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Intitulé
AMELIORATION ET SECURISATION DE LA BASE DE DONNEES
DES SITES D’ORANGE MADAGASCAR VIA ATOLL
Présenté par
31 Août 2016
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
31 Août 2016
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
31 Août 2016
REMERCIEMENTS
Ce mémoire est le résultat d’un travail de recherche de près de quatre mois et de deux ans
d’études. En préambule, je veux adresser tous mes remerciements aux personnes avec
lesquelles j’ai pu échanger et qui m’ont aidé tout au long de la préparation de ce mémoire.
Merci à chaque membre du Jury pour m’avoir accordé leur temps et pour avoir apporté leur
opinion à l’élaboration de ce mémoire.
Enfin, j’adresse mille remerciements à ma famille : mes parents, mon petit frère et tous mes
proches et amis, qui m’ont accompagné, aidé, soutenu et encouragé tout au long de la
réalisation de ce mémoire que ce soit moralement ou financièrement.
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS …………………………………………………………..….. I
LISTE DE TABLEAU………………………………………………………………………..V
INTRODUCTION ...........................................................................................................1
CONCLUSION................................................................................................................ 45
REFERENCES ................................................................................................................ 46
ANNEXES ...................................................................................................................... 47
LISTE DES ABREVIATIONS
- 3GPP : 3rd Generation Partnership Project
- AGCH: Access Grant CHannel
- AMEA : African Middle East Asia
- AMRC : Accès Multiple à Répartition de Code
- AMRF : Accès Multiple à Répartition de Fréquence
- AMRT : Accès Multiple à Répartition de Temps
- API : Application Programming Interface
- ARTEC : Autorité de régulation des Technologies de Communication
- AUC : Authentification Center
- BCCH : Broadcast Control Channel
- BCH : Broadcast CHannel
- BG : Border Gateways
- BSC : Basic Station Controller
- BTS : Base Transceiver Station
- C/I : Carrier/Interference
- CBCH : Cell Broadcast Channel
- CCH : Common Control Channel
- CDMA : Code Division Multiple Access
- CTMM : Centre de Traitement Monétiques de Madagascar
- DCE : Direction Commerciale Entreprises
- DCS : Digital Cellular System
- DCVD : Direction Commerciale des Ventes et Distributions
- DDOM : Direction Développement Orange Money
- DF : Direction Financière
- DG : Direction Générale
- DMCC : Direction Marketing et Communication Commerciale
- DQPC : Direction Qualité, Performance et communication
- DRC : Direction des Relations Commerciales
- DRH : Direction des Ressources Humaines
- DRPM (Direction des Relations Publiques et des Marchés
- DTI : Direction Technique et Informatique
I
- DTM : Digital Terrain Model
- EDGE : Enhanced Data Rate for GSM Evolution
- EHF : Extra High Frequence
- EIR : Equipement Identity register
- FACCH : Fast Associated Control Channel
- FCCH: Frequency Correction Channel
- FDMA : Frequency Division Multiple Access
- GGSN : Gateway GPRS Support Node
- GPRS : General Packet Radio Service
- GSM : Global System for Mobile communication
- HF: High Frequence
- HLR : Home Location Register
- HSPA: High Speed Packet Access
- IMEI : International Mobile Équipement Identity
- IP: Internet Protocol
- ISDN : Integrated Services Digital Network
- LF: Low Frequence
- LTE: Long Term Evolution
- MF: Mean Frequence
- MSC : Mobile Switching Centre
- NMC : Network and Management Center
- OFDMA : Orthogonal Frequency Division Multiple Access
- OMC : Operations and Maintenance Center
- PCH: Paging Channel
- PIRE : Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente
- PLMN : Public Land Mobile Network
- POO : Programmation Orientée Objet
- RACH: Random Acces Channel
- RAM : Random Access Memory
- RFCH: Radio Frequency Channel
- RNC : Radio Network Controller
- SACCH : Slow Associated Control Channel
- SCH: Synchronization CHannel
- SDCCH : Stand-alone Dedicated Control Channel
II
- SGSN : Serving GPRS Support Node
- SHF: Special High Frequence
- SIG : Système d’Information Géographique
- SMS : Short Message Service
- SMSC : Short Message Service Center
- SQL : Standard Query Langage
- TCH : Traffic CHannel
- TDMA : Time Division Multiple Access
- TMN : Telecommunications Management Network
- UHF: Ultra High Frequence
- UIT : Union Internationale des Télécommunications
- UMTS : Universal mobile telecommunication service
- VB Script : Visual Basic Script
- VHF : Very Hih Frequence
- VLF : Very Low Frequence
- VLR : Visitor Location Register
- WGS : World Geographic System
- Wifi : Wireless Fidelity
III
LISTES DES FIGURES
Figure 1 : Organigramme générale Orange Madagascar ..........................................................6
Figure 2 : Organigramme de la DTI ........................................................................................7
Figure 3 : Le spectre radioélectrique .......................................................................................8
Figure 4 : Les canaux physiques du GSM ...............................................................................9
Figure 5 : Concept radio mobile ............................................................................................ 10
Figure 6 : Technique d’accès FDMA .................................................................................... 11
Figure 7 : Technique d’accès TDMA .................................................................................... 11
Figure 8 : Technique d’accès CDMA .................................................................................... 12
Figure 9 : Technique d’accès OFDMA ................................................................................. 13
Figure 10 : architecture GSM/GPRS/EDGE/UMTS .............................................................. 15
Figure 11 : phénomène de propagation ................................................................................. 19
Figure 12 : association d’inioptim à Atoll ............................................................................. 24
Figure 13 : modèles de projets dans Atoll ............................................................................. 25
Figure 14 : l’interface d’Atoll ............................................................................................... 26
Figure 15 : Principe d’élaboration de la base de données ...................................................... 27
Figure 16 : modèle de projet 3GPP ....................................................................................... 27
Figure 17 : données géographiques dans Atoll ...................................................................... 28
Figure 18 : système de coordonnées Atoll ............................................................................. 29
Figure 19 : export vers une base de données ......................................................................... 29
Figure 20 : Architecture multi-utilisateur de la base de données ............................................ 30
Figure 21 : schéma synoptique du processus de validation .................................................... 33
Figure 22 : autorisation d’archivage dans la base .................................................................. 34
Figure 23 : les tables figurant dans la base ............................................................................ 36
Figure 24 : extrait de la table site (atoll) ................................................................................ 37
Figure 25 : extrait de la table site (base de données access) ................................................... 37
Figure 26 : connexion entre atoll et la base ........................................................................... 37
Figure 27 : interface Access en mode création ...................................................................... 38
Figure 28 : relation entre les tables de la base de données ..................................................... 39
Figure 29 : relation entre les tables mwlinks et mwmultihopslinks ........................................ 39
Figure 30 : visualisation des sites sur googleearth ................................................................. 40
Figure 31 : import de macro dans atoll .................................................................................. 43
IV
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Récapitulatif des bandes utilisées en téléphonie mobile ........................................9
Tableau 2 : récapitulatif de la génération des réseaux mobiles............................................... 14
Tableau 3 : Interface entre les éléments d'un réseau .............................................................. 16
Tableau 4 : les canaux utilisés lors de la communication terminal-BTS................................. 17
Tableau 5 : modèle de propagation selon taille de cellule ...................................................... 22
V
MISEI mémoire de fin d’études
INTRODUCTION
Généralement, le réseau est divisé en trois catégories selon la tâche qu’il doit assurer :
le réseau informatique pour la communication entre ordinateurs, le réseau de diffusion pour la
communication audiovisuel, le réseau de télécommunication des opérateurs en téléphonie.
Selon un ouvrage écris par Guy Pujolle s’intitulant « Initiation aux réseaux » et édité par le
groupe Eyrolles: « Pendant longtemps, la communication s’est faite directement par l’homme,
comme dans le réseau postal, ou par des moyens sonores ou visuels. Il y a un peu plus d’un
siècle, la première révolution des réseaux a consisté à automatiser le transport des données ».
D’un opérateur à l’autre, une devise y est imposée : « le client est roi » et c’est
d’ailleurs leur raison de survie. Le besoin de s’informer partout où nous sommes, constitue
l’une des facteurs qui ont poussé les opérateurs en télécommunication à multiplier les
équipements de leur réseau. Pour pouvoir se communiquer entre abonnés à travers leurs
téléphones, des relais doivent assurer l’interlocution : ce sont les sites radios. Tous les
opérateurs en ont des centaines voire des milliers. Le stage effectué au sein d’ORANGE
MADAGASCAR se consacre sur une idée de conception d’une base de données qui va
répertorier toutes les informations concernant ces sites. Pour ce faire, un outil d’ingénierie
radio entre en jeu, c’est l’outil Atoll. Commercialisé par la société FORSK, une entreprise de
renommée mondiale pour la fourniture d’outil d’ingénierie en télécommunication, cet outil
sert de planifications et de simulations des réseaux radios d’un opérateur.
1
MISEI mémoire de fin d’études
2
MISEI mémoire de fin d’études
PARTIE I :
ETUDE ET FAISABILITE
DU PROJET
3
MISEI mémoire de fin d’études
I- La télécommunication à Madagascar
Durant les 6 mois de stage, nous avons pu s’informer sur les situations générales de la société
Orange Madagascar. Toute société ayant suivie les procédures légales lors de sa création
possède une situation sociale, des coordonnées professionnelles et des numéros
d’identifications.
II-1.Situation sociale
II-2.Adresse
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MISEI mémoire de fin d’études
II-3.Situation juridique
Orange Madagascar est une société anonyme (S.A), les numéros d’identification sont les
suivants
II-4.Capital
II-5.Historique
A l’origine, Orange est une entreprise de télécommunication britanique. Elle est ensuite
devenue, en 1999 la filiale de Mannesmann puis, de Vodafone en 2000. A la même année, le
groupe France Télécom, l’opérateur téléphonique historique en France s’est internationalisé
suite au rachat d’Orange.
Le groupe fut l’origine de la première révolution dans le monde de la technologie avec 50 000
clients par mois, et est actuellement présent dans 220 pays du monde, par ses différentes
filiales.
Le nouveau groupe ainsi créé est essentiellement présent dans des pays de l’Europe et
d’Afrique. Le 01 Juillet 2013, il fut officiellement dénommé « Orange ». Une de ses filiales,
l’AMEA (African Middle East Asia), est composée de 21 000 salariés dont 750 œuvrant à
Madagascar. Son chiffre d’affaires annuel atteint 4 100 000 000 d’euros.
A Madagascar, les activités furent entamées par la Société Malgache des Mobiles (marque
Antaris), devenue en 18 Juin 2003 : « Orange Madagascar ».
II-6.1. Activités
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MISEI mémoire de fin d’études
II-6.2. Organigramme
Sous la gérance de Monsieur Jean Luc Bohé depuis le 21 Mai 2016 jusqu’à Juillet 2016, la
structure organisationnelle d’Orange Madagascar est sur la figure 1:
Assistante à la DG
DF (Direction Financière)
SG (Services Généraux)
6
MISEI mémoire de fin d’études
Pendant ces six (6) mois de stage, j’ai été admis dans la DTI (Direction Technique et
Informatique).
Assistant à la DTI
Support Budget
Directeur Infrastructure
Directeur Système d'information
Directeur Moyens Généraux
DTI Directeur service Management
Center
Directeur des Projets et
infrastructures SI
Département Core Network
Département Offres et services
Département Ingénierie Réseaux
d'accès
Département O&M Réseau d'accès
La base de données va répertorier toutes les informations nécessaires des différents éléments
constitutifs d’un site ainsi que les éléments qui s’y raccorde. Chaque site va jouer un rôle
important dans le réseau de l’opérateur lui-même.
III-1.Notion de réseau
Un mobile (ou terminal) communique par liaison radio avec une station fixe (station de base).
Pour que cet échange se passe correctement, il faut qu’il y ait un premier approche entre les
deux permettant d’une part la synchronisation des informations et d’autre part pour estimer le
canal de communication et établir les fréquences et la puissance d’émission correspondantes
qu’ils utiliseront. Les stations de base émettent régulièrement des appels aux mobiles qui
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MISEI mémoire de fin d’études
8
MISEI mémoire de fin d’études
En général, la bande est répartie selon les différentes technologies. Le tableau 1 le montre :
En téléphonie mobile, les bandes sont bien définies selon les types de technologie auxquelles
elles sont associées. Pour la technologie GSM la bande de fréquence est de 860MHz à
960MHz, c’est la bande des GSM 900 et de 1700MHz à 1900MHz qui est communément
connu sous la bande DCS 1800.
La technologie LTE quant à elle communique dans la bande des 2.6 GHz, de 2500MHz à
2700MHz mais aussi dans la bande de 700 MHz à 860 MHz.
9
MISEI mémoire de fin d’études
III-3.Concept cellulaire
Le territoire est divisé en cellules, nous parlons alors de réseau cellulaire. A chaque cellule
(ou secteur) est attribué une antenne qui va rayonner pour définir sa couverture. La taille des
cellules dépend du nombre de la population qu’il sert. Il y a donc 3 types de zones à servir :
Pour optimiser l’utilisation des ressources radio allouées au service mobile et permettre une
densité maximale d’usagers par unité de surface, l’opérateur doit réutiliser les mêmes
fréquences sur des sites distants. Le concept cellulaire permet, théoriquement, d’atteindre des
capacités illimitées en densifiant le réseau des stations de base. Pour un déploiement fixé, la
réutilisation de fréquence est limitée par le rapport C/I (Carrier/Interference ou
Porteuse/Interférences). Il faut alors trouver un compromis entre ce rapport (pour garder une
qualité de service minimum pour tous les usagers) et la capacité du système (pour que le
système implanté soit économiquement viable pour l’opérateur).
En général, chaque station de base est composée de 3 secteurs pour couvrir assez les 360°
(degré) de ses alentours. Les éléments constitutifs d’une station de base varient selon la
technologie utilisée pour satisfaire les clients.
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MISEI mémoire de fin d’études
Pour pouvoir accéder au réseau de l’opérateur auquel nous sommes abonnés, des techniques
d’accès doivent subsister :
III-4.1. FDMA (Frequency Division Multiple Access) ou AMRF (Accès Multiple à Répartition
de Fréquence)
Cette technique consiste à diviser le spectre fréquentiel en sous bandes ou canaux. A chaque
canal (porteuse) est attribué un et un seul utilisateur pendant toute la durée de communication.
La FDMA utilise des canaux de 25 – 30 kHz.
Dans le système TDMA, chaque canal est divisé en plusieurs intervalles de temps. La
porteuse (fréquence radio) ou encore « trame » est partagée en N intervalles de temps ou
« time slots » (appelés slots). Chaque canal radio pourra alors supporter plusieurs utilisateurs.
11
MISEI mémoire de fin d’études
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MISEI mémoire de fin d’études
Le principe de découper le territoire a été défini dans les années 70 aux Etats Unis et a partir
des années 80 en Europe dans les pays nordiques. Nous parlons alors de réseau de 1ère
génération puisque ce sont les premiers réseaux. La technologie associée était le R2000 ou
RadioCom 2000 lancé en 1986. Le R2000 était basée sur la transmission analogique et utilise
la technique d’accès FDMA et le seul service attribué était la téléphonie.
Une grande découverte a submergé, celle de la numérisation. Le GSM (Global System for
Mobile telecommunication) fait surface. Il utilise la technique d’accès TDMA. Les services
offerts étaient la téléphonie et l’échange de SMS (Short Message Services). Le
développement de l’internet à partir des années 90 a abouti à la génération 2.5G. C’est le
GPRS (General Packet Radio service) ou EDGE (Enhanced Data Rate for GSM Evolution).
Cette génération fournit un service de transmission de paquet pouvant accéder à un accès IP à
100 kbit/s.
Pour besoin d’un débit d’accès IP plus important, pouvant aller jusqu’à 1Mbit/s, nous avons
créé l’UMTS (Universal Mobile Telecommunication Service). C’est la troisième génération
du réseau. La technique de multiplexage utilisée est le CDMA.
Le désir d’avoir une vitesse de connexion plus rapide a conduit à la génération 3.9 dit HSDPA
(High Speed Data Packet Access) avec un débit de 10Mbit/s. Le HSDPA utilise la technique
de multiplexage CDMA rajouté d’un accès paquet et puis d’une nouvelle modulation de la
fréquence.
13
MISEI mémoire de fin d’études
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MISEI mémoire de fin d’études
Des contrôleurs doivent subsister pour pouvoir faire les multiplexages et les contrôles de
différentes stations de base et NodeB, ce sont respectivement les BSC (Basic Station
Controller) et les RNC (Radio Network Controller).
Le SGSN (Serving GPRS Support Node) est un élément de la technologie GPRS qui assure et
gère la transmission radio. Le BG (Border Gateways) est un nœud passerelle permettant de
relier un réseau GPRS à un réseau fédérateur interconnectant les différents réseaux GPRS. Le
GGSN (Gateway GPRS Support Node) est un routeur qui permet de gérer les transmissions
de paquets de données. Le PLMN (Public Land Mobile Network) est un réseau GSM opéré
par un opérateur particulier sur un territoire.
L’EIR (Equipement Identity register) est une base de données contenant les identités des
terminaux ou IMEI (International Mobile Équipement Identity). Le SMSC (Short Message
Service Center) permet la communication interne au réseau par l'envoi de messages courts à
destination du terminal GPRS. L’AUC (Authentification Center) assure l’authentification des
terminaux du réseau. Le HLR (Home Location Register) est une base de données qui contient
les informations sur les identités et la localisation des abonnées. Le MSC (Mobile Switching
Centre) assure la commutation dans le réseau. Le VLR (Visitor Location Register) est une
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MISEI mémoire de fin d’études
autre base de données qui répertorie les informations sur les identités et la localisation des
visiteurs du réseau.
On y distingue également le centre principal de maintenance du réseau composé par :
L’OMC (Operations and Maintenance Center) permet une supervision locale des
équipements (BSC /MSC / VLR) et transmettent au NMC (Network and Management
Center) les incidents majeurs survenus sur le réseau. Le NMC fait donc une
administration générale des éléments du réseau.
Le TMN (Telecommunications Management Network) qui est une architecture
proposé par l’Union Internationale des Télécommunication et joue le rôle de
spécification de l’administration du réseau.
L’ISDN (Integrated Services Digital Network) est le réseau numérique à intégration de
services.
Les communications entre ces différents éléments du réseau se facilitent par des interfaces vu
que ce sont des matériels informatiques, le tableau 3 la montre:
Plusieurs canaux entrent en jeu lors de la communication entre un terminal mobile et le BTS
auquel il est associé. Ces canaux peuvent être classés en deux catégories transitant sur deux
(2) voies montantes et descendantes :
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MISEI mémoire de fin d’études
Le mobile peut également changer de cellules à tout instant. Ce déplacement est également
géré par les éléments du réseau. Le handover est un processus de sélection/resélection de
cellules qui permet à un mobile de choisir la meilleure cellule (du point de vue radio et
localisation). En cours de communication, le mobile va aussi être amené à changer de canal
et/ou de cellule pour des raisons essentiellement radio pour maintenir le lien avec une qualité
acceptable.
III-8.Concept de trafic
En général, le trafic d’un réseau c’est le volume d’informations traitées par le réseau. Ce n’est
pas seulement les données échangées entre les usagers (voix, e-mails, fichiers….) mais
également l’interactivité entre les machines de commande du réseau (données de
signalisation, données d’exploitation...). Il est clair donc que plus les échanges sont fréquents
et de longues durées, plus l’écoulement du trafic sera important. Un mathématicien
nommé Agner Krarup Erlang a modélisé les réseaux téléphoniques et a élaboré la théorie de
ka file d’attente. Nous avons alors introduit l’unité Erlang pour faire la mesure du taux
d’occupation d’un terminal mobile sur une période donnée. L’Erlang est en interaction avec le
processus de Poisson. Pour un processus de Poisson de taux λ :
o la probabilité d’avoir une arrivée pendant un intervalle de temps dt est λ(dt) + ο(dt)
o la probabilité d’avoir k>1 arrivées pendant dt est ο(dt)
o la probabilité de ne pas avoir d’arrivée pendant dt est 1 − λdt + ο (dt)
Les ondes radio, émis d’un terminal mobile vers la station de base à laquelle il est connecté,
subissent des phénomènes au cours de leurs chemins. La figure 11 le montre :
18
MISEI mémoire de fin d’études
IV-1.1. Direct
On parle de trajet direct quand l’émetteur de signal (le terminal qui passe l’appel) et le
récepteur (la station de base à laquelle il est associé) sont en visibilité radio électrique.
IV-1.2. Réflexion
La réflexion se produit lorsque l’onde rencontre une surface dont les dimensions sont grandes
par rapport à la longueur d’onde (sol, mur, façade d’un bâtiment, ….). Les caractéristiques de
réflexion d'une surface quelconque dépendent de plusieurs facteurs : la surface du matériau
(lisse ou rugueux), de la longueur d'onde du rayonnement incident et de l'angle d'incidence.
La rugosité de la surface relativement à la longueur d'onde constitue un paramètre important
de la forme du diagramme de réflexion. Une surface lisse réfléchi le rayonnement incident
dans une seule direction telle un miroir (on parlera de réflexion spéculaire). Une surface
rugueuse, au contraire réfléchira le rayonnement incident dans toutes les directions. Une
surface est considérée comme rugueuse, selon le critère de Rayleigh, si la relation suivante est
satisfaite :
(1)
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MISEI mémoire de fin d’études
Avec :
IV-1.3. Diffusion
Les ondes sont diffuses quand ils rencontrent une surface plane mais pas rugueuse. Il en
résulte qu'une onde incidente n'est plus réfléchie dans une direction unique mais diffusée dans
de multiples directions
IV-1.4. Diffraction
La diffraction se produit lorsqu'une onde rencontre une arête (colline, immeuble, végétation,
toits, coins de bâtiments, structures routières, …, etc.) dont les dimensions sont grandes
devant la longueur d'onde. Elle constitue l'un des facteurs les plus importants intervenant dans
la propagation des ondes radioélectriques.
IV-2.Antenne
L’antenne joue aussi des rôles importants dans la propagation radio mobile puisque ce sera lui
qui va rayonner les ondes. Chaque antenne possède ses principales caractéristiques :
20
MISEI mémoire de fin d’études
IV-3.Modèle de propagation
Ces phénomènes sont déterministes si les différents trajets sont bien identifiés.
Cependant, ils fluctuent dans le temps et dépendent d’une multitude de paramètres qui ne sont
pas maîtrisables : l’environnement urbain évolue (construction ou destructions d’immeubles),
les véhicules et les personnes en déplacement ont également une influence, de même que les
saisons. Il n’est donc pas possible, connaissant la place et la puissance de l’émetteur, de
prédire avec précision le niveau de champ reçu en un point donné. Les équations de
propagation utilisent donc des lois de probabilité pour intégrer une incertitude sur les
prédictions. Nous avons donc introduit les différents modèles de propagation pour parfaire
aux prédictions.
21
MISEI mémoire de fin d’études
Les informations géographiques jouent également des rôles important dans le choix du
modèle de propagation, nous pouvons distinguer :
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MISEI mémoire de fin d’études
I-1.Introduction
Face à l’évolution du secteur des télécommunications, les différents opérateurs ont cherché
des outils efficaces pour pallier aux problèmes d’ingénierie radio. Pour le cas d’Orange
Madagascar, nous avons choisi Atoll. C’est une plateforme d’optimisation et de design de
différentes technologies de réseau. C’est un outil d’ingénierie radio développé par la société
FORSK : une entreprise qui offre des outils de planification radio et des logiciels
d’optimisation de l’ingénierie cellulaire pour les industries qui œuvre dans la
télécommunication depuis 1987. C’est une entreprise multinationale qui a ses sièges dans
différents pays du monde dont les Etats-Unis d’Amérique, la Chine et la France.
Apparemment, c’est le premier fournisseur de solution d’ingénierie radio mondiale.
La base de données qu’on souhaite élaborer va être générée par Atoll lui-même. Une brève
connaissance de l’outil est donc nécessaire pour parfaire la conception.
I-2.Environnement de travail
Depuis les années précédentes qu’Orange Madagascar a utilisé Atoll, l’outil a été installé dans
un petit serveur. Chaque poste cliente qui utilise l’application doit donc se munir d’une clé
USB qui fera objet de licences pour pouvoir profiter des différents types de technologies que
nous pouvons étudier avec l’application. Chaque département aura donc sa clé de licence
comme la radio, l’optimisation, les mesures, la transmission. L’application est donc installée
sur chaque poste cliente et les intervenants font leur manipulation dans leur poste respectif.
Un problème se pose : à chaque fois qu’un intervenant veut s’approprier de l’application, il
doit se munir de la clé partout où il ira alors que la plupart du temps il sera en mission dans
des zones enclavées. La perte ou l’oublie de la clé est donc cruciale. Maintenant, nous avons
proposé de passer l’application dans un gros serveur plus performant avec des processeurs
plus rapides et une quantité de RAM assez satisfaisante. Le système d’exploitation du serveur
étant Windows Server 2012, un minimum de savoir sur ce système est donc primordial, même
si c’est seulement pour des créations d’utilisateurs. Actuellement, l’accès vers le serveur se
fait par remote desktop ou contrôle à distance (suivant le programme mstsc.exe de Windows):
chaque utilisateur possède un login et mot de passe respectif pour y accéder. Quant au niveau
des licences, une seule clé est utilisée et installée sur le serveur lui-même. C’est dans cette clé
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MISEI mémoire de fin d’études
qu’il y a tous les licences que les différents départements auront besoin. La tâche à faire a été
d’attribuer les différentes licences à chaque département. Pour ce faire, nous avons opté pour
l’emploi du fichier d’initialisation (.ini). Un fichier d’initialisation est un fichier texte qui
contient les paramètres de commandes du programme auquel il est associé.
Comme tout logiciel, Atoll exige différents manipulations spécifiques. C’est un outil de
planification de différentes technologies de réseau (voir : Figure 13)
24
MISEI mémoire de fin d’études
On a plusieurs choix selon le modèle de projet qu’on veut étudier. Après le choix du modèle
de projet, voici l’interface Atoll:
25
MISEI mémoire de fin d’études
Pour chacune de ces informations, Orange Madagascar en a déjà il suffit juste de les importer
via des fichiers Excel (pour les équipements et données radios) et des fichiers .DTM (pour les
données géographiques). Le problème qui se pose est l’uniformité des données surtout les
équipements radios. Chaque ingénieur, qui faisait son étude auparavant, a sa propre projet
d’où ses propres équipements radios. Les noms des émetteurs, par exemple se trouvaient
mêlés : il y avait des émetteurs se trouvant au même endroit mais qui ont des noms différents,
ou des mêmes sites qui ont des types d’antennes différents pour chaque projet. Des risques de
doublons pourraient donc se produire. Un des problèmes aussi était la règle de nommage.
Pour chaque émetteur, la règle de nommage était fondée sur le faite que pour la technologie
2G, ça doit commencer par C-(nom site)-(numéro du secteur) et U-(nom site)-(numéro du
secteur) pour la 3G. Or, plusieurs émetteurs ne suivaient pas cette règle, il est donc nécessaire
de changer les nommages. Au total, le nombre d’émetteurs comptait plus de 2000 pour
Orange, une application des formules en Excel est donc indispensable.
26
MISEI mémoire de fin d’études
Après application de différentes formules Excel, il suffit d’importer les données dans le projet
Atoll. Le principe est illustré par la figure 15:
. Données géographiques(DTM)
. Données numériques
(contours, lignes, polygones) Atoll BASE DE
DONNÉES
.Fichiers excel (sites, émetteurs,
antennes)
Pour des projets 3GPP, nous avons le modèle suivant (figure 16) dans Atoll :
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MISEI mémoire de fin d’études
immédiatement via Atoll. Les données géographiques ne sont pas spécifiées aux objets Atoll
mais au projet proprement dit. C’est comme un élément complétif du projet. Ces types de
données sont essentiellement liés aux SIG (Système d’Information Géographique): les
modèles numériques de terrain, les lignes et polygones, les contours de bâtiments, la
végétation, la population, les hauteurs du sol et du sursol, les clutters,…. Ces types de
données seront indispensables puisqu’il s’agit d’une propagation radio fréquence qui va subir
des déformations selon l’environnement auquel il se propage. Ces données sont fournies par
de grandes sociétés qui œuvre dans le SIG, nous pouvons citer par exemple : SIRADEL, …
La figure 17 montre ces types de données présentes dans Atoll :
Les données géographiques sont sous format .bil ou .hdr. Puisqu’il s’agit d’informations liées
à la SIG, il est également nécessaire de bien définir les systèmes de coordonnées. Nous
montrons dans la figure 18 quelques extraits des systèmes de coordonnées présents dans
Atoll :
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MISEI mémoire de fin d’études
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MISEI mémoire de fin d’études
La base de données ainsi crées va être le point de départ de toutes planifications radios. Atoll
fournit la capacité de créer un projet à partir d’une base existante. Nous avons donc créé pour
chaque utilisateur de la base de données un projet Atoll en relation avec la base elle-même.
Chacun aura alors la même interface pour leur propre session. Celui qui a conçu la base sera
son administrateur et les autres utilisateurs seront considérés comme des clients ordinaires qui
vont se procurer des données de la base. L’architecture est le suivant (figure 20) :
Toute base de données créées nécessitent d’être protégées de façon efficace. La technique de
sécurisation peut dépendre de l’outil d’élaboration de la base elle-même ou de son
fournisseur.
L’attribution de droits sur le fichier .mdb ainsi conçu est l’une des techniques utilisées pour
pouvoir sécuriser la base. Nous pouvons citer :
♠ le droit de lecture et exécution qui donne la permission d’ouvrir la base et de lire son
contenu
♠ le droit d’écriture qui permet l’ajout des données de la base
♠ le droit de modification des données dans la base
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MISEI mémoire de fin d’études
L’administrateur de la base de données aura évidemment le contrôle total sur la base. Les
autres utilisateurs auront les droits de lecture et exécution seulement.
II-2.1.1.L’objet
Un programme POO construit des objets. Chaque objet associe des données (aussi appelées
champs, variables, attributs) et des méthodes (rarement appelées procédures, fonctions)
agissant exclusivement sur les données de l'objet.
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MISEI mémoire de fin d’études
II-2.1.3.La classe
La classe est l'élément fondamental contenant les éléments de programme: une déclaration de
données, une méthode ou une instruction appartenant à une classe. Le concept de classe
correspond à la généralisation de la notion de type des programmes structurés. Une classe est
une description d'un ensemble d'objets ayant une structure de données commune et disposant
des mêmes méthodes. Les définitions des classes doivent correspondre à des unités
fonctionnelles indépendantes. Une classe est un modèle d'objet. A l'inverse, un objet a une
réalité matérielle car il possède des champs avec valeurs. Les objets apparaissent alors comme
des variables d'un tel type classe: un objet est une instance de sa classe (un objet possède un
type classe). Les valeurs des champs sont propres à chaque objet. Les méthodes sont
communes à l'ensemble des objets d'une même classe. Deux sortes de classes subsistent : il y
a les propres classes (qu’on a conçues) et les classes API (qui sont déjà prédéfinis).
II-2.1.4.L’héritage
L'héritage permet de définir une nouvelle classe (une sous- classe) à partir d'une classe
existante (super- classe, classe-mère) à laquelle nous ajoutons de nouvelles données, de
nouvelles méthodes. L'héritage permet donc de spécialiser des classes anciennes parfaitement
au point:
-économie du code.
-structuration des fonctionnalités d'un programme (lisibilité).
L'héritage peut- être réitéré: la classe C hérite de la classe B qui elle-même hérite de la classe
A. L'héritage s'applique aussi bien à ses propres classes qu'aux classes API. Les classes sont
organisées en hiérarchie.
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MISEI mémoire de fin d’études
II-2.1.5.Le polymorphisme
Il permet à des méthodes (des fonctions) différentes dans des classes différentes d'avoir le
même nom. Il permet d'économiser des identificateurs de fonctions (lisibilité).
II-2.2.Algorithme de la sécurisation
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MISEI mémoire de fin d’études
En premier lieu, la déclaration des variables utilisés puis la lecture des tables de la base. Il
vient ensuite la récupération des données tabulaires en utilisant la propriété GetRecord de
l’API. Après, nous réalisons un filtre pour pouvoir récupérer les données modifiées ou
ajoutées par le critère atoRowFilterModifiedOrNew. Nous créons ensuite un Msgbox pour la
validation : affichage des données filtrées, création de bouton de validation Ok et annuler,
allocation de mémoire pour le Msgbox. Nous envoyons ensuite le Msgbox dans le poste de
l’administrateur de la base de données par l’instruction NET SEND : nous créons d’abord
l’objet shell pour l’accès aux registres d’attribution d’IP, puis il y aura la déclaration de l’IP
de l’administrateur et l’envoie du msgbox vers le destinataire. Enfin, une opération de
validation par l’administrateur s’effectue : nous réagissons sur l’évènement
Atoll_WillArchiveDocument, si nous cliquons sur le bouton OK, l’archivage dans la base est
autorisé c’est-à-dire Atoll_WillArchiveDocument = TRUE et autrement
Atoll_WillArchiveDocument = FALSE, l’archivage n’est pas autorisé. La figure 22 qui suit
montre les différentes données rajoutées ou modifiées suite à une autorisation d’archivage
dans la base :
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MISEI mémoire de fin d’études
PARTIE II :
CONCEPTION DU
PROJET
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MISEI mémoire de fin d’études
Après un export vers une base de données, le résultat répertoriant les tables est schématisé
dans la figure 23.
Dans Atoll comme dans la base de données obtenue, les noms et les structures des tables
restent les mêmes. Nous voyons par exemple ci-après le contenu de la table « sites » sur le
projet atl (figure 24) et celui de la base de données (figure 25).
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MISEI mémoire de fin d’études
Si nous avons fait une modification depuis la base, il faut faire « Refresh » pour que les
modifications soient prises en compte dans le projet Atoll. Inversement, pour que les données
de la base concordent avec le projet Atoll, il faut appuyer sur « Archive ». Pour pouvoir
ajouter des champs dans n’importe quelle table, nous devons basculer l’interface Access en
mode création.
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MISEI mémoire de fin d’études
« Data Audit » s’occupe de la vérification des données, ce menu justifie la cohérence entre
les données et leur structure : si nous entrons par exemple des données qui diffèrent du type
de champs auquel elles figurent, les calculs ainsi que l’archivage ne vont pas aboutir car il y
aura un message d’erreur. Deux différents projets atoll pourront également être en relation : le
menu « link with » assure cette tâche. En effet, nous avons la capacité d’importer un projet atl
dans un autre projet atl: si nous voulons par exemple ne pas associer les projets respectifs en
milieu urbain et en milieu rural ou écarter les différentes prédictions de couverture pour une
étude.
Les liaisons entre les tables sont aussi prédéfinies par atoll et retransmis dans la base de
données. Plus complexes qu’elles soient, les relations entre les tables sont bien entretenues et
bien étudiées pour parfaire tous calculs.
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MISEI mémoire de fin d’études
Comme toute base de données contenant des tables d’où des champs, des relations entre les
champs de deux tables différentes peuvent subsister.
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MISEI mémoire de fin d’études
Atoll peut aussi offrir la capacité d’exporter directement les données du projet atl dans des
systèmes de visualisation géographiques comme googlemap, mapinfo (pour les fichiers de
format tab), googleearth (pour fichier de format kml ou kmz)… Voici le résultat obtenu après
un export en kmz des sites d’orange MADAGASCAR sur le territoire national.
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MISEI mémoire de fin d’études
Les variables servent à allouer de l’espace mémoire. Elles sont surtout utiliser dans les
fonctions pour faciliter la manipulation des données. Nous avons déclaré des variables qui
définissent les objets utilisés dans les fonctions comme la variable « sites », des variables qui
associent les objets à leurs propriétés ou méthodes comme la variable « siteTable », des
constantes comme « atoFilterModifiedOrNew ». Nous avons également déclaré les variables
objShell (pour la création d’objet Wscript.Shell pour l’accès aux bases de registres et aux
méthodes de gestion locale de l’application), IP (pour l’IP de l’administrateur de la base de
données),
Les fonctions sont utilisées pour ne pas répéter des instructions dans un programme. Pour
notre cas, nous avons créé une fonction de filtrage d’abord Function put_filter() pour éffectuer
l’opération de filtrage. Le contenu de cette fonction est le suivant :
Création de l’objet « sites » qui va récupérer les données tabulaires de table SITE de la
base en assignant la propriété « GetRecord ». Puis faire cette récupération pour toutes les
tables de la base
Assignation de la propriété « Filter » à cet objet « sites » puis affectation de la variable
siteTable pour cet objet nouvellement créé.
Faire atoFilterModifiedOrNew = 1 pour avoir les valeurs des champs modifiés ou
ajoutés
Affecter la valeur de siteTable à atoFilterModifiedOrNew pour pouvoir associer le
filtre aux valeurs ajoutés ou modifiés
Faire un boucle for qui va balayer les différents champs de la table site par la condition
suivante : For siteIndex = 1 to site.RowCount, site.RowCount étant la dernière ligne du
champ où nous faisons la recherche.
Prendre les valeurs modifiées ou ajoutées en assignant la propriété GetValue à l’objet
siteTable. Nous affectons ensuite ces valeurs à un variable qu’on appellera sitesname
Nous affichons ensuite sitesname dans un msgbox qui contiendra deux boutons OK et
annuler. Nous affecterons ensuite ce msgbox dans un variable que nous noterons m. Le
msgbox contiendra alors les informations suivantes : m=MsgBox ("tentative d'archive en
cours..." & sitesname &,1+48+4096, "Attention!!!!")
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MISEI mémoire de fin d’études
Pour pouvoir afficher les valeurs des « sitesnames », il faut faire une cancaténation
parce qu’autrement des messages d’erreur indiquant « variables non trouvées » apparaissent.
Nous créerons ensuite une fonction qui va s’appeler AtollWillArchiveDocument(). Dans cette
fonction, voici les étapes à suivre :
Avertissement par un message dans la fenêtre des évènements lors d’une tentative
d’archivage. L’instruction utilisée est LogMessage.
Appel de la fonction put_filter()
Test de la variable m : pour m=1 (clic sur le bouton OK), l’évènement
AtollWillArchiveDocument est remise à TRUE d’où autorisation d’archiver; pour une valeur
de m=2 (clic sur le bouton Annuler), AtollWillArchiveDocument est remise à FALSE,
l’archivage n’est donc pas autorisé. Après ces opérations de validation, la fenêtre de la figure
22 s’ouvre.
La macro étudiée concerne seulement la table SITE de la base de données. Cependant, pour
pouvoir faire des études sur toutes les tables de la base, les données tabulaires seront
récupérées un à un et les mêmes opérations précitées seront effectuées. Seulement, il n’y aura
qu’un seul Msgbox qui va contenir les valeurs de variables concaténées issues de chaque table
puisqu’il n’y aura qu’une seule fenêtre à faire valider.
Quand la macro est finie, il suffit juste de l’importer dans le projet Atoll.
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MISEI mémoire de fin d’études
[GUIUserRights]
EnableMacrosAddins = 0
Les droits sur la base de données sont très restreints puisque les données qui y transitent
seront prises en compte dans tous les projets atolls des utilisateurs de la base. L’administrateur
ou le créateur a le contrôle total de toutes les actions que nous souhaitons effectuer à partir de
la base. Les autres utilisateurs auront seulement des droits de lecture et d’exécution,
seulement l’opération de validation leur donne un droit d’écriture dans la base et quand
l’opération sera terminée, les droits seront revenus comme avant.
L’attribution des licences d’exploitations aux différents types de technologies est configurée
sur les fichiers d’initialisation (.ini) de chaque session Atoll. Chaque raccourci atoll aura donc
un fichier .ini spécifique qui contiendra les jetons auxquels l’utilisateur peut accéder. Pour que
les utilisateurs ne puissent pas modifier le contenu de ces fichiers, le droit de lecture et
d’exécution y sera affecté. Ce sera l’administrateur de l’application qui aura le contrôle total
sur tous les fichiers.
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MISEI mémoire de fin d’études
II-4. Discussion
Parfois, les ingénieurs qui utilisent Atoll créent directement la base depuis Atoll Management
Console. C’est un outil inclus dans le package d’installation d’Atoll qui permet la gestion de
l’application elle-même et de la base de données ainsi générées. Cet outil est surtout utilisé si
nous choisissons Oracle comme système de gestion de base de données (SGBD). Des
indications prédéfinies dans les manuels d’utilisations et d’emplois de l’application Atoll
permettent de parfaire la gestion tant applicative que celle de la base de données. Le seul
inconvénient est que ce SGBD est payant alors qu’Access est opensource. Le coût de la
licence est trop élevé pour ce type de projet. D’où le choix d’Access et les résultats après
intervention ne sont pas du tout différent, ont bien les mêmes résultats. Seulement, le choix
d’Access nécessite beaucoup plus d’études approfondies qu’oracle : les différentes études
abordées lors de l’élaboration de ce projet le prouvent d’ailleurs. Certes, il est plus facile de
gérer la base avec oracle qu’avec Access mais il est, au contraire, plus couteux d’exploiter
Oracle qu’Access en terme de licence.
Des études ont aussi prouvés la difficulté d’utiliser Access en mode multi-utilisateurs, mais
l’API d’Atoll a permis de faciliter la gestion de la base ; l’accès à l’API d’Atoll ne se faisant
que par l’intermédiaire du langage VB Script.
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MISEI mémoire de fin d’études
CONCLUSION
Le stage effectué chez Orange Madagascar nous a servi de relai entre le monde
pédagogique et le monde professionnel. Ce stage m’a appris beaucoup de choses notamment
les différents phénomènes qui se passent dans le domaine de la télécommunication.
Le premier contact avec l’outil d’ingénierie radio Atoll s’est passé durant le stage. J’ai
su comment le manipuler et notamment comment générer une base de données à partir de
celui-ci. Atoll offre également la capacité de faire des planifications de réseaux radios et des
prédictions de couvertures. La base de données produite par Atoll va être le point de départ de
tout projet radio car nous pouvons également créer un projet à partir d’une même base de
données. Plusieurs projets peuvent donc être issus d’une même base de données, et c’est
d’ailleurs le cas d’Orange Madagascar.
La base de données Access ainsi créée pourra aussi servir dans d’autres projets en
relation avec la radio comme un projet SIG visant à afficher en temps réel sur le WEB la
couverture réseau de la société en utilisant les SGBD postGres et postGIS. Nous pouvons
également développer le processus de validation : le principe est que si nous appuyons sur le
bouton annuler un formulaire s’affichera et l’administrateur y postera les donner à modifier
puis l’envoie sur le poste de celui qui souhaite faire l’archivage.
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MISEI mémoire de fin d’études
REFERENCES
1- Archives Orange Madagascar, Novembre 2015
2- Archives ARTEC, Mai 2016
3- Alexandre BOYER, Antenne : Cours et travaux dirigés, Octobre 2011
4- Chantal Bourry : Cours Bardon Access 2010, 2010
5- Conception et optimisation robuste des réseaux de télécommunication, Mohamed Zied
Ben Hamouda, Août 2010
6- Discodev, Le langage VB Script
7- Dpt.R&T. - Chatellerault- I.U.T. de Poitiers, Les réseaux mobiles, Année universitaire 2010-
2011
8- Efort, GSM : Global System for Mobile Communications Architecture, Interfaces et
Identités, 2008
9- Emmanuel TONYE et Landry EWOUSSOUA, Planification et ingénierie des réseaux
de Télécoms (Séquence 1: Concept radio-mobile)
10- Emmanuel TONYE et Landry EWOUSSOUA, Planification et ingénierie des réseaux
de Télécoms (Séquence 2: Architecture GSM, GPRS et UMTS)
11- Eric Jullo, Prédiction de couverture radio, 2001/2002
12- Guy PUJOLLES, Les réseaux, Edition 2008
13- Jean-Claude Bermond, Optimisation des réseaux de télécommunications : Réseaux
multiniveaux, Tolérance aux pannes et Surveillance du trafic, Novembre 2006
14- Master 2 Professionnel STIC-Informatique Université de Reims Champagne Ardenne,
les réseaux GSM et les différentes générations
15- Olivier Brun, Analyse et optimisation des performances des réseaux de
communication, Septembre 2012
16- Mamy Alain, Cours RCTO ESPA, 2014
17- Mohamed SABER, Cours Access
18- Patrice Buche, Réaliser une base de données avec Access, Janvier 2005
19- Serge Tahé, Introduction au langage VB Script, Janvier 2002
20- X. Lagrange, A. Pelov, G. Simon, TELECOM Bretagne, Mooc Introduction aux
réseaux mobiles, 2014
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MISEI mémoire de fin d’études
ANNEXES
Atoll 3.3.1 administrator manual
Atoll 3.3.1 Technical reference guide radio
Atoll 3.3.1 task automation guide
Atoll 3.3.1 developer reference guide
Atoll 3.3.1 scripting tutorial
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RESUME:
Orange Madagascar dispose de plus de 600 sites répartis sur l’ensemble de l’île avec une
densité plus ou moins hétérogène. Chaque site ou station de base est caractérisé par son
identifiant, les différentes antennes qui le composent, des sources d’énergies autonomes. Les
évènements recueillis sur ces sites constituent en outre les principales informations à retenir.
Ces éléments sont archivés dans une base de données sécurisée. La base de données de ces
sites radios a été générée par l’outil numérique Atoll. Cet outil d’ingénierie radio a le mérite
de planifier les couvertures radio, d’optimiser l’occupation de bandes allouées à chaque
utilisateur en prenant soins de consulter les informations utilisées dans la base. Afin d’éviter
tout acte malveillant ou des intrusions dans la base, nous avons implanté en VB Script une
macro permettant aux utilisateurs de modifier ou d’ajouter des informations dans la base.
Cette macro envoie une requête à l’administrateur pour accord des modifications effectuées
sans quoi le processus de validation des données archivées n’est pas activé et Atoll refuse tout
accès vers la base.
ABSTRACT:
Orange Madagascar has over 600 sites located throughout the island with a more or less
heterogeneous density. Each base station is characterized by its identifier, the antennas that
compose it, sources of autonomous energy. The events collected on these sites also provide
main information to remember. These items are stored in a secure database. The database of
these base stations was generated by Atoll. This radio engineering tool has the merit to plan
radio coverage, optimize occupancy bands allocated to each user, taking care to check the
information from the database. To avoid any adverse action or intrusion in the database, we
have implemented a macro in VB Script for allowing users to modify or add information into
the database. This macro sends a request to the administrator for allowing changes. If this data
archive validation is not enabled, Atoll denies all access to the database.