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PROMOTION 2013
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
DEPARTEMENT MINES
Mes remerciements vont à l'endroit de tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce
travail, en particulier à :
i
Monsieur ANDRIAMANANJARA Asize Desiré, Chef de Service Maintenance
de la Société KRAOMA ;
Monsieur RAKOTOARISOA Josoa, Chef de Division Méthode du service
Maintenance de la Société KRAOMA ;
Tous les corps du personnel de la Société
Un grand merci également aux Enseignants de l’Ecole Supérieure
Polytechnique qui nous ont donné les connaissances indispensables à notre
formation durant ces cinq années d’études ;
Toute ma famille de m’avoir soutenu tout au long de mes études.
Colossiens 1 :11
ii
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
iii
LISTE DES ACRONYMES
Å : Angstrom
CEI : Comité des Etats Indépendants
COMINA : Compagnie Minière d’Andriamena
ESPA : Ecole Supérieur Polytechnique d’Antananarivo
FDT : Fond de trou
HDT : Hors de trou
g : gramme
Km : Kilomètre
KRAOMA : Kraomita Malagasy
m: mètre
mm: milimètre
NO: Nord-Ouest
NSR: Northern Star Resources
PGRM: Projet de Gouvernance des Ressources Minérales
RIP: Route Inter-provinciale
SO: Sud-Ouest
t : tonne
iv
LISTE DES ANNEXES
v
LISTE DES TABLEAUX
vi
LISTE DES PHOTOS
vii
Photo 31 Résumé du bloc modèle .........................................................................................63
Photo 32 Insertion des attributs au bloc.................................................................................64
Photo 33 Insertion des paramètres pour le rapport de volume ................................................65
Photo 34 Rapport de volume/tonnage ................................................................................... 65
Photo 35 Insertion des contraintes pour avoir le tonnage exploitable .....................................66
Photo 36 Rapport de volume/tonnage de la réserve exploitable .............................................67
Photo 37 Insertion des contraintes pour avoir le volume du stérile ........................................68
viii
LISTE DES FIGURES
ix
LISTE DES CARTES
x
INTRODUCTION
Pour ce faire, cet ouvrage se divisera en trois grandes parties. La première partie
portera sur l’étude bibliographique. La deuxième partie sera consacrée à la modélisation du
gisement et évaluation. Quant à la troisième et dernière partie, on fera une étude quinquennale
et amortissements des équipements utilisés en exploitation.
1
PARTIE I
ETUDES
BIBLIOGRAPHIQUES
Partie I ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre I Généralité sur la Chromite [3],[5],[6]
1. Définition
La Chromite est dérivée du mot latin « Chroma » désignant la couleur due aux
colorations de teintes vives. C’est le principal minerai de Chrome de formule Cr2O3FeO,
composé de l’oxyde chromique Cr2O3 et de l’oxyde ferreux FeO avec des traces de magnésium,
manganèse, zinc et aluminium.
Elle appartient au groupe des spinelles et s'associe dans la plupart des cas avec des
roches basiques ou ultrabasiques qui constituent les roches encaissantes de la chromite.
Signalons que le Clarke du chrome est d'environ 100 g/t dans l'écorce terrestre. Mais
dans les roches ultrabasiques, cette valeur s'élève jusqu'à 1 800 g/t si elle n'est que 200 g/t dans
les gabbros, et de 5 g/t dans les roches acides comme le granite.
2. Propriétés de la Chromite
Du point de vue macroscopique, la chromite est formée par une association de petits
grains noirs à éclat brillant de spinelle chromifère de taille comprise entre 0,3 à 0,5 mm. Ces
grains sont noyés, soit :
- dans une gangue blanchâtre ou verdâtre, constituée par des silicates de magnésies
phylliteux comme le talc et le chlorite ;
- dans une gangue ultrabasique de pyroxène formée d'hypersthène, de soapstone et parfois
d'une amphibole du groupe trémolite-actinote, ou plus rarement de péridotite.
Photo 1 La Chromite
2
2.1.Propriété physique
2.2.Propriété chimique
La chromite est un minerai inoxydable. Elle reste intacte sous l'action de l'eau. Elle est
insoluble dans les acides comme HCl, mais se décompose par fusion dans le KHSO4.
La chromite est de composition théorique FeOCr2O3. A l'état pur, elle contient 32,02% de FeO
et de 67,91 % de Cr2O3 mais dont la composition réelle varie suivant:
2.3.Propriété minéralogique
Du point de vue macroscopique, la chromite est formée par une association de petits
grains noirs à éclat brillant de spinelle chromifère de taille comprise entre 0,3 à 0,5 mm. Ces
grains sont noyés, soit :
- dans une gangue blanchâtre ou verdâtre, constituée par des silicates de magnésies
phylliteux comme le talc et le chlorite ;
- dans une gangue ultrabasique de pyroxène formée d'hypersthène, de soapstone et parfois
d'une amphibole du groupe trémolite-actinote, ou plus rarement de péridotite.
2.4.Propriété optique
3
2.5.Propriété cristallographique
- Les pyroxénolites qui sont des roches à structure grenue, à gros grains dans lesquelles
le pyroxène (enstatite, hypersthène, bronzite) est largement dominant
- Les péridotites à pyroxène: elles sont souvent serpentinisées. La péridotite est une roche
verte plus claire que la pyroxénolite et à grains plus fins, dans laquelle prédomine
l'olivine fortement serpentinisée en antigorite et le pyroxène (hargburgite)
4. Utilisation de la Chromite
Les minerais riches en chrome, caractérisés par une teneur de l’ordre de 48 à 55% de
Cr2O3 et un rapport Cr/Fe supérieur à 3, sont affectés à la production des ferrochromes pour
servir à la production d’aciers inoxydables et réfractaires utilisés en milieu corrodant comme
le matériel de traitement pétrochimique, en milieu à température élevée comme les turbines et
les fours, dans la fabrication d’articles de consommation comme la coutellerie et les moulures
décoratives. Le minerai est rocheux mais il est préféré sous une forme concentrée soit fine.
Depuis plusieurs décennies, la chromite connaît trois domaines d’utilisation dont les
usages métallurgiques composent 70 à 75% de la consommation totale. Le reste est consommé
par l’industrie chimique et par l’industrie réfractaire. Les normes requises pour une utilisation
dans chacun des domaines sont présentées dans les lignes suivantes.
Chromite métallurgique
4
- les aciers au chrome ordinaire auxquels le chrome donne une meilleure résistance
mécanique;
- les aciers inoxydables au Ni-Cr qui, en plus des propriétés mécaniques améliorées,
montrent une grande résistance à la corrosion et à l’oxydation à haute température ;
- les fontes au chrome auxquels le chrome confère une meilleure résistance à la chaleur
et à l’usure ;
- les alliages au Ni-Cr, utilisés pour la fabrication des résistances électriques, à cause de
leur haut point de fusion et de leur bonne tenue à l’oxydation aux hautes températures
ainsi qu’à l’action des agents corrosifs;
- les alliages divers avec le cobalt, l’aluminium, le cuivre et le titane…
Chromite réfractaire
Pour les usages réfractaires, la teneur en Fe n’a pas d’importance et les teneurs
moyennes en chrome sont acceptables. Il n’y a pas de ratio exigé mais le minerai doit être
rocheux et plus dur. La chromite réfractaire est principalement utilisée dans la fabrication des
briques neutres résistant à des températures très élevées. En dehors des briques, la chromite
peut être utilisée dans la fabrication des produits réfractaires obtenus par fusion électrique. Elle
peut également être fournie sous forme de plastique ou de mortier contenant un liant
autodurcissant à l’air pour l’entretien et la réparation des revêtements réfractaires.
Dans le cas des minerais à usage réfractaire, trois grades de qualité sont retenues, à
savoir:
- Première qualité: 48 à 52% de Cr2O3 ; 15 à 20% d’Al2O3 ; 1.5 à 3% de SiO2, pas de ratio
exigé;
- Deuxième qualité : 40 à 44% de Cr2O3 ; 15 à 20% d’Al2O3 ; 3 à 5% de SiO2, pas de ratio
exigé;
- Troisième qualité : 30 à 32% de Cr2O3, avec au minimum 60% d’Al2O3 + Cr2O3; 5.5%
de SiO2 au maximum ; pas de ratio exigé.
Dans les trois cas le minerais doit être dur est rocheux, les teneurs en Mg et Fe aussi faibles que
possible.
Chromite chimique
5
- une teneur maximale admissible en SiO2 égale à 8%; pas de ratio exigé.
Il n’y a pas de ratio exigé mais le minerai est de préférence sous forme de concentrée
ou fine. Le minéral prisé est surtout friable ou pulvérulent, ayant une capacité de s’oxyder
facilement. Les premiers produits obtenus, à partir de la chromite finement broyée et par
dissolution du chrome suivant attaque chimique, sont l’oxyde de chrome (CrO2), l’acide
chromique et le dichromate de soude (NaCr2), à partir desquels sont fabriqués les autres produits
chimiques à base de chrome. Ceux-ci sont utilisés principalement dans l’industrie des pigments,
dans le tannage des cuirs, dans l’industrie textile, dans la protection des surfaces métalliques
contre la corrosion.
5. Gîtologie de la Chromite
Les amas de chromite sont généralement contenus dans des lentilles de pyroxénolites,
qui constituent la gangue du minerai. Ces pyroxénolites, roches ignées très anciennes, subissent
parfois des altérations et se transforment en talcshistes ou soapstones. Le caractère sécant des
structures de minéralisation massive de la chromite, sa constante association aux phases
hydratées laissent supposer un lessivage des silicates et de la chromite par de l’eau qui les aurait
dissout et redéposé dans les fractures des basites et des ultrabasites. Malgré son mode de
gisement sécant par rapport à l’encaissant, une même chromitite n’est jamais sécante par rapport
à deux faciès pétrographiques superposés, sauf si les dits faciès ont un contact graduel marqué
par des variations de proportions des minéraux composants. Les développements des structures
de minéralisations chromifères sont marqués par les conditions de développement de la
leuconorite et de l’individualisation ou de développement des ultrabasites (Rasolomanana E.,
1999)
6
6. Production et marché mondial de la Chromite
6.1.Généralité
Depuis les années 1980, conséquence en grande partie de la hausse de prix de l’énergie
suite au choc, on remarque les faits suivants:
A cette époque plusieurs pays, notamment l’Afrique du Sud, mais aussi la Finlande,
l’Inde et l’Albanie, ont décidé d’augmenter considérablement leur capacité de production de
ferrochrome. Cette nouvelle capacité, arrivant sur le marché au début des années 1990, en même
temps que la récession dans le monde occidental et la déstabilisation du marché par
l’écoulement des production des pays des C.E.I à bas prix, a provoqué une surcapacité de
ferrochrome sur le marché, avec pour résultat une chute des prix et l’inévitabilité fermeture des
capacités de production partout dans le monde (50% de réduction de capacité en Afrique du
Sud).
7
- à partir 1992, le faible niveau du prix a provoqué la fermeture d’un grand nombre
d’unités de production dans les pays occidentaux ;
- l’Europe et les Etats-Unis ont pris des mesures contre le dumping par la CEI ;
- augmentations du cout des transports et de l’énergie, les problèmes politiques et les
problèmes de dettes internes aux pays de la CEI, font que les produits venant de ces
pays sont moins disponibles sur le marché mondial ;
- la production de l’acier inoxydable augmente
6.2.Exportation
Deux pays, l’Afrique du Sud et le Kazakhstan, réalisent à eux deux seuls plus de 60%
de la production mondiale. L’Albanie, traditionnellement un important producteur, a vu sa
production décroître, principalement à cause des bouleversements liés à l’éclatement de l’ex-
URSS. L’Inde a continué à augmenter sa part du marché (de 5% en 1987 à 11% en 1993). La
production de Madagascar est restée plus ou moins stable, avec un peu moins de 1,5% du
marché mondial.
6.3.Analyse de l’offre
Concernant les autres pays, comme l’Afrique du Sud, son industrie du chrome est
dominée par deux grandes sociétés, Samancor Limited qui a accru sa capacité de production de
minerai de chrome jusqu’à 4,3 Mt/an, ce qui correspond à 72 % de la capacité de production
8
du pays, cette compagnie s’avère la plus grande productrice de ferrochrome de l’Afrique du
Sud, la production combinée de ferrochrome de ces usines est évaluée à 833 000 t, soit une
augmentation de 43 %. La CMI, la deuxième société productrice de ferrochrome en Afrique du
Sud a produit 340 000 t de ferrochrome. Le troisième producteur sud-africain de ferrochrome,
Chromecorp Technology, a mis en service un nouveau four qui lui a permis d’accroître sa
capacité de production à 260 000 t/an de chrome de charge et de récupérer également 24 000
t/an de ferrochrome des laitiers, la quatrième productrice de ferrochrome d’Afrique du Sud a
une capacité maximale de 120 000 t/an.
6.4.Analyse de la concurrence
Les principaux concurrents au niveau mondial sont : Finlande, Albanie, Inde, Turquie,
Philippines, Afrique du sud.
Ces pays possèdent leurs forces et leurs faiblesses. Nous allons voir pour chacun leurs
principales caractéristiques.
Finlande
Albanie
9
Inde
Turquie
Elle fournit depuis plus d’un siècle le marché de l’Europe de l’Ouest, de l’Est, des Etats-
Unis et de l’Asie. Sa production est en baisse à cause de son système de production qui est
particulièrement dominé par des petites entreprises n’ayant pas de stratégies stables au niveau
de la capacité de production.
Philippine
Ne possédant pas de grands clients, elle n’est vraiment pas une concurrente à craindre
car sa part de marché au niveau international est assez faible.
Afrique du sud
C’est un grand producteur de chromite ; il peut satisfaire ses besoins locaux et étant
donné sa forte capacité de production grâce à l’utilisation de techniques modernes, il détient
une place importante sur le marché international. Il fournit jusqu’à 30% des besoins des autres
continents. Aussi, pour pouvoir le concurrencer il faut disposer de très fortes potentialités.
40
35
30
25
20
15
10
10
Chapitre II Présentation et contexte générale de la zone
d’étude[1], [5], [6]
1. Historique
En 1962, une étude par tranchée a été entreprise à partir de l’affleurement, en s’étendant vers
le Nord, qui a permis de mettre en évidence une minéralisation importante qui n’affleurait pas.
Les années 1966 à 1969 ont été consacrées à la réalisation des investissements et à la mise au
point des matériels et du procédé de traitement.
1967 à 1971
Le démarrage d’exploitation de BEMANEVIKA a été réalisé par une avant fosse centrée sur
les lames subverticales de chromite et par accotements différés. Suite à une série d’éboulements
des matériaux altérés des gradins du flanc Est de la fosse, la mine a été fermée entre 1970 et
1974.
L'année 1976 fut marquée par la nationalisation de la COMINA et elle fut remplacée par
KRAOMITA MALAGASY, connue aujourd'hui sous le nom de KRAOMA.
1991 – 1993
11
1994
1995
1996 – 1998
12
2. Localisation
2.1.Situation géographique
- Coordonnées Laborde :
X = 520 600m - Y = 932 000m
- Coordonnées GPS (Map Datum WGS 84) :
Longitude : 47°37’59’’Est - Latitude : 17°40’38’’ Sud
La fosse actuelle de BEMANEVIKA est située à l'intérieur d'un carré dont les sommets sont
repérés par les coordonnées X et Y suivantes:
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X 1 = 520 200m et Y1 = 931 800m
2.2.Relief
Le site est situé à 1000 m d'altitude, pratiquement sur la ligne de partage des eaux des
grands bassins de la Betsiboka à l'ouest et de la Mahajamba à l'est. Il est dominé au Sud et à
l’Est par des falaises abruptes granitiques surplombées par de vastes plateaux appelés
« Tampoketsy ».
2.3.Climat
Le climat de la région de Bemanevika est du type classique tropical. Il se caractérise par deux
saisons bien marquées au niveau pluviométrique :
- une saison sèche de mai à octobre, avec une pluviométrie nulle de juin à septembre ;
14
- une saison humide de novembre à avril, avec une très forte pluviosité de décembre à
mars.
15
3. Présentation du cadre géologique
Les lentilles de chromite du gisement de Bemanevika sont situées dans des roches
basiques et ultrabasiques, traversées par des pegmatites et des granitoïdes. Ce corps minéralisé
est lui-même encastré dans un massif de gneiss migmatitiques. Les gneiss sont très homogènes
en ce qui concerne l'orientation de la foliation, avec une orientation générale parallèle à celle
du massif, c'est-à-dire NNO-SSE. Il s'agit d'un complexe ophiolitique que l'on retrouve au sud
du continent africain.
16
Carte 2 -Carte de localisation de la zone d’étude en rapport à la carte des domaines
tectono-métamorphiques du socle cristallin précambrien de Madagascar (PGRM, 2008),
à la carte administrative et sur fond de carte géologique simplifiée de la zone
3.1.Pétrographie
Le massif qui contient la chromite est un ensemble différencié allongé sur 1,5 km
suivant une direction NNO-SSE. Les roches du gisement appartiennent à trois catégories
principales:
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3.1.1. Les gneiss
La série gneissique est constituée de différents types de gneiss avec notamment des
gneiss à biotite, des gneiss à grenats et hypersthène. On y trouve également des migmatites. La
forte variation latérale de composition conduit à des phénomènes tels que le remplacement des
gneiss à biotite par des amphibolites feldspathiques ou des quartzites. Une des caractéristiques
de toutes ces roches gneissiques est une foliation métamorphique accentuée.
les leuconorites
Les norites et gabbros proprement dits sont également présents dans le massif mais en
quantité relativement petite. Ce sont des roches à grain plutôt fin, contenant plus de pyroxene
et donc plus sombres que les leuconorites. Les norites forment des corps positionnés en
discordance avec le massif de leuconorites et parfois même pénètrent le corps de roches
ultrabasiques, jusqu'au contact avec les lentilles de chromite.
18
Les péridotites sont composées pour partie de péridots (fayalite-forstérite) et pour partie
de pyroxènes orthorhombiques. Ce sont des roches de type hartzburgites, habituellement
associées aux chromites.
Ces roches ultrabasiques, incluses dans les gneiss à la périphérie du gisement, forment de petites
bandes et ont été transformées en «soapstone» par une métasomatose hydrothermale.
3.2.Structure du gisement
Les coupes transversales du gisement et de ses épontes montrent une structure synclinale
à cœur de chromite, formée d’Ouest en Est de la succession des matériaux suivants :
- La série gneissique qui représente un litage et un rubanement très accentués forme des
miniplis avec des variations latérales de faciès très rapides;
- Le contact discordant entre la série gneissique et des leuconorites ou directement les
pyroxénolites et péridotites;
- Des lambeaux de leuconorites;
- Les pyroxénolites ou péridotites du mur du gisement sur une cinquantaine de mètres de
large;
- Les lentilles de chromite;
- Les pyroxénolites ou péridotites du toit;
- La grande masse de leuconorites.
La plus grande partie de la masse est composée de leuconorites qui constituent tout le
flanc Nord et de l’ancienne découverture de BEMANEVIKA, du Nord au Sud, sur une largeur
d’environ 200 m. Elles forment donc l’ensemble de la colline située à l’Est du gisement. On
retrouve ces mêmes formations sur le flanc Ouest de la fosse, mais avec une puissance plus
faible, variable de quelques mètres à 50 m au maximum. Entre les deux formations, le corps de
roches ultrabasiques contient, en son centre, les différents bancs de chromite.
19
Situation
actuelle de
l’exploitation
20
3.3.Géométrie du gisement
Le pendage général des bancs de chromite est de 60 à 75° vers l’Est, conformément à la
foliation régionale, avec localement une tendance au redressement et même à un passage vers
l’Ouest dans les panneaux centre et Nord du gisement.
Dans la partie Sud du gisement, le pendage du banc principal de chromite est régulier,
à 60-65° vers l’Est. Par contre, dans les parties Centre et Nord du gisement, il varie fortement,
de 70° vers l’Est à la verticale passant même localement vers l’Ouest. Les bancs présentent des
ondulations en section transversale au gisement avec des étirements le long des plans de faille
ou des bourrages par replissement du banc plusieurs fois sur lui-même.
Ces failles observées sont données par les études géologiques menées par J.PARIS depuis les
années 1991
21
3.4.Altération des roches
- Une zone d’argile latéritique de couleur rouge en surface, dont l’épaisseur peut atteindre
10 m;
- Une zone altérée, où la matrice rocheuse est complètement transformée en produit
silteux tendre, la texture initiale de la roche étant visible;
- Une zone moins altérée, qui correspond au passage progressif à la roche saine et qui se
présente sous la forme d’un mélange de matrice rocheuse altérée et de fragments de
roche saine. Le comportement mécanique d’un tel assemblage est cependant contrôlé
par celui des matériaux les plus faibles, c’est-à-dire les parties altérées. Ceci nous a donc
conduit à regrouper cette zone avec la précédente et à considérer que la zone altérée se
terminait lorsqu’on ne rencontrait plus aucune trace de matrice rocheuse altérée.
Roches altérées
22
- La leuconorite contenant plus de 50% de feldspath se transforme en une masse argileuse
blanche avec des tâches vertes correspondant à d’anciens pyroxènes, avec une texture
granuleuse.
- La norite à grains fins, constituée de silicates ferromagnésiens n'est pas affectée
totalement par l'altération. Une partie saine et dure reste sous forme de boules au sein
de la leuconorite altérée.
- Les gneiss, en s'altérant se présentent sous la forme d'arène à consistance sableuse.
- Les pegmatites, aplites et granites, en filons et amas sont les moins altérés.
Signalons que le minerai de chromite est moins altéré que les roches encaissantes. Et
comme on assiste à une altération intense des roches, on peut dire que la mine de
BEMANEVIKA se trouve dans une zone de cisaillement majeur.
Toutes les formations du gisement ont subi des phénomènes d’altération qui ont
contribué à une transformation complète de la matrice rocheuse en matériaux argileux
principalement. L’intensité de cette altération est particulièrement élevée. On a pu faire une
estimation concernant les épaisseurs des matériaux altérés et établir une carte montrant la zone
où se trouvent les parties altérées grâce à l’étude des logs de sondage de la zone ainsi définie.
Cette épaisseur varie entre 40 et 80 m. La nature des matériaux joue aussi un grand rôle sur
l’intensité de l’altération. En particulier, la présence de leuconorites, riches en feldspaths qui
sont facilement altérables, contribue à la formation d’épaisseurs particulièrement importantes
de matériaux concernés par ce phénomène.
23
4. Contexte pédologique
4.1.Altération des formations pédologiques
Dans toute la région, les formations pédologiques ont subi des phénomènes d’altération
qui se présentent en trois niveaux zones d’altération
Les sols qui prédominent dans la zone sont les sols ferralitiques rajeunis et les sols
latéritiques, très fragiles et instables et qui se dégradent très vite après le passage répété des
feux de brousse.
Suite aux différents agents d’érosion qui y sont favorables, d’innombrables « lavaka »,
ravins d’effondrement à parois subverticales taillés à flanc de colline en digitation plus ou moins
serrée sont présents partout.
Les lavaka constituent une figure d’érosion régressive des zones d’altérites de forte
épaisseur, argileuses et dépourvues de couverture végétale.
24
Les lavaka apparaissent après la combinaison de plusieurs facteurs dont:
L’ensemble de ces facteurs est donc bien réuni dans la région, et en particulier sur le site de
BEMANEVIKA.
5. Contexte topographique
5.1.Analyse de la topographie avant l'excavation
Avant l'actuelle excavation, BEMANEVIKA se présentait sous la forme d'un relief culminant
à 1 959 m avec des pentes comprises entre 8 et 30%, au Sud-Ouest; 40 et 55%, au Nord Est.
Autour de BEMANEVIKA, le relief présente les caractéristiques suivantes:
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au Sud: altitudes comprises entre 1 030 m et 1 050 m pour le flanc Nord-Est et entre
980 m et 1 010 m pour le flanc Sud-est,
au Centre: altitudes comprises entre 1 020 m et 1 030 m pour le flanc Nord-Est, et entre
980 m et 990 m pour le flanc Sud-ouest,
au Nord: altitudes comprises entre 965 m et 980 m pour le flanc Nord-est, et une
moyenne de 980 m pour le flanc Sud-ouest,
un dôme d'altitude 1 059 m surmonte le flanc N-E, avec la même pente que les parties
non excavées.
0 10 000 Mètres
26
6. Contexte hydrogéotechnique
6.1.Etude géotechnique
Dans une exploitation à ciel ouvert, l’étude géotechnique a pour objet non seulement
pour assurer la stabilité de l’exploitation toute entière, mais aussi un outil pour minimiser les
couts liés à celle-ci.
On va faire une étude du caractère géotechnique des matériaux et étude structurale des
discontinuités :
Des échantillons d’affleurement sur les principaux matériaux altérés présents dans le
gisement ont été prélevés:
- Leuconorites altérées
- Péridotites altérés
- Gneiss altérés
Des essais d’identification géotechnique et des essais mécaniques ont été réalisés sur
des échantillons. Les essais mécaniques utilisés sont des essais de cisaillement direct à la boite
(boite LCPC).
27
6.1.2. Caractéristiques mécaniques des discontinuités dans les matériaux sains
Des essais de cisaillement ont été réalisés, sur des échantillons provenant des quatre
sondages carottés effectués par KRAOMA lors de la dernière campagne de reconnaissance.
A cette échelle, l’analyse a été effectuée avec le logiciel DEGRE développé au centre
de Géologie de l’ingénieur de l’école de Mines de Paris. Ce logiciel permet de concevoir un
modèle géométrique de fosse et par interfaçage avec un modèle géotechnique de la fracturation,
d’analyser pour chaque flanc de fosse les risques d’instabilité suivant les mécanismes de rupture
envisagés (plan, dièdre, basculement, en escalier).
28
Tableau 3 Modèle de petites fracturations utilisé dans le logiciel DEGRES
La partie rocheuse traversée par les sondages est de moyenne qualité. Les résultats ne traduisent
pas les vraies qualités du massif.
Seuls 20% des forages ont traversé le massif rocheux sur une profondeur variant de 8 à
25 m. Les valeurs obtenues lors des observations des carottes ne permettent pas de faire une
classification du massif rocheux. Toutefois les quelques valeurs suivantes peuvent nous
renseigner sur l’état du massif rocheux:
29
7. Etude hydrogéologique
30
Photo 6 Banc de Chromite noyé dans l'eau
31
PARTIE II
Modélisation et évaluation de
la réserve restante de
Bemanevika
Partie II MODELISATION ET EVALUATION DE LA
RESERVE RESTANTE DE BEMANEVIKA
Chap I. Présentation du logiciel SURPAC
1. Aperçu général
Surpac offre une vaste gamme de services à l'industrie minière. Détentrice d'une bonne
expérience dans le domaine de l'industrie minière assistée de programmes informatisés, la firme
Surpac est experte dans l'estimation de ressources de minerai et la modélisation de gisement.
32
2. Présentation du logiciel
2.1.Exigences
Minimum Recommandé
Windows Windows 95/98/NT/2000 Windows
NT/Windows2000/XP
RAM 64Mb 128Mb
Processeur Pentium III ou équivalent Pentium 4
(Cyrix or AMD acceptable)
avec une fréquence de
350MHz
Carte vidéo Carte graphique compatible Carte haut de gamme dotée
avec la résolution 1024x768 d’accélérateur matériel
couleurs 16 bit
Minimum Recommandé
Windows XP Professionnel Vista, Windows 7
RAM 512Mb 1-4Gb
Processeur Pentium 4>1.75Ghz Pentium 4 Duo>2.5Ghz
Carte vidéo ATI ou NVIDIA 256Mb ATI ou NVIDIA 512Mb
33
2.2.L’interface
1. Menus
2. Barres d'outils
3. Navigateur
4. Volet Aperçu
5. Volet Légende
6. Graphiques
7. Volet Propriétés
8. Volet Calques
9. Barre d'état
34
2.2.1. Menus
- Fichier
- Editer
- Créer
- Afficher
- Visualiser
- Planes
- Investiguer
- Outils fichiers
- Topographie
- Base de Données
- Surface
- Solides
- Bloc modèle
- Dessin
- Traçage
- Personnaliser
- Aide
2.2.2. Barre d’outils
Une barre d'outils est une collection d'icônes qui ont des fonctions liées. Ils permettent d'accéder
directement aux fonctions courantes, sans la nécessité de rechercher à travers les menus.
2.2.3. Navigateur
35
Figure 8 Aperçu du Naviguateur
Le volet aperçu affiche les données « String » sans la nécessité pour les charger dans graphiques.
36
Figure 9 Volet aperçu
C’est la zone où l’on peut voir les légendes pour les données dans les graphiques.
37
2.2.6. Graphiques
Figure 11 Graphique
38
Figure 12 Volet Propriété
La barre d'état indique la position de coordonnées du curseur de la souris ainsi que le numéro
de chaîne et gradient de conception. La barre d'état indique également si un modèle de base
de données ou le bloc est chargé en mémoire.
39
2.2.10. Fenêtre de message
La fenêtre de message affiche les informations, les avertissements et messages d'erreur lors
d’exécutions de fonctions.
40
Chap II. Etapes de Modélisation et évaluation de la réserve [5]
La modélisation commence à partir de la situation actuelle de l’exploitation du gisement
de Bemanevika, c’est-à-dire, à partir du niveau 940 m.
Transformation en bloc
modèle
Calcul du volume et
tonnage
41
1. Construction des blocs valorisés
La construction des blocs valorisés a pour but non seulement, en tant que modèle en 3D
du gisement, mais aussi, un outil permettant d’avoir la répartition des qualités de chromite en
fonction de ses teneurs.
Instrument nécessaire :
- Carte géostatistique pour chaque niveau de 940m à 800m dont le pas d’incrémentation
est de 10m.
42
Logiciels prérequis pour l’exploitation des données vers le logiciel SURPAC Vision :
- EXCEL
- COVADIS
1.1.Excel
C’est un logiciel du Microsoft Office permettant sur cette étape, de représenter sur la
feuille de travail, la configuration générale de la carte précédente. Tels que : le volume du
minerai contenu dans un bloc de 50mx50mx10m, et la teneur en Cr2O3 représentée en couleur
variable prise arbitrairement.
Sur cette photo, on a classé la variation du teneur en Cr2O3 en 5 différentes couleurs. Soit noté
« T » ces teneurs :
43
1.2.Covadis
L’objectif d’utilisation de ce logiciel dans cette étude étant de dessiner les points côtés du bloc
valorisé à partir de la carte du bloc 2D, en suivant les étapes suivantes :
44
Dès que ces points ont été construits, on les exporte sous un fichier d’extension «geo ».
Tous les points de coordonnées (X, Y, Z) sont matriculés de B.1 à B.n, avec « n » étant
le nombre de point.
Les coordonnées X et Y sont calculés automatiquement par COVADIS après calage des
points de sondage.
La côte Z est obtenue par la moyenne entre le niveau maximale Zmax et le niveau minimale Zmin.
45
1.3.Surpac Vision
Le logiciel Excel est réutilisé pour convertir le fichier « .geo » en « .csv ». Ce fichier
peut être traité et transformé en fichier string « .str » sur le logiciel Surpac Vision.
Photo 10 Les points côtés du bloc 2D sous forme de fichier string dans le logiciel Surpac
46
Après extrusion, on obtient les blocs en 3D
47
Pour la suite, on fait appel au logiciel AUTOCAD pour obtenir le plan de masse de la
mine de BEMANEVIKA en 2D en utilisant les données des différentes levées topographiques
faites sur terrain.
Le fichier «.dxf » issu de ce logiciel peut être traité et transformé en fichier string «. str
» sur le logiciel SURPAC Vision. C’est ce dernier type de fichier qui nous donne la surface de
la mine en 3D après quelques traitements.
48
Photo 14 Surface de la mine en 3D dans le logiciel Surpac Vision
Ceux-ci nous permettent d’avoir plus d’idées sur la forme et la position du minerai au-
dessous de la surface.
49
Photo 15 Superposition de la surface de la mine modélisée et les blocs valorisés en 3D dans
SURPAC Vision (vue de dessus)
50
2. Modélisation suivant les profils topographiques, coupe géologique verticale
Elle consiste à interpréter la forme du gisement à l’aide des logs de sondage suivant la
coupe verticale.
Instrument nécessaire :
51
Logiciel prérequis :
- ACCESS
C’est un logiciel du Microsoft Office indispensable pour l’exploitation des données vers
le logiciel SURPAC Vision.
En introduisant les données des logs de sondage dans ce logiciel, on obtient un fichier
sous la forme «.ddb» reconnu et utilisé par le logiciel SURPAC Vision. La photo ci-dessous
montre ces données introduites dans Microsoft office Access sous forme de table.
52
Photo 15 Fenêtre Surpac
53
Photo 17 Implatation des sondages (vue de profil)
54
Avant de procéder à la coupe via le logiciel Surpac, il faut définir sa largeur. Dans notre
cas, la distance minimale inter-profil est de 18 m, on prend la moitié de cette distance, c’est-à-
dire, 9m comme largeur et distance de pas de la coupe, pour minimiser les erreurs
d’interpolation.
55
A partir d’ici, on va interpréter la forme du gisement au-dessous de la surface à partir
des logs de sondage.
Méthodes utilisées :
Comme son nom l’indique, elle permet de superposer les blocs valorisés élaborés dans
la première étape afin d’avoir une bonne interprétation sur la forme du gisement.
56
En appliquant ces méthodes pour chaque profil, on obtient un fichier string « .str » qui
représente les chromites interprétés (voir photo 23). Sa modélisation en 3D se déduit à partir de
l’interpolation entre deux segments du fichier string (voir photo 24)
57
3. Transformation en bloc modèle
3.1.Terminologie
Bloc modèle
Le modèle de bloc est une forme spatiale de base de données qui a fourni un moyen pour la
modélisation en 3D de point et d'intervalle données tels que logs des sondages. Le modèle de
bloc se compose de valeurs interpolées plutôt que de véritables mesures. Elle fournit une
méthode d'estimation du volume, le tonnage et qualité moyenne en 3D de modèle des données.
Blocs et Attributs
Le centroïde de chaque bloc définit les dimensions géométriques de chaque axe, c'est-à-dire en
coordonnées, Y, X et Z. Chaque bloc contient des attributs de chacune des propriétés à être
modélisé. Les propriétés ou attributs peuvent contenir numériques ou des valeurs de chaînes de
caractères. Les blocs peuvent être de taille variable définie par l'utilisateur une fois que le
modèle de bloc est créé.
Contraintes
Tous les modèles de bloc peuvent exécutées avec des contraintes. Une contrainte est une
combinaison logique de l'un ou de plusieurs objets spatiaux sur blocs sélectionnés. Les objets
qui peuvent utilisés dans les contraintes sont: surfaces planes, DTMs, solides, string fermé et
bloc des valeurs d'attribut. Les contraintes peuvent être enregistrées dans un fichier pour rapide
ré-utiliser et peuvent eux-mêmes être utilisés comme composants d'autres contraintes.
Fosse ultime
58
3.2.Applications
3.2.1. Grille 2D
Paramètres utilisés :
On a choisi ces paramètres pour que le gisement soit compris dans la grille.
59
Photo 24 Gisement compris dans la grille
Paramètres utilisés
60
Après traitement sur le logiciel Surpac, on obtient la photo ci-dessous
Paramètres utilisés
61
Photo 27 Insertion de la contrainte au bloc
En appliquant la contrainte au modèle du bloc, on obtient facilement la configuration du
gisement en forme de bloc (voir photo 30)
62
Le choix de la dimension du bloc est optimal car on trouve une valeur 99.72% pour la
capacité de stockage. C’est-à-dire qu’un bloc peut contenir 99.72% de minerai.
Paramètres utilisés :
63
Photo 30 Insertion des attributs au bloc
Paramètres utilisés :
64
Photo 31 Insertion des paramètres pour le rapport de volume
Le rapport de volume/tonnage est donné par la photo ci-après :
65
La photo ci-dessus nous montre aussi que le gisement peut atteindre jusqu’à 770m.
Volume totale du gisement restant est donc 496 707 m3, ce qui donne directement la valeur du
tonnage à 1 887 486 tonnes.
En introduisant les contraintes obtenues à partir du bloc modèle fosse ultime, on obtient
la réserve exploitable restante.
66
Photo 34 Rapport de volume/tonnage de la réserve exploitable
67
Nom du fichier contrainte ainsi formé : stérile
Le logiciel nous donne directement après traitement, la valeur du volume de stérile égal à 5 085
512 m3
68
RECAPITULATION
é
Ratio de décapage : = 4,73 m3/tonne
é
Durée de vie de l’exploitation : = 7 ans
69
PARTIE III
ETUDE QUIQUENNALE ET
AMORTISSEMENT DES
EQUIPEMENTS UTILISES
EN EXPLOITATION
PARTIE III ETUDE QUINQUENNALE ET
AMORTISSEMENTS DES EQUIPEMENTS UTILISES EN
EXPLOITATIONS
Chapitre I Notion d’investissement et amortissement [2],[7]
1. La définition de l’investissement
Pour le comptable, c’est l’achat d’un bien qui va durer plus d’un an.
Pour le financier, c’est un coût aujourd’hui qui va rapporter des bénéfices demain.
Le PCG 2005 définit les immobilisations corporelles « comme des choses sur lesquelles
s’exerce un droit de propriété ».Elles figurent au bilan sous les noms de terrain, construction,
installation technique, matériels et outillages,…
Ici, l’immobilisation corporelle est constituée seulement par les machines utilisées en
exploitation.
Certes, on a parlé des différentes sortes d’investissements que notre firme doit prendre
en considération. Cependant, ces investissements quel qu’ils soient subissent des pertes de
valeur au fur et à mesure du temps à l’exclusion du terrain.
3. Les Amortissements
3.3.L’importance de l’amortissement
71
3.4.Fondement de l’amortissement
3.5.Mode de calcul
Concrètement, l’on devait tenir compte des éléments suivants pour pouvoir traiter
convenablement les amortissements.
Il peut être établi par élément, par catégorie d’éléments (ou pour un ensemble
d’éléments constitutifs d’une vérité compte spécialisée) une fois que la durée de vie du
bien est bien fixée et que la méthode d’amortissement est choisie,
72
3.5.2. La durée des immobilisations
Elle résulte d’un travail d’estimation effectué par les responsables de l’entreprise. En
principe, cette durée est fixée en fonction de deux facteurs : l’utilisation et le temps. Et pour
choisir de la dépréciation de la valeur du bien (usure ou temps).
Parmi les modes de calcul standardisés qui sont concevables a priori, la doctrine comptable
française retient deux démarches fondamentales : celle de l’amortissement linéaire et celle de
l’amortissement dégressif.
73
Amortissement (A) = ou A=BA x t%
Avec :
74
Chapitre II Les équipements miniers actuels et leurs amortissements
1. Les types d’équipements utilisés
Pour assurer leurs productions brutes de minerai, KRAOMA dispose actuellement les
équipements listés dans le tableau ci-dessous :
Types Nombre
Caterpillar 988F 1
Caterpillar 5080B 1
Caterpillar 385B 1
BULLDOZERS SHANTUI 1
Caterpillar D8R 1
HDT 1
75
Cinq camions (Kerax à benne) sont aussi utilisés en sous-traitance avec la société TCR.
2. Amortissements
Durée de vie des engins (source : KRAOMA) :
Foreuses : 10 000h
Chargeuses : 20 000h
Dumpers : 22 000h
Camions : 20 000h
Pelles : 12 000h
Bulldozer : 15 000h
Année de redémarrage de l’exploitation : 2005
Durée de vie en année est donc : (durée de vie probable – valeur du compteur
d’origine)/unité d’œuvre moyen = 9 ans
Amortissement
76
Tableau 9 Tableau d'amortissement de la chargeuse Caterpillar 980G
Interprétation
Durée de vie en année est donc : (durée de vie probable – valeur du compteur
d’origine)/unité d’œuvre moyen = 8 ans
Amortissement
77
Tableau 10 Tableau d'amortissement de la chargeuse Caterpillar 988F
Interprétation
Durée de vie en année est donc : (durée de vie probable – valeur du compteur
d’origine)/unité d’œuvre moyen = 6 ans
Amortissement
78
Tableau 11 Tableau d'amortissement de la pelle Caterpillar 345B
Interprétation
Durée de vie en année est donc : (durée de vie probable – valeur du compteur
d’origine)/unité d’œuvre moyen = 5 ans
Amortissement
BA : 62 113 000 Ar
79
Tableau 12 Tableau d'amortissement de la pelle Caterpillar 5080B
Interprétation
80
Tableau 13 Tableau d'amortissement de la pelle Caterpillar 385B
Interprétation
81
Tableau 14 Tableau d'amortissement du bulldozer D8R
Interprétation
82
Tableau 15 Tableau d'amortissement du bulldozer SANTUI
Interprétation
83
Tableau 16 Tableau d'amortissement du camion Renault 34DPA2
Interprétation
84
Tableau 17 Tableau d'amortissement du camion Renault NDO2H2
Interprétation
85
Tableau 18 Tableau d'amortissement du camion BELL B25B
Interprétation
3.1. Investissements
86
3.1.Grosses révisions
Une grosse révision est une opération de remise en état d’un équipement afin d’avoir
une durée de vie supplémentaire égale à 90% de celle d’origine.
980G 1
CHARGEUSES
988F 1
345B
PELLES
5080B 1
385B 1
SANTUI
BULLS
D8R 1
34DPA2
CAMIONS
NDO2H2
BELL
B25B
87
CONCLUSION
En Outre, l’étude des amortissements des équipements actuels nous a permis d’établir
théoriquement les programmes d’investissement et grosses révisions que la société KRAOMA
devraient entreprendre. Pourtant ils nécessitent grandement une analyse financière pour évaluer
sa faisabilité économique.
88
BIBLIOGRAPHIE
89
WEBOGRAPHIE
90
ANNEXES
Annexe 1 Caterpillar D10N Tracteur sur Chenilles
Dimensions sélectionnés
Dimensions
A. Longueur w / Lame 25,5 ft in 7760 mm
Tracks B. Largeur Plus 10,8 ft in 3300 mm
C. Hauteur au sommet de la cabine 13,9 ft in 4240 mm
D. Durée de la chaîne au sol 12,7 ft in 3870 mm
E. Garde au sol 2 ft in 615 mm
F. Longueur w / o Lame 18,3 ft in 5590 mm
Châssis
Jauge G. piste 8,4 ft in 2550 mm
H. standard Pointure 24 ft in 610 mm
I
Spécification
Moteur
Faire Chenille
Modèle 3412
Puissance brute 520 ch 387,8 kW
Déplacement 1647,6 cu in 27 L
Aspiration Turbo
Opérationnel
Poids d'exploitation £ 126, 567,4 57410 kg
Capacité de carburant 270,2 gal 1023 L
Capacité de fluide hydraulique 28,5 gal 108 L
Transmission
Type powershift
Nombre de vitesses avant 3
Nombre de marche arrière 3
Vitesse Max - Forward 7,8 mph 12,5 kilomètres par heure
Vitesse Max - inverse 9,7 mph 15,6 kilomètres par heure
Châssis
Pression au sol 17,3 psi 119,1 kPa
Rez Contact Zone 7331,5 po2 4,7 m2
Norme Pointure 24 dans 610 mm
Nombre de galets par Side 8
Jauge de piste 8,4 ft in 2550 mm
Système hydraulique
Soupape de surpression 2697,7 psi 18 600 kPa
Capacité du débit de pompe 107,8 gal / min 408 L / min
Standard Blade
Largeur 15,9 ft in 4860 mm
Hauteur 80,7 en 2050 mm
Capacité 22,5 yd3 17,2 m3
Profondeur de coupe 26,5 en 674 mm
Dimensions
Longueur w / o Lame 18,3 ft in 5590 mm
Longueur w / Lame 25,5 ft in 7760 mm
Largeur Over coups 10,8 ft in 3300 mm
Hauteur au sommet de la cabine 13,9 ft in 4240 mm
Longueur de chaîne au sol 12,7 ft in 3870 mm
Garde au sol 2 ft in 615 mm
II
Annexe 2 Caterpillar 815 Compacteur
Dimensions sélectionnés
Dimensions
A. Longueur avec lame au sol 20,4 ft in 6220 mm
B. largeur sur Roues 10,5 ft in 3200 mm
C. Hauteur au sommet de la cabine 11,2 ft in 3400 mm
D. Empattement 10,2 ft in 3100 mm
E. Garde au sol 0,88 ft in 267 mm
III
Spécification
Moteur
Modèle 3306
Puissance brute 170 ch 126,8 kW
Déplacement 640,7 cu in 10,5 L
Opérationnel
Poids d'exploitation £ 40,058 18170 kg
Capacité de carburant 93 gal 352 L
Transmission
Nombre de vitesses avant 4
Nombre de marche arrière 4
Vitesse Max 8 mph 12,9 kilomètres par heure
Roues
Roues avant Tambour Largeur 38,2 in 970 mm
Roues avant Tambour Diamètre 55.5 1410 mm
Lame
Hauteur 33,9 en 860 mm
Largeur 11,9 ft in 3630 mm
Dimensions
Longueur avec lame au sol 20,4 ft in 6220 mm
Largeur sur les roues 10,5 ft in 3200 mm
Hauteur au sommet de la cabine 11,2 ft in 3400 mm
Empattement 10,2 ft in 3100 mm
Garde au sol 0,88 m en 267 mm
IV
Annexe 3 Caterpillar M31C
Dimensions sélectionnés
Boom / Option bâton
I. Max Hauteur de coupe 31,7 ft in 9670 mm
J. Max Hauteur de chargement 22,6 ft in 6900 mm
K. portée maximale au ras du sol 27,9 ft in 8490 mm
L. Max Vertical mur Dig Profondeur 11,5 ft in 3500 mm
Profondeur Creuser M. Max 16,9 ft in 5160 mm
Dimensions
B. Largeur 8,4 ft in 2550 mm
D. Empattement 8,2 ft in 2500 mm
E. Garde au sol 1,2 ft in 370 mm
F. Largeur globale - stabilisateurs abaissés 12 ft in 3665 mm
G. Hauteur au sommet de la cabine 10,2 ft in 3120 mm
N. Haute Structure Clearance 4 ft in 1232 mm
V
Spécification
Moteur
Faire Chenille
Modèle Moteur diesel 3054E DIT ATAAC
Puissance nette 120 ch 89,5 kw
Déplacement 268,5 cu in 4,4 L
Opérationnel
Poids d'exploitation £ 31,967 14500 kg
Capacité de carburant 62,1 gal 235 L
Système de refroidissement Capacité Fluid 7,9 gal 30 L
Capacité d'huile moteur 2,4 gal 9L
Avant Diff capacité de fluide 2,4 gal 9L
Diff arrière capacité de fluide 2,9 gal 11 L
Système hydraulique Capacité Fluid 43,6 gal 165 L
Système hydraulique soupape de surpression 5076,3 psi 35 000 kPa
Débit hydraulique Pompe Capacité 71,3 gal / min 270 L / min
Essieu oscillant Angle 18 degrés
Angle de pilotage Max 33,5 degrés
Taille des pneus 10-20 (double pneumatique)
Transmission
Nombre de vitesses avant 2
Nombre de marche arrière 2
Vitesse Voyage 21,1 mph 34 kmh
Mécanisme d'
Vitesse du Swing 10,5 rpm
Seaux
Référence Capacité du godet 0,73 yd3 0,56 m3
Boom / Option bâton (MEX) 1
Boom / Option bâton (MEX) 1 Flèche VA w / bâton 2000mm
Profondeur de fouille maxi 16,9 ft in 5160 mm
Portée maximale au ras du sol 27,9 ft in 8490 mm
Max Hauteur de coupe 31,7 ft in 9670 mm
Max Hauteur de chargement 22,6 ft in 6900 mm
Max Vertical mur Dig Profondeur 11,5 ft in 3500 mm
Boom / Option bâton (MEX) 2
Boom / Option bâton (MEX) 2 Flèche VA w / bâton 2300mm
Profondeur de fouille maxi 17,9 ft in 5450 mm
Portée maximale au ras du sol 28,7 ft in 8740 mm
Max Hauteur de coupe 32,2 ft in 9820 mm
Max Hauteur de chargement 23,2 ft in 7060 mm
Max Vertical mur Dig Profondeur 11,8 ft in 3600 mm
Boom / Option bâton (MEX) 3
Boom / Option bâton (MEX) 3 Flèche VA w / bâton 2600mm
Profondeur de fouille maxi 18,9 ft in 5750 mm
VI
Portée maximale au ras du sol 29,6 ft in 9030 mm
Max Hauteur de coupe 33 ft in 10 060 mm
Max Hauteur de chargement 23,9 ft in 7290 mm
Max Vertical mur Dig Profondeur 12,8 ft in 3890 mm
Boom / Option bâton (MEX) 4
Boom / Option bâton (MEX) 4 Un boom de la pièce w / bâton 2000mm
Profondeur de fouille maxi 16,4 ft in 4990 mm
Portée maximale au ras du sol 27 ft in 8230 mm
Max Hauteur de coupe 28,2 ft in 8600 mm
Max Hauteur de chargement 19,4 ft in 5910 mm
Max Vertical mur Dig Profondeur 11,2 ft in 3410 mm
Dimensions
Largeur 8,4 ft in 2550 mm
Largeur totale - stabilisateurs abaissés 12 ft in e 3665 mm
Hauteur au sommet de la cabine 10,2 ft in 3120 mm
Empattement 8,2 ft in 2500 mm
Garde au sol 1,2 ft in 370 mm
Structure supérieure Clearance 4 ft in 1232 mm
VII
Annexe 4 LOGS DES SONDAGES
VIII
IX
Annexe 5 Tableau de répartition des affectations des équipements
Types Affectation
X
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ..................................................................................................................1
1. Définition .................................................................................................................2
2. Propriétés de la Chromite .........................................................................................2
2.1. Propriété physique .............................................................................................3
2.2. Propriété chimique ............................................................................................3
2.3. Propriété minéralogique ....................................................................................3
2.4. Propriété optique ...............................................................................................3
2.5. Propriété cristallographique ...............................................................................4
3. Les Roches encaissantes de la Chromite ...................................................................4
4. Utilisation de la Chromite .........................................................................................4
5. Gîtologie de la Chromite ..........................................................................................6
6. Production et marché mondial de la Chromite ..........................................................7
6.1. Généralité ..........................................................................................................7
6.2. Exportation........................................................................................................8
6.3. Analyse de l’offre ..............................................................................................8
6.4. Analyse de la concurrence .................................................................................9
Chapitre II Présentation et contexte générale de la zone d’étude[1], [5], [6] ..........................11
1. Historique............................................................................................................... 11
2. Localisation ............................................................................................................13
2.1. Situation géographique ....................................................................................13
2.2. Relief ..............................................................................................................14
2.3. Climat .............................................................................................................14
3. Présentation du cadre géologique ............................................................................16
3.1. Pétrographie ....................................................................................................17
3.1.1. Les gneiss ................................................................................................18
3.1.2. Les roches basiques ..................................................................................18
3.1.3. Les roches ultrabasiques ..........................................................................18
3.2. Structure du gisement ......................................................................................19
3.3. Géométrie du gisement ....................................................................................21
3.4. Altération des roches .......................................................................................22
4. Contexte pédologique .............................................................................................24
4.1. Altération des formations pédologiques ...........................................................24
4.2. Phénomènes d’érosion: les lavaka ...................................................................24
5. Contexte topographique ..........................................................................................25
5.1. Analyse de la topographie avant l'excavation ...................................................25
5.2. Description sommaire de la fosse actuelle........................................................ 25
6. Contexte hydrogéotechnique ..................................................................................27
6.1. Etude géotechnique .........................................................................................27
6.1.1. Matériaux altérés ......................................................................................27
6.1.2. Caractéristiques mécaniques des discontinuités dans les matériaux sains .. 28
6.1.3. Analyse à petite et moyenne échelle .........................................................28
6.1.4. Etat de fracturation du massif rocheux ......................................................29
7. Etude hydrogéologique ...........................................................................................30
Partie II MODELISATION ET EVALUATION DE LA RESERVE RESTANTE DE
BEMANEVIKA ................................................................................................................... 32
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................... 89
WEBOGRAPHIE ................................................................................................................. 90
ANNEXES .............................................................................................................................0
Titre : « APPLICATION DU LOGICIEL SURPAC POUR LA
REEVALUATION DE LA RESERVE RESTANTE DE BEMANEVIKA ;
ETUDE QUINQUENNALE ET AMORTISSEMENTS DES
EQUIPEMENTS UTILISES EN EXPLOITATION »
Nombre de pages : 90
Nombre de tableaux : 20
Nombre de figures : 19
Nombre de photos : 37
RESUME
La présente mémoire a pour objet de réévaluer le reste de la réserve en Chromite de Bemanevika
par l’intermédiaire du logiciel Surpac Vision de GEMCOM. Ce logiciel donne directement la
quantité et l’extension du gisement en 3D après traitement de données topographiques,
géologiques et minières.
ABSTRACT
This memory is to reassess the remaining reserve of Chromite of Bemanevika with the Surpac
Vision software. This software gives directly the quantity and the extension of the deposit in
3D after processing topographic, geological and mining data.
The knowledge of the remaining life of the operation and the consideration of depreciation
allow to establish an investment program of mining equipment.