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FACULTE DES SCIENCES
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DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE
VEGETALES
1 3 4
GLOSSAIRE ........................................................................................................................ vi
INTRODUCTION ................................................................................................................. 1
GENERALITES .................................................................................................................... 3
I. APICULTURE ................................................................................................................... 3
II.1 Zones apicoles, calendrier des récoltes et types des miels ................................ 4
Page i
I. 3.2 Hauts plateaux ........................................................................................... 7
Page ii
III.2.5 Miels présumés de Zizyphus .................................................................. 42
DISCUSSIONS ................................................................................................................... 58
WEBOGRAPHIE ................................................................................................................ 71
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LISTE DES FIGURES
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Tableau 15: Spectres polliniques et fréquence d'apparition de taxons de miels présumés
d’Eucalyptus ........................................................................................................................ 40
Tableau 16: Classification des pollens suivant leur fréquence relative de miels présumés
d’Eucalyptus ........................................................................................................................ 41
Tableau 17: Résultats de l’analyse pollinique quantitative de miels présumés d’Eucalyptus
............................................................................................................................................. 42
Tableau 18: Spectres polliniques et fréquence d'apparition de taxons de miels présumés de
Zizyphus ............................................................................................................................... 44
Tableau 19: Classification des pollens suivant leur fréquence relative de miels présumés
de Zizyphus .......................................................................................................................... 45
Tableau 20: Résultats de l’analyse pollinique quantitative de miels présumés de Zizyphus
............................................................................................................................................. 45
LISTE DE CARTE
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GLOSSAIRE
Cire : substance sécrétée par les abeilles pour construire les alvéoles.
Essaim : colonie qui quitte la ruche sous la conduite d’une ou plusieurs reines.
Gelée royale : sécrétion des nourrices qui est un aliment très riche fabriqué pour nourrir
les jeunes larves et la reine.
Melissopalynologie : étude de grains de pollens, de spores contenues dans les produits de
la ruche.
Miellat : excédent de matière sucrée sous forme de gouttelette laissé par des insectes sur
des plantes (Gonnet, 1982).
Miellée : période pendant laquelle la floraison des plantes contenant du nectar est
suffisamment importante pour permettre aux abeilles de stocker un surplus de miel.
Miels monofloraux : miels à dominance d’un pollen ayant des caractères particuliers.
Miels toutes fleurs : miels sans dominance d’un pollen.
Nectar : liquide constitué d’eau, de divers sucres, de sels minéraux, de matières azotés et
de substances aromatiques, synthétisé par des glandes de plantes appelées les nectaires,
situées dans la fleur (nectaire floral) ou en dehors de celle-ci (nectaire extrafloral).
Plantes mellifères : plantes visitées par les abeilles pour la recherche du nectar ou du
pollen et pollinisées par elles.
Propolis : résine que les abeilles prélèvent au niveau des bourgeons de plantes, utilisée à
mastiquer les fentes de la ruche, consolider les rayons et recouvrir les déchets impossibles
à évacuer hors de la ruche.
Rucher : endroit où sont installées les ruches
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LISTE DES ACRONYMES
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INTRODUCTION
Introduction
Le miel est une substance sucrée naturellement produite par les abeilles de l’espèce
Apis mellifera à partir du nectar des fleurs ou des sécrétions provenant des parties vivantes des
plantes ou des sécrétions laissées sur elles par des insectes suceurs qu’elles butinent,
transforment et combinent avec des matières spécifiques provenant de leur propre corps et
emmagasinent dans les rayons de la ruche (Codex Alimentarius, 2001). Le nectar butiné par
l’abeille détermine en quantité et en qualité le miel produit (Dongock & al., 2008). Le nectar
est une solution de sucres et d’autres nombreuses substances dont des acides aminés, de l’eau,
des vitamines, des hormones végétales et des pigments. La couleur du miel est due à des
pigments caroténoïdes et flavonoïdes ; cette couleur varie selon l’origine géographique et
florale du miel (Toullec, 2008). Le miel peut être fluide, épais ou cristallisé et peut se
conserver plusieurs années en gardant son arôme et ses caractéristiques gustatives d’origine ;
toutefois, le Délai Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) de miels est limité à deux ans. Le
miel possède de nombreuses propriétés diététiques et thérapeutiques. Sa valeur énergétique
est très grande : 100g de miels fournissent 326,4Kcal (Toullec, 2008).
Le nectar contient une certaine quantité de pollen que l’on retrouve dans le miel. Cette
présence de pollen dans le miel explique pourquoi l’analyse pollinique ou melissopalynologie
permet d’indiquer l’origine florale de celui-ci. Lorsqu’une plante est visitée par une abeille,
l’absorption du nectar s’accompagne de celle des pollens contenus dans les miels (Louveaux,
1968). L’adultération et le faux étiquetage du miel restent un problème commun dans
différents pays. L’analyse pollinique complétée par des analyses physico-chimiques et
sensorielles des miels permettent de résoudre ce problème.
Madagascar représente un immense territoire comportant des zones climatiques
contrastés auxquelles correspondent des zones de végétations variées. La flore dont les
abeilles tirent leur subsistance est très hétérogène. Madagascar a toujours été considéré
comme un des pays producteurs de miels. Selon les plantes mellifères disponibles pour
l’abeille, il peut y avoir des variétés de miels qui sont plus ou moins appréciées et recherchées
par les consommateurs. Des appellations des miels sont connues dans le commerce par
exemple les miels de toutes fleurs, le miel de niaouli, le miel de litchi, le miel d’Eucalyptus, le
miel de palissandre et le miel de jujubier.
Les travaux portant sur l’analyse pollinique de miels à Madagascar existent pour les
hauts plateaux (Ramamonjisoa, 1992 ; Ralimanana, 1994 ; Ramamonjisoa & al., 1996 ;
Raharimbola, 2001), la côte orientale (Razaiarimanana, 1998 ; Randriampeno, 1999), le nord
ouest (Razafindrakoto, 2005) et le sud (Andrianarivelo, 1998).
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Introduction
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GENERALITES
Généralités
I. APICULTURE
L'apiculture ou élevage des abeilles permet à l’homme d’obtenir les différents produits
de la ruche : le miel, le pollen, la cire, la gelée royale, le venin et la propolis. A Madagascar,
les produits apicoles sont limités principalement aux miels et à la cire.
La race d’abeille endémique : Apis mellifera var. unicolor, protégée légalement de
toute introduction de reine est la seule utilisée pour l’apiculture. Si Apis mellifera var.
unicolor a toujours été considéré comme indemne de maladies, en 2010, deux maladies sont
identifiées à Madagascar : la maladie noire et la varroatose.
A Madagascar, la dominance des techniques traditionnelles est encore notable.
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Généralités
Dans les zones apicoles où beaucoup de miels sont produits, les noms donnés par les
paysans aux miels se rapportent à l’observation du butinage de l’abeille. Le calendrier de la
récolte des miels dans les différentes zones est présenté dans le tableau 1. Ce sont :
l’Est : la production porte sur des miels de niaouli (Melaleuca quinquenervia) récoltés
de janvier à juin et des miels de litchi (Nephelium litchi) rencontrés sur le marché à
partir de septembre (Lagarde & Rakotovelo, 2004).
les Hauts plateaux : les miels d’Eucalyptus sont récoltés à partir du mois de mai à
Ambositra et à Ambohimahasoa (Lagarde & Rakotovelo, 2004), au mois de juillet à
Ambohimiadana (Raharimbola, 2001), au mois d’août jusqu’en octobre à Ranomafana
(Ralimanana, 1994) et au mois de septembre, octobre à Manjakandriana
(Ramamonjisoa, 1992).
la côte Ouest: différents types de miels sont connus dans cette zone sous les noms de
miels de ahidambo (Heteropogon contortus), miels de mokonazy (Zizyphus sp.) et le
miel de kapokier (Ceiba petandra) selon Lagarde & Rakotovelo en 2004.
le Nord-Ouest : la région de Sofia est connue pour la production de miels de
palissandre (Dalbergia sp.) ; la période de récolte est en juillet (Razafindrakoto, 2005).
le Sud-Ouest : peu d’informations existent concernant cette zone mais des miels de
sakoa (Poupartia caffra) seraient récoltés de septembre à octobre et ceux de jujubier
ou tsinefo (Zizyphus spinachristi) de décembre à juin (Andrianarivelo, 1998).
Les miels de toutes fleurs ou les miels multifloraux sont récoltés dans l’ensemble des
régions lorsque des formations primaires sont présentes.
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Généralités
Mois
j f m a m j j a s o n d
Zone de production
1
Est
2
Hauts plateaux 3
4
Côte ouest
5
Nord-ouest 6
7
Sud-ouest
8
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MATERIELS ET
METHODES
Matériels et méthodes
Les échantillonnages ont porté sur des rayons des miels obtenus auprès des apiculteurs
ou sur des miels liquides achetés auprès de collecteurs dans les lieux de production. Lorsque
l’échantillon consiste en du rayon de miel, le mode d’extraction utilisé est l’égouttage.
Les miels ont été collectés dans les principales zones apicoles connues durant l’année
2008 au cours de la période de récolte. Les noms adoptés pour les échantillons ont été ceux
cités par les apiculteurs ou par les collecteurs selon l’origine florale présumée. Les références
utilisées ont été : N pour les miels de niaouli, L pour les miels de litchi, E pour les miels
d’Eucalyptus, P pour les miels de palissandre (Dalbergia) et Z pour les miels de Zizyphus.
Les régions apicoles connues à Madagascar sont soumises à différents types de climats
et de substrats. De même, les formations végétales et les ressources mellifères sont variables.
Le climat influence d’une part la production grâce à son influence sur la sécrétion nectarifère
et sur les caractéristiques des miels produits d’autre part.
La carte 1 montre les formations végétales (Source : BD500/ F.T.M., 2002 ; Atlas de
végétation de Madagascar / KEW, 2007) et les sites de récolte de miels. La description
écologique des sites d’étude est basée sur les divisions phytogéographiques de Humbert en
1955.
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Matériels et méthodes
Vatomandry, Mahanoro, Ilaka Est, Niarovana, Farafangana et Manakara ont été les
sites de récolte sur la côte Orientale.
La côte Orientale appartient au domaine de l’Est de 0 à 800 m d’altitude. Le climat est
toujours humide avec une température annuelle variant de 20 à 25°C. La pluviométrie
annuelle est de 3000mm à 4000 mm. Septembre et octobre sont les mois les plus secs.
Le climax est la forêt dense humide sempervirente de basse altitude, série à
Anthostema et à Myristicaceae (Humbert, 1955). C’est une zone appartenant à la zone
écofloristique orientale de basse altitude (Faramalala & Rajeriarison, 1999).
Actuellement, cette formation primaire est détruite en grande partie remplacée par des
formations secondaires comme :
les savoka (à Ravenala madagascariensis (Strelitziaceae), à Haronga
madagascariensis (Clusiaceae), à Aframomum angustifolium (Zingiberaceae) et à
Albizia sp. (Fabaceae)) ;
les savanes constituées essentiellement par des Graminées et des autres espèces de
reboisements : le niaouli (Melaleuca quinquenervia), le litchi (Nephelium litchi), et
l’Eucalyptus sp.
Sur les Hauts plateaux, les miels ont été récoltés dans les sites suivants : Ambositra,
Ambohimahasoa, Ambohitrolomahitsy, Ambohimangakely et Betoho.
Les Hauts plateaux appartiennent au domaine du Centre de 800 à 2000m d’altitude.
Les précipitations ont lieu entre novembre et mars avec une pluviosité moyenne annuelle de
2000 mm. La température moyenne annuelle varie entre 15 et 20°C. Octobre et novembre
sont les mois les plus chauds tandis que juin et juillet sont les mois les plus frais.
La végétation climacique est la forêt dense ombrophile, série à Tambourissa et à
Weinmannia (Humbert, 1955). C’est une zone écofloristique orientale de moyenne altitude
(Faramalala & Rajeriarison, 1999).
Les formations climaciques sont actuellement remplacées par des formations
secondaires constituées par des savoka composés d’Aframomum angustifolium
(Zingiberaceae), de Trema orientalis (Celtidaceae), de Psiadia altissima (Asteraceae) ou par
des savanes boisées ou non comme l’Eucalypus sp. (Myrtaceae).
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Matériels et méthodes
Les sites étudiés ont été : Mahajanga, Ambondromamy, Port Bergé, Morondava et
Ankilizato.
La région Occidentale appartient au domaine de l’Ouest de 0 à 800m d’altitude. Ce
domaine est sous l’influence du vent chaud de mousson apportant des pluies abondantes en
été ; par contre en hiver il fait sec. La précipitation annuelle diminue du Nord au Sud :
1500mm à 2000mm dans le Nord-Ouest et 400mm dans le Sud-Ouest. Les mois les plus
pluvieux sont janvier, février et mars. La saison sèche dure 6 à 7 mois, de mi-avril à
novembre. La température moyenne annuelle est de 25°C.
La forêt climacique est une forêt dense sèche caducifoliée correspondante à la série à
Hildegardia, à Commiphora et à Dalbergia (Humbert, 1955). C’est une zone écofloristique
occidentale de basse altitude de 0 à 800 m d’altitude (Faramalala & Rajeriarison, 1999).
La variation édaphique dans cette région est à l’origine des différents types de forêts :
les facies ripicoles sur les sols alluviaux au bord des rivières et des cours d’eau, formés
par Mangifera indica (Anacardiaceae), Tamarindus indica (Fabaceae) et Eugenia
sakalavarum (Myrtaceae) ;
les mangroves constituées par Rhizophora mucronata (Rhizophoraceae), Sonneratia
alba (Sonneratiaceae) et Avicennia officinalis (Avicenniaceae) ;
les formations végétales sur dunes et sables salés dominés par les Poaceae, les
Cyperaceae et les Convolvulaceae.
Les formes de dégradation sont des savanes constituées par des Graminées comme le
ahidambo (Heteropogon contortus) et le jujubier (Zizyphus mauritiana), espèces
envahissantes.
Ifaty, Tsihombe et Ambatomainty sont les sites de récolte localisés dans la région Sud-
ouest.
La région Sud-ouest appartient au domaine du Sud de 0 à 300m d’altitude. La
précipitation moyenne annuelle est de 350mm avec la saison sèche de 9 à 12 mois. En
général, les mois de janvier et février sont les plus arrosés. La température moyenne annuelle
est de 24°C. Les saisons chaudes correspondent aux saisons des pluies ; juin et juillet sont les
mois les plus frais.
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Matériels et méthodes
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Matériels et méthodes
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Matériels et méthodes
Ils ont consisté en une évaluation de la qualité des miels étudiés selon la possibilité au
laboratoire de Palynologie et en une analyse pollinique.
La qualité des miels ont été évaluée à partir des paramètres suivants: la teneur en eau
ou taux d’humidité, le volume de culot de centrifugation et l’analyse sensorielle.
La quantité du volume de sédiment (V) permet de juger l’état de propreté des miels et
de déterminer le mode d’extraction. Un volume de sédiment élevé correspond à une
contamination du miel au cours du traitement ou à une extraction par presse.
Pour cette étude, le volume du culot a été mesuré à l’aide d’une micropipette à
affichage digital avec précision de +-1% après une dilution dans un volume donné de
glycérine phenolée. Le protocole suivi est figuré dans l’annexe III.
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Matériels et méthodes
Les traitements physico-chimiques des miels ont été divisés en plusieurs étapes:
Acétolyse
L’acétolyse du miel permet une meilleure identification des pollens avec une
observation fine et rigoureuse de la structure de la paroi pollinique (Gabdin, 1979). Lors de
cette fossilisation artificielle, les pollens ont été traités chimiquement pour vider leur contenu
cytoplasmique ainsi que toute substance non exinique détruite (Erdtman, 1943,1952). Les
pollens ont été traités dans un mélange acétolysant composé de 9ml d’anhydride acétique et
1ml d’acide sulfurique, préparé juste avant l’utilisation. Puis, l’ensemble est porté à
l’ébullition au bain-marie à 100°C en agitant périodiquement pendant 3mn. Après le bain-
marie, la réaction est arrêtée par addition d’acide acétique glacial qui est ensuite éliminé par
centrifugation. Le culot ainsi obtenu est encore lavé à l’eau distillée. Les pollens ont été
ensuite montés entre lame et lamelle après 24 heures en retournant les tubes.
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Matériels et méthodes
Deux types de montages ont été adoptés dans ce travail : le montage mobile et le
montage fixe (Annexe IV). Le montage mobile dans de la glycérine phénolée permet de faire
tourner les grains de pollen. Ces derniers sont repartis dans un volume connu de glycérine.
Quant au montage fixe dans de la gélatine glycérinée, il permet de faciliter la conservation des
préparations.
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Matériels et méthodes
Spectre pollinique
Les spectres polliniques d’un miel ont été établis par les fréquences relatives des
pollens des taxons rencontrés par rapport à la totalité des grains de pollens comptés
(Louveaux & al., 1970). La fréquence relative des différents types polliniques identifiés a été
calculée suivant la formule suivante :
n
Fréquence relative (FR) en % = × 100
N
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Matériels et méthodes
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Matériels et méthodes
cale
Date de récolte
Lieu de récolte
ligne du quart supérieur
Référence
ligne du milieu
ligne du quart inférieur
N c × L × Vt
N =
l ×Vf × n
Avec N = quantité de pollen dans 10g de miel
NC = nombre total de grains de pollen comptés dans les différentes lignes
Vt = volume total du culot
Vf = volume monté entre lame et lamelle (50µl).
L = largeur moyenne de la lamelle
1 = largeur du champ du microscope
n = nombre de lignes comptés
Des exemples de la méthode de mesure de la largeur moyenne de la lamelle, de celle
du champ microscopique et de la méthode de calcul de quantité de pollens sont figurés
respectivement dans les annexes VI, VII et VIII.
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Matériels et méthodes
Pour déterminer les relations entre les échantillons des miels collectés pendant l’année
apicole 2008 et pour regrouper ces échantillons suivant leurs caractéristiques, une analyse des
correspondances multiples (ACM) et une classification ascendante hiérarchique (CAH) ont
été effectuées à partir du logiciel XLSTAT 7.1.
L'analyse des correspondances multiples (ACM) est une analyse de plusieurs variables
qualitatives ou quantitatives à la fois (Benzecri, 1973,1984). Cette méthode consiste en une
visualisation sur graphe des proximités entre les caractères (variables) et les échantillons
(individu) dans les axes factoriels principaux indépendants (F1 et F3) selon leur mode de
corrélation (Legendre, 1979). Les données utilisées sont codifiées par code-point. Les
variables considérés pour chaque échantillon de miel ont été la teneur en eau (TE), le volume
de culot de centrifugation (V), le nombre de taxons identifiés (Nt), le nombre de pollens
comptés (Np), la classe des miels en fonction de leur teneur en grains de pollens (Cl), la
couleur (Co), le goût (Gt) et la texture (T). En effet, les graphes obtenus permettent de mettre
en évidence les relations entre les individus (les miels), les individus et les variables (les
miels et les caractères) et les variables (les caractères). Les échantillons voisins se ressemblent
autour des caractères communs.
La classification ascendante hiérarchique consiste à décrire les degrés de similarités
entre les 38 échantillons des miels étudiés en utilisant leurs spectres polliniques. La liaison est
située à une distance d’autant plus faible que les échantillons sont semblables c'est-à-dire plus
le taux de similarité S est faible, plus l’origine géographique et l’origine florale des
échantillons des miels se rapprochent. Ceux qui sont similaires sont reliés entre eux.
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RESULTATS ET
INTERPRETATIONS
Résultats et interprétations
Les résultats concernent les caractéristiques de différents miels étudiés avec leur
composition pollinique.
Le tableau 2 montre la liste des échantillons avec leur référence, le lieu et la date de récolte et
la nature de chaque échantillon. Au total, trente huit (38) échantillons de miels ont été
analysés. Selon la nomenclature basée sur la connaissance des apiculteurs, la répartition de
ces échantillons est la suivante:
- échantillons des miels présumés de niaouli notés N1 à N9 récoltés dans la côte
Orientale;
- échantillons des miels présumés de litchi notés L1 à L10 récoltés dans la côte Orientale;
- échantillons des miels présumés de palissandre notés P1 à P11 récoltés dans la région
Occidentale;
- échantillons des miels présumés d’Eucalyptus notés E1 à E5 récoltés sur les Hauts
plateaux;
- échantillons des miels présumés de Zizyphus notés Z1 à Z3 récoltés dans la région Sud-
ouest.
L’évaluation de la qualité de 5 types de miels est faite à partir des résultats de la teneur
en eau, du volume des particules solides et des caractères sensoriels.
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Résultats et interprétations
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Résultats et interprétations
Echantillons N1 N2 N3 N4 N5 N6 N7 N8 N9
Echantillons L1 L2 L3 L4 L5 L6 L7 L8 L9 L10
Echantillons E1 E2 E3 E4 E5 Z1 Z2 Z3
Teneur en eau % 16 22 20 20 22 20 20 20
Echantillons N1 N2 N3 N4 N5 N6 N7 N8 N9
V (µl) 224 38 35 149 216 157 87 95 266
Echantillons L1 L2 L3 L4 L5 L6 L7 L8 L9 L10
V (µl) 182 154 179 197,5 206,5 127 247 199,5 226 198,5
Echantillons P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11
V (µl) 109 222 82 268 117 101 124 115 120 111 119
Echantillons E1 E2 E3 E4 E5 Z1 Z2 Z3
V (µl) 115 110,5 86 84 91 67,5 86 121
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Résultats et interprétations
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Résultats et interprétations
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Résultats et interprétations
Au total, les analyses ont permis d’identifier environ 76 types polliniques réparties
dans 47 genres et 37 familles. Le nombre de taxons rencontrés dans les miels varie de 7 à 35
par échantillon.
Les pollens dominants (fréquence relative ≥ 45%) sont les pollens de niaouli
(Melaleuca quiquenervia), de litchi (Nephelium litchi), de palissandre (Dalbergia sp.),
d’Eucalyptus sp., de Mimosa pudica, de Mimosa sp., de cf. Commiphora sp. et de Bridelia
pervilleana. Les familles les mieux représentées sont les familles des MYRTACEAE, des
FABACEAE, des RHAMNACEAE, des ASTERACEAE, des MALVACEAE, des
POACEAE, des ARECACEAE et des EUPHORBIACEAE.
Les 5 types des miels considérés sont : le miel présumés de niaouli, le miel présumés
de litchi, le miel présumés de palissandre, le miel présumés d’Eucalyptus et le miel présumés
de Zizyphus.
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Résultats et interprétations
Spectre pollinique
Le tableau 6 montre les spectres polliniques et la fréquence d’apparition de taxons de
miels présumés de niaouli. Vingt neuf (29) types polliniques ont été rencontrés lors de cette
analyse. Ils sont répartis en 18 espèces, 17 genres et 16 familles. La fréquence relative des
types polliniques rencontrés compris entre 0,03% à 97,94% variant de 7 à 16 taxons par
échantillon.
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Résultats et interprétations
Taxons N1 N2 N3 N4 N5 N6 N7 N8 N9 F. A. %*
Melaleuca
1 93,63 92,75 62,03 85,92 74,95 81,58 97,94 83,19 86,66 100
quinquenervia
2 Mimosa pudica 0,06 4,86 0,46 0,37 0,34 7,97 0,87 6,29 0,23 100
3 Cocos nucifera 0,32 1,09 - 0,55 0,49 - 0,24 0,11 0,06 77,77
4 POACEAE 2,33 - 24,24 1,49 0,24 0,66 - 0,11 0,23 77,77
5 EUPHORBIACEAE - 0,59 6,32 0,37 0,09 0,25 0,24 0,47 - 77,77
6 Elaeis guinensis 0,71 - 4,34 - 4,28 0,03 - 0,04 9,26 66,66
7 Eucalyptus robusta - - 0,92 8,38 1,52 1,17 - 1,39 0,30 66,66
8 Eucalyptus sp. 1,10 0,19 - 0,37 17,15 - 0,24 2,35 - 66,66
9 Cf. Acacia sp. - - 0,04 0,09 0,04 0,03 - 5,09 0,84 66,66
10 Trema orientalis 0,58 0,39 0,73 - 0,34 - 0,18 - - 55,55
11 Raphia rufa - - - - 0,19 0,11 - 0,08 0,03 44,44
12 Hypoestes sp. 0,25 0,09 0,69 0,37 - - - - - 44,44
13 Zizyphus sp. 0,51 - - 0,93 - 3,63 - - 0,88 44,44
14 Psiadia altissima - - 0,13 - - 1,06 - - 0,03 33,33
15 Weinnmania sp. - - - - - 2,16 0,12 - 0,91 33,33
16 Oryza sativa - - - - - - 0,06 0,08 - 22,22
17 Coffea arabica - - - - - 0,58 - - 0,13 22,22
18 Kaliphora sp. - - - - - - - - 0,03 11,11
19 Grevillea banksii - - 0,04 - - - - - - 11,11
20 Pinus patula - - - - 0,04 - - - - 11,11
21 ACANTHACEAE 0,12 - - - - - - - - 11,11
22 MALVACEAE - - - - - - 0,06 - - 11,11
23 MYRTACEAE 0,39 11,11
24 Ind 1a 0,32 - - - - - - - - 11,11
25 Ind 2a - - - 0,24 - - - - 11,11
26 Ind 3a - - - - - 0,44 - 0,11 0,06 33,33
27 Ind 4a - - - - - 0,25 - 0,23 0,20 33,33
28 Ind 5a - - - - - - - - 0,06 11,11
29 Ind 6a - - - 1,11 - - - - - 11,11
Nombre des taxons 11 7 11 11 13 14 9 14 16
Nombre des pollens 1540 1007 2165 1073 2028 2720 1605 2511 2947
*F.A. : fréquence d’apparition des taxons par rapport au nombre total d’échantillons
Page 25
Résultats et interprétations
Tableau 7: Classification des pollens suivant leur fréquence relative de miels présumés de
niaouli
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Résultats et interprétations
Teneur en
Classe
Echantillons pollens
N1 37630 II
N2 26715 II
N3 338574 III
N4 71166 II
N5 305822 III
N6 298137 III
N7 121017 III
N8 261204 III
N9 547280 IV
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Résultats et interprétations
Spectres polliniques
Le tableau 9 montre les spectres polliniques et la fréquence d’apparition de taxons par
rapport au nombre total d’échantillons de miels présumés de litchi. Le nombre de taxons
identifiés varie de 19 à 27 par échantillon avec leurs fréquences relatives de 0,01% à 67,8%.
Dans la totalité de ces échantillons, 38 types polliniques ont été rencontrés. Ils correspondent
à 24 espèces réparties dans 23 genres et 20 familles.
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Résultats et interprétations
F.A.
Taxons L1 L2 L3 L4 L5 L6 L7 L8 L9 L10
*%
1 Nephelium litchi 21,87 18,99 4,51 15,43 8,74 12,9 24,95 67,8 24,48 28,41 100
2 Mimosa pudica 51,94 35,65 6,57 16,54 2,41 16,2 33,71 6,27 24,98 17,93 100
3 Macaranga cuspidata 5,08 2,70 42,27 8,15 1,02 11,3 6,03 4,09 19,71 4,99 100
Melaleuca 100
4 6,60 24,00 34,46 46,00 77,86 6,50 0,80 1,53 2,92 5,31
quinquenervia
5 Grevilea banksii 0,66 0,90 0,21 1,26 0,77 5,01 3,74 2,81 0,94 4,96 100
6 Weinnmania sp. 0,11 0,59 0,16 0,63 0,25 1,73 2,03 0,83 1,32 3,83 100
7 Eucalyptus robusta 0,28 0,88 0,55 1,10 0,56 0,24 0,02 0,06 0,34 0,31 100
8 Elaeis guinensis 0,25 0,01 0,66 0,47 0,05 0,37 0,58 0,20 0,14 0,55 100
9 Cocos nucifera 0,05 0,01 0,07 0,39 0,10 0,18 0,02 0,03 0,01 0,03 100
10 POACEAE 5,73 1,73 3,35 1,42 3,34 20,44 14,62 3.13 7,61 13,35 100
11 Type Psiadia altissima 4,50 0,42 1,50 1,02 - 4,21 3,87 8,78 5,89 6,41 90
12 Coffea arabica 0,78 0,01 0,13 0,63 - 12,14 7,04 0,41 3,85 8,54 90
13 Raphia rufa 0,01 0,03 0,18 0,07 0,05 0,18 0,02 0,05 - 0,15 90
14 Mimosa sp. - 1,17 0,31 - 0,20 0,18 0,07 0,12 0,37 0,15 80
15 Pandanus sp. 0,61 0,20 0,30 0,23 0,10 - 0,08 - - 0,04 70
16 ACANTHACEAE 0,09 0,01 1,87 - - 0,06 0,08 0,01 0,05 - 70
17 Cf. Sorghum sp. 0,08 1,03 - - - 0,68 0,04 - 0,01 0,03 60
18 MALVACEAE 0,18 - 0,12 - - - 0,01 0,02 0,01 0,04 60
19 CYPERACEAE 0,21 - - 0,47 0,15 - 0,04 0,2 0,03 - 60
20 ASCLEPIADACEAE 0,12 - 0,02 - - - 0,12 0,24 0,41 0,11 60
21 Eucalyptus sp. - 0,30 - - 0,56 0,24 - - 0,05 - 40
22 Bidens pilosa - - - - - - 0,19 0,08 0,32 0,14 40
23 Panicum sp. - - - - - - 0,14 0,01 0,08 0,04 40
24 Taraxacum officinale - - - - - - 0,01 0,01 0,03 - 30
25 Phillipia floribunda - 11,05 - 1,42 0,51 - - - - - 30
26 POLYGONACEAE - - - - - - - 0,26 0,03 - 20
27 Cf.Psoralea plicata 0,02 - - - - - 0,39 - - - 20
28 Trema orientalis - - - - - - - 0,01 - - 10
29 Cf. Acacia sp. - - - - - - - 0,08 - - 10
30 Mangifera indica - - - - - - - - - 0,2 10
31 EUPHORBIACEAE 0,02 - - - - - - - - - 10
32 Ind 1b 0,62 0,23 2,68 3,48 2,62 6,75 1,15 0,05 6,13 3,97 100
33 Ind 2b - - - 0,15 0,36 0,43 0,12 0,49 0,16 0,17 70
34 Ind 3b - - - 1,02 - - - 0,05 - - 20
35 Ind 4b 0,08 - - - - - - - - - 10
36 Ind 5b - - - - 0,25 - - - - - 10
37 Ind 6b - - - - - 0,06 - - - - 10
38 Ind 7b - - - - - - - - - 0,14 10
Nombre des taxons
23 20 19 19 19 20 26 27 25 24
identifiés
Nombre de pollens
7041 5882 9132 1263 1943 1614 7042 7425 5579 6363
comptés
*F.A. : Fréquence d’Apparition de taxons par rapport au nombre d’échantillons
Page 29
Résultats et interprétations
Page 30
Résultats et interprétations
Tableau 10: Classification des pollens suivant leur fréquence relative de miels présumés de
litchi
Nephelium litchi
Melaleuca
L5 - POACEAE
quinquenervia
Nephelium litchi
Macaranga cuspidata
Melaleuca quinquenervia
Mimosa pudica
L6 - Type Psiadia altissima
POACEAE
Coffea arabica
Grevillea banksii
Coffea Arabica
Nephelium litchi
Type Psiadia altissima
L9 - Mimosa pudica
POACEAE
Macaranga cuspidata
Macaranga cuspidata
Nephelium litchi Melaleuca quinquenervia
Mimosa pudica Type Psiadia altissima
Weinnmania sp.
L10 -
Coffea arabica
Grevillea banksii
POACEAE
Page 31
Résultats et interprétations
Page 32
Résultats et interprétations
Spectre pollinique
Le tableau 12 présente les spectres polliniques et la fréquence d’apparition de taxons
par rapport au nombre total d’échantillons de miels présumés de palissandre. Au total, 57
types polliniques ont été rencontrés et réparties en 29 espèces, 28 genres et 24 familles avec
des spores. La fréquence relative des types polliniques rencontrés compris entre 0,02% à
63,38% variant de 14 à 33 taxons par échantillon.
Page 33
Résultats et interprétations
Page 34
Résultats et interprétations
Page 35
Résultats et interprétations
Page 36
Résultats et interprétations
Tableau 13: Classification des pollens suivant leur fréquence relative de miels présumés de
palissandre
Dombeya sp.
Caesalpinia sp.
cf. Commiphora sp.
P2 Bridelia pervilleana -
FABACEAE
CYPERACEAE
Cocos nucifera
Mimosa Pudica
P5 - ARECACEAE
Zizyphus mauritiana
ANACARDIACEAE
Zizyphus mauritiana
P6 cf . Commiphora sp. -
POACEAE
Zizyphus mauritiana
P7 cf. Commiphora sp. -
POACEAE
Heteropogon contortus
P8 Mimosa Pudica - Zizyphus mauritiana
FABACEAE
Bridelia pervilleana
Mimosa Pudica Heteropogon contortus
P9 - Allophyllus sp. Mimosa sp.
Dalbergia sp. ASTERACEAE
Ceiba petandra
Mimosa sp.
Mimosa Pudica
P10 - Caesalpinia spp.
Dalbergia sp.
FABACEAE
Zizyphus mauritiana
Mimosa Pudica Caesalpinia sp.
P11 - Dalbergia sp. Cf. Macaranga sp.
FABACEAE
Page 37
Résultats et interprétations
Page 38
Résultats et interprétations
Spectre pollinique
Le tableau 15 montre les spectres polliniques et la fréquence d’apparition de taxons
par rapport au nombre total d’échantillons de miels présumés d’Eucalyptus. Au total, 45 types
polliniques ont été rencontrés variant de 12 à 28 taxons par échantillon. Ces taxons se
répartissent en 22 espèces, 20 genres et 20 familles avec des spores. La fréquence relative de
chaque type pollinique varie de 0,07 à 82,94%.
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Résultats et interprétations
Taxons E1 E2 E3 E4 E5 *F.A.%
1 Eucalyptus sp. 60,26 82,94 12,08 72,05 71,78 100
2 Mimosa pudica 1,40 0,40 30,37 5,63 1,99 100
3 Psiadia altissima 0,66 0,48 0,91 0,75 0,24 100
4 Trema orientalis 0,36 - 1,76 2,40 0,91 80
5 Eucalyptus robusta 1,55 1,76 - 0,15 0,58 80
6 Aphloia theiformis 3,54 0,40 - 2,29 19,58 80
7 Macaranga sp. 5,39 - 9,66 3,75 0,41 80
8 FABACEAE 0,07 - 4,70 2,21 0,66 80
9 MALVACEAE 0,22 - 6,53 3,09 0,33 80
10 Coffea arabica - - 1,56 0,74 0,16 60
11 Mimosa sp. - 0,08 0,06 0,09 - 60
12 ANACARDIACEAE - 0,08 - 1,12 0,33 60
13 MYRTACEAE - - 0,13 2,40 0,16 60
14 ASTERACEAE 0,73 - 0,13 - 0,33 60
15 Taraxacun officinale 0,66 5,79 - - - 40
16 Persea sp. 0,22 - 0,19 - - 40
17 cf. Ziziphus sp. 0,51 - - - 1,41 40
18 Weinmannia sp. 14,03 - - 0,84 - 40
19 Heteropogon contortus 0,29 - - 1,03 - 40
20 Nephelium litchi - - 17,24 0,50 - 40
21 Helychrisum sp. 0,88 - - - - 20
22 Phillipia floribunda 4,13 - - - - 20
23 Allophyllus sp. 0,36 - - - - 20
24 Acacia sp. 0,07 - - - - 20
25 Mangifera indica 0,07 - - - - 20
26 Oryza sativa - - - - 0,16 20
27 cf. Psiadium sp. - - 1,04 - - 20
28 PALMEAE - - 0,06 - - 20
29 CYPERACEAE - - - - 0,08 20
30 AMARANTHACEAE - - 0,26 0,05 - 20
31 LORANTHACEAE 0,14 - - - - 20
32 RUTACEAE - 0,08 - - - 20
33 ASCLEPIADACEAE - 0,08 - - - 20
34 Spores - - 0,19 - - 20
35 Ind 1d 2,36 - 5,09 - - 40
36 Ind 2d 0,07 0,24 - - 0,66 60
37 Ind 3d 0,07 - 0,32 - - 40
38 Ind 4d 0,14 - - - - 20
39 Ind 5d 1,10 - 0,45 - - 40
40 Ind 6d 0,51 - - - - 20
41 Ind 7d 0,07 - - - 0,16 40
42 Ind 8d - 7,64 4,31 - - 40
43 Ind 9d - - 1,76 0,91 - 40
44 Ind 10d - - 0,91 - - 20
45 Ind 11d - - 0,19 - - 20
Nombre de taxons identifiés 28 12 24 18 18
Nombre de pollens comptés 1354 1243 1531 1378 1205
*F.A. : fréquence d’apparition de taxons par rapport au nombre total d’échantillons
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Résultats et interprétations
Eucalyptus sp.
Mimosa pudica Macaranga sp.
E3 -
Nephelium litchi FABACEAE
MALVACEAE
Mimosa pudica
E4 Eucalyptus sp. -
Macaranga sp.
MALVACEAE
Page 41
Résultats et interprétations
Page 42
Résultats et interprétations
Spectre pollinique
Le tableau 18 montre les spectres polliniques et la fréquence d’apparition des taxons
par rapport au nombre total d’échantillons de miels présumés de Zizyphus. Trente neuf types
polliniques ont été identifiés, réparties dans 19 espèces, 17 genres et 20 familles avec des
spores. Leur fréquence relative compris entre 0,05% à 71,48% variant de 18 à 27 taxons par
échantillon.
Page 43
Résultats et interprétations
Taxons Z1 Z2 Z3 *F.A.%
1 Grewia sp. 18,4 2,10 3,76 100
2 Mimosa sp. 40,69 71,48 17,27 100
3 Ziziphus spina-christi 0,2 1,93 16,36 100
4 CONVOLVULACEAE 1,02 0,11 0,64 100
5 FABACEAE 0,81 2,45 5,59 100
6 Albizia sp. 0,61 - 0,18 66,66
7 Allophyllus sp. - 0,17 0,18 66,66
8 Cocos nucifera 0,2 0,11 - 66,66
9 Pandanus sp. - 0,40 2,29 66,66
10 Poupartia sp. 7,97 - 0,18 66,66
12 ACANTHACEAE 1,22 - 1,83 66,66
13 AMARANTHACEAE 0,81 - 0,55 66,66
14 MYRTACEAE 0,20 0,52 - 66,66
15 ASTERACEAE 12,06 0,40 - 66,66
16 Spores - 0,11 0,09 66,66
17 Adansonia rubrostipa - - 4,22 33,33
18 Coffea arabica 0,2 - - 33,33
19 Acacia sp. - 0,40 - 33,33
20 Dalbergia sp. - - 0,55 33,33
21 Heteropogon contortus - 1,22 - 33,33
22 Mimosa Pudica - 0,05 - 33,33
23 Oryza sativa - 0,11 - 33,33
24 Grewia sp. - 1,28 - 33,33
25 cf Raphia sp. - 0,05 - 33,33
26 cf Dalbergia sp. - 1,11 - 33,33
27 cf Macaranga sp. 0,81 - - 33,33
28 Cf. Commiphora sp. - 0,52 - 33,33
29 CYPERACEAE - 0,11 - 33,33
30 MALVACEAE - 0,05 - 33,33
31 MELASTOMATACEAE - 4,62 - 33,33
32 NYMPHEACEAE - 0,05 - 33,33
33 Ind 1e 4,29 1,34 - 66,66
34 Ind 2e 5,52 - 0,27 66,66
35 Ind 3e 1,02 0,40 1,47 100
36 Ind 4e - - 4,96 33,33
37 Ind 5e - 0,23 - 33,33
38 Ind 6e 3,88 0,70 - 66,66
39 Ind 7e - 7,78 39,52 66,66
Nombre de taxons identifiés 18 28 17
Nombre de pollens comptés 489 1708 1088
*F.A. : fréquence d’apparition de taxons par rapport au nombre
d’échantillons
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Résultats et interprétations
Tableau 19: Classification des pollens suivant leur fréquence relative de miels présumés de
Zizyphus
Pollens
Pollens dominants Pollens isolés importants
Echantillons d’accompagnements
(Fréquence > 45%) (3< Fréquence≤ 16%)
(16< Fréquence ≤ 45%)
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Résultats et interprétations
Page 46
Résultats et interprétations
présumés de palissandre récolté avant le mois de juillet est plus ou moins similaire par
rapport à ceux de miels présumés de Zizyphus.
Les résultats obtenus par les deux traitements statistiques sont complémentaires. Ils
ont permis de faire ressortir que les types de miels sont différents les uns des autres du point
de vue spectre pollinique et caractéristique organoleptique.
Page 47
Résultats et interprétations
Pa
Légende :
Pa : miels présumés palissandre
N récolté avant le mois de juillet
Z : miels présumés Zizyphus ;
L : miels présumés litchi ;
E : miels présumés Eucalyptus ;
N : miels présumés niaouli.
Pb : miels présumés palissandre
récolté après le mois de juillet.
Pb
Page 48
Résultats et interprétations
La description porte sur les pollens dominants et les pollens les plus fréquents dans les
différents types de miels étudiés. Les pollens ont été décrits selon l’ordre alphabétique des
familles. Pour des raisons d’ordre pratique, les pollens caractéristiques de chaque type de
miels ont été regroupés sur les planches photographiques.
- Planche I : pollens caractéristiques de miels présumés de niaouli ;
- Planche II : pollens caractéristiques de miels présumés de litchi ;
- Planche III : pollens caractéristiques de miels présumés de palissandre ;
- Planche IV : pollens caractéristiques de miels présumés d’Eucalyptus ;
- Planche V : pollens caractéristiques de miels présumés de Zizyphus.
Les caractères morphologiques étudiés portent sur la forme et la symétrie, les
dimensions du grain de pollen suivant la longueur de l’axe polaire (P) et celle de l’axe
équatorial (E), le nombre et la forme des apertures, l’ornementation et la structure de l’éxine.
Les différentes mesures ont été effectuées sur 15 grains de pollens mais par suite des
variations possibles résultant des traitements chimiques et de l’influence du milieu de
montage (Van Campo, 1958), les dimensions données ont une valeur indicative.
Page 49
Résultats et interprétations
Page 50
Résultats et interprétations
Page 51
Résultats et interprétations
Page 52
Résultats et interprétations
Page 53
Résultats et interprétations
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Résultats et interprétations
Page 55
Résultats et interprétations
Aperture : tricolporé
Exine : reticulé
Aperture : tricolporé ;
ectoaperture : sillon à bords nets, la membrane aperturale est lisse ;
endoaperture : subcirculaire et entourée de quatre épaississements
endexiniques.
Exine : tectée (structure de l’exine non visible en coupe).
Aperture : tricolporé ;
ectoaperture : sillon à bords nets, constricté à l’équateur où les bords sont
jointifs, membrane lisse, amincissement périapertural visible surtout dans la région
endoaperturale;
endoaperture : subcirculaire à subelliptique, bordée par un épaississement
nexinique lié à l’endoaperture et entourée de quatre épaississements endexiniques.
Exine : tectée, très finement rugulostrié et perforé ; la structure de la couche infratectale
indistincte en coupe optique.
Page 56
Résultats et interprétations
Aperture : tetracolporé ;
Exine : striato-réticulé
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DISCUSSIONS
Discussions
Discussions
Cette discussion a pour but de commenter les méthodes appliquées et aussi de faire
une application des résultats par rapport aux objectifs visés en particulier en ce qui
concerne l’origine florale des miels et leur caractérisation géographique.
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Discussions
Discussions
Ces miels sont très riches en pollens de Melaleuca quinquenervia avec une
fréquence relative moyenne de 80%. Les 11 échantillons de miels à prédominance du
pollen de niaouli présente une couleur marron clair, liquide et à sucrosité forte. D’après le
dendrogramme de similarité (fig. 8), ces miels forment un groupe. Ils peuvent être
considérés comme des miels monofloraux de niaouli.
Le niaouli est une espèce ligneuse, envahissante et très abondante dans les zones
marécageuses humides le long de la côte Est où il devient naturalisé (Schatz, 2001). Cette
espèce possède des inflorescences en épi denses recouvertes par un nouveau rameau, à
pétales et à sépales libres ; le fruit forme une capsule sèche déhiscente. C’est une plante
mellifère importante pendant leur période de floraison de janvier à juin.
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Discussions
Discussions
Robinia pseudoacacia à l’origine des miels d’acacia et Trifolium sp pour les miels de trèfle
(Crane, 1979). A Madagascar, il existe 43 espèces de Dalbergia qui se rencontrent dans la
forêt sempervirente humide et subhumide ainsi que dans la forêt et le fourré décidus secs et
subarides (Schatz, 2001). L’inflorescence est en grappe très ramifiée avec des fleurs
irrégulières de type papilionacée, petite et de couleur blanche-jaunâtre. Le fruit forme une
gousse de couleur rousse à une seule graine qui a l’aspect d’un akène ailé ou samare.
Les échantillons de miels présumés d’Eucalyptus E1, E2, E4 et E5 sont très riches en
pollens d’Eucalyptus avec leur fréquence relative moyenne de 71,75%. Ce sont des miels
de couleur ocre jaune foncé, crémeux et à sucrosité moyenne légèrement doux. Ces
résultats confirment ceux de Ramamonjisoa (1992) dans la ruche traditionnelle de
Manjakandriana et dans la ruche à cadre de la station forestière de Manankazo et ceux de
Raharimbola (2001) dans la région d’Ambohimiadana. Ces miels sont des miels
monofloraux d’Eucalyptus. Les pollens d’accompagnements sont assez homogènes :
Aphloia theiformis, Mimosa pudica, Weinmannia sp., Macaranga sp. et Taraxacum
officinale sont les plus souvent présents dans les spectres polliniques.
L’Eucalyptus est une plante à la fois pollenifère et nectarifère appartenant à la
famille de Myrtaceae. C’est un arbre introduit à Madagascar pour le bois de chauffe et le
bois d’œuvre ; il est distribué sur l’ensemble de l’Ile et existe en mosaïque dans la zone
subaride (Schatz, 2001). L’inflorescence est groupée en ombelle axillaire ou subterminale
formée par 9 à 15 fleurs qui sont petites à calice accrescent et tube légèrement évasé. Les
étamines sont nombreuses et blanches, à ovaire infère et style court. Le fruit forme une
capsule globuleuse.
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Discussions
Discussions
à cette période. D’après Maurizio (1979), Mimosa pudica fait partie des pollens
surreprésentés. Des résultats antérieurs (Razaiarimanana, 1998 ; Raharimbola,
2001 ; Razafindrakoto, 2005) ont montré que ce pollen se rencontre dans les miels
de l’Est, des Hauts plateaux et de l’Ouest. L’échantillon L1 peut être attribué à un
miel de litchi mais d’autres échantillonnages sont indispensables dans les mêmes
conditions de récolte.
Echantillon P8, récolté à Port-Bergé en juillet 2008 et acheté en miel liquide, se
rapproche des miels de palissandre par sa couleur brun foncé, liquide visqueux et à
sucrosité forte. Le dendrogramme de similarité (fig. 8) le rapproche toutefois des
miels de palissandre. L’échantillon P8 pourrait être un miel monofloral de
palissandre mais des vérifications par d’autres analyses sont également
indispensables.
Mimosa pudica (MIMOSOIDEAE) est une plante mellifère à distribution
pantropicale (Maurizio, 1979). A Madagascar, Mimosa pudica se rencontre dans les zones
basses humides de faible ou moyenne altitude, essentiellement dans les plaines alluviales et
les bas fonds temporairement inondés (www.prpv.org/advento/especes/m/mimpu/mimpu
fr.html). C’est une espèce pérenne, envahissante et nectarifère. Son inflorescence axillaire
forme une boule sphérique, solitaire ou groupé avec de fleurs petites, régulières de couleur
rose et de fruits en gousse.
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Discussions
Discussions
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Discussions
Discussions
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Discussions
Discussions
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Discussions
Discussions
Les miels de Zizyphus récoltés dans l’Ouest sont caractérisés par l’association des
pollens de : Zizyphus mauritiana (RHAMNACEAE) et Mimosa pudica
(MIMOSOIDEAE).
Les échantillons de miels étudiés contiennent entre 16% et 25% d’eau. Parmi eux,
50% sont de miels de bonne qualité selon la Norme Malagasy sur les miels en 2004, avec
une teneur en eau ≤ à 21%.
La forte teneur en eau peut s’expliquer par l’origine florale de miels mais elle peut
également être due à une récolte précoce des rayons de miels qui ne sont pas mûrs, à une
mauvaise conservation après la récolte ou à une dilution frauduleuse des miels. Cependant,
les miels de niaouli (N2, N3, N7 et N8) correctement récoltés montrent toujours une
humidité > à 21%. Lorsqu’un miel est exposé à l’air, un équilibre s’établit entre son
humidité et celle de l’atmosphère, ce qui explique pour les valeurs élevées chez les miels
de la région Orientale où l’humidité relative est élevée. Or, un miel ayant une teneur en eau
élevée risque de fermenter et de conserver difficilement.
Les volumes de particules solides contenus dans 10g de miels sont importants
surtout pour les échantillons achetés auprès des apiculteurs. L’importance de ce culot peut
être expliquée par la présence d’une forte quantité de pollen (Louveaux et al., 1970) ou par
le mode d’extraction de miels. Ces échantillons sont groupés dans le miel de presse
(Mutsaers, 2005). Toutefois, les miels obtenus par égouttage par nos soins ont montrés des
culots moins importants (N2, N3, N7 et N8).
Concernant l’analyse sensorielle, la dégustation de miels a été effectuée dans des
conditions non normalisées au sein du laboratoire. Les résultats sont donnés seulement à
titre indicatif.
Page 65
CONCLUSION ET
PERSPECTIVES
Conclusion et perspectives
Les miels produits dans les différentes régions de Madagascar sont connus par les
noms attribués par les apiculteurs.
L’analyse pollinique entreprise accompagné de l’analyse sensorielle et de
traitement statistique des données a permis de mieux cerner les 5 variétés de miels connus
à Madagascar. Des miels monofloraux sont obtenus après les floraisons des principales
plantes mellifères: les miels de niaouli, les miels de litchi, les miels de palissandre, les
miels d’Eucalyptus et les miels de Zizyphus. Les miels ont montré la dominance (fréquence
relative > 45%) des pollens des chacune des plantes mellifères correspondantes ou une
sous représentation.
Les caractères sensoriels, l’humidité et les compositions polliniques des miels
produits ont été cernés pour chaque zone de production. Cette étude a aussi montré
l’individualité et l’importance des différentes plantes mellifères dans les différentes
régions :
pour la côte Orientale, il existe une alternance de la production de miels de niaouli
de mars à mai suivi de la production de miels de litchi en octobre ;
pour les Hauts plateaux, l’Eucalyptus constitue la principale ressource apicole ;
pour l’Ouest, différents types des miels sont produits mais leur connaissance est à
approfondir.
Les résultats obtenus peuvent être utilisés pour mettre en valeur les produits
commercialisés en précisant l’origine botanique et géographique et permettent de juger la
qualité de miels.
Toutefois, des compléments de recherches s’avèrent indispensables. Alors que les
analyses polliniques confirment les connaissances paysannes dans certains cas, les résultats
de cette étude ont montré que l’attribution d’une origine florale à un miel est complexe et
beaucoup d’investigations restent à faire dans ce domaine. En plus, la bonne connaissance
de la flore et de la végétation des zones de productions intéressantes reste une priorité afin
de pouvoir interpréter correctement les spectres polliniques. Des plantes mellifères
identifiées au cours de cette étude sont déjà bien connues par des apiculteurs et peuvent
être considérées comme des plantes mellifères à forte productivité. La biologie florale de
ces différentes plantes mellifères : la production et la composition du nectar et la
production de pollens constitue encore d’autres champs de recherches.
L’amélioration des techniques apicoles est nécessaire pour avoir des productions de
miels de bonnes qualités.
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REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Références
Références bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Références
Références bibliographiques
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Références
Références bibliographiques
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Références
Références bibliographiques
Page 70
Références
Références bibliographiques
VAN CAMPO M. - 1957 - Palynologie Africaine. I. Bulletin de l’I.F.A.N., Tome XIX, Série
A n°3 : 659-677.
VAN CAMPO M. - 1958 - Palynologie africaine. II. Bull. Inst. Fond. Afri. Noire, A, XX, 3 :
650-677.
VAN CAMPO M. - 1966 - Pollen et Spores. Pollen et phylogénie les bréviaxe. Muséum
national d’histoire naturelle. Vol. VIII- num. 1 : 57-73.
VERGERON P. - 1964 - Interprétation statistique des résultats en matière d’analyse
pollinique des miels. Ann. Abeille, 1964, 7(4) : 349-365.
VISHNU-MITTRE - 1958 - Pollen content of some Indian honeys. J.S.I.R. India, 17c, 123p.
VORWOHL G. - 1976 - Honey from tropical Africa: Microcsopical analysis and quality
problems. London, BRA, In Apiculture in tropical climates: 93-101.
WEBOGRAPHIE
- bnm @ wanado.mg
- www.apiservices.com :2000
- www.aujardin.info/plantes/litchi-sinensis.php
- www.prpv.org/advento/especes/m/mimpu/mimpu fr.html
Page 71
ANNEXES
Annexes
Source : BNM (Bureau des Normes de Madagascar : norme expérimentale sur le miel)
(bnm @ wanado.mg)
Page viii
Annexes
(Le projet de l‘Union européenne se base sur le miel de miellat et des mélanges de miels de
miellat et de nectar, de miel d‘acacias, de Banksai et d‘agrumes)
Page ix
Annexes
Page x
Annexes
Toutes mesures sont effectuées à l’aide d’une micropipette à affichage digital avec
précision de +-1%. Après avoir estimé la dimension du culot de centrifugation de chaque
échantillon, deux cas ont été considérés :
1er cas
Le culot forme une pellicule fine au fond du tube (< 10µl). 20µl de glycérine phénolée
ont été introduits dans le tube. L’ensemble est bien mélangé à l’aide de l’extrémité du cône de
prélèvement de la micropipette. La suspension est aspirée en lisant le volume V total.
• Si V est inférieur à 25µl, le contenu du cône est porté directement sur la lame ; les
pollens restants sont récupérés en introduisant dans le tube 20µl de glycérine
phénolée.
• Si V dépasse 25µl, le contenu du cône est réintroduit dans le tube et le volume total est
ramené à :
- 100µl, si V est compris entre 25µl et 30µl
- 150µl, si V est compris entre 30µl et 35µl.
50 µl sont prélevés pour le montage.
2ème cas
Le culot forme une couche au fond du tube.
• Si l’épaisseur du culot est entre 0,5mm à 5mm, la dilution est faite dans
un volume V1 égal à 100µl de glycérine.
• Si l’épaisseur du culot mesure entre 5mm à 10mm, V1 est compris entre
200 et 300 µl.
• Si le culot à une épaisseur supérieure à 10mm, la dilution est faite dans
400 et 500µl de glycérine phénolée.
Après avoir mélangé le culot et la glycérine, ce mélange est réaspiré dans la
micropipette et on note le volume V2. Le volume V du culot est donné par la formule
suivante :
V (ml) = V2 - V1
V2= volume total du culot dilué (ml)
V1 = volume du glycérine ajouté (ml)
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Annexes
Cale
Lamelle
Préparation de la lamelle
Mars 2008
Manakara
N1
Préparation de la lame
Mars 2008
Manakara
glycérine phénolée
Page xii
Annexes
Lame
Mars 2008
Manakara
N1
Lamelle
Préparation de la lame
Paraffine
Mars 2008
Manakara
N1
Page xiii
Annexes
ANNEXE V: Terminologie de la palynologie (Punt & al en 1994 complété par Van Campo
en 1957)
I. Forme et la symétrie
La forme du grain de pollen est variable, on peut avoir :
- des grains de pollen simples (les grains se séparent tout de suite après la méiose) :
eumonades (a) ;
- des grains composés (les grains formés ne se séparent pas). On a les tétrades (b) (grains
groupés en 4), polyades (c) (formés par plusieurs grains).
a b c
En vue méridienne, le pollen représente un volume pour lequel on définit deux axes :
- l’axe polaire P ligne joignant les deux pôles ; le pôle proximal étant celui qui est situé
vers le centre de la tétrade mère, le pôle distal lui étant opposé à l’extérieur.
- L’axe équatorial E perpendiculaire à l’axe P.
P P
E P
E
E
La symétrie des pollens est définie par l’emplacement des zones germinales ou apertures.
Page xiv
Annexes
Pollen isopolaire
Pollen hétèropolaire Pollen apolaire
Page xv
Annexes
III. Exine
III.1 Ornementation de l’exine
L’exine est une membrane externe, inerte et très résistante du pollen, sa morphologie permet
la caractérisation des pollens. La méthode de L.O. ou Lux Obscuritas (lumière, obscurité)
permet l’observation de l’ornementation de l’exine par la mise au point de la vis
micrométrique du microscope.
L’exine peut être :
2
Lisse Scabre Verruqueuse Clavée Echinulée Striée Rugulée Réticulée
1 : vue en surface
2 : vue de profil
Sexine MPH
MEB
nexine
Page xvi
Annexes
∑ bs − bi
Lm =
n
Lm : largeur moyenne utile de la lamelle ;
bs : bord supérieur
bi : bord inferieur
n : nombre de mesure
183,4 mm − 32,6 mm
Lm =
8
Lm= 18,85 mm
Lm= 18850µm
Page xvii
Annexes
Echantillon N1
Nc : nombre total de grains de pollen comptés : 1540
L : largeur moyenne utile de la préparation : 18850µm
l : largeur du champ microscopique : 180µm
Vt : volume total du culot : 35µl
Vf : volume monté entre la lame et la lamelle : 50µm
n : nombre de lignes comptés : 3
N c × L × Vt 1540 × 18850× 35
N= =
1× V f × n 180 × 50 × 3
N= 37630 pollens
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PLANCHES
PHOTOGRAPHIQUES
Planches photographiques
1 2 3
4 5 6 7
Page xix
Planches photographiques
1 2 3 4 5
6 7 8 9
10 11 12
13 14 15 16
Page xx
Planches photographiques
17 18 19 20 21
Page xxi
Planches photographiques
1 2 3 4
5 6 7
8 9
10
12 13 14
11
Page xxii
Planches photographiques
Page xxiii
Planches photographiques
1 2 3 4
5 6 7 8
Page xxiv
Planches photographiques
1 2 3
4 5
Page xxv
Titre : APPLICATION DE L’ANALYSE POLLINIQUE AUX MIELS DE DIFFERENTES
REGIONS DE MADAGASCAR
RESUME
ABSTRACT
This study concerns the pollen analysis of 38 samples of honey produced during the
year 2008 in the areas most famous bee from Madagascar and is complemented by sensory
analysis. In total, 76 pollen types were indentified, distributed in 47 genera and 37 families.
The statistical treatment (MCA, CAH) results of pollen analysis (qualitative and
quantitative) and sensory allowed separating 5 types of honey studied:
- Honey of niaouli;
- Honey of litchi;
- Rosewood honeys;
- Eucalyptus honeys;
- Honey of Zizyphus.
Among the studied honey samples, 23 samples were the dominant pollen (relative
frequency superior to 45%). They may be single-flower honeys. Associations of very frequent
pollen from different areas of study to determine the geographical origin of honeys.
The limits of interpretation of the results are discussed taking into account the
difficulty in indentifying pollen.