Vous êtes sur la page 1sur 60

UNIVERSITE DE FIANARANTSOA

INSTITUT SUPERIEUR DES SCIENCES ET


TECHNOLOGIES DE FIANARANTSOA

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de


LICENCE EN SCIENCES AGRONOMIQUES

ETUDE DE LA CROISSANCE DU Tilapia nilotica MALE


DANS LE SYSTEME D’ELEVAGE EN ETANG CAS DE LA
COMMUNE RURALE ANDROY, DISTRICT DE
LALANGINA, REGION HAUTE MATSIATRA

Présenté par ANDRIANANTENAINA Dimbihasina Miakajato


Promotion AIGNA (2017-2020)
Président du jury : Dr RAKOTOARIVELO Joseph Nirina
Examinateur : Dr RATSIMBAZAFY Mampisoa Sarindra
Encadreur pédagogique : Mr RAHARISEDY Elli Aurélien

Vendredi 03 décembre 2021


UNIVERSITE DE FIANARANTSOA
INSTITUT SUPERIEUR DES SCIENCES ET
TECHNOLOGIES DE FIANARANTSOA

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de


LICENCE EN SCIENCES AGRONOMIQUES

ETUDE DE LA CROISSANCE DU Tilapia nilotica MALE


DANS LE SYSTEME D’ELEVAGE EN ETANG CAS DE LA
COMMUNE RURALE ANDROY, DISTRICT DE
LALANGINA, REGION HAUTE MATSIATRA

Présenté par ANDRIANANTENAINA Dimbihasina Miakajato


Promotion AIGNA (2017-2020)
Président du jury : Dr RAKOTOARIVELO Joseph Nirina
Examinateur : Dr RATSIMBAZAFY Mampisoa Sarindra
Encadreur Pédagogique : Mr RAHARISEDY Elli Aurélien

Vendredi 03 décembre 2021


REMERCIEMENTS
Mes premiers remerciements vont à l’endroit du Seigneur l’Eternel qui m’a donné la
force et l’intelligence et m’a permis de finir ce mémoire.
Je remercie également tout le personnel enseignant et le personnel administratif et
technique de l’Institut Supérieur des Sciences et Technologie de Fianarantsoa qui ont collaboré
pour que ma formation pendant ces trois années se déroule normalement.

Ensuite, je voudrais exprimer ma gratitude aux membres de jury :


 Dr RAKOTOARIVELO Joseph Nirina, Enseignant chercheur et Enseignant à l’SST
qui a accepté de présider cette séance de soutenance de mémoire malgré les multiples
tâches qu’il assure régulièrement.
 Dr RATSIMBAZAFY Mampisoa Sarindra, Docteur Vétérinaire et Chef de mention
Elevage à l’ISST , qui a accepté d’être le juge de ce mémoire afin d’apporter des
critiques et des conseils pour l’amélioration de ce présent travail.
 Monsieur RAHARISEDY Elli Aurelien, Biologiste Ichtologue et Enseignat à l’ISST,
d’avoir accepté l’encadrement de ce mémoire malgré ses occupations multiples. Ses
compétences à encadrer des travaux de recherche m'ont permis de terminer en succès
ce travail. Qu'il trouve ici, une fois de plus, mes remerciements inestimables.

Mes remerciements vont également à :


 Docteur RAHERINIRINA Angelo, directeur de l’Institut Supérieur des Sciences et
Technologies de Fianarantsoa (ISST)
 Monsieur RANDRIANITSIRIANA Henri Charles et Monsieur
ANDRIANATENAINA Raymond David, Producteur d’alevin encadreur professionnel

Je tiens à remercier également toutes les personnes qui m’ont aidé lors de la réalisation
de ce mémoire et je tiens à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour
leur aide dans la réalisation de ce mémoire : Mes parents, pour leur soutien constant et leurs
encouragements et mes collègues de la promotion AIGNA

Sans vous, je n’aurai pas pu mener à terme ce travail.


SOMMAIRE
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES

LISTE DES GRAPHIQUES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES SIGLES ET ABREUVIATIONS

LISTES DES ANNEXES

GLOSSAIRE

RESUME

ABSTRACT

INTRODUCTION
I- LES SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES
II- MATERIELS ET METHODES
III- RESULTATS
IV- DISCUSSION ET RECOMENDATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
WEBOGRAPHIES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Le tilapia nilotica………………………………………………………….…..……4

Figure 2 : Cartographie de la commune Rurale d’Androy……………………………...……..6

Figure 3 : Etang de grossissement……………………………………………………………12

Figure 4 : pH-mètre et thermomètre…………………………………………………………12


Figure 5 : Balance……………………………………………………………………………13
Figure 6 : filet………………………………………………………………………………...13
Figure 7 : Papille génital d’Oreochromis niloticus ……………………………………………….15
LISTE DES GRAPHIQUE
Graphique 1 : Courbe de croissance du tilapia nilotica mâle et femelle…………………30
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Classification des activités paysannes……………………………………………9
Tableau 2 : Liste des personnes enquêtées et leurs habitations……………………………...14
Tableau 3 : Calendrier d’exécution des activités pendant l’essai…………………………...16
Tableau 4 : Densité de mise en charge………………………………………………………19
Tableau 5 : Quantité d’aliment distribué pendant l’essai……………………………………19
Tableau 6 : Nombre des poissons obtenus à la vidange……………………………………..19
Tableau 7 : Production de poisson obtenu dans les étangs d’expérimentation………………20
Tableau 8 : Tableau récapitulatif des résultats obtenus lors de la vidange…………………..20
Tableau 9 : Poids moyen des poissons………………………………………………………21
Tableau 10 : Gain de poids moyen quotidien……………………………………………….21
Tableau 11 : Taux de survie des poissons…………………………………………………...22
Tableau 12 : Poids moyen mensuel …………………………………………………………22
Tableau 13 : Quantité moyenne d’aliment distribué pendant l’essai………………………...23
Tableau 14 : Variation moyenne de la température de l’eau………………………………...24
Tableau 15 : Variation moyenne du pH de l’eau…………………………………………….24
Tableau 16 : Production global de poisson obtenu lors de l’enquête………………………..26
Tableau 17 : Résultats global de la pêche de contrôle……………………………………….27
Tableau 18 : Production des poissons obtenu………………………………………………..27
Tableau 19 : Production moyen obtenu……………………………………………………...28
Tableau 20 : Tableau récapitulation des indicateurs techniques des poissons obtenus……..29
Tableau 21 : Résultats obtenus lors de la pêche de contrôle………………………………...30
Tableau 22 : Présentation de l’analyse FFOM………………………………………………36
LISTE DES SINGLES ET ABREVIATION
°C : Degré Celsius
% : Pourcentage
Ar : Ariary
AROPA : Projet d’Appui au Renforcement des Organisations Professionnelles et aux
services Agricoles
APPAFI : Association des Producteurs Privés d’Alevins de Fianarantsoa
CR : Commune Rurale
FAO : Organisation de Nation Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FFOM : Forces Faiblesses Opportunités Menaces
FKT : Fokontany
FTM : Foibe Taon-Tsarin’I Madagasikara
g : Gramme
g/j : Gramme par jour
GMQ : Gain Moyen Quotidien
GMQm : Gain Moyen Quotidien moyenne
h : Heure
ISST : Institut Supérieur de Sciences et Technologies
j :jour
Kg/are : Kilogramme par are
Km : Kilomètre
MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche
OMS : Organisation Mondiale de la Sante
PA : Producteur d’Alevin
PCD : Plan Communal de Développement
pH : Potentiel Hydrogène
RN : Route National
VOI 3FT : Vondron’Olona Ifotony Fikambanana Fanatsarana ho an’ny Fiarovanany
Tontolo Iainana
LISTES DES ANNEXES
Annexe 1 : Questionnaire d’enquête sur l’activité piscicole auprès des paysans producteurs de
tilapia dans le FKT Iambara………………………………………………………...…………I
Annexe 2 : Variation de température de l’eau dans l’étang pendant le mois de mai 2021…....II
Annexe 3 : Variation de température de l’eau dans l’étang pendant le mois de juin 2021........II
Annexe 4 : Variation de température de l’eau dans l’étang pendant le mois de juillet 2021...III
GLOSSAIRE
Aquaculture : C’est le terme qui désigne toutes les activités de production animale ou
végétale en milieu aquatique.
Pisciculture : c’est le terme qui désigne la production des poissons dans un milieu
aquatique.
Etang : C’est un plan d’eau artificiel
Les fingerlings : Juvénile de poisson de deux mois pesant 25 à 30 grammes.
Alevin : Terme donné au jeune poisson 3 à 4cm de taille
Thermophile : Terme qui désigne tout organisme qui aime la chaleur
Dimorphisme sexuel : Caractère biologique inné d’un organisme
Le pH-mètre et Thermomètre : Appareil de mesure du potentiel hydrogène et
de la température de l’eau
RESUME
A Madagascar, plusieurs méthodes ont été employées pour produire le tilapia. Le
Tilapia du Nil est largement connu au niveau international grâce à son dimorphisme sexuel de
croissance. La Commune Rurale d’Androy présente une potentialité énorme pour l’élevage en
étang, mais les paysans producteurs marginalisent l’activité piscicole en utilisant la technique
d’élevage traditionnel, donc la production reste toujours très faible. La présente étude est axée
sur l’étude de la croissance du tilapia nilotica mâle dans le système d’élevage en étang, dans la
Commune Rurale d’Androy, District de Lalangina, Région Haute Matsiatra. Elle consiste à
déterminer et à comparer la croissance du mâle et de la femelle de l’Oreochromis niloticus.
L’étude est basée sur une conduite d’essai et d’enquête au niveau des paysans producteurs de
tilapia dans le Fokontany Iambara, Commune Rural d’Androy. Cette étude a porté sur 630
alevins mâles de tilapia nilotica dont le poids moyen initial était de 30 g. Ces alevins ont été
élevés dans trois étangs d’une superficie de 3ares chacun, avec une densité de mise en charge
différent. Au bout de trois mois d’étude, du mois de Mai au mois Juillet, la moyenne de poids
évaluée était de 123,49g avec un Gain de poids Moyen Quotidien de 1,03g/j. La température
moyenne observée durant ce période était de 17,75°C avec un pH moyen de 7,5. Faisant suite
à l’observation effectuée sur l’expérience et l’enquête, le tilapia nilotica mâle à faible densité
de mise en charge a une bonne croissance par rapport à la femelle. Ces résultats ont clairement
démontré que l’élevage du tilapia monosexe mâle (Oreochromis niloticus) en étang dans la
Commune Rural d’Androy est une activité viable du point de vue technique et économique.

Mots clés : dimorphisme sexuel ; marginalisé ; production ; Oreochromis niloticus ; densité.


ABSTRACT
In Madagascar, several methods have been used to produce tilapia. Nile Tilapia is
widely known internationally for its sexual growth dimorphism. The Rural Municipality of
Androy has enormous potential for pond farming, but peasant producers marginalize the fish
farming activity by using traditional farming technics, so the production is still very low. The
present study focuses on the study of the growth of male tilapia nilotica in the pond culture
system, in the Rural Municipality of Androy, District of Lalangina, Region of Haute Matsiatra.
It consists in determining and comparing the growth of male and female Oreochromis niloticus.
The study is based on a trial and survey conducted at the level of tilapia farmers in Fokontany
Iambara, Androy Rural Municipality. This study involved 630 male tilapia nilotica fry with an
initial average weight of 30 g. These fry were reared in three ponds with an area of 3 are seach,
with different stocking density. After three months of study, from May to July, the average
weight evaluated was 123.49g with an Average Daily Gain of 1.03g / d. The average
temperature observed during this period was 17.75 ° C with an average pH of 7.5. Based on
experience and survey observation, male low stocking density tilapia nilotica exhibits good
growth compared to female. These results clearly demonstrated that the rearing of mono-sexe
male tilapia (Oreochromis niloticus) in ponds in the Rural Municipality of Androy is aviable
activity in terms of technic and economic.
Keywords: sexual dimorphism; marginalized; production; Oreochromis niloticus; density.
INTRODUCTION
Depuis longtemps, l’homme exploite les ressources hydriques pour satisfaire ses
besoins, principalement pour l’alimentation, la production d’électricité, ainsi que pour la pêche
et l’aquaculture. Les premiers essais aquacoles ont commencé avant 4000ans en Egypte par la
production du fameux poisson : le tilapia (FAO, 2017a). Actuellement, chez la famille des
cichlidés, deux espèces sont majoritairement cultivées : le tilapia du Nil (Oreochromis
niloticus) et le tilapia de Mozambique (Oreochromis mozambicus).Plusieurs méthodes ont été
employées pour produire le tilapia, notamment le système extensif (majoritairement dans
l’étang), semi- intensif ou encore intensif à hyper-intensif. (Balarin et al., 1982 ; Watanabe et
al., 2002 ; In : FAO, 2005-2017)
Le Tilapia du Nil est largement connu pour son adaptabilité constatée à tous les
systèmes d’élevage, lié à cela sa période de ponte étalée sur toute l'année. (Mary, 2006). Une
autre grande caractéristique de Tilapia nilotica concerne son dimorphisme sexuel de croissance.
Dès que les individus atteignent l'âge de maturité de 1 à 3 ans selon le sexe et le milieu, les
individus mâles présentent une croissance nettement plus rapide que les femelles et atteignent
une taille nettement supérieure. A sept mois, à une température de 30°C et à faible densité, on
peut obtenir des poissons de 650 g en étang, et pourtant dans la même condition de température
mais à forte densité en bassin hors sol, le poids obtenus est de l’ordre de 300 g (FAO, 2013).
Madagascar est un pays riches en ressources naturelles, il dispose d’une potentialité
humaine et économique élevée. On remarque que le secteur halieutique a été ces derniers temps
une source importante de revenu pour notre pays. Mais la pisciculture en étang est une activité
encore peu pratiqué voire méconnue (RAJERISON, Avril 2009).
Le district de Lalangina est parmi ceux qui ont bénéficié de ce développement à travers
des différents projets. La Commune Rurale d’Androy est déjà reconnue pour cette activité
piscicole. Depuis les années 1990, elle bénéficiait d’un projet en collaboration avec la FAO,
pour la professionnalisation des différents secteurs, y compris la pisciculture (élevage du carpe
royale). Les paysans producteurs du tilapia dans cette Commune utilisent toujours la technique
d’élevage traditionnel et la production du tilapia reste toujours très faible (RAVERONIAINA,
2018).
Dans le cadre de cette étude, et vis-à-vis des avantages apportés par l’élevage de tilapia,
une question se pose : Est-ce-que l’élevage du tilapia mâle en monoculture est plus avantageux
avec une densité bien défini ?
C’est dans ce contexte que le thème de mémoire a été choisi : «Etude de la croissance
du tilapia nilotica mâle dans le système d’élevage en étang cas de la Commune Rurale
d’Androy, district de Lalangina, région Haute Matsiatra»
L’objectif principal est de comparer la croissance du tilapia variété tilapia nilotica mâle
et femelle dans le système d’élevage en étang. Les objectifs spécifiques sont de déterminer la
croissance du tilapia nilotica mâle et femelle et de déterminer la densité de mise en charge
adéquate pour avoir une bonne croissance et d’augmenter la taille des poissons marchands pour
une courte durée d’élevage.
Face à cette situation, deux hypothèses se présentent : le tilapia nilotica mâle dans le
système d’élevage en étang a une bonne croissance par rapport à la femelle et la faible densité
de mise en charge influence sa croissance.
Afin d’optimiser le système de production de tilapia nilotica et d’augmenter la taille
des poissons marchand dans une courte durée d’élevage, l’élevage de population monosexe
mâle à faible densité de mise en charge (1/m²) est le plus demandé pour simple raison que les
mâles grossissent deux fois plus vite que les femelles. Afin de mieux valider les résultats de
l’essai, des enquêtes et des observations auprès des paysans producteurs locaux ont été faites.
Cette étude est subdivisée en quatre parties principales :
 La première partie se focalise sur la synthèse bibliographique
 La deuxième partie porte sur les matériels et méthodes
 La troisième partie présente les résultats de cette étude
 La quatrième partie concerne les discussions et recommandations
I. LA SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1. Historique de l’introduction à Madagascar
Les tilapias nilotica sont d’origine Africaine qui peuple également les bassins de Niger,
du Volta et du Sénégal (Philippart et Ruwet, 1982). Grâce à ses caractéristiques intéressantes
en aquaculture et en tenant compte de sa bonne capacité d’adaptation aux milieux extrêmes et
variés, de sa facilité de reproduction en captivité et de sa large valence écologique, ce poisson
a fait l’objet de divers essais d’élevage et connait actuellement une vaste distribution dans toute
les continents depuis les année 60 (Azaza, 2009 ; Dhraief et al., 2010)
Les premières espèces de tilapia ont été introduites à Madagascar en 1950. A partir de
1955, les services des eaux et forêts fit venir six espèces de tilapia. En 1955, introduction de
tilapia nigra, tilapia mélanopleura, tilapia macrochir, tilapia zilli et en 1956, introduction du
tilapia nilotica, tilapia mossambica (Y. THEREZIEN, Déc. 1960).
1.2. Etude morphologique
Le tilapia nilotica est caractérisé par une coloration grisâtre avec poitrine et flancs
rosâtres et une alternance de bande vertical claire et noir nettement visible notamment sur la
nageoire caudale et la partie postérieure de la nageoire dorsale, un nombre élevé des
branchiospines longues et fine, une nageoire dorsale longue à partie dorsal épineuse et a partie
postérieure molle, et un liserer noir en bordure de la nageoire dorsale et caudale chez les
mâles(TREWAVAS, 1983)
Elles se reconnaissent aisément par :
o Une tête portant une seul narine de chaque côté
o Un os operculaire non épineux
o Un corps comprimé latéralement, couvert essentiellement d’écaillés cycloïde et parfois
d’écaillés cténoïde
o Une longue nageoire dorsale a partie antérieur épineuse
o Une nageoire anale avec au moins les trois rayons épineux

Le sexe de tilapia nilotica est reconnu par :


 Chez le mâle : une papille génitale qui est protubérante en forme de cône et porte un pore
urogénital à l’extrémité c’est-à-dire deux orifices seulement : l’urètre et le spermiducte
réduits à un point unique et l’anus.
 Chez le femelle : une papille génital qui est petite, arrondie avec une fente transversale au
milieu (pore génital) et un pore urinaire à l’extrémité c’est-à-dire qu’on peut observer trois
orifices nettement distincts : l’anus ; l’oviducte ; l’urètre. (RAKOTOMALALA, 2004)

Figure 1 : le tilapia nilotica


Source : Hilbrands et Yzerman, 2004

1.3. Etude biologique et exigence écologique


De nombreuses études de terrain et de laboratoire effectuées par des nombreux
chercheurs montrent que le tilapia nilotica est une espèce qui relativement s’adapte à des larges
variations des facteurs écologiques du milieu aquatique et colonise des milieux extrêmement
variés. Le tilapia nilotica est une espèce tropicale thermophile qui préfère vivre dans une eau
peu profonde. Ainsi, il se rencontre en milieu naturel entre 13,5° et 33°C mais l'intervalle de
tolérance thermique observé en laboratoire est plus large entre 7°C et 41°C pendant plusieurs
heures (BALARIN et HATTON, 1979). Quant à la température optimale de reproduction, elle
se situe entre 26 et 28°C, le minimum requis est de 22°C.
1.3.1. Croissance
Il est connu pour sa croissance rapide, et présente un indice de croissance plus
performant que les autres espèces de tilapia (PAULY, 1988).Une grande caractéristique de
tilapia nilotica concernent son dimorphisme sexuel de croissance. Dès que les individus
atteignent l’âge de maturité de 1 à 3ans selon le sexe et le milieu, les individus mâles présentent
une croissance nettement plus rapide que les femelles et atteignent une taille nettement
supérieure. Sa durée de vie est relativement courte (4 à 10ans) et la vitesse de croissance est
extrêmement variable selon les milieux. Ainsi, dans le lac Itasy, les mâles vivent plus vieux et
atteignent une taille maximale de 38 cm soit 2000g alors que les femelles ne dépassent pas
28cm soit 950 g. Dans les grandes lacs où la croissance est bonne, à l’âge de 4ans, elle mesure
20 à 34cm et à 7ans elle a 64cm de longueur total et atteint un poids de plus de 5kg à 10ans
(MOREAU, 1979)
1.3.2. Biologie de la reproduction
Le tilapia nilotica fait partie du groupe des tilapias relativement évolués, les incubateurs
buccaux uniparentaux maternels. La période de reproduction du tilapia nilotica est
potentiellement continue pendant toute l’année, si la température de l’eau est supérieure à 22°C.
A l’époque de couvaison, les femelles présentent un abaissement d’appétit voire aucun
appétit. L’éclosion des œufs a lieu dans la bouche, 4 à 5 jours après fécondation. Une fois leur
vésicule vitelline résorbée, plus ou moins 10 jours après éclosion, les alevins capables de nager
sont encore gardés par la femelle pendant plusieurs jours. Toutefois, ils restent à proximité de
leur mère et, au moindre danger, se réfugient dans sa cavité buccale. A la taille d'environ 10
mm, les alevins, capables de rechercher leur nourriture, quittent définitivement leur mère et
vivent en petits bancs dans les eaux littorales peu profondes. (MAKILA, 2020)

1.3.3. Régime Alimentaire


Les arcs branchiaux de Tilapia nilotica disposent de branchiospines fines, longues et
nombreuses et de microbranchiospines, l'eau qui y transite est véritablement filtrée du plancton.
Cette espèce est donc, en milieu naturel, essentiellement phytoplanctonophage et
consomme de multiples espèces de Chlorophycées, Cyanophycées, Euglenophycées, etc.... Ce
qui ne l'empêche pas également d'absorber du zooplancton et même des sédiments riches en
bactéries et en Diatomées. Mais en milieu artificiel (systèmes de pisciculture), cette espèce est
pratiquement Omnivore (euryphage) valorisant divers déchets agricoles (tourteaux
d'oléagineux, drèches de brasserie, etc...). Elle tire parti des excréments de porcs ou de
volailles, de déchets ménagers, et accepte facilement des aliments composés sous forme de
granulés, etc.…. Cette capacité d'adaptation à divers aliments et déchets est phénoménale est à
la base de sa haute potentialité pour la pisciculture. (Ipungu et al., 2015)
II. MATERIELS ET METHODES
2.1. Matériels
2.1.1. Ressources matériels
2.1.1.1. Présentation et localisation de la zone d’étude

Figure 2 : cartographie de la commune rurale d’Androy


Source : FTM, BD 500, OSM, 2016, BNGRC, 2011
La commune rurale d’Androy est une commune appartenant au district de Lalangina,
Région Haute Matsiatra. Elle est localisée par la coordonnée géographique : 21°20’5.62’’Sud :
47°16’21.88’’Est à une altitude moyenne de 1137 m
La CR d’Androy se situe à 32 km au Nord-Est de la ville de Fianarantsoa, s’étend sur
une superficie totale de 257km².
Elle est limitée par quatre autres Communes Rurales :
o Au Sud par la commune rural Sahambavy ;
o Au Nord par la commune rural Ambalakindresy ;
o A l’Ouest par la commune rural Alakamisy Ambohimaha ;
o A l’Est par la commune rural Alatsinainy Ialamarina.

La commune regroupe 10 Fokontany


 Nanda
 Androy
 Andovoka
 Vohiparara
 Ambatovaky
 Tambohivo
 Igodona
 Iambara
 Andranovondrona
 Amindrabe

a. Les caractéristiques biophysiques


 Relief :

La commune rurale d’Androy fait partie des hautes terres centrales. Elle est
caractérisée par un relief montagneux, heurté par les massifs vigoureux isolés et sillonnés par
des dépressions étroites. Elle est dans la partie orientale de la région Haute Matsiatra, à
topographie indécis, correspondant à la zone de transition entre la falaise Tanala et les hautes
terres centrales. Les bas-fonds marécageux constituent une réserve superficielle importante, mal
exploitée pour riziculture. Il s’étend sur 257 km² dans la superficie du District de Lalangina qui
est de 1758 km². C’est à partir de cette forme de reliefs que les populations gèrent le territoire
marqué par les activités agricoles.
Les bas-fonds sont occupés par les rizières parce qu’ils sont proches de cour
d’eau. Lors de la période de crues, ils sont inondés. C’est pourquoi les paysans pratiquent la
riziculture de première saison. Par conséquent, la rizipisciculture traditionnelle est dominant
dans cette zone. Ainsi, l’activité piscicole est favorable grâce à la présence de cour d’eau
Namorona, tandis que les versants plus dominants sont bien exploités par la couverture végétale
des cultures pluviales comme le maïs et le manioc.
 Climat :

La zone d’étude est située dans les hauts plateaux. La commune rurale d’Androy
combine un climat tropical classique avec le climat typique du Betsileo caractérisé par deux
saisons bien distinctes :
 De novembre à avril : période chaude et pluvieuse
 De mai à octobre : période fraîche et humide

La variation de la température est de 12°C minimum jusqu’à 21,6°C maximum avec une
température moyanne de 16,8°C et le total des précipitations moyennes dans une année est de
1386 mm
 Pédologie :

La commune rurale d’Androy se trouve majoritairement dans le système de


graphite et, en moindre partie, par des roches ignées. Elle se situe plus précisément sur une
zone de groupe d’Ambatolampy formé principalement par des micaschistes et gneiss à graphite.
La deuxième unité géologique qui se trouve dans la partie sud-est de la commune est
caractérisée par une formation de granite et migmatite granitoïde
Le paysage caractéristique montre des collines latéritiques arrondies séparé par des
plaines alluviales suivant le réseau hydraulique. Les bas-fonds, plus ou moins vastes, sont
remplis par du matériel d’altération (sable et argile) récent et sont la plupart du temps, tapissés
par les rizières.
b. Les secteurs économiques
Les activités des ruraux sont tous semblables mais chacun a son propre complément de
revenus. C’est pourquoi, les activités sont classées en deux : les activités principales et les
activités secondaires ou marginalisé.
Le tableau n°1 montre la classification des activités paysannes
Tableau 1 : classification des activités des paysans
Les activités principales Les activités secondaires ou marginalisé

L’agriculture et l’élevage Les charbons de bois, l’artisanat, la viticulture,


l’apiculture, l’huile essentiel, la briqueterie
Source : PCD Communale d’Androy

 L’agriculture :

La population d’Androy possède des atouts économiques inestimables compte tenu


de la qualité de la terre et sa situation géographique. Sur l’ensemble de la commune, les terres
cultivables (farihy) sont peu espacées que le tanety qui occupe 77km² soit 30% du territoire
communal tandis que le « tanivohitra » occupe 102km² soit 40% du territoire communal. La
surface cultivable non cultivées occupe donc 78km².L’importance des hectares de rizières
offrant une autoconsommation suffisante pour les villageois, l’immense terrain cultivable pour
des diverses cultures hormis le riz (viviers, maraichères, industrielles,…)
 L’élevage :

Certaines familles dans les périphériques pratiquent l’élevage porcin. L’élevage bovin
est lié seulement aux activités agricoles. Nonobstant du problème d’insécurité, les paysans
continuent à pratiquer l’élevage de zébus et réduisent le nombre des bœufs à 2 ou 3 seulement,
suffisamment pour labourer la terre et aussi pour faire face aux évènements culturelles
traditionnels comme le « lanonana». Le zébu représente encore une valeur culturelle en cas de
décès. Cette année, une formation a débuté dans toute la région haute Matsiatra. La
FORMAPROD est un programme du secteur Agricole, sous tutelle du Ministre de l’Agriculture
et de l’Elevage et de la pêche (MAEP) pour une durée de 10 ans (2013-2023) et est
principalement financé par le Fond d’Intervention du Développement Agricole qui aide les
bénéficiaires.
La commune produit essentiellement du miel sauvage. Durant ces trois ans passés, à
cause de feu de brousse, la production a diminué. Cette zone est marquée aussi par l’apiculture
avec la présence d’une association SOATANTELY
Les volailles sont surtout un moyen d’épargne pour les ménages.
 Le charbon de bois :

L’année 2010, le charbon de bois est entré dans cette commune. Depuis ce temps, le
nombre de producteurs ne cesse d’augmenter. Elle rapporte beaucoup pour plusieurs personnes
parce que le prix d’un sac de charbon coute 10 000 Ar chez les revendeurs et 6 000 Ar chez les
producteurs. Malgré cela, elle présente d’énorme d’impact négatif pour l’environnement,
comme la diminution des couvertures forestières et le plus grave c’est le changement
climatique. Actuellement, les impacts sont encore moins évidents dans la zone. Ainsi que la
VOndron’olona Ifotony Fikambanana Fanatsarana hoan’ny Fiarovana ny Tontolo iainana
(VIO3FT) est mise en place pour préserver les restes de cette forêt. La superficie totale des
forêts préservée compte 2 227 ha. La VOI3FT est situé à Sahavondronina, à 5 km
d’Ambatovaky et aussi en collaboration avec l’ANGAP, Valbio, Rano sy Ala, CR Androy, le
FKT Ambatovaky, dans ce projet
 L’artisanat :

C’est une minorité de paysans qui se focalise sur l’artisanat dans la commune d’Androy.
La fabrication des planches est la plus pratiquée grâce à la présence des forets dans la partie Est
de la commune rural d’Androy. Les paysans qui font cette activité doivent d’abord faire une
demande auprès du Fokotany, de la commune, et de la Direction Régionale des Eaux et Forêts
(DREF), puis cette dernière fait une reconnaissance des lieux afin que les paysans puissent
obtenir le permis de coupe.
Une association de femmes fabrique des sous plat, des paniers, et des décorations de
maison à l’aide du raphia et du « ravindahasa ». Les produits finis sont vendus à Alakamisy
Ambohimaha, Sahambavy et Ranomafana.

 L’huile essentielle :

La fabrication d’huile essentielle est une activité récente pour cette commune parce qu’il
n’y a qu’une seule famille qui se penche principalement sur cette activité. Les matériels utilisés
sont fabriqués par la famille, et elle fournit aussi une partie de matières premières. Les autres
matières premières sont collectées auprès des paysans comme le bois citronné ; le ravitsara. Les
différents produits d’huile essentielle sont conçus à partir de bois citronnés, de romarins, de
géranium, de rambiaza et de ravitsara. La période de récolte de ces matières premières est
différente, parce que lors de la saison du ravitsara, par exemple, cette famille produit
uniquement de l’huile essentielle de ravitsara et ainsi de suite. Les produits sont vendus surtout
en dehors de la commune, parce que l’huile doit être encore raffinée et transformée en
médicament comme le baume Ravitsara (un produit reconnu dans le territoire national)
c. Justification du choix de la zone d’étude
La pisciculture est une activité favorable dans cette région grâce à sa situation
géographique. Les paysans de la commune rurale d’Androy pratiquent la pisciculture depuis
l’année 1990. Mais les paysans marginalisent l’activité piscicole et les rendements restent
toujours très faibles. Cette zone a des potentialités au développement de cette filière puisque
cette zone possède les ressources matérielles nécessaires pour accomplir les différents processus
indispensable pour l’essai. Elle possède à la fois les poissons et les outils principaux pour l’essai
envisagé. En outre, cette zone est pas loin de localité d’habitation qui facilite l’accomplissement
des différents travaux à entamer et diminue le coût financière de stage.
d. Localisation et historique du centre d’étude
L’étude a été effectuée dans le centre de production d’Alevins à Iambara, Fokontany
Iambara, Commune rural d’Androy, district de Lalangina, Région Haute Matsiatra. Elle se
trouve à 46 km environ, au Nord-Est du centre-ville de Fianarantsoa, en empruntant la RN 45
et à 16 km vers le sud-est de croisement Takobata, tout en suivant une route secondaire.
Depuis 2002, elle a été un centre de production d’alevins officialisé par l’Association
des producteurs Privée d’Alevins de Fianarantsoa (APPAFI). Ce centre produit des alevins de
l’espèce de carpe et du tilapia
2.1.1.2. Matériels spécifiques à la recherche
Pour avoir des données sur la croissance du tilapia nilotica mâle, les matériels
spécifiques suivant sont utilisés.
 Etang : pour élever les poissons

Figure 3 : étang de grossissement


Source : Auteur 2021
 pH-mètre : pour mesurer le potentiel d’hydrogène
 Thermomètre : pour connaitre la température de l’eau dans l’étang

Figure 4 : le pH-mètre et Thermomètre


Source : Auteur 2021
 Balance : pour peser les poissons

Figure 5 : la balance
Source : Auteur 2021
 Filet : pour faire une pêche de contrôle

Figure 6 : filet
Source : Auteur 2021
2.1.2. Ressources humaines
Beaucoup de travail ont été fait pour atteindre l’objectif, et de nombreuses
personnes ont aidé durant l’entretien des étangs et l’exécution des travaux. Mr Henri
CHARLES et Mr Raymond DAVID qui sont tous deux producteurs d’alevin (PA) et aident à
séparer les mâles et les femelles. Il y avait aussi les conseils techniques et les matériels qu’ils
ont fournis pour effectuer l’essai. Solo et Neste ont aidé à réaliser les travaux comme l’entretien
de l’étang, l’éradication des prédateurs, l’addition des compostière, la recherche des termites,
la réalisation des pêches de contrôle et les vidanges. Il y avait aussi des paysans producteurs sur
qui des enquêtes ont été menées.

Le tableau n°2 représente les listes des paysans producteurs enquêtées.


Tableau 2 : listes de personnes enquêtées et leurs habitations

Noms Hameaux
Razily Andranovory

Ra-Jean louis Andranovory

Martin Andalambahoaka

Rakotobe Andalambahoaka

Roger Ambendrana

Mr Augustin Ambendrana

Charline Ambalamarina

Ranesy Ambalamarina

Cyrile Iambara

Martine Iambara

Source : Auteur, 2021

2.1.3. Ressources biologiques


2.1.3.1. Races
Cette étude a porté sur 630 alevins mâles d’Oreochromis niloticus d’origine
Africain provenant de la station piscicole du centre de formation LYHHITA Bevolana, CR
Androy, district de Lalangina, dont le poids moyen était de 30g. Ces poissons ont été élevés
dans un système intensif au site précité pendant une période allant du mois de Mars au mois
d’Avril 2021. Les poissons sont introduits dans les étangs le 28 avril 2021. Les tilapias
nilotica mâles ont été sélectionnés car ils ont une croissance plus rapide que les femelles. Afin
de les séparer, un examen de la papille génitale a été effectué. Les mâles possèdent deux orifice
à savoir : l’urètre et la spermiducte réduits à un point unique et l’anus tandis que les femelles
ont trois orifices nettement distincts : l’anus ; l’oviducte ; l’urètre.

Figure 7 : Papille génital d’Oreochromis niloticus


Sources : TREWAVAS, 1983
2.1.3.2. Systématique du tilapia nilotica
REGNE : Animalia
EMBRANCHEMENT : Vertébrés
SOUS-EMBRANCHEMENT : Gnathostomes
SUPER-CLASSE : Poissons
CLASSE : Ostéichtyens
SOUS-CLASSE : Actinoptérygien
ORDRE : Perciformes
SOUS-ORDRE : Percoïdes
FAMILLE : Cichlidés
GENRE: Oreochromis niloticus
ESPECE: Tilapia nilotica
Source: (LINNE 1758)
NOMS VERNACULAIRES : Tilapia - Barahoa
2.1.3.3. Alimentation
L’alimentation est l’un des facteurs qui a une influence sur la croissance du tilapia
nilotica. Pour satisfaire les besoins nutritifs des poissons, l’aliment naturel et l’aliment artificiel
ont été données en même temps.
La nourriture naturelle de ces poissons mise en charge était constituée par des
microorganismes planctoniques et plus particulièrement de zooplancton et très peu de
phytoplancton, obtenus à partir de la décomposition de matières organiques comme le cadavre
d’animaux aquatique, les feuilles mortes, et les déchets de cuisine.
L’aliment artificiel des poissons sont des nourritures complémentaires comme les
termites, des tourteaux d’arachides, du son de riz.
2.1.4. Ressource temporelle
Le tableau n°3 montre le calendrier d’exécutions des activités durant l’essai
Tableau n° 3 : Calendrier d’exécution des activités
mois mai juin juillet
Semaine 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Enquête et pêche de
contrôle
Nourrissage
Contrôle de
température
Contrôle de
potentiel hydrogène
(pH)
Mélange de
compostière
Remplissage de
compostière
Pêche de contrôle
Vidange
Source : Auteur, 2021
2.2. Méthodologie
2.2.1. Phase préparatoire
Avant le choix du thème, une consultation des documents et des entretiens avec les
personnes ressources ont été faite. Ensuite, une descente sur terrain a été effectuée.
L’aménagement de trois étangs, de superficie de 3ares chacun, a été réalisé en appliquant les
normes techniques nécessaires sur l’élevage en étang comme l’installation de compostière pour
assurer l’aliment naturel, l’épandage de fumier organique, et la préparation des additifs
alimentaires.
2.2.2. Phase de vérification des hypothèses
Pour vérifier les hypothèses émises, deux méthodes ont été adoptées. D’une part,
une conduite d’essai dans trois étangs différents avec des densités différents durant trois mois
et d’autre part, une enquête avec une pêche de contrôle auprès des paysans producteurs de
tilapia nilotica en étang dans le FKT Iambara.
2.2.2.1. Essai
La méthode utilisée est le sexage manuel. Cette méthode consiste de distinguer les
mâles des alevins pesant 30g par l’observation de leur papille génitale.
2.2.2.2. Enquête
L’objectif de l’enquête est de connaitre la croissance du mâle et de la femelle des
Oreochromis niloticus et le résultat obtenu par l’élevage du tilapia en étang.
La fiche d’enquête (annexe 1) a été élaborée avant la descente sur terrain. Ce
questionnaire renferme les caractéristiques des paysans producteurs de tilapia en étang et leurs
itinéraires techniques. Les personnes cibles sont les producteurs de tilapia en étang dans le FKT
Iambara, CR Androy, district de Lalangina, Région Haute Matsiatra. Des enquêtes ont été faite
auprès des dix pisciculteurs, des hameaux différents, et se sont déroulées à partir de 28 Juin
jusqu’au 10 Juillet 2021.
2.2.3. Phase de traitement des données
Afin de déterminer la croissance du poisson au cours des différentes phases d’élevage,
un certain nombre d’indice et des paramètres zootechniques devraient être prise en compte :

2.2.3.1. Densité de mise en charge


La densité de mise en charge correspond au nombre des individus par are. Elle calculé
suivant la formule ci- après :

𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠 (𝑢𝑛𝑖𝑡é)


Densité (individus/are) = 𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟𝑓𝑐𝑖𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é (𝑎𝑟𝑒)
2.2.3.2. Poids moyen (PM)
Le poids moyen individuel des poissons est calculé suivant la formule ci- après :

𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠


PM (g) =𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠

2.2.3.3. Gain de poids moyen quotidien (GMQ)


Cet indice permet d’évaluer le gain de poids des poissons.
Le gain de poids est calculé suivant la formule :

𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 (𝑔)– 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 (𝑔)


Gain Moyen Quotidien (g/j) = 𝑑𝑢𝑟𝑒𝑒 𝑑𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑑′ 𝑒𝑙𝑒𝑣𝑎𝑔𝑒(𝑗)

2.2.3.4. Taux de survie (TS)


Le taux de survie de poisson durant l’élevage est calculé selon la relation :

𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠


TS (%) =𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠*100

Les données chiffrées ont été traités dans un logiciel Excel.


III. RESULTATS
3.1. Résultats de l’essai
L’essai a débuté le 28 avril jusqu’au 26 juillet 2021, qui dure trois mois. Les
alevins mise en charges sont 630 pièces des mâles d’un poids moyen de 30g. La densité
de mise en charge n’est pas identique pour permettre d’évaluer les résultats.
Le tableau n°4 montre les densités de poissons mise en charge dont la superficie des
trois étangs est identique.
Tableau n° 4 : densités des poissons mise en charge
Numéro des étangs 1 2 3
Superficie d’étang (are) 3 3 3
Densité par are 50 70 90
Nombre totale des poissons 150 210 270
Source : Auteur 2020

Le tableau n°5 montre la quantité d’aliment distribué durant l’essai.


Tableau n°5 : Quantité d’aliment distribué pendant l’essai
Quantité d’aliment à distribuer Quantité d’aliment mensuel
par jour (g)
Numero (g/j)
des étangs Premier Deuxième Troisième Premier Deuxième Troisième
mois mois mois mois mois mois
1 10 20 30 300 600 900

15 25 35 450 750 1 050


2
20 30 40 600 900 1 200
3
Source : Auteur 2021

Le tableau n°6 montre les résultats issus de trois étangs d’expérimentation


Tableau n° 6 : Nombre des poissons obtenu à la vidange
Numéro des étangs Poisson mise en charge Poisson à la vidange

1 150 138
2 210 186
3 270 234
TOTAL 630 558
Source : Auteur, 2021
Le tableau n°7 montre la production de poisson obtenu dans les étangs d’expérimentation
Tableau n°7 : Production de poisson obtenu dans les étangs d’expérimentation
Poids moyen de Nombre de poisson obtenu Poids total(g)
poisson (g) (unités)
N° des étangs 1 2 3 1 2 3
expérimentation
poids˂100 4 12 20 380 1 900 1 900
[100 ; 110[ 11 23 35 1 155 3 675 3 675
[110 ; 120[ 18 31 44 2 070 5 060 5 060
[120 ; 130[ 39 61 83 4 875 10 375 10 375
[130 ; 140[ 44 45 46 5 940 6 210 6 210
[140 ; 150] 22 14 6 3 190 870 870
TOTAL 138 186 234 17 610 28 090 28 090
Source : Auteur, 2021

Le tableau n°8 montre la récapitulation des résultats obtenus lors de la vidange

Tableau n°8 : Tableau récapitulatif des résultats obtenus lors de la vidange

Numéro des étangs effectifs Poids total


d’expérimentation

1 138 17 610
2 186 22 850

3 234 28 090
TOTAL 558 68 550
Source : Auteur, 2021

3.1.1. Traitement des données


3.1.1.1. Poids moyen
Le poids moyen de poisson est calculé selon la relation
𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠
PM (g) =𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠
Le tableau n°9 représente le poids moyen obtenu après la vidange des étangs
d’expérimentation
Tableau n°9 : Poids moyen des poissons

Numéro des étangs Effectifs des Poids totale des Poids moyen(g)
d’expérimentation poissons après la poissons (g)
vidange (unité)

1 138 17 620 127,60

2 186 22 850 122,84

3 234 28 090 120,04

Source : Auteur, 2021

3.1.1.2. Gain de poids moyen quotidien (GMQ)


Le GMQ permet d’évaluer la croissance quotidienne des poissons durant
l’expérience.
Le Gain moyen quotidien de chaque résultat d’expérience est calculé suivant la formule

𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 (𝑔)– 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 (𝑔)


GMQ (g/j) = 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑑′ 𝑒𝑙𝑒𝑣𝑎𝑔𝑒(𝑗)

Il est à noter que le poids moyen initial de poisson lors de la mise en charge est de 30g
Le tableau n°10 représente le Gain de poids Moyen Quotidien pour chaque étang
d’expérimentation
Tableau n°10 : Gain de poids Moyen Quotidien

Numéro des étangs Poids Poids Durée GMQ


d’expérimentation moyen moyen final d’élevage obtenu
initial (g) (g) (j) (g/j)

1 30 127,60 90 1,08

2 30 122,84 90 1,03

3 30 120,04 90 1,00

Source : Auteur, 2021


3.1.1.3. Détermination du taux de survie (TS)
Le taux de survie des poissons est calculé suivant la relation

𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠


TS (%) =𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠*100

Le tableau n°11 représente le taux de survie des poissons pour chaque étang
d’expérimentation

Tableau n°11 : Taux de survie des poissons

Numéro des étangs Nombre de poisson Nombre de poisson Taux de survie


d’expérimentation mise en charge à la vidange (%)
(unités) (unités)

1 150 138 92

2 210 186 88,57

3 270 234 86,66

Source : Auteur, 2021

3.1.1.4. Croissance mensuelle des poissons


Une pêche de contrôle a été faite mensuellement en utilisant le filet, afin de
déterminer le poids moyen des poissons et pour pouvoir calculer et rectifier la ration
alimentaire journalier. Cette technique consiste à pêcher 10 ou 20 poissons dans l’étang et de
calculer leurs poids moyen individuel.
Le tableau n°12 montre les résultats de la pêche de contrôle.
Tableau n°12 : Poids moyen mensuel
Numéro des étangs
d’expérimentation 28 mai 2021 27 juin 2021 26 juillet 2021
(g) (g) (g)

1 67,12 91,90 127,60


2 62,47 88,76 122,84
3 62,33 89,16 120,04
Source : Auteur, 2021
3.1.1.5. Facteurs liés à croissance du tilapia
a. Facteurs biotiques
L’aliment est un facteur indispensable au bon fonctionnement de métabolisme des
êtres vivant et il a une influence sur sa croissance. Pendant l’essai, les poissons ont été nourris
par des aliments naturels par le compostière, et pour avoir un bon équilibre sur l’énergie
d’entretien et de l’énergie de réserve des poissons, on leurs a distribués du termite.
La quantité moyenne d’aliment par jour est de :
 15 g pour le premier mois
 25 g pour le deuxième mois
 35 g pour le troisième mois

Le tableau n°13 montre la quantité moyenne d’aliment distribué durant l’essai.

Tableau n°13 : quantité moyenne d’aliment distribué pendant l’essai


Quantité moyenne Quantité moyenne Quantité moyenne
d’aliment à d’aliment mensuel d’aliment distribué
période distribuer par jour (g) (g)
(g/j)

Premier mois 15 450 1 350

Deuxième mois 25 750 2 250

Troisième mois 35 1 050 3 150


Source : Auteur 2021

b. Facteurs abiotiques
 Température de l’eau

La température représente un facteur principal qui conditionne la croissance de tilapia


nilotica. La température de l’eau dans l’étang, durant la période de l’essai, a été prélevée tous
les 3 jours.
Le tableau n°14 représente la variation moyenne de la température de l’eau dans l’étang
pendant l’expérience
Tableau n°14 : Variation moyenne de la température de l’eau
Numéro des étangs Mois de mai Mois de juin Mois de juillet
d’expérimentation (°C) (°C) (°C)
1 19,22 16,95 17,62
2 18,18 16,56 17,94
3 18,50 16,77 18,05
Source : Auteur 2021

 pH de l’eau
Le tilapia nilotica présente une capacité de survie dans des milieux de potentiel
d’hydrogène extrêmes. Le pH de l’eau dans l’étang est contrôlé au bout de 3 jours.
Le tableau n°15 représente la variation du pH de l’eau durant la période d’expérimentation

Tableau 15 : Variation moyenne du pH de l’eau


Numéro des étangs Mois de mai Mois de juin Mois de juillet
d’expérimentation
1 8,3 7,4 7,7
2 7,8 6,8 8,1
3 8,1 6,3 7,3
Source : Auteur 2021

3.2. Résultats d’enquête


Le nombre des paysans enquêtés qui pratiquent l’élevage de tilapia nilotica en étang est
10. Il convient de noter que ces dix pisciculteurs utilisent le système d’élevage traditionnel.
L’enquête a été faite auprès des dix paysans producteurs de tilapia, de cinq hameaux dans le
FKT Iambara, commune rural Androy, district de Lalangina. Sur les dix de ceux qui ont élevé
de tilapia nilotica dans l’étang, six personnes ont utilisé de compostière et le reste non, et chacun
d’eux ont donnée de termite et de son de riz pour la nourriture des poissons presque une fois
par semaine. La durée moyenne de l’exploitation des paysans producteurs est de 175 jours.
3.2.1. Production obtenu sur d’enquête

Le tableau n°16 représente la production des poissons obtenu sur l’enquête


Tableau 16 : Présentation de la production de poisson obtenu
N° Nom Nombre de Nombre de Nombre de Poids total de
poisson mise poisson à la jour poisson à la
en charge vidange d’élevage vidange
(unités) (unités) (j) (g)
1 Razily 400 211 180 28 400
2 Ra-Jean Louis 250 118 180 17 000
3 Martin 200 112 190 15 300
4 Rakotobe 280 139 145 19 100

5 Roger 320 132 195 18 100

6 Mr Augustin 250 141 175 20 200


7 Charline 400 238 180 31 300
8 Ranesy 200 126 180 16 200
9 Cyrile 160 107 145 14 500
10 Martine 180 96 180 14 100
TOTAL 2640 1420 - 194 200
Source : Auteur 2021

3.2.2. Résultats des pêches de contrôle


Pendant la période de l’enquête, cinq (05) pêches de contrôle ont été faites auprès des
paysans producteurs de tilapia pour connaitre la croissance des femelles de tilapia nilotica. Cette
technique consiste à enlever dix à vingt femelles dans l’étang pour le pesage et de déterminer
le poids moyen des femelles du tilapia nilotica dans l’étang.
Le tableau n°17 représente les résultats de la pêche de contrôle
Tableau 17 : Résultats global de la pêche de contrôle
Noms des
paysans Hameaux Nombre de femelle pêché Poids de femelle pêché
producteurs (unités) (g)
Charline Ambalamarina 20 2 300
Rakotobe Andalambahoaka 10 1 100
Roger Ambendrana 10 1 200
Razily Andranovory 20 2 500
Ra-jean louis Andranovory 10 1 200
TOTAL - 70 8 300
Source : Auteur 2021

3.2.3. Analyses mathématiques des résultats


Le tableau n°18 représente la production des poissons obtenu sur l’enquête
Tableau 18 : Production de poisson obtenu
Nom Nombre Nombre Poids Nombre Poids Poids
de poisson de moyen de de jour total de moyen
N° mise en poisson à poisson d’élevage poisson obtenus
charge la mis en (j) à la (g)
(unités) vidange charge vidange
(unités) (g) (g)
1 Razily 400 211 20 180 28 400 134,59
2 Ra-Jean 250 118 20 180 17 000 144,06
Louis
3 Martin 200 112 20 190 15 300 136,60
4 Rakotobe 280 139 20 145 19 100 137,41

5 Roger 320 132 20 195 18 100 137,12

6 Mr 250 141 20 175 20 200 143,26


Augustin
7 Charline 400 238 20 180 31 300 131,51
8 Ranesy 200 126 20 180 16 200 128,57
9 Cyrile 160 107 20 145 14 500 135,51
10 Martine 180 96 20 180 14 100 146,87
TOTAL 2640 1420 - - 194 200
Source : Auteur 2021
Le tableau n°19 représente la production moyenne de poisson obtenu issus de l’enquête

Tableau 19 : Production moyen obtenu

POISSON Mise en charge A la vidange

Nombre total (unités) 264 142

Poids total (g) 20 19 420

Source : Auteur 2021

3.2.3.1. Détermination de poids moyen


Le poids moyen de poisson est calculé selon la formule ci-dessous :

𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠


PM (g) =𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠

• Poids total moyen de poisson à la récolte : 19 420g


• Effectif total moyen de poisson à la récolte : 142
→le poids moyen de poisson est de 136,76g

3.2.3.2. Gain de poids moyen quotidien (GMQ)


Il est calculé selon la formule suivante :

𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 (𝑔)– 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 (𝑔)


GMQ (g/j) = 𝑑𝑢𝑟𝑒𝑒 𝑑′ 𝑒𝑙𝑒𝑣𝑎𝑔𝑒(𝑗)

Il est à noter que le poids moyen de poisson lors de la mise en charge est de 20g
• Poids moyen final: 136,76g
• Poids moyen initial: 20g
• durée de l’élevage: 175 jours
→le GMQ de poisson obtenu est de 0,66g/j
3.2.3.3. Détermination de taux de survie (TS)
Le taux de survie est calculé suivante la formule :

𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠


TS (%) =𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠*100

• Nombre initial de poissons : 264


• Nombre final de poissons : 142
→Le taux de survie de poissons est de 53,78%

3.2.3.4. Détermination de la densité de mise en charge (TS)


𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑠 (𝑢𝑛𝑖𝑡é)
Densité (individus/are) =
𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟𝑓𝑐𝑖𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é (𝑎𝑟𝑒)

• Nombre total des poissons : 2640


• Superficie total de l’étang : 28,5 ares
→La densité de mise en charge est de 93 poissons par are (93/are)

Le tableau n°20 représente la récapitulation des indicateurs techniques des poissons


obtenu
Tableau n°20 : Tableau récapitulatif des indicateurs techniques de poisson
Indicateurs techniques Valeurs

Poids moyen (g) 136,76

Gain Moyen Quotidien (g/j) 0,66

Taux de survie (%) 53,78

Densité de mise en charge (poissons/are) 93

Source : Auteur 2021


Le tableau n°21 représente les résultats de la pêche de contrôle
Tableau n°21 : Résultats obtenus lors de la pêche de contrôle
Noms Poids Poids Gain
des hameaux Nombre moyen de Poids Nombre moyen Moyen
paysans de femelle de de jour de Quotidi
producte femelle mise en femelle d’élevage femelle en
urs pêché charge pêché (j) pêché (g)
(unités) (g) (g)
Charline Ambalam 20 20 2 300 180 115 0,52
arina
Rakotobe Andalam 10 20 1 100 145 110 0,62
bahoaka
Roger Ambendr 10 20 1 200 195 120 0,51
ana
Razily Andranov 20 20 2 500 180 125 0,58
ory
Ra-jean Andranov 10 20 1 200 180 120 0,55
louis ory
TOTAL - 70 - 8 300 - - 2,78
MOYEN 14 118,57 0,56
NE
Source : Auteur 2021
Suite à l’observation de la croissance du tilapia nilotica mâle et femelle, on constate
que le mâle d’Oreochromis niloticus a une croissance plus rapide que la femelle
La graphique n°1 nous montre la courbe de croissance du tilapia nilotica mâle et femelle
Graphique 1 : courbe de croissance du tilapia nilotica mâle et femelle
150

127,6
124,84
120 120,04 118,57

90 91,9
poids en g

88,76
89,16 male:étang
67,12 n°1
60 62,67
62,33 male:etang
n°2
male:etang
n°3
30 30 femelle
30
30

0
0
1
0 30 60 90 120
durée d'élevage en jour
150 180 210 240 E= 300

Source : Auteur, 2021


IV. DISCUSSIONS ET RECOMANDATIONS
4.1 Discussion
4.1.1. Comparaison des résultats
Suite à l’analyse des résultats obtenus dans les trois étangs d’expérience, il est observé
qu’il y a une différence entre le taux de viabilité des tilapias nilotica obtenus dans chaque
expérience, c’est-à-dire que le taux de survie obtenu dans l’étang n°1 est plus élevé par rapport
au taux de survie obtenus dans l’étang n°2 et n°3 qui est 92% pour l’étang n°1 ; 88,57% pour
l’étang n°2 et 86,66% pour l’étang n°3 (tableau 11). Le taux de survie obtenu lors des
expériences est supérieur à celui de LINNAEUS(1758) qui était à 47,8% et de FAO(2009) qui
était à 56,5%.
Selon l’observation des résultats de l’essai et de l’enquête, il est clair que le taux de
survie de poisson dans le système d’élevage unisexué mâle est plus élevé que celle dans
l’élevage traditionnel ou élevage de sexe mélangé, c’est-à-dire que le taux de survie obtenu lors
de l’élevage de sexe mélangé est de 53,78% tandis que celle de l’essai est de 89,07% (TS moyen
de l’essai).
A propos du gain moyen quotidien durant l’expérimentation, le gain de poids journalier
obtenu dans l’étang n°1 est plus élevé que dans l’étang n°2 et n°3. Le gain moyen quotidien
obtenus lors de l’expérience est 1,08g/j pour l’étang n°1 ; 1,03g/j pour l’étang n°2 et 1,00g/j
pour l’étang n°3. En comparant avec le résultat obtenu par l’enquête, le gain moyen quotidien
sur l’essai est plus élevé que le gain de poids moyen journalier obtenu par l’enquête qui est
1,036g/j pour l’essai et 0,66g/j pour l’enquête. Le gain moyen quotidien obtenu durant
l’expérience est supérieur à celui de M.CONE, M. CISSE, M QUATTARA & AGATHE
Fantodji (2012) sur la « Biosécurité et productivité du tilapia de Nil Oreochromis niloticus
(LINNAEUS, 1958) élevé en zone rural Ivoirienne » qui était de 0,811g/j, même que la durée
d’élevage est identique (90jours pour chaque essai).
Afin de suivre la croissance de tilapia nilotica, il est observé que les poissons dans
l’étang n°1 ont un poids moyen plus élevé par rapport à des poissons dans l’étang n°2 et
n°3(Tableau n°9). Le poids moyen obtenu dans l’étang n°1 est 127,60g tandis que le poids
moyen obtenu dans l’étang n°2 et 3 est de 122,84g et 120,04g. Le poids moyen de poissons à
l’âge de 6mois (175j) obtenus lors de l’enquête est de 136,76 qui est inférieure à celui obtenu
par FIDA et FAO sur l’«Etude de Cas Programme Madagascar –juillet 2008 », qui était environs
de 300g à l’âge de 7mois.
Le résultat de la pêche de contrôle indique que les mâles du tilapia nilotica représentent
une croissance très élevé par rapport à la femelle. Le poids moyen de femelle à l’âge de 6mois
(176j) obtenu lors de la pêche de contrôle est 118,57g avec un faible gain moyen quotidien
0,56 g/j tandis que le poids moyen de mâle obtenu par l’expérience de 90 jours est 123,49g
(poids moyen de l’essai), avec un gain de poids moyen journalier 1,036g (GMQmoyen de
l’essai).
4.1.2. Analyse des résultats
Suite à l’observation des résultats obtenus lors de la conduite de l’essai, la température
a beaucoup d’influence sur la croissance et la viabilité du tilapia nilotica. Pendant le mois de
mai, la température moyenne de l’eau dans l’étang n°1 est de 19,22°C alors les poissons dans
l’étang n°1 présentent un gain de poids moyen plus élevé pendant ce mois de mai que pendant
le mois de juin et juillet (observé par la pêche de contrôle). Tandis que la température de l’eau
a diminué jusqu’à 16,95°C durant le mois de juin, alors la baisse de température de l’eau rend
le poisson moins susceptible de manger. En milieu naturel, le tilapia nilotica peut vivre dans
une température minimum de 7,4 et maximum de 40,73°C (MELARD, 1986 ; Sifa et al., 2002).
Il est à noter que cet essai s’est déroulé au moment de l’hiver. Donc l’élévation et la baisse de
la température de l’eau entrainent le retard de croissance de Tilapia nilotica car si la température
de l’eau diminue (7 à 17°C selon Chervinski, 1982), donc le taux d’ingération d’aliments
diminue ou les poissons cessent de s’alimenter. Alors l’instabilité (élévation et baisse) de la
température provoque la mortalité des poissons. D’après HUET (1970), la température
moyenne pour une bonne croissance de tilapia nilotica est de 22 à 30°C.
Concernant le taux de viabilité du poisson, la température, le pH et la densité de mise
en charge ont une grande influence sur la viabilité de tilapia nilotica. La baisse et l’élévation
de température de l’eau entraine la mortalité du poisson. Le pH plus acide ou plus basique de
l’eau pose un risque de déficit en Oxygène dissout dans l’eau, qui cause la mort des poissons.
La forte densité de mise en charge entraine un déficit en aliment naturel fourni par la
compostière et la fertilisation de l’eau, et ce déficit cause un retard de croissance et la mort de
poisson. Le taux de survie obtenu dans l’étang d’expérimentation n°1 est plus élevé par rapport
à l’étang n°2 et 3 car la densité de poisson dans l’étang n°1 est très faible. Il est clair que taux
de survie du tilapia nilotica mâle a faible est très élevé. Donc le tilapia nilotica mâle a une
biologie plus favorable et de bonne performance d’adaptation.
Ensuite, à propos de potentiel hydrogène, le pH ambiant pour une bonne croissance du
poisson est 6,5 à 8,5(Linné, 1758). Il est bien connu que le pH oriental de la Route National
N°7 ou RN7 est presque acide (pH inférieur à 7) mais grâce à l’épandage des fumiers organiques
et de l’utilisation de dose d’entretien, le pH peut s’élever jusqu’à 8,6. Le pH moyen obtenu
pendant l’essai est de 7,8 pour l’étang n°1 ; 7,5 pour l’étang n°2 et 7,2 pour l’étang n°3. Alors,
le poids de poisson obtenu lors des expériences augmente jusqu’au 150g.
A propos de poids moyen du tilapia nilotica ; il est clair que le tilapia nilotica mâle a
un poids moyen plus élevé que la femelle parce que la femelle des Oreochromis niloticus
appartient au groupe de tilapia incubateur buccale, et à partir de la maturité sexuel et de
fécondation, elle mange peu voire même rien. Durant l’expérience, il y a une différence entre
le poids moyen du poisson obtenu lors des trois essais. Cette différence est due à la densité de
mise en charge utilisée. Puisque la densité est faible, le poids moyen des poissons est élevé.
Donc : le grossissement ou la production commerciale de tilapia nécessite généralement la
population unisexué constitué uniquement par le mâle, avec une densité de mise en charge
inférieur ou égal à un individus par m² (1/m²) ou bien 100 individus par are (100/are). On
constate que le tilapia nilotica mâle a une croissance plus rapide que la femelle.
Lors de l’enquête, le poids moyen de poissons obtenu pendant 175jours est de 136,73g.
Ce résultat est faible et la taille des poissons obtenus est très petite car la reproduction non
contrôler du tilapia nilotica dans l’étang a mené au recrutement excessif, au blocage de
croissance naturelle de poisson et a un faible pourcentage des poissons de taille marchande.
C’est pour cela qu’on identifie la différence entre l’élevage du tilapia nilotica de
population unisexué mâle et de population de sexe mélangé, car dans l’élevage de tilapia
monosexe mâle, la production est en bonne qualité et quantité grâce à sa bonne performance
(dimorphisme sexuel).
4.2. Recommandations
Pour optimiser la production en qualité et en quantité du tilapia dans chaque région, il
faut une sensibilisation des paysans producteurs suites aux avantages obtenus par l’élevage des
tilapias dans le système unisexué mâle est primordiale. L’obtention de ces avantages exige une
vulgarisation aux éleveurs locaux. La vulgarisation de l’itinéraire technique concernant
l’élevage de tilapia monosexe par les techniciens Agricoles est très important pour augmenter
la production commerciale de tilapia. Il est nécessaire de former le secteur rural afin d’aider les
paysans et de faciliter la pratique de l’élevage monosexe car la technique de tri-individualisation
ou séparation de mâle et de femelle est difficile.
Pour contrôler la croissance des poissons, il est préférable de faire une pêche de contrôle
mensuellement afin de rectifier la ration journalière.
Pour avoir un bon rendement, les paramètres techniques concernant l’élevage en étang
doivent être maitrisés, comme l’épandage de fumier organique, le contrôle journalier de
compostière et l’entretien journalier de l’étang. En plus, l’apport des aliments complémentaire
riche en protéine est indispensable, comme l’apport de vers de terre, de termite, et des aliments
concentré si possible, qui sont facile à trouver en milieu rural, afin d’améliorer la croissance
des poissons.
La densité de mise en charge de tilapia monosexe mâle ne doit pas dépasser de un
individu par m² (1/m²) car si la densité est très élevée, l’aliment naturel dans l’étang par le
compostière ne suffira pas au besoin des poissons, et aussi le taux d’oxygène dans l’eau sera
insuffisant, et ce dernier entrainera une élévation de taux de mortalité des poissons. Par
conséquent, la faible densité de la population unisexuée mâle a une influence très importante
sur la croissance et la viabilité de tilapia.
Le nettoyage de l’étang n’est pas négligeable pour éviter la diminution du taux
d’oxygène dans l’eau. En outre la lutte contre les prédateurs devra être faite par jour (journalier)
ou par semaine (hebdomadaire) surtout dans les hauts plateaux.
La faible température de l’eau doit être corrigé, avant l’empoissonnement, par
l’abaissement du débit d’eau dans le canal d’alimentation jusqu’à l’étang c’est-à-dire que la
température de l’eau varie suivant le débit de l’eau qu’on va miser, donc lorsque le débit d’eau
est faible, la température augmente, et si le débit d’eau augmente, la température diminue. La
fertilisation de l’eau aussi permet d’augmenter la température de l’eau dans l’étang mais il faut
respecter la norme technique afin de ne pas abaisser la teneur en oxygène dans l’eau. Le respect
de la température de l’eau pour la production des poissons est nécessaire afin de mieux obtenir
un taux de rendement plus élevé.
En outre, pour une bonne croissance des poissons, le pH de l’eau devra être neutralisé
(pH neutre=7), donc le pH de l’eau doit être corrigé par la mise de dose d’entretien ou de
l’addition de l’eau propre c’est-à-dire que si le pH est inférieur à 7 (acide), la solution à prendre
est l’addition de dose d’entretien ou fertilisation de l’eau, et si le pH est supérieur à 7 (Basique),
on doit faire une addition d’eau propre par le canal d’alimentation.
Pour l’économie de production de poisson, seuls les pisciculteurs préparent les aliments
pour la nourriture des poissons avec leurs produits agricole. Il n’investisse que dans les
matériels utilisés. Les paysans doivent avoir un Thermomètre.
Pour que l’objectif des paysans soit de produire de tilapia destiné à la
commercialisation, donc le seul moyen pour atteindre l’objectif est la pratique de l’élevage
monosexe constitué uniquement de mâle.
Pratique de l’élevage de tilapia monosexe dans le système rizipisciculture et en cage.
4.3. Analyse FFOM du thème
Le tableau n°22 montre l’analyse des Forces et faiblesses; des opportunités et des
menaces du thème
Tableau n°22 : Présentation de l’analyse FFOM du thème
Forces Opportunité
• Disponibilité des trois étangs vides • Le poisson n’exige pas la conduite de
• Disponibilité de termite dans la zone d’étude prophylaxie sanitaire comme les autres
• Disponibilité des alevins mâles à 30g dans la élevages.
zone d’étude • La consommation de poisson participe
• Facile à faire et faisable pour les paysans du grandement à la lutte contre la
monde ruraux malnutrition.
• Elevage à cycle court et à faible dépense. • Marché très large (le produit de tilapia
• Possibilité d’exportation des produits ne satisfait le besoin du consommateur)
• Le produit a une haute valeur nutritive.
Faiblesse Menaces
• Manque des matériels (Oxymètre, disque de • Changement climatique.
Secchi) • Déforestation et feux de brousse.
• Activité difficilement extensible du fait de • Existence des prédateurs.
sexage ou tri-individualisation. • Insécurité.
• Contrainte de disponibilité des alevins
• Non achat d’alevins auprès des producteurs
autorisés à produire des alevins
Source : Auteur 2021

4.3.1. Limites d’étude


 L’essai s’est déroulé au moment de l’hiver qui est vraiment une période de
changement climatique (instabilité de la température de l’eau)
 Le pH du milieu est acide
 La température de l’eau dans le milieu est faible
 On n’a pas essayé aucun autre aliment pour mesurer la croissance des poissons autre
que le termite
 Enquête
CONCLUSION
L’étude a été faite à Iambara II, FKT Iambara, Commune Rural d’Androy, District de
Lalangina, Région Haute Matsiatra. Il se porte sur l’étude de la croissance du tilapia nilotica
mâle dans le système d’élevage en étang. L’objectif principal de cette étude est de comparer la
croissance du tilapia nilotica mâle et femelle. Les résultats obtenus lors des expériences et des
enquêtes montrent que le tilapia nilotica mâle représente un poids moyen plus élevé que la
femelle. Ainsi, le tilapia nilotica mâle dans le système d’élevage en étang a une bonne
croissance par rapport à la femelle. Il y a une différence entre le poids moyen obtenus lors des
trois étangs d’expérimentation en fonction de la densité de mise en charge. Ces résultats nous
montrent aussi que la faible densité de mise en charge a une grande influence sur la croissance
du tilapia nilotica mâle.
Pour augmenter le niveau de vie des paysans producteurs des tilapia et d’optimiser les
systèmes de production d' Oreochromis niloticus, l'élevage de la population unisexué constitué
uniquement de mâle, est de plus en plus recommandé dans l'élevage car les mâles du tilapia
nilotica grossissent deux fois plus vite que les femelles et il faut inhiber de l'activité
reproductive, qui entraîne une surpopulation en petits individus dans le milieu d'élevage, afin
d'avoir toute une population homogène lors de la récolte, ayant une taille individuelle
intéressante et de bonne valeur commerciale. Cependant, la qualité et la quantité de la nourriture
fournis aux poissons leurs permettent également de grandir plus.
BIBLIOGRAPHIE
1. FAO (2017a). FAO Fishieries & aquaculture, cultured aquatic species fact sheets
Oreochromis niloticus , 47 p.
2. BELARIN et al., 1982 ; Watanabe et al., 2002. In FAO,(2005-2017). Cultured aquatic
species information program Oreochromis niloticus.52 p
3. Mary A, (2006). Infestation of Ectoparasites on Nile Tilapia (Oreochromis niloticus) in
aquaculture production in the Ashanti Region, Ghana. 35 p
4. FAO (2013). Le tilapia – Orechromis Niloticus. 42 p
5. RAJERISON (Avril, 2009). Projet d’élevage en étang de tilapia monosexe male dans la
commune rural de MAHITSY. 99 p
6. RAVERONIAINA Nomenjanahary P. (2018) Le développement de la pisciculture et ses
rétombées socio-économique dans la commune rural d’Androy, district de Lalangina, Région
Haute Matsiatra. 66 p
7. PHILIPPART J.C et RUWET J. (1982) Ecology and Distribution of tilapia. (15-60 p)
8. AZAZA, (2009), Optimisation de l’élevage intensif du tilapia de Nil Oreochromis Niloticus
(LINNE, 1758) dans les eaux géothermales de Sud Tunisien : Effet de l’alimentation et de la
température sur les performances de croissance. 364 p
9. A. K I E N E R & Y. THEREZIEN (1960). DÉVELOPPEMENT ET ORIENTATION
DE LA PISCICULTURE A MADAGASCAR
10. Y. THEREZIEN (1960). L'INTRODUCTION DE POISSONS D'EAU DOUCE
A MADAGASCAR, LEUR INFLUENCE SUR LA MODIFICATION DU BIOTOPE
11. TREWAVAS E. (1983) Tilapine Fishes of the genera Sarotherodon Oreochromis and
danakilia. 583 p
12. RAKOTOMALALA Tojoharivelo M. (2004). Faisabilité technique et économique de la
mise en place d’un élevage en cage du tilapia nilotica au lac KAVITAHA (Ampefy). 73 p
13. HILBRANDS A et YZERMAN C. (2004). La pisciculture à la ferme, Agrodoc 21, 3ém
édition. 85 p
14. Pauly, (1988) Fish Population Dynamic in Tropical Waters. 325 p
15. MAKILA et al., (2020). ETUDE DE LA CROISSANCE D’OREOCHROMIS
NILOTICUS en élevage semi-intensif à la ferme Naviundi de l’Université de LUBUMBASHI.
42 p
16. Ipungu et al., (2015) l’étude de la croissance de l’Oreochromis niloticus par la fertilisation
des étangs, cas de la ferme Naviundi Lubumbashi. 43 p
17. FAO (2017b) Tilapia de Nil. 718 p
18. M CONE, M CISSE, M QUATTARA & AGATHE Fantodji (2012). Biosécurité et
productivité du tilapia de Nil Orechromis Niloticus (linné 1758) élevé en zone rural Ivoirien.
117-121 p
19. FDA et FAO (JUILLET 2008). Etude de Cas Programme Madagascar. 32 p
20. Mélard (1986), Les bases biologiques de l’élevage du tilapia de Nil. 224 p
21. CHERVINSKI J (1982). Environnemental physiology of tilapia. 119-128 p
22. HUET M, (1970) Traité de pisciculture, 4ém édition, Bruxelles. 718 p
WEBOGRAPHIES
www.aropa.mg
www.apdra.org
www.fao.org
www.formaprod-madagascar/mg
www.régionhautematsiatra.mg
www.lachasse-info.com
http://www.cspmadagascar.mg/
http://www.msstate.edu/dept/srac/.
http://www.tracefish.org/
ANNEXE 1 : Questionnaire d’enquête sur l’activité piscicole des paysans producteurs du
tilapia dans le FKT Iambara ; Commune Rurale d’Androy ; district de Lalangina, Région
Haute Matsiatra.

Campagne : 2021
Nom : …………………………………………………………………………………

Prénom :………………………………………………………………………………

Sexe : homme / femme

Hameau : ……………………………………………………………………………..

Nombre de famille :……………………………………………………………………

Date de débit de l’activité piscicole :…………………………………………………..

Mode d’élevage :…………………………………………………………………….

Technique utilisée : Tri-individuel (Sexage manuel) ou pas de sexage

Sexe des poissons élever : mâle/femelle/ sexe mélangé

Durée de l’élevage(en jours):…………………………………………………………

Type d’aliment utilisé :………………………………………………………………

Nombre d’étang :……………………………………………………………………

Surface total de l’étang(en ares):……………………………………………………

Poids moyen de poisson à la mise en charge(en g) :………………………………….


Poids moyen de poisson en période de récolte (en kg):……………………………..
ANNEXE 2 : Caractéristique des paysans producteurs enquêtés

N° Nom hameaux Sexe Nombre Superficie Technique


M/F d’étang total utilisé
(are)

1 Razily Andranovory M 2 4 Traditionnel

2 Ra-Jean Louis Andranovory M 1 2,5 Traditionnel

3 Martin Andalambahoa M 1 3 Traditionnel


ka
4 Rakotobe Andalambahoa M 1 3 Traditionnel
ka
5 Roger Ambendrana M 1 2,5 Traditionnel

6 Mr Augustin Ambendrana M 1 3 Traditionnel

7 Charline IambaraII F 2 5 Traditionnel

8 Ranesy IambaraII M 1 2 Traditionnel

9 Cyrile Iambara M 1 2 Traditionnel

10 Martine Iambara F 1 1,5 Traditionnel

Source : Auteur 2021


TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT……………………………………………………… .…………………. i
SOMMAIRE……………………………………………………………..…………………...ii

LISTE DES FIGURES……………………………………………………………………… .iii

LISTES DES GRAPHIQUES………………………………………...…………...………….iv


LISTE DES TABLEAUX …………………………………………..………………………..v

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ……………………………………….……......vi


LISTE DES ANNEXES ………………………………..………………………………...…vii

GLOSSAIRE………………….……………………………...…………………………….viii
RESUME………………………….…………………………………………………………ix

ABSTRACT………………………….……………………………………………………....x

INTRODUCTION……………………….…………………………………………….........1

I- LES SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES………………………………….………....3

1.1. Historique de l’introduction à Madagascar……………….………..………….…….3

1.2. Etude morphologique……...…………………….…………………………………..3


1.3. Etude biologique et exigence écologique………………………………...………....4

1.3.1.Croissance..………………………….…………..………………………………....4

1.3.2. Biologie de reproduction………...……………….……………………………….5

1.3.3. Régime alimentaire………….…..…………….…………………………………..5

II- MATERIELS ET METHODES………………………………………………..………….6

2.1. Matériels…….…………...………..………………………………………...………..6

2.1.1. Ressources matériels……...…………………………………………………..……6

2.1.1.1. Présentation et localisation de la zone d’étude………….….………………….…6

a. Les caractéristiques biophysiques………………..…………………………7

b. Les secteurs économiques…………………….…………………………….9

c. Justification de choix de la zone d’étude…………………………....…….11


d. Localisation et historique du centre d’étude……………………....………11

2.1.1.2. Matériels spécifiques à la recherche…………………...………………...………12

2.1.2. Ressources humaines…………………………...…………..……………….14

2.1.3. Ressources biologiques………...………………………………..……...…..14

2.1.3.1. Race………………………………..……………...……………….15

2.1.3.2. Systématique du tilapia nilotica……….……………………………….15


2.1.3.3. Alimentations……...…………….……………………….. 16

2.1.4. Ressources temporelles……………..………………………..…………….…..16

2.2. Méthodologie……………...…………………………....…….……………………..17

2.2.1. Phase préparatoire……………………...…………………………………..17

2.2.2. Phase de vérification des hypothèses……………………..……………….17

2.2.2.1. Essai……………………….………………………….…………….17

2.2.2.2. Enquête……......…………..…………………….………………….17

2.2.3. Phase de traitement des données………….………..…… .……………………17

2.2.3.1. Densité de mise en charge…………………...…………………………18

2.2.3.2. Poids moyen……………………………….……...……………………18

2.2.3.3. Gain Moyen Quotidien…………………………………...….…………18

2.2.3.4. Taux de Survie……………...………………………….……………….18

III. RESULTATS……………………...…………………………..……………………..19

3.1. Résultats de l’essai…………………………..………………………..…………...19

3.1.1. Traitement des données……….….…..…………………………….…………..20

3.1.1.1. Poids moyen…………..……..…….……………………………………20

3.1.1.2. Gain de poids Moyen Quotidien…..……………….……………………21

3.1.1.3. Taux de Survie………………………..…...…………………………….22

3.1.1.4. Croissance mensuelle des poissons………….…………...………….…..22

3.1.1.5. Les facteurs liés à la croissance du tilapia…………...…………...….….23


a. Facteur biotique…………………….……………….………………...23
b. Facteurs abiotiques………………………………………….…………...23

3.2. Résultats d’enquêtes……………………………………………..……..…………..24

3.2.1. Productions obtenus sur l’enquête……………………….…………………25

3.2.2. Résultats de la pêche de contrôle……………………….…………………..25

3.2.3. Analyse mathématique des résultats d’enquêtes…………………..………..26

3.2.3.1. Détermination de poids moyen………………………..………………....27

3.2.3.2. Gain de poids Moyen Quotidien……………………..…………………..27

3.2.3.3. Détermination de la Taux de Survie…………………………..………....28

3.2.3.4. Densité de mise en charge………………………...……………..………28

IV. DISCUSSION ET RECOMMANDATION……………………………..……………30

4.1. Discussion …………………………………………………….…………………….30

4.1.1. Comparaison des résultats……..……………..…………………...…….…..30

4.1.2. Analyse de résultats…………………….…………………………………...31

4.2. Recommandations………………….………….……………...………………....33

4.3. Analyse FFOM du thème……………………………….…..…………………...35

4.3.1. Limite d’étude………………... ;;……………………………………………......35

CONCLUSION………………………………..…………………………………………....36

BIBLIOGRAPHIE………………..…………..…………………………………................37

WEBOGRAPHIE……………..…………………..………………………………………..39

ANNEXES…………………………………………...………………………………………...I

TABLE DES MATIERES………………………….……………………..………………...V

Vous aimerez peut-être aussi