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Promotion 2012
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT SCIENCE DES MATERIAUX ET METALLURGIE
OPTION SCIENCE ET INGENIERIE DES MATERIAUX
Membre du Jury :
Promotion 2012
Merci Seigneur Jésus pour ton amour et ta bénédiction qui
pour ton inestimable sagesse qui nous a appris que « Même les
œuvre. »
RANASY Claudy Marc
REMERCIEMENTS
Mes pensées vont particulièrement à ma tendre épouse et à ma chère petite fille qui me
comblent d’amour et de soutien.
Tout spécialement, je voudrais remercier mes parents qui ont toujours su me pousser
au-delà des mes limites.
Je remercie également mes beaux-parents pour leur amour et le soutien moral qu’ils
m’ont témoigné tout au long de ce travail.
Merci à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation du présent
mémoire.
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONCLUSION GENERALE
GLOSSAIRE
Bord d’attaque : section avant d’un profil aérodynamique, elle fait face au fluide.
Goupille : cylindre métallique destiné à être sollicité en cisaillement pour des efforts
relativement faibles.
Incidence : angle formé par la corde de référence du profil d’une surface et le vecteur
vitesse du vent relatif ; ou encore l’angle entre cette corde et la direction du vent
attaquant le profil. Elle est aussi appelée angle d’attaque.
Turbulence : état d’un fluide dans lequel se caractérise une apparence très
désordonnée, un comportement difficilement prévisible et existence de nombreuses
échelles spatiales et temporelles.
DK : Danemark
F : France
GD : Grande Diffusion
HP : Haute Performance
PE : Polyéthylène
PP : Polypropylène
TD : Thermodurcissable
TP : Thermoplastique
UP : Polyester insaturé
UV : Ultra-violet
c : Corde
C : Couple
CH4 : Méthane
CO : Monoxyde de carbone
Cx : Coefficient de traînée
Cz : Coefficient de portance
d : Distance
F : Force
Fa : Charge axiale
Fr : Charge radiale
GW : Gigawatt
H : Hauteur
HB : Dureté Brinell
kW : Kilowatt
n : Vitesse de rotation
P : Puissance
r : Rayon
Ra : Résultante aérodynamique
Rf : Résistance à la flexion
Rx : Traînée
Rz : Portance
S : Surface
V : Vitesse
α : Angle d’incidence
λ : Allongement de l’aile
ρ : Masse volumique
σ : Contrainte
ω : vitesse angulaire
Une seule voie apparaît donc soutenable : faire des économies d’énergie très
significatives, et n’employer, à terme, que les énergies renouvelables. Actuellement,
l’énergie éolienne est devenue parmi les sources d’énergie renouvelable les plus
utilisées. A la fin de l’année 2012, le total mondial de la puissance installée éolienne
atteignait 281,1 GW [62]. Dans l’industrie moderne des pales d’éoliennes, les matériaux
composites à base de fibres occupent une place prépondérante (95%). En effet, ces
matériaux présentent des avantages attractifs résidant principalement dans les bonnes
caractéristiques mécaniques en termes de rigidité et de résistance spécifiques [10].
C’est dans ces contextes que ce présent mémoire, intitulé « Conception, études
et réalisation d’une éolienne en matériau composite », élaboré au sein du Département
SMM (Science des Matériaux et Métallurgie) a pour objectif principal d’initier la
recherche sur les énergies éoliennes en réalisant une éolienne en matériau composite.
I.1. Définition
Le vent est un déplacement d’air horizontal [4]. Ils sont globalement provoqués
par un réchauffement inégalement réparti à la surface de la planète provenant du
rayonnement stellaire, et par sa rotation. Sur Terre, ce déplacement est essentiel à
l’explication de tous les phénomènes météorologiques [61].
Le vent est mécaniquement décrit par les lois de la dynamique des fluides,
comme les courants marins. Il existe une interdépendance entre ces deux circulations
de fluides. Les vents sont généralement classifiés selon leur ampleur spatiale, leur
vitesse, leur localisation géographique, le type de force qui les produit, et leurs effets.
La force de Coriolis joue un rôle prépondérant dans la direction des vents et des
courants océaniques. En effet, tout objet en mouvement dans l’hémisphère nord est
dévié vers sa droite (c’est le contraire dans l’hémisphère sud). Les particules d’air n’y
font pas exception. Lors de son déplacement des hautes vers les basses pressions, l’air
est donc dévié vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans
l’hémisphère sud [5].
Lors de son mouvement, l’air se frotte contre les autres particules d’air et le sol.
Cela entraîne des forces s’opposant à son mouvement. Ces forces ne le dévient pas
mais le freinent.
Néanmoins, il existe aussi des vents pouvant être produit par des
caractéristiques géographiques locales. Ce sont des vents qui agissent sur de petites
étendues de surfaces et tiennent compte des effets locaux [67].
La rugosité du paysage a un impact sur les vents. L’hypothèse a été posée que
les arbres freinaient significativement le vent [22]. Il semble que les forêts puissent,
dans une certaine mesure, freiner le vent et la désertification l’exacerber. Là où la forêt
a regagné du terrain, la force du vent a diminué (de 5 à 15%) [53].
Durant le jour, près des côtes d’un lac ou de la mer, le soleil réchauffe plus
rapidement le sol que l’eau. L’air prend donc plus d’expansions sur terre et s’élève
créant une pression plus basse que sur le plan d’eau. Une brise de mer s’établit.
Pendant la nuit, le phénomène est inversé : la terre se refroidit plus vite que
l’eau. L’air terrestre plus frais est attiré vers la mer où l’air, plus chaud, s’élève. C’est la
brise de terre.
Ces brises ont toujours pour origine des différences d’échauffements entre des
lieux rapprochés. Les écarts entre les températures diurne et nocturne sont souvent à
l’origine d’un changement de direction des vents.
En montagne, les pentes d’une vallée sont plus exposées au Soleil et donc plus
réchauffées que le fond de la vallée. Cet air chaud s’élève et crée une zone de basse
pression. L’air du fond de la vallée y est donc attiré. Il remonte les pentes : c’est la brise
de vallée.
La nuit, l’air des pentes se refroidit plus vite que celui du fond de la vallée. L’air
froid redescend dans la vallée, créent souvent de la brume ou du brouillard : c’est la
brise de montagne.
Il existe quatre types principaux de vents : les vents dominants, les dépressions
et anticyclones, les vents saisonniers et les vents locaux.
Les vents dominants sont pour un lieu donné, le vent qui souffle le plus
fréquemment. Généralement, leur direction est très différente suivant la latitude où l’on
se trouve sur le globe.
Les cyclones sont des zones de basses pressions avec des vents ascendants
qui amènent de la pluie. A l’opposée, les anticyclones sont des zones de hautes
pressions avec des vents descendants qui amènent du beau temps.
Son invention est très ancienne. A l’heure actuelle, il existe une vaste gamme de
dispositifs qui reposent presque tous sur le même principe : la rotation d’un système
mécanique autour d’un axe vertical. Pour offrir des indications fiables, une girouette doit
être à la fois sensible au vent et ne pas osciller à la moindre turbulence [72].
Il est possible d’estimer la vitesse du vent par l’observation des effets de celui-ci
sur l’environnement. Cet aspect est largement illustré par l’échelle de Beaufort, utilisée
surtout en mer ou sur le littoral.
Les vents sont une source d’énergie renouvelable, et ont été utilisés par
l’Homme à travers les siècles à divers usages comme les moulins à vent, la navigation
à voile, le vol à voile, ou encore plus simplement le séchage. Différents sports utilisent
le vent dont le char à voile, la planche à voile, le kitesurf. Il sert également à aérer,
assainir, rafraîchir les milieux urbains et les bâtiments.
Aujourd’hui encore, le vent est un intense sujet de recherche car son potentiel
d’utilisation demeure encore largement inutilisé tant via des éoliennes que des
systèmes de pompe à chaleur, ou pour assainir l’air urbain par une urbanisation
raisonnée des villes en tenant compte du vent.
Chapitre II : Présentation
Présentation d’une Eolienne
II.1. Historique
L’énergie éolienne est la première forme d’énergie non animale exploitée par
l’homme, en particulier pour la navigation. Ainsi, dès le Vè siècle avant notre ère, on
voyait déjà des éoliennes à axe vertical dans les îles grecques. Le premier moulin à
vent a été fabriqué en Perse en l’an 134 avant J-C ; généralement, il a été utilisé pour
moudre du grain. Puis on a utilisé l’énergie éolienne pour le pompage et l’irrigation des
cultures. L’éolienne a poursuivi sa lente évolution au cours des siècles, et les éoliennes
à axe horizontal n’ont fait leur apparition qu’au XIIIè siècle [26].
II.2. Définition
Une éolienne ; qui vient du grec « Eole », le dieu des vents ; est un dispositif qui
utilise la force motrice du vent. Plus précisément, c’est une machine qui transforme
l’énergie d’une masse d’air, en mouvement, en énergie mécanique.
Il est intéressant de noter que ce type de rotor peut être construit à partir de fût
industriels découpés, ce qui rend son implantation aisée dans les pays en voie de
développement.
Le fonctionnement est ici basé sur le fait qu’un profil placé dans un écoulement
d’air selon différents angles est soumis à des forces d’intensités et de directions
variables. La combinaison de ces forces génère alors un couple moteur. En réalité, les
différents angles auxquels sont soumis les profils, proviennent de la combinaison de la
vitesse propre de déplacement du profil (en rotation autour de l’axe vertical) et de la
vitesse du vent. Ce principe de fonctionnement a été breveté au début des années
1930 par le Français Darrieus. De tels rotors peuvent être en général de forme
cylindrique, tronconique et parabolique.
Son principe constructif est simple. Il est habituellement constitué de deux pales
usuellement jointes à leurs extrémités sur l’axe vertical de la machine (rotor
parabolique).
Ces machines sont les descendantes directes des moulins à vent sur lesquels
les ailes, faites de voiles tendues sur une structure habituellement en bois, ont été
remplacées par des éléments ressemblant fortement à des ailes d’avion. La portance
de ces ailes placées dans le vent ne sert pas ici à sustenter un aéronef mais à générer
un couple moteur destiné à entraîner un dispositif mécanique. Ces machines présentent
généralement un nombre de pales compris entre un et trois, et peuvent développer des
puissances élevées (plusieurs mégawatts).
o les éoliennes « amont », sur lesquelles les pales sont situées du côté de la tour
exposé au vent ; de ce fait, l’écoulement de l’air sur les pales est peu perturbé.
Elles requièrent des pales rigides pour éviter tout risque de collision avec la tour.
Les éoliennes « amont » doivent généralement être orientées dans le lit du vent
à l’aide d’un dispositif spécifique, et on constate que la majeure partie des
éoliennes de grande puissance adoptent cette configuration ;
o les éoliennes « aval », autorisent l’utilisation de rotors plus flexibles que celui de
l’amont. L’effet de masque est plus important dans le cas de ce type de machine,
mais elle est théoriquement auto-orientable dans le lit du vent.
Une catégorie particulière d’éolienne à axe horizontal est celle des machines
multipales de faible diamètre (jusqu’à 10m environ). La masse importante de la roue
aubagée, les vitesses de rotation peu élevées, font que ces machines de faible
puissance sont utilisées principalement pour le pompage de l’eau.
II.4.1. Génératrice
Certains constructeurs ont développé des éoliennes basées sur des machines
synchrones à grand nombre de paires de pôles et couplées directement à la turbine. Si
la génératrice est équipée d’aimants permanents, le système de bagues et de balais
comme la machine asynchrone à rotor bobiné est éliminé. L’inconvénient de cette
structure est qu’elle nécessite pour sa connexion au réseau, des convertisseurs de
puissance dimensionnés pour la puissance nominale de la génératrice. Cet
inconvénient est cependant un avantage du point de vue du contrôle de l’éolienne. En
effet, l’interfaçage avec le réseau peut être entièrement contrôlé via le convertisseur
connecté à ce réseau, tandis que le convertisseur connecté à la génératrice permet de
contrôler la puissance générée par celle-ci [8].
o d’une part, il y a les sites isolés où l’énergie est produite et consommée sur place
ou à proximité du générateur ;
o d’autre part, les systèmes sont (en majorité) connectés au réseau national.
L’électricité produite est injectée dans l’installation électrique, le surplus étant stocké
dans des batteries.
Mémoire de Fin d’Etudes 17
Option Science et Ingénierie des Matériaux
RANASY Claudy Marc
o d’un aérogénérateur,
o d’un régulateur qui assure le contrôle du chargement et du déchargement de la
batterie,
o d’une batterie,
o de convertisseurs qui transforment le courant continu en courant alternatif.
Il existe aussi une autre variante, le cas où le surplus d’énergie est vendu au réseau
électrique. Elle est illustrée par la figure 12 :
Dans ce cas, les aérogénérateurs sont couplés entre eux afin de produire de
l’électricité pour le réseau électrique national. On parle alors de parc éolien.
III.1. Définition
III.1.1. Matière
La matière est la substance qui compose tout corps ayant une réalité tangible.
Elle occupe de l’espace et la quantité de matière se mesure à l’aide de la masse
(lorsqu’il s’agit de compter des particules de matière, on utilise la mole). Ainsi, en
physique, tout ce qui a une masse est de la matière. Cependant, la matière ordinaire
qui nous entoure est formée de baryons, donc dans le langage commun, lorsqu’on parle
de matière, on parle de matière baryonique.
Un baryon est, en physique des particules, une catégorie de particules dont les
représentants les plus connus sont le proton et le neutron. Le terme « baryon » vient du
grec barys qui signifie « lourd » ; il se réfère au fait que les baryons sont en général plus
lourds que les autres types de particules. Le terme « matière baryonique » désigne la
matière composée principalement de baryons. Cela inclut les atomes, et donc à peu
près la totalité de la matière ordinaire.
Les trois états (solide, liquide, gazeux) ne recouvrent pas entièrement tous les
états que la matière peut prendre ; il existe des états intermédiaires, illustrés sur le
tableau 4 qui suit :
Etats Caractéristiques
Cristaux liquides il combine les propriétés d’un liquide et
celles d’un solide
Sols et gels solution colloïdale de fines particules
solides
Plasma souvent appelé le quatrième état de la
matière ;
c’est un fluide formé d’un ensemble de
molécules gazeuses, d’ions et d’électrons,
l’ensemble et électriquement neutre
III.1.2. Matériaux
Un matériau est donc une matière (ou des matières) de base sélectionné en
raison de propriété particulière et mise en œuvre pour un usage spécifique. En d’autre
terme, une matière ne peut devenir un matériau que si ce matériau trouve son
utilisation.
Techniques Principes
Les interactions Microscopie Microscopie électronique à
rayonnement-matière balayage (MEB) ;
Microscopie électronique
en transmission (MET) ;
Microscopie optique
Rayon X Diffraction des rayons X ;
Fluorescence X
La thermodynamique La calorimétrie différentielle à balayage (DSC) ;
L’analyse thermogravimétrie (ATG) ;
L’analyse thermique différentielle (ATD)
Les analyses mécaniques Analyseur mécanique dynamique (DMA)
Les essais mécaniques Traction, compression,
flexion, cisaillement,
fatigue, résilience, etc.
Quelque fois, on classe les matériaux suivant leurs utilisations. Par exemple, on
parle de matériaux de constructions.
Après avoir utilisé les matériaux naturels dans les temps préhistoriques (bois,
pierre, peau, laine, etc.), après avoir extrait les métaux des minerais, après avoir créé
des alliages métalliques, l’Homme a commencé à créer des matériaux de synthèse à
partir de composants organiques. C’est ainsi que sont apparus les premiers polymères
de synthèse (fin du XIXè siècle), les premières matières plastiques.
Plus récemment encore (années quarante), l’idée est venue d’améliorer les
caractéristiques mécaniques en y incorporant des fibres, ce que l’on appelle depuis les
années 60-70, les matériaux composites.
III.4.2. Généralités
o les composites à matrice organique (CMO), qui constituent de loin les plus
importants à l’échelle industrielle ;
o les composites à matrice céramique (CMC), réservés aux applications de très
haute technicité et travaillant à haute température comme dans les domaines
spatiales, nucléaire, militaire, etc. ;
o les composites à matrice métallique (CMM), pénalisés par un coût de revient
encore élevé et réservés à des applications relativement exigeantes, dans divers
domaines comme l’aérospatiale.
Ces composites ont pour matrice des résines, c'est-à-dire des polymères.
Comme le montre la figure 15, les différents constituants d’un matériau composite sont
les suivants :
Les différentes variétés de résine sont développées sur le tableau 7 de la page suivante
:
Renfort
Organiques Inorganiques
Polyesters Aramides Minéraux Végétaux
Céramiques Métalliques Bois Coton
Papier
Verre Carbone Bore
Jute
Chanvre
Pour les matières TP, les charges ne sont pas des adjuvants indispensables et
peu en contenaient avant 1950. Leur utilisation a pris un essor considérable ces
dernières années. Les matières TD ont toujours contenu des charges de nature et de
forme variées, à des taux souvent élevés pouvant atteindre 60 % en masse.
Pour un polymère donné, le choix d’une charge est déterminé en fonction des
modifications recherchées pour l’objet fini. Mais, d’une manière générale, les
substances utilisables comme charges des matières plastiques devront d’abord
satisfaire à un certain nombre d’exigences énoncé ci-après :
Ils sont ajoutés avec une faible quantité (quelque % en masse) pour améliorer
certaines propriétés du composite. Les principaux additifs sont cités sur le tableau 10
suivant :
Additifs Caractéristiques
Catalyseur Améliorer les réactions chimiques,
Accélérateur Augmenter le rendement,
Durcisseur Favoriser la réticulation des chaines
Stabilisant Destinés à retarder, ralentir ou inhiber les
processus responsables d’altération de la
structure.
Exemples :
Anti-oxygène : retarde l’oxydation
thermique lors de la mise en forme ou
l’utilisation,
Anti-UV : empêche la pénétration des UV
au sein de la matière
Pigment Coloration,
Colorant Pigment : sous forme de poudre insoluble
(articles opaques),
Colorant : sous forme de poudre soluble
dans la matrice (articles transparents)
Anti-retrait Eviter la formation de craquelures
Lubrifiant Lubrifiant interne : réduit le frottement du
Agent de démoulage polymère sur lui-même, diminue la
viscosité de la résine,
Lubrifiant externe : insoluble dans le
polymère, réduit le frottement polymère-
métal
Une forte liaison entre les procédés de fabrication et les matériaux composites
existent. Le développement de ces matériaux s’est réalisé de manière conjointe avec le
développement d’un procédé associé. Les principales caractéristiques des procédés de
o la forme finale du produit ainsi que la géométrie des constituants moulés sont
obtenues quasiment en même temps,
o une variété de matériaux caractérisés par des propriétés différentes, des
conditions opératoires et des coûts sont utilisés,
o le déroulement opératoire a un rôle prédominant sur les caractéristiques
mécaniques, la géométrie et les coûts de fabrication.
o procédés en moule ouvert : ces techniques sont caractérisées par le fait que lors
de la mise en forme de la résine, celle-ci reste toujours en contact avec l’air
ambiant ;
o procédés en moule fermé : à l’opposé des techniques en moule ouvert, les
techniques en moule fermé consistent à mettre en œuvre la résine uniquement
après la fermeture du moule.
Les processus de fabrication suivent dans tous les cas les étapes de fabrication
conforme à la figure suivante :
Les différents procédés de mise en œuvre des composites sont sur le tableau 11
qui suit [13] :
Technologies Principe
Moulage au contact Procédé manuel pour la réalisation de
pièces à partir de résines TD, à
température ambiante et sans pression
Moulage par projection simultanée Les fils coupés et la résine sont projetés
sur la surface du moule à l’aide d’une
machine « de projection », puis
compactés et ébullés
Moulage sous vide Le moulage s’effectue entre moule et
contre-moule rigide, semi-rigide ou souple
Moulage par injection basse pression de Le renfort est disposé dans l’entrefer du
résine – RTM (Resin Transfer Moulding) moule. Une fois celui-ci solidement fermé,
la résine est injectée sous faible pression
(1.5 à 4 bars) à travers le renfort jusqu’au
remplissage complet de l’empreinte
Infusion de résine sous membrane souple Le principe repose sur le dépôt, dans un
moule femelle, des renforts secs qui vont
concevoir la pièce de la composite, et de
créer un système étanche à l’air à l’aide
d’une bâche à vide. L’infusion consiste à
injecter de la résine, par dépression
réalisée sur les tissus déposés à sec
Moulage par injection de compound – Le compound est moulé à chaud (130 –
BMC (Bulk Moulding Compound : masse 150 oC) par injection. La pression (50 à
à mouler constituer de résine et des fils de 100 bars) de fermeture du moule entraîne
verre coupés) le fluage de la matière et le remplissage
de l’empreinte
Moulage par compression de mat Découpé en flans de masse et dimensions
préimprégné – SMC (Sheet Moulding déterminées, le mat préimprégné est
Compound : nappe de fils coupés ou moulé à chaud (140 à 160 oC) et sous
continus, imprégnée de résine) pression (50 à 100 bars)
Moulage par enroulement filamentaire Procédé de moulage limité aux formes de
Le choix s’est porté sur l’éolienne à axe vertical, constituée principalement d’un
stator fixe et d’un rotor mobile, comme le montre la figure qui suit :
Un profil est une section verticale de l’aile (1) par un plan parallèle au plan de
symétrie de l’avion (2). Cette section détermine un contour géométrique que l’on utilise
pour figurer le profil d’une aile d’avion [14].
IV.3.1. Stator
Les pales du stator, permettant de diriger le vent dans la partie tournante, sont
conçues de telle manière qu’à la sortie du stator, le vent arrive directement au niveau
du bord d’attaque des pales du rotor.
IV.3.2. Rotor
²
= = + [64]
= 0 → Z = ± c [64]
²
− [64]
²
+ [64]
Pour un cercle de rayon |c| et centré à l’origine, on trouve une plaque plane.
Figure 22: Transformation de Joukowski pour un cercle centré sur l’axe des réels
négatifs [64]
Figure 23: Transformation de Joukowski pour un cercle centré sur l’axe des imaginaires
positifs [64]
Dans le cas général d’un centre appartenant au secteur x < 0 et y > 0, on obtient
un profil d’épaisseur et de cambrure finie dont le bord d’attaque est arrondi.
Il est fixé sur la machine par un palier supérieur ou boîtard, et un palier inférieur appelé
crapaudine.
Le rôle de cet appareil est de guider le mouvement de rotation de l’axe afin qu’il
n’y a pas déplacement de son centre d’inertie, et d’équilibrer les efforts radiaux.
Cet appareil a pour but d’équilibrer les charges axiales dues au poids de l’axe et
des organes fixés sur lui. Il doit également équilibrer les poussées radiales, et guider le
mouvement de l’axe.
Nous avons opté pour une crapaudine à roulement. Les charges sont supportées
par un roulement rigide à une rangée de billes, lubrifié à la graisse avant son montage.
L’étanchéité est assurée par un couvercle.
Nous avons vu que la turbine est adapté aux vents à fort caractère turbulent. La
zone de turbulence est générée comme suit :
l’accroissement relatif de la vitesse avec l’altitude par rapport au sol varie d’un point à
un autre.
Ainsi, ces variations peuvent être représentées par une loi de la forme :
= [21]
ho : inégalité du sol
IV.5.1. Dimensionnement
Tableau 14 : Dimensionnement
Dans les calculs qui suivent, nous allons fixer cette vitesse du vent à 5 m/s.
..
= sin! − !" [51]
A.N :
∗∗$%
= sin[19° − −36°]
&'
= 7
IV.5.3.2.2. Portance
L’écoulement autour des profils aérodynamiques est plus accéléré sur la surface
supérieure que sur la surface inférieure. Il en résulte une force de pression verticale
orientée vers le haut. C’est la portance Rz (N).
1
0 = . 2. 3. 4 $ . [24]
$
A.N :
1
0 = ∗ 1,225 ∗ 0,022 ∗ 5$ ∗ 7
$
Rz = 2,4 N
9: ;
8 = [52]
.<
Cz : coefficient de portance,
λ : allongement de l’aile.
A.N :
&;
8 =
∗'
Cx = 4
IV.5.3.2.4. Traînée
La pression sur l’avant d’un profil aérodynamique est supérieure à celle sur
l’arrière. Il en résulte une force de pression vers l’arrière. C’est la traînée Rx (N).
1
08 = . 2. 3. 4 $ . 8 [25]
$
A.N :
1
08 = ∗ 1,225 ∗ 0,022 ∗ 5$ ∗ 4
$
Rx = 1,4 N
Ra = Rz + Rx [23]
A.N :
Ra = 2,4 + 1,4
Ra = 3,8 N
IV.5.4.1. Couple
C = F.d [17]
A.N :
C = 3,8 * 0,1
C = 0,38 N.m
Cette valeur est le couple exercée avec une seule pale. Pour les 8 pales, nous avons
donc : C = 0,38 N.m * 8 = 3,04 N.m
?
>= [18]
A.N :
%
>=
",1%
ω = 33 rad/s
P = C.ω [17]
C : couple (N.m),
ω : vitesse angulaire (rad/s).
A.N :
P = 3,04 * 33
P = 100 W
Puissance (W)
300
250
200
150
100
50
0
Vitesse 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7
du vent
(m/s)
$
1@A/CDE = AG/H [19]
F"
n = 315 tr/min
IV.5.5. Caractéristiques
Les caractéristiques ; rencontrés sur le tableau 16 qui suit, sont définies à partir
d’une vitesse du vent égale à 5 m/s.
IV.6.1. Rotor
o la légèreté,
o la résistance mécanique et chimique,
o la maintenance qui est réduite,
o la liberté de forme,
o le fait qu’il contribue au renforcement de la sécurité grâce à une meilleure tenue
au choc et au feu,
o le fait qu’il permet d’augmenter la durée de vie de certains équipements dû à
leurs propriétés mécaniques et chimiques avec le principe de « sur mesure ».
Nous avons choisi les fibres de type E avec les caractéristiques résumés sur le
tableau ci-après :
Verre E
Caractéristiques Diamètre du filament d 16
mécaniques (µm)
Masse volumique Mv 2 600
(kg.m-3)
Module d’élasticité 74 000
longitudinal E (MPa)
Module de cisaillement G 30 000
(MPa)
Coefficient de Poisson k 0,25
Contrainte de rupture 2 500
(traction) Cr (MPa)
Allongement à la rupture A 3,5
(%)
Coefficient de dilatation 0,5 * 10-5
thermique α (oC-1)
Composition massique des Silice SiO2 53 – 54
principaux constituants (%) Alumine Al2O3 14 – 15.5
Chaux CaO 20 – 24
Magnésie MgO
Oxyde de bore B2O3 6,5 – 9
Fluor F 0 – 0,7
Oxyde de fer Fe2O3 <1
Oxyde de titane TiO2
Oxyde de sodium Na2O
Oxyde de potassium K2O
UP
Avantages Bonne adhérence sur les fibres de verre
Translucidité
Bonne résistance chimique
Mise en œuvre facile
Bonne tenue en température (>150oC)
Prix réduit
Inconvénients Inflammabilité (sauf pour les résines chlorées)
Mauvaise tenue en présence de vapeur et d’eau
bouillante
Durée de conservation en pot limitée
Emission de styrène
Caractéristiques Masse volumique Mv 1 200
-3
mécaniques (kg.m )
Module d’élasticité 4 000
longitudinal E (MPa)
Module de cisaillement G 1 400
(MPa)
Coefficient de Poisson k 0,4
Contrainte de rupture 80
(traction) Cr (MPa)
Allongement à la rupture A 2,5
(%)
Coefficient de dilatation 8 * 10-5
thermique α (oC-1)
Type de renforcement
Propriété Mat à fils coupés ou Rovings parallèles Tissus couches
prémélangés parallèles
Densité 1,4 – 1,6 1,7 – 1,9 1,7 – 1,9
Résistance à la 76 – 160 550 – 900 540 – 600
traction (MPa)
Résistance à la 140 – 260 690 – 1400 590 – 720
flexion (MPa)
Module d’élasticité 6,9 – 14 34 – 49 31 – 38
(GPa)
Résistance à la 120 – 180 340 – 480 280 – 340
compression (MPa)
Pour notre machine, les pales sont maintenues à leurs deux extrémités. Le
montage est comme suit :
De ce fait, les pales sont soumises à une contrainte mécanique : la flexion [42].
Nous avons utilisés, pour ses pales, une couche de mat à fils coupés et une
couche de roving parallèle. La résistance à la flexion s’écrit :
Rf ~ 1 200 MPa
La contrainte σ (Pa) subie par les pales avec les forces aérodynamiques s’écrit :
Mémoire de Fin d’Etudes 56
Option Science et Ingénierie des Matériaux
RANASY Claudy Marc
J
I= [43]
K
A.N :
L,
I=
","$$
Vitesse 5 10 15 20 30 40 50 60
du vent
(m/s)
Contrainte 173 636 1432 2545 5727 10182 15909 22909
(Pa)
Ainsi, d’après ce tableau, les pales peuvent supporter des vents atteignant les 60
m/s et plus.
IV.6.2. Stator
Dans notre cas, le stator de la machine est en bois massif pour équilibrer et
absorber les vibrations générées par le rotor.
Dans le cas de notre machine, la vitesse de rotation est moyennement élevée. Nous
avons opté pour un palier à roulement dû à ses avantages, qui sont :
9
0,2GL ≥ [44]
JNO
C : couple (N.mm),
Rpg : résistance pratique au cisaillement (N/mm2).
Pour notre machine, l’axe utilisé est en PVC avec une résistance au cisaillement
voisine de 1,7 MPa [35].
A.N :
L,"'∗1"""
0,2GL ≥
1,&
d ≥ 20 mm
Le choix d’un roulement est en fonction de la charge supportée par celui-ci. Les
roulements employés sont des roulements correspondant au diamètre de l’axe.
Le roulement de référence 6204 est utilisé pour les deux paliers (boîtard et crapaudine).
La liaison en rotation du rotor avec l’axe se fait par goupille. Nous avons utilisé
deux goupilles, l’une sur la partie supérieure du rotor et l’autre sur la partie inférieure.
Les goupilles assurent une liaison complète, c’est-à-dire une liaison en rotation et une
liaison en translation.
Les goupilles sont en aluminium ayant comme valeur de la limite d’élasticité à la traction
Re = 30 MPa [46].
JR T
0PQ = >I= [45]
$ K
A.N :
L" L1
0PQ = >I= U∗V;
$
W
Elle joue le rôle de butée pour rotor sur l’axe principale. Pour cette liaison, la
goupille travaille également en cisaillement mais la force F (N) est équivalente au poids
du rotor. La relation est identique à celle de la liaison en rotation.
JR T
0PQ = >I= [45]
$ K
A.N :
L" 1%
0PQ = >I= U∗V;
$
W
V.5. Réalisation
V.5.1. Rotor
V.5.1.1.1. Moule
Nous avons utilisé comme moule, une tôle plane noire (TPN) ayant comme
$"
épaisseur 1"
mm. La TPN est tracée suivant la forme désirée de la pièce finie, c’est-à-
Après le perçage, le disque a subit une finition par limage pour avoir un contour
bien rond.
Pour la fixation des pales, nous avons placé sur la TPN une pièce également en
$"
TPN d’une épaisseur de mm, ayant la forme du profil. L’assemblage de la pièce sur
1"
Photo 3: Pièce du moule des disques du rotor pour la fixation des pales [50]
Cet ensemble (le disque et la pièce) constitue le moule des disques du rotor.
Après avoir été assemblé, nous l’avons poncé successivement comme suit : ponçage à
sec avec du papier 40, 65, 100 ; ensuite ponçage à l’eau avec du papier 400. Cette
opération était répétée cinq fois, pour avoir un meilleur état de surface du moule.
Les matériaux que nous avons utilisés pour la réalisation du rotor sont les suivantes :
o les outils de sécurité : des paires de gants, des lunettes, des masques, un dépôt
ou une blouse de travail ;
o une balance de précision ;
o des pinceaux ;
o un rouleau ;
o un rouleau débulleur ;
o un doseur, en PE (polyéthylène) ;
o un récipient en PP (polypropylène) ;
o des chiffons non pelucheux ;
o des éponges ;
o un ciseau.
La masse du renfort avec l’utilisation des tissus de 300 g/m2 est : 42,42 g.
Pour avoir la masse de résine à préparer, il faut multiplier la masse du renfort par
un coefficient k = 2,5 [66]. La masse m (g) de résine à préparer était donc : m = 106 g.
La résine catalysée étant bien mélanger pendant une bonne minute, change
légèrement de couleur. Nous avons utilisé un récipient en PP pour la résine.
Le temps de travail était limitée, car la résine une fois catalysée réagit et devient à
l’état de gel après une vingtaine de minutes, pour finir en un bloc de solide
indéformable.
o finition : la finition de la pièce moulée était par limage des bords pour avoir des
disques bien ronds.
V.5.1.2.1. Moule
Nous avons utilisé un tube en acier pour obtenir un moule pour les pales. Le tube
était coupé en deux pour constituer le moule de l’extrados et de l’intrados ; c’est-à-dire
deux demi-moules pour la pale.
Lors du formage, nous avons utilisé un axe en guise de poinçon, et d’une plaque
en acier ayant un évidement, comme matrice.
o cirage des deux demi-moules avec de la cire de démoulage appliquée par une
éponge, et ensuite essuyage avec un torchon non pelucheux. Cette opération
était répétée sept fois avec un laps de temps de 15 minutes entre le cirage et
l’essuyage ;
o découpage des fibres (mât et roving) :
La masse du renfort avec l’utilisation des tissus de 300 g/m2 est : 37,2 g.
Pour avoir la masse de résine à préparer, il faut multiplier la masse du renfort par
un coefficient k = 2,5 [66]. La masse m (g) de résine à préparer était donc : m = 93 g.
La résine catalysée étant bien mélanger pendant une bonne minute, change
légèrement de couleur. Nous avons utilisé un récipient en PP pour la résine.
V.5.2. Stator
Les deux paliers sont montés sur leur partie respective (supérieure et inférieure).
V.5.3. Assemblage
o montage des roulements sur les paliers : les roulements sont monté à l’aide
d’une presse manuelle ;
o montage des paliers sur le stator ;
o fixation des pales du stator sur la partie inférieure du panneau en bois ;
o goupillage de la partie inférieure : nous avons placé la goupille inférieure, servant
aussi de butée pour le rotor ;
o installation du disque inférieure du rotor ;
o installation des pales ;
o installation du disque supérieure pour le rotor ;
o goupillage de la partie supérieure ;
o ajustement de l’axe du rotor sur le roulement du palier inférieur ; et montage du
rotor sur le stator ;
o ajustement de l’axe du rotor sur le roulement du palier supérieur, et montage de
la partie supérieure du panneau du stator ;
o fixation des pales en contre-plaqués sur la partie supérieure du stator.
Le cycle de vie d’un produit prend en compte toutes les activités qui entrent en
jeu dans la fabrication, l’utilisation, le transport et l’élimination de ce produit. Il est
généralement illustré comme une série d’étapes, depuis l’acquisition des matières
premières jusqu’à l’évacuation finale (élimination ou valorisation), en passant par la
fabrication, l’emballage, le transport, la consommation par les ménages et/ou les
industries, le recyclage et l’élimination.
L’analyse de cycle de vie (ACV) est une technique d’évaluation des aspects
environnementaux et des impacts environnementaux potentiels associés à un système
de produits, par :
Nous avons utilisé un logiciel appelé « GEMIS », version 4.5. GEMIS, qui est
l’acronyme de « Global Emission Model for Integrated Systems ».
GEMIS comprend à la fois une base de données et une méthode pour élaborer des
bilans énergétiques. Il prend en compte :
Construction de la
machine = mise en
œuvre des
matériaux
Utilisation sur sa
durée de vie
théorique (DVT)
GES :
CO2 : 12,368*10-3
kg
CH4 : 11,472*10-6
kg
N2O : 482,76*10-9
kg
Durant les essais, la charge maximale à la rupture est F = 380 daN ; avec une
section de l’éprouvette égale à : S = 15 mm * 1,5 mm = 22,5 mm2.
T
A =
K
A.N :
L""
A =
$$,%
Cr = 170 MPa
Nous avons aussi réalisé d’autres essais pour les pales en composites, tels que
l’essai de flexion et l’essai au choc.
Lors des essais, il n’y avait pas rupture. Pour la flexion, les pales étaient fléchies
et reviennent à leurs formes initiales. La machine utilisée est identique à l’essai de
traction.
Quand à l’essai au choc, les pales en composites ont servi de freinage pour la
machine. Le couteau de la pendule Charpy a percuté les pales ; ceux-ci sont tombés
par terre après le choc. La rupture n’a pas eu lieu. La machine s’appelle « Otto Wolpert-
Werke ».
Le vent est constamment présent sur notre planète. C’est la raison pour laquelle
nous pouvons profiter à tout moment de l’énergie durable qu’il crée. Ce travail réalisé
sur l’énergie éolienne, orienté sur l’utilisation de matériau composite, a abouti à des
résultats prometteurs.
Bibliographie
[15] Claude Pastre. « Quelques réflexions sur la force de Coriolis », Décembre 2005,
p.1
[16] Coralie Muschietti et Sébastien Friess. « L’énergie éolienne », CdERN, 2009, p.3
[29] JUSTUS C.G, Traduit par J.L PLAZY. « Vent et performance des éoliennes »,
France, 1980
[30] Laurent Gornet. « Généralités sur les matériaux composites », ECN (Ecole
Centrale de Nantes), 28 Septembre 2008, p.3
[54] Rudd C.D., Long, A.C., Kendall, K.N., Mangin, C.G.E. « Liquid moulding
technologies. Resin transfer moulding, structural reaction injection moulding and related
processing techniques », Woodhead Publishing Limited, 1997, ISBN 1 85573 242 4
[55] Rui Pedro Carreira. « Les matériaux composites dans l’industrie des sports et
loisirs », DECATHLON, Congrès RFIS, Juin 2005, p.2
[58] Valérie Bleuca, Pierre Nicolas Bihel. « Atlas éolien. Cartographie globale du
gisement de la cote est de Madagascar », Mars 2003
Webographie
Formation
La formation d’Ingénieur est conçue sur une durée de cinq ans, et articulée en deux
cycles :
évoluer dans les domaines d’activités concernés, aussi bien en conception, mise
en œuvre et contrôle, qu’en caractérisation ;
o bénéficiant d’une formation humaine approfondie (animation et dynamique de
groupe, etc.) ;
o maitrisant les moyens d’information pour rechercher les compétences dont il a
besoin, et au moins deux langues étrangères pour répondre à
l’internationalisation des échanges ;
o justifiant pleinement d’une formation généraliste : Droit des affaires, Droit du
travail, Gestion de Projets, Sécurité et Environnement, Maintenance,
Communication.
Contenu de la formation
La formation comprend :
Spécificités de la formation
o Caractérisations et contrôles ;
o Matériaux divisés, Matériaux innovants, Matériaux émergents ;
o Modélisation et optimisation des matériaux ;
o Sélection des matériaux.
Ses premières études concernaient l’effet Magnus produit par des cylindres en
rotation. En 1902, il construisit la première soufflerie. Il fonda en 1904 près de Moscou
le premier institut de recherche aérodynamique en Europe, devenu le célèbre
« TsAGI » en décembre 1918 par décret du gouvernement soviétique. Il y travaille avec
son élève Sergueϊ Tchaplyguine.
Annexe 9 : Dessins
Dessins techniques
Cartouche – Nomenclature
Cartouche – Nomenclature
Cartouche – Nomenclature
REMERCIEMENTS ...................................................................................................... I
SOMMAIRE ................................................................................................................ III
GLOSSAIRE.............................................................................................................. IV
LISTE DES ACRONYMES ......................................................................................... V
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................... VII
LISTES DES FIGURES ........................................................................................... VIII
LISTE DES PHOTOS ................................................................................................ IX
LISTE DES NOTATIONS ET UNITES ....................................................................... X
LISTE DES ANNEXES ............................................................................................. XII
INTRODUCTION …………………………………………………………………………….1
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : Etude du vent ............................................................................................ 2
I.1. Définition ................................................................................................................ 2
I.2. Origine du vent ....................................................................................................... 2
I.2.1. La force de gradient de pression ..................................................................... 2
I.2.2. La force de Coriolis .......................................................................................... 3
I.2.3. Les forces de frottements ................................................................................ 3
I.2.4. Effets des montagnes ...................................................................................... 4
I.2.5. Effets de la végétation et de la rugosité du paysage........................................ 4
I.2.6. Brises de terre, brises de mer ......................................................................... 4
I.2.7. Brises de pente ............................................................................................... 5
I.3. Les différents types de vents ................................................................................ 6
I.3.1. Les vents dominants ........................................................................................ 6
I.3.2. Les cyclones (dépressions) et anticyclones ..................................................... 7
I.3.3. Les vents saisonniers ...................................................................................... 7
I.3.4. Les vents locaux ou régionaux ........................................................................ 7
I.4. Mesures du vent..................................................................................................... 7
I.4.1. Les girouettes .................................................................................................. 7
I.4.2. Les anémomètres ............................................................................................ 7
I.5. Utilisations du vent ................................................................................................. 9
Chapitre II : Présentation d’une Eolienne .................................................................. 10
II.1. Historique ............................................................................................................ 10
II.1.1. Les pionniers de l’énergie éolienne destinée à la production d’électricité .... 10
II.2. Définition ............................................................................................................. 11
II.3. Types d’éoliennes .............................................................................................. 12
II.3.1. Machines à axe vertical ................................................................................ 12
II.3.1.1. Traînée différentielle ............................................................................... 12
II.3.1.2. Variation cyclique d’incidence................................................................. 13
II.3.2. Eoliennes à axes horizontal .......................................................................... 14
II.4. Energie éolienne ................................................................................................. 15
II.4.1. Génératrice ................................................................................................... 16
II.4.1.1. Machine asynchrone à cage (MAS) ........................................................ 16
II.4.1.2. Machine asynchrone à double alimentation (MADA) .............................. 17
II.4.1.3. Machine synchrone à aimants permanents ............................................ 17
II.4.2. Modes de couplage de l’éolienne au réseau................................................. 17
II.4.2.1. Production autonome.............................................................................. 17
II.4.2.2. Systèmes connectés au réseau national ................................................ 18
Chapitre III : Notion de Matériaux .............................................................................. 19
III.1. Définition ............................................................................................................ 19
III.1.1. Matière ......................................................................................................... 19
III.1.2. Matériaux ..................................................................................................... 21
III.2. Caractérisation des matériaux............................................................................ 21
III.3. Grandes familles de matériaux........................................................................... 22
III.4. Matériaux composites ........................................................................................ 23
III.4.1. Historique .................................................................................................... 23
III.4.2. Généralités .................................................................................................. 24
III.4.3. Classement des matériaux composites ....................................................... 24
III.4.4. Les composites à matrice organique (CMO) ................................................ 25
III.4.4.1. Types de CMO ...................................................................................... 25
III.4.4.2. Composition d’un matériau composite ................................................... 25
III.4.4.2.1. Les matrices .................................................................................... 26
III.4.4.2.2. Les renforts .................................................................................... 27
III.4.4.2.3. Les charges .................................................................................... 28
III.4.4.2.4. Les additifs ..................................................................................... 29
III.4.4.3. Procédés de mise en œuvre ................................................................. 30
DEUXIEME PARTIE : ETUDES EXPERIMENTALES
Chapitre IV : Conception de l’éolienne ...................................................................... 35
IV.1. Type et forme de la machine ............................................................................. 35
IV.1.1. Raison du choix .......................................................................................... 35
IV.2. Les profils d’aile ................................................................................................. 36
IV.3. Composantes de la machine ............................................................................. 38
IV.3.1. Stator ........................................................................................................... 38
IV.3.1.1. Stator fixe ............................................................................................. 38
IV.3.1.2. Pales fixes ............................................................................................. 38
IV.3.2. Rotor............................................................................................................ 38
IV.3.2.1. Rotor mobile ......................................................................................... 38
IV.3.2.2. Pales mobiles ....................................................................................... 38
IV.3.2.2.1. Transformation de Joukowski ........................................................ 39
IV.3.3. Axe vertical ................................................................................................. 41
IV.3.4. Palier supérieur ou boîtard ......................................................................... 42
IV.3.5. Palier inférieur ou crapaudine ..................................................................... 42
IV.4. Choix d’un site ................................................................................................... 42
IV.5. Caractéristiques techniques de l’éolienne ......................................................... 43
IV.5.1. Dimensionnement........................................................................................ 43
IV.5.2. Le potentiel éolien à Madagascar ............................................................... 44
IV.5.3. Développement aérodynamique .................................................................. 45
IV.5.3.1. Profil des pales du rotor ........................................................................ 45
IV.5.3.2. Forces aérodynamiques ....................................................................... 45
IV.5.3.2.1. Coefficient de portance ................................................................... 46
IV.5.3.2.2. Portance.......................................................................................... 46
IV.5.3.2.3. Coefficient de traînée ...................................................................... 47
IV.5.3.2.4. Traînée............................................................................................ 47
IV.5.3.2.5. Résultante aérodynamique ............................................................. 48
IV.5.4. Calcul mécanique ........................................................................................ 48
IV.5.4.1. Couple ................................................................................................... 48
IV.5.4.2. Vitesse angulaire ................................................................................... 49
IV.5.4.3. Puissance nominale .............................................................................. 49
IV.5.4.4. Puissance en fonction de la vitesse du vent.......................................... 49
IV.5.4.5. Vitesse de rotation ................................................................................ 50
IV.5.5. Caractéristiques........................................................................................... 51
IV.6. Choix des matériaux .......................................................................................... 51
IV.6.1. Rotor............................................................................................................ 51
IV.6.1.1. Les fibres de verre ................................................................................ 51
IV.6.1.2. Les polyesters insaturés........................................................................ 53
IV.6.1.3. Polyester renforcées de fibres de verre................................................. 55
IV.6.2. Stator ........................................................................................................... 57
Chapitre V : Etudes et Réalisation............................................................................. 58
V.1. Etude des différents paliers ............................................................................... 58
V.2. Etude de l’axe .................................................................................................... 58
V.3. Choix des roulements ........................................................................................ 59
V.4. Etude des liaisons en rotation ............................................................................ 60
V.4.1. Liaison en rotation ........................................................................................ 60
V.4.2. Liaison en translation.................................................................................... 60
V.5. Réalisation .......................................................................................................... 61
V.5.1. Rotor............................................................................................................. 61
V.5.1.1. Les disques ............................................................................................ 61
V.5.1.1.1. Moule ............................................................................................... 61
V.5.1.1.2. Disques en composite ...................................................................... 63
V.5.1.2. Les pales ................................................................................................ 65
V.5.1.2.1. Moule ............................................................................................... 65
V.5.1.2.2. Pales en composites ........................................................................ 66
V.5.2. Stator ............................................................................................................ 69
V.5.3. Assemblage .................................................................................................. 69
Chapitre VI : Analyse de cycle de vie (ACV) ............................................................. 71
VI.1. Cycle de vie ....................................................................................................... 71
VI.2. Analyse de cycle de vie .................................................................................... 72
VI.3. Outil utilisé ........................................................................................................ 72
VI.4. ACV de la machine ............................................................................................ 73
VI.5. Essais mécaniques du composite...................................................................... 77
VI.5.1. Essai de traction .......................................................................................... 78
VI.5.2. Essai de dureté............................................................................................ 78
VI.5.3. Autres essais ............................................................................................... 78
CONCLUSION GENERALE ...................................................................................... 80
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ..................................................................... 81
Bibliographie .............................................................................................................. 81
Webographie .............................................................................................................. 87
ANNEXES
Annexe 1 : La formation d’Ingénieur Matériaux ............................................................ a
Annexe 2 : Cartes du potentiel éolien à Madagascar ................................................... d
Annexe 3 : Caractéristiques mécaniques des Renforts................................................ g
Annexe 4 : Caractéristiques mécaniques des Matrices................................................ h
Annexe 5 : Comparaison des deux Matrices ................................................................. i
Annexe 6 : Caractéristiques mécaniques de quelques matériaux ................................. j
Annexe 7 : Biographie de Joukowski ........................................................................... k
Annexe 8 : Quelques photos de réalisation................................................................... l
Annexe 9 : Dessins techniques ................................................................................... m
AUTEUR : RANASY Claudy Marc
TITRE : Conception, études et réalisation d’une éolienne en matériau composite
NOMBRE DE PAGES : 88
NOMBRE DE TABLEAUX : 26
NOMBRE DE FIGURES : 31
NOMBRE DE PHOTOS : 13
RESUME : L’objectif principal de cette étude consiste à initier la recherche sur l’énergie
éolienne. Généralement, c’est l’énergie cinétique du vent, utilisée après conversion en
énergie mécanique ou électrique. Cette énergie résulte de la force exercée par le vent
sur les pales d’une hélice montée sur un arbre rotatif. La présente étude a été alors
focalisée sur la réalisation d’une turbine éolienne en matériau composite. Plusieurs
aspects ont été traités. L’étude a donc permis de connaitre tous les donnés et le choix
des matériaux utilisés allant de la conception à la réalisation de la turbine ; ses
caractéristiques aérodynamiques à partir de l’étude des pales du rotor ; et ses
caractéristiques techniques tels que le couple fourni, la vitesse de rotation, la
puissance, etc. En effet, lors de la phase d’essai, la machine commence sa rotation
avec une vitesse de vent presque nulle. Les résultats des calculs ont montré qu’à une
vitesse du vent égale à 5 m/s, la puissance nominale de la turbine est de 100 W.
SUMMARY : The main objective of this study is to initiate research on wind energy.
Generally, it is the kinetic energy of the wind, used after conversion into mechanical or
electrical energy. This energy results in the force exerted by the wind on the blades of a
propeller mounted on a rotatable shaft. This study was then focused on the realization
of a wind turbine in composite material. Several aspects have been treated. The study
allowed to know all and given the choice of materials ranging from design to production
of the turbine, its aerodynamic characteristics from the study of the rotor blades, and its
technical features such as torque provided, the rotational speed, power, etc. Indeed,
during the test phase, the machine starts to rotate at a speed of almost no wind.
Calculation results are given as a wind speed equal to 5 m/s, the rated power of the
turbine is 100 W.