Vous êtes sur la page 1sur 20

e l’Entrep

on d ren
oti ar
om i

at
eP

Aq
td
P.P.E.A

uac
Proje

ole
Aqua

t c
roje
cu

nP
lt u
e

tio
o

r
En
t re om
p re n Pr
e u rs h i p

FICHE TECHNIQUE 2
Guide pour la production d’alevins
de Clarias gariepinus
2
Cette fiche technique a été préparée avec l’appui financier du FIDA et du Projet de
Promotion de l’Entreprenariat Aquacole (PPEA) / Ministère de l’Élevage des Pêches et des
Industries Animales (MINEPIA) du Cameroun.
Les opinions exprimées dans cette fiche sont celles des auteurs et ne reflètent pas
nécessairement les opinions du FIDA ou de ces services.

Distribution restreinte au PPEA et MINEPIA


Photo de couverture : Choix de géniteurs Station Pilote MINEPIA Douala 06/07/2017
Guide pour la production d’alevins de Clarias gariepiunus
Dr. EFOLE Thomas
Version : finale
Date : 10/08/2017
Nombre de pages : 20 pages

APDRA Pisciculture paysanne : 9 Avenue de France - 91 300 Massy - France.

3
Sommaire
AVANT PROPOS 5

INTRODUCTION 7

DESCRIPTION BRÈVE DU POISSON-CHAT CLARIAS GARIEPINUS 8


Facteurs externes de régulation de la reproduction 9
Quelques solutions de correction 9

MISE EN PRATIQUE DE LA TECHNIQUE DE REPRODUCTION ARTIFICIELLE 10


Choix et conditionnement des géniteurs 10
Induction hormonale 10
Prélèvement des testicules et traitement du sperme 11
Fécondation et incubation 12
Éclosion 13
Aliment composé 14

4
AVANT PROPOS

L ’aquaculture camerounaise constitue l’un des secteurs à fort potentiel de croissance


et de création d’emplois du pays en raison de grandes potentialités et de nombreux
atouts favorables au développement au secteur aquacole tels que la forte demande
intérieure pour les produits halieutiques (environ 400 000 tonnes par an, le poisson
représente la première protéine animale consommée avec 14,7 kg/hab./an), le grand
potentiel d’accroissement de la productivité, des conditions agro-écologiques favorables
et la disponibilité des eaux et des terres agricoles. Malgré cela, le pays continue à importer
d’importantes quantités de produits halieutiques (plus de 212 200 tonnes par an) tandis
que la production nationale des pêches de capture est en stagnation depuis plusieurs
décennies (environ 93 000 tonnes pour la pêche artisanale maritime, 7 000 tonnes pour
la pêche industrielle, 75 000 tonnes pour la pêche continentale).

C’est pourquoi sous l’impulsion du Chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, le pays s’est
donné pour objectif d’évoluer vers une agriculture de « seconde génération », au sein de
laquelle l’aquaculture occupe une place à part entière (Comice Agropastoral d’Ebolowa,
2011). Poursuivant cette orientation, le Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries
Animales, Dr TAÏGA, a solennellement déclaré 2015, « Année de l’aquaculture au Cameroun ».

Concrètement, ceci traduit la volonté du pays de passer d’une aquaculture de subsistance


à une aquaculture commerciale durable et socialement responsable, capable d’assurer
la sécurité alimentaire des populations, de générer des revenus et des emplois pour les
jeunes, de limiter les importations et la sortie des devises du pays tout en respectant
l’environnement. Il s’agit pour l’aquaculture de devenir un levier de transformation agro
économique du pays.

Les axes de travail définis consolident le “Plan de Développement Durable de l’Aquaculture


au Cameroun” (PDDAC) élaboré avec l’appui de la FAO en 2009 et se déclinent comme
suit : i) la levée des contraintes liées à la disponibilité des alevins (quantité et qualité) et
de l’aliment pour poisson (quantité et qualité) à un prix abordable ; ii) le renforcement
des capacités techniques et managériales des acteurs des secteurs public et privé ;
iii) le développement de la chaine de valeur des produits aquacoles ; la mise en place
d’un système efficace d’accompagnement des aquaculteurs ; iv) le renforcement de la
communication ; v) le renforcement de la coopération avec les partenaires techniques et
financiers et de la collaboration avec les autres ministères.

Le Projet de Promotion de l’Entreprenariat Aquacole (PPEA) s’aligne sur ces axes directeurs
et consacre la mise en œuvre à titre pilote de certains objectifs du PDDAC. Il est le fruit de
la coopération entre le Gouvernement camerounais, à travers le Ministre de l’Élevage, des
Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) et le Fonds International de Développement
Agricole (FIDA). L’accord de financement pour sa mise en œuvre a été signé le 29 janvier
2016.

5
D’une durée de 3 ans, le PPEA est une initiative pilote menée dans les 3 régions du Centre,
du Sud et du Littoral, dont les leçons apprises doivent permettre la mise en œuvre d’un
programme de développement de l’aquaculture à l’échelle nationale. L’objectif global du
PPEA est de contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie et des revenus
des aquaculteurs du Cameroun à travers la promotion des entreprises aquacoles
économiquement rentables et créatrices d’emplois. Plus spécifiquement, il vise à améliorer
l’accès des aquaculteurs à des services de formation et d’appui / accompagnement, à
mettre en place un cadre stratégique et organisationnel favorable au développement de
l’aquaculture et créer des entreprises aquacoles économiquement rentables et créatrices
d’emplois.

Le projet cible les petits producteurs aquacoles potentiels ou déjà installés avec une
priorisation des jeunes de 18 à 35 ans, porteurs de microprojets aquacoles. Au total, 300
petites entreprises aquacoles seront ainsi établies dans les différentes chaines de valeurs
dont 30% gérées par des femmes et 50% par les jeunes.

Dans l’optique de vulgariser l’activité, le PPEA a élaboré, avec l’appui de son partenaire
technique, l’Association APDRA Pisciculture Paysanne, des guides et fiches technico
économiques pour la production des alevins, des aliments et des poissons de table ainsi
que la gestion des fermes aquacoles. Ces manuels permettront aux aquaculteurs, aux
porteurs de projet, aux chercheurs et à toute personne intéressée par l’activité aquacole
d’avoir une connaissance sommaire du domaine. Ces documents n’étant pas exhaustifs,
nous conseillons aux personnes désireuses d’investir dans l’aquaculture de se rapprocher
des services compétents du Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales
(MINEPIA).

Bonne lecture à tous.

Yaoundé, septembre 2017


Divine NGALA TOMBUH,
Coordonnateur National et Chef de Projet PPEA

6
INTRODUCTION

L e Clarias gariepinus est une espèce présente dans beaucoup d’élevages piscicoles au
Cameroun, mais dont la production reste encore limitée, malgré de forts potentiels, du
fait de manque d’alevins et d’essais de production peu fructueux (2 à 5% de larves par-
viennent au stade juvénile) du fait :
D’insuffisances dans la maîtrise de la technique de reproduction artificielle,
D’une alimentation insuffisante et inadaptée aux premiers stades de développe-
ment,
Du manque de maîtrise des techniques d’alimentation optimale (ration, taille de
l’aliment, fréquence de distribution),
Du manque de maîtrise des conditions environnementales (densités optimales de
mise en charge, température, lumière, abris, oxygénation, pH, nitrites, ammo-
niaque, etc.)

L’objectif de ce guide est de familiariser les producteurs aux techniques de production


massive des alevins de Clarias gariepinus.

7
DESCRIPTION BRÈVE DU POISSON-CHAT CLARIAS GARIEPINUS

Poisson à peau nue possédant une nageoire dorsale rayonnée, 4 barbillons, une tête
aplatie dorso-ventralement.
Omnivore à tendance carnivore.
Dimorphisme sexuel (différence morphologique entre le mâle et la femelle) existant
chez les individus matures

Reproduction en milieu naturel une fois l’an, ponte sur substrat, pas de garde paren-
tale, pas de reproduction naturelle en étang
Reproduction massive se faisant de façon artificielle
NB : Ne pas le confondre avec:

Clarias jaensis Heterobrancus longifilis

8
Facteurs externes de régulation de la reproduction
Température
Facteur prépondérant qui influence la reproduction (latence, incubation)
Éclosion des œufs et survie des larves: nulles à 20°C, minimales à 23°C, optimales de 25
– 30°C

PH (6,5 à 8)
Favorable à la reproduction, son élévation brusque notamment des étangs fertilisés peut
conduire à de fortes mortalités des larves, il en est de même de l’ammoniac, des nitrites.
Effet important de la photopériode

Quelques solutions de correction


PH :
Un chaulage (2,2t/ha) pour l’élévation en cas de faible pH ou un renouvellement d’eau
important dans le cas contraire

T°C :
Résistance chauffante pour Effet de serre
aquarium, 300W / 400 à 600L.
Possibilité de réglage précis et Toile plastique recouvrant le dispositif de
éventuellement de réajuste- reproduction
ment de la température de 18°C Un recouvrement de 30% du toit de
à 34°C. La précision courante est l’écloserie
de +/- 0,5°C.
Maintien de la chaleur constante

9
MISE EN PRATIQUE DE LA TECHNIQUE DE REPRODUCTION ARTIFICIELLE

Choix et conditionnement des géniteurs


Choisis par des critères visuels dans un stock de géniteurs issu du milieu naturel et
des fermes de 1kg de Pm mis en charge à la densité 3ind/m² et nourris 2fois/j à 3% de
l’Ichtyobiomasse (aliment 48% protéine).

Femelle Mâle
Papille génitale protubérante Bonne corpulence
Abdomen bien dilaté, émettant des ovules à
la légère pression
On réalise si possible une biopsie ovarienne

Après sélection, chaque géniteur est mis en stabulation individuellement jusqu’à l’heure
d’induction des femelles

Induction hormonale
Se faisant en soirée en fonction de la durée de latence
Deux possibilités sont envisageables

10
A. Utilisation de l’Hypophyse
Choix d’un mâle de poids sensiblement
équivalent à la femelle à induire
Extraction de l’hypophyse
Broyage dans un mortier en porcelaine
dans 2ml de solution physiologique NaCl
90/00

Administration de la solution à la femelle


de 0,5ml/kg

B. Utilisation d’Hormone de synthèse


Plusieurs types d’hormones (HCG, LHRHa, Ovaprim)
Pour ces hormones les doses à administrer aux femelles sont :

HCG: 4000 UI/kg


LHRHa: 30µg/kg associée à la dopamine
Ovaprim: 0,5mg/kg
Suprefact: 20µg/kg associé au motilium 10mg/kg
L’induction des mâles est aussi possible mais pas toujours nécessaire
Suprefact: 10µg/kg associé au motilium 10mg/kg

Prélèvement des testicules et traitement du sperme


Recueil des testicules sans les inciser accidentellement, ce qui aurait pour effet d’ac-
tiver les spermatozoïdes (s’il y a pénétration d’eau).
Poisson vif : Prélèvement dans le poisson anesthésié au phénoxy-éthanol (0,5ml/l d’eau) ;
Poisson tué : Prélèvement, dans les une heure qui suive la mort du poisson

Noter que l’ablation partielle est possible

11
La laitance est ensuite extraite par incision des lobes (prendre garde les doigts
doivent être bien secs pendant la préparation de la laitance)
Le sperme ainsi collecté est dilué 10 fois dans une solution de chlorure de sodium
à 9 ‰.
Conserver ensuite la préparation à 4°C.

La qualité du sperme est vérifiée au


microscope 100X après activation avec
de l’eau ou une solution d’activation
(NaCl2g/L et urée 4g/L) avant utilisation

Fécondation et incubation

Les œufs sont collectés par striping des


femelles induites (peser avant et après
=poids des ovules),

Les œufs de chaque femelle sont répartis


en différentes portions selon le volumes de
la ponte, la laitance y est épandue et diluée
avec de l’eau ou une solution d’activation

12
Tableau 1 : volumes de sperme et d’eau à appliquer selon les quantités d’œufs collectés

1 à 4 min après les œufs sont rincés et disposés dans des claies, bouteilles de zoug, ou
substrats dans des happas pour incubation. Une portion connue d’œuf est prélevée et
incubée dans une barquette

NB : traiter l’auge au bleu de méthylène (solution-mère : 0,1 g/litre ; 1,5 ml par litre d’eau
de l’auge) avant incubation

Eclosion
J0: observer l’auge tôt le matin,
Si la proportion d’œufs blancs est intermédiaire (20-50 %), cela peut provenir de la qualité
initiale des ovules ou signifier qu’il y a trop d’œufs dans l’incubateur, que le traitement
au bleu de méthylène (solution-mère : 0,1 g/litre ; 1,5 ml par litre d’eau de l’auge) a été
oublié ou que le débit d’eau dans le bac d’incubation a été trop faible dès le départ. Il faut
alors effectuer un renouvellement d’eau important et refaire un traitement au bleu de
méthylène pour sauver la ponte. Lors du renouvellement, on veillera à ajouter de l’eau à
la même température que celle du circuit.
Si la proportion d’œufs blancs est importante (>50%) il est préférable d’arrêter le pro-
cessus et de recommencer la reproduction

J1 : au terme de l’éclosion on compte le nombre d’œufs blancs dans la barquette et


on estime le taux d’éclosion :
Nombre d’œufs mis en incubation - Nombre d’œufs morts X 100
Nombre d’œufs mis en incubation
Si ce taux est inférieur à 65% on arrête le processus
On estime aussi le nombre de larves mal formées (photophile)

J2 nettoyage (œufs morts, larves mal formées)


J3 fin de la résorption de la vitelline
J4 première alimentation à base de nauplii d’Artemia
En fonction du poids d’œufs et du taux d’éclosion on en déduit le nombre approximatif de
larves de clarias en élevage.

13
En se reportant au tableau des rations alimentaires, on en déduit la quantité de cystes
d’Artemia à mettre en incubation pour distribution des nauplii aux larves.

Exemple : si l’on a mis 70 g d’œufs, soit 35 000 œufs, à incuber et que l’on a obtenu un taux
d’éclosion de 80 %, on peut estimer le nombre de larves à 35 000 x 80 / 100 = 28 000. En
se reportant au tableau des rations ci-dessous on peut lire que la ration pour une larve est
3 mg, soit pour 28 000 larves : 84 000 mg ou 84 g d’Artemia. Ce poids sera réparti en trois
repas de 28 g. Le premier étant à distribuer entre 7-8 h. Avant d’effectuer la seconde distri-
bution on s’assurera que l’essentiel des Artemia du premier repas ont bien été consommés.

Aliment composé
Après le 8e jour d’élevage on passe progressivement des nauplii d’Artemia à un aliment
composé. Cet aliment doit titrer 50 à 55 % de protéines brutes et 12 % de matières grasses
brutes.
Deux possibilités s’offrent à l’éleveur basé en zone inter-tropicale :
Soit importer un aliment spécialement destiné aux alevins de silure, en provenance
d’un pays du Nord,
Soit effectuer une commande spéciale à un fabricant (provendier) local.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
- Matières protéiques brutes 55 %
- Matières grasses brutes 12 %
- Cendres brutes 10 %
- Cellulose brute 0,5 %
- Vit. A 23000 UI/kg
- vit. D3 2 500 UI/kg
- Vit. E 250 mg/kg

Taille des particules alimentaires (miettes)

Poids des poissons en g 0,07 à 0,5 0,5 à 1,0 1,0 à 3,0 3 à 10

Taille en mm 0,4 à 0,6 0,6 à 1,0 1,0 à 1,4 1,5

14
TABLEAU 4 : Taux de Rationnement
(pour une température d'élevage de 30°C).
Élevage larvaire

poids ration
ration dont
numéro D'une nombre en g/ dont granulométrie
en mg/ aliment
du jour larve de repas 5000 Artemia en mm.
larve composé
en mg larves
2 2 3 3 15 15 0
3 4 3 5 23 23 0
4 7 3 6 32 32 0
5 11 3 9 43 43 0
6 17 4 11 56 56 0
7 25 4 14 70 70 0
8 34 4 17 86 86 0
9 45 6 21 104 78 26 0,4-0,6
10 59 6 25 123 61 61 0,4-0,6
11 76 6 29 143 36 108 0,4-0,6
12 95 6 33 166 0 166 0,4-0,6
13 117 6 38 190 0 190 0,4-0,6
14 142 6 43 215 0 215 0,4-0,6
15 171 6 49 243 0 243 0,4-0,6
16 203 6 54 271 0 271 0,4-0,6
17 239 6 60 302 0 302 0,4-0,6
18 280 6 67 334 0 334 0,4-0,6
19 324 6 74 368 0 368 0,4-0,6
20 373 6 81 403 0 403 0,4-0,6
21 427 6 88 440 0 440 0,4-0,6
22 486 6 96 478 0 478 0,4-0,6
23 549 6 104 518 0 518 0,6-1,0
24 618 6 112 560 0 560 06-10
25 693 6 121 603 0 603 0,6-1,0
26 774 6 130 648 0 648 0,6-1,0
27 860 6 139 695 0 695 0,6-1,0
28 953 6 149 743 0 743 0,6-1,0
29 1052 6 159 793 0 793 0,6-1,0
30 1158 0
total art. total
compo.
501 g 8166 g

Composition : produits de poisson, produits d’animaux terrestres, grains de céréales,


produits de graines oléagineuses, huiles et graisses, vitamines et minéraux, antioxydant
(Ethoxyquine ou acide benzoïque).

15
Exemple d’aliment type :
Composition pour 100 kg d’aliment :

Matières Premières Quantité Protéines % Matières grasses %


Farine de poisson 64 kg 64 7
Tourteaux de coton 15 kg 45 1,6
Tourteaux de coprah 13 kg 23 4
Mélasse (sucre) 3 kg - -
Sel 0,15 kg - -
Calcium 0,25 kg - -
Huile de palme 5 litres 100
Vitamine A 2300000 VI - -
Vitamine D3 250000 VI - -
Vitamine E 2,5 g - -
Cet aliment titre 51 % de protéines brutes et 12 % de matières grasses brutes

Les quantités d’aliments nécessaires à distribuer lors du pré-grossissement sont résumées


dans le tableau ci-après

Durant cette phase il est important de trier les alevins tous les mois

Figure 1: grille de tri

Pour la réussite du grossissement il est important de ne donner aux éleveurs que des
alevins de tailles homogènes avec un poids minimum de 10g en moyenne, stade où le
cannibalisme est réduit.

16
Prégrossissement
numéro poids d'un nombre ration en mg ration totale en g Granulometrie
du Jour alevin en mg de repas / alevin /10000 alevins en mm
30 1158 6 169 1689 0,6-1,0
31 1270 6 180 1795 0,6-1,0
32 1390 6 190 1905 0,6-1,0
33 1517 6 202 2017 0,6-1,0

34 1651 6 213 2133 0,6-1,0


3.5 1794 6 225 2252 0,6-1,0
36 1944 6 237 2375 0,6-1,0
37 2102 6 250 2500 0,6-1,0
38 2269 6 263 2629 0,6-1,0
39 2444 6 276 2761 0,6-1,0
40 2628 6 290 2896 0,6-1,0
41 2821 6 303 3035 0,6-1,0
42 3023 6 318 3176 1,5
43 3235 6 332 3321 1,5
44 3457 6 347 3470 1,5
45 3688 6 362 3621 1,5
46 3929 6 378 3776 1,5
47 4181 6 393 3933 1,5

48 4443 6 409 4095 1,5


49 4716 6 426 4259 1,5
50 5000 6 443 4427 1,5
51 5295 6 460 4597 1,5
52 5602 6 477 4771 1,5
53 5920 6 495 4949 1,5
54 6250 6 513 5129 1,5
55 6592 6 531 5313 1,5
56 6946 6 550 5500 1,5
57 7313 6 569 5690 1,5
58 7692 6 588 5884 1,5
59 8084 6 608 6080 1,5
60 8490 Total aliment

1 110 kg

Tableau 2 : Table de nourrissage en pré-grossissement

17
Monoculture de Clarias

18
19
Site web : www.ppea-cameroun.org
Tél : (+237) 675 73 01 00 / 663 33 00 00
E-mail : ppeacmr@gmail.com

Vous aimerez peut-être aussi