les valeurs par défaut.

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© Copyright 2001 Association danoise de l'industrie éolienne
Dernière mise à jour le 11 avril 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/env/db/dbcalc.htm
Programme de calcul des immissions
sonores
Ne commencez pas à utiliser le programme avant le chargement complet du
programme.Vous pouvez introduire le niveau sonore à la source et la distance pour 10
éoliennes, au maximum, et calculer, à un point donné, la nuisance sonore que celles-ci
engendrent. Le programme assume que l'absorption et la réflexion du son s'annulent
mutuellement, bien que des réglementations locales sur les émissions sonores puissent
stipuler des règles spéciales. Vous devez avoir lu les pages sur les émissions sonores des
éoliennes et les mesures et calculs des niveaux sonores avant d'utiliser le programme. Vous
pouvez apprendre plus sur les détails techniques liés aux calculs du niveau sonore à la page
sur l'acoustique dans le manuel de référence.
Niveau sonore Niveau sonore
Distance Puissance sonore
source en dB(A) au point de
mètres W/m2
dB(A) réception
1 100 300 39.465476266190095 0.000000008841941284520594
2 100 250 41.049101187142604 0.000000012732395449709697
3

10

Sum= 43.3393745295774 0.00000002157433673423029


Calculer Remettre les données de l'exemple

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 8 mai 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/env/db/db2calc.htm
Bilan énergétique des éoliennes
Restitution en deux ou trois mois de l'énergie
dépensée
Une éolienne moderne récupère rapidement toute l'énergie
nécessaire à sa fabrication, son installation, sa maintenance et son
démantèlement. Dans des conditions climatiques normales, une
éolienne moderne produit, en seulement deux à trois mois, toute
l'énergie consommée à ces effets.
Cela est l'un des principaux résultats de l'analyse du cycle de vie
des éoliennes réalisée par l'Association danoise de l'industrie
éolienne.
L'analyse prend en compte le contenu énergétique de tous les
composants d'une éolienne, ainsi que le contenu énergétique
global de l'ensemble des maillons de la chaîne de production.
Les 16 pages du rapport (rédigé en anglais) sont téléchargeables
de la section Publications de ce site Web.

La méthode d'analyse d'entrées et de sorties


L'étude emploie le modèle dit d'entrées et de sorties appliqué à
l'économie danoise et publié par l'Institut national de la
Statistique du Danemark. Le modèle divise l'économie danoise en
117 sous-secteurs, expliquant les flux entre les 117 secteurs de 27
différents produits énergétiques (pétrole, etc...).
L'avantage de l'emploi de cette méthode, au lieu de calculs
d'ingénieurs, est qu'elle nous permet d'inclure également l'énergie
consommée par les fabricants de composants et d'équipement de
production, les édifices, etc., dans l'ensemble des maillons de la
chaîne de production. Le résultat est un grand tableau de 117 par
117 flux d'énergie. (En réalisant une opération mathématique
dans le tableau, appelée inversion de la matrice, nous obtenons la
quantité d'énergie par dollar de production.

Le bilan énergétique des éoliennes offshore


Il est possible que le bilan énergétique des éoliennes offshore
s'avère légèrement meilleur que celui des éoliennes situées à
terre. Si ce sera effectivement le cas ou non, dépend cependant
des conditions éoliennes locales. Au Danemark et aux Pays-Bas,
où les éoliennes sont typiquement installées sur des terrains plats,
les éoliennes offshore produiront en général environ 50 % plus
d'énergie que les éoliennes de même puissance installées sur un
site terrestre à proximité, grâce à la faible rugosité de la surface
de la mer.
En revanche, la fabrication et l'installation de fondations pour
les installations offshore requièrent également 50 % plus
d'énergie que celles des éoliennes à terre.
En évaluant le bilan énergétique des éoliennes offshore, il faut
cependant également tenir compte de la durée de vie plus longue
que l'on prévoit pour ces éoliennes (25 à 30 ans, contre 20 ans
pour les éoliennes terrestres), du fait que la faible turbulence en
mer provoque des charges de fatigue moins importantes qu'à
terre.

Analyse des éoliennes millésime 1980


Chose étonnante, même les éoliennes datant de l'année 1980 se
comportent plutôt bien dans l'étude du bilan énergétique des
éoliennes. Les analyses ont démontré que, alors qu'il a fallu
presque une année à une petite éolienne danoise (de 10 à 30 kW)
fabriquée en 1980 pour produire toute l'énergie nécessaire à sa
fabrication, son installation et son démantèlement, une éolienne
de 55 kW n'a mis que six mois pour récupérer toute l'énergie
consommée à ces effets.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Les éoliennes et l'avifaune
Les oiseaux entrent souvent en collision avec les lignes aériennes
à haute tension, mâts, piquets et fenêtres d'édifices. Il arrive
également qu'ils soient tués par les voitures.
Eider (Somateria Il est cependant rare que la présence d'éoliennes gêne les
Molissima) oiseaux. Sur le site d'essai à Tjaereborg, dans la partie occidentale
© 1996 Soren du Danemark, où a été installée une éolienne de 2 MW avec un
Krohn diamètre de rotor de 60 mètres, on a réalisé des études-radar pour
voir comment réagissent les oiseaux à la rencontre d'une
éolienne. Les études ont révélé que les oiseaux tendent à changer
leur route de vol quelque 100 à 200 mètres avant d'arriver à une
éolienne de façon à passer au-dessus des éoliennes à une distance
sure.
Au Danemark, il y a plusieurs exemples d'oiseaux (faucons)
nichant dans des nichoirs montés sur les tours d'éoliennes.
Le seul site connu où un nombre important d'oiseaux sont entrés
en collision avec des éoliennes est celui du passage d'Altamont en
Californie. Ici, un véritable "mur" d'aérogénérateurs montés sur
des tours en treillis bloque littéralement le passage ce qui a
effectivement tué un certain nombre d'oiseaux.
Une étude élaborée par le Ministère danois de l'environnement
et de l'énergie a démontré que, en réalité, les lignes à haute
tension, y compris celles conduisant aux parcs éoliens,
constituent un danger bien plus important que les éoliennes en
elles-mêmes.
Certains oiseaux s'habituent très rapidement à la présence
d'éoliennes, alors que d'autres prennent plus de temps pour s'y
faire. La possibilité de construire un parc éolien à proximité
d'habitats d'oiseaux dépend donc de l'espèce d'oiseau y vivant.
Lorsqu'on détermine l'emplacement d'un parc éolien, on prend
normalement en compte les routes migratoires des oiseaux, bien
que des études réalisées au Yukon, dans le nord de Canada,
montrent que les oiseaux migrateurs n'entrent pas en collision
avec les éoliennes (Canadian Wind Energy Assiciation
Conference, 1997).
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Dernière mise à jour le 29 janvier 2002
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L'avifaune et les parcs éoliens
offshore
Les éoliennes n'ont pas d'effet
significatif sur les oiseaux
marins. C'est la conclusion
globale d'une étude sur l'impact
des éoliennes sur les oiseaux de
mer, réalisée au parc offshore
danois de Tunoe Knob.
Si le parc éolien offshore a été
établi à cet endroit particulier,
c'est entre autres à cause d'une
importante population d'eiders à
duvet (Somateria mollissima) et
d'une petite population de
macreuses à bec jaune (melanitta
nigra). A Tunoe Knob, plus de 90
% des oiseaux sont des eiders, et
La tour environ 40 % de la population nord-atlantique des eiders passent
d'obserservation des l'hiver dans la partie danoise de la mer de Kattegat.
ornitologues à Les études ont été menées par l'Institut national de recherche
proximité du parc environnementale situé à Kaloe au Danemark.
éolien offshore de
Tunoe Knob.

Photo © 1997 Soren Huit études différentes


Krohn L'étude très minutieuse a consisté en observations aériennes,
aussi bien qu'en comptage d'oiseaux et observations de la
distribution spatiale des oiseaux sur le site offshore. Les résultats
ont ensuite été comparés à des observations faites sur un site de
contrôle similaire situé à proximité.
Au total, sur une période de trois ans, huit études ont été
réalisées. L'étude centrale est celle où l'impact du parc sur les
oiseaux a été évalué en comparant les observations faites avant
l'installation du parc avec celles d'après. Les observations furent
réalisées par trois chercheurs qui enregistrèrent les populations
d'oiseaux depuis des avions, ainsi que depuis une tour
spécialement construite, située à 1 km des éoliennes.

Diminution de la population
Au cours des trois années qu'a duré l'étude, la population d'eiders
a baissé de 75 %, et celle de macreuses à bec jaune de plus de 90
%. Mais, observation importante dans ce contexte, la population
d'oiseaux a diminué dans toute la région de Tunoe Knob, et pas
uniquement à proximité des éoliennes. Ce fait indiquait qu'il
fallait attribuer la diminution à d'autres facteurs que la
construction du parc éolien.
Durant la même période, des plongeurs suivirent
continuellement les variations de la population de moules
(Mytilus edulis) qui constituent la nourriture principale des
eiders.

Moins de nourriture
En fait, les études ont démontré que la variation naturelle de la
quantité de moules fut également énorme durant les trois années
d'études. Surtout la population de petites moules, la nourriture
préférée des eiders, diminua de façon significative. Tenant
compte de cette découverte, le groupe scientifique a fini par
conclure que des changements en taille et en composition de la
population de moules constituaient une explication vraisemblable
des variations enregistrées du nombre d'eiders habitant dans la
région.

A distance sûre
A Tunoe Knob, on a également réalisé une expérience en arrêtant
les éoliennes pendant une certaine période. Dans une autre
expérience, on a utilisé des appelants pour attirer les eiders qui
sont des oiseaux très sociables.
Cette dernière expérience où l'on a placé des appelants à
différentes distances du parc éolien a démontré que les eiders
étaient hésitants à passer les éoliennes à des distances égales ou
inférieures à 100 m.
L'expérience où l'on a alternativement démarré et arrêté les
éoliennes a révélé que la présence de rotors en mouvement n'avait
pas d'effet significatif sur l'abondance d'eiders dans la zone. En
fait, les eiders - tout comme les gens - semblent préférer des
éoliennes en rotation (mais ce résultat était vraiment insignifiant).
La conclusion globale des deux dernières expériences était que,
d'un côté, les eiders préfèrent se tenir à une certaine distance des
éoliennes, mais que, d'un autre côté, les rotors en mouvement ne
les chassent pas de leurs territoires de fourrage. De même, les
eiders ont montré un comportement d'amerrissage normal jusqu'à
une distance de 100 m des éoliennes.

La population de moules
La prévalence d'eiders dans
les différentes zones autour
des éoliennes s'explique
probablement par
l'abondance relative de
nourriture.
La version anglaise de l'étude mentionnée ci-dessus ("Impact
Assessment of Offshore Wind Park on Sea Ducks, NERI
Technical Report No. 227, 1998) est disponible chez le bureau de
vente du Ministère danois de l'environnement et de l'énergie.

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La projection d'ombres d'une
éolienne

Lorsque le soleil est visible, une éolienne projette - comme toute


autre haute structure - une ombre sur le terrain qui l'entoure. Si
vous habitez très près d'une éolienne, vous vous sentirez peut-être
gêné, de temps à autre, lorsque ses pales traversent la lumière du
soleil, la coupant en morceaux et provoquant ce que l'on appelle
un effet stroboscopique (flicker).
Cependant, une planification minutieuse, comprenant l'usage
d'un logiciel professionnel spécialement conçu pour bien planifier
un projet éolien, vous permettra normalement de résoudre ce
problème. L'avantage de savoir d'avance où l'effet stroboscopique
risquera d'être substantiel, est évidemment que vous puissiez
alors veiller à ce que l'éolienne soit installée de façon à minimiser
les nuisances causées aux voisins.

Un domaine très peu régulé


La projection d'ombres n'est normalement pas régulée
explicitement par les autorités de planification. En Allemagne, où
une instance a été introduite, le juge a cependant fini par fixer à
30 heures par an la limite tolérable de projection d'ombres réelle.
Selon la décision du juge, il faut calculer le nombre d'heures de
projection d'ombres à partir des heures où la propriété est
effectivement utilisée par des personnes (réveillées, remarquons).
Prévision de la projection d'ombres
Heureusement, on est aujourd'hui capable de prédire avec une
assez grande précision la probabilité de l'heure du jour où il peut
y avoir un effet stroboscopique - ainsi que la durŽe de celui-ci.
Nous ne pouvons évidemment pas savoir d'avance s'il y aura
effectivement du vent, ni de quelle direction il soufflera. En
faisant appel à l'astronomie et à la trigonométrie, nous sommes
cependant en mesure de calculer soit le scénario probable, soit
scénario le plus défavorable selon lequel il y aura constamment et
du soleil, et du vent, et où le vent continue d'orienter le rotor de
l'éolienne de façon à ce que celui-ci suive le mouvement du
soleil.
Trouver la forme, l'emplacement et l'heure exacts d'une ombre
projetée par une éolienne demande des calculs très sophistiqués.
Cependant, au moins un logiciel éolien professionnel sur le
marché actuel en est capable, même dans un terrain accidenté, et
quels que soient la taille, la forme, l'emplacement et l'inclinaison
des fenêtres (voir la page des liens pour voir les adresses des
développeurs de logiciels éoliens.)

Vous pouvez faire les calculs vous-même !


A l'une des pages suivantes, nous avons inclus un programme de
calcul de la projection d'ombres qui vous permettra de faire une
carte des ombres auxquelles donnera lieu l'installation d'une
éolienne dans un terrain plat de votre région. Le programme vous
donne beaucoup de choix pour que les estimations de la
projection réelle d'ombres soient aussi réalistes que possible. Le
plus souvent, vous découvrirez heureusement que les problèmes
de projection d'ombres se limitent à toucher quelques rares zones
dans la proximité immédiate de l'éolienne.
Comme le calcul de la projection d'ombres demande beaucoup
de puissance numérique, nous avons inclus aux pages suivantes
un certain nombre de résultats importants universellement
valables.

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Calcul des ombres projetées par
une éolienne
Variation journalière de la projection d'ombres -
le scénario le plus défavorable

La simulation de la
projection d'ombres d'une
éolienne montre le
mouvement de l'ombre
projetée par un rotor
pendant une journée
déterminée dans un
endroit géographique
donné. L'animation à
gauche représente le
mouvement de l'ombre vu d'en haut, le petit point tout au milieu
correspondant au centre de la tour de l'éolienne. Les différentes
positions de l'ombre sont montrées toutes les 30 minutes tout au
long de la journée. Les ombres sont évidemment longues à l'aube
et au coucher du soleil, et courtes à midi.
Les images que vous voyez ici ont été faites en utilisant le
programme de simulation de ce site Web, et elles montrent la
projection d'ombres, le 21 septembre à 55 de latitude Nord, d'une
éolienne ayant un diamètre de rotor de 43 m et une tour de 50 m.
Lorsqu'on fait la simulation du cas le plus défavorable, on
assume que le rotor s'oriente de façon à suivre le mouvement
exact du soleil. C'est la même chose que de supposer que le rotor
est un ballon solide (ou une éolienne de Darrieus).
Variation annuelle et journalière de la
projection d'ombres - le scénario le plus
Carte du maximum défavorable
d'ombre à prévoir (le
scénario le plus
Cette carte montre la
défavorable) autour
d'une éolienne de 600 distribution typique des
kW située à 55 degrés ombres autour d'une éolienne
de latitude Nord. durant une année, en
L'éolienne a un diamètre supposant que le rotor
de rotor de 43 m et une s'oriente dans la pire des
tour haute de 50 m . La
directions possibles. Autour
carte représente une
zone de 1,200 m de l'éolienne située au centre
(direction est-ouest) par de la carte, vous remarquerez
750 m (direction nord- un certain nombre de zones
sud). La carte a été en forme de cacahuètes ou de
tracée par le programme cloches. Chacune des zones
de calcul de la
en gris représente un certain maximum de minutes d'ombre
projection d'ombres des
éoliennes que vous projetée par le rotor de l'éolienne. Comme la carte a été calculée
trouverez un peu plus pour un site à 55 de latitude Nord, il n'y a pas d'ombres au sud de
loin sur ce site Web. l'éolienne.

Calcul de la durée des ombres


En observant les lignes blanches sur la carte, vous verrez que
nous pouvons facilement prédire l'heure du jour où est possible le
surgissement d'ombres. Il est par exemple assez évident que
l'ombre soit située directement au nord de l'éolienne à midi
solaire lorsque le soleil se trouve à son altitude maximale au-
dessus du sol (l'heure du midi solaire varie un peu au cours de
l'année, mais elle correspond normalement plus ou moins au
midi, heure locale). L'ombre se trouvera tout en bas, à gauche,
vers 4 heures du matin un jour d'été - la projection d'ombres au
sud-est de l'éolienne est donc un problème mineur dans
l'hémisphère Nord (les ombres se produisant seulement l'été, et la
plupart des voisins dormant du sommeil des justes à 4 heures du
matin).
Le logiciel commercial dont nous avons parlé à la page
précédente vous fournira des informations encore plus précises
sur les dates et les heures où les ombres sont à attendre.
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http://www.windpower.org/fr/tour/env/shadow/shadow.htm
Calculer
de façon plus précise la projection d'ombres
d'une éolienne
Direction aléatoire du rotor (Azimut aléatoire)
Dans la pratique, il est très peu probable que le vent, et donc le rotor, suive le
mouvement du soleil. Nous obtiendrons donc un résultat plus réaliste si nous
modifions nos calculs, supposant que le rotor soit susceptible de s'orienter dans
n'importe quelle direction, à n'importe quelle heure de la journée. Sur la petite
animation située le plus à droite, vous verrez une
situation où le rotor est orienté directement vers le
soleil. Le petit point blanc, figurant à droite près du
bas de l'image, représente le centre de la tour de
l'éolienne.
Supposons maintenant que nous changions l'orientation du rotor d'un degré à la
fois, prenant une photo de sa projection d'ombres à chaque nouvelle orientation,
jusqu'à ce que nous ayons fait un tour complet de 360 degrés.
Ensuite nous superposons l'ensemble des 360 photos, et, à la fin, nous obtenons
une image similaire à celle située le plus à gauche tout en haut de cette page. Le
centre recevra la plus grande partie de l'ombre, mais au fur et à mesure que nous
nous approchons des extrémités de l'image (où les bords verticaux du disque de
rotor projettent leurs ombres), il y aura une diminution de l'intensité générale des
ombres.
Si nous supposons que l'orientation du rotor est aléatoire, la projection d'ombres
de celui-ci est en moyenne réduite à 63 % des résultats du scénario le plus
défavorable. Pour faire un calcul exact, l'idéal est de disposer d'une rose des vents
(de préférence pour chaque journée ou chaque mois).

Direction fixe du rotor (Azimut fixe)


En pratique, le rotor d'une éolienne suivra la direction
du vent (si la vitesse du vent est supérieure à la vitesse
de démarrage). Cette image montre la forme d'une zone
(en rouge) où il y aura au minimum 10 heures d'ombre
par an à 55 de latitude Nord, lorsque le rotor de
l'éolienne est constamment orienté (azimut) dans un
angle de -45 (le vent soufflant, donc, constamment du
sud-ouest ou du nord-est). Comme vous voyez, il n'y
aura pratiquement pas d'ombre dans un angle de +45, c.-à-d. dans la direction
parallèle au plan du rotor.
Si nous supposons que la direction du rotor est fixe, la projection d'ombres est
typiquement réduite à 62% des résultats du cas le plus défavorable.
Direction réelle du rotor (la rose des vents)
Lorsqu'on planifie l'emplacement d'une éolienne, on dispose normalement d'une
rose des vents montrant la distribution des vents sur le site en question. Si l'on
utilise également cette information pour le calcul de la projection d'ombres, on
peut en effet obtenir une carte plus fiable. Dans le cas de l'exemple que nous
avons utilisé ici (Copenhague), les ombres ont été réduites à environ 64 % de la
valeur similaire du scénario le plus défavorable.

Heures de fonctionnement de l'éolienne


Comme le rotor ne fonctionne pas à tout moment, on peut typiquement multiplier
le nombre de minutes d'ombres projetées par un facteur de 0,75, selon les
conditions climatiques locales (et en utilisant, de préférence, le facteur exact pour
les heures diurnes de chaque mois).

La durée réelle d'insolation


Lorsqu'on étudie la projection d'ombres, il faut seulement prendre en compte la
fraction du temps où le soleil radie réellement. De préférence, on doit utiliser la
fraction correcte pour chaque heure du jour au cours de l'année. En 1853, le
premier dispositif fiable d'enregistrement de l'ensoleillement fut inventé
(amélioré en 1879). Dans beaucoup de pays dans le monde, les instituts
météorologiques disposent donc de statistiques très précises à long terme sur le
nombre d'heures d'insolation au cours de l'année.
Le nombre d'heures d'insolation varie selon la localité géographique et la saison
(été ou hiver). Nous avons inclus des données pour trois sites danois (l'île de
Christian près de Bornholm, Copenhague et Viborg) où le nombre d'heures
d'ensoleillement est variable, celles-ci représentant, respectivement, 44 %, 40 %
et 36 % du temps.

Combinaison des données des heures de fonctionnement, de


la direction réelle du rotor et de la durée réelle d'insolation
Si nous utilisons à la fois nos données des heures de fonctionnement, de la
direction réelle du rotor et de la durée réelle d'insolation, nous obtiendrons un
résultat qui (dans le cas du Danemark) ne représente qu'environ 18 % de celui du
scénario le plus défavorable. (Dans les deux cas, nous supposons que l'éolienne
soit en marche 75 % du temps. Les pourcentages indiqués sont les résultats des
simulations pour Copenhague dans un carré de 720 sur 720 m, où est située, à
son centre, une éolienne ayant un diamètre de rotor de 43 m et une hauteur de
moyeu de 50 m).
Les deux images ci-dessus comparent les deux simulations : celle du scénario le
plus défavorable avec celle du scénario réel pour Copenhague. Elles ont toutes
les deux été faites à partir de statistiques tant sur l'ensoleillement que le vent.
Dans la zone marquée en rouge, il y a au minimum 30 heures d'ombre par an.
Chaque carte représente une zone de 720 sur 720 mètres.
La conclusion importante à tirer de ces deux simulations est que les heures
réelles d'insolation jouent un rôle significatif dans la diminution de la quantité
d'ombre au nord de l'éolienne (dans l'hémisphère Nord). Ainsi, cela tombe bien
qu'il y ait peu d'heures d'ensoleillement en hiver lorsque le soleil est très bas dans
le ciel au sud de l'éolienne.

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Variations des ombres projetées
par une éolienne
Variation mensuelle des ombres

Ce petit film montre les zones touchées


par la projection d'ombres d'une
éolienne. Il montre comment la zone
varie d'un mois à l'autre - ici dans le cas
de latitudes relativement élevées (55
degrés) dans l'hémisphère Nord. Les
zones les plus foncées représentent celles où il y a le plus
d'ombre.
En hiver, le soleil reste dans la partie sud du ciel, et les ombres
sont distribuées dans une zone en forme de V au nord de
l'éolienne.
En été, le soleil se lève très tôt le matin au nord-est, et il se
couche au nord-ouest. Les ombres d'été se distribuent donc dans
une zone en forme de A, l'éolienne étant, elle, située à l'extrémité
du A.
Dans les régions proches de l'Equateur, il y aura beaucoup
moins d'ombre au nord et au sud de l'éolienne.

La géométrie des ombres dépend de la latitude

Chaque latitude sur le globe a sa propre signature d'ombres quant


à la zone touchée par les ombres projetées par un objet donné
pendant une certaine période (30 heures par an). Dans les régions
à proximité de l'Equateur, la signature ressemble à une hirondelle.
Plus loin de l'Equateur, les ombres prennent plutôt la forme d'une
cacahuète, et tout près des deux pôles, la forme est presque
circulaire.
Tous les graphes ci-dessus ont été tracés par notre programme
de calcul de la projection d'ombres d'une éolienne, programme
que vous trouverez un peu plus loin sur ce site. Les graphes
supposent soit l'orientation la plus défavorable du rotor, soit une
orientation aléatoire.

La taille de l'ombre croît avec le diamètre du


rotor

Tant la taille de l'ombre du rotor que les minutes d'ombre par an à


proximité de l'éolienne varient en fonction du diamètre du rotor,
ainsi que nous l'avons représenté sur les trois images ci-dessus
calculées pour un site à 55 de latitude Nord. Les zones rouges
sont celles touchées, pendant plus de 30 heures par an, par la
projection d'ombres de rotors de, respectivement, 43, 53 et 63 m,
placés au sommet d'une tour de 50 m de haut.

La hauteur du moyeu n'a qu'une importance


mineure

La hauteur du
moyeu de
l'éolienne n'influe
que peu sur la
projection
d'ombres. La
même ombre sera
distribuée sur un
plus grand
territoire, ce qui
signifie, en effet, que le nombre annuel de minutes d'ombre
diminue dans le voisinage se trouvant dans un rayon de 1.000 m
de l'éolienne.
Les quatre images montrent la projection d'ombres, au cours de
l'année, d'une éolienne située à 55 de latitude et dont le rotor, d'un
diamètre de 43 m, a été placé à quatre différentes hauteurs de
moyeu (scénario le plus défavorable). Les zones rouges sont
celles où il y a de l'ombre pendant plus de 30 heures par an.
Si vous vous éloignez plus de 500 à 1.000 m du rotor d'une
éolienne, celui-ci ne semblera plus couper la lumière en
morceaux. A la place, l'éolienne sera perçue comme un objet avec
le soleil derrière. Il n'est donc normalement pas nécessaire de
prendre en considération la projection d'ombres à de telles
distances.

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Guide du programme de calcul de
la projection d'ombres d'une
éolienne
Le programme de la page suivante vous permet de faire une
simulation des ombres projetées par une éolienne sur un paysage
plat et horizontal à chaque minute, heure, jour, mois ou année,
n'importe où dans le monde.

Avertissement :
De grands tracés prennent beaucoup de temps -
et demandent beaucoup de RAM
Votre ordinateur mettra entre 20 minutes et plusieurs heures à
calculer la projection d'ombres au cours de toute une année. Les
facteurs décisifs pour la vitesse du programme sont la puissance
de votre navigateur et de votre machine, ainsi que la résolution de
la carte et les intervalles de calcul que vous choisissez. Une haute
résolution (de 3 pixels par carré, au maximum) ou une grande
zone de traçage augmentent de façon significative le temps de
calcul et le nombre de RAM dont votre ordinateur aura besoin.

Quel navigateur utiliser ?


Ce programme de calcul est extrêmement puissant, mais exige
également beaucoup de capacité numérique.
Si vous utilisez Internet Explorer 4 comme navigateur, vous
devez vérifier que vous avez activé le compilateur "Just in time"
de Microsoft pour JavaScript qui vous permet d'augmenter la
vitesse du programme. Si vous le désirez, Internet Explorer vous
permettra également de lire le nombre de minutes d'ombre à
n'importe quel endroit du tracé en déplaçant le curseur de la
souris sur l'écran.
Le programme fonctionne également avec Netscape 4, et, sur
quelques plate-formes, ce navigateur sera parfois (mais rarement)
plus rapide que IE4.
Malheureusement, il semble que les navigateurs Netscape pour
Macintosh jusqu'à la version 4.05 aient une erreur qui les
empêche de faire proprement la collecte de positions inutiles
(donc de récupérer les variables non utilisées). Cela implique que
le programme fonctionnera de plus en plus lentement jusqu'à ce
que vous quittiez votre navigateur. L'emploi de Netscape
comporte cependant un grand avantage : vous pouvez laisser le
programme faire les calculs à l'arrière-plan pendant que vous
travaillez vous-même avec autre chose (la version 4.06 est
apparemment plus fiable et plus rapide que ses prédécesseurs).
Netscape 3 est relativement rapide, mais si vous utilisez des
carrés de moins de 25 pixels, il peut assez facilement être
surchargé et se bloquer. Netscape 3 s'arrête également à chaque
fois que vous avez réalisé 1 million d'itérations (c.-à-d. des pas de
calcul répétés) pour vous demander si vous désirez continuer.
Comme on réalise normalement 5 millions d'itérations chaque
mois, vous aurez à cliquer "Oui" assez souvent. La solution est
évidemment d'utiliser une version plus récente.

Les couleurs du tracé


Le programme choisit automatiquement de tracer la carte dans
des couleurs grises de manière à ce que les zones les plus
touchées d'ombre soient marquées en noir, alors que les zones les
moins touchées soient colorées en blanc. Ceci est bien le cas
indépendamment de la durée de la période simulée, que celle-ci
soit fixée à seulement une minute ou toute une année. Les zones
non concernées sont marquées en vert.

La configuration de l'écran
Si vous disposez d'un écran avec des millions de couleurs, vous
observerez toute une variété de couleurs grises sur votre écran.
Vous devez configurer votre moniteur à des milliers de couleurs,
ou même à 256 couleurs, si vous désirez être en mesure de voir
les différentes bandes avec une indication des minutes
potentielles où la zone se trouvera en ombre (comme c'est le cas
pour les images montrées sur ce site Web).

Vous pouvez garder votre carte d'ombre pour


plus tard
Si vous avez tracé une carte d'ombre que vous désirez étudier
plus tard ou comparer avec une autre carte, le programme vous
permet d'enregistrer la page (p.ex. sur votre bureau) de la même
façon que vous pouvez enregistrer toute autre page au format
HTML, à condition que vous utilisiez Internet Explorer 4. Vous
n'avez qu'à choisir l'option Enregistrer ce lien sous dans le menu
des fichiers (et souvenez-vous bien du nom du fichier ainsi que
du dossier choisi !).

Lisez le nombre de minutes où il y aura de


l'ombre dans chaque cellule
Si vous disposez d'un navigateur Internet Explorer 4, et que vous
activez cette option, vous pouvez, en déplaçant le curseur sur la
carte, faire une lecture directe (dans la barre d'état de votre
navigateur) du nombre de minutes potentielles d'ombre dans
chaque cellule.

Changement des couleurs de votre carte


Le tracé utilise un certain nombre de couleurs standard qui
semblent logiques sur un écran de couleurs. Cependant, il se peut
que les couleurs ne soient pas optimales si vous désirez imprimer
le résultat sur un imprimeur noir et blanc. Nous avons donc inclus
une option vous permettant de modifier les couleurs sans avoir à
refaire les longs calculs : vous pouvez utiliser une couleur
particulière dans une "zone d'ombre" autour de l'éolienne. Si vous
employez une carte à haute résolution, la nouvelle colorisation
durera probablement quelques minutes (IE est moins rapide que
Netscape 4 à exécuter cette opération).

Peinture de la zone d'ombres


Vous pouvez modifier votre tracé de façon à ce qu'il représente
dans une certaine couleur toutes les zones où il y a un certain
nombre de minutes d'ombre. Vous devez cependant savoir que
cette opération durera plusieurs minutes, si vous avez choisi une
haute résolution pour votre carte.

Usage du programme à d'autres fins


En fait, ce programme s'est également avéré utile pour les
photographes désireux de savoir la position du soleil afin d'être
en mesure de prendre une photo de leur motif préféré dans des
conditions de lumière idéales (nous l'avons testé nous-mêmes, en
prenant des photos d'éoliennes, bien évidemment). Vous pouvez
également utiliser le programme pour apprendre comment placer
une nouvelle terrasse dans votre jardin (que vous cherchiez à
avoir de l'ombre ou du soleil).

La localité de l'éolienne
Vous pouvez indiquer l'emplacement de votre éolienne en
utilisant le menu d'affichage qui contient des informations sur un
certain nombre de villes du monde entier, ou bien vous pouvez
introduire directement les degrés de longitude et de latitude, ainsi
que votre fuseau horaire.

Le fuseau horaire
La zone horaire est automatiquement incluse si vous utilisez la
liste de villes. Vous pouvez introduire votre fuseau horaire par
rapport à l'heure GMT (le Méridien de Greenwich) en utilisant les
menus d'affichage, ou entrer le méridien du fuseau horaire
standard, c.-à-d. la longitude par rapport à celle de Greenwich
utilisée comme référence par votre système horaire local, en
général un multiple de 15 degrés correspondant à une différence
d'une heure (l'Inde et quelques autres rares pays utilisent un
fuseau horaire qui est un multiple de 7,5 degrés, donc une demi-
heure).

L'heure
Introduisez la date et l'heure pour voir les heures de lever et de
coucher du soleil, ainsi que la direction actuelle de la lumière du
soleil.

L'éolienne
Vous devez indiquer la hauteur du moyeu et le diamètre du rotor.
La hauteur typique du moyeu d'une éolienne de 600 à 750 kW est
de 45 à 60 mètres, et le diamètre de rotor de 43 à 48 mètres.
(Vous trouverez les hauteurs de moyeu et les diamètres de rotor
typiques en utilisant le menu d'affichage d'éoliennes du
programme de calcul de la puissance produite par une éolienne.
Si vous désirez d'étudier les ombres dans des zones au-dessous de
la base de l'éolienne, vous pouvez tricher en augmentant la
hauteur du moyeu de l'éolienne. Inversement, il est possible de
diminuer la hauteur du moyeu si vous désirez étudier la
projection d'ombres sur des zones au-dessus de la base de
l'éolienne.
Si vous indiquez un diamètre de rotor de 0,5 m, par exemple, le
programme peut être employé pour étudier le comportement
d'une ombre depuis le haut d'un mât, ou le coin d'un immeuble
(ou bien vous pouvez l'utiliser pour construire votre propre
cadran solaire).

Traçage des ombres


Le programme vous donne la possibilité d'indiquer le laps de
temps pendant lequel vous désirez calculer la projection d'ombres
- une minute, un jour, un mois ou une année.
Vous pouvez fixer la zone de traçage de façon à correspondre
aux dimensions de votre écran (et/ou les pages imprimées). Si
vous disposez de suffisamment de RAM (et de temps !), vous
avez même la possibilité de créer une carte plus grande que votre
écran. Les dimensions du programme (par défaut) conviennent à
un papier A4 imprimé au format paysage.
Le paramètre de résolution détermine la zone couverte par
chaque carré de 3 à 25 pixels. Nous vous recommandons de
laisser chaque carré représenter moins de la moitié d'un diamètre
de rotor afin d'obtenir un beau tracé. Ou bien, solution encore
plus intelligente, vous pouvez le configurer de façon à
correspondre à la résolution de votre carte, et imprimer le résultat
sur un transparent superposable à une carte d'un site éolien
potentiel.
La durée des intervalles en minutes détermine combien
d'images du rotor le programme projette sur la surface du sol. Le
programme opère par défaut avec des intervalles d'une durée de 4
min. ce qui correspond à une variation de l'azimut solaire d'un
degré, en moyenne, entre chaque simulation. Vous épargnerez du
temps de calcul si vous prolongez la durée de chaque intervalle.
Normalement, pour des simulations d'ombres au cours d'un mois
ou toute une année, les résultats ne sont pas significativement
influencés par l'emploi d'intervalles de 8 minutes - et le
programme arrivera alors à faire les calculs 8 fois plus vite que si
vous utilisez des intervalles de 1 minute. Si l'image de l'ombre
n'est pas uniforme (ou si elle est asymétrique dans la direction est-
ouest, même si vous avez choisi une orientation fixe du rotor), il
est possible que c'est parce que la durée de vos intervalles est trop
longue. Si vous doublez la durée des intervalles, le programme
supposera que l'ombre du rotor reste au même endroit deux fois
plus longtemps - il additionne donc, pour chaque image de rotor
projetée sur le sol, la durée des intervalles à un compteur
d'ombres pour la zone en question.
Vous avez la possibilité de choisir une direction de rotor
aléatoire (par défaut) ce qui signifie que le rotor est susceptible
de s'orienter dans n'importe quelle direction (azimut aléatoire).
Vous pouvez également choisir le scénario le plus défavorable
où le rotor est constamment orienté perpendiculairement au
soleil.
Il est possible de choisir un angle d'azimut fixe du rotor de -
90 à 90 degrés. L'angle est mesuré par rapport au sud, et l'angle
solaire est positif avant midi, quel que soit l'hémisphère. 0
signifie que le vent souffle du sud ou du nord. Le sud-est/nord-est
correspond à un angle de 45 degrés dans l'hémisphère Nord, et à -
45 degrés dans l'hémisphère Sud. Pareillement, l'est/ouest est à 90
degrés ou -90 degrés. Nous vous conseillons d'utiliser le menu
d'affichage pour choisir l'angle correct.
Finalement, le programme vous offre la possibilité d'introduire
une rose des vents avec une distribution fréquentielle des
directions du vent. Comme une éolienne du type hélice est
normalement visuellement symétrique autour de son plan de
rotor, vous devez additionner les pourcentages pour le nord et le
sud, et ainsi de suite, pour chaque direction. Le programme
accepte 8, 12 ou 16 directions de la boussole, ce qui signifie que
vous pouvez définir 4, 6 ou 8 pourcentages. Le programme
vérifie que la somme fera exactement 100 avant de faire la
simulation. Vous devez noter que les roses des vents définissent
le nord à 0 degrés., et que les degrés suivent les aiguilles d'une
montre.
Vous devez indiquer la fraction des heures du jour où
l'éolienne est susceptible d'être en fonctionnement. 0,75 est une
fraction typique. Le programme multiplie par cette fraction le
résultat de base en termes de minutes d'ombres.
Il faudra également indiquer la fraction des heures du jour où
il y a du soleil. Le programme multiplie par cette fraction le
résultat de base en termes de minutes.
Si vous disposez de statistiques précises sur le nombre d'heures
de soleil par mois, vous pouvez choisir d'utiliser ces données pour
vos calculs en remplissant la table située en bas de la page. Le cas
échéant, le programme utilise ces données au lieu d'une moyenne.
Nous avons inclus les donnés d'ensoleillement pour trois localités
danoises (voir le menu d'affichage). Si vous avez des données
mensuelles fiables pour votre région, nous vous invitons à nous
les envoyer par e-mail (en nous indiquant la source) de sorte que
nous puissions les inclure dans le menu d'affichage des villes.
N'oubliez pas de cocher la case qui indique que vous désirez
utiliser la table pour le calcul. (Un truc intelligent : Si vous
désirez voir la distribution d'ombres durant seulement les mois de
juin, juillet et août, entrez les pourcentages d'ensoleillement pour
trois mois uniquement, et laissez les autres cases à zéro. Réalisez
ensuite la simulation pour une année entière en utilisant les
données de la table.)
Il est possible de déterminer une distance maximale depuis
l'éolienne pour le tracé d'ombres. En général, il n'est pas
pertinent d'étudier la projection d'ombres sur des distances
supérieures à 7 à 10 diamètres de rotor, ou 1.000 m au maximum.
Finalement, si vous disposez d'un navigateur IE 4.x, le
programme vous offre l'option de sensibiliser la souris, vous
permettant de lire dans la barre d'état le nombre de minutes
d'ombre dans chaque cellule de la carte. Ce mécanisme augmente
la demande de RAM.

Lever du soleil
Dans ce programme, l'heure du lever du soleil est définie comme
le moment où une ligne droite ascendante vers le centre du soleil
traverse l'horizon à la date que vous avez choisie. Il se peut que,
dans votre journal local, le lever du soleil soit considéré comme
avoir lieu quelques minutes plus tôt, à savoir lorsque le bord
supérieur du soleil atteint l'horizon. En fait, la réfraction
(déviation) de la lumière dans l'atmosphère a pour conséquence
qu'il est possible de voir le soleil même avant qu'il atteigne
l'horizon. Le lever du soleil est indiqué en temps local, ou bien en
heure d'été si vous avez coché cette case dans le programme.

Midi
Le midi solaire est l'heure où le soleil atteint sa plus haute
position dans le ciel, donc son altitude maximale au-dessus du
sol. Le midi est indiqué en temps local, ou bien en heure d'été si
vous avez coché cette case du programme.

Coucher du soleil
Dans ce programme, l'heure du coucher du soleil est définie
comme le moment où une ligne droite descendante depuis le
centre du soleil traverse l'horizon à la date que vous avez
introduite. Il se peut que, dans votre journal local, le coucher du
soleil soit considéré comme avoir lieu quelques minutes plus tard,
à savoir au moment où le bord supérieur du soleil atteint
l'horizon. En fait, la réfraction (déviation) de la lumière dans
l'atmosphère fait en sorte qu'il est possible de voir la lumière du
soleil même après le passage du soleil au-dessous de l'horizon. Le
coucher du soleil est indiqué en temps local, ou en heure d'été si
vous avez coché cette case du programme.

Déclinaison
La déclinaison est l'angle entre le plan équatorial de la terre et la
ligne terre- soleil. La terre tourne autour de son axe orienté vers l'Etoile
du nord. Cet axe est incliné 23,45 degrés par rapport à son orbite autour du
soleil. L'angle entre le plan équatorial et la ligne terre-soleil varie donc entre
+/- 23,45 degrés durant l'année, étant approximativement zéro les 21 mars et
23 septembre (Equinoxe), et atteignant ses valeurs extrêmes les 21 juin et 21
décembre (Solstice). (Les valeurs exactes varient un peu d'une année à
l'autre du fait que la durée précise d'une année est 365,25 jours.)

La durée du lever/coucher du soleil


Ici est marqué le nombre de minutes et de secondes que cela
prendra au disque solaire pour accomplir les 0,531 degrés entre le
bas et le sommet du soleil au lever ou au coucher du soleil. A
l'Equateur, le lever et le coucher du soleil dure un peu plus de
deux minutes. Au fur et à mesure que l'on se déplace vers les
régions polaires, la durée augmente sensiblement,
particulièrement en hiver. Vous pouvez vous-même vérifier cette
constatation en essayant de changer de latitude.
L'azimut solaire
L'azimut solaire est l'angle, au plan horizontal, entre le sud et le
soleil à l'heure précise où vous avez introduit vos données.
L'angle sera positif avant midi, et négatif après midi (quel que
soit l'hémisphère).

L'altitude du soleil
L'altitude du soleil est l'angle entre le plan horizontal et le soleil.

La direction par rapport au soleil (vecteur du


soleil)
Si vous vous mettez au centre de l'éolienne, le dos tourné au
soleil, et que vous vous déplacez de x unités de longueurs vers la
droite (vers l'est), y unités en avant (vers le nord) et de z unités
vers le haut (ou plutôt -z vers le bas), une ligne droite depuis
votre nouvelle position vers le centre de l'éolienne sera
directement dirigée vers le soleil. Les valeurs de x, y et z seront
indiquées dans les trois cases de résultats sous ce point.

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© Copyright 2001 Soren Krohn.
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/env/shadow/guide.htm
Programme de calcul de la projection
d'ombres d'une éolienne
Ne commencez pas à utiliser le programme avant le chargement complet du programme. Si vous
êtes trop rapide, vous devez cliquer sur Recharger.Ce programme vous permet d'expérimenter
avec les caractéristiques locales de votre région pour déterminer la forme et la taille de la zone
susceptible d'être touchée par l'ombre projetée par une éolienne. Si vous travaillez sur un projet
éolien concret, nous vous conseillons d'utiliser plutôt un logiciel éolien professionnel qui pourra
également vous aider à déterminer d'autres aspects (voir la section des liens).
Après avoir modifié des données, vous devez cliquer sur Calculer ou ailleurs dans la page en
dehors de la case que vous avez changé, afin d'obtenir les nouveaux résultats dans la colonne de
droite. Pour tracer les résultats, cliquez sur Tracer. Cliquez sur les points d'interrogation pour des
explications plus détaillées. Si, du coup, une fenêtre disparaît , elle est probablement cachée
derrière celle-ci.
La localité Les résultats pour
Choisir : Copenhague *) ou taper : aujourd'hui
Lever du soleil :
55 ° 41 ' latitude Nord Sud
12 ° 35 ' longitude Est Ouest
Fuseau horaire Midi :
15 ° méridien de la zone horaire Est Coucher du soleil :
Ouest
ou GMT + 1 : 00
Déclinaison °
L'heure Durée du lever/coucher
jour 21 mois 6 min. sec.
heure (0:00-23:59) 14 : 00 heure d'été Résultats pour cette minute
Eolienne L'azimut du soleil
50 m = hauteur du moyeu, 43 m= °
diamètre du rotor L'altitude du soleil

°
Direction par rapport au soleil

(Coordonnées de l'est, de
l'ouest et du zénith)
Tracé des ombres
ce/cette minute heure jour mois année, intervalle de 4
minute(s)
Tracer la hauteur de la zone 450 largeur 720 pixels, résolution = 15 m par
15 pixels
Direction (azimut) du rotor aléatoire scénario le plus défavorable (Darrieus)
azimut fixe -45 ° = SO/NE utiliser le table de la rose des vents ci-
dessous
L'éolienne fonctionne 75 % des heures du jour. Distance maximale 1000 m

Soleil 40 % du temps OU marquez ici pour utiliser la durée mensuelle d'ensoleillement


indiquée dans le table ci-dessous.
Sensibiliser le souris pour lire la durée de l'ombre (utile seulement si vous disposez d'un
navigateur I.E. 4)
Tracer Calculer
*) Dans le cas des villes marquées d'un astérisque dans le menu d'affichage, les données de
l'insolation et de la rose des vents sont incluses dans les tables ci-dessus.

Table d'insolation Table de la rose des vents


Insolation Utiliser 12 directions
Heures Heures
Mois en pour Secteur de la rose des vent (non
du jour d'insolation
cent pas l'azimut) %
Janvier 0 0 N-S 180/0 ° 0
Février 0 0 SSW-NNE 330/150 ° 0
Mars 0 0 ESE-WNW 300/120 ° 0
Avril 0 0 E-W 270/90 ° 0
Mai 0 0 ENE/WSW 240/60 ° 0
Juin 0 0 NNE-SSW 210/30 ° 0
Juillet 0 0 pas utilisé ° 0
Août 0 0 pas utilisé ° 0
Septembre 0 0 Total ... ... ... 0
Le total doit forcément faire
Octobre 0 0
100 %
Novembre 0 0
Décembre 0 0
Total de
0 0
l'année
Les heures du jour sont calculées automatiquement par
ce programme.
Nom de la source du table d'ensoleillement :

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© Copyright 1998 Association danoise de l'industrie éolienne
Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Combien coûte une éolienne ?
La banane des prix

Le graphe ci-dessus donne une impression de la gamme de prix,


en février 1998, des éoliennes modernes raccordées au réseau.
Comme vous pouvez le voir, les prix pour chaque taille de
générateur sont variables, dépendant de la hauteur de la tour et du
diamètre du rotor. Ainsi, un rallongement d'un mètre de la tour
coûtera environ 1.500 EUR/USD, tout comme une éolienne
spécialement conçue pour les zones de vents faibles et munie d'un
diamètre de rotor assez grand, coûtera plus chère qu'une éolienne
avec un petit diamètre de rotor, destinée à des zones bien ventées.

Economies d'échelle
Si, à la place d'une éolienne de 150 kW, vous prenez une éolienne
de 600 kW, le prix triplera plus ou moins, au lieu de quadrupler
ainsi qu'on pourrait s'y attendre. La raison en est que, jusqu'à un
certain point, il y a en effet des économies d'échelle à faire : la
quantité de main-d'uvre impliquée dans la fabrication d'une
éolienne de 150 kW ne diffère par exemple pas beaucoup de celle
nécessaire pour produire une éolienne de 600 kW. L'équipement
de sécurité et l'électronique à installer pour les deux tailles
d'éoliennes sont, eux aussi, à peu près les mêmes. De même, il
peut y avoir des économies d'échelle à faire en exploitant un parc
éolien entier au lieu d'une éolienne individuelle, bien que
l'importance de ces économies tend à être assez limitée.
Concurrence de prix et la gamme de produits
En ce moment, la concurrence de prix entre les différents
fabricants est très féroce, et la gamme d'éoliennes de 600 à 900
kW particulièrement grande. C'est donc parmi les éoliennes de
cette puissance que vous trouverez le plus facilement une
éolienne spécialement optimisée pour précisément le régime de
vents prévalant dans la région où vous désirez l'installer.

Exemple du prix d'une éolienne typique sur le marché actuel


Bien que les prix des éoliennes appartenant à la gamme de 500 à
750 kW soient très similaires, il n'est pas forcément avantageux
de choisir une éolienne avec une génératrice aussi puissante que
possible. Ainsi, il est très probable qu'une éolienne ayant une
grande génératrice de 750 kW (et un diamètre de rotor
relativement petit) produira moins d'électricité qu'une éolienne de
450 kW, si l'éolienne est installée dans une zone de vents faibles.
L'éolienne la plus utilisée en ce moment est typiquement une
éolienne de 600 kW avec une hauteur de moyeu de 40 à 50 m et
un diamètre de rotor de quelque 43 m.
A titre d'exemple, nous avons ci-dessous chiffré les coûts d'une
éolienne de 600 kW. (Prix approximatifs en EUR/USD. Les prix
varient en fonction de la hauteur de la tour, le diamètre du rotor et
les caractéristiques du site.)

Monnaie* USD
Eolienne de 600 kW, typiquement 400 000 - 500 000
Coûts d'installation, typiquement 100 000 - 150 000
Total 500 000 - 650 000
*) Prix, coûts et taux de change au 13 février 1998. La gamme de prix s'étale du modèle le
moins cher sans aucun équipement spécial, à un modèle spécialement conçu pour les vents
faibles, avec une tour haute et un grand diamètre de rotor. Frais de transport non compris.
Pour changer la monnaie, il faut disposer d'un navigateur Netscape 3.0.

Prix moyen : 1.000 EUR/USD par kilowatt


installé
Le prix moyen d'un grand parc éolien moderne se situe autour de
1.000 EUR/USD par kilowatt (kW) de puissance installée.
(Veuillez noter que nous ne parlons pas encore de la production
annuelle d'énergie. Nous allons traiter ce sujet un peu plus loin.
On mesure la production d'énergie en kilowattheures (kWh). Pour
en savoir plus, vous pouvez éventuellement jeter un coup d'il sur
le manuel de référence.)
En général, les coûts seront en général un peu plus élevés pour
les éoliennes situées individuellement ou en petit groupes. A la
page suivante, nous allons étudier plus en détail les coûts
d'installation.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/econ/index.htm
Coûts d'installation d'une éolienne
Les coûts
d'installation
comprennent les
fondations (en
béton armé, le plus
souvent) la
construction de
voies (nécessaires
pour transporter la
génératrice et les
sections de la tour
au site), le
transformateur
(nécessaire pour convertir le courant à basse tension produit par
Construction du parc l'éolienne en courant à haute tension correspondant à celui du
éolien de Novar dans
réseau électrique local (10-30 kV)), la liaison téléphonique
un marais, Ecosse,
juillet 1997. permettant de contrôler et surveiller l'éolienne à distance, ainsi
Photo © 1997 Steffen que les coûts du câblage (pose du câble reliant l'éolienne au
Damborg réseau électrique).

Les coûts d'installation sont variables


Il est évident que les coûts de la construction de voies et de
fondations dépendent de la constitution du sol (dictant entre
autres les mesures nécessaires à prendre pour construire un
chemin capable de supporter un camion de 30 tonnes). D'autres
facteurs variables sont la distance à la route ordinaire la plus
proche, les coûts de transport au site d'une grue mobile, et la
distance à une ligne à haute tension capable de manier la
production maximale d'énergie de l'éolienne.
La ligne téléphonique et le contrôle à distance ne sont pas
indispensables, mais ils coûtent tous deux relativement peu chers
ce qui fait que cela s'avérera souvent économique de les inclure
dans l'installation de l'éolienne.
Les frais de transport de l'éolienne sont parfois compris dans
le calcul des coûts d'installation, mais ils n'excèdent normalement
pas environ 15.000 EUR/USD.

Economies d'échelle
Il revient évidemment moins cher de connecter au réseau
plusieurs éoliennes situées sur le même site, qu'une seule. En
revanche, il y a certaines limites à la quantité de puissance
électrique que le réseau électrique local peut accepter (voir la
section sur les éoliennes dans le réseau électrique). Si le réseau
local est trop faible pour manier la production d'électricité de
l'éolienne, il faudra éventuellement le renforcer en faisant une
extension du réseau électrique à haute tension. La question de
savoir si c'est la compagnie d'électricité ou le propriétaire de
l'éolienne qui doit supporter les frais du renforcement du réseau
diffère d'un pays à l'autre.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Coûts d'exploitation et d'entretien
Une éolienne moderne est conçue pour fonctionner pendant
environ 120.000 heures durant ses 20 années de durée de vie -
donc sensiblement plus longtemps qu'une voiture dont la durée de
vie, à titre de comparaison, n'est que de quelque 4.000 à 6.000
heures.

Coûts d'exploitation et d'entretien


L'expérience a démontré que les coûts d'entretien sont en général
peu élevés lorsque l'éolienne est toute neuve, alors qu'ils tendent
à augmenter au fur et à mesure qu'elle prend de l'âge.
L'inspection des 6.000 éoliennes installées au Danemark depuis
1975 a révélé que les coûts de réparation et d'entretien des
nouvelles générations d'éoliennes sont relativement peu élevés
par rapport à ceux des générations plus anciennes. (L'étude
compare des éoliennes de même âge, mais appartenant à
différentes générations.)
Les coûts annuels d'entretien des éoliennes danoises les plus
anciennes (25 à 150 kW) s'élèvent à environ 3 % du prix initial de
l'éolienne. La taille moyenne des éoliennes modernes est
sensiblement plus grande ce qui tend à baisser les coûts
d'entretien par kW de puissance installée (vu que la fréquence
d'entretien n'est pas plus grande pour une grande éolienne
moderne que pour une petite). Pour les nouvelles éoliennes, les
coûts annuels de maintenance se situent donc plutôt autour de 1,5
à 2 % de l'investissement initial.
La plus grande partie des coûts d'entretien est constituée d'un
montant fixe par an couvrant le service régulier de l'éolienne,
mais il y en a qui préfèrent calculer avec un montant fixe par
kWh de production électrique, normalement environ 0,01
EUR/USD par kWh. Le raisonnement derrière cette dernière
méthode est que l'usure et la fatigue de l'éolienne tend à
s'accroître avec l'augmentation de la production d'électricité.

Economies d'échelle
Outre les économies d'échelle en fonction de la taille de
l'éolienne, il est souvent possible d'en faire en exploitant un parc
éolien entier au lieu d'une éolienne individuelle. Ces dernières
économies d'échelle portent sur les visites d'entretien tous les six
mois, la surveillance, l'administration, etc.
Réinvestissement dans l'éolienne (rénovation
majeure)
Certains composants sont plus sujets à l'usure que d'autres -
surtout les pales du rotor et le multiplicateur.
Il peut s'avérer avantageux pour les propriétaires voyant que la
durée de vie théorique de leur éolienne approche, de prolonger la
durée de vie de l'éolienne en faisant une révision générale de celle-
ci, p.ex. en changeant les pales du rotor.
Le prix d'un nouveau jeu de pale, d'un multiplicateur ou d'une
génératrice s'élève normalement à quelque 15 à 20 % du prix
initial de l'éolienne.

Durée de vie
Les composants d'une éolienne danoise sont conçus pour durer 20
ans. Il serait évidemment possible de concevoir certains des
composants pour une durée de vie encore plus longue, mais cela
ne vaut pas vraiment la peine si d'autres composants majeurs
durent moins longtemps.
Une durée de vie de 20 ans constitue un compromis économique
pratique utilisé pour guider les ingénieurs développant des
composants pour les éoliennes. Ceux-ci doivent ainsi prouver par
leurs calculs que la probabilité de défaillance des composants est
minime avant 20 années de vie.
La durée de vie réelle d'une éolienne dépend tant de la qualité
de celle-ci, que des conditions climatiques locales, c.-à-d. de la
turbulence sur le site. Nous traitons ce sujet plus en profondeur à
la page sur les charges de fatigue dans la section sur la
conception des éoliennes.
Il est probable que la durée de vie des éoliennes offshore sera
même supérieure à 20 ans à cause de la faible turbulence en mer.
Si cette supposition s'avère correcte, cela contribuera à diminuer
les coûts de l'éolien offshore, ainsi qu'il ressort du graphe figurant
à la page sur la rentabilité des éoliennes situées en mer.

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Revenus d'une éolienne
La production d'énergie d'une éolienne
Si vous avez
déjà lu la page
sur la
production
annuelle
d'énergie d'une
éolienne, ce ne
sera pas la
première fois
que vous voyez
ce graphe.
Le graphe
montre la
variation de la production annuelle d'énergie (en kWh) en
fonction de la vitesse moyenne du vent sur un site donné. Avec
une vitesse moyenne du vent de, par exemple, 6,75 m/s à la
hauteur du moyeu, la production annuelle d'énergie se situera
autour de 1,5 millions de kilowattheures.
Comme il ressort du graphe, la production annuelle d'énergie
varie plus ou moins avec le cube de la vitesse moyenne du vent à
la hauteur du moyeu. La question de savoir exactement combien
la production énergétique est sensible aux variations de la vitesse
du vent dépend de la distribution de probabilité des vitesses du
vent (voir la page sur la distribution de Weibull). Dans ce
graphique, nous avons choisi de représenter trois exemples avec
différentes valeurs de k (paramètre de forme). Dans l'exemple ci-
dessous, nous allons travailler avec la courbe rouge (k=2).

Le facteur de disponibilité
Les chiffres de la production annuelle d'énergie présupposent que
l'éolienne est exploitable et prête à fonctionner à tout moment.
Dans la pratique, il faut cependant tenir compte des visites
d'entretien tous les six mois pour assurer la sécurité de l'éolienne.
En plus, la défaillance de composants ou de véritables accidents
(un coup de foudre, p.ex.) peuvent mettre l'éolienne
temporairement hors service.
Une documentation statistique très étendue montre que les
éoliennes construites par les meilleurs fabricants atteignent des
facteurs de disponibilité supérieurs à 98 % (signifiant, en
d'autres termes, qu'elles sont prêtes à fonctionner 98 % du temps).
L'impact de l'indisponibilité de la machine sur la production
totale d'énergie est en général inférieur à 2 %, l'éolienne n'étant
jamais visitée lors de vents forts.
Comparée à d'autres types de machines, y compris d'autres
technologies de génération d'électricité, une disponibilité aussi
grande est remarquable. Par conséquent, on omet normalement le
facteur de disponibilité lorsqu'on fait des calculs économiques
pour une éolienne donnée, d'autres incertitudes (p.ex. les
variations du vent) jouant un rôle bien plus important.
Cependant, il faut savoir que ce ne sont pas tous les fabricants
d'éoliennes du monde qui affichent des facteurs de disponibilité
aussi impressionnants. Il est donc toujours de bon augure de
vérifier les références du fabricant ainsi que sa capacité de
service avant de lui acheter une éolienne.

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L'énergie éolienne et les tarifs
électriques
Cette page présentera surtout de
l'intérêt aux investisseurs
particuliers de l'énergie
éolienne - les compagnies
d'électricité connaissant, elles,
évidemment déjà tout ce qu'il
faut savoir sur leurs propres
systèmes tarifaires.

Les tarifs d'électricité


Les compagnies d'électricité
préfèrent en général acheter de
l'électricité pendant les heures
de charge maximale
(consommation maximale),
étant donné qu'elles évitent
ainsi de produire de l'électricité en utilisant leurs unités de
génération les moins efficaces. Selon une étude menée par
l'institut danois AKF (voir la page des liens) sur les coûts et les
bénéfices sociaux de l'énergie éolienne, la valeur de l'électricité
éolienne est de 30 à 40 % supérieure à ce qui aurait été le cas, si
la production avait été complètement aléatoire.
Dans certaines régions, les compagnies d'électricité payent des
tarifs électriques variables aux propriétaires privés d'éoliennes,
suivant l'heure du jour où la production d'électricité éolienne a
lieu.
En général, le propriétaire d'une éolienne vend son électricité à
la compagnie d'électricité à un prix inférieur à celui que doit
payer le consommateur final. Cela est dû au fait que le prix
général d'électricité comprend également les coûts d'exploitation
et de maintenance du réseau électrique que doivent supporter la
compagnie d'électricité - plus ses bénéfices, bien évidemment.

Bonus environnemental
Partout dans le monde, les gouvernements et les compagnies
d'électricité sont aujourd'hui nombreux à désirer promouvoir
l'usage d'énergies renouvelables. Afin d'atteindre ce but, ils
offrent donc souvent un bonus environnemental à l'énergie
éolienne, p.ex. sous forme d'un remboursement de taxes sur
l'électricité, bonus qui est donc ajouté au prix général que paye la
compagnie d'électricité pour l'électricité fournie au réseau.

Crédit de capacité
Afin de bien comprendre la notion de crédit de capacité,
regardons de plus près sa contrepartie : les tarifs de puissance.
Les gros consommateurs d'électricité payent normalement tant
pour la quantité d'énergie (kWh) consommée que pour la quantité
maximale de puissance (kW) qu'ils sont susceptibles d'obtenir du
réseau. Ceux désirant avoir la possibilité d'utiliser une grande
quantité d'énergie en très peu de temps doivent donc être disposés
à payer plus. Si les règles de paiement sont ainsi, c'est que les
gros consommateurs obligent indirectement la compagnie
d'électricité à augmenter son parc de centrales électriques
disponibles afin d'être en mesure de répondre à la demande à tout
moment.
Chaque fois qu'un nouveau gros consommateur est admis au
réseau, les compagnies d'électricité doivent donc considérer un
élargissement de leur capacité de production. Mais, comme
expliqué plus en détail à la page sur les éoliennes dans le réseau
électrique, avec seulement un petit nombre d'éoliennes raccordées
au réseau, celles-ci fonctionnent presque comme des
"consommateurs négatifs", reportant à une date ultérieure la
nécessité de construction de nouvelles centrales électriques.
En conséquence, plusieurs compagnies d'électricité ont choisi de
payer aux propriétaires d'éoliennes un certain montant annuel
sous la forme d'un crédit dit de capacité. Le niveau précis de ce
bonus varie d'un pays à l'autre. Par endroits, il est fondé sur un
certain nombre de mesures de la production d'électricité au cours
de l'année. Ailleurs, d'autres formules sont employées. Mais il
existe également des endroits où les propriétaires d'éoliennes ne
se voient pas accordés un tel bonus, celui-ci étant déjà supposé
inclus dans le tarif d'électricité. En tout état de cause, le bonus de
capacité est en général relativement modeste.

Charges pour la puissance réactive


La majorité des éoliennes sont munies de génératrices
asynchrones, appelées également des génératrices à induction,
voir la section sur les composants électriques d'une éolienne. Ce
type de génératrice a besoin d'être alimenté par le courant du
réseau électrique afin de créer le champ magnétique nécessaire à
son fonctionnement. Cette consommation de puissance réactive
ne peut qu'affecter le courant alternatif du réseau proche de
l'éolienne (déphasage), contribuant parfois à diminuer l'efficacité
de la transmission électrique du réseau voisin (de temps à autre,
mais très rarement, le résultat est tout le contraire, l'efficacité
étant augmentée).
Dans la plupart des régions du monde, les compagnies
d'électricité exigent que les éoliennes soient munies de
condensateurs électrique commutables permettant de compenser
partiellement ce phénomène (pour des raisons techniques, les
compagnies d'électricité ne désirent pas une compensation totale).
Si l'éolienne ne répond pas à cette prescription, le propriétaire
aura souvent à payer des charges supplémentaires.
Normalement, cela n'est cependant pas un problème dont le
propriétaire de l'éolienne doit se préoccuper : les fabricants
expérimentés ont l'habitude de fournir automatiquement des
éoliennes répondant aux spécifications des compagnies
d'électricité locales.

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Principes fondamentaux de
l'économie des investissements
Bénéfices sociaux de l'investissement dans
l'énergie éolienne
A cette page, nous allons étudier - tout comme les économistes
aiment bien le faire - les bénéfices que tire la société dans son
ensemble de l'investissement dans l'éolien. Si l'économie ne vous
intéresse pas, ou si vous en savez déjà tout, vous n'avez pas
besoin de lire cette page.
Nous n'allons pas étudier ici les bénéfices environnementaux -
nous ferons cela un peu plus loin. Nous n'allons pas non plus
analyser le financement ou l'imposition sur les revenus : ces
règles varient énormément d'un pays à l'autre, et ils ne servent ni
à enrichir, ni à appauvrir un pays - seulement à assurer la
redistribution des revenus.
Ce que la société gagne de son investissement dans l'éolien est
de l'électricité propre et non-polluante. Voyons maintenant
combien cela coûte :

Guide des investisseurs particuliers


Si vous êtes un investisseur privé de l'énergie éolienne, vous
pouvez continuer à utiliser nos calculs - avant impôts, bien
entendu : en général, un investissement dont la rentabilité est
grande s'avérera encore plus rentable après impôts.
Ce fait surprend d'ailleurs beaucoup de monde.
S'il en est ainsi, c'est que la réglementation des amortissements
pour toutes sortes d'affaires tend à être très favorable dans la
plupart des pays. Avec des amortissements fiscaux rapides vous
permettant d'amortir la dépréciation de votre actif plus vite que
celui-ci ne perd réellement sa valeur, le taux de rendement de
votre investissement augmente. Ces règles ne sont pas
uniquement valables pour les éoliennes, mais pour tous types
d'investissements.
Nous vous signalons encore une fois que nos calculs omettent le
financement et les impôts. En tant qu'investisseur prudent, vous
comptez sûrement calculer les fonds de roulement afin d'assurer
que vous serez en mesure de payer vos créances, calcul fait en
termes de prix courants, bien évidemment, c.-à-d. en termes
nominaux.
Calculer la rentabilité d'un investissement
Quelque soit votre investissement, le principe est le suivant : afin
d'obtenir un revenu plus tard, vous devez d'abord payer un certain
montant. Nous partons de la supposition que cela a plus de valeur
pour vous d'avoir un euro dans votre poche aujourd'hui que
demain, étant donné que vous pourriez alors l'investir ou le mettre
à la banque et toucher des intérêts.
Pour calculer la différence de l'euro d'aujourd'hui et celui de
demain, nous utilisons donc le taux d'intérêt. Ainsi, la valeur
actuelle d'une somme qui, dans un an, vaudra 1 euro est égale à
1/(1+t), t étant le taux d'intérêt annuel, de 5 %, par exemple.
Une somme qui vaudra 1 euro dans un an vaut donc 1/1,05 =
0,9523 EUR aujourd'hui, alors que la valeur actuelle d'une
somme qui vaudra 1 euro dans deux ans est égale à 1/(1,05 x
1,05) = 0,9070 EUR, etc.
Mais que faire alors de l'inflation ? Pour y faire face, nous
devons simplement calculer avec des euros dont le pouvoir
d'achat est le même que celui de l'euro actuel. Les économistes
appellent cela calculer avec des valeurs réelles au lieu de valeurs
nominales.

Calculer avec des valeurs réelles


L'investissement dans une éolienne vous donne un produit réel
(de l'électricité) et non seulement un produit financier (un
revenu). Cette constatation est importante car, si vous prévoyez
une certaine inflation générale des prix au cours des 20
prochaines années, il est probable que le prix de l'électricité
suivra également cette tendance.
De même, il est vraisemblable que les coûts d'exploitation et
d'entretien suivront plus ou moins le développement du prix de
l'électricité. Si nous supposons que tous les prix se développeront
de façon parallèle (ayant les mêmes taux de croissance) au cours
des 20 prochaines années, il est en fait assez facile de faire nos
calculs : nous omettons tout simplement le développement de
l'inflation et calculons avec le niveau des prix prévalant dans
notre année de référence, c.-à-d. l'année où nous avons fait notre
investissement.
En d'autres termes, travailler avec des valeurs réelles signifie
travailler avec de l'argent représentant un pouvoir d'achat fixe.

Utiliser le taux d'intérêt réel, pas le taux


nominal
Du fait d'étudier la rentabilité réelle de l'énergie éolienne, nous
devons utiliser le taux d'intérêt réel, c.-à-d. le taux d'intérêt moins
le taux d'inflation prévu. (Si les deux taux sont élevés, supérieurs
à environ 10 %, il n'est pas possible de simplement soustraire les
pourcentages ; il faut alors faire la division suivante : (1+t)/(1+i).
Mais arrêtons là - nous n'avons pas l'ambition de faire de ce site
un cours d'économie !).
Actuellement, le taux d'intérêt réel se situe typiquement aux
alentours de 5 % par an. Dans les pays occidentaux, il est parfois
même possible de descendre jusqu'à 3 %. Ceux qui éprouvent un
très grand besoin d'être sûrs de la rentabilité de leurs
investissements, préfèrent peut-être calculer avec un taux d'intérêt
réel plus élevé que normalement, de 7 % par exemple. Utiliser le
taux d'intérêt de la banque n'a pas de sens, à moins que vous ne
faisiez des calculs nominaux en ajoutant les changements de prix
à tous les facteurs ayant de l'importance pour votre calcul, y
compris au prix de l'électricité.

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La rentabilité de l'énergie éolienne
Il n'existe pas un seul prix pour l'énergie
éolienne
Comme expliqué à la page sur la production énergétique, la
production annuelle d'électricité varie de façon considérable
suivant le gisement éolien sur un site donné. En conséquence, il
n'y a pas un seul prix pour l'énergie éolienne, mais toute une
gamme de prix déterminés
par la vitesse moyenne du
vent sur les différents
sites.
Le graphique à droite
représente le rapport entre
la production annuelle
d'électricité d'une éolienne
et le coût du kWh. (Nous
avons utilisé l'exemple
inclus dans le programme
de calcul de la rentabilité
d'un projet éolien afin de
trouver les points du graphe.)
En fait, le rapport est très simple : si votre éolienne double sa
production annuelle d'énergie, vous diminuez de moitié le coût du
kWh. (Si vous partez de la supposition que les coûts d'entretien
augmentent au fur et à mesure que l'éolienne s'use, le graphique
ne donne peut-être pas une idée tout à fait correcte, mais
presque).
Si nous utilisons à la fois le graphe ci-dessus et l'exemple de la
page sur les revenus des éoliennes, nous trouvons le rapport tracé
ci-dessous entre les différentes vitesses du vent et le coût du
kWh. Rappelez-vous que tout dans cette page est basé sur des
exemples - vous ne pouvez donc pas vous servir du graphe pour
prévoir les coûts d'un quelconque projet en particulier. Pour en
citer un exemple : si votre taux d'intérêt réel est de 6 % par an au
lieu de 5 % comme dans l'exemple, les coûts du kWh seront
approximativement 7,5 % supérieurs aux valeurs figurant dans le
graphique. Lorsque, dans un instant, vous aurez la possibilité
d'utiliser le programme de calcul de la rentabilité d'un projet
éolien, vous pouvez y introduire vos propres données pour
calculer le coût de l'électricité que vous produisez.
L'exemple vaut pour une éolienne de 600 kW avec une durée de vie estimée
de 20 ans ; investissement = 585.000 EUR/USD, frais d'installation compris
; coûts d'exploitation et d'entretien = 6.750 EUR/USD par an ; taux d'intérêt
réel de 5 % par an ; les données sur la production annuelle d'électricité de
l'éolienne ont été prises du programme de calcul de la densité de puissance,
utilisant une distribution de Rayleigh (facteur de forme = 2).

Vous devez noter que les vitesses du vent à une hauteur de


moyeu de 50 m seront de 28 à 35 % supérieures* à celles
mesurées à 10 m d'hauteur, la hauteur normale des observations
météorologiques (voir la page du programme de calcul de la
vitesse du vent). L'axe gris situé juste en dessous du graphique
donne un exemple de la conversion de vitesses mesurées à 10 m
de hauteur en des vitesses plus grandes au moyeu. Ainsi, dans cet
exemple, une vitesse de 6,25 m/s à 10 m de hauteur se traduira
par 8 m/s au moyeu (50 m).
*) Pour des classes de rugosité entre 1 et 2

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Pitfalls in Wind Energy Cost
Analysis
Many studies of the cost of wind energy and other renewables are
poor science, because of a lack of understanding of both the
technology and the economics involved. Frequently people who
understand the economics do not understand the technology and
vice versa - and sometimes neither!
This page warns you against the most common pitfalls. Even
trained economists have fallen into these pits, and misleading
comparisons of costs of different energy technologies are
unfortunately not uncommon.

What are the Costs of Wind Power Generation?

1. economic depreciation of your investment


2. interest on the capital invested
3. operation and maintenance costs

If you think that the amount required to buy a wind turbine is a


cost or an expenditure, you are wrong, and you do not understand
basic bookkeeping or economics. In that case, stay away from
cost analysis! Profit is not a cost either. If you think it is, keep
away from the rest of this page, and take a course in economics
first.

Depreciation
Economic depreciation is a bit trickier. You simply cannot
calculate the economic depreciation of your investment unless
you know the income from your investment. That comes as a
surprise to many people, including some economists. But
depreciation is simply defined as the decline in the capital value
of your investment using the internal rate of return as the
discounting factor. If you do not know the income from the
investment, you do not know the rate of return, thus you cannot
calculate economic depreciation.
The source of the misunderstanding is that people mix up tax
depreciation or accounting depreciation with economic
depreciation. But tax or accounting depreciation is simply a set of
mechanical rules which you do not use when you want to find the
true cost of energy per kWh.
Prices and Costs are Two Very Different
Concepts
Many non-economists use the words cost and price as synonyms.
They are not. The price of a product is determined by supply and
demand for the product. Many people naively assume that the
price of a product is somehow a result of adding a normal or
reasonable profit to a cost. That is definitely not the case, unless
you are running a Government controlled monopoly.

Prices of Wind Turbines Cannot be Calculated


by Dividing Turnover by Volume
Some people take the turnover figures from manufacturers and
divide them by sales (in MW) in order to obtain a price per MW
installed. But the results are complete nonsense. Some of the
reasons why this cannot be done are:

1. Some of the manufacturers deliveries are complete


turnkey projects including planning, turbine nacelles, rotor
blades, towers, foundations, transformers, switchgear and
other installation costs including road building and power
lines. Other deliveries are nacelles only, or all variations
in between. Manufacturers' sales figures also include
service and sales of spare parts.
2. Manufacturers' sales include licensing income, but the
corresponding MW are not registered in company
accounts.
3. Sales may vary significantly between markets for e.g. high
wind turbines and low wind turbines. The prices of
different types of turbines are very different.
4. The patterns of sales, types of turbines, and types of
contracts vary significantly and unsystematically from
year to year.

Prices should be obtained from price lists. It is useless to make


some simple average of prices from such a list, however, since
some turbine models are not sold whereas others are sold in huge
volume. It does not make sense to take an average of prices for
turbines of, say 1,000 kW, even if they have the same tower
height. It makes much more sense to look at the price per square
metre rotor area, as explained in a subsequent section.

Productivity and Costs Depend on the Price of


Electricity and Not Vice Versa
If you look at annual production per square metre rotor area in
Denmark, it tends to be significantly higher than in, say,
Germany. That, strictly speaking, has nothing to do with different
wind resources. It is caused by different prices for electricity. In
Denmark it is simply not profitable to locate wind turbines in low
wind areas, whereas it is profitable to use low wind areas in
Germany due to high electricity prices.
Germany has a very high electricity price for renewables
(electricity tariff per kWh of energy delivered to the grid). You
will therefore find that in Germany it is profitable to equip wind
turbines with very tall towers. The high electricity price also
makes it profitable to locate wind turbines in low wind areas. In
that case, the the most economic turbines will have larger rotor
diameters relative to the generator size than in other areas of the
world.
Wind turbines sold on the German market may therefore look
more expensive than they do for other markets, if you look at the
price per kW installed (rated) power. But that is really a very
deceptive statistic, because what you really see, are machines
which are optimised for the German low wind sites. The price
per square metre rotor area located at a given hub height is
what matters, not the price per kW installed power. This is
explained in detail in one of the next section below.

Installation Cost Variation


You get a similarly deceptive picture when you look at
installation costs. The curious thing is that you do not
necessarily have a high cost of generating electricity because of
high installation cost. Quite the contrary: You tend to incur high
installation costs whenever you have a good wind resource (and
thus cheap generating costs) in a remote area,.
In Wales installation costs tend to be very high - several
hundred per cent higher than in Denmark - despite a very low
electricity price. This is simply because there is a lot of wind if
you place the wind turbines on top of the nicely rounded Welch
hills (see the hill effect). It is really profitable to build an
expensive road through the moors, and build expensive
foundations in order to use the high-wind areas. In other words:
You can afford high installation costs, precisely when you have a
good wind resource.
In some cases installation costs include costs for extension of
the electrical grid and/or grid reinforcement. Since the costs of
cabling can be quite significant, it matters a lot whether a wind
farm is located next to an existing medium voltage power line (9-
30 kV), or far from a power line.
Consequently it makes no sense to use average installation
costs, if we are not talking about areas with roughly the same
wind climate, the same electricity price per kWh delivered to the
grid, and the same distance to the grid.

Wind Energy is a Resource Extracting


Technology
Many people ask: "What is the average cost of wind energy?".
That Question is just as meaningless as "What is the average cost
of crude oil?"
In Kuwait the cost may be 1 USD per barrel, in the North Sea, it
may be 15 USD per barrel. The reason why the costs are so
different is that it is far more complex to extract the oil from the
North Sea than in Kuwait. It does not make any sense to average
out the cost of oil production in Kuwait and in the North Sea in
order to find some average cost. The average will certainly not be
a guide to the price of crude oil! Even if the market price of oil
drops below 15 USD per barrel, it may still pay to produce oil
from the North Sea, what matters in that case is not the average
cost per barrel of oil but the marginal variable cost of extracting
another barrel of oil.

Using Statistics from one Area is not a Reliable


Guide to Costs in Another Area
The cost of wind energy in Germany is high, because prices for
electricity are high. The cost of wind energy in the UK is low,
because the price of electricity is low. And of course you get very
few wind turbines installed if you have low prices for electricity,
because high wind sites are scarce, and you may not be able to
find sites which are profitable.

The price per kW Rated Power is a Very Poor


Guide to Investment in Wind Power - the Price
per Square Metre Rotor Area matters
Many researchers who are interested in the decline in costs of
wind power wish to study the decline in the price of wind
turbines. They therefore ask for an apparently simple statistic:
The price of a wind turbine per kW installed power. That figure is
usually difficult to get hold of, and a very poor guide to cost
developments for several reasons.
It is very difficult to give a single figure for price per kW
installed power, because the price of a turbine varies much more
with its rotor diameter than with the rated power of its generator.
The reason is that annual production depends much more on the
rotor diameter than the generator size. Studies which compare
the average price per kW installed power for different
technologies are usually misleading, if they include wind
power.

Systematic kW Nonsense - an Example


As an example of why it is misleading to use the price per kW
rated power for a wind turbine, compare the annual energy
production from two machines from the same manufacturer, both
mounted on a 50 m tower. (The first one is a high wind machine
(a few years old), the second one a universal machine currently
sold in huge numbers). You can use the Wind Turbine Power
Calculator to verify the results:

1. Vestas V39, a 600 kW turbine with a 39 m rotor diameter


2. Vestas V47, a 660 kW turbine with a 47 m rotor diameter

The result is that annual energy production from the second


machine is 45.2% higher than the first machine, despite the fact
that the generator is only 10% larger. If you compare the two
rotor areas, however, you may observe that the rotor area of the
second machine is exactly 45.2% larger than the first machine.
So, if we assume that the price for the second machine is 33%
higher than for the first machine you would get very different
results, if you compare

1. The price per kW rated power has increased 21%


2. The price per sq m rotor area has decreased 8.4%
3. The price per kWh energy has decreased 8.4%

New wind turbines are increasingly being built with pitch control
rather than stall control. This means that the generator size can be
varied more freely in relation to the rotor size. In general, there is
a tendency to use larger rotor areas for a given generator size.
That means that you will get a completely wrong (overestimated)
price development when you compare the price per kW installed
power for old turbines with new turbines. The relevant price
measure is the price per square metre swept rotor area, not
the price per kW installed (rated) power.

Mistakes with Capacity Factors


Analysts are frequently interested in the capacity factor for wind
power. The capacity factor for a generating technology is equal to
the annual energy production divided by the theoretical
maximum energy production if the generator were running at its
rated power all the year.
Depending on the wind statistics for a particular site, the ideal
capacity factor for a wind turbine is somewhere around 25-30%,
because that capacity factor minimises cost per kWh. It is
definitely not desirable to increase the capacity factor for a wind
turbine, as it would be for technologies where the fuel is not free!
This apparent capacity factor paradox is explained more in
detail on the page on Annual Energy Output from a Wind
Turbine.
Capacity factors will be very different for different machines cf.
the example above, but likewise the prices (or costs) of those
machines will be very different. In the final analysis, what
counts is the cost per kWh of energy produced, not the
capacity factor.

Land Rents Depend on the Profitability of a


Project and not Vice Versa
It is a very common mistake to treat compensation to land owners
where the turbines are placed as a cost of wind energy. Actually,
it is only a minor share of the compensation which is a cost,
namely the loss of crop on the area that can no longer be farmed,
plus a possible nuisance compensation in case the farmer has to
make extra turns when plowing the fields underneath the wind
turbines.
If the compensation exceed what you would normally pay to
install a power line pylon, the excess is really an income
transfer, which is quite a different matter to economists. It is not
a cost to society as such, but it is a transfer of income (profits)
from the wind turbine owner to the land owner. Such a profit
transfer called a land rent by economists. A rent payment does
not transfer real resources from one use to another.
Some people ask what the normal compensation for placing a
wind turbine on agricultural land is. The answer is, that there is
no "normal" compensation. The compensation depends on the
quality of the site. If there is a lot of wind, and there is cheap grid
access nearby, the land owner can bargain for a high
compensation, because the turbine owner can afford it due to the
profitability of the site. If there is little wind, and/or high
installation costs, the compensation will just be the nuisance
value of the turbine.
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Guide du programme de calcul de
la rentabilité d'un projet éolien
Cette page est le guide du programme de calcul de la rentabilité
d'un projet éolien que vous trouverez à la page suivante. Il se peut
que vous préfériez voir d'abord la page du programme. Dans ce
cas-là, cliquez sur les points d'interrogation figurant dans le
programme pour retourner à cette page et avoir une explication
détaillée du fonctionnement du programme.

Exemples intégrés
Afin de vous faciliter l'usage du programme, nous avons inclus
quelques exemples de données, valables pour les éoliennes
figurant dans le menu d'affichage. L'exemple de l'éolienne
offshore vient du rapport élaboré par les compagnies d'électricité
sur les éoliennes situées en mer. Vous trouverez des informations
ultérieures dans notre étude sur le bilan énergétique des
éoliennes, téléchargeable de la section publications.

Durée de vie
Une éolienne danoise est estimée avoir une durée de vie de 20
ans. Il est même probable que la durée de vie d'une éolienne
située en mer sera encore plus longue, de 25 à 30 années, à cause
de la faible turbulence en mer.
Comme les fondations offshore sont construites pour durer 50
ans, il peut s'avérer intéressant de faire des calculs comprenant
deux générations d'éoliennes installées, l'une après l'autre, sur une
seule fondation, ou bien de compter avec une rénovation majeure
de l'éolienne après 25 ans de vie.
Vous pouvez en lire plus à la page sur l'exploitation et
l'entretien de l'éolienne.

Le prix de l'éolienne
Il faut bien noter que le prix d'une éolienne est variable : il
dépend des frais de transport, de la hauteur de la tour, du
diamètre de rotor, etc. Vous pouvez soit utiliser les prix proposés
dans les exemples, soit introduire un prix à votre choix
directement dans la case à droite.
Vous pouvez en lire plus à la page sur le prix d'une éolienne.
Coûts d'installation
Les coûts d'installation varient d'un site à l'autre, dépendant
surtout des frais liés à la construction de chemins et au
raccordement au réseau. Au Danemark, les coûts d'installation
constituent en moyenne quelque 30 % du coût total de l'éolienne.
Pour en savoir plus, voir la page sur les coûts d'installation.

Recettes de la vente de l'électricité


Ce calcul supplémentaire présente surtout de l'intérêt à ceux qui
considèrent réellement investir dans une éolienne. Le programme
vous offre également la possibilité d'inclure un crédit de capacité,
dans le cas où la compagnie d'électricité locale vous en offre un.
Vous devez introduire le nombre de kilowattheures que vous avez
calculé en utilisant le programme de calcul de la densité de
puissance, ainsi que le tarif (la somme reçue) par kilowattheure
d'électricité éolienne vendue au réseau.
Pour en lire plus, voir les pages sur le revenu d'une éolienne et
les prix de l'électricité.

Coûts d'exploitation et d'entretien


Selon votre préférence, vous pouvez introduire directement dans
la case à droite soit un montant fixe par an, soit un certain
pourcentage du coût de l'éolienne. Les coûts comprennent parfois
un contrat de service avec le constructeur de l'éolienne. Si vous le
préférez, vous pouvez choisir d'entrer, à la place, un coût fixe par
kilowattheure.
Pour en savoir plus, lisez la page sur l'exploitation et l'entretien
d'une éolienne.

La valeur actualisée nette


Ici, vous devez introduire le taux d'intérêt réel afin d'indiquer au
programme comment il doit évaluer les futures recettes et
dépenses.
La valeur actualisée nette de votre projet est la valeur de tout
paiement actualisé depuis le début de l'investissement. Si cette
valeur est positive, le taux de rendement de votre projet est
supérieur au taux d'intérêt réel. Si, par contre, la valeur est
négative, le taux de rendement du projet sera moins élevé.
Afin de calculer le taux de rendement réel, le programme prend
le premier paiement listé tout en bas du programme (numéro 01)
et le divise par (1+le taux d'intérêt réel). Ensuite, il divise le
prochain paiement (numéro 02) par (1+le taux d'intérêt réel) à la
puissance 2, et ainsi de suite, puis termine en faisant le total de
tous les résultats et de l'investissement initial (numéro 00).
Taux de rendement réel
Le taux de rendement réel vous indique à quel taux d'intérêt réel
la valeur actualisée nette de votre projet est égale à exactement
zéro. En d'autres termes, le taux de rendement réel vous dit
combien vous gagnerez en intérêts sur votre investissement. (Le
programme n'utilise pas le taux d'intérêt réel comme un donnée, il
en calcule un pour vous.)
Calculer ce taux est en fait un peu compliqué, le programme
devant deviner le taux auquel la valeur actualisée nette est
exactement zéro. Si le programme soupçonne un taux trop élevé,
la valeur actualisée nette sera négative. Si sa supposition est trop
basse, la valeur devient positive. Le programme se sert d'une
technique très rapide et intelligente, appelée itération de Newton-
Rapson, technique qui implique que la précision des suppositions
du programme s'améliore substantiellement à chaque fois. Après
5 suppositions, le programme aura normalement trouvé la
réponse avec une précision de 5 décimales.

Le coût de l'électricité par kWh


On calcule le coût de l'électricité par kWh en additionnant
l'investissement total et la valeur actualisée des coûts
d'exploitation et de maintenance payés au cours des années de
fonctionnement de l'éolienne. Ensuite, il faut diviser le résultat
par le total de la valeur actualisée de toute production électrique
future, on divise donc la production d'électricité de chaque année
par (1+intérêt) à la puissance N, N étant le numéro de la période
(01 à 50). Si vous avez indiqué un revenu en provenance de la
vente d'électricité, ce montant n'est pas utilisé - ou, pour être plus
précis, celui-ci est soustrait de tous les montants (sauf ceux égaux
à 0) figurant dans la liste des paiements durant les périodes 01 à
50.

Paiements
Les paiements figurant dans ces cases sont les résultats de vos
entrées ci-dessus, et ils sont utilisés pour calculer la valeur
actualisée nette ainsi que le taux de rendement réel. Ces cases
sont également employées pour calculer le coût de l'électricité
après soustraction de tout revenu en provenance de ventes
d'électricité figurant dans les cases au cours des périodes 01 à 50.
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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Programme de calcul de la rentabilité d'un
projet éolien
Ne commencez pas à utiliser le programme avant le chargement complet du programme.Ne
commencez pas d'utiliser ce programme avant que le téléchargement de cette page et de son
programme soit complet. Note : Les prix et les coûts indiqués ne sont que des exemples. Il
est possible qu'ils ne reflètent pas les conditions du marché actuel, ni des circonstances
locales relatives à la nature du site ou à l'installation.
Vous êtes libre d'expérimenter en changeant les montants indiqués dans l'exemple ci-
dessous. Vous pouvez introduire de nouvelles données dans une quelconque case, sauf dans
celles des résultats marquées avec un astérisque (*). Après tout changement de données,
vous devez - pour voir les nouveaux résultats - utiliser le tabulateur ou cliquer sur Calculer
ou n'importe ailleurs dans la page en dehors de la case mise à jour. Cliquez sur les points
d'interrogation pour avoir des explications ultérieures.

Investissement avec une durée de vie estimée de 20 USD


années.
600 kW prix de l'éolienne 450000

30 % + 135000
coûts d'installation

Investissement total * 585000

Recettes et dépenses courantes par an


Revenu 1500000 kWh de 0.05 par kWh = 75000
Utiliser 1.5 % du prix de l'éolienne pour couvrir les
frais d'exploitation et d'entretien
Utiliser par kWh (à prix courants) - 6750
Indiquer le coût total (à prix courants) à droite
Revenu total net par an * 68250

Valeur actualisée nette avec un taux d'intérêt réel de


5 % par an *
Taux de rendement réel *** pour cent par an *
Coût de l'électricité par kWh Valeur actualisée par kWh *

Calculer Exemple Remettre à zéro


Paiements (utilisés pour la valeur actualisée nette et le taux de rendement
réel) **
00 -585000 Investissements (= dépenses, raison pour laquelle ils sont toujours précédés d'un
moins)

01 68250 02 68250 03 68250 04 68250 05 68250

06 68250 07 68250 08 68250 09 68250 10 68250

11 68250 12 68250 13 68250 14 68250 15 68250

16 68250 17 68250 18 68250 19 68250 20 68250

21 0 22 0 23 0 24 0 25 0

26 0 27 0 28 0 29 0 30 0

31 0 32 0 33 0 34 0 35 0

36 0 37 0 38 0 39 0 40 0

41 0 42 0 43 0 44 0 45 0

46 0 47 0 48 0 49 0 50 0

* Cases marquées d'un astérisque ne peuvent être changées directement par l'usager.
** Ces cases sont remplies par le programme, mais si vous le désirez, vous pouvez changer
les montants. Les paiements indiqués ci-dessus sont également utilisés pour calculer le coût
de l'électricité par kWh, mais le programme soustrait les revenus de la vente d'électricité de
toutes les valeurs de paiement au-dessus de zéro indiqués dans le table, de l'année 01 à
l'année 50. Si vous voulez être tout à fait sûr de ce que vous faites en calculant le coût de
l'électricité par kWh, vous devez mettre le revenu de la vente d'électricité à zéro.
*** Pour calculer le taux de rendement réel, vous devez avoir introduit tant les dépenses
que les recettes en provenance de la vente d'électricité.

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Dernière mise à jour le 25 juin 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/econ/econ.htm
La rentabilité de l'énergie éolienne
offshore
Etudes danoises sur la rentabilité de l'énergie
éolienne offshore
En 1997, les compagnies d'électricité danoises et l'Agence
Danoise pour l'Energie ont élaboré des plans d'investissements à
grande échelle dans l'énergie éolienne offshore au Danemark.
Selon les plans, quelque 4.100 MW de puissance éolienne sont à
installer dans les mers danoises d'ici l'an 2030. L'énergie éolienne
couvrirait alors environ 50 % de la consommation d'électricité
danoise (d'un total de 31 TWh/an).

Améliorations de la rentabilité de l'énergie


éolienne offshore
A la page précédente, le programme de calcul comprend déjà un
exemple du coût moyen prévu de l'énergie éolienne offshore au
Danemark en employant la technologie disponible à l'heure
actuelle.
Si l'énergie éolienne offshore devient de plus en plus rentable,
c'est avant tout parce que le coût des fondations a diminué de
façon dramatique. On estime que l'investissement total dans 1
MW d'énergie éolienne s'élève actuellement à environ 1,6 million
de EUR/USD en mer (raccordement au réseau compris).
Cependant, comme la ressource éolienne est bien meilleure en
mer qu'à terre, nous obtiendrons finalement un coût moyen de
l'électricité éolienne offshore d'environ 0,05 EUR/USD par kWh
(taux d'actualisation de 5 %, durée de vie de 20 ans, coûts
d'exploitation et d'entretien de 0,01 EUR/USD).

Une durée de vie prolongée


Toutefois, un autre facteur
à prendre en compte est
que l'on prévoit que les
éoliennes offshore auront
une durée de vie plus
longue que celles situées à
terre, grâce à la turbulence
très faible en mer.
Si nous comptons avec
une durée de vie de, disons,
25 ans au lieu de 20 ans,
les coûts diminueront de 9
%, à environ 0,04 EUR/USD par kWh.
Le graphe à gauche, tracé par le programme de calcul de la page
précédente, représente le coût de l'énergie éolienne offshore en
fonction de la durée de vie de l'éolienne.
Les compagnies d'électricité danoises, elles, semblent optimiser
les projets pour une durée de vie de 50 ans tant pour les
fondations, les tours, les écorces des nacelles, que pour les arbres
principaux des éoliennes.
Si nous supposons que la durée de vie des éoliennes est de 50
ans, tout en calculant avec une rénovation majeure après 25 ans
de vie qui s'élèvera à environ 25 % de l'investissement initial (ce
chiffre est purement un exemple numérique), nous arrivons, en
fait, à un coût d'électricité de 0,283 DKK/kWh, donc un coût
similaire au coût moyen de l'énergie éolienne sur les sites
terrestres du Danemark.

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
http://www.windpower.org/fr/tour/econ/offshore.htm
L'emploi dans l'industrie éolienne
30.000 emplois créés à l'échelon mondial en
1995
En 1995, l'industrie éolienne employait, à l'échelon mondial,
quelque 30.000 personnes. Cette estimation est faite à partir d'une
étude réalisée par l'Association danoise de l'industrie éolienne en
1995.
L'étude prend en compte tant l'emploi direct qu'indirect créé
par l'industrie éolienne. L'emploi indirect comprend, entre autres,
les employés dans la fabrication de composants pour l'industrie
éolienne, ainsi que ceux engagés pour l'installation des
éoliennes.

Environ 10.000 emplois au Danemark


En 1995, quelque 8.500 personnes travaillaient dans l'industrie
éolienne danoise. Il est intéressant de voir comment ces employés
se partagent entre les différents composants :

Nombre
Composants
d'employés
Assemblage d'éoliennes 3 600
Pales du rotor 2 000
Systèmes contrôle-
700
commande
Freins, hydraulique, etc 200
Tours 1 500
Installation d'éoliennes 300
Autres 300
Total 8 300

En réalité, la fabrication danoise d'éoliennes est créatrice


d'environ 50 % d'emplois supplémentaires, étant donné que les
constructeurs danois importent de l'étranger un grand nombre des
composants qu'ils utilisent : multiplicateurs, génératrices,
moyeux, etc. De plus, des emplois supplémentaires sont
également créés par l'installation d'éoliennes dans d'autres pays.

Comment l'étude a-t-elle été réalisée


Vous pensez peut-être que nous avons réalisé l'étude en
demandant aux fabricants de nous indiquer leurs nombres
d'effectifs. Nous avons effectivement mené une telle enquête,
mais seulement pour vérifier l'exactitude des résultats auxquels
nous sommes arrivés en faisant des calculs. En fait, il est très
probable que vous n'obtiendrez pas la bonne réponse si vous vous
limitez à faire une enquête sur un sujet aussi complexe que celui
de la création d'emploi dans une économie. Il faut savoir, que sur
Internet, vous risquez de tomber sur des estimations erronées de
l'emploi dans l'éolien, réalisées à base de calculs fait sur le dos
d'une enveloppe (par politesse, nous avons omis d'inclure ici les
liens à ces pages !).
En fait, nous avons abordé les calculs d'une manière tout à fait différente
en utilisant un modèle dit d'entrée et de sortie qui est également la façon de
calcul que choisiraient la plupart des économistes travaillant au service du
gouvernement ou dans les instituts de statistiques. L'emploi d'un tel modèle
nous permet de suivre le flux de livraisons de chaque secteur de l'économie
vers d'autres secteurs économiques. Dans notre cas, nous avons travaillé
avec une table des flux entre les différents secteurs de 117 par 117, et les
statisticiens ont fait un double contrôle que le total des flux correspond à la
production totale de l'économie. Avec cette table, il est possible de suivre,
tout au long de la chaîne économique, toute transaction liée, d'une façon ou
d'une autre, à la production d'un bien donné (en utilisant une technique
mathématique appelée inversion de matrice).

Comment saisir l'étude ?


Vous pouvez télécharger notre étude sur l'emploi dans l'industrie
éolienne (44K) en anglais au format de fichier Adobe pdf, vous
permettant de l'imprimer dans sa mise en forme originale sur
votre propre imprimeur. Si vous utilisez un PC, cliquez sur
télécharger en utilisant le bouton droit de la souris. Si vous
utilisez un Macintosh, appuyez sur le bouton de la souris et
choisissez Enregistrer le lien sous...

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1. Poul la Cour - le grand pionnier de l'énergie éolienne


2. Les pionniers de l'énergie éolienne - des années 1940
3. Les pionniers de l'énergie éolienne - l'éolienne de Gedser
4. Les éoliennes des années 1980
5. La grande course californienne à l'énergie éolienne
6. Les éoliennes modernes
7. Eoliennes installées en mer
8. Eoliennes de la classe du mégawatt
9. Eoliennes d'une puissance de plusieurs mégawatts

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Dernière mise à jour le 28 mai 2002
http://www.windpower.org/fr/pictures/index.htm
Poul la Cour - le grand pionnier de
l'énergie éolienne
Poul la Cour

Poul la Cour (1846-1908),


météorologue de formation, est
considéré comme le grand pionnier
La haute école des éoliennes modernes.
populaire d'Askov Il fut l'un des pionniers de
existe toujours. l'aérodynamique moderne et
Actuellement, une
association à but non
construisit sa propre soufflerie
lucratif est en train de aérodynamique afin de pouvoir faire
faire une collecte pour des essais.
la préservation du Sur la photo, vous voyez Poul la
moulin à vent original, Cour et sa femme Christiane à la
construit par Poul la haute école populaire d'Askov au
Cour.
Danemark. (49K JPEG)
Photos © 2000 Poul la Cour
La Cour s'intéressait beaucoup au problème de stockage de
Museet l'énergie. En effet, il utilisait l'électricité produite par ses
éoliennes pour faire de l'électrolyse et produire de l'hydrogène
pour la lumière à gaz de son école.
Plusieurs explosions d'hydrogène causées par l'existence de
petites quantités d'oxygène dans l'hydrogène furent un résultat
visible, mais non voulu, de ce travail - explosions qui obligèrent
Poul la Cour à remplacer les fenêtres de l'école à plusieurs
reprises.

La classe de 1904
A la haute école populaire
d'Askov, Poul la Cour faisait
chaque année plusieurs cours pour
les "électriciens éoliens". Cette
photo montre le groupe terminant
son stage en 1904. (124K, JPEG)

Les éoliennes de Poul la Cour

Sur la photo, vous voyez deux


des éoliennes d'essai de Poul la
Cour à la haute école populaire
d'Askov en 1897. (89K, JPEG)
La Cour format la Société des
électriciens éoliens qui, en 1905,
un an après sa création, avait 356
membres.

Le journal d'électricité éolienne


Ce fut également Poul la Cour qui publia
la première revue du monde sur
l'électricité éolienne.
En 1918, quelque 120 compagnies
d'électricité disposaient de leur propre
éolienne d'une puissance se situant
typiquement entre 20 et 35 kW. Les
éoliennes totalisaient à l'époque 3
mégawatt de puissance installée au
Danemark, ce qui permettait de couvrir
environ 3 % des besoins danois en électricité.
Cependant, les années suivantes, l'intérêt des Danois pour
l'énergie éolienne diminua, jusqu'à l'apparition d'une crise
d'alimentation durant la seconde guerre mondiale.
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Dernière mise à jour le 29 mai 2002
http://www.windpower.org/fr/pictures/lacour.htm
Les pionniers de l'énergie éolienne
des années 1940

Les éoliennes de F.L. Smidth

Pendant la seconde guerre mondiale,


l'entreprise danoise de construction F.L.
Smidth (aujourd'hui un fabricant
d'usines de ciment) construisit plusieurs
éoliennes bi- et tripales.
Oui, en effet les constructeurs danois
d'éoliennes ont également construit des
éoliennes bipales, bien que ce que l'on
appelle la "conception danoise" soit une
machine tripale.
L'ensemble de ces éoliennes (tout
comme leurs aînés) produisaient du
courant continu (CC). (43 K, JPEG)

(Photo © F.L.Smidth & Co. A/S)

Cette éolienne F.L. Smidth, située à l'île


de Bogoe et construite en 1942, ressemble
à une machine danoise typique. Elle
faisait partie d'un système éolien-diesel
qui couvrait la totalité des besoins en
électricité de l'île. (22K, JPEG)
Aujourd'hui, l'aspect de sa tour en béton
serait sans doute sujet de discussion, mais
cette éolienne jouait effectivement un rôle
important dans le programme de
recherche sur l'énergie éolienne, initié dans les années 1950 au
Danemark.
En 1951, la génératrice CC fut remplacé par une génératrice
asynchrone de 35 kW à courant alternatif (CA), devenant ainsi
seulement la seconde éolienne danoise produisant du courant
alternatif.
(Photo © F.L.Smidth & Co. A/S)
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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Les pionniers de l'énergie éolienne :
l'éolienne de Gedser

Johannes Juul et les éoliennes de Vester


Egesborg

L'ingénieur Johannes Juul fut en 1904 un


des premiers à suivre le stage de Poul la
Cour pour les "électriciens éoliens".
Dans les années 1950, Johannes Juul
devint un pionnier de l'énergie éolienne
lorsqu'il construisit les premières éoliennes
produisant du courant alternatif (CA),
installées au village danois de Vester
Egesborg (57K, JPEG).

L'éolienne de Gedser
Construite en 1956-57 par
Johannes Juul pour la
compagnie d'électricité
Gedser est une location
très ventée située tout SEAS et installée sur la
au sud de l'île de côte de Gedser dans le sud
Falster au Danemark. du Danemark, l'éolienne de
Cinquante ans après Gedser (35K, JPEG)d'une
son installation, on y
trouve toujours la tour puissance de 200 kW fut
en béton de l'éolienne une vraie innovation.
de Gedser, bien qu'elle C'était une éolienne
supporte aujourd'hui tripale face au vent, dotée
une nacelle moderne. d'un système d'orientation
électromécanique et d'une
génératrice asynchrone.
Elle introduisit une toute
nouvelle conception des
éoliennes modernes, bien
que son rotor haubané
semble un peu démodé
aujourd'hui.
Cette éolienne était contrôlée par décrochage aérodynamique, et
Johannes Juul inventa des freins aérodynamiques d'urgence situés
à l'extrémité des pales et actionnés par la force centrifuge en cas
de survitesse. C'est plus au moins le même système que l'on
utilise aujourd'hui sur les éoliennes modernes à pas fixe.
L'éolienne de Gedser, la plus grande du monde pendant très
longtemps, s'avéra très fiable et durable. Elle fonctionna en effet
pendant 11 ans sans être entretenue.
L'éolienne de Gedser fut rénové en 1975
sur demande de la NASA américaine qui
désirait utiliser des résultats de mesure en
provenance de cette éolienne pour un
nouveau programme américain de
recherche sur l'énergie éolienne..
L'éolienne fonctionna ensuite comme une
machine d'essai pendant quelques années
avant son démantèlement définitif. Il est
aujourd'hui possible de voir sa nacelle et
son rotor au Musée de l'électricité (Elmuseet) de Bjerringbro,
Jutland, Danemark.
(Photo © Elmuseet, Bjerringbro, Danemark).

Les éoliennes de Nibe


La première crise pétrolière en 1973 contribua à réveiller l'intérêt
pour l'énergie éolienne dans plusieurs pays. Tout comme leurs
homologues allemands, suédois, anglais et américains, les
compagnies d'électricité danoises avaient l'ambition de
construire, dès le départ, des éoliennes puissantes - bien plus
grandes que celles construites par les autres pionniers danois de
l'époque.
En 1979 , les compagnies d'électricité ont donc construit deux
grandes éoliennes d'une puissance unitaire de 630 kW, l'une
contrôlée à calage variable de pale, l'autre régulée par décrochage
aérodynamque. A divers égards, ces deux éoliennes - appelées les
éoliennes de Nibe d'après l'endroit où elles furent installées -
partagèrent le sort de leurs "collègues" encore plus grands à
l'étranger : elles s'avérèrent très chères et le prix d'électricité élevé
qui en résultait fut ensuite utilisé comme un argument contre
l'énergie éolienne.
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Les éoliennes des années 1980

L'éolienne de Riisager

Un charpentier, Christian Riisager


construisit une petite éolienne de 22 kW
(39K, JPEG) dans son propre jardin à partir
des principes de l'éolienne de Gedser. Tant
dans cette éolienne que les suivantes, il
employait, autant que possible, des
composants standard à bas prix, p.ex. un
moteur électrique comme génératrice, et
des parties d'autos pour construire le
multiplicateur et le frein mécanique.
L'éolienne de Riisager connut un succès remarquable au
Danemark, succès qui, au début des années 1980, inspira les
constructeurs danois actuels à se lancer dans la conception de leur
propres modèles d'éoliennes.

(Photo © 1996 Elmuseet, Bjerringbro)

Conceptions concurrentes
Plusieurs des conceptions
d'éoliennes des années 70-
80, entre autres celle de
Riisager, étaient fondées
sur l'expérience solide
gagnée par la construction
de l'éolienne classique de
Gedser ou les "roses des
vents" multi-pales
américaines à vitesse de
rotation lente. D'autres
conceptions étaient plus
révolutionnaires, entre
autres celle des machines de Darrieus à axe vertical et des
machines utilisant des ailerons pour contrôler la puissance, ou des
systèmes de transmission hydrauliques. Comparées à la taille
Photo du site d'essai moyenne des éoliennes d'aujourd'hui, la plupart de ces machines
secret de Vestas en étaient très petites, en général d'une puissance d'entre 5 et 11 kW.
1979. L'ingénieur Léon
Bjervig à côté de son
éolienne biplane à axe
vertical. L'éolienne L'éolienne de Tvind de 2 MW
avait une puissance
nominale de 9 kW et
un diamètre de rotor de Une grande exception de la règle générale
7,3 m de petites éoliennes fut l'éolienne de Tvind
de 2 MW, une machine assez novatrice -
Photo :
aussi d'un point de vue politique, ayant été
© 1979 BTM Consult
construite par des idéalistes volontaires,
pratiquant le principe de quota minimum
pour les femmes ainsi que d'autres
activités politiquement correctes de
l'époque, se confessant entre autres au
petit livre rouge de Mao. La machine est
une éolienne sous le vent munie d'un rotor de 54 m et
fonctionnant à vitesse variable avec une génératrice synchrone et
raccordement indirect au réseau par de l'électronique de
puissance. L'éolienne est toujours en service. (Photo © 1998
Soren Krohn)
Le développement initial de l'industrie éolienne danoise se
distinguait donc beaucoup de celui qui avait lieu simultanément
en Allemagne, aux Etats-Unis, en Suède, en Grande-Bretagne et
au Canada, où les gouvernements subvenaient aux programmes
de recherche sur la construction d'éoliennes très grandes.
En fin de compte, ce sont des versions améliorées de l'éolienne
classique de Gedser, donc des éoliennes tripales face au vent, qui
sont sorties gagnantes de cette folle course commerciale. Mais
pas sans laisser dans leur sillage un nombre de naufrages, tant
mécaniques que financiers.

Le Laboratoire National de Risoe


Au départ, le Laboratoire National de Risoe était censé devenir le
pendant danois de Los Alamos, donc un centre national pour la
recherche nucléaire. Aujourd'hui le laboratoire est surtout connu
pour ses recherches sur l'énergie éolienne.
Le département de l'énergie éolienne et de la physique
atmosphérique du laboratoire emploie quelque 100 personnes se
vouant à la recherche sur l'aéroélasticité, c.-à-d. l'interaction
entre l'aérodynamique et la dynamique des structures, la
technologie éolienne et l'évaluation de la ressource éolienne.
L'homologation de nouveaux modèles d'éoliennes constitue une
activité commerciale accessoire.
En fait, c'est cette dernière activité qui fut à l'origine de la
création d'un département d'énergie éolienne au Laboratoire
National de Risoe lorsque, à la fin des années 1970, le
gouvernement danois établit un programme d'aide à
l'investissement destiné à promouvoir l'installation d'éoliennes au
Danemark. Afin de protéger les acheteurs d'éoliennes (ainsi que
leur entourage !), le gouvernement exigea que la sécurité de
chaque modèle d'éolienne supporté par le programme soit testé et
approuvé par Risoe. Les réglementations strictes relatives à la
sécurité (y compris l'exigence d'un double système de freinage)
ont indirectement contribué à assurer le développement
d'éoliennes plus sures et plus fiables (le programme
gouvernemental d'aide à l'investissement fut abandonné
définitivement en 1989).

Bonus 30 kW

L'éolienne Bonus de 30 kW (21K,


JPEG) vendue à partir des années 1980
est un exemple d'un des premiers
modèles commerciaux fabriqués par un
constructeur toujours actif sur le
marché des éoliennes.
Tout comme la plupart des autres
constructeurs danois, l'entreprise était à
l'origine un fabricant de machines agricoles.
La conception de base de ces machines a été développée et
affinée dans les générations d'éoliennes qui ont suivi ce premier
modèle.

(Photo © Bonus Energy A/S)

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Dernière mise à jour le 4 avril 2001
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La grande course californienne à
l'énergie éolienne

Nordtank 55 kW

La génération
d'éoliennes de 55
kW développée
en 1980-1981
initia la percée
industrielle et
technologique
des éoliennes
modernes.
Le coût du
kilowattheure
(kWh)
d'électricité éolienne baissa d'environ 50 % avec l'apparition de
cette génération d'éoliennes. L'industrie éolienne était devenue
beaucoup plus professionnelle à cette époque et le développement
de la méthode d'évaluation des ressources éoliennes employée
dans l'Atlas éolien européen fut un facteur extrêmement
important pour la baisse du coût du kWh.
Sur la photo, vous voyez des éoliennes Nordtank de 55 kW
(43K, JPEG) situées d'une façon créative sur une jetée de la ville
danoise d'Ebeltoft. La rayure en rouge des extrémités des pales ne
se fait plus depuis qu'on a découvert que les oiseaux n'entrent pas
non plus dans les rotors non rayés.
(Photo © 1981 NEG Micon A/S)
La grande aventure californienne

Des milliers de ces


machines furent
vendus aux Etats-
Unis suite au
programme éolien
mis en place en
Californie au début
des années 1980.
L'éolienne Micon de
55 kW (69K, JPEG)
est un exemple d'une éolienne fournie à un parc éolien énorme
situé à Palm Springs en Californie, regroupant plus de 1.000
éoliennes.
Ayant commencé la production en série d'éoliennes environ 5
ans plus tôt, les constructeurs danois avaient pris une belle avance
sur leurs concurrents étrangers. Environ la moitié des éoliennes
installées en Californie sont d'origine danoise.
Du coup, le marché américain de l'énergie éolienne disparut
suite à l'abolition du programme éolien californien en 1985.
Depuis, seulement un nombre très limité d'installations nouvelles
a eu lieu en Californie, bien que le marché américain se soit
ressaisi dernièrement. Comme il ressort de nos statistiques
téléchargeables de la section publications, l'Allemagne est
actuellement le plus gros consommateur d'éoliennes au monde et
également le pays totalisant la plus grande puissance éolienne
installée.
(Photo © NEG Micon A/S)

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Les éoliennes modernes

Avedoere Holme, Danemark

La photo montre le parc éolien d'Avedoere


Holme situé seulement à 5 km du centre
ville de Copenhague, la capitale du
Danemark. Les 12 éoliennes Bonus d'une
puissance unitaire de 300 kW (ainsi qu'une
éolienne d'essai de 1 MW gérée par une compagnie d'électricité)
sont situées juste à côté d'une centrale combinée d'électricité et de
chaleur au charbon d'une puissance de 250 MW.
(Photo © 1997 Soren Krohn) (39K, JPEG)

Le plus grand parc éolien du Danemark :


Middelgrunden

Le Danemark totalise
actuellement une
puissance installée
de quelque 2.000
MW et environ 6.000
éoliennes en
fonctionnement. 80
% des éoliennes
appartiennent à des
particuliers ayant investi soit dans une éolienne entière, soit dans
des parts d'une éolienne possédée par une coopérative éolienne
locale.
Le plus grand parc éolien du Danemark est celui de
Middelgrunden qui est également le plus grand parc offshore du
monde. Il est constitué de 20 éoliennes Bonus de 2 MW totalisant
une puissance de 40 MW.
Le plus grand parc éolien terrestre du Danemark est situé à
Syltholm à l'île de Lolland. Le parc totalise une puissance de
26,25 MW et comprend 35 éoliennes NEG Micon de 750 kW.
(Photo © 1996 NEG Micon A/S) (80K, JPEG)
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Eoliennes installées en mer

Vindeby

Le parc éolien de
Vindeby (32K, JPEG)
situé dans la Mer
Le premier parc éolien baltique au large de la
offshore du monde est côte danoise fut construit
situé au nord de l'île de en 1991 par la
Lolland qui se trouve compagnie d'électricité
dans le sud du
SEAS.
Danemark.
Le parc éolien consiste en 11 éoliennes Bonus de 450 kW à pas
fixe et est situé à entre 1,5 et 3 km au nord de la côte de l'île de
Lolland, à proximité du village de Vindeby.
Les éoliennes furent modifiées par rapport à leurs homologues
terrestres afin de permettre l'installation de transformateurs à
haute tension à l'intérieur des tours. De même, les portes d'entrée
sont placées plus haut que normalement. Les mêmes
modifications furent réalisées sur les éoliennes faisant partie du
parc offshore de Tunoe Knob construit quelques années plus tard.
Deux mâts anémométriques furent installés sur le site afin
d'étudier les conditions éoliennes et avant tout la turbulence.
Grâce à ces études réalisées par le Laboratoire National de Risoe,
on a fait plusieurs découvertes intéressantes sur les conditions
éoliennes offshore.
Le parc a fonctionné de façon impeccable jusqu'à présent.
La production d'électricité est environ 20 % supérieure à celle
des éoliennes installées sur des sites terrestres comparables, bien
que l'abri créé par l'île de Lolland située au sud du parc cause une
légère diminution de la production d'énergie.

(Photo copyright Bonus Energy A/S)


Tunoe Knob

Le parc éolien de Tunoe Knob


(36K, JPEG) situé dans le
Kattegat au large de la côte
Le deuxième parc danoise fut construit en 1995 par
éolien qui fut construit la compagnie d'électricité
dans le monde se Midtkraft. Sur la photo, vous
trouve entre la voyez la grue flottante lors de la
péninsule du Jutland et
construction du parc.
la petite île de Tunoe
Le parc est formé de 10
au Danemark.
éoliennes Vestas à pas variable
d'une puissance unitaire de 500
kW.
La conception des éoliennes a été adapté à l'environnement
marin. Ainsi, chaque éolienne est dotée d'une grue électrique afin
de rendre possible le remplacement de composants majeurs tels
que le générateur sans avoir à utiliser une grue flottante.
En plus, les multiplicateurs ont été conçus de façon à permettre
une vitesse de rotation augmentée de 10 % par rapport à celle de
la version terrestre de l'éolienne. Une telle augmentation implique
une production d'électricité supplémentaire d'environ 5 %. Il était
possible de réaliser cette modification parce que les émissions
sonores ne donnent pas matière à préoccupation dans le cas d'un
parc éolien tel que celui-ci, situé en mer à 3 km de l'île de Tunoe,
et à 6 km de la côte de la péninsule du Jutland.
La performance du parc a été extrêmement bonne, et la
production électrique du parc bien supérieure à ce que l'on avait
espéré (voir la page sur la ressource éolienne offshore).

(Photo copyright Vestas Wind Systems A/S)

L'avenir de l'énergie éolienne offshore


L'exploitation de la ressource éolienne en mer semble
extrêmement prometteuse, particulièrement dans les pays d'une
forte densité de population, ayant donc des difficultés à trouver
des sites appropriés sur terre. Les coûts de construction sont
beaucoup plus élevés en mer que sur terre, par contre la
production d'électricité des éoliennes situées en mer est
également bien plus importante.
Les compagnies d'électricités danoises ont annoncé des plans
ambitieux d'installations en mer, totalisant une puissance éolienne
de quelque 4.000 MW d'ici l'an 2030. On prévoit que les 4.000
MW de puissance éolienne fourniront quelque 13,5 TWh
d'électricité par an, ce qui est estimé couvrir environ 40% des
besoins danois en électricité.

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Eoliennes de la classe du mégawatt

NEG Micon 1500

Le prototype de l'éolienne NEG Micon


de 1.500 kW (35K JPEG) a été mis en
service en septembre 1995.
Le modèle original avait un diamètre de
rotor de 60 mètres et deux génératrices
fonctionnant parallèlement, d'une
puissance unitaire de 750 kW.
La version la plus récente est un
modéle de 1.500/750 kW (avec deux
génératrices de 750 kW) et d'un diamètre
de rotor de 64 mètres.
La photo a été prise sur le site de Tjaereborg situé dans la partie
ouest du Danemark, à proximité de la ville d'Esbjerg.
(Photo © 1995 NEG Micon A/S)

Vestas 1,5 MW

Le prototype de l'éolienne
Le site d'essai de Vestas de 1.500 kW (51K
Tjaereborg pour les JPEG) a été mis en service en
éoliennes d'une 1996.
puissance de l'ordre du
mégawatt est situé à
Le model original avait un
proximité de la ville diamètre de rotor de 63 mètres
d'Esbjerg, dans la et une génératrice de 1.500
partie ouest du kW.
Danemark La version la plus récente a
un diamètre de rotor de 68
mètres et une double
génératrice de 1.650/300 kW.
La photo montre une grue
hissant la nacelle pour la
placer au sommet de la tour.
Derrière, à gauche, vous pouvez voir l'éolienne d'essai de 2 MW
(ayant une tour en béton) gérée par la compagnie d'électricité
ELSAM, et, un peu plus loin, l'éolienne NEG Micon de 1.500
kW. Tout au fond à gauche, vous pouvez apercevoir l'éolienne
Bonus de 750 kW (la version la plus récente est une éolienne de 1
MW).
(Photo 1996 © Vestas Wind Systems A/S)

L'avenir des éoliennes de la classe du mégawatt


Le marché des éoliennes de la classe du mégawatt a décollé en
1998, mais ce sont toujours les éoliennes de 600 et 750 kW qui
sont les "chevaux de labour" de l'industrie éolienne.
Les éoliennes d'une puissance de l'ordre du mégawatt sont
idéales pour l'installation en mer. Elles sont également très
appropriées à l'installation dans des zones avec seulement
quelques rares sites disponibles pour les éoliennes, une telle
machine permettant de tirer mieux partie de la ressource éolienne
locale.

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Eoliennes d'une puissance de
plusieurs mégawatts

Eolienne NEG Micon de 2 MW

Le prototype de l'éolienne NEG Micon de 2 MW (1024 x 768


pixels, 132K JPEG) est en service depuis août 1999. Le rotor de
l'éolienne a un diamètre de 72 mètres et a été placé au sommet
d'une tour de 68 m de haut. Derrière l'éolienne, vous pouvez voir
les fondations pour deux autres éoliennes de la même taille. Ce
modèle d'éolienne a été conçu pour être installé en mer.
Vue de l'extérieur, cette éolienne ressemble tant à la machine
NEG Micon 1500 qu'il faudra la voir lorsqu'elle est
complètement arrêtée (avec les pales tournées en dehors du vent)
pour remarquer la différence : étant une éolienne à pas variable,
l'angle des pales du rotor peut être varié, alors que son cousin, le
modèle de 1.500 kW, est une éolienne à pas fixe.
(Photo aérienne © 1999 Soren Krohn)
Eolienne Bonus de 2 MW

Le prototype de l'éolienne Bonus de 2 MW fut mis en service en


1998. Le diamètre de son rotor est de 72 m. Dans le cas du
prototype (situé à Wilhelmshaven, Allemagne), le rotor a été
placé au sommet d'une tour de 60 m. L'éolienne a été conçue en
vue des futures installations en mer et est munie du système de
contrôle de puissance Combi Stall® (la marque déposée du
fabricant Bonus pour son système de contrôle actif de la
puissance par décrochage aérodynamique. L'éolienne s'apparente
beaucoup aux éoliennes Bonus de 1 MW et de 1,3 MW.
(Photo aérienne © 1999 Soren Krohn)

Nordex 2,5 MW
Le prototype de
l'éolienne
Nordex de 2,5
MW (132 K)
que vous voyez
sur la photo a été
mis en service
au printemps
2000 à
Grevenbroich en
Allemagne. Tant
sa tour que le
diamètre de son
rotor mesure 80
m. L'éolienne est
contrôlée par
calage variable
de pale. (Photo
© 2000 Nordex)

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Les questions les plus fréquemment posées à
propos de l'énergie éolienne

1. Une éolienne couvre-t-elle l'énergie utilisée pour sa


fabrication ?
2. Y a-t-il suffisamment de ressources et d'espace pour des
éoliennes ?
3. L'énergie éolienne peut-elle être autre chose qu'une source
marginale de production d'électricité ?
4. Les éoliennes sont-elles de simples moulins au design
moderne ?
5. L'énergie éolienne est-elle chère ou bon marché ?
6. L'énergie éolienne est-elle sûre ?
7. Est-elle fiable ?
8. Les éoliennes se fondent-elles dans le paysage ?
9. Quel est l'impact des constructions éoliennes sur
l'environnement ?
10. Sont-elles bruyantes ?
11. Les éoliennes ont-elles un impact sur les oiseaux et la vie
sauvage ?
12. Quels sont les problèmes liés à leur installation ?
13. Les éoliennes sont-elles rentables sur terre ou en milieu
marin ?
14. De quelle manière la production variable d'énergie
éolienne peut-elle être utilisée dans le réseau électrique ?
15. Est ce que l'énergie éolienne fonctionne à une petite
échelle ?
16. Est-elle adaptée aux pays en voie de développement ?
17. L'énergie éolienne est-elle créatrice d'emplois ?
18. Quelle est la popularité de l'énergie éolienne dans les pays
qui disposent d'un nombre important d'aérogénérateurs ?
19. Comment se porte le marché de l'énergie éolienne ?
20. Pourquoi les éoliennes danoises sont-elles mondialement
connues ?

L'énergie éolienne est une des techniques de production d'énergie


les plus prometteuses aujourd'hui, pour le XXI ème siècle, et bien
au delà...
Voici quelques réponses aux questions les plus fréquemment
posées à propos de l'énergie éolienne :

1. L'énergie éolienne est propre


Les éoliennes n'engendrent aucune pollution.
L'utilisation d'une turbine de 1.000 kW, dans des conditions
normales, évite un rejet annuel de 2.000 tonnes de dioxyde de
carbone émis par d'autres sources de production d'électricité,
comme par exemple les centrales électriques à charbon.
L'énergie produite par une éolienne pendant ses 20 ans de
fonctionnement (dans des conditions normales) équivaut à quatre-
vingts fois la quantité d'énergie utilisée pour sa construction, son
fonctionnement, son démantèlement et sa réduction en ferraille.
En d'autres termes, il faut à une turbine, une moyenne de deux à
trois mois pour couvrir la quantité d'énergie utilisée lors de sa
construction et de son fonctionnement.

2. L'énergie éolienne est abondante


Le vent est inépuisable et abondant. Il constitue donc une
véritable ressource renouvelable.
Actuellement (2002), l'énergie éolienne couvre 18 pour cent des
besoins en d'électricité au Danemark, un chiffre qui devrait
atteindre 21 pour cent d'ici l'an 2003.
Les possibilités offertes par les vents dans les eaux peu
profondes des mers qui bordent l'Europe pourraient
théoriquement couvrir et même largement dépasser la
consommation électrique européenne.

3. L'énergie éolienne fait la différence


Les éoliennes ont considérablement augmenté en taille et en
capacité de production.
L'éolienne danoise la plus courante dans les années 1980 avait
un générateur d'une capacité de 26 kW et une hélice d'un
diamètre de 10,5 mètres. Aujourd'hui, l' hélice d'une éolienne
mesure 54 mètres de diamètre et son générateur a une capacité de
1.000 kW.
Une éolienne produit annuellement entre 2 et 3 millions de
kilowattheures, ce qui équivaut à la consommation électrique
annuelle de 500 à 800 foyers européens.
Les éoliennes de la dernière génération ont une capacité
comprise entre 1000 à 2500 kW avec une hélice de 50 a 80
mètres de diamètre.
En Europe, au debut de 2002, plus de 17.000 mégawatts sont
installés pour couvrir la consommation moyenne d'électricité de
dix millions de foyers. A l'heure actuelle, le parc éolien mondial
totalise quelque 24.000 MW, une puissance installée qui
correspond à celle de l'énergie nucléaire en 1971.

4. L'énergie éolienne est une technologie de pointe


Les avances technologiques en matière d'aérodynamique, de
résistance des matériaux et de météorologie ont contribué à une
augmentation annuelle de 5 pour cent du rendement par mètre
carré d'hélice (statistiques enregistrées au Danemark entre 1980
et 2001).
Rien qu'au Danemark, plus de 60 chercheurs sont employés, en
permanence par le Laboratoire National de Risø, et travaillent à
l'amélioration des connaissances des vents et des technologies
éoliennes.
Le poids des éoliennes danoises par kW de puissance installée a
été divisé par deux en 5 ans, le son réduit de moitié en 3 ans et la
production électrique annuelle des éoliennes a été multipliée par
100 en 15 ans.
Les études consacrées à la recherche et au développement en
Europe et aux Etat-Unis s'orientent vers une diminution de 10 à
20 pour cent des coûts de l'énergie issue du vent, à l'horizon
2005.

5. L'énergie éolienne n'est pas chère


L'énergie éolienne est désormais la moins chère de toutes les
énergies renouvelables existantes.
Aujourd'hui, d'après les compagnies d'électricité danoises, le
coût du kilowattheure d'origine éolienne est équivalent au coût du
kilowattheure produit par une centrale à charbon équipée d'un
système de filtre, c'est-à-dire environ 0,30 FRF par kWh pour un
site moyen européen.

6. L'énergie éolienne est sûre


L'énergie éolienne ne rejette aucune substance dangereuse dans
l'environnemment et n'engendre aucun déchet.
L'énergie éolienne est d'une sécurité incontestée. Le peu
d'accidents fatals enregistrés dans le monde de l'industrie
éolienne sont liés aux travaux de construction et de maintenance.

7. L'énergie éolienne est fiable


Une éolienne de haute qualité a un taux de disponibilitée de plus
de 98 pour cent, c'est à dire que les éoliennes sont opérationnelles
en moyenne 99 pour cent des heures de l'année.
Ce facteur de disponibilité se situe bien au-delà des autres
moyens de production d'électricité.
Les éoliennes actuelles nécessitent une vérification de
maintenance tous les six mois.

8. Les éoliennes occupent peu de terrain


Les éoliennes et les voies d'accès occupent moins de un pour cent
de la surface d'un parc éolien moyen.
Les 99% de terrain restant peuvent être consacrés à l'agriculture
et à l'élevage.
Alors qu'une éolienne occupe 36 m2, soit 0,0036 hectare pour
produire entre 1,2 et 1,8 million de kilowattheures annuellement,
une installation de biocombustible moyenne occupe 154 hectares
de forêt de saules pour produire 1,3 million de kilowattheures
annuellement.
Quant aux capteurs solaires photovoltaiques, une surface de 1,4
hectare est nécessaire pour une production d'électricité
équivalente.

9. L'énergie éolienne peut et doit respecter le paysage


Les éoliennes sont évidemment très visibles puisque, pour être
rentables, elles doivent être situées en terrain exposé et venté.
Un design plus élaboré, un choix judicieux des couleurs et de
soigneuses études de visualisation avant installation peuvent
grandement améliorer l'impact visuel des fermes éoliennes.
Comme d'autres fabrications humaines, des éoliennes et des
parcs éoliens bien conçus peuvent créer d'interessantes
perspectives et façonner le paysage avec de nouvelles formes
architecturales. En Europe, les éoliennes sont une des
caractéristiques du paysage culturel depuis plus de 800 ans.
10. Les constructions éoliennes ont un faible impact sur
l'environnement
Les fabricants et les promoteurs de fermes éoliennes ont
désormais une grande expérience et sont capables de minimiser
l'impact sur l'environnement des constructions dans les endroits
sensibles tels que les landes ou le milieu marin.
Après construction, la réhabilitation du paysage environnant en
son état d'origine est désormais un travail de routine pour les
promoteurs.
Lorsque le temps d'utilisation d'une ferme éolienne est écoulé,
les fondations peuvent être réutilisées ou entièrement
démantelées. La revente des matériaux de construction de
l'éolienne couvre généralement les coûts de réhabilitation du site
en son état originel.

11. Désormais, les éoliennes chuchotent doucement


Grâce à une technologie avancée, le bruit n'est plus un problème.
Les éoliennes ont une bien meilleure ingénierie aérodynamique
et mécanique que les modèles d'il y a 10 ou 15 ans. Les
générateurs à deux vitesses et à hélices à rotation lente ont
éliminé le problème du bruit à petite vitesse.

A une distance de plus de 200 mètres, le son du frottement des


pales est généralement complètement couvert par le bruit du vent
dans les feuilles, arbres ou dans les arbustes.
La perception du bruit est un phénomène extrêment subjectif et
dépend beaucoup de l'attitude de celui qui écoute.
Une étude scientifique danoise montre que les gens qui
n'apprécient pas la vue des éoliennes, les perçoivent comme des
engins bruyants, sans même considérer le véritable niveau du son.

12. Les éoliennes cohabitent avec la nature


Les chevreuils ont l'habitude de paître sous les éoliennes et les
moutons cherchent abri au pied des aérogénérateurs.
Alors que les oiseaux ont tendance à entrer en collision avec les
lignes électrifiées, les mâts ou les constructions, ils sont rarement
directement affectés par les éoliennes.
En fait, au Danemark, on peut trouver des faucons nichant et se
reproduisant dans des cages fixées à deux éoliennes.
Des études néerlandaises, danoises et américaines montrent que
l'ensemble des répercussions des éoliennes sur les animaux est
négligeable comparé à celles de la circulation autoroutière.

13. Les éoliennes nécessitent un site d'implantation


particulier
La capacité énergétique du vent varie avec le cube de la vitesse
du vent: Deux fois plus de vent produit huit fois plus d'énergie.
Par conséquent, les fabricants et les promoteurs prennent soin
d'installer les éoliennes en terrain aussi venté que possible.
La rugosité du terrain c'est-à-dire sa surface, ses contours, la
présence de bâtiments, d'arbres, de buissons et de plantes,
affectent localement la vitesse du vent.
Les terrains très accidentés ou à proximité d'obstacles
importants peuvent créer des turbulences qui parfois diminuent la
production d'énergie et augmentent l'usure sur les éoliennes.
Le calcul de la production énergétique annuelle d'une éolienne
est relativement compliquée : cela nécessite une carte détaillée
des lieux (jusqu'à plusieurs kilomètres dans la direction des vents
dominants) et des statistiques météorologiques précises sur les
vents pour une période minimum d'un an.
Des conseils de fabricants expérimentés et de consultants sont
par conséquent essentiels pour le succès d'un projet éolien.

14. Les éoliennes situées à l'intérieur des pays sont


relativement économiques
Bien que les conditions des vents côtiers paraissent idéales pour
des fermes éoliennes, il est également possible de trouver à
l'intérieur du pays des endroits économiquement rentables.
Lorsque le vent souffle sur une colline ou dans un corridor de
montagne, il se comprime et augmente considérablement de
vitesse. Les sommets érodés de collines avec une exposition aux
vents dominants sont aussi idéale à l'implantation d'éoliennes.
Les éoliennes hautes sur pied sont une façon d'augmenter la
production d'énergie. Dans les zones peu ventées, les fabricants
sont capables d'apporter des modifications à leurs modèles,
comme par exemple munir les hélices de grandes pales, sans
modifier la taille du générateur.
De tels engins sont capables d'atteindre leur production
maximale par vents faibles, même si elles perdent un peu du
potentiel énergétique des vents forts.
15. L'énergie éolienne s'intègre parfaitement au réseau
électrique
Le principal inconvénient du vent est son inconstance.
Cependant, les grands réseaux électriques connaissent aussi des
variations de la demande des consommateurs et les compagnies
d'électricité se doivent de garder un certain nombre d'unités
tournant à vide en cas de panne d'une grosse unité de production
Si une compagnie électrique est capable de faire face à une
demande variable des consommateurs, elle est également capable
de faire face à une "consommation négative" de l'électricité
d'origine éolienne.
Plus il y a d'éoliennes dans le réseau, plus modérées sont les
fluctuations de puissance electrique; les fluctuations d'une
éolienne compense les fluctuations d'une autre.
Dans le Jutland danois, plus de 25 pour cent de la production
électrique est issue du vent pendant les nuits d'hiver.

16. L'énergie éolienne comprend de nombreuses applications


L'énergie éolienne implique de nombreuses applications allant du
chargeur de batteries d'un phare ou d'une habitation isolée à des
éoliennes de taille industrielle capables d'alimenter en électricité
un millier de familles.
D'autres applications intéressantes et avantageuses peuvent
être : le système vent-diesel où un générateur diesel de réserve
assiste l'éolienne dans des petits réseaux électriques isolés; la
production d'énergie pour les stations de désalinisation dans les
communautés insulaires Atlantique ou Méditerranéennes.

17. L'énergie éolienne, idéale pour les pays en voie de


développement
Bien que la conception d'une éolienne soit désormais du ressort
de la haute technologie, les éoliennes peuvent être facilement
installées, utilisées et entretenues localement dans les nations en
voie de développement.
Les fabricants d'aérogénérateurs offrent des cours de formation
au personnel.
Les éoliennes ne nécessitent aucune dépense additionelle pour
l'achat de combustible, principale pierre d'achoppement des
autres moyens de production d'énergie pour les régions en voie de
développement.
L'Inde est devenue une des grandes nations éoliennes du globe,
et compte de nombreux fabricants locaux.

18. L'énergie éolienne est créatrice d'emplois


Aujourd'hui, l'industrie éolienne offre plus de 50.000 emplois
mondialement.
Uniquement au Danemark, plus de 20.000 personnes (en 2001)
vivent de l'énergie éolienne, concevant et fabriquant des
aérogénérateurs, des composants, faisant du travail d'expert-
conseil - un taux d'emploi plus élevé que dans le secteur de la
pêche.
La production d'éoliennes danoises fournit également 20.000
emplois à l'étranger pour l'installation d' éoliennes ou la
fabrication de composants.

19. l'énergie éolienne a le vent en poupe


Les sondages d'opinion dans plusieurs pays européens, comme le
Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Grande Bretagne,
montrent que 70 pour cent de la population est favorable à
l'augmentation de la part du vent dans la production électrique.
Les personnes vivant à proximité d'un aérogénérateur sont en
moyenne encore plus favorables à l'énergie éolienne, avec un
chiffre dépassant les 80% pour.
Au Danemark, plus de 100.000 familles possèdent des parts
dans une des 6.500 éoliennes disséminées à travers le pays.

20. L'énergie éolienne constitue un marché en progression


rapide
Depuis 1993, on observe une hausse du marché des
aérogénérateurs de 40% par an. Actuellement, il existe 40
fabricants d'éoliennes dans le monde.
L'industrie éolienne représente aujourd'hui 6 milliard EUR, et
est promise à un brillant avenir si les réglementations en faveur
de l'environnement gagnent du terrain sur le plan international.
21. L'industrie éolienne danoise en première place mondiale
En 2001, les constructeurs danois d'éoliennes ont vendu quelque
3.400 MW, ce qui équivaut à la puissance maximale de cinq
réacteurs nucléaires.
Les fabricants danois détenaient en 2001 environ 50 % du
marché mondial des éoliennes.

Pour de plus amples informations, consultez la Visite guidée dans


l'univers de l'énergie éolienne.

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Dernière mise à jour le 5 juin 2002
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Manuel de référence sur l'énergie
éolienne
1. Concepts éoliens
2. Définitions de l'énergie et de la puissance
3. Preuve de la loi de Betz
4. Acoustique
5. Electricité
1. Courant alternatif triphasé
2. Connexion d'une génératrice à un courant alternatif
triphasé
3. Electromagnétisme - 1
4. Electromagnétisme - 2
5. Induction - 1
6. Induction - 2
6. Environnement et combustibles
7. Bibliographie sur l'énergie éolienne
8. Glossaire éolien

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Dernière mise à jour le 29 mars 2001
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Manuel de référence sur l'énergie éolienne
1ère partie :
Concepts éoliens

Abréviations d'unités de mesure


m = mètre = 3,28
pieds 10-12 = p pico = 1/1.000.000.000.000
s = seconde 10-9 = n nano = 1/1.000.000.000
h = heure 10-6 = µ micro = 1/1.000.000
W = watt 10-3 = m milli = 1/1.000
CV = cheval(-vapeur) 103 = k kilo = 1.000 = millier
J = joule 106 = M mega = 1.000.000 = million
cal = calorie 109 = G giga = 1.000.000.000 =
tep = tonne équivalent milliard
pétrole 1012 = T tera = 1.000.000.000.000
Hz = hertz (cycles par 1015 = P peta = 1.000.000.000.000.000
seconde)

La vitesse du vent
m/s = 3,6 km/h = 2,187 miles/h = 1,944 noeud
1 noeud = 1 mile marin à l'heure = 0,5144 m/s = 1,852 km/h =
1,125 mile/h

Echelle des vitesses du vent


Vitesse à 10 m d'hauteur Echelle de
Beaufort Vent
m/s noeuds (surannée)
0,0-0,4 0,0-0,9 0 Calme
0,4-1,8 0,9-3,5 1
1,8-3,6 3,5-7,0 2 Léger
3,6-5,8 7-11 3
5,8-8,5 11-17 4 Modéré
8,5-11 17-22 5 Frais
11-14 22-28 6
Fort
14-17 28-34 7
17-21 34-41 8
Tempête
21-25 41-48 9
25-29 48-56 10
Tourmente
29-34 56-65 11
>34 >65 12 Ouragan
Classes et longueurs de rugosité
La classe de rugosité est définie dans l'Atlas éolien européen à partir
de la longueur de rugosité en mètres z0, à savoir la hauteur au-dessus
du sol où la vitesse du vent en théorie est égale à zéro (ln est la
fonction logarithmique naturelle).

Si (longueur <= 0,03),


classe = 1.699823015 +
ln (longueur)/ln(150)
Si (longueur > 0,03)
classe = 3.912489289 +
ln (longueur)/ln(3.3333333)

Vous pouvez utiliser la calculatrice figurant ci-dessus et introduire soit


la longueur de rugosité, soit la classe de rugosité.

Ne commencez pas à utiliser la calculatrice avant le chargement complet du


programme.

Calculatrice de la classe
de rugosité
Longueur de rugosité en m

= classe de rugosité
Calculer

Table des classes et longueurs de rugosité


Indice
Longueur
Classe de d'énergie
de Type de paysage
rugosité (en pour
rugosité m
cent)
0 0,0002 100 Surface d'eau
Terrain complètement dégagé
avec une surface lisse, p.ex. une
0,5 0,0024 73
piste d'atterrissage en béton ou de
l'herbe fraîchement coupée.
Terrain agricole dégagé, sans
clôtures ou haies vives, et avec
1 0,03 52 très peu de constructions.
Seulement des collines doucement
arrondies.
Terrain agricole avec quelques
constructions et des haies vives de
1,5 0,055 45
8 m de haut situées à environ
1.250 m les unes des autres.
Terrain agricole avec quelques
constructions et des haies vives de
2 0,1 39
8 m de haut situées à environ 500
m les unes des autres.
Terrain agricole avec beaucoup de
constructions, arbrisseaux et
2,5 0,2 31 plantes, ou des haies vives de 8 m
de haut situées à environ 250 m
les unes des autres.
Villages, petites villes, terrain
agricole avec de nombreuses ou
3 0,4 24
de hautes haies vives, des forêts et
un terrain très accidenté.
Grandes villes avec de hauts
3,5 0,8 18
immeubles.
Très grandes villes avec de hauts
4 1,6 13
immeubles et des grattes ciel.
Définitions selon l'Atlas éolien européen, WAsP.

Pour des exemples pratiques, voir la page sur le Calcul de la vitesse du


vent incluse dans la Visite guidée dans l'univers de l'énergie éolienne.

La densité de l'air à la pression atmosphérique


standard
Densité (masse Contenu maximal
TempératureTempérature
d'air sec) d'eau
° Celsius ° Farenheit
kg/m3 kg/m3
-25 -13 1,423
-20 -4 1,395
-15 5 1,368
-10 14 1,342
-5 23 1,317
0 32 1,292 0,005
5 41 1,269 0,007
10 50 1,247 0,009
15 59 1,225 *) 0,013
20 68 1,204 0,017
25 77 1,184 0,023
30 86 1,165 0,030
35 95 1,146 0,039
40 104 1,127 0,051
*) L'industrie éolienne utilise comme standard la densité de l'air
sec à la pression atmosphérique standard au niveau de la mer, à
15° C.

La puissance du vent
m/s W/m2 m/s W/m2 m/s W/m2
0 0 8 314 16 2509
1 1 9 447 17 3009
2 5 10 613 18 3572
3 17 11 815 19 4201
4 39 12 1058 20 4900
5 77 13 1346 21 5672
6 132 14 1681 22 6522
7 210 15 2067 23 7452
3
**) A une densité d'air de 1,225 kg/m , ce qui correspond à celui
de l'air sec à la pression atmosphérique standard au niveau de la
mer, à 15° C.
La formule de la puissance par m2 en watts = 0,5 * 1,225 * v3,
ou v représente la vitesse du vent en m/s.
Avertissement : Bien que, à une vitesse de vent de 7 m/s, la puissance du
vent soit de, disons, 210 W/m2, vous devez noter que la puissance du vent
est typiquement le double sur un site avec une telle vitesse moyenne du
vent. Afin de bien comprendre ceci, vous devez lire les pages de la Visite
guidée qui traitent de ce sujet, en commençant par la distribution de Weibull
et en finissant par la densité de puissance.

Standard Wind Class Definitions (Used in the


U.S.)
Class 30 m height 50 m height
Wind Wind Wind Wind
speed power speed power
m/s W/m2 m/s W/m2
1 0-5.1 0-160 0-5.6 0-200
2 5.1-5.9 160-240 5.6-6.4 200-300
3 5.9-6.5 240-320 6.4-7.0 300-400
4 6.5-7.0 320-400 7.0-7.5 400-500
5 7.0-7.4 400-480 7.5-8.0 500-600
6 7.4-8.2 480-640 8.0-8.8 600-800
7 8.2-11.0 640-1600 8.8-11.9 800-2000

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Manuel de référence sur l'énergie éolienne
2ème partie :
Définitions de l'énergie et de la puissance

Energie

Les physiciens définissent la notion d'énergie comme la quantité


de travail qu'un système physique est susceptible d'effectuer.
Selon la définition des physiciens, l'énergie ne peut être ni créée,
ni consommée, ni détruite.
Par contre, l'énergie peut être convertie ou transférée à d'autres
formes d'énergie : l'énergie cinétique des molécules d'air en
mouvement peut être transformée en énergie rotative par le rotor
d'une éolienne, énergie qui ensuite est convertie en énergie
électrique par la génératrice de l'éolienne. A chaque conversion
d'énergie, une partie de l'énergie initiale est transformée en
énergie thermique.
Si l'on parle de perte d'énergie (ce qui, selon la définition
susmentionnée, est impossible), c'est justement à cause du fait
qu'une partie de l'énergie-source ne peut être utilisé directement
par le maillon suivant de la chaîne de conversion d'énergie à
cause de sa transformation en énergie thermique. Ainsi, un rotor,
un multiplicateur, une génératrice..., n'est jamais efficace à 100
%, du fait des pertes de chaleur dues à la friction dans les
roulements ou entre les molécules d'air.
Cependant, la plupart d'entre nous ont probablement
l'impression que brûler les combustibles fossiles diminue le
potentiel global futur d'énergie convertible. Cette impression est
en effet tout à fait juste.
Toutefois, les physiciens l'expriment autrement en disant que la
quantité d'entropie de l'univers a augmentée. Ils entendent par
cela que notre capacité à effectuer un travail utile par la
conversion d'énergie diminue à chaque fois que nous laissons
l'énergie se transformer en chaleur qui s'évapore dans l'univers.
Les physiciens désigne le travail utile comme de l'exergy.
Comme la grande majorité des éoliennes produisent de
l'électricité, on mesure normalement leur performance en termes
de la quantité d'énergie électrique qu'elles sont susceptibles de
convertir à partir de l'énergie cinétique contenue dans le vent.
Cette énergie est normalement mesurée en kilowattheures
(kWh) ou mégawattheures (MWh) durant un certain laps de
temps, une heure ou une année, par exemple. Ceux désireux de
montrer qu'ils ont bien compris que l'énergie ne peut être créée,
mais seulement convertie en d'autres formes, appellent parfois les
éoliennes des convertisseurs d'énergie éolienne. Nous autres les
appelons toujours des éoliennes.
Note On ne mesure pas l'énergie en kilowatts, mais en
kilowattheures (kWh). C'est une erreur commune de confondre
les deux unités. Afin de bien comprendre la différence, nous vous
conseillons de lire la section suivante sur la puissance.

Unités de mesure de l'énergie


1 J (joule) = 1 Ws = 0,2388 cal
1 GJ (gigajoule) = 109 J
1 TJ (terajoule) = 1012 J
1 PJ (petajoule) = 1015 J
1 (kilowattheure) kWh = 3.600.000 Joule
1 toe (tonne équivalent pétrole)
= 7,4 barils de pétrole brute en énergie primaire
= 7,8 barils de pétrole raffinée pour consommation finale
= 1270 m3 de gaz naturel
= 2,3 tonnes de charbon
1 Mtep (million de tonnes équivalent pétrole) = 41,868 PJ

Puissance
La puissance électrique est normalement mesurée en watts (W),
kilowatt (kW), mégawatt (MW), etc. La puissance est le transfert
d'énergie par unité de temps.
On peut mesurer la puissance à n'importe quel moment, alors
que l'énergie se mesure durant un certain laps de temps, p.ex. une
seconde, une heure ou une année (voir la section sur l'énergie, si
vous ne l'avez pas déjà lue).
Si une éolienne a une puissance nominale de 600 kW, cela
signifie que l'éolienne produira 600 kilowattheures (kWh)
d'énergie par heure lorsqu'elle atteint sa performance maximale
(par vents forts, au-dessus de quelque 15 m/s).
Si, par exemple, un pays comme le Danemark a une puissance
éolienne installée de 1.000 MW, cela ne dit rien sur la quantité
d'énergie que produisent ces éoliennes. Une éolienne est
normalement en service environ 75 % des heures de l'année, mais
elle ne tournera à sa puissance nominale que pendant un nombre
limité des heures de fonctionnement.
Afin de calculer la production d'énergie des éoliennes, il faut
connaître la distribution des vitesses du vent sur chaque site
éolien. Dans le cas du Danemark, une éolienne fonctionne en
moyenne 2.300 heures par an à sa puissance maximale. Pour
calculer la production totale d'énergie, vous devez multiplier les
1.000 MW de puissance installée par les 2.300 heures de
fonctionnement = 2.300.000 MWh = 2,3 TWh d'énergie (ou
2.300.000.000 kWh).
Dans d'autres régions du monde, dans le pays de Galles, en
Ecosse ou dans l'Irlande de l'ouest par exemple, le nombre
d'heures de fonctionnement à la puissance maximale sera
probablement plus élevé qu'au Danemark, atteignant quelque
3.000 heures ou plus. En Allemagne, par contre, le chiffre se situe
plutôt aux alentours de 2.000 heures.
La puissance d'une voiture est normalement mesurée en
chevaux-vapeur (CV) plutôt qu'en kilowatts (kW). Le terme
cheval-vapeur donne intuitivement l'idée que la puissance définit
la quantité de "muscles" d'une génératrice ou d'un moteur.
L'énergie, par contre, définit la quantité de travail qu'effectue une
génératrice ou un moteur durant un certain laps de temps.

Unités de puissance
1 kW = 1,359 CV

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Preuve de la loi de Betz
Cette page vous fournit une preuve de la loi de Betz. Avant de
lire cette page, vous devez avoir lu les pages dans la Visite guidée
sur la déviation du vent provoquée par une éolienne et la loi de
Betz. Si vous ne comprenez pas l'argumentation suivante en
détail, vous devez tout de même survoler la page pour avoir une
impression du raisonnement qu'a utilisé Betz lui-même dans son
livre Wind-Energie de 1926 pour expliquer la loi.

Preuve du théorème de Betz


Partons de la
supposition
raisonnable que la
vitesse moyenne
du vent traversant
la surface balayée
par le rotor est
égale à la
moyenne de la
vitesse moyenne
du vent non perturbé à l'avant de l'éolienne (v1), et de sa vitesse
après le passage à travers le plan de rotor v2, soit (v1+v2)/2. (Betz
fait une preuve de cette supposition dans son livre.)
La masse de l'air traversant la surface balayée par le rotor en
une seconde est égale à :

m = F (v1+v2)/2
Le texte original de la
loi de Betz en allemand.
où m est la masse par seconde, P la densité de l'air, F la surface
balayée par le rotor, et [(v1+v2)/2] la vitesse moyenne du vent
traversant le rotor. La puissance extraite du vent par le rotor est
égale à la masse multipliée par le carré de la diminution de la
vitesse du vent (selon la seconde loi de Newton) :

P = (1/2) m (v12 - v22)

En substituant m (de la première équation) dans cette expression,


nous obtenons l'expression suivante de la puissance extraite du
vent :

P = ( /4) (v12 - v22) (v1+v2) F

Comparons maintenant notre résultat avec la puissance totale d'un


flux d'air non perturbé traversant une surface similaire F sans la
présence d'un rotor qui ralentit le vent. Nous appelons cette
puissance P0 :

P0 = ( /2) v13 F

Le ratio entre la puissance extraite du vent et celle du vent non


perturbé sera alors :

(P/P0) = (1/2) (1 - (v2 / v1)2) (1 + (v2 / v1))

Nous pouvons tracer P/P0 en fonction de v2/v1 :

Comme vous pouvez le voir, la fonction atteint son maximum


pour v2/v1 = 1/3, la valeur maximale pour la puissance extractible
du vent étant de 0,59 ou 16/27 de la puissance totale contenue
dans le vent.

Cliquez ici pour retourner à la page sur la loi de Betz dans la


Visite guidée.
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Manuel de référence sur l'énergie éolienne
3ème partie :
Acoustique

Niveau sonore en décibels db(A)


et puissance sonore en W/m2
Niveau Puissance Niveau Puissance Niveau Puissance
dB(A) W/m2 dB(A) W/m2 dB(A) W/m2
- - -
0 1,000*10 55 3,162*10 83 1,995*10
12 7 4

10 1,000*10- 56 3,981*10- 84 2,512*10-


11 7 4

20 1,000*10- 57 5,012*10- 85 3,162*10-


10 7 4

30 1,000*10- 58 6,310*10- 86 3,981*10-


9 7 4

31 1,259*10- 59 7,943*10- 87 5,012*10-


9 7 4

32 1,585*10- 60 1,000*10- 88 6,310*10-


9 6 4

33 1,995*10- 61 1,259*10- 89 7,943*10-


9 6 4

34 2,512*10- 62 1,585*10- 90 1,000*10-


9 6 3

35 3,162*10- 63 1,995*10- 91 1,259*10-


9 6 3

36 3,981*10- 64 2,512*10- 92 1,585*10-


9 6 3

37 5,012*10- 65 3,162*10- 93 1,995*10-


9 6 3

38 6,310*10- 66 3,981*10- 94 2,512*10-


9 6 3

39 7,943*10- 67 5,012*10- 95 3,162*10-


9 6 3

40 1,000*10- 68 6,310*10- 96 3,981*10-


8 6 3

41 1,259*10- 69 7,943*10- 97 5,012*10-


8 6 3

42 1,585*10- 70 1,000*10- 98 6,310*10-


8 5 3
- - -
43 1,995*10 71 1,259*10 99 7,943*10
8 5 3

44 2,512*10- 72 1,585*10- 100 1,000*10-


8 5 2

45 3,162*10- 73 1,995*10- 101 1,259*10-


8 5 2

46 3,981*10- 74 2,512*10- 102 1,585*10-


8 5 2

47 5,012*10- 75 3,162*10- 103 1,995*10-


8 5 2

48 6,310*10- 76 3,981*10- 104 2,512*10-


8 5 2

49 7,943*10- 77 5.012*10- 105 3,162*10-


8 5 2

50 1,000*10- 78 6,310*10- 106 3,981*10-


7 5 2

51 1,259*10- 79 7,943*10- 107 5,012*10-


7 5 2

52 1,585*10- 80 1,000*10- 108 6,310*10-


7 4 2

53 1,995*10- 81 1,259*10- 109 7,943*10-


7 4 2

54 2,512*10- 82 1,585*10- 110 1,000*10-


7 4 1
Afin de bien comprendre le tableau ci-dessus, vous devez avoir lu
les pages sur l'acoustique dans la Visite guidée, en commençant
par celle sur les émissions sonores d'une éolienne. Si vous désirez
en savoir plus sur la façon de concevoir une éolienne
fonctionnant silencieusement, vous devez lire les pages sur la
conception d'éoliennes.
L'intensité sonore subjective est perçue comme avoir doublé à
chaque fois que le niveau en dB(A) est augmenté par 10.
Par définition, le niveau sonore en dB est égal à : 10 * log10
(puissance en W/m2) + 120, où log10 est la fonction
logarithmique dans la base 10. (Si vous avez accès à la fonction
logarithmique naturelle, ln, vous pouvez toujours utiliser la
relation log10(x) = ln(x) / ln(10).)
Si vous résolvez l'équation de la puissance, vous aurez le
résultat suivant :
Puissance sonore en W/m2 = 100,1*(dB-120)

Niveau sonore en fonction de la distance à la


source
Variation Variation Variation
Distance du niveau Distance du niveau Distance du niveau
m sonore m sonore m sonore
dB(A) dB(A) dB(A)
9 -30 100 -52 317 -62
16 -35 112 -53 355 -63
28 -40 126 -54 398 -64
40 -43 141 -55 447 -65
50 -45 159 -56 502 -66
56 -46 178 -57 563 -67
63 -47 200 -58 632 -68
71 -49 224 -59 709 -69
80 -50 251 -60 795 -70
89 -51 282 -61 892 -71
Comment utiliser le tableau ci-dessus :
Si le niveau sonore est de 100 dB(A) au centre de l'éolienne,
celui-ci sera de 45 dB(A) à une distance de 141 m de l'éolienne
[100 - 55 dB(A) = 45 dB(A)].
Le niveau sonore diminue de quelque 6 dB(A) [=10*log10(2)] à
chaque fois que vous doublez la distance à la source sonore. La
table suppose que la propagation et l'absorption du son (s'il y en
a) s'annulent mutuellement.
Comment obtenir la table ci-dessus :
La surface d'une sphère = 4 pi r2, où pi = 3,14159265, et r est le
rayon de la sphère.
Cela signifie qu'une émission sonore d'une puissance de x
W/m2, frappant une sphère de rayon quelconque, atteindra une
surface quatre fois plus grande, si nous doublons le rayon de la
sphère.

Addition de niveaux sonores de deux sources


dB 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
41 44,0 44,5 45,1 45,8 46,5 47,2 48,0 48,8 49,6 50,5
42 44,5 45,0 45,5 46,1 46,8 47,5 48,2 49,0 49,8 50,6
43 45,1 45,5 46,0 46,5 47,1 47,8 48,5 49,2 50,0 50,8
44 45,8 46,1 46,5 47,0 47,5 48,1 48,8 49,5 50,2 51,0
45 46,5 46,8 47,1 47,5 48,0 48.5 49,1 49,8 50,5 51,2
46 47,2 47,5 47,8 48,1 48,5 49,0 49,5 50,1 50,8 51,5
47 48,0 48,2 48,5 48,8 49,1 49,5 50,0 50,5 51,1 51,8
48 48,8 49,0 49,2 49,5 49,8 50,1 50,5 51,0 51,5 52,1
49 49,6 49,8 50,0 50,2 50,5 50.8 51.1 51,5 52.0 52.5
50 50,5 50,6 50,8 51,0 51,2 51,5 51,8 52,1 52,5 53,0
Exemple : Dans le cas d'une éolienne située à 200 m d'un
écouteur et dont le niveau sonore est de 100 dB(A) à la source, le
niveau sonore près de l'écouteur sera de 42 dB(A), ainsi qu'il est
indiqué dans le tableau précédent. Une autre éolienne avec un
niveau sonore similaire, située à 160 m de l'écouteur, engendre un
niveau sonore de 44 dB(A) au même point de réception. Comme
il ressort de la table ci-dessus, les deux éoliennes totalisent alors
un niveau sonore de 46,1 dB(A) à l'endroit où se trouve notre
écouteur.
La somme de deux niveaux sonores identiques nous donne un
niveau sonore qui est +3 dB(A) plus élevé. Quatre éoliennes
augmentent le niveau sonore de 6 dB(A). Dix éoliennes
augmentent le niveau sonore de 10 dB(A).

Comment additionner les niveaux sonores en général


Dans le premier des tableaux de cette page, vous trouverez la
puissance sonore en W/m2 pour chacun des différents niveaux
sonores à l'endroit où est placé notre écouteur. Ensuite, vous
additionnez les différentes puissances sonores afin d'obtenir le
nombre total de W/m2. Pour avoir le niveau sonore en dB(A),
utilisez finalement la formule dB = 10 * log10(puissance en
W/m2) + 120.

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Manuel de référence
4ème partie :
Electricité

Tension
Pour faire passer un courant à travers d'un câble, il faut avoir une
différence de tension entre les deux extrémités du câble - tout
comme une différence de pression entre les deux extrémités d'un
tube est nécessaire pour y faire passer un flux d'air.
Plus la différence de tension est grande, plus la quantité
d'énergie transférée à travers le câble par seconde sera
importante. Une tension élevée nous permet, en d'autres termes,
de transporter une quantité substantielle de puissance (rappelez
que la puissance = énergie par unité de temps, cf. la page sur les
définitions d'énergie et de puissance).

Courant alternatif
On dit que l'électricité générée par une pile, par exemple, est du
courant continu (CC), du fait que les électrons se déplacent
continuellement dans la même direction. Cependant, la plupart
des réseaux électriques du monde sont des réseaux à courant
alternatif (CA).
Un des atouts du courant alternatif est qu'il est relativement peu
coûteux de changer la tension du courant. Un autre avantage est
que la perte d'énergie inévitable lors du transport du courant sur
une longue distance est beaucoup moins élevée que dans le cas du
courant continu. De plus, il est assez difficile et onéreux de
concevoir des commutateurs (interrupteurs) pour un système
électrique à haute tension CC qui n'émettent pas de grosses
étincelles.

Fréquence du réseau
Comme vous pouvez le voir sur le graphe ci-dessus, le courant
change de direction très rapidement dans un réseau électrique à
courant alternatif : presque partout dans le monde, le courant d'un
ménage ordinaire est du courant alternatif de 230 volts avec 50
cycles par seconde = 50 Hz (Hertz d'après le physicien allemand
H.R. Hertz (1857-1894)). Le nombre de cycles par seconde est
également appelé la fréquence du réseau. Aux Etats-Unis, le
courant des ménages est de 130 volts avec 60 cycles par seconde
(60 Hz).
Dans un système de 50 Hz, le temps de faire un cycle complet
dure 20 millisecondes (0,020 secondes). Au cours de ce laps de
temps, la tension fait le tour complet entre +325 volts et -325
volts. Si ce système CA est dit être de 230 volts, c'est que
l'énergie électrique moyenne par seconde (la puissance) est
équivalente à celle d'un système CC à 230 volts.

Comme il ressort de l'exemple du graphe, la tension a une jolie variation


douce et régulière. Une telle courbe est appelée une courbe sinusoïdale, du
fait que l'on peut la calculer à partir de l'équation suivante :

tension = tmax * sin(360 * t * f)

où tmax est la tension maximale (amplitude), t le temps mesuré en


secondes, et f la fréquence en hertz (dans notre cas f = 50). 360 est le
nombre de degrés autour d'un circonférence. (Si vous préférez mesurer les
angles en radians, vous devez remplacer 360 par 2*pi.)

Phase
Comme la tension dans un système CA oscille sans cesse, il est
impossible de connecter une génératrice au réseau électrique de
façon sûre, à moins que le courant produit par la génératrice
n'oscille avec exactement la même fréquence que celui du réseau
et ne soit complètement en phase avec le réseau (signifiant que
les cycles de tension de la génératrice coïncident exactement avec
ceux du réseau).
Si les courants ne sont pas en phase, il y aura une grande pointe
de puissance qui engendra de grosses étincelles risquant de
détruire le commutateur du circuit (l'interrupteur) et/ou la
génératrice.
En d'autres termes, interconnecter deux lignes actives à courant
alternatif ressemble un peu à sauter sur un tourniquet en
mouvement. Si vous n'avez pas exactement la même vitesse et
direction que le tourniquet, tant vous-même que les gens sur le
tourniquet risqueront d'être blessés.
La page sur la qualité de puissance explique comment on assure
que les éoliennes soient raccordées de façon sûre au réseau
électrique.

Le courant alternatif et l'électromagnétisme


Pour en savoir plus sur l'électromagnétisme, voir les pages
suivantes.

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Courant alternatif triphasé
La puissance d'un courant alternatif (CA) est oscillante. Ce fait ne
constitue pas un problème majeur pour l'usage domestique des
ampoules, par exemple, étant donné que le filament de l'ampoule
reste chaud pendant le bref intervalle que dure la baisse de la
puissance. En fait, les lampes au néon (et l'écran de votre
ordinateur) scintillent, mais le scintillement est tellement rapide
que l'oeuil humain n'arrive pas à le percevoir. Cependant, pour le
fonctionnement de moteurs, etc., c'est un avantage de disposer
d'un courant dont la puissance est constante.

Variation de la tension du courant alternatif


triphasé
Il est effectivement
possible d'obtenir
une puissance
constante dans un
système CA. Pour ce
faire, il faudra
disposer de trois
lignes CA parallèles,
mais séparées, où les
phases du courant des différentes lignes sont décalées d'un tiers
de cycle les unes des autres. Ainsi, la courbe rouge se déplace un
tiers de cycle derrière la courbe bleue, alors que la courbe jaune
est deux tiers de cycle derrière la courbe bleue.
Comme expliqué à la page précédente, un cycle complet dure 20
millisecondes (ms) dans un réseau à 50 Hz. Le décalage entre
deux phases est donc égale à 20 divisé par 3 = 6 2/3 ms.
A n'importe quel point sur l'axe horizontal du graphe ci-dessus,
vous trouverez que la somme des trois tensions est toujours égale
à zéro, et que la différence de tension entre deux phases
quelconques fluctue comme un courant alternatif.
A la page suivante, nous expliquerons comment une génératrice
est raccordée à un réseau triphasé.
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Connexion d'une génératrice à un
courant alternatif triphasé

A la page sur les génératrices asynchrones, nous mentionnons


que chacun des électro-aimants du stator est connecté à sa propre
phase. Savant que, dans un système triphasé, il n'y a normalement
que trois conducteurs (câbles), vous vous étonnez peut-être de ce
qu'une telle connexion est possible. Vous trouvera la réponse en
regardant les images ci-dessus.

Couplage en triangle
Si nous appelons les trois conducteurs L1, L2 et L3, nous
connectons le premier aimant à L1 et L2, le deuxième à L2 et L3,
et le troisième à L3 et L1.
Ce type de connexion est appelé un couplage en triangle, du
fait qu'il est possible d'aménager les conducteurs dans une forme
de triangle. Il y aura une différence de tension entre chaque paire
de phases qui en elle-même constituera un courant alternatif. La
différence de tension entre chaque paire de phases sera plus
grande que la tension définie à la page précédente ; en fait, cette
différence sera toujours 1,732 fois supérieure à la tension (1,732
est la racine carrée de 3).

Couplage en étoile
Il existe cependant une autre façon de raccorder une génératrice à
un réseau triphasé :
Vous pouvez également connecter l'une des extrémités de
chacune des trois bobines d'électroaimants à sa propre phase, et
puis connecter l'autre extrémité à une jonction commune pour
l'ensemble des trois phases. Vous trouverez peut-être une telle
solution surprenante - dans ce cas-là, rappelez-vous que la
somme des trois phases est toujours égale à zéro, et vous
comprendrez que c'est en effet possible.

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Electromagnétisme

L'électromagnétisme
fut découvert par
hasard en 1821 par le
physicien danois
H.C. Ørsted. On
utilise
l'électromagnétisme
pour convertir de
l'énergie mécanique
en énergie électrique
(dans les
génératrices), mais
également dans le
sens contraire (dans
les moteurs).
Sur l'animation à
gauche, vous voyez
un circuit électrique
avec une bobine constituée d'un fil de cuivre isolé enroulé autour
d'un noyau de fer (acier magnétique).
Pour connecter le courant (continu), cliquer sur l'interrupteur
située en haut et à gauche de l'animation, et regarder ce qui se
passe.

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Electromagnétisme

Le courant
magnétise le noyau
de fer et crée une
paire de pôles
magnétiques : un
pôle nord et un pôle
sud. En
conséquence, les
deux aiguilles
aimantées seront
toujours orientées
dans des directions
opposées (vous
pouvez
éventuellement
répéter l'expérience
en cliquant encore
une fois sur
l'interrupteur de l'image.
En fait, un champ magnétique se serait créé même sans la
présence d'un noyau de fer au milieu, mais il aurait alors été
beaucoup moins puissant.
Le noyau de fer peut avoir plusieurs formes. Ceux utilisés pour
les génératrices ont normalement la forme d'un fer à cheval.
Normalement, une génératrice est munie de plusieurs paires de
pôles nord - sud.
A la page suivante sur l'induction, voyons comment
l'électromagnétisme peut travailler en sens inverse.

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Induction

A gauche, nous
avons monté une
autre expérience qui
ressemble beaucoup
à celle de la page
précédente. En haut,
nous avons une
batterie, un
interrupteur et un
électro-aimant.
Au-dessous de
l'électro-aimant,
nous avons mis un
autre noyau de fer
enroulé d'un fil de
cuivre isolé. Ensuite
nous avons connecté
un ampoule à cette
dernière bobine.
Essayez maintenant de cliquer sur l'interrupteur pour voir ce qui
se passe.

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Induction

Comme vous le
voyez, la lumière de
l'ampoule s'allume
au moment même où
vous connectez
l'interrupteur à la
batterie.
L'explication en est
que le champ
magnétique créé par
l'électroaimant
supérieur circule à
travers le noyau de
fer inférieur.
Ce changement du
champ magnétique
inférieur induit un
courant électrique
dans la bobine la plus basse.
Vous devez noter que le courant circulant dans la bobine
inférieure s'arrête aussitôt que le champ magnétique se sera
stabilisé.
Si vous coupez le courant, vous aurez un autre éclair à cause de
la disparition du champs magnétique. Le changement du champ
induit donc un nouveau courant dans la bobine inférieure,
allumant la lumière de l'ampoule pendant un bref moment.
Vous pouvez maintenant retourner à la page sur les génératrices
des éoliennes pour appliquer vos connaissances sur
l'électromagnétisme et l'induction.

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Manuel de référence sur l'énergie éolienne
5ème partie :
Environnement et combustibles

Contenu énergétique de différents combustibles


*)
GJ pr. ton
Pétrole brute de la mer du Nord 42,7
Gaz de pétrole liquéfié (propane,
46,0
butane)
Pétrole (essence) 43,8
JP1 (combustible des avions à
43,5
réaction)
Diesel / fuel-oil léger 42,7
Fuel-oil lourd 40,4
Orimulsion 28,0
Gaz naturel 39,3 pr. 1000 Nm3
Charbon de chauffe 24,5
D'autres types de charbon 26,5
Paille 14,5
Bois 14,7
Déchets de ménages 1995 10,0
Déchets de ménages 1996 9,4

Emissions de CO2 (gaz carbonique) *)


kg CO2
kg CO2 par GJ par kg de
combustible
Pétrole (essence) 73,0 3,20
Diesel / fuel-oil léger 74,0 3,16
Fuel-oil lourd 78,0 3,15
Orimulsion 76,0 2,13
Gaz naturel (méthane) 56,9 2,74
2,33 (charbon de
Charbon 95,0 chauffe)
2,52 (autres)
*) Facteurs de conversion selon l'Agence danoise pour l'énergie.
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http://www.windpower.org/fr/stat/unitsenv.htm
Bibliographie sur l'énergie éolienne
Vous trouvez ci-dessous une liste de sources vous permettant
d'étudier plus en détail les sujets traités sur ce site Web.

Ressources éoliennes &


Calcul de la production d'énergie d'une éolienne
Ib Troen & Erik Lundtang Petersen : European Wind Atlas, Risoe
National Laboratory, Risoe, Denmark, 1991, ISBN 87 550 1482 8
(Informations utiles sur le calcul de la vitesse du vent, les
statistiques sur les vitesses et l'énergie du vent, la production
d'énergie d'une éolienne et la théorie correspondante à ces sujets).

Dipl.-Ing. Dr. Albert Betz, Wind-Energie und ihre Ausnutzung


durch Windmühlen, Bandenhoeck & Ruprect, Göttingen 1926.
Facsimileudgave ved Ökobuch Verlag, Staufen, 1994. ISBN 3-
922964-11-7

D.L.Elliott, C.G.Holladay, W.R.Barchet, H.P.Foote,


W.F.Sandusky : Wind Energy Resource Atlas of the United
States, Solar Energy Research Institute, Golden, Co, 1987.

Une éolienne, comment fonctionne-t-elle ?


Martin O.L. Hansen: Aerodynamics of Wind Turbines, Rotors,
Loads and Structure, James & james Ltd., London 2000, ISBN 1-
902916-06-9

Bruce R. Munson, Donald F. Young, Theodore H. Okiishi :


Fundamentals of Fluid Mechanics, John Wiley & Sons Inc., New
York 1994, ISBN 0-471-30585-5

Ira H. Abott & Albert E. von Doenhoff : Theory of Wing


Sections, Dover Publications, Inc., New York 1959

Franck Bertagnolio, Niels Sørensen, Jeppe Johansen and Peter


Fuglsang: Wind Turbine Airfoil Catalogue, Risø National
Laboratory, Roskilde, 2001. ISBN 87-550-2910-8

Austin Hughes : Electric Motors and Drives, Oxford 1997,


Butterworth-Heinemann, ISBN 0 7506 1741 1
Poul Erik Petersen : Elektricitet og Magnetisme, Bogfondens
Forlag A/S, København 1995, ISBN 87-7463-228-0

Poul Erik Petersen : Elektriske Maskiner, Bogfondens Forlag


A/S, København 1996, ISBN 87-7463-255-8

La conception des éoliennes


Wind Energy Department of Risoe National Laboratory and Det
Norske Veritas: Guidelines for Design of Wind Turbines,
Copenhagen 2001. ISBN 87-550-2870-5

The Danish Approval Scheme for Wind Turbines


(Godkendelsesordningen for opstilling af vindmøller i Danmark).
Site web: www.vindmoellegodkendelse.dk

Eoliennes dans le réseau électrique


Lars Henrik Nielsen og Poul Erik Morthorst: Fluktuerende
vedvarende energi i el- og varmeforsyningen - det mellemlange
sigt, Risoe National Laboratory, Risoe, Denmark, 1998, ISBN 87-
550-2396-7

L'énergie éolienne et l'environnement


Birk Nielsens Tegnestue, Vindmøller og landskab, Arkitektur og
æstetik, Aarhus 1996, ISBN 87-985801-0-8

Soren Krohn : The Energy Balance of Modern Wind Turbines,


Association danoise de l'industrie éolienne, WindPower Note No.
16, København 1997.

Lars Teglgaard and others: Municipal planning for wind energy


in Denmark - Examples and experience, Ministry of Environment
and Energy, Copenhagen 1994, ISBN 87-601-5027-0

Guillemette, M., Larsen, J.K. & Clausager, I. : Effekt af Tunø


Knob vindmøllepark på fuglelivet. Afdeling for Kystzoneøkologi.
- Faglig
rapport fra DMU 209, Købanhavn 1997, ISBN 87-7772-351-1.

La rentabilité de l'énergie éolienne


Soren Krohn : Er 10 og 27 lige ? Offentlige Finanser og
Vindkraft, Association danoise de l'industrie éolienne, Vindkraft
Note nr. 7, København 1996.

Jesper Munksgaard, m.fl. : Samfundsmæssig Værdi af Vindkraft


(4 delrapporter), AKF Forlaget, København 1995, ISBN 87-7509-
443-6

Hans-Henrik Kristoffersen, m.fl. : Kortlægning af Afgifter og


Tilskud inden for Energiområdet, AKF Forlaget, København
1997, ISBN 87-7509-509-2

Danish Ministry of Environment and Energy : Energy 21 - The


Danish Government's Action Plan for Energy 1996, Copenhagen
1996, ISBN 87-7844-062-9

Danmarks Energifremtider, Energistyrelsen, København 1995,


ISBN 87-7844-027-0

Havmølle-Handlingsplan for de Danske Farvande, Elselskabernes


og Energistyrelsens Arbejdsgruppe for havmøller, SEAS, Haslev
1997

Birger T. Madsen : World Market Update 1996-97, BTM Consult


ApS, Ringkøbing 1995

International Energy Agency (IEA) Wind Energy Annual Report


1998, National Renewable Energy Laboratory, Colorado, USA,
april 1999

Petit historique de l'énergie éolienne moderne


Peter Karnøe, Dansk Vindmølleindustri, Samfundslitteratur,
Frederiksberg 1991, ISBN 87-593-0255-0

Per Dannemand Andersen, En analyse af den teknologiske


innovation i dansk vindmølleindustri, Handelshøjskolen i
København, 1993, ISBN 87-593-8027-6

H. C. Hansen, Poul la Cour - grundtvigianer, opfinder og


folkeoplyser, Askov Højskoles Forlag, Askov 1985, ISBN 87-
88765-01-6

Statistiques
L'Association danoise de l'industrie éolienne : WindPower Notes
ISSN 1397-1697

Danske Elværkers Forening (DEF) : Statistik, Dansk elforsyning


20XX
Manuel de référence
Danish Energy Agency: Energy Statistics

International Electrotechnical Commission : International


Electrotechnical Vocabulary - Part 415: Wind turbine systems,
Geneva 1998, IEC 60050-415

George Elliot (ed.) : 8. Glossary Of Terms, 2. Edition, Expert


Group Study on Recommended Practices for Wind Turbine
Testing and Evaluation, International Energy Agency Programme
for Research and Development on Wind Energy Conversion
Systems, Glasgow 1993

Eoliennes danoises sur le marché


Informationssekretariatet for Vedvarende Energi :
Typegodkendte vindmøller.
Kan rekvireres hos Energioplysningen på telefon 7021 8010 eller
pr. e-mail energioplysningen@ens.dk.

Conception de sites Web


David Siegel : Creating Killer Web Sites, Second Edition,
Hayden Books, Indianapolis 1998, ISBN 1-56830-433-1

Jakob Nielsen : Designing Web Usability : The Practice of


Simplicity, First Edition, New Riders Publishing 1999, ISBN
156205810X

Edward R. Tufte : The Visual Display of Quantitative


Information, Graphics Press, Cheshire, Connecticut, 1983

Jan Tschichold, The Form of the Book, Essays on the Morality of


Good Design, Hartley & Marks, Vancouver, B.C. 1991, ISBN 0-
88179-116-4

Paul Arthur & Romedi Passini : Wayfinding, People, Signs and


Architecture, McGraw-Hill, New York 1992, ISBN 0-07-551016-
2
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Glossaire éolien
Ecrivez la première lettre du terme que vous cherchez pour faire défiler l'écran.
Cliquez ensuite sur le terme si vous désirez aller à la page qui traite du sujet.

ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ

Français Anglais Allemand Espagnol Danois

Abri, effet d'abri wind shade Windschatten abrigo (del viento) lævirkning

acier calmé killed steel beruhichter Stall acero laminado beroliget stål
aérodynamique* aerodynamics Aerodynamik aerodinámica* aerodynamik
anémomètre anemometer Anemometer anemómetro anemometer
assemblage par bolt assembly Verschrauben unión* con pernos boltsamling
boulons
(angle d') azimut azimuth angle Azimuth ángulo azimutal azitmutvinkel
energy balance Energiebilanz balance de energía energibalance
Bilan
énergétique
bride* flange Flansche brida* flange
brise de mer * sea breeze Seebrise brisa* marina søbrise
bruit noise Schall, Lärm ruido støj

Carte* des vents wind map Windkarte mapa eólico vindkort

charge de fatigue fatigue load Materialermüdung carga* de fatiga udmattelseslast


charge extrême extreme load Extremlast carga* extrema ekstremlast
cisaillement du wind shear Windscherung cizallamiento del vindgradient, wind
vent viento shear
classe* de rugosité roughness class Rauhigkeitsklasse clase* de ruhedsklasse
rugosidad
coefficient de power Leistungsbeiwert coeficiente de (rotorens)
puissance (du coefficient(rotor) (des Rotors) potencia (del effektkoefficient
rotor) power coefficient rotor)
conception* Danish concept Dänisches Konzept concepto danés dansk koncept
danoise
connexion* star connection Sternschaltung conexión* estrella stjerneforbindelse
(ou couplage)
en étoile
connexion* delta connection Dreieckschaltung conexión* deltaforbindelse
(ou couplage) triángulo
en triangle
contrôle à calage pitch control Pitchregelung regulación* por pitchregulering
variable de pale cambio del ángulo
de paso ("pitch
control")
corrosion* (en corrosion Korrosion (Offshore) corrosión* (en korrosion (offeshore)
mer) (offshore) agua de mar)
courant alternatif alternating Wechselstrom corriente* alterna vekselstrøm
current (AC) (CA)
courant anternatif three phase Dreiphasen- corriente* alterna trefaset vekselstrøm
triphasé alternating Wechselstrom trifásica
current
courbe* de power curve Leistungskurve curva* de potencia effektkurve
puissance
coût d'électricité cost of electricity Strompreis coste de la omkostninger
electricidad til elproduktion
coûts operation and Betriebs- und costes* de drifts- og
d'exploitation maintenance Wartungskosten operación vedligeholdelses-
et d'entretien costs y mantenimiento omkostninger
coûts d'installation installation costs Installationskosten costes de installations-
instalación omkostninger
crédit de capacité capacity credit Leistungsvergütung crédito de effektbetaling
capacidad

dB (A), échelle* dB (A), decibel


(A) scale
dB(A)-Skala dB(A), escala* de
decibelios A
dB (A), decibel (A)
skala
des décibel (A)
décrochage stall Strömungsabriß, Stall pérdida* de stall
aérodynamique sustentación
("stall") ("stall")
démarrage souple soft start "weiches" Einschalten árranque suave blød indkobling
densité* de l'air density of air Luftdichte densidad* de aire massefylde, vægtfylde
densité* de power density Leistungsdichte densidad* de effekttæthed
puissance potencia
dispositif yaw mechanism Windnachführ- mecanismo de krøjemekanisme
d'orientation mechanismus orientación
distribution* de Rayleigh Rayleigh-Verteilung distribución* de Rayleighfordeling
Rayleigh distribution Rayleigh
rectifier
distribution* de Weilbull Weibull-Verteilung distribución* de Weilbullfordeling
Weibull distribution Weibull
durée de vie* (design) lifetime Lebensdauer vida* (de diseño) (design) levetid
dynamique des structural Strukturdynamik dinámica* strukturdynamik
structures (dynami-dynamics estructural
que structurale)
dynamique* des computational Computational Fluid dinámica* de computational fluid
fluides numérique fluid dynamics Dynamics (CFD) fluidos dynamics (CFD)
(CFD) computacional
(CFD)
economics Wirtschaftlichkeit economía* økonomi
Économie*
économies* economies of Kostenvorteile bei economías* de stordriftsfordele
d'échelle scale größeren Anlagen escala
effet de masque masking noise Hintergrundgeräusche ruido maskerende lyd
enmascarador
effet de parc park effect Parkeffekt efecto del parque parkvirkning
effet de sillage wake effect Nachlauf-Effekt efecto de la estela kølvandseffekt, wake
effekt, slipstrøm
effet de survitesse speed up effect Beschleunigungseffekt efecto acelerador speed up effekt
effet d'obstacle shelter effect Windschatten eines efecto de lævirkning
Hindernisses resguardo
efficacité* efficiency Wirkungsgrad eficiencia* effektivitet
électromagnétisme electromagnetism Elektromagnetismus electromagnetismo elektromagnetisme
énergie* energy Energie energía* energi
énergie* éolienne wind energy Windenergie energía* eólica vindenergi
énergie* éolienne offshore wind Offshore-Windenergie energía* eólica offshore vindkraft
offshore energy marina
énergie* renewable energy erneuerbare Energie energía* vedvarende energi
renouvelable renovable
éolienne* à axe horizontal axis Horizontalachser, - aerogenerador de horisontalakslet
horizontal wind turbine läufer eje horizontal vindmølle
(HAWT)
éolienne* à axe vertical axis wind Vertikalachser, -läufer aerogenerador de vertikalakslet
vertical turbine (VAWT) eje vertical vindmølle
éolienne* face au upwind Luvläufer (máquina*) forløber
vent (machine) corriente arriba
éolienne*, wind turbine Windkraftanlage aerogenerador, vindmølle,
aérogénérateur turbina* eólica, vindkraftanlæg
aeroturbina*
manufacturers Hersteller fabricantes fabrikanter
Fabricants
facteur de capacité capacity factor Kapazitätsfaktor factor de carga kapacitetsfaktor
facteur de availability factor Verfügbarkeitsfaktor factor de rådighedsfaktor
disponibilité disponibilidad
flicker flicker kurzzeitige Spannungs-flicker flicker
schwankungen
fondation foundation Fundament cimentación* fundament
fondation* à trois tripod foundation Dreibein-Fundament cimentación* tripod fundament
pieds (le trépied) (offshore) (Offshore) (marina) en (offshore)
(offshore) trípode
fondation* de gravity Schwerkraft cimentación* gravitationsfundament
caissons (d'acier foundation -Fundament marina por (offshore)
ou de (offshore) (Offshore) gravedad
béton)(offshore)
force* de Coriolis Coriolis force Corioliskraft fuerza* de Corioliskraft
Coriolis
fréquence* du grid frequency Netzfrequenz frecuencia* de red netfrekvens
réseau
generator Generator generador generator
Générateur (ou
génératrice*)
générateur asynchronous Asynchrongenerator generador asynkron generator
asynchrone / generator asíncrono
générateur à
induction
générateur induction Induktionsgenerator generador de asynkrongenerator
(ou génératrice*) generator inducción
asynchrone
générateur synchronous Synchrongenerator generador synkrongenerator
(ou génératrice*) generator síncrono
synchrone
génératrice* pole changing Generator mit generador con polomkobbelbar
à pôles generator Polumschaltung número de polos generator
commutables variable
génératrice* de vortex generator Vortexgenerator generador de vortex generator
vortex torbellinos
girouette* wind vane Windfahne veleta* vindfane
glissement (d'un (generator) slip (Generator-) Schlupf deslizamiento (del (generator) slip
générateur) generador)
guy (wire) Abspannung viento bardun
Hauban
hauteur du moyeu hub height Nabenhöhe altura* de buje navhøjde
hélice*, rotor rotor(of a wind Rotor rotor (de una rotor (på vindmølle)
(d'une éolienne) turbine) (der Windkraftanlage) turbina eólica)
Hz (Hertz) Hz (Hertz) Hz (Hertz) Hz (hercio) Hz (Hertz)
induction Induktion inducción* indution
Induction*
induit à cage cage rotor Käfigläufer, rotor de jaula kortslutningsrotor
d'écureuil Kurzschlußläufer

J
K
Gedser wind Gedser- el aerogenerador Gedsermøllen
L'éolienne* de turbine Windkraftanlage de Gedser
Gedser
loi* de Betz Betz' law Betz'sches Gesetz ley* de Betz Betz' lov
longueur* de roughness length Rauhigkeitslänge longitud* de ruhedslængde
rugosité rugosidad
lattice tower Gitterturm torre* de celosía gittertårn
Mât en trellis
monopilot d'acier mono pile Fundament mit einem cimentación* enkeltspælsfundament
(fondation foundation Pfeiler (Offshore) marina monopilote (offshore)
offshore) (offshore)
moyeu hub Nabe buje nav
multiplicateur gearbox Getriebe multiplicador/ gearkasse
caja*
multiplicadora
nacelle Gondel góndola* nacelle
Nacelle*
obstacle Hindernis obstáculo lægiver
Obstacle
oiseau de mer sea bird Seevogel ave marina søfugl
oiseaux (avifaune) birds Vögel aves* fugle
onduleur inverter Wechselrichter inversor vekselretter
opération* islanding Inselbildung islanding ødrift
insulaire
orientation* yaw Windnachführung orientación* krøjning
rotor blade Rotorblatt pala* rotorblad, vinge
Pale*
paramètre de shape parameter Formparameter parámetro de formfaktor
forme (Weilbull (Weibull-Verteilung) forma (weilbullfordeling)
(distribution de distribution) (distribución de
Weibull) Weibulll)
paramètre scale parameter Skalierungsparameter parámetro de skalaparameter
d'échelle (Weibull (Weibull-Verteilung) escala (Weilbullfordeling)
(distribution de distribution) (distribución de
Weibull) Weibull)
pôle (magnétique) (magnetic) pole (magnetischer) Pol polo (magnético) (magnet) pol
porosité* porosity Porosität porosidad* porøsitet
poussée* lift Auftrieb sustentación* opdrift, lift
aérodynamique ("lift")
projection* shadow casting Schattenwurf distribución* de skyggekastning
d'ombres las sombras
puissance* (electrical) power (elektrische) Leistung potencia* (elektrisk) effekt
(électrique) (eléctrica)
puissance* du power of the Leistung des Windes potencia* del vindens effekt
vent wind viento
puissance* wind power Windkraft potencia* eólica vindkraft
éolienne
puissance* rated power, Nennleistung potencia* nominal mærkeeffekt
nominale nameplate power
power quality Leistungsqualität calidad* de spændingskvalitet
Qualité* du potencia
courant électrique
direct grid direkte Netzanbindung conexión* directa direkte nettilslutning
Raccordement connection a red
direct au réseau
raccordement indirect grid indirekte conexión indirecta indirekte
indirect au réseau connection Netzanbindung a red* nettilslutning
rafale* gust Bö ráfaga* vindstød, vindbyge
redresseur rectifier Gleichrichter rectificador ensretter
régulation active active stall power aktive Stall-regelung regulación* activa aktiv stallregulering
par décrochage control por pérdida
aérodynamique aerodinámica
régulation* par stall control Stallregelung, regulación* por stallregulering
décrochage Regelung durch pérdida
aérodynamique Strömungsabriß aerodinámica
("stall control")
réseau (électrique) (electrical) grid (elektrisches) Netz red* (eléctrica) (el) net
réseau faible weak grid schwaches Netz red* débil svagt net
rose* des roughness rose Rauhigkeitsrose rosa* de las ruhedsrose
rugosités rugosidades
rose* des vents wind rose Windrose rosa* de los vindrose
vientos
rotor (d'une rotor(of a Rotor (des Generators) rotor (del rotor (på generator)
génératrice) generator) generador)
safety Sicherheit seguridad* sikkerhed
Sécurité*
sécurité* du occupational Betriebssicherheit seguridad* en el arbejdssikkerhed
travail safety trabajo
sinusoïdal sinusoidal sinusförmig sinusoidal sinusformet
site, choix de site site, siting Standort, emplazamiento plads, placering
Standortwahl
son sound Schall sonido lyd
(éolienne*) sous le downwind Leeläufer (máquina*) bagløber
vent (machine) corriente* abajo
stator stator Stator estator stator
surface* balayée rotor area(swept) Rotorfläche área* del rotor (de (bestrøget) rotorareal
par le rotor (ou le rotor area barrido del rotor)
l'hélice)
système de cooling system Kühlung sistema de kølesystem
refroidissement refrigeración
système hydraulics system Hydrauliksystem sistema hidraúlico hydrauliksystem
hydraulique
thyristor Thyristor tiristor thyristor
Thyristor
torsion* de la pale (rotor blade) twist Verwindung torsión, alabeo (de twist, vridning
(des Rotorblatts) la pala)
tour tubulaire tubular tower Rohrturm torre*tubulare rørtårn
tour* tower Turm torre* tårn
trainée* drag Luftwiderstand resistencia* drag, luftmodstand
aerodinámica
tube de courant stream tube Stromröhre tubo de corriente strømrør
turbulence* turbulence Turbulenz turbulencia* turbulens

U
mountain wind Bergwind viento de montaña bjergvind
Vent de
montagne
vent geostrophic wind geostrophischer Wind viento geostrófico geostrofisk vind
géostrophique
vents globaux global winds globale Winde vientos globales globale vinde
vitesse* (de variable variable (Drehzahl) velocidad* (de variabel
rotation) variable (rotational) giro) variable (omløbs)hastighed
vitesse* de cut out wind Abschaltwind- velocidad* de stophastighed
coupure speed geschwindigkeit corte
vitesse* de cut in wind speed Einschaltwind- velocidad* de starthastighed
démarrage geschwindigkeit conexión
vitesse* synchronous Synchrondrehzahl velocidad* de synkron hastighed
synchrone speed sincronismo

W
X
Y
Z
* = féminin * = femenino

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