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2- C. ................ : Conforme
Tableau n°09 : Comparaison d’analyse des crevettes témoins et celle de crevettes traitées .. Annexe I.II
Tableau n°10 : Diagramme de traitement à bord des bateaux ..................................... Annexe III
RESUME
SUMMARY
INTRODUCTION
1. Présentation de la SOMAPECHE
2. Matières premières
Les matières premières sont les crevettes congelées ou réfrigérées, et les crevettes
prétraitées et livrées en bloc vers l’usine de traitement.
2.1. Crevettes
2.1.1. Caractéristiques
Les crevettes sont caractérisées par un abdomen à tégument calcifié, long, étendu,
avec cinq paires de pattes d’appendices abdominaux développés servant à la nage (Mme
Voahangy, 2002)
Avec les myriapodes (milles pattes) et les insectes, les Crustacés appartiennent au
sous embranchement de « Mandibulates » ou « Antennates » (pourvue de mandibules et
d’antennes) et l’embranchement des « Arthropodes » qui sont eux-mêmes des Métazoaires
triploblastiques, Coelomates, Protostomiens ou Hyponeuriens (TSIVALIHA, 1999)
2.1.2. Nomenclature
2.2. Bactéries
2.2.1. Définition
Les bactéries sont de microorganismes formés d’une seule cellule, sans paroi
nucléaire, à structure très simple ; formant un règne autonome ni animal, ni végétal.
Ex : bacille, coque, vibrio (Robert, 1997).
Les bactéries appartiennent au groupe de procaryotes. Ils sont solitaires,
unicellulaires, filamenteuses et en colonies.
Le type trophique des bactéries est la nutrition par absorption, chimiotactismes
photo-hétérotrophes ou photo-autotrophes avec métabolisme anaérobie, micro-aérophile ou
aérobie.
Les bactéries procaryotes appartiennent soit aux domaines des Archaea. Soit des
Bacteria (RANDRIAMIALY, com. pers 2002).
2.2.2. Caractéristiques
Chaque bactérie présente une forme et une dimension caractéristique, bien que ces
caractères soit susceptibles de varier entre certaines limites. Selon la constitution du milieu
environnant, l’âge des bactéries peut-être défini au cours d’un cycle évolutif (LABIN et
GERMAN. 1969)
Les formes de bactéries les plus simples auxquelles appartiennent la plupart des
bactéries pathogènes se présentent sous 3 formes principales :
Sphérique,
En bâtonnets plus ou moins courts droits ou incurvés.
Et spiralée. (LABIN et GERMAN, 1969)
5
2.3.1. Physique:
• Température
En abaissant la température d’un aliment, la croissance des microorganismes qui y
vivent est ralentie. Cette influence de la température découle, en premier lieu de la loi
d’ARRHENIUS relative à la vitesse des réactions chimiques :
Log v A/TB
v étant la vitesse de la réaction
A et B deux constantes
T : température en °K (degré Kelvin)
Cette relation s’applique aux réactions du métabolisme bactérien.
Une cuisson adéquate, notamment pendant les mois chauds, et surtout une bonne
conservation des aliments (réfrigération) sont les meilleurs moyens de prévenir l’infection.
(Peiffer, 1998)
2.3.2. Chimique :
• pH
Le pH est indispensable car le métabolisme microbien modifie plus ou moins
rapidement le pH du milieu, alors que chaque microorganisme exige pour la croissance
optimale un pH bien déterminé (rivière 1975).
2.3.3. Microbiologique
2.4.2. Vibrio
Les bactéries les plus rencontrés dans les eaux marines malgaches sont :
Le Vibrio parahaemolyticus est une bactérie bien adaptée à l’eau de mer. Elle est
présente dans les eaux côtières et d’estuaire. Elle ne peut s’y multiplier qu’à une température
supérieure à 15°C. Le taux de croissance est très élevé ; la population double la croissance
toutes les dix minutes. Ce germe est très sensible à la chaleur, elle est détruite au-delà de
48°C. Elle ne supporte pas non plus les basses températures et la réfrigération est suffisante
pour l’éliminer, (Guy Leyral, Elisabeth Vierling, 1996).
Le Vibrio Cholerae est une bactérie du choléra. Elle est étroitement associée aux
saumâtres des estuaires, bien qu’elle se répande aussi facilement dans l’eau douce
contaminée. La bactérie colonise les crustacés tels les crevettes, les crabes, et d’autres
plantes aquatiques, telles les algues et les planctons. Elle peut survivre indéfiniment, même
sans contamination fécale, (Tortora Funke Case 2003)
2.4.2.1. Classification :
3.1. Définition
D’après « Dillon et Griffin, (1896) », le système HACCP se base sur les principes
suivants :
L’identification des dangers potentiels et les mesures préventives y afférentes,
8
Selon ABABOUCH, 1997, le danger peut se définir comme tout ce qui est
susceptible de porter préjudice à la santé du consommateur et à la qualité du produit.
Un point critique est toute étape ou procédure où un danger peut être atteint,
éliminé ou réduit à un niveau acceptable par une action de maîtrise appropriée.
4. Norme
La norme est un « document établi par consensus qui fournit, pour des usages
communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des
activités ou les résultats, garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné »
(EXTRAIT DU GUIDE ISO/CEI 2)
• La norme microbiologique est un critère microbiologique qui fait partie d’un texte
de loi ou d’un décret et qui revêt un caractère obligatoire,
• La directive microbiologique est un critère servant à évaluer les conditions
microbiologiques dans lesquelles s’effectuent la transformation, la distribution et
la commercialisation des denrées alimentaires. Il s’agit donc surtout d’un critère
consultatif et.
• La spécification microbiologique est une spécification utilisée lors des contrats
conclus entre acheteurs et vendeurs.
LA METHODOLOGIE
1. Objectif :
2. Analyses bactériologiques
2.1. Généralités
Le bateau qui assure le déplacement est composé de tous les matériels comme à
l’usine. Ce sont :
Chalut ........... : un filet pour la capture des crevettes.
Bac ............... : pour mettre les produits de pêche,
Sachet stérile : remettre les échantillons pour l’analyse,
Congélateur .. : pour la conservation de ces produits et.
LGDR ........... : pour faire la recherche des bactéries à bord des bateaux
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o Erlen .................... : pour mettre les poudres plus l’eau distillée proportionnelle
à leur poids ;
o Autoclave.
o Boite de pétri ....... : une boîte cylindrique pour conserver les produits analysés,
- 30°C pendant 2
2
pour la FTM
- 37°C pendant 18 à 24
2
pour les vibrio
2.2.3. Matériaux
- Crevettes et,
3. Diagramme de traitement
- Le lavage et la mise en température : c’est l’enlèvement de boue à l’eau propre (eau traitée)
Le taux de glace mis dans les crevettes dépend de l’éloignement de lieu de traitement.
La LGDR ou gelosée à diagnostic rapide est une lame contenant des milieux de
culture pour rechercher les micro-organismes.
La LGDR se présente comme une lame de 10cm à double face. Les faces
contiennent respectivement le milieu de cultures pour l’identification de FTM et Vibrio
4.1. Dilution
1 du soluté est à prélever et à ajouter dans 9 de solvant et c’est la première
dilution décimale.
Ensuite, on prélève 1 de la première dilution qu’on ajoute dans 9 de solvant
pour obtenir la deuxième dilution.
14
9
La recherche des bactéries dans les crevettes pré-traitées est une étape à ne pas
contourner avant le traitement.
- P.C.A
- Stériliser à l’autoclave
- TBS
A pH 8,6 0,2.
Quantité (g)
Milieu de dissoudre Chauffage Microorganisme
pH Température Autoclave
cultures dans 1000ml ébullition recherché
d’eau distillée
Vibrio totaux
TCBS 88,0 8,6 0,2. 25°C
Dilution
Milieu de Micro- Volume
décimale Ensemencement
cultures organismes inoculum
inoculum
En profondeur
PCA FTM 234 1
En surface
TCBS Vibrio 012 0,1
PCA
TBS
4.3.1. Définition
Ensemencement : est le fait d’introduire cet inoculum dans la boite de Pétri par
la culture,
Lecture
Elle s’effectue de la façon suivante :
FTM : compter toutes les colonies puissantes la première boite (dilution inoculum !2")
Si 300 rejet de la boite et analyse de la suivante
Si 300 considération des deux boites.
Vibrio pathogènes
V. cholerae : 2 à 3mm ; colonies jaunes
V. Parahaemolyticus : 3 à 5mm ; colonies bleu vert
Le test oxydase confirme la présence des V. Parahaemolyticus. Si la colonie
caractéristique change de couleur le test est positif.
∑C
N
1,1 dV
C : Somme de colonies
V : Volume de l’inoculum appliqué à chaque boîte de pétri
D : Taux de dilution correspondant à la première dilution retenue
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0 m m’ M
FTM 0 10 3m 5m
C
C.lim
acc
N.C
C : conforme
C.lim : conforme à la limite
acc : acceptable
N.C : non acceptable
Les paramètres m, m’ et M sont définis comme suit :
coefficient limite de conformité 10 ,
* coefficient limite de conformité 3 et,
M coefficient limite de conformité 5.
Le résultat devient non conforme en présence de vibrio
D’après les résultats obtenus, la comparaison de deux moyennes sur les crevettes
débarquées et les crevettes en cours de traitement a montré que le taux de bactéries sur les
crevettes débarquées est plus élevé que celui du nombre de bactéries sur les crevettes traitées.
,- 15.763,33 bactéries
, 3.520,33 bactéries
|,- , | 12 243
aσ1 à 2% 4 042,36
On constate que σ1 |,- , |donc on rejette l’hypothèse nulle, le traitement est efficace.
21
Résultats bactériologiques
Les crevettes issues de bateaux proviennent du milieu naturel. Tous les résultats
bactériologiques sont conformes, même s’ils proviennent de ce milieu. Ceci est dû certainement à
l’hygiène du personnel et des matériels bien respectés. Les points critiques sont toujours atténués.
23
XCD>XCT>XCB
Echantillon CD CT CB
1 1,8 104 9,0 105 9,2 10
2 3,7 105 1,8 105 1,8 105
3 2,4 104 5,9 105 1,3 105
4 2,0 104 1,8 105 3,1 105
5 1,8 105 4,5 10 3,6 10
6 3,0 104 3,6 105 1,3 105
7 3,5 104 5,9 105 1,1 104
8 3,7 105 3,6 105 3,1 105
9 4,1 105 2,7 105 5,0 10
10 2,0 105 9,0 10 1,8 105
11 1,4 104 4,1 105 7,1 10
12 2,2 105 4,5 10 2,0 10
13 2,4 104 2,7 105 5,0 10
14 1,3 105 3,6 105 5,0 10
15 2,2 105 2,7 105 8,6 105
moyennes 10,24 105 3,28 105 3,06 105
CD : crevettes débarquées
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Tableau N°7 :
N°
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
prélèvement
Taux de
1,5 1,3 1,6 0,4 0,8 1,2 0,3 1,9 1,3 1,1 0,3 1,6 0,7 0,5 0,4 1,7 0,8
chlore ppm
L’analyse de chlore à l’usine de SOMAPCHE se fait 2 fois par jour avec une
dose 1g par tonne d’eau. La norme se situe de 0,2 à 2,0 ppm. Les résultats d’analyse
montrent qu’ils se trouvent tous dans la norme préétablie.
Le taux de chlore dans l’eau se situe dans l’intervalle 0,2 2,0. Ce qui respecte
bien le critère interne de société (Cf tableau n°8)
Puisque le critère interne de la société cadre avec celui établi par la CEE. Et le
degré de salubrité des produits finis est respecté. L’exportation des crevettes issues de la
SOMAPECHE ne pose aucun problème.
Le taux de chlore dans l’eau dans cette société est en norme et l’analyse
bactériologique d’eau est conforme. Les règles sanitaires des personnels et des matériels
sont bien respectés donc l’analyse bactériologique de crevettes est conforme.
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SUGGESTION
Les prix des milieux de culture sont très chers, ceci entraîne une augmentation
de dépenses pour la pratique d’analyse des crevettes débarquées dans cette société. Mais
pour être sûr des produits exportés, il est nécessaire de la réaliser en vue de connaitre les
bactéries d’origine des crevettes, leur niveau de contamination et surtout l’assurance de la
qualité des produits exportés.
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CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
10. RANDRIAMIALY J.D. 2002 Cours microbiologiques com. pers. UFP Mahajanga
Internets :
o http:/www chez.com./guatermalt/index.
Résultat bactériologique
Témoins
x n x n x n
(Source : auteur)
II
Crevettes traitées
x n x n x n
30 105.610 522.246.500
(Source : auteur)
L’effectif n, n 30
III
Où
: nombre de répétition d’analyse bactériologique
Pour deux échantillons E , et E de moyenne x , x et de variance σ , σ
La comparaison de deux moyennes n’a conduit à rejeter ou accepter l’Ho (Hypothèse nulle)
Ho « pas de différence significative entre les deux moyennes observées »
Ici l’hypothèse nulle précisée est : « le traitement n’est pas efficace »
Pour notre étude, on compare : x x avec σ
Où 2 pour un seuil de risque 5%
2,6 pour un seuil de risque 1%
Calcul de moyenne :
∑
AN :
47 290
30
15 763, 33 bactéries
∑
AN :
105 610
30
3 530, 33 bactéries
Calcul de variance :
σ σ
V ) *
n n
AN :
V 2 021,18
IV
Calcul de - ./
- .1 02. 0 401, 15
- ./ 6 460, 78
2,6V 12 127,08
|x1 x2 | 12 243,36
Si on compare avec - ./
Températures du
Types Commentaires Enregistrement
produit
28°>
Eviter à ce que les
Réception de
captures ne soient Fiche de trait
CHALUT
pas trop meurtrières
Séparer les poissons
28°>
et crevettes, trier
Triage
ensuite les crevettes
par espèces
Bien laver à l’eau de
28°>
Lavage à l’eau de mer propre, effectuer
mer propre une vérification
visuelle
3% pendant 1mn
28°>
Fiche de préparation
bien respecter la dose
Métabisulfitage FBS
et le temps voir le
Fiche de stock
liquide
Les sacs doivent être
Mise en sac de
propres sinon, faire
congélation
un nettoyage.
15°>
Respecter le temps
Stockage saumure de congélation et la
température de sortie
18°>
Stockage en locale
Thermographie
frigorifique
Le débarquement Fiche de t° au
18°>
s’effectue selon débarquement
Débarquement
l’instruction propre à Fiche d’examen
ce processus sensoriel
Les base minimale pour un système HACCP, les procédures de contrôle sont relatives à
la qualité de l’eau
Nettoyage et désinfection
Contrôle des animaux nuisibles
Forme du personnel
Prévention des contaminations croisées
Maîtrise des températures
Cette méthode est appliquée suivant les Européennes dans l’enceinte de la SOMAPECHE
depuis 1998.
a) Surface de la carapace :
- Humidité
- Brisante ou non brisante
b) Odeur de la chair
- Sans odeur étrangère
- Une odeur étrangère