Projet Tutore Lucien

PRODUCTION ET COMMERCIALISATION DES ALEVINS ET POISSON D’EAU DOUCE
SOMMAIRE
SOMMAIRE...............................................................................................................................i
DEDICACE...............................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS...............................................................................................................iii
LISTE DES ABREVIATIONS...............................................................................................iv
LISTE DES TABLEAUX.........................................................................................................v
AVANT-PROPOS....................................................................................................................vi
RESUME.................................................................................................................................vii
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET..................................................................2
SECTION 1 : CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET..............................................2
SECTION 2 : DESCRIPTION DU PROJET ET DE SES PROMOTEURS..............................4
SECTION 3 : ASPECTS JURIDIQUES ET INTERETS DU PROJET.....................................5
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE................................................................................7
CHAPITRE III : ETUDE TECHNIQUE.............................................................................14
SECTION 1 : PROCESSUS DE PRODUCTION D'ALEVIN DE SILURE..........................14
SECTION 2 : PROGRAMME ET PERIODE DES TRAVAUX.............................................19
CHAPITRE IV : ETUDE FINANCIERE.............................................................................21
SECTION 1 : MATERIEL DE PRODUCTION......................................................................21
SECTION 2 : EXPLOITATION PREVISIONNELLE............................................................24
CONCLUSION GENERALE................................................................................................29
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE..................................................................................30
ANNEXE..................................................................................................................................31
TABLE DES MATIERES......................................................................................................33
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DEDICACE
A nos familles respectives
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REMERCIEMENTS
Il est difficile de réaliser un travail comme celui-ci sans interroger et consulter des
personnes. Conscients de ce fait, nous adressons nos remerciements à tous ceux qui de près ou
de loin ont apporté leur concours à l’aboutissement de ce modeste travail.
L’honneur revient à :
- Dr FOSSO Joseph pour son encadrement et ses encouragements ;
- Nos Parents et tous les autres membres de nos familles pour tout ce qu’ils ont fait pour
nous jusqu’à ce jour.
Nous remercions également :
- Le personnel Administratif et les Enseignants de l’Institut SIANTOU Supérieur pour
leurs directives et leurs enseignements qu’ils ont bien voulu nous transmettre ;
- Nos camarades qui ont bien voulu mettre leur documentation à notre disposition.
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LISTE DES ABREVIATIONS
- Amort : Amortissement
- Année N : Année de début de l’activité
- INS : Institut National de la Statistique
- PNVRA : Programme National de Vulgarisation et de Recherche Agricoles
- VO : Valeur d’Origine
- VNC : Valeur Nette Comptable
- VDP : Valeur Début De Période
- VFP : Valeur Fin De Période
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Fiche d’identification des promoteurs.....................................................................4

Tableau 2 : Statuts.......................................................................................................................5
Tableau 4 : Description des concurrents potentiels de TMN fish.............................................12
Tableau 5 : les étapes de la production.....................................................................................14
Tableau 6 : Eléments de l’unité de production.........................................................................15
Tableau 7 : Composition des aliments pour les géniteurs et les alevins...................................16
Tableau 8 : étapes de la production d’alevins pour une reproduction......................................18
Tableau 9 : les coûts liés au transport.......................................................................................18
Tableau 10 : Calendrier d’exécution des activités....................................................................19
Tableau 11 : Masse salariale du personnel...............................................................................20
Tableau 12: Outil et frais de travail..........................................................................................21
Tableau 13 : Bilan d’ouverture.................................................................................................22
Tableau 14 : Fond de roulement...............................................................................................22
Tableau 15 : Coût du programme d’investissement.................................................................23
Tableau 16 : Production prévisionnelle....................................................................................23
Tableau 17 : Evaluation prévisionnelle du chiffre d’affaires....................................................24
Tableau 18 : Amortissement.....................................................................................................24
Tableau 19 : Amortissement emprunt (sur 5 ans).....................................................................24
Tableau 20 : Compte d’exploitation de l’année 1, 2 et 3..........................................................25
Tableau 21 : Seuil de rentabilité et point mort..........................................................................26
Tableau 22 : Valeur du Cash-flow............................................................................................26
Tableau 23 : Plan de financement.............................................................................................28
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AVANT-PROPOS
En vertu de la déclaration des Chefs d’Etats de la CEMAC, le 11/02/2005 à Libreville

sur la construction de l’espace CEMAC de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la
formation professionnelle, en application de la décision n°06/032/MINESUP/CAB/IGA/CJ du
16 Mai 2006 portant création et mise en place du système Licence, Master, Doctorat (LMD)
dans l’enseignement supérieur au Cameroun, une circulaire du MINESUP venant au terme
des réunions de concertation organisée avec les Recteurs et vices Chancellor des Universités
et les Responsables du MINESUP en date du 26 Septembre 2007 a précisé à l’attention des
universités et des établissements universitaires habilités, les modalités de mise en place
progressive du système LMD dont le Chef de l’Etat a prescrit le démarrage effectif au
Cameroun dans son discours à la Nation à l’occasion de la fête de la Jeunesse le 11 Février
2007.
La lettre circulaire ministérielle n°07/003/MINESUP/CAB/IGA/CE du 19 Octobre 2007

portant dispositions relatives au cadrage général en vue du lancement du système LMD dans
l’enseignement supérieur au Cameroun vient donc en réponse à cette préoccupation. C’est
pour s’arrimer à ce système que le recteur de l’Université de Dschang a ouvert ses portes au
courant de l’année 2007 au cycle de Licence Professionnelle au sein de son institution, cette
formation a pour principal objectif d’aider le jeune étudiant à prendre l’initiative
d’entreprenariat dans le contexte économique et social de l’heure caractérisé par le chômage
des jeunes.
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RESUME
Au terme de notre étude de faisabilité tant technique que financière, nous avons
démontré la nécessité de l’ouverture d’une unité de production et de commercialisation des
alevins et poissons d’eau douce dans la localité de MFOU plus précisément à AWAE.
La satisfaction, l’accueil de notre projet sur les différents plans (environnemental,
social, économique et juridique), ainsi que les procédures d’ouverture d’une unité de
production et l’obtention de l’agrément, telles que prévues par la législation camerounaise,
sont une preuve d’encouragement à l’initiative privée et constituent des motivations pour les
modestes promoteurs que nous sommes.
L’étude de marché favorable à l’ouverture de notre unité ainsi que l’analyse de la
concurrence, après sondage par questionnaire, nous a révélé une demande potentielle de 85 %
de la population favorable à l’implantation de l’unité TMN SARL. C’est ainsi que la politique
de prix (prix psychologique) adaptée à la bourse du camerounais moyen a été un grand effort
pour la réalisation de ce projet.
Les actions envisagées tout autour du projet (communication dans les médias; prospection)
seront des actes prioritaires du lancement du projet.
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INTRODUCTION GENERALE
Le projet tutoré est une recherche effectuée par un étudiant ou un groupe d’étudiants,
destiné à permettre à l’étudiant de définir son orientation et son parcours universitaire et
professionnel par l’utilisation de ses connaissances, l’application d’une méthodologie et le
développement d’un esprit d’analyse. Le projet tutoré exige que chaque étudiant bénéficie
d’un dispositif d’accueil, de tutorat, d’accompagnement et de soutien pour faciliter son
orientation.
Nous sommes donc amenés à présenter un projet tutoré qui nous permettra non
seulement de faire asseoir nos connaissances théoriques mais aussi de mettre en pratique la
formation professionnelle acquise. L’objectif recherché est l’initiation aux jeunes diplômés à
se prendre en charge et à devenir eux-mêmes des créateurs d’emploi. Notre projet est la
production et la commercialisation des alevins et poissons d’eau douce à MFOU, donc le
nom est TMN SARL. Notre travail sera articulé autour de quatre chapitres :
o Chapitre I : Présentation du projet et ses promoteurs
o Chapitre II : Etude de marché
o Chapitre III : Etude technique
o Chapitre IV : Etude financière du projet
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CHAPITRE I : PRESENTATION DU

PROJET
Tout projet de création d’entreprise est toujours fondé sur une idée et cette idée peut
avoir pour origine la vie quotidienne, du milieu professionnel, la vie économique ou encore
l’idée d’autres personnes.il sera question pour nous dans ce chapitre de ressortir les
informations sur les éléments suivants : Le contexte et la justification du projet en section 1,la
présentation du projet et de ses promoteurs en section 2, et enfin l’aspect juridique du projet
en section 3.
SECTION 1 : CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Dans cette partie nous parlerons du contexte historique du projet et de sa justification.
I. CONTEXTE DU PROJET
La pisciculture est une des branches de l’aquaculture. La pisciculture implique l’élevage
commercial de poissons dans des bassins ou des enclos tels que des étangs à poissons,
généralement pour se nourrir. C’est la principale forme d’aquaculture
En observant notre environnement nous avons pu remarquer que les poissons sont parmi
les aliments les plus consommés et à travers ses observations nous avons pu remarquer que le
nombre d’offreurs est faible par rapport à une demande excessive. Et le fait que la plus part
des poissonniers achètent des poissons importés prêt à la consommation.
Le Cameroun fait face à un déficit de produits halieutiques au point de reposer
substantiellement sur les importations de poissons. Au premier trimestre 2020 par exemple, le
pays a importé 57 008 tonnes de poissons congelés pour un montant de 38,9 milliards de
FCFA.25 juil. 2020 Pour réduire les importations de poisson qui ont coûté au Cameroun près
de 40 milliards de FCFA pour le seul 1 er trimestre 2020, le gouvernement veut accompagner
des entrepreneurs prêts à se lancer dans l’aquaculture sur des zones, déjà identifiées dans tout
le pays comme favorables à cette activité.
Le ministre en charge de l’élevage, Dr Taïga, vient de lancer un avis à manifestation
d’intérêt en vue de la pré-qualification des opérateurs nationaux et étrangers désireux
d’investir dans l’aquaculture au Cameroun.

Les investisseurs sont appelés, dans le cadre de leur investissement, à faire des
aménagements appropriés sur les zones à fort potentiel aquacole, identifiées et non
aménagées, des façades maritimes, des périmètres fluviaux et des lacs de retenue. Il s’agit
précisément des fleuves de la Dibamba (rive gauche et droite), du Nyong dans la zone de
Mbalmayo, de la Sanaga dans la zone de Monatélé ; des retenues d’eau de Lagdo, Lom
Pangar et des façades maritimes entre Kribi et Campo et entre Limbe et Idenau.
II. JUSTIFICATION DU PROJET

La pisciculture est importante pour le Cameroun et est plus développé dans la province
du nord-ouest et constitue un aliment de base pour les populations de ces régions et une
source de revenu importante. Cette activité constitue une grande source de revenus pour ses
exploitants tout en renforçant l’économie nationale. Il est essentiel de noter qu’avec une rareté
d’embauche dans les structures de chez nous ; l’idéal pour toute la jeunesse est de se créer ses
propres richesses. Dès lors ; l’élevage et plus particulièrement la production et
commercialisation des alevins et poissons d’eau douce représente un secteur favorable pour
nous.
Le poisson d’eau douce est une denrée très savoureuse et très sollicitée. L’offre est très
inférieure à la demande, ce qui rend les prix parfois hors de portée des petites bourses.
Au-delà de l’intérêt économique, élever le poisson d’eau douce présente de nombreux
avantages aussi bien pour le pisciculteur, aquaculteur que pour les consommateurs.
Accroître en tonnes la production de poisson d'eau douce pour le marché intérieur, Accroître
de 5 % la contribution au PNB, Accroître l'emploi afin de sortir un nombre considérable de
population du chômage.
La pisciculture hors sol protège également la biodiversité en réduisant les activités de
pêche sur les stocks sauvages dans leurs écosystèmes. En offrant des alternatives à la pêche,
on réduit les attaques sur les populations sauvages des différentes espèces en mer. L’action
réduite de la pêche sauve la diversité de l’écosystème aquatique de l’extinction due à la
surpêche.

SECTION 2 : DESCRIPTION DU PROJET ET DE SES PROMOTEURS

Dans cette section, nous présenterons notre projet ainsi que ses promoteurs.
I. DESCRIPTION DU PROJET
Le lieu d’accueil du projet sera implanté dans la région Du centre plus précisément à
AWAE. Le projet que nous mettrons en œuvre consistera de manière concrète à la
production et la commercialisation des poissons d’eau douce d’environ 10068(5068 sujets
pour un poids de 500 g chacun et 5000 alevins pour un poids moyen de 10 g) sur un terrain
d’une superficie de 400 m2.
Comme activité d’accompagnement, nous envisageons plus tard la création d’un
poulailler dans l’optique première d’exploiter les fientes des poules afin de les transformer en
aliment de consommation pour les alevins.
La finalité du projet, en plus de la production et de la commercialisation des poissons,
va consister aussi en la production des alevins. A terme, nous envisageons également de
vendre ces alevins afin d’aider d’autres pisciculteurs à démarrer dans le métier. Ensuite nous
présenterons les personnes qui mettront le projet en exécution.
II. PRESENTATION DES PROMOTEURS
Le projet de création la SARL dont objet principal est la production et la
commercialisation des poissons d’eau douce de l’interaction entre deux étudiants dont
TCHINDA Prodi et FOLEFACK Lucien, tous en cycles licences professionnelle en
Management des Opérations du Commerce International.
Tableau 1 : Fiche d’identification des promoteurs

Identification Promoteur1 Promoteur2
Noms TCHINDA FOLEFACK
Prénoms Prodi Lucien
Apports En numéraire En numéraire
Montant apports 500 000 500 000
Fonction Président du conseil Administrateur
d’administration
Postes Ouvrier Ouvrier

SECTION 3 : ASPECTS JURIDIQUES ET INTERETS DU PROJET

Dans cette section, nous présenterons l’aspect juridique du projet ainsi que son intérêt
I. ASPECTS JURIDIQUES
Dans ce paragraphe nous mettrons en exergue la forme juridique et statut du projet
1- Forme Juridique
Nous avons opté pour une Société à Responsabilité Limitée (SARL) parce que celle-ci
a un caractère hybride dans la mesure ou son régime juridique possède à la fois celui des
sociétés de personnes et celui des sociétés des capitaux. En plus, les associes n’ont pas
nécessairement la qualité de commerçants, ils sont solidairement responsables de leurs
apports.
2- Statuts
Tableau 2 : Statuts
Forme de la société SARL
Dénomination TMN SARL
Domaine d’activité Production – commerce général et prestation
de services
Nature de l’activité Production et commercialisation du poisson
Siege Yaoundé
Régime juridique Simplifier
Identité des apporteurs de capitaux TCHINDA ; FOLEFACK
Capital social 1.000.000
Emprunt 8.467.800
Nom du gérant FOLEFACK
Durée de vie 99 ans
 Immatriculation fiscale
Lieu : centre divisionnaire des impôts de la localité
Délai : immédiat

Pièces à fournir :
- Demande adressée au chef divisionnaire des impôts
- Certificat d’inscription au registre de commerce et de crédit mobilier
- Statuts
- Attestation et plan de localisation
- Attestation de domiciliation bancaire
- Reçus de paiement des frais
Immatriculation à la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS)
Lieu : centre CNPS de votre localité
Délai : immédiat
Pièces à fournir :
- Remplir une demande d’immatriculation ‘ établie sur imprimé spécial ‘
- Certificat d’inscription au registre des sociétés coopératives et des groupes d’initiative
commune
- Statuts
- Patente
- Carte de contribuable
- Plan de localisation
- La liste du personnel (permanent ou temporaire)
- Le contrat de bail pour les employeurs en location.
II. INTERETS DU PROJET

La très modeste production aquacole annuelle estimée à 330 tonnes d’après le PNVRA
contribue au PIB pour moins de 1%. Le secteur offre environ 15 à 20.000 emplois directs et
constitue une source de revenu complémentaire pour beaucoup de famille en milieu rural.
Au Cameroun, le poisson est une source majeure de protéines pour une bonne partie de
la population. Il représente environ 40% de l’apport protéique d’origine animale et 9,5% des
besoins totaux
Pour la couche de la population rurale la moins nantie, le poisson constitue une des
sources importantes de protéine d’origine animale. Pour satisfaire leurs besoins, certains
paysans pratiques la monoculture de tilapia en l’absence d’alevins de clarias. La surcharge des
étangs leurs permet de pécher constamment du poisson d’une certaine taille pour nourrir leur
famille.

CHAPITRE II : ETUDE DU
MARCHE
Tout projet doit se baser sur une étude de marché qui permettra de déterminer les
tendances du marché et qui aidera le promoteur du projet de savoir si le secteur d’activité est
propice pour le lancement de son projet et cela l’aidera également dans le choix de ces
produits.sa vocation est de réduire au maximum les risques d’échecs d’encours, de mieux
connaitre l’environnement de votre future entreprise.
I. PRESENTATION DES PRODUITS

Les espèces de poisson qui contribuent en grande partie à la production nationale et
donc l’élevage peut se faire hors sol sont les tilapias, les poissons chat nord-africain et les
carpes communes.
1. Les tilapias : ce sont des poissons robustes pouvant supportés des températures
extrêmes de l’eau et de bas niveau d’oxygène dissous. Le frayage naturel a lieu
presque dans tous les types d’eau. On en dénombre plusieurs espèces au Cameroun
dont le tilapia du Nil (oreochromis niloticus) est l’espèce la plus importante en
pisciculture
Oreochromis niloticus
2. Les poissons chat nord-africain : ce sont des poissons appartenant à l’ordre des
siluriformes. Poisson téléostéens caractérisé entre autre par le corps nu et la présence
de barbillons mandibulaires. Ils sont endémiques et utilisé en polyculture avec le
tilapia pour réduire la surcharge des étangs.
3. La carpe commune (cyprius carpio) : c’est un cyprinidé, importé d’Israël en 1969. Il

s’adapte bien au climat tropical de la zone des hauts plateaux de l’ouest puisqu’il s’y
se reproduit naturellement en étang.
4. Heterotis niloticus
Connu sous le nom de Kanga, le corps comprimé, couvert de grandes écailles

osseuses, à consistance cornée. Formées de pièces agencées en mosaïque. Nageoires
verticales indépendantes, dorsale et anale souvent subégales et opposées, caudale arrondie,
pelviennes en position abdominale. Os dermiques du créne plus ou moins profondément
sculptés. Présence de dents linguales. La tête courte et épaisses 3,5 à 4,75 fois dans la
longueur du corps, la bouche moyenne, s'étend jusqu'au bord antérieur de l'œil, lèvres
épaisses. Les dents coniques forment une seule série sur les prémaxillaires, maxillaires et
dentaires. Des dents viliforines sont observées sur la langue, le museau est court, arrondi.
L'œil est latéral

Apres une présentation des produits que nous allons mettre sur le marché, nous parlerons par
la suite de l’étude de l’offre et de la demande.
II. ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE

Notre étude a été faite sur un échantillon de 100 personnes venant d’horizon divers
grâce à notre questionnaire qui à partir de nos déplacement et à l’aide de l’internet, nous a
apporté des indices pour notre projet qui nous permettra d’étudié effectivement l’offre et la
demande.
Q1 : la création d’une entreprise de production et de commercialisation des alevins et

poissons d’eau douce vous parait-elle importante ? Oui non
Pourquoi
Q2 : consommez-vous du poisson ? Oui non
Réponse :
Effectifs Pourcentages
Questions Oui non Total oui non Total
1 85 15 100 85 15 100
2 70 30 100 70 30 100
Ces deux questions nous ont permis de statuer sur l’intérêt que porte la population à
l’égard de notre produit. Il en ressort que 85% de l’échantillon est favorable à notre étude
contre 15% qui estime qu’ils préfèrent des produits de mer ; 70% de l’échantillon consomme
du poisson d’eau douce, par rapport à 30 %qui préfèrent des poissons de mer.
1. Analyse de l’offre
L’offre est la quantité d’un bien ou d’un service que les producteurs sont disposés à
mettre sur le marché à un prix donné. Une concertation sur la filière poisson local s’est tenue
en Août 2020 à Yaoundé entre le ministre du commerce (MINCOMMERCE), Luc Magloire
Mbarga Atangana et les opérateurs exerçant dans ce domaine. Il était question de voir
comment se porte la production de parler des difficultés qui entravent la filière et de voir
comment mettre en place des marchés dédiés aux poisson produits sur le territoire, afin de les
rendre plus visibles et accessibles.
D’après le sous-directeur de l’aquaculture au ministère de l’Elevage, des pêches et

des Industries animales (MINEPIA), Divine NGALA TOMBUH, la consommation globale de

poissons est de l’ordre de 550 000 tonnes par an au Cameroun et près de la moitié est
importée, ceci représentant une valeur de 160 milliards de F. La production locale est quant à
elle estimée à 335 000 tonnes, notamment de capture la pêche maritime et artisanale. Cette
production ne peut être compensée que par l’aquaculture qui produit seulement 10 000 tonnes.
Voilà qui a amené le Ministère du commerce à reconnaître que « 10 000 tonnes de poisson ne
représentent pas grand-chose. Le gap est énorme. A défaut d’arrêter les importations, il est
possible de les limiter. Mais l’organisation de la filière est nécessaire aussi. (Source
Cameroun tribune 13Août 2020)
Ce, malgré les assurances de sa disponibilité donnée au ministre du commerce lors de sa

concertation avec les acteurs de cette filière au mois de janvier dernier. Les opérateurs de
cette filière dont CONGELCAM qui détient à lui seul 80% de ce marché et Queen Fish par
exemple avait certifié que le maquereau très prisé des consommateurs camerounais retrouvera
sa place de choix dans les congélateurs des poissonneries et autres lieux de vente.
En effet l’approvisionnement du marché camerounais du poisson dépend encore en

grande partie des importations. En 2017 par exemple, le Cameroun a importé 181.678 tonnes
de poissons à 114,3 milliards de FCFA principalement sur le marché africain selon l’institut
nationale de la statistique (INS). Ses importations étaient toutefois en baisse de 23,4% en
quantité et 31,8% en valeur par rapport à l’exercice 2016 elles se situaient à 205.295 tonnes
pour une valeur de 144,2 milliards de FCFA en 20132. L’INS faisait aussi remarqué que les
opérateurs impliqués dans les importations de ses poissons surgelés au Cameroun
s’approvisionnent principalement à hauteur de 50,6% sur le marché africain (Mauritanie,
Sénégal…), 12,9% en Europe (Irlande) et 19,6% en Asie (chine).
2. Analyse de la demande
Q1 : consommez –vous régulièrement du poisson d’eau douce ? Oui ou non ?
Q2 : la quantité de poisson que vous consommez en moyenne varie-t-elle de 6 à 10

kg / semaine ?
Q3 : À quelle tranche trouvez-vous le prix du poisson acceptable ?
De 1000 à 2000
De 2000 à 2500
De 2500 à 3000

Effectifs Pourcentages
Questions Oui non total oui Non Total
1 75 25 100 75 25 100
2 80 20 100 80 20 100
Nous constatons dans les réponses aux questions 1 et 2 que 77.5% de notre échantillon
consomment du poisson d’eau douce.
La demande des poissons d’eau douce est plutôt locale et les principaux consommateurs sont
les ménages, les entreprises hôtelières, et les restaurants.
Dans les années 2000 à 2003 la consommation a été estimé tel qu’il suit :
Espèces Nom FR FAO Unité 2000 2001 2002 2003
Cyprius Carpe commune Tonnes - - 6 6

carpio
Carpe commune XAF/kg - - 1300 1400
Oreochromi Tilapia du nil Tonnes 40 40 210 210

s niloticus
Tilapia du nil XAF/kg 1000 - 1000 1000
Tilapia du nil USD/kg 1,41 1,45 - -
Clarias Poisson chat nord- Tonnes 10 10 114 114

gariepinus africain
Poisson chat nord- XAF/kg 1300 1300 1300 1400

africain
Poisson chat nord- USD/kg 1,83 1,85 - -

africain
Source : Direction des pêches MINEPIA

3. Confrontation de l’offre et de la demande

La comparaison de l’offre et de la demande nous permet d’envisager une part de
marché de la demande actuelle non satisfaite et notre offre permettra de combler les
insuffisances liées à la disponibilité en alevins.
*Concurrence
En tenant compte des informations recueillies auprès des pisciculteurs à la suite

de l‘enquête menée sur le terrain il apparaît que les concurrents du présent projet d’entreprise
assurent actuellement plus ou moins l’approvisionnement en alevins pour les pisciculteurs du
Départements du Nkam et du reste du pays sont principalement au nombre de cinq comme
consigné dans le tableau ci-dessous pour un prix de vente variant de 25 à 250 FCFA en
fonction des espèces et de leurs tailles.
Tableau 4 : Description des concurrents potentiels de TMN fish
Concurrents Forces Faiblesses

Productio Station aquacole -Faible quantité produite
n d’Ebolowa Prix de vente faibles de petite taille
d’alevins -Absence de « Service Après-
vente (SAV) »
Station aquacole de - Bien connue des -Faible quantité produite
Yaoundé pisciculteurs -Alevins de petite taille
-Forte mortalité des alevins
- Prix de vente vendus
faibles -Eloigné des pisciculteurs
Station IRAD de - Bonne -Très éloignée des pisciculteurs
Koupa-Matapit renommée -Absence de « SAV »
-
Forte capacité
de production
CNFZV de - Bonne -Très éloigné des pisciculteurs
Foumban renommée -Absence de « SAV) »
- Prix de vente
faibles
- Forte capacité
de production
Ferme piscicole Proximité -Faible quantité produite
d’Adjap -Peu connu des
pisciculteurs

-Absence de « SAV) »
Ferme - Bonne -Peu connu des pisciculteurs
piscicol renommée -Absence de « SAV) »
e de - Prix de vente
batié faibles
- Forte capacité
de production
CONGELCAM
Vendeurs
Queen fish
4. Approche marketing
L’approche marketing représente l’ensemble de stratégies commerciales employées
par les pisciculteurs pour pouvoir mettre à la disposition des consommateurs le fruit de sa
production. À cet effet, elle attend mettre en place la politique commerciale dite « 4P » à
savoir : le prix, la publicité et la place.
Les 4P sont les quatre éléments majeurs qui permettent de définir le « marketing-mix »,
c’est-à-dire l’ensemble des choix et actions mis en œuvre par l’entreprise pour rencontrer son
marché et ses clients. Les 4P détaillent le positionnement marketing et commercial de
l’entreprise. Les 4P : Product, Price, Promotion, Place.

CHAPITRE III : ETUDE TECHNIQUE
Ce chapitre nous permettra de prendre connaissance des différents facteurs et éléments

utile pour la réalisation de notre projet.
SECTION 1 : PROCESSUS DE PRODUCTION D'ALEVIN DE SILURE

Dans cette section, nous présenterons le processus de production des alevins
I. Evaluation des facteurs de productions

-Terrain : Estimation de l'achat de 400 m² avec un certificat d’abandon des droits fonciers
2.500.000 FCFA.
-Capital: le groupe dispose également d'un capital financier de 1 000 000 FCFA constitué
uniquement d’apport en numéraire:
-Main d'œuvre : Les activités seront menées par les membres du projet.
1- Les étapes
Les étapes de production sont les suivantes :
Tableau 5 : les étapes de la production

Projet Activités Opérations Tâches
Construction de l’écloserie
Production d’alevins Production Production des aliments
Achat des géniteurs
Reproduction artificielle
Création d’une unité
Elevage larvaire
de production
Vente d’alevins Vente Achat du matériel de
d’alevins de silure
livraison des alevins
Accompagnement des
Sensibilisation Sensibilisé étudiants et pisciculteurs

2- Analyse des étapes

Construction de l’écloserie : elle se fera durant 3 mois (janvier, février, mars)
(Figure). Elle sera exécutée par le groupe du projet assisté par un ingénieur des travaux
publics. Les éléments de l’écloserie sont résumés dans le tableau ?
Tableau 6 : Eléments de l’unité de production

Eléments de l’unité de production d'alevin Coûts (FCFA)
Terrain de 400 m2 2.500.000
Défrichage et terrassement 50 000
Une réserve de 10000 litres d’eau 2.000.000
1 bac de 5m3 pour le stockage des géniteurs 150.000
7 bouteilles de MacDonald d’incubation (10 litres) 70.000
1 bac alevinage (5 m3) 150.000
Un bâtiment d’habitation 1.000.000
Electricité 100.000
Plomberie 500.000
Un bâtiment d'écloserie (20 m2) 1.000.000
Clôture de sécurité 1.500.000
Kit, microscope et matériel d'écloserie 1.000.000
Total 10.020.000
Acquisition du matériel de fabrication des aliments : l’achat du matériel de fabrication

de l’aliment se fera en avril par le groupe du projet. Le matériel sera constitué d’un broyeur
de 1000.000 FCFA capable de broyer 100 kg d’aliments en 20 min ; d’un mélangeur de
500.000 FCFA et d’une granuleuse de 800.000 FCFA capable de granuler 100 kg d’aliments
en 60 min.
Acquisition de la plus part des ingrédients pour l’aliment : les ingrédients seront
achetés à la provenderie la GRACE situé à Yaoundé lieu-dit ekounou et d'autre seront
collecté localement. Une fois acquis, les ingrédients permettront de fabriquer les aliments
(Tableau). Grâce au soleil, les aliments étalés sur des bâches seront séchés, conditionnés dans
les sacs et les seaux avant d’être stockés dans le magasin. Elle se fera durant le mois d’avril

Tableau 7 : Composition des aliments pour les géniteurs et les alevins
Ingrédients Quantité d’aliment pour Quantité d’aliment pour
géniteur (kg) alevin (kg)
Farine de poisson 30 64
Farine de cabosse de cacao 10 12
Farine d’os 1,5 0,5
Farine de manioc 2 /
Tourteau de soja 15 15
Tourteau d’arachide 15 /
Tourteau de coton 15 /
Son de blé 8 /
Phosphate bicalcique 1 1
Prémix 0,5 0,5
Mélasse / 3
Huile de palme 2 3,8
Sel / 0,2
Total 100 100
Taux de protéine brute (%) 35 54
Source : www.Forma.JEC.com
Acquisition des géniteurs : les premiers géniteurs seront achetés chez Forma.JEC au
mois de Mai, par le groupe.
Le projet aura besoin de 21 géniteurs de 1 Kg de poids moyen (7 mâles pour 14
femelles). (Sexe ratio de 1 mâle pour 2 femelles), pour une somme de 3000 FCFA l'unité,
pour un coût totale de 63.000fcfa. Une fois arrivés à l'unité de production ces géniteurs seront
stockés dans les bacs de 5m3.
Les géniteurs seront nourris avec des granulés suivant un taux de protéine de 35%
c'est-à-dire 2.5kg d’aliment par jour. Ce qui reviendra à 900 kg d’aliments en une année pour
les géniteurs, soit 18sacs de 50 kg pour un coût annuel de 630000 FCFA avec un coût de
production de 700 FCFA le Kg d'aliments.
Les larves seront nourris avec de l'artémia pendant 17 jours. Puis avec des granulés
suivant un taux de protéine de 54%., c'est-à-dire 2sacs d'aliment de 50Kg par mois pour un
coût mensuel de 100000 FCFA et un coût annuel de 1200000 FCFA.

Reproduction artificielle : elles se feront chaque mois avec 1 couple pour un sexe ratio
de 2 femelles pour 1 mâle soit 3 géniteurs par mois. La reproduction se fera une fois par mois
et le reste du temps sera consacré aux suivis. Elle sera répartie dans 4 bouteilles de MacDonal
de 10 litres chacune ce qui nous permettra d'accroitre notre taux d'éclosion et le temps
d'incubation. Puisque une femelle est capable de produire 7,5% de son poids du nombre
d'œufs. Donc 2 femelles vont produire 150 g d'œuf. En considérant qu'un gramme d'oeuf
Compte 600 œufs, on aura donc un total de 90 000 œufs pour une reproduction mensuel et en
considérant un taux de fécondation à 30%, on à 27 000 œufs fécondé avec un taux d'éclosion
de 96% on aura 25 920 larves. Avec un taux de suivis 40% on aura 10 368 alevins par mois.
 Nombre de flacons d'ovaprim nécessaire pour produire 10 368 alevins :
Sachant que 1 flacon peut injecter 15 kg de poissons, le nombre de flacons d'ovaprim
nécessaire pour produire 20000 alevins sera de 0.5 flacon. Le flacon coûte 25000 FCFA donc
6 flacons seront utilisés pour l'année et couteront 150.000 FCFA.
Elevage des alevins : l’élevage se déroulera de juin à août. Pendant les 3 premier jours, le
suivi sera fait par le groupe du projet ; ce suivi sera constitué essentiellement du siphonage (à
l’aide d’un siphon et de seaux) et de la prise des paramètres physicochimiques de l’eau dans
les bacs (à l’aide d’un multi paramètre). Aucune alimentation exogène ne sera faite durant
cette phase.
Elevage des jeunes frais : il sera réalisé par le groupe. Les jeunes frais seront
conservés dans les bouteilles MC de 10 litres situé à l’intérieur de l'écloserie et permettront de
pré grossir nos larves pendent 17 jours, âge auquel ils seront transféré dans le bac d’alevinage
de 5m3 fertilisé une semaine à l'avance avec les crottes de lapin et nourrir avec de l'aliment
granulé et émietté pour faciliter la consommation. Chaque semaine une pêche de contrôle sera
effectuée pour calibrer les alevins.
Au bout de 4 semaines d’élevage, ces jeunes frais auront atteint la taille de 2 à 10 g
avec un taux de survie de 40% (tableau 1) (alevin commercialisable). A cette taille, ils seront
récoltés et vendus aux pisciculteurs.

Tableau 8 : étapes de la production d’alevins pour une reproduction

potentiel d'incubation 150g
nombre d'œufs par gramme 600
nombre d'œufs (600 x 150) 90 000
nombre de larves (30 %) 30/100 ×
90 000 27000
nombre de jeunes frais (96 %) 25920
96/100 × 27000
nombre d'alevins (40 %) 40/100 × 10368
25920
Pour un cycle, 1 reproduction sera faite, soit environ 10368 alevins
Transport : les besoins en transport seront assez importants pour le projet. Ces besoins sont
illustrés par le tableau 8.
Tableau 9 : les coûts liés au transport

Transport lié à : Coûts (FCFA)
Construction de 200 000
l’écloserie 50 000
Achat des aliments 20 000
Achat des géniteurs 0
Reproduction artificielle 0
Elevage larvaire
Achat du matériel de 100 000
livraison des alevins
Accompagnement des 0
étudiants et pisciculteurs
Total 370 000
Achat du matériel de livraison des alevins : il sera fait le mois septembre par le groupe. ce
matériel permettra de livrer en toute sécurité les alevins il s'agit d'une moto et des alevinière
qui couteront 600000 FCFA.

SECTION 2 : PROGRAMME ET PERIODE DES TRAVAUX

Tableau 10 : Calendrier d’exécution des activités
Projet Activités Opérations Tâches Périodes
Construction de l’écloserie Janvier-Mars
Création d’une unité Production Production Achat des aliments
de production d’alevins Achat des géniteurs Avril
d’alevins de silure et Reproduction artificielle Mai
commercialisation des Elevage larvaire Juin-Juillet
poissons d’eau douce
Juillet
Vente Vente Achat du matériel de Juillet
d’alevins livraison des alevins
Vente des Grossissement et Grossissement Juillet -Octobre
poissons commercialisation Commercialisation
d’eau douce
Août
Accompagnement des
Sensibilisati Sensibilisé étudiants et pisciculteurs
on
I. Personnel
- Un responsable de l'écloserie. Cette personne est titulaire d’un baccalauréat + 2 ans de
formation en gestion financière et marketing. Elle s'occupe des prévisions, de la gestion de la
caisse et de la vente d'alevins, de la synthèse des résultats.
- Un responsable de l'alevinage en écloserie. C’est un ingénieur de travaux halieutiques
option aquaculture. Cette personne est responsable du maintien du stock de géniteurs, de la
reproduction artificielle, de la conduite de l'alevinage, des fiches de l'alevinage, de l'entretien
du matériel.
- Un agent spécialisé. Cette personne est titulaire d’un diplôme d’ingénieur de
conception halieute option aquaculture. Elle assiste à toutes les opérations de l'écloserie.
Cependant, l’exploitation aura besoin 02 ouvriers donc nous même.
Tableau 11 : Masse salariale du personnel

EMPLOIS SALAIRE EFFECTIF SALAIRE ANNUEL

(FCFA)
Année1 Année2 Année3
Responsable 50.000 1 600 000 600 000 600 000

écloserie
responsable 50 000 1 600 000 600 000 600 000

d’alevinage
TOTAL 100 000 2 1200000 1200000 1200000

CHAPITRE IV : ETUDE FINANCIERE
Dans ce chapitre nous présenterons quelques prévisions pour les trois premières
années de notre activité
SECTION 1 : MATERIEL DE PRODUCTION
Tableau 12: Outil et frais de travail

Investissement Quantité Prix unitaire Prix total
Bâtiment 2 / 2 000 000
Bacs 4 150000 600 000
Broyeur 1 1.000.000 1 000 000
Mélangeur 1 500.000 500 000
Granuleuse 1 800.000 800 000
Divers 100 000
Salaire annuel 1200 000
Transport Forfait 370 000
Electricité Mensuel 100 000
Bois 5000
Bols 20 100 2000
Urée 1 sac 18.000 18 000
Trousse à dissection 1 10.000 10 000
Seau 4 1000 4 000
Une moto 1 500000 500 000
Bouteille à oxygène 1 bouteille 130.000 130 000
Aliment géniteurs 900kg 700 630 000
Aliment alevins 1200kg 1000 1 200 000
Hormone ovaprim 6 flacons 25000 150 000
Siphon 10m 2000 20 000
Achat des géniteurs 21 3000 63 000
Sel 2 sacs 2500 5000
Formol 10 litres 300 3000
Seringue à insuline 50 200 10 000
Eau de javel 1 2500 2 500
Papier hygiénique 5 300 1 500
Serviettes 6 200 1 200
Acide acétique 1 flacon 5000 5 000
Acétone 1 flacon 5000 5 000
Crotte de lapin 1 sac 2000 2 000
Sac en plastique 100 300 30 000
Coût de programme / / 9 467 200

d’investissement
I. Récapitulatifs des besoins de financement
Tableau 13 : Bilan d’ouverture
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT

Actif immobilisé Capitaux propres
Charges immobilisées Capital 1 000 000
Frais d’établissement 0 Dettes financières
Immobilisations corporelles Emprunt 7 467 800
Bâtiment 2 000 000
Bac 600 000
Broyeur 1 000 000
Mélangeur 500 000
Granuleuse 800 000
Moto 500 000
Actif circulant
Matières 1 067 800
Trésorerie actif
Caisses 1 000 000
Banque 1 000 000
Total 8 467 800 Total 8 467 800
1-1- Fonds de roulement

Tableau 14 : Fond de roulement
Actifs Montants Ressources stables Montants

immobilisés
Bâtiment 2 000 000 Capital 1 000 000
BAC 600 000 Emprunt 7 467 800
Broyeur 1.000.000
Mélangeur 500.000
Granuleuse 800.000
Moto 500.000
TOTAL 5 400 000 FCFA TOTAL 8 467 800FCFA
Fond de roulement 8 467 800 - 5 400 000 = 3 067 800 FCFA

1-2- Coût du programme d’investissement

Tableau 15 : Coût du programme d’investissement
Intitulés Année 1
Immobilisation acquis 5 400 000
Charges liées à la réalisation du projet 3 067 800
Coût de programme d’investissement 8 467 800
II. Prévision du chiffre d’affaire

1- Production prévisionnelle
Tableau 16 : Production prévisionnelle
désignation Quantités unité Prix unitaire Prix total
Aliment géniteurs 900 Kg 700 630 000
Aliment alevins 1200 Kg 1000 1 200 000
Hormone ovaprim 6 flacons 25000 150 000
Achat des géniteurs 21 3000 63 000
Sel 2 sac 2500 5 000
Formol 10 litres 300 3 000
Seringue à insuline 50 200 10 000
Eau de javel 1 2500 2 500
Papier hygiénique 5 300 1 500
Serviettes 6 200 1 200
Acide acétique 1 flacon 5000 5000
Acétone 1 flacon 5000 5000
Fientes de lapins 1 Sac 2000 2000
Coût de 2 078 200
production
2- Prix unitaire prévisionnel

Actuellement le prix d’un alevin de silure de 20g sur le marché est estimé à 200
FCFA. Pour atteindre notre objectif, notre prix unitaire sera fixé à 150FCFA.

Tableau 17 : Evaluation prévisionnelle du chiffre d’affaires
Désignation Quantités Prix unitaire Prix total

Alevin 5000 150 750.000
Poissons 5068 2500 12.670.000
TOTAL 10.068 13.420.000
SECTION 2 : EXPLOITATION PREVISIONNELLE

1. Tableau d’amortissement
Tableau 18 : Amortissement
Année Immobili V.O taux Amorti
sations ssement
01/01/22 Bâtiment 2.000.000 5% 100000
01/01/22 Bac 600000 20 120000
01/01/22 Broyeur 1000000 10 100000
01/01/22 Mélange 500000 10 50000
ur
1/01/22 Granuleu 800000 10 80000
se
01/01/22 Moto 500000 25% 125000
TOTAL 5400000 / 575000
Tableau 19 : Amortissement emprunt (sur 5 ans)

A Valeur Tau Intérêt Amorti Annuit Valeur

n x ssement é nette
1 8 467 12 101613 169356 270969 6774240

800 6 0 6
2 6774240 12 812908 169356 250646 5080680
0 8
3 5080680 12 609681 169356 230324 338712
0 1 0
2. Compte d’exploitation de l’année 1,2 et 3
Tableau 20 : Compte d’exploitation de l’année 1, 2 et 3
Désignation Année 1 Année 2 Année 3

CHIFFRE D'AFFAIRE
Ventes 13.420.000 13.420.000 13.420.000
CHARGES
Divers 100000 150.000 200.000
Salaire 1200000 1200000 1200000
Transport 370000 370000 370000
Electricité 100 000 100000 100000
Bois 5000 /
Bols 2000 /
Urée 18000 /
Trousse à 10000 /
dissection
Seau 4000 /
Bouteille à 130000 /
oxygène
Aliment géniteurs 630000 630000 630000
Aliment alevins 1200000 1200000 1200000
Hormone ovaprim 150000 150000 150000
Siphon 20000 20000 20000
Achat des géniteurs 63000 / /
Sel 5000 5000 5000
Formol 3000 3000 3000
Seringue à insuline 10000 10000 10000
Eau de javel 2500 2500 2500
Papier hygiénique 1500 1500 1500

Serviettes 1800 / /
Acide acétique 5000 5000 5000
Acétone 5000 5000 5000
Crotte de lapin 2000 2000 2000
Sac en plastique 30000 30000 30000
Amortissement 575000 575000 575000
investissement
Total charges 4642800 4459000 4509000
d’exploitation
Intérêt sur 1016136 812908 609681
emprunt
Total charges 1016136 812908 609681
financières
TOTAL 5658936 5271908 5118681
Résultats : 7761064 8148092 8301319
Tableau 21 : Seuil de rentabilité et point mort

Tableau d’exploitation différentiel
Eléments Année N Année N+1 Année N+2
Montant % Montant % Montant %
Chiffres d'affaires 13.420.000 100 13.420.000 100 13.420.000 100
Charges variables 3883936 3496908 3343681
Marge sur coût
variable 9536064 71 9923092 74 10076319 75.08
Charges fixes 1775000 1775000 1775000
60.7
Résultat 7761064 57.83 8148092 1 8301319 61.85

Seuil de rentabilité 2497938 2400512 2364008
Point mort 2mois7jours 2mois4jours 2mois3jours
Après avoir calculé tous les éléments précédents, on peut définir le seuil de rentabilité grâce
au tableau d’exploitation différentiel ci-dessus. Le seuil de rentabilité permet de savoir à partir
de quel chiffre d’affaires le restaurant devient rentable. Une fois ce seuil calculé on obtient le
point mort qui indique à quel moment le projet commence à faire des bénéfices.
Tableau 22 : Valeur du Cash-flow

Financement par emprunt Année 1 Année 2 Année 3

Produits (CA) 13420000 13420000 13420000
Charges décaissables (CD) 57428800 4309000 4309000
Amortissement 575000 575000 575000
Charges financières (CF) 1016136 812908 609681
Résultats avant IS 2698944 4335972 4539199
Impôt sur les sociétés (33%) 890652 1430871 1497936
Résultats nets (RN) 1808292 2905101 3041261
amortissement 575000 575000 575000
Immobilisation
Amortissement de l’emprunt 1693560 1693560 1693560
CAF 4076852 5173661 5309821
Cash-flow actualisé 3640046 4124411 3779426
Cash-flow cumulé 3640046 7764457 11543883
3. VAN et taux de rentabilité interne (TRI) du projet

La Valeur Nette Actualisée (VAN) est égale à la somme des bénéfices nets actualisés
VAN = ΣRN (1+i)- n – I0
VAN=11543883-9 467 800
VAN= 2076083
Interprétation : compte tenu de l’obtention d’une valeur actuelle nette de 2076083, nous
pouvons alors en déduire que ce projet donc le coût d’investissement s’élève à 9 467 800
FCFA est rentable .
4. Taux interne de rentabilité

C’est un taux pour lequel la valeur actuelle nette est égale à zéro.
Ici, nous allons tout naturellement procéder par interpolation entre un taux donc la valeur
actuelle nette est positive et un autre taux donc la valeur actuelle nette sera négative pour
enfin obtenir un taux avec une valeur nulle .
TIR=VAN= 0
TIR−t 1 0−van 1
=
t 2−t 1 van 2−van1

 Détermination du van pour un taux de 24%

VAN= 4076852(1.24) -1 +5173661(1.24) -2 + 5309821(1.24) -3 - 9 467 800
VAN= -30 321
TIR−12 0−2076083
=
24−12 −30321−2076083
TIR = 23.82%
5. Délai de récupération du capital investi
Procédons par interpolation

Io= 9 467 800 FCFA
N −2 9 467 800−7 764 457
¿ = ,
3−2 11543 883−7 764 457
N-2= 0.4506
N=2.45
Soit 2 ans 5 mois 12 jours.
Ainsi le capital investi sera récupéré en 2 ans 5 mois 12 jours. Nous rentrerons dans
nos fonds à partir du 12 juin 2024.
6. Plan de financement
Tableau 23 : Plan de financement
Désignations Année 1 Année 2 Année 3

Bâtiment 2000000 / /
Broyeur 1000000 / /
Mélangeur 500000 / /
Granuleuse 800000 / /
Bac 600000 / /
Moto 500000 / /
Total d’emploi 5400000 / /
(A)
CAF 4076852 5173661 5309821
Emprunt 8467800 / /

Total 12544652
ressources (B)
Ecart (B-A) 7144652 / /
Trésorerie 2000000 9144652 9144652
initiale
Trésorerie 9144652 9144652 9144652
finale
7. Risques
Le projet est susceptible de se heurter à un financement insuffisant qui pourrait entraîner
l’arrêt des activités.

CONCLUSION GENERALE
Parvenu au terme de ce modeste travail auquel nous nous sommes entièrement

consacré ; en dépit des problèmes auxquels nous avons été confrontés, la rentabilité
financière du projet de la création d’une unité de production et de commercialisation à
Mfou a été établie.
L’intérêt de ce projet ne se limite pas à ce seul aspect financier et pour cause,
celui-ci est aussi bénéfique économiquement que socialement.
Sur le plan social, l’implantation de cette unité contribuera à la réduction du
chômage par la création d’emplois et l’amélioration du bien- être des populations, en
mettant à leur disposition des services de bonne qualité et à moindre coût.
Sur le plan économique, ce projet à travers la création des richesses qu’il va
engendrer participera à l’équilibre budgétaire à travers le paiement de ses charges fiscales
et sociales.
Compte tenu de tout ce qui précède, nous ne pouvons que souhaiter la
concrétisation de cet important projet.

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
I- OUVRAGES GENERAUX
Bernard Sauvager, Elevage des reines d’abeilles, rucher- école de Finister, le nivot
Loperoc, 1996
I. KAMGO, Joseph BONLONG, J. KUEMOE Feadin, Système Comptable OHADA,

Audico plus, Comptabilité pratique et Facile, tome3, 2007
II- WEBOGRAPHIE
Http : //www. Apiculture. Com
www.abeilles.api.free.fr
III- LE DICTIONNAIRE
Dictionnaire Larousse, Hachette, 2010

ANNEXE
Annexe : 1 : valeur nutritionnelle et vitamines
Valeur calorique en Kcal / 100g
Valeur calorique en Kj / 100g
Humidité en g / 100g
Cendres en g / 100g
Valeur nutritionnelle
Protides en g / 100g
Glucides par différence en g / 100g
Lipides totaux en g / 100g
Cholestérol en mg / 100g
Vitamine A (rétinol) μg / 100g
Vitamine E (dl-alpha tocophérol) en mg / 100g
Vitamine D en µg / 100g
Vitamine B1 (Thiamine monochlorhydrate) en mg / 100g
Vitamine B2 (riboflavine) en mg / 100g

Vitamines
Vitamine B5 (acide pantothénique) en mg / 100g
Vitamine B6 (pyridoxine + -al + -amine HCl) en mg / 100g
Vitamine PP (amide nicotinique) en mg / 100g
Vitamine B12 (cyanocobalamine) en µg / 100g
Caroténoïdes totaux (mg / 100g)
Minéraux et oligoéléments Sodium en mg / 100g

Calcium en mg / 100g
Potassium en mg / 100g
Magnésium en mg / 100g
Fer en mg / 100g

TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE...............................................................................................................................i
DEDICACE...............................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS...............................................................................................................iii
LISTE DES ABREVIATIONS...............................................................................................iv
LISTE DES TABLEAUX.........................................................................................................v
AVANT-PROPOS....................................................................................................................vi
RESUME.................................................................................................................................vii
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET..................................................................2
SECTION 1 : CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET..............................................2
I. CONTEXTE DU PROJET..................................................................................................2
II. JUSTIFICATION DU PROJET..........................................................................................3
SECTION 2 : DESCRIPTION DU PROJET ET DE SES PROMOTEURS..............................4
I. DESCRIPTION DU PROJET.............................................................................................4
II. PRESENTATION DES PROMOTEURS...........................................................................4
SECTION 3 : ASPECTS JURIDIQUES ET INTERETS DU PROJET.....................................5
I. ASPECTS JURIDIQUES....................................................................................................5
1- Forme Juridique............................................................................................................5
2- Statuts...........................................................................................................................5
II. INTERETS DU PROJET....................................................................................................6
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE................................................................................7
I. PRESENTATION DES PRODUITS..................................................................................7
II. ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE.................................................................8
1. Analyse de l’offre........................................................................................................9
2. Analyse de la demande...............................................................................................10
3. Confrontation de l’offre et de la demande.................................................................11
4. Approche marketing..........................................................................................................13
CHAPITRE III : ETUDE TECHNIQUE.............................................................................14
SECTION 1 : PROCESSUS DE PRODUCTION D'ALEVIN DE SILURE..........................14
1- Les étapes...................................................................................................................14
2- Analyse des étapes................................................................................................................15
SECTION 2 : PROGRAMME ET PERIODE DES TRAVAUX.............................................19
I. Personnel...........................................................................................................................19
CHAPITRE IV : ETUDE FINANCIERE.............................................................................21
SECTION 1 : MATERIEL DE PRODUCTION......................................................................21
I. Récapitulatifs des besoins de financement........................................................................22
1-1- Fonds de roulement........................................................................................................22
1-2- Coût du programme d’investissement...........................................................................23
II. Prévision du chiffre d’affaire.............................................................................................23
1- Production prévisionnelle..................................................................................................23

SECTION 2 : EXPLOITATION PREVISIONNELLE............................................................24

1. Tableau d’amortissement...........................................................................................24
2. Compte d’exploitation de l’année 1,2 et 3.................................................................25
3. VAN et taux de rentabilité interne (TRI) du projet....................................................27
4. Taux interne de rentabilité..........................................................................................27
5. Délai de récupération du capital investi.....................................................................27
6. Plan de financement...................................................................................................28
7. Risques........................................................................................................................28
CONCLUSION GENERALE................................................................................................29
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE..................................................................................30
ANNEXE..................................................................................................................................31
TABLE DES MATIERES......................................................................................................33

Projet Tutore Lucien

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PRODUCTION ET COMMERCIALISATION DES ALEVINS ET POISSON D’EAU DOUCE

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page i

A nos familles respectives

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page ii

LISTE DES ABREVIATIONS

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page iv

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Fiche d’identification des promoteurs.....................................................................4

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page v

En vertu de la déclaration des Chefs d’Etats de la CEMAC, le 11/02/2005 à Libreville

La lettre circulaire ministérielle n°07/003/MINESUP/CAB/IGA/CE du 19 Octobre 2007

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page vi

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 1

CHAPITRE I : PRESENTATION DU

SECTION 1 : CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET

Dans cette partie nous parlerons du contexte historique du projet et de sa justification.

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 2

II. JUSTIFICATION DU PROJET

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 3

SECTION 2 : DESCRIPTION DU PROJET ET DE SES PROMOTEURS

Tableau 1 : Fiche d’identification des promoteurs

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 4

SECTION 3 : ASPECTS JURIDIQUES ET INTERETS DU PROJET

Dans ce paragraphe nous mettrons en exergue la forme juridique et statut du projet

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 5

II. INTERETS DU PROJET

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 6

I. PRESENTATION DES PRODUITS

3. La carpe commune (cyprius carpio) : c’est un cyprinidé, importé d’Israël en 1969. Il

Connu sous le nom de Kanga, le corps comprimé, couvert de grandes écailles

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 8

II. ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE

Q1 : la création d’une entreprise de production et de commercialisation des alevins et

Q2 : consommez-vous du poisson ? Oui non

D’après le sous-directeur de l’aquaculture au ministère de l’Elevage, des pêches et

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 9

Ce, malgré les assurances de sa disponibilité donnée au ministre du commerce lors de sa

En effet l’approvisionnement du marché camerounais du poisson dépend encore en

Q1 : consommez –vous régulièrement du poisson d’eau douce ? Oui ou non ?

Q2 : la quantité de poisson que vous consommez en moyenne varie-t-elle de 6 à 10

Q3 : À quelle tranche trouvez-vous le prix du poisson acceptable ?

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 10

Espèces Nom FR FAO Unité 2000 2001 2002 2003

Cyprius Carpe commune Tonnes - - 6 6

Oreochromi Tilapia du nil Tonnes 40 40 210 210

Tilapia du nil USD/kg 1,41 1,45 - -

Clarias Poisson chat nord- Tonnes 10 10 114 114

Poisson chat nord- XAF/kg 1300 1300 1300 1400

Poisson chat nord- USD/kg 1,83 1,85 - -

Source : Direction des pêches MINEPIA

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 11

3. Confrontation de l’offre et de la demande

En tenant compte des informations recueillies auprès des pisciculteurs à la suite

Tableau 4 : Description des concurrents potentiels de TMN fish

Concurrents Forces Faiblesses

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 12

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 13

CHAPITRE III : ETUDE TECHNIQUE

Ce chapitre nous permettra de prendre connaissance des différents facteurs et éléments

SECTION 1 : PROCESSUS DE PRODUCTION D'ALEVIN DE SILURE

I. Evaluation des facteurs de productions

Tableau 5 : les étapes de la production

Rédigé et présenté par TCHINDA Prodi & FOLEFACK Lucien Page 14