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DÉVELOPPEMENT DE LA PISCICULTURE

EN CAGE AU CAMEROUN

Bien que le Cameroun dispose de nombreux atouts pour l’élevage


de poisson, sa production aquacole stagne au même niveau (2 000
tonnes/an) depuis vingt ans. Près de 200 000 tonnes de poisson
doivent être importées chaque année afin de satisfaire la demande
nationale. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement s’est lancé
dans une stratégie de développement durable de l’aquaculture.
Le projet visait à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle
des populations à travers le développement de l’élevage de tilapias ©FAO Cameroun
en cage.

RÉALISATIONS DONNÉES IMPORTANTES


Dans neuf des dix régions du Cameroun, des sites propices à Contribution
l’implantation de cages flottantes ont été identifiés. 369 000 USD
Des pisciculteurs, des producteurs privés d’alevins,
des producteurs d’aliments, ainsi que des techniciens et cadres Période de mise en œuvre
Octobre 2015 – Septembre 2017
du MINEPIA et du CNFZVH, ont vu leurs compétences renforcées
dans le domaine de l’élevage de poisson en cage. Treize cages Donateur
flottantes ont été installées, chargées et récoltées sur cinq sites. FAO
La production de géniteurs de tilapia au CNFZVH et leur
distribution à des producteurs privés a accru la disponibilité en Partenaires
alevins de qualité. Enfin, différentes études technico-économiques Ministère de l’élevage, des pêches et
des industries animales (MINEPIA)
sur l’élevage en cage et sa rentabilité ont permis de collecter
des données utiles au développement ultérieur de la filière. Bénéficiaires
Les pisciculteurs, les producteurs privés
d’alevins, les producteurs et
IMPACT fournisseurs d’aliments, les opérateurs
Le projet a permis de vulgariser la technique d’élevage en cage impliqués dans la construction
de poissons et de faire émerger de véritables entreprises dans des cages, le MINEPIA, l’Institut
des sciences halieutiques, le Centre
le secteur aquacole (CAMFISH, Société industrielle agro-pastorale
national de formation zootechnique
[SIAP], CAP FORT, Agro World Group, B&B Group), créant vétérinaire et halieutique (CNFZVH)
de nouvelles opportunités de travail. Les alevins et les poissons de Foumban
de table produits sont aujourd’hui de meilleure qualité.
L’augmentation de la production dans les sites concernés, et donc
de la consommation protéines animales par les communautés,
devrait contribuer à améliorer leur sécurité alimentaire.
ACTIVITÉS

OBJECTIFS DE DEVELOPMENT DURABLE


 Identification de sites propices à l’élevage en cage dans neuf
régions.
 Formation de 50 personnes à la construction et à
l’installation des cages flottantes.
 Installation de 13 cages sur cinq sites (Mbalmayo, Yabassi,
Atok, Lagdo, Bagangté et Bambalang), chargées avec 37 500
alevins.
 Formation de 300 acteurs aux techniques d’élevage en cage.
 Formation de 50 producteurs privés aux techniques
de production d’alevins monosexes de tilapia.
 Production de 210 géniteurs tilapia de qualité certifiée,
distribués à 10 producteurs privés d’alevins formés
auparavant.
 Formation de deux cadres en techniques de marquage
des géniteurs certifiés et en production d’alevins monosexes
au Water Research Institute’s/Aquaculture Research and
Development Center (Ghana). ©FAO

 Formation de 30 personnes sur la production d’aliments


locaux pour poisson.
 Rédaction d’un guide pratique des techniques d’élevage
en cage et d’un guide du matériel pour l’élevage en cage.
 Établissement d’un partenariat avec le FIDA pour
la construction et l’acquisition d’une extrudeuse locale.
 Réalisation d’études technico-économiques pour évaluer
le premier cycle de production et la rentabilité de l’élevage
©FAO/Valerio Crespi
en cage en général au Cameroun.

©FAO Cameroun ©FAO Cameroun

Code du projet
TCP/CMR/3506

Titre du projet
Appui au développement du tilapia en cage au Cameroun

Contacts
Bureau de la FAO au Cameroun
FAO-CM@fao.org

Lionel Kinadjian (Fonctionnaire technique principal)


Lionel.Kinadjian@fao.org
Division de la mobilisation des ressources
Unité de la promotion, de la diffusion et des rapports
Reporting@fao.org

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