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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

DOMAINE : SCIENCES DE L’INGENIEUR

MENTION : INGENIERIE MINIERE

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de :

LICENCE PROFESSIONNELLE
PARCOURS : GEMMOLOGIE – LAPIDAIRERIE – BIJOUTERIE
Intitulé :

EXPLOITATION AURIFER DANS LE


PERIMETRE MINIER DE LA SOCIETE
KRAOMA, ZONE MAEVATANANA III

Présenté par :
RANDRIANJOHANY Nantenaina Mikkelsen
Encadreur pédagogique : Monsieur RALAIMARO Joseph, Professeur

le 11 Avril 2022

Promotion 2021-2022
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

DOMAINE : SCIENCES DE L’INGENIEUR

MENTION : INGENIERIE MINIERE

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de :

LICENCE PROFESSIONNELLE
PARCOURS : GEMMOLOGIE – LAPIDAIRERIE – BIJOUTERIE

Intitulé :

Présenté par :
RANDRIANJOHANY Nantenaina Mikkelsen
Soutenu devant les membres du Jury composés de :
Président : Monsieur RAZAFINDRAKOTO Boni Gauthier, Docteur
Rapporteur : Monsieur RALAIMARO Joseph, Professeur
Examinateur : Monsieur RALAIMARO Arisoa José Marius, Assistant

le 11 Avril 2022

Promotion 2021-2022
TENY FISAORANA :
Voalohany indrindra dia misaotra an’ Andriamanitra Ray Tsitoha noho ny
fahavelomana sy ny fahasalamana ary ny fitahiany rehetra izay nomeny ahy ka nahavitako ity
rafitr’ asa ity.

Hankafaliana ihany koa no hisaorana ireo rehetra izay nanampy akaiky tamin’ ny
fanantotosana ny boky. Hisaorana manokana ireto olona tanisaina manokana ireto :
• Andriamatoa RAKOTOSAONA Rijalalaina, talen’ ny sekoly ambony hahitaomaron’
Antananarivo, noho ny fankasitrahany mba ho anisan’ ireo mpianatra mandrato fianarana
eo anivon’ ny sekoly izahay ;
• Andriamatoa RAZAFINDRAKOTO Boni Gautier, mpiandraikitra voalohany ny
sampam-pampianarana momba ny harena ankibon’ ny tany eo anivon’ ny sekoly ambony
hahitaomaron’ Antananarivo ; izay nitarika ka nahatontosana izao dingana lehibe eto
amin’ ny taona fahatelo izao ;
• Andriamatoa RALAIMARO Joseph, mpampianatra mpikaroka eo anivon’ ny sekoly
ambony hahitaomaron’ Antananarivo, izay nanaiky nanolotra ny fotoanany tamin’ ny
fanantotosàna ny rafitr’ asa na dia teo aza ny adidy sy andraikitra maro sahaniny.
Nanampy ahy betsaka izy tamin’ ny fahalalana sy torohevitra maro avy aminy ka
nahafahako nanantateraka an-tsakany sy an-davany ity boky ity ;
• Ireo mpampianatra rehetra ao amin’ ny sekoly ambony hahitaomaron’ Antananarivo,
indrindra fa ireo izay ao amin’ ny sampam-pampianarana momba ny harena ankibon’ ny
tany, sy ireo tompon’ andraikitra rehetra eo anivon’ ny sekoly ;
• Ny ray aman-dreny izay niteraka ahy ka naha toy izao ahy, tamin’ ny fikarakarana
rehetra, Andriamanitra anie hamaly ny soa rehetra nataony ;
• Ireo tapaka sy namana rehetra tamin’ ny fanampiana sy ny fanomezan-tànana.
SOMMAIRE :

❖ LISTE DES CARTES

❖ LISTE DES FIGURES

❖ LISTE DES TABLEAUX

❖ LISTE DES ABREVIATIONS

❖ LISTE DES UNITES

❖ INTRODUCTION

❖ Chapitre I : CADRE D’ETUDE ET GENERALITE SUR L’OR


- CADRE D’ETUDE
- GENERALITE SUR L’OR

❖ Chapitre II : METHODOLOGIE
- TRAVAUX REALISES SUR TERRAIN
- ETAPES DE LA PROSPECTION

❖ Chapitre III : ANALYSE DES RESULTATS


- PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
- SYNTHESE DES INTERPRETATIONS DES RESULTATS

❖ CONCLUSION

❖ BIBLIOGRAPHIE

❖ WEBOGRAPHIE
LISTES DES CARTES :
Carte 1. Délimitation administrative du District de Maevatanana..............................................3
Carte 2. Localisation géographique du site d’étude....................................................................4
Carte 3. Carte hydrographique de la zone d’étude......................................................................5
Carte 4. Carte des principaux gites aurifère de Madagascar.....................................................14
Carte 5. Localisation des itinéraires..........................................................................................18
Carte 6. Isoteneur de la zone Ambatomainty............................................................................25
Carte 7. Isoteneur de la zone Bemavo.......................................................................................26
Carte 8. Carte des résistivités, profondeur 2 mètre...................................................................27
Carte 9. Carte de la polarisation induite, profondeur 2 mètre...................................................28
LISTE DES FIGURES :
Figure1 : Quartzite à magnétite.................................................................................................15
Figure2 : Organigramme de l’étape à suivre pour cartographier une zone...............................21
LISTE DES TABLEAUX :
Tableau 1. Pourcentage en or et valeur en carats.......................................................................6
Tableau 2. Les principaux minéraux d’or et leurs caractéristiques..........................................13
LISTE DES ABREVIATIONS :
B.D : Base de Données
C.U : Commune Urbaine
ESPA : École Supérieur Polytechnique d’Antananarivo
hab : habitant
KRAOMA : KRAOmita MAlagasy
M.A : Million d’Année
P.P.T : Polarisation Provoquée Transitoire ou Temporelle
pH : potentiel d’Hydrogène
RN4 : Route National numéro 4
ΔV : différence de potentiel
Au : or
Fe : fer
H : hydrogène
Hcl : acide chlorhydrique
HNO3 : acide nitrique
O : oxygène
LISTE DES UNITES :
% : pourcent
Ω : ohm
Ω.m : ohm mètre
°C : degré Celsius
cm : Centimètre
cm3 : centimètre cube
g : gramme
Kbar : kilobar
Km : Kilomètre
m : mètre
mm : millimètre
V : volt
mV/V : millivolt par volt
INTRODUCTION :

Le sous-sol Malagasy présente un grand potentiel en ressources minières, un pilier


indispensable pour le développement de l’économie du pays car l’île possède une diversité de
substances minérales telles que les pierres précieuses comme le saphir, le rubis ; les ressources
énergétiques comme le charbon, les hydrocarbures, l’uranium, et aussi les métaux précieux
comme l’argent, l’or, le cuivre, … Parmi ces différentes ressources minérales, nous avons choisi
de traiter le sujet concernant l’or, précisément l’or à Maevatanana, région située à l’ouest de
Madagascar, dans la région Betsiboka.

Actuellement, le Gouvernement Malagasy, par le biais du Ministère auprès du ministère


des mines chargé des Ressources Stratégique, s’efforce de faire l’exploitation de la zone pour
contribuer au développement du pays.

Le choix de cette zone pour le projet de recherche aurifère, nommé « MAEVATANANA


ZONE – III », a été axé sur les gisements de la zone où on trouve de forte teneur en Or afin
d’envisager une exploitation industrielle. La présente étude a été menée par la société
KRAOMA en vue de valoriser ses domaines miniers dans la zone Maevatanana. Pour cela, le
présent mémoire a pour objet « Exploitation aurifère dans le périmètre minier de la société
KRAOMA, zone MAEVATANANA III » dans le but de trouver la source de minéralisation de
l’or en vue d’en faire l’exploitation.

Afin de mieux traiter le sujet, le corps de ce mémoire est structuré en trois chapitres, le
premier chapitre présente la généralité sur l’or ; le deuxième chapitre évoque l’approche
méthodologique utilisée, les matériels et méthodes d’étude et le troisième dernier chapitre
aborde l’analyse des résultats d’étude.
Chapitre I : CADRE D’ETUDE ET GENERALITE SUR L’OR :
I-1 CADRE D’ETUDE :
I-1.1 Monographie de la zone d’étude :
I-1.1.1 Historique de la ville [1] :
Avant la colonisation, les chrétiens des Hauts plateaux ont été poursuivis et se sont
enfuis à Tsiazonaloka, ancienne ville paisible bâtie sur une colline facile à défendre. Diverses
ethnies ont commencé à cohabiter pour aboutir à un brassage : Merina, Betsileo, Sakalava. Ces
habitants ont encore ignoré l’existence de l’or. C’est la reine Ranavalona III qui a entendu parler
de l’existence de l’or et a commencé à le faire exploiter. Ce jour-là, 75 grammes d’or furent
obtenus. En 1885, les français qui ont débarqué à Mahajanga, sont venus à Tsiazonaloka. Un
certain Mr Suberbie du groupe y est resté. Pour des raisons de convenance personnelle (chaleur,
faible surface d’extension, etc.), il a donné l’ordre de déménager en un autre endroit qu’il a
baptisé Suberbie-ville. Ce nom a été changé en Superbe-ville, qui à son tour a été traduit en
malagasy comme Maevatanana (Maeva=jolie). Suberbie a découvert l’or et plus tard la
compagnie franco-malgache a été créée pour son exploitation. Maevatanana devint ainsi une
ville importante, et a été la deuxième ville électrifiée de Madagascar.

I.1.1.2 Cadre géographique [2] [3] :


I.1.1.2.1 Localisation géographique et cadre administratif :
La zone d’étude se trouve dans la Région Betsiboka dans la partie Nord-Ouest de
Madagascar.
La région est délimitée : à l’ouest par la Région Boeny, au Sud-Ouest par la région Melaky,
au Sud par la région Bongolava, à l’est par la région Analamanga, au Nord-est par la région
Alaotra-mangoro et au Nord par la région Sofia.
Composée de 3 Districts comportant 34 communes. Elle s’étend sur une superficie totale
de 30 025 km2 (5% de la superficie totale de Madagasikara) selon la répartition suivante :
· Maevatanana : 10 410 Km2 sur 18 communes dont une urbaine ;
· Tsaratanana : 13 453 Km2 sur 12 communes ;
· Kandreho : 6 162 Km2 sur 6 communes.
Notre étude se concentre dans le district de Maevatanana entouré par 4 districts : au Nord-Ouest
par le district d’Ambatoboina, au Sud par le district d’Ankazobe, à l’Est par le district de
Tsaratanàna et à l’Ouest par le district de Kandreho.

Source : BD 500 FTM


Carte 1 : Délimitation administrative du District de Maevatanana
I.1.1.2.2 Accès au site :
La zone d’étude se trouve dans le district de Maevatanana, situé à 315 km d’Antananarivo,
accessible par voiture le long de la RN 4.

Source : BD 500 FTM


Carte 2 : Localisation géographique du site d’étude
I.1.1.2.3 Hydrographie :
La côte Ouest dispose d’une réserve en eau satisfaisante. Une multitude de petits
ruisseaux, au fond souvent marécageux et au cours étrangement ramifié découpe cette
pénéplaine en autant de minuscules plateaux distincts, rendant le tracé de communication
difficile, autrement dit, le réseau hydrographique de cette région est de type dendritique à forte
densité. Mais dans presque tout le territoire, lors des saisons de pluie, l’érosion transforme les
fleuves et rivières en torrents de boues impropres à la consommation.
Les principaux fleuves à écoulement permanent traversant le district de Maevatanàna
sont : l’Ikopa et la Betsiboka. Les bassins versants s’étendent jusqu’à une superficie de 627 200
ha. Mis à part des fleuves Ikopa et Betsiboka, l’hydrographie du site de travail est caractérisée
par les rivières de Nandrojia, de Randriantoana, et d’Antsahalalina. Ces rivières appartiennent
aux systèmes fluviaux d’Ikopa et de Betsiboka. Nandronjia est la principale rivière traversant
la zone d’étude.

Source : BD 500 FTM


Carte 3 : Carte hydrographique de la zone d’étude
I-2 GENERALITE SUR L’OR :
L’or est un métal noble et rare, son nom vient du Latin aus, aurum qui a donné
l'adjectif aurifère. C’est le deuxième métal connu après le Cuivre et est employé par l'homme
depuis le Vème millénaire av. J.-C.
L’or natif se cristallise dans le système cubique sous deux formes, soit en cristaux
isolés rares se présentant sous la forme cubique, cube-octaédrique ou octaédrique ; soit en forme
de grains ou dendrite, lamelles, paillettes millimétriques, de pépite millimétrique, de filaments
de stalactites.
L’unité de masse de l’or est l’« once » et vaut 31,1035 [g] tandis que celui de finesse
concernant le titrage de l’or s’exprime en carat qui est le poids d’or pur dans un mélange de 24
gramme : 24 carats pour 100 % d’or ; 18 carats pour 75 % d’or et 25 % d’autres métaux. Donc,
les carats correspondent au pourcentage massique d'or compris dans le métal.
Tableau 1. Pourcentage en or et valeur en carats
CARAT 24 22 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0
% OR 100 91,7 83,3 75,0 66,7 58,4 50,0 41,9 33,4 25,0 16,7 8,37 0
(Source : Donnée SIGM, 2014)

Voici quelques définitions selon la dimension de l’or à l’état naturel :


Pépite : (de l'espagnol pépita signifiant pépin) fragment en trois dimensions dépassant 2 mm
Grain : fragment en trois dimensions au-dessous de 2 mm Les petits grains présentent une taille
au-dessous de 1 mm
Paillettes : fragments ayant une surface mais sans épaisseur apparente, laminés par le roulage.
Les fines paillettes sont particules aplaties, au-dessous de 1 mm
Points : particules ayant l'aspect d'un point à l'œil nu ; à la binoculaire il s'agit de micro-grains
ou de micro-paillettes de 100 à 200 microns (0,1 à 0,2 mm).
Poussière d'or, poudre d'or, farine d'or : termes employés par les orpailleurs pour désigner
un lot de particules de très faible taille.

I.2.1 Métallogénie de l’or [4] :


Les gisements filoniens de quartz aurifère sont répandus dans la plupart des
formations de roches vertes et de granitoïdes archéens et comprennent presque vingt pour cent
de la production cumulative d’or du monde (Roberts, 1987). Plus de la moitié des filons d’or
dans le monde s’est formé dans la croûte archéenne (cas de Maevatanana) ou vient de la croûte
archéenne qui est principalement composée de roches vertes et de terrains de métamorphisme
élevé. Les premières sont tellement riches que souvent, nous les associons directement au
gisement d’or.

I.2.2 Mécanisme de l’apparition de l’or :

Le magma est un bain silicaté, épais et visqueux à haute température (au moins 600 °C),
donne des roches par cristallisation fractionnée. Il résulte de la fusion d’une des composantes
de la terre. On distingue le magma primaire qui est la fusion du manteau du magma crustal qui
est la fusion de la croûte. Au cours de son évolution, le magma se différencie. On peut distinguer
les étapes suivantes :

• Cristallisation des minéraux constitutifs des roches,

• Séparation du liquide magmatique résiduel (formation des pegmatites),

• Liquéfaction des vapeurs d’eau et des composants volatiles et formation des solutions
aqueuses chaudes (formation des gisements hydrothermaux et pneumatolytiques).

Avant, beaucoup d’attention a été axée vers la minéralisation aurifère liée aux roches vertes
archéennes dont les teneurs élevées en or et les conditions de métamorphisme de basse
température favorisent la formation des gisements d’or (Condie, 1981 ; Anhaeusser, 1976). A
une condition de température plus élevée, l’or pourrait être dissout et disséminé dans les roches.
Le métamorphisme de faciès granulite était une cause destructive pour la formation des
gisements d’or. Ainsi, le gisement d’or dans les roches vertes était supposé être du type «
mésothermal ».

Il y a quelques années, un nombre de gisement aurifère a été découvert et exploré dans les
terrains à intensité élevée de métamorphisme qui pousse à réviser le concept sur la
minéralisation aurifère. Groves et al. (1990, 1991, 1992) ont déjà noté un vaste domaine de
conditions de pression et de température pour la formation des gisements d’or et ont insisté que
le gisement d’or pourrait être formé continuellement sous des conditions allant du faciès schiste
vert au faciès granulite.

L’interaction des fluides provenant des épontes est le principal facteur contrôlant la déposition
de l’or. Gan. et al. (1992a, b) remarquèrent que la température n’est pas le facteur le plus
important contrôlant la déposition de l’or à partir du fluide thermal. Le métamorphisme de
faciès granulite n’est pas un agent destructif pour la formation des gisements d’or.
I.2.3 Dépôt et enrichissement de l’or :

L’or accompagne les fluides hydrothermaux et se décante pour former des gisements
dans un site favorable. C’est un processus géologique contrôlé par une série de facteurs physico
– chimiques comprenant la température, la pression, la composition chimique, la densité, le PH,
le fluide, la lithologie et la structure des roches hôtes. Tout changement de l’un de ces facteurs
peut détruire l’équilibre du système thermodynamique et entraîne la décantation de l’or.
Généralement, l’or est facile à redissoudre et migre à des températures élevées, tandis
qu’à basse température, il se dépose et enrichit facilement le fluide. Quand la température est
supérieure à 400 °C, l’or est très mobile. Quand la température est inférieure à 400 °C, l’or
commence à se déposer. Ainsi, les filons de quartz porteurs d’or dans la plupart des gisements,
se sont formés dans un intervalle de température entre 200 °C et 480 °C. Mais le changement
de la température seule ne peut pas entraîner la déposition d’un grand volume d’or à partir des
fluides. Un grand nombre d’expériences et de recherches géologiques (Barnicoat, et al ; 1991 ;
Groves et al ; 1990, 1991, 1991 ; Chi and Lu, 1991 ; Bowers, 1991) ont démontré que, sous les
conditions de températures élevées de la croûte inférieure, l’interaction entre les roches
encaissantes et les fluides hydrothermaux est le facteur majeur causant la déposition de l’or.
Selon l’expérience de Bowers (1991), l’immiscibilité des fluides peut promouvoir la
déposition de l’or et des autres métaux dans de variables conditions. Groves et al ; (1991) et
Barnicoart (1991) ont constaté que les gisements d’or pourraient être formés à une profondeur
supérieure à 25 Km et à 700 °C. Par conséquent, le concept disant que le gisement d’or ne peut
pas se former à des températures élevées serait à revoir.

I.2.4 Gitologie de l’or [4] [5] :


I.2.4.1 Gîtes primaires :
Les phénomènes géologiques sont les premières conditions d’importantes
concentrations de minerais aurifères. Ce type de gisement dit « primaire » se présente sous la
forme de roches à l’intérieur desquelles se trouve emprisonné l’or. Deux zones distinctes sont
à repérer dans le gîte primaire :
- les « roches dures », roche mère du filon, où l’or se retrouve emprisonné sous forme
complexe et difficile à exploiter (traitement réalisé par bio-oxydation bactérienne),
- le « chapeau », en surface des roches dures, couches de roches altérées où réside de
l’or libre à l’exploitation plus aisée, mais son exploitation reste jusqu’à aujourd’hui
exceptionnelle (traitement souvent réalisé par cyanuration).
La classification géologique des gîtes d’or primaire dépend de la température, de la
profondeur de la formation et de sa composition en argent ou autre. On peut avoir 4 types de
gisement primaire :
• gîtes d’or épithermaux (Bruce E. Taylor, 1996)
Les gisements de ce type se trouvent principalement dans les roches Mésozoïques et
Tertiaire des cordillères où leur formation a eu lieu dans un régime tectonique d’extension.
Ainsi, les milieux tectoniques peuvent présenter des gisements d’or épithermaux associés à des
roches volcaniques. Ces milieux sont nombreux et comprennent entre autres les volcans d’arc
insulaire, les arcs continentaux et les centres volcaniques.
• filons de quartz-carbonates aurifères (François Robert, 1996)
Ces types de gîtes sont souvent appelés « gîtes d’or mésothermaux à filons de quartz
carbonates». Les filons de quartz-carbonates aurifères se trouvent dans des terranes
métamorphiques de tout âge. Ces gîtes sont formés de réseaux filoniens allant de simples à
complexes et qui s’étendent sur de grandes distances verticales au sein de roches volcaniques,
plutoniques et sédimentaires clastiques déformés et métamorphisés, dans des cadres tectoniques
de compression. Les gîtes sont concentrés en district dans des zones de failles de grandes
étendues. Les filons occupent des zones de cisaillement, des failles, des zones de stockwerk et
des fractures d’extension, Ils peuvent être associés à des plis ; ils sont généralement discordants,
au moins en partie, par rapport aux unités géologiques. Les filons se composent essentiellement
de quartz, accompagné de moindres quantités de carbonates et de pyrite. Les autres minéraux
communément associés sont la tourmaline, la scheelite, la fuschite et l’arsénopyrite.
L’altération hydrothermale des roches encaissantes se manifeste principalement par une
carbonatation, qui s’accompagne d’un métasomatisme alcalin et d’une sulfuration des roches
au contact immédiat des filons.
• gîtes d’or stratoïdes dans des formations de fer (J.A. Kerswill, 1996)
Ces gîtes sont encaissés dans des formations de fer plissées de manière complexe,
renfermant des filons de quartz. La minéralisation aurifère est le plus souvent associée à des
sulfures disséminés à massifs, à proximité des filons. En raison de la nature exhalative inhérente
des formations de fer, il est possible que l’enrichissement en or de certains gisements de cette
catégorie soit attribuable à des processus antérieurs à la formation des filons.
• gîtes d’or disséminés de remplacement (d’après K.H. Poulsen, 1996)
Ces gîtes consistent en des amas de sulfures disséminés à massifs età minéralisation
aurifère. Ils sont généralement composés de pyrite ou de pyrrhotite, dans lesquels la répartition
du minerai n’est pas liée à la présence de filons de quartz et, à quelques exceptions près, dans
lesquels les teneurs en métaux communs sont faibles alors que la teneur en or dépasse la teneur
en argent.
Les gîtes d’or disséminé de remplacement sont encaissés dans des roches d’origines
volcaniques et d’origines sédimentaires. Parmi les roches hôtes possibles, mentionnons les
roches méta volcaniques tufacées des ceintures de roches vertes du Précambrien et des terranes
d’arc du Phanérozoïque., quelques exceptions sur les roches granitoïdes sous la forme de dykes
et de stocks.

I.2.4.2 Gîtes secondaires :


La formation de ce type de gisement se fait par le processus de sédimentation pour
former des placers où il y a concentration de minéralisation. Les formations primaires ont subi
des érosions et sont détachés des sources primaires de la minéralisation par des agents comme
le vent, l’eau, la gravité, la glace...Ainsi, les éléments lourds et précieux comme l’or, le platine,
le diamant, les gemmes… sont piégés pour former des placers (accumulations de minéraux).
L’or et les minéraux lourds charriés par le courant se déposent et se concentrent sur certains
endroits spécifiques appelés placers alluviaux grâce à leur densité élevée. Les dépôts sont donc
classés selon leur densité.
La formation des placers est le résultat de processus mécaniques et chimiques :
libération, transport, concentration, altération, dissolution et précipitation. Leur taille varie de
quelques dizaines de centimètres à plusieurs centaines de kilomètres. Il y a deux types de placers
- Les Placers éluviaux : Les filons de quartz aurifère et les minéraux aurifères sont
détruits par l'érosion, les débris sont déplacés par les éléments et la gravité. Ils constituent les
placers éluviaux d'or détritique. Ces placers se trouvent près de gîtes aurifères, souvent loin de
l'eau et recouverts par la végétation. L’absence d’eau et les concentrations plus aléatoires qu'en
placer alluvial rendent la difficulté de l’exploitation par batée. Pourtant, les plus grosses pépites
se trouvent dans ce type de placers.
- Les Placers alluviaux : Les placers éluviaux sont drainés par ruissellement et se
retrouvent au fond des vallées ou dans les cours d'eau. Là où ils sont à nouveau déplacés et
déposés en concentrations appelées placers
alluviaux. Ce type de placers peut être enrichi par l'érosion de filons aurifères situés
dans le lit même du cours d'eau. Il est enrichi par le ruissellement sur des paléo placers dans les
terrains proches et par une reformation de l'or dissout enrichissant les grains existants.

I.2.5 Propriétés de l’or [4] [6] [1] :


I.2.5.1 Propriétés physiques :
Les propriétés physiques de ce métal noble et inodore sont
• Couleur : jaune caractéristique (brillante), ou jaune pâle si riche en Or rougeâtre
(pur), verte transparente (en feuille de fine).
• Densité : 19,32 ; 17.24 à l’état fondu
• Dureté : 2,5 à 3
• Température de fusion : 1 064°C
• Point d’ébullition : 2 960°C
• Masse atomique : 197,2
• Masse volumique à 20°C : 19,3 g/cm3

I.2.5.2 Propriétés chimiques


L'Or est un métal inaltérable, ce qui le rend quasiment noble. Il est sidérophile et
présente une forte affinité au Fer natif dans les domaines d’immiscibilité des phases fondues du
Fer natif ou sulfuré.
L’atome de l’Or, dont le symbole est Au (du Latin Aurum), comporte 79 électrons et
sa charge est de 179. Ces isotopes instables sont de courte durée ; tels que : 196Au, 198Au,
199Au. Ils sont obtenus par transmutation naturelle ou artificielle par suite de bombardements
nucléaires de Mercure par des neutrons.
A chaud, il se combine au Phosphore, à l’Arsenic, à l’antimoine, mais pas au Soufre.
Il est chimiquement inerte (aucun acide isolé n'agit sur lui) et n’est soluble que dans l’eau régale
(mélange d’acide nitrique et d’acide chlorhydrique, 4HCl+HNO3) en laissant un résidu de
Chlorure d’Argent si l’Or était amené par l’électrum.
Dans les roches ignées, la teneur moyenne de l’or est de 0 ,05 g/t.
L’or est généralement allié à d’autres métaux tels que l’argent, le cuivre, le cobalt, le
chrome, l’étain, le mercure, le molybdène, l’uranium et plus rarement au bismuth, au platine,
au palladium et au rhudium.
I.2.5.3 Propriétés mécaniques :
L’Or est inaltérable et très malléable. Par battage à froid, l’épaisseur d’une feuille d’Or
peut aller jusqu’à 1/12 500mm. Il est aussi très ductile : 1g d’Or peut fournir un fil de 2km de
longueur, de 1/10 000mm de diamètre. Toutefois, sa malléabilité et sa ductilité peuvent
diminuer par la présence d’impuretés telles que le Plomb ou l’Arsenic. Par contre, ni l’Argent,
ni le Cuivre n’influent sur ces propriétés.
I.2.5.4 Spécificités Techniques de l'Or :
➢ Résistance à la corrosion :
L'Or est le moins réactif de tous les métaux. L'Or ne réagit jamais avec l'Oxygène (l'un
des éléments les plus actifs), ce qui signifie qu'il ne s'oxyde ni ne se ternit pas.
➢ Conductibilité électrique :
L'Or est parmi les plus conductibles de tous les métaux. L'électricité consistant
essentiellement en un flux de particules dans un courant, les métaux électriquement conducteurs
permettent à ce courant de circuler sans contraintes. L'Or est capable de transporter les courants
électriques les plus faibles, à des températures allant de -55°C à +200°C. Cette caractéristique
fait de l'Or un composant vital des connecteurs électriques des ordinateurs et des équipements
de télécommunication.
➢ Ductibilité et malléabilité :
L'Or est le plus ductile de tous les métaux, ce qui permet entre autres de l'étirer en fils
minuscules sans risques de le rompre. La malléabilité de l'Or est également sans pareille : l'Or
peut être aplati en feuilles, extraordinairement minces. Une once d'Or (31,103477 grammes)
permet par exemple de produire une feuille d'Or de près de 10 mètres carrés.
➢ Réflectivité :
L'Or est le métal le plus réflectif et le moins absorbant de l'énergie infrarouge. L'Or
pur réfléchit 99% des rayons infrarouges qui l'atteignent. Cette propriété rend l'Or idéal pour la
réflexion de la chaleur et des radiations, à ne citer que les visières des casques d'astronautes et
de pompiers.
➢ Conductibilité thermique :
L'Or est également un excellent conducteur de l'énergie thermique (chaleur). Dans de
nombreux processus électroniques produisant de la chaleur, l'Or est indispensable pour dissiper
la chaleur des instruments sensibles. Les alliages d'Or sont les matériaux les plus
résistants disponibles pour la protection à hautes températures.

I.2.6 Les minéraux d’or :


L’Or se présente le plus souvent à l’état natif ; il est souvent allié à d’autres minéraux.
L'Or et ses minéraux se trouvent, en grains ou sous forme d’inclusions microscopiques, dans
des gangues de filon de quartz ou avec des sulfures métalliques.
Tableau 2. les principaux minéraux d’or et leurs caractéristiques :
Noms Formule chimique Quantité Couleurs Densité Dureté
d’Au (%)
Or natif Au 100 Jaune d’Or 19,3 2,5 - 3
Électrum AuAg 55 à 80 Jaune pale 13 - 16 2,5 - 3
Maldonite Au2Bi 65 Blanc argent 15,5 1,5 - 2
Calavérite (Au,Ag)Te2 39,5 Jaune bronze 9 - 9,5 2,5 - 3
Krennerite (Au,Ag)Te2 39,5 Blanc jaunâtre 8,35 2,5
Sylvanite (Au,Ag)Te4 24,5 Gris acier 7,9 – 8,3 1,5 – 2,5
Perzite (Au,Ag)Te 18 à 25 Gris noir 9,1 2,5
Nagyagite Au2Pb14Sb3Te7S17 6 à 13 Gris plomb - -
Fischessarite Ag3AuSe2 18 à 25 Gris noir 8 2,5 - 3
(Source : les gisements d’Or dans le monde, J.J. BACHE)

I.2.7 Zones aurifères à Madagascar [4] [6] :


La découverte de l’or à Madagascar aurait été faite par JEAN LABORDE en 1845 mais
c’est seulement à partir de 1883 que commencent les exploitations. Et depuis cette date jusqu’à
nos jours, l’orpaillage artisanal a fourni la grande partie de la production.
I.2.8 Indices aurifères à Madagascar :

Source : Données SIGM, 2005


Carte 4 : Carte des principaux gites aurifère de Madagascar
I.2.9 L’or de Maevatanana [5] :
I.2.9.1 Historique de la zone aurifère de Maevatanana :
Le gisement d’or de Maevatanana a été découvert vers la fin du 19ème siècle, une
douzaine de petites mines étaient opérationnelles en 1891. Au début, l'exploitation a été
effectuée par l'extraction au fond à ciel ouvert. Cependant, dans les années 1900, l’exploitation
alluvionnaire fournissait la plus grande partie de la production d'or. La production d'or a connu
une diminution rapide, en particulier après la première guerre mondiale. Les évaluations
récentes indiquent une teneur moyenne d'or alluvial d'environ 0,1 g/tonne (Nawaratne et
Dissanayake., 2001).

I.2.9.2 Géologie appliquée :


I.2.9.2.1 Géologie de l’or :
Selon la littérature, l’or est dissimulé dans le schiste cristallin, dans les gneiss à biotite,
très feldspathique, formé de lits alternativement riches ou pauvres en biotite. Pour les roches
intrusives, l’or peut être aussi localisé dans des filons, l’exploitation dans ces filons a connu son
apogée dans la région.

Figure 1 : quartzite à magnétite

Dans la région de Maevatanana, il existe aussi des quartzites à cassure vitreuse, ne


contenant qu'une petite quantité de grains de magnétite, mais beaucoup d'aiguilles de
cammingtonite, de couleur vert pâle, rappelant parfois leur finesse, celle de sillimanite. Elles
sont enveloppées dans le quartz et souvent enchevêtrées.
I.2.9.2.2 Types de minéralisation de la zone :
I.2.9.2.2.1 L’Or Primaire :
La minéralisation en Or dans la zone de Maevatanana se présente sous quatre formes
principales :
✓ Filons de quartz parallèles à la schistosité
✓ Veinules de quartz inter-stratifié dans le gneiss
✓ Filons de quartzite à magnétite (Phénomène BIF) en contact ou proches des
ultrabasiques
✓ Intrusions de quartz laiteux ou aurifère près du village d’Ambalaranobe (appelé
zone de tombeaux)
Dans l’ensemble l’or de Maevatanana est le résultat du porphyre tardi-magmatique en
relation avec l’intrusion de pluton granodioritique de Beanana. La pyritisation de la roche
encaissante indique que l'or a été probablement transporté par le complexe sulfure aurifère dans
la formation ferrifère (BIF) de la ceinture de roche verte métamorphisée.
Les roches encaissantes sont dominées par une superposition des migmatites, gneiss,
amphibolites, quartzites à magnétite et de talcschistes, et une intrusion de batholithes
granitoïdes. La pyrite est le sulfure dominant, la chalcopyrite et la galène sont accessoires. En
contact de la minéralisation, le BIF est formé par l'hématite ± quartz + magnétite, associé avec
de la cummingtonite, de l'albite et de la biotite.
L'or se présente sous forme de grains globulaires (habituellement < 500μm) dans des
cristaux de quartz proche des sulfures et sous forme d’inclusions invisibles dans la pyrite et de
chalcopyrite.
Hypothèse de réaction sur la métallogénie de l’or à Maevatanana :
FeO + 6HS =3FeS + 4HO + 2H (Pyritisation).
I.2.9.2.2.2 L’Or alluvionnaire :
Dans le secteur, on distingue trois types de gisements d’or alluvionnaire :
• dépôts alluvionnaires des grands fleuves d’Ikopa et de Betsiboka : cette forme se
trouve dans les deux extrémités au Sud-Ouest et au Nord-Est. Pour l’Ikopa, il se présente sous
forme de plage de sable (les orpailleurs creusent la plage ou plongent au fond du fleuve pour
récupérer les alluvions récentes). Ce qui confirme que la source de l’or se trouve toujours au
sein des formations supérieures de Maevatanana.
• dépôts alluvionnaires dans les lits vifs où les orpailleurs sont plutôt nombreux parce
qu’ils sont plus faciles à exploiter (décapage faible et sol mou) et proches de l’eau pour le
lavage. Les dépôts sont moins élargis et limités par la largeur de la vallée. Cette forme se trouve
dans les cours d’eau de la partie Ouest du secteur, surtout les affluents de Nandronjia et d’Ikopa.
• dépôt des anciennes terrasses alluviales comme à Bemavo (au pied
d’Ambohimirahavavy) et Ambalarano (au pied de la colline Bongolava). Ils sont constitués par
des vastes plaines alluviales formées par la succession des argiles et des couches à galets
déposés par des paléorivières. La concentration de l’or n’est pas continue et se trouve dans les
anciennes zones de concentration (barres rocheuses, marmites de géants, confluents des
rivières, zones convexes de méandres, …).
Dans tous les cas, la minéralisation alluvionnaire est ponctuelle dans les lieux de
concentration (les barres rocheuses, marmites des géants, zone convexe des méandres …).
Chapitre II METHODOLOGIE
II-1 TRAVAUX REALISE SUR TERRAIN :
II-1.1 Localisation du site d’étude :
Notre site d’étude est le secteur entre Bemavo et Ambatomainty s’étend aux environs
de 4.5km avec une superficie de 8km2. Il a été choisi selon les travaux antérieurs existants et la
constatation de nombreuses exploitations artisanales d’orpailleurs. Des études concernant la
prospection au marteau, la cartographie, la prospection géochimique, tarière à main et enfin la
prospection géophysique ont été faites dans les zones concernant le secteur allant de Bemavo à
Ambatomainty.

II-1.2 Étapes de la prospection :


II-1.2.1 Traçage des itinéraires :
Le report des itinéraires peut se faire directement sur une carte topographique ou sur une
carte du réseau hydrographique.

Carte 5 : Localisation des itinéraires


II.1.2.2 Observation de la morphologie des sols :
La morphologie du paysage peut donner de bonnes indications sur la présence
d’affleurements et sur l’ossature géologique de la région. C’est ainsi qu’on peut repérer un filon,
une fracture, un quartzite ou une amphibolite, un dôme granitique. C’est de cette manière qu’on
a procédé lors de la prospection au marteau.
D’autre part, il est nécessaire de porter une grande attention aux pierres d’éboulis ;
quand elles sont constituées de roche minéralisée ou de débris de chapeaux de fer, elles
permettent souvent de remonter à la minéralisation en place.
La plus importante est l’observation des affleurements, car elle constitue l’étape
principale de la prospection au marteau. Souvent, les affleurements sont des surfaces réduites
et il faudra bien prendre le temps de les observer dans leur totalité en procédant de façon
suivante :
• Casser des roches ou formations en plusieurs endroits aux environs d’une même
formation avec un marteau et de préférence à la masse (roche en place)
• Déterminer succinctement la roche ; nous rappelons que sur une roche mouillée, la
structure apparait beaucoup mieux. En cas de doute dans la détermination, on fait une
description de la roche et prélever un échantillon afin d’avoir des informations précises sur ces
caractéristiques, et prévoir une esquisse pour une éventuelle étude en lame mince. Notons que
la numérotation des échantillons pétrographiques doit être soigneusement effectuée ;
• Mesurer la direction et le pendage de la stratification, de la schistosité et des fractures
significatives, ainsi que la direction et le plongement des linéaments ;
• Rechercher les minéralisations à l’œil nu et éventuellement à la loupe ; se demander
si la roche a subi une altération. L’attention portera sur les roches altérées, cariées, teintées de
rouge, brun ou noir à cause de l’oxydation ;

II-1.2.3 Mode opératoire :


La recherche des affleurements, le contact entre deux formations différentes, intrusion
ou faille sur le flanc d’une colline sont les plus importants des travaux à faire. Nous y prenons
des échantillons de roches dans des structures favorables à la présence des minéralisations
intéressantes. Pour ce faire, on procède comme suit :
• Casser des roches en plusieurs endroits aux environs d’une même formation avec un
marteau et de préférence à la masse (roche en place) ;
• Déterminer succinctement la roche : description, prélèvement d’échantillon
représentatif ayant au moins une taille de 10x10x10cm et sa numérotation doit être
soigneusement effectuée
• Mesurer la direction et le pendage de la stratification ou de la schistosité.

II.1.3 Cartographie [7] [8] :


La cartographie est un ensemble des techniques et des arts graphiques conduisant à
l’établissement des cartes (étude des cartes).
But : La cartographie a pour but la représentation du terrain sous une forme géométrique et
graphique grâce à la conception, la préparation et la réalisation des cartes ; et de savoir lire et
manipuler ces différentes cartes.
Étapes à suivre : Pour l’établissement d’une carte géologique de certaines zones intéressantes,
on doit faire des levers de terrains peu denses. Elle est obtenue par mise en relation de points,
par extrapolation.
La réalisation d’une carte détaillée nécessite une descente sur terrain. Pour cela, quelques
démarches ont été réalisées pour cartographier une zone :
• Recherche de type d’affleurement : Elle consiste à repérer les lieux où l’on peut
trouver des affleurements pour les collectes de toutes les informations récentes (pétrographie,
direction et pendage, altération.) nécessaires pour la cartographie détaillée de la zone cible. On
doit aussi tenir compte des changements de direction d’une formation, des phénomènes
géologiques du terrain comme l’existence d’une faille, pli, foliation, cassure…Pour la
description pétrographique, il faut casser les roches à l’aide d’un marteau de géologue et la
description peut se faire à la loupe ou à l’œil nu.
• Mesure : Après l’étude pétrographique des formations ou des roches existantes, on
fait la mesure des directions et pendages à l’aide d’une boussole (déjà décrit dans les travaux
de prospection au marteau)
• Mise en position : Pour avoir la position géographique d’un affleurement, on utilise
un GPS. L’apport d’une carte géologique globale est nécessaire pour vérifier les formations
trouvées sur terrain.
Figure 2 : Organigramme de l’étape à suivre pour cartographier une zone
II.1.4 Conclusion partielle :
Pour conclure, on peut dire que la prospection au marteau et la cartographie sont
nécessaires pour mieux connaitre la zone à étudier et font ressortir les détails de la formation
géologique, l’occupation des sols, la structure géologique et l’orientation des filons que nous
allons utiliser tout au long de notre étude.
D’un autre côté, nous pouvons dire que certaines roches et minéraux porteurs d’or ou non,
trouvés lors des anciens travaux des différentes compagnies minières ont été presque vérifiés
sur terrain, ce qui nous amène à entrer en détail concernant les travaux d’exploration.
II.2 ETAPES DE LA PROSPECTION :
II.2.1 Prospection géochimique [9] [1] :
II.2.1.1 Définition :
La prospection géochimique consiste à étudier la mesure systématique du contenu en un
ou plusieurs éléments en trace des roches, des sols, des sédiments de ruisseau, de la végétation,
de l’eau ou des gaz.

II.2.1.2 But :
L’objectif de cette phase de travail est d’en extraire une carte d’anomalies géochimiques
issues de la dispersion des éléments dont l’or, à partir des sources primaires telles que les
minéralisations filoniennes, type le plus fréquent à Maevatanana. L’exploitation des données
antérieures concernant cette étape permettra d’un côté, de classer par priorité les zones cibles,
vu la reconnaissance et le développement des indices qu’on pourra avoir.
Le but de la prospection géochimique consiste aussi à la recherche de points d’’accrochage qu’il
conviendra de contrôler dans une phase ultérieure.

II.2.2 Prospection géophysique [11] :


II.2.2.1 Introduction :
La reconnaissance géophysique, ou prospection géophysique, met en œuvre un ensemble
de méthodes indirectes où l'on cherche, à partir d'une ou plusieurs propriétés physiques, à
déterminer la structure du milieu souterrain de manière non destructive.
La géophysique est essentiellement la mesure de contrastes dans les propriétés physiques
de matériaux constituant le sous-sol et la tentative de déduire la nature et la distribution de ces
matériaux responsables de ces observations. Une anomalie géophysique mesurable ou non est
dépendante de l’importance du contraste.
En général, les méthodes géophysiques les plus appliquées pendant une exploration sont
: le magnétisme, l’électromagnétisme, la sismique, la gravimétrie et la méthode électrique. Dans
la suite de notre travail, on adoptera la méthode électrique pour détecter les zones pouvant être
liées à des minéralisations aurifères ou anomalies géophysiques.
II.2.2.2 Objectifs :
Les objectifs à atteindre pour une prospection géophysique sont :
❖ Développer le sens critique pour juger des travaux accomplis.
❖ Pouvoir analyser et interpréter les résultats des levés effectués.
❖ Comprendre les relations entre les problèmes pratiques rencontrés et les
phénomènes physiques mesurables associés.
❖ Identifier les structures anormales c'est-à-dire les structures différentes du milieu
environnement.

II.2.2.3 La chargeabilité électrique :


La chargeabilité électrique caractérise l’effet capacitif ou inductif du sol qui ne se
comporte pas exactement comme une résistance pure. On mesure l’effet de chargeabilité de 2
manières différentes :
✓ On injecte du courant continu dans le sol. Après coupure brutale du courant, on
mesure la courbe de décroissance du potentiel dans le sol, généralement entre 10
ms et 2s après coupure. On parle de polarisation provoquée transitoire ou
temporelle (PPT).
✓ On injecte un courant alternatif dans le sol. On mesure l’amplitude et le déphasage
temporel du potentiel par rapport à l’injection, cela pour plusieurs fréquences,
généralement entre 0.1 Hz et 10 kHz. On parle ici de polarisation provoquée
spectrale (PPS) ou de résistivité complexe.
La chargeabilité est exprimée par l'intégrale du temps de décroissance de la tension de
polarisation correspond à l'aire située sous la courbe de décharge entre deux temps t1 et t2 après
coupure du courant.

Sa grandeur physique est exprimée en mV/V.


Cette chargeabilité montre la capacité du matériau à se polariser électriquement, plus la
chargeabilité est grande, plus le matériau est polarisable.
Chaque roche, en fonction de sa nature minéralogique et chimique, se comporte comme
un condensateur électrique en emmagasinant du courant puis en le restituant au bout d’un
certain laps de temps.
Chapitre III ANALYSE DES RESULTAT :
III. Présentation des résultats et interprétation :
III.1 Résultat et interprétation de la prospection géochimique et tarière :
Avec les résultats au ppm des échantillons de géochimie et de tarière (cf. annexe 4) et en
utilisant le logiciel Surfer 11 dont le fonctionnement est mentionné dans l’annexe 3, on obtient
des cartes d’isoteneur correspondantes à chaque zone d’étude.

III.1.1. Résultat de la prospection géochimique [3] :


Pour mettre en évidence les variations de teneur dans la zone d’étude, nous avons opté à
deux représentations, une en couleur dont l’échelle est définie par le couleur barre et l’autre en
courbe de niveau déterminant les zones de basculement de teneur. Les résultats de ces teneurs
sont de 25 à 50 cm de profondeur à la surface.

III.1.2 Pour la zone Ambatomainty :

Carte 6 : Isoteneur de la zone Ambatomainty


III.1.3 Pour la zone Bemavo :

Carte 7 : Isoteneur de la zone Bemavo

Les courbes d’isoteneurs de la zone Bemavo établies à partir des résultats d’analyses de
l’or effectuées par un laboratoire spécialisé Set Point Laboratory (en Afrique du sud) sur les
échantillons collectés montrent des courbes qui se resserrent sur deux secteurs bien distincts.
Vu la répartition des teneurs en or dans la carte d’isoteneur pour les travaux géochimiques
et de même pour les travaux de tarière de la zone Bemavo, on peut déduire qu’il y a probabilité
d’existence d’une faille ou micro faille, c’est prouvé d’après les résultats qu’on a, mais
seulement la profondeur des échantillons collectées sont plus grande par rapport à celle de
géochimie. Il y a donc existence de minéralisation à la sub-profondeur, or pour la première
minéralisation qui se situe dans le talweg, il est possible qu’il y ait érosion de la minéralisation
et que l’or soit accumulé dans un replat morphologique.
III.2 Résultat et interprétation de la prospection géophysique :
La présentation des résulrats et l’interprétation globale des résultats obtenus se fait à deux
reprises, la première consiste à celle des résultats obtenus en surface (carte des résistivités et de
la chargeabilité en surface, seulement pour le cas d’Ambatomainty) et la seconde à celle des
profils qui s’étalent en profondeur (imageries par tomographie électrique ou panneaux
électriques).
Parmi les 60 profils réalisés, quelques-uns des résultats seront présentés et interprétés dans
cette étude. Pour le cas d’Ambatomainty, le traitement des données existantes de la zone nous
amène aux cartes de résistivités et de chargeabilités suivantes.

CARTE DES RESPECTIVES EN SURFACE (2m de profondeur)

Carte 8 : Carte des résistivités, profondeur 2m


CARTE DE LA CHARGEABILITE EN SURFACE (2m de profondeur)

Carte 9 : Carte de la polarisation induite, profondeur 2m

Ces deux figures montrent respectivement la carte de résistivité et la carte de la


polarisation induite (chargeabilité) à 2m de profondeur superposée avec les données
topographiques.
• La carte de la résistivité nous indique en général que la résistivité est plus forte sur les
crêtes que sur les flancs ou les talwegs. Cependant, certaines zones de hautes altitudes de 260m
à 280m ont des valeurs de résistivités moyennes de 200 Ωm jusqu’à 500Ωm. D’un autre point
de vue, les zones à basse altitude sont occupées par des terrains moyennement à faible
résistivité.
• Concernant la carte de chargeabilité, les valeurs varient de 5 à 100 mV/V. La valeur «
background » est celle qui est inférieure à 30mV/V. Or, ce qui nous intéresse, ce sont les zones
à fortes valeurs de chargeabilité, supérieur à 35mV/V voire les zones A et B marquées sur la
figure présentant une valeur supérieure à 35mV/V. Ces zones appartiennent aux formations
gneissiques (gneiss à deux micas et gneiss à amphibole) de la série supérieure de Maevatanana.
Comme la minéralisation aurifère est liée à une valeur élevée de polarisation induite (supérieure
à 35 mV/V), les zones définies A et B (figure) peuvent présenter un intérêt important. Cette
zone est moyennement résistante de l’ordre de 300Ωm à 900Ωm.

III.2.1 Synthèse des résultats géochimiques et tarière :


Les résultats obtenus concernant la géochimie au sol nous évoquent que la zone de contact
Bemavo - Ambatomainty présente des zones intéressantes et un intérêt potentiel de
minéralisation c’est-à-dire qu’il y a des anomalies géochimiques qui seront ensuite vérifiées par
tarière.
Vu les résultats obtenus dans cette étude pour les travaux de tarière, on peut dire que notre
zone d’étude est potentielle car on trouve des sources de minéralisation d’après les cartes
d’isoteneur. Ce qui nous amène à dire qu’il y a continuité des anomalies trouvées en surface
par la méthode géochimie, or la zone présente aussi des anomalies en sub profondeur
représentées par la combinaison des deux cartes d’isoteneur, la géochimie et tarière dans le but
de déterminer les zones intéressantes.
Bemavo est une zone constituée par des anciennes terrasses qui sont marquées par des
couches à galets, les couches jaunes sont des argiles d’où le nom Bemavo ou « beaucoup de
jaune » d’après les résultats d’analyse (cf. annexe 4), l’origine de l’Or peut être la colline
d’Ambohimirahavavy ou autre paléocolline située un peu plus loin, car les matériaux sur le
galet perdent totalement leurs angles. Une étude à la loupe doit être réalisée pour voir la forme
des grains d’Or.
Le secteur est constitué par des terrasses alluviales qui ont été révélées par ces couches à
galets au sommet de la colline. Le secteur se situe dans une zone d’ultime déformation laquelle
est interprétée comme étant une zone de cisaillement senestre localisée entre le contact de la
zone supérieure de la série de Maevatanana avec le granodiorite intrusif à l’ouest et le contact
entre la zone supérieure avec la zone inférieure de la série de Maevatanana à l’est. La direction
de la déformation régionale est de NE – SW.
De ce fait, ce secteur est aussi favorable à la formation de gîtes hydrothermaux à or, et ce
dans les deux formes d’accumulation où on a les deux modes de gisement d’or : les gîtes
primaires et les gîtes secondaires. L’or est encaissé par : les filons de quartzite à magnétite
proches des roches ultrabasiques (dans les zones de contact entre les Roches Ultrabasiques et
les encaissants gneissiques) et les couches à galets des anciennes terrasses alluviales.
Ambatomainty se trouve au bord de la faille d’Antsahalalina, faille parallèle à la
schistosité de la formation de Maevatanana. Des lentilles métriques d’amphibolites sont inter-
stratifiées dans les gneiss. L’Or se trouve dans les filonnets de quartz mais l’épaisseur et le
nombre de faisceaux sont différents.
Après les analyses des résultats géochimiques et tarières, on constate que notre site
d’étude est généralement constitué de minéralisation en or qui semble se localiser dans les
conditions suivantes :
- Un métamorphisme pas trop intense (dans les conditions de température 220°C à 380°C et
250°C et de pression moyenne de l'ordre de 1-2 kbars) qui se trouve dans la formation schisto
gneissique de Maevatanana moyenne et supérieure.
- La présence des pièges comme des quartzites à magnétite qui se trouvent à Analakovalah
- Les environnements de roches mafiques et ultramafiques d’Analakovalahy et Ambatomaity
- Les zones de cisaillement comme à Ambatomainty proches de la faille de la vallée
d’Antsahalalina.

III.2.2 Synthèse des résultats géophysiques :


Les imageries électriques obtenues confirment que le mode de minéralisation de l’or sur
cette zone est contrôlé par la présence des veinules de quartzite à magnétite (roche porteuse),
mis à part, quelques points d’anomalies ont été identifiés dans le contact granodiorite – gneiss
au Nord de Bemavo.
Généralement on constate la succession de deux couches sur les profils géophysiques une
couche conductrice ou moyennement résistante de résistivité supérieure à 300Ω.m avec une
épaisseur variant de 10 à 20m à la surface. Cette couche occupe presque toute la partie
supérieure des profils géophysiques ;
Au-dessous de cette couche, on a des formations qui sont pratiquement résistantes par
rapport à celles de la surface. Elles ont une résistivité supérieure à 1442 Ω.m et présentent les
zones intéressantes.
Pendant les travaux géophysiques, l’anomalie se trouve dans les zones à forte densité de
pegmatite concordant à la structure générale des gneiss à biotite et amphibole qui sont des
minéraux porteurs d’or.
CONCLUSION :

Cette étude est basée sur l'analyse propriété physique avec des appareils. Il avait aussi
des recherches dans le nombreux livres et l'étude bibliographique et des recherches
webographies. La descente sur terrain. Les travaux effectués concernant la cartographie, la
géochimie au sol, la tarière à main, la prospection géophysique électrique nous ont menés à des
zones d’intérêt à la minéralisation.

Il s’avère que les recherches que j’ai faites ont été fructueuses.
Lorsque les recherches ont été faites, les travaux cartographiques nous ont permis de
mieux cerner la géologie du terrain. En effet, ce dernier appartient à la série moyenne de
Maevatanana (gneiss à deux micas et gneiss à amphibole) qui est lié au métamorphisme régional
(d’âge archéen) à faciès schiste vert supérieur et faciès amphibolitique. Ce qui laisse supposer
que les intrusions (d’âge panafricain) de granite au Sud Est et granodiorite à l’Ouest auraient
provoqué l’apparition des filons de quartz et pegmatites dans les gneiss. Concernant les résultats
géochimiques, tarière et géophysiques, ils nous ont permis de délimiter deux zones d’anomalies
localisées entre les gneiss à biotite et muscovite (faciès schiste vert supérieur), et gneiss à
amphibole (faciès amphibolitique). Ces zones sont riches en filons de quartz et de pegmatite.

Les travaux de recherche de la société Kraomita Malagasy, sur le périmètre minier de


Maevatanana III, ont eu pour objectif, de cibler les anomalies aurifères pour pouvoir déterminer
les implantations des points de sondages ultérieurs dans les zones potentielles, car la
connaissance de ces modèles de minéralisation n’est pas nécessaire pour localiser et savoir la
géométrie du gisement s’il est exploitable ou non.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
[1] : RANDRIANARINIRINA E.Z., mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme
d’Ingénieur des Mines, « Contribution à l’étude des potentialités en minéralisation aurifère du
périmètre minier de la société kraoma dans le district de maevatanana région Betsiboka », le 04
Mars 2009.
[2] : Tableau de Bord Environnemental (TBE). Région Betsiboka, 2013 ; pp
[3] : RANDRIAMANANJARA L.H., mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme
d’Ingénieur des Mines, « Contribution à l’élaboration d’une base de données sur les ressources
minérales de la région Betsiboka, application aux gisements aurifères du district de
maevatanana », le 4 Mars 2009.
[4] : RALAMBOSOA H., mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme
d’Ingénieur en Géologie, « Essai d’interprétation des éléments géologiques de la région aurifère
d’Andriba », le 28 Mai 2005.
[5] : RANDRIANARISON R.H.P., mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme
d’Ingénieur des Mines, « Contribution à l’étude d’impacts environnementaux de la prospection
aurifère du projet (maevatanana zone – III) dans le district de maevatanana - région de
Betsiboka », le 04 Mars 2009.
[6] : RAMIANDRISOA N.L., mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de
Doctorat en Génie Minéral, « Etude métallogénique d’or de Dabolava, centre Ouest de
Madagascar-un exemple de minéralisation aurifère mésothermale dans des formations
protérozoïques », le 05 Mars 2010.
[7] : Cours cartographie 4ème année Mines, ESPA 2013
[8] : SARA VANDYCKE (2008). Introduction générale à la cartographie géologique.
[9] : Cours de prospection minière 5ème année Mines, ESPA 2014.
[10] : An Introduction to Geophysical Exploration, Department of Geology University of
Leicester.
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES :
• www.metaux.precieux.fr,
• [Https://www.google.com/search?q=prospection+%C3%A9lectrique+m%
C3%A9thode+pann eau+%C3%A9lectrique.pdf&ie=utf-8&oe=utf-8
• www.afes.fr/afes/sds/SDS_22_4_p279_BOTTRAUD.PDF
• https://www.cde.int/sites/.../exploration_miniere_2000_pages_49-fin

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