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ECOLE SUPERIEURE
POLYTECHNIQUED’ANTANANARIVO
SCIENCE DE L’INGENIEUR
DEPARTEMENT GENIE CHIMIQUE
……………………………..
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME
MASTER TITRE INGENIEUR EN GENIE DE PROCEDES CHIMIQUES ET
INDUSTRIELS
PROMOTION 2016
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE
POLYTECHNIQUED’ANTANANARIVO
SCIENCE DE L’INGENIEUR
DEPARTEMENT GENIE CHIMIQUE
PROMOTION 2016
Mémoire de fin d’étude
REMERCIEMENTS
Avant tout, je tiens a montré ma gratitude envers DIEU TOUT PUISSANT
pour sa générosité. En effet, il nous a fait don de ses bienfaits en nous offrant la force,
la santé, les connaissances nécessaires pour mener à bien ce mémoire .Sans lui tous
les efforts seront en vain.
Lors de la formation en GENIE DE PROCEDES CHIMIQUES et
INDUSTRIELS, j’ai acquis divers connaissances venant de bon nombre de bienfaiteurs.
Leurs savoirs m’ont permis d’approfondir théoriquement et pratiquement le domaine
des procédés chimiques. Il serait ingrat de mon part de ne pas les mentionnés dans cet
ouvrage qui ne fut sans leur aident. Donc je tiens a exprimé mon respect et ma
gratitude envers :
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
PROJET
CONCLUSION
Glossaire
Argiles résiduelles : Produit de l’altération des roches initialement formées ou
sédimentaires (Transportées par l’eau et peuvent contenir du calcaire, de sable).
Acronymes
Notations et unites
Ar :Ariary
°C : Dégrée celsius
C1 : Côté avant séchage
C2 : Côté après séchage
Di : Densité apparente
Dm : Diminution de masse
Dv : Diminution de volume
G : Gramme
H : Heure
H1 : Hauteur avant séchage
H2 : Hauteur après séchage
K : Kelvin
M2 : Mètre carrée
Ml : Millilitre
Mm : Millimètre
M1 : Masse avant séchage
M2 : Masse après séchage
Po : Porosité
Rli : Retrait linéaire
Rvi : Retrait volumique
Um : Micromètre
% : Pourcentage
V1 : Volume avant séchage
V2 : Volume après séchage.
Introduction
. A Madagascar, les constructions ne cessent d’augmenter à cause des
installations de nouvelles entreprises et des rénovations de bâtiments. Aussi les
revêtements sont tendances pour les entrepreneurs les décorations et motifs sont
diverses pour donner une authenticité des constructions. Les céramiques servent de
revêtement pour les murs et pour sols, y compris les carreaux. Les carreaux en faïence
sont trouvés dans les marchés en abondance mais l’industrie de fabrication de carreaux
en faïence est encore inexistante. Les ressources minières de Madagascar sont
exploitables pour une source d’approvisionnement de matières premières de carreaux.
Du coté problématique au niveau national, les ressources liées à la fabrication
de carreaux en faïence sont disponibles, les couts des importations en matériaux
étrangers augmentent donc l’idée d’installation d’une unité de production de carreaux
muraux en faïence est née. D’où l’intitulé de notre projet d’étude : FABRICATION DE
CARREAUX MURAUX EN FAIENCES A PARTIR DES RESSOURCES MINIERES DE
MADAGASCAR.
Nous avons adopté un plan composé de quatre parties essentielles :
La première partie présente l’étude bibliographique qui renseigne sur les
généralités sur les céramiques ainsi que les carreaux en faïence.
La seconde partie présente l’étude expérimentale sur les matières premières et
sur la formulation d’une pâte à faïence pour la fabrication de carreaux muraux.
La troisième partie étudie l’analyse financière pour la réalisation de l’unité de
production.
La dernière partie se tourne vers l’impact environnemental qui analyse les
impacts du projet et les mesures d’atténuation des impacts négatifs probables.
PARTIE I :
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Les céramiques sont définies selon le Larousse comme étant « Art de fabriquer les
poteries, fondé sur la propriété des argiles de donner avec l’eau une pâte plastique,
facile à façonner, devenant dure, solide et inaltérable après cuisson ». La société
américaine ASTM (American Society for Testing and Materials) définit une céramique
comme : « un article ayant un corps vitrifié ou non, de structure cristalline ou
partiellement cristalline, ou de verre, dont le corps est formé de substances
essentiellement inorganiques et non métalliques, et qui est formé par une masse en
fusion qui se solidifie en se refroidissant, ou qui est formé et porté à maturité, en même
temps ou ultérieurement, par l'action de la chaleur. » La racine grecque du mot
céramique est « Kéramos » qui signifie « argile ». C’est un produit issu de la cuisson
d’une terre argileuse qui peut être émaillée ou vitrifiée en surface pour donner des
produits céramiques
Parmi les nombreux oxydes provenant d'une préparation industrielle on peut citer
les exemples suivants:
L'alumine est le plus utilisé des oxydes. Il est synthétisé à partir de la bauxite par
le procédé Bayer. Le principe de ce procédé consiste à former un aluminate de sodium
à pression et température élevée. Ce composé est ensuite hydrolysé et séché.
L'hydroxyde d'aluminium, gibbsite AI(OH)3, est alors transformé en oxyde par
calcination entre 1100 et 1650°C suivant la granulométrie et la forme cristalline
recherchée. La principale difficulté de ce procédé consiste en l'élimination du sodium de
manière à atteindre une pureté supérieure à 99.5% et même 99.9%. Pour cela la
gibbsite est classifiée et lavée plusieurs fois avant calcination.
Le carbure de silicium est obtenu à partir de quartz pur et de coke, par
calcination entre 2200 et 2500°C en four à arc électrique.
L'oxyde de titane est produit par voie chimique à partir de l'ilménite naturelle
FeTiO3. On réalise une attaque par l'acide sulfurique afin de former un sulfate de titane
soluble. Celui-ci est hydrolysé séparément sous forme d'hydroxyde de titane et calciné
vers 1 000°C.
Le carbonate de baryum provient de la transformation des barytes naturelles,
notamment celles de composition proche de BaSO4. Par réduction à haute température
un obtient un sulfite de baryum soluble dans l'eau. Celui-ci peut réagir avec le gaz
carbonique pour former un précipité de carbonate de baryum.
L'oxyde de fer α-Fe2O3 utilisé dans la fabrication des ferrites est produit à partir
de la décomposition thermique des sulfates hydratés naturels, FeSO 4,7H2O. On peut
aussi précipiter un mélange d'hématite et de goethite, α-Fe2O3,H2O à partir d'une
solution oxygénée contenant du fer métal dispersé servant de germe. La taille et la
forme des cristaux d'oxyde de fer formés dépendent du pH, du temps, de la
température et du taux d'ensemencement.
La zircone, ZrO2, est obtenue à partir du zircon ZrSiO4 ou de la baddeleyite qui
est une zircone impure. Par exemple on peut traiter le minerai par le pyrosulfate de
potassium. La solution de sulfates obtenue est ensuite traitée afin de séparer les
impuretés.
L'oxyde de zinc, ZnO est produit à partir la calcination de sulfate de zinc naturel
ou de l'oxydation du métal fondu lorsqu'on recherche une plus grande pureté. De même
le carbonate de manganèse provient de la transformation du sulfate de manganèse
naturel.
Les éléments qui entrent dans la composition des céramiques sont liés
entre eux par des liaisons fortes, covalentes ou ioniques, et forment des
composés hétéropolaires. Les liaisons ioniques et covalentes impliquent tous les
électrons libres: les céramiques sont dans l'ensemble de mauvais conducteurs
de l'électricité et de la chaleur; on les utilise fréquemment comme diélectrique et
comme isolant thermique. Certaines céramiques présentent également des
propriétés piézoélectrique et ferroélectrique. La plupart des céramiques sont des
matériaux polycristallins, c’est à dire comportant un grand nombre de
microcristaux bien ordonnés reliés par des zones appelées joins de grains
comme illustré en figure ci-dessous.
Les propriétés mécaniques des céramiques dépendent, dans une large mesure,
des matières premières employées, ainsi que des méthodes de fabrication qui fixent les
microstructures finales et déterminent la répartition des différentes phases présentes.
Pendant l'étape de frittage, il y a un soudage des particules par diffusion à l'état solide
et une diminution graduelle de la porosité.
On peut classer les céramiques selon leur application, leur mode d'élaboration et la
forme finale et selon leur composition chimique :
monolithiques : oxydes.
produits siliceux (SiO2).
produits alumineux, avec 30 à 100 % d'alumine (Al2O3) :
aluminosilicates (argile, mullite), alumine-oxyde de chrome-
silice(ACS), haute teneur en alumine,
produits basiques, à base de magnésie (MgO),
carbures, nitrures,
composites : matrice céramique à renfort céramique, ou matrice
céramique à renfort métallique.
I.5.1 La faïence.
On ne peut pas revenir sur le décor car on enlèvera à la fois les couleurs et
l’émail. Il existe peu d’oxydes colorants qui supportent la température de l’émail, ce sont
le bleu de cobalt, le violet de manganèse et le vert de cuivre. L’oxyde de fer, le rouge
tend soit à se volatiliser, soit à fuser. On palie à ce défaut par le bol arménien inventé
au Moyen-Orient. Ce n’est point une couleur mais une terre grasse et rouge colorée.
Elle est posée au pinceau car liquide, mais elle doit être posée en tracé léger car elle a
tendance à la cuisson à former des bulles.
- Décor de petit feu :
La pièce façonnée puis passée au dégourdi est trempée dans l’émail. Elle est
cuite à la température de l’émail. Puis, sur cet émail déjà cuit, donc lisse, blanc et
imperméable, on pose son décor. On peut donc effacer et revenir sur ce décor sans
inconvénients. Les couleurs, les oxydes métalliques sont fixés sur l’émail à l’aide d’un
fondant incolore lors d’une troisième cuisson qui varie entre 600 et 800°.Grâce à cette
technique, on peut obtenir tous les dégradés et toutes les nuances des couleurs.
On appelle faïence lustrée une faïence de grand feu qui, après cuisson, présente
une surface à reflet métallique argenté ou doré. Sur une pièce déjà cuite, on pose à
l’aide d’un pinceau un mélange à base de cuivre et d’argent, ce mélange est complexe
et demande des heures de préparation. On passe la pièce au four pour une autre
cuisson particulière, c’est-à-dire une cuisson de réduction et à basse température 600-
650°. Le feu est alimenté de romarin ou autre bois qui provoque beaucoup de fumée
donc de l’oxyde de carbone et réduit l’oxygène. Ce système fait révéler le mélange
d’argent et de cuivre qui se fixe en mince pellicule. Celle-ci, à la sortie du four, est noire
mais dès qu’on passe la main ou un chiffon, la pièce brille immédiatement. Le lustre est
clair lorsque sa teneur d’argent est importante. Il est rouge lorsqu’il y a plus de cuivre
que d’argent.
2) La faïence fine.
La faïence fine est une pâte argileuse blanche opaque, à texture fine, dense et
sonore, recouverte d’une glaçure plombifère. Elle se place entre la faïence traditionnelle
et la porcelaine. Le mélange de cette argile blanche avec du silex calciné et broyé a
donné naissance à un type de faïence fine que l’on appelle faïence anglaise ou
cailloutage.
Lorsqu’à l’argile, au sable, on ajoute de la chaux, elle s’appelle terre de pipe.
On l’appellera porcelaine opaque ou demi-porcelaine quand elle contient du kaolin qui
est une argile blanche réfractaire cuisant à haute température. On trouve encore
l’appellation terre de fer. La faïence fine est recouverte d’une glaçure plombifère. Le
décor peut être peint sur le biscuit ou imprimé sous la glaçure. Il a quelquefois été
imprimé sur la glaçure.
I.5.2 Le grès.
Le grès, dit aussi grès cérame, est une poterie dure composée d’argile grasse
additionnée de sable qui donne une terre grossière mais essentiellement plastique et
qui supporte une haute température de 1.280°. Cette argile est un phénomène naturel :
c’est une roche sédimentaire siliceuse résultant de la cimentation naturelle du sable.
C’est cet élément siliceux qui permet une semi-vitrification. A la sortie du four, le grès
est mat. Dès la fin du XVème siècle, en Allemagne, on invente la projection de sel pour
rendre le grès plus brillant. Voilà comment on procède :
Quand le four a atteint sa plus haute température, on jette du sel marin par une
ouverture pratiquée dans sa voûte. Le sodium se combinant avec la silice de l’argile
produit un enduit luisant sur la surface des pièces. Cet enduit vitreux qui cuit à haute
température s’appelle couverte.
Le grès peut être blanc et la couverte est alors incolore. Mais il peut être grisâtre
ou rougeâtre : les couvertes sont alors colorées par des oxydes ; elles prennent des
teintes brunes ou bleues. On peut décorer le grès cuit avec sa couverte colorée en
fixant des oxydes métalliques de couleurs vives par une seconde cuisson à moindre
température qui équivaut donc à la technique du petit feu.
En France, l’apogée des grès se situe au XVI° siècle. Il s’agit des grès du
Beauvaisis appelés grès azurés car la couverte est relevée de bleu de cobalt allant du
bleu clair azuré et du gris bleuté laiteux, au bleu foncé presque noir.
En Angleterre, avec Josiah Wedgwood, on trouve une particularité, le jaspe, qui
apparait en 1775. C’est une pâte très dure et blanche, fine, presque translucide, dont
l’aspect se rapproche de la porcelaine. Le jaspe peut être coloré dans la masse, mais
très vite sera teinté en surface seulement. Son décor classique consiste en fins bas-
reliefs blancs moulés et appliqués sur fonds de couleur tendre : bleu lavande ou lilas,
rose pâle, vert d’eau.
C’est une porcelaine naturelle, matière vitrifiée par le feu, imperméable, sonore
et si dure que l’acier ne la raye pas. La notion de translucidité ne fait pas partie de la
conception chinoise. Les deux principaux éléments qui entrent dans sa composition
sont le kaolin : argile blanche réfractaire
Sous l’action de la chaleur haute température 1.200° à 1.400°, la pâte fond et
forme une sorte de liant qui retient les particules réfractaires du kaolin.
Les objets sont façonnés par tournage, moulage et même coulage. Les pièces
subissent une demi-cuisson, le dégourdi qui se situe entre 800 et 900°. Si on pousse la
cuisson jusqu’à 1.400°C, on obtient le biscuit. C’est une porcelaine parfaitement cuite
mais non brillante. Pour la rendre brillante, elle a besoin d’une couverte.
La couverte est composée de feldspath, de quartz, parfois de gypse : éléments
fusibles. On pose la couverte par trempage ou par aspersion. La pièce cuit à 1.400°.
Elle sort parfaitement vitrifiée, la couverte est transparente et laisse voir la couleur de la
pâte de porcelaine. La décoration se fait par la technique de petit feu. Les oxydes
métalliques sont délayés dans des fondants silicates de plomb ou dans certaines
essences qui en s’évaporant à la cuisson de petit feu entre 650 et 800° permettent aux
couleurs de se fixer.
Elle est aussi appelée pâte tendre, porcelaine frittée, porcelaine tendre
artificielle, porcelaine vitreuse. Composition de la pâte : A la base, on a toujours la fritte
faite de sable, de soude plus sel marin, d’alun, de gypse, mélangés et cuits ensemble.
Puis, cette fritte est broyée et lavée. Elle constituera les 75 % de la pâte à laquelle on
ajoute 17 % de craie et 8 % de marne calcaire. Le façonnage se fait au tour mais les
pièces sont surtout moulées. Elles subissent une première cuisson puis on pose la
couverte. Cette couverte est fortement plombeuse. La cuisson se fait à une température
peu élevée, entre 850 et 1.100°.
CERAMIQUES
CERAMIQUES
TRADITIONNELLES Traitement
Poudre Mise en forme
ET
thermique
TECHNIQUES
Traitement
VERRES Poudre Mise en forme
thermique
Traitement
LIANTS MINERAUX Poudre Mise en forme
thermique
Dans la plupart des cas, on met en forme cette poudre avant de la « cuire » :
en plâtre) et forme une couche mince sur les parois que l'on peut
démouler après séchage ;
soit on remplit un moule de poudre sèche.
Les faïences sont des terres cuites recouvertes en surface d'un émail qui les
rend imperméables aux liquides. La fabrication s'effectue en deux stades : d'abord
établissement et cuisson de l'objet, appelé alors "biscuit de faïence", puis émaillage et
nouvelle cuisson pour durcir le décor. Suivant la composition de la pâte et la nature de
l'émaillage, on obtient des faïences différentes.
Au XVe siècle, les céramistes italiens peignaient sur émail cru, dans des tons de
jaune et de violet. Les « sujets italiens » étaient alors à la mode sur des objets
décoratifs issus de pièces d’apothicaires ou de vaisselle.
A la Renaissance, les formes devinrent plus complexes et le décor très chargé,
tel le décor « a istoriato », illustration d’un fait célèbre. Ces productions étaient
commandées par des familles princières, dont celle des Médicis.
Pendant la période baroque (1570 – 1650), Faenza met au pont un émail blanc
uni qui permet de réduire les décors surchargés et d’aérer les motifs peints dans une
palette de bleu et jaune.
En France la production de faïence vit le jour sous l’égide des faïenciers italiens
immigrant qui enseignèrent leur métier à travers l’Europe (peut-être faut-il voir dans
cette longue tradition faïencière la raison de la première place mondiale occupée par
l’Italie au niveau de l’industrie céramique).
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’industrie de la faïence fut florissante. Ensuite les
troubles de la révolution française obligèrent les manufactures à cède leur place la
faïence fine anglaise.
II.4.1.1Définition
II.4.1.2 Types
II.4.2 Feldspath
L'orthose, un feldspath monoclinique dont la formule chimique est KAlSi 3O8, est
l'un des minéraux les plus communs. Il est souvent de couleur blanche, grise ou rouge
vif, et apparaît parfois en cristaux incolores. L'orthose est utilisé en grande quantité
pour la fabrication de la porcelaine et du verre. L'adulaire est une variété d'orthose
translucide à transparente.
Les feldspaths plagioclases présentent une série de minéraux tricliniques
isomorphes, allant du feldspath purement sodique au feldspath purement calcique. Le
feldspath purement sodique s'appelle l'albite, et l'oligoclase, l'andésine, le labrador et
II.4.3.1Définition
II.4.3.2. Types
Le quartz rose a une structure cristalline grossière, mais n'a pas de forme
cristalline distincte. Sa couleur vermeil ou rose perd de son éclat à la
lumière
Le quartz fumé se présente sous forme de cristaux allant du jaune fumé
au marron foncé. L'améthyste, variété semi-précieuse de quartz, est
pourpre ou violette.
Le quartz fibreux contient de fines aiguilles de rutile qui pénètrent les
cristaux du quartz incolore
Le quartz laiteux doit sa couleur blanc laiteux à la présence de
nombreuses inclusions liquides ou gazeuses.
Le type de silice varie selon son état : la silice anhydre SiO2 et la silice à l’état
hydraté.
La silice anhydre SiO2 : elle se présente sous forme cristalline dont le quartz; la
tridymite; et la Cristobalite
La silice hydratée dont la teneur en eau n’est généralement égal à 3 ou 4.
II.4.3.3 Propriétés
Densité :
Dureté
Pour la silice opaque comprise entre 4,9 et 6 ; pour la silice transparente égale à
7.
La silice a le plus faible coefficient de dilatation parmi les corps connu jusqu’à
présent : allongement de 0,55 mm/m pour une variation de température de 200 à 1
000°C. Elle résiste bien aux chocs thermiques.
II.4.4.1 Définition
II.4.5.1Définition
constitue la base des tétraèdres SiO4, un plan d’atomes silicium, un plan compact
d’atomes d’oxygène et d’hydroxyles : ce plan est commun à la couche tétraédrique et à
la couche octaédrique, un plan d’atomes d’aluminium, un plan compact d’hydroxyles.
II.4.5.2Origine
II.5.1 Définition
Les grès étirés sont extrudés, c‘est-à-dire la masse céramique est façonnée par
la presse en barre et coupée de celle-ci dans la longueur souhaitée. L‘absorption d‘eau
habituelle s‘élève à 3 à <6%. Les grès étirés se prêtent particulièrement bien à
l‘application à l‘extérieur.
Les carreaux émaillés ont une surface recouverte d’une couche de verre coloré
qui leur confère d’importantes caractéristiques esthétiques : couleur, éclat, décoration,
nuances. Toutes ces caractéristiques, aussi bien techniques qu’esthétiques, dépendent
du type d’émail et peuvent varier énormément. Les carreaux non émaillés ont en
revanche une structure homogène et un aspect identique, sur toute leur épaisseur. Ils
sont généralement, sans décoration.
Le support est le corps même du carreau. Il peut-être compact ou, pour utiliser
un terme technique céramique, « grésé » ou « vitrifié », presque comme un verre. Pour
voir l’aspect du support, il faut utiliser un microscope très puissant mettant ainsi en
évidence le fait que la texture est constituée de pores reliés différemment les uns aux
autres. Pour évaluer cette porosité, on détermine la quantité d’eau absorbée. La poro-
sité croît donc avec la quantité d’eau absorbée.
En fonction des matières premières utilisées, le support des carreaux peut être
coloré du jaune au rouge brun avec toute une série de nuances intermédiaires, ou clair.
La couleur du support des carreaux émaillés a tout compte fait, une importance relative.
Pour certains carreaux non émaillés, on obtient diverses colorations par l’adjonction de
pigments colorants de formes et de dimensions différentes, c’est-à-dire de divers «
formats » Les formes les plus répandues sont les formes carrées et rectangulaires mais
il en existe d’autres, plus ou moins sophistiqués par exemple : forme hexagonale,
octogonale, provençale, mauresque.
Une perte de longueur est remarquée lors du retrait. C’est le départ de l’eau
contenue dans une pâte qui provoque sa contraction. La formation des pores se fait et
les vides sont proportionnels à la quantité d’eau éliminée.
Le retrait est à peu près proportionnel au poids d’eau éliminé. L’eau éliminée
pendant cette première phase est dite eau colloïdale.
Le départ d’eau continu, la pâte ne se contracte plus, ne prend plus de retrait,
mais devient poreuse : le volume des vides formés est à peu près correspondant au
poids de l’eau éliminée. L’eau éliminée à ce moment est dite eau d’interposition. L’eau
colloïdale est responsable du défaut de fabrication.
Effectivement les propriétés thermiques du matériau dépendent de la porosité.
La porosité est un facteur microstructural qui influence significativement les propriétés
du matériau final.
Lorsque des produits céramiques à base d'argile cuisent dans un four, l'humidité
résiduelle éventuelle est évacuée à des températures comprises entre 100 et 200 °C. Si
des matières organiques et des pyrites de fer sont présentes, une oxydation se produit
à des températures comprises entre environ 300 et 500 °C. L'eau enfermée à l'intérieur
de la structure d'un minéral argileux dit eau cristalline se libère généralement à des
températures comprises entre 500 et 650 °C, tandis que les carbonates comme la
calcite et la dolomite se dissocient lors de la libération du dioxyde de carbone dans une
plage de températures de 750 à 950 °C.
En ce qui concerne le développement des propriétés céramiques, les principales
modifications sont la décomposition de la structure réticulée des minéraux argileux
d'origine, suivie de la formation de nouveaux composés cristallins et de phases
vitreuses. La température à laquelle se produit la vitrification varie selon la structure
minéralogique de l'argile. Cette vitrification commence généralement à environ 900 °C
et se termine à environ 1050 °C ou à environ 1100 °C dans le cas des argiles plus
réfractaires. Lors de la phase de vitrification de la cuisson des céramiques, de
nombreux minéraux non argileux tels que le quartz, les oxydes de fer, les composés à
base de chaux et les bases sont enfermés dans la pâte cuite.
Le classement UPEC est fondé sur quatre critères symbolisés par quatre lettres
qui désignent :
• U : usure due aux effets de la marche (résistance à l'abrasion).
• P : poinçonnement dû au mobilier fixe ou mobile (résistance mécanique).
• E : comportement à l'égard de l'eau et de l'humidité.
• C : résistance aux agents chimiques et tâchant domestiques.
PARTIE II :
ETUDE EXPERIMENTALE
Dans ce chapitre nous avons étudiés les matières premières utilisés pour
l’élaboration de notre carreau en faïence. Les matières premières utilisées sont : argile,
silice, kaolin, feldspath, dolomie.
IV.1. Argile
L’argile que nous avons utilisée est une argile de la rizière d’Ambohidrapeto
Antsimondrano.
[Source : Auteur]
[Source : OMNIS]
1 600 0 100
2 425 0,01 99,99
3 300 0,19 99,81
4 250 0,46 99,54
5 180 1,42 98,58
6 125 3,98 96,11
7 63 11,23 88,77
[Source : Auteur]
L’argile est à la base de la faïence que nous avons choisie, de ce fait une étude
approfondie de l’argile s’impose.
Plus une terre a un grain fin, plus il faut d’eau pour la rendre plastique et plus fort
sera le retrait qu’ séchage. Ce test détermine la quantité d’eau requise pour rendre une
argile plastique et utilisable.
Nous passons par 6 étapes pour l’étude de cette argile :
é = 30%
L’argile prête à tourner est mise sous forme de tablette par des réglettes
de 14*4*1 cm
Traçage une entaille de 10 cm de longueur sur chaque tablette
Séchage des tablettes tout en les retournant pour éviter le gauchissement
Calcul du retrait linéaire
*100=%
*100= 10 %retrait linéaire
Retrait au séchage de l’argile= 10%
100
10 3 10
100 = 3%
10 3
11 10
100 = 0 %
11
Po=10%
IV.2. Kaolin
Cependant le kaolin peut également être obtenu par altération des roches
volcaniques comme dans le Nord de l’ile.
[Source : Auteur]
N°tamis
Tamis(µm) Poids retenus(g) Tamisâts(%)
décroissant
1 500 8 98
1
2 400 16 94
3 200 28 87
4 125 48 75
5 100 120 45
6 90 84 24
7 80 32 16
8 50 8 9
[Source : Auteur]
IV.3. Feldspath
IV.3.1 Analyse chimique
[Source : Auteur]
Tableau 7 :Analyse granulometrique feldspath
Source : Auteur
1 200 28 87
2 125 48 75
3 100 120 45
4 90 84 24
5 80 32 16
IV.4. Silice
Dans notre étude on se limite à la silice de la société Prochimad qui est une
matière première exploité à Madagascar comme à Anjiro et à Antsirabe.
[Source : Auteur]
RASATATSILAVO Faniry Ali Charlie Page 49
Mémoire de fin d’étude
Notre silice a été micronisé à 100 microns donc on n’a pas effectué d’analyse
granulométrique.
IV.4.4 Dolomie
[Source : Auteur]
Tableau 9 : Analyse granulométrique dolomie
Source : Auteur
1 200 29 90
2 125 40 78
3 100 100 40
4 90 80 20
5 80 30 15
[Source : Auteur]
IV.4.5Fusibilité et couleur
V.1.2 Mélange
Pour avoir une pâte bien homogène, il faut bien mélanger les matières premières
avant d’additionner l’eau. Il faut malaxer la pâte pendant un certain temps jusqu’à la
répartition totale de l’eau dans le produit. L’opération a été faite manuellement et
l’estimation de la qualité de la pâte visuellement. Lorsque la pâte à une consistance
d’une pâte à tourner on arrête l’addition d’eau pour éviter d’avoir une pâte très humide.
V.1.3 Façonnage
V.1.4 Séchage :
Pour éviter les cassures dues au retrait brusque de volume, nous avons séché
les échantillons à l’air libre à l’abri du soleil pendant 07jours.Il y a élimination progressif
de l’eau de constitution de l’argile et l’eau durant le mélange de la pâte. Il est impératif
que la température de séchage soit constante.
V.1.5 Etuvage :
Après 07 jours de séchage à l’air libre, les échantillons doivent être mis dans une
étuve à 100°C pendant 01 jour pour éliminer les eaux résiduelles.
V.1.6 Cuisson :
Pour éviter les cassures dues à une augmentation et une diminution brusque de
la température lors de la cuisson, nous avons choisi une variation de température de
l’ordre de 5°C/mn. Elle consiste à soumettre le produit à des variations de
températures. En effet, le comportement du produit après la cuisson nous permet de
dire s’il résiste ou non à une température bien déterminée. Nous avons cuit notre pate
pour carreau murale à 1000°C et 1100°C pour avoir un choix de cuisson adapté.
[Source : Auteur]
[Source : Auteur]
Notre argile pour devenir une bonne céramique doit être mélangée avec des
composants capables de diminuer le retrait car le retrait est assez élevé. Alors nous
avons ajoutés à l’argile des matières non plastique d’où l’utilisation de la silice et du
kaolin. Mais ces deux composants nécessite une température de cuisson très élevé
allant jusqu’ à 1500°C donc nous avons ajouté des fondants pour diminuer sa
température le feldspath et la dolomie.
Le dosage se fait en poids. Pour cette opération, nous avons utilisé une balance
numérique avec précision. La méthode empirique est la plus adaptée à la composition
des céramiques.
1ère expérience :
Dans cette première essai, nous avons composé des pates avec comme matières
premières :
l’argile qui est à la base de la pâte. Le but de son utilisation est surtout
économique mais aussi de l’abondance de la matière dans notre pays.
Le kaolin elle donne la couleur voulue à la pâte malgré sa réfractait élevé. Pour
obtenir une pâte blanche le kaolin est indispensable à la céramique.
La silice elle est le squelette de la pâte et garantit la résistance du matériau
Argile 50 50 60 50 20
Kaolin 15 0 0 0 50
Silice 15 20 20 30
Feldspath 10 15 10 10 15
Dolomie 10 15 10 10 15
Interprétation :
Pate D : nous avons éliminé l’utilisation du kaolin pour voir si l’argile seule est capable
de jouer le rôle de composant à la base de la pâte. Son retrait est le même que la pâte
C mais elle présente des fissures après cuisson. Le retrait est le même que pour les
compositions précédentes.
[Source : Auteur]
Pate E : nous avons diminué la silice pour voir si la résistance du matériau diminue
face aux autres compositions. Après cuisson cette pâte à une faible résistance qui n’est
pas adaptée pour la pâte à faïence. Le retrait ne varie pas selon la composition.
[Source : Auteur]
Pate F : cette pâte est très résistance mais l’absence de feldspath à provoquer une
fissure pour les pâtes à tourner et les plaques. Le retrait ne varie pas selon la
composition.
[Source : Auteur]
Pate K : cette dernière a un taux en kaolin assez élevé, ce qui nous donne la couleur
voulue mais après cuisson à la température de 1100°C la pâte se casse facilement à
cause de la réfractarité du kaolin. Le retrait ne varie pas selon la composition.
[Source : Auteur]
2ème essai :
Pour ce second essai nous avons fait 10 échantillons se rapprochant de la
composition de la pâte C à cause de son aspect qui donne une couleur adaptée c’est-à-
dire plus au moins blanche et sa résistance la mieux adaptée après cuisson. Le but des
dix échantillons est d’obtenir la composition la mieux adaptée après cuisson et après
émaillage. Selon la photo qui suit, on a l’aspect du biscuit C
[Source : Auteur]
N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ARGILE [%] 70 60 50 50 40 40 30 10 05 00
KAOLIN [%] 05 10 12 15 20 25 30 40 45 50
SILICE [%] 10 10 12 15 20 25 15 15 20 30
FELDSPATH[%] 10 10 13 10 10 05 10 15 15 10
DOLOMIE [%] 5 10 13 10 10 05 15 20 15 10
[Source : Auteur]
Interprétation :
La pâte numéro 4 et 5 est celle qui est adaptée à notre étude de pâte à faïence
car elle se rapproche de la composition de la pâte C avec un biscuit sans cassure après
cuisson et une bonne résistance.
Les pates 6-7- 8-9-10 ont les mêmes propriétés physiques. On remarque une
pâte très friable à cause du taux en argile très faible et le kaolin qui est élevé.
Effectivement le kaolin a une haute réfractarité ce qui nécessite une température assez
élevé pour la cuisson.
Apres les tests précédents nous passons à la production selon le mélange
adéquat de nos recherches.
3ème essai :
Dans ce dernier essai nous avons étudié le moulage de la pâte pour avoir un
aspect de la pâte pour la production. Ensuite on passe à la détermination de sa
cuisson pour les températures de 1000°C et 1100°C.
[Source : Auteur]
Nous utilisons la méthode des réglettes et nous recouvrons la pâte de réglettes
selon les dimensions tout en considérant le retrait de la pâte. Nous utilisons ensuite
cette moule pour obtenir des pâtes de mêmes forme et même dimensions. Cette moule
Pressage
On utilise une presse du bloc technique de Vontovorona pour le pressage
[Source : Auteur]
Cuisson
100 1
200 2
300 3
400 4
500 5
600 6
700 7
800 8
900 9
1000 10
1000 11
800 12
500 13
400 14
100 15
[Source : Auteur]
100 1
400 2
700 3
1000 4
1100 5
1100 6
700 7
400 8
100 9
Observation et interprétation
Au niveau de la masse, la diminution de masse n’est pas visible car elle est de
l’ordre d’environ 10%.On constate que plus la teneur en argile est élevé plus la matière
est lourde. Le kaolin est celle qui a la plus grande masse volumique et plus la teneur en
cette dernière diminue plus la masse de l’échantillon diminue.
Au niveau du volume, le retrait est également faible selon le visuel. Mais elle
atteint les 29% ce qui n’est pas négligeable car le départ des eaux de façonnage lors du
séchage a un effet notable sur le volume.
Densité apparente =
[sans unité]
M3 : masse de l’échantillon après cuisson à 1000°C
Po : porosité (Annexe 01)
2 3
= 100
[sans unité]
[daN/cm2]
Observations et interprétations :
Après la cuisson à une température de 1000°C, le retrait linéaire est faible car la
variation de dimension est faible. Le retrait est élevé pour les échantillons dont l’argile
est inférieure. C’est le cas des échantillons 7-8-9-10.Aussi ces pièces sont très mous et
présentent des fissures ou des cassures après cuisson, la porosité est très élevé pour
les échantillons à faible proportion d’argile.
RVi :
Densité apparente =
[sans unité]
M4 : masse de l’échantillon avec cuisson à 1100°C
Po : porosité (Annexe 01)
2 4
= 100
Observations et Interprétations :
Ce tableau résume le changement des échantillons après recuisons à
1100°C.Nous avons remarqué ici des retraits linéaires faibles pour tous les échantillons
sauf pour les échantillons 9-10 qui se démarquent des autres échantillons à cause du
taux de kaolin très élevé. Quant au retrait volumique elle atteint les 30% pour les
échantillons à haut taux d’argile .L’aspect physique des échantillons à haute teneur en
argile est meilleur que celle des échantillons à haute teneur en kaolin qui sont friables.
La teneur en silice est également à prendre en considération car la vitrification se passe
à cette température ce qui accentue la consolidation du biscuit. Les échantillons 4-5-6
sont bons pour une pâte à faïences mais l’idéal est la pâte n°4. La porosité est faible à
cause de la phase vitreuse plus poussée à une température plus élevé et la
consolidation des matériaux qui diminue le volume du vide.
V.2.3 Emaillage
L’émaillage a été faite par le four ISUNI, ce dernier est capable de réalisé avec
précision la fabrication de carreau en faïence car elle est munie d’un palier de réglage
automatique.
Température maximale 1300°C
Capacité 35 litres
Puissance 3.2 KW Mono-15A
Dimension intérieur L*P*H =450*345*230
Dimension extérieur L*P*H=625*455*675
Poids=70Kg
[Source : Auteur]
1
Gauche
2
Droite
[Source : Auteur]
V.2.4.2 Deuxième étape : LA FUSION DES COMPOSANTS
COMPOSANTS PROPORTION
%
KNaO 0,2
Al2O3 0,25
CaO 0,5
B2O3 0,4
BaO 0,3
SiO2 2,2
Albite 43,37
Carbonate de baryum 19,24
Colémanite 17,83
Blanc d’Espagne 7,16
Silice 12,38
KNaO
AL2O3
Elle joue un rôle important pour la contraction de l’émail lors du refroidissement. Pour la
composition de notre glaçure on utilise une quantité faible d’alumine. Elle est
CaO
Le CaO est une matière présente dans la majorité des glaçures et son cout est
bon marché. La durabilité des glaçures ainsi que sa résistance est donnée par l’oxyde
de calcium. Mais si une glaçure contient trop de ce composé elle devient terne parfois
rugueuse d’où son taux faible dans la composition.
B2O3
BaO
Elle est connue pour sa propriété qui donne une surface mate à la céramique.
C’est un fondant peut actif, comme le baryum est réfractaire on l’utilise en quantité
moindre pour notre composition.
SiO2 silex
C’est une source de silice pour la glaçure et son avantage est qu’elle est
insoluble et chimiquement inerte. Elle lie les fondants et les argiles.
Albite
Carbonate de baryum
C’est la source naturelle d’oxyde de baryum. Elle joue un rôle sur l’aspect de
l’émail qui montre brillance et dureté.
Colémanite
Après 14 heures à 1400°C, nous avons l'émail en fusion dans le creuset. Puis
nous versons le contenu dans des moules en fonte où l'émail va refroidir lentement tout
en continuant son affinage.
L'émail est utilisé à 90% sous forme de poudre; il faut donc le broyer. Cette
opération doit être réalisée avec le plus grand soin afin de ne pas risquer de
mélanger les couleurs entre elles, et de produire une poudre dont la granulométrie
sera la plus régulière possible. L'émail est donc d'abord concassé puis broyé
d'obtenir la poudre désirée.
[Source : Auteur]
Tandis que pour la pâte cuisant à 1100°C on a une bonne adhérence de l’émail à
cause du coefficient de dilatation se rapprochant du biscuit. Effectivement on a effectué
une cuisson à 1020°C pour cet émail avec un palier de cuisson d’une heure.
TEMPERATURE DUREE
200 1
500 2
1000 3
1020 3-30mn
1020 4
1200
t
e 1000
m
p 800
é
° 600
r
C
a
400
t
u
200
r
e
0
0 1 2 3 4 5 6
Temps h
[Source : Auteur]
PARTIE III :
ETUDE ECONOMIQUE
Chaque matière première a été étudiée selon le cout en rapport avec la qualité
de la matière. Des critères ont permis de définir ses deux paramètres et les chapitres
précédents nous renseignent sur les régions concernés par la matière.
Les réserves sont encore abondantes car ces matières premières n’attirent pas
les exploitants de pierres. Le feldspath, le quartz la craie ainsi que le talc ont des prix
abordables sur le territoire Malagasy.
Chaque matière première est facile d’accès dans ce projet. Le cout est moindre
dans un pays tel que le nôtre qui abonde en ressources minière. Aussi, une bonne
exploitation des ressources minières pour une production bénéfique pour l’économie
sera la bienvenue à Madagascar.
DESIGNATION NOMBRES PU PT
On aura 8 heures de travail par jour et on travaillera 6 jours par semaine, donc,
24 jours par mois. En soustrayant les jours fériés on aura en total 240 jours de travail
par an.
Les frais de démarrage sont composés par les frais dus aux matières premières
utilisées pendant les premiers mois de la production, ceux dus aux utilités (eau et
électricité) consommés pendant cette période, ainsi que les salaires du personnel de
production et de maintenance.
I₅ = (Charge variable/12) + (Main d’œuvre/12)
I5 = 3 879 166,667 Ar
VI.3.4 L’amortissement :
A=
Le capital amortissable (CA) est de 101 474 166,66 Ar, la durée d’amortissement
(n) 10ans. Ainsi l’amortissement annuel est de 10 147 416,66 Ar.
Cette somme de 101474166,66 Ar sera empruntée auprès de la banque avec un taux
d’intérêt de 15,2%. L’intérêt à payer pour la première année d’exercice est 15 424
073,33 Ar.
DESIGNATION MONTANT
Rémunération des personnels 53 808 000
Amortissement 10147416,67
Total 63 955 416,67
Le coût opératoire CO comprend les charges fixes ainsi que l’ensemble des
charges variables.
CO = CF + CV
CO = 82 661 816,67 Ar
VI.3.7Chiffre d’affaire : CA
d’exploitation.
RUBRIQUE MONTANT
CV 18 706 400
CF 63 955 416,67
𝐶𝐴 𝐶𝐹
SR=
𝑀𝐶𝑉
SR= 73338183,33 Ar
Délai=113 jours
VI.3.9Investissement global :
Le fond de roulement interne est prévu pour assurer les dépenses pendant 2 mois.
Donc, FRI = 2 x I₅
FRI = 7758333,334
DESIGNATION MONTANT
DESIGNATION VALEUR
amortissement 10147416,67
intérêt 15424073,33
é
RENTABILITE=
R=
R= 65,45%
D’après tous ces résultats, nous pouvons dire que le projet est non seulement
réalisable mais aussi pourrait apporter beaucoup d’avantage à notre pays. En effet,
sans compter l’abondance des matières premières, notre pays dispose aussi d’une
large source en ce qui concerne les mains d’œuvre. Et d’après les calculs que nous
avons effectués, nous pouvons dire qu’un investissement dans ce domaine serait
rentable et bénéfique du point de vue économique.
PARTIE IV :
ETUDE ENVIRONNEMENTALE
PHASE PREPARATOIRE
PHASE DE PRODUCTION
CONCLUSION
En guise de conclusion, comme les matières premières sont abondantes, le
projet de fabrication de carreau de faïence est réalisable. Les notions théoriques ont été
donné un produit ayant subi des tests mécaniques ce qui nous a mener à obtenir le
l’environnement ce projet a été prévu pour tenir compte des effets environnementaux
plus adapté aux caractéristiques de carreaux de faïence. L’argile est la matière de base
les fondants sont le feldspath et la dolomie qui accentue l’adhérence de la pâte avec
l’émail. La porosité, le retrait volumique, le retrait linéaire ainsi que la résilience ont été
Ce projet sera un début pour une unité de production locale de carreaux mais
résistance que les carreaux au sol pourront être adoptés pour des recherches
ultérieures.
BIBLIOGRAPHIE
INFORMATION., 1996 »
[14] J.F.PASQUET
[20] ROCHER PH
[24] SNIFPR
[26] M.HAUSSONE
webographie
-www.passioncéramique.com (20/01/17)
-http://www.wikipedia.com(19 /04/17)
-http://wwww.sorel-tracy.qc.ca/edouard(12/02/17)
AnnexES
Mode opératoire :
Immerger dans l’eau l’échantillon de masse M pendant une durée de 48h ;
Retirer l’échantillon du bain d’eau et laisser égoutter
Puis, sécher cet échantillon dans une étuve à 110°C pendant 48h ; soit M2
son poids ;
𝑀1 𝑀2
𝑃𝑜 = 100
𝑀
Mode opératoire :
𝑀 𝑀
𝑃𝑓% = 100
𝑀 𝑀𝐶
1 2
% =
1 100 = 100
K : Résilience en daN/cm2
W : Travail mesuré en daN
S : Section de l’échantillon en cm2
TABLE DE MATIERES
CHAPITRE-I GENERALITES SUR LES CERAMIQUES .................................... 3
I.5.1 La faïence............................................................................................ 8
I.5.2 Le grès. ............................................................................................. 11
I.5.3 La porcelaine chinoise. ...................................................................... 11
I.5.4 La porcelaine européenne. ................................................................ 12
Auteur : RASATATSILAVO
Faniry Ali Charlie
Nombre de pages : 97
Nombre de tableaux :30
Nombre de figures :37
RESUME :