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Mention : Information
rmation Géographique et Aménagement du Territoire
(IGAT)
Parcours : Géomètre Topographe
Promotion 2015
REMERCIEMENTS
Avant tout, je remercie Dieu, d’avoir été toujours présent à mes côtés, tout au long de
ma vie d’étudiant et n’a cessé de m’éclairer et m’a permis d’arriver au terme de l’élaboration
de ce mémoire.
- Aux enseignants du Département qui ont su partager leur savoir durant mes cinq années
d’étude.
- Aux étudiants promotion 2015 pour les bonnes années qu’on avait passées ensemble et
notamment ceux qui m’ont aidé durant les travaux de terrain.
- A ma famille surtout pour leur soutien moral et financier.
SOMMAIRE
SOMMAIRE .............................................................................................................. I
LISTE DES ACRONYMES .......................................................................................... IV
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................. VII
LISTE DES FIGURES ............................................................................................... VIII
LISTE DES DESSINS.................................................................................................. IX
INTRODUCTION ....................................................................................................... 1
PARTIE 1 : GENERALITES .......................................................................................... 2
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’AMENAGEMENT............................................................... 3
I .1.DEFINITION : ...................................................................................................... 3
I.2.LES DIFFERENTS TYPES D’AMENAGEMENT ....................................................... 3
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE DRAINAGE .................................................................... 7
II.1.Définitions :........................................................................................................ 7
II.2.Le Drainage de la plaine urbaine d’Antananarivo:.......................................... 7
II.3.Quelques exemples types de réseau d’assainissement : ............................... 10
II.4.LES TYPES DE CANALISATION : ........................................................................ 11
CHAPITRE III : LA ZONE D’ETUDE .................................................................................... 13
III.1.Renseignement sur la zone d’étude .............................................................. 13
III.2.Localisation géographique de la zone d’étude ............................................. 13
III.3.Monographie de la zone d’étude .................................................................. 16
III.4.Les données démographiques et socio-économiques................................... 19
III .5. Justification du projet................................................................................... 23
PARTIE 2 : ETUDES TECHNIQUES ............................................................................ 26
CHAPITRE I : ETUDES TOPOGRAPHIQUES .......................................................................... 27
I.1. Reconnaissance du terrain. ............................................................................. 27
I.2. Ressources Humaines et matériels ................................................................. 27
I.3. Etablissement des points de canevas ............................................................. 29
I.4. Rattachement .................................................................................................. 29
I.5. Cheminements ................................................................................................. 31
I.6. Calcul de la moyenne des angles horizontaux ............................................... 34
I.7. Calcul de la moyenne des angles verticaux .................................................... 34
I.8. Compensation des angles aux sommets (Ca) ................................................. 35
I.9. Transmission des gisements............................................................................ 35
I.10. Tolérances théoriques sur la fermeture angulaire....................................... 36
AR : Ariary
Art. : Article
BA : Béton armé
BV : Bassin Versant
C Z : Correction de Z
CD : Cercle Droite
CG : Cercle Gauche
: Consommation Unitaire
d : densité
∆ ∶ Dénivelé
∆ ∶ Delta Z
Dh : Distance horizontale
Di : Distance inclinée
EH : Equivalent Habitant
EP : Eau Pluviale
EU : Eaux Usées
fp : fermeture planimétrique
GR : Genie Rural
ha : hectare
hab : habitant
hi : hauteur d'appareil
Hi : Hauteur instrument
Hv : Hauteur voyant
HZ : Horizontale
PV : Point visé
Q : Débit
r : Coefficient de restitution
Tp : Tolérance planimétrique
V : Verticale
W : Largeur
TABLEAU 17 : EXEMPLE DE SECTIONS TRANSVERSALES POUR LA STATION D’ENTREE ET LA STATION DE SORTIE ............................... 69
TABLEAU 19 : VOLUME DE REMBLAI ET DEBLAI PENDANT LA FOUILLE DES DEUX CANAUX EN AMONT........................................... 85
TABLEAU 22 : LISTE DES MESURES A PRENDRE POUR LES IMPACTS ...................................................................................... 101
TABLEAU 23 : COUT DE LA MISE EN PLACE DES TROIS NOUVEAUX CANAUX DE DRAINAGE EN AMONT ET EN AVAL. ........................ 104
INTRODUCTION
Au cours des deux dernières décennies, le Groupe d’Experts Intergouvernementaux
sur l’Evolution du Climat ou le GIEC à élaboré des évaluations des incidences du changement
climatique, de l’adaptation et de la vulnérabilité. Ce groupe a apporté sa contribution en
publiant le rapport spécial sur la gestion des risques de catastrophes et des phénomènes
extrêmes pour les besoins d’adaptation aux changements climatiques qui étaient publié en
2012.
La vulnérabilité a ainsi plus que doublé entre 2005 et 2010 d’après le rapport des chercheurs
scientifiques et il en est de même des mesures d’adaptation face aux effets de ces
changements. Nombreuses sont les catastrophes naturelles telles que l’éboulement qui a
fait beaucoup de victimes durant cette année 2015 comme le cas Madagascar. Tout cela est
dû à la forte précipitation surtout sur les hautes terres centrales. Mais le pire, beaucoup de
quartiers des hautes terres ont subi une grave inondation. En milieu urbain, la population
exposée aux risques et aux nuisances est loin d’être négligeable. Certains territoires cumulent
les nuisances liées au bruit qu’elles proviennent au transport aérien, routier ou ferroviaire, les
risques d’inondation et les risques technologiques.
C’est face à ces problèmes très délicats qu’on a abordé le projet d’aménagement de zone
inondable en nouveau quartier dans le du Fokontany Ampefiloha Ambodirano.
Pour mener à bien cette étude, nous avons divisé notre plan en quatre parties distinctes qui
sont :
PARTIE 1 : GENERALITES
CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
ACTEURS RESPONSABLES
-Les Techniciens chargés de traiter le sujet relatif au Foncier, au Développement rural, aux
infrastructures routières, aux Ouvrages Hydrauliques et aux problèmes énergétiques et
miniers
SOLUTIONS PROPOSEES
Dans plusieurs Pays du tiers Monde, on assiste à des Régions fortement peuplées
contrairement à d’autres qui sont presque inhabitées, inexploitées, non aménagées.
CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
-Attitude politique ne visant pas à des rapprochements avec d’autres c'est-à-dire ne pas
penser à un élargissement ni à une ouverture dans le domaine économique et culturel ;
ACTEURS RESPONSABLES
-Les ONG, étant financées par des dons privés pour se vouer à l’aide humanitaire et favoriser
l’essor des régions dans le domaine Socioculturel et économique.
SOLUTIONS PROPOSEES
-Exploiter le Sous-sol concernant les mines, carrières et gisements pétroliers d’une part, et
les Eaux Thermales d’autre part ;
-Améliorer le cadre et les Paysages au profit du tourisme et créer des structures nouvelles
indispensables au retour à l’équilibre démographique, économique et écologique.
Chaque Région aura ses propres spécificités et son entière contribution à l’expansion
de l’Economie Nationale.
CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
-Insécurité entrainant l’abandon des zones productives pour espérer trouver du travail dans
les grandes agglomérations, accentuant ainsi l’exode rural ;
ACTEURS RESPONSABLES
-Les ONG, les Banques, les micro-finances, les Associations d’Agriculteurs et d’Eleveurs…
SOLUTIONS PROPOSEES
CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
-Caractère cosmopolite des grandes villes, source d’une différenciation d’ordre social,
culturel et cultuel ;
ACTEURS RESPONSABLES
-Les autorités publiques dont le Maire, le préfet de police, les Agents de sécurité publique.
-Les Elues de la ville telle que les Députés, les Conseillers municipaux et les divers
responsables de la commune au niveau de la gestion financière et matérielle et du personnel
et de la fiscalité.
SOLUTIONS PROPOSEES
-Elaborer des plans d’urbanisme sur lesquels s’appuient les administrations chargées de
contrôler l’occupation des sols ;
-Aménager les villes suivant des règles cohérentes préétablies et contrôler leur extension au
moyen de la planification urbaine ;
Conclusion partielle :
Nous avons essayé de citer ci-dessus quelques exemples types d’aménagement et selon
chaque type nous avons parlé des problèmes, les auteurs responsables et les solutions qu’ils
doivent prendre. Dans ce second chapitre on parlera des généralités sur le drainage.
Le drainage urbain consiste donc à assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux pluviales et
usées ainsi que leur rejet vers un exutoire naturel ou artificiel sous des modes compatibles
avec l’exigence de la santé publique et de l’environnement.
Préambule
La Plaine Urbaine Rive Droite de l’Ikopa possède deux drains principaux. Le canal
Andriantany et le canal C3. Le premier draine les quartiers urbains, la haute ville et le second
la presque totalité de la plaine.
- Le canal C3
Le canal C3 est un canal de drainage qui mesure 10 700 m. Il communique avec le Canal
Andriantany au niveau du déversoir latéral situé près de la Gare de Soarano.
Figure 1 : Canal C3
- Le canal Andriantany
Historiquement, le canal Andriantany était un canal d’irrigation pour la plaine Agricole
d’Antananarivo. Mais après une urbanisation rapide et la construction du canal GR, il est
devenu un drain. Il mesure 25 km. Il part du barrage de Tanjombato, traverse les quartiers
bas aux pieds de la ville, passe par la station de pompage et se termine a Ampanindroa pour
se déverser dans la riviere Ikopa.
Durant toute l’année, un débit sanitaire de 2 /s est injecté dans le canal pour assurer une
dilution des charges polluantes au niveau de l’ouvrage séparant le canal GR et le canal
Andriantany.
Figure 2 : Canal C3
Le système des réseaux unitaires est composé d’une seule conduite destinée à
recueillir l’ensemble des eaux usées domestiques et des eaux pluviales définies. Cela signifie
que la collecte des eaux en réseau unitaire se fait dans un même collecteur.
buses préfabriquées, de diamètre ∅ [mm], en BA. Emboitées et enfouies dans la fouille, ces
Les différentes canalisations, composantes du réseau, sont constituées par des
buses reposent sur un banc, d’épaisseur 0,10[m], de sables saines. Les canaux circulaires
ainsi formées sont recouvertes par deux fractions du remblai : La première fraction, au
dessus de la génératrice supérieure et soigneusement damnée à la main, est effectuée avec
des terres du déblai de la fouille expurgées de tout élément nuisible aux buses et/ou avec
des terres fraiches apportées. La deuxième fraction, effectuée à l’aide des engins
mécaniques, est réalisée avec des terres sans bloc rocheux ni des débris végétaux et
animaux. Ce recouvrement permet de supporter et d’absorber les charges appliquées
au niveau du sol au dessus des canalisations.
Source : Auteur
Conclusion partielle :
Pour conclure, ce chapitre résume les généralités sur le drainage de la ville d’Antananarivo ;
les types de réseau d’assainissement et les différents types de canalisation. Et pour pouvoir
commencer cette étude, nous avons parlé les drains qui appartiennent à la zone concernée.
Si telles sont les types de canaux quant est-il de la zone d’étude.
∅ ∅
04 Andavamamba Ambilanibe FILAMATRA EAST/FAMAFA
∅ ∅
05 O/AmbohijanaharyIIIG/IIIM
06 O/AmbohijanaharyIIIH/IIIO
07 Ouest Ankadimbahoaka FIOVANTSOA CARE
08 Ouest Mananjara Faritra 5 Mitambatra EAST/FAMAFA
09 Angarangarana MANOY SOA ENDA OI
10 Ankadilalana TARATRA CARE/DFID
11 Ankaditoho Marohoho FANIRY EAST
12 Anosimahavelona FIOMBONANA CARE/DFID
13 Ambohibarikely MIKOJA EAST
14 Anosibe Ouest I MAHAVITA EAST/FAMAFA
Objectif de la partie
- Le secteur 2
Le secteur 2 se trouve au Sud-ouest. Il est limité par : le secteur 3 au Nord, à l’Ouest par le
fleuve d’Ikopa, à l’Est par le canal APIPA et au sud par le secteur 2.Il est traversé par le canal
GR. Il occupe une surface de 32 ha.
- Le secteur 3
Le secteur 3 est entouré par trois secteurs : au Nord par le secteur 4, à l’Est le secteur 5 et
sud par le secteur 2. Il s’étend sur une superficie de 6,4 ha. Il est ceinture à l’ouest par le
fleuve d’Ikopa et à l’Est par le canal GR.
- Le secteur 4
Le secteur 4 se trouve à l’extrême Nord du fokontany. Il est limité au Nord par la rue
« Boulevard au 67Ha Sud », à l’Ouest le fleuve d’Ikopa et traversé par le canal GR à l’Est. A
remarquer que ce secteur a augmenté sa superficie à cause de la surpopulation. Sa
superficie devient 6,5 ha.
-Le secteur 5
Il est délimité au Nord par la rue « Boulevard au 67Ha Sud », à l’ouest par le canal GR, à l’Est
par le Canal APIPA et enfin au Sud par le secteur 2. Sa superficie devient 11,6 ha.
* La riziculture :
La production annuelle moyenne du riz est évaluée à 0,9 tonnes par hectare avant 1999. Ce
chiffre est faible par rapport à la moyenne nationale qui est de 2 tonnes par hectare.
Seuls les 3/5 de celle-ci sont destinées au marché local tandis que les 2/5 sont réservées
pour la consommation vivrière.
* Le commerce ambulant
Une activité très en vogue dans le Fokontany est le commerce ambulant. Plus de 50 % de la
population le pratique. Ils ne travaillent pas autour d’Ampefiloha Ambodirano mais joignent
les zones commerciales comme Analakely, Behoririka, etc.
Ce type de travail leur rapporte peu mais arrive à combler les dettes du mois.
* Les travaux dans les zones franches
20% des gens travaillent dans les zones franches avec un salaire minimum de 40 000 Ariary
par mois. C’est le genre de travail le plus prisé dans le Fokontany du fait que l’emploi est très
rare à Antananarivo.
Les revenus mensuels des gens à Ampefiloha Ambodirano recensés en 2007 sont de
l’ordre de 30 000 Ariary à 60 000 Ariary par mois. Ce chiffre montre que les pouvoirs d’achat
des gens sont très limités.
Le nombre des étudiants, du niveau primaire au niveau universitaire, est de 5985.
Soit 44 % de la totalité de la population. Les 30 000 Ariary par mois et les 60 000 Ariary sont
alors subdivises pour subvenir au besoin de toute la famille.
c) Les infrastructures de bases existantes
Les infrastructures de bases mentionnées concernent :
- les infrastructures de base d’Adduction d’eau potable
- les infrastructures éducatives
L’infrastructure de base à Ampefiloha Ambodirano est très insuffisante. Pour les maladies
graves, la population se dirige vers les grands centres hospitaliers de la ville. (Centre
Hospitalier Universitaire de Ravoahangy, ou de l’Hôpital Militaire de Soavinandriana).
En résumé, voici le tableau des infrastructures de base à Ampefiloha Ambodirano .
Tableau 5: Les infrastructures de base existantes.
• Problématique
-La plaine d’Ampefiloha Ambodirano est connue depuis l’année dernière par des graves
inondations et aussi par ses nombreux habitants sinistrés. Ce phénomène ne cesse de se
reproduire chaque année et provoque ainsi des conséquences néfastes aux habitants de
cette zone. Prenant un exemple de l’année 2014 dernière, une grave inondation a envahi la
ville d’Antananarivo après une longue durée de précipitation le Mois de Février 2014
dernier, beaucoup de gens sont sinistrés et la plupart des cultures sont détruites, comme le
cas du Fokontany d’Ampefiloha Ambodirano.
Les Ministres, les Hauts Responsables et les Techniciens des Ministères, ainsi que la
Commune Urbaine d’Antananarivo et le SAMVA, ont effectué un déplacement auprès de
certains Fokontany, durant les inondations du mois de Février2015.Le constat et les
enquêtes techniques ont évoqué que toutes les constructions près des canaux et sur des
buses, sont les causes des inondations fréquentes dans les bas quartiers d’Antananarivo
ville.
-Problèmes de drainage :
La plupart de tous les canaux construits sont actuellement obstrués, tout cela est dû
à l’absence d’entretien périodique de celui-ci.
En plus du manque d’entretien, ils ne sont plus construits selon les normes pour évacuer
l’eau le plus vite possible (sa dimension ; .. etc.)
-Problèmes de pollution :
La montée des eaux polluées est due aux défaillances des systèmes d’évacuation tels que les
canaux et aux saturations induites par la forte urbanisation des quartiers.
Toutes les eaux polluées telles que les eaux vannes venant de chaque habitation et les
industries avoisinantes sont déversées aussi dans ce bassin ; à remarquer que des
proportions élevées de population ne dispose pas de latrines.
Le stockage ménager des ordures se fait de façon anarchique, sur des endroits inappropriés ;
le ramassage est irrégulier. Un problème de manque de bac à ordure a sévi sur les lieux, par
conséquent les gens jettent leurs ordures à n’ importe où même dans les canaux.
Pour conclure, pour que ces problèmes soient résolus il faut recourir à un bon projet
d’aménagement.
Conclusion partielle :
La reconnaissance du terrain est primordiale pour identifier les éléments utiles au lever
tels que les détails à prendre, la précision du lever… mais surtout l’emplacement des points
de canevas. En effet, les méthodes de lever et les moyens à mettre en œuvre dépendent de
plusieurs facteurs ; essentiellement:
La destination du plan (graphique, numérique…)
L’objet du plan (intérieur, propriété, parcellaire…)
La précision recherchée (pré-étude, lever régulier…)
La nature du terrain (relief, couvert, étendu…)
La disponibilité des matériels, etc.
Ressources Humaines :
L’équipe du cheminement est composé de 4 personnes : un opérateur, une secrétaire et de 2
porte mires. Leur mission est de :
Opérateur
• Faire la mesure d’angle horizontal, d’angle vertical, de distance, etc ...;
• Assurer la mise en station;
• Respecter le mode de cheminement.
Secrétaire
• Vérifier et noter les valeurs dictées par l’opérateur ;
• Signaler à l’operateur une éventuelle anomalie (vérification dans les calculs) ;
• Assurer la précision des données ;
• Définir l’emplacement des prismes.
Porte prismes
• Assurer la verticalité du prisme
Ressources matérielles :
Lors de la descente sur terrain nous avons utilisé les équipements suivants :
1- Une station totale T1610 avec un écart-types d’angle de 20 dcmgon et un écart- type de
distance de 2 cm
m (Sans centrage forcé)
2- Trois trépieds :
3- Deux prismes servent à faire les levés de détails et les levés polygonaux.
I.4. Rattachement
Comme l’indique l’image ci-dessus, nous avons débuté la station au point géodésique connu
(S1). Ce point se trouve sur la digue d’Ikopa, route national (RN) N°58 qui relie Anosizato et
Andohatapenaka, vers la route nationale N°04. Fokontany d’Ilanivato, Commune urbaine
d’Antananarivo Renivohitra, Région Analamanga.
Il a pour coordonnées (X : 511368.66 m ;Y : 797530.33m ;Z : 1253.990m).
Pour le point de référence on a choisi celui du Temple d’Anosipatrana dont les coordonnées
sont (X : 511819.94m ;Y : 796799.27m ;Z : 1290.05m)
I.5. Cheminements
Pour connaître les coordonnées Laborde (X, Y) d'un point P, il faut s’appuyer sur des points
existants : par exemple les points A et B de la figure n° 15. Si ces derniers sont trop loin du
point P ou ne peuvent être visés directement en raison d’obstacles, on utilise des points
intermédiaires pour arriver jusqu'au point cherché (points 1 et 2 de la figure n° 15). On parle
de parcours polygonal ou de cheminement.
Le calcul consiste en une suite de rayonnements : on calcule les coordonnées du point 1 à
partir de celles de B, puis celles du point 2 à partir de celles du point 1 et ainsi de suite
jusqu’au point P, c’est-à-dire :
X 1 = E B + Dh1 . sinGB1
Y 1 = N B + Dh1 . cosGB1
X2 = E 1 + Dh2 . sinG12
Y 2 = N 1 + Dh2 . cosG12
X P = E 2 + Dh3 . sinG2P
Y P = N 2 + Dh3 . cosG2P (1) [4]
o Cheminement encadré :
Un cheminement qui arrive sur un point connu différent du point de départ est encadré.
o Cheminement fermé :
Un point nodal est l'aboutissement d'au moins trois antennes. Ces antennes sont appelées
demi-cheminements.
CG CD CG CD CG CD
S1 Temple 0.0000 200.0127 87.3896 300.0473
Hi :1.36m S2 265.7921 65.8023 347.86 347.86 100.2635 300.0483
HV :2m
S2 S1 0.0000 200.0054 347.86 347.93 99.8166 300.1799
Hi :1.32m S3 309.1641 109.1719 281.94 281.94 100.9796 299.0165
HV :1.97m
S3 S2 0.0000 200.0018 281.91 282.00 98.7908 301.2687
Hi :1.37m S4 159.2337 359.2359 169.95 170.01 99.1980 300.7776
HV :2m
S4 S3 0.0000 200.0016 170.00 170.01 100.3404 300.3412
Hi :1.42m S5 207.6450 7.6460 129.56 129.59 99.4259 299.2730
HV :3.27m
S5 S4 0.0000 200.0008 129.55 129.56 99.5575 300.0495
Hi :1.33m S6 58.6512 258.6514 172.05 172.10 99.8232 300.1630
HV :2m
S6 S5 0.0000 200.0010 172.13 172.06 99.6410 300.3407
Hi :1.28m S7 244.4942 44.4940 312.00 311.99 99.9344 300.1467
HV :2m
S7 S6 0.0000 200.0014 311.97 311.97 99.8802 300.1087
Hi :1.36m S8 195.9722 395.9749 277.34 277.25 99.8213 300.1127
HV :2m
S8 S7 0.0000 200.0007 277.28 277.34 99.8725 300.1225
Hg = (2) [4]
= l’angle de chaque sommet S en faisant la différence entre l’angle avant à celui de
Hg = angle de gauche.
= l’angle de chaque sommet S en faisant la différence entre l’angle avant à celui de
l’angle arrière en cercle gauche.
Hg S1=265.7909 gon
%&'$""!%&(
V= (3) [4]
)= Angle vertical en cercle gauche
)= Angle vertical en cercle droite
Par exemple à la station S3 vise S4 :
polygonal fermé. La formule ∑+,-./ )012 =200(n-2) nous permet de calculer la valeur
En cheminement fermé, il est indispensable de compenser tous les angles internes du
D’où la fermeture angulaire (fâ) est de 1800-1799.9876 qui est égale à - 0.0124 gon
Ce calcul consiste à déterminer les gisements de tous les côtés du parcours à partir
du gisement de la direction de référence et des angles mesurés aux sommets. Au sommet j
(figure 19) et à partir de l’angle de gauche, on peut écrire :
Gjk = Gij + Hgj + 200 (4) [4]
Dans la pratique, on utilise l’une ou l’autre des formules et on ajoute 400 gons à tout
résultat négatif, ou on retranche 400 gons à tout résultat supérieur à 400 gons.
La formule générale est donc :
Soit 45 l'écart type angulaire par station dépendant du théodolite utilisé ; on obtient
usuelle de l’écart type angulaire : 6+ =±20 dcmgon), donc Ta =± 2,7 .20 . √11= ± 179 dcmgon.
Par exemple, pour un parcours fermé de onze stations mesuré au moyen d’un T1610 (valeur
C’est l’opération qui consiste à répartir l'écart de fermeture angulaire sur tous les
angles observés. On ne peut compenser angulairement un cheminement que si l'écart de
fermeture angulaire est inférieur à la tolérance réglementaire. Si ce n’est pas le cas, la
manipulation doit être reprise en entier car il s’agit d’une faute.
Dans le paragraphe I.8. Notre fermeture angulaire fa est 124 dcmgon qui est inférieure à la
tolérance angulaire qui est de ± 179dcmgon ; Donc compensable.
La compensation angulaire est la quantité à répartir sur les différentes mesures ; c’est donc
l’opposé de la fermeture angulaire :
(9) [4]
(10) [4]
Figure 21 : Sommet i
(11) [4]
Remarque
La compensation est effectuée avec les mêmes décimales que les lectures sur le terrain
(cgon, mgon, dmgon). L’écart fa est généralement réparti sur les angles Hzj, le cumul est
alors automatique. Si cet écart est réparti sur les gisements observés, il ne faut pas oublier
de cumuler les répartitions intermédiaires.
Une vérification des calculs est de retrouver comme gisement d’arrivée le gisement de
fermeture théorique.
X1 = XB + Dh1 . sinGB1
X2 = X1 + Dh2 . sinG1-2 (12) [4]
etc.
XC = X3 + Dh4 . sinG3C
Si l’on fait la somme de toutes ces équations membre à membre, on obtient en abscisses :
XC = XB + ∑(Drj . sinGi j)
De même en ordonnées : YC = YB + ∑(Dhj . cosGi j) (13) [4]
On note ∆Xi j = Dhj . sinGi j et ∆Yi j = Dhj . cosGi j . Ces termes correspondent en effet à la
différence de coordonnées en X et en Y entre le point i et le point j.
On obtient ainsi les coordonnées observées du point d’arrivée C’ :
XC’= XB + ∑(∆Xi j )
YC’ = YB + ∑(∆Yi j ) (14) [4]
(17) [4]
Application numérique :
D’après le résultat de calcul sur terrain
fx= XS2’ – XS2 = 511529.57m - 511529.43m
fy= YS2’ – YS2= 797838.76m - 797838.83m
(20) [4]
• Si les côtés ne sont pas homogènes, on répartit CX et CY proportionnellement à la
longueur de chaque côté (considérant logiquement que plus le côté est long,
moins il est précis), donc sur le côté j :
(21) [4]
Ces compensations sont calculées avec la précision des données. Un contrôle des calculs est
de retrouver pour le point d’arrivée observé les coordonnées réelles.
G =
(H∗J
Cette distance est définie par la formule suivante :
JH
(1)[7]
Avec G distance corrigée au niveau zéro, R rayon moyen de la terre et h la hauteur
moyenne entre les deux points en questions.
G = 306,01
Dh S8S9 = 306, 07 m; h= 1,249km et R=6 400km
Une autre grandeur notée [ est mise en œuvre dans le calcul de correction. Elle est définie
comme distance par rapport à l’isomètre.
Dans cette formule, il faut noter que les angles sont exprimés en grades
Comme O" varie de 0,99950000 pour [=0 km à 1,00076585 pour [=320 km. Pour les
distances de 0km à juste inférieur à 210km sont dotées d’une correction négative tandis que
η = 100 → K = 0,99962362
m`no 6,519689p `, + " ∗ 6,5196 89 = 1693 q′ `ù
e η = 106,519689 → ? l
η = 110 → K = 0,99964958 m`no η = 106,519689 `, + O = 0,99964055
ηkm
Points Dh Moy H
Station Do(m) Dprj(m) Ko Ko moy
visés (m) moy(m)
S1
S2
S3 281,95 281,89 281,79 106,216401 0,99963976
0,99964011
S2 1250,338
S3 106,486174 0,99964046
S4 169,98 169,95 169,89
0,99964067
S3 1248,673
S4 106,646081 0,99964087
S5 129,57 129,54 129,49
0,99964104
S4 1249,479
S5 106,772363 0,9996412
S6 172,09 172,06 172,00
0,99964103
S5 1249,287
S6 106,640242 0,99964086
S7 311,98 311,92 311,81
0,99964079
S6 1248,953
S7 106,585499 0,99964072
S8 277,30 277,25 277,15
0,99964064
S7 1248,85
S8 106,519689 0,99964055
S9 306,07 306,01 305,90
0,99964045
S8 1248,783
S9 106,446282 0,99964035
S10 213,78 213,74 213,66
0,99964009
S9 1250,481
S10 106,241796 0,99963982
S11 125,53 125,51 125,47
0,99963976
S9 1252,459
S11 106,189954 0,99963969
S12 419,36 419,28 419,13
0,99963974
S11 1252,697
S12 106,216401 0,99963976
S2 394,68 394,60 394,46 1252,745
Remarque :
Il est très important de convertir ou de corriger les distances suivant la pente et celles
horizontales aux distances satisfaisant à la correction liée à la projection en question. Mais si
on parle des distances courtes, il ne faut pas obliger d’exécuter la dernière correction. Il
suffit de faire la correction au niveau zéro car la différence entre les deux dernières
corrections est négligeable.
Sur le terrain, le nivellement indirect reste dans son principe général identique au
nivellement direct. Les parcours effectués sont des cheminements mixtes encadrés ou
fermés sur lesquels on calcule l’erreur de fermeture altimétrique Fz qui est ensuite répartie
sur les dénivelées du parcours.
La seule différence réside dans le fait que chaque sommet du parcours est stationné et que
l’on peut ainsi faire des visées réciproques pour obtenir des moyennes sur les mesures...
sauf pour les points rayonnés (figure 24).
est : ∆
Finalement, on calcule chaque dénivelée et on en fait la moyenne : la dénivelée de A vers B
∆ vw ! ∆ wv
w→v =
Remarquez que ∆ vw est de signe opposé à ∆ wv .
∆
∆(m)
Di
Hi (m) V Altitude(m)
Stations Pv Moyen Cna(m) C Z(m)
Hv(m) Moyen(gon) (m)compensée compensée
(m)
1.32
S2 S3 281.95 100 0.01
1.97
1.37
S3 S4 169.99 99.2102 0 1.48 0.05 1.53 1247.91
2
1.42
S4 S5 129.57 100.0765 0 0.07 0.00 0.08 1249.44
1.19
1.33
S5 S6 172.09 99.930 0 -0.48 0.02 -0.46 1249.52
2
S6 S7 1.28 311.98 99.8939 0.01 -0.22 0.01 -0.21 1249.06
2
1.36
S7 S8 277.31 99.8543 0.01 -0.01 0.00 -0.01 1248.85
2
1.39
S8 S9 306.07 99.8637 0.01 -0.15 0.01 -0.14 1248.85
2.19
1.41
S9 S10 213.82 98.8110 0 3.40 0.12 3.53 1248.72
2
1.48
S10 S11 125.53 99.5275 0 0.41 0.02 0.43 1252.25
2
1.48
S11 S12 419.36 99.9160 0.01 0.03 0.00 0.04 1252.67
2
1.29
S12 S2 394.68 99.8795 0.01 0.04 0.00 0.04 1252.72
2
1.53
S2 S3 281.95 100 0.01 1252.77
2
Fz = 3 cm
Conclusion partielle :
Dans ce premier chapitre de la deuxième partie, on a fait quelques rappels sur les techniques
du levé topographique et avec des exemples pratiques. Ce levé nous a permis de collecter
des données planimétriques et des données altimétriques qui seront utiles dans les
chapitres suivants tels que l’étude hydrologique.
• les crues torrentielles, très rapides et violentes, dues à de courtes pluies intenses,
Charriant des dépôts lourds
• les inondations de plaine, dues à de longs épisodes de pluie, touchant de grandes surfaces
et s’étendant sur de longues durées
• les inondations par ruissellement, dues à une imperméabilisation des sols, généralement
localisées et très rapides
• les inondations par remontées de nappe, très lentes et extrêmement rares, se développant
sur plusieurs mois.
Les inondations touchant les Fokontany d’Ampefiloha Ambodirano sont exclusivement des
inondations de plaine et par ruissellement du fait de la géographie francilienne et de la très
forte urbanisation.
-Les éléments des effluents (eaux usées ; eaux de ruissellement ; eaux résiduaires
industrielles)
Cette évaluation détermine le débit des EU. Pour cela, quelques hypothèses sont introduites.
(H1)EU: L’année de projection est fixée en 2025 pour estimer le débit des EU. Ainsi, tous les
calculs relatifs à cette estimation sont basés sur les données de cette année.
(H2)EU: Les taux de croissance des nombres d’élèves et de lits au CSBII suivent celui de la
croissance démographique égale à 6,99%.
Cette hypothèse est obtenue à partir du contexte démographique et se fonde sur l’évolution
de la démographie.
D’une part, d’après les renseignements auprès des responsables, les entreprises
n’envisagent pas d’augmenter le nombre de leurs personnels. D’autre part, aucun projet
d’extension du marché communal dans la zone étudiée n’est en gestation jusqu’en 2025
selon la Commune.
Les facteurs qui entrent en jeu dans la détermination du débit des EU sont : la notion
d’habitant équivalent, les données relatives à l’année de projection, la consommation
unitaire et le coefficient de restitution.
• Caractéristiques de la démographie :
Les caractéristiques démographiques sont résumées dans le tableau suivant dans lequel se
trouve la surface de la zone d’étude, le nombre d’habitants en 2025 et la densité des
habitants par hectare en 2025.
Les nombres d’habitants en 2025 " [ℎ+]sont déterminés par la relation suivante :
Source : L’effectif d’élèves, de lits et de personnels, pour l’année 2015, a été recueilli
respectivement auprès du responsable de l’établissement scolaire et de la ressource
humaine de l’entreprise.
Pour les entreprises, cette consommation unitaire est déduite de la facture mensuelle de la
JIRAMA et correspond à 34 000[l/j].
Coefficient de restitution (r ) :
o ∗ n ∗ Z m`no +n¥o/a
o ∗ n ∗ Z m`no ./ +o_ℎé _` n,+. e
«¬/ZX/® =¯
o ∗ n m`no ./a /,¥o/moda/a
(5)[2]
l’Annexe 1. Le tableau donne le débit des EU de ce quartier qui est environ 7,4 l /s.
Pour conclure, l’évaluation qualitative a montré que les eaux usées doivent être traitées
dans une station d’épuration avant leur rejet dans le milieu récepteur.
Le débit des EU, égal à 7,4 [l/s], est très faible par rapport à l’étendue de la zone d’étude. En
conséquence, il est préférable que les EU ne s’évacuent par un réseau séparé.
Les facteurs qui interviennent dans l’estimation du débit des eaux pluviale sont les
données pluviométriques et les paramètres d’un bassin versant.
II.2.2.1.1.Données pluviométriques :
Ces données sont aussi le résultat des observations durant quatre années (2011-2014)
successives au Service Météorologique.
ANNE Janv Fevr Ma Avr M Jui Juill Ao Septe Octo Novem Décem
E 2011 ier ier rs il ai n et ût mbre bre bre bre
Pluie 361, 175 28
48 0 0 0,4 1,3 48,2 47,1 188,5
(mm) 2 ,5 ,3
Nombr
e de 13 1 10 10 0 0 1 3 11 12 13
jour
22 21, 22,
T°Max 27 24 23,4 26,1 27,8 28,2
,7 4 4
16, 14 10 10, 12,
T°Min 12,4 14,8 16,8 17,9
6 ,3 ,8 8 4
ANNE Janv Fevr Ma Avr M Jui Juill Ao Septe Octo Novem Décem
E 2012 ier ier rs il ai n et ût mbre bre bre bre
Pluie 207, 275, 159 138 21 3,
1,3 2,8 2,5 14,8 97,6 252,7
(mm) 5 5 ,5 ,6 ,6 1
Nombr
e de 21 20 13 10 5 7 1 4 3 3 14 9
jour
25, 25, 22 20 20, 21,
T°Max 25,6 26,6 23,4 27 27,4 26,8
8 5 ,8 ,8 5 6
17, 16, 14 12 10, 11,
T°Min 17,9 17,7 12 14,2 16,8 16,8
1 7 ,2 ,3 9 5
ANNE Janv Fevr Ma Avr M Jui Juill Ao Septe Octo Novem Décem
E 2013 ier ier rs il ai n et ût mbre bre bre bre
Pluie 281, 190, 163 51, 24 8,
0 0,1 0,1 105,1 223,2 306,2
(mm) 1 4 ,4 9 ,6 1
Nombr
e de 17 22 14 5 4 5 0 1 1 8 16 17
jour
26, 24, 23 20 20, 20,
T°Max 26,8 26,1 24,6 25,3 18,7 27,3
1 8 ,3 ,1 2 9
17, 15, 14 10 10, 10,
T°Min 17,6 17,9 12 14,6 17 17,3
4 5 ,3 ,1 5 1
ANNE Janv Fevr Ma Avr M Jui Juill Ao Septe Octo Novem Décem
E 2014 ier ier rs il ai n et ût mbre bre bre bre
Pluie( 265, 221, 74, 2, 1,
0,1 13 2,2 2,1 26,7 201,7 388,9
mm) 6 5 9 8 1
Nombr
21 19 9 1 3 1 8 3 3 4 15 21
e de
jour
26, 25, 20 19, 22,
T°Max 25,8 26,2 23 23,6 28,1 27,7 27,4
1 1 ,9 3 1
16, 15, 13 11 11, 11,
T°Min 17,8 17,6 12 15,4 16,6 17,7
9 2 ,3 ,6 5 4
Source : Direction générale de la Météo
Ces données nous permettent de calculer la pluie moyenne annuelle Pf en (mm) qui vaut
1055,4 mm.
Surface :
Pour mener à bien cette étude nous allons essayer de délimiter le bassin versant ci-dessous
Pente moyenne(p) :
±²³´!±²µ=
¶·¸
P= (1)[1]
Avec
La longueur [km] du plus long cheminement hydraulique est la distance parcourue par la
goutte de pluie hydrologiquement la plus éloignée pour atteindre le collecteur. Cette
longueur est aussi mesurée sur l’orthophoto Tana ville.
Temps de concentration :
Avec
Avec L = 1,480 km
½¾¿À!½¾Á $! $
ÃÄÅ ""
p= =
D’où numériquement
Tc = 0.0663 ". = 1h 09 mn 29 s ou 69 mn
,$#"
√".""
Pour mener à bien cette étude nous allons essayer ci-dessous de délimiter le bassin versant.
Elle est utilisée pour dimensionner les ouvrages hydrauliques et les évacuations de
crue. La crue de projet est la crue maximale que l’ouvrage devrait pouvoir évacuer sans
causer de dommage à l’ensemble des ouvrages.
Pour estimer l’apport en eau pluviale d’un Bassin versant, on peut utiliser trois méthodes :
-Méthode rationnelle :
a) Méthode rationnelle
Elle est appliqué au petit bassin de superficie inférieure à 100 Km . L’averse est
homogène dans l’espace et dans le temps et la durée de l’averse est au moins égale au
temps de concentration du bassin.
C : Coefficient de ruissellement
I : Intensité de pluie en mm /h
c : Coefficient de ruissellement
Tc : Durée nécessaire pour une goutte d’eau situé à un lieu le plus éloigné de l’exutoire pour
parvenir à celui-ci. (Temps de concentration)
Elle dérive de la méthode rationnelle valable pour le bassin versant supérieur à 10Ò}
Tout d’abord, on n’utilise pas la méthode rationnelle car nos données ne vérifient pas les
conditions imposées par cette dernière telle que la présence de l’averse non homogène dans
l’espace et dans le temps et aussi que la durée de l’averse présente un temps inférieur au
applicable pour un bassin versant au moins une superficie de 200 Ò} . Ce constat empêche
temps de concentration du bassin. De même pour la formule de LOUIS DURET, elle est
Calcul du coefficient de ruissellement (C) qui est rapport entre le volume ruisselé et le
volume d’eau tombé. Pour notre zone d’étude les constitutions du sol sont des Limons et de
l’argile donc l’infiltration d’eau dans le sol est minime. Comme la nature de la surface du sol
est très variée, donc nous prenons la moyenne des cinq valeurs de C selon le tableau n°15
ci-dessous (C = 0,42).
: Temps utiles
i(t): Intensité, en mm/h, de l’averse précipitée pendant le temps t, exprimé en minutes, pour
une fréquence donnée en un lieu considéré ;
i(Ú ) ou H(1) : Hauteur de pluie pendant 1 heure, elle vaut 67mm /h pour la province
d’Antananarivo; [6]
D’où = 28 mn
Q = 0,278 . C . i . S (8)[1]
Avec S= 0,89Ò} (surface du bassin versant voir Figure 24 page 54)
Le résultat finale est Q = 3,190 }Æ /s ou 3190 [l/s] ce qui est largement supérieur au débit
des eaux usées (7,5 l/s)
Avant tout, avant de travailler sur le logiciel ARCGIS nous avons collecté
et rassemblé des donnés nécessaires :
Pour que les coordonnées xyz des points levés soient bien utilisées, il faut les traduire ou
saisir en format xls (fichier Excel) ou en autre format (Word par exemple).
Les données ainsi obtenues n’ont pas des formes géométriques (point, ligne ou
polygone) mais elles sont encore des données tabulaires. Il faut donc que les données
aient une forme selon le type de la géométrie attendue. Les attributs des points peuvent
être 2D ou 3D. Ce procédé est appelé évènement.
Cette figure ci-dessous nous montre le MNT 5m avec les nouveaux points cotés obtenues
sur terrain.
Le MNT (Modèle Numérique de Terrain) est une représentation théorique du sol sous
forme numérique du relief d'une zone géographique. Ce modèle peut être composé
d'entités vectorielles ponctuelles (points côtés), linéaires (courbes de niveau), surfaciques
(facettes) ou représenté en mode raster (cellules). [5]
Un MNT permet de reconstituer une vue de synthèse en images du terrain, de déterminer
une trajectoire de survol du terrain, de calculer des surfaces ou des volumes, de tracer des
profils topographiques d'une manière générale, de manipuler de façon quantitative le
terrain étudié. On peut distinguer les MNT selon le type de maillage utilisé :
Après avoir crée le raster de la zone d’étude, on pourra alors déterminer les zones
inondables par la méthode « reclassify » dans ArcToolbox. Ci-dessous l’image qui la montre.
-Et les estimations des débits des eaux pluviale (EP) et les eaux usées (voir page 50).
Elle a été établie depuis 1798 par Manning pour évaluer les débits ruisselés dans un canal.
Elle considère que le débit ruisselé est fonction de la section mouillée, de la pente, et du
rayon hydraulique.
La formule est la suivante :
= z.
z = | Ü/Æ @/
(8)[1]
Avec
I : Pente moyenne en m/m avec I : - 1.18 m /m qui est la pente d’implantation du canal.
R : Rayon hydraulique.
Cette valeur Q =3.197 }Æ /x est obtenue à partir de la somme des deux types de débits, le
n: Coefficient de Manning avec n=0.012 car notre canal fait avec du béton.
débit d’eaux pluviale vaut 3.190 m /s avec celui d’eau usée vaut 0.007m /s .
Avec
d- dp : La profondeur d’écoulement
} uy }ué
Ý Ýéu}é }ué
Rh = = (10)[1]
Avec P= 6,98m
D’où Rh =0,80 m
Aire de la section (A)
Conclusion partielle :
Pour conclure, ce chapitre nous a montré les études théoriques pour calculer les débits et la
surface de la section du canal. En outre l’utilisation du logiciel ArcGis nous a aidé à
déterminer les zones inondables du quartier d’Ampefiloha Ambodirano.
Après avoir utilisé HEC-HMS, on est maintenant familier avec certains aspects de la
modélisation et certaines similitudes qui peuvent d'ailleurs être faites entre ce logiciel et
HECRAS. Tout comme pour HEC-HMS, HECRAS utilise le concept de Projet afin de réaliser
une simulation du comportement hydraulique d’un cours d’eau. Tel que défini par HECRAS,
un projet est un ensemble de fichiers permettant de simuler le comportement hydraulique
d'un cours d'eau pour diverses conditions. La notion de Projet comprend également un
ensemble d'autres termes qui lui sont associés et ceux-ci sont expliqués à la première
section. Par la suite, l'environnement de HECRAS est présenté brièvement, soit les
principales fenêtres et les menus.
1.1-Terminologie utilisée
Avec HECRAS, un ensemble de fichiers, que l'on nomme Projet, sont requis pour
effectuer l'analyse hydraulique d'un cours d'eau. Une terminologie particulière est employée
pour définir chacune de ces composantes. Les définitions sont présentées à la page suivante
et la figure ci-dessous illustre la hiérarchie des fichiers d'un projet.
Débit (Flow) : Le fichier Débit est utilisé pour simuler les écoulements permanents. Il
contient le nombre de Profils devant être calculés, les données de débit pour chacun d'eux
et les conditions limites pour chaque tronçon. Un Profile désigne l'ensemble des niveaux
d'eau calculés pour des conditions particulières de débit. De la même façon que
précédemment, l'extension du fichier peut être de .F01 à .F99.
Plan (Plan) : Un fichier Plan contient un titre et une description du plan, de façon similaire
aux informations d'un Projet. Il contient de plus la référence aux fichiers Géométrie et Débit
associés à ce Plan. Le concept de Plan permet ainsi de simuler différentes combinaisons de
Géométrie et de débit qui peuvent être nécessaires dans le cadre d’une étude hydraulique. Il
y a un fichier .P** pour chaque Plan et ceux-ci peuvent comporter l'extension .P01 à .P99.
Simulation (Run) : Le fichier simulation contient toutes les données nécessaires à l'exécution
d'une simulation, définie à l'intérieur d'un Plan. Ce fichier est automatiquement créé par
HECRAS lorsqu'une simulation est lancée. Son extension peut être .R01 à .R99.
Par exemple, le fichier .R01 correspond au Plan .P01
Résultats (Output) : Tous les résultats d'une simulation sont contenus dans le fichier Output.
Les fichiers de résultats possèdent l’extension. O01 à . O99 et leur numérotation est
également associée à celle des fichiers Plan.
Tous les fichiers créés à l'intérieur d'un même projet comportent le même nom, soit celui
défini au départ par l'usager. Seule l'extension diffère et les différentes extensions des
fichiers sont automatiquement créées par HECRAS et ne doivent pas être modifiées. Pour les
fichiers dont l'extension inclut un nombre, celui-ci correspond à l'ordre dans lequel les
fichiers ont été sauvegardés. La numérotation des fichiers Plan, Run et Output est également
liée entre eux.
Démarrage de HECRAS
Pour démarrer HECRAS, double-cliquer sur l'icône suivante placée sur le Bureau,
ou bien allez dans le menu Démarrez et choisissez le programme HECRAS 3.1.3. Fait
important à noter, HEC RAS utilise comme symbole décimal le point, et non la virgule utilisée
habituellement dans notre système d'unités. Un message d'erreur peut apparaître lors du
démarrage de HECRAS si le symbole décimal spécifié pour votre ordinateur n'est pas le
point. Vous pouvez changer ce symbole dans le Panneau de configuration de Windows, à
l'item Paramètres régionaux, à l'onglet Nombre.
Eviter d’utiliser les accents sur la partie réservée au Titre car cette information n'apparaîtra
pas la prochaine fois qu’on ouvre le projet, même si toutes les autres informations seront
présentes. Aussi, il ne faut pas utiliser les accents pour un nom de fichier. Après avoir appuyé
sur OK, un message apparaît pour confirmer les informations soumises. Appuyer à nouveau
sur OK et les données seront sauvegardées dans le fichier et le répertoire indiqué. Au bas de
la fenêtre principale de HECRAS, on entrera les informations supplémentaires sur notre
projet à l'item Project Description. Appuyer sur le bouton "..." à droite pour élargir cette
fenêtre et indiquer des renseignements tels que le titre du cours, la date, les membres de
l’équipe...
Avant d'entrer les informations reliées à la géométrie et aux débits, il faut spécifier le
système d'unités utilisé. Dans le menu Options, aller à Units System et choisir System
International (Metric System). Nous pouvons aussi indiquer que ce système d'unités sera
utilisé par défaut pour tous les nouveaux projets. Également dans le menu Options, il peut
également être utile de spécifier à ce stade-ci les coefficients d'expansion et de
rétrécissement qui seront utilisés par défaut pour toutes les nouvelles sections, puisque
pour la plupart des sections où il n'y a pas de changement brusque de géométrie, ces valeurs
ne changent pas. Aller à Default Parameters, Expansion and Contraction Coef. Pour entrer
les valeurs à utiliser (N'oubliez pas, le symbole décimal utilisé est le point) :
Cross Section flow Contraction Coeff = 0.1 ; Cross Section flow Expansion Coeff = 0.3 .
Appuyer sur le bouton Add/Edit background pictures... et appuyer sur Add afin
désélectionner le fichier image nécessaire. Après avoir appuyé sur Close, un message
apparaît car la taille de l'image est plus grande que la taille actuelle de l'écran. Il est
possible d'ajuster l'échelle en choisissant dans le menu View l'option Full Plot (Afficher
l'image en entier). La fenêtre illustrée à la page suivante devrait correspondre à ce qu’on
obtient, sans toutefois le tronçon du canal qui y est dessiné.
Pour sauvegarder les étapes accomplies jusqu'à maintenant, allons à File / Save Geometry
RANDRIANARIVELO Soloriantsoa Emmanuel…………..……………Promotion 2015 Page 66
ESPA Mémoire de fin d’études
Pour entrer les données, on doit cliquer sur le bouton Cross-Section dans la partie gauche
pour obtenir une fenêtre similaire à celle illustrée ci-haut, sans toutefois les données qui y
sont présentes. Dans le menu Options, choisir Add a new Cross Section... Il nous est alors
demandé de définir la station (River Station) de cette section transversale, qui est en fait un
identificateur numérique. HECRAS place sur un tronçon de rivière les stations en ordre
décroissant de la partie amont vers la partie aval. Généralement, la distance depuis
l'embouchure est utilisée comme station. Inscrire donc ici 1365 comme identificateur.
Inscrire pour cette première section transversale les valeurs qui sont indiquées à la figure
précédente. La signification de chacun des termes que l'on y retrouve est décrite ci-dessous.
une valeur déjà présente dans la partie Cross-section coordinates. Sinon, un message
apparaîtra demandant si nous désirons que la valeur X spécifiée soit calculée par
interpolation et ajoutée aux autres coordonnées.
Après avoir entré les données, cliquer sur Apply Data. Nous pourrons alors visualiser la
section transversale que nous venons de définir dans la partie adjacente de la fenêtre.
Certains des termes qui viennent d'être définis-y sont d'ailleurs illustrés. Les parties de la
section transversale de la rivière, soit LOB, Channel et ROB sont délimitées dans le haut de la
section, accompagnées de la valeur du coefficient de Manning correspondant à chacune
d'elles.
Nous sommes maintenant familiers avec la façon d'entrer la géométrie d'une section
transversale. Ici dans cette étude ; c’est la géométrie de la section d’entrée et de sortie du
canal sont les mêmes mais avec une élévation différente (pour un canal de section
uniforme). Et les sections intermédiaires sont calculées automatiquement par le logiciel afin
que les caractéristiques réelles de la section (Périmètre mouillé et aire de la section) soient
bien représentées dans le modèle.
NB : La distance entre les sections intermédiaires est modifiable selon notre choix en
introduisant la valeur dans le logiciel.
Station d’entrée 0
STATION ELEVATION
0 3
LB 0 1.7
RB 2.5 1.7
2.5 3
Station 50
STATION ELEVATION
0 2.96
LB 0 1.66
RB 2.5 1.66
2.5 2.96
Station 200
STATION ELEVATION
0 2.84
LB 0 1.54
RB 2.5 1.54
2.5 2.84
Q= 3.197 }Æ /x.
le tronçon
Lorsque les débits correspondants aux différents profils devant être calculés sont spécifiés, il
faut par la suite définir les conditions limites de l'écoulement en cliquant sur le bouton
Reach Boundary Conditions. Les conditions limites sont nécessaires pour calculer la hauteur
d'eau initiale aux extrémités de chaque tronçon. Pour un écoulement infracritique,
seulement les conditions à la section aval sont nécessaires, tandis que pour un écoulement
supercritique, les conditions limites à l'amont seulement sont utilisées. Selon le régime
d'écoulement modélisé, une seule des deux conditions limites peut être indiquée. Avant de
passer à l'étape suivante, sauvegardons ces données avec File / Save Flow Data As...
Le débit Q=3,197 m2 /s
les suivants :
-
- La pente I= - 1.18 m /m
- Et enfin le coefficient de rugosité de Manning n= 0,012.
Deux autres boutons, View detailed Output at XS... et View Output at Multiple..,,
permettent de voir les résultats sous forme tabulaire. La fonction Summary of Errors...
devrait aussi être consultée après chaque simulation pour prendre connaissance, s'il y a lieu,
de certains problèmes rencontrés lors de la simulation.
Dans barre des boutons, appuyer sur View cross section et voici ci-dessous l’image qui
affiche la dimension de la section transversale du canal. La couleur verte représente la
surface de la section mouillée de ce dernier.
Conclusion partielle :
Ce chapitre résume l’utilisation du logiciel HECRAS et les différentes étapes à suivre pour
surface de section du Canal d’évacuation qui est de 5,60 m , et qui est obtenue en injectant
arriver au dimensionnement d’un canal. Le logiciel HECRAS a permis de déterminer la
est de S=5,61 m .
Cette valeur est à comparer avec celle donné par la formule de Manning en page 61, et qui
Le logiciel HECRAS est donc un outil pratique pour dimensionner les canaux.
Après avoir construit le canal GR en 1999, les rizières situées dans la zone devenaient
des marécages car le canal GR bloque l’évacuation d’eau malgré les siphons mises en
place.
En outre la création de la nouvelle route liant 67ha à Ampasika bouche certains Drains de
cette zone. D’ou l’eau ne circule plus et cela favorise l’existence d’une inondation dans
cette zone.
Figure 37 : Le canal GR
Avant 1999, il existait deux drains secondaires sur cette zone mais malgré la création
de la nouvelle route reliant 67ha à Ampasika certains d’entre eux ont été bouchés.
Autres causes de cette obstruction de ces drains :
- Les drains en aval aussi sont mal entretenues c’est- à –dire le curage périodique n’est
pas bien respecté.
- le stockage ménager des ordures se fait de façon anarchique, sur des endroits
inappropriés ; le ramassage est irrégulier. Ce problème de bac à ordure augmente le
taux des ordures déversées dans le canal.
- La présence des constructions illicites d’où les canaux sont enterrés sous des
bâtiments.
Conclusion partielle :
Figure 40 : Les tracés des drains à créer en amont et en aval du Fokontany Ambodirano
Pour la mise en place de ce nouveau canal, les autorités compétentes doivent garder le tracé
initial de l’ancien canal et sa pente devra être supérieure à - 0,5 ‰. Le niveau d’altitude varie
de 1 246 m à 1 247 m sur toute la plaine.
Le sens de la pente va du Sud vers le Nord.
Tableau 18 : Volume du déblai pour le curage du canal en Aval
CANAL EN AVAL
Remblai 0 m³
Déblai 2 050 m³
Voici le tableau résumant les quantités des terres (Remblai et Déblai) pendant la fouille des
deux canaux en amont. (Pour le détail des calculs voir annexe 2)
Tableau 19 : Volume de remblai et Déblai pendant la fouille des deux canaux en amont.
CANAL N° 01
Remblai 2147.576 m³
Déblai 1130.396 m³
CANAL N° 02
Remblai 0 m³
Déblai 6872.189 m³
II-3) Matérialisation
Conclusion partielle :
Le non respect des lois concernant l’urbanisme est l’une des causes de ce désordre.
Au début du XXI¹ siècle (en 2004) une nouvelle Planification Urbaine a été adoptée.
Ce nouveau plan d’urbanisme directeur avec le Plan de développement urbain sont les outils
de planification qui constituent les cadres de référence de l’urbanisation, et résument les
stratégies et les directives à adopter pour encadrer le développement urbain de la ville
d’Antananarivo. Les services de planification urbaine sont les institutions qui participent au
contrôle de l’urbanisme à Antananarivo. Ils se composent de l’Autorité pour la protection
contre l’inondation de la plaine d’Antananarivo, de l’Institut des métiers de la ville, de
l’Office régional du tourisme à Antananarivo et de l’Agence d’exécution des travaux
d’intérêts publics.
Dans les quartiers informels comme Ampefiloha Ambodirano, les règles d’urbanisme et de
construction n’ont pas toujours été appliquées. La croissance urbaine, qui est supposée être
un facteur de développement économique et qui devrait, par la même, contribuer à
l’amélioration du cadre de vie de la population, génère au contraire des difficultés de
gouvernance et affecte la qualité de vie des citadins. Par conséquent la ville d’Antananarivo
est partiellement aménagée dont le plus remarquable celui du 67Ha et d’Analakely.
Ce n’est pas seulement le problème de gouvernance qui est la cause des constructions
illicites et des bidonvilles au niveau des bas quartiers mais il y aussi le problème foncier.
Prenant le cas de notre étude à Ampefiloha, le surpeuplement et les demandes d’acquisition
de terres demeurent bien trop nombreux pour l’offre disponible. Pour cette raison, les zones
non constructibles sont occupées de façon spontanée et anarchique générant des
bidonvilles. En outre il y a des gens qui construisent leur maison au milieu des rizières et qui
risque à coup sûr l’inondation. D’où il nous faut un nouveau plan d’urbanisme pour ce lieu
qui est notre objectif dans ce chapitre.
Après avoir introduit dans les systèmes de projection les paramètres de celle de
Laborde Madagascar, on crée un dossier ouvrant l’ArcCatalog et enfin après avoir cliqué
l’outil crayon sur la barre d’Editor, on peut commencer la numérisation de la zone.
III.3.Remblayage de la zone
Avant tout, le remblayage est une action de remblayer qui consiste à surélever ou
combler une surface donnée en y apportant des matériaux pour atteindre l’élévation voulue.
Rappelons toutefois que lors de l’étude d’avant-projet sommaire d’un projet le concepteur a
besoin d’une vue de coupe du terrain naturel : Ce sont les profils du terrain. Ces derniers
sont importants pour déterminer la vraie cote du remblayage.
Quant à notre étude, nous choisissons la cote de la plate forme du projet à 2m au dessus du
terrain naturel, c'est-à-dire 1249m. Ce choix est très important pour le coût du projet car la
moindre variation de cette altitude engendre des volumes de terres vue que la contenance
du site est assez grande. A titre de précision, une élévation de 0,5m de cette cote engendre
un volume de 165 345 de remblai. Actuellement, le calcul de détermination du volume de
terre totale utile pour ce remblayage se fait automatiquement par le logiciel AutoCAD-
COVADIS. Après calcul, pour pouvoir réaliser ce projet, il suffit d’un volume 661 380 de
remblai pour que le nouveau quartier soit bien instauré au dessus de la plate forme.
III.4.Expropriation
D’une manière générale, l’expropriation est une procédure à suivre pour l’acquisition
de terrain dans le but d’utilité publique en rémunérant d’une juste préalable indemnité les
dits propriétaires. Concrètement, dans le Droit de l’Urbanisme et d’aménagement, c’est le
moyen le plus radical d’acquérir des terrains en dépit de la résistance des propriétaires afin
de les équiper et de les aménager. La rémunération ou bien l’indemnisation des
propriétaires est définie par la formule suivante :
• Cas de parcelle :
Indemnisation = Surface totale à exproprier * Coût unitaire de terrain
• Cas de construction :
Indemnisation = Surface totale de plancher * Coût unitaire de construction
Pour notre étude, les deux cas existent. On devrait donc en tenir compte pour
l’indemnisation de l’expropriation. Le propriétaire est bénéficiaire d’indemnisation en cas
d’acceptation, mais au contraire, l’autorité judiciaire fixe la rémunération.
Rappelons que notre zone à aménager se trouve juste à côté du quartier d’Ampefiloha
Ambodirano. Elle s’étend sur 330 690 soit à peu près 33ha. Elle se comporte comme un
site marécageux nécessitant un remblayage.
Le tableau suivant nous montre les surfaces ( ) et pourcentages qui correspond à chaque
zone d’activité.
Avant de décrire les espaces définis par chaque zone d’activité, on aborde
rapidement l’urbanisme général du projet. Le PUDé est fondé sur l’idée suivante : La
construction de différents équipements urbains est projetée sur des îlots appelés « Zones »,
dont la contenance totale est de 330 390 .
Comme son nom l’indique, ce plan conforme au plan de zonage évoquera les petits
détails en satisfaisant l’échelle. On y trouve alors la spécificité de chaque zone d’activités et
les tracés des espaces viaires.
Essayons alors de détailler une à une les zones d’activités à créer dans ce nouveau
quartier.
Zones résidentielles :
On a groupé six duplex entourés des chemins d’accès et avec un parking pour 12 voitures.
Ces chemins d’accès de 3.5m de large sont nécessaires pour éviter l’enclavement.
Les zones résidentielles sont réparties sur trois endroits différents : Au Nord 84 logements ;
au Sud 932 logements et au milieu 212 logements.
Zones commerciales :
Les zones commerciales sont réparties suivant les positions des zones
résidentielles pour ne pas se déplacer trop loin lors d’achat de marchandises :
La zone commerciale au sud est divisée en deux l’une à l’ouest et l’autre à l’Est. Celle de
l’ouest est composée de : Sept pavillons maraichers de 5 m x 5 m ; Un espace pour le marché
en plein air ; un bâtiment de 10m x 15m pour l’achat des produits pharmaceutiques ; un
pavillon de quincaillerie et l’électroménager 12m x 14m ; un bâtiment de grossiste de
dimensions 16m x 24m ; Trois bâtiments pour les boucheries et des poissonneries de
dimensions 4m x 20m et un parking pour 6 voitures.
Zone pédagogique :
Cette zone est divisée en quatre zones différentes et se trouve sur la partie centrale
près de la zone sportive :
La première zone est la plus proche de la route national n°58, elle sert à construire un Lycée
pour 850 étudiants. Ce lycée comporte : Trois bâtiments pour recevoir les cours ; un
bâtiment pour les responsables administratifs et pour les enseignants ; un bâtiment pour les
WC et les douches.
La seconde partie de cette zone est réservée pour y bâtir un EPP qui peut recevoir 700
élèves. Cet EPP comprend cinq bâtiments comme pour le Lycée.
La troisième partie de cette zone est réservée pour un CEG pour 800 élèves. Ce CEG compte
cinq bâtiments dont: Trois bâtiments pour les salles d’étude ; un bâtiment pour le bureau
administratif et pour les enseignants aussi ; et la dernière est pour les toilettes.
Et pour le reste de la zone, on réserve celle-ci pour créer des terrains de sport pour
l’ensemble des trois établissements.
Zone administrative :
Elle se situe sur la partie Nord près de la zone d’activité cultuelle et la zone lucrative.
On y trouve trois types de bâtiment administratif :
Le premier bâtiment à coté du rond point a de dimension 12m x 20m et sans étage. On y
trouve les différents bureaux pour la mairie.
Le second bâtiment est au centre de dimension 12m x 20m et avec un étage qui sert à la
sécurité mixte composé de Gendarmerie et de la police.
Et le dernier bâtiment à comme dimension 15m x 20m avec une seule pièce qui sera
réservée pour recevoir toutes sortes d’évènements pour le public telles que : les fêtes ; les
réunions ; …Etc.
Chaque bâtiment a son propre jardin et son propre parking de huit voitures chacun.
La deuxième usine se situe plus près de l’usine traitement de déchet plus précisément au
Nord. Il y deux types de construction : une grande ferme pour l’élevage des poules
pondeuses de dimension 40m x 40m et aussi un grand bâtiment arrondi de rayon 18m pour
distribuer et vendre le produit.
Par définition, ce sont les zones où on trouve par exemple une salle d’œuvre ;
dispensaire ; Hôpital ;…Etc.
Dans notre cas on propose de créer six bâtiments dont les suivants:
- Quatre bâtiments de dimension 8m x 32m dont les deux d’entre eux serviront pour le
dortoir des visiteurs et les deux autres qui restent pour créer un cabinet médical.
Espaces viaires :
En général, les voies se divisent en deux catégories : les voies principales et les
Servitudes. Les voies principales servent pour relier la totalité de la zone qui longe du Nord
au Sud et de l’ouest vers l’Est. Ils sont revêtues (goudronnées) ; double sens ; et avec une
emprise de 7m de large. Le trottoir est de 1m de part et d’autre de celle-ci.
Les servitudes ont une largeur maximale de 4m, ils serrent à éviter l’enclavement de la
population. Comme par exemple dans les zones résidentielles.
Zones vertes :
Par définition, on appele zone verte l’ensemble des zones où l’on trouve le jardin ; les
parcs ;…etc. Il existe plusieurs jardins publics qui sont dispersés dans toute la zone :
-Quatre jardins publics au milieu des zones résidentielles sur la partie Sud.
-Et les trois autres jardins se trouvent aux bords de la route principale qui longe la route
principale.
- Un terrain de foot 60m x 90m entouré par une piste de course composée 8 couloirs
de 1.22m chacun. C’est au dessus du gradin qu’on a installé les vestiaires et les
parkings pour le terrain de football. Derrière se trouvent l’endroit pour le saut en
hauteur, le saut en longueur.
- Un boulodrome de compétition composé de douze terrains de 4m x 15m hors gradin.
Remarque :
Il est bien noté qu’il existe des zones vertes dans chaque zone d’activité. On trouve un bac à
ordure tous les 100m. On a compté 13bennes à ordure réparties à l’intérieur du site. Il faut
au moins trois bornes fontaines par zone. Les poteaux d’éclairage public sont espacés de
25m sur les bords de la route, sur les bords des parkings.
Conclusion partielle :
2025. Et pour finir, le traitement des eaux usées «¬ dans cette zone ne seront pas utiles
l’inondation de l’année 2014 dernier ajouté à l’augmentation de la population jusqu’en
car sa quantité est largement inférieure à celui des eaux pluviales«à . Ses valeurs
respectives sont : («¬ = 7./a et «à = 3190 ./a) .
I.1.CADRE :
canalisations employés
eau diminution permanente forte communale élevée majeure positif
des eaux
stagnantes
facilité permanente forte communale élevée majeure positif
d’écoulement
des
EU et des EP
air amélioration temporaire moyenne locale moyenne intermédiaire positif
de l’air
santé diminution permanente forte communale moyenne majeure positif
des maladies
épidémiques
Création social absence permanente forte locale élevée majeure positif
d’un des
nouveau Personnes
quartier sinistrées
Condition de permanente forte locale élevée majeure positif
vie améliorée
sol augmentation permanente forte locale élevée majeure positif
des surfaces
habitables
Perte des permanente forte locale base majeure négatif
terres
Source : Auteur
Les sources d’impacts peuvent être les activités du projet (le curage, la
préparation de la fouille et la mise en place des nouvelles canalisations), les
équipements (branchements particuliers) et l’existence d’une infrastructure spécifique
(service spécifique à l’assainissement). Les éléments récepteurs sont l’eau, la faune, le
sol, l’air, les milieux sanitaire, social et économique. L’identification des impacts se fait
par confrontation des éléments récepteurs aux activités de chaque phase du projet. La
durée reflète le prolongement des effets. Un impact peut être permanent (longue durée),
temporaire (durée au cours d’une phase du projet) et occasionnel (courte période). Pour
notre projet, la plupart des impacts sont permanents. L’intensité ou l’ampleur n’est autre
que le degré de perturbation. Cette intensité peut être forte ou moyenne ou faible.
L’étendue correspond à la portée spatiale de l’impact.
Les impacts du projet étudié ont une étendue communale ou locale. La fréquence est
caractérisée suivant le niveau de risque. Elle peut être faible, moyenne ou élevée.
L’importance est le résultat de l’évaluation d’un impact. Parmi les impacts identifiés,
seulement deux d’entre eux sont négatifs. Le projet engendre des impacts positifs surtout au
niveau de l’eau et du milieu social.
Une mesure de renforcement consiste à accroître les bénéfices des impacts positifs
sur l’environnement.
Le programme de suivi consiste à suivre l’évolution de certains éléments des milieux naturel
et humain affectés par la réalisation du projet. Ce programme porte à vérifier la validité des
hypothèses émises relativement à la performance environnementale du projet et à
l’efficacité des mesures d’atténuation.
CONCLUSION PARTIELLE :
Collecte des données planimétriques et altimétriques. Ces données sont des outils pour
mettre en place toutes les infrastructures ;
Vérifier l’épaisseur des boues à extraire avant le curage du canal obstrué (en aval) ;
L’implantation des nouveaux réseaux de drainage ;
L’étude de la plate-forme ;
et aussi les différents contrôles pour vérifier si le travail est bien placé au bon
endroit.
Mais ces tâches n’ont pas pu être exécutées sans l’aide des différentes équipes et aussi des
différents matériels.
Pour faciliter les tâches il est nécessaire de créer quatre équipes qui vont travailler
indépendamment. Le but est de finir plus rapidement le travail.
o Des manœuvres: des ouvriers à la pelle qui seront utiles pour curer la boue, et des
transporteurs de boues jusqu’aux camions de dépôts.
o Des chauffeurs de camions pour le transport des boues vers la décharge prévu et de
remblai vers l’endroit où on crée le nouveau quartier.
Des pelles : nécessaire pour extraire les boues et la fouille des nouveaux canaux.
Et des brouettes : pour transporter les boues pendant le curage des canaux.
Après curage et fouille du canal, les boues sont transportées tous de suite vers le lieu prévu
pour l’emplacement du futur quartier sis à Ampefiloha même .elles seront utiles pour
10 }Æ (20L au 100Km) seront utiles. Si chaque camion ramasse quinze fois aller-retour par
compléter le remblaiement sur cette zone. Ainsi pour le transport des dépôts, 2 camions de
Tableau 23 : Cout de la mise en place des trois nouveaux canaux de drainage en amont et
en aval.
PERSONNELS
DESIGNATION NBRS NBRS/EQUIPE REMUNERATIONS/JOUR NBRS MONTANT
D’EQUIPE DE (AR)
JOURS
TECHNICIEN 5 1 25 000 38 4 750 000
AIDE-TOPOGRAPHE 5 2 3 000 38 1 140 000
OUVRIERS(Pelle) 5 5 4 000 35 3 500 000
OUVRIERS(Bourrettes) 5 5 8 000 35 7 000 000
total 16 390 000
Bref pour la réalisation de notre projet d’étude, la mise en place des trois canalisations
s’élève à 514 321 734Ar.
Prix / }
Surface en }
EXPROPRIATION
Type de la zone Montant en Ar
Zone bâtie 100 000 99 70,92 997 091 880
Zone cultivable 30 000 0 0
Zone non cultivable 19 500 320899,07 6 257 531 865
Total 7 254 623 745
Au total le projet est estimé à 9 185 472 385 Ar (Neuf milliards cent quatre vingt cinq milles
quatre cent soixante douze milles trois cent quatre vingt cinq ariary)
CONCLUSION
En guise de conclusion, le Fokontany d’Ampefiloha Ambodirano, IVème
ARRONDISSEMENT, commune Urbaine d’Antananarivo est l’un des Fokontany qui subit de
graves inondations chaque année. C’est pour cela que nous avons choisi ce dernier parmi les
autres zones inondables. Généralement, les inondations de la ville d’Antananarivo ont causé
de nombreux problèmes entrainant des pertes économiques, sociales et environnementales
très importantes. Les dégâts engendrés par les catastrophes naturelles conduisent l’Etat a
investir beaucoup d’argent pour sa réhabilitation : la rupture d’une digue ; destruction des
bâtiments ; etc. De plus il y a aussi les populations sinistrées auxquelles Il doit subvenir
chaque année comme l’achat des tentes et aliments pour assurer leur survie. Or ces
solutions ne sont pas bénéfiques car limité dans le temps.
Il faut donc trouver des solutions plus efficaces et durables qui sont dignes d’une grande
ville comme celle d’Antananarivo. C’est pour cela que nous avons lancé cette étude qui a
pour titre : « Projet d’aménagement de zone inondable en nouveau quartier : cas du
Fokontany Ampefiloha Ambodirano ». Les études que nous avons élaborées se résument en
deux grandes parties : Premièrement, la création des réseaux de drainage pour évacuer les
eaux excédentaires du lieu-dit et deuxièmement, la proposition d’un nouveau plan
d’aménagement comportant plusieurs zones d’activités telles que: les zones résidentielles ,
la zone d’activité commerciale, la zone d’activité pédagogique, la zone administrative, la
zone d’activité lucrative, la zone d’activité cultuelle, les espaces viaires, la zone d’activité
sportive et les zones vertes.
Pendant cette étude, diverses sont les démarches que nous avons entamées afin d’atteindre
nos objectifs finaux. Dans cet ouvrage toutes les études sont réparties en quatre parties que
nous allons de rappeler ci-dessous :
Dans la première partie, on a parlé de quelques généralités telles que les généralités sur
l’aménagement, les généralités sur l’assainissement, les généralités sur la zone d’étude et le
problème du drainage d’Ampefiloha Ambodirano.
La deuxième partie concerne les études techniques et comprend trois chapitres. Le premier
chapitre nous a révélé les différents travaux topographiques dont le but est de recueillir les
données sur terrain. Ce dernier est nécessaire pour créer le MNT, les différents profils et les
courbes de niveau du terrain pour pouvoir commencer le projet. Le deuxième chapitre
concerne les études hydrologiques qui montrent les calculs théoriques hydrauliques ; cette
étude a commencé par l’étude du bassin versant, viennent ensuite le calcul du débit d’eau à
évacuer dans le canal et enfin le dimensionnement de la section du canal. Le troisième
chapitre de cette deuxième partie est l’application du logiciel HECRAS pour dimensionner la
section du canal à créer. Cette application est un bon outil pour résoudre les problèmes
d’inondation dans le monde : ses avantages sont sa rapidité et sa simplicité à utiliser. Le
résultat qu’il a donné est proche de celui qu’on a calculé théoriquement.
Dans la troisième partie de cet ouvrage nous proposons les projets d’aménagement tel que
la mise place des nouvelles canalisations au chapitre I. Ensuite au chapitre II les exemples de
plan d’urbanisme comprenant le plan de zonage et le plan de détail. Pour finir cette
troisième partie au chapitre III on a parlé de quelques recommandations qui seront utiles
pour tous les projets comme celui-ci. Le respect de la réglementation est indispensable pour
tous les projets de drainage et aussi pour la construction d’un nouveau quartier.
Pour la dernière partie de cette étude on a vu que les impacts positifs du projet sont
beaucoup plus importants que les impacts négatifs. Pour le quartier d’Ampefiloha
Ambodirano, plusieurs études (hydrologique, hydraulique, topographique, etc.) doivent être
réalisées et plusieurs disciplines doivent intervenir afin de résoudre ses problèmes. Ainsi vu
que, le coût total du projet est assez élevé, il est indispensable de chercher des
collaborations avec les bailleurs de fond si la commune concernée souhaite son exécution.
De plus l’exécution de ce projet nécessite encore plusieurs études complémentaires telles
que les études détaillées du coût total du projet, les études de voiries, etc.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Livre et ouvrage :
[2] Mémoire de fin d’étude en Ingénieur hydraulique soutenu par RANDRIANASOLO Ando
Nanambina, titre :
[6] DURET Louis, Estimation des débits de crues à MADAGASCAR Université de MADAGAS-
CAR, 134 pages, 1976
Webographie :
www.adopta.free.fr
http://www.graie.org/ecopluies
http://www.graie.org/graie/graiedoc/doc_telech/PlaqTA.pdf
ANNEXES
ANNEXE 1 : Calcul des débits des EU de l’ensemble du bassin du quartier
AmpefilohaAmbodirano
ANNEXE 2 : les quantités des terres (Remblai et Déblai) pendant la fouille des deux canaux
en amont
• Vu la loi N° 94 009 du 26 Avril 1995 et selon l’arrêté ministériel N° 209/ CU/ ANT
/CAB/97, et portant sur le statut particulier de la ville d’Antananarivo, Capital de
Madagascar, il est primordial lors des périodes cycloniques de protéger la ville a des
éventuelles crues et des inondations. (Ministère de la Décentralisation et de
l’Aménagement du Territoire, 2002).
• Selon la décision municipale n°158 –CUA/DS/CAB 15 du 04 mars 2015, concernant la
démolition des constructions qui empêchent la circulation des eaux dans certains
quartiers d’Antananarivo.
• Lois 213 Loi n° 95-035 du 3 octobre 1995 autorisant la création des organismes
chargés de l’assainissement urbain et fixant les redevances pour l’assainissement
urbain
Article premier - Il est autorisé sur le territoire de la République au niveau des communes :
la création d’organismes chargés de l’Assainissement urbain la perception de redevances
pour l’Assainissement urbain.
• Les canaux doivent rester facilement accessibles pour son contrôle périodique et son
entretien régulier. Le curage devra être faire au moins deux fois par an (surtout avant
la saison des pluies)
Dans la capitale, les égouts sont devenus à la fois une zone de déversement des eaux usées
et des déchets solides. L’insuffisance des actions de curage périodique des égouts et
l’enlèvement irrégulier des ordures engendrent l’inondation des zones basses en cas de
fortes pluies ou de cyclones, les bas quartiers connaissent une augmentation de crues liée au
débordement des égouts, une forte concentration des déchets au niveau des canaux
secondaires et une prolifération des dépôts sauvages. D’ou le curage périodique des canaux
sont indispensables car il évite les montées d’eaux à l’arrivé des pluies
Outre le menu File, le menu Edit est également important et permet de spécifier les
données de base décrivant le système hydrographique devant être modélisé ainsi que les
conditions de débit dans ce système.
La principale étape de la création d'un projet de modélisation avec HECRAS est de définir
la géométrie de notre cours d’eau, au moyen de sections transversales en choisissant
l'option Geometric Data...
Toutes les données reliées à la géométrie du cours d'eau sont sauvegardées dans les fichiers
dont l'extension est .G** où ** désigne des chiffres représentant une numérotation
séquentielle.
Une autre option disponible dans le menu Edit pour l'étude des écoulements permanents
dans le cours d'eau est Steady Flow Data... Cette option permet de spécifier la ou les valeurs
de débits dans le cours d'eau qui devront être modélisés, ainsi que les conditions limites de
l'écoulement. Un Profil désigne l'ensemble des niveaux d'eau calculés pour des conditions
particulières de débit. Les informations qui sont spécifiées avec cette option sont contenues
dans les fichiers .F**. Les options Unsteady Flow Data... (Écoulements non permanents) et
Sediment Data... (Transport de sédiments) ne seront pas utilisées dans le cadre du cours.
Après avoir réalisé une simulation, nous pouvons consulter le menu View. Il permet de
consulter les différents résultats obtenus, soit graphiquement avec les fonctions de la partie
supérieure du menu, ou bien de façon tabulaire avec les autres. Même s'il n'y a pas de
résultats calculés, les fonctions graphiques peuvent être utilisées pour visualiser de façon
schématique les données entrées et ainsi percevoir certaines incohérences, s'il y a lieu.
Le dernier item de la barre de menu, Help, peut être consulté pour obtenir de l'aide sur
différents sujets d'intérêt. Il contient une version en ligne des principaux éléments contenus
dans le document HECRAS User's Manual, cité en références. En plus du présent guide,
l'aide en ligne, bien qu'en langue anglaise seulement, est suffisante pour bien comprendre et
utiliser efficacement HECRAS. La documentation citée en référence est aussi disponible sur
chaque poste de travail, dans le dossier HEC situé sur le Bureau Windows de chaque poste
de travail.
E_mail : rs_emmanuel@yahoo.fr
RESUME
L’objectif principal de ce mémoire est de résoudre les problèmes d’inondation dans le la Fokontany
d’Ampefiloha Ambodirano et d’y crée un nouveau quartier. Plusieurs études ont été menées pour
atteindre cet objectif. Ainsi des études topographiques telles les
le levé
levés
complémentaire
complémentaires sursur
terrain
terrain
ont été réalisés pour créer le MNT. Celui-ci nous a permis de créer les différents tracés des canaux
de drainage d’une part et de bien aménager la zone d’autre part.
De même des études hydrauliques ont permis de déterminer le débit d’eau à évacuer et le
dimensionnement adéquat du canal correspondant.
De nombreuses solutions sont également proposées dans ce travail comme par exemple la
proposition d’un nouveau plan d’urbanisme de détail ou PuDé.
Mots clés : Urbanisme, Aménagement, Débit, Dimensionnement, Plan d’Urbanisme de Directeur, Plan
d’Urbanisme de Détail.
ABSTRACT
The main objective of this paper is to solve the flooding problems in the Fokontany Ampefiloha
Ambodirano and to create a new neighborhood. Several studies have been conducted to achieve
this. And topographical studies such supplementary survey on land has been made to create the
DTM. This has allowed us to create different layouts of drainage channels on the one hand and
many develop the second area.
Similarly hydraulic studies have determined the flow of water to evacuate and proper sizing of the
corresponding channel.
Many solutions are also proposed in this work, such as the proposal of a new urban plan retail.
Keywords: Urbanism, Landscape, Flow, Sizing, Plan Planning Director, Plan of Urban Retail.