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Promotion 2013
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
D’ANTANANARIVO
DEPARTEMENT BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
Membres de jury :
REMERCIEMENTS
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REMERCIEMENTS ........................................................................................................................ i
INTRODUCTION ........................................................................................................................... 1
Démographie ............................................................................................................. 6
Santé .......................................................................................................................... 8
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10.1.4. Enrobage des armatures passives (EN 1992-1-1 § 4.4.1) .................................... 62
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ANNEXES ...................................................................................................................................... I
Tableau 4. Vitesses moyennes et maximales des vents (en km/h), ainsi que la direction :
station de Morombe ......................................................................................................................... 5
Tableau 7. Estimation du nombre de la population après 25 ans de mis en service. .................. 7
Tableau 8. Répartition des établissements sanitaires publics et privées ou confessionnelles. .... 8
Tableau 12. Répartition des sources d’approvisionnement en eau potable. ............................ 11
Tableau 14. Volumes des élevages dans la région Atsimo Andrefana .................................... 12
Tableau 16. Données LUXCONSULT mars 2003, actualisation des données 2003 — données
AIC Octobre 2006 ......................................................................................................................... 15
Tableau 17. Trafic généré avec les actualisations et estimations en 2116 .............................. 16
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Tableau 29. Variations des épaisseurs des âmes et semelles ................................................... 38
Tableau 43. Sollicitations dues aux charges permanentes et aux charges d’exploitations ...... 60
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Tableau 61. Module de flexion de section (charpente, mixte non fissurée, fissurée) ............. 98
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Tableau 74. Combinaison d’actions dans le mur garde grève ............................................... 111
Tableau 96. Efforts dus aux retraits, fluage du béton et variation de température. ............... 128
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Tableau 106. Valeurs des coefficients pour le coefficient de déboursé K ........................... 139
Tableau 108. Mesures d’atténuation selon les analyses des impacts. .................................. 145
Figure 5. Limite d'élasticité en fonction de l'épaisseur, selon la norme EN10025-3.............. 33
Figure 7. Schéma présentant les variations d'épaisseur de la membrure inférieure des poutres
dans la travée principale ................................................................................................................ 38
Figure 9. Positionnement des voies pour le calcul de la poutre gauche ................................. 43
Figure 10. Charges du système TS sur le tablier du pont bipoutre ........................................... 43
Figure 11. Répartition transversale des charges UDL sur le tablier du pont bipoutre .............. 44
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Figure 15. Détermination des portées équivalentes pour la largeur efficace des membrures en
béton et répartition de la largeur efficace en travée. ..................................................................... 55
Figure 16. Ligne d’influence de moment fléchissant en travée (Σ2) ........................................ 58
Figure 17. Ligne d’influence de moment fléchissant sur appuis (Σ1) ..................................... 58
Figure 18. Ligne d’influence des efforts tranchants en travée (Σ2) .......................................... 58
Figure 19. Ligne d’influence des efforts tranchants sur appuis (Σ1) ........................................ 58
Figure 23. Chargement pour la vérification de section aux appuis .......................................... 60
Figure 27. Coupe transversale à mi- portée de la travée entre P1-P2 ....................................... 78
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INTRODUCTION
La croissance des échanges dans tous les domaines existant au sein d’une région constitue
un étalon infaillible du développement de celui-ci à Madagascar. La région dont il est question
possède, en son sein, d’énormes potentiels dans plusieurs domaine en occurrence celui de la
production agricole.
Il est évident qu’au vu de la conjoncture actuelle de Madagascar, carences et mauvais états
des infrastructures existantes si on ne mentionne que les routes et ponts au sein de la région
d’Atsimo Andrefana qui, honnêtement parlant, constitue les artères du développement des régions
alentours, il est quasi-impossible d’exploiter les richesses de ce région. La statistique au sein du
Ministère de Travaux publics montre qu’environ 93% des infrastructures routières et ouvrages
d’art dans la région d’Atsimo Andrefana ont été construites durant la période de la colonialisation
et n’ont jamais été entretenus en comparaison de celles des autres régions.
Construire de nouvel infrastructure routière résultera-t-il certainement le désenclavement
de la région d’Atsimo Andrefana et qui devrait satisfaire au besoin du peuple, être à jour au point
de vue technologique et correspondre à la fois à l’économie et à la politique d’entretien vécues par
la nation malagasy ?
Face à tous ces problèmes, aussi on a le mémoire intitulé : « ETUDE DE
CONSTRUCTION D’UN PONT NEUF DE TYPE BIPOUTRE MIXTE SUR LA RIVIERE
DE BEFANDRIANA SUD, AU PK 102+400 DE LA RN9 SUIVANT LES NORMES
EUROCODES » qui apporte les éléments d’appréciation et des solutions plus rationnelles.
L’ouvrage se divise en cinq parties :
- Partie I : Etudes de faisabilité du projet ;
- Partie II : Etude préliminaire ;
- Partie III : Etude de la superstructure ;
- Partie IV : Calcul du pont mixte ;
- Partie V : Evaluation financière et étude d’impacts environnementaux.
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Befandriana Sud
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La zone d’influence élargie englobe les régions du Menabe et d’Atsimo Andrefana. Elle
s’étend sur une superficie de 112 357 km2, dont une superficie de 46 121 km2 pour la région du
Menabe (7,9% de la surface de Madagascar) et une superficie de 66 236km2 pour la région
d’Antsimo Andrefana (11,3% de la surface de Madagascar).
1.2.1. Pluviométrie
La période la plus humide se situe entre le mois de Décembre et Février alors que la période sèche
s’étale de Mars à Novembre.
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1.2.2. Températures
La variation des températures tout au long de l’année reste faible. L’amplitude thermique
annuelle est comprise entre 7 et 10°C). Les moyennes annuelles sont comprises entre 21 et 28°C.
Le tableau ci-dessous présente les températures nominales, maximales et moyennes mensuelles
pour la région de Morombe.
Tableau 4. Vitesses moyennes et maximales des vents (en km/h), ainsi que la direction :
station de Morombe
Mois Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juill Aout Sept Oct Nov Dec
Vent 13 13 12 12 13 12 14 15 12 17 17 14
moyen
Direction SE/SW E/W S/SW S/SW S/SW S/SW S/SW S/SW S/SW SW SW N/W
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Démographie
En 2010, la population de la zone est estimée à 1,7 millions d’habitants, avec une densité
moyenne relativement faible de 15,7 habitants/ km². Ce qui est relativement faible par rapport à la
densité nationale : 35,7 habitants/ km².
La zone d’influence immédiate du projet est formée par les Districts de Toliara I, Toliara
II et Morombe. La population est estimée à 496 294 habitants dont plus de 66% sont dans les deux
districts directement concernés par le projet Toliara II et Morombe. Selon le dernier recensement
national en 1993, la croissance démographique pour Toliara I est estimée à 4,6%. Pour Toliara II
et Morombe, les taux d’urbanisations se situent de 1% à 12% et la croissance démographique est
de 2,5% par an.
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La population vit généralement dans les zones de plaines et regroupée au niveau des
agglomérations et de villages pour des raisons de sécurité.
Les maisons d’habitation sont pour la plupart construites avec des matériaux locaux : terre
battue, planche de bois, paille et les toits sont en tôle ou en paille.
Les prix très bas des produits obligent les gens à s’endetter auprès des collecteurs qui ont
le monopole. Le niveau d’instruction de la population est généralement bas et le taux d’incidence
de la pauvreté touche les 80% en milieu rural.
L’ouvrage est supposé mis en service en 2016. On peut estimer le nombre de population
bénéficiaire de ce projet dans les années futur par la loi exponentielle :
N n = N i .(1+α) n (1)
Il est à noter que la population des deux régions sur la route concernée par le projet est
estimée à 1,9 millions vers l’année de mise en service. Après 25 ans, le tableau montre que les
nombres seront doublés. L’augmentation des besoins, la prospérité des échanges et les activités
économiques sont donc estimables.
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Santé
2.1.2.1. Infrastructures
Presque les centres médicaux publics de tous les niveaux existent dans la région d’Atsimo
Andrefana. Le tableau ci-après montre la répartition des établissements sanitaires publics et
privées dans cette région :
2.1.2.2. Personnels :
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Enseignement et éducation
Malgré l’existence des infrastructures en éducation, l’absence des infrastructures routières est
toujours un grand problème. On a un accès difficile pour les enfants pour aller à l’école : trajet non
sécurisé, inondation durant la saison de pluie.
Infrastructures socio-culturelles
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Il apparaît ainsi que, le manque de loisir pour les zones reculée, est l’une des causes
de l’exode rural.
Malgré l’existence des ressources citées ci-dessus, le taux d’accès de la populations aux
infrastructures d’eau potable est encore faible dans la région sud-ouest, les débits sont très
irréguliers. Mais étant donné le climat et la nature des terrains, la principale ressource en
eau potable de la zone demeure la nappe phréatique. En milieu urbain, ce taux est de 80 à 90%
contre 25 à 30% en milieu rural.
Le tableau ci-après présente les points d’eau aménagés par les services décentralisés
(Ministère de l’Energie et des Mines - MEM) et les collectivités appuyées par ces services :
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2.2.1. Agriculture
On constate que les tonnages de productions sont élevés mais à cause de l’enclavement de
la zone, on a une grande difficulté pour l’évacuation des produits. Le monopole de la collecte de
produits à prix bas serait donc favorisé. Le transport aussi est réservé par une minorité et les
échanges économiques intercommunaux sont très faibles.
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2.2.2. L’élevage
On aura le même problème comme dans l’agriculture mais la différence est que l’élevage est
encore menacé par le dahalo.
2.2.3. Pêche
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2.2.4. Le tourisme
La région de Toliara possède un sous-sol d’une richesse inestimable, surtout dans les zones
d’Ampanihy et de Betioky sud.
La carrière de Besosa dans le sous-préfecture d’Ampanihy dissimule une grande
quantité de pierres précieuses et semi-précieuses (grenat, calcite, cipolin). D’autres produits
du sous-sol existent dans la région d’Ampanihy (jaspe, quartz, tourmaline). Par ailleurs, la
partie nord est riche en or et en pierres précieuses (Soamanonga, Lazarivo, Soaserana).
La région sud-ouest regorge de pierres précieuses dont le saphir. L’exploitation optimum
du kaolin viserait la fabrication de porcelaine.
Le marché intérieur étant faible et cela nécessiterait au préalable l’obtention des marchés
extérieurs.
2.2.6. Transport
L’état des routes demeure un grand problème dans cette partie de Madagascar. La
médiocrité de l’infrastructure constitue le facteur bloquant du développement de la région.
Les fleuves de Manombo, Fiherenana et Onilahy ont des régimes irréguliers qui ne
permettent pas la navigation sur leurs cours. Seul la Mangoky a un débit suffisant pour permettre
la navigation, mais par pirogue uniquement sur 150 km, de son embouchure à Ambohibe
jusqu’à Beroroha. Il existe des échanges de produits entre les riverains du fleuve : produits
agricoles, de pêche et produits de première nécessité.
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La région sud-ouest dispose de deux ports : le port courrier secondaire de Toliara et le port
de cabotage secondaire de Morombe. Le produits transportées sont composées principalement des
PPN dont le riz, le sucre, et aussi les zébus vers les marchés extérieures.
Il y a six terrains d’aviation dans la zone de Tuléar dont deux seulement ouverts à un trafic
réguliers. L’aérodrome bitumé de Morombe qui mesure 1 300 x 30 mètres est doté d’une
station radar et d’un système de communication Air-Sol VHF. Il est desservi par Twin Otter de
l’air Madagascar, à une fréquence de deux fois par semaine. L’aéroport de Toliara est situé à
Ankarongana dans le Sous-préfecture de Toliara II. Il possède deux pistes bitumées de 1 500
x 30 mètres et 800 x 15 mètres pouvant accueillir les Boeing 737, les ATR42 et les Twin Otter. Il
dispose aussi des infrastructures d’aide à la navigation nécessaires au trafic de jour et de nuit : un
tour de contrôle et une station radar. Il est desservi par 13 vols par semaine en 2001: 9 vols par
Boeing 737 passant soit par Morondava, soit par Tolagnaro, 2 vols par ATR 42 et 2 vols par Twin
Otter.
Le transport aérien est une solution à l’enclavement des régions, mais la politique
des avions pleins appliqués par Air Madagascar est dictée par des considérations de
rentabilité. Il est navrant de constater que les zones très enclavée, ne soit pas desservies par Air
Madagascar.
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Les ministères des Travaux publics à Madagascar classent les véhicules circulant en six
catégories :
- A : Véhicules particuliers ;
- B : familiales, bâchés, minibus ;
- C : Camions et autocars de PTC < 10 T ;
- D : Camions et autocars de PTC entre 10 et 16 T ;
- E : Camions de PTC > 16 T ;
- F : Trains doubles et articulés ;
Le tableau suivant récapitule les résultats des comptages faits par LUXCONSULT en 2003 et
AIC Progetti en 2006 au poste de la Commune Befandriana Sud.
Tableau 16. Données LUXCONSULT mars 2003, actualisation des données 2003 —
données AIC Octobre 2006
Comptage Actualisation Comptage
Véhicules Mars 2003 des données en Octobre 2006 TMJ %
(LUXCONSULT) 2003
A 26 39 124 110 38
B 45 67 110 103 36
C 23 34 31 32 11
D 21 25 40 38 13
E 3 4 3 3 1
F 1 1 1 1 0
Total 119 169 309 286 100
Source : ARM.
L’estimation des trafics a pour but de prévoir les trafics futurs en se basant sur les données
acquises actuellement en connaissant les taux d’accroissement annuels de la prévision.
Cette projection est faite à partir de l’année 2006, et est donnée par la formule suivante :
Tn = T0 (1+α) n
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Avec :
- Tn : nombre de véhicules de l’année n ;
- T0 : nombre de véhicules de l’année de référence, dans notre cas l’année 2006 ;
- n : nombre d’années entre l’année de référence et l’année voulue ;
- α : taux de croissance annuel.
Dans notre projet, l’ARM considère :
Pour les véhicules légers (V.L) : un taux d’accroissement annuel de 8 %
Pour les poids lourds (P.L) : un taux de croissance annuel moyen de 7 %
L’analyse de ces résultats nous amène à conclure que le trafic devient plus intense en
fonction du temps et de l’année.
CONCLUSION PARTIELLE
La zone du projet est située dans la région d’Atsimo andrefana du pays. Celle-ci est
caractérisée par un taux de pauvreté supérieur à la moyenne nationale, 75% contre 69% à l’échelle
nationale en 2005. Les croissances démographiques sont considérables. Malgré à une forte
potentialité économique importante basée sur ses ressources aussi bien naturelles, cette région
peut se trouver enclavée pendant de longue période atteignant huit mois dans l’année. On a
donc besoin d’infrastructure routière tel que le pont de Befandriana Sud.
Les résultats trouvés dans l’étude du trafic aussi montrent que l’évolution du trafic est très
considérable. Ainsi pour assurer la sécurité des usagers, il sera nécessaire que l’ouvrage à réaliser
soit compatible avec l’évolution du trafic. Comme la longueur du pont est égale 150 m ainsi que
d’après la prévision du trafic, on propose un pont à 2 voies pour que l’ouvrage puisse
recevoir sans problème le trafic prévu.
On peut donc passer aux études préliminaires qui sont l’étude hydrologique, hydraulique et
la comparaison des variantes.
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La délimitation du bassin versant concerné par la présente étude a été effectuée en se basant
sur la carte au 1/100 000eme de la FTM.
Le bassin versant est caractérisé par la surface, la longueur, la forme et leur pente.
La forme du bassin versant dépend du coefficient K appelé coefficient de Gravelius qui
est obtenu par la formule suivante :
P
K= (2)
2 π×S
On a K = 1,4 > 1, on peut considérer la forme du bassin versant comme allongée.
On peut donc transformer géométriquement le bassin versant en rectangle équivalent de
même surface, même périmètre et aussi même coefficient de Gravelius K. Les caractéristiques de
ce rectangle sont obtenues par les formules suivantes :
1,12
2
L = K S 1+ 1 -
1,12 K
P
l = -L (3)
2
ΔH
I = L
Les caractéristiques du bassin versant dans notre projet sont résumées dans le tableau suivant :
Befandriana
Sud 663 128,8 51,5 800 132,46 667,54 12,96
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Pour le bassin ayant des superficies dépassant la centaine de km², il est rare qu’un
phénomène pluvieux puisse intéresser la totalité du bassin versant. Les formules de transformation
pluie-débit montrent leurs limites.
Au niveau de l’ouvrage pour l’estimation des débits de crue à Madagascar, deux formules ont
été citées. Ces deux formules intègres uniquement la superficie du bassin versant et on utilise dans
notre projet.
Formule SOGREAH : Q =11.S0,8 (4)
Les débits calculés par ces formules ont une récurrence supérieure à 100 ans qui est prescrit
par la norme actuelle « EUROCODE ».
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Pour connaitre la plus haute eau (PHE) à prendre en compte dans notre projet, il faut
déterminer la cote naturelle de l’eau, au droit du franchissement, sans l’ouvrage et pour la crue du
projet.
Cette cote peut être déterminé par enquêtes sur terrains auprès des riverains, mais à défaut
de ces données recoupées, on procède à trouver par calcul cette valeur. On peut considérer que
l’écoulement est uniforme et on procède à utiliser la méthode de MANNING STRICKLER. Elle
concerne les ouvrages en cadres ou à travées multiples.
Ce calcul est valable dans le cas où l’ouvrage encadre parfaitement un lit bien marqué.
Q = K.R 2/3 .Sm .I1/2 (6)
S : section mouillée ;
P : périmètre mouillé ;
I : pente du lit d’écoulement 0.3 %
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Le tableau suivant nous montre ces résultats d’approximations selon la hauteur considérée.
Ces valeurs trouvées permettent de tracer la courbe de tarage (cf. annexe hydraulique) et
de fixer la hauteur h = 3,98 [m] qui évacue un débit Q = 1802 [m3/s].
L’ouvrage hydraulique apporte dans la plupart des cas une surélévation de la cote naturelle
de l’eau, qui est plus ou moins grande selon l’importance des perturbations que cet ouvrage apporte
à l’écoulement de la crue.
La présence des piles, des culées et des remblais d’accès rétrécit la section mouillée de
l’écoulement et qui provoque la perturbation de ce dernier. Ce rétrécissement entraine une
surélévation des eaux. En effet, on prévoit un dispositif qui annule le problème de cette
surélévation en ajoutant la côte d’eau naturelle par la hauteur de surélévation.
La surélévation des eaux est calculée par la formule :
Q2 2
VAM
Z = - α +h f (7)
2g.C2 .S02 2g
Où :
ΔZ : Surélévation de la ligne d’eau entre l’amont et l’aval de l’ouvrage (m) ;
Q2
: Perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques ;
2g.C2 .S02
S0 : Débouché du pont correspondant au débit Q (m3/s) ; (S0 = 549,08 m2)
C: Coefficient de débit,
g: Force de pesanteur (9,81 m/s2)
2
VAM
α : Pression dynamique en amont.
2g
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b
CC : coefficient de contraction f ( ; m)
B0
b = 12 m : largeur moyenne du remblai d’accès taluté 1/1
B0 = 150 m : débouché linéaire efficace du pont
2
T0
m = 1- : Contraction où T = K.S.R 3 ; la rivière dans notre projet ne présente qu’un
TAM
seul lit d’où T0 = TAM, en effet m = 0. On aura Cc = 1,00
CE : coefficient dû aux conditions d’entrée
On fait la construction de l’ouvrage sans mur en ail d’où CE = 1,00
Cθ : coefficient dû au biais du pont
Dans notre projet, on construit un pont droit ou 90° donc Cθ = 1,00
CP : coefficient dépendant des piles f n P ;m
nP = 4 ;
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Q 2 Q
H f = L AM ( ) + b ( )2 (10)
TAM T0
Où LAM = B0 = 150 [m] : distance entre l’ouvrage et une section suffisamment loin des
perturbations provoquées par l’ouvrage.
b = 12 [m] : largeur moyenne des culées
TAM = T0 = K.S.R2/3
On aura H f = 0,49 m
Où :
ΔZ = 0,47 m
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Les premières causes de destruction de l’ouvrage et presque tous les accidents survenus
sont liés par le problème d’affouillement. Il faut donc prendre des mesures pour la sécurité de
l’ouvrage et surtout pour les usagers.
Le calcul de profondeur d’affouillement est donné par la relation :
H L = H R +H N +H LC (13)
HR : Profondeur due à la réduction de la section du cours d’eau par la présence de remblai
d’accès ;
HN : Profondeur normale d’affouillement ;
HLC : Profondeur d’affouillement due à la présence de la pile.
Compte tenu de la dimension caractéristique des matériaux de fond, nous utiliserons les
formules relatives aux lits à sédiments fins.
On a D 0 = 0,48.Q 0,36
0 (14)
Et HN = 3,35 m
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H LC =1,4 P
P : largeur de la pile projetée sur un plan perpendiculaire à l’écoulement ; et P = 1 m
Où HLC = 1,4 m
La profondeur totale d’affouillement HL = 4,75 m
Les procédés recommandés dans notre ouvrage consistent à déverser des blocs
d’enrochement dans la fosse d’affouillement. On utilise dans ce cas des roches résistant aux
désagrégations et aux altérations et leurs dimensions sont données par la formule d’IZBASH :
ρ.V 2
d= (16)
0.72.g.(ρs -ρ)
d : Diamètre de l’enrochement ;
: Masse volumique de l’eau 1000 [kg/m3] ;
: Vitesse de l’écoulement en crue 3,3 [m/s] ;
: Masse volumique de l’enrochement 2650 [kg/m3]
g : Accélération de pesanteur 9,8 [m/s2]
On trouve
d = 0,92 m
L’élaboration des études hydrologiques et hydrauliques sur les régimes des eaux à transiter
à travers l’ouvrage projeté pendant la période la plus défavorable en l’occurrence celle des crues
ne seraient qu’un atout pour assurer un bon fonctionnement et une durabilité souhaitable du projet.
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L’analyse des points de comparaison aboutit au choix de la solution structurale retenue. Trois
variantes seront donc présentées :
35 m 40 m 40 m 35 m
Le pont à poutres en béton précontraint étudié est de type VIPP de portée de 150 m. La
portée est composée de quatre (04) travées indépendants, dont deux travées de rive de portée 35
m et deux travée centrale de 40 m. Les poutres ont une hauteur de 1,70 m. Les piles et les culées
sont fondées sur des pieux forés reliés par une semelle de liaison. Les piles en BA sont constituées
de 3 fûts reliés en tête par un chevêtre.
La hauteur des poutres étant de 1,70 m pour une portée de 40,00 m, l’élancement est donc proche
d’environ 1/20. Ceci est raisonnable pour ce type d’ouvrage, les efforts dans la structure peuvent
alors être considérés comme raisonnables.
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L’utilisation de 2 piles entre les culées répartit au mieux les charges verticales entre ces
appuis. Les pieux descendus jusqu’au substratum confèrent une très grande portance; ainsi les
fondations sont sollicitées raisonnablement.
Ce type de construction s’adapte bien à la majorité des sites; en effet, les poutres sous-
chaussées ne perturbent pas la vue. Cependant, il parait trop sobre pour un environnement
chaleureux et dynamique tel que Befandriana Sud.
6.1.5. Construction
Les poutres sont préfabriquées et le hourdi coulé sur place. La difficulté réside dans la réalisation
et la manutention des poutres qui doivent être réalisées avec beaucoup de précautions: les
entreprises d’exécution sont rares à Madagascar.
La quantité de matériaux utilisés pour la structure reste raisonnable. Ce sont les pieux forés qui
nécessitent un volume élevé de béton.
40 m 90 m 40 m
Le pont suspendu ou à précontrainte extérieure étudié a une portée totale de 170m. Une
nouvelle fois, la portée est divisée en trois parties, deux travées de rive de 40 m et une travée
centrale de 90 m.
Les ponts suspendus sont en réalité des ponts en arc qui sont inverses, et dont la solidité
dépend de la « traction » et non plus de la « poussée ». Le principe des ponts suspendus est de
maintenir le poids du tablier par deux câbles porteurs.
27
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Les fondations sont sollicitées de manière très raisonnable. Les culées ne sont quasiment
pas sollicitées, tout le tablier étant supporté par le système suspendu.
Les pylônes du pont dépassent seulement de 20m la ligne du tablier. Ceci permet à
l’ouvrage de ne pas prendre trop d’importance dans le paysage, toutefois, l’intégration est moins
naturelle que pour les ponts à structure porteuse inférieure.
6.2.5. Construction
Des fondations profondes contre un glissement généralisé de la zone d’appuis doivent être
envisagées. Le tablier ne peut être construit que sur cintre. En effet, l’ancrage des câbles
porteurs provoquant la compression généralisée du tablier ne peuvent se faire qu’une fois le
tablier entièrement construit. Cette construction est par conséquent très défavorable dans ce site
de construction.
La quantité de matériaux est faible, les pylônes étant peu sollicités et le tablier mince.
45 m 60 m 45 m
28
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Le pont étudié a une portée totale de 150 m comportant trois (03) travées continues dont
deux (02) travées de rive de 45 m et une (01) travée centrale de 60 m. Le tablier repose directement
sur le poutre et relié avec des connecteurs.
La hauteur de poutre est de 2,100 m dans tout l’ouvrage c’est-à-dire un élancement d’ordre de 1/28
de chaque travée. Ceci est raisonnable pour ce type d’ouvrage donc les efforts dans la structure
sont considérées comme raisonnables.
L’utilisation de deux (02) piles entre les culées répartit au mieux les charges verticales entre ces
appuis et les fondations sont sollicitées raisonnablement.
Ce type de construction s’adapte à la majorité des sites et les poutres sous-chaussées ne perturbent
pas la vue.
6.3.5. Construction
Les analyses des variantes proposées ci-dessus permettent de tirer la variante principale à
partir du tableau des comparaisons suivant :
29
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Après comparaison, à part du pont à poutres en béton précontraint, le pont bipoutre mixte
est aussi envisageable. Pour le choix final de la variante retenue, on insiste du point de vue
« esthétique». Le pont bipoutre peut prendre plusieurs formes qui ne perturbent pas le vue alors
que le pont à poutres en béton précontraint ne l’est pas. Le pont bipoutre mixte est donc adopté et
qui est le seul dans la suite de l’étude.
30
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Les hypothèses prises en ce qui concerne les phases de construction sont importantes pour
toutes les vérifications effectuées au cours du montage de la structure en acier du tablier et pendant
le coulage du béton. Elles sont également nécessaires pour la détermination des valeurs des
rapports modulaires acier/béton. Enfin, les phases de construction doivent normalement être
prises en compte pour le calcul des sollicitations exercées dans le tablier. (EN 1994-2, 5.4.2.4)
32
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
L'acier de charpente est de nuance S355. La limite d'élasticité des tôles dépend de leur épaisseur,
- Poids 77.0 kN/m3;
- Le module d'élasticité pour l’acier est pris égal à : Ea = 210 000 MPa
- Module de cisaillement G=81 000 MPa ;
- Coefficient de Poisson : = 0.3.
33
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Les barres d'armature en acier utilisées dans ce projet sont des barres à haute adhérence de
f
classe B possédant une limite élastique f sk =500 MPa ; la valeur de calcul est f sd = sk ; γs =1,15
γs
coefficient de sécurité.
Le béton normal de classe C35/45 est utilisé pour la dalle en béton armé. Les principales
caractéristiques mécaniques sont les suivantes :
- Classe d’exposition du tablier XC3 ;
- Résistance caractéristique en compression sur cylindre à 28 jours f ck 35 MPa ;
7.1.3.4. Connecteurs
Goujons ∅ 22 mm réalisés à partir d’un acier de nuance S235 J2G3 suivant norme NF
EN 10025 de σ rupture = 450 MPa et σ élastique = 350 MPa. On dispose transversalement 4 files de
goujons par poutre.
34
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Dans l'EN1992-1-1, le module élastique pour l'acier des armatures est Es = 200 000 MPa.
Cependant, par souci de simplification par rapport au module utilisé pour l'acier de construction,
l'EN1994-2 autorise l'utilisation de Es = Ea = 210 000 MPa , ce qui sera le cas dans notre projet.
La longueur totale de l’ouvrage est de 150 m donc l’ouvrage sera à travées multiples qui
peuvent être soit continus ou en une série des travées indépendantes. Cette dernière solution peut
permettre un investissement initial plus faible, mais elle exige la réalisation de joints au niveau de
tous les appuis et les coûts de maintenance de ces joints entraînent un coût final du cycle de vie
plus élevé. En outre, il est moins confortable de rouler sur une série de travées simples. En
conclusion, un pont continu est préférable.
L’ouvrage comporte trois travées continues dont (02) travées de rive de longueur d’ordre
de 0.75L de travée centrale.
On considère des poutres métalliques de hauteur constante. Les changements d'épaisseurs
des semelles se font vers l'intérieur des poutres.
La hauteur des poutres métalliques dépend des portées et de la largeur de l'ouvrage.
L B
0,45
L ref
h p = max ref ; 0,40+ (17)
28 12 35
2Lcentre +1,25Lrive
Avec L ref =
3
Les poutres sont des profils reconstituées soudés (P.R.S)
35
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Pour un ouvrage à entretoises on prendra Lentraxe = 0,5 à 0.55B, avec B la largeur de l'ouvrage
7.2.3. Semelle
La largeur de la semelle inférieure et supérieure est constante sur tout l’ouvrage. La largeur
de la semelle inférieure est obtenue par :
B L B
bi = 0,25+ + ref 0,92+ (18)
40 125 150
Les semelles supérieures sont plus étroites car d'une part il n'y a pas de risque de
déversement en service (dalle connectée), et d'autre part les aciers passifs de la dalle sont proches
et contribuent à la résistance de la section. Pour la largeur du tablier inférieure à 15 m, on a
bs = bi -10 à 20 cm (19)
On choisira un bipoutre à entretoises, qui consomment moins d'acier et est plus économique
et les entretoises sont généralement espacées de 6 à 8 m et qui sont constituées de profilés laminés
(IPE ou HEA) de 400 à 700 mm de hauteur. Les entretoises sur appuis sont des PRS (poutres
reconstituées soudées) de plus grandes dimensions. Les entretoises sont soudées aux semelles des
montants verticaux des âmes des poutres principales.
On adopte donc dans ce projet de l’IPE 600 A espacé de 7,5 m.
36
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
La dalle est modélisée comme étant un rectangle unique dont l'épaisseur est obtenue à partir
des formules donné ci-dessous.
On considèrera que les aciers passifs longitudinaux représentent 1.30% de l’aire de la dalle
dans les sections près des piles, et 1.00% de l’aire de la dalle dans les sections à mi- travée (la
moitié en nappe supérieure, et la moitié en nappe inférieure). On considèrera une distance de 4 cm
entre la fibre extrême du béton et l’axe des aciers passifs (lit supérieur et lit inférieur). On a donc
enrobage + 0.5 = 4 cm.
Le tonnage total de charpente peut être estimé à partir des expressions ci-dessous. Les
valeurs comprennent le poids des poutres principales, le poids des éléments transversaux
(montants, entretoises ou pièces de pont), et des éventuels raidisseurs supplémentaires.
B
P = 63+0,9.L1,2
ref . 1,34 - + 0,25.L ref (23)
40
Les résultats des predimensionnements sont résumés dans le tableau ci-dessous :
37
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Pour la portée considérée, les épaisseurs de tôle varient le long de l'ouvrage (épaisseur de
la semelle inférieure, de la semelle supérieure et de l'âme).
Pour limiter les problèmes de fatigue, on limitera les variations d'épaisseur dans les
semelles : tf,max ≤ 1.5 tf,min.
Les changements d’épaisseurs se feront selon le schéma ci-dessous.
38
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Les charges permanentes sont constituées par le poids propre de la charpente, poids de la
dalle en béton et les superstructures.
Le poids des éléments transversaux (montants + entretoises) et celui des connecteurs sera
modélisé par une charge verticale uniformément répartie sur une poutre principale. La valeur de
cette charge est calculée à partir du métré global de la charpente.
Le poids des éléments transversaux sur appuis est sans influence sur les résultats
de flexion longitudinale. Il joue néanmoins sur la valeur des descentes de charge sur les
culées et sera donc modélisé (y compris le poids des débords de dalles et d’équipements au
niveau des culées).
39
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Les poids volumiques sont définis dans l’Eurocode 1 et les charges sont pondérées avec des
coefficients de pondérations.
Les effets du vent sont négligés pour la flexion longitudinale de l’ouvrage en service
compte tenu de portées envisagées et de la hauteur du pont. Par contre l’impact du vent est
considérer sur le dimensionnement des piles et culées.
- 1ere classe : elle couvre les effets d’accumulations possibles de véhicules lourds sur
l’ouvrage, compte tenu de la composition du trafic sur itinéraire correspondant. Elle doit être
adoptée pour des ouvrages destinés à supporter une grande proportion des véhicules se rapportant
à des activités utilitaires lourdes (industrielles, agro-alimentaires ou forestières).
40
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
- 2eme classe : elle couvre les effets d’accumulations de véhicule comme la première classe,
mais pour les compositions de trafic les plus courantes sur les réseaux routiers et autoroutiers.
- 3eme classe : elle concerne la présence de véhicules lourds probable, mais en petit nombre
ou occasionnelle rendant peu probable la présence simultanée sur l´ouvrage de multiples véhicules
de ce genre avec des caractéristiques sévères.
Dans le présent projet donc, on installera dans la classe 2
Les coefficients d’ajustement valent :
En ce qui concerne l’EN 1991-2, l’article 4.2.3 (2) nous indique que lorsque la largeur de
la chaussée est supérieure à 6 m, le nombre de voies conventionnelles est égal à la partie
entière du quotient par 3 de la largeur totale, et la largeur d’une voie est de 3 m. La largeur restante
constitue l’aire résiduelle :
w1 5,4 n=1 3 3
5,4 w1 6 w1 0
n=2
2
6 w1 w1 w1 - 3.n1
n1 =E(
) 3
3
w w
Où E( 1 ) désigne la partie entière de 1
3 3
Selon ce tableau, les caractéristiques de la voie dans notre projet sont résumées dans le tableau suivant :
Quatre modèles des charges verticales sont définies dans l’Eurocode suivant les effets du trafic :
41
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
a. Modèle LM1
42
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On utilise une ligne d'influence transversale rectiligne (cf. Figures 9 et 10) en supposant
qu'une charge verticale introduite dans le plan de l'âme d'une poutre principale est entièrement
supportée par cette poutre. Les parties défavorables de chaque ligne d'influence longitudinale
sont alors chargées selon la distribution transversale des charges verticales de trafic UDL et TS
entre les deux poutres principales.
43
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Figure 11. Répartition transversale des charges UDL sur le tablier du pont bipoutre
b. Modèles LM2
Ce modèle consiste en une charge d´essieu unique βQQak, Qak étant égal à 400 (kN)
majoration dynamique comprise, qu´il convient d´appliquer en un point quelconque de la chaussée.
Il n’y a pas de spécification différente donc on prend βQ égal à αQ1 selon l’Eurocode.
D’où
β Q .Q ak = 0.9×400 = 360 kN
Pour les ponts routes avec trottoirs ou pistes cyclables, il n´y a lieu de considérer que la valeur de
q fk = 5 kN/m²
44
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
(-0.2 t ) ü
ï
β as ( t ) =1- e =0,775 ï
ï
ý ε ca ( t ) = 4,84.10
-5
-5 ï
ε ca (¥) =2,5.(f ck -10).10 =6,25.10 ï
-6
ï
þ
Retrait de dessiccation (NF EN 1992-1-1 Annexe B2)
ε cd ( t ) = β ds ( t, t s ).K h .ε cd,0 (29)
Age ts du béton quand le retrait de dessiccation commence : 1 jour (EN 1994-2 5.4.2.2 (4))
é æ f ö÷ ù
ê çç ÷ú
ê çç -α . cm ÷÷ ú
ê çç ds,2 f ÷÷ ú
ε
cd ,0 (
ê
= 0,85 . ê 2 2 0+ 1 10 .α
ê d s,1
.e
è
) cm ,0 ÷ø ú -6
ú .1 0 . β R H = 2 ,5 3.10
ú
-4 (30)
ê ú
ê ú
ê ú
ë û
é RH 3 ùú
Où β RH = 1,55. ê1 - ( ) = 0,756 (31)
ê RH ú
ë 0 û
Avec RH = 80 % (par hypothèse) et RH0 = 100 % humidité relative.
t - ts
β ds ( t,t s ) = = 0,113 (32)
( t - t s ) +0,04. h 30
A c 2.2,25
Avec h 0 =2. = = 484mm
u 9,3
Ac aire de la dalle en béton et u le périmètre du tablier.
La valeur de Kh dépend du rayon moyen h0. Comme h0 = 484 mm, on procède à l’interpolation
linéaire et on aura Kh = 0.704
Et ε cd ( t ) = 2,013.10-5
45
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Retrait endogène :
εca (¥) = 2,5.(fck -10).10-6 = 6,25.10-5
Retrait de dessiccation :
εcd ( t) = βds (¥, ts ).Kh .εcd,0 = 1´0.704´2.53´10-4 = 1,78´10-4
Bilan des retraits à temps infini :
L’action du retrait est introduite sur le modèle filaire sous la forme d’un effort normal :
Nb = Ecm.εcs.Ab (34)
Cet effort est appliqué au centre de gravité de la dalle en béton et se ramène au niveau du
a. Généralités
Le fluage est la déformation évolutive au cours du temps d’une structure en béton soumise
à une charge de compression constante. Dans une structure mixte, les charges de flexion
longitudinale ayant une courte durée d’application sont reprises par une section résistante
mixte homogénéisée, fissurée ou non. Pour homogénéiser la section mixte (non fissurée),
on divise l’aire du béton par un coefficient d’équivalence n0 = Ea / Ecm avant de l’ajouter
46
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
L’effet du fluage, qui par définition même du phénomène ne joue que sur les charges ayant
une longue durée d’application, est pris en compte par une diminution de la section
résistante du béton, c’est-à-dire une augmentation du coefficient d’équivalence.
Le coefficient d’équivalence pour les calculs de la structure à long terme est noté nL. Il
dépend du type de charge appliqué sur la poutre (par l’intermédiaire du coefficient ψL) et du fluage
du béton à l’instant considéré (par l’intermédiaire de la fonction de fluage φ(t, t 0)) :
n L = n 0 .[1+ψ L t,t 0 ] (35)
Coefficient n0 : n0 = 6,162
Coefficient L :
Il traduit la dépendance du coefficient d’équivalence au type de charge appliquée :
- charge permanente (poids propre des plots de bétonnage, superstructures) : ψL= 1,1
- Retrait du béton (effets primaires et secondaires) : ψL= 0,55
- Précontrainte par déformation imposée : ψL= 1,5
c. Fonctions de fluage
0,3
æ t-t ö÷
φ( t,t 0 ) = φ0.ççç 0
÷÷ = φ0 , lorsque t→ ∞ (36)
çèβ +t-t
H 0ø
÷
Avec :
H est un coefficient ne dépendant que de l’humidité relative et du rayon moyen h0 = 484 mm
déjà calculé dans le paragraphe précédent pour le retrait.
é RH ù
ê 1- ú
ê 16,8 1
φ0 = φRH .β(fcm ).β( t 0 ) = ê1+ 100 .α1 úú .α2 . 0,2 (37)
ê 0,10. h 0 ú
3 fcm 0,1+t 0
êë ûú
α1 et α2 : Ils tiennent compte de l’influence de la résistance du béton lorsque fcm ³35 MPa dans
le cas contraire α1= α2=1.
47
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
t0 : L’âge moyen du béton (en jours) lorsque le cas de charge considéré est appliqué sur la
structure :
- pour les charges permanentes exercées sur les structures mixtes bétonnées en plusieurs
étapes, une valeur unique moyenne t0 peut être utilisée pour la détermination du coefficient
de fluage (EN 1994-2 5.4.2.2 (3)) ;
- Pour le poids propre d’un plot de la dalle : âge moyen pour toutes les phases égales à la
moitié de la durée totale de bétonnage de la dalle complète qui est :
t0 = 55,5 jours
- pour le retrait, supposer que l’âge au moment du chargement est d’un jour (EN
1994-2 5.4.2.2 (4)).
t0 = 1 jours
β ( t 0 ) =0,509
Une force de freinage, notée Qlk, s´exerçant comme une force longitudinale, au niveau du
revêtement de la chaussée, doit être considérée.
Q lk = min (0,6α Q1.(2Q1k )+0,10α q1.w1.L; 800 kN) (38)
48
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Pour le projet du pont mixte, les vérifications pour les différentes situations sont indispensables :
Projet transitoire Projet durable Projet accidentel
- A la mise en service (état du - Séisme ;
- Charpente seule sous son poids
pont en fin de construction) ; - Chocs.
propre (avec différentes phases
- En fin de durée de vie, c'est-
suivant les étapes choisies pour le
à-dire 100 ans.
montage) ;
- Fin du bétonnage de chaque plot.
Gk,sup : Etat caractéristique des sollicitations dans la structure sous charge permanente
défavorable (poids propre nominal et superstructure maximale) en tenant compte du phasage de
construction ;
Gk,inf : Etat caractéristique des sollicitations dans la structure sous charge permanente
favorable (poids propre nominal et superstructure minimale) en tenant compte du phasage
de construction) ;
S : Enveloppe des sollicitations dues à l’action du retrait du béton ;
Tk : Enveloppe des sollicitations caractéristiques dues aux effets thermiques ;
UDLk : Enveloppe des sollicitations verticales caractéristiques dues aux charges
uniformément réparties ;
TSk : Enveloppe des sollicitations verticales caractéristiques dues aux charges
ponctuelles.
qfk : Enveloppe des sollicitations verticales caractéristiques dues aux charges
uniformément réparties sur les trottoirs.
49
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Les groupes des charges pour les ponts routiers en situation de projet durable selon l’Eurocode :
gr2 (calculs appuis) : : Les forces de freinage et d’accélération. Elles sont horizontales
et servent principalement au dimensionnement des appareils d’appuis et des joints de dilatation
donc on ne peut pas considérer ici.
åG
j ³1
k,j +Pk +ψ1,1Q k,1 + åψ 2,i Q k,i
i >1
50
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Le but de ce paragraphe est de déterminer les moments aux appuis et en travées afin de
dimensionner la dalle en béton armé et justifier la poutre principale.
On étudiera les deux sections caractéristiques de la dalle qui sont S1 (encorbellement) aux droits
des appuis où les efforts tranchants sont plus importants et S2 au milieu de la dalle où les moments
fléchissants sont maximaux.
On utilise les abaques pour la flexion locale de la dalle du SETRA ouvrage d’art n°54
applicables uniquement aux ponts bipoutres à entretoise et calculés avec le nouveau règlement
EN 1991-2.
a. Hypothèses
Ces abaques devraient faciliter le dimensionnement des tabliers de cet ouvrage avec les trois
hypothèses suivants :
- Balancement des travées : rapport d’encorbellement entraxe 0,4 ;
- Profils de l’intrados : linéaire dans l’encorbellement (épaisseur variant de 0,75h à 1,5h),
parabolique entre poutres (épaisseur variant de 1,5h à h)
- Largeur de la chaussée : longrine de largeur 0,64m, pas de séparateur central
- Chargement : structure strictement chargée avec l’EN1991-2 ; les charges concentrés sont
diffusés selon une pente 1/1 jusqu’au feuillet moyen de la dalle. La hauteur E de répartition des
charges est :
h
E = e+ (43)
2
51
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Avec :
e : Epaisseur de couche de revêtement ;
h : Epaisseur au centre de la dalle ;
u : Largeur de la roue au modèle de charge LM1.
b. Lecture
- Pour les moments fléchissants au centre de la dalle, on lira directement la valeur pour
l’entraxe des poutres prévu.
- Pour les moments d’encastrement, on lira selon les valeurs résultant la longueur fictive de
l’encorbellement préservant l’excentrement du tandem le plus lourd définie par :
Encorbellement fictive = Encorbellement réel - Longrine réel+0,64
Moment d’encastrement :
Les paramètres d’entrés sont :
ìM = -125kN.m/ml
Encorbellement 2,42 müïï ïïï e,c
ýí
E = 22 cm ïïþ ïïM = - 90,5kN.m/ml
ïî e,f
Moment au centre de la dalle :
Les paramètres d’entrés sont :
E = 22 cm
Encorbellement 2,95 m
52
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
L’analyse structurale est l’analyse de l’ouvrage dans son ensemble pour la détermination
des sollicitations de flexion longitudinale et des contraintes correspondantes dans toutes ses
sections. Selon l’EN 1994-2 § 5, cette analyse est une analyse linéaire élastique au premier ordre
en tenant compte de la fissuration, du retrait et du fluage du béton, ainsi que du phasage de
construction.
On appelle analyse globale élastique la détermination des efforts dans la structure (moment
fléchissant, effort tranchant) par un calcul élastique c’est-à-dire que les efforts intérieurs sont
déterminés en supposant que les matériaux ont un comportement élastique linéaire.
53
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
a. Fissuration du béton
Généralités :
L’Eurocode 4 a pris en compte la fissuration du béton dans le calcul des sollicitations
qui se fait par deux analyses globales successives : « non-fissurée » et « fissurée ».
Dans notre projet, la méthode utilisée consiste à adopter une inertie de flexion fissurée sur
une longueur égale à 15 % de la travée de part et d'autre de chaque appui intermédiaire.
Toutefois, cette méthode n’est applicable que pour les poutres continues avec un rapport entre
travées adjacentes supérieur à 0,6 qui est notre cas.
Zones fissurées :
Une zone fissurée autour de P1 qui commence à l'abscisse x = 38,25 m et qui finit à
l'abscisse x = 54,0 m.
Une zone fissurée autour de P2 qui commence à l'abscisse x = 96,00 m et qui finit à
l'abscisse x = 111,75 m.
Trainage de cisaillement
La répartition des contraintes normales dans une section transversale n’est pas uniforme
car plus une fibre longitudinale de la dalle est éloignée transversalement de l’âme métallique, plus
elle présente un retard de déformation sur la fibre centrale et ce phénomène est appelé trainage de
cisaillement.
Largeur efficace de la dalle
Le traînage de cisaillement dans la dalle en béton est pris en compte par réduction de la
largeur réelle de la dalle à une largeur dite « efficace », ce qui influence la valeur des
caractéristiques mécaniques des sections.
54
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Avec :
æL ö
b ej = min çç e ; b j ÷÷÷ : La valeur de la largeur efficace de la membrure de béton de chaque côté de
çè 8 ø
l'âme où :
Le : La portée équivalente dans la section transversale concernée (figure 11);
bj : La largeur géométrique réelle de la dalle associée à la poutre principale ;
b0 : Représente l’entraxe des rangées extérieures des connecteurs, goujons.
Le
β j = 0,55 + 0,025. £ 1,0
b ej
Figure 15. Détermination des portées équivalentes pour la largeur efficace des membrures
en béton et répartition de la largeur efficace en travée.
55
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On cherche à déterminer les efforts maximaux dans les deux sections étudiées : la section sur
pile Σ1 et la section au milieu de la travée centrale Σ2. La structure étant hyperstatique, on se base
sur le théorème des trois moments pour déterminer la valeur des moments sur les piles. On note
M1 le moment sur la pile P1, et M2 le moment sur la pile P2.
a. Résistance de matériaux
Coefficient de souplesse :
Les coefficients de souplesse pour une poutre à section variable sont obtenues par :
ìï
ïïa = x k (1- x ) 2 1 dx+...+ Li (1- x ) 2 1 dx
ïï i ò0 Li EI0k òx j Li EI ji
ïï
ïï xk x x 1 Li x x 1
íbi = ò (1- ) . dx+...+ ò (1- ) . dx [44]
ïï 0 Li Li EI0k x j Li Li EI ji
ïï
ïï xk x 2 1 Li x 1
ïïci = ò0 ( ) dx+...+ ò ( ) 2 dx
ïïî Li EI0k x j Li EI ji
56
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Moments fléchissants
Le moment fléchissant dans la section d’abscisse x de la travée n° i à pour expression :
x x
M i (x) = μ i (x,α) + M i-1 (1- ) + Mi (47)
Li L
ì
ï α
ï
ï(1- ).x pour x < α
ï Li
Moments fléchissants isostatique μ i (x,α)= ïí :
ï
ï x
ï(1- ).α pour x > α
ï
î Li
ï
Efforts tranchant
M i -M i-1
Vi (x) = τi (x,α) + (48)
Li
ì
ï α
ï
ï - ; pour α<x
dμ i (x) ïï Li
Efforts tranchants isostatique τi (x,α) = =í
dx ï
ï α
ï1- ; pour α>x
ï
î Li
ï
Réactions d’appuis
La réaction au droit de l’appui simple Ai vaut
M i-1 -M i M -M
Yi = Yi+1, iso (0) - Yi+1, iso (Li) + + i+1 i (49)
Li Li+1
b. Lignes d’influences
1 ''
ωi' (α)+ ωi (α)
1 φi x x
M i (α)=- (50) ; M i (a,x) = μ i (x,α) + M i-1 (a ) (1- ) + M i (a ) (51)
bi 1 Li Li
-1
φi φi '
bi b
Où φi sont obtenues par la relation '
= a i +ci-1 -bi-1φ i-1; i' =ci +a i+1 -bi+1φ i+1 avec φ 0 = φ'i 0
φi φi
57
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(m)
(m)
(m)
(m)
Figure 19. Ligne d’influence des efforts tranchants sur appuis (Σ1)
58
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Du fait de la souplesse transversale des structures de type bipoutre mixte, une charge
excentrée transversalement n’est pas reprise à égalité par les poutres métalliques. Il est donc
important de tenir compte de la position transversale des charges sur le tablier, afin de connaitre
précisément ce que reprend chaque poutre.
On adoptera une répartition transversale de type Courbon : c’est-à-dire qu’on considère
qu’une charge appliquée au droit d’une poutre est intégralement reprise par la poutre en question,
et que la deuxième poutre ne reprend rien.
Connaissant la ligne d’influence, les positions des charges UDL et TS dans la travée centrale sont :
59
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Le tandem TS se trouve à une distance X=22 m de l’appui P1 pour avoir l’effet la plus défavorable
9.3.2.5. Résultats
Tableau 43. Sollicitations dues aux charges permanentes et aux charges d’exploitations
Charges Sollicitations Section (Σ1) Section (Σ2)
Permanentes Moments fléchissant (MN.m) -19.586 7.935
Efforts tranchant (MN) 1.835 0
UDL Moments fléchissant (MN.m) -9.011 5.995
Efforts tranchant (MN) 0.771 -0.076
TS Moments fléchissant (MN.m) -3.512 2.777
Efforts tranchant (MN) 0.164 -0.146
En prenant les mêmes combinaisons des sollicitations des moments transversaux, on aura :
CONCLUSION PARTIELLE
Les analyses structurales sont des étapes très importantes. Les efforts trouvés permettent de faire
le vrai dimensionnement après toutes les vérifications nécessaires des sections considérés. On
passe maintenant à l’étude proprement dit étude du pont mixte.
60
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
10.1. GENERALITES
La dalle est soumise à la flexion simple. On utilisera pour les surcharges : Eurocode 1-Partie
3 : « Charges sur les ponts dues aux trafics » ; pour le béton armé : Eurocode 2 : « Calcul des structures
en béton ».
La classe d’exposition est liée aux conditions et données relatives de l’environnement et aux
matériaux. Pour les ouvrages d’arts, la classe d’exposition adoptée est la classe XC3 (cf : annexe béton
armé).
L’enrobage nominal est le résultat d’un compromis entre une valeur élevée, favorable pour la
durabilité, et une valeur plus faible, favorable pour le bon fonctionnement mécanique de la dalle qui
est donc la somme d’un enrobage minimal et d’une marge pour tolérance d’exécution.
cnom = c min +Δcdév (52)
Les dalles sont bétonnées en place et pour la raison de choix d’une géométrie simple on retiendra
cdév 10mm .
62
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
La valeur à utiliser est la plus grande des valeurs de cmin satisfaisant aux exigences à la fois en ce
Avec :
Pour la classe XC3, cmin, dur 25 mm et les autres sont tous nul d’où cmin 25 mm
On a donc :
On calcul la dalle par bande d’un mètre c’est-à-dire comme une poutre de largeur 1m en flexion
simple. Le calcul suit l’organigramme « flexion simple » dans l’annexe béton armé.
63
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
10.2.2. Armatures
Selon l’EC2-7.3.3 (2), l’espacement des armatures sont déterminés en fonction de la contrainte
des armatures tendues et de l’ouverture des fissures. Les espacements sont tirés à partir du tableau des
espacements maximum (cf. Annexe béton armée).
On prend pour HA25 un espacement s = 200 mm
HA20 un espacement s = 170 mm
HA12 un espacement s = 160 mm
combinaison caractéristique ;
64
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σc σc (53)
M ser
Où σ c = K.x1 avec K =
Icf
réduite :
b w .x12
µ + α e (A s1 +A s2 )x1 - α e (A s1d-A s2d ' ) = 0 (53-1)
2
Calcul de moment quadratique I cf provenant de l’équation de l’équilibre des moments de la section
Avec : σ s =α e .K.(d-x1 )
par l’Eurocode.
Les résultats de calculs sont résumés dans le tableau ci-dessous :
65
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On a
σ s 400 MPa
σ c 21MPa
Donc
Les contraintes sont admissibles à l’ELS.
Le moment résistant ultime est calculé à partir de diagramme contrainte déformation suivants :
Béton : Armatures passives :
Diagramme rectangulaire équivalent Diagramme bilinéaire (classe B)
λ = 0.80 ; η=1.00 f sd = 435 MPa
f cd = 23.3 MPa k =1.8
ε cu3 = 0.35% ε ud = 0.9 ; ε uk =4.5%
66
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Le but dans ce paragraphe est de vérifier si les armatures d’effort tranchant est nécessaire.
VEd 0.231MN/ml
La résistance transversale de la dalle en l’absence d’armature d’effort tranchant est obtenue par la
formule :
Où :
f ck 35MPa ;
0.18
C Rd,c = 0.12 ; k1 =0.15 ;
γc
200
k=1+ 2.0 ; d (mm) ou k=1.96 ;
d
A sl
ρl = 0.02 ou ρ l =0.098 : Taux d’armature transversales tendues.
bw d
VRd,c =0.288MN
67
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Elle consiste à vérifier si l‘effort tranchant engendré sous l’effet d’une charge concentrée est
admissible dans la dalle centrale. On utilise la charge LM2 a 2 ×b 2 =(0.35×0.60 m²) qui représente une
charge localisée.
La vérification se fait à l’E.L.U.
v Ed v Rd,c (57)
L’Eurocode 2 définit un contour appelé contrôle de référence u1 et on admet que les charges
se répartissent uniformément dans ce contour.
d y +d z
La hauteur utile de la dalle est considérée comme constante et prise égale à d eff = .
2
Avec d y et d z : hauteurs utiles des armatures dans les deux directions perpendiculaires ;
d z =0.183
d eff =0.196 m
d y =0.209
68
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σ c,long
σ cp = max ;-1.85 = - 1.85 MPa
2 = - 0.222MPa (57-2)
k1 = 0.12
0.15
CRd,c = =0.10
γc
ly 0.0032 ρ lzρ ly
ρ l =min 0.0053 C Rd,c k(100ρ lf ck )1/3 =0.529 MPa (57-3)
lz 0.0085 0.02
200
1+
k=min d =2
2
VEd 0.18
vEd = = = 0.175 MPa
u1×d eff 5.24×0.196
On a donc :
vEd = 0.175 MPa vRd,c = 0.364 MPa
69
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Pour la flexion locale selon (EN 1994-2 § 7.4.1(2)), on calcule directement, de façon conventionnelle,
l’ouverture des fissures et on vérifie qu’elle est inférieure à une valeur fixée par les spécifications du
projet.
w K w max (58)
On a a+ <5.(c+ ) armatures tendues avec faible espacement; Sr,max est donné par l’expression :
2
Sr,max =k 3 c+k1 k 2 k 4 (mm) (58-1-a)
ρ P,eff
k 2 =0.5 : Flexion ;
25 2/3
k 3 =3.4( ) 2.71 Avec c = 35 (mm) enrobage ;
c
k 4 =0.425 Valeur recommandée ;
70
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Avec σs : contrainte dans les armatures de béton armé tendues, en supposant la section est
fissurée ;
kt 0.6 à courte durée et kt 0.4 à long durée ;
f ct,eff =f ctm =3.2MPa : Valeur moyenne de la résistance en traction du béton au moment où les
10.7.1.3. Vérification
Pour les classes d’expositions XC3, l’ouverture maximale des fissures pour le béton armé aux
Eurocodes est w max 0.3mm
71
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Les différentes sections critiques à vérifier sont la section sur appui intermédiaire P1 et la section à
mi- portée de la travée P1 - P2.
11.1.1. Géométrie
Au droit de l’appui P1 aux ELU, la dalle en béton est entièrement tendue. La résistance du béton est
donc négligée lors de la vérification de la résistance de la section.
72
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
11.1.3. Sollicitations
11.1.4.3. Ame
L'âme est tendue dans sa partie supérieure et comprimée dans sa partie inférieure. Pour la
classification de l'âme en acier, la position de l'Axe Neutre Plastique (ANP) est déterminée de la façon
suivante :
f sk
N su +N sl =(A tsur +A tslr ). (59)
γs
Avec :
π.d sur 2
A sur = =3.142cm 2
4 b eff 3780 A tsur = n.A sur = 59.38 cm 2
;n= = =18.9
π.d lr 2 2 sl 200 A tslr = n.A Lr = 92.77 cm 2
A lr = =4.909cm
4
N su +Nsl = 6.615 MN
73
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
f yw
N atfs =A atfs .
γ M0 N atfs = 24.32 MN (60)
2
A atfs =t tfs .b tfs =9.3×83=771.9 cm
f yw
N aw =A aw .
γ M0 N aw = 17.16 MN (61)
2
A aw = t w .h w =2.6×191.4= 497.64 cm
f yf
N atfi =A atfi .
γ M0 N atfi = 27.24 MN (62)
2
A atfi =t tfi .b tfi = 9.3×93 = 864.9 cm
A atfi +N aw N atfs +N su +N sl
et (64)
N atfi N aw +N atfs +N su +N sl
74
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
cw h 456 w
= w 73.61 31.59 (67)
tw tw 13 1
L'âme en acier est donc au moins de classe 3 et la détermination de la classe est alors basée
sur la distribution des contraintes élastique à l'ELU donnée par l'analyse globale prenant en compte le
phasage de construction :
On a :
w,sup -252.27
ψ= = - 0.93 > -1 (68)
w,inf 271.42
Puis on vérifie si :
hw 42ε w
(69)
t w 0.67+033ψ
hw 42ε w
73.61 et 95.43
tw 0.67+033ψ
La section transversale au niveau d’appuis P1 est de classe 3 et elle est vérifiée par une analyse
élastique de section.
75
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
a. Contribution de l’âme
χ w f yw
Vbw,Rd hwtw
γ M0 3
f yw
λ w = =1.01
τ cr 3 Vbw,Rd = 8.16 MN (75-2-1)
χ 0.83 = 0.824 τ = k σ = 196.15 MPa
w cr τ E
λw
π 2 .E.t 2w
σ = = 35.023 MPa
E 12(1-ν 2 )b 2w
b fi t fi2 f yf M Ed 2
Vbf,Rd 1- ( )
γ M0c M f,Rd (75-2-2)
76
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
La semelle inférieure de la section transversale est une section en acier tandis que la semelle
supérieure est une section mixte. M f,Rd est alors calculé avec les caractéristiques de la semelle
Pour le calcul de M f,Rd la position de l'Axe Neutre Plastique (ANP) est déterminée ainsi :
Comme :
N atfi N atfs =51.66MN Nsu +Nsl =6.615MN
L'axe neutre plastique (ANP) est dans la semelle
N atfi =27.24MN < N atfs +Nsu +Nsl =31.05MN
supérieure à une distance zpl de la fibre inférieure extrême de la semelle inférieure.
D’où
M f,Rd = 104.82 MN.m
Vbf,Rd 1.6b fi .t fi2 .f yf Vbf,Rd 0.75MN
c=a 0.25+ t h 2 f = 2.7 m
w w yw
Et
Vpl,a,Rd = 11.90 MN
VRd min VRd = 8.91 MN
Vb,Rd Vbw,Rd Vbf,Rd 8.91MN
VEd
=0.41 1 : La résistance à l’effort tranchant est vérifiée.
VRd
VEd
=0.42 1 : Le cisaillement est vérifié
Vb,Rd
On a :
VEd =3.74 MN < 0.5VRd =4.08MN
77
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Et
VEd
V =0.46 1
bwRd
(76)
M Ed =0.40 1 M Ed M f,Rd
M f,Rd
Selon l'EN 1993-1-5, 7.1 (1), il n'y a pas d'interaction. Cela signifie que les semelles sont
suffisantes pour résister seules au moment fléchissant, de sorte que l'âme peut être utilisée en totalité
pour la résistance à l'effort tranchant.
11.2.1. Géometrie
A la mi- portée de la travée P1-P2, à l'ELU, la dalle en béton est comprimée sur la presque totalité de
sa hauteur. La contribution du béton est donc prise en compte dans la résistance de la section
transversale.
78
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
11.2.3. Sollicitations
La semelle supérieure est mixte et elle est connectée à la dalle suivant les recommandations de
l'EN1994-2, 6.6 : Classe 1
11.2.4.3. Ame
Pour la classification de l'âme en acier, la position de l'Axe Neutre Plastique (ANP) est déterminée de
la façon suivante :
f ck
N c =0.85.A c
γc N c = 21.22 MN
A c e.beff 0.25 4.28 1.07
79
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
f yw
N atfs =A atfs .
γ M0 N atfs =11.454 MN
2
A atfs =t tfs .b tfs =4×83= 332 cm
f yw
N aw =A aw .
γ M0 N aw =12.54 MN
2
A aw = t w .h w =1.8×202= 363.6 cm
f yf
N atfi =A atfi .
γ M0 N atfi = 12.83 MN
2
A atfi =t tfi .b tfi = 4×93 = 372 cm
Résistance plastique de calcul de la partie en acier :
N a N atfs N aw N atfi 36.83 MN
N a = 36.83 MN N c 21.22 MN
N atfi N aw 25.37 MN N c +N atfs = 32.68 MN
80
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
La section transversale située à mi- portée de la travée P1-P2 est de classe 1, et elle est vérifiée par une
analyse plastique de section.
Le moment résistant plastique est calculé à partir de la position de l'axe neutre plastique ANP :
M pl,Rd = 68.62 MN.m
L'armature comprimée de la dalle en béton est négligée conformément à l'EN 1994-2, 6.2.1.2(1).
On aura
M Ed = 22.55 MN.m M pl,Rd = 68.62 MN.m
81
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Où
ηf yw
Vpl,a,Rd = hwtw (80-1) Vpl,a,Rd = 8.69 MN
γ M1 3
Et
χ w f yw b fi t f2f yf M Ed 2
Vb,Rd = Vbw,Rd + Vbf,Rd = hwtw + 1-( ) (80-2)
γ M1 3 γ M1c M f,Rd
a. Contribution de l’âme
χ w f yw
Vbw,Rd hwtw
γ M1 3
Vbw,Rd = 4.45 MN (80-2-1)
χ 1.37 =0.61 λ = hw
=1.53
w (0.7 λ ) w
w
37.4t w w k
b fi t fi2 f yf M Ed 2
Vbf,Rd 1- ( ) (80-2-2)
γ M1c M f,Rd
La semelle inférieure de la section transversale est une section en acier tandis que la semelle
supérieure est une section mixte (poutre en acier + dalle en béton + barres d'armature en acier
éventuellement). Il convient d'utiliser les formules données pour le calcul de Vbf,Rd avec les propriétés
de semelle inférieure en acier.
Pour calculer Mf,Rd, on commence par chercher la position de l’Axe Neutre Plastique de la section
composée uniquement par les semelles.
82
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Vpl,a,Rd = 8.69 MN
VRd min VRd = 4.65 MN
Vb,Rd Vbw,Rd Vbf,Rd 4.65MN
Il n’y a pas d’interaction moment-effort tranchant. Les semelles sont donc suffisantes
pour résister au moment de flexion et l’âme entière peut donc résister au cisaillement.
83
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
12.1. GENERALITES
12.1.1. Introduction
12.1.2. Principe
Lorsque cet effort de compression atteint une valeur critique dépendant notamment des
conditions d'appui et de la distribution du moment de flexion, le côté comprimé va voiler à
la manière d'un poteau comprimé qui flambe. L’étude sera réalisée au droit des 2 changements de
section de part et d’autre de la pile P1. En effet, ces changements de section constituent des pics
de compression dans la semelle inférieure, et sont donc les endroits les plus sujets au déversement.
12.1.3. Vérification
Il est nécessaire de calculer la charge critique de flambement latéral par une méthode générale
qui nécessite de calculer la charge critique de la façon la plus exacte possible (EN 1993-2 §
6.3.4.1).
12.2.1. Vérification
On peut modéliser le pont bipoutre comme un portique à 2 étages modélisant le cadre (entretoise +
dalle béton, cf. Figure ci-dessous) en supprimant la barre représentant la dalle en béton.
84
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Avec :
At , Bt , Dt : Termes de souplesse liés aux sections réduites d’effort tranchant de l’entretoise e et des
montants verticaux m .
85
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On déduit de ce tableau que la section aux appuis P1 est le plus défavorable donc dans toute
la suite on prend la rigidité aux appuis.
86
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On prend le moment maximal qui est le moment sur appui P1 qui donne l’effet le plus
défavorable. Pour étudier le flambement latéral de la semelle inférieure, on calcule l’effort normal sur
le long de la semelle à partir de moment fléchissant maximale par la formule suivant :
M max
M max = 43.35 MN.m N Ed 21.59 MN
h
Où h : distance entre les centre de gravité de la semelle inférieure et supérieure.
La largeur des semelles est constante, on peut appliquer la méthode simplifiée en calculant
la contrainte critique avec la section d’épaisseur maximale et la contrainte sollicitant maximal.
Ces hypothèses minimisent la charge critique et sont sécuritaires. Il faut donc vérifier que :
1
χ LT = < 1.0 (85)
2 2
Φ LT + Φ LT -λ LT
On vérifie si :
4N E
Cd > (86)
L
4N E
D’où Cd =31.98 MN/m> =0.24 MN/m : les maintiens latéraux sont rigides
L
87
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
L’élancement réduit :
A eff.f y
λ LT = (87)
N crit
Avec :
h w,c .t w
A eff. = bfi t fi + Aeff. = 102.9×10-3 m2
3
h w,c : Hauteur d’âme comprimée
f y =315 MPa
λ LT =0.47
LT : Facteur de déversement
Section en I : soudée
h
Hauteur du PRS h 2100 mm 2.52 2 COURBE d
b
Largeur min du PRS : b 830 mm
1
1+α LT (λ LT -0.2)+λ LT = 0.71
2
Φ LT = (88)
2
χ LT 0.80 Le critère de déversement est donc vérifié
Les justifications aux ELS permettent d’assurer le bon fonctionnement du pont en service,
mais également de limiter les déformations affectant son aspect et de maîtriser les dommages nuisant
à son aspect, sa durabilité ou sa fonction.
88
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
La résistance de la dalle est négligée, les deux fibres de la semelle doivent être vérifiées.
M Ed,ser VEd,serS
σ Ed,ser = y (89-1) τ Ed,ser = (89-2)
I twI
y : Ordonnée par rapport à l’axe neutre de la section mixte ;
S : Moment statique de la dalle par rapport à l’axe neutre de la section mixte ;
I : Inertie de la section mixte (fissurée et non-fissurée).
fy
345 MPa
γ M,ser
89
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Bien que le béton de la dalle du pont mixte soit de classe XC, ce critère permet de s’affranchir
de tout risque de fatigue du béton de la dalle. Il n’est pas donc nécessaire de faire la vérification.
On appelle « respiration de l’âme » la légère déformation répétée de l’âme hors de son plan,
à chaque passage de véhicules sur le pont, avant de revenir à sa position initiale. Cette déformation se
fait suivant l’allure de la déformée du premier mode critique de voilement, et est susceptible de générer
des fissures de fatigue à la jonction âme/semelle ou âme/raidisseur vertical.
Pour les ponts routiers dont les âmes sont dépourvues de raidisseurs longitudinaux, les risques
de respiration de l’âme sont négligeables si :
hw
min 30+4L;300
tw
Travée h w (mm) t w (mm) L (mm) hw / tw min 30+4L;300 Vérification
Rive 2020 18 45 112.22 210 VERIFIE
Centrale 2020 18 60 112.22 270 VERIFIE
90
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Pour les calculs de fatigue de la charpente métallique, l’Eurocode autorise le recours à la méthode
simplifiée des étendues de contrainte équivalentes. La variation de contrainte dans un détail
donné de la charpente est alors obtenue par le passage unique sur le pont d’un camion calibré pour
avoir le même effet que le trafic réel. La méthode simplifiée s’applique avec le modèle de charge de
fatigue 3 définis par l’EN 1991-2 et aussi appelé FLM3.
Le format de vérification de la méthode simplifiée des contraintes équivalentes est le suivant :
Δσ c
γ Ff .Δσ E2 (90)
γ Mf
Sous l’action du modèle de charge de fatigue FLM3, l’étendue des contraintes Δσ E2 est donnée
par (EN 1994-2 § 6.8.6.1(2)):
Δσ E2 =λ.Φ σ max,f -σ min,f (91)
91
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Dans notre projet, l’étude étant réalisée en durée de vie sûre donc l’Eurocode préconise les
coefficients : γ Ff 1 ; γ Mf 1.35 .
Le modèle de charge FLM3 permet de calculer les sollicitations de fatigue. Il s’agit d’un
modèle à véhicule unique composé de 4 essieux (120 kN par essieu). Il circule centré dans les voies
lentes définies au projet. La surface de contact de chaque roue est un carré de 0.40 m de côté.
Le coefficient de dommage équivalent est donné pour les ponts routiers dont les portées ne
dépassent pas de 80m par :
4
λ= λ i λ max (92)
i=1
a. Coefficient de λ1 :
92
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
b. Coefficients λ 2 :
Avec :
n i Q5i
1/5
N o 0.5 106 ;
Qi : Poids (en kN) du poids lourd i circulant sur la voie lente, tel que spécifié par l’autorité
compétente ;
n i : Nombre de poids lourds de poids Qi circulant sur la voie lente, tel que spécifié par l’autorité
compétente ;
Nombre total annuel des poids-lourds circulant sur la voie lente
Le nombre indicatif de véhicules lourds prévus par an et par voie lente doit être donné par le
cahier des charges du projet. Dans notre projet, on retient une catégorie de trafic 2 : « route avec un
trafic de camions moyen ».
D’où :
N obs 0.5 106
93
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On a donc :
n i Q5i
1/5 1/5
20 2005 5 3105 50 4905 15 3905 10 4505
Q m1 =
n 20 5 50 10 10
= 445.4 KN
i
Valeur de λ 2
1/5
445.4 0.5 106
λ2 = 0.928
480 0.5 106
c. Coefficients λ3 :
Le facteur λ 3 est fonction de la durée de vie souhaitée de l’ouvrage. Dans notre cas on a une durée de
d. Coefficients λ 4 :
Le facteur λ 4 prend en compte les effets du trafic lourd sur les autres voies lentes définies dans le
projet.
1/5
N k ηk .Qmk
5
λ 4 = 1+ (95)
k>1 N1 η1.Qm1
Avec :
k : Nombre de voies supportant le trafic lourd (voies lentes) ;
N k : Nombre de poids lourds par an sur la voie k ;
k : Valeur de la ligne d’influence de la voie pour la sollicitation qui produit l’étendue de contraintes.
Comme on n’a qu’une voie lente à considérer : λ 4 1
e. Coefficients λ max
94
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Il est déterminé à partir du spectre de l’étendue de contraintes approprié, qui sont donnés dans l’EN
1993-2 (cf. « l’annexe Fatigue »).
On obtient les valeurs suivantes :
Pour les ponts routiers, Φ = 1 car les effets dynamiques sont inclus directement dans la
calibration des charges d’essieu du camion FLM3.
95
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Le calcul des sollicitations est effectué à partir de la combinaison de base non cyclique
accompagnée de l’effet du convoi de fatigue.
G k,sup (G k,min )+(1ou0)S+0.6Tk +FLM3 (96)
calculées à partir de M Ed,max,f et M Ed,min,f avec les coefficients d’équivalence à court terme.
Avec les conventions de l’EN 1994-2 § 6.8, le moment maximal M Ed,max,f est celui qui
M c,Ed issu de la combinaison de base non cyclique et repris par la section en fonctionnement mixte
96
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
de traction.
a 2 2
σ max,f = M a,Ed * + M c,Ed * + M FLM3,max *
Ia I2 I2
(100-1)
a 1 1
σ min,f = M a,Ed * + M c,Ed * + M FLM3,min *
Ia I1 I1
Or, d’après l’article 6.8.5.3(2) de l’EN 1994-2, lorsque M Ed,max,f induit de la compression dans la dalle
de béton, les contraintes dans l’acier sont déterminées avec les propriétés de la section non
fissurée.
Donc :
a 1 1
σ max,f = M a,Ed * + M c,Ed * + M FLM3,max *
Ia I1 I1
(100-2)
a 1 1
σ min,f = M a,Ed * + M c,Ed * + M FLM3,min *
Ia I1 I1
97
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
νi
Détermination des modules de flexion :
Ii
Tableau 61. Module de flexion de section (charpente, mixte non fissurée, fissurée)
Charpente seule Mixte
NON
FISSUREE FISSUREE
Paramètres section 1 section 2 section 3 (Appuis) (Travée)
Moment d'inertie (m4) 0.1797 0.1404 0.0869 0.2508 0.1830
y Gi (m) 1.0063 1.0073 1.0114 1.3384 1.6530
-3 0.1786 0.1394 0.0859 0.1939 0.1107
Face inférieure SI (m )
-3 0.1968 0.1498 0.0895 0.2084 0.1135
Face supérieure SI (m )
-3 0.1643 0.1285 0.0798 0.3881 0.4496
Face inférieure SS (m )
-3 0.1514 0.1208 0.0770 0.3407 0.4094
Face supérieure SS (m )
SI : semelle inferieure ; SS : semelle supérieure
Aux appuis : M Ed,max,f et M Ed,min,f induisent des contraintes de traction dans la dalle de béton (section
13.1.3.4. Vérifications
Les valeurs Δσc de référence de la résistance à la fatigue à 2 millions de cycle dans ce projet
sont :
98
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On vérifie si :
Δσ Rsk (N*)
γ F,fat .ΔσS,eq (N*) (101)
γs,fat
99
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
γ F,fat =1.0 et γ s,fat 1.15 : Coefficient partiel relatif aux charges FLM3 et aux matériaux ;
ΔσS,eq (N*)=λ s σ s,max,f -σ s,min,f : Etendue de contrainte normales équivalente dans les armatures ;
s : Facteur de correction.
a. Facteur de correction s
4
λ s =φ fat . λ si (102)
i=1
N obs
λ s2 =Q. 9 0.857 (103)
2.0
N obs 0.5 : Nombres de camion par an en millions ;
100
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
λ s4 9
N obs;i
1.08 (104)
N obs;1
Valeurs de s
Section λs1
Appuis 1.26
travée 1.36
b. Amplitude de contrainte
Appuis : M Ed,max,f et M Ed,min,f induisent des contraintes de traction dans la dalle de béton
f ctm
Avec : Δσ s,f = 0,2. (105-2)
α st .ρ s
A.I
Et α st = où A, I, Aa, et Ia le moment d’inertie de la section mixte fissurée et la charpente seule ;
A a .I a
ν2
σ s,max,f,0 = M c,Ed,max,f .
I2
101
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Et on a :
M c,Ed,min;f
σs,min,f σs,max,f . (105-3)
M c,Ed,max;f
ν1
ΔσS,p = ΔM FLM3 . (106)
I1
102
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
La connexion a pour but d’empêcher les glissements relatifs entre l’ossature métallique
et la dalle en béton ainsi que de transmettre les efforts entre l’acier et le béton de la structure mixte.
La connexion est vérifiée à long terme en service sous combinaisons rares, à l’ELS et à l’ELU ainsi
qu’à la fatigue.
Les connecteurs utilisés sont des goujons de diamètre 22 mm, de longueur 200 mm et de limite
élastique 350 MPa et disposant transversalement à 4 files de goujons par poutre.
13.2.1. Généralité
103
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Avec :
d : diamètre du goujon = 22 mm ;
h : hauteur de goujon = 200 mm ;
f u : résistance ultime à la traction de l’acier du goujon = 450 MPa (< 500
MPa);
f ck : résistance caractéristique à la compression du béton = 35 MPa (>17.2
MPa);
h h
α=0.2*( +1) si 3 4, sinon α 1 or α 9.09 d'où α 1
d d
PRk min(PRk
(1) (2)
; PRk ) (109)
Ou
(1)
PRk 0.1368 MN
PRk 0.1368 MN
(2)
PRk 0.1533 MN
La résistance de calcul d’un goujon s’obtient en divisant PRk par le coefficient partiel γ v =1.25 ;
- A l’ELU :
1
PRd
ELU
* PRk PRd
ELU
0.8 0.1368 0.1095 MN
γv
- A l’ELS :
PRd
ELS
k S * PRk PRd
ELS
0.6 0.1368 0.0657 MN
104
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Lorsque le comportement de la structure demeure élastique dans une section donnée, chaque cas de
charge de flexion générale produit un flux de cisaillement longitudinal v L,Ed , à l’interface entre la
b eff .e.y c
µc = (110-1)
n0
I mixte : Moment d’inertie de la section mixte en considérant non-fissuré même dans les tronçons
fissurées ;
I b yc2 .SaSb
I mixte =Ia + + (110-2)
n0 n 0S
v Ed : Effort tranchant sous le cas de charge considéré, issu de l’analyse globale élastique
fissuré .
Le flux de cisaillement final s’obtient en additionnant algébriquement les contributions de
chaque cas de charge élémentaire et en respectant le phasage de construction.
ELS
VL,Ed (x)= max v max ;v min (111)
Dans toute section du tablier, la densité de connecteurs doit être suffisante pour reprendre
intégralement le flux de cisaillement.
On doit vérifier en tout point x :
N i ELS
v ELS
L,Ed (x) = *PRd
li
Pour des raisons constructives, il n’est en général pas envisageable de faire évoluer continûment
la densité de connecteurs. On divise alors l’ouvrage en n tronçons de longueur li , i 1 ; n ,
105
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
sur chacun desquels on dispose un nombre Ni, i 1 ; n , de connecteurs (densité constante par
tronçon). L’espacement maximal est alors donné pour 4 goujons rangée par :
4 * PRd
ELS
ELS
emax i = (112)
max(v ELS L , Ed )
Quel que soit le comportement de l’ouvrage à l’ELU, élastique dans toutes les sections ou avec
certaines sections en comportement élasto-plastique, le dimensionnement de la connexion débute par
un calcul élastique du flux de cisaillement, avec la même méthode que pour l’ELS caractéristique.
Le flux de cisaillement est donné par :
ELU
VL,Ed (x)= max v max ;v min (113)
Calculé à partir des efforts tranchants de l’ELU et des caractéristiques mécaniques d’une section
résistante non fissurée, en respectant le phasage de construction.
Le flux de cisaillement ne doit pas dépasser de plus de 10 %, ce que la densité de connecteurs permet
de reprendre (cf. EN 1994-2 § 6.6.1.2(1)) :
106
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
N i ELU
ELU
VL,Ed (x) 1.1* *PRd (114)
li
L’espacement des goujons dans chaque tronçons est donnée par :
ELU
ELU 4*PRd
e maxi = 1.1* (115)
max(v ELU
L,Ed )
Le calcul se fait d’une manière analogue au paragraphe précèdent et on obtient le tableau suivant :
Pour assurer un comportement mixte de la poutre, l’espacement maximal entre deux rangés de
connecteurs successifs est fixé à:
emax = min (800 mm ; 4ed ) (116)
107
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Les nombres des connecteurs pour le fil de poutre étudié sont comptés au total à 1976 goujons.
108
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
14.1.1.2. Predimensionnement :
109
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Remblai
Garde grève Pps Ppp
a. Sollicitations
110
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Effet de freinage :
b. Combinaisons d’actions
Les murs en retour sont encastrés dans le mur garde grève, mur de front et le sommier. Ayant
pour rôle de soutenir les talus de remblai, ils sont alors sollicités par leur poids propre et la poussée
de remblai. Les surcharges accidentelles et les poussées dans le mur dues aux charges locales sur les
remblais qui sont appliquées à l’abscisse du centre de gravité G comprenant : une charge verticale de
40kN et une charge horizontale de 20 kN.
111
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
a. Centre de gravité
xG =
S x
i i
1,80 m ; yG =
S y
i i
1, 23 m
S i S i
b. Efforts verticaux
Poids propre :
Charge verticale :
c. Efforts horizontaux :
Poussée de terre :
La poussée de terre se répartit dans toute la surface du mur :
h mr
Ptmr = +0.5 (T/m²)
3
Charge horizontale :
d. Sollicitations :
Les sollicitations dans le mur en retour sont résumées dans le tableau suivant :
112
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
e. Combinaisons d’actions :
Le mur de front est un élément constitutif de la culée. Il sert à soutenir les terres. Il est donc
sollicité par son poids propre, les charges et les surcharges venant du tablier et les charges dues aux
poussées des terres
a. Efforts verticaux :
Poids propre :
Réactions d’appuis :
Ligne d’influence
Les lignes d’influence de réaction d’appui permettent de déterminer aisément les zones à charger pour
les surcharges UDL et TS. Elles sont obtenues par :
Mi-1 -Mi Mi+1 -Mi
Yi = Yg + Yd + + (121)
Li Li+1
113
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
TS
UDL UDL
b. Efforts horizontaux :
114
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Combinaisons :
Les éléments (mur garde grève, mur de front, mur en retour) sont sollicités en flexion simple. On suit
l’organigramme flexion simple (cf. Annexe béton armé)
Armatures
115
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
116
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Armatures de peau
Rôle
Pour la section de grande hauteur h > 1.00 m cas du mur en retour, on prévoit des armatures de peau
pour contrôler la fissuration et garantir une bonne résistance pour les risques d’épaufrure. Une section
d’armatures de peau supplémentaires est régulièrement disposées entre l’axe neutre et les aciers
tendus.
Dispositions constructives
As,surf > 0,01A ct,ext
(125)
s t < 15 cm
Avec A ct,ext est l’aire du béton tendu à l’extérieur des cadres (située sous x, la zone comprimée) ;
On a 0,01A ct,ext = 14,21 cm² . En respectant les dispositions constructives ci-dessus, on prend
b. Mur de front
Le mur de front est comprimé par les réactions des superstructures. On suppose que le sommier est
associé à lui. Selon l’Eurocode 2, on fait le calcul en flexion composée.
117
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
e : Centre de pression.
µ Au µ BC : La section est partiellement comprimée.
On détermine donc les armatures comme en flexion simple et on aura les armatures en flexion simple :
A s 55,36 cm² > A s,min 14,39 cm²
Après calcul, on trouve A r < 0 donc on peut armer le mur de front avec l’armature minimale,
A r =A s ,min = 3 HA 25
Armature de peau
Comme dans le mur en retour, on a A s,surf = 8,42 cm²
118
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
c. Dalle de transition
Le compactage du remblai au droit des culées est très difficile. Quand la compacité n’est pas
atteinte, on risque d’avoir beaucoup de tassement. En effet, la dalle de transition est destinée à atténuer
ce tassement en répartissant les charges vers les remblais. Elle assure aussi la transition entre la
chaussée souple au niveau des routes avec la chaussée semi-rigide du pont.
Dans la pratique, la dalle de transition est armée par de treillis de T12 avec une maille de 20cm x 20
cm.
119
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On procède comme dans la culée et l’allure est donnée par la figure suivant :
TS
UDL
La réaction d’appuis pour une poutre dus aux surcharges est : Yq = 2209.76 kN
Les poids propres des éléments de la pile sont résumés dans le tableau suivant :
120
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
a. Effet de courant :
b. Effet du vent :
Prenons la pression du vent cyclonique égale à 4kN/m² sur l’ouvrage et 0.8 kN/m² sur le garde de
corps.
c. Effet de freinage :
121
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Fv ; MS : Efforts et Moment des forces qui tendent à stabiliser la pile par rapport au point de
renversement (réaction de la superstructure et le poids propre de la pile).
FH ; MR : Efforts et Moments des forces qui tendent à renverser la pile (vent, courant et force de
freinage).
f = 0.6 : Coefficient de frottement entre le béton et le terrain de fondation.
a. Modélisation
Le système {semelle + colonnes + chevêtre} est supposé rigide dans la suite. Le chevêtre est assimilé
à une poutre reposant sur 2 appuis. C’est seulement le poids du chevêtre qui crée sa flexion. En effet
la compression venant de la superstructure est transmise directement aux colonnes qui jouent le rôle
de poteaux. Les 2 parties extrêmes se comportent comme des consoles.
b. Armature en flexion
122
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
a. Sollicitations
123
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
µBC = 0.189 < µAu = 0.48 La section est entièrement comprimée
La section d’armatures étant inconnue à ce stade, on prendra donc une section de départ,
symétrique, obtenue en négligeant les effets du second ordre à partir des diagrammes d’interaction
(cf. Annexe béton armé)
124
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Pour cela, on peut assimiler la colonne comme un rectangle de 0.665*0.665 m². pour une
section symétrique (béton et armatures), il convient de prendre en compte le supplément
d’excentricité : Δe0 =2.21cm
Arguments d’entré dans les abaques :
M d = M Ed,0 +N Ed .Δe 0 M d = 0.45 MN.m
Md 0.45
µ= µ= 0.092
b.h².fcd 0.665 0.665² f cd
NEd 8.22
ν=n= ν= 1.13
b.h.fcd 0.665 0.665 16.7
Armature transversale :
max
t max (6mm; ) 8mm
4
st min(20min ; D ; 400 mm) = 40 cm
0,7fctm
fctd αct 1.55 MPa : Résistance de calcul en traction du béton ;
γs
125
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
lb,rqd = 78 cm
La longueur d’ancrage dans le calcul est :
lbd = α1 α2 lb,rqd = 62.4 cm
cd
1 1 0.15 : Fonction de condition d’enrobage ;
α2 = 1- kλ =1 : Fonction du confinement des armatures transversales.
On dispose pour chaque appui de l’ouvrage deux appareils placés transversalement (un sous chaque
poutre). Les appareils d’appuis à utiliser sont en élastomère fretté où les frettes sont en aciers
inoxydable avec une limite d’élasticité fy = 500 MPa.
Les culées sont supposés infiniment rigide seuls les appareils d’appuis se déforme
On suppose que les culées soient supposées infiniment rigides. Seuls les appareils d’appui en
élastomère se déforment. Pour les piles, seules les déformations des colonnes, chevêtre et appareil
d’appui seront à considérer. On va considérer les efforts normaux dus aux charges permanentes et
126
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
a. Coefficient de souplesse
b. Efforts de freinage :
127
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On a
F=
r K.U'
i i (135)
U 0 =-
K d
i i
: Déplacement de la culée C0 ;
K i
Tableau 96. Efforts dus aux retraits, fluage du béton et variation de température.
C0 P1 P2 C2
X (m) 0 45 105 150
di, CT (m) 0 0.00756 0.01764 0.0252
di, LT (m) 0 0.010845 0.025305 0.03615
U0, CT (m) -0.013
U0, LT (m) -0.018
Ui, CT (m) -0.013 -0.005 0.005 0.013
Ui, LT (m) -0.018 -0.007 0.007 0.018
Fr, CT (kN) -143.182 -57.273 57.273 143.182
Fr, LT (kN) -204.545 -79.545 79.545 204.545
128
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
129
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
CHAPITRE XV : FONDATION
15.1. GEOTECHNIQUE
Suivant les sondages à la tarière mécanique, le site du projet présente superficiellement d’une
couche d’Argile Limoneuse (L.A). Et jusqu’à 14 m de profondeur, on rencontre une succession
alternée des couches de Sables fin Argileux (S.A) et de l’Argile Sableuse (A.S). Notons à part qu’au
niveau du point Pr2, de 1,30 m à 5,00 m de profondeur, la nature observée est de l’Argile plastique.
De 14,00 m à 18,00 m de profondeur, c’est une couche de Roche Décomposée (R.D) et avant
d’atteindre le banc rocheux vers 22,50/23,50 m de profondeur, on rencontre de couche de calcaire
friable (cf. Annexes géotechniques).
En date de septembre 2010, pendant laquelle les sondages ont été effectués, la nappe phréatique a été
décelée vers 0,60/1,60 m de profondeur.
Le Tableau 98 ci-après montre les résultats des sondages pressiométriques effectués dans le site du
projet
130
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
15.1.1.5. Recommandations :
Pour le cas du présent projet, il s’agit d’un ouvrage d’art dont l’importance repose sur la
résistance de la fondation vis-à-vis des efforts horizontaux (crue mini d’un débris solide). Ainsi, la
fondation proposée est de type profond avec des pieux forés simples ancrés dans les couches
résistantes.
La capacité portante ultime des pieux est déterminée selon l’Eurocode 7, annexe C3.
131
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Où :
A : Aire de base du pieu qui est égale à l’aire réelle des pieux à base fermée ;
pLM : Valeur représentative de la pression limite à la base du pieu corrigée pour toutes les couches
molles sous-jacentes ;
p0 = 0,5 (σv - u) + u : Avec σv est la pression de surcharge verticale totale au niveau de l’essai et u
est la pression interstitielle au niveau de l’essai ;
k : Facteur de capacité portante donné dans le tableau C.4 (annexe géotechnique) ;
P : Périmètre du pieu ;
qsi : Résistance du fût par unité de surface pour la couche du sol i donnée sur la Figure C.1,
lue conjointement avec le Tableau C.5 ;(annexe géotechnique) ;
zi : Epaisseur de la couche i.
Après calcul, on trouve :
Qpr1 = 1.92 (pointe) + 4.30 (frottement)
Qpr2 = 2.59 (pointe) + 4.31 (frottement)
Où
R b,d = R b,k / γ b , γ b 1.6 (pointe)
: Résistance de pointe et frottement affectant le coefficient γ
R s,d, R s,k / γ s , γ s 1.3 (frottement)
132
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Fcd, = N'Ed
a. Nombre
Fcd
n p 1.5 (138)
R cd
On dispose donc 4 pieux sous semelle dans la culée et 6 pieux sous semelle des piles.
Notre semelle est portée par 4 pieux sous culée et 6 pieux sous pile. On suppose que les pieux
travaillent 2 à 2 de façon symétrique et supportent les demi-charges venant du dessus. Ce qui se
ramène à calculer une demi-semelle sur 2 ou 3 pieux.
Calculs semelle :
133
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
N Ed b
Les moments fléchissants de calcul sont obtenues par : M = (2d'- a- a )
8 B
B : Largeur de la semelle correspondante ;
b : Largeur dans le sens transversale des éléments transporteurs verticaux ;
a : Largeur dans le sens longitudinale des éléments transporteurs verticaux ;
d’ : Distance entre axe des pieux
NEd : Charge soumise à la demi-semelle.
Les semelles sont sollicitées en flexion simple et on prend d (bras de levier de l’armature
tendus) à partir de la formule :
a a
0.7 (a'- ) d a'- ; a' = 1.75 m a = 0.4 m
2 2
Où 0.935 d 1.35 ; on prend d=1.35 m et la hauteur réelle de la semelle vaut 1.40 m.
D’où les armatures
134
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
On prévoit les façons dont on va ferraillé les semelles d’où il y a peut-être des modifications des
valeurs issues des calculs.
CONCLUSION PARTIELLE
La troisième partie consiste aux vérifications de tous les éléments de la superstructure du pont
mixte. Elles sont très lourdes à causes de détails et paramètres non négligeable.
On constate que tous les éléments à justifier sont vérifiés autrement dit que les dimensionnements sont
bon vis-à-vis aux sollicitations auxquels les éléments sont soumis. Les éléments predimensionner
auparavant sont donc retenus sans modifications mais avec respect de toutes les hypothèses considérer
auparavant aussi.
Pour les infrastructures, le choix de 4 pieux dans la semelle sous culée et 6 pieux dans la semelle sous
piles est convenable du fait de la symétrie et du côté pratique de la réalisation.
On passe dans le chapitre suivant qui est évaluation financière et l’étude d’impact
environnemental du projet.
135
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
138
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
D’après calcul, on a
K = 1,57
139
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Prix n°
Désignation Acier ordinaire HA
Rendement 5500 kg/j
Composantes des prix Coûts directs Dépenses directs Total (Ar)
Désignations U Qté U Qté PU (Ar) Matériel M.O Matériaux
Matériels Outillages fft 1 fft 1 45,000.00 45,000.00
Total matériels 45,000.00
Main d'œuvre
Façonnage Chef de chantier Hj 1 h 1 1,050.00 1,050.00
Chef d'équipe Hj 1 h 3 950.00 2,850.00
Ferrailleur Hj 3 h 8 850.00 20,400.00
Manœuvre Hj 3 h 8 600.00 14,400.00
Montage Chef d'équipe Hj 1 h 3 1,050.00 3,150.00
Ferrailleur Hj 1 h 8 850.00 6,800.00
Manœuvre Hj 2 h 8 600.00 9,600.00
Total main d'œuvre 58,250.00
Matériaux Aciers kg 1 kg 5500 2,900.00 15,950,000.00
Fils recuits kg 0.05 kg 275 1,800.00 495,000.00
Total matériaux 16,445,000.00
Déboursé sec (DS) 16,548,250.00
K=1.57 P.U = K(DS/R) 4,723.77
Arrondi à 4,724.00
140
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141
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
16.5.1. Généralités
La pertinence du projet est justifié par la rentabilité impliquant les recettes apportées par le
projet sont supérieur à la dépense qu’il représente.
On utilise la théorie micro-économique classique pour justifier la rentabilité qui est
paramétré par : valeur actuelle nette positive ( VAN 0 ), taux de rentabilité interne supérieure au
taux de placement bancaire ( TIR t ), délai de récupération de capital investi (DRCI) et l’indice
de profitabilité supérieur à 1 ( IP >1 )
La somme des « cash-flows » prévisionnels du projet actualisé au taux d’actualisation est traduit
par :
VAN = Fp (1+t)-p - I (140)
Où :
Fp : Flux net de trésorerie de la période p ;
La recette annuelle initiale (année 0) de mise en service est estimée à 500 000 000, 00 Ariary pour
le district le plus concerné avec un taux de croissance annuelle de 5%.
Les dépenses sont composées par le coût d’entretien tous les 2 ans pour maintenir l’ouvrage en
bon état estimé à 5% de la recette annuelle et les autres dépenses de district estimé à 10% de la
recette annuelle.
16.5.2.2. Amortissement
142
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
IP =
F (1+x)
p
-p
-1
(132)
I
Après les calculs (cf. Annexe Evaluation de projet), on fait des interpolations pour le DRCI et le
TIR et on aura les valeurs numériques suivantes :
19 ans
DRCI 19.65 ans
20 ans
VAN 52 154 995.26 0
Vérifiés
12 % (VAN = 52 154 995.26)
TIR : 12.054 % (VAN = 0)
14 % (VAN = -858 440 483.08)
IP = 1.21
Toutes les conditions citées ci-dessus sont remplies donc on constate que le projet est
rentable.
143
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
Le projet de construction d’un nouveau pont entrainera des impacts potentiels négatifs et
positifs sur son environnement naturel et humain au cours de ses trois principales phases, celle de
la préparation, celle du chantier et celle de l’exploitation. L’objectif de cette étude est alors
d’identifier ces impacts et d’évoquer les possibles mesures d’atténuation ou de compensation pour
assurer l’intégrité de l’environnement dans le développement de la zone du projet.
Les impacts potentiels au cours de ces phases sont à caractère exclusivement négatif dont il s’agit
de :
Trois impacts majeurs caractériseraient cette phase dont les deux premiers sont négatifs et un
dernier positif, il s’agit de :
144
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CONCLUSION
147
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BIBLIOGRAPHIE
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construction métallique et construction mixte acier-béton dans les bâtiments et dans les ouvrages
d’arts selon l’Eurocode 4 (322.p), Colophon, 2010.
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variable liés aux phasage de construction (135.p).Ouvrage d’art n°64, juin 2008.
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conception, (293.p), 2008.
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ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
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Cours
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construction routière, BTP3-5e A,Vontovorona, 2011-2013, ESPA.
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Vontovorona, 2011- 2012, ESPA.
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[23] Rasolofoniaina, Rivo L., Cours et polycopié de Construction métallique, BTP5e
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Webographie
www.cours génie civil.com
www.afnor.com
www.calameo.com
www.technique-béton.com
149
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO/ MEMOIRE INGENIORAT/ BTP
ANNEXES
ANNEXES
Structure mixte
Aire de la section
Im,fiss =Ia +Aa (Ya -YG,fiss )2 +Aarma,inf (Yarma,inf -YG,fiss )2 +Aarma,sup (Yarma,sup -YG,fiss )2 : Mixte fissurée.
Centre de gravité
A i Yi e dalle
YGa = : Charpente ; Yb =h+ : Béton ;
Ai 2
YG,non fiss =(AaYa +AbYb /neq )/Am,non fiss : Mixte non fissurée ;
A a YGa +A b Yb /n eq
YG,fiss = : Mixte fissurée ; neq : Coefficient d’équivalence
A a +A b /n eq
I
ANNEXES
II
ANNEXES
III
ANNEXES
IV
ANNEXES
V
ANNEXES
VI
ANNEXES
VII
ANNEXES
Q(m3/s)
Debit
Hauteur
Courbe de tarage
VIII
ANNEXES
ANNEXES E: EUROCODE 2
Classe Si
i = 4 + majorations éventuelles
- minorations éventuelles
IX
ANNEXES
X
ANNEXES
XI
ANNEXES
Retraits du béton :
Moments réduits 10-4µlu dans le cas où la contrainte de compression du béton n’est pas limitée :
XII
ANNEXES
Diagramme A
XIII
ANNEXES
Diagramme A
Diagramme B
XIV
ANNEXES
Diagramme B
Diagramme C
Vérifications à l'ELU
Résistance à Flexion
Résistance en l'effort Poinçonneme locale Cisaillement le long des
flexion tranchant nt à l'ELU cumule des surfaces des reprises
armatures
XV
ANNEXES
N<0 N>0
Eléments en Eléments en
Calcul e0
Calculs de
XVI
ANNEXES
XVII
ANNEXES
ANNEXES F: EUROCODE 3
Classification des
section
Réclassement en 3
Analyse élastique
Justifications d'une
section métallique
E.L.U E.LS
XVIII
ANNEXES
Diagramme D
vérification au déversement
Calcul facteur de
réduction
XIX
ANNEXES
XX
ANNEXES
Courbe de flambement a0 a b c d
Coefficient 0.13 0.21 0.34 0.49 0.76
XXI
ANNEXES
Annexe F5 : Fatigue
1 pour les moments fléchissants sur appui et à mi- portée pour les ponts routiers
max pour les moments fléchissants sur appui et à mi portée dans les ponts routiers.
XXII
ANNEXES
XXIII
ANNEXES
ANNEXES G: GEOTECHNIQUE
XXIV
ANNEXES
XXV
ANNEXES
XXVI
ANNEXES
N° couche 1 2 3 4 5
z (m) 1.3 3.7 9 4.8 3.7
h (kN/m3) 20.1 19.1 18.4 17.3 17.6 Pr2
sat (kN/m3) 21 22.4 19.8 19.9 20.1
Source : LNTPB
XXVII
ANNEXES
Load Time Seg1 Seg2 Seg3 Seg4 Seg5 Seg6 Seg7 Seg8 Seg9 Seg10 Seg11 Seg12 Seg13 Seg14 Seg15 Age t0
Seg 1 0
Seg 2 3 3 3
Seg 3 6 6 3 4.5
Seg 4 9 9 6 3 6
Seg 5 12 12 9 6 3 7.5
Seg 6 15 15 12 9 6 3 9
Seg 7 18 18 15 12 9 6 3 10.5
Seg 8 21 21 18 15 12 9 6 3 12
Seg 9 24 24 21 18 15 12 9 6 3 13.5
Seg 10 27 27 24 21 18 15 12 9 6 3 15
Seg 11 30 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 16.5
Seg 12 33 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 18
Seg 13 36 36 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 19.5
Seg 14 39 39 36 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 21
Seg 15 42 42 39 36 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 22.5
Fin 45 45 42 39 36 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 24
superstructure 75 75 72 69 66 63 60 57 54 51 48 45 42 39 36 33 54
phase de co 75 75 72 69 66 63 60 57 54 51 48 45 42 39 36 33 55.5
XXVIII
ANNEXES
INFRASTRUCTURE
Béton Q400 m3 18.064
Pieux 8
Acier HA 500 kg 451.604
Béton Q350 m3 27.000
Semelle Acier HA 500 kg 2 634.50
Coffrage m2 51.00
Mur de front Béton Q350 m3 12.88
Acier HA 500 kg 2 302.68
Coffrage m2 41.48
Mur en retour Béton Q350 m3 2.29
CULEES
Acier HA 500 kg 4 53.76
Coffrage m2 10.63
Mur garde grève Béton Q350 m3 5.40
Acier HA 500 kg 2 126.90
Coffrage m2 39.75
dalle de transition Béton Q350 m3 7.02
Acier HA 500 kg 2 161.46
Coffrage m2 29.88
Appareils d'appuis Elastomère 4 0.02
Béton 400 m3 18.06
Pieux 12
Acier HA 500 kg 451.60
Béton 350 m3 42.00
Semelle Acier HA 500 kg 2 1050.00
Coffrage m2 62.50
Colonne Béton 350 m3 2.43
PILES
Acier HA 500 kg 4 57.10
Coffrage m2 12.96
Chevêtre Béton 350 m3 10.50
Acier HA 500 kg 2 246.75
Coffrage m2 27.50
Appareils d'appuis Elastomère 4 0.02
SUPERSTRUCTURE
Poutres et ses éléments kg 2 142425
METALLIQUES Entretoises kg 20 605.88
Connecteurs kg 3952 0.54
Revêtements T 96.6
CHAUSSEE Accrochages et impregnation T 10.5
Joints ml 45
tuyaux de drainage ml 30
Garde-corps ml 300
XXIX
ANNEXES
ANS REC AN (Ar) Dép An (Ar) Dépense (Ar) Recette nette (Ar) Flux nette (Ar) Depense totale (Ar) Ammort(Ar) TAUX VA (Ar) Flux total (Ar)
1 500,000,000.00 50,000,000.00 450,000,000.00 807,757,737.34 50,000,000.00 357,757,737.34 0.893 721,212,265.48 721,212,265.48
2 525,000,000.00 31,500,000.00 52,500,000.00 441,000,000.00 798,757,737.34 84,000,000.00 357,757,737.34 0.797 636,764,777.85 1,357,977,043.34
3 551,250,000.00 55,125,000.00 496,125,000.00 853,882,737.34 55,125,000.00 357,757,737.34 0.712 607,776,866.39 1,965,753,909.72
4 578,812,500.00 28,940,625.00 57,881,250.00 491,990,625.00 849,748,362.34 86,821,875.00 357,757,737.34 0.636 540,030,446.36 2,505,784,356.09
5 607,753,125.00 60,775,312.50 546,977,812.50 904,735,549.84 60,775,312.50 357,757,737.34 0.567 513,371,248.30 3,019,155,604.39
6 638,140,781.25 31,907,039.06 63,814,078.13 542,419,664.06 900,177,401.40 95,721,117.19 357,757,737.34 0.507 456,057,886.13 3,475,213,490.52
7 670,047,820.31 67,004,782.03 603,043,038.28 960,800,775.62 67,004,782.03 357,757,737.34 0.452 434,617,476.95 3,909,830,967.47
8 703,550,211.33 35,177,510.57 70,355,021.13 598,017,679.63 955,775,416.97 105,532,531.70 357,757,737.34 0.404 386,021,660.63 4,295,852,628.09
9 738,727,721.89 73,872,772.19 664,854,949.71 1,022,612,687.05 73,872,772.19 357,757,737.34 0.361 368,764,386.62 4,664,617,014.72
10 775,664,107.99 38,783,205.40 77,566,410.80 659,314,491.79 1,017,072,229.13 116,349,616.20 357,757,737.34 0.322 327,470,037.46 4,992,087,052.18
11 814,447,313.39 81,444,731.34 733,002,582.05 1,090,760,319.39 81,444,731.34 357,757,737.34 0.287 313,567,527.12 5,305,654,579.30
12 855,169,679.06 42,758,483.95 85,516,967.91 726,894,227.20 1,084,651,964.54 128,275,451.86 357,757,737.34 0.257 278,403,143.81 5,584,057,723.11
13 897,928,163.01 89,792,816.30 808,135,346.71 1,165,893,084.05 89,792,816.30 357,757,737.34 0.229 267,192,603.32 5,851,250,326.43
14 942,824,571.16 47,141,228.56 94,282,457.12 801,400,885.49 1,159,158,622.83 141,423,685.67 357,757,737.34 0.205 237,186,820.20 6,088,437,146.62
15 989,965,799.72 98,996,579.97 890,969,219.75 1,248,726,957.09 98,996,579.97 357,757,737.34 0.183 228,137,746.40 6,316,574,893.02
16 1,039,464,089.71 51,973,204.49 103,946,408.97 883,544,476.25 1,241,302,213.59 155,919,613.46 357,757,737.34 0.163 202,483,279.93 6,519,058,172.95
17 1,091,437,294.19 109,143,729.42 982,293,564.77 1,340,051,302.11 109,143,729.42 357,757,737.34 0.146 195,170,888.71 6,714,229,061.66
18 1,146,009,158.90 57,300,457.95 114,600,915.89 974,107,785.07 1,331,865,522.41 171,901,373.84 357,757,737.34 0.130 173,195,246.62 6,887,424,308.29
19 1,203,309,616.85 120,330,961.68 1,082,978,655.16 1,440,736,392.50 120,330,961.68 357,757,737.34 0.116 167,279,258.88 7,054,703,567.17
20 1,263,475,097.69 63,173,754.88 126,347,509.77 1,073,953,833.03 1,431,711,570.37 189,521,264.65 357,757,737.34 0.104 148,420,907.03 7,203,124,474.20
21 1,326,648,852.57 132,664,885.26 1,193,983,967.31 1,551,741,704.65 132,664,885.26 357,757,737.34 0.09256 143,628,609.61 7,346,753,083.81
XXX
ANNEXES
ANNEXES J: FERRAILLAGE
XXII
ANNEXES
Annexes J2 : Nomenclatures
XXIII
Auteur: Mr RAKOTONIMANANA Tohavina Andriamparany
E-mail: tohavinaa@gmail.com
Nombre de pages : 149
Nombre de tableaux : 108
Nombre de figures : 44
Titre du mémoire :
RESUME
Le présent travail présente l’étude de construction d’un pont neuf de Befandriana Sud. Il
s’agit d’un pont de 150 m de long de type bipoutre mixte à entretoise répartie en trois travées
continues. Le dimensionnement a été fait selon les normes EUROCODES qui constituent la
nouvelle norme de conception en vigueur en matière de construction et d’ingénierie civile. La
première partie de l’étude porte sur la justification du projet basée sur les potentialités
démographiques, économiques et de l’évolution du trafic dans la région Atsimo Andrefana.
Les analyses structurales pour la détermination des efforts auxquels la structure est soumise, ainsi
que les vérifications des sections dimensionnées ont été ensuite effectuées. D’autres points clés
tels que le dimensionnement des connecteurs, la prise en compte de la fatigue et le
dimensionnement des infrastructures ont été également abordés.
ABSTRACT
This work presents the study of the construction of a new bridge in Befandriana Sud. The
bridge is 150 m long. It is a three span continuous mixed double girder bridge. The dimensioning
has been done according to the EUROCODES which are the new standards for structural designs
in Construction and Civil engineering. The first part of the study addresses the project
justification based on the demographic and economic potentials, and the traffic growth in the
south west region. The structural analysis and the analytical stress calculation have been
completed. All the dimensioned parts have been checked. Other key points such as the
dimensioning of the connectors, the fatigue life calculation, and the dimensioning of the
infrastructure have been discussed and taken into consideration.
Mots clés : Béton armé, métallique, Ponts, bipoutre, mixte, Eurocode, encorbellement, fissurée.
Directeur de mémoire : Monsieur RAJOELINANTENAINA Solofo