Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Promotion : 2019
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
MENTION BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
PARCOURS GENIE DES PONTS ET DES CHAUSSEES
Promotion : 2019
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements à Dieu, et à toutes les personnes qui
ont porté intérêt à l’élaboration de ce mémoire de fin d’études, en particulier :
Mes amples remerciements pour tout ce que vous avez pu faire pour moi.
Syndrick Denisot JAORIZIKY
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
NOMENCLATURE
ABREVIATIONS
BA : Béton Armé
BAEL : Béton Armé à l’Etats Limites
BP : Béton Précontraint
BPEL : Béton Précontraint à l’Etats Limites
CDG : Centre de Gravité
CEG : Collège d'Enseignement Général
CIREL : Circonscription d’Elevage
CSB : Centre de Santé de Base
CHD : Centre Hospitalier de District
DIREL : Direction d’Elevage
DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi
ELS : Etat-Limite de Service
EPP : Ecole Primaire Publique
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
ELU : Etats limites ultimes
FAO : Fond d’Aide d’Organisation
HSP : Hauteur Sous Poutre
I
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
II
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
NOTATIONS
A. UNITES
cm : Centimètre
m : Mètre
km : Kilomètre
kN : Kilo-Newton
kN.m : Kilo-Newton Mètre
MN : Méga-Newton
MN.m : Méga-Newton Mètre
MPa : Méga-Pascal
° : Degré
°C : Degré Celsius
B. LETTRES EN GRECQUE
α : Taux de croissance du trafic / Taux d’accroissement naturel de la population / Angle
des câbles de continuité extérieur avec l’horizontal
α′ : Angle du hourdis inférieur avec l'horizontal
β : Balancement
Γ : Contour de la section
Δθ : Gradient thermique
γ : Poids volumique du béton / Densité longitudinale de couple
εp : Elancement sur pile
εc : Elancement à la clé
: Angle du pont avec la perpendiculaire aux lignes d’écoulement / Angle de torsion
λ : Coefficient de dilatation thermique
ξ : Fonction de répartition de gauchissement
Σi : Section d’étude pour le calcul des câbles de continuité extérieurs
σinf : Contrainte de traction dans la fibre inférieure
σs : Contrainte dans la fibre supérieure
σsup : Contrainte de traction à la fibre supérieure
III
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
σt : Contrainte de traction
̅t : Contrainte admissible de traction
σ
σ(x, s) : Contrainte liée au gauchissement
τ : Contrainte de cisaillement
υ : Coefficient de Poisson
φ : Flux unitaire dans la cellule
Φ : Flux
χ : Fonction de gauchissement
ψP : Fonction sectorielle par rapport au pôle P
ω′i : Rotation isostatique de l’appui gauche de la travée n°i
ω′′i : Rotation isostatique de l’appui droite de la travée n°i
ωP (s) : Aire sectorielle relative au pôle P
IV
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
f : Coefficient de frottement
fbu : Résistance de calcul du béton à la compression à l’ELU
fc28 : Résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours d’âge
ft28 : Résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours d’âge
fcj : Résistance caractéristique à la compression du béton à j jours d’âge
V
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Abscisse curviligne
v0 : Distance CDG – Fibre supérieure à la clé
v1 : Distance CDG – Fibre supérieure sur pile
v′0 : Distance CDG – Fibre inférieure à la clé
v′1 : Distance CDG – Fibre inférieure sur pile
w1 : Largeur des voies conventionnelles
x : Abscisse d’étude
zC : Coté du centre de torsion ou centre de cisaillement
zP : Côte du pôle P
VI
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
F : Force de précontrainte
FP : Force de précontrainte des câbles extérieurs
Fr : Nombre de Froude
Fut : Force de précontrainte utile des câbles
G : Module de cisaillement
VII
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Mv : Moment de vérification
Mpp : Moment dû au poids propre
VIII
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
IX
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
NOMENCLATURE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
E. AUTRES
[C] : Matrice de Clapeyron
{Fn } : Forces nodales
[D] : Matrice d’élasticité
[E0 ] : Vecteur d’état à l’origine
[E1 ] : Vecteur d’état à l’abscisse L
X
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
ILLUSTRATIONS MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
ILLUSTRATIONS
TABLEAUX
XI
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
ILLUSTRATIONS MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
XII
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
ILLUSTRATIONS MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
FIGURES
XIII
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
ILLUSTRATIONS MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Figure 47 : Diagramme des moments isostatiques des câbles extérieurs dans les travées des rives (MNm)
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 79
Figure 48 : Sections d’études et positions des déviateurs ------------------------------------------------------------ 83
Figure 49 : Diagramme de l’effort tranchant dû au poids propre du fléau (MN) ------------------------------ 83
Figure 50 : Diagramme de l’effort tranchant dus aux parties coulées sur cintres (MN) ---------------------- 84
Figure 51 : Diagramme de l’effort tranchant dû au clavage centrale (MN) ------------------------------------- 85
Figure 52 : diagramme de l’effort tranchant dû à la suppression des équipements mobiles (MN) ------- 86
Figure 53 : Diagramme de l’effort tranchant dû au gradient thermique (MN) --------------------------------- 86
Figure 54 : diagramme de l’effort tranchant dû au poids des équipements (MN) ----------------------------- 87
Figure 55 : Diagramme de l’effort tranchant dû au fluage (MN) --------------------------------------------------- 87
Figure 56 : schéma de chargement des travées sous surcharges routières. ------------------------------------- 87
Figure 57 : Diagramme des efforts tranchants sous surcharges TS sur la structure (MN) ------------------- 88
Figure 58 : Diagramme des efforts tranchants sous surcharges UDL sur la structure (MN) ---------------- 88
Figure 59 : Schématisation du système ----------------------------------------------------------------------------------- 90
Figure 60 : Plan de section des contraintes ------------------------------------------------------------------------------ 91
Figure 61 : schématisation de la réaction d’appui agissant sous poids propre de fléau --------------------- 93
Figure 62 : Disposition des appareils d’appuis au niveau de chaque appui du tablier ------------------------ 95
Figure 63 Modélisation des efforts lors de la construction d’un fléau en situation normale---------------- 97
Figure 64 : Action du poids propre du fléau ------------------------------------------------------------------------------ 98
Figure 65 : coupe de VSP avec les câbles de clouages --------------------------------------------------------------- 101
Figure 66 : Modélisation efforts exerçants sur les appuis ---------------------------------------------------------- 101
Figure 67 : soulèvement au niveau de l’appui A ---------------------------------------------------------------------- 102
Figure 68 : Equilibre par surtension des câbles sur une file -------------------------------------------------------- 103
Figure 69 : sections sous charges permanentes ----------------------------------------------------------------------- 108
Figure 70 : sections sous surcharges d’exploitations ---------------------------------------------------------------- 108
Figure 71 : position des points P et I sur la section ------------------------------------------------------------------- 109
Figure 72 : détermination de l’aire sectorielle d’une section ------------------------------------------------------ 110
Figure 73 : Epure de la fonction sectorielle 𝜓𝐶(𝑠) de la section 1 ----------------------------------------------- 110
Figure 74 : Epure de la fonction sectorielle 𝜓𝐶(𝑠) de la section 2 ----------------------------------------------- 110
Figure 75 : décomposition du système en système symétrique et antisymétrique de chargement ----- 112
Figure 76 : Courbes représentatives des moments de torsions (kNm) ------------------------------------------ 116
Figure 77 : contrainte normale dans la section médiane ----------------------------------------------------------- 117
Figure 78 : Contrainte normale dans la section à l’origine --------------------------------------------------------- 117
Figure 79 : loi de répartition transversale des cisaillements en torsion gênée-------------------------------- 119
Figure 80 Epure du flux ce cisaillement de 𝜟𝜱𝟎 ---------------------------------------------------------------------- 120
Figure 81 : Epure de la variation du flux de cisaillement 𝜟𝜱𝟐 ---------------------------------------------------- 121
Figure 82 : variation du flux de cisaillement total et forces tangentes résultantes (MN) ------------------ 121
Figure 83 : modélisation de la méthode des forces ------------------------------------------------------------------ 122
Figure 84 : Diagramme du moment fléchissant transversal à l’ELS1 (MNm) --------------------------------- 122
Figure 85 : Diagramme du moment fléchissant transversal à l’ELS2 (MNm) --------------------------------- 123
Figure 86 : Diagramme du moment fléchissant transversal à l’ELU1 (MNm) --------------------------------- 123
Figure 87 : Diagramme du moment fléchissant transversal à l’ELU2 (MNm) --------------------------------- 123
Figure 88 : Description des éléments de la culée enterrées -------------------------------------------------------- 128
Figure 89 : conception de la chambre de tirage----------------------------------------------------------------------- 129
Figure 90 : forces appliquées sur la culée ------------------------------------------------------------------------------- 131
Figure 91 disposition des puits sous la semelle de la culée -------------------------------------------------------- 134
Figure 92 modélisation du système -------------------------------------------------------------------------------------- 135
Figure 93 : chargement du mur garde-grève -------------------------------------------------------------------------- 136
Figure 94 : chargement du sommier ------------------------------------------------------------------------------------- 137
Figure 95 : modélisation de chargement du voile porteur --------------------------------------------------------- 138
Figure 96 : armature en cage de ferraillage --------------------------------------------------------------------------- 142
Figure 97 : Détails de la tête de pile -------------------------------------------------------------------------------------- 143
Figure 98 : Caractéristiques géométriques de la pile ---------------------------------------------------------------- 144
XIV
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
ILLUSTRATIONS MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Figure 99 : schéma de prédimensionnement de la semelle sous fût, source : Calgaro,1994 ------------- 145
Figure 100 Schéma de stabilité mécanique de calcul de la pile --------------------------------------------------- 146
Figure 101 : disposition et schéma de calcul de la réaction des pieux ------------------------------------------ 151
Figure 102 : schéma du chevêtre------------------------------------------------------------------------------------------ 153
Figure 103 : chevêtre en console ------------------------------------------------------------------------------------------ 153
Figure 104 : schématisation de la pile ----------------------------------------------------------------------------------- 154
Figure 105 : diagramme d’interaction du fût de pile ---------------------------------------------------------------- 156
Figure 106 : disposition de ferraillages du le lit inférieur de la semelle ----------------------------------------- 158
Figure 107 : disposition de ferraillages du lit supérieur de la semelle ------------------------------------------- 158
XV
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
ILLUSTRATIONS MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
PHOTOS ET CARTES
XVI
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
INTRODUCTION MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
INTRODUCTION
La construction d’un bel ouvrage est une preuve palpable de la croissance économique
d’un pays. Une telle prouesse doit être conçue et bâtie suivant des normes et des règles
techniques bien précises afin d’assurer une pérennité lors de la mise en service. C’est sur ce,
qu’à l’occasion de la réhabilitation de la route nationale numéro 5a (RN5a) reliant deux
régions, entre la DIANA et la SAVA, notre attention se porte en particulier sur un ouvrage qui
est le pont de 240 m sur Mananjeba qui atteindra dans quelques années sa date limite de mise
en service.
Pour pallier cette problématique, nous nous sommes mis à envisager une solution
durable qui s’intègre au contexte de développement actuel en considérant une évolution
constante de l’environnement du projet. Deux solutions se proposent ainsi : la réhabilitation
de l’ouvrage existant et la construction d’un nouvel ouvrage de franchissement qui répondra
aux normes de qualités en vigueur. Face au développement de l’environnement du projet, le
présent mémoire qui s’intitule : « PROJET DE RECONSTRUCTION D’UN PONT EN BETON
PRECONTRAINT CONSTRUIT PAR ENCORBELLEMENTS SUCCESSIFS SUR LA RIVIERE
MANANJEBA PK 15+800 SUR LA RN5a REGION DIANA ».
La réalisation de ce type de tablier nécessite une étude de structures
tridimensionnelles complexe à partir de modélisations numériques sur logiciel mais le présent
mémoire de fin d’études abordera une étude pratique permettant d’approcher le
fonctionnement mécanique de tel ouvrage à partir de base rationnelle.
Le travail se déroulera suivant Trois grandes étapes qui sont : premièrement, la
première partie qui correspond aux généralités et études préliminaires sur l’environnement
du projet ; puis s’en suivra la deuxième partie qui fera objet d’études les aspects techniques
et dimensionnements ; et pour finir en troisième partie, nous aborderons les études connexes
relatifs à la construction du pont.
1
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES SUR
L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
1- Localisation du projet
NORD
PROJET
L’actuel pont de Mananjeba est un pont de type VIPP à une voie de 6 travées de 40 m
qui présentera un réel handicap dans un futur proche. Le tablier du pont se détériore et
présente quelques fissures visibles. Les aciers passifs commencent à se détacher sur quelques
points induisant ainsi à la formation des ornières. Comme sur toutes les ouvrages d’art de la
RN5a, les entretiens sont quasi inexistants ce qui accentuera les phénomènes de fatigue sur
les ouvrages.
2
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Les principales zones bénéficiaires directes du projet sont les villes avoisinant le projet.
La RN5a est la seule route reliant la région SAVA à la région DIANA et le seul à pouvoir relier
ce dernier au reste de l’île par voie terrestre.
Les villes en liaison directe avec le projet sont la ville de : Ambilobe, Vohemar,
Sambava, Antalaha, Andapa. Mais ces communes seront aussi désenclavées : Ambakirano,
Ampasindava, Maromokotra, …
La prévision de la reconstruction du pont sur Mananjeba contribuera ainsi à l’essor de
l’économie de toute une partie de Madagascar et permettra la fluidité du transport de biens
et de personnes.
3
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
1- Milieu Physique
4
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
2- Milieu Humain
Historiquement, la région est peuplée par des Sakalava. A Nosy–Be, ils sont appelés
« Sakalava bemihisatra », et à Ambanja, ils sont connus par, « Sakalava Be Mazava ».
Par contre, ils sont appelés « Antakarana », à Antsiranana et Ambilobe. La concentration
humaine se trouve surtout à Diégo-Suarez et Nosy-Be, là où l’occupation des sols est la plus
densifiée. Une telle situation pourrait provenir des caractéristiques physique et géographique
propres à chaque district et en étroite relation avec la diversité des modes d’organisation
5
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
DIANA
OCEAN INDIEN
SAVA
SOFIA
3- Milieu Administratif
6
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
4- Milieu Economique
DISTRICTS
Secteurs Antsiranana Observatio
Antsiranana I Ambilobe Ambanja
II n
Primaire 8 2 30 2 L’INSTAT
Secondaire 66 13 70 10 a enregistré une
Tertiaire 962 112 83 234 augmentation de
173,5% sur la
création
Total 1036 127 183 246 d'établissements
par rapport à
l'année 2015
Source : INSTAT/DIR Antsiranana, 2019
D’après la collecte des données, 1.521 entreprises individuelles et 71 sociétés
nouvellement créées ont été enregistré durant l’année 2016. Ce résultat est obtenu grâce aux
multiples services de proximités, pour la sensibilisation et la délivrance de la carte statistique.
Tableau 3 : Nombre d’entreprises individuelles et de sociétés nouvellement créées.
Antsiranana I 995 41
Antsiranana II 111 16
Ambilobe 176 7
Ambanja 239 7
Total 1.521 71
Source : INSTAT/DIR Antsiranana, 2019
4-2- Le tourisme
La région DIANA est un pôle important en matière de tourisme. Ce dernier est l’une
des bases fondamentales de l’économie régionale. La Région dispose de nombreux sites qui
permettent de développer facilement ce secteur. La mise en place de deux offices de tourisme
dans la Région est une preuve palpable de la volonté de l’Etat de développer ce secteur : un
dans la ville d’Antsiranana s’occupant de la partie continentale de la région et un autre à Nosy-
Be qui s’occupe de l’Ile en particulier. Durant l’année 2016, la Direction Régionale du tourisme
a enregistré 91.563 touristes visitant la Région.
7
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
DISTRICTS SITES
Plage Ramena, Mer d'Emeraude, Baie des Pigeons, Baie
de Sakalava, Baie des Dunes, Plage d'Ampasindava, Plage
d'Ampondrafeta, Plage d'Ambodivahibe, Lac sacré
Antsiranana I et
Antagnavo, Montagne des Français, Montagne Windsor
Antsiranana II
Castle, Parc National montagne d'Ambre, Parc National
Analamerana, Parc National Ankarana, Tsingy Rouge,
Cap d'Ambre, point Nord de Madagascar,
Source thermales Betsiaka, Sources thermales Mantaly
Ambilobe
Maro, Cascade Dadilahy
Plage d'Ankifigny, Plage d'Ambanaro, Nosy-Iranja, Nosy-
Ambanja
Faly,
Plage d'Ambatoloaka, Plage d'Amdilana, Nosy Sakatia,
Nosy Komba, Nosy Tanikely, Nosy Kalajôro, Les 7 lacs
Nosy-Be
de Nosy-Be, Mont Passot, Parcs National Manongarivo,
Parc Lokobe
Source : Direction Régionale du tourisme DIANA. 2016
Infrastructure Hôtelière
Malgré le potentiel important en matière de tourisme, les infrastructures
hôtelières sont assez développées dans la région, mais elles commencent à prendre de
l’ampleur.
Tableau 5 : Infrastructure hôtelière et agence de voyage
Catégorie Agence de
Districts Catégorie étoile
Ravinala voyage
AntsirananaI 15 40
Antsiranana II 2 21
54
Ambanja 3 35
Ambilobe 1 29
Nosy-Be 181 188 149
TOTAL 202 313 203
Source : Direction régionale du tourisme DIANA, année 2016
8
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Au total, la Région dispose 202 hôtels de catégorie étoile et 313 hôtels de catégorie
RAVINALA. Les hôtels de catégorie étoile, destinés aux touristes étrangers, sont surtout
présents à Antsiranana I et à Nosy-Be. Les hôtels de catégorie Ravinala sont mieux répartis
dans les districts mais on remarque une forte concentration à Nosy-Be.
4-3- Mine et Hydrocarbure
Dans les milieux des “ affaires ” on parle beaucoup de l’or dans le district
d’Ambilobe et le district d’Ambanja. En effet, il y a deux communes qui sont très touchés par
cette exploitation, il s’agit de la commune rurale de Betsiaka, et celle d’Antsakoamanondro.
Production minière
En fait, le secteur minier est un des plus actifs de la région puisqu’elle regorge de
ressource souterraine.
Tableau 6 : Quantité de produits miniers déclarés par district
Permis de recherche,
Permis d'exploitation,
Permis environnementaux,
Déclaration d'ouverture de chantier d'exploitation.
Parmi les ressources du sous-sol existantes dans la région, l’on peut noter que les
terres rares et l’hydrocarbure sont des substances encours d’être exploité. Une société
s’appelant "TANTALIUM" fait l’exploitation des terres rares.
10
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
4-4- Pêche
Le secteur pêche est fait vivre plusieurs familles dans la région grâce à ses eaux riches
et abondantes.
Tableau 9 : Répartition des pêcheurs dans les districts
CONCLUSION
Tenu compte de ces études socio-économiques, les besoins ne cessent d’augmenter,
l’économie est en plein essor… Mais l’état des routes ne cessent de se dégrader d’année en
année. Alors ces besoins incessants poussent à réhabiliter infrastructures existantes
améliorant ainsi l’économie, le transport des biens et à la qualité de vie de toute une partie
de l’île.
11
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
1- Trafic passé
Les statistiques du trafic passé sont nécessaires pour pouvoir estimer l’évolution du
trafic futur.
Dans le tableau ci-dessous le comptage du trafic dans les années passées des véhicules
passant sur la RN5a.
Tableau 10 : Comptage de véhicules passant sur la RN5a
Véhicules Poids
Année Légers Lourds TOTAL
12
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
α = 8 %
De ce fait, nous pouvons estimer les trafic avenir sur l’axe RN5a à partir de la relation
exponentielle suivante :
CONCLUSION
Dans cette étude de trafic, nous avons vu que le flux sur la route nationale RN5a
augmentera considérablement au fils des années de la mise en service. Alors pour ce faire,
nous allons opter pour un tablier de 2 voies de 2x 3.5 m et un trottoir de 1 m de chaque côté.
13
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Ce présent chapitre aura pour objet d’estimer le débit de crue au niveau du projet. Par
la suite, une étude hydraulique nous permettra de déterminer la côte sous poutre de l’ouvrage
qui sera décisif pour pouvoir caler le pont.
Les méthodologies de calculs seront effectuées sur un programme Excel et seront
représentées dans L’ANNEXE A.
Le bassin versant a été étudier sur une carte FTM et réalisé sur un logiciel spécialisé
dans le Système d’Information Géographie où l’on a calqué les cartes hydrogéologiques et
routières spécifiques de Madagascar.
14
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Dénivelé ΔH = Zmax-Zmin 83
P H [24, P] (mm)
25 526,954
50 559,021
100 590,851
Puisque notre bassin versant a une superficie qui est moins de 10 km² (<10km²) alors
nous allons adopter la méthode rationnelle pour estimer les débits de périodes de retour P.
C’est une méthode simpliste qui permet d’estimer le débit de pointe d’une crue en un
point donné. La méthode est valide pour les bassins versants de l’ordre de 2 à 10 km² pouvant
aller exceptionnellement jusqu’à 100 km² et qui est très dépendant du coefficient de
ruissellement. Elle se traduit par la formule suivante :
C: Coefficient de ruissellement
I: Intensité de durée de pluie (mm/min)
Sbv : Surface de bassin versant (km²)
15
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
25 329,93 8 576,30
50 350,00 9 098,20
L’ajustement du test χ² est vérifié ce qui nous amène à une vérification satisfaisante,
alors ces valeurs seront prises comme exacts et utilisables dans da suite des calculs.
L’intervalle de confiance de 95% suivant la loi de Gumbel est donné par la formule
suivante :
16
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Caractéristique de la rivière
Fruit (m) 1
Coefficient de rugosité K 29
Le coefficient de rugosité K est donné dans l’Annexe B qui est dépendant de l’état des
berges et du fond de la rivière.
Suite aux calculs effectués sur le programme Excel, les résultats de calculs sont les
suivants :
- La hauteur d’eau normale est :h = 10.25 m
- La vitesse d’écoulement est V= 4.016 m/s
- La courbe de tarage donnant Q=f(h) obtenue à partir du programme est la suivante :
17
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
COURBE DE TARAGE
25 000,00
20 000,00
Q (m3/s)
15 000,00
10 000,00
5 000,00
-
0 5 10 15 20
h (m)
Précédemment nous avons déterminé la hauteur normale du niveau d’eau libre. Mais
quand notre projet sera mis en place, ce niveau d’eau sera surélevé due principalement à
l’implantation des piles.
Cette surélévation se traduit par la formule suivante :
𝜟𝒁 = 𝜟𝒁𝟏 − 𝜟𝒁𝟐 + 𝜟𝑯𝒇 (𝟓)
Avec :
- ΔZ : surélévation d’eau
- ΔZ1 : perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques du pont
- ΔZ2 : hauteur d’eau correspondant à la pression dynamique en amont
- ΔHf : perte de charge due au frottement
Détermination de ΔZ1
Cette perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques du pont se traduit par la
formule suivante :
𝑸𝟐
𝜟𝒁𝟏 = (𝟔)
𝟐𝒈𝑪𝟐 𝑺𝒐𝟐
Avec : Q : Débit de crue en m3/s ;
g : Accélération de la pesanteur (g = 9,81 m/s²) ;
S0 : Débouché du pont correspondant au débit Q en m²;
C : Coefficient de débit donné par la formule suivante :
C = CC. CE. Cθ. CP. CF. CY. CX. CS (7)
18
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
CC : Coefficient de contraction ;
CE : Coefficient dû aux conditions d’entrée ;
Cθ : Coefficient dû au biais du pont ;
CP : Coefficient dépendant des piles ;
CF : Coefficient dépendant du nombre de FROUDE ;
CY : Coefficient dû à la profondeur relative de l’eau ;
CX : Coefficient dû à l’excentricité du pont par rapport à l’écoulement majeur ;
CS: Coefficient dû à la submersion de l’ouvrage.
B0 : Débouché linéaire efficace du pont, B0 = 240 m
S0, R0 : Section mouillée et rayon hydraulique au droit du franchissement ;
SAM, RAM : Section mouillée et rayon hydraulique en amont de l’ouvrage.
- Coefficient de contraction Cc
𝑏 𝑇𝑜
Ce coefficient dépend de la valeur de 𝐵𝑜 et de la contraction 𝑚 = 1 − 𝑇
𝐴𝑀
19
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Avec :
SAV : Section mouillée en aval de l’ouvrage
SAV = So = 2513.81 m² puisqu’on a qu’un seul lit, la section étant toujours assimilée à la
section représentative de la figure (2) .
YAV = Profondeur moyenne.
𝑆𝐴𝑉 2513.81
𝑌𝐴𝑉 = = = 10.47 𝑚
𝐵𝑜 240
YAV =10.47 m
Alors :
9616.24
𝐹𝑟 = 2419√9.81∗10.47 = 𝟎. 𝟑𝟖
Fr = 0.39
Avec :
20
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Alors on a :
C = CC. CE. Cθ. CP. CF. CY. CX. CS
C= 1*1*1*0.95*0.96*1*1*1
C = 0.912
De ce fait, on a :
9616.242
𝛥𝑍1 =
2 ∗ 9.81 ∗ 0.9122 ∗ 24192
𝜟𝒁𝟏 = 0.968 m
Détermination de ΔZ2
C’est une surélévation d’eau dû à la pression dynamique en amont et elle se traduit
par la relation :
𝑽𝑨𝑴 𝟐
𝜟𝒁𝟐 = 𝜶 (𝟖)
𝟐𝒈
Avec :
𝑄
𝑉𝐴𝑀 = = 4 𝑚/𝑠
𝑆𝐴𝑀
α : est un coefficient de sécurité compris entre 1 et 1.2. On prendra la moyenne donc
α = 1.1
Alors, on a :
42
𝛥𝑍2 = 1.1 = 0.89 𝑚
2 ∗ 9.81
21
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
ΔZ2 = 0.89 m
𝑸 𝟐 𝑸 𝟐
𝜟𝑯𝒇 = 𝑩𝒐 ( ) + 𝒃( ) (𝟗)
𝑻𝑨𝑴 𝑻𝑶
Avec TAM = To sont les coefficients de transfert
2
On a : 𝑇 = 𝑘 ∗ 𝑆𝑜 ∗ 𝑅 3
K : coefficient de rugosité des berges.
2
𝑇 = 29 ∗ 2419 ∗ 9.163 = 307183.55
Alors à partir du programme Excel, on a :
𝚫𝐇𝐟 = 𝟐. 𝟔𝟎 𝐦
Nous pouvons avoir finalement avec la formule (5) :
𝛥𝑍 = 𝛥𝑍1 − 𝛥𝑍2 + 𝛥𝐻𝑓 = 0.968 − 0.89 + 2.60 = 2.68 𝑚
Nous allons prendre :
ΔZ = 2.7 m
6- Le tirant d’air
Puisqu’on se trouve dans une zone forestière alors on estimera un tirant d’air qui
favorisera la circulation des corps solides lors des crues qui pourront obstruer le flux ou bien
endommager le tablier du pont.
On estimera alors TA = 3 m
22
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
On a alors :
CSP = 10.25 + 2.7 + 3 = 15.95 m
CSP = 15.95 m
Les affouillements sont des phénomènes naturels qui se produisent quand un fluide
en écoulement se heurte à un obstacle et qui créera un vortex au niveau de la zone de
collision.
Pour les ouvrages hydrauliques comme pour nous ici qui est un ouvrage de
franchissement, ces phénomènes sont à regarder de près car cela pourrait être une cause
majeure d’instabilité au sein de l’ouvrage.
𝑯𝑵 = 𝟐. 𝟗𝟓 𝒎
23
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝑯𝑳 = 𝟏. 𝟒 ∗ 𝟑 = 𝟒. 𝟐 𝒎
- Calcul de la profondeur d’affouillement par le rétrécissement du lit
Il n’y a pas de rétrécissement du lit de la rivière alors Hr = 0
Pour la protection des ouvrages contre les enrochements, il est courant d’utiliser
l’enrochement. Alors pour pallier notre problème d’affouillement nous allons nous remettre
à la méthode des enrochements suivant les dimensions suivantes.
24
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
- Le diamètre d’enrochement dE
La détermination du diamètre de l’enrochement se fait à l’aide de la formule d’Izbash :
𝝆𝒆𝒂𝒖 ∗ 𝑽²
𝒅𝑬 = (𝟏𝟒)
𝟎. 𝟕𝟐𝒈(𝝆𝑺 − 𝝆𝒆𝒂𝒖 )
Avec :
𝜌𝑆 : 2800 kg/m3 masse volumique de l’enrochement
𝜌𝑒𝑎𝑢 : 1000 kg/m3 masse volumique de l’eau
V : 4 m/s vitesse d’écoulement
1000 ∗ 4²
𝑑𝐸 = = 1.26 𝑚
0.72 ∗ 9.81(2800 − 1000)
dE = 1.26 m
- Epaisseur d’enrochement EE
On a la relation :
𝑃
𝐸𝐸 = 𝑠𝑢𝑝 |
3 ∗ 𝑑𝐸
Alors on a :
3
𝐸𝐸 = 𝑠𝑢𝑝 |
3 ∗ 1.26 = 3.78
Donc EE = 3.78 m
- Récapitulations
En récapitulation, les caractéristiques hydrologiques et hydrauliques de l’ouvrage
sont :
25
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Dans cette partie, on réalisera des essais pressiométriques in situ pour ainsi connaître
la nature du sol d’assise et ses différentes caractéristiques qui nous donnera la coupe
géologique du terrain naturel. A partir de ces caractéristiques physiques et pressiométriques,
nous pourrons par la suite en déduire la nature d’infrastructure approprier à notre ouvrage.
Pour la reconnaissance du sol support, les essais pressiométriques ont été réalisés
jusqu’à une profondeur de 18 m sous le lit de la rivière. Il est aussi à noter que le sol sur les
berges est de bonne portance.
Cet essai nous donne la profondeur la valeur du pression limite P l* avec la profondeur
correspondante.
1 0,11
2 0,18
3 0,25
4 0,33
5 0,56
6 0,68
7 0,72
8 0,79
9 0,92
10 1,05
11 1,25
12 1,4
13 2,47
14 2,89
15 3,15
16 4,14
17 4,41
18 4,85
26
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Notre présent site se trouve sur les côtes de Madagascar, alors, les essais nous
montrent la nature des différentes couches du sous-sol qui est représenté sur la figure ci-
dessous.
CONCLUSION
Tenu compte de la nature et la pression limite Pl* nous avons pu voir que pour des
piles intermédiaires, les couches de surfaces sont de très mauvaises résistances. Il serait alors
impossible d’envisager des fondations superficielles sous les piles mais plutôt des fondations
types profondes qui pourront aller à de grandes profondeurs de 17 m. Les études spécifiques
sur ces fondations seront mises en exergue dans la suite de ce livre.
27
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Dans cette partie nous allons faire des comparaisons de variantes envisageables pour
le projet. Le choix sera crucial puisque la variante retenue fera objet d’étude dans la suite de
l’élaboration de ce livre.
Le choix de variantes se fera à partir des dimensions statistiques d’ouvrages réalisés et
des critères purement exhaustifs tel que :
Le débouché hydraulique
Avec ce critère, on jugera la capacité des ouvrages à évacuer le flux d’eau et de corps
solides suivant leurs caractéristiques spécifiques.
La faisabilité
La faisabilité est un élément clé lors de l’élaboration d’un projet, elle mettra en valeur
les capacités techniques des entreprises lors de la réalisation et des ressources autant
humains que matériels utilisables pour la réalisation du projet.
Le coût
C’est un critère de base d’un projet parce qu’il est important pour les bailleurs de fond
de concevoir un projet économique et rentable.
La durée de vie
La longévité d’un projet est aussi un élément clé pour assurer un développement
durable alors, il nous est important de le considérer dans nos critères de choix.
L’esthétique
L’architecture de l’ouvrage est un critère de confort et de satisfaction des usagers.
C’est aussi un ouvrage d’art après tout.
Les variantes types proposées pour ce projet sont :
Réhabilitation de l’ancien pont à poutre en béton précontraint
28
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
29
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
m m m
CONCLUSION
A travers ces analyses multicritères, nous avons pu voir que deux variantes de
structures sont favorables au projet et que le pont hyperstatique en béton précontraint prime
sur toutes les variantes sur le long terme dans le volet entretien-coût. Dans la suite de ce livre,
nous allons entamer à détailler les spécificités techniques de la structure.
30
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
1- Historique du procédé
Ce mode de construction consiste à exécuter l'essentiel du tablier d'un pont sans cintre
ni échafaudages au sol, en opérant par tronçons successifs dénommés voussoirs, chacun de
ces éléments étant construit en encorbellement par rapport à celui qui le précède. Après
exécution d'un voussoir, les câbles de précontrainte qui aboutissent à ses extrémités sont mis
en tension, ce qui permet de les plaquer contre les voussoirs précédents et de constituer ainsi
une console autoporteuse pouvant servir d'appui pour la suite des opérations.
La construction s'effectue :
• en général symétriquement, de part et d'autre d'une pile, de façon à minimiser les
moments transmis à cet appui lors de l'exécution, la double console obtenue est alors
dénommée fléau ;
• parfois dissymétriquement, d'un seul côté d'un fléau, l'autre fléau étant déjà clavé
avec la travée adjacente ;
• exceptionnellement à partir d'une culée, le moment de renversement apporté par
la console étant alors équilibré par un contre-poids dimensionné en conséquence et faisant
partie du tablier lui-même.
31
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
4- Domaine d’emploi
En général, les tabliers de ce type de pont se reposent sur des appuis simples pour des
ouvrages de hauteurs modérées mais quand cette dernière s’avère très haute de plus de 30
m et que les portés sont aux environs de 100 m, les moments renversants dû aux effets de
vents s’accroissent d’environ 25 % alors il est préférable d’encastrer les tabliers avec les piles.
32
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
33
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Figure 12 : Exemple caisson large avec voiles latéraux minces Source : SETRA
34
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Les bicaissons
Ce type de tablier est réservé à des tabliers très larges de très grandes portées. Ils
peuvent être obtenu à partir d’association de deux monocaissons clavés transversalement. La
maîtrise de déformation de fluage de chacun des caissons constitués de béton d’âges différent
réside un problème lors de l’élaboration du tablier. Toutefois l’utilisation de ce dernier reste
très courante en Asie.
7- Le principe de câblage
35
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE I : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Une situation accidentelle qui correspond à la chute d'un équipage mobile ou d'un
voussoir préfabriqué.
Dans les deux cas, les combinaisons d'actions à utiliser relèvent de l'état limite
d'équilibre statique.
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons pu voir les différentes étapes et procédés pratiques mise
en évidence lors de la construction des pont construit par encorbellements successifs.
Alors, dans les prochains chapitres, nous allons réaliser des études purement
techniques se référent sur ces différents procédés.
36
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Nombreuses sont les règles de calcul utilisés dans le calcul technique des ouvrages du
génie civil. Pour le présent ouvrage, nous nous baserons sur les règles de calcul suivantes :
- BAEL 91 révisée 99 pour les calculs des ouvrages en béton armé
- BPEL 91 révisée 99 avec justification en classe II pour le calcul des ouvrages en béton
précontraint
- Eurocode 1 pour le système de chargements
- Fascicules n°62 titre V pour les règles techniques de conception et calcul de fondation.
37
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Pour tous travaux de bétonnage pour les tabliers, on prendra comme valeur
fc28 =40 MPa, béton de classe C35/40.
Pour tous travaux de bétonnage autres que ceux du tablier, on prendra
fc28 = 25 MPa, béton de classe C35.
Pour la superstructure, on utilisera un béton dosé à 450 kg/m 3 de ciment
CEM I 52.5.
Pour l’infrastructure, on utilisera un béton dosé à 350 kg/m 3 de ciment
CEM I 42.5.
- Les Acier :
Les aciers passifs : les aciers passifs ont une limite d’élasticité fe = 500 MPa.
Acier de précontraintes ont :
Limite de rupture fprg = 1770 MPa
Limite élastique fpeg = 1580 MPa
Module de déformation longitudinale des aciers Ep= 190 000MPa
Tension à l’origine des câbles :
𝝈𝑷𝟎 = 𝐦𝐢𝐧(𝟎. 𝟖 ∗ 𝒇𝒑𝒓𝒈 ; 𝟎. 𝟗 ∗ 𝒇𝒑𝒆𝒈 ) (𝟏𝟕)
On a :
𝜎𝑃0 = min(0.8 ∗ 1770; 0.9 ∗ 1580)
𝜎𝑃0 = min(1416 ; 1422)
𝝈𝑷𝟎 = 𝟏𝟒𝟏𝟔 𝑴𝑷𝒂
4- Système de précontrainte
Câbles Ancrage
Rayon
D(*) d(*) e(*)
Diamètre Section : minimal
Unité des gaines :Фg(mm) S(mm²) (m) (cm) (cm) (cm)
12T15 S 80 1800 8 35 35 22
38
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
5- Prédimensionnement du tablier
Le schéma statique du tablier d’un pont construit par encorbellements successifs est
variable pendant la durée d’exécution. Lorsque le tablier projeté est de hauteur variable, on
admet souvent une loi de variation parabolique pour les travées intermédiaires et sur une
partie de travée de rive.
Au premier stade du dimensionnement, nous allons nous contenter de dessiner une
section droite donnant une épaisseur constante à ses différentes parties, hourdis et âmes.
L = 100 m
B=9m
39
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Donc :
100 9
𝑒𝑎 = + 1.25 − 0.125 = 0.35 𝑚
275 100
𝒆𝒂 = 𝟎. 𝟑𝟓 𝒎
5-2- Hourdis supérieur es
Cette section est amenée à résister à des moments de flexions transversaux. Pour des
travées supérieures à 3 m, on utilise la formule empirique suivante :
𝒆𝑺 = 𝟎. 𝟎𝟐(𝑩 − 𝒆𝒂 ) + 𝟎. 𝟏𝟏𝟓 (𝟏𝟗)
On a :
40
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝑔𝑆 = 0.3 𝑚
Par analogie, on a gi = 0.25 m
Suivant une inclinaison de 45 ° des arêtes, on a alors :
𝑔𝑆 = 0.3 𝑚 𝑋 0.3𝑚
𝑔𝑖 = 0.25 𝑚 𝑋 0.25 𝑚
5-5- Hauteurs des caissons hP et hC
Les tabliers ont une hauteur variable paraboliquement, appuyés simplement et à
câblage intérieur au béton :
On a alors :
Sur Pile
𝑳
𝒉𝑷 = ( 𝟐𝟏 )
𝑳
𝟏𝟔 + 𝟎. 𝟐𝟓(𝟏𝟎𝟎)𝟒
On a alors :
100
ℎ𝑃 = = 6.15 𝑚
100 4
16 + 0.25 (100)
𝒉𝑷 = 𝟔. 𝟏𝟓 𝒎
A la clé
𝑳
𝒉𝑪 = ( 𝟐𝟐 )
𝟕. 𝟓
𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟏𝟔𝑳 −
𝑳 𝟒
(𝟏𝟎𝟎)
On a alors :
100
ℎ𝐶 = = 2.69
7.5
22 + 0.16 ∗ 100 −
100 4
(100)
𝒉𝑪 = 𝟐. 𝟕 𝒎
5-6- Elancements 𝜺𝑷 et balancement 𝜷
On a les caractéristiques suivantes :
Elancements sur pile :
𝟏 𝑯𝒑 𝟏
≤ 𝜺𝑷 = ≤ (𝟐𝟑)
𝟏𝟖 𝑳 𝟏𝟔
41
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
6.15
0.055 ≤ 𝜀𝑃 = = 0.061 ≤ 0.062
100
Elancement à la clé :
𝟏 𝑯𝒄 𝟏
≤ 𝜺𝒄 = ≤ (𝟐𝟒)
𝟓𝟎 𝑳 𝟐𝟒
2.7
0.02 ≤ 𝜀𝑐 = = 0.026 ≤ 0.041
100
Balancement :
𝑳−𝟏
𝜷= (𝟐𝟓)
𝑳
75
𝛽 = 100 = 0.75
𝜷 = 𝟎. 𝟕𝟓
42
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
43
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Dans la travée centrale, la hauteur totale des caissons varie paraboliquement suivant
la loi :
𝟐𝒙𝟐
𝒉(𝒙) (𝒉 )
= 𝒉𝟎 + 𝟏 − 𝒉𝟎 ( ) (𝟐𝟔)
𝒍
Avec :
44
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Surface (m²) Bo B1
Pour les sections à hauteur variable, le moment d’inertie des sections s’exprime de la
manière suivante :
Tableau 22 : expressions des caractéristiques géométriques des sections à hauteur
variables
Sections S1 S2 S3
45
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Dans les calculs qui suivent, nous adopteront les cinématiques de constructions
suivantes :
Clavage C0-P1, mise en tension des câbles éclisses de C0-P1 et passage sur
3
appuis définitifs de P1
46
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Le principe des câbles du fléau c’est pouvoir reprendre les moments négatifs dans les
sections lors de la construction des fléaux. Alors pour ce faire, on calcule le moment de la
section sur pile lors du bétonnage du dernier voussoir en considérant le demi-fléau étant une
poutre console.
2-1- Calcul du moment fléchissant
Moment fléchissant dû au poids propre
La géométrie de construction du fléau se traduit par la figure suivante :
En reprenant l’hypothèse de la figure 20, alors, nous avons par analogie de la relation
26 :
𝟐𝒙𝟐
𝑩(𝒙) = 𝑩𝟎 + (𝑩𝟏 − 𝑩𝟎 ) ( ) (𝟐𝟕)
𝒍
Avec B(x), Bo, B1 surfaces du voussoir correspondant respectivement à h(x), ho, h1.
On a :
𝑳 − 𝑳𝒗𝒄
𝑳𝒇 = (𝟐𝟖)
𝟐
Donc
100−2
𝐿𝑓 = = 49 m
2
On a alors 𝑳𝒇 = 𝟒𝟗 𝒎 .
Ainsi, on a :
𝒈(𝒙) = 𝜸𝒃 ∗ 𝑩(𝒙) (𝑴𝑵 ) (𝟐𝟗)
Avec :
𝛾𝑏 : poids volumique du béton = 25*10^-3 MN/m3
47
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝑔(𝑥) = 𝛾𝑏 ∗ 𝐵(𝑥)
On a alors ainsi :
𝒙
𝑽𝒈(𝒙) = ∫ 𝒈(𝒙)𝒅𝒙 (𝑴𝑵) (𝟑𝟎)
𝟎
𝑽𝒈(𝒙) = 0.2086x+0.000034x² MN
Donc :
Cas particulier :
A la section sur pile, on a :
X=49m-1m (1/2 voussoir de clavage)
Alors :
𝑴𝒈 = −𝟐𝟖𝟒. 𝟕𝟓 𝑴𝑵𝒎
48
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
On alors :
On a :
b =9 m : largeur du hourdis supérieur
On a alors :
492
𝑀𝑄𝑐2 = −0.0002 ∗ 9 ∗
2
𝑴𝑸𝒄𝟐 = −𝟐. 𝟏𝟔𝟎𝟗 𝑴𝑵𝒎
Moment dû au charge de chantier aléatoire Qc3
Moment dû à une charge concentrée de (50+5b) kN, b étant la largeur du hourdis
supérieur du caisson :
Alors :
49
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Figure 23 : Moment de flexion dans le fléau sous poids propre + équipage en (MNm)
𝐅 𝐯𝟏
𝛔𝐬𝐮𝐩 = + (𝐌𝐠 + 𝐌𝐐𝐂𝟏 + 𝐌𝐐𝐜𝟐+𝐐𝐜𝟑 + 𝐅𝐞𝟎 ) > −𝟎, 𝟕𝐟𝐭𝟐𝟖 + 𝐤𝐟𝐜𝟐𝟖 (𝟑𝟓)
𝐁𝟏 𝐈𝟏
Avec :
e0 excentricité de la précontrainte, par rapport au centre de gravité ( e0 est positif, car
les câbles passent en partie haute de la section dans les goussets du hourdis supérieur).
On prendra e0 = v1 − 0,2 m à ce stade de prédimensionnement et par la suite, on
disposera les câbles dans les goussets et corrigera cette valeur éventuelle.
50
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
S = 1800 mm²
On a alors : 𝐅𝐮𝐭 = 𝟏. 𝟗𝟔 𝐌𝐍
𝐅
On obtient donc un nombre de câbles : : 𝐧𝟏 = 𝐅 arrondi à l’entier pair supérieur.
𝐮𝐭
Cependant, nous avons besoin de cette précontrainte sur pile avant même d'avoir tendu les
câbles du dernier voussoir (pendant son bétonnage) ; donc au total 𝐧 = 𝐧𝟏 + 𝟐 câbles (pour
un caisson à deux âmes).
Avec :
𝐯
−(𝐌𝐠 + 𝐌𝐐𝐂𝟏 + 𝐌𝐐𝐜𝟐+𝐐𝐜𝟑 ) 𝐈 𝟏 − 𝟎, 𝟕𝐟𝐭𝟐𝟖 + 𝐤𝐟𝐜𝟐𝟖
𝟏
𝐅> (𝟑𝟔)
1 𝐯𝟏
𝐁𝟏 + 𝐞𝟎 𝐈𝟏
On a :
- 𝑀𝑔 = −249.75 (𝑀𝑁𝑚)
- 𝑀𝑄𝑐1 = −18.6 𝑀𝑁𝑚
- 𝑀𝑄𝑐2 = −2.1609 𝑀𝑁𝑚
- 𝑀𝑄𝑐3 = −4.37 𝑀𝑁𝑚
- Ft28 = 3 MPa
- K=0.02
- Fc28 = 40 MPa
51
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
AN :
2.85
−(−249.75 − 18.6 − 2.16 − 4.37) 63.74 − 𝟎, 𝟕 ∗ 3 + 𝟎. 𝟎𝟐 ∗ 𝟒𝟎
𝐅>
1 2.85
10.76 + 2.65 63.74
On a alors 𝐅 = 𝟔𝟒 𝐌𝐍
D’où le nombre de câble
𝐅
𝐧𝟏 =
𝐅𝐮𝐭
64
n1 = 1.96 = 32 câbles
𝐧 = 𝐧𝟏 + 𝟐
n = 32+2 = 34
n = 34 câbles
Les câbles de fléaux seront fixés à 17 paires de câbles 12T15 S.
2-4- Détermination du nombre et de la longueur des voussoirs
La longueur du voussoir sur pile (celui qui reçoit les cales d'appui provisoire), est
généralement comprise entre 4 et 8 m, souvent supérieure à celle de deux voussoirs courants
pour les ouvrages coulés en place. Nous appelons lvsp sa longueur. Le voussoir de clavage a
une longueur lvc égale ou inférieure à celle des voussoirs courants.
Puisqu’il y a une paire de câble ancrée sur chaque voussoir, le nombre de voussoir est :
𝒏
𝒏𝒗 = (𝟑𝟕)
𝟐
34
𝑛𝑣 = = 17
2
On prend un voussoir sur pile de longueur Lvsp = 6 m, la longueur des voussoirs courants est :
𝐥𝐯𝐬𝐩
𝒍𝒇 − 𝟐
𝐥𝐯 = (𝟑𝟖)
𝐧𝐯
On a alors :
6
49 − 2
lv = = 2.7
17
Avec lv comprise entre 2 et 4 mètres.
Donc :
52
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
- nv = 17
- Lvsp = 6 m
- Lv = 2.7 m
2-5- Dessin des goussets
Tenu compte du nombre de câbles obtenu, on peut dessiner les goussets supérieurs
en les engraissants si nécessaire et en tenant compte des aciers passifs à mettre en place.
l’enrobage des gaines est égale à leur diamètre, qui est égal à 80 mm et que deux câbles sont
superposables pour un 12T15. Il faut prévoir environ 10 % de gaines vides dans les goussets.
Les câbles correspondants seront mis en place et tendus uniquement si l’on constate en cours
de mise en tension que les pertes de tensions par frottement sont très supérieures aux
prévisions du projet.
Suite aux dispositions pratiques précédemment citées, une proposition de solution est
donnée dans le schéma suivant :
𝑒0 = 2.85 − 2 ∗ 0.08 = 𝟐. 𝟔𝟗 𝒎
53
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
avec :
Lvsp= 6 m
Lv= 3 m
ϒ=0.025 MN
D’où Qc1 = 0.316 MN
𝑭 = 𝒏𝟏 ∗ 𝒔 ∗ 𝝈𝒑𝒐 (𝟒𝟎)
Nous pouvons vérifier les contraintes sur les fibres supérieure et inférieure du caisson
sur pile. Rappelons que cette vérification se fait en fin de bétonnage du dernier voussoir alors
que les derniers câbles qui doivent l'accrocher ne sont pas encore tendus. La vérification se
fait donc avec : le poids propre total du fléau, ses charges de chantier, le poids de l'équipage
mobile, mais au moins avec deux ou quatre câbles selon le cas. En classe II du B.P.E.L., en
construction, les contraintes limites sont les suivantes :
Pour la fibre supérieure qui se trouve en zone d'enrobage des câbles :
𝐅 𝐯𝟏
𝛔𝐬𝐮𝐩 = + (𝐌𝐩𝐩 + 𝐌𝐞𝐦 + 𝐌𝐐𝐜 + 𝐅𝐞𝟎 ) > −𝟎. 𝟓𝐟𝐭𝟐𝟖 (𝟑𝟗)
𝐁𝟏 𝐈𝟏
40.78 2.85
+ (−284.759 − 24.76 − 2.16 − 4.18 + 81.56 ∗ 2.69) = 13.08 MPa
10.76 63.74
54
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝐅 𝐯𝟏 ′
𝛔𝐢𝐧𝐟 = − (𝐌𝐩𝐩 + 𝐌𝐞𝐦 + 𝐌𝐐𝐜 + 𝐅𝐞𝟎 ) < (𝟎, 𝟔)𝐟𝐜𝟐𝟖 (𝟒𝟎)
𝐁𝟏 𝐈𝟏
40.78 3.30
− (−284.759 − 24.76 − 2.16 − 4.18 + 81.56 ∗ 2.69) = 12.58 MPa
10.76 63.74
(0,6 − k)fc28 = 24 MPa
Les deux conditions sont vérifiées
Puisque toutes les conditions ont étés vérifiées alors, nous pouvons en déduire que
l’unité de précontrainte est suffisant et qu’on peut la retenir comme solution pour le cas
présent. Ces câbles en question serviront avant tout de reprendre en totalité le poids propre
des voussoirs et la charge des équipements mobiles divers lors de la phase de constructions
des fléaux. Les planches représentant l’allure des moments dû aux poids propres et de la fore
de précontrainte, des câbles dans le fléau et le détail des goussets sont proposés
successivement dans l’ANNEXE E et l’ANNEXE O.
55
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
56
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Pour les cas des poutres d’inertie variable, deux méthodes sont utilisables :
- Utilisation de la table de MARSAC pour le calcul des coefficients de souplesses ai , bi
ci ω′i et ω′′i . L’utilisation de cette table nécessite la connaissance du rapport d’inertie des
sections à la clef et sur pile. Il faudra ensuit interpoler la valeur de Io/I1 entre deux colonnes
de la table. Pour les travées de rive, il faut également interpoler sur le paramètre α qui
représente la longueur relative de hauteur constante dans la travée.
- Utilisation de la méthode des calculs préliminaire. C’est une méthode mathématique
𝐱 𝐱𝐧
qui consiste à calculer la valeur de l’intégrale de la forme : 𝐀 𝐧 (𝐱 𝟏 , 𝐱 𝟐 ) = ∫𝐱 𝟐 𝟓 𝐝𝐱
𝟏
(𝟏+𝐱 𝟐 )𝟐
Et comme le présent projet est un projet de mémoire de fin d’étude, nous allons poursuivre
la deuxième méthode.
Les valeurs numériques de ces intégrales sont résolubles à partir des relations de
récurrence
𝐱𝟐 𝐧+𝟏 𝐱𝟏 𝐧+𝟏
Pour n > 2 ∶ (𝐧 − 𝟐)𝐀 𝐧+𝟐 + (𝐧 + 𝟐)𝐀 𝐧 = 𝟑 − 𝟑 (𝟒𝟕)
(𝟏+𝐱𝟐 𝟐 )𝟐 (𝟏+𝐱𝟏 𝟐 )𝟐
x2
1 1 2x2 3 + 3x2 2x1 3 + 3x1
A0 (x1 , x2 ) = ∫ 5 dx = 3 [ 3 − 3]
x1 (1 + x 2 )2 (1 + x2 2 )2 (1 + x1 2 )2
x2
x 1 1 1
A1 (x1 , x2 ) = ∫ 5 dx = [− 3 + 3]
3
x1 (1 + 2
x )2 (1 + x 2 2 )2 (1 + x1 2 )2
57
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
x2
x2 1 x2 3 x1 3
A2 (x1 , x2 ) = ∫ 5 dx = [ 3− 3]
3 2 )2 2 )2
x1 (1 + x 2 )2 (1 + x2 (1 + x1
x2
x3 1 1 1 1 1
A3 (x1 , x2 ) = ∫ 5 dx = − + + [ 3 − 3]
x1 (1 + x 2 )2 √1 + x2 2 √1 + x1 2 3 (1 + x 2 )2 (1 + x 2 )2
2 1
58
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝟓
𝐋
𝐱−𝛂𝐋 𝟐 𝟐 𝐈𝟏 𝟎,𝟒 (𝐋𝐫 − )
𝟐 𝟑
αL ≤ x ≤ L ∶ 𝐈(𝐱) = 𝐈𝟎 [𝟏 + 𝐊 (𝐋−𝛂𝐋) ] avec 𝐊 = (𝐈 ) − 𝟏et 𝛂 = = 𝟏𝟕 (𝟓𝟎)
𝟎 𝐋𝐫
Ainsi, tous calculs faits, les coefficients de souplesse à considérer pour les travées de
rives seront :
𝛂𝐋𝐢 𝐋𝐢 (𝟏 − 𝛂)𝟑 𝟐 𝟏
𝐚𝐢 = (𝟑 − 𝟑𝛂 + 𝛂𝟐 ) + (𝐀 𝟎 − 𝐀𝟏 + 𝐀𝟐 ) (𝟓𝟏)
𝟑𝐄𝐈𝟎 𝐄𝐈𝟎 √𝐊 √𝐊 𝐊
𝛂𝟑 𝐋𝐢 𝐋𝐢 (𝟏 − 𝛂) 𝟐 𝟐𝛂(𝟏 − 𝛂) (𝟏 − 𝛂)𝟐
𝐜𝐢 = + (𝛂 𝐀 𝟎 + 𝐀𝟏 + 𝐀𝟐) (𝟓𝟐)
𝟑𝐄𝐈𝟎 𝐄𝐈𝟎 √𝐊 √𝐊 𝐊
Il est à rappeler que tous ces coefficients de souplesses dépendent de E alors ainsi nous
avons les valeurs numériques de ces coefficients.
𝐿 𝑀𝑖𝑠𝑜 (1
𝑥
− 𝐿) 𝑑𝑥
𝑤′ = − ∫ 53
0 𝐸𝐼
59
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Et
𝐿 𝑀𝑖𝑠𝑜 (1
𝑥
− 𝐿) 𝑑𝑥
𝑤 ′′ = −𝑤 ′ = ∫ 54
0 𝐸𝐼
′′
𝐜𝐢 𝐪𝐢 𝐋𝐢 𝟐 𝐪𝐢 𝐋𝐢 𝟑 (𝟏 − 𝛂)𝟐 𝟑 𝟑𝛂𝟐 (𝟏 − 𝛂) 𝟑𝛂(𝟏 − 𝛂)𝟐 (𝟏 − 𝛂)𝟑
𝛚 𝐢 = − [𝛂 𝐀 𝟎 + 𝐀𝟏 + 𝐀𝟐 + 𝐀𝟑 ]
𝟐 𝟐𝐄𝐈𝟎 √𝐊 √𝐊 𝐊 𝐊√𝐊
𝐪 𝐢 𝐋 𝐢 𝟑 𝛂𝟒
− (𝟓𝟓)
𝟐𝐄𝐈𝟎 𝟒
Les fonctions An = An (0, √K), Miso(x) est le moment isostatique dans la section
d’abscisse x créé par la charge P.
x x
M𝑃 (xs, xp) = Miso,i(xs, xp) + Mi−1 (𝑥𝑝) (1 − L ) + Mi (𝑥𝑝) (L ) (58)
i i
x est la distance de la section considérée par rapport à l’appui Ai-1 et il dépend de xS.
On utilise donc cette fonction pour calculer tous les moments créés par les charges
ponctuelles.
Moment dû à une charge repartie de densité q =1
Cette fonction s’obtient à partie de la fonction M𝑃 (xs, xp)
On a :
𝑥2
𝑀𝑞(𝑥𝑠,𝑥1,𝑥2 ) = ∫ M𝑃 (xs, xp) 𝑑𝑥𝑝 (59)
𝑥1
60
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Pour tracer la ligne d’influence des efforts, on trace la courbe de l’effort mis en
question en faisant varier xP sur toutes les travées (de 0 à 250), xS étant constant.
Pour tracer le diagramme des efforts, on trace la courbe de l’effort en question
en faisant varier xS.
61
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
4ème étape : Ouvrage terminé (somme des moments des phases précédentes)
On a déjà pu calculer les moments en S2 dans le calcul des câblages de fléau alors on
passe à la deuxième étape de construction.
4-1- Effet de la partie coulée sur cintre
Les travées de rives sont clavées après exécution des premiers fléaux. Leurs poids
propres agissent alors ainsi sur une structure isostatique (du moins après suppression
d'éventuels dispositifs de stabilité provisoire de fléau).
La longueur de la partie coulée sur cintre (ΓLr ) est égale à la longueur de hauteur
Lvc
constante sur la travée de rive (αLr ) plus la demi-longueur du voussoir de clavage .
2
Moment fléchissant :
Γ x2
x < ΓLr : M(x) = γB0 [Γ (1 − 2) Lr x − 2 ] (63)
(Lr −x)
x > ΓLr : M(x) = γB0 Γ 2 2
62
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Efforts tranchants :
Γ
x < ΓLr : T(x) = γB0 [Γ (1 − 2) Lr − x] (64)
Γ2 Lr
x > ΓLr : T(x) = −γB0 2
Après calcul sur Mathcad, nous trouvons le moment du au poids propre Mpp2 (x), on a
la ligne d’influence du poids propre sous l’effet des parties coulées sur cintre :
Figure 30 : Ligne d’influence des moments engendrés sous l’effet de la partie coulée sur C0.C1
63
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Cela consiste à appliquer dans la structure l’opposé des charges dues au clavage central
et on remet le poids du voussoir de clavage sous forme d’une charge repartie de densité
pv = 0,209 MN/m.
Ainsi dans cette phase hyperstatique, nous pouvons alors utiliser les fonctions établie
sur Mathcad Mp(xs,xp) et Mq(xs,xp) .
Nous avons alors :
64
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝛌𝚫𝛉𝐋𝐢 𝐡𝟏 − 𝐡𝟎
𝛚′𝐢 = −𝛚′′ 𝐢 = 𝐀𝐫𝐜𝐭𝐠√ (𝟔𝟓)
𝟐√𝐡𝟎 (𝐡𝟏 − 𝐡𝟎 ) 𝐡𝟎
65
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
(67)
Après calcul, nous avons pu afficher le diagramme du moment total 𝑀𝑡𝑜𝑡(𝑥𝑠, 𝑥𝑝).
Le résumé des moments dans les sections d’études est représenté dans le tableau
suivant :
Tableau 26 : Résumé des moments totaux dans les sections d’études du tablier en MNm
SECTION Mtot(xs,xp)
S1 10,72
S2 -14,03
S3 -5,23
S4 -14,03
S5 10,72
Après avoir trouvé les valeurs du moment total agissant dans le tablier, nous allons
passer à la détermination du nombre de câbles de continuité intérieure nécessaire dans le
tablier.
66
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Les câbles suivent la fibre inférieure et leur excentricité est donnée par :
2x 2 h1 −h0
e(x) = e0 [1 + δ (1 − ) ] avec δ = avec e0 = −v ′ 0 + 0,20 m (v ′ 0 > 0)
L h0
67
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Figure 39 : Ligne d’influence du moment hyperstatique engendrée par les câbles de continuité
interne en fonction de la force de précontrainte F
Connaissant maintenant les moments agissants dans les sections d’études, nous
pouvons maintenant calculer le nombre de câble de continuités nécessaire dans chaque
travée.
6-1- Force utile des câbles
L’unité de précontrainte choisi pour les câbles d’éclisses est gardé à12T15 S de même
que les câbles de fléau. En tenant compte de 10 % de pertes jusqu’à la mise en place des câbles
de continuités extérieurs (perte instantanée plus une faible partie de perte différée).
Pour les câbles 12T15S, la force utile précédemment vu dans le paragraphe (2-3) de
ce chapitre est de Fut = 1.96 MN
Pour la section S3 : fc5 = 22,45 MPa ; ft5 = 1.947 MPa et бinf > -1.17 MPa ;
Pour la section S1 et S5 : fc14 = 34.19 MPa ; ft14 = 2,65 MPa et бinf > -0.913 MPa.
68
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
F v′ 0
− (Mtot + Miso + Mhpi ) ≥ −1.17MPa (69)
B0 I0
On a :
F 2.85
− (0.772F − 5.23 − 2.69 ∗ 2 ∗ 𝐹𝑡𝑟 ) ≥ −1.17
8.34 10.65
F =-0.92 MPa
On a alors un nombre de câble :
𝐅 −𝟎. 𝟗𝟐
𝐧𝐜 = = = −𝟎. 𝟒𝟕
𝐅𝐮𝐭 𝟏. 𝟗𝟔
La norme en vigueur préconise au minimum 2 câble d’éclisse, alors on prend : nc=2 x 12T15 S
6-4- Nombre de câble en travée de rive
L’hypothèse de calcul des câbles de continuité intérieur des rives est le même que pour
retrouver ceux de la travée principale mais en considérant cette fois-ci les efforts agissant sur
les rives.
En utilisant la relation (69), la relation est vérifiée.
F 2.85
− (0.268F + 10.12 − 2.69 ∗ nc ∗ Ftr) ≥ −0.913
8.34 10.65
Pour n =1 , on a Ftr = 3.06 MPa
𝐅 𝟑. 𝟎𝟔
𝐧𝐜 = = = 𝟏. 𝟓𝟓𝟗
𝐅𝐮𝐭 𝟏. 𝟗𝟔
Or la norme en vigueur vaut au minimum 2 câble d’éclisse alors on prend nc=2 x 12T15 S
Nous retenons alors que :
69
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Le câblage de fléau
Le câblage de continuité intérieur
Une matrice résolvant les moments sur pile pour un cas de chargement uniforme
des travées
L’effet du gradient thermique
Il reste alors pour la suite :
Il nous convient alors de considérer l’Eurocode 1 - partie 2 qui traite des actions sur les ponts
dues au trafic et mentionne trois points :
Classe de trafic
L’Eurocode définit 3 classes de trafic ou de chargement suivant la nature de celui-ci :
1ère classe : elle n’est pas destinée à un usage courant ; cette classe est réservée à des
ouvrages à très grande proportion de véhicules lourds.
2ème classe : elle concerne les compositions de trafic les plus courantes sur les réseaux
routiers.
3ème classe : elle correspond à un trafic en présence de véhicules lourds probable, mais
en petit nombre ou occasionnelle, elle rend peu probable la présence simultanée sur l´ouvrage
de multiples véhicules de ce genre avec des caractéristiques sévères.
Pour notre cas, il est raisonnable de prendre la 2ème classe car l’ouvrage sera soumis à
un trafic routier courant.
71
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Le nombre de voies est égal à la partie entière du quotient entre la largeur chargeable
et une largeur de voie de 3 m. L’Eurocode définit ainsi un certain nombre de voies de
circulation de 3 mètres de large et une zone restante appelée "aire résiduelle".
Tableau 28 : résumé de découpage des chaussées en voies
Modèles de charge
L’Eurocode définit 4 modèles pour les charges verticales suivant les effets du trafic :
Modèle de charge 1 (LM1) : charges concentrées et uniformément réparties
représentant la majorité des effets du trafic routier. Il est destiné à des vérifications générales
et locales.
Modèle de charge 2 (LM2) : une charge d’essieu unique couvrant les effets dynamiques
du trafic normal sur des éléments très courts. Il est destiné à des vérifications locales et
séparées.
Modèle de charge 3 (LM3) : ensemble de charges d’essieux représentant les véhicules
spéciaux. Il n’est considéré que lorsque les conditions d’exploitation l’exigent.
72
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Modèle de charge 4 (LM4) : chargement de foule. Il est utilisé si ses effets ne sont pas
couverts de manière évidente par le modèle de charge 1 et est seulement destiné à des
vérifications générales.
Pour notre cas, nous choisissons de ne considérer que le modèle de charge 1 ou
système principal de chargement. Il comporte 2 systèmes partiels :
- Une charge uniformément répartie (UDL) de densité αq q k ;
- Une charge de tandem (TS), chaque essieu ayant un poids αQ Qk .
- Les charges de trottoirs
Les surcharges UDL et TS
En considérant la classe du trafic le tableau suivant nous donne les coefficients de majorations
dynamique et la valeur des charges UDL et TS.
Tableau 29 Valeurs ajustées de TS et UDL dans chaque voie.
Largeur UDL
αQi αqi Qki(KN) qki(kN/m²) TS (kN)
(m) (kN/m)
Voie n°1 3 0,9 0,7 600 9 540 18,9
Voie n°2 3 0,8 1 400 2,5 320 7,5
Aire
1 0 1 0 2,5 0 2,5
résiduelle
TOTAL 860 28,9
Les surcharges de trottoirs
L’Eurocode 1 indique que les trottoirs sont chargés avec une charge repartie de 5
KN/m². Dans le sens longitudinal, 𝑞𝑓𝑘 = 10 𝑘𝑁/𝑚 car il existe deux trottoirs dont la largeur
est égale à 1 m.
Les moments minimaux et maximaux dus aux surcharges d’exploitation
Le calcul des moments minimaux et maximaux sur Pile et à la clé, nous n’avons pas
besoin le tracé précis des lignes d’influence mais uniquement la connaissance de l’allure
générale de la ligne d’influence Dans ce cas, les charges UDL sont placées entre les zéros de la
ligne d’influence selon l’extremum considéré (négatif ou positif). Tandis que pour TS, les deux
essieux espacés de 1.2 mètres seront modélisés comme une charge unique appliquée au
milieu des deux essieux. Cette charge ponctuelle sera appliquée uniquement au milieu de
chaque travée (de rive ou centrale). Il est à préciser qu’on peut disposer sur la totalité de
l’ouvrage, on ne peut disposer qu’une seule série de tandem TS. Nous nous limiterons sur les
3 sections d’études précédemment établies (S1, S2, S3) et pour le reste de sections, les valeurs
seront conclues par raison de symétrie.
A partir des données ci-dessus, on a les valeurs des surcharges routières suivants :
UDL + 𝒒𝒇𝒌 = 28.9 + 10 = 38.9 𝑘𝑁/𝑚
𝑻𝑺 = 𝟖𝟔𝟎 𝑲𝑵
73
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Notre calcul se basera sur l’application du système de Clapeyron et en utilisant les lignes
d’influences précédemment établies, on a :
Figure 42 courbes enveloppes des moments dus aux charges UDL+qfk (MNm)
74
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
On a alors :
Mpiso = −2.04 ∗ 2 ∗ −2.25 = -12.61 MNm
75
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
e01 = −v′0 + e𝑐𝑙é + 0.10𝑚 Avec eclé é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 à 𝑙𝑎 𝑐𝑙é.
eclé = 0.22 𝑚
e01 = 1.18 + 0.22 + 0.10 = −0.86 m
e02 = v1 − eic = 2,3833 m
Pour le système de précontrainte extérieur, nous utiliserons des 19T15 S subissant 10%
de perte de tension totale. La force utile d’un câble est alors 𝐹𝑢𝑡 = 3,6 MN.
Désignons par nc le nombre des câbles extérieurs et nous avons :
76
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Figure 45 Diagramme des moments isostatiques des câbles extérieur dans la travée centrale
(MNm)
La valeur de X
9.55
On a : x = 9.55+3.12 × 33.5 = 25.2449 m
Par simplification, on considère un encastrement des travées au niveau des appuis. On peut
alors évaluer le moment hyperstatique comme suit :
Aire du diagramme du moment isostatique
Mhyper = −
Longueur de la travée
∑ Si = SI + SII + SIII
Avec :
SI =241.15 m²
SII = −3.68 𝑚²
SIII = −95.69 𝑚²
2
∑ Si = 241.15𝑛𝑐 − 3.68𝑛𝑐 − 95.69𝑛𝑐 = 141.76𝑛𝑐 𝑚
On alors :
141.76nc
Mhyper = − = 14.2𝑛𝑐 𝑀𝑁𝑚
100
77
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
La force de précontrainte est égal à la somme de toutes les forces des câbles passant par la
section sur pile.
On a alors :
𝐅𝐏 = 𝟑, 𝟔𝐧𝐜 + 𝟖. 𝟏𝟓𝟔 𝐌𝐍
e01 = −v′0 + e𝑐𝑙é + 0.10𝑚 Avec eclé é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 à 𝑙𝑎 𝑐𝑙é.
eclé = 0.22 𝑚
e01 = 1.18 + 0.22 + 0.10 = −0.86 m
e02 = v1 − eic = 2,3833 m
Dans les travées de rives, on a le même système de précontrainte que celle de la travée
centrale et subissant les mêmes pertes de tensions. De ce fait, on utilise des câble 19T15 S
subissant 10% de pertes de tensions.
78
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
On a alors :
MC1 = −3.12nc MN. m
Figure 47 : Diagramme des moments isostatiques des câbles extérieurs dans les travées des
rives (MNm)
33.5∗9.55
Par calcul géométriques, on a la distance x : x = 9.55 = 25.4 m
3.12∗1+
3.12
Avec :
2
∑ Si = 120.57𝑛𝑐 − 12.89𝑛𝑐 − 48.42𝑛𝑐 − 40.61𝑛𝑐 = 18.66 𝑛𝑐 𝑚
18.66nc
Mhyper = = 0.25nc MNm
75
Alors, pour le câble de précontrainte extérieure
79
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Equilibre statique
Résistance de l’un des matériaux
Stabilité de forme
- Etat Limite de Service, il tient compte de la condition d’exploitation ou de durabilité, état
limite de déformation instantanée ou différée et d’ouverture de fissures.
Combinaison à l’ELS
Nous considérerons la combinaison caractéristique :
Avec :
Gk,j : Actions permanentes
P : Action de précontrainte
Δϴ : Action de la température
Qk,1 : Action variable de base
Les valeurs des coefficients partiels γ sont également mentionnées dans NF EN 1991-
2. Ainsi, nous avons à considérer les combinaisons suivantes :
ELU 1 : 𝟏, 𝟑𝟓 𝐆𝐤 + 𝟏, 𝟎𝟎 𝐏 + 𝟏, 𝟑𝟓 (𝐔𝐃𝐋 + 𝐓𝐒 + 𝐪𝐟𝐤 ) + 𝟏, 𝟓 × 𝟎, 𝟔 Δθ (76)
80
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
81
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
σS = −1.31 𝑀𝑃𝑎
Sur pile, les contraintes en fibre inférieur et en fibre supérieur sont vérifiées.
Après ces calculs de vérifications et de dimensionnements, on peut garder les dimensions de
câbles de précontraintes trouvées auparavant. Les valeurs de câbles de précontraintes
retenues sont représentées dans le tableau ci-dessous.
82
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
relatifs aux droits des déviateurs. L’emplacement de ces sections d’études sont représentés
sur la figure suivante.
3 (76)
B0 x ( B1 B0)
x
V( x) if 0 x lf
2
3lf
( 2lf x)
3
B0 ( 2lf x) ( B1 B0) if lf x 2lf
2
3 ( lf )
De cette relation, on a le diagramme de l’effort :
83
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
V(2lf)=0
Effort tranchant dû à la partie coulée sur cintre
Dans les parties coulées sur cintres, en C0 et C1, l’expression de l’effort tranchant
comme on l’a déjà évoqué dans le paragraphe 3 de ce chapitre, est de la forme :
B0 1 Lr xs if 0 xs Lr
Vpp2( xs )
2
2
B0Lr if Lr xs L1
2
2
B0Lr if L1 L2 xs L1 L2 L3 Lr
2
Figure 50 : Diagramme de l’effort tranchant dus aux parties coulées sur cintres (MN)
d (78)
Vpp3( xs ) Mpp3( xs )
d xs
84
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
85
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
On a :
𝑉𝜃(0) = 0.158 𝑀𝑁
𝑉𝜃(175) = − 0.158 𝑀𝑁
Effort tranchant dû au poids des équipements
Par application de la formule (61), l’expression de l’effort tranchant sous poids des
équipements est :
𝑉𝑝𝑒 = 𝑞𝑝𝑒 ∗ 𝑉𝑞(𝑥𝑠, 250) (82)
On a alors ainsi :
86
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Avec :
Vfl(0) = 0.075 MN
Vfl(250)= - 0.075 MN
Effort tranchant dû aux charges routières
Pour trouver l’effort tranchant engendré par les différentes surcharges d’exploitations
exercées à l’ouvrage, nous allons alors considérer que la structure toute entière est
surchargée tout en respectant les règles de chargements.
87
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Alors par application des formules (83) et (84), les calculs sur Mathcad nous donnent
les résultats suivants :
Figure 57 : Diagramme des efforts tranchants sous surcharges TS sur la structure (MN)
Figure 58 : Diagramme des efforts tranchants sous surcharges UDL sur la structure
(MN)
Les figures (58) et (59) nous donnent l’allure de l’effort tranchant avec les valeurs aux
extrémums dans les travées.
Récapitulation des efforts tranchants au niveau des sections d’études.
Le tableau suivant nous donne un récapitulatif des efforts tranchants agissant dans les
sections d’études :
Tableau 33 : Tableau récapitulatif des efforts tranchants agissant dans les sentions d’études
(MN)
SP1
Sections d'études SC0 Sd1 Gauche Droite Sd2 Sd2'
Poids propre du fléau 0 -5,183 -371,19 403,11 5,183 -5,183
Parties coulées sur cintres 4,517 -0,958 -0,958 0 0 0
Clavage central -0,262 -0,262 -0,262 0,262 0,262 0,262
Suppression des équipements mobiles 0,11 -0,11 -0,11 0,54 0,54 -0,54
Gradient thermique 0,158 0,158 0,158 0 0 0
Poids des équipements 1,45 -1,03 -2,705 3,37 1,7 -1,7
Fluage 0,075 0,075 0,075 0 0 0
UDL+qfk 2,65 -2,05 -4,922 6,71 2,6 -2,6
TS 1,35 -2,443 -2,443 1,115 1,115 -1,115
88
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
SP1
Combinaisons
SC0 Sd1 Gauche Droite Sd2 Sd2'
d'actions
ELU1 13,4937 -16,00515 -516,2531 560,39445 15,39 -14,6826
ELU2 10,986375 -13,4253375 -511,3469 554,58304 12,907688 -12,20029
ELS1 9,9848 -11,8662 -382,4202 415,107 11,4 -10,876
ELS2 8,1205 -9,96225 -378,7931 410,80225 9,56125 -9,03725
8-3- Vérification de contraintes de cisaillement.
Contrainte de cisaillement de l’effort tranchant
Pour une poutre caisson à deux âmes, la contrainte de cisaillement s’écrit :
𝐕𝐫é𝐝 𝐒𝐲 𝐕𝐫é𝐝
𝛕= = (𝟖𝟓)
𝐛𝐈 𝒘𝒚
I : Inertie complète.
89
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Après avoir défini tous les paramètres, le tableau suivant nous récapitule les étapes de
calculs.
Tableau 35 : contrainte tangentielle au droit des sections d’études
90
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
De ce fait,
𝐹𝑡 𝑐𝑜𝑛𝛼 ′
𝜎𝑥 = 𝜎 + ∗
𝑏𝑆 𝑡𝑔𝛼 ′
𝐹𝑡 (91)
𝜎𝑡 = ∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼′
𝑏𝑆
𝐹𝑡
{ 𝜏 = 𝜏 𝑟é𝑑 − ∗ 𝑐𝑜𝑠𝛼′}
𝑏𝑆
Avec :
𝜎𝑥 : 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑟é𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑖𝑡𝑢𝑑𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒
𝜎𝑡 : 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 à 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒
𝜏𝑟é𝑑 : 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡
𝜎𝑡 = 0
𝜎𝑥 = 𝜎
𝜏 = 𝜏𝑟é𝑑
Condition de non rupture par fissuration
𝟐
|𝝉| ≤ 𝐊 ′ ∗ 𝝉𝒇𝒂𝒅𝒎 = 𝐤 ′ ∗ 𝟎, 𝟒𝟎𝐟𝐭𝐣 (𝐟𝐭𝐣 + 𝛔𝐱 ) (𝟗𝟐)
𝟑
Condition de non rupture par compression-cisaillement
𝐟𝐭𝐣 𝟐
|𝝉| ≤ 𝐊 ′ ∗ 𝝉𝒄𝒂𝒅𝒎 = 𝐊 ′ ∗ 𝟐 (𝟎, 𝟔𝟎𝐟𝐜𝐣 − 𝛔𝐱 ) (𝐟𝐭𝐣 + 𝛔𝐱 ) (𝟗𝟑)
𝐟𝐜𝐣 𝟑
De plus, on a :
∑ 𝑛𝐹𝑢𝑡
𝜎𝑥 =
𝐵
91
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
SP1
Sections d'études SC0 Sd1 Gauche Droite Sd2 Sd2'
σx (Mpa) 1,36 8,56 8,17 8,17 9,33 9,33
K'τfadm (Mpa) 4,45 9,92 9,63 9,63 10,51 10,51
K'τcadm (Mpa) 12,60 19,16 19,06 19,06 19,27 19,27
lτ l(Mpa) 1,19 0,27 7,37 8,81 0,65 0,24
On peut alors conclure que les sections sont en sécurités vis-à-vis de l’effort tranchant.
8-5- Conclusion
Ainsi se clos le chapitre de dimensionnement la famille de câblages de précontraintes.
Nous avons pu voir que la famille de câble mise en tension dépend énormément de la
cinématique de construction certains ont pour fonction de supporter le poids propre, les effets
résiduels, et les surcharges d’exploitations. Après dimensionnement, nous avons pur trouvé :
34 x 12T15 S pour les câbles de fléau, 2 x 12T15 S en rives + 2 x 12T15 S en travée pour les
câbles de continuités intérieurs, 2 x 19T15 S en rives + 4 x 19T15 S pour les câbles de
continuités extérieurs.
92
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
En général, les calculs des réactions d’appuis sont menés à l’ELU. Mais par
simplification de méthode, on utilisera des catalogues de constructeurs basés sur des
réactions d’appuis à l’ELS caractéristique maximum.
Le calcul des réactions d’appui prend en compte :
93
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝚪
𝑹𝟎.𝟐 = 𝜸𝑩𝟎𝚪 (𝟏 − ) 𝐋𝐫
𝟐
{ (𝟗𝟓)
𝜸𝑩𝟎𝚪 𝟐 𝑳𝒓
𝑹𝟏.𝟐 =
𝟐
1-2- Calcul des autres réactions d’appui
Tenu compte de la phase hyperstatique, les autres réactions d’appui sont alors
calculées après clavage.
Ces réactions d’appuis ont à calculer sous :
- les redistributions d'effort par fluage,
- les effets hyperstatiques des câbles,
- le poids des équipements,
- les charges routières TS, UDL et de trottoirs maximum et minimum,
- le gradient thermique.
Les redistributions de fluages
Lorsque la poutre est chargée, vis-à-vis des méthodes classiques de la RDM, on peut
alors appliquer la méthode suivante :
𝑴𝒇𝒍
{ 𝑹𝟎 = 𝑳𝒓 (𝟗𝟔)
𝑹𝟏 = −𝑹𝟎
Les effets hyperstatiques des câbles
En phase hyperstatique, seul les câbles de continuités extérieurs et intérieurs,
seulement en travée centrale pour cette dernière, crées des réactions d’appuis. Ayant déjà
établie les relations pour obtenir les efforts de précontraintes dans les sections dans le
chapitre précédent, on peut alors déduire les relations qui traduisent les réactions d’appuis à
partir des relations classiques de la RDM.
𝑴𝒊+𝟏 − 𝑴𝒊 𝑴𝒊 − 𝑴𝒊−𝟏
𝑹𝒊 = 𝑽𝒊+𝟏.𝒊𝒔𝒐 (𝟎) − 𝑽𝒊.𝒊𝒔𝒐 (𝑳𝒊) + − (𝟗𝟕)
𝑳𝒊 𝑳𝒊
Poids des équipements, du gradient thermique des charges routières, et du
gradient thermique
Pour retrouver les valeurs des réactions d’appuis de ces derniers, on peut toujours
utiliser la relation (97) Toutefois, la ligne d’influence des efforts tranchants dans les sections
a établi au chapitre précédent.
Le tableau suivant nous résume les valeurs de ces réactions d’appuis au niveau des
appuis des travées.
94
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
APPUIS C0 P1 P2 C1
Poids propre fléau 0,00 22,41 22,41 0,00
Coulée sur cintre 4,52 0,96 0,96 4,52
Fluage 0,08 -0,08 -0,08 0,08
Précontrainte -0,24 0,24 0,24 -0,24
Poids équipements 3,37 -4,97 -4,97 3,37
Gradient thermique 1,59 -1,59 -1,59 1,59
TS 13,84 -24,41 -24,41 13,84
UDLqfk -15,00 37,97 37,97 -15,00
ELS1 (MN) 7,52 31,17 31,17 7,52
ELS2 (MN) 13,69 13,86 13,86 13,69
Les calculs à l’ELS 1 détermine les réactions de calculs défavorables pour l’ouvrage.
Nous allons alors considérer les valeurs de cette combinaison d’action pour dimensionner les
appareils d’appuis.
1-3- Choix des appareils d’appuis
En se rapportant dans la technologie de mise en œuvre des appareils d’appuis, il est
loisible de disposer deux appareils transversalement au droit des appuis considérés. Le choix
d’appareils dépend de la disponibilité du matériel sur le marché, et les catalogues des
fournisseurs.
Il est utile de préciser que les appareils d’appuis peuvent être :
Fixes : ils n'autorisent alors aucun déplacement horizontal entre le tablier et la pile ;
Unidirectionnels : ils n'autorisent le déplacement horizontal entre le tablier et la pile
que dans une direction,
Multidirectionnels : ils autorisent le déplacement horizontal entre le tablier et la pile
dans les deux directions.
Pour libérer les déformations éventuelles du tablier en exploitation, on se propose le
système d’appareillage suivant :
95
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
APPUIS C0 P1 P2 C1
TYPES D3E D3F D3F D3T D3E D3F D3E D3F
CHARGES (kN) 6 846 6 846 15 587 15 587 15 587 15 587 6 846 6 846
CHARGE VERT ADM (kN) 8 000 8 000 20 000 20 000 20 000 20 000 8 000 8 000
Effort horiz. Adm. (kN) 650 650 1 300 1 300 1 300 1 300 650 650
Rotation adm. (Radians) 0,016 0,016 0,012 0,012 0,012 0,012 0,016 0,016
3- Conclusion
96
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Les charges permanentes : il s’agit du poids propre de fléau avec un poids volumique
de béton ρ = 25 KN/m3. Sa valeur est majorée de 2 % (Gmax) du côté du déséquilibre
et minorée de 2 % (Gmin) du côté de l’équilibre ;
Les charges variables : Ce sont les charges QC1, QC2, QC3 et l’effet vertical du vent Qw.
La charge QC1 est majorée de 6 % (QC1max) du côté du demi-fléau le plus lourds et
minorée de 4 % du côté opposé (QC1min) ;
L’effet de la chute d’un équipage mobile (action accidentelle) : C’est l’inverse du poids
de l’équipage mobile (QA = -QC1max) affecté d’un coefficient de majoration δ =2.
2- Calcul de sollicitations
97
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
(𝐁𝟏 + 𝟓𝐁𝟎 )
𝐝= 𝐋 (𝟗𝟗)
𝟒(𝐁𝟏 + 𝟐𝐁𝟎 ) 𝐟
On a ainsi :
49
P = (10.76 + 2 ∗ 8.34)0.025 = 11.21 𝑀𝑁
3
(10.76 + 5 ∗ 8.34)
d= ∗ 49 = 23.42 m
4(10.76 + 2 ∗ 8.34)
La réaction de poids propre du fléau est son poids propre ajouté au poids de
l’entretoise sur pile tandis que ceux des bossages, déviateurs, et pièces annexes seront
négligés. Le poids des poids de l’entretoise sur pile est évalué à 0.60 MN.
Du côté du déséquilibre
98
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
2.7
𝑀𝐺𝑚𝑖𝑛 = −(11.21 ∗ 23.42 − 0.025 ∗ 8.34 ∗ 2.7 ∗ (49 − )) ∗ (1 − 0.02) = −257.25 𝑀𝑁𝑚
2
2.7
𝑀𝑄𝑐1min = 0.4 ∗ (49 − ) ∗ (1 − 0.04) = 18.30 𝑀𝑁𝑚
2
𝑁𝑄𝑐1𝑚𝑖𝑛 = 0.4 ∗ (1 − 0.04) = 0.384 𝑀𝑁
492
𝑀𝑄𝑤 = 1 ∗ 9 ∗ ∗ 10−3 = 10.805 𝑀𝑁𝑚
2
𝑁𝑄𝑤 = 1 ∗ 9 ∗ 49 ∗ 10−3 = − 0.44 𝑀𝑁
99
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
492
𝑀𝑄𝑤 ∗= 0.20 ∗ 9 ∗ ∗ 10−3 = 2.161 𝑀𝑁𝑚
2
𝑁𝑄𝑤 ∗= 0.20 ∗ 9 ∗ 49 ∗ 10−3 = −0.09 𝑀𝑁
2-2- Actions accidentelles
Ces événements en plus des conditions statiques précédentes concordent à la chute
de l’ensemble ou d’une partie d’un équipage mobile ou d’un voussoir préfabriqué en cours de
pose. Cela revient à inverser le sens du poids des équipages mobiles Qc1 sur ce fléau. On a
alors : 𝐴𝑑 = −𝑄𝐶1𝑚𝑎𝑥 donc :
3- Combinaison d’actions
100
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
101
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
En admettant que 𝐃 ≥ 𝐄.
𝐌 𝐄
Dans le cas où < , le fléau ne risque pas de basculer ; les câbles de clouage ne
𝐍 𝟐
sont théoriquement pas nécessaires ; on disposera toutefois, par sécurité, un minimum de 2
paires de câbles (Par exemple, une paire de câbles 12T15 par file de cales)
𝐌 𝐄
Dans le cas où 𝐍 > 𝟐 , le fléau bascule, la surtension des câbles de clouage doit rétablir
l’équilibre.
𝐌
La valeur de est donné par le tableau suivant
𝐍
Le tableau (40) nous montre que dans la plupart des combinaisons, le rapport est
𝐸
supérieur à 2 = 1.5.Pour rétablir l’équilibre, nous allons alors utiliser des câbles de clouages
et l’unité choisie est 12T15 S subissant 20 % de perte de tensions.
102
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝑅𝑎 = 0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶
𝐌 𝐍
−
𝐧= 𝐄 𝟐 (𝟏𝟎𝟕)
𝟎, 𝟖𝛔𝟎𝐩 𝐬
On suppose que quand le voussoir sur pile tourne d’un angle dα autour de l’axe, les câbles sur
une file se tendent tandis que sur l’autre ils se raccourcissent. Les équations d’équilibre du
système sont alors :
𝐅𝐠 = 𝐅𝐢 + ∆𝐓𝐠 = 𝐅𝐮𝐥
𝐅𝐝 = 𝐅𝐢 − ∆𝐓𝐝 (𝟏𝟎𝟖)
∆𝐓𝐠 𝐃
=
∆𝐓𝐝 𝐃 − 𝐄
Fg et Fd désignent les tensions dans chaque file de câbles, Fi leur force initiale, Ful leur
force maximum à l'ELU, ∆Tg et ∆Td les surtension et sous-tension de chaque file de câbles.
nsfpeg
Ful = et Fi = (1 − 0,20)σp0 s
ΓP
103
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
104
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
500
𝐟𝐜𝐟 = 40 (𝟏 + 𝟐 ∗ 2% ) = 60 𝑀𝑃𝑎
40
𝟎, 𝟖𝟓 ∗ 60
𝐟𝐛𝐮 = = 34 MPa
1.5 ∗ 𝟏
𝐅𝐢 = (1 − 0,20)1416 ∗ 1800 ∗ 10−6 = 8.156 MPa
Le tableau suivant nous résume les sections suivant le type de combinaison A pris en
compte
Tableau 41 : Récapitulation des sections des cales suivant les combinaison types A
Condition normale
Combinaisons
A1 A2 A3 A4
Rb (MN) 45,705 40,048 37,123 34,225
K 2 2 2 2
a (m) 0,820 0,808 0,739 0,709
b (m) 0,820 0,808 0,739 0,709
En situation accidentelle de construction (combinaison type B)
Nous appliquerons le même principe, mais sous combinaison accidentelle, nous
avons :
Γb = 1,00 : pour les combinaisons du type B ;
θ = 0,85 Pour les charges de courte durée.
Nous vérifions tout d’abord s’il y a bien décollement du fléau avec le nombre de câbles
déterminés précédemment. Pour cela nous calculons R a et R b comme si le fléau ne décollait
pas
𝐍 𝐌
𝐑𝐚 = − + 𝐅𝐢 (𝟏𝟏𝟒)
𝟐 𝐄
Et
𝐍 𝐌
𝐑𝐛 = + + 𝐅𝐢 (𝟏𝟏𝟓)
𝟐 𝐄
Si R a est positif, il n'y a pas décollement et on en déduit la surface des cales S par la
formule (113):
𝐑𝐛
𝐒=𝐤×𝐚×𝐛=
𝐟𝐛𝐮
Par application numérique, on a :
105
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Condition
Combinaisons acc.
B
Ra (MN) 7,95
Rb (MN) 31,950
S (m²) 0,940
K 2
a(m) 0,685
b(m) 0,685
Par comparaison numériques des valeurs de sections du tableau (41) et (42), on retient
la section sous combinaison type A1 : 𝑆𝑐 = 0.82 ∗ 0.82 𝑚².En tenant compte l’enrobage des
frettes de (5 cm), la surface des cales devient alors : 𝑺𝒄 = 𝟎. 𝟖𝟕 ∗ 𝟎. 𝟖𝟕 𝒎².
Conclusion
En conclusion, les fléaux en constructions doivent être stabilisés vis-à-vis des situations
probables sur chantier. En réalité, on tient compte d’une situation de construction normale
(type A) qui sont caractérisés par une condition normale de construction (A1, A2) et une
situation de tempête (A3, A4), et par et une situation accidentelle de construction qui est
caractérisé par les conditions accidentelles sur chantier. Après dimensionnement, on a vu que
les organes d’ancrages sont composés de 2 paires 12T15 S sur une file de câbles de clouages,
2 rangés de cales sur une file et 4 cales provisoires de sections 𝑆𝑐 = 0.87 ∗ 0.87 𝑚².
106
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
En supposant dans le cadre de cette hypothèse que les poutres sont à fibre parallèles
confectionnées dans un matériau élastique, linéaire et homogène. Les hypothèses
fondamentales sont :
Les sections droites de la poutre sont indéformables : sous l’effet de la torsion, elles ne
font que tourner autour du centre de torsion et se gauchir normalement à leur plan ;
La poutre considérée est un profil mince : ses parois sont d’une minceur telle qu’elles
ne peuvent transférer une charge d’une section à d’autres que par l’intermédiaire de
contraintes contenues dans la surface cylindrique s’appuyant sur le contour moyen des
sections. Par conséquent, l’état des contraintes dans la poutre est représenté par deux
composantes : la contrainte normale 𝜎(𝑥, 𝑠), comptée positivement en compression, et la
contrainte tangente 𝜏(𝑥, 𝑠) ;
On admet que le gauchissement des sections reste proportionnel à celui d’une section
soumise à une torsion libre uniforme. Elle doit alors suivre la loi :
𝑑𝜒
𝑤(𝑥, 𝑠) = −𝜓0 (𝑠) (116)
𝑑𝑥
Avec :
𝜓0 (𝑠) : fonction sectorielle caractéristique des sections
𝜒(𝑥) : fonction d’abscisse longitudinale x, inconnue à priori, introduite pas sa dérivée
première pour établir une analogie avec l’angle de rotation des sections.
Vue la géométrie de la poutre, nous décomposerons la poutre entre deux piles en trois
tronçons de 33 m de manière à obtenir une section proche des piles et une section à la clé.
Les dimensions majeures et les charges supportées dans ces sections sont données sur les
figures ci-dessous.
107
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
108
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
∫Γ ψP yeds
zC = zP − (117)
Iz
Avec :
Γ : contour de la section
Iz : Moment d’inertie transversal ( Izclé = 10.65 𝑚4 𝑒𝑡 Izp = 34.48 𝑚4
Où :
s s
ωP (s) = ∫0 |PMΛds| = ∫0 rds : aire sectorielle relative au pôle P.
s ds
f(s) = λ ∫0 Primitive continue délimiter par le contour moyen de la cellule
e
2A
𝜆 : paramètre relatif à une cellule avec : 𝜆 = ds
∮e
109
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Attribuons l’indice (1) pour les sections à la clef et l’indice (2) pour les sections proches
des piles. De ce fait on a alors : 𝜆1 = 0.296, 𝜆2 = 0.427.
D’où après calcul, on a : zC1 = −0.369 𝑚 et zC2 = 0.657 𝑚
On trouve que le centre de cisaillement des sections ne sont pas confondus au centre
de gravité des sections formé par les caissons.
2-2- Fonction sectorielle principale 𝛙𝐂 (𝐬)
Cette fonction sectorielle principale est obtenue par transposition des coordonnées du
pôle P à ceux du centre de cisaillement C. Les épures de cette fonction sectorielle principale
ψC (s) sont représentés ci-dessous :
110
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Λu
‖CM ⃗‖
Où r = ‖u
⃗‖
: pour tout point M du contour et u
⃗ un vecteur unité
L’illustration des effets de la torsion non uniforme et de la torsion gênée dans un profil
mince fermé, nous considérons une poutre caisson de longueur L = 100 m encastrée à la
torsion en ses extrémités qui, par ailleurs, bloquent aussi le gauchissement. La poutre sera
sollicitée par deux charges linéaires uniformes en « lame de couteau » de densité q suivant
l’axe (Gx) du système de coordonnées (Gxyz). Le système mécanique de la figure (70) sera
décomposé par association d’un système symétrique et antisymétrique. La figure ci-dessous
représente cette décomposition de charge.
111
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
112
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
On a alors :
𝐝𝐓
= 𝛄(𝐱)
𝐝𝐱
𝐝𝟒 𝛘 𝟐
𝐝𝟐 𝛘 𝛂𝟐
−𝛂 = 𝛄(𝐱) (𝟏𝟐𝟑)
𝐝𝐱 𝟒 𝐝𝐱 𝟐 𝐆𝐊
𝐝𝛉 𝐝𝛘 𝟏 − 𝛋 𝐝𝟑 𝛘
{ 𝐝𝐱 = 𝐝𝐱 − 𝛂𝟐 𝐝𝐱 𝟑
Où :
χ(x) : fonction liée au gauchissement de la section ;
γ(x) : densité longitudinale de couple ;
κGK
α2 = .
EIψ
En posant :
dχ
ξ(x) = dx : fonction de répartition longitudinale du gauchissement ;
d2 χ
B(x) = EIψ dx2 : bimoment ;
u = αL
Les équations différentielles de bases ont pour solution :
𝐁𝟎 𝐓𝟎 𝛋𝐬𝐡𝛂𝐱 − 𝛂𝐱 𝟏 𝐱
𝛉(𝐱) = 𝛉𝟎 + 𝛏𝟎 + (𝐜𝐡𝛂𝐱 − 𝟏) +
( )+ ∫ [𝛋𝐬𝐡𝛂(𝐱 − 𝐭) − 𝛂(𝐱 − 𝐭)]𝛄(𝐭)𝐝𝐭
𝐆𝐊 𝐆𝐊 𝛂 𝐆𝐊𝛂 𝟎
𝐁𝟎 𝐓𝟎 𝟏 𝐱
𝛏(𝐱) = 𝛏𝟎 + 𝛂𝐬𝐡𝛂𝐱 + (𝐜𝐡𝛂𝐱 − 𝟏) + ∫ [𝐜𝐡𝛂(𝐱 − 𝐭) − 𝟏]𝛄(𝐭)𝐝𝐭
𝛋𝐆𝐊 𝐆𝐊 𝐆𝐊 𝟎
(𝟏𝟐𝟒)
𝛋𝐬𝐡𝛂𝐱 𝛋 𝐱
𝐁(𝐱) = 𝐁𝟎 𝐜𝐡𝛂𝐱 + 𝐓𝟎 + ∫ [𝐬𝐡𝛂(𝐱 − 𝐭)]𝛄(𝐭)𝐝𝐭
𝛂 𝛂 𝟎
𝐱
𝐓(𝐱) = 𝐓𝟎 + ∫ 𝛄(𝐭)𝐝𝐭
{ 𝟎
On appelle alors E le vecteur d’état dont les composantes (la dernière composante
étant une composante d’homogénéité) sont :
𝛉
𝛏
𝐄= 𝐁 (𝟏𝟐𝟓)
𝐓
( 𝟏)
En admettant x=L dans les précédentes formules et en posant u = αL, Les vecteurs
d’état à l’origine (indice 0) et d’extrémité (indice 1) sont lies par la relation matricielle
suivante :
113
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝐜𝐡𝐮 − 𝟏 𝛋𝐬𝐡𝐮 − 𝐮 𝚪𝟒
𝟏 𝐋 𝐋
𝛉𝟏 𝐆𝐊 𝐆𝐊𝐮 𝐆𝐊 𝛉𝟎
𝐮𝐬𝐡𝐮 𝐜𝐡𝐮 − 𝟏 𝚪𝟑
𝛏𝟏 𝟎 𝟏 𝛏𝟎
𝐁𝟏 = 𝛋𝐆𝐊𝐋 𝐆𝐊 𝐆𝐊 𝐁𝟎 (𝟏𝟐𝟔)
𝐬𝐡𝐮
𝐓𝟏 𝟎 𝟎 𝐜𝐡𝐮 𝛋𝐋 𝚪𝟐 𝐓𝟎
(𝟏) 𝐮 (𝟏)
𝟎 𝟎 𝟎 𝟏 𝚪𝟏
(𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟏)
L L L
Avec : Γ1 = ∫0 γ(t) dt ; Γ2 = ∫0 shα(L − t)γ(t) dt ; Γ3 = ∫0 [chα(L − t) − 1]γ(t) dt et
L
Γ4 = ∫0 [κshα(L − t) − α(L − t)]γ(t) dt
Sous forme condensée, la relation s’écrit : [E1 ] = [T][E0 ] la matrice [T]est alors appelé
matrice de transfert de la poutre en torsion non uniforme ou gênée
En présence d’une densité constante, on a : γ(t) = qb = 4.15q kNm
La matrice-transfert de la poutre entière se calcul par produit des matrices de
transferts relatives à chacun des tronçons pouvant être considérer à fibres parallèles. Dans ce
cas, on prend L= 33 m pour chaque tronçon.
Alors les matrices de transferts relatives sont :
114
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
1 99 3.676 10
26
2.704 10
26
1.597 10
19
26 26 19
6.09 10 4.48 10 2.646 10
0 1
T 31 31 24
0 0 3.014 10 2.217 10 1.309 10
0 0 0 1 2.962 10
4
0
0 0 0 1
1
T0 ( x) (128)
2
Et
T0 149.607 kNm
B0 330.284 kNm²
𝟎
𝟎
On a alors :𝑬𝟎 = 𝟑𝟑𝟎. 𝟐𝟖𝟒
−𝟏𝟒𝟗. 𝟔𝟎𝟕
( 𝟏 )
Nous avons ainsi par la suite :
L
T = −4.15q (2 − x)
B0 T κshαx−αx 1 x
θ(x) = θ0 + ξ0 + GK (chαx − 1) + GK0 ( α
) + GKα ∫0 [κshα(x − t) − α(x − t)]γ(t)dt
dθ
T1 = −GK dx
T2 = T − T1
115
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
De ce fait, la contrainte au droit de l’abscisse (x) s’obtient alors par la relation suivante :
𝐁(𝐱)
𝛔(𝐱, 𝐬) = 𝚿 (𝐬) (𝟏𝟐𝟗)
𝐈𝛙 𝐂
Pour quelques abscisses particulières, les valeurs numériques sont rassemblées dans
le tableau ci-dessous.
x (m) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
ϴ(x) (rad) -0,002397 -0,01 -0,073 -0,189 -0,36 -0,585 -0,864 -1,198 -1,586 -2,028 -2,525
T1 (MNm) -2,009 -5,393 -2,677 -0,899 0,721 2,289 3,83 5,358 6,877 8,391 9,902
T2 (MNm) -2,928 1,952 0,731 0,45 0,325 0,254 0,209 0,177 0,154 0,136 0,121
𝛔(𝐱, 𝐬)
𝚿𝐂 (𝐬)
(𝑀𝑃𝑎) 0 1,133 3,6 7,401 12,53 19 26,8 35,94 46,41 58,21 71,35
4
1 10
T( x) 3
5 10
T1 ( x)
T2 ( x) 0
3
5 10
4
1 10
0 2.5 5 7.5 10 12.5 15 17.5 20 22.5 25
x
Ainsi l’épure des contraintes normales dans les sections sont, les graphes ne sont pas
à l’échelles des valeurs des contraintes normales :
116
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
D’après la valeur des grandeurs explicitées sur le tableau (43) et les graphes qui vont
avec, on trouve que :
- Au voisinage des piles, les contraintes normales sont les plus élevées
- Plus la torsion est gênée, plus la contrainte normale est grande
3-3- Contraintes tangentes
Le calcul des contraintes tangentes se fera au niveau de d’une tranche du tablier où les
sollicitations y sont les plus grandes, x= 0 m et x = 5 m. C’est la variation du flux de cisaillement
entre ces deux sections qui nous intéressera par la suite.
Notons que le flux de cisaillement est égal à :
𝚽 = 𝚽𝟎 + 𝚽𝟏 + 𝚽𝟐 (𝟏𝟑𝟎)
Tel que :
117
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Section à l’origine (x = 0 m)
- Détermination de 𝚽𝟏
Le couple de torsion T1 = -2.009 MNm engendre un flux de cisaillement constant sur le
contour de la cellule fermée. Ce flux a pour expression :
𝐓𝟏
𝚽𝟏 = (𝟏𝟑𝟏)
𝟐𝐀
On alors :
𝑴𝑵
𝚽𝟏 = −𝟎. 𝟎𝟕𝟕
𝒎
- Détermination de 𝚽𝟐
Dans le cas présent, compte tenu de ce que la section soit unicellulaire, le flux de
cisaillement Φ2 sous l’action du couple T2 = -2.928 MNm a pour expression :
𝐓𝟐
𝚽𝟐 = − (𝐒 + 𝐜𝛗) (𝟏𝟑𝟐)
𝐈𝚿 𝚿
Où
s
SΨ = ∫ ΨC (s). e. ds
0
118
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
En section x = 5 m
- Détermination de 𝚽𝟏
En utilisant la relation (131), sous l’effet du couple de torsion T1 = -5.93 MNm, le flux
𝑀𝑁
de cisaillement Φ1 = −0.206 𝑚
- Détermination de 𝚽𝟐
Le couple T2 = 1.952 MNm, engendre un flux de cisaillement Φ2 qu’on peut retrouver
en utilisation la loi de variation de répartition de cisaillement établie sur la figure 80.
Détermination des variations de contraintes tangentes entre les deux
sections
En général, les forces extérieures appliquées au tronçon sont équilibrés par la
différence du flux de cisaillement entre ces deux sections d’études.
- Détermination de 𝚫𝚽𝟎
Le flux de cisaillement engendré par l’effort tranchant est donné par la formule
suivante.
𝐓
𝚽𝟎 = − 𝐒 (𝟏𝟑𝟑)
𝐈𝐲 𝐲
Pour ce faire, nous allons supposer qu’un tronçon de 5 m et nous nous réfèrerons au
système de chargement symétrique de la figure (75) sous qs = 260.85 kNm.
Alors par analogie de la relation (133), le gradient du flux de cisaillement dans ce
tronçon est alors obtenu par la relation suivante :
𝚫𝐓
𝚫𝚽𝟎 = − 𝐒 (𝟏𝟑𝟒)
𝐈𝐲 𝐲
119
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Où :
ΔT : effort tranchant
Iy : Moment d’inertie par rapport à y
- Détermination de 𝚫𝚽𝟏
La différence du flux de cisaillement dû à la torsion pure entre les deux sections est
constante, elle est égale à 𝚫𝚽𝟏 = 𝟎. 𝟏𝟐𝟗 𝐌𝐍/𝐦 (valeur maximale absolue).
- Détermination de 𝚫𝚽𝟐
La différence du flux de cisaillement entre les sections dû à la torsion gênée est :
𝚫𝐓𝟐
𝚫𝚽𝟐 = − (𝐒𝚿 + 𝐜𝛗) (𝟏𝟑𝟓)
𝐈𝚿
120
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Les forces représentées sur la figure (82) sont les forces tangentes qui vont équilibrer
les forces extérieures appliquées sur le tronçon de poutre étudier.
3-4- Détermination des moments fléchissant
Les efforts dus aux moments transversaux dans la section peuvent être déterminés du
fait que les d’interactions, équilibrant les surcharges du tablier, sont connues et représentées
par les variations du flux de cisaillement ΔΦ0, ΔΦ1 et ΔΦ2.En retrouvant les systèmes de
chargements des figure (69) et (70), la structure est alors 3 fois hyperstatique et par la
méthode des forces, le calcul des sollicitations sont faisables. Les principes de calculs sont
décrits ci-dessous.
121
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
122
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
123
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Pour le calcul des sections des armatures passives du tablier se fera par application de
la règle BAEL 91-99. Les efforts et sollicitations appliqués seront ceux précédemment calculés
avec la norme de Eurocode.
4-1- Hypothèses
Condition de fissuration
L’ouvrage étant exposé aux situations d’intempéries et aux milieux agressifs les
conditions de fissuration du béton est alors très préjudiciable. Ce que nous amène à établir
les calculs sous état limite de service (ELS).
Matériaux
Béton
Résistance caractéristique requise à la compression du béton à 28 jours d’âge :
𝑓𝑐28 = 40 𝑀𝑃𝑎 dosé à Q450.
Résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours d’âge :
𝑓𝑡28 = 3 𝑀𝑃𝑎
Contrainte limite du béton limite du béton comprimé à l’ELS
𝜎𝑏𝑐 = 0.6 ∗ 𝑓𝑐28 = 24 𝑀𝑃𝑎
Acier
Treillis soudés Haute adhérence feE500
Contrainte limite d’élasticité de l’acier : fe = 500 MPa
Contrainte limite des aciers tendus à l’ELS : 𝜎𝑠 = 200 𝑀𝑃𝑎
Ciment
On utilisera du ciment à prise normale : CEM I 52.5 N
4-2- Armatures transversales
Armature de flexion transversale
On décompose ainsi les éléments constitutifs de la poutre et le détermine les sections
d’armatures suivant le comportement mécanique des efforts agissant sur les éléments
constitutifs isolés. Le calcul des armatures de flexions se fait suivant l’organigramme de calcul
de l’Annexe I. Ainsi pour faciliter les étapes de calculs, tous calculs seront programmés sur
Mathcad.
L’organigramme nous mène à comparer la valeur du moment résistant du béton 𝑀𝑟𝑏
à celui du moment de service exercé sur la section 𝑀𝑠𝑒𝑟.
124
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝛼1 𝛼1
𝑀𝑟𝑏 = ∗ (1 − ) 𝑏0𝑑²𝜎𝑏𝑐 (138)
2 3
Avec :
15 ∗ 𝜎𝑏𝑐
𝛼1 = (139)
15 ∗ 𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠
𝛼1 = 0.643
Pour le cas du schéma de calcul des armatures du hourdis supérieur :
𝑏0 ∶ 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒, 𝑏0 = 1 𝑚
𝑑 = 0.9ℎ = 0.9 ∗ 0.3 = 0.27𝑚
𝑀𝑟𝑏=0.379 MNm
Avec : 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 0.126 𝑀𝑁𝑚
On a alors une section à simple armature (SSA) puisque : 𝑀𝑟𝑏 = 0.379 𝑀𝑁𝑚 ≥ 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 0.126𝑀𝑁𝑚
La section d’armature est alors déduite par la relation :
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝐴𝑠𝑒𝑟 = (140)
𝑧𝑏 ∗ 𝜎𝑠
𝛼1
Avec 𝑧𝑏 = 𝑑(1 − ), 𝑧𝑏 = 0.212 𝑚
3
𝑏ℎ 𝑓𝑡28
𝐴𝑠𝑒𝑟 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max ( ; 0.23 ∗ 𝑏0 ∗ 𝑑 ∗ ) (141)
1000 𝑓𝑒
On a : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 3.726 ∗ 10−4 𝑚2 < 𝐴𝑠𝑒𝑟 = 2.97 ∗ 10−3 𝑚²
De la relation (141), le dimensionnement est satisfaisant.
Armature de cisaillement
Pour le dimensionnement de ces barres, nous partirons de l’hypothèse de façon à ce
que les âmes du caisson reprennent les efforts de cisaillements appliqués sur la structure. De
ce fait, les armatures de cisaillements peuvent être calculer telle que :
𝑒𝑎. 𝑠𝑡. 𝛾𝑠 𝑓𝑐28
𝐴𝑐𝑖𝑠 = (𝜏𝑢 − ) (142)
𝑓𝑒 3
St : Espacement d’armature on prend st = 20 cm
125
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Désignations Aflex (cm²) Acis (cm²) A (cm²) Barres Aréel (cm²) St (cm)
Sup 29,7 29,7 2HA20+3HA32 30,41
Hourdis supérieur -
Inf 5,892 5,892 4HA14 6,16
Ext 4,347 8,463 6HA14 9,24
Âme 12,5 20
Int 4,347 8,463 6HA14 9,24
Sup 4,968 4,968 4HA14 6,16
Hourdis inférieur -
Inf 4,968 4,968 4HA14 6,16
Notons que l’espacement des armatures au niveau des ancrages des câbles de
précontraintes sera diminué à 10 cm pour compenser la diffusion des effets de précontraintes
dans ces endroits.
4-3- Armatures longitudinales
Suivant le comportement mécanique du tablier, l’armature du tablier en zone tendu
doit au minimum égal à :
𝐵𝑡 𝑁𝑏𝑡 𝑓𝑡28
𝐴𝑠 = ( ∗ ) (145)
1000 𝑓𝑒 𝜎𝑡
Avec :
126
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Avec un enrobage c = 5 cm, on a, As = 150 cm² soit 75 HA16, avec Aréel = 150.75 cm²
et st =25 cm
Tandis que dans les zones comprimées, il est nécessaire de mettre en place des
armatures de peau de 3 cm²/ml soit 4HA10 / ml = 3.14 cm²/ml.
Le dessin de ferraillage d’un extrait du tablier est donné sur l’ANNEXE O
Conclusion
Le caractère tridimensionnel du comportement du tablier en poutre caisson nous a
conduit au dimensionnement des armatures passives du tablier suivant le sens longitudinal et
transversale du tablier. Les efforts étant les plus importantes au niveau des sections proches
des piles, ils ont ainsi fait objet d’études dans ce chapitre en particulier. Il est à préciser que le
dimensionnement des armatures des éléments raidisseurs et déviateurs n’ont pas été traité
puisqu’ils font objets d’études particulières.
127
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Ce chapitre fera objet d’études spécifiques sur les principaux éléments de supports de
l’ouvrages d’art essentiellement les culées et les piles. L’ouvrage étant symétrique, il est alors
nécessaire de dimensionner qu’un élément pour chaque support.
1- Etude de la culée
128
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Nous utilisons des câbles de précontraintes Freyssinet 19T15 pour les câblages
extérieurs, on prend 2.40 m.
1-2- Prédimensionnement de la culée
Pour fixer les dimensions majeures de l’ouvrage, on adopte la méthode proposée par
« Projet et construction des Ponts, 1ère Edition, J-CALGARO ». Ainsi nous aboutissons aux
dimensions présentées sur l’ANNEXE R.
1-3- Stabilité au renversement de la culée
La stabilité de la culée se traduit par la comparaison des efforts stabilisant et
renversant exercés sur l’ouvrage.
Inventaire des forces appliquées
L’ensemble des forces appliquées sur la culée sont :
129
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
π
1 − sin
𝐾𝑎 = 6
π = 0.333
1 + sin 6
De ce fait, on a :
1
Pt = 0.333 ∗ 18 ∗ 9 ∗ 3.62 = 349 𝑘𝑁 = 0.35𝑀𝑁
2
𝐏𝐭 = 𝟎. 𝟑𝟓 𝐌𝐍
Surcharge de remblai q
C’est une surcharge règlementaire uniformément du remblai d’accès d’intensité
𝑞𝑠 = 10 𝑘𝑁/𝑚2 . Cette surcharge exerce une poussée q au niveau du mur garde-grève tel
que :
130
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Avec :
𝟏𝟖𝟎𝛂𝐐𝟏 [𝐤𝐍] ≤ 𝐐𝐥𝐤 ≤ 𝟖𝟎𝟎 [𝐤𝐍] (𝟏𝟓𝟎)
Nous avons :
w1 : Largeur de voie conventionnelle (= 3 m)
On a alors :
𝐐𝐥𝐤 = 𝟔𝟗𝟕 𝒌𝑵 = 𝟎. 𝟔𝟗𝟕 𝐌𝐍
De la relation (150), on a :𝟏𝟔𝟐 [𝐤𝐍] ≤ 𝐐𝐥𝐤 = 𝟔𝟗𝟕 [𝐤𝐍] ≤ 𝟖𝟎𝟎 [𝐤𝐍] .
La valeur de 𝐐𝐥𝐤 est alors acceptable.
Vérification de stabilité de la culée
Pour vérifier la stabilité au renversement de la culée, nous sommes amenés à établir
le rapport des moments stabilisants et des moments renversants on a alors :
𝑴𝒔
> 𝟏. 𝟓 (𝟏𝟓𝟏)
𝑴𝒓
Avec :
131
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Bras de
Désignations Force (MN) Ms (MNm) Mr (MNm)
levier (m)
Mur garde grève 0,315 4,400 1,386
Poteau 0,024 2,150 0,052
Muret-cache 0,280 3,610 1,009
Sommier 0,473 2,500 1,181
Voile porteur 0,504 2,500 1,260
Semelle 0,625 2,500 1,563
Rt 13,690 1,025 14,032
Pt 0,350 5,900 2,065
q 0,100 6,780 0,678
Qlk 0,697 8,570 5,973
TOTAL 20,483 8,716
MS/Mr 2,35
Après lecture du tableau (46), on déduit que la culée est stable vis-à-vis au
Ms
renversement puisque Mr = 2.35 > 1.5 .
132
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
∅𝟐
𝑸𝒑𝒖𝒊𝒕 = 𝒒𝒂𝒅𝒎 ∗ 𝝅 ∗ (𝟏𝟓𝟕)
𝟒
1.52
On a alors : 𝑄𝑝𝑢𝑖𝑡 = 10.7 ∗ 𝜋 ∗ = 18 MN
4
Il est recommandé de prendre 2 puits mais pour garantir une transmission des charges
de manière efficiente venant de la structure et pour que la semelle armée ne soit pas fléchie
sous l’effet du poids propre, 4 puits seront placés linéairement à la direction longitudinale des
axes des voiles placées sur la semelle. Un schéma de disposition est mis en place sur la figure
suivante.
133
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Ciment
On utilisera du ciment à prise normale : CEM I 42.5 N
134
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Sollicitations
Poids propre
Poids volumique du béton armé : 25 kN/m3
G = 0.025 x 0.3 x 1 = 0.0075 MN/ml
Surcharge d’exploitation
En considérant la surcharge du LM1 d’une largeur conventionnelle de 3 m produisant
ainsi un effet défavorable au niveau de la dalle, les surcharges sont alors :
QTS = 270 kN/essieu
QTS/2 = 0,135 MN/ml ;
QUDL = 18,9 KN/m² ;
QUDL/3 = 0,006 MN/m/ml
Alors sous charge ponctuelle P, les efforts exercés sur la poutre dalle s’expriment :
𝑷𝑳 𝑷
𝑴= 𝒆𝒕 𝑽 = (𝟏𝟓𝟗)
𝟒 𝟐
Et sous charge répartie Q, ces derniers s’expriment :
𝑸𝑳² 𝑸𝑳
𝑴= 𝒆𝒕 𝑽 = (𝟏𝟔𝟎)
𝟖 𝟐
Le tableau suivant nous donne la valeur de des efforts en travée et au niveau des
appuis de la poutre.
Tableau 47 : valeur des efforts agissant sur la dalle
G UDL TS
EFFORTS
Appui Travée Appui Travée Appui Travée
M (MNm) 0 0,007 0 0,005 0 0,089
V (MN) 0,010 0 0,008 0 0,068 0,068
135
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Combinaisons d’actions
𝐸𝐿𝑈: 𝑀𝑢 = 1.35𝑀𝐺 + 1.5(𝑀𝑇𝑆 + 𝑀𝑈𝐷𝐿) 𝑒𝑡 𝑉𝑢 = 1.35𝑉𝐺 + 1.5(𝑉𝑇𝑆 + 𝑉𝑈𝐷𝐿)
𝐸𝐿𝑆: 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 𝑀𝐺 + 1.20(𝑀𝑇𝑆 + 𝑀𝑈𝐷𝐿) 𝑒𝑡 𝑉𝑠𝑒𝑟 = 𝑉𝐺 + 1.20(𝑉𝑇𝑆 + 𝑉𝑈𝐷𝐿)
Sollicitations
La poussée des terres
On ne considérant cette fois-ci qu’une bande de longueur de 1 m, on a une poussé
équivalente : 𝑃𝑡 = 0.33 ∗ 1 ∗ 0.018 ∗ 3.6 = 0.038 𝑀𝑁/𝑚𝑙
1 1
𝑀𝑃𝑡 = ∗ ℎ ∗ 𝑃𝑡 = ∗ 3.6 ∗ 0.038 = 0.046 𝑀𝑁𝑚/𝑚𝑙
3 3
𝑉𝑃𝑡 = 𝑃𝑡 = 0.038 𝑀𝑁/𝑚𝑙
Surcharge du remblai
La surcharge de remblai devient alors :
𝑞 = 0.33 ∗ 0.01 ∗ 1 ∗ 3.6 = 0.011𝑀𝑁/𝑚𝑙
136
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
ℎ
𝑀𝑞 = 𝑞 ∗ = 0.02 𝑀𝑁𝑚
2
𝑉𝑞 = 𝑞 = 0.11 𝑀𝑁/𝑚𝑙
Freinage
On a déjà vu que 𝑄𝑙𝑘 = 0.697 𝑀𝑁
ℎ 3.6
𝑀𝑄𝑙𝑘 = 𝑄𝑙𝑘 ∗ = 0.697 ∗ = 0.28 𝑀𝑁𝑚/𝑚𝑙
𝐿𝑚𝑢𝑟 9
𝑄𝑙𝑘 0.697
𝑉𝑄𝑙𝑘 = = = 0.077 𝑀𝑁/𝑚𝑙
𝐿𝑚𝑢𝑟 9
Combinaisons d’actions
Par application des formules à l’ELU et à l’ELS, nous avons le tableau suivant :
Tableau 49 : Combinaison d’action au niveau du mur garde grève
Sollicitations
𝑃𝑚𝑟 = 𝛾 ∗ 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑚𝑢𝑟 ∗ 𝑒𝑚𝑢𝑟 = 0.025 ∗ 27.37 ∗ 0.25 = 0.14 𝑀𝑁/𝑚𝑙
𝐺𝑠 = 𝛾 ∗ 𝑙𝑠 ∗ 𝑒𝑠 = 0.05 ∗ 4.2 ∗ 0.5 = 0.053 𝑀𝑁/𝑚𝑙
𝐿 9
𝑅𝐴 = 𝑃𝑚𝑟 + 𝐺𝑠 ∗ = 0.14 + 0.053 ∗ = 0.38 𝑀𝑁/𝑚𝑙
2 2
2
𝑙2
𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = −𝑃𝑚𝑟 ∗ 𝑙1 − 𝐺𝑠 ∗ = −0.78 𝑀𝑁𝑚/𝑚𝑙
2
𝑉𝐴− = −𝑉𝐵+ = −𝑝𝑚𝑟 − 𝐺𝑠 ∗ 𝑙2 = −0.32 𝑀𝑁/𝑚𝑙
𝑉𝐴+ = −𝑉𝐵− = −𝑝𝑚𝑟 − 𝐺𝑠 ∗ 𝑙2 + 𝑅𝐴 = 0.06 𝑀𝑁/𝑚𝑙
137
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Combinaisons d’actions
Par application numérique de la formule des combinaisons d’actions, on a les valeurs
du tableau suivant.
Tableau 50 : combinaison d’action au niveau du sommier
Points
Etats Limites Efforts
A B Travée
M (MNm) -1,05 -1,05 -0,262
ELU V+ (MN) 0,08 0,43 0
V- (MN) -0,43 -0,08 0
M (MNm) -0,78 -0,78 -0,194
ELS V+ (MN) 0,06 0,32 0
V- (MN) -0,32 -0,06 0
Voiles porteurs
Les voiles porteurs sont destinés à reprendre les efforts venant de la superstructure et
des moments fléchissant engendré par les différentes poussées. La voile étant encastré à sa
base et articulé à son sommet, elle est clairement soumise à une flexion composée. Le système
est schématisé sur la figure suivante.
138
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Moment M
Le moment fléchissant au droit de l’encastrement est donné sur le tableau suivant
Tableau 51 : valeur du moment engendrés par les différentes poussées
139
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
140
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
L (m) 4,00
Sections b (m) 1,00
h (m) 0,80
N (MN) 11,09
Effort RDM
M(MNm) 5,51
k 0,70
Lo (m) 2,80
Flambement
λ (m) 9,69
λlim (m) 25,86
ex. du 2nd ordre e2 (m) 0,005
Effort de N (MN) 11,09
Efforts calcul M (MNm) 5,73
flexion Nred (MN) 0,00055
composée Effort
Mred
réduit 0,00029
(MNm)
Aser calcul (cm²) 4000
Aréel (cm²) 4396
Armatures
Barres 14 HA 20
Cadre 1 HA 8
Après lecture du tableau 54, 14 HA 20 sont nécessaires pour armer la voile soumis en
flexion composée et nous aurons besoin d’un cadre de 1 HA 8 espacé de 240 mm aux
extrémités et de 400 mm au milieu de Lo. Tenant compte de la hauteur h = 0.8 m > 0.7 m de
la voile, des armatures de peau de 5 cm²/m de parement soit Ap = 5 HA12/m sous fissuration
très préjudiciable sera mis en place.
141
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Ax = 1m*5m = 5m²
Armature inférieure
- Suivant X
5 ∗ 104
Ainfx = = 50 𝑐𝑚2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝟐𝟓 𝑯𝑨 𝟏𝟔 = 𝟓𝟎. 𝟐𝟓 𝒄𝒎²
1000
5 ∗ 104
Asupx = 0.5 ∗ = 25 𝑐𝑚2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝟏𝟑 𝑯𝑨 𝟏𝟔 = 𝟐𝟔. 𝟏𝟑 𝒄𝒎²
1000
- Suivant Y
5 ∗ 104
Ainfx = = 50 𝑐𝑚2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝟐𝟓 𝑯𝑨 𝟏𝟔 = 𝟓𝟎. 𝟐𝟓 𝒄𝒎²
1000
5 ∗ 104
Asupx = 0.5 ∗ = 25 𝑐𝑚2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝟏𝟑 𝑯𝑨 𝟏𝟔 = 𝟐𝟔. 𝟏𝟑 𝒄𝒎²
1000
En pratique, ces armatures sont disposées en cage de ferraillage d’armature, à titre
d’exemple, le système est donné sur la figure suivante
2- Etude de la pile
142
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Après analyse des paramètres énoncés ci-dessus, nous aboutissons aux dimensions
suivantes 𝐿𝑐 = 5 𝑚, 𝑙𝑐 = 4.5 𝑚 les détails sont donnés sur la figure suivante.
Avec : CP : côte projet, eap : emprise des appuis avec bossages, ec : épaisseur chevêtre.
On a alors : hfût = 15.95 − 0.4 − 1 = 14.55 m alors 𝐡𝐟û𝐭 = 𝟏𝟒. 𝟓𝟓 𝐦
143
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Semelle de liaison
Suivant la méthode de prédimensionnement préconisé par Calgaro,1994, les
dimensions de la semelle sont fonctions du nombre de pieux. Afin d’éviter les interactions
entre les groupes de pieux, des distances entre pieu sont à respecter. Le schéma de
prédimensionnement est donné sur la figure suivante.
144
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
A ce stade calcul, la section des pieux résident encore inconnue, on supposera juste au
début que les pieux auront un diamètre ∅ = 1.2 𝑚.
Ainsi, on a :
𝐿𝑠 = 8∅ = 8 ∗ 1.2 = 9.6 𝑚
𝑙𝑠 = 5∅ = 5 ∗ 1.2 = 6 𝑚
ℎ𝑠 = 1.2∅ = 1.2 ∗ 1.2 = 1.44 𝑚
Pour des raisons pratiques, on fixe ℎ𝑠 = 1.5 𝑚.
Ces valeurs changeront en fonction des résultats de calculs sur les pieux.
Après prédimensionnement, le tableau suivant récapitule les valeurs de
prédimensionnements effectués sur la pile.
145
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
146
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Force du courant
La force du courant appliquée sur la partie immergée de la pile se traduit par la
résultante de cette force appliquée au centre de gravité du corps du fût immergée. Cette
résultante est donnée par la formule suivante :
147
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Force Bras de
Désignations Ms (MNm) Mr (MNm)
(MN) levier (m)
Superstructure 31,16 3,00 93,49 -
Poids propre pile 5,78 3,00 17,34 -
Déséquilibre de fléau 65,90
TOTAL 110,83 65,90
MS/Mr 1,7 >1,5 ok
Force Bras de
Désignations Ms (MNm) Mr (MNm)
(MN) levier (m)
Superstructure 41,86 3,00 125,58 -
Poids propre pile 5,78 3,00 17,34 -
Force de freinage 1,12 17,55 19,66
TOTAL 142,91 19,66
MS/Mr 7,3 >1,5 ok
Force Bras de
Désignations Ms (MNm) Mr (MNm)
(MN) levier (m)
Superstructure 41,86 3,00 125,58 -
Poids propre pile 5,78 3,00 17,34 -
qw sur tablier 1,10 17,55 19,35
qw sur chevêtre 0,01 16,80 0,20
qw sur pile immergée 0,01 15,30 0,11
Force du courant 0,15 10,13 1,48
TOTAL 142,91 21,15
MS/Mr 6,8 >1,5 ok
Après lecture du tableau (56), (57), (58), la pile est stable puisque la résultante des
forces appliquées à la pile sont comprises dans le tier central et que cette résultante est une
compression.
2-4- Fondation sous pile
Calcul de la force portante nette d’un pieu
Pour des pieux forés stabilisé à la boue bentonitique de 𝜙 = 1.2 𝑚 et d’ancrage
𝐷 = 15 𝑚 dans une couche de roche dure, les pieux vont pénétrer une distance d’ancrage
ℎ = 2 𝑚 de la couche rocheuse.
148
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Pl*. ΔZ 𝑃𝑙 ∗ 𝛥𝑍
Z (m) Δz (m) Pl* (MPa) (𝑀𝑃𝑎)
𝑏 + 3𝑎
(MNm)
15 16 1 3,15 3,15 1,31
16 17 1 4,14 4,14 1.73
17 18 1 4,41 4,41 1.83
Ple*
4,88
(MPa)
𝝅𝝓𝟐
𝑸𝑷 = 𝒌𝒑. 𝑷𝒍𝒆∗ (𝟏𝟔𝟓)
𝟒
Avec kp = 1.5 facteur de résistance d’un pieu ancré sur une roche.
𝜋 ∗ 1.22
𝑄𝑃 = 1.5 ∗ 4.88 = 8.27 𝑀𝑁
4
𝑸𝑷 = 𝟖. 𝟐𝟕 𝑴𝑵
Calcul de la force de frottement latérale 𝑄𝑓
C’est une résistance additionnelle qu’offre le sol support face à l’enfoncement d’un
pieu sur une profondeur donnée. Cette force de frottement latérale est donné par la relation :
𝑫−𝒃
𝑸𝒇 = 𝑷 ∫ 𝒒𝒔 (𝒁)𝒅𝒛 (𝟏𝟔𝟔)
𝒙𝟎
149
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Tableau 60 : le calcul de Qf
qs.ΔZ
Z (m) Δz (m) qs (Mpa) P.qs.Δz (MN)
(MNm)
3,80 8,00 4,20 0,03 0,12 0,44
8,00 9,00 1,00 0,03 0,03 0,11
9,00 10,00 1,00 0,06 0,06 0,22
10,00 12,00 2,00 0,07 0,14 0,53
12,00 13,00 1,00 0,09 0,09 0,34
13,00 14,00 1,00 0,12 0,12 0,45
14,00 15,00 1,00 0,12 0,12 0,45
Qf (MN) 2,55
La force portante d’un pieu est alors obtenu par la somme de la résistance à la pointe et de la
force de frottement latérale. La relation est :
𝑸 = 𝑸𝑷 + 𝑸𝒇 (𝟏𝟔𝟕)
Application numérique :
𝑄 = 8.27 + 2.55 = 10.81 𝑀𝑁
𝑸 = 𝟏𝟎. 𝟖𝟏 𝑴𝑵
Calcul du nombre de pieu
Il est à rappeler que la réaction maximale du tablier transmis aux appuis à l’ELS est de
31.17 MN et le poids propre de la pile est de 5.78 MN ; la descente des charges relevée au
pied de pile est alors N = 36.95 MN. Le nombre de pieu est donné par la relation suivante :
𝜸𝒑
𝒏 = 𝑵. (𝟏𝟔𝟖)
𝑸
𝜸𝒑 = 1,4 coefficient de sécurité pour un groupe de pieu
1.4
𝑛 = 36.95. 10.81 = 4.78
150
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
La méthode consiste alors de calculer aux états limites en premier lieu la valeur de R1
et R2 qui sont les réactions exercées sur un pieu sur une ligne et ensuite comparer ces valeurs
à la capacité portante d’un pieu. Les réactions sont données par les relations suivantes :
ELU
𝑵𝒖 𝑴𝒖
𝑹𝟏𝒖 = + (𝟏𝟔𝟗)
𝒏 𝒅. 𝒏𝒃𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆
𝑵𝒖 𝑴𝒖
𝑹𝟐𝒖 = − (𝟏𝟕𝟎)
𝒏 𝒅. 𝒏𝒃𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆
ELS
𝑵𝒔𝒆𝒓 𝑴𝒔𝒆𝒓
𝑹𝟏𝒔𝒆𝒓 = + (𝟏𝟕𝟏)
𝒏 𝒅. 𝒏𝒃𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆
𝑵𝒔𝒆𝒓 𝑴𝒔𝒆𝒓
𝑹𝟐𝒔𝒆𝒓 = − (𝟏𝟕𝟐)
𝒏 𝒅. 𝒏𝒃𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆
Capacité portante d’un pieu est 𝑸𝒑𝒊𝒆𝒖 = 𝟏𝟎. 𝟖𝟏 𝑴𝑵
On a :
b=4m b’ = 3.6 m a=2m a’ = 3.6 m d = 7.2 m nbligne = 2.
En phase de construction, M représente le moment de déséquilibre du fléau en
construction et en service, M représente le moment engendré par la force de freinage, la force
du courant, la force du vente et N est l’effort normal venant de la structure selon la phase de
construction. Les tableaux suivants nous donnent les résultats d’études.
151
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Phase Exploitation
Etat limite ELU ELS
M (MNm) 31,73 21,15
N (MN) 47,64 36,95
R1 10,14 7,63
R2 5,74 4,69
Rmax < Qpieu Vérifié Vérifié
Toutes les conditions sont vérifiées car l’effort maximal exercé sur un pieu est inférieur
à la capacité portante limite d’un pieu, alors on peut poursuivre le dimensionnement.
2-5- Dimensionnement des éléments de la pile
Hypothèses
Condition de fissuration
L’ouvrage étant exposé aux situations d’intempéries et aux milieux agressifs les
conditions de fissuration du béton est alors très préjudiciable.
Matériaux
Béton
Résistance caractéristique requise à la compression du béton à 28 jours d’âge :
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎 dosé à Q350
Résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours d’âge :
𝑓𝑡28 = 2.1 𝑀𝑃𝑎
Contrainte limite du béton limite du béton comprimé à l’ELS
152
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Acier
Treillis soudés Haute adhérence feE500
Contrainte limite d’élasticité de l’acier : fe = 500 MPa
Contrainte limite des aciers tendus à l’ELS : 𝜎𝑠 = 200 𝑀𝑃𝑎
Ciment
On utilisera du ciment à prise normale : CEM I 42.5 N
Le chevêtre
Les charges venant de la superstructure étant supposées directement transmises au
fût de pile, la charge de cales provisoires et des appuis étant négligeable, le chevêtre est alors
soumis uniquement à son poids propre. Le chevêtre est donné sur la figure suivante :
153
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Sollicitations
On a :
𝐺𝑐ℎ𝐿2 12
𝑀𝐺𝑐ℎ = = 0.23 ∗ = 0.012 𝑀𝑁𝑚
2 2
154
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Les forces et sollicitations de la figure 104 sont les mêmes que ceux énoncées sur la
figure 101 (cf paragraphe 2.3 de ce chapitre).
On obtient alors les combinaisons d’actions suivantes
Tableau 65 : combinaisons d’actions sur pile
Sens longitudinal
Etat limite Sollicitation Sens transversal
Construction Service
M (MNm) 65,90 29,50 31,73
ELU
N (MN) 36,94 47,64 47,64
M (MNm) 36,00 19,66 21,15
ELS
N (MN) 29,37 36,95 36,95
On trouve que la pile est sollicitée en flexion composée et on le dimensionnera de
façon à considérer un sens où les efforts sont jugés défavorables pour la structure.
La semelle armée
Le dimensionnement de la semelle se fera à l’état limite ultime pour garantir une limite
à la rupture des sections. Par la méthode des moments, on obtient les sollicitations agissant
sur la semelle supposée.
A partir des réactions des pieux obtenues sur le tableau 61 et 62, on a dans la section
𝛿 = 0.35𝑑 de l’axe du fût au côté du pieu le plus chargé, la valeur des moments suivant les
deux directions est donnée par les formules suivantes.
Effet du moment
Moments
Sens transversal Sens longitudinal
Mauδ (MNm) 9,13 17,39
Mbuδ (MNm) 34,93 27,09
Détermination des sollicitations établie, nous pouvons maintenant déterminer les
sections d’armatures des différents éléments de la pile.
155
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Paramètres Chevêtre
b0 (m) 1
d (m) 0.68
d’(m) 0,05
Mser (MNm) 0,19
Mrb (MNm) 1.490
Observation SSA
Ast (cm²) 134.01
Asc (cm²) -
Barres tendues 28 HA 25
Barres comprimées -
Aréel tendue (cm²) 137.48
Aréel comprimée (cm²) -
𝑀𝑠𝑒𝑟 − 𝑀𝑟𝑏 < 0,4𝑀𝑠𝑒𝑟 Vérifié
L’élément supposé à grandes hauteur, h > 0.7 m il est nécessaire de disposer des
armatures de peau de 5 cm²/m de parement soit Ap = 5 HA12/m.
Elément en flexion composé
Sous l’action de l’effort normal N et du M exercé, le fût de pile est soumis en flexion
composée. Suivant les organigrammes de calculs en flexion composée, la deuxième partie de
l’ANNEXE J nous donne le dimensionnement du fût de pile. Les résultats de calculs sont
donnés sur le tableau suivant qui est précédé du diagramme d’interaction du fût.
20000
M (KNm)
15000
5530; 11201
10000
5000
0
-5000 -5000 0 5000 10000 15000
N (KN)
-10000
-15000
-20000
156
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
L (m) 16,05
Sections b (m) 4,00
h (m) 2,00
N (MN) 36,94
Effort RDM
M(MNm) 65,90
k 0,70
Lo (m) 11,24
Flambement
λ (m) 9,72
λlim (m) 45,44
ex. du 2nd ordre e2 (m) 0,088
Effort de N (MN) 36,94
Efforts calcul M (MNm) 66,93
flexion Nred (MN) 0,00019
composée Effort reduit Mred
0,00008
(MNm)
Aser calcul (cm²) 400
Aréel (cm²) 402
Armatures
Barres 50 HA 32
Cadre 1HA8
Après lecture de la figure 106 et du tableau 67, on en déduit que le dimensionnement
est correct. Tout de même il faudra prévoir des armatures de peau afin d’éviter toutes
fissuration éventuelle, on estimera Ap = 5 HA12/m.
Armature de la semelle
Pour des armatures disposées en cerces et en diagonales comme le montre la figure
suivante, les sections d’armatures sont données à partir des relations suivantes.
𝜶. 𝑴𝒃𝒖𝜹
𝑨𝒃𝒖 ≥ (𝟏𝟕𝟓)
𝟐. 𝒁𝒃. 𝒇𝒆𝒅
𝜶. 𝑴𝒂𝒖𝜹
𝑨𝒂𝒖 ≥ (𝟏𝟕𝟔)
𝟐. 𝒁𝒃. 𝒇𝒆𝒅
(𝟏 − 𝜶). 𝑴𝒃𝒖𝜹 𝟏
𝑨𝒅𝒖 ≥ . (𝟏𝟕𝟕)
𝟐. 𝒁𝒃. 𝒇𝒆𝒅 𝒄𝒐𝒔𝜷
Les figures suivantes nous donnent la disposition des armatures énoncés dans les
relations 175,176,177.
157
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Sur les côtés, les armatures sont formées par des cerces il est alors logique que la
section des cerces soit au moins égale à Abu, il serait alors inutile de calculer Aau puisque dans
tous les cas,Abu ≥ Aau .
Armatures en cerces
Le moment du béton réduit
𝑴𝒃𝒖𝜹
𝝁𝒃𝒖 = (𝟏𝟕𝟖)
𝒃𝒐. 𝒅²𝒇𝒃𝒖
Avec : bo = 9.60 m, d = 0.9*1.5 = 1.35 m, fbu = 14.17 MPa Mbuδ = 34.84 MN
34.84
𝝁𝒃𝒖 = 9.60∗1.352 ∗14.17 = 𝟎. 𝟎𝟏𝟑
158
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
On a 𝜇𝑏𝑢 < 𝜇𝑙𝑢 < 0.3 la section est simplement armée on peut alors continuer les
calculs tels que :
𝒁𝒃 = 𝒅. (𝟏 − 𝟎. 𝟒𝜶) (𝟏𝟕𝟗)
𝜶′ = 𝟎. 𝟏𝟗𝟏
𝒁𝒃 = 𝟏. 𝟐𝟓 𝒎
L’armature des cerces suivant le dimensionnement à l’ELU est donnée par la relation
175 :
𝜶. 𝑴𝒃𝒖𝜹 𝟎. 𝟔 ∗ 𝟑𝟒. 𝟗𝟑
𝑨𝒄𝒆𝒓𝒄𝒆 = 𝑨𝒃𝒖 = = = 𝟏𝟗𝟑. 𝟑 𝒄𝒎²
𝟐. 𝒁𝒃. 𝒇𝒆𝒅 𝟐 ∗ 𝟏. 𝟐𝟓 ∗ 𝟒𝟑𝟓
On a 𝑨𝒄𝒆𝒓𝒄𝒆 = 𝑨𝒃𝒖 = 𝟏𝟗𝟑. 𝟑 𝒄𝒎² le dimensionnement est correct
on prend alors 𝑨𝒄𝒆𝒓𝒄𝒆 = 𝟏𝟗𝟑. 𝟑 𝒄𝒎𝟐 = 𝟒𝟎 𝑯𝑨 𝟐𝟓.
Armature diagonale
En établissant les calculs de la relation 177, la section d’armatures positionnées
diagonalement est :
(𝟏 − 𝟎. 𝟔) ∗ 𝟑𝟒. 𝟗𝟑 𝟏
𝑨𝒅𝒖 ≥ . = 𝟏𝟒𝟒. 𝟓𝟒 𝒄𝒎𝟐
𝟐 ∗ 𝟏. 𝟐𝟓 ∗ 𝟒𝟑𝟓 𝒄𝒐𝒔𝟎. 𝟒𝟕
Soit en sections commerciales 𝑨𝒅𝒖 = 𝟏𝟒𝟒. 𝟓𝟒 𝒄𝒎𝟐 = 𝟑𝟎 𝑯𝑨 𝟐𝟓.
159
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
𝑨𝒗 𝑨𝒉 𝟎.𝟎𝟎𝟐
= = ∗ 𝟔𝒎 = 𝟏. 𝟐 𝒄𝒎
𝑺𝒗 𝑺𝒉 𝟏𝟎𝟎
Hypothèses
On supposera que la semelle soit rigide et indéformable, les pieux travaillent en
compressions simples, et qu’ils soient encastrés aux pieds et articulés en têtes
On a alors dans la même hypothèse :
ℎ𝑝𝑖𝑒𝑢
La longueur de flambement 𝑙𝑓 = = 9.33 𝑚
√2
4𝑙𝑓
La section étant cylindrique, l’élongation λ est : 𝜆 = = 31.11 𝑚
∅
0.85
On a 𝜆 < 50 le coefficient de réduction α est : 𝛼 = 𝜆 = 0.73
1+0.2( )²
35
160
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Armatures longitudinales
La résistance des sections de pieux est vérifiée à l’état limite ultime. Pour le béton, les
calculs sont conduits avec une résistance à la compression conventionnel, notée fc, obtenue
par application de la formule suivante :
𝒇𝒄𝟐𝟖
𝒇𝒄 = (𝟏𝟖𝟒)
𝒌𝟏𝒌𝟐
Avec : k1 : coefficient tenant compte de la nature des pieux, du mode de mise en place
dans le sol ainsi que des variations possibles des sections ;
k2 : coefficient tenant compte des difficultés de bétonnage liées à la géométrie de la
fondation.
Les pieux seront forés à la boue, K1 = 1.2 et K2 sera déterminé à l’aide du tableau
suivant.
Tableau 68 : Détermination de k2
Caractéristiques des
Valeur de K2
pieux
𝜙 1
< 20 1,05
𝑙𝑜
𝜙
𝜙 < 0.6 1.3 − 2
Les deux conditions 𝜙
1.35 − 2
réunies
Autres cas 1
On a alors :
1.2 1
= 0.09 > 20 et 𝜙 = 1.2 𝑚 > 0.6 𝑚 alors k2 = 1
13.2
161
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE DE LA VARIANTE RETENUE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Nous aboutissons à une valeur négative ce que signifie que le béton à lui seul peut résister aux
contraintes agissant sur les pieux. De ce fait, on mettra en place une section minimale
d’armature dans les pieux. Elle est donnée par :
𝟎. 𝟐𝑩
𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝐦𝐚𝐱 (𝟒𝝁; ) (𝟏𝟖𝟔)
𝟏𝟎𝟎
4𝜇 = 4𝜋∅ = 4 ∗ 𝜋 ∗ 1.2 = 15.072 𝑐𝑚²
0.2𝐵 11304
= 0.2 ∗ = 22.60 𝑐𝑚²
100 100
Armature transversale
∅𝑙
Le diamètre de l’armature transversale est donné par : ∅𝑡 ≥ = 5.33 𝑚𝑚
3
soit ∅𝒕 = 𝟔𝒎𝒎.
L’espacement des armatures transversales se fait sur deux zones, en zone courante et
zone de recouvrement.
- En zone courante :
𝑺𝒕 = 𝐦𝐢𝐧(𝟏𝟓∅𝒍; ∅ + 𝟏𝟎; 𝟒𝟎 𝒄𝒎) (𝟏𝟖𝟕)
On a : φl = 16 mm φ = 1.2 m
- En zone de recouvrement :
Suivant une nappe de coupure x, l’espacement des armatures est :
𝒍𝒓 − 𝟒∅𝒍
𝑺𝒕 = (𝟏𝟖𝟖)
𝒙−𝟏
Avec :
𝒍𝒓 = 𝟎. 𝟔𝒍𝒔 : longueur de recouvrement des armatures
∅𝒍𝒇𝒆
𝒍𝒔 = 𝟒𝝉𝒔𝒖 : longueur de scellement droit
3- Conclusion
Pour assurer la stabilité de l’ouvrage, des études en infrastructures ont été mené dans
ce chapitre ; nous avons vu sur culée que le choix s’est porté sur une culée enterrée afin de
diminuer les efforts dues aux poussées des terres et les pressions interstitielles, se reposant
sur 4 puits de 1.5m de diamètres ancrés à 5.80 m de hauteurs dans le basalte. Tandis que sur
les piles, en vue des fortes charges venant de la superstructure, on a fait le choix d’une pile
massive dont le dimensionnement abouti en une section hémicylindrique de 4 m x 2 m se
reposant sur une semelle rigide puis ancré à 15 m par 6 pieux de 1.2 m de diamètres dans le
substratum.
163
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : LES ETUDES CONNEXES
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
1- Construction de l’ouvrage
Installation de chantier
Travaux de terrassement
Phase 2 : TRAVAUX EN INFRASTRUCTURE
164
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
2- Surveillance
La surveillance des ponts à poutres caissons précontraint se fait suivant les textes
officiels du CCTG (Cahier de Clauses Techniques Générales) applicables aux marchés publics
des travaux du Fascicule 32.2. Il stipule que la surveillance se déroule en quatre phases :
Surveillance continue
Cette phase consiste à relever tous comportements irrégulier et apparition du
désordre du tablier
Visite annuelle
Cette visite consiste à effectuer toutes constatations sur l’état des lieux de l’ensemble
de l’ouvrage. Elle est effectuée suivant un calendrier visant une période défavorable vis-à-vis
de l’ouvrage par exemple en une longue période pluvieuse.
3- Entretien
Les travaux d’entretiens sont des travaux prévisionnels selon les états dégradations
constater lors des opérations de surveillances. On peut les distinguer comme suit :
165
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Entretien courant
Cette action est étroitement liée à la surveillance continue, qui ne demande que peu
de moyens en matériel et en personnel. Comme entretien courant, les tâches doivent porter
sur les points suivants :
- Maintient en bon état de fonctionnement des dispositifs d’écoulement des eaux
(gargouilles, caniveaux,) ;
- Décapage de la végétation sur les parties accessibles de l’ouvrage ;
- Nettoyage des sommiers d’appui, de l’intérieur du tablier ;
- Maintien en bon état des perrés ;
- Entretien et remplacement de la signalisation routière de protection de l’ouvrage ;
- Nettoyage et entretien des équipements de l’ouvrage (joint de chaussée, joints de
trottoirs,) ;
- Protection des armatures de béton dénudées, réfection de cachetages d’ancrages de
précontrainte décollées.
Entretien spécialisé
A la différence de l’entretien courant, cette intervention demande des moyens
onéreux pour conduire à des résultats positifs et durables. Les opérations à réaliser sont :
- Réfection des dispositifs d’écoulement des eaux ;
- Mise en peinture de tous éléments métalliques apparents ;
- Réfection des bordures de trottoirs ;
- Réfection des joints de chaussée et de trottoir ;
- Remise en état ou changement des appareils d’appui ;
- Réfection de la chape d’étanchéité (chaussée et trottoirs) ;
- Réfection de la couche de roulement et du revêtement des trottoirs ;
- Protection des armatures de béton armé ou des conduits de précontrainte apparents
166
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
A l’issue de l’étude technique, une étude financière vient compléter cet ouvrage dans
le but d’voir un coût estimatif du projet afin d’établir un plan de rentabilité du projet.
1- Devis quantitatif
Le devis quantitatif est un métré de matériaux nécessaires pour réaliser les divers
éléments de l’ouvrages ; ce métré est fonction des dimensions établies lors des calculs de la
partie des études techniques. L’avant métré est donné sur le tableau suivant sur le tableau
suivant :
DIMENSIONS RESULTATS
DESIGNATIONS DE
NPS
N° U OBSERVATIONS
L'OUVRAGE Long Larg. Haut Auxil Part Def
INSTALLATION ET
A
REPLI DE CHANTIER
Installation de Concerne l'installation et repli
1 chantier 1 1 fft de chantier
2 Repli de chantier 1 1 fft
B TERRASSEMENT
Désherbage et
1 débroussaillage 2 6 4 48 m² Décapages des végétations
2 Déblai ordinaire 2 6 9 4 432 m3
3 Remblai 2 10 9 8 1440 m3
4 Engazonnement 2 10 9 180 m² Protections de talus
Ensemble de toutes
5 Fouilles 4 6 1 0,5 3
12 m excavations en terrassement
C INFRASTRUCTURE
Travaux de tous forages de
1 Forages des puits 8 6 48 ml pieux ou puits
2 Forage des pieux 12 18 216 ml
Rideau de Isolation hydrofuge dans les
3 palplanche 2 20 5 200 m² zones de travaux
Béton de propreté sous
4 Béton Q250 8,75 3
m chaque semelles
167
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
DIMENSIONS RESULTATS
DESIGNATIONS DE
NPS
N° U OBSERVATIONS
L'OUVRAGE Long Larg. Haut Auxil Part Def
D SUPERSTRUCTURE
Ouvrage en poutre caisson du
1 Béton Q450 1771,875 m3 tablier
Ouvrage pour trottoirs sur
2 Béton Q350 300 m3 tablier
Armature des éléments D-1 et
3 Aciers HA 298500 kg D-2
Armature pour Béton Ratio
Pour Béton Q450 283500 de 160kg/m3 de D-1
Armature pour Béton Ratio
Pour béton Q350 15000 de 150kg/m3 de D-2
Armatures de Ratio de 50 kg/m3 pour
4 précontrainte T15 88593,75 kg précontrainte du tablier
5 Fils recuits 2985 kg Ratio de 1%/kg d'acier
Coffrage en bois Ratio de 8 m²/m3 de
6 ordinaire 16575 m² l'élément D-1 et D-2
Ratio de 5 m²/m2 associer au
7 Coffrage métallique 8859,375 m² coffrage bois
8 Equipage mobile 4 4 U 2 pour chaque fléaux
9 Cales provisoires 8 8 U 4 Pour chaque piles
10 Appareils d'appuis 8 8 U 2 appareils d'appuis/ appuis
Avec un poids volumique de
11 Chape d'étanchéité 1 258 7 0,02 86,688 t 24 kN/m3
Avec un poids volumique de
12 Enrobé 1 258 7 0,04 173,376 t 24 kN/m3
168
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
DIMENSIONS RESULTATS
DESIGNATIONS DE
NPS
N° U OBSERVATIONS
L'OUVRAGE Long Larg. Haut Auxil Part Def
EQUIPEMENTS
E
DIVERS
1 Barrière BN4 2 250 500 ml Barrières de côtés
2 Gargouilles 10 1,5 15 ml Evacuations VRD
Panneau de
3 signalisations 2 2 U Panneaux de signalisation
Joint de rupture au niveau de
4 Joints de chaussées 2 7 14 ml la chaussée
5 Marquage au sol 1 250 0,1 25 m² Signalétique
6 Borne kilométrique 1 1 U Signalétique
7 Balises 6 6 U Signalétique
Essai de chargement de mise
8 Essais de charges 1 1 Fft en service
2- Devis estimatif
169
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
PRIX N° 1
Désignations ACIER HA
Rendement
1000 kg/j k 1,62
R
Composante de prix Déboursé unitaire Part de déboursé TOTAL (AR)
Prix Main
Matériaux Matériel
Désignations U Qté U Qté Unitaire d'œuvre
(AR) (AR)
(AR) (AR)
1 Main d'œuvre
Chef de chantier HJ 1 h 1,00 2 250 2 250
Chef d'équipe HJ 1 h 2,00 1 750 3 500
Ferrailleur HJ 3 h 8,00 1 350 32 400
Manœuvre HJ 3 h 8,00 950 22 800
Totaux Main d'œuvre 60 950
2 Matériaux
Acier kg 1 kg 1000 4 100 4 100 000
Fil recuit kg 0,1 kg 100 5 640 564 000
Totaux matériaux 4 664 000
3 Matériels
Outillages fft 1 j 1 55 000 55 000
Totaux Matériels 55 000
Total
Déboursés 4 779 950
secs
PVHT
7 745,29
unitaire
Arrondi 7 745
170
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
INSTALLATION ET REPLI DE
A TOTAL A (AR) 2 061 012 380,35
CHANTIER
1 Installation de chantier fft 1,00 1 374 008 253,57 1 374 008 253,57
2 Repli de chantier fft 1,00 687 004 126,78 687 004 126,78
171
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
172
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
173
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
∑ 𝐅𝐩 (𝟏 + 𝐱)−𝐩 − 𝐈 = 𝟎 (196)
𝐩=𝟏
On a pour x = 12%, on a une VAN positive qui est égale à 742 598 327.38 AR
Pour x = 13%, la VAN est négative qui est égale à – 737 141 105.71 AR.
En appliquant le théorème des valeurs intermédiaires, il existe une valeur unique qui
correspond à la valeur du TIR qui vérifie la relation (196).
Par interpolation linéaire, la valeur du TIR est : 𝑇𝐼𝑅 = 12.502%
3-4- Délai de récupération du capital investi
Le DRCI est la durée de la période de récupération du capital investi. Par interpolation
du cumul du flux net actualisé, on a : 𝐷𝑅𝐶𝐼 = 21.37 𝑎𝑛𝑠 soit un délai de 21 ans 4 moi 13 jours.
Enfin de compte, le projet est rentable et que le capital investi de Ar 189 613 899.25
est récupéré à partir de 21 ans 4 mois 13 jours de la mise en service de l’ouvrage.
174
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Ce chapitre a pour but de réaliser une étude environnementale visant à assurer que la
construction du pont sur la rivière Mananjeba répond au cadre de gestion environnementale
L’étude consiste à analyser les aboutissements du projet sur l’environnement et à proposer
des mesures constructives ou autres, destinées à atténuer ou à compenser ces impacts.
175
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
3- Mesures d’atténuation
176
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
PARTIE III : ETUDES CONNEXES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
177
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
CONCLUSION GENERALE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
CONCLUSION GENERALE
178
JAORIZIKY DENISOT SYNDRICK
BIBLIOGRAPHIE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
BIBLIOGRAPHIE
[6] Jean Armand CALGARO, Conception des ponts, Presses de l’Ecole Nationale des
Ponts et Chaussées, 1994 ;
[7] Jean Armand CALGARO, Projet et construction des ponts – Analyse structurale des
tabliers de ponts – 2 -ème édition, Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 341
pages, Paris, 1994 ;
[9] Jean PERCHAT et Jean ROUX, Maitrise du BAEL 91 et des DTU associés, Eyrolles,
Paris, 2000 ;
[10] Jean PERCHAT et Jean Roux, Pratique du BAEL 91-Cours avec exercices corrigés,
3ème édition, Eyrolles, Paris, 1999
[11] MOUGIN Jean-Pierre, Cours de béton armé B.A.E.L. 91 : Calcul des éléments
simples et des structures de bâtiments. Eyrolles, 1992, 268 p.
[13] Règles BPEL 91 (DTU P18-703) (avril 1992) : Règles techniques de conception et de
calcul des ouvrages et constructions en béton précontraint selon les méthodes des états
limites. CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007
[14] Henri THONIER : Le Béton Précontraint aux états limite. Presses de l’ENPC 1985
[16] SETRA, Instruction technique pour la surveillance et entretien des ouvrages d’art
– Sous fascicule 32.3 – Ponts à poutres caissons et ouvrages analogues en béton précontraint,
2ème Partie, 1984
Pluie
Année maximale Rang Année H(mm) (Hi-H)²
journalière H(mm)
1972 620,9 1 1972 620,9 47186,2662
1991 610,4 2 1991 610,4 42734,8122
1965 605,7 3 1965 605,7 40813,6966
1969 590,1 4 1969 590,1 34753,9078
2000 550,5 5 2000 550,5 21557,287
1980 516 6 1980 516 12616,681
2001 503,5 7 2001 503,5 9964,83098
1995 489,3 8 1995 489,3 7331,46938
1971 482 9 1971 482 6134,64898
1985 450,4 10 1985 450,4 2183,13218
2003 425,9 11 2003 425,9 493,906176
1975 410,7 12 1975 410,7 49,336576
1979 405 13 1979 405 1,752976
1998 394,1 14 1998 394,1 91,699776
1984 370,4 15 1984 370,4 1107,29218
1996 345,3 16 1996 345,3 3407,75738
1988 320,8 17 1988 320,8 6868,43138
1963 307,8 18 1963 307,8 9192,20738
1989 287,3 19 1989 287,3 13543,3734
1978 263,4 20 1978 263,4 19677,3562
1967 260 21 1967 260 20642,793
1999 230,4 22 1999 230,4 30024,5722
1987 225,9 23 1987 225,9 31604,3062
1994 215,7 24 1994 215,7 35334,9766
1981 210,4 25 1981 210,4 37355,6122
∑ 𝐻𝑖 ̅ )²
∑(𝐻𝑖 − 𝐻
10091,9 434672,11
∑ 𝐻𝑖
̅=
𝐻
𝑁 ̅ )²
∑(𝐻𝑖 − 𝐻
𝜎=√
𝑁−1
403,676 134,58
i
LOI DE GUMBEL
p : Période de retour
1 𝑢
𝐹 = 1− 𝐻 24, 𝑝 = + 𝐻𝑜
P 𝑃 u=-ln(-lnF) 𝛼
25 0,96 1,751 526,954
50 0,98 2,057 559,021
100 0,99 2,360 590,851
La fonction de répartition : 𝐹 𝐻 = 𝑒 −𝑒
(𝑛𝑖 − 𝑣𝑖)²
χ2 = ∑
𝑣𝑖
ii
Selon la fonction de répartition de GUMBEL , la nombre théorique vi contenu dans chaque classe
est donné dans le tableau suivant
iii
CALCUL DU DEBIT CORRESPONDANT Q(24,p)
dénivélé ΔH = Zmax-Zmin 83
coefficent de forme k
𝑃
𝑘=
4𝜋𝑆 1,618636105 k>1 Bassin versant de forme allongé
longueur L(km)
𝑘 𝑆 1,12
𝐿= 1+ 1 − ²
1,12 𝑘
7,73
largeur l(km) 𝑆
𝑙=
𝐿 1,25
Pente moyenne (%)
∆𝐻
𝑖=
𝐿 10,74
𝑆𝑏𝑣 0,5
𝑡𝑐 = 7,62 ∗ ( ) ()
𝑖
tc 7,224 min
C 0,7 Petite brousse de 5 à 10 % source BCEOM
iv
Le débit de retour de période P est donnée par le tableau ci-dessous
Avec :
ϭ: écart type Quadratique
K1,K2 valeur graphique dépendant du seuil de confiance fixé à 95% et de l'echantillon N=25
∑(𝑄𝑖 − 𝑄)²
𝜎=
𝑁 −1
5239,82
∑ 𝑄𝑖
𝑄=
𝑁 1091,63
∑(𝑄𝑖 − 𝑄)²
686393137,77
𝑁 5
v
DETERMINATION DE LA HAUTEUR NORMALE DE L'EAU h(m)
Pour des raisons de sécurités on va prendre le débit de retour centénal Q(100)= 9,616 m3/s
Caractéristique de la rivière
fruit ( m) 1
Rayon hydraulique 𝑆
𝑅= (𝑚)
𝑃
périmètre mouillée 𝑃 = 𝑏 + 2ℎ 1 + 𝑚² (m)
2 1
Formule de 𝑄 = 𝐾. 𝑆. 𝑅3 𝐼2
Manning Strickler
vi
h (m) P (m) S (m²) R (m) Q (m3/s)
1 237,83 236 0,99 215,32
2 240,66 472 1,96 678,22
5 249,14 1180 4,74 3051,90
10 263,28 2360 8,96 9339,02
10,25 263,99 2419 9,16 9714,00
10,5 264,70 2478 9,36 10094,06
11 266,11 2596 9,76 10869,15
14 274,60 3304 12,03 15909,87
15 277,43 3540 12,76 17727,12
16 280,25 3776 13,47 19607,21
COURBE DE TARAGE
25 000,00
20 000,00
15 000,00
Q (m3/s)
10 000,00
5 000,00
-
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
h (m)
vii
ANNEXE B : COEFICIENT DE RUGOSITE K DE MANNING
viii
ANNEXE C ABAQUE
ix
ANNEXE C3 abaque coefficient dépendant des Piles
x
ANNEXE D : PROGRAMME DE CALCUL DE LA PERTE DE TENSION DES
CABLES
xi
xii
xiii
xiv
ANNEXE E DIAGRAMMES DE MOMENTS DU AUX POIDS PROPRES ET A
LA FORCE DE PRECONTRAINTE
xv
ANNEXE F CALCUL DES MOMENTS SUR Mathcad
xvi
xvii
xviii
xix
xx
xxi
xxii
xxiii
xxiv
xxv
xxvi
xxvii
xxviii
xxix
xxx
xxxi
xxxii
xxxiii
xxxiv
xxxv
xxxvi
ANNEXE G Cas de chargement des travées pour la recherche des
courbes enveloppes sous UDL+qfk et TS
xxxvii
xxxviii
ANNEXE H CATALOGUE D’APPAREILS D’APPUIS TETRON
xxxix
xl
ANNEXE I ORGANNIGRAME DE CALCUL DES AMATURES ELS
DEBUT
xli
ANNEXE J : EXTRAIT DU PROGRAMME DE DIMENSIONNEMET BA
xlii
xliii
ANNEXE K : PLANNING D’EXECUTION : DIAGRAMME DE GANTT
N° Nom de la tâche Durée (sem) M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M10 M11 M12 M13 M14 M15 M16 M17 M18 M19
I TRAVAUX PREPARATOIRE 7
I,1 Installation de chantier 3
I,2 Terrassement 4
II TRAVAUX EN INFRASTRUCTURES 19
II,1 Mise en place des batardeaux 2
II,2 Forages des pieux et des puits 5
II,3 coulages des pieux et des puits 4
II,4 Execution des semelles 1
II,5 Executions des culées et des Piles 5
II,6 Dispositifs anti-affouillements 2
III EXECUTION DU TABLIER 49
III,1 Execution des voussoirs sur piles 9
III,2 Execution des voussoirs courants 28
III,3 Parties coulées sur cintres 3
III,4 Voussoirs de clavages 2
III,5 Chaussée et equipements 7
IV ESSAIS ET REPLI 3
IV,1 Essais de chargements 1
IV,2 Repli de chantier 2
La totalité des travaux seront réalisées en 75 semaines soit environ 19 mois
xliv
ANNEXE L : DEBOURSE SEC
PRIX N° 2
Béton
Désignations
Q450
Rendement
20 m3/j k 1,62
R
Déboursé
Composante de prix Part de déboursé (AR) TOTAL (AR)
unitaire
Main
Prix Unitaire Matériaux
Désignations U Qté U Qté d'œuvre Matériel (AR)
(AR) (AR)
(AR)
1 Main d'œuvre
Chef labo HJ 1 h 1,00 12 500 12 500
Opérateur labo HJ 1 h 2,00 1 500 3 000
Chef de chantier HJ 2 h 1,00 2 250 4 500
Chef d'équipe HJ 2 h 8,00 1 750 28 000
Ouvrier
HJ 2 h 8,00 1 600 25 600
spécialisé
Manœuvre HJ 10 h 8,00 950 76 000
Chauffeur HJ 1 h 8,00 1 000 8 000
Totaux Main d'œuvre 157 600
2 Matériaux
Ciment kg 450 kg 9000 600 5 400 000
Sable m3 0,45 m3 9 53 000 477 000
Gravillon m3 0,85 m3 17 43 000 731 000
Eau L 125 L 2500 12.8 32 000
Totaux matériaux 6 640 000
3 Matériels
Outillages fft 1 j 1 85 000 85 000
Pervibrateur U 6 j 1 70 000 420 000
Bétonnière U 1 j 1 175 000 175 000
Camion benne U 1 j 1 145 000 145 000
Totaux Matériels 825 000
Total
7 622 600
Déboursés
secs
PVHT
617 571,76
unitaire
Arrondi
617 572
(AR)
xlv
PRIX N° 3
Béton
Désignations
Q350
Rendement
20 m3/j k 1,62
R
Composante de prix Déboursé unitaire Part de déboursé (AR) TOTAL (AR)
Prix Unitaire Main
Désignations U Qté U Qté Matériaux Matériel
(AR) d'œuvre
1 Main d'œuvre
Chef labo HJ 1 h 1,00 12 500,00 12 500,00
Opérateur labo HJ 1 h 2,00 1 500,00 3 000,00
Chef de chantier HJ 2 h 1,00 950,00 1 900,00
Chef d'équipe HJ 2 h 8,00 1 000,00 16 000,00
Ouvrier spécialisé HJ 2 h 8,00 1 600,00 25 600,00
Manœuvre HJ 10 h 8,00 950,00 76 000,00
Chauffeur HJ 1 h 8,00 1 000,00 8 000,00
Totaux Main d'œuvre 143 000,00
2 Matériaux
Ciment kg 350 kg 7000 600,00 4 200 000,00
Sable m3 0,45 m3 9 53 000,00 477 000,00
Gravillon m3 0,85 m3 17 43 000,00 731 000,00
Eau L 125 L 2500 12,8 32 000,00
Totaux matériaux 5 440 000,00
3 Matériels
Outillages fft 1 j 1 85 000,00 85 000,00
Pervibrateur U 6 j 1 70 000,00 420 000,00
Bétonnière U 1 j 1 175 000,00 175 000,00
Camion benne U 1 j 1 145 000,00 145 000,00
Totaux Matériels 825 000,00
Total
Déboursés 6 408 000,00
secs
PVHT
519 166,67
unitaire
Arrondi (AR) 519 167
xlvi
PRIX N° 4
Béton
Désignations
Q250
Rendement
20 m3/j k 1,62
R
Composante de prix Déboursé unitaire Part de déboursé (AR) TOTAL (AR)
Prix Unitaire Main
Désignations U Qté U Qté Matériaux Matériel
(AR) d'œuvre
1 Main d'œuvre
Chef labo HJ 1 h 1,00 12 500,00 12 500,00
Opérateur labo HJ 1 h 2,00 1 500,00 3 000,00
Chef de chantier HJ 2 h 1,00 1 000,00 2 000,00
Chef d'équipe HJ 2 h 8,00 1 600,00 25 600,00
Ouvrier spécialisé HJ 2 h 8,00 1 600,00 25 600,00
Manœuvre HJ 10 h 8,00 950,00 76 000,00
Chauffeur HJ 1 h 8,00 1 000,00 8 000,00
Totaux Main d'œuvre 152 700,00
2 Matériaux
Ciment kg 250 kg 5000 600,00 3 000 000,00
Sable m3 0,45 m3 9 53 000,00 477 000,00
Gravillon m3 0,85 m3 17 43 000,00 731 000,00
Eau L 125 L 2500 12.8 32 000,00
Totaux matériaux 4 240 000,00
3 Matériels
Outillages fft 1 j 1 85 000,00 85 000,00
Pervibrateur U 6 j 1 70 000,00 420 000,00
Bétonnière U 1 j 1 175 000,00 175 000,00
Camion benne U 1 j 1 145 000,00 145 000,00
Totaux Matériels 825 000,00
Total
Déboursés 5 217 700,00
secs
PVHT unitaire 422 730,32
Arrondi (AR) 422 730
xlvii
PRIX N° 5
Désignations REVÊTEMENT
Rendement
10 T/j k 1,62
R
Composante de prix Déboursé unitaire Part de déboursé (AR) TOTAL (AR)
Prix Unitaire
Désignations U Qté U Qté Main d'œuvre Matériaux Matériel
(AR)
1 Main d'œuvre
Chef de chantier HJ 1 h 1,00 2 250,00 2 250,00
Chef d'équipe HJ 1 h 8,00 1 750,00 14 000,00
Conducteur d'engin HJ 5 h 8,00 1 000,00 40 000,00
Manœuvre HJ 15 h 8,00 950,00 114 000,00
Totaux Main d'œuvre 170 250,00
2 Matériaux
EDC 0/12,5 T 1 T 10 4 100,00 41 000,00
Bitume pure T 1 T 10 5 640,00 56 400,00
Carburant L 25 L 1 3 450,00 3 450,00
Totaux matériaux 100 850,00
3 Matériels
Outillages fft 1 j 1 75 000,00 75 000,00
Finisher MJ 1 j 1 185 000,00 185 000,00
Compacteur
MJ 1 j 1 185 000,00 185 000,00
pneumatique
Compacteur 6T MJ 1 j 1 185 000,00 185 000,00
Compacteur 10T MJ 1 j 1 185 000,00 185 000,00
Camion benne MJ 1 j 1 145 000,00 145 000,00
Totaux Matériels 960 000,00
Total
Déboursés 1 231 100,00
secs
PVHT
199 483,80
unitaire
Arrondi (AR) 199 484
xlviii
ANNEXE M ETUDE DE RENTABILITE
Année Rcette ( Ariary ) Dépense (Ariary) Amortissement Flux net facteur d'actualisation Flux nets actualisés Cumul des flux actualisés
1 1 300 000 000,00 2 058 452 555,97 0,8929 1 837 904 067,83 1 837 904 067,83
2 1 365 000 000,00 2 123 452 555,97 0,7972 1 692 803 376,89 3 530 707 444,72
3 1 433 250 000,00 2 191 702 555,97 0,7118 1 560 010 588,42 5 090 718 033,14
4 1 504 912 500,00 2 263 365 055,97 0,6355 1 438 409 411,10 6 529 127 444,24
5 1 580 158 125,00 - 2 338 610 680,97 0,5674 1 326 990 505,45 7 856 117 949,69
6 1 659 166 031,25 2 209 895 739,10 0,5066 1 119 601 955,99 8 975 719 905,68
7 1 742 124 332,81 2 292 854 040,66 0,4523 1 037 170 726,18 10 012 890 631,85
8 1 829 230 549,45 2 379 960 257,30 0,4039 961 226 031,18 10 974 116 663,04
9 1 920 692 076,93 2 471 421 784,78 0,3606 891 219 471,55 11 865 336 134,58
10 2 016 726 680,77 207 722 848,12 2 567 456 388,62 0,3220 826 652 243,25 12 691 988 377,83
11 2 117 563 014,81 2 610 902 729,62 0,2875 750 572 144,89 13 442 560 522,73
12 2 223 441 165,55 2 716 780 880,36 0,2567 697 329 984,98 14 139 890 507,70
13 2 334 613 223,83 758 452 555,97 2 827 952 938,63 0,2292 648 093 824,44 14 787 984 332,14
14 2 451 343 885,02 2 944 683 599,83 0,2046 602 540 606,41 15 390 524 938,55
15 2 573 911 079,27 265 112 841,16 3 067 250 794,08 0,1827 560 375 252,44 15 950 900 190,99
16 2 702 606 633,23 3 122 700 558,04 0,1631 509 380 104,47 16 460 280 295,45
17 2 837 736 964,90 3 257 830 889,71 0,1456 474 484 632,80 16 934 764 928,25
18 2 979 623 813,14 3 399 717 737,95 0,1300 442 097 901,16 17 376 862 829,41
19 3 128 605 003,80 3 548 698 928,61 0,1161 412 027 994,75 17 788 890 824,16
20 3 285 035 253,99 338 358 631,16 3 705 129 178,80 0,1037 384 098 756,17 18 172 989 580,33
21 3 449 287 016,69 3 775 898 690,19 0,0926 349 495 716,50 18 522 485 296,84
22 3 621 751 367,52 3 948 363 041,03 0,0826 326 302 633,79 18 848 787 930,63
23 3 802 838 935,90 4 129 450 609,40 0,0738 304 703 718,79 19 153 491 649,42
24 3 992 980 882,69 4 319 592 556,20 0,0659 284 583 843,17 19 438 075 492,59
25 4 192 629 926,83 431 840 882,46 4 519 241 600,33 0,0588 265 836 734,04 19 703 912 226,63
IP 1,039163864 Ar
TIR 12,502%
xlix
ANNEXE N NOTES DE CALCULS
Section du tablier
Nombre de tavées 3
Portée de la travée principale 100 m
Portée des travées de rives 75 m
Section de clef
Surface
Inertie B0 8,3425 m²
Distance cdg fibre sup I0 10,65 m4
Distance cdg fibre inf V0 1,42 m
Moment statique /G V'0 2,85 m
13,08 12,58
li
PONT CONSTRUIT PAR ENCORBELLEMENTS SUCCESSIFS SUR MANANJEBA
PROJET
Note de calcul n°2 CÂBLES DE PRECONTRAINTE DE CONTINUITE INTERIEURE
1 Caractéristique de l'ouvrage
Nombre de travées 3
Portée des travées de rives 75 m
Portée de la travée courante 100 m
Coefficient alpha (table de Marsac) 0,1765
Coefficient gamma (sections de calcul en rive 0,35
trabée
Précontrainte intérieure trabée 1 trabée 2 3
0,268
0,268 F 0,772 F
Fpréc. Calculée (MN) F
Nombre de câbles
1,559 -0,47 1,559
calculés
Nombre de câbles choisis 2 2 2
lii
PONT CONSTRUIT PAR ENCORBELLEMENTS SUCCESSIFS SUR
PROJET MANANJEBA
Note de calcul n°3 CÂBLES DE PRECONTRAINTE DE CONTINUITE EXTERIEURE
P1 P2
Moments sur piles
-37,24 -37,24
(MNm)
Travée Travée
Travée 1 2 3
Moments à la clé
3,56 6,62 3,56
(MNm)
Classe du pont 2
Nombre de voies 2 m
Largeur aire résiduelle 1 m
Largeur totale des trottoirs 2 m
Travée Travée
Moments à la clé 1 Travée2 3
Moment s maxi (UDL+qfk) (MNm) 4,876 14,76 4,876
Moment mini (UDL+qfk) (MNm) -2,566 -9,216 -2,566
Moment maxi (TS) (MNm) 5,04 10,68 5,04
Moment mini (TS) (MNm) -0,797 -1,021 -0,797
liii
3 Calcul du moment dû au fluage
Travée centrale
Sigma inférieur -2,2 MPa
sigma traction limite -0,17 MPa
Nombre de câble 4 19T15s
Travées de rives
Sigma inférieur -2,2 MPa
sigma traction limite 0,19 MPa
Nombre de câble 2 19T15s
liv
ANNEXE O DETAIL DE GOUSSETS SUPERIEURS
lv
lvi
lvii
lviii
lix
lx
lxi
ANNEXE P DETAIL GOUSSET INFERIEUR
lxii
ANNEXE Q :PLAN DE FERAILLAGES
lxiii
ANNEXE R CONCEPTION DES CULLEES
lxiv
TABLE DES MATIERES MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP MASTER II
Résumé
Les ponts en béton précontraints construits par encorbellements successifs sont parmi les
plus techniques et architecturaux jamais bâti. Ils sont surtout efficaces quand il est question de
franchir une grande portée. Ainsi face à une portée de 250 m du lit de la rivière de Mananjeba sur
la RN5a, notre choix s’est porté sur ce type d’ouvrage qui s’avère le plus adapté. Le
dimensionnement s’est basé suivant deux normes : la règle BAEL91 modifiée 99 et la norme BPEL
91 modifiée 99. Les calculs sont assistés par logiciels comme Mathcad et Excel. Mais face à une
technologie de construction étant innovante, des grands fonds sont à mobiliser lors de la
construction qui sera tout de même amorti à la 21ème année de la mise en services de l’ouvrage.
Mots-clés : encorbellements, voussoirs, fléau, pont
Summary
The prestressed concrete bridges built by successive cantilevers are among the most
technical and architectural ever built. They are especially effective when it comes to crossing a
large reach. Thus, faced with a range of 250 m from the bed of the Mananjeba river on the RN5a,
our choice fell on this type of structure, which has proven to be the most suitable. The
dimensioning was based on two standards: the rule BAEL91 modified 99 and the BPEL standard 91
modified 99. Calculations are assisted by software such as Mathcad and Excel. But faced with
innovative construction technology, large funds have to be mobilized during construction, which
will still be amortized in the 21st year of commissioning of the structure.
Keywords : cantilevers, segments, scrourge, bridge