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La palourde

Dossier d’élevage
Les travaux conjugués de la recherche, des collectivités local
professionnels ont permis la création d'une nouvelle activité,
vénériculture, c'est-à-dire l'élevage de la palourde.
Bénéficiant des acquis, tant de la recherche que de la produc
matière de coquillages, les résultats sur la palourde ont été o
des délais courts. En effet, il s'est écoulé seulement 10 ans e
de la recherche et la phase actuelle de production (500 t) qu
près de 300 professionnels.
Il est bon que la recherche, conduite par l'IFREMER, contribu
de nouveaux métiers comme à la diversification des professio
La palourde est destinée au marché national comme à l'expor
Les producteurs français disposent d'une compétence réelle m
perspective de l'ouverture des frontières et d'une concurrenc
il convient de maintenir un haut niveau de technicité pour am
productivité de nos élevages.
Le rôle de l'IFREMER ne se limite pas à améliorer l'état des c
transférer l'acquis est une mission essentielle de l'IFREMER.
notamment de ce présent document. Il fait le point des conn
acquises, tant en laboratoire que sur le terrain par les scientif
les producteurs. Il donne à l'éleveur des éléments de référenc
gestion technique de l'exploitation. Sa pérennité nécessitera
jour régulières. C'est pourquoi il prend la forme de fiches insé
classeur.
J'apprécie le travail effectué par le département des Ressour
et le service Valorisation de la Recherche de l'IFREMER réalis
collaboration avec les responsables professionnels.
Ce document constitue le premier ouvrage d'une série qui tra
différentes espèces dont l'élevage est maîtrisé.

Yves S
Président Dir
SDR)

éna

55.28
F
Documentation
ions (SDP)

ANE
13
F

34-16-3
ais de Recherche
tion de la MER 1988
Dans un passé récent toutes les formes nouvelles d aquaculture, bien
qu'encore naissantes, ont suscité beaucoup d'espoirs pas toujours très
réalistes.
Aujourd'hui, chacun s'accorde à reconnaître que les coquillages figurent au
premier rang des quelques espèces marines dont l'élevage nouveau est
susceptible, à court ou moyen terme, d'atteindre un seuil de rentabilité
commerciale.
C'est donc la conchyliculture que l'on avait qualifiée, un peu hâtivement, de
traditionnelle qui redevient moderne.
A ce titre, la vénériculture constitue la première concrétisation d'un élevage
complet d'un coquillage que jusqu'ici l'on ne savait que pêcher.
Son développement doit contribuer efficacement à diminuer le danger de la
monoculture dont la majorité des professionnels est encore tributaire,
notamment les ostréiculteurs car la disparition malheureusement durable de
l'huître plate a engendré une dépendance totale vis-à-vis de l'huître creuse.
Ainsi, même si la vénériculture peut représenter pour certains une activité
principale, l'élevage des palourdes apparaît surtout comme un élément de
diversification conchylicole.
Cependant, comme toute activité en phase de démarrage, elle est difficile à
maîtriser dans les premières années, c'est pourquoi ces fiches édité r
IFREMER à l'intention des professionnels devraient leur permettre d c e r
plus rapidement dans la connaissance de ce métier neuf sans avoir
attendre l'expérience du temps, c'est en tout cas le vœu que j'exp

R. NOLAIN
Président
Comité Interprofessionnel de la C o n c h y u r e
e du dossier, 8 RUBRIQUES.
rtance (25 fiches), la rubrique "Méthodes d'élevage :
et résultats" a son sommaire détaillé page 30.

I
Les fiches plastifiées
contenues dans C3 dossic.
(entre les pages 34-35 et
38-39) sont des aides au
vénéricultbur.
L'éleveur peu" y inscrire ses
mesures à l'aide d'un marqueur
ou d'un crayon gras et les effa-
cer ensuite à l'aie_ol.
la palourde 5 SOMMAIRE e
page 9 LA PRODUCTION NATIONALE Historique p. 9
Situation en 87 p. 11

13 LES PARAMETRES D'ELEVAGE Sites p. 13 L


Conditions physico-chimiques p.17

19 LA BIOLOGIE L'espèce p. 19
Ecophysiologie p.21

25 LES PREDATEURS Oiseaux p.25


Poissons p.25
Le crabe vert p. 26

29 LES METHODES D'ÉLEVAGE TECHNIQUES, MAINTENANCE ET RESULTAT


Cycle d'élevage p.31 •Données de Référence p33
Ecloserie p.39• Prégrossissement p.47• Grossiss
Semis p.59* Suivi p.61 •Récolte p.67•Stratég
75 Maladies possibles p. 75
Conseils pratiques p. 76
^

77 L'ENTREPRISE Formation professionnelle p. 77


Création p. 79
Financement p. 81
Eléments de gestion p. 83
89 LE MARCHÉ ET SES PERPECTIVES

CONC
Sommaire ADRESSES
BIBLIOG
Chaque rubrique est composée
de plusieurs chapitres.
la palourde


LA PRODUCTION NATIONALE 2 fiches

LES PARAMÈTRES D'ELEVAGE 3 fiches

LA BIOLOGIE 3 fiches

LES PREDATEURS

LES MÉTHODES D'ÉLEVAGE : TECHNIQUE, MAINTENANCE ET RÉSULTATS 25

LA PATHOLOGIE

L'ENTREPRIS

LE MARCHÉ ET SES PERSPECTIVES

CONCLUSION 1
ADRESSES UTILES 3
BIBLIOGRAPHIE 3
9 LA NATIO

va ontrôlé de l'adulte
d u r à l'adulte
o m l e , ou
ALes travaux conduits par les»
étaient élaborées p
(Université de Breta
rade de Brest, par l
l'IFREMER ISTPM (
différentes initiatives (organismes sur-Mer).
rice, est scientifiques nationaux, instances
utement de recherches régionales ou sociétés privées)
ont été considérablement facilités
1979 - 1987, p
qu et privées. Inconnu
98 cet élevage est en dès 1975 par la possibilité régionaux :
d'approvisionnement en juvéniles.
8 e phase d'extension, Nord Finistère d
C'est l'écloserie de la SATMAR
m par une nouvelle programme d'urg
(Société Atlantique de Mariculture)
Cadiz", en collab
ssn qui, dans bien des qui a eu l'initiative de la
comités locaux d
us'en 1987, est issue production contrôlée de jeunes
maritimes, sous la
gins diverses. palourdes.
l'IFREMER CNEX
Quatre phases de développement L'adaptation de l
se sont succédées : sur estran fut tes
résistance des st
1 9 7 5 - 1 9 7 8 , faisabilité intempéries. Les
scientifique et technique : automatique de f
loppés en 1 9 8 0 -
Les travaux conduits à l'intérieur matériel agricole
des organismes scientifiques ont
abouti aux premières productions B r e t a g n e S u d da
représentatives commercialisées : programme mixte
125 kg en 1977, 1500 kg en développement in
1978 (IFREMER CNEXO, site de Syndicat du pays d
l'Ile Tudy). de Bretagne Sud et
Dans le même temps, des ISTPM avec un bud
techniques de prégrossissement 2 0 0 0 0 0 F.

A historique
c o e e patrimoine De 1982 à 1987 elle a eu pour lIFREMER. Ce type de contrat
aires ostréicoles conséquence, avec l'appui des utilisé pour le program suiv
es raisons organismes scientifiques, l'utilisa-
tion de l'eau de forage pour le 1985 - 1986, le p r o a m
gionales ont contrôle de la production phyto-
ctions de promo- planctonique à des fins d'élevage, expérimental " s t r a t i e s
de la palourde. écloserie et prégrossissement. d'élevage" :
ves du Conseil
1981 - 1984, Ce programme fut financé par
rmédiaire de
l'IFREMER (733 0 0 0 F) et les
ation pour le le "programme national Régions Poitou-Charentes et
de l'Aquaculture palourdes" : Aquitaine (195 0 0 0 F). La
uest), de la
production fut de 18 tonnes e
mmerce et Le semis de 6,8 millions de
C.A. de 9 2 0 0 0 0 F.
chefort-sur-Mer naissains, du Finistère au bassin
Ces élevages expérimentaux o
un service d'Arcachon avec un financement
été conduits dans six régions,
Délégué Régional de 4 5 6 0 0 0 F (ANVAR, IFREMER
la baie de Somme au bassin
ar ses actions de CNEXO) a permis d'aboutir à une
d'Arcachon.
des laboratoires production de plus de 1 7 tonnes
par leur aide de palourdes, générant un chiffre Tous ces efforts dans l'espace
e terrain. d'affaires de 6 5 4 0 0 0 F. dans le temps ont permis à la
, les actions C'est dans le cadre de ce vénériculture d'acquérir ses lettres
ermis de définir programme de prédéveloppement de noblesse.
rmes biotechni- que fut instauré pour la première
n claires et ainsi fois un contrat-type
11 LA ODUCTION NATIONA

problèmes administratifs et du En réalité moins de 50


coût du foncier. surface, soit moins d
font l'objet d'activités
le production. En effet,
Les surfaces occupées attributions affichées
e l o p p m e n t de l'élevage, PPM 167 ha concernent p
e r a e , a subi des à- A la fin de l'année 1987, sur grande part des ancie
nt causes sont 2 1 . 2 4 0 hectares concédés, reparcage concédés a
3 0 0 ha de concessions sont (dont la plupart sont
performance de officiellement attribués à l'élevage pour l'élevage de la p
de production de de la palourde, (tab.1). parce que trop hauts)
Les nouvelles conces
d'élevage mal donc confondues ave
QUARTIERS SURFACES
ont été concédées plu
CONCÉDÉES (ha)
de la profession anciennement. A titre
ole m informée et Le Havre 0 dans le Finistère Nord
upée r ses propres Cherbourg 7 concédée est passée
ntes production. Saint-Malo 4
1978 à 7 3 ha en 198
Paimpol 29
out ifficulté d'accéder Morlaix ?
nes evage : Brest 72
Le Guilvinec. 1? ANNÉES SU
d o m n e public maritime
Vannes 56
m a n s individuelles de 68 1979
Auray
ssio nt fait souvent Vendée 43 1980
t d ' o o s i t i o n s qui ont 1981
La Rochelle n 1982
é l ' a n t a t i o n de Marennes-Oléron 4
Arcachon 1983 ...
elles ivités, n 1984..
Sète ....
d o m n e privé des projets Corse .... n 1985 .
ssan ont été retardés de 1986
300 1987
urs ées du fait de
Tab.1 CONCESSIONS SUR DPM
(Chiffres du Centre Administratif Tab.2 EVOLUTION
des Affaires Maritimes de Saint-Malo) DES CONCESSIO

uaion en 87
Morbihan, l I l e e t V i l a i n e , la Loire
Atlantique. (tab.3).
Le domaine privé concerne la
n Vendée et la Charente-Maritime.
Tab.3 PRODUCTION 8 7 (tonnes)

tionale Le bassin d'Arcachon, sur estran,


e situe entre 550 demeure une zone de production
, avec un chiffre très faible bien que les
production de potentialités soient extrêmement
millions de francs. importantes.
Les étangs méditerranéens faisant
l'objet d'une production par pêche
closeries (fin sont potentiellement intéressants.
ériculture possède
ment de production
nviron 3 0 0 millions
urdes de
par an.
outils se trouvant
tallation, et en
otie, une pénurie
13 LES PARAMÈTRES D'ÉLEVA

espe
tenités
uct
possède en elle
de
et de croissance.
A
Le site optimal
La zone est enrichie
d'eau douce sans de
sursalure trop rapide.
moyenne est compris
3 0 et 36%o
e m u dans lequel elle C'est le lieu où les meilleures Les sels minéraux so
nditne fortement performances seront obtenues dans les valeurs print
ycle telles que : moyennes suivantes
'effenvironnement. • Croissance : 8 mg/litre, nitrites 0,
18 à 20 g en 20 mois. phosphates 1 à 6 mg
atio du site et les • Taux de recapture : Le sol est accessible
ons hysico-chimiques 5 0 % après 20 mois. mécanisés.
cer plus ou moins • Production : Son orientation et la
féres phases du 20 à 3 0 tonnes par hectare. barrières naturelles (î
d'élge. limitent l'action des v
Les caractéristiques de ce lieu
de Nord qui f o n t chu
idéal sont les suivantes :
températures.
• Il est protégé des vents
dominants locaux et des tempêtes
exceptionnelles de Sud.

NITRATES : 1 patg N - N0 3 <=>14 pg N - N0 3 <=>61,6 pg N 0 3 < = > 0


1 mg N0 3 <=>0,23 mg N - N0 3 <=>16 pmole N0 3

NITRITES : 1 patg M • N 0 2 < = > 1 4 pg N - N0 2 <=>46,2 pg N02<=>


1 mg N0 2 <=>0,30 mg N - N0 2 <=>22 ^imole N0 2

AMMONIAC : 1 patg N - NH 4 <=>14 ^9 N - NH 4 <=>18,2 pg NH 4 <=>


1 mg NH 4 <=>0,78 mg N - NH 4 <=>56 pmole NHA

PHOSPHATES : 1 patg P - P0 4 <=>31 pg P - P 0 4 < = > 9 3 ^g P 0 4 < = > 0


1 mg P0 4 <=>0,33 mg P-P0 4 <=>1 1 pmole P 0 4

Tab.1 CORRESPONDANCE ENTRE UNITÉS


tes
que la croissance soit meilleure
s Maritimes. et le cœf. 85. (fig.2).
uvert.
aux. Lorsqu'ils
me public, ils PENTE DE 2 A 5 C M / 1 0 M PENTE > 5 CM/10 M
par les Affaires
vis des

marais. Situés en @> <3 & 0


s sont gérés par e> & e>
répartition homoç ène de l'élevage effet gravité : densité plus f
marais consti- vers le bas du parc e t d é s t a o n
emi-ouvert. Fig.1 LA PENTE
due au ruissellement ou à l'i d

Fig.2 LA ZONE OPTIMALE


cœf 55 cœf 85

2 m 20 1 m
15 LES PARAMÈTRES D'ÉLEVAG

ès Ces zones sont peu aptes à Le milieu semi-ouv


zo estuariennes trois l'élevage de la palourde.
2 - zones à fausses palourdes Quel que soit le type
fa peuvent être
Ruditapes pulastra, indicatrices de auquel on s'intéresse
Ma eveur pourra
zones dessalées en hiver s'assurer que le régim
er es cas possibles
(20%o<S<30%o). Les faciès sont d'alimentation en eau
m p m e n t de son
très souvent vaseux, difficiles à soit pas trop perturbé
travailler. apports incontrôlable
douce, (fig.4).
Si l'espèce communément
appelée " p i s s o u s e " est seule
représentée, la zone n'est pas
particulièrement favorable.
3 - zones sablo-vaseuses ou
sableuses, à palourdes indigènes
Ruditapes decussatus et à coques
Cerastoderma edule, ces 1 INFILTRATIONS 3 APP
populations vivant souvent en 2 RESURGENCES (riv
communauté avec le ver noir
Arenicola marina.
Ce type de faciès peut être
à " b i c u l a i r e s " ou considéré comme favorable à
on robicularia l'élevage de la palourde, à
lar sont des fonds condition qu'il soit stable pendant
ou onds de rivière toute la durée de l'élevage quelle
sa hiver (salinité que soit l'intensité des tempêtes.
), ticules très fines, !2
es 63 m m . Les
ts ine terrigène dans
Fig.4 L
t d as sont très DE
et es à travailler.

sites
appauvrie : / ^-"^ 3A
du phytoplancton
es.
sont alimentés au / — , ...
marée haute :
de renouvellement,
Fig.5 QUALITÉS DE CLAIRES
e renouvellement,
de qualité

sont alimentés au problèmes hivernaux (dessalure) dimensions impo s


marée haute : et estivaux (qualité de l'eau). sont pas vidang uf
aux de aménagement d a
eau enrichie. _es étangs compétition ave e d
aux de • Atlantiques : sableux et vaseux, palourde indigène ue
eau appauvrie. avec la conchyli ab
ils sont peu nombreux et
ouvellement est vidangeables.
t entraîner des • Méditerranéens : sableux, de
17 LES PARAMÈTRES D'ÉLEVA
Fig.6 COURBES MOYENNES
(T°C) DE TEMPÉRATURE
Salinités
En Bretagne, l'eau oc
20 H
présente une bonne s
atues entre 3 4 et 36%o.
ndicatif, trois courbes
e températures de surface
tr sont représentées
15 H
I A Arcachon, la variat
de bassin est plus fo
la fin de l'hiver, à 34
gu n°6. automne.
io H Sur la côte méditerra
variation dans l'étang
situe de 3 4 à 38%o (e
10 20 30 40 50 27,3%oen février, ma
(semaines) août).

1 - Etang de Thau, valeurs Granuiométries


moyennes de 1974 à 1980. La stabilité d'un parc
2 - Bassin d'Arcachon, "les son accès à la mécan
J a c q u e t s " , valeurs moyennes en dépendront de la text
1985 et en 1986. Les faciès sédimentai
3 - Rade de Brest, représentative varier selon que le pa
du Finistère et de la Bretagne en sortie de baie, entr
Nord, valeurs moyennes de 1979 rivière, f o n d de baie
à 1985. bassin de type sédim

conditions physico-chimiques
,
• sables grossiers La figure 7 bis présente la
entre 2 mm et 0 , 3 1 5 m m , composition d'un parc avant et
• sables fins entre après un apport de gravillons
0 , 3 1 5 mm et 0 , 0 6 3 m m , ( 6 x 1 2 m m , 1 5 0 tonnes/hectare).
• vases (pelites)
inférieures à 0 , 0 6 3 m m .

(%) - (%)
SEDIMENT NATUREL SEDIMENT MODIFIE : G
3
1
30 23

13 10

E GRANULOMÉTRIE Fig.7 bis EXEMPLE DE GRANULOMETRIE MODIFIEE


19 BIOLO

A
émque
Distribution géographique
Originaire du Japon, elle fait
l'objet d'une pêche importante
Cycle dans le m
• Sexes séparés.
• Deux pontes dans
entre la latitude 2 5 ° N et 4 5 ° N. printemps, fin d'é
b r a n m e n t des mollusques, Elle fut introduite successivement seule ponte estiva
se bivalves, famille des aux îles Hawaï et sur la côte des conditions d'a
erid genre Ruditapes. occidentale du Canada où elle a printanière et estiv
p r i n l e espèce cultivée du colonisé le littoral jusqu'au 5 0 ° N. • L'enfouissement d
de performances de Cette espèce est introduite en est proportionnel à
ssa est la palourde France et produite en écloserie peut atteindre 7 c
nai Ruditapes philippinarum. depuis 1975. • L'élevage peut s'e
sol jusqu'à la taille
Morphologie, anatomie Des déformations
apparaissent au-de
Ruditapes philippinarum a la partie A partir de cette t
postérieure de la coquille peu palourdes ont un
tronquée (à la différence de la fouisseur plus ma
palourde européenne), (fig.1).
Les siphons sont soudés sur les
trois quarts de leur longueur.

l'espèce
10 GOAD
11 CAITÉ
12 PI
13 G N D E
14 PAPES
15 ESOM
16 ŒOPH
17 BOCH
18 SA D RISTA
19 INST
20 D T S S
E DE LA PALOURDE APRÈS ABLATION DE LA BRANCHIE SUPÉRIEURE 21 LIAM
21 LA BIOLOG

La circulation d'eau d'eau entre la partie


(fig.2 et 2 bis d'après ATKINS in partie dorsale.
"Traité de zoologie" de Dès le siphon inhalan
écogiques Franc • 1960). couronne ciliaire arrê
Les bords du manteau sont libres grosses particules, le
mme de température et de en région antérieure pour laisser d'eau passe dans la c
p e r e t t a n t la croissance passer le pied, et soudés en infrabranchiale, les p
ent re 1 0 ° et 3 0 ° C, région postérieure donnant les alors retenues par les
ne t p é r a t u r e optimale deux siphons, (fig. 1 ). et sont amenées par
de ° C, et entre 2 0 et L'espace localisé entre le manteau mucociliaire jusqu'au
vec e salinité optimale et la masse viscérale constitue la labiaux et à la bouch
vers 0%o. cavité palléale, elle-même divisée ingérées (partie antérie
espè présente de grandes en deux cavités, suprabranchiale Le courant d'eau se pr
s de sistance aux et infrabranchiale. la cavité suprabranchia
rs p h i c o - c h i m i q u e s Le siphon inhalant (siphon ventral) Les particules continue
es du milieu (T°C,S%o, communique avec la cavité retenues par la branc
n en 0 2 , exondation), infrabranchiale alors que le siphon et se dirigent vers la
mesure où leur variation exhalant (siphon dorsal) n'est en postérieure et le siph
trop brusque ou durable. liaison qu'avec la cavité Les produits d'excrét
suprabranchiale. particulaires et dissou
on et transit La limite entre les cavités est partir de l'anus dans
cules représentée par la branchie sortie, juste avant le
externe. Les branchies sont paires dans le siphon exhala
en vitaux sont amenés et symétriques de chaque côté du Le courant exhalant e
u r t d'eau inhalant créé corps. Les gauches et les droites produits d'excrétion
l o e : s'unissent entre elles par un et dissous (fécès, ac
n c n , matières septum en arrière du pied. urée).
es articulaires, éléments Le septum constitue donc une
pa nutrition. cloison empêchant tout passage
p r la respiration.

écophysiologie
1 LAME BRANCHIAL
2 LAME BRANCHIAL
NT 7 MANTEAU 3 COURANTS MUCO
ANCHIALE 8 MUSCLE RATTACHANT LES DEUX VALVES ORIENTÉS VERS L ET
ALES 9 PIED LES PALPES LABIA
CHE 10 CAVITÉ BRANCHIALE
11 SEPTUM RÉSULTANT DE LA JONCTION 4 DÉPLACEMENT DE LE
NT MANTEAU, SIPHON ET BRANCHIE SUR LA BRANCHIE
23 LA BIOLOG

I% de particules] Fig.4 TAUX DE RÉTENTION


é étabolique 100 H
e n ° 4 , 5, 6 et 7
n es fluctuations
èr générales du 75 À
s dans la deuxième
e oissance. On note :
50 A
mu de taille de particules
s u é à partir de 2-3um
n d a t i f : la moule 3-4um 25 J
7 p . (fig.4).
d iltration fluctuant
me peu au cours de 1 1,5 2,4 3,8 6 9,6 15,2 Ifim
d 0,5 l/heure à 1,7
(f5).
(litre/heure/animal) Fig.5 TAUX DE FILTRATION

0,5 H

-I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 01 (moi

écophysiologie
ner dans de
ditions 0
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 *
(peu de nourriture 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 01 (mois)
evée), des
importants voire

e cas les (uatg NH4/jour/animal) * Fig.7 EXCRETION (évolution annuelle e

nnent plus 40 "


uctuations des
es, en particulier à •

20 "

r\-^\
0
Si i i i i i i
^-^s
i i i i i
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 01
25 LES PRÉDAT

Le goéland et la mouette moment où l'élev


palourde est une des encore là.
ies les plus attractives. Ils agissent plutôt en "nettoyeurs".
Lorsque la palourde remonte en
est l'objet de la convoitise
certaines espèces littorales.
surface l'oiseau prend le
coquillage, le laisse tomber en vol
sur des cailloux, puis le
B
A
les zones d'élevage sont assez
consomme.

L'huîtrier-pie
Les poissons peu
redoutables car il
surtout en morte
La plie, la daurad
quentées, les oiseaux ne sont sont des prédate
Il a un comportement peu connu
s de>m^ grands prédateurs. Dans t o u s les ca
des ornithologues.
Au fur et à mesure que la mer se temps d'adaptati
retire, l'oiseau plante son bec que les prédation
dans les trous, d'un seul coup importantes.
pénètre la palourde par les
siphons et tranche le ligament. Les plies
C'est pourquoi il est fréquent
d'observer même chez de grosses Elles sont représe
palourdes une légère cassure de la • Pleuronectes plat
coquille à l'endroit des siphons. oranges, plutôt o
Dans de nombreux cas, elle est • Platichtys flessus
causée par l'huîtrier-pie et non par estuarienne.
le crabe. Un poisson d'un
Les dégâts peuvent être dans son tube di
importants dans certains sites si palourdes brisées
les vénériculteurs ne sont pas 20 m m . La préda
vigilants. L'huîtrier-pie agit à la reconnaît à la pré
laisse de l'eau descendante, au tas de coquilles c

oiseaux
poissons
hon. 35%omais sa salinité préférée est
facile car Son cycle de vie de 30%o.
et maillant est
d nombre Les individus sont matures à partir
de 4 0 mm dès la première année. Son comportement
orizontale est une Les femelles ne peuvent être alimentaire
ade à la prédation fécondées qu'après la mue
s si la prolifération lorsqu'elles sont encore molles. Le crabe vert se nourrit
le filet n'est pas Elles ont lieu en juillet-août- essentiellement de mollusques
septembre et les mues mâles en plus particulièrement de
mai-juin-juillet. lamellibranches. Omnivore, il
La fécondation a donc lieu de consomme également des peti
juillet à septembre. crustacés, des algues, et des
Le développement des embryons cadavres de poissons. Les
portés par la femelle se fait animaux de moins de 30 mm
pendant l'hiver suivant. consomment relativement moin
Leur éclosion a lieu à deux de mollusques que les autres.
périodes, mai pour 6 0 % des cas, La prédation est maximale de
août pour 4 0 % des cas. à septembre, la nuit, et à maré
La première année les animaux haute.

le crabe vert
§>
27 LES PRÉDATEU
Tailles
lourdes
(mm) T2 T4 T6 T8
3-5 6-7.5 7,5-9 10-15 15-20 20-25 25-30 30-35 35-40
\. sur les terrains d'éleva
\\ fonction de la taille du
0 2 0 0 0 0
de la technique de pro
0 17 ^ 4 2 1 0
utilisée.
0 69 16 9 6 1 0
Conditions de l'observation
5 42 29 28 11 2 0 mesures effectuées en milie
4» 38 49 40 37 4 1 0 0 2 crabes, en 2 4 heures, à u
7 14 67 58 44 12 3 0 1 3 0 0 palourdes/m 2 .
4 11 73 75 51 22 fcW 7 2 2 La figure n ° 1 visual
2 14 70 89 53 32 12 ^ 3 1 0 • La croissance d'une
5 0 74 101 92 47 38 16 3 i 1 annuelle de crabes v
1—' 1 PRÉDATIONS MAXIMALES Tab.1 RELATION • Les tailles moyennes
développement de jeunes prédateurs PRÉDATEURS/PROIES palourdes menacées
sur (ou dans) les élevages EN FONCTION DE LA TAILLE long de la vie du cra
ne sont pas protégé
ut noter une migration du La mue empêche les crabes verts
, l'hiver en-dessous du zéro de se servir de leurs appendices. Les moyens de lu
marées, et à partir du Mais un individu venant de muer
mps vers le littoral et dont la carapace s'est durcie, Ils devront tenir comp
uvrant. est deux fois plus destructeur facultés d'adaptation
qu'un crabe normal. vert.
est qu'en-dessous de 7 ° C
es basses températures ont Il repère ses proies en détectant Il est mauvais nageur
fet réducteur. Par contre les les molécules dissoutes dans l'eai grimpeur. A taille moy
tés basses n'ont aucun effet. qui lui indiquent la nature de la franchir des obstacles
emelles sont relativement proie et la quantité disponible. laissant porter par le c
actives que les mâles, sauf accroché à des algues
u'elles portent des œufs, de A titre d'exemple, le tableau n ° 1 Il est susceptible de r
mbre à avril. indique la capacité d'ingestion de l'assèchement et de f
deux crabes (mâle et femelle) en à sec des espaces im
fonction de leurs tailles et de Des claires sans crab
celles des palourdes offertes. être colonisées en u
Ces résultats permettent de une population vena
comprendre l'action du crabe vert chenaux ou d'autres
même endroit trop longtemps car il
dénature le sédiment en augmentant la
réduction (désoxygénation).

Le plus efficace est de s u r e


que les structures de p r o i o n
sont fonctionnelles : propreté des
enclos, filets parfaitement e ,
troués.
Pour contrôler le d é v e l m
des crabes d a n s ^ so la
protection, il est i ispab
• Pour les élevages n c s
visiter périodiquemei W J I L b
développent très rap l a m e n t o
printemps.
• Pour les élevages sous ,
l 1 1 r d'effectuer des visites en ea p
(années!
ou avec masou» et t u b a , et as
g2 g3 g4 etc individus vivant: sous les file
• Pour les élevages en e s ,
E DU CRABE VERT ET TAILLES DE PALOURDES MENACÉES de visiter régulièrement les b e
long du grillage, en g r a t t a n t di
jusqu'à 10 cm de p r o f o n d e u
vent présent mais sous les filets, ou le long des
ans le sable, grillages de l'enclos.
29 DES MÉTHODES D'ÉLEVAG

Les méthodes d'élevage


dépendent du choix du site
qui est lui-même assujetti
aux critères spécifiques,
biologiques ainsi qu'aux
conditions climatologiques,
économiques et sociales du
pays dans lequel est Les chapitres de cette
pratiqué cet élevage. sont primordiaux pour l
La méthodologie générale Par conséquent ils sont
à la même "hauteur" q
s'inspire des contraintes que rubrique.
la nature impose, tentant En outre, vu leur impor
ainsi de les optimiser. points particuliers sont
leur contexte et traités
La filière de production
distinctement.
s'intègre dans un cycle dont
les différentes phases
doivent être coordonnées les
unes aux autres. A chaque
phase doit être apportée une
solution technique.

d> Pour cette raison cette


grande rubrique traite des
éléments généraux et des
éléments de base, sur
lesquels s'appuient les
différentes techniques du
cycle d'élevage.
de culture, les volumes délevage, les principales
espèces, exemples) p.43
E PRÉGROSSISSEMENT Le prégrossissement naturel (en casiers surélevés,
sous filet) p.48
Le prégrossissement forcé (en nursery) p. 50
Le prégrossissement forcé décalé (hivernal, estival) 51
Le comptage du naissain p. 52
LE GROSSISSEMENT La protection horizontale (le filet en claires et sur 3
estran, le casier) p. 54
La protection verticale (l'enclos) p. 56
LE SEMIS Contrôles, densités, techniques p. 59 1
LE SUIVI L'entretien (les algues, les morts) p.62 3
Croissance et production (le suivi de la croissance,
le suivi de la production) p.62
LA RÉCOLTE La récolte manuelle p.67 1
La récolte mécanique p.68
LES STRATÉGIES Calendriers d'élevage sur estran p. 70 3
Calendriers d'élevage en claires p. 72

Sommaire détaillé
31 LE CYCLE D'ELEVA

L'élevage de la palourde, à
l'inverse de la conchyliculture
classique, passe par une voie
obligatoire : la production
contrôlée de naissain, qui se
fait avec des outils
spécifiques.
L'avantage de cette
contrainte est très important
car on va pouvoir :
• Programmer la production en
fonction de la demande des
éleveurs, Avoir la possibilité
• Utiliser au mieux les d'un produit dont l
supérieure à celle q
potentialités naturelles des
lors d'un cycle nat
sites d'élevage. un atout pour optim
Avancer la reproduction c'est de croissance et pa
gagner du temps. les rendements à la

avril-mai juillet-août oct.-nov. mars


AVA
reproduction DU P
naturelle ponte 2 mm 3 4 mm DE RE

reproduction GAIN
artificielle ponte 3-4 m m 6-10 m m 8-1 5 m m
ordination entre 2 mois
tapes : l'écloserie,
semis.

ÉLEVAGE
EN CLAIRES
OU SUR
ESTRAN

20 à 30 mois
P A

2 s

SEMIS
(NAISSAIN 8-1 5 0
Fig.1 LE CYCLE D'ELEVAGE
33 DES DONNÉES DE RÉFÉRENC

Les différents suivis de


production ont montré que les
résultats d'élevage dépendent
essentiellement de la qualité
du site dans une même zone
(voir rubrique "Les
paramètres d'élevage") et de
la bonne connaissance des
techniques.
La localisation (latitude,
longitude) a eu d'importance
sur la performance. Les
résultats de c -oissance en
Bretagne Nord, au bassin
d'Arcachon ou en
Méditerranée sont en effet
peu différents.
Les données suivantes vous
Conditions d'observatio
permettront de leur comparer données de référence :
os propres \et - prégrossissement : c
d'apprécier ainsi votre naturelles, biomasse
technique: 9 0 0 g / m 2 à 2,5 kg/m
- grossissement : cond
standard sur estran,
palourdes/m 2 .
alence entre le
e tailles et les lots triés
T4, T 6 , T8), à partir de
cée.
s palourdes de
nt dans les normes de

pproche de la taille
se référant à la
e.
Si ses points sont largement Si ses points sont larg
vident que ces deux au-dessus de la courbe, cela en-dessous
ont été tracées par le peut signifier que la palourde est - et si les palourdes sont
r d'un nuage de très grasse ou très laiteuse, ou la nourriture est i n s u f i
ettent d'obtenir en bien que la coquille est très - si par contre les palour
nce des valeurs lourde. Dans ce dernier cas elle grasses et la coquille fi
est anormalement bombée, ce qui signifie que la croissanc
doit donc pas indique que l'élevage n'est pas très rapide.
squ'il détermine un conduit dans les meilleures
pondant à la taille et conditions.

taille, poids,
correspondances, références
35 DES DONNÉES DE RÉFÉRENC

B
Les animaux réagissent aux
Prégrossissement
La figure n ° 3 permet
comprendre à titre ind
variations saisonnières du milieu corrélation entre la pé
tempéré. Le printemps et mise à l'eau et la dur
l'automne sont les périodes prégrossissement, en
privilégiées de croissance. semis de T2 pour obt
L'élevage y réagira plus ou moins T4, T6 ou du T 8 .
fortement selon sa taille et les La densité et les cara
difficultés techniques rencontrées. des milieux (susceptib
dégrader) pourront m
Les conditions climatologiques résultats obtenus, tou
annuelles sont plus ou moins égales par ailleurs.
favorables. Il y aura donc des
fluctuations par rapport à ces
croissances types mais l'allure
générale des courbes sera
analogue.

Conditions de l'observation
• 1982.
• En étang. Ile Tudy Bretagne
[ 1 • Paramètres annuels de tem
salinité identiques à ceux d
1 1 Arcachon (voir rubrique "Le

^^jî-;**«"**iv?BP;*r**^i^^^^
'JJ d'élevage").
• Neuf lots en T 2 au départ,
4 à 4 , 6 m m , poids moyen

croissances types
LOT 6

LOT 5

LOT 4

LOT 3

LOT 2

M A M J J A S O N D J F M A M J J
la 37 DES DONNÉES DE RÉFÉRENCE fiche 3

Evaluation de la croissance
La notion de courbe pilote est
délicate à avancer, chaque site
présentant des particularités : un
printemps plus favorable qu'un
automne par exemple ou vice
versa. Mais l'expérience contrôlée
a montré que les performances en
grossissement (jusqu'en fin de
2 e année) varient en fonction des
conditions climatologiques A remarquer :
annuelles, quelle que soit la si le poids moyen est de 10 à 1 2 g
situation géographique des fin mai deuxième année,
exploitations (à l'exception des l'élevage double son poids en cinq
secteurs en surproduction). mois.
La courbe de la figure n ° 4
(2 e fiche plastifiée) aide le
producteur, tout au long de
l'élevage, à apprécier ses
résultats :
1 °- après avoir échantillonné, (fig.5)
il détermine le poids en fonction de
la taille moyenne du lot par simple
lecture de la figure n ° 1 ou n ° 2 .
2 ° - l'éleveur place ensuite cette
valeur sur la courbe en regard du
mois correspondant. Conditions de la comparaiso
Semis de T 6 - T 8 , début de p
3 ° - enfin il s'interroge sur l'écart général dernière marée de m
entre son résultat et la plage de Les animaux pèsent 11 à 1
référence. en juin de deuxième année.

croissances types
dégradation de l'environnement).

Votre moyenne est largement Votre moyenne est largement


au-dessus de la plage en-dessous : _
de référence : Vérifiez votre résultat et pensez à
• Le site est exceptionnel. plusieurs causes :
• La saison ou l'année est • Densité d'animaux trop
particulièrement favorable. importante.
• Et... vous maîtrisez bien votre • Technique mal dominée.
technique. • Niveau d'élevage mal adapté (trop
haut ou trop bas).
• Stratégie inadaptée (date de mise
à l'eau).
• Naissain de peu de qualité (signe
visible dès le début de l'élevage).
• Problèmes pathologiques.
L'ÉCLOSERIE

La production contrôlée de Ce dossier n'abordera p


jeunes palourdes constitue détail tous les aspects.
l'élément indispensable au en complément à la litté
développement de la spécialisée, il semble
vénériculture. intéressant de traiter ce
C'est dans l'écloserie que aspects plus ou moins c
sera produit le naissain ou peu étudiés, et d'ins
de 2 à 4 mm. sur certains protocoles
La qualité de cette production ont fait leurs preuves.
aura une influence sur son L'écloseur est directeme
développement futur. concerné. L'éleveur sera
La plupart des écloseries intéressé par ces quelqu
fonctionnent suivant des notions de base d'un m
techniques mises au point par complémentaire au sien
LOOSANOFF et DAVIS
(1963) et par WALNE (1966).
Elles comportent quatre
unités principales : l'aire de
conditionnement et de ponte,
ALa qualité et le traitement
l'eau, ainsi que l'hygiène,
la salle d'élevage larvaire, la
prévention et le traitement
micronursery et la salle de maladies conditionnent la
production d'algues. productivité d'une écloseri

rappel
aissains plus âgés, p e à u p rticelles et de bactéries fixées
ui nécessitent une
les larves et les cultures d'algues. sur la coquille est indispensable :
• Les post-larves seront élevées en eau bain de 3 0 secondes dans une solution de
ure abondante. filtrée sur sable. 10 ml d'eau de javel (un berlingot pour un
eau n ° 1 compare deux litre d'eau) pour 2 0 litres d'eau douce.
Le chauffage :
'origines différentes, en • Pour la majorité des opérations, chauffage
e printanière. de l'eau par échangeur à plaque de titane Le traitement curatif est
couplé à une chaudière classique. pratiqué en cas de m t a l i t é s
• En volume stagnant (larves), l'eau est
EAU maintenue en température constante par
répétées dues à des ctéries.
NIQUE ESTUARIENNE Pour terminer une p r o d u n larvaire, utili
chauffage de l'atmosphère en salle
sation d'un antibiotique t ue :
calorifugée.
atome gramme par litre • Chloramphenicol (8 mg/l au de mer).
• ou Streptomycine + p é n , à raison
à 0,3 0,3 à 0,5 L'hygiène, la prévention de 1 ml de s o l u t i o n * par 'eau de
mer.
La p r o p r e t é est une condition * Solution : 1 5 g de pén G sel de
à 6 15 à 3 0 essentielle du succès en sodium de 1 6 7 0 u n i t é s / m 3 3 , 5 g de
écloserie : streptosulfate à 7 4 5 unit +
5 0 0 ml d'eau distillée.
à 5 3 à 9 • A v a n t usage, rinçage du matériel
d'exploitation à l'eau de mer filtrée. 11 faut limiter l'empl ces pro-
e de bactéries par millilitre • Après usage, nettoyage systématique à
l'eau de javel ou au détergent, rinçage à I duits pour éviter un ection
4 à 5 fois
30x105 l'eau douce chaude, séchage. possible de pathogè ésistants
supérieur

LE DE QUALITÉS D'EAU
la palourde 41 L'ÉCLOSERIE ic

B
Le conditionnement
reproducteurs par lots successifs de 3 0 à
5 0 , tous les quinze jours.
Le temps de maturation : la maturité
sexuelle est obtenue après 3 à 5
semaines. On peut obtenir une deuxième
Dès le d é b u t de l'émission de
qui peut durer 3 0 minutes, le
sont séparés :
• Produit mâle, aspect laiteux.
• Produit femelle, aspect granu
m
nit

ponte du même lot sous 7 à 1 5 jours,


Il consiste à accélérer la après quoi il faut le renouveler.
gamétogénèse à 2 0 - 2 5 ° C en La fécondation
agissant sur :
• L'alimentation : abondante, composée de La ponte Lorsqu'un nombre suffi
5 0 à 100 cellules de 5 p m / u l de plusieurs d'ovocytes a été obten s
espèces d'algues unicellulaires. La stimulation thermique dans une reproducteurs sont enle
• Le choix du reproducteur : de
3 ans au plus, en bon état physiologique,
eau de mer filtrée à 1um est la La fécondation est o p t e
à la chair pleine et grasse. méthode la plus simple et la plus la première heure :
• La périodicité du renouvellement des efficace, (fig.1). • On mélange aux produ
quelques millilitres de s
provenant de plusieurs
CHOIX D'UN MISE A U SEC 15 mn à 2 0 ° C • On contrôle au microscope le
REPRODUCTEUR (2 à 3 heures à température ambiante)
urtj cuiiuiaiiit;/ nombre moyen de spermatozoïdes
PROPRE
autour de l'ovocyte.

^ IIP - Il doit être de 5 à 10.


Pour le c o m p t a g e , les œufs de 6 0 à 7 5 u m
sont tamisés à 80(um dans une éprouvette
graduée et maintenus en suspension par
1 h à 26°C 1 h à 20°C 1 h à 26°C un piston. Trois échantillons sont prélevés
avec une p i p e t t e automatique de 1 0 0 ( J I .
Le nombre est ensuite évalué par
comptage au microscope.

L'incubation
sperme + ovules (facilite la stimulation) Fig.1 TECHNIQUE DE STIMULATION Le protocole est le suivant :
• Eau stagnante aérée à 2 5 ° C, filtrée à 1um.
• Densité maximale : 5 0 ceufs/ml (au-delà
des anomalies peuvent se produire).
• Temps d ' i n c u b a t i o n jusqu'à la larve D : 2 4
les étapes ptéliminaites heures à 2 3 ° C.
leau.
e.
nne de 12 à 15
M 130 4 63 80 • Densité à l'arrivée 4 larves/ml.

doit être aérée,


les deux jours
%
170

PEDIVELI GERE
7 80 100
D C'est le lieu où s'effectuent l
eek-end) filtrée de 200 13 100 100
22 et 2 5 ° C. métamorphose au stade de
«
yage soigneux des pédivéligère, et le
POST-LA RVE prégrossissement jusqu'à 1-2
nt à chaque
au, puis au
douce chaude.
illies sur tamis
éliminer les
0 240 16 140 100 Les pédivéligères sont dans d
tamis à la densité de 2 x 10 6
de tamis.
Le courant d'eau se fait de ha

m
les larves mal en bas, par air-lift ou pompe
/320 20 170 100
recyclage pour les volumes en
oissance faible.
stagnante, ou en circuit ouve
e lavées à l'eau
L'apport d'algues est de 50 à
e vorticelles, voir
Tab.2 DÉVELOPPEMENT LARVAIRE cellules/uml dans l'eau du bac
d'élevage.

Dès 1 à 2 m m , c'est la phase


- prégrossissement qui peut êtr
conduite dans d'autres struct
43 L'ÉCLOS

L'environnement de culture Les volumes d'é


• Température contrôlée : Grands volumes
loseu doit être capable de - souches et petits volumes, • La culture en "blo
duire s algues unicellulaires 18-20°C, toutes les garantie
qualit et en quantité - grands volumes, 2 0 - 2 5 ° C . technique est bien
s t a n t . Les performances de Elle se fait en cylin
• Eclairage :
oser en dépendent. 3 0 0 à 4 0 0 I (4 jou
- souches et petits volumes,
r é s u t s en production de éventuellement en
lumière artificielle de
rritur sont fonction des choix ou plus (4 jours) u
3 0 0 0 à 10 0 0 0 lux., totalité ou bien en
h n o l o q u e s , techniques, et
- grands volumes, lumière plusieurs fois. L'ea
" r e c t e s " utilisées. Tout ne
artificielle et/ou naturelle. filtrée à 1um.
pas aité ci-après en détail,
s les incipaux protocoles • Types de salles : Différentes stérilis
sable seront décrits. - souches et petits volumes, salle possibles :
aveugle thermostatée, - à l'acide chlorhyd
- grands volumes, serres (si d'eau de mer. pH
orientation au Nord possible). 6 à 1 2 heures. P
neutralisation par
• Matériels indispensables : solution de carbo
- microscope, (100 g de Na 2 C 0
- autoclave, distillée) pour ram
- pH mètre, le pH à 8,2.
• Système conseillé : Technique efficac
- alimentation en air et C 0 2 à 1 % employer avec de
de façon à contrôler le pH entre - à l'eau de javel (
7 et 8. d'eau) à 1 m l / 1 0
pendant 1 5 minu
neutralisation par
de thiosulfate de

la production de nourriture
0 I en gaines
s e 5 0 - 1 0 0 I, ou en
0-300 I.
se fait par filtration

haemostat
ngue expérience.
nu d'eau de mer
ce un volume égal
lguale pendant
nes à plusieurs KJ
est obtenue par SOUCHE ERLENMEYER
, 1 0 à 15 ml • 5 0 0 ml .
um) ou par
pendant 1 5 jours pendant 7 jours 7 jou
ns volumes(fig.2] •
l'enceinte et du
r et sels us
à l'autoclave. Fig.2 PETITS ET MOYENS VOLUMES DE CULTURE
45 L'ÉCLOS

3). s principales espèces utilisées


CULT
FALES GENRE COULEUR FORME (<fc/m
ISOCHRYSIS GALBANA BRUNE 17.1
ISOCHRYSIS
TOPHEES SOUCHE DU PACIFIQUE BRUNE 20.1
PAVLOVA LUTHERI
(MONOCHRYSIS) BRUNE 15.1

PLATYMONAS SUECICA
(TETRASELMIS) VERTE 2.1
INOPCEES
PYRAMIMONAS
GROSSII VERTE 2.1

CHAETOCEROS
CALCITRANS MARRON 5.1

ARHYCÉES
CHAETOCEROS
CURVISETUS MARRON LJLÀ 5.1

THALASSIOSIRA
PSEUDONANA MARRON 5.1

SKELETONEMA
CO STATU M MARRON 3.1
»' un " " P * cellu

la production de nourriture
2 4 te d
I Mn C l 2 4 H 2 0
Fe C l 3 6 H 2 0
0,36g
1,3 g
Chlorure de Manganèse
Chlorure Ferrique
Trace de métaux 1 ml
Dosage : 1 ml par litre d'eau de mer

SOLUTION TRACE DE MÉTAUX


Zn C l 2 2,1 g
Co C l 2 6 H 2 0 2,0 g
NH4 6 M07 0244H20 0,9 g
! Cu S 0 4 5 H 2 0 2,0 g
Eau distillée 100 ml
(nombre de jours) Dosage : 1 ml/litre de solution + H Cl pour dissoudre les sels et obtenir
une solution limpide.

4 phases : SOLUTION VITAMINIQUE


tence, Thiamine aneusine Hydrochloride (B1 ) 200 mg
Cyanocobalamine (B12) 10 mg
nentielle, Eau distillée 100 ml
utilisation), Dosage : 0,1 ml/litre d'eau de mer
onnaire,
oissante. SOLUTION SILICATÉE POUR DIATOMÉES
4 mg Na 2 S I 0 3 5 H 2 0 pour 1 0 0 ml d'eau distillée
Dosage : 2,5 ml/litre d'eau de mer

Tab.4 EXEMPLE DE MILIEU DE CULTURE


47 LE PREGROSSISSEM

te pse se pratique Toutes les techniques de Toutefois l'éleve


ituement par les
1prégrossissement sont bonnes
veurs de la taille de 4 m m # si elles sont bien dominées.
pas laisser le na
au-delà de 15-1
2-15 mm. prégrossissemen
te pode de croissance sol. La jeune pa
queles mois se fait trouve plus alor
on d x techniques : conditions optim
égroissement naturel, devient bombée
rce e sans apport difficultés d'ada
tifici d'eau au travers de le sédiment et s
leva, grossissement s
égroissement forcé, le prégrossissem
c apport forcé d'eau (et prolonge, les lèv
sation de matériel plus valves se déform
cialisé). retournent vers
les deux cas, le but est A ce stade le pr
me : fournir en un irréversible.
s minimum et à des L'éleveur doit d
raisonnables, avec un le temps de pré
de recapture nécessaire.
aisant, une taille de Rappelons que
rd suffisante pour être des palourdes e
ie marais ou sur avec la densité
n. la productivité d
yp ser la claire po
is aussi des d'autres élevages.
ées par les
ituées d'un cadre Inconvénients
mis de tailles • Brossage impératif.
• Tamisage délicat.
immergés sur
coles ou des
urface.
marais, ils sont
le sol. (tab.1). Tab.l
époque : printemps et/ou automne
support : poche ou casier de 0,5 m 2
maille : de 1,4 à 4 mm
densité/poche : de 1 5 0 0 à 2 0 0 0
en dédoublement progressif
temps de prégrossissement : de 3 à 6
tailles finales : de 12 à 15 mm
taux de recapture : 9 0 %

CLAYETTE ET CASIER EN SURÉLEVÉ

le prégrossissement naturel
49 LE PRÉGROSSISSEM

file Temps d'entretie


Pour 2 x 1 0 6 naiss
e t e c n i q u e utilisée en claires - 20 heures/1 5 jou
ur e s a n permet de semer du - 1 2 heures/1 5 jou
sain sol.
et a n c é en portefeuille
i s o n e une couche de
Avantages
• Faible coût en inve
ment ntre les deux nappes et
en fonctionnement
ège l naissain de la
• Rapidité de croissa
ation (fig.2).
• Pêche aisée.
colt se fait en relevant le
qui f m e une poche et
nt a i i les palourdes Inconvénients
r o s s , (tab.2). • Mise en place déli
• Suivi difficile de l'
Tab. 2
• Entretien délicat (s
vase ou développe
époque : printemps et/ou automne
support : filet d'algues sur le file
maille : de 2 mm
densité/m 2 : 2 0 0 0
temps de prégrossissement : 2 mois
tailles finales : de 10 à 12 mm
taux de recapture : 9 0 %

ÉLEVAGE SOUS FILET

le prégrossissement naturel
Coût en investissement
rsé par un courant
important.
r n continu et du
• Si alimentation par pompa
(upwelling).
- coût en fonctionnement
- risques de pannes (pomp
e de réseau électrique).
nt, on peut
Tab.3 • Structure spécifiqu
ytoplancton avec
époque : printemps et/ou automne
, prégrossissement.
support : bac tamis PVC 0 50 c m
es naissains est en maille : 1 OOOum et 3 OOOum
pport de densité/bac : 25 0 0 0 soit 12 individus/cm 2
oxygène. débit eau de mer/bac : 3 m 3 /heure
ont aussi fréquence de nettoyage : 1 fois/semaine
temps de prégrossissement : 3 à 6 mois
courant. taille finale : 1 2 m m
permet de taux de recapture : 9 0 %
rande quantité observation : tamisage dès l'apparition
un minimum de lot hétérogène

le prégrossissement forcé
51 LE PREGROSSISSEM
a EAU DE FORAGE
b EAU DE MER
C EAU DE MER RÉCHAUFFÉE
d EAU DE FORAGE REFROIDIE Du naissain prégro
époque sera susce
semé au printemp
aines égions côtières de
dée e de Charente-Maritime
osen d'eau salée souterraine.
Avantages
• Les mêmes que p
e p a c u l a r i t é peut permettre
prégrossissement
ontrôer les facteurs
p é r a t e et nourriture, et • Pas d'arrêt de cro
riser n décalage de l'époque • Prégrossissement
régrosissement. tailles (inférieures

o s s s e m e n t hivernal Inconvénients
• Les mêmes que p
peut nvisager de réchauffer prégrossissement
de er en hiver par le • Coût très importa
Tab.4
age s calories de l'eau de investissement et
ge e e les plaques d'un époque : hiver
fonctionnement.
support : bac tamis PVC 0 50 cm
nge au titane, (fig.4). densité/bac : 25 0 0 0 soit 12 individus/cm 2
utilis ussi la richesse en sels débit eau de mer/bac : 1 m 3 /heure Prégrossisseme
débit phytoplancton/bac : 50 l/heure
tifs cette eau de forage à une concentration de 5 0 0 0 0 0 cellules/ml (fig.5) et (tab.5)
p r o r e , été comme hiver, fréquence de distribution phyto.:
h y t o a n c t o n (la diatomée en alternance 3 h d'alimentation, 2 h d'arrêt
etona costatum en grands temps de prégrossissement : 3 mois Temps de main-
mes taille finale : 10 m m En " e s t i v a l " ou e
taux de recapture : 9 0 % pour 2 x 1 0 6 nais
vag evient donc possible observation : tamisage si lot hétérogène
1 heure/jour (prod
de ériodes habituellement
nourriture, tamisa
p r o d t i v e s grâce au ELEVAGE HIVERNAL AVEC APPORT
r o s s e m e n t forcé décalé. DE PHYTOPLANCTON ET CHAUFFAGE
4).

le prégrossissement forcé dé
d'humidité de l'échantil
Inconvénients et du lot dont on désire
• Les mêmes que pour le
le nombre d'individus.
prégrossissement forcé.
Il est proposé de :
• Risque de stress si la production
de nourriture n'est pas 1 ° - compter 1 0 0 0 naissa
régulière. 2 ° - les retremper,
3 ° - les essorer rapidement
s PVC 0 50 cm Le surcoût d'un prégrossissement
0 0 à 50 0 0 0 deux couches de papier b
forcé décalé par rapport à un
dus/cm2 4 ° - les peser.
bac : 3 m 3 /heure prégrossissement printanier (par
Puis de :
on/bac : 1 50 l/h nursery avec pompage) pour 1
5 ° - tremper le lot,
n de 1 0 0 0 0 0 0 cellules/ml million de palourdes, est le
ibution p h y t o . : 6 ° - l'essorer rapidement pa
suivant :
d'alimentation, 2 h d'arrêt secousses,
issement : 2 mois - en prégrossissement hivernal
7 ° - le peser*.
m 1,10 centime/palourde,
: 90% - en prégrossissement estival Le nombre total de naissain
sage si lot hétérogène 0,54 centime/palourde. calcule ainsi :
Estimation 1 9 8 6 , bassin de Bouin. 1000 x poids du lot
L AVEC APPORT Nt = -
TON
poids du 1 0 0 0
* Veiller à utiliser une balance don
précision correspond à la taille des

le comptage du naissain à compter. Exemple : pour peser 1


naissains de 8 0 0 u m , on utilisera u
à 10 mg ou au mg près, et non p
de g.
LE GROSSISSEMEN

Du naissain à la taille
commerciale, les techniques
d'élevage sont bien
identifiées. Elles ont été
adaptées à la biologie et au
comportement du crabe vert,
le prédateur dominant.
Deux techniques sont
développées, chacune ayant
des avantages et des
inconvénients :
•avec protection horizontale,
•avec protection verticale.

suivi, et
partie intégrante du g
Pour des raisons d'ef
sont traités séparéme
de cette rubrique.
g,
• Attention à la croissance sous du double filet est préférée.
filet des jeunes crabes, Mise en place :
dangereux dès le début de l'été 1 °- préserver un passage de 6
suivant le semis. entre chaque filet,
2 ° - poser un pan sur la vase e
faire " m o n t e r " au trave d
Le filet permet de couvrir des à l'aide d'une barre de m
surfaces importantes et donc d'un manche (le prédat a
d'élever un grand nombre de piégé meurt),
palourdes. 3 ° - semer à la densité de 6
palourdes/m 2 de filet,
4 ° - recouvrir le semis d'u pa
identique au premier,
5 ° - réunir les bords, les e
et les enfouir,
6 ° - couvrir le filet supérie
mince couche de vase
le développement d'alg

la protection horizontale
55 LE GROSSISSEM

é c o l t a facilement avec la Elevage sur estran nécessaire, par bro


nique de la double poche, six mécanique ou man
aprè des animaux La technique du filet est difficile à
à 8 Ce qui correspond à mettre en oeuvre au-delà de
b i o m s e finale d'environ 1 0 0 0 m 2 lorsque la mécanisation
g/m 2 de filet et environ n'est pas possible. Elle nécessite
g/m 2 de claires. aussi beaucoup de temps
d'entretien.
Le filet est en bandes de 2 m de
l'élevage à la taille
merciale : large jusqu'à plus de 100 m de
asser les crabes verts de long. Dans la majorité des cas, la
aire, pose et le semis sont maintenant
mer à la densité de 20 à 4 0 mécanisés et simultanés.
urdes/m 2 (suivant les Mise en place : Autre protection h
ctéristiques de croissance du 1 °- détruire les prédateurs par le casier.
u), hersage ou passage d'un Cette technique de
couv avec le filet, cultirateau, est intéressante ju
foui rès soigneusement les 2 ° - semer à la densité de 2 0 0 à palourdes en éleva
s et s extrémités, 2 5 0 palourdes/m 2 (semis est chère et peu p
re m n t e r une couche de mécanique ou manuel), Néanmoins, le cas
de mm. 3 ° - le filet déroulé est enfoui sur les permettre une pêc
côtés, la largeur du semis sur l'estran et une
écol des animaux de 35 à
ne dépassant pas en stabulation des an
mm, vant la taille du semis
moyenne 1,30 m, l'on craint des mo
dur de l'élevage.
4 ° - enfouir manuellement les hivernales.
veu evra contrôler la extrémités de la bande. La densité d'éleva
f é r a t n des algues
La récolte d'animaux de 42 à 45 cas de 1 0 0 0 palo
r o p h e s sur les filets et dans
mm se fait vingt mois après. de 5 0 0 / m 2 lors du
aire. es doivent être
L'entretien périodique est claires.
ées.

A la protection horizontale
provoquer des déformations eau, légèrement chargée
importantes de terrain. sédiment. Cette forme rkj
• Plus la structure est sale, moins l'ensemble, évite toute
elle est efficace et plus elle se déformation ou usure par
détériore. frottement, et augmente
• Toute ouverture, aussi petite l'efficacité de la protectio
soit-elle, devient très rapidement 4 ° - agrafer le filet sur le bord
un passage pour le crabe vert. intérieur de la li
5 ° - clouter les b réico
de part et d'au
6 ° - en attendant omp
du filet, le rou hau
l'attacher à la
7 ° - creuser la tr ns
l'alignement in s po
manuellement à l' d'u
charrue décalé u d god
mécanique,

la protection verticale
LE GROSSISSEMEN

ttre le t Entretien
uche hée • Tous les quinze jours passer la
jupe à l'éponge pour décrocher les
er le p o a u x par
jeunes balanes (même à l'état de
bagu é i c e s tenues
points).
de d collier en astique
• Tous les mois pulvériser la
er le de c v r e ui peut à la
structure à l'eau de javel.
ue c a m i n le te),
pan de p t e d'autre du
des villon su 5 cm
Complément de protection
aisse et 50 cm rge. La présence de gravillons sur
toute la surface d'élevage
pa ublier la e pour (voir 8 bis in fig.2) assure
oir p é t r e r vec engins à l'efficacité de la protection dans
rieu u par tous les cas courants de :
ose t se ire x à - détérioration de la clôture,
m a . - développement des jeunes
colt animux à 20g prédateurs dans l'enceinte,
à 44 m) a u 20 - présence de crabes transportés
apr e ses. par les algues épaves,
ébu l'hiv d emière - action d'autres prédateurs (plies,
e, le et pe ê é et daurades).
ui da le s é m La quantité épandue est de
urée vie m y e un 1 50 tonnes/hectare, de gravillons
os e e 2 à 4 a vant de 5/12 m m , blancs de
m a t é x utiés préférence.

la protection verticale
(() 3 6 mm (de type
3 0 m de haut ( 1 , 5 0 m en

4 0 x 2 0 m m . 1,30 m


ole rigide,

5 m m sur 5 cm
de part et d'autre. !
r fixation de la volige
be).
pendiculaires de
0 m m . 1,30 m

• • • • • • • •

I S I» •

\ 4T
Fig.2 PROTECTIO LE
59 LE SE

La façon dont le semis sera


fait conditionnera les

C
rendements à la production .
•Un semis trop dense
entraînera une croissance
plus faible, des risques de
mortalité plus élevés.
• Un semis trop clair
provoquera une perte sèche
à la production.
•Un semis d'individus en
mauvais état sera la cause
de mortalités précoces
importantes, d'où un taux
de recapture faible. Il pourra
aussi induire des blocages
de croissance dus à un
prégrossissement difficile.

&

5*:ï«
4&

r
Le gabarit devra contenir
poids moyen au 5 x 90 g = 4 5 0 g. En semis manuel, on procéd
r, retremper, essorer Une bouteille de plastique coupée toujours avec précaution. N
uis peser. à la demande est le gabarit le plus lancer ni trop haut ni trop fo
poids total (Pt) simple. s'il est gros (demi-élevage),
é. naissain risque de se casser su
bre total (Nt) en gravillon de ot de
e trois suivante : s'enfoncer p ent
dans la vas
x 1 000 Pour le sem a u , rég
000 le semoir le us ent
possible.

V
V •
• Estran : 2 5 0 palourdes/m 2 ,
Densités
• Claires et marais :
- demî-élevage : 1 5 0 / m 2 ,
irossissement : 3 0 à 4 0 / m 2
- g'

)
LE SUI

Le naissain représente une


part importante de
I In vestissement.
Un bon chiffre d'affaires est
lié aux bonnes conditions de
ré levage. Il faut donc savoir
si la croissance est normale,
si le taux de survie est bon,
mais aussi pouvoir estimer le
tonnage qui sera vendable
plus tard.
Les méthodes de ce suivi
existent, elles sont largement
développées dans cette
rubrique.
Mais, quelles qu'elles soient,
l'entretien demeure essentiel.
ssent au printemps es c o q e s vides sédiments sont assez différents.
o des algues restent dans le sol et risquent de Ce sont donc surtout les
atomées) qui se se mélanger aux animaux vivants conditions d'exploitation qui se
des gaines lors de la récolte, nécessitant un trouvent affectées selon que les
et qui prolifèrent tri supplémentaire. sols sont plus ou moins meubles.
et les filets. Au-dessus de 7 % de particules
u les brossages inférieures à 0 , 0 6 3 m m , le pa
s.
ntrôle doit
ération. L'éleveur
ole précis qui
B peut être considéré comme
vaseux.
Mais on a vu par ailleurs (in
"Paramètres d'élevage") que
situation de son Le suivi de la croissance granulométrie peut être contrô
avant le semis par apport de
t périodique de la La fréquence de ce suivi n'est pas gravillons. La part de particule
programmé (tous imposée car l'éleveur peut se fines peut être aussi diminuée
le faut) pour référer à la courbe type (voir un ratissage superficiel en eau
de la prolifération, "Données de référence") et avec un courant fort.
'éliminer par vérifier si la moyenne de son Conditions de l'observation :
ets. échantillon (30 palourdes - 1 9 8 5 - 1 9 8 6 , parcs de 1 0 0 0 m 2 ,
prélevées au hasard) se trouve - protection verticale.

A l'entretien
B croissance et production
63 LE S

86.87 Le suivi de la p
1
0 14 La mortalité
53 Elle peut être fonc
8
l'habitat. Si la tex
30
6 pas vraiment d'inf
3 sur la croissance,
4 forte proportion d
2 augmente les risq
3 En effet, au-delà d
0 pelites, les palourd
4
et évacuer en per
8 80 éléments fins en c
6 13 beaucoup d'énerg
provoque un affai
4 3 Brest Porz Glenn important des anim
2 période hivernale
22
nourriture disponib
_\\\\\\\N\\\\\\\\\\ 39 Il y a donc une se
\\\\\\\\\\\\\\\\\\ agressions extérie
AMJJASOND J F M A M J J A S O 32
• — parasites, stress d
7
G u Morbihan conséquent une m
B d'Arcachon qui peut affecter l
R e Brest de l'élevage.
27

43
RAV entre 1 5 et 2 mm
ABLE OSSIERS entre 2 et 0 , 3 1 5 mm 28
ABLE S entre 0 , 3 1 5 et 0 , 0 6 3 mm 2
ASES pelites) inférieures à 0 , 0 6 3 m m

g.1 MPLES DE CROISSANCES ET DE GRANULOMÉTRIES


du gabarit 60
age.
otale
donc du nombre
ts. 40 -
ivi se fait avec
té c'est-à-dire que
seront trouvées
e chances d'être 20 -

re on désire réduire
dite "intervalle de
5 ou 1 0 % par
drait effectuer un —f— -1—
mbre de 40 80 120
quelle que soit la
age. Ceci est très
ser dans les faits. Fig.2 VARIATION DE L'IMPRÉCISION EN FONCTION DU NOMBRE L
établie par la
65 LE

surface d u gabarit (m 2 ] Fig.3 VARIATION DE LA


ode érimentale, présente A ÉCHANTILLONNE
riati e cette imprécision DE LA TAILLE DU G
nct u nombre
h a n t s et de trois tailles de
rits rélèvement.
gure 3 permet de visualiser
riati de la surface à
n t i l l o e r en fonction de la
ce d gabarit, pour des
é c i s i s de 10 et 2 0 % .
pte u de ces résultats, il
t d i f l e de conseiller à l'éle-
une éthodologie satisfaisante.
moi il est clair que le
rit d / 4 0 e de m 2 (0,025 m 2 , 1/2
c é de 16 cm de côté)
d t e n i r le minimum
c n pour le minimum
, ci dans le cadre de
e urité). 1/4
is n restant dans ce
po une imprécision de
o n é r é e comme la plus 1/10
b l'éleveur devrait 1/40
l o e r 5 m 2 . Et son temps o i-> CD O
e o n serait de 6 heures in LO mo
CN 00 00.'*
ce ce qui est considérable. co en

0 d'imprécision, et pour surf


d i o n potentielle de 2 0

croissance et production
an

MHz
[ 1 H
e peut être

NI N2 N3 N5

«
utilisé : vement
première année
N1+N2+N3+N4+N5 • Nt
la prédation,
deuxième année Nt
• Densité = N/nr 20% surface échantillon m
la mortalité 1,25
e. N ._
• Survie estimée x 100 20% (Q = quantité semé
Q
précier s'il veut
n pour l'estimation • Biomasse = poids/m 2 = densité x poids moyen 20%

avant la récolte, Tonnage estimé = poids moyen x surface ensemencée - ...t — 2

précautions

Fig.4 PLAN D'ÉCHANTILLONNAGE


67 LA RÉCO

éco
vag
anes
phase finale de
concrétise deux à
d'efforts.
A Elle n'est pas plus onéreuse, mais
au-delà de 1 0 0 0 m 2 c'est dans
coû rentre pour une part sa mise en oeuvre que l'éleveur
néggeable (5 à 10%) aura des difficultés.
s le mpte d'exploitation. Le rendement moyen souhaitable
r de surfaces doit être de 4 m 2 /heure par
personne. Il sera plus faible si le
maleent exploitables il
site est vaseux, le sol trop
e pe avant humide.
rtisment, en fonction Le coût d'une récolte manuelle
a tenique utilisée. est de l'ordre de 1 50 0 0 0 F
l'hectare.
5-8 cm d u bord de
La méthode la plus efficace est la précédente,
suivante : - tirer à vous en rab
1 °- assécher le terrain au maximum - collecter les palour
en effectuant des rigoles de dans leur logement
drainage en marée descendante. - effriter le reste de
2 ° - attaquer la récolte sur un même
front dans la perpendiculaire de la Cette méthode effic
laisse de l'eau. Cela favorisera bris accidentel d'ani
l'assèchement du sédiment. sera d'autant plus ra
3 ° - effectuer des tranches de que le sédiment sera
sédiment à l'aide d'un râteau de suffisamment sec.
jardinage (dimension standard) ou Sur estran, la marée
d'une " t r a n c h e " . (fig.D : courte durée, il faud
- planter l'outil dans le sol à d'œuvre qualifiée trè

la récolte manuelle
s à un tracteur, • Tous milieux, avec engins d'entonnoir. Un équipement
és. expérimentaux : annexe doit être prévu : tre
urs de type - motoculteur : 100 m 2 /heure, pompe alimentant un jet so
conduits. 3 0 0 kg/heure. Ce résultat pression (pour le lessivage d
demande à être confirmé et sédiment au fur et à mesur
peut évoluer dans le temps, treuillage).
- automotrice à chenilles, tout Deux personnes et ce
hydraulique. Ce matériel est peuvent récolter 3 0 0 k
représenté par des prototypes
dont le rendement doit être
amélioré. •
La récolte mécanisée est
optimisée par deux à trois
servants, un à la machine et un à
deux assistants.

la récolte mécanique
LES STRATÉ

Le producteur dispose d'un


éventail de techniques
(élevage en enclos, en
casiers, sous filet,...) qu'il
doit bien dominer.
Comme pour tout métier, une
bonne technicité est
indispensable.

r Elle est nécessaire mais pas


suffisante. Elle doit être
adaptée au contexte
géographique, climatique
(conditions nationales
soumises au climat de type
tempéré) et biologique.
La stratégie choisie a pour
but d'optimiser le cycle de
production : l'éleveur définit
la stratégie d'élevage qui lui
convient le mieux, dans les
limites imposées par le milieu.
nctionne en période D
nnée 0) sans
mportante *ÉÊ
ir
_ _ M8-20g

cronursery
*T* COLTE


i
de la production
IPREGROSSISSEMENT
anctonique. GROSSISSEMENT 200 à 250/m 2 Fig.1
éleveur peut IPOUSSÉE PHYTOPLANCTONIQUE
ssain de 4 mm
era la poussée • En mars-début avril de la • La palourde atteint le g e
ytoplancton. première année, le naissain d'année. A ce stade tec
ur l'hiver en bas de 9 à 15 mm (T6 à T10) est n'est plus nécessaire
eine eau. alors semé à la densité de 2 0 0 à • Attention aux risques mort
ctions qui ont 250 palourdes/m 2 , en période où post-hivernale au déb e la
ce jour en le prédateur est absent ou peu deuxième année : de es
autions actif. Ceci permet au naissain de significatives sont m n
sentent des s'adapter au milieu en toute évidence dans l'Est d tent
ie très élevés quiétude. en rade de Brest, da golf
ubrique " D e s • Dès le mois de mai, l'élevage Morbihan et le bassin Boui
ence, profite de la poussée ce jour (juin 1 9 8 8 ) , l son
t et saisons". phytoplanctonique. ces mortalités ne son en

sur estran
71 LES STRATÉ

t à fa expliquées. affaibli et le risque de mortalité en • En octobre-novem


evag profite du printemps est d'autant plus grand en début moyen récolté se
r a t t e d r e 9-1 2g à l'orée de de troisième année. 22 et 2 5 g .
é et p s e r 18-20g en octobre- • L'élevage atteint les 18-20g en
embr Durant cette période, juillet-août. Mais la Le cycle long prés
alour asse en l'espace de commercialisation est délicate car risques mais c'est
5 m e 35 mm (soit 10g) à les palourdes sont laiteuses. les apprécier.
mm 18-20g).
M M
endr d'élevage n ° 2
cycle et élevage est de 36
s, de ulte à l'adulte, (fig.2).
close nctionne en hiver M M
née 0 ec une importante
s o m n d'énergie.
T2àT3
nais e 4 mm fourni en 3-4mm
rs-av teint les 9-15 mm en
et-a peut être semé à ce M A M J J A
~
de, 'est la période de
ne a é des prédateurs et
d é v m e n t des algues
crop
a fin première année, la M

ourd
a s
po
prod
e de 10 à 13g.
ne maturation et

sse alors l'hiver 4


POUSSEE PHYTOPLANCTONIQUE
PRÉGROSSISSEMENT
RECOLTE
GROSSISSEMENT
200 à 250/m 2

A r esttan
ent en claires
densité d'élevage
4 0 individus/m 2 )
compte de REC
ieu à assurer la *
IPOUSSEE PHYTOPLANCTONIQUE GROSSISSEMENT :
saire. PRÉGROSSISSEMENT CLAIRE 30 à 40/m 2
1 50/m 2 (demi-élevage) ESTRAN 200 à
600g/m 2 de
se finale (quelle
. En effet, la
sante tant que le
producteur de
Au-delà de 600g
u m 2 , lorsque la Calendrier avec A ce stade ils p e
" , l'inoculum prégrossissement d'automne sans protection
toplancton - en claires 30 à
renouvellement Cette stratégie permet une - ou sur estran /m
trop rapidement production d'animaux demi-élevés
Dans ce cas la c
r suffisamment. plus gros (7 à 9g) et donc
au moins 16 m
susceptibles d'être moins
sensibles à la prédation, (fig.3).

en claires
yq LES STRATÉG
J M A M J J A S 0 N D
^\ T2àT3 SE MIS Ç\ 2 6g C'est donc à l'éle
OSERIE
3-4mm
M fonction des imp
J
H i
M A M J J A s N lD auxquels est sou

jfcj riW* ° 16 18g

12 16g ^
entreprise, de dé
stratégies les plu
?« RÉCOLTE
i
au contexte d'éle
ses besoins.
••i SSÉE PHYTOPLAN CTONK ÎUE GROSSISSEMENT :
• • • GROSSISSEMENT CLAIRE 3 0 à 4 0 / m 2 Fig.4
/ m 2 (demi-élevage) ESTRAN 2 0 0 à 2 5 0 / m 2

Calendrier avec
prégrossissement de
printemps
Le temps d'occupation de la claire
est plus court, 12 mois, avec une
production en demi-élevage
d'individus plus petits, (fig.4).

B en claires
Il aura effectivement de gros
individus, mais s'il est élevé d
ces tailles hors-sol, le naissain
n'est plus dans ses conditions
optimales, il aura donc des
difficultés à s'adapter (mortal
au semis). Ses performances
croissance seront affectées.
Voir rubrique "Prégrossisseme
75 PATHOLO

PROTOZOOSES RIC

'éta ctuel des Nom Minchinia tapetis Perkinsus sp. Rickett


es, 'a pas été Hôte Ruditapes decussatus Ruditapes decussatus R. dec
R. philippinarum R. phili
é s nos côtes de
es intifiées ayant
Signes cliniques Néant Kystes blanc-grisâ- Parfois
é d mortalités tres dans le pied,
ues
conient d'être très
„,,... le manteau et la
glande digestive

Actions sur Destruction du tissu Au Portugal des mor- Mal co


t ! (Pathog
l'hôte conjonctif talités importantes
Peut entraîner des ont été attribuées accru !
mortalités à ce parasite conditio
ques d

Transmission Directe par spores Non co

Tab.1 MALADIES POSSIBLES

aladies occasionnées par


gents pathogènes sont
orié dans la tableau n ° 1 .
gent nt décrits
n° 1
es d l o s p o r i d i e (Minchinia
s).
e av Perkinsus sp.
nie d ickettsies. mSlsdiQS pOSSiblBS
é t a n g e r sans
que soit leur
uantités de
tés peuvent
un élevage !
ent au Coquille Absence de pousse du bord de la coc
ER le plus
talité anormale Corps Branchies : lésions, perforations
élevage. Les
Tâches blanches ou grises
tre variées. Il
er s'il y a ou
Kystes gris
ène !
mortalité ne Couleur anormale (rougeâtre, brun très pâle)
^
de transfert ou
evage. La Maigreur excessive I
maladie serait
z le
Tab.2 OBSERVATIONS ÉPIDEMIOLOGIQUES

conseils pratiques
77 L'ENTRE

A Cycle long
- BTA, Brevet tec
qualification aqu
d'entrée 2 e - du
Formation initiale
2 ans.
• Cycle court - BTSA, Brevet d
- CAPMC, Certificat d'Aptitude supérieur agrico
Professionnelle Maritime aquaculture (apr
Conchylicole niveau d'entrée 5e D, D' et BT A q u
durée des études 3 ans. durée des étude
- BEPMC, Brevet d'Etudes (Lycée Agricole
Professionnelles Maritimes de de Fouesnant).
Conchyliculteur-niveau d'entrée - Diplôme de tech
3 e - durée des études 2 ans. de la mer (CNA
Diplôme préparé par EMA scientifique + 2
(Etel, La Rochelle, Sète). Cherbourg). Dip
LEP (Guérande, Arcachon) technicien (diplô
Maison familiale (Chalans). en formation co
- BEPA, Pisciculture d'entrée bac et
(enseignement agricole). professionnelle
études 2 ans (C
Université de M

formation professionnelle
q
âteau d'Oléron. d'élevage : AGEMA, SMEL, SMIDAP,...),
heures - gestion CEMPAMA..., • Salons professionnels,
tré sur le projet - initiation aux techniques • Voir aussi les "Adresses utiles
ploitant, AGEMA en fin de dossier.
d'écloserie : IFREMER,
ue.
CEMPAMA...,
- initiation à la commercialisation :
ENCPM, CEASM, ADRIA...
79 L'ENTREP

L'acte de concession
B
- s'engager à expl
personnellement
Il fixe la durée de l'autorisation (au
accordée.
plus 35 ans) et les conditions
Lorsque le demand
c r é a n d'une entreprise d'occupation du domaine public
personne morale d
érico est soumise à la demand concédé.
u t o r i i o n d'exploitation de (entreprise) en prin
Cet acte indique le montant de la
ures arines régie par le décret majorité du capita
redevance domaniale due à l'Etat.
22 M s 1983 modifié Il comporte l'obligation d'une détenue par des p
4 S e m b r e 1987. déclaration annuelle de la physiques rempliss
production et du personnel. conditions définies

Qui peut exploiter ? La capacité prof


• un exploitant individuel, Il s'agit de remplir
• une entreprise, conditions suivant
• une organisation professionnelle. • Soit détenir un titr
Le demandeur, personne physique professionnelle au
doit : son contenu et niv
- être de nationalité française ou d'Etudes Professio
ressortissant d'un Etat membre Maritimes de Conc
de la CEE, (BEPMC).
- justifier d'une capacité • Soit avoir un certi
professionnelle (cette exigence professionnelle ma
ne concerne pas le propriétaire conchylicole (CAP
ou le locataire d'une propriété d'expérience profe
privée qui sollicite une cultures marines c
autorisation de prise d'eau stage de 2 0 0 heu
de mer),

création
3.Commune

ure d'octroi des ENQUÊTE PUBLIQUE 1 .Commune


2.Communes
sions
ande de concession est 1.Affaires m
tée au Chef de Quartier des
s Maritimes. Elle fait l'objet
enquête administrative et
t
AVIS DE LA
e
e
.S
DES CULT rr
enquête publique selon le m
a suivant (fig.1). E
il
s

t
DÉCISION
DU PRÉFET

Fig.1 PROCÉDURE DE DEMANDE D'AUTORISATION D S


81 L'ENTRE

janvier suivant l'installation, La dotation jeun


• pendant dix années : La réforme de la
- à exercer dans le délai d'un an 1988 n'est applic
océdure globale de après octroi des aides, la jeunes agriculteur
cement est instruite par profession d'aquaculteur, à titre de son extension
ociation Départementale pour principal (y consacrer au moins aquaculteurs doiv
nagement des Structures 5 0 % du temps de travail et en d'un décret partic
xploitations Agricoles retirer au moins 5 0 % des
SEA). Le revenus professionnels), et être
er de demande de Les aides des co
inscrit au régime social agricole
cement est établi en cinq ou maritime, locales
paires : ADASEA, intéressé, - à tenir une comptabilité. Les aides aux ent
isme financier, DDAF, et le la compétence de
du Quartier des Affaires Les deux organismes financiers aides aux travaux
mes. qui ont une compétence pour destinés aux cultu
demandeur doit remplir les l'attribution des aides et des prêts financées par les
nditions de chefs ou de jeunes pour l'installation sont le Crédit L'Etat garde ses c
efs d'exploitation. Maritime Mutuel et le Crédit les financements
Agricole. d'innovation marq
xploitant, en plus des
rogatives de chef
xploitation de cultures marines Les aides Les prêts de fina
ngage : Elles sont relatives à des projets de investissements
pter pour le régime simplifié création, modernisation ou • Les prêts spéciau
la TVA, dans le mois ou en extension d'exploitation de cultures modernisation (P.
marines. Ce sont des subventions Régis par le décre
ou des prêts à taux préférentiels 1985, adaptés à
destinés à financer prêts bonifiés son
l'investissement. l'élaboration d'un
d'Amélioration Ma

financement
taux est de 5%

financer la ELABORATION DU DOSSIER


se d'exploitation Niveaux d'instruction
du dossier :

és : Quartier des Affaires DEMANDE DE C O R S


Mutuel peut Maritimes COMMUNAUT
à taux bonifiés I
"prêts bonifiés Régional DIRECTION R É G L E
Marines". DES AFFAIRES M A M E S
RÉGION
la Communauté AVIS COREM

nt accordés pour - M I N I S T E R E DE R
National
énie civil, de
bassins, de
oitation, Européen COMMISSION DES C O N A U
EUROPÉENN
matériels (le
), ou de premier I
(6 mois)
Fig.2 ACCES A LA SUBVENTION CEE I
DÉCISION
83 L'ENTREP

D CHARGES

Achats de marchandises
PRODUI

Ventes palourdes, huître


c o m e de résultat Naissain Subventions
T.F.S.E. Autres produits
f o n c n n e m e n t d'une Autres charges externes
repris vénéricole est Impôts et taxes
térial dans son compte de Salaires et traitements
ultat. elui-ci doit être Charges sociales
ilibré Dotation amortissements et provisions
Autres charges
d o c u e n t comptable traduit
semb des opérations Charges financières Produits financiers
ancièr réalisées au cours Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
ne a n é e d'exploitation.
si, il registre le montant des Impôt sur les bénéfices
ns et es services consommés Solde créditeur : bénéfice Solde débiteur : perte
f o u r s par l'exploitation
n é r i c e , pendant la période qui
pare eux arrêtés de bilan.
c o m t e de résultat est établi à
Tab.1 COMPTE DE RÉSULTAT
«c**â
tir d s comptes de charges et financières. Il mesure le résultat revient à l'exploitan
p r o d i t s , (tab.1) et permet de global de l'activité économique de la part qui sera con
gage le bénéfice ou la perte la période du point de vue de l'exploitation pour
x p l o a t i o n , ceci après l'exploitation. Le bénéfice net ou moyens de finance
n r e g t r e m e n t des dotations aux résultat net comptable est égal au
o r t i s e m e n t s et provisions. solde précédent moins l'impôt sur Chaque compte ou
r é s u a t d'exploitation est le les bénéfices (quel que soit le est affecté d'un nu
de d s produits et des charges, régime d'imposition), plus ou déterminé dans la n
g m e é des produits financiers moins les pertes ou profits du Plan Comptable
dimi des charges exceptionnels. Le bénéfice net Nouveau Plan Com

D éléments de gestion
llages, de la période perçus sur les prêts consentis,
composent des traitements,
a é s ou non). surtout les revenus des titres d
salaires, et appointements, ainsi
nitures, et participation ou de placement.
que des charges sociales.
s (TFSE) : frais
66» frais financiers : tous les frais,
s, commissions et
es d'énergie et
intérêts et agios, imputables à la Le bilan
période sur les fonds prêtés à
s, travaux et Le résultat t é
l'entreprise à long, moyen et court
s exécutés pour bilan, (tab Il u
terme.
es tiers. de synthès qu
68» dotation aux comptes
éplacements et situation p m
d'amortissements et de provisions :
stion : frais de l'exploitati à t
l'amortissement, qui est la
ats et ventes, Il ouvre ou ôt c
traduction comptable de la perte
u de déplacement d'exploitat.
subie sur la valeur des
arges diverses
investissements qui se déprécient
e publicité, frais de
avec le temps, constitue une
conomat et de
charge comptabilisée au débit du
reau, frais de PTT,
compte de résultat.
85 L'ENTRE

" U n ratio est un


ACTIF PASSIF entre deux donné
de la situation, d
o b i l i s n s corporelles, Capitaux propres : capital, compte
hines antier... de l'exploitant, résultat de
l'activité ou du r
l'exercice précédent. l'entreprise" (déf
o b i l i s n s financières, Société Fiduciair
cipat prêts... L'utilisation des
ks et cours Provisions pour risques et charges.
pour but d'évalu
mptes avances diverses, Dettes : emprunts, avances et financière de l'ex
isseu. acomptes reçus des clients, déterminer ainsi
nces nts,... dettes vis-à-vis des fournisseurs, sécurité, la marg
dettes diverses,... financière des pr
urs m è r e s de placement,
onibi Sur le plan finan
contraintes maje
une exploitation
b.2 AN
autonomie, renta
Les principaux ra
intéressants pou
p a t o i n e se compose de financé : les capitaux propres et l'exploitation son
cqui ctif, qui est constitué les dettes classées par ordre fonction de ces c
bien éels, l'actif immobilisé d'exigibilité croissante (dettes à s'imposent à tou
rrain hantier, bateau, long et moyen terme, dettes à
chin : semeuse, court terme).
o l t e . . . ) , et de biens
anci et monétaires, l'actif
Les ratios La solvabilité
cula titres de participations, L'exploitation do
anc caisse,...). A partir de ces divers documents moment en mesu
utre rtie en vis-à-vis est le comptables, il est possible dettes venues à
ssif, figurent les ressources d'établir un certain nombre de donc être solvab
l e s l e s l'actif a été ratios. contraire elle risq

éléments de gestion
actif circulant
ttes à court terme

-
taux
d'endettement
moyen terme
capitaux
permanents*
xi
( marge
d'autonomie
moyen terme
marge brute
annuelle
d'autofinancement
"
est la soustraction de * Les capitaux permanents sont la somme Ce ratio indique le nombre
l'actif t o t a l . des capitaux propres et des dettes à long d'années qu'il faudrait pour
et moyen terme.
évidence les rembourser les dettes, si la
xploitation de On admet en général que ce taux totalité des disponibilités de
engagements à ne doit pas excéder 5 0 % , mais le l'exploitation étaient affecté
'existe pas de pourcentage d'endettement admis ce remboursement (un rapp
nce, l'analyse doit dans les entreprises agricoles est normal est inférieur à 4).
ort à la structure généralement plus élevé,
ts. notamment de part la nécessité
nt nécessaire que des investissements au cours de
se des budgets la phase de démarrage de
confrontent les l'activité.
es et les Plus la capacité de financement
r au cours du de l'exploitation est élevée, plus
estres à venir.
87 L'ENTREPR

abiité La capacité d'autofinancement


nstitue le rapport entre les C'est également un élément à
ts nets et l'ensemble des considérer :
s mis en œuvre.
e pusieurs ratios répondant
ogiques et à une résultat net
ption de l'efficacité de - prélèvements net privés*
i t a t o n différentes. + dotations aux amortissements
ient les ratios suivants : et aux provisions

l
= capacité d'autofinancement
té bénéfices nets
xploitant * Les prélèvements nets privés sont
capitaux propres constitués par les prélèvements effectués
par l'exploitant au cours de l'exercice
d'exploitation, afin de subvenir à ses

l
besoins et à ceux de sa famille.
é
stion
l bénéfices hors tax
chiffre d'affaires
L'autofinancement est la partie
des ressources dégagées du fait
de l'activité dont l'exploitation
peut disposer. C'est donc un
moyen de financement.
L'importance de cet
autofinancement intervient dans
les décisions d'investissement et
dans la prévision d'années de
moins bonne productivité.

éléments de gestion
En vénériculture sur estran, après le semis, sans compter
s éléments environ 10 à 12 tonnes/hectare prégrossissement), il n'est pa
est possible de minimum sont nécessaires pour souhaitable d'utiliser les claire
ce minimum que assurer la couverture des charges. tous les ans en production.
exploitation La production optimum semble La surface d'exploitation sem
être dans des osciller entre 20 et 30 tonnes, donc se situer aux environs d
omiques suivant le prix de vente, pour une à 5 ha, tout n n pl
surface d'environ 1 ha. un système e s
ue, quel que soit La surface d'exploitation avec une rotations des cl
ge c'est le méthode d'élevage incluant deux production.
stitue la charge la cycles de production en
De plus les
e exploitation
alement
alternance doit être de 2 à 3 ha
au minimum, afin de permettre
une rotation correcte des récoltes.

épart, sont
posées quasi Dans le cas de l'élevage en
e capitaux claires, la production minimum
confère une couvrant les charges de
ance aux l'exploitation est de 4 à 5,5
89 LE MARCHÉ ET SES PERSPECTIV

Le circuit de Les handicaps e


roduction française de
commercialisation Le marché de la pa
alourde comprend, outre
Pour les palourdes de pêche et étroit et fragile. Plu
alourde d'élevage, la sont formulées par
urde de pêche, à pied et d'élevage :
• vente directe : 4 0 % , stades de la distrib
bateaux (de l'ordre de • c i r c u i t du poisson : 3 5 % , vente consommateurs, et
00 t). Une partie de la assurée par les mareyeurs, • l'approvisionnemen
duction nationale est • circuit des huîtres : 2 5 % , vente • le prix jugé trop éle
assurée par les expéditeurs. • l'absence de stand
inée à l'exportation • l'identification impa
0 t en 1984) dont 90% Pour la palourde d'élevage : • le poids de chair in
l'Espagne. • la vente directe domine sur le
littoral charentais, En outre, on consta
r satisfaire la substituabilité au p
• le circuit des huîtres domine en
sommation nationale Bretagne. produits.
ntée principalement sur Les prix au détail, actuellement
est de la France et la élevés, sont variables au cours de
on parisienne, on a en l'année et de faible élasticité.
e recours à Le marché français, moins porteur
portation (264 t en que les marchés étrangers
(Espagne, Italie), impose un prix
4) de Tunisie (pour les inférieur à celui pratiqué
, d'Irlande et d'Ecosse. actuellement à l'exportation. En
outre, à l'exportation, les
conditions des transactions sont
intéressantes pour l'éleveur (achat
de la production en vrac et
paiement comptant au départ de
la marchandise).

* Extrait de l'étude du Fo
d'Intervention et d'Organi
Marchés des Produits de
et des Cultures Marines,
l'Association Nutrition De
sation en France, il française gagnerait à être mieux
connue sur ce marché.
oduit.
conditionnement.
er le produit.
promotion sur des La palourde est é é e à un
s et limitées : marché réduit.
et littoral. Le prix du mar palou
vi et la régularité en France est " e ha
la demande esp t éle
ment de l'exportation, par rapport à l' es
t à destination de Français se fon oquill
ut être limité du fait Les distributeur nt de
ence des exportateurs vénériculture " nère
nisie), du développement ducti
nt de la production une baisse con de se
es contraintes de de vente".
utefois, il faut savoir
é espagnol
91

L'élevage de la palourde s'inspire des pratiques agricole


Il s'apparente en effet à la culture maraîchère.
Cet élevage présente néanmoins des risques qu'il convie
• Risque dans le choix de la conduite de la filière dont l'o
la maîtrise du cycle par le contrôle de la production artif
de très petite tailles.
• Risque dans l'utilisation des techniques d'élevage qui, s
mal dominées, entraînent la disparition brutale d u chept
naissain est élevé.
• Risque de maladies très difficiles à juguler (voir les mala
plate). Ce risque est toutefois minimisé du fait que les p
sont bien séparées, que le grossissement s'effectue sur
relativement court, et que les maladies n'ont pas la pos
propager à partir de stocks sauvages bien identifiés.
• Risque vis-à-vis de l'environnement qui, si celui-ci se dé
les qualités de l'eau et du sédiment qui constitue l'habit
L'industrialisation du littoral, le tourisme et le développe
sont des éléments à prendre en compte dans ce facteur
l'environnement marin côtier, dégradé par ce qui vient d
représente un danger majeur que les acteurs doivent ap
Donc les pouvoirs publics et les banques doivent être to
que si cette activité peut être très rémunératrice, la par
élevée malgré une bonne maîtrise de la filière.
Mais des points extrêmement positifs confèrent à cet é
originalité et son dynamisme :
• La nécessité de lui apporter à tous les stades une atten
permet aux éleveurs de relever très rapidement toute an
réagir promptement.

conclusion
L'esprit de ce dossier a été de donner aux utilisa les élé de
à la conduite de leur élevage ainsi que de suscite ré mm
Les solutions techniques proposées doivent être es adre
moyen. Il est évident qu'il y aura toujours quelqu u qui
confronté à un cas particulier et qu'il devra appo ne
spécifique.
Les normes zootechniques sont maintement bien es ouv
a voulu laisser libre cours à une originalité créatr

uin
93

IFREMER Stations
Institut Français de Recherche pour • Ouistreham
l'Exploitation de la Mer 65-67 rue Gambett
1 4 1 5 0 • Ouistreham
Siège social Tél. 3 1 . 9 7 . 1 4 . 2 3
6 6 , avenue d'Iéna • Roscoff
7 5 0 1 6 • PARIS Station biologique
Tél. (1) 4 7 . 2 3 . 5 5 . 2 8 2 9 2 1 1 • Roscoff
Tél. 9 8 . 6 9 . 7 0 . 8 2
Centres • Concarneau
* Boulogne 13, rue de Kerase
1 50, quai Gambetta Le Roudouic
6 2 2 0 0 • Boulogne-sur-Mer 2 9 1 1 0 • Concarnea
Tél. 2 1 . 3 0 . 2 3 . 3 9 Tél. 9 8 . 9 7 . 4 3 . 3 8
• Brest • Saint-Malo
Département Ressources Aquacoles B.P.186
B.P.70 3 5 4 0 2 • Saint-Malo
2 9 2 6 3 • Plouzané Tél. 9 9 . 4 0 . 3 9 . 5 1
Tél. 9 8 . 2 2 . 4 0 . 4 0 • Lorient

WÈk • Nantes
Rue de l'Ile d'Yeu
B.P.1049
4 4 0 3 7 • Nantes Cedex
8, rue François Tou
5 6 1 0 0 • Lorient
Tél. 9 7 . 8 3 . 4 6 . 4 3
• La Trinité-sur-Mer
Tél. 4 0 . 3 7 . 4 0 . 0 0 12, rue des Résista
• Toulon 5 6 6 7 0 • La Trinité-
B.P.330 Tél. 9 7 . 5 5 . 7 1 . 8 7
8 3 5 0 7 • La Seyne Cedex
Tél. 9 4 . 9 4 . 1 8 . 3 6

adresses utiles
• Palavas-les-Flots
Deva-Sud
Chemin de Maguelonne
sur-Mer 3 4 2 5 0 • Palavas-les-Flots
40 Tél. 6 7 . 6 8 . 0 8 . 3 3
• Marseille
naire 22, avenue Beau Plan prolongée • Ministère de la Mer
13013 • Marseille 3, place Fontenoy
sur-Mer Tél. 9 1 . 0 6 . 0 1 . 3 4 7 5 0 0 7 • Paris
50 Tél. (1) 4 2 . 7 3 . 5 5 . 0 5
• Bastia
B.P.112
• FIOM
2 0 2 9 3 • Bastia
Fonds d'Intervention et
emblade Tél. 9 5 . 3 2 . 4 7 . 9 9
d'Organisation des Marchés
07 • Urbino Produits de la Pêche Maritim
Etang d'Urbino des Cultures Marines
mandant Silhouette 2 0 2 4 0 • Ghisonaccia 1 1 , boulevard de Sébastopo
chon Tél. 9 5 . 5 6 . 1 2 . 7 4 7 5 0 0 1 • Paris
60 Tél. (1) 4 2 . 3 3 . 5 1 . 6 0
gg

es de formation • C.I.C.
on-exhaustive) Comité Interprofessio
MA Conchyliculture
rtement Formation continue 55, rue des petits Cha
res Marines 7 5 0 0 1 • Paris
29 Tél. (1) 4 2 . 9 7 . 4 8 . 4 4
2 • La Rochelle Cedex
46.34.46.16 Sections Régionales
Conchyliculture
AP - CEMPAMA • Normandie-Mer du No
Meil "Le sémaphore"
5 5 0 2 3 0 • Agon-Coutain
0 • Fouesnant Tél. 3 3 . 4 7 . 0 1 . 7 7
98.94.97.35
• Bretagne Nord :
ÉE AGRICOLE de 8, rue Emile Cloarec
mper Bréhoulou B.P.168
0 • Fouesnant 2 9 2 0 4 • Morlaix Cede
98.56.00.04 Tél. 9 8 . 8 8 . 1 3 . 3 3
SM • Bretagne Sud :
e d'Etude et d'Action B.P.325
les Maritimes 56403 • Auray Cedex
ue Saint-Benoit Tél. 97.24.00.24
6 • Paris • Ré-Centre Ouest :
1) 4 2 . 6 0 . 3 4 . 1 7 Section Ostréiculture
18, Grande Rue
Bouin
8 5 2 3 0 • Beauvoir-sur-
Tél. 5 1 . 6 8 . 7 4 . 1 4

adresses utiles
taine : Tél. 2 1 . 3 0 . 5 3 . 2 3 1 7 0 0 0 • La Rochelle
de la Plage • Région Haute-Normandie et Tél. 4 6 . 3 4 . 0 0 . 1 6
nos Basse-Normandie : • Région Languedoc-Roussillon :
28 Direction des Affaires Maritimes Service de la Navigation Marit
NORMANDIE - MER DU NORD 7, rue Richer de Belleval
179, boulevard Clemenceau 3 4 0 0 0 • Montpellier
7 6 0 8 3 • Le Havre Cedex Tél. 6 7 . 6 3 . 0 1 . 1 0
53 Tél. 3 5 . 4 2 . 0 9 . 9 0
• Région Provence - Alpes -
* Région Bretagne : Côte d'Azur :
Direction des Affaires Maritimes Direction des Affaires Mariti
BRETAGNE MÉDITERRANÉE
2 7 , rue Georges Sand 23, rue des Phocéens
B.P. 1143 13227 • Marseille Cedex 1
3 5 0 1 4 • Rennes Tél. 9 1 . 9 0 . 3 2 . 6 4
Tél. 9 9 . 3 8 . 3 0 . 1 1
Direction Régionale de l'Agr
• Région Pays de la Loire : et de la Forêt
S.R.A.E. Parc de Maveyre
1 2, rue Menou 13008 • Marseille
Tél. 9 1 . 7 6 . 2 0 . 8 4
g -j

ASEA littorales 2 2 1 9 0 • Plerin boulevard Réaumur


ciations Départementales pour Tél. 9 6 . 7 4 . 6 3 . 6 3 8 5 0 1 3 • La Roche-su
énagement des Structures des • Ile-et-Vilaine : Tél. 5 1 . 6 2 . 5 8 . 4 7
itations Agricoles 2 2 , avenue Janvier • Charente-Maritime :
: 3 5 0 4 0 • Rennes Cedex 2 0 0 7 4 6 , rue Berthonnière
ue des Ponts de Comines Tél. 9 9 . 2 9 . 5 8 . 5 8 1 7 1 0 0 • Saintes
0 • Lille Cedex • Finistère Nord : Tél. 4 6 . 9 3 . 0 3 . 7 0
20.06.00.34 Z.l. de Kérivin • Gironde :
e-Calais : B.P.35 CNASEA
oulevard Carnot 2 9 2 0 3 • Morlaix 1, cours Xavier Arnoz
1 • Arras Cedex * Finistère Sud : 3 3 0 8 0 • Bordeaux Ce
21.23.40.35 B.P.504 Tél. 5 6 . 4 8 . 5 5 . 0 6
dos : 2 9 3 3 2 • Quimper Cedex • Hérault :
uai de Juillet Tél. 9 8 . 9 5 . 7 5 . 3 0 Maison de l'Agricultu
70 • Morbihan : 2, place Chaptal
8 • Caen Cedex Tréhornec 3 4 0 7 6 • Montpellier C
31.84.81.22 boulevard de la Résistance Tél. 6 7 . 9 2 . 8 8 . 7 6
he : B.P.238 • Aude :
on de l'Agriculture 5 6 0 0 6 • Vannes Montquiers
ue de Paris Tél. 9 7 . 4 0 . 7 5 . 1 1 B.P.75
27 • Loire-Atlantique : 11003 • Carcassonne
1 • Saint-Lo Cedex Maison de l'Agriculture Tél. 6 8 . 7 9 . 5 0 . 5 0
33.57.88.27 4 6 bis, rue des Hauts Pavés • Bouches-du-Rhône :
s-du-Nord : B.P.1141 Maison des Agriculteu
on des Agriculteurs 4 4 0 2 4 • Nantes Cedex place Romée de Villen
e du Chalutier Sans Pitié Tél. 4 0 . 7 6 . 3 9 . 9 0 1 3 0 9 0 • Aix-en-Prove
4 • Vendée : Tél. 4 2 . 5 9 . 4 5 . 0 2
Maison de l'Agriculture

adresses utiles
r cette liste
es le vénériculteur
le numéro hors série
QUINOXE, "Devenir
99

Les références bibliographiques Les lecteurs inté


qui suivent sont classées par bibliographie pe
thèmes : dre connaissan
- PRODUCTION NATIONALE ET sant,
HISTORIQUE, - d'abord à l'org
- PARAMÈTRES D'ÉLEVAGE, en particulier
- BIOLOGIE, rapports,
- PREDATEURS, - ensuite à l'aute
v«^\ - PATHOLOGIE, ses et les arti
/fem
-jiÉil»
- ELEVAGE,
- ENTREPRISE ET
- et enfin à la
Centre IFREM
t COMMERCIALISATION.
-\V-I
r Elles ont fait l'objet d'un choix
parmi plus de 250 références
sur le sujet.
\
VJ '

bibliographie
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de Projets de développement) en deux versions :
- montage audio-visuel :
136 diapositives + c a s e
audio + livret p é d a g o g ,
- cassette vidéo : format H
U'matic Pal.
105

Les chercheurs suivants ont Des organismes e


dossier est édité par participé à l'élaboration du l'IFREMER ont au
titut Français de contenu : l'information de c
herche pour • Paris : A. DOSDAT. • CEMAGREF Borde
ploitation de la Mer Stations Ressources Aquacoles : R. BRUN
• Arcachon : T. ROUAULT.
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J.P. DELTREIL. • Chambre de Com
vice de Valorisation de • Brest : d'Industrie de Roc
herche J.C. COCHARD R. PEYRES.
in MERCKELBAGH) et t F . FALLOURD
• Délégation Région
ction des Ressources M. HUITRIC
Charentes à l'Aqu
ntes. M. MAZURET
M. DENOYELLE.
P. MINER
esponsabilité et la P. LE SOUCHU. • Région Pays de la
dination scientifique • Bouin : aquacole :
i que la rédaction d'une J.P. BAUD. A. JUGLARD.
ie des fiches ont été • La Tremblade : • INRAP-CEMPAMA
P. GOULETQUER J.P. MOLLO.
rée par M. GRIZEL.
n-Pierre FLASSCH, • P.Y. LE GOFF, sta
• La Trinité-sur-Mer :
onsable du programme G. de KERGARIOU
rsification des Elevages S. CLAUDE.
Mollusques. Station Ressources Halieutiques :
• Nantes :
A. LAUREC
E. CHEMINEAU.
Centre :
• Tahiti :
J . BARRET.
arennes-Oléron.

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L'EXCELLENT,
bibliothèque du
de Nantes.

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