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Polytechnique,
Premier Partenaire
des Professionnels
Promotion 2013
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
D’ANTANANARIVO Polytechnique,
Premier Partenaire
des Professionnels
Ingénieur Matériaux
Président du jury :
Docteur RANDRIANARIVELO Frédéric
Directeur de mémoire :
Docteur RAKOTOSAONA Rijalalaina
Rijal
Rapporteur
Rapporteur de mémoire :
Professeur ANDRIANARY Philippe
Membres du jury :
Docteur ANDRIANAIVORAVELONA Oliva Jaconnet
Promotion 2013
Nous avons pu mener à terme ce travail grâce aux aides et aux collaborations
de diverses personnes .
C’est dans la plus grande joie que nous adressons ici notre reconnaissance et
nos plus vifs remerciements :
A notre Dieu , source de vie , de santé et de sagesse. A Lui seul la Gloire , la
Puissance et la Dignité.
Au Professeur ANDRIANARY Philippe ,Professeur titulaire, Directeur de l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo qui a bien voulu me permettre de soutenir
mon mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme d’Etude Approfondie en
Science des Matériaux et d’ accepter de rapporter ce travail.
Au Docteur RANDRIANARIVELO Frédéric, Maître de conférences, Chef du
Département Science des Matériaux et Métallurgie de ne pas ménager son effort pour
promouvoir le Département Science des Matériaux et qui a accepté de présider ce
mémoire.
Au Docteur RAKOTOSAONA Rijalalaina, Maître de conférences, Enseignant
Chercheur et Responsable Partenariat – Projet à l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo, Encadreur de ce travail, d’avoir bien voulu consacrer ses précieux temps
pour prodiguer ses conseils et remarques.
Pages
INTRODUCTION
PARTIE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : LE BAMBOU
I-1 DEFINITION.............................................................................................. 1
I-2 CARACTERISATION DU BAMBOU ......................................................... 1
II-2-1 LOCALISATION……………………………………………………12
II-2-2 PRESENTATION DES DEUX ESPECES............................... 12
a) Dendrocalamus giganteus ...................................... 13
b) Dendrocalamus asper .............................................. 13
a) Résine ........................................................................................... 58
b) Catalyseur ..................................................................................... 59
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
Pages
ANNEXE I
A-1 DIMENSIONNEMENT DES ECHANTILLONS....................................... A
a) Abattage des bambous .............................................................. C
b) Coupage des chaumes .............................................................. C
c) Passage des sections à la scie circulaire ................................... D
d) Dégauchissage .......................................................................... E
e) Rabotage ................................................................................... F
A-2 POUR LES CARACTERISATIONS PHYSIQUES ................................. H
A-2-1 TENEUR EN EAU (NF B 51-004) ............................................. H
A-2-2 DENSITE A 12% D’HUMIDITE (NF B 51-005) .......................... I
A-2-3 RETRAIT (NF B 51-006) .......................................................... J
A-2-4 TAUX D’ABSORPTION D’EAU ................................................ K
A-3 POUR LES CARACTERISATIONS MECANIQUES .............................. L
A-3-1 ESSAIS FLEXION TROIS POINTS (NF B 51-008) ................. L
A-3-2 RESTISTANCE AU CHOC (NF B 51-009) .............................. M
ANNEXE II
A-4 LE CALIBRE A COULISSE OU PIED A COULISSE
A-4-1 FONCTION ............................................................................ O
A-4-2 CONSTITUTION .................................................................... O
A-4-3 CARACTERISTIQUES ........................................................... O
A-4-4 LECTURE AU VERNIER ......................................................... P
A-4-5 MODE OPERATOIRE D’UTILISATION DU CALIBRE A
COULISSE .............................................................................. Q
ANNEXE III
CARACTERISTIQUE DE LA RESINE POLYESTER UTILISEE……………………….R
ANNEXE IV
CARACTERISTIQUE DU CATALYSEUR UTILISE……………………………………...S
LISTE DES FIGURES
Pages
I
Chapitre I : Le bambou
I-1 DEFINITION
Le bambou comprend :
- un rhizome (tige souterraine)
- une tige ou chaume (partie aérienne) qui comprend des nœuds et entrenœuds en fonction de
variétés, ceci afin de stabiliser la tige ou chaume.
- des branches ou rameaux qui poussent sur la tige (chaume) une fois sa croissance terminée
- des feuilles portées par les branches, jamais par la tige principale (chaume)
I-2-1 LE RHIZOME
Tous les bambous ont des tiges souterraines, appelées rhizome, il se développe à
partir d’un bourgeon souterrain de la plantule ou du rhizome mère.
Il est composé de deux parties :
- La partie liée au chaume, appelée cou du rhizome qui est caractérisée par des
entre-noeuds courts et irréguliers.
- Le rhizome proprement dit peut être court ou long, creux ou plein.
- les rhizomes pachymorphes qui sont courts et épais, à croissance sympodiale et qui se
rencontrent chez les bambous cespiteux (Bambusa glaucescens, Bambusa vulgaris,
Fargesia murielæ, Fargesia nitida),
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Chapitre I : Le bambou
Chaque nœud du rhizome porte une petite feuille en forme de gaine appelée gaine de
rhizome. Les gaines varient progressivement en fonction du diamètre de l’axe. Elles sont
entrecroisées: c’est-à-dire
dire imbriquées enveloppantes chez les rhizomes pachymorphes. Chez
les rhizomes leptomorphes, elles sont plus ou moins espacées.
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Chapitre I : Le bambou
I-2-2 LE CHAUME
Les nœuds sont les anneaux qui se succèdent plus ou moins régulièrement sur le chaume.
Chaque nœud abrite un ou plusieurs bourgeons qui, en se développant, vont donner les
ramifications. Il arrive souvent que, dans les parties inférieures des chaumes, les bourgeons ne
se développent pas et ne soient même plus perceptibles.
La cicatrice visible aux nœudss est la trace de la gaine des feuilles tombées. Le chaume peut se
diviser en rameaux feuillés, eux-mêmes
eux divisés en remuscles. Le bois des chaumes, riches en
silice, est particulièrement dur et résistant.
La taille des tiges fluctue selon les espèces de moins d’un mètre à près de 10 m. La
vitesse de croissance peut chez certaines espèces être spectaculaire, jusqu’à un mètre par jour.
Les chaumes se balancent au vent fort et se plient sous le poids de la neige mais ils se cassent
rarement. Cette flexibilité est due aux entrenœuds creux de chacun des chaumes. Chaque
nœud est muni d’un bourgeon qui peut se développer en donnant soit une branche, soit une
inflorescence.
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Chapitre I : Le bambou
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Chapitre I : Le bambou
I-2-5 LA FLORAISON
La floraison des bambous présente des caractéristiques particulières, qui ne sont
cependant pas toujours vérifiées. Elle n'est pas régulière et souvent espacée de plusieurs
dizaines d'années. Le record est détenu par le bambou à tiges noires, dont la dernière floraison
remonte à 1920. Pour une même espèce de bambou donnée, elle se produit simultanément
dans toute une région, voire dans le monde entier, quel que soit l'âge de la plante ; les
chaumess se dessèchent et meurent après avoir fleuri.
Les fleurs, plutôt rares, apparaissent à l'aisselle des feuilles, aussi bien sur des tiges
jeunes que sur des tiges âgées. Elles sont groupées en épillets.
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Chapitre I : Le bambou
Les fruits du bambou sont généralement des caryopses (fruits caractéristiques des
graminées) à ouverture non spontanée et qui ne comportent qu'une seule graine. Semblables à
des grains de blés, il existe
xiste cependant des différences dans la micromorphologie
micromorphologi des graines.
Des disparités existent également entre les espèces de bambou
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Chapitre I : Le bambou
est constitué en moyenne d’environ 50% de parenchyme, 40% de fibres et 10% de cellules
conductrices, les autres tissus étant négligeables
Le pourcentage de fibres est supérieur dans la partie extérieure du chaume qui est
ainsi plus résistante tant en flexion qu’en traction.
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Chapitre I : Le bambou
1 : parenchymes
2 : vaisseaux metaxylème
3 : vaisseau du phloème
4 : cellules sclérenchymateuses
5 : Fibre
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Chapitre I : Le bambou
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
A Madagascar, les bambous détiennent une place importante pour les communes
rurales. Ils poussent, se multiplient naturellement et rapidement et assurent
assure plusieurs fonctions
à savoir : économique, sociale et écologique. En effet, le bambou peut être compacté,
compact ou collé
pour obtenir un matériau massif comme le bois. En plus les bambous sont exploitables dès
leur troisième âge.
II-2-1 LOCALISATION
Les échantillons ont été prélevés dans la partie orientale de Madagascar, à
Fenoarivo Atsinanana. Ce lieu de collecte a été choisi en raison de la présence en abondance
de ces espèces du bambou.
II-2-2 PRESENTATION DES DEUX ESPECES
L’espèce « Dendrocalamus giganteus»,
giganteus connue sous le nom « Volobe Mavo », et l’espèce
« Dendrocalamus asper », connue
connu sous le nom « Volobe Ambivahitra ».
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
a) Dendrocalamus giganteus
Classification :
Famille : POACEAE
Genre : Dendrocalamus
Les traits les plus distinctifs de cette espèce sont d’un coté le grand diamètre des
chaumes et d’autre coté la couleur externe du chaume qui est vert terne à vert bleuâtre,
couvert de croutes blanches cireuses quand le pied est jeune.
b) Dendrocalamus asper
Famille : POACEAE
Genre : Dendrocalamus
Espèce : asper
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
Cette espèce est reconnue par ses grands diamètres des chaumes, ses grandes
feuilles vertes, simples, caulinaires. Les chaumes sont couverts de poils quand ils sont jeunes.
A partir de trois ans, où les chaumes atteignent la maturité, sa couleur devient
devi plus claire et ils
perdent ses poils.
Photo II.3 : Représentation des deux espèces dendrocalamus asper et giganteus à l’âge
1an et 3ans
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
II-3-2 LA RECTITUDE
A part la maturité du chaume, sa rectitude suivant la hauteur a été également prise en compte
afin de faciliter sa manipulation pour les prochaines
pr étapes.
II-3-3 L’ACCESSIBILITE
Vu que le prélèvement a été réalisé en milieu naturel, nombreux sont les obstacles
qui limitent l’acquisition des chaumes. En effet, seuls les chaumes accessibles ont été
collectés.
Pour obtenir des bambous de potentialité élevée, il a fallu trouver des chaumes
possédant un âge supérieur à trois ans. C’est l’âge à partir duquel les bambous deviennent
matures et ils atteignent les potentialités technologiques optimales. La détermination de l’âge
a occasionné certaines difficultés : même si les chaumes appartiennent à une même touffe, ils
ne sont pas obligatoirement de même âge.
âge
Ainsi sur chaque touffe, il a fallu discerner les chaumes d’âge supérieur à trois ans
des autres chaumes plus jeunes. Les bambous matures s’identifient par le nombre de
ramifications qu’ils comportent. L’apparition de la première ramification signifie que le
chaume est âgé d’un an. La deuxième ramification apparait lorsque le chaume
chau apparait
lorsque le chaume atteint l’âge de deux ans et ainsi de suite, comme nous indique la figure ci
dessous.
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
Figure II.4 : Les différentes coupes de chaumes selon les trois parties : inférieure,
moyenne, supérieure
- une direction axiale (L), parallèle au fil du bambou (axe de la croissance du chaume),
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
b) La lignine
C’est
est un constituant majeur du
d bambou après la cellulose, un polymère complexe
non linéaire et les motifs de base associés entre eux constituent un réseau qui s’interpénètre
s
dans le réseau de la cellulose. La lignine donne au bambou de nouvelles propriétés et en
particulier une grande hydrophobie.
ydrophobie.
C'est un polymère thermoplastique qui soude les fibres entre elles et confère aux
plantes leur rigidité. Il faudra soit la dissoudre à l'aide de produits chimiques, soit l’assouplir
l
par montée de température, afin d'extraire du bambou des fibres cellulosiques souples et
individualisées.
LIGNINE
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
p-coumarylique
Alcool coniférylique
Alcool sinapylique
c) Les hémicelluloses
Les hémicelluloses sont les polysaccharides majeurs de la paroi des cellules du
bambou, combinée à la cellulose et partiellement à la lignine. Les hémicelluloses sont
facilement dissoutes dans des nombreux réactifs comme la soude dont les chaines ont un
degré de polymérisation moyen de 50 ; elles sont plus courtes que celles de la cellulose et sont
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
souvent ramifiées. L’hémicellulose permet d'unir les filaments micellaires de cellulose pour
former les fibrilles.
100
II.1
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
II-7-3 RETRAIT
La rétractabilité est la propriété que possède les matériaux ligneux lorsque leur
humidité varie .Le fait que le bambou soit anisotrope implique la mesure de cette rétractabilité
suivant les trois directions L, R, T.
II.3
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
II.4
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Chapitre II : Les caractéristiques de l’espèce du bambou « dendrocalamus
asper » et de l’espèce « dendrocalamus giganteus » de Madagascar
#$ % II.5
"
& ' (&
II.6
K : facteur de résilience
W : énergie absorbée par la rupture W [daNm]
S : section au niveau de l’entaille [cm2]
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
Les résines semi-rigides : sont utilisées pour l’industrie nautique les piscines,
les réservoirs d’eau, le bâtiment, etc.
Les résines rigides : sont utilisées dans les préimprégnés et les vernis
Les résines isophtaliques : les résines isophtaliques utilisent des acides
isophtaliques.Il en résulte des résines plus chères que les résines
orthophtaliques mais de qualité supérieure. Les résines isophtaliques ont une
excellente propriété à l’humidité et des résistances mécaniques plus élevées.
Les résines isophtaliques ont une bonne résistance chimique et thermique que les
résines orthophtaliques. Elles sont utilisées pour l’industrie nautique les piscines, dans le
domaine de la décoration comme la reproduction des sculptures de bois.
Résine au méthyl méthacrylate : dans ces résines, une partie du styrène est
remplacée par du méthyl méthacrylate. Ces résines sont formulées pour être résistantes
aux conditions climatiques et pour absorber les rayons UV (ultra-violet) sans
jaunissement.
Par conséquent, ces résines sont utilisées comme gel coat et dans les applications
externes. Notons que plus le taux de methyl méthacrylate augmente plus la couleur du
stratifié tend vers la transparence.
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
a) Résistance en flexion : selon le type de résine, elle peut varier de 40 à 170 [N/cm2].
La valeur maximale de la résistance correspond à un taux d’instauration particulier à chaque
formule. Selon la formule, ce taux varie de 50 à 70 %.
Pour un taux d’instauration de 60 %, la résistance en flexion des polyesters au
diéthylèneglycol est supérieure à celle des polyesters au propylène glycol.
d) Module d’Young : selon les types, il varie de 1 400 à 6 000 [N/cm2]. C’est une
caractéristique très intéressante, non seulement pour évaluer l’état de
copolymérisation d’une résine connue, mais également pour suivre l’évolution du
comportement d’une résine au cours d’un vieillissement naturel ou accéléré.
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
les fonctions ester peuvent être hydrolysées en molécules de petites tailles et passent
facilement en solution ;
les ponts polystyrènes sont facilement détruits par les oxydants et les solvants; le
réseau tridimensionnel est alors dégradé et, par suite, les propriétés mécaniques.
Les tenues chimiques précédentes ne sont valables que pour les résines classiques. Il
existe une gamme de résines polyesters dites à haute résistance chimique et caractérisées par :
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
bisphénol A hydrogéné ;
néopentylglycol ;
triméthylpentanediol, et d’un acide éthylénique à forte réactivité :
Les acides isophtalique, fumarique ou itaconique et le phtalate de diallyle (résistance aux
solvants), sont fortement condensés pour diminuer la proportion de groupements terminaux.
III-2-6 TENUE AU FEU
Les résines de polyesters insaturés standards (fumarophtalate de propylèneglycol
dissous dans le styrène) présentent une mauvaise résistance à l’inflammation.
Constituées essentiellement de carbone et d’hydrogène, elles sont combustibles.
L’étude de la pyrolyse d’une résine polyester classique montre qu’il y a dépolymérisation
entre 200 et 400 °C et formation de styrène monomère.
Au contact d’une flamme, ce dernier s’enflamme et transmet le feu au matériau.
Différentes voies sont possibles pour obtenir des stratifiés polyesters à comportement au feu
amélioré :
modification chimique de la résine
incorporation de charges appropriées
combinaison des deux voies précédentes
III-3 COPOLYMERISATION DES RESINES POLYESTERS INSATURES
a) Les catalyseurs
Ils sont extrêmement nombreux. Ils se caractérisent par :
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
R—O—O—R’
H—O—O—H
Le radical R—O*, cherchant à se stabiliser, est attiré par l’orbitale π la plus proche du
polymère ou du styrène, dont il casse la deuxième liaison pour former, avec l’électron de
l’orbitale π résultante, une simple liaison stable ; l’électron π restant, issu de cette rupture, va
chercher lui aussi à se stabiliser par rupture d’une autre double liaison.
Ainsi, le radical R—O* déclenche une réaction en chaîne. Cette polymérisation est
appelée réticulation et conduit à un corps thermodurcissable. Les principales classes de
peroxydes utilisés sont :
peroxyde de méthyléthylcétone,
peroxyde d’acétylacétone,
peroxyde de méthylisobutylcétone,
peroxyde de cyclohexanone
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
b) Les accélérateurs
Substance qui, utilisée en faible proportion, augmente la vitesse de la réaction d’un
système chimique. L’adjonction d’accélérateur a, en général, pour but d’accroitre la vitesse de
décomposition du catalyseur mélangé à la résine de base. Il en résulte un accroissement
important du système de résine.
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
Le durcissement sera d’autant plus rapide ou, si l’on préfère, le temps nécessaire dans le
moule sera d’autant plus court que la courbe de température en fonction du temps se
rapprochera davantage de la verticale.
La réaction de durcissement dépend de la réactivité de la résine, de la forme de l’objet
fabriqué (épaisseur, etc.), de la nature et du dosage du système catalytique.
III-3-1-2 DEFINITIONS
a) Durée de conservation
C’est le temps de conservation à la température ambiante des mélanges résine-
catalyseur. Il est de première importance pour les transformateurs faisant appel à des
machines à projeter, alimentées d’un côté par la résine catalysée et de l’autre par la résine
accélérée, qui se mélangent en proportion égale à la sortie de deux buses.
Si la durée de conservation des mélanges résine – accélérateur est suffisamment longue, il en
va autrement des mélanges résine-catalyseur, dont la durée de conservation est toujours
limitée. Passé ce temps, l’augmentation importante de la viscosité de la résine empêche son
écoulement à travers les organes de la machine.
Cette durée de conservation dépend, pour une même résine, de la nature et de la
quantité du catalyseur incorporé.
b) Temps de gel ou de gélification
C’est le temps qui s’écoule entre le moment où l’on ajoute le dernier des deux
adjuvants (catalyseur ou accélérateur) à la résine et le moment où celle-ci commence à gélifier
et ne coule plus.
Sa détermination est très importante pour les transformateurs travaillant par
stratification manuelle puisqu’il équivaut au temps maximal de façonnage de la résine.
Les transformateurs utilisant une machine à projeter doivent en tenir compte pour
réaliser une imprégnation et un débullage corrects, ainsi que pour éviter une accumulation de
résine au fond du moule.
Le temps de gélification dépend de la nature et des quantités de catalyseur et
d’accélérateur incorporées.
c) Temps de polymérisation
C’est le temps qui s’écoule après le mélange accélérateur – catalyseur jusqu’au pic
exothermique.
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
d) Cadence
Elle est déterminée par le temps d’immobilisation du moule, c’est-à-dire le temps
minimal au bout duquel on peut retirer la pièce du moule sans risque de déformation. Ce
temps dépend de la résine et des quantités de catalyseur et d’accélérateur incorporées.
Pour augmenter la cadence, on doit choisir le système catalytique conduisant à
l’évolution la plus rapide de la dureté de la pièce, ou, en d’autres termes, le système
catalytique conduisant à une courbe température-temps se rapprochant le plus possible de la
verticale.
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
a) Durée de conservation
La durée de conservation des mélanges résines - peroxydes est de plusieurs heures avec
la plupart des catalyseurs pour procédés à haute température.
Lorsque la conservation doit être longue, on utilise des peroxydes à haute température critique
en association avec un inhibiteur (par exemple BQ) ; c’est le cas des préimprégnés et des
compositions.
Il est conseillé de stocker les mélanges à basse température (< 20 °C).
c) Cadence
Comme pour le durcissement à froid, la cadence est augmentée par l’emploi d’un
catalyseur conduisant au pic le plus élevé atteint dans un laps de temps le plus court possible.
À noter cependant que, à partir d’une certaine température de moulage, les différences
entre pics s’amenuisent et que c’est alors le temps écoulé pour obtenir le pic qui doit être pris
en considération.
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
Figure III.3 : Durée de gélification pour une résine isophtalique pour moulage au
contact en fonction de la température pour différentes proportion s de peroxyde de
MEK
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
Figure III.4 : Durée de gélification pour une résine isophtalique pour moulage au
contact à 20°C et à 25°C, pour différentes proportions de peroxyde de benzoyle à
50% et de diméthylaniline
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Chapitre III : Généralités sur les résines polyesters insaturés
Liquide très faible viscosité, donc fortement Dosages délicat, danger du mélange direct
chargeable, catalyseurs+accélérateurs, odeur du styrène
Mise en œuvre facile,
100% polymérisable Remède :
Réaction de polymérisation : moulage sur
toutes les températures et pressions Résines pré-accélérées ou
Possibilité de moulage à faible pression et promotorisées
même sans pression : simplifications des Apparition sur le marché de
moules qui n’ont pas besoin de posséder nouvelles résines à très faible
une résistance mécanique élevée et dégagement de styrène
peuvent se faire dans des matériaux peu Utilisation des monocomposants
couteux, et facile à usiner (bois, plâtres
stratifiés, etc.,…) EXOTHERMIE ELEVEE : Microfissure néfaste
Pas de dégazage
Suppression du chauffage (fours, étuves) Remède :
avec promotorisées
Changement de système de catalyse
POLYVALENCE augmentant l’amplitude gel-pic
Modification par monomère à faible
Toutes les méthodes de transformation des exothermie (αMethylstyrène)
matériaux composites
De l’artisanat aux systèmes très ANTICORROSION : Mauvaise tenue aux acides
automatisés forts, aux alcalis, aux solvants,
Toutes les gammes de températures et de
pressions Remède :
Remède
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Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Les bambous sont confectionnés en éprouvettes [Annexe I page A-B-C-DD-E-F-G] avant d’être
étudiés physiquement et mécaniquement. Dans notre travail, nous allons étudier les propriétés
physiques et mécaniques des deux espèces de bambou : dendrocalamus asper et
dendrocalamus giganteus suivant les deux paramètres :
Dans cette première partie, nous allons étudier les propriétés physiques : humidité,
densité, retrait dimensionnel, taux d’absorption d’eau, et pour les propriétés mécanique : la
résistance à la flexion et la résistance au choc suivant la hauteur des chaumes.
chaumes
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Chapitre IV : Résultats et Interprétations
L’histogramme nous montre que pour les deux espèces, le taux d’humidité
diminue suivant la hauteur. Dans notre résultat, le dendrocalamus asper contient beaucoup
d’eau avec une teneur 139,47 % dans la partie inférieure et diminue jusqu’à 118,3 % dans la
partie supérieure. Pour le dendrocalamus giganteus,
giganteus la partie inférieure
re a un taux d’humidité
115,74 % et diminue jusqu’à 94,12 % pour la partie supérieure. En effet, les parties
inferieures et moyennes du chaume sont plus proches des racines et les rhizomes
r qui
fournissent des aliments et de l’énergie pour la plante entière. L’humidité et la nutrition
suivent une trajectoire vers le haut,
haut le long des cellules du chaume. En conséquence, il y a une
plus grande teneur en eau dans les cellules et les fibres
fibr de ces locations.
Tableau IV.2 : Variation de la densité des deux espèces suivant la hauteur des chaumes
Figure IV.2 : Histogramme montrant la variation de la densité des deux espèces suivant la
hauteur des chaumes
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Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Cet histogramme
gramme montre que la densité augmente suivant la hauteur des chaumes.
En effet, cette augmentation entre les divers entrenœuds provient du processus de maturation
ou lignification, qui commence de la base à la partie supérieure du chaume. De plus, c’est
l’augmentation du nombre des cellules sclerenchymateuses et des cellules conductrices
conductrice
implique aussi à l’augmentation de la densité .Dans
.Dans notre travail la moyenne de la densité de
dendrocalamus asper est de 0,76 et pour le dendrocalamus giganteus est de 0,57.Donc, le
dendrocalamus asper peut être classé dans le type de « bois lourd » et le dendrocalamus
giganteus dans le type de bois « mi-lourd ».
IV-1-3 RETRAIT
Le changement d’humidité du bambou provoque des variations de dimensions. Ces
variations se produisent dans les trois directions principales : longitudinale,
longitudinal tangentielle et
radiale. Le tableau ci-dessous
dessous nous montre les valeurs des retraits dimensionnels des espèces
dendrocalamuss asper et dendrocalamus giganteus suivant la hauteur.
Tableau IV.3 : Variation des retraits dimensionnels des deux espèces suivant la hauteur
des chaumes
Partie Partie Inférieure Partie Moyenne Partie Supérieure Partie Inférieure Partie Moyenne Partie
Supérieure
Direction L T R L T R L T R L T R L T R L T R
Variation
[%] 1,95 34,22 17,55 1,92 33,33 15,78 1,91 30,24 13,56 1,95 29,53 12,45 1,92 28,57 10 1,91 26,42 9 ,53
Figure IV.3:: Histogramme montrant la variation des retraits dimensionnels des deux
espèces suivant la hauteur des chaumes
chaume
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Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Tableau IV.4 : Variation du taux d’absorption des deux espèces suivant la hauteur des
chaumes.
Figure IV.4: Histogramme montrant la variation du taux d’absorption des deux espèces
suivant la hauteur des chaumes
Page 40
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Cet histogramme nous montre que la résistance à la flexion diminue aussi suivant la
hauteur. La résistance optimale
ale à la flexion du dendrocalamus asper est de 178,81 [MPa], et
Page 41
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
pour le dendrocalamus giganteus est de 137,42 [MPa] dans la partie inférieure. En effet, les
fibres qui se trouvent dans la partie inférieure sont très résistantes
résistant à la rupture car c’est dans
cette partie se trouve les maximums des constituants des bambous qui leur fournissent de
l’énergie.
Facteur de résilience 3,5 3,4 3,2 2,8 2,5 2,2 2,7 2,4 2,3 2,3 2,2 1,8
[daN/cm2]
Page 42
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Cet histogramme nous montre que la résistance au choc de la couche extérieure vers
la couche intérieure est plus élevée que la résistance de la couche intérieure vers l’extérieure
pour les deux espèces .En effet, la couche extérieure est prés de l’écorce qui est une couche
très dure donc cette partie résiste bien.
Tableau IV.7 : Variation du taux d’humidité des deux espèces suivant l’âge
Figure IV.7 : Histogramme montrant la variation du taux d’humidité des deux espèces
suivant l’âge
Page 43
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Cet histogramme nous montre que pour les deux espèces le taux d’humidité décroît
entre les chaumes d’un an à trois ans. Le taux d’humidité maximal est retrouvé chez les
chaumes d’un an avec une valeur moyenne de 147,84 % chez le dendrocalamus asper et
124,35 % chez le dendrocalamus giganteus.
giganteus En effet, les jeunes chaumes de moins de trois
ans, renferment une forte teneur en eau que les bambous matures .Ainsi l’humidité contenue
dans les bambous diminue au fil du temps.
Figure IV.8 : Histogramme montrant la variation de la densité des deux espèces suivant
l’âge
Cet histogramme nous montre que contrairement au taux d’humidité, la densité augmente
suivant l’âge. A trois ans, le dendrocalamus asper a pour densité 0,81 si elle est 0,64 à 1 an et
pour le dendrocalamus giganteus elle est de 0,68 si elle est 0,57 à un an .En effet,
Page 44
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
l’augmentation de la densité révèle une maturation sur les deux espèces qui s’effectuent entre
les deux âges .Les fibres augmentent en nombre de la jeunesse à la maturation, ce fait est dû
aux processus de dépôt d’amidon et de lignification se produisant à l’intérieur du chaume et
qui s’accroissent avec l’âge.
IV-2-3 RETRAIT
Le retrait ne varie non seulement suivant la hauteur mais suivant l’âge aussi. Les
résultats sont présentés sur le tableau ci-dessous.
ci
Tableau IV.9 : Variation des retraits dimensionnels des deux espèces suivant l’âge
Direction
L T R L T R L T R L T R
Retrait [%] 1,92 33,33 15,78 3,92 18,18 14,28 1,92 28,57 10 3,92 22 ,22 9,5
Figure IV.9 : Histogramme montrant la variation des retraits dimensionnels des deux
espèces suivant l’âge
Page 45
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
En effet, plus le taux d’humidité est élevé, plus la quantité en eau libre est grande
et plus le chaume est instable, c'est-à-dire
c'est dire qu’il peut varier en dimension.
dimension Les retraits
dimensionnels sont marqués surtout sur le plan tangentiel et radial pour ces différents âges
pour les deux espèces, vu que l’eau libre ou intracellulaire remplit les vaisseaux et les vides
cellulaires intérieurs des fibres.
Tableau IV.10 : Variation du taux d’absorption des deux espèces suivant l’âge
Figure IV.10 : Histogramme montrant la variation du taux d’absorption des deux espèces
suivant l’âge
Cet histogramme nous montre que le taux d’absorption diminue quand l’âge
augmente. Cette diminution est due à l’étroitesse des espaces vides puisque à cet âge le taux et
l’épaisseur des fibres augmentent ce qui empêche l’entrée d’eau dans les parois.
Page 46
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Tableau IV.11 : Variation de la résistance à la flexion des deux espèces suivant l’âge
Cet histogramme nous montre que la valeur de la résistance à flexion à trois ans
atteint le maximum de résistance.
résistance . Pour le dendrocalamus asper , sa résistance est de 197,78
[MPa] à trois ans et pour le dendrocalamus giganteus est de 142,59 [MPa]. En effet, à ce
stade, le bambou est prêt à être transformé et façonné.
Page 47
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Tableau IV.12 : Variation de la résistance au choc des deux espèces suivant l’âge
Couche E-I I
I-E E-I I-E E-I I-E E-I I-E
C et histogramme nous montre que la résistance au choc à trois ans est élevée à
celle d’un an. En effet cette résistance au choc permet de valoriser
valoriser les espèces de bambou en
tant que matériau de construction et architecture.
Dans cette deuxième partie, nous pouvons dire que l’âge est un facteur
déterminant dans le développement des propriétés physiques et mécaniques. En général, les
Page 48
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
bambous deviennent matures dès leur troisième année et atteignent leur optimum de leurs
propriétés physiques et mécaniques. Les
Les études ont montré que les bambous âgés (trois ans)
présentent des propriétés physiques et mécaniques plus intéressantes du point de vue
technologique et industriel.
a) Le bois « kesika »
Le bois « kesika » ou pin a une couleur claire et jaune, donc jaune pâle.
pâle Sa surface
a une texture très orientée et très visible. Son nom scientifique est le « pinus » et il appartient
à la famille des « Pinaceae ».Le
Le « kesika » est classé parmi le bois « mi-lourd
lourd » , car lors de
sa caractérisation physique sa densité est 0,61.
Le bois « Varongy » a une couleur claire, plutôt jaune.. Sa surface présente une
texture orientée et visible.. Son nom scientifique est « Ocotea cymosa » et il appartient à la
famille « loraceae ».Le « varongy » est classé parmi le bois « mi-lourd
lourd », car lors de sa
caractérisation physique, sa densité est 0,63.
Page 49
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
c) Le bois « kininina »
d) Le bois « longotra »
Page 50
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Dans cette partie, nous allons classifier les deux espèces de bambou parmi les bois
selon leur densité et leur résistance à la flexion. Nous avons choisi les valeurs du paramètre à
l’âge de trois ans.
Page 51
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
IV-3-2
2 CLASSIFICATION SELON LA DENSITE
Nous avons les résultats dans le tableau suivant
Tableau IV.13 : les valeurs de la densité des deux espèces à trois ans comparées avec les
types de bois
Figure IV.13:: Histogramme montrant les valeurs de la densité des deux espèces à trois
ans comparées avec les types de bois
IV-3-3
3 CLASSIFICATION SELON RESISTANCE A LA
FLEXION
Nous avons les résultats dans le tableau suivant
Tableau V.14 : Valeurs de la résistance à la flexion des deux espèces à trois ans
comparées avec les types de bois
Page 52
Chapitre IV : Résultats et Interprétations
Cet histogramme nous montre que les deux espèces de bambou peuvent bien se
concurrencer avec les types de bois dans la construction et dans l’aménagement.
Page 53
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Pour éviter ces derniers, le bambou doit être traité. Il y a plusieurs manières
manière de
traiter les bambous : traitement à l’eau, traitement à l’eau de chaux, traitement à l’acide borax,
traitement à l’enfumage, traitement aux vidanges. Mais dans notre travail, nous
n avons choisi
le traitement à l’eau de chaux. En effet, les qualités de la chaux sont :
Sain et écologique
Produit naturel
Antiseptique
Antifongique
Désinfectant
Antistatique
Protection contre les insectes - Répulsif insectes
Bon isolant thermique et phonique
Page 54
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Anti-humidité
humidité une excellente adaptation aux changements de température et au gel
Ignifuge
gnifuge et constitue un excellent retardateur d’incendie.
Au niveau de l'écologie, la chaux ne contient aucun produit issu de la chimie
pétrolière. Les résidus de chaux peuvent même être compostés.
MODE OPERATOIRE :
Pour préparer l’eau de chaux, nous mélangeons la chaux aérienne avec l’eau. La
chaux aérienne se dissout faiblement dans l’eau, il est donc nécessaire de remuer le mélange
un certain temps. Cette étape aboutit à un mélange blanchâtre appelé lait de chaux. Pour
éliminer la chaux éteinte non dissoute en suspension, nous laissons
laissons décanter le lait de chaux
pendant 24h. On arrive finalement à l'eau de chaux, limpide.
On voit apparaitre à la surface un précipité blanc qui n’est d’autre que la réaction
de l’eau de chaux, solution saturée d’hydroxyde de calcium (Ca(OH)2), en présence de
dioxyde de carbone (CO2) qui se trouble pour former du carbonate de calcium (CaCO3).
Page 55
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Une fois l’eau de chaux prête, elle est transvasée par gravité dans la
l bassine ou
nous avons placé les bambous à traiter. Les bambous seront imprégnés dans
d l’eau de chaux
par trempage pendant une semaine.
La sève se précipite dans les vaisseaux, colmatant les pores des tissus. Ce qui
réduit la perméabilité du bambou et par conséquent la diffusion des agents conservateurs
conservateur dans
les tissus du bambou.
Après 7 jours, on sort les bambous déjà traités dans la bassine et on les sèche
pendant quelque jour à température ambiant
Page 56
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Page 57
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
V-3 ENCOLLAGE
Dans notre travail, les bambous sont collés à l’aide d’une colle polyester insaturé
isophtalique qui est une colle bicomposante thermodurcissable dont les caractéristiques ont
les suivantes :
a) Résine
Dans notre travail, nous avons utilisé une résine polyester insaturé pré-accéléré isophtalique
UPE 1143[Annexe III page R] dont les avantages sont :
- résistance mécanique plus élevée ;
- meilleure résistance à l‘eau ;
- résistance élevée aux rayons UV ;
- manipulation aisée, facile à mélanger ;
- très bon rapport qualité/prix ;
- retrait moindre comparé à la résine orthophtalique
Viscosité à 25 °C 2,5 - 27
PROPRIETES MECANIQUES
Dureté Barcol 42
Page 58
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
b) Catalyseur
PROPRIETES CARACTERISTIQUES/VALEURS
Température de stockage
Au-dessous de 30 [°C]
recommandée
Page 59
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Appliquer une couche de résine catalysée sur les surfaces à assembler et dans les
endroits exigus avec un pinceau
Modifier le mélange en y incorporant des charges appropriées jusqu’à ce que le
mélange devienne assez épais pour combler tous les espaces entre les surfaces à
assembler et éviter les joints manquants
manquants des résines. Notre charge n’est autre que la
sciure de bambou provenant du sciage lors de la transformation.
Photo V.7:: La résine polyester insaturé et son catalyseur avec le sciure du bambou qui est
utilisé comme charge
Serrer les pièces avec un dispositif de serrage adéquat pour maintenir les composants
en place.
Laisser durcir complètement avant d’enlever
d’enlever les dispositifs de serrage et poncer enfin.
Page 60
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Ensuite nous avons étuvé les échantillons à une température 75°C pendant
quelques heures. Et c’est après quelques
quelque jours qu’on procède au test de résistance à la flexion
.Les résultats sont indiqués dans le tableau suivant.
Figure V.1:: Histogramme montrant les valeurs de la résistance à la flexion des deux
espèces traitées avec le polyester
Page 61
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Cet histogramme nous montre qu’il est très intéressant de traiter les bambous avec la résine
polyester insaturé. Non seulement, la résine les protège contre les agents extérieurs mais
améliore aussi la résistance mécanique à la flexion. Avant la résistance
résistanc mécanique des
échantillons en bambou non traité est de 195,78 [MPa] mais après avoir traité nous avons
atteint la maximum résistance jusqu’à 215,85[MPa] pour les dendrocalamus asper de même
pour le dendrocalamus giganteus avant c’était 142,59 [MPa] et après avoir traité sa valeur est
de 162,37 [MPa].En
En effet, le polyester déjà catalysé encore à l’état liquide entre dans les
pores du bambou et au moment du durcissement la résine est renforcé par ces fibre. Donc le
traitement avec du polyester est nécessaire pour une meilleure résistance de bambou et une
durée de vie assez longue.
Pour le test de résistance à l’eau, nous avons utilisés autres les échantillons qui sont déjà traité
avec le polyester. Nous l’immergeons dans l’eau pendant une semaine.
Photo V.9:: Immersion des échantillons en bambou traités avec du polyester dans l’eau
pendant 7 jours
Page 62
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Ce qui veut dire que notre résine résiste bien à l’eau. Mais il est encore intéressant de mesurer
le taux d’absorption d’eau dans ce bambou après l’immersion et sa résistance en flexion après
son séchage.
Tableau V.4 : Valeurs du taux d’absorption d’eau deux espèces traitées avec le
polyester
Figure V.2:: Histogramme montrant les valeurs du taux d’absorption d’eau des deux
espèces traitées avec le polyester
Page 63
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Figure V.3:: Histogramme montrant les valeurs de la résistance à la flexion des deux
espèces traitées
es avec le polyester après l’immersion dans l’eau
Ces résultats nous montrent que : à l’état hydraté, le taux d’absorption diminue et la résistance
à la flexion pour les deux espèces ne varie pas trop. Pour le taux d’absorption,
absorption, à l’état non
hydraté,, le taux d’absorption est de 39,82 [%] pour le dendrocalamus asper et à l’état hydraté,
il diminue à 15,77 [%].Concernant la valeur de la
la résistance à la flexion pour le
dendrocalamus giganteus à l’état non hydraté, elle de 162,37 [MPa] et à l’état
l’état hydraté, elle est
de 155,12 [MPa]. Donc l’emploi de la résine polyester est très important pour une meilleure
résistance à l’eau.
Le test de fluage selon la norme britannique B.S 3544 sert à déterminer la résistance d’un
joint de colle à bois par rapport à une sollicitation statique longue .Par adhésif testé nous
sollicitons cinq éprouvettes différentes. Le test
tes est réalisé sur la machine TESTWELL
universelle sous atmosphère normale à une charge de 46 kg. Le temps de l’essai est de 7
jours, et les éprouvettes non cassées
cassé et cassées étant notées tous les jours.
Page 64
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
Comme résultat, le test de fluage est réussi car aucune des 5 éprouvettes n’est
cassée après un temps d’essai de sept jours.
Comme le bois, le bambou peut être assemblé à la forme voulue. Dans notre
travail, nous avons choisi trois types d’assemblage.
a) Assemblage simple
Page 65
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
b) Assemblage à mi-bois
bois
Photo V.13:
V.1 Assemblage à mi-bois
Photo V.14:
V Assemblage à rainure languette
- Le plancher
Page 66
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
- Le parquet
- La volige
- Le contreplaqué
Page 67
Chapitre V : Traitements du bambou et applications
- Le lamellé collé :
Le bambou est sans aucun doute un des plus anciens matériaux de construction. Il
présente plusieurs avantages par rapport à d’autres matériaux d’origine végétale:
- grande facilité d’adaptation aux différents sols et climats auxquels il est soumis ;
de particules et de fibres ;
Page 68
L’objectif de notre travail est d’étudier et de valoriser l’espèce du bambou
« dendrocalamus asper » et l’espèce « dendrocalamus giganteus » en vue de les valoriser en
matériau de construction de qualité.
Pour améliorer sa résistance mécanique et sa durée de vie, nous l’avons traité avec de
la chaux et de la résine polyester qui n’est autre que son liant lors de l’assemblage. Comme
application, nous avons trouvé : le plancher, le parquet, la volige, le contreplaqué, le lamellé
collé.
En perspective d’autres études doivent être encore entreprises pour les autres
applications de ces bambous. Par exemple, l’utilisation directe des chaumes pour renforcer les
dalles de béton, utilisation des lamelles de bambou comme armature pour des constructions à
petite échelle, l'utilisation de fibres de bambou dans les ciments renforcés par des fibres
naturelles qui est un matériau composite.
[1] AHMAD, A., MODELISATION DE SECHAGE SOUS VIDE DISCONTINU DU BOIS DE
CHENE : INTEGRATION DE CRITERE DE QUALITE MECANIQUE, Thèse de
Doctorat en science du bois, Université de Bordeaux, 2004.
[11] GROSSER D. & LIESE W., ON THE ANATOMY OF ASIAN BAMBOOS, WITH
SPECIAL REFERENCE TO THEIR VASCULAR BUNDLES, Wood Science
and Technology 5: 290-312, 1971
[17] LIESE, W., GROSSER, D., ON THE ANATOMY OF ASIAN BAMBOOS, WITH
SPECIAL REFERENCE TO THEIR VASCULAR BUNDLES, Wood Science and
Technology 5: 290‐312, 1971.
[20] SUZUKI, K., ITOH, T.,THE CHANGE IN CELL WELL ARCHITECTUR DURING
LIGNIFICATIONS OF BAMBOO, PHYLLOSTACHYS AUREA,
Trees-structure and function 15, 3: 137-147, 2001
[22] WAKCHAURE, M., & KUTE, S., EFFECT OF MOISTURE CONTENT ON PHYSICAL
AND MECHANICAL PROPERTIES OF BAMBOO,
Asian journal of civil engineering, 6: 753-763, 2012
- pour les essais mécaniques (flexion, résistance au choc) elle est conforme à la norme
NF B 51-008, NF B 51-009
51 de dimension :
Figure A.1:
A Dimensionnement des échantillons
Page A
ANNEXE I
Protocole d’usinage des chaumes
Dégauchissage
Rabotage
Page B
ANNEXE I
a) Abattage des bambous
Cette opération consiste à couper les bambous, pour cela on utilise une hache.
Photo A.1
.1 : Coupes des nœuds avec la scie à ruban
Après le coupage, nous avons obtenu des bambous de forme cylindrique creux.
Page C
ANNEXE I
c) Passage des sections à la scie circulaire
Dans une scie circulaire stationnaire, la lame est encastrée dans une table et passe
pa à
travers une fente prévue à cet effet. Un mécanisme est prévu pour régler la hauteur de la lame
qui dépasse au-dessus
dessus du plan de travail, ainsi que son inclinaison pour permettre des coupes
de biais (entre 0° et 45°). Ce type de scie possède généralement
généralement un guide parallèle à la lame et
un guide coulissant perpendiculaire à la lame, ce qui permet d'effectuer des coupes droites
longitudinales et transversales en maintenant la pièce à découper dans la position désirée lors
de la découpe. C'est la pièce à couper qui vient à la rencontre de l'outil.
La scie circulaire stationnaire permet de faire des coupes régulières et très précises.
Le tranchage des chaumes est montré sur les photos ci dessous avec une surépaisseur
des dimensions données précédemment.
Donc nous avons les formes suivantes pour les deux espèces.
Page D
ANNEXE I
Photo A.5: La forme obtenue après le passage sur la machine à scie circulaire
d) Dégauchissage
Page E
ANNEXE I
Les photos ci-dessous
dessous nous montrent l’opération dégauchissage
Page F
ANNEXE I
Cette opération permet d’avoir une épaisseur précise et permet aussi d’éliminer les
couches vertes sur la partie extérieure du bambou.
Finalement, pour avoir des longueurs précises, on les coupe selon les dimensions
données. Et nous obtenons les échantillons suivants.
Photo A.11
.11: Les plaquettes des bambous pour les essais
Cette partie nous a permit de voir les dimensions des échantillons à travailler, les
différentes opérations
rations de transformations, telle que le : coupage, dégauchissage, rabotage. La
partie qui suit est une partie très importante car nous allons voir les différents modes
opératoires pour la caractérisation physique et la caractérisation mécanique qui nous permet
d’avoir des résultats.
Page G
ANNEXE I
A-2 POUR LES CARACTERISATIONS PHYSIQUES
Page H
ANNEXE I
A-2-2 DENSITE A 12% D’HUMIDITE (NF B 51-005)
Tout d’abord les éprouvettes ont été placées dans une étuve stabilisée à 20°C et à
une humidité relative de l’air égale à 65%, afin d’obtenir l’équilibre hygrométrique à 12%.
L’équilibre a été atteint quand la masse des éprouvettes est constante dans un intervalle de 24
heures. Une fois que les échantillons ont été stabilisés à 12% d’humidité, leurs masses ont été
pesées à l’aide d’une balance électronique d’une précision de 0, 1g. C’est après le pesage que
s’est effectuée la mesure du volume à l’aide d’un pied à coulisse [Annexe II page O-P-Q].
Page I
ANNEXE I
A-2-3 RETRAIT (NF B 51-006)
L’essai de mesure du retrait a été réalisé conformément à la norme NF B51-006
(AFNOR, 1985), sur les mêmes éprouvettes qui ont été utilisées lors de la mesure de la
densité.
Page J
ANNEXE I
A-2-4 TAUX D’ABSORPTION D’EAU
Page K
ANNEXE I
A-3 POUR LES CARACTERISATIONS MECANIQUES
Les essais mécaniques ont été réalisés au laboratoire, Bloc Technique d’Ankatso
Photo A.17
.17:La mesure de la résistance à la flexion
Page L
ANNEXE I
Puis, on lit la valeur de la force maximale à la rupture sur l’aiguille. Elle est exprimée en
[daN]
Photo A.18:Aguille
:Aguille de la machine TESTWELL universelle
Un couteau fixé sur un marteau oscille dans un plan vertical autour d'un axe O. Le
couteau est écarté de la verticale, On libère le couteau. Dans sa chute en passant à la verticale,
il brise l'éprouvette. On lit la valeur de l’énergie absorbée par la rupture W [daNm] et on
Page M
ANNEXE I
divise par la section au niveau de l'entaille [cm2], dans notre cas la section est constante : 2cm
x 1cm ce qui nous donne le facteur de résilience K.
Dans cet essai, nous avons mesuré la résistance au choc de la partie extérieure vers
la partie intérieure puis de l’intérieure à l’extérieure du bambou.
Page N
ANNEXE II
A-4 LE CALIBRE A COULISSE OU PIED A COULISSE
A-4-1 FONCTION
Le calibre à coulisse est un appareil de mesure utilisé pour la mécanique de précision.
Il est composé :
1) D’un bec fixe prolongé par une règle graduée en millimètres
2) D’un bec mobile muni d’un vernier
3) D’un système de blocage par vis et plaquette de pression
A-4-2 CONSTITUTION
Page O
ANNEXE II
Nota : Les verniers au 1/10, 1/20 ou 1/50 portent leurs graduations sur une longueur de 9, 19
ou 49 mm.
Page P
ANNEXE II
Page Q
ANNEXE III
Page R
ANNEXE IV
Page S
Titre du mémoire : «Contribution à l’étude et à la valorisation de l’ espèce du bambou
« dendrocalamus giganteus » ou « volo mavo » et de l’espèce
« dendrocalamus asper » ou « volobe ambivahitra »
RESUME
Les résultats nous montrent que ces deux espèces de bambou peuvent bien se
concurrencer avec les types de bois dans le domaine de la construction et l’architecture. L'espèce
dendrocalamus asper présente la meilleure qualité que le dendrocalamus giganteus
La résine polyester insaturé est utilisée pour l’assemblage des pièces en bambou,
l’amélioration de la résistance mécanique et pour le traitement contre les agents extérieurs. Les
matériaux issus du bambou sont des matériaux de produit de qualité.
ABSTRACT
The purpose of this thesis is to study the physicals and mechanicals properties of the species
“dendrocalamus giganteus” or “volobe mavo” and the species “dendrocalamus asper” or “volobe
ambivahitra” and to manufacture building materials, for example the floor, the parquet floors, the
plywood and lamellate-stuck from two species of bamboo.
The results show us that these two species of bamboo can be well competed with the types of wood in
the field of construction and architecture. The species dendrocalamus asper has best quality than the
dendrocalamus giganteus
The unsaturated polyester resin is used for assembling pieces in bamboo, for improving mechanical
resistance and for the treatment against external agents. The materials resulting from the bamboo are
materials of product of quality.
MOTS CLES
Bambou, dendrocalamus giganteus, dendrocalamus asper, chaume, entrenœud, résine, propriétés physiques,
propriété mécaniques.