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Présenté par :
ANDRIAMIHAINGO Sariaka
Harimisa
Date de soutenance : 19 décembre 2017
Membres du Jury :
Rapporteurs :
Examinateurs :
Présenté par :
ANDRIAMIHAINGO Sariaka
Harimisa
SOMMAIRE :
INTRODUCTION GENERALE
1) SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
2) PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
3) PROBLEMATIQUE- HYPOTHESES- OBJECTIFS
1) SONDAGE ANONYME
2) PROPOSITION D’UN PLAN D’ACTION
3) METHODOLOGIE DE RECHERCHE
1) AUDIT
2) SUIVI DES AVANCEMENTS DES ACTIONS
3) PROCEDURES HYGIENE- SECURITE- ENVIRONNEMENT
CONLUSION GENERALE
Ny fianakaviana manontolo.
TENY FISAORANA
« Izy no manome fahendrena ho an’ny hendry sy fahalalana ho an’izay mazava saina » Dan 2:21
Voalohany indrindra dia misaotra an’Andriamanitra lehibe izay nandrotsaka ny fahasoavany
isan’andro ary nitahy nandritra ny taom-pianarana manontolo.
Tsy ampy ny teny oenti-milaza ny fisaorana ao anatin’ny afaliam-po tsy omby tratra. Amim-
panajana sy fankasitrahana lehibe no isaorana anareo izay voalaza anarana rehetra eto ambany:
Ireo mpiandraikitra:
Ramatoa RARIVOSON Nantenaina, Mpampianatra mpikaroka, mpiandraikitra ny lalam-
pampianarana « Haisimian-tsolitany», noho ny toro-hevitra sy ny fampianarany nandritry ny asa
fikarohana. Tsindriko manokana ny fikelezany aina, ny fotoana lany sy ny fanampiana ary ny
fahatokisana izay nomeny ahy;
Andriamatoa RANDRIANARINIRINA Endson Zozime, Lefitry ny Talen’ny laboratoaran’ny
OMNIS, ny amin’ireo toro-hevitra sy fanazavana izay nilaina tokoa tamin’ny fanatanterahana ny asa;
Ireo mpanadina:
Ramatoa RAHARINJATO Fanja Hanitriniala, Mpampianatra mpikaroka ao amin’ny sampam-
papianarana «Ingénierie Pétrolière »;
Andriamatoa RAHARIJAONA Robin, Mpampianatra mpikaroka ao amin’ny sampam-
papianarana «Ingénierie Pétrolière »
Izay nahafoy ny fotoanany androany manoloana ny asa aman’andraikitra izay sahanin’izy ireo;
Ho an’ Andriamatoa RASOANAIVO Bonaventure, Tale Jeneralin’ny OMNIS, izay nanome halàlana
ny anaovana ny asa fikarohana;
Ramatoa ANDRIAMANDANJA Ony Seheno, Talen’ny laboratoaran’ny OMNIS izay nanamora ny asa
tao amin’ny OMNIS.
C6H5OH : Phénol
CH3CH2OH : Ethanol
HF : Fluorure d’hydrogène
ANNEXE 4 : FORMATION
Tableau 2: Recommandations pour les risques par poste (Source : OMNIS, Auteur, 2017) . 48
INTRODUCTION GENERALE
Par contre à Madagascar, cette politique reste peu connue et peu utilisée, face aux
problèmes de coût trop élevés d’un processus de mises aux normes.
Le thème, est axé sur « Mise place d’un système de management Hygiène, Sécurité
et Environnement au sein de la Direction du laboratoire de l’OMNIS ».
Pour ce faire, d’abord une bibliographie a été nécessaire pour répertorier les écrits
relatifs à ce sujet ; puis, une action de mise en place a été faite au sein de la
Direction Laboratoire de l’OMNIS ; et enfin, une rédaction manuscrite est
indispensable pour le rapport du travail.
Partie I : CONTEXTE
GENERAL DE L’ETUDE
I.1.1. Concept 5M
I.1.1.1. Définition
Pourquoi ?
Pourquoi ?
1
Action d’ôter les bavures d’une pièce de métal après la fonte.
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Le dossier de fabrication n’était pas complet car il ne contenait pas toutes les
opérations à réaliser suite au changement d’évolution du produit à fabriquer.
Dans toute situation non conforme on pourra dire que l’opérateur en est la cause,
puisque c’est lui qui tenait le poste de travail. Sauf que l’opérateur n’est pas
nécessairement la cause première et cet exemple l’illustre bien.
Dans toute recherche de cause, il est important de ne pas s’arrêter à l’humain dans
un premier temps. Il faut effectivement aller au delà afin de toucher la cause
première.
I.1.1.2. Outil 5 M
L’outil 5M est un outil qualité utilisé dans la résolution des problèmes. Il permet de
structurer la recherche des causes (par brainstorming) en les classant par familles.
Il s’agit :
2
Éloignement par rapport à ce qui est considéré comme normal.
Avoir une bonne politique HSE contribue au bien-être des salariés, diminue
l’absentéisme et augmente la productivité et la motivation des salariés.
I.1.2.1.1. Hygiène
Elle n’est pas encore universellement reconnue en tant que profession ; cependant,
dans de nombreux pays, une législation se met progressivement en place pour
aboutir à cette reconnaissance.
I.1.2.1.2. Sécurité
A partir des années 1860, les autorités politiques et les partis russes commençaient
déjà à s’intéresser à la protection des travailleurs et aux assurances sociales. Ce
sont surtout les risques liés au travail industriel qui ont soulevé des intérêts durant
cette époque. Vers le début du XXème siècle, par la montée en puissance de la
chimie et de l’électrotechnique qui sont des branches hautement à risque pour la
santé des ouvriers, on assiste à une nécessité de la mise en place d’un meilleur
système de protection du travail. La prise de conscience s’est ainsi faite
graduellement pour aboutir aux plans de préventions des risques liés au travail de
nos jours.
Les statistiques indiquent que, tous secteurs confondus, bon nombre des accidents
consécutifs à l’utilisation de produits sont le fait de défauts de conception, de
défaillances et de consignes de sécurité insuffisantes.
I.1.2.1.3. Environnement
L’environnementalisme moderne voit le jour à la fin des années 1800. Cette doctrine
revendiquait la préservation et la conservation de la nature, elle prônait une
utilisation raisonnée et prudente des ressources naturelles. Plus tard vers les années
1960 sur les campus américains, la première génération d’historiens
environnementalistes alertait des impacts environnementaux de la surpopulation, du
DDT, ainsi les intellectuels reconsidéraient les responsabilités du capitalisme dans la
dégradation de la nature. Le début des années 1970 marque un tournant dans la
Depuis longtemps, les grandes entreprises ont mis en place leur référentielle sécurité
en utilisant le concept du système de management et les principes d’amélioration
continue.
Depuis une dizaine d’années, les motivations des entreprises pour la mise en place
d’un système de management HSE rejoignent celles qui sont exprimées pour la mise
en place des systèmes de management de la qualité.
L’HSE devient une préoccupation croissante des chefs d’entreprises, car au-delà des
impératifs humains et sociaux, ces sujets constituent des enjeux économiques et
juridiques.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles ne doivent plus être perçus
comme une fatalité, mais bien comme un dysfonctionnement de l’entreprise.
La mise en place d’un système de gestion HSE peut contribuer de manière efficace à
réduire et anticiper les risques et accroître la productivité de l’organisme. Il permet
également au chef d’entreprise de remplir ses obligations d’organisation de
l’Hygiène, Sécurité et Environnement. Si l’HSE doit être gérés au plus haut niveau et
intégré dans le management de l’entreprise, il est aussi nécessaire que les salariés
et leurs représentants, lorsqu’ils existent, soient consultés et encouragés à participer
à tous les niveaux de cette démarche. [3]
Il n’y a pas de fatalité ; tout accident peut être évité par une parfaite maîtrise des
activités et des risques qui s’y attachent.
L'idée étant de répéter les 4 phases : Plan, Do, Check, Act tant que le niveau attendu
n'est pas atteint. [4]
Cette roue illustrée par la Figure 2 présente le parcours cyclique d’une démarche de
progrès en quatre phases successives (Plan, Do, Check, Act).
PLAN DO
(prévoir) (éxecuter)
ACT CHECK
(améliorer) (vérifier)
Pente de l’amélioration
continue
Par ailleurs, pour éviter de « revenir en arrière », on représente une cale sous la
roue, qui empêche celle-ci de redescendre et cela par le biais des normes et
réglementations applicables dans le laboratoire.
I.1.4.1. Définition
ISO 9001 est une norme qui place hors des conditions pour une qualité système de
gestion. Il aide des entreprises et organismes à être plus efficaces et améliore la
satisfaction de client.
Une nouvelle version de la norme, ISO 9001 :2015, a été juste lancée, en
remplacement de la version précédente (ISO 9001 :2008). [5]
Des normes de l'ISO sont passées en revue tous les cinq ans et mises à jour si
nécessaires. Ceci aide à assurer les outils utiles pour le marché. Les défis relevés
par des affaires et des organismes sont aujourd’hui très différents il y a de quelques
décennies et l’ISO 9001 a été mise à jour pour tenir compte de ce nouvel
environnement.
Par exemple, la mondialisation accrue a changé la manière dont nous faisons les
affaires et les organismes actionnent souvent un approvisionnement plus complexe
des chaînes qu'eux ont fait dans le passé. En outre, il y a une attente accrue des
clients pour plus d'accès à l'information concernant la norme. L’ISO 9001 a besoin de
refléter ces changements afin de rester approprié. [5]
Une autre différence principale est focalisée sur l'étude de base des risques. [5]
I.2.1. Historique
Créé en 1976, l'OMNIS (Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques,
anciennement connu comme Office Militaire National pour les Industries
Stratégiques) est une organisation gouvernementale malagasy, opérant sous les
auspices du Ministère de l'Énergie.
I.2.2. Agencement
Afin d’accomplir ses missions, OMNIS emploie une équipe multi disciplinaire
composée de techniciens hautement qualifiés, ayant des compétences
professionnelles et des expériences notoires dans la gestion de grands projets.
L’OMNIS Madagascar est composée de trois (03) sièges :
- Siège technique : Sis à Mangasoavina Besarety, il se compose de trois
directions : direction hydrocarbure, direction laboratoire et direction mines et
forages.
- Siège des logistiques : Situé à Andraharo, il comporte deux administrations :
la direction du patrimoine et de la logistique (DPL) et la direction du centre
médical.
D’après le responsable, en 2015, trois (3) personnes parmi les vingt-trois (23)
seulement ont reçu la formation de secourisme. Jusqu’à maintenant, aucune
formation sur le HSE n’a eu lieu. [6]
Il se charge de :
- La réception et stockage de tous les échantillons de la Direction du Laboratoire,
- La préparation mécanique des échantillons des roches, des minerais (concassage,
broyage, séchage, quartage, pulvérisation,)
3
Etude géologique des roches stratifiées.
4
Etude des dépôts sédimentaires et leurs origines par l’observation, sur terre ou dans les mers, de dépôts
anciens ou récents qui montrent l’évolution dans le temps et dans l’espace de la faune, de la flore et des
minéraux.
5
Microfossiles à parois organiques
6
Connaisance résultant de l’observation des signes diagnostiques.
7
Substance qui découle de certains végétaux, notamment des conifères.
Il a pour principal rôle l’évaluation du potentiel des roches mères et les analyses
physico-chimiques :
8
Substance qui découle de certains végétaux, notamment des conifères.
Composé naturelou synthétique utilisé pour fabriquer des matières plastiques et des peintures.
9
Substances moléculaires dans les bitumes.
10
Procédé qui permet de séparer les différentes substances en solution ou en suspension dans un liquide, de
les analyser et de les identifier.
Dans le centre de traitement de données, OMNIS détient toutes les données sur
l’exploration de pétrole à Madagascar :
Pour ce faire, OMNIS est équipé d’un centre de documentation et d’un centre de
stockage d’échantillon de roches qui sont gérés par le Département de
l’Hydrocarbure. Ces services sont accessibles pour une somme symbolique. Les
données et les informations mises à disposition peuvent être vendues. Une série de
rapports sur le potentiel pétrolier de Madagascar est en vente auprès d’Alconsult
International à Calgary - CANADA, sous réserve de l’autorisation de l’OMNIS.
L’OMNIS Madagascar est un organisme rattaché et sous tutelle du Ministère des
mines et du pétrole.
Ainsi sa responsabilité s’étend sur deux (02) cadres : les hydrocarbures et le cadre
minier.
I.2.3.4.1. Hydrocarbures
I.2.3.4.2. Mines
I.3.1. Problématique
I.3.2. Hypothèses
I.3.3. Objectifs
Partie II : MATERIELS ET
METHODES
II.1.1. Questionnaire
Sur ce, les employés ont été invités à remplir différents questionnaires
trichotomiques11 portant sur :
11
Les réponses attendues étaient de choisir l’une des réponses: Oui, Partiellement ou Non
Nous avons mené notre enquête comme une sorte d’audit, et nous avons pris
comme référence l’exemple de guide d’audit (cf. Annexe 2).
Nous avons distribué les sondages à chaque personne dans le laboratoire sauf
l’Adjoint du Directeur. Il y a dix-sept (17) personnels en total, quatre (4) dans le
département Biostratigraphie ; sept (7) dans le département Traitement dont deux (2)
cadres et cinq (5)) ouvriers ; trois (3) dans le département Géochimie dont un (1)
cadre, un (1) laborantin et un (1) aide-laborantin ; et trois (3) dans le département
Analyse dont deux (2) cadres et un (1) laborantin.
L’utilisation des fichiers Excel est encouragée car ils facilitent la collecte des
données, permettent des calculs automatisés, et le classement et l’agrégation des
données. L’équipe d’évaluation peut aussi imprimer le questionnaire déjà formaté et
les remplir à la main.
Afin de réparer les actions correctives réalisables, nous avons proposé un plan
d'actions face aux faiblesses et aux opportunités d’amélioration [7]. Le Tableau 1
représente ce plan d’actions, nous l’avons conçu suivant quatre (4) processus :
Il est à remarquer que les actions d’ordre techniques sont prioritaires car elles ont
impact sur la validité des résultats d’analyses.
Responsable de
Processus Actions Durée
l’action
Management Faire connaitre au personnel la Responsables HSE, 8 mois
démarche qualité menée au niveau du Direction des
laboratoire (par des sensibilisations, Ressources
formation en HSE). Humaines, stagiaire
Management Etablir un manuel HSE laboratoire Responsable 1 mois
laboratoire,
stagiaire
Management Etablir une cartographie des processus Responsable 1 mois
du laboratoire. laboratoire,
stagiaire
Responsable de
Processus Actions Durée
l’action
Support Insérer tous les documents externes Laborantin 1 mois
dans la liste des documents du
laboratoire.
Support Mettre en place une armoire pour les Responsable 2 mois
enregistrements. laboratoire
Support Etablir un enregistrement à la réception Responsable des 1 mois
pour les réactifs et consommables. achats au
laboratoire,
Processus achat
Support Etablir une fiche pour l’évaluation Responsable des 1 mois
systématique des fournisseurs. achats au
laboratoire,
Processus achat
Support Etablir un programme de formation. Responsable 1 mois
laboratoire,
Direction des
Ressources
Humaines, stagiaire
Support Etablir un dossier où sont enregistrées Responsable 3 mois
toutes les formations, les qualifications, laboratoire,
les habilitations pour le personnel. Direction des
Ressources
Humaines
Support Mettre à jour toutes les fiches de poste. Direction des 3 mois
Ressources
Humaines
Responsable de
Processus Actions Durée
l’action
Support Insérer dans le programme de Maintenance, 8 mois
réhabilitation du laboratoire les travaux Responsable
suivants : laboratoire
- mise à disposition d'une porte
étanche aux bruits ;
- suppression des sources de
salissures ;
- changement du carrelage des
paillasses ;
- changement des portes du bureau du
Gestionnaire et l’Adjoint technique
(traitement) et celle du bureau du
Laborantin et l’Adjoint technique
doivent être de l’autre côté (couloir
principale)
Support Règlementer l’accès au niveau du Responsable 4 mois
laboratoire. laboratoire
Support Spécifier la personne chargée de Responsable 1 mois
l’étalonnage et de la vérification, de laboratoire
l’entretien d’un instrument donné.
Support Demander auprès des fournisseurs les Laborantin 1 mois
manuels techniques absents.
Support Etablir une fiche de vie pour chaque Laborantin ½ mois
appareil.
Support Etablir un programme pour la Laborantin 1 mois
maintenance.
Support Afficher les valeurs de correction des Laborantin 3 mois
instruments de mesure suite aux
étalonnages effectués.
Responsable de
Processus Actions Durée
l’action
Support Afficher près de chaque appareil une Laborantin 3 mois
fiche pratique (fiche de matériel) pour
son utilisation et ses besoins en
entretien.
Support Se munir des installations nécessaires Responsable 2 mois
pour sécuriser les solutions étalons. laboratoire,
Directeur
Réalisation Créer et mettre à jour les modes Responsable 2 mois
opératoires pour la préparation des laboratoire,
réactifs. Laborantin
Réalisation Valider les méthodes par rapport aux Responsable 2 mois
conditions d’analyse du laboratoire. laboratoire,
Laborantin
Réalisation Etablir une méthode pour l'estimation Responsable 2 mois
des incertitudes de mesure des laboratoire,
résultats. Laborantin
Réalisation Mettre en place un système Responsable 1 mois
d’étiquetage standard des réactifs. laboratoire
Réalisation Améliorer le rangement des Personnel 1 mois
échantillons en salle de rétention. laboratoire
Réalisation Contrôle systématique du stock Personnel 1 mois
laboratoire
Amélioration Mettre en place un programme pour Responsable 1 mois
l’évaluation de la satisfaction client laboratoire
laboratoire.
Amélioration Etablir une procédure pour le Responsable 1 mois
traitement des réclamations laboratoire
Amélioration Mettre en place une fiche 5D-PDCA12 Responsable ½ mois
au laboratoire. laboratoire
12
Le fichier 5D – PDCA est une fiche où sont enregistrées toutes les actions prises pour le traitement d’une non-
conformité. Elle fusionne les résultats issus de la méthode d’analyse 5D et l’évolution des actions choisies selon
le cycle PDCA. Les étapes de l’analyse 5D sont les suivantes:
Responsable de
Processus Actions Durée
l’action
Amélioration Axer les audits laboratoire sur la partie Auditeurs Long
technique. laboratoire terme
La fiabilité est l’un des principaux critères permettant à une information d’être pris en
compte et traité. A cet effet, cette fiabilité peut être trouvée dans les :
Nous avons fait la connaissance des membres du personnel et effectué une visite
dans l’enceinte du laboratoire de l’OMNIS. Ceci nous a permis de connaitre
davantage sur l’entreprise d’accueil et de mieux s’imprégner dans le thème.
Pour rendre ces données plus efficaces, nous avons dû utiliser des matériels
techniques ci-dessous, pour l’élaboration du présent mémoire avec des outils
informatiques (ordinateur, imprimante, clé USB, etc…)
Les données secondaires sont les informations obtenues après avoir effectué une
documentation. Ainsi, leur recueil nécessite une recherche documentaire pour
obtenir des informations en adéquation avec le thème qui seront ensuite confrontées
à celles obtenues sur le milieu d’étude.
Deux sources principales ont été consultées pour collecter ces données : la source
bibliographique et la webographie. Les informations recueillies sont des idées, des
théories, notamment des définitions, des notions et concepts concernant le thème
mais aussi des termes qui peuvent être utilisés dans l’élaboration du mémoire.
Pour la collecte des informations secondaires considérées comme des théories, ces
différentes sources ont été consultées. Lors de leur recueil, divers outils ont été
utilisés, surtout la fiche de lecture.
Nous avons utilisé un sondage anonyme afin de mener notre enquête. Le travail a
été facile avec la collaboration des personnels.
La collecte des données primaires et la collecte des données secondaires nous ont
permis d’effectuer notre étude. Les données sont collectées auprès des personnels
dans la société par des enquêtes, des interviews, des rencontres, des échanges.
Afin de bien tracer notre étude dans le respect des normes et dans un souci d’aboutir
à des résultats fiables, les informations et toutes les données ont été recueillies à
partir d’une démarche bien définie. Celle-ci s’articule en plusieurs étapes :
l’observation, l’entretien et la documentation.
Et afin d’offrir une aide pour la mise en place du SMHSE, il était nécessaire de
proposer un plan d’actions. Le plan a été conçu suivant un plan d’ordre techniques
pour faciliter la validité des résultats d’analyses ; amélioration, support, réalisation et
amélioration.
Chapitre 1 : AUDIT
III.1.1. Evaluation d’audit
III.1.1.1. Main d’œuvre
Les questions sur la main d’œuvre ont porté sur les employés en personnes, leurs
nombres, leurs santés, leurs opinions concernant le travail. Les réponses sont
compilées dans la Figure n° 5.
Main d'oeuvre
Vous avez déjà vu des accidents physiques
(incendie, explosion, dégâts des produits,…
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
III.1.1.2. Moyens
Moyens
Est-ce qu’il y a des extincteurs dans l’établissement ?
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Lunettes
Masque
Gant
Blouse
Figure 9: L'ingénieur chimiste en plein opération avec ses EPI (Source : OMNIS)
Figure 10: Boîte à pharmacie dans le bureau de l'Ingénieur chimiste (Source : OMNIS, 2017)
III.1.1.3. Méthodes
Les questions conçernant les méthodes parlent des diffusions des informations, du
mode de fonctionnement entre les personnels et des m éthodes de prévention. La
Figure n° 11 montre les réponses de ces questions.
Méthodes
Etes-vous satisfait du comportement des personnels envers les ouvriers ?
Est-ce que vous êtes satisfaite des actions qu’on vous offre pour
l’occupation des maladies professionnelles ?
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
III.1.1.4. Milieu
Milieu
Conçernant le milieu, il y a :
- un manque de l’espace pour les activités dans le laboratoire surtouts les salles
de manipulation et entraînant l’exposition des risques à tout le monde en cas
d’accident.
III.1.1.5. Matériels
Les matériels sont les équipements de travail dans le laboratoire, nous parlons ici de
leurs manipulations, entretien et des risques qui peuvent se présenter à leurs
utilisations. Les réponses sont compilées dans la Figure n° 13.
Matériels
Avez-vous déjà vu une Accident lors d’une
manipulation ?
Y a-t-il des pannes ?
Y a-t-il des pertes de services essentiels
(électricité, télécommunications, eau) ?
Y a-t-il des erreurs (conception, réalisation,
utilisation) ?
Y a-t-il des malveillances (vol, fraude, Non
sabotage) ? Partiellement
Y a-t-il des risques chimiques, inhérents à la
Oui
manipulation ?
Est-ce que les matériels ont besoins
d’entretien ?
Est-ce qu’une réparation complète satisfait
entièrement votre besoin en sécurité ?
Les réparations offertes par l’OMNIS sont-ils
satisfaisantes ?
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Il y a :
- aucun accident de travail ;
- quelques pannes pendant le travail ;
- l’inquiétude de personnel à cause de la diversité des risques qui peuvent
atteindre leur santé ;
- quelques équipements sont usés à causes de leurs anciennetés.
Les compétences en matière de HSE au travail sont identifiées pour chaque poste
de travail. Chaque nouvel embauché (CDI, CDD, stagiaires, intérimaires,
apprentis…) doit recevoir une formation sur la sécurité lors de son accueil dans
l’entreprise.
Comme nous avons déjà dit auparavant, des formations sont nécessaires, nous
recommandons de faire un exercice d’évacuation tous les trois (3) mois pendant un
an de démarrage, et après, tous les six mois.
Tous les employés doivent avoir au moins une formation de lutte contre le feu,
apprendre à se servir d’un extincteur.
III.1.2.2. Moyens
III.1.2.2.1. Extincteur
Il existe plusieurs types d’extincteur pour lutter contre différentes sortes de flammes.
En effet, une classification des incendies (trouvons dans l’Annexe 5) a été établie
afin d'identifier rapidement les mesures à adopter lorsque tel ou tel cas est déclaré.
Figure 14: Répartition des extincteurs au laboratoire de l’OMNIS (Source : OMNIS, 2017)
III.1.2.2.2. Infirmerie
L’OMNIS a un centre de santé qui siège à l’OMNIS Andraharo. Mais vu que c’est le
laboratoire qui a beaucoup des risques liés à la santé, il y aura besoin d’une
infirmerie installée au sein de la Direction du laboratoire de l’OMNIS.
Nous proposons aussi comme recommandation l’achat des matériels de sécurité qui
manquent dans le laboratoire de l’OMNIS, y compris :
Nous proposons d’acheter cinq (5) détecteurs de chaleur qui doivent être installé en
complément de deux (2) détecteurs de fumée, et ils doivent être interconnectés avec
celui qui est déjà installé dans la salle de conférence. La Figure 16 montre la
proposition de répartition de ces détecteurs.
Détecteur de fumée
existant
Détecteur de chaleur
Détecteur de fumée
Mais quelques installations des douches d’urgence avec bassins oculaire sont
encore nécessaires pour s’assurer au bon fonctionnement du système de
management HSE, nous proposons d’en installer trois (3) (Figure 17) :
Figure 16: Proposition de l'emplacement des douches d'urgence et bassins oculaire (Source :
OMNIS, 2017)
Un devis relatif à l’achat de ces différents équipements est proposé à l’Annexe 8, ces
équipements sont :
- Détecteurs de chaleur ;
- Détecteurs de fumée ;
- Douches d’urgence avec bassins oculaire ; et
- Hottes d’aspirations.
III.1.2.3. Méthodes
Risques physiques :
Aiguilles, verre cassé, et objets tranchants :
- ne pas recapuchonner les aiguilles
- toujours utiliser des récipients résistants à la perforation et aux fuites
- toujours utiliser des récipients spécifiques pour les déchets
- ne jamais manipuler le verre cassé directement avec les mains
Chaleur :
- Toujours travailler sous hotte
- Aérer la salle avec bonne ventilation
Risques chimiques :
Renversement de produit chimique : Tout autre accident autre que mineur et
nécessitant de l’aide extérieur au laboratoire constitue un accident majeur
Il faut des armoires de stockage séparées pour :
- Confinement ;
- Stockage des déchets dangereux (ex : déchets radioactifs, …) ;
- Stockage des liquides inflammables (ex : Ethanol, HF, …).
Risques biologiques :
Les aérosols et les gouttelettes sont les principales sources de
contamination.
Oculaire
Inhalation
Ingestion
Cutanée
Nous allons proposer dans le Tableau n°2 quelques mesures de prévention pour les
postes de nos deux départements d’étude.
Tableau 2: Recommandations pour les risques par poste (Source : OMNIS, Auteur, 2017)
13
Après la réception, les échantillons ne doivent pas subir directement de
l’échantillonnage14, il faut suivre les procédures de traçabilité :
- Réception, enregistrement
- Stockage avant analyse
- Distribution aux unités
- Stockage après analyse
- Echantillonnage
Nous avons conçu un formulaire de réception des échantillons pour le Laboratoire
(cf. Figure 18).
13
C’est une fraction représentative de l’ensemble du matériau à analyser.
14
Ensemble des opérations nécessaires pour obtenir un échantillon ou un spécimen, notamment la
planification, la collecte, l’enregistrement, l’étiquetage, le scellement, l’expédition, etc.
Année
Contexte de
travail
Type de produit
Site porte
d’entrée
Numéro
Figure 18: Formulaire de réception des échantillons (Source : Auteur, 2017)
III.1.2.4. Milieu
Figure 19: Panneau d'indication de la douche oculaire pour la salle d'attaque HF (Source : Auteur,
2017)
III.1.2.5. Matériels
Tous les équipements 15 utilisés dans le laboratoire doivent être conformes aux
spécifications requises pour leur utilisation, et régulièrement maintenus et qualifiés
dans des conditions adaptées à leur usage.
L'équipement qui a été soumis à la surcharge ou à traiter mal, donne les résultats
suspects, ou a été montré pour être des limites indiquées défectueuses ou
extérieures, sera pris hors du service. Il sera isolé pour empêcher le son utilisation ou
clairement marqué ou marqué en tant qu'étant hors du service jusqu'à ce qu'il ait été
réparé et montré par calibrage ou examinez pour exécuter correctement. Le
laboratoire examinera l’effet du défaut ou du départ à indiqué les limites sur les
essais précédents et/ou les calibrages et institueront " commande le procédé de
travail non conforme.
15
En général, appareillage nécessaire à toute opération. En particulier, matériel de mesure analytique.
Figure 20: Centrifugeuse étiquetée dans la grande salle d'Analyse (Source : Auteur)
Des procédures décrivant la réalisation des qualifications doivent être rédigées. Ces
documents doivent indiquer comment réaliser les qualifications, à quelle fréquence
elles sont nécessaires et la conduite à tenir en cas de résultat non conforme.
Procédures décrivant clairement les qualifications et les spécifications à vérifier et
disponibles auprès des utilisateurs.
- Application des procédures de qualification aux fréquences préconisées.
- Enregistrement de chaque activité (traçabilité).
L'équipement sera utilisé par le personnel autorisé. Pour qu’il soit aisément
disponible à l’usage du personnel approprié de laboratoire, il doit y avoir des
instructions à jour sur l'utilisation et entretien d'équipement (tous manuels appropriés
y compris fournis par le fabricant de l’équipement).
Les actions planifiées ne sont pas toutes mises en œuvre. Le tableau n°3 ci-dessous
représente l’état d’avancement de chaque action. :
Responsable de
Processus Actions Observation
l’action
Management Faire connaitre au personnel la Responsables Réalisé
démarche qualité menée au HSE, Direction des
niveau du laboratoire (par des Ressources
sensibilisations, formation en Humaines,
HSE). stagiaire
Management Etablir un manuel HSE Responsable Réalisé (pas
laboratoire laboratoire, approuvé)
stagiaire
Management Etablir une cartographie des Responsable Réalisé (pas
processus du laboratoire. laboratoire, approuvé)
stagiaire
Support Insérer tous les documents Laborantin En cours
externes dans la liste des
documents du laboratoire.
Support Mettre en place une armoire pour Responsable En cours
les enregistrements. laboratoire
Responsable de
Processus Actions Observation
l’action
Support Etablir un enregistrement à la Responsable des Réalisé
réception pour les réactifs et achats au
consommables. laboratoire,
Processus achat
Support Etablir une fiche pour l’évaluation Responsable des En cours
systématique des fournisseurs. achats au
laboratoire,
Processus achat
Support Etablir un programme de Responsable En cours
formation. laboratoire,
Direction des
Ressources
Humaines,
stagiaire
Support Etablir un dossier où sont Responsable En cours
enregistrées toutes les laboratoire,
formations, les qualifications, les Direction des
habilitations pour le personnel. Ressources
Humaines
Support Mettre à jour toutes les fiches de Direction des Réalisé
poste. Ressources
Humaines
Responsable de
Processus Actions Observation
l’action
Support Insérer dans le programme de Maintenance, En cours
réhabilitation du laboratoire les Responsable
travaux suivants : laboratoire
- mise à disposition d'une porte
étanche aux bruits ;
- suppression des sources de
salissures ;
- changement du carrelage des
paillasses ;
- changement des portes du
bureau du Gestionnaire et
l’Adjoint technique (traitement) et
celle du bureau du Laborantin et
l’Adjoint technique doivent être
de l’autre côté (couloir principale)
Support Règlementer l’accès au niveau Responsable Réalisé
du laboratoire. laboratoire
Support Spécifier la personne chargée de Responsable Réalisé
l’étalonnage et de la vérification, laboratoire
de l’entretien d’un instrument
donné.
Support Demander auprès des Laborantin En cours
fournisseurs les manuels
techniques absents.
Support Etablir une fiche de vie pour Laborantin En cours
chaque appareil.
Support Etablir un programme pour la Laborantin Réalisé
maintenance.
Support Afficher les valeurs de correction Laborantin En cours
des instruments de mesure suite
aux étalonnages effectués.
Responsable de
Processus Actions Observation
l’action
Support Afficher près de chaque appareil Laborantin En cours
une fiche pratique (fiche de
matériel) pour son utilisation et
ses besoins en entretien.
Support Se munir des installations Responsable En cours
nécessaires pour sécuriser les laboratoire,
solutions étalons. Directeur
Réalisation Créer et mettre à jour les modes Responsable Réalisé
opératoires pour la préparation laboratoire,
des réactifs. Laborantin
Réalisation Valider les méthodes par rapport Responsable En cours
aux conditions d’analyse du laboratoire,
laboratoire. Laborantin
Réalisation Etablir une méthode pour Responsable En cours
l'estimation des incertitudes de laboratoire,
mesure des résultats. Laborantin
Réalisation Mettre en place un système Responsable Réalisé
d’étiquetage standard des laboratoire
réactifs.
Réalisation Améliorer le rangement des Personnel Réalisé
échantillons en salle de laboratoire
rétention.
Réalisation Contrôle systématique du stock Personnel Réalisé
laboratoire
Amélioration Mettre en place un programme Responsable En cours
pour l’évaluation de la laboratoire
satisfaction client laboratoire.
Amélioration Etablir une procédure pour le Responsable En cours
traitement des réclamations laboratoire
Amélioration Mettre en place une fiche 5D- Responsable En cours
PDCA au laboratoire. laboratoire
Responsable de
Processus Actions Observation
l’action
Amélioration Axer les audits laboratoire sur la Auditeurs En cours
partie technique. laboratoire
Des opérations plus importantes, comme le tri des déchets, la diminution des
dépenses d'énergie, d'eau..., seront mises en œuvre dans le cadre du Plan de
Progrès. Il ne faut surtout pas faire une liste trop importante des objectifs et cibles,
sans avoir évalué très strictement le temps à y passer. Ce n'est pas, en général,
l'argent qui va manquer, mais le temps : temps pour réfléchir, temps pour mobiliser et
motiver le personnel, temps pour suivre l'action.
Un Plan de Progrès tenant compte de tous les aspects significatifs sera jugé
excellent pour la certification initiale mais si les années suivantes il n'aboutit qu'à des
non-conformités (de réalisation) et des révisions à la baisse, toute cette dépense
initiale ne verra aucun retour sur investissement.
Mieux vaut un objectif, un seul, mais clair, bien défini, et surtout mesurable (tout se
mesure, même la satisfaction du personnel).
Lorsque le système est mis en place, on peut dire que le travail commence. Mais la
structure même du référentiel HSE met en œuvre cette réactivation.
Le respect des règles et consignes HSE doivent être considérés comme un objectif
prioritaire pour chacun d’entre nous. Les objectifs principaux de la HSE sont :
- connaître les risques et les besoins en matière de sécurité ;
- manager la prévention par une organisation cohérente et fiable ;
- faire adhérer les salariés à une politique d’entreprise et donner une nouvelle
dimension aux postes de travail ;
- instaurer des moyens d’intéressement aux résultats obtenus en matière de
sécurité.
Le rôle des différents acteurs de l'entreprise en HSE doit être précisé : missions,
responsabilités, obligations, pouvoirs, relations… Le personnel et ses représentants
doivent être consultés, informés et formés afin de s'approprier la démarche. Cela
demande la mise en place d'une documentation, d'un plan de formation et de
procédures de communication interne.
Directeur du laboratoire :
- définit la stratégie du laboratoire, la politique et les objectifs en matière de
HSE ;
- coordonne les services du laboratoire ;
- donne les moyens d’appliquer les dispositions définies dans le système de
management HSE ;
- décide des investissements sur le développement de la Direction ;
- valide le plan de formation pour chaque employé ;
- approuve l’ensemble des documents concernant le système de management
HSE.
Adjoint du Directeur :
- veille au respect des consignes sécurité ;
- signale les incidents et quasi-accidents16 ;
- s’assure de l’approvisionnement de son secteur en équipements de protection
individuelle ;
- assure, au quotidien, la gestion des matériels et produits liés à la sécurité ;
- participe à l’amélioration de l’Hygiène, sécurité et Environnement dans son
secteur.
16
Petit incident qui peut entraîner un véritable accident.
Salariés
Les responsabilités et obligations des salariés sont définies dans la charte sécurité
qui est affichée dans les ateliers et communiquée lors de l’accueil sécurité réalisé à
l’embauche de chaque nouveau salarié.
- évaluer les besoins des personnes : entretien annuel pour chaque personne ;
- développer puis valider le programme de formation annuel annuel pertinent
avec les objectifs du laboratoire ;
- organiser les besoins en ordre de priorité en fonction du budget.
17
Comité d’Hygiène, Sécurité et Condition de Travail
Entreprises intervenantes
Lors de travaux spécifiques menés par une entreprise sous-traitante, les consignes
de sécurité et les actions de prévention à mettre en place doivent être
communiquées préalablement à l’entreprise intervenante par le biais d’un plan de
prévention.
Visiteurs
Les visiteurs sont tenus de se présenter à l’accueil où leur est remis un dépliant
d’information présentant les risques et consignes de sécurité inhérentes au
laboratoire de l’OMNIS.
Clients
Le CHSCT se réunit au minimum quatre (4) fois par an pour débattre des questions
de santé et sécurité au travail. Les membres sont formés pour assurer leur fonction.
Or, il faut garder en tête que le manuel HSE est avant tout un document de
communication en interne mais aussi en externe auprès des clients et autres parties
intéressées.
Une supervision de personnel externe doit être assurée tout au long de la mission,
de façon à garantir que le personnel travaille conformément aux procédures du
laboratoire. Si besoin, la formation du personnel externe peut être adaptée au regard
de la nature des activités qui lui sont assignées et de sa compétence initiale. [8]
III.3.2.2. Suppléances
Les suppléances peuvent être partielles, c’est à dire ne porter que sur certaines
tâches spécifiques liées à la fonction : il convient alors de définir précisément sur
quelles tâches porte la suppléance. Les suppléants doivent être en mesure de
remplacer les titulaires avec le niveau de qualification attendu : il revient au
laboratoire d’assurer la surveillance et le maintien de leur qualification dans le temps.
[8]
Une habilitation peut couvrir plusieurs tâches à la fois, par exemple la validation des
résultats et la signature des rapports.
La décision d’habilitation d’une personne à une tâche donnée est le résultat d’un
processus. La décision est prise sur la base de sa formation, de son expérience et/ou
des résultats de tests (participation à un ou plusieurs essais d’aptitude, essais sur
des matériaux de référence, essais croisés avec un technicien habilité, réalisation de
la tâche sous la supervision d’un personnel habilité, etc…). Le laboratoire doit
s’efforcer de retenir des critères de décision objectifs lorsque cela est possible. Ces
critères de décision doivent être documentés, et la décision prise justifiée par des
enregistrements (diplômes, planning de formation interne, résultats de tests, …).
Le signataire peut disposer lui-même des compétences pour valider les résultats,
voire émettre des avis et interprétations, ou se reposer pour ces aspects sur des
personnes compétentes, et dûment habilitées. Dans ce second cas, la validation des
résultats et, le cas échéant, l’émission des avis et interprétations par les personnes
habilitées doivent être traçables au niveau du laboratoire.
Lorsque les rapports comportent des résultats validés par des personnes différentes,
il convient que le signataire des rapports dispose des connaissances et de
l’expérience appropriées pour analyser la cohérence des résultats entre eux et par
rapport au produit testé. [8]
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
L’objectif de notre travail était d’effectuer un audit en matière de HSE et évaluer les
résultats et de mettre en action les procédures HSE (manuel HSE, mise en place
d’un système de management HSE)
Nous avons pu constater tout au long de travail que les objectifs sont atteints. Ainsi,
nous avons vu que la mise en place d'un système HSE exige des moyens
importants, en personnel en particulier.
Le retour sur investissement ne se fera que si l'on poursuit, sans être trop pressé au
début, son effort d'une année sur l'autre. Ce retour, ne sera pas toujours mesurable
facilement : que serait-il advenu si on n'avait pas fait cette démarche ? Nous
Les quelques règles à adopter pour gérer efficacement la mise en place du système
de management HSE sont celles de tout projet :
définir une politique claire au plus haut niveau de l'entreprise
impliquer au plus tôt les acteurs concernés,
définir les objectifs,
faire le point périodiquement,
réajuster objectifs et moyens,
sensibiliser le personnel à toutes les étapes.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] PASCAL Weber, 2010 ; Outil 5M : rechercher les causes mais pas seulement ;
Disponible sur www.amélioration_continue.fr. Date de visite : 26/04/1017
[3] Groupe de travail animé par PIERRE-OLIVIER VIAC, ACFCI, Guide pour la
mise en place par étapes d’un système de management de la santé et de la sécurité
au travail, édité par l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et
d’Industrie, Octobre 2007.
[9] ADEILI ABDERRAHMEN M., Diagnostic et définition d'un plan d'action pour la
mise en place d'un Système de Management conforme au référentiel ISO 17025,
Cas d'application : Laboratoire de Microbiologie CNSTN ; Mémoire de fin d’études en
[10] SETON, Quel extincteur pour quel type de feu ; Disponible sur www.seton.org.
Date de visite : 25/09/1017
ANNEXES
SOMMAIRE
Le sondage que nous avons distribué au personnel contient des questionnaires trichotomiques
portant sur les 5M du diagramme cause-effets.
Questionnaire 2 : Moyen
Questionnaire 3 : Méthodes
Est-ce que vous êtes satisfaite des actions qu’on vous offre pour
l’occupation des maladies professionnelles ?
Questionnaire 4 : Milieu
Questionnaire 5 : Matériels
Voici donc un exemple de guide d’audit processus type, applicable à tous les processus
audités :
o Planification
4. Responsabilités / Autorités ?
o Réalisation
- Méthodes (procédure) ?
- Main d’œuvre (personnel compétent, habilité, sensibilisé, …) ?
- Matériel (moyens disponibles et entretenus) ?
- Milieu (propice à la conformité du produit / service) ?
- Matière (contrôlée, conforme, …) ?
2. Activités planifiées ?
o Mesure
o Amélioration
2. Actions d’amélioration
OMNIS
Siège
technique
Direction
laboratoire
1.2. Organigramme
Pour parvenir à exécuter les travaux, le laboratoire est composé au total 18 personnes. Le
personnel est reparti selon l’organigramme (Cf. Figure 23)
2. Système de management
L’engagement de notre laboratoire dans la mise en place d’un système de management Hygiène,
Sécurité et Environnement (HSE) est envisagé depuis de nombreuses années.
Notre démarche qualité s’oriente vers un management par approche processus afin de répondre aux
exigences de la norme ISO/CEI 17025 : 2005 tout en étendant progressivement notre portée d’accréditation.
Les objectifs qualités qui traduisent cette politique sont les suivants :
- Assurer la satisfaction des clients
- Assurer l’adéquation du niveau de compétence et des besoins techniques en s’appuyant sur des actions
de formation et sur un recrutement adéquat.
- Participer à l’évaluation externe de la qualité pour l’ensemble des acticités réalisés au laboratoire.
- Utiliser les leviers d’amélioration et mettre en œuvre toutes les actions nécessaires afin de maintenir un
haut niveau de qualité.
La direction s’engage à participer activement et à veiller à la mise en œuvre de ces objectifs dans un cadre
éthique, réglementaire et dans le respect des principes déontologiques et des accords passés avec les différents
partenaires (mutuelles).
Cette politique est basée au niveau opérationnel par le biais d’une charte de sécurité que nous demandons à
tous de respecter.
Le système documentaire de la DLAB est géré à partir du logiciel de Gestion Electronique des
Documents (GED). Le logiciel prend en charge l’ensemble des étapes de la gestion
documentaire : rédaction, vérification, approbation, diffusion, traçabilité de la prise de
connaissance, la révision. Cette organisation est architecturée selon l’importance des
documents. Pour le laboratoire, elle peut être représentée sous la forme d’une pyramide
documentaire (Cf. Figure 25) :
3. Processus
Si la cartographie des processus est l’outil plus souvent utilisé pour présenter les processus, il
est illusoire de croire qu’elle suffise à détailler les interactions entre les processus.
Ce système est une partie du système de management global de l'entreprise. L'adoption d'un
tel système est l'expression d'une approche globale et gestionnaire de la prévention des risques
professionnels. Elle se base sur un référentiel et suit une démarche de changement qui doit
être animée et soutenue. La mise en œuvre d'un système de management est recommandée
pour autant qu'un certain nombre de valeurs essentielles et bonnes pratiques de prévention
soient adoptées. La figure 26 montre le schéma de synthèse du système de management
Hygiène, Sécurité et Environnement du laboratoire.
3.2. Flow-chart
Le flow-chart des processus offre une vue globale du fonctionnement du laboratoire. Elle
permet de visualiser ses processus ainsi que leurs interactions.
PROCESSUS DE MANAGEMENT
Figure 28: Bilan approche processus et système de management (Source: Note de synthèse ; Analyse
de la norme N F EN ISO/CEI 17025)
ANNEXE 4 : FORMATION
De plus pour l’utilisation de certains équipements ou pour des activités à risque, les salariés
reçoivent une formation spécifique ainsi qu’une habilitation ou autorisation de travail.
Les attestations de formations, les attestations de présence, les programmes de formation, etc.
sont conservés par le responsable HSE.
Une revue annuelle des besoins en formations permet d’établir le programme de formation
pour l’année suivante en concertation avec les représentants du personnel.
- brûlures chimiques
Enlever immédiatement les habits contaminés. Laver soigneusement la brûlure sur la peau en
utilisant les douches de secours devant les portes des labos.
18
Université de Fribourg
Fermer la source de gaz toxique sans vous mettre vous-même en danger. Eloigner les
personnes atteintes de la source du danger. Appeler l’urgence.
- blessures des yeux par des objets solides (éclats de verre ou métal)
- hémorragies
- fractures
- électrocution
Interrompre le courant électrique (déclencher les fusibles dans les corridors). Si la personne
ne respire plus, pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire.
- arrêt respiratoire
Placer la personne soigneusement en position latérale de sécurité. Protéger le blessé avec des
tissus ou des couvertures.
Le plan général d'intervention aussi appelé plan pompier, permet d'indiquer aux services de
secours extérieurs, notamment les sapeurs-pompiers, divers éléments nécessaires à une
intervention. Ils doivent être placés à l’entrée principale du bâtiment.
Plan d'évacuation :
Le plan d’évacuation (Cf. Figure 29) joue un rôle crucial dans les situations de danger. Celui-
ci permet de rendre l’évacuation des personnes plus rapide et plus sûre en schématisant les
lieux de rassemblement et les cheminements vers les sorties. Il est conçu en tenant compte de
l’agencement des lieux, du nombre de personnes à évacuer, de la présence éventuelle de
personnes à mobilité réduite ainsi que de la localisation des issues et escaliers de secours. Il
représente également les moyens d’alarme et d’extinction. Ils doivent être affichés à proximité
des ascenseurs et des escaliers. On peut également retrouver dessus les consignes de sécurité
incendie.
19
Centre Interdépartemental de Gestion de la Grande Couronne de la Région d’Île-de-France
Figure 29: Proposition de plan d’évacuation d’urgence (Source : OMNIS, Auteur, 2017)
Figure 30: Consigne de sécurité (Source : CIG Grande couronne20, Auteur, 2017)
Panneaux de signalisation :
- Les panneaux concernant l’évacuation doivent être de couleur verte (sorties et issues
de secours).
- Les panneaux concernant le matériel ou l’équipement de lutte contre l’incendie
doivent être de couleur rouge (extincteurs, Robinets d’Incendie Armé…).
Eclairage de sécurité :
Il doit permettre aux personnes d’atteindre les sorties du bâtiment en cas de défaillance de
l’éclairage normal. Il doit assurer la visibilité des obstacles et permettre d’exécuter les
manœuvres nécessaires en cas d’incendie. L’éclairage de sécurité comporte :
- soit une source centralisée unique pour un établissement constituée d’une batterie
d'accumulateurs ou de groupes électrogènes alimentant des luminaires de sécurité ;
20
Centre Interdépartemental de Gestion de la Grande Couronne de la Région d’Île-de-France
- soit des blocs autonomes d’Eclairage de Sécurité (B.A.E.S) appareils utilisant une ou
plusieurs lampes et contenant une batterie d’accumulateurs.
Alarme incendie :
Elle impose aux occupants d’évacuer le bâtiment. Ceci n’est pas encore disponible dans le
laboratoire OMNIS, nous recommandons d’en acheter. Les alarmes sont déclenchées
manuellement par action sur un déclencheur manuel de couleur rouge
ou automatiquement via des détecteurs automatiques d’incendie. Les
systèmes d’alarme déclenchent un signal sonore émis par une ou des
sirènes, qui doivent être réparties de manière à ce que le signal
d'alarme puisse être entendu en tout point du bâtiment. Ce signal peut
être complété dans certains cas par un signal visuel pour tenir compte
des conditions de bruit locales (bruit de machines-outils, etc.), en particulier celles nécessitant
le port de protections individuelles contre le bruit (casques, bouchons d’oreilles) et des
personnes en situation de handicap.
Dégagement :
Les dégagements (portes, couloirs, circulations, escaliers) des locaux sont répartis de manière
à permettre une évacuation rapide du personnel en toute sécurité. Ces dégagements ne doivent
pas contenir d’obstacles (objets, marchandises, matériel…), et doivent être toujours libres.
Les portes de sortie (Cf. Figure 31) utilisées pour l’évacuation des personnes doivent s’ouvrir
vers l’intérieur. Ces portes doivent s’ouvrir par une manœuvre simple de l’intérieur et sans
clé.
Les escaliers doivent se prolonger jusqu’au niveau d’évacuation vers l’extérieur. Ces escaliers
doivent être munis d’une main courante.
Figure 31: La porte principale du laboratoire de l’OMNIS bien ouverte (Source : Auteur)
Point de rassemblement :
Le point de rassemblement (Cf. Figure 32) est l’endroit où sont dirigés les occupants lorsqu’il
y a une évacuation. C’est à cet endroit que sont données les consignes sur les événements à
venir : réintégration des locaux, arrêt du travail, etc… Il est obligatoire de quitter
immédiatement un bâtiment au signal d’évacuation et de se diriger vers le point de
rassemblement prévu pour contrôler l’effectif et signaler toute personne manquante. Le
personnel ne doit quitter celui-ci que sur ordre de la direction ou du service de sécurité. La
localisation du point de rassemblement doit être choisie de façon à ne pas gêner l'approche
des secours extérieurs.
POINT DE
RASSEMBLEMENT
Figure 32: Le parking du laboratoire de l'OMNIS, proposition d'un point de rassemblement (Source
: Auteur)
Une équipe d'évacuation doit être parfaitement organisée. Chaque membre de l'équipe doit
connaître parfaitement le rôle qu'il doit jouer et doit être en parfaite osmose avec ses
coéquipiers. Une équipe d'évacuation se compose d'un responsable, de serre-files et de guide-
files.
- Le responsable ;
- Le guide-file ;
- Le serre-file.
Afin d’optimiser le bon déroulement d’un exercice, celui-ci doit être anticipé par étape :
- Préparation,
- Déroulement,
- Evaluation.
Préparation de l’exercice :
Les modalités d’évacuation doivent être adaptées aux locaux et aux effectifs afin de respecter
les objectifs susvisés.
Déroulement de l’exercice :
Tableau 1: Déroulement de l’exercice
Attention : L’alarme s’arrête au bout de 5 minutes (sauf pour les alarmes de types 4 pour
lesquelles il faudra étudier le temps de sonnerie). Sans réarmement de l’alarme incendie, elle
ne résonnera pas.
Evaluation de l’exercice :
Par la suite, l’exercice d’évacuation doit être évalué. Cette évaluation ne doit pas être
considérée comme la fin de l’exercice, mais plutôt comme une préparation du prochain.
L’objectif est de mettre en commun les éléments relevés de manière complète et précise par
les observateurs et d’en tirer les enseignements.
Il convient d’informer le personnel du bilan de l’exercice (Cf. Figure 34) afin de signaler et
corriger les dysfonctionnements mais aussi d’approuver les réussites.
La tenue de l’exercice devra être consignée dans un registre auquel sera annexé le bilan
complet :
Figure 34: Bilan d'exercice d'évacuation incendie (Source: CIG Grande couronne, Auteur, 2017)
4. Procédures de la formation
L’accès des salariés à des actions de formation professionnelle continue est assuré :
Le responsable est dans l’obligation d’organiser la formation de ses salariés dans les cas
suivants :
Cette classification compte trois catégories majeures A, B et C, pour lesquelles nous vous
proposons des extincteurs adaptés, le tout vous étant détaillé ci-après. [10]
par exemple).
Les extincteurs à poudre de classe D sont propres à chaque combustible (type de
métal donc).
Extincteur à gaz : pour feux de classes B et E :
En baissant drastiquement le taux d’oxygène dans l’air, le gaz contenu dans
l’extincteur à gaz (très souvent du dioxyde de carbone) étouffe le feu. Conservé sous
pression à l’état liquide, et donc à basse température, il agit également par
refroidissement (de manière toutefois relative par rapport à l’eau et la mousse).
Le gaz sortant étant relativement froid (environ -75/-80°C), il existe des risques de
gelures liées à l’utilisation de cette catégorie d’extincteur. C’est pourquoi le diffuseur
est réalisé en caoutchouc pour rendre possible sa prise en main.
Le dioxyde de carbone étant plus léger que l’air au-delà de 179°C, cela explique la
nécessité de bien couvrir toute la surface occupée par les flammes, afin que le gaz
puisse agir. L’utilisation d’un extincteur CO2 est cependant efficace que contre les
petits feux de gaz, de liquides ou encore de solides, lorsqu’ils sont peu épais soit pour
les feux de classes B et E.
Toutefois il ne laisse aucun résidu à l’inverse de la poudre, et ne cause pas de
dommage comme pourrait le faire l’eau avec un additif sur des circuits électriques par
exemple, ce qui en fait un atout en milieu informatique, ou en cuisine. Par ailleurs il
peut refroidir les équipements électriques en surchauffe. Veillez cependant à faire
attention au risque d’explosion des appareils subitement refroidis.
Extincteur à mousse : pour feux de classes B et A :
Le design d’un extincteur à mousse et son contenu sont exactement les mêmes que les
extincteurs à eau et additif. Ceci dit, le déversement de vidange réagit au niveau du
diffuseur, se transformant en une mousse lourde. En effet, le diffuseur constitué d’un
long tube en mousse, fait intervenir de l’air grâce à une entrée percée, ce qui entraîne
cette transformation.
La mousse est l’unique agent qui permet d’éteindre des flammes proprement, en
réduisant à néant tout risque de redémarrage des flammes, notamment pour les feux
liquides (feux de classe B). Tout comme l’eau, la mousse isole de l’air les
combustibles, en retenant également les vapeurs inflammables.
Veillez à ne pas utiliser l’extincteur à mousse sur des installations électriques, la
mousse étant conductrice. L’eau, ainsi que la mousse, agissent par refroidissement, ce
qui est particulièrement efficace pour les feux de classe A.
PANNEAUX EXTINCTEURS :
Il faut aussi penser d’afficher le récapitulatif de ce tableau sur les extincteurs au sein du
laboratoire de l’OMNIS, afin d’informer davantage les personnels.
21
Magasin distributeur d’extincteur en France
- Les produits chimiques doivent être stockés dans des endroits (armoires / hottes)
ventilés ;
- Le stockage au laboratoire devrait être un stockage « temporaire » pour l’usage
quotidien, surtout pour les solvants ;
- Faire attention à l’emballage des produits chimiques (forme et matériel) ;
- Stocker un maximum de 15 litres de solvants organiques par place de travail, y inclus
les déchets de solvants ;
- Sur les paillasses, étagères etc. les solvants organiques sont à stocker dans des
récipients d’une contenance maximale de 1 litre ;
- Pour des quantités plus grandes, utiliser les armoires anti-feu (jaunes ou oranges)
jusqu’à un maximum de 100 litres ;
- Attention : ces armoires sont réservées pour le stockage de solvants, pas pour les
produits chimiques !
- Pour des quantités encore plus grandes, utiliser le local de solvants au 2ème étage ;
- Garder des quantités minimales dans le labo ;
- Ranger les produits chimiques de façon logique ;
- N'obstruer pas les sorties de secours. ;
- N'obstruer pas les dispositifs de sécurité (extincteurs de feu, douches de secours etc.)
- Séparer les produits chimiques selon leur compatibilité (ne garder pas des oxydants
forts à coté de composés facilement oxydables etc.).
Incompatibilités chimiques
E. Alcool furfurylique (20) incompatible avec groupe 1, Acides minéraux non oxydants.
Les prix sont en Euro convertis en Ariary. Nous avons suivi le cours du mois d’Octobre :
1€ = 3548.54 Ariary
1$ = 3018.43 Ariary
Le Tableau suivant montre les détails des équipements avec leurs prix.
Lavage
oculaire
Famintinana
Ny laboratoaran’ ny OMNIS dia tsy mintsinjo afa-tsy ny ahafa-po ireo mpanjifany. Noho izany dia nisafidy ny hametraka
ny fandrindrana Fahasalamana, Filaminana ary Tontolo iainana ( HSE) izy ireo izay mitodika amin’ny fanarahana
antsakany sy andavany ny fepetran’io fandrindrana io. Ny tanjon’ity asa ity dia ny hametraka fanatsarana mitohy sy
maharitra ny fandindrana HSE eo anivon’ny laboratoaran’ny OMNIS. Noho izany dia natao ny fitsapan-kevitra teo
amin’ireo mpiasa ao amin’ny laboratoara momba ny HSE. Nanolotra soson-kevitra ihany koa ho fametrahana izany
fandrindrana izany tamin’ny alalan’ny drafitr’asa mazava. Rehefa natao ny fikarohana, dia nahazo valin’asa momba ny
fitsapan-kevitra, valin’ny fandinihana manokana ilay drafitr’asa ary afaka nanolotra boky firaketana HSE ho tari-dàlana
ho an’ny laboratoara. Ankehitriny, ny laboratoara dia miasa amin’ny fanajana ny lamina ISO9001. Ny fampiharana io
lamina io miaraka amin’ny fitakiana teknika dia mitondra mankany amin’ny lamina ISO 17025 izay mandamina ireo
fitakiana momba ny fandrindrana.
Teny fototra : Fitaovana 5M, PDCA, Fitsapan-kevitra, Fanadihadiana, Fandrindrana, HSE, Rafitra.
Résumé
La Direction de Laboratoire de l’OMNIS ne cherche que la satisfaction de ses clients. Elle tient à adopter le système de
management orientés vers les respects des règles en matière de l’Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE). L’objectif
global de notre travail est l’amélioration continue et permanente de ce système de managementHSE au sein du laboratoire
de l’OMNIS. Pour ce faire, un sondage portant sur l’état actuel du laboratoire en matière de HSE a été mené au sein du
personnel. Nous avons également proposé un plan d’actions pour la mise en place d’un tel système. A l’issue de notre
intervention, un rapport d’audit a été fait, l’évaluation du plan d’actions proposé a été réalisée et un manuel HSE avec une
cartographie qui servira de guide a été soumis aux responsables. Le laboratoire travail maintenant en respectant la norme
9001. L’application de cette norme avec des exigences techniques conduit à la norme ISO 17025 qui dispose des
exigences relatifs au management.
Mots clés : Outils 5M, PDCA, Sondage, Audit, Procédures, HSE, Rafitra.
Abstract
The Laboratory Direction of the OMNIS seeks only the satisfaction of its customers. It makes a point of adopting the
system of management directed towards the compliances the rules as regards Health, Security and Environment (HSE).
The objective of our work is the improvement continues and permanent of this system of management HSE within the
laboratory of the OMNIS. With this intention, a bearing survey on the current inventory of the laboratory as regards
HSE was carried out within the personnel. We also proposed an action plan for the installation of such a system. With
the exit of our intervention, a report of audit was submitted, the evaluation of the action plan proposed was carried out
and a handbook HSE with a cartography which will be used as guide was submitted to the persons in charge. The
laboratory work maintaining by respecting standard 9001. The application of this standard with technical requirements
leads to the standard ISO 17025 which has the requirements relating to management.