Copie de SAM

REPUBLIQUE DU BENIN
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
UNIVERSITE NATIONALE DES SCIENCES,
TECHNOLOGIES, INGENIERIE ET MATHEMATIQUES
D’ABOMEY
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE NATITINGOU
No attribué par la bibliothèque :
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Rapport de fin de formation pour l’obtention de la Licence

Professionnelle
Domaine : Sciences de l’éducation et de la formation.

Mention : Sciences et techniques.
Spécialité : Physique, Chimie et Technologie.
THEME DE RECHERCHE
Importance de l’IllustratIon des prIncIpes d’une loI lors des travaux
pratiques en Physique, Chimie ET technologie : Cas de la réflexion de la
lumière en 5ème C du CEG Zongo de Parakou.
Rapport réalisé et soutenu par : HOUNMENOU Samson Sèdami.

Sous la supervision de :
Directeur Tuteur
Dr. Clément H. MIWADINOU CP. Valentin K. M. GOUDJANOU

Enseignant chercheur à l’ENS Professeur certifié et Conseillé pédagogique de PCT.
de Natitingou.
Maître-assistant des universités du CAMES.
Année Académique : 2018 - 2019

Dédicaces
Je dédie cette œuvre à mes parents, spécialement à ma très chère mère DANON
Annie, femme battante et courageuse ;
A mon très cher père HOUNMENOU Adrien.
8ème Promotion Rapport de fin de formation

ENS- Natitingou 2019
Réalisé et présenté par HOUNMENOU Samson Sèdami hounmenouSamson@gmail.com
i
Remerciements
Tous mes sincères remerciements :
 A Dieu le père tout puisant, le créateur du ciel et de la terre de l’univers visible et

invisible pour la force, la santé et la connaissance qu’il m’a donné durant cette
formation ;
 Au Dr. Clément H. MIWADINOU directeur de mon rapport de stage pour son
coaching dans la rédaction de cette œuvre. Soyez comblé par le créateur ;
 A monsieur le conseiller pédagogique Valentin K. M. GOUDJANOU notre tuteur
pour sa disponibilité ces reproches et conseils ;
 A monsieur Michael D. DEGBELO pour ses conseils et son attention à mon endroit ;
 Au collectif du personnel de l’établissement du CEG Zongo/Parakou pour leur
coopération et courtoisie ;
 Aux membres de l’administration de l’ENS de Natitingou ;
 Au Dr. Alban HOUNGBEME pour ces bons conseils incessants au cours de ma
formation ;
 A mes oncles DANON Rémi et DANON Paul ;
 A mon grand frère HOUNMENOU Charles Dieu-donnée et à ma grande sœur
HOUNMENOU Gloria Anisette Ermine ;
 A tous les membres de ma famille.
 A mes camarades de stage M. AFFANOU M. Landry, M. DABOUDOU Philipe et
M. TOKINTA G. Albert pour leur assistance permanente à mes côtés durant tout le
stage.
Et enfin à tous ceux qui ont portés une pensée positive de près ou de loin à moi durant toute la
formation.

ii
Table des matières
DEDICACES ........................................................................................................................ I
Remerciements .....................................................................................................................II
Liste des tableaux ................................................................................................................ V
Liste des figures ................................................................................................................. VI
Liste des sigles et abreviations .......................................................................................... VII
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................ 1
...... 3
INTRODUCTION ................................................................................................................ 4
I. Présentation du lieu de stage de professionnalisation ................................................. 4
A. Localisation, création et evolution. ………………………………………………..4
B. Organisation pédagogique de l’école (infrastructure, mobiliers et

matériels didactiques). ………………………………………………………………………...8
C. Organisation administrative de l’école (personnels, apprenants et

stagiaires) …………………………………………………………………………………...10
II. Bilan du séjour et des tâches effectuées. ................................................................... 14
Programme de formation............................................................................................ 22
Phase theorique. …………………………………………………………………….22
Phase pratique ………………………………………………………………………..23

iii
.................................................................................................................................................. 25
INTRODUCTION .............................................................................................................. 26
I. Problematique ............................................................................................................ 26
II. Clarification conceptuelle et revue de litterature. ...................................................... 29
III. Methode de collecte des donnees. ............................................................................. 31
IV- Presentation, analyse et interpretation des donnees. .............................................. 32
graphe des frequences ........................................................................................................ 47
V-Analyse des donnees obtenues. ...................................................................................... 48
V-1-Interpretation des resultats obtenus. ………………………………………………..52
VI- Limites et recommandation. ........................................................................................ 53
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................ 55
................ 57

iv
Liste des tableaux
Tableau no 1-1 : Structures pédagogiques et effectifs des apprenants du premier

cycle………………………………………………………………………………...……..…. 7
Tableau n o1-2 : Structures pédagogiques et effectifs des apprenants du second

cycle…………………………………………………………………………...…………..…. 7
Tableau no1-3 : Tableau des infrastructures et mobiliers……………….………..…………. 8
Tableau n o1-4 : Tableau des manuels conformes aux programmes d’études mis à la
disposition des apprenants…………………………………………………...………………. 9
Tableau no1-5 : Tableau du personnel administratif……...………….…………….………...10
Tableau no1-6 : Tableau du personnel de soutien………………………………..…….…….11
Tableau no1-7 : Tableau du personnel enseignant …………...……...………………………12
Tableau n o1-8 : Tableau récapitulatif du planning des thèmes d’animation

pédagogiques……………………………………………………………………………….…15
Tableau no1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 : Présentation des réponses aux questionnaires

d’enquête………………………..………………………………………………………33 – 36.
Tableau no10 : Répartition du climat de classe effectif et des fréquences des notes du groupe
A. ………………………………..………………………………………………………......46
Tableau no11 : Répartition des effectifs et des fréquences des notes du groupe
B…………………………………..……………………………………………………….…46
Tableauno12 : Comparaison des résultats…………………..…………………….…………47
Tableau no13 : Statistiques des données recueillies des différents groupes A et

B…………………………………………………………….………………………………. 48
Tableaun°14 : Valeurs critique pour la distribution de

t……………………………………………………………………………………………… d

v
Liste des figures
Figure 1 : Localisation du CEG Zongo no1 ……………………………………………………….5
Figure 2 : Localisation du CEG Zongo no2………………………………………………………..6
Figure 1 : Photo montrant l’expérience réalisée……………………………………………..38
Figure 1-a : Photo montrant l’expérience réalisée …………………………………………40
Figure 1-b : Tracé graphique de la marche d’un rayon lumineux arrivant sur un
miroir ……………………………………………………………………………………………………………41
Figure 2-a : Photo montrant l’expérience réalisée…………………………………………44
Figure 2-b : Photo montrant l’expérience réalisée…………………………………………44
Figure 3 : Diagramme de comparaison des résultats des deux groupes………….47
Photo 1 : Expérience réalisée avec les élèves………………………………………………. 45
Photo 2 : Expérience réalisée avec les élèves…………………………………………………..f
Photo 3 : Expérience réalisée avec les élèves…………………………………………………..f

vi
Liste des sigles et abréviations
ACE : Agent Contractuel de l’Etat.
ACL : Agent contractuel local.
ACR : Agent contractuel reversé.
AE : Animateur d’Établissement.
AP : Animation Pédagogique.
APC : Approche Par Compétence.
APE : Agent Permanent de l’Etat.
BAPES : Brevet d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement Secondaire ;
CEG : Collège d’Enseignement Général ;

CNPMS : Centre National de Production des Manuels Scolaire ;
CP : Conseiller Pédagogique ;
Dr : Docteur ;
ENI : Ecole Normale des Instituteurs ;
ENS : École Normale Supérieure ;

LMD : Licence-Master-Doctorat ;
MI : Mathématique Informatique ;
PCT : Physique, Chimie et Technologie ;
SA : Situation d’Apprentissage ;
SVT : Sciences de la Vie et de la Terre ;

TP : Travaux pratiques ;
UNSTIM : Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques

d’Abomey.

vii
INTRODUCTION GENERALE
Au Bénin, le métier d’enseignant parmi tant d’autre métier se retrouve dans le
domaine de l’éducation le seul à être perpétuellement encourager au primaire comme au
secondaire. La politique du pouvoir exécutif en 2012, à adopter des programmes appuyés par
l’UNICEF en faveur de l’éducation et des droits de l’enfant offrant aux enfants une porte de
sortie pour échapper à l’exploitation et en scolarisant les plus démunis. En relançant avec
pertinence le programme des cantines scolaires et notamment l’extension du programme 1600
nouvelles écoles. Le pouvoir exécutif en 2018 a également poursuivi et renforcé les mesures
sociales à travers notamment l’exonération des frais de scolarité des élèves filles du 1 er cycle
de l’enseignement secondaire général.
Le métier d’enseignant se voit honorer et se doit de donner une meilleure qualification.

L’éducation visée dans ce domaine est d’ailleurs un concept universel, c’est dans cette
optique que le Bénin depuis quelques années a ouvert les ENS dont l’Ecole Normale
Supérieure de Natitingou située dans le département de l’Atacora qui forme les bacheliers en
PCT, SVT et en MI en trois (03) ans pour l’obtention du BAPES afin d’être en mesure
d’exercer ce métier.
C’est en cela que nous élèves professeurs 8ème promotion PCT de la 3ème année avions été
envoyé en stage de professionnalisation pour faire la pratique du métier dans différents
collèges dont le CEG Zongo de Parakou où nous avions été accueillir par la directrice Mme
IDOHOU Françoise et le personnel administratif du collège le Lundi 14 janvier 2019 dans ce
collège pour le compte de l’année académique 2018-2019, du 14 janvier 2019 au 10 mai
2019. Ce stage s’est déroulé en deux étapes ; un stage d’observation du lundi 14 janvier 2019
au 18 février 2019 suivi de séances pratiques d’initiation en 6èmeE et enfin le stage de
professionnalisation du 18 février au 10 mai 2019.Une année au cours duquel il n’y a pas eu
de mouvement de grève, ni toute autre perturbation.
Au cours de ce stage nous avons eu à développer le thème qui suit à l’endroit des élèves :
« Importance de l’illustration des principes des lois lors des travaux pratiques en Physique,
Chimie et Technologie : Cas de la réflexion de la lumière en 5èmeC du CEG Zongo de
Parakou. »

1
Autrement dit quel est l’impact de l’illustration des principes lors des travaux pratiques d’une
loi énoncée en classe sur les moyennes des élèves pour une évaluation. En effet ce thème pose
le problème de l’importance de l’élucidation des lois lors des manipulations en PCT.
Nous avions eu à développer proprement dit ce thème dans la 2 ème partie de notre compte
rendu après avoir présenté le lieu de stage ainsi que les conditions de travail dans la 1ère partie
de ce compte rendu de stage de professionnalisation de fin de formation.

2
Présentation du lieu de formation et du CEG Zongo de Parakou
(lieu de stage de professionnalisation) ; bilan du séjour et des tâches
effectuées.

3
INTRODUCTION
L’éducation dans le cas pratique et de compétence est un pilier indispensable dans une
formation professionnelle. C’est en abondant dans ce sens, que nous ; élève-professeur de la
licence professionnel 3ème année P.C.T. avions été envoyé dans le collège d’enseignement
général Zongo/ Parakou sous la supervision du CP Valentin GOUDJANOU. Pour le compte
de l’année académique 2018-2019 ; du 14 janvier 2019 au 10 Mai 2019, par l’autorité
hiérarchique de l’école normale supérieure de Natitingou dans le souci de concrétiser nos
savoirs théoriques professionnels qui font d’ailleurs les zèles d’un enseignant dans ce métier.
Notre tuteur le CP. Valentin GOUDJANOU, n’a ménagé aucun effort pour nous encadrer
durant cette période, en quoi ce compte rendu rend compte des activités menés, l’évaluation,
de divers enseignants ; des difficultés rencontrées sur le terrain et des remédiations suggérées.
I. PRÉSENTATION DU LIEU DE STAGE DE PROFESSIONNALISATION

Cette partie de notre rapport comportera la localisation, la création et l’évolution de
notre lieu de stage qui est le CEG Zongo (Parakou), les infrastructures, mobiliers et matériels
didactiques du CEG, l’organisation administrative et enfin l’organisation pédagogique dudit
collège.
A. Localisation, création et évolution.
1. Localisation.
Le CEG Zongo de Parakou est situé au quartier Wansirou dans le 3ème
arrondissement de la municipalité de Parakou, troisième ville à statut particulier du Bénin.
Cette ville, la plus peuplée du Nord-Bénin, est également le chef-lieu de département du
Borgou et abrite aujourd’hui la deuxième Université du pays. Elle est limitée au Nord par la
commune de N’Dali, à l’Est et à l’Ouest par la commune de Tchaourou. Elle est bâtie sur un
relief de pénéplaine cristalline et sur des sols ferrugineux avec la forme savane comme
végétation caractéristique. Il y règne un climat de type tropical humide à deux saisons : une
pluvieuse et une sèche. La population est dominée dans l’ordre décroissant par les Batombus,
les Nagos, les Fons et les Dendis. L’Islam vient en tête des religions pratiquées dans cette
ville suivie du christianisme et des religions endogènes. Situé entre 2o 37’09" et 2o37’22"
longitude Est et entre 9o21’54" et 9o22’00" latitude Nord, le CEG Zongo de Parakou est situé
à l’Est du quartier Wansirou et s’étend sur une superficie de 6,58 hectares. Il est limité au

4
Nord par le quartier Gbira, à l’ouest par l’aérodrome de Wansirou, au Sud par la rocade NW
et sur 204 mètres et à l’Est par la Route Nationale Inter-Etats No2 (RNIE2).
Figure 1 : Localisation du CEG Zongo N° 1.

5
Figure2 : Localisation du CEG Zongo N° 2.
2. Création, évolution du CEG Zongo.

Le CEG Zongo de Parakou créé en 1971 sous la direction de Monsieur BOUKARI
Moumouni, a ouvert ses premières portes aux apprenants en 1972. Il est le deuxième CEG de
la commune de Parakou après celui dénommé Hubert C. MAGA. Pour l’année académique
2018 -2019, le CEG Zongo de Parakou a un effectif de 3319 apprenants répartis en 41
groupes pédagogiques. Les tableaux 1.2 et 1.3 résument le nombre de groupes pédagogiques
et les effectifs des apprenants par promotion.

6
Tableau 1.1 : Structures pédagogiques et effectifs des apprenants du Premier cycle.
Premier Nombre de groupes Effectif des Nombre des

Cycle pédagogiques apprenants apprenantes classés
fonctionnels
6ème 09 478 468
5ème 08 467 458
4ème 11 561 549
3ème 13 597 579
Total 1er 41 2103 2054
Cycle
Source : Administration du CEG Zongo de Parakou 2019.
Tableau1.2 : Structures pédagogiques et effectifs des apprenants du Second Cycle.
Second cycle Nombre de Effectif des Nombre des

groupe apprenants apprenants classés
pédagogiques
fonctionnels
2nd 07 223 217
1ère 08 354 345
Tle 13 639 628
Total 28 1216 1190
2ndCycle
Effectif des apprenants Nombre des apprenants classés
Total du CEG 3319 3244
NB : Le CEG Zongo de Parakou abrite aussi l’éducation et l’instruction des

apprenants malvoyants et aveugles de la sixième en terminale grâce à leur coopération avec le

7
centre des aveugles. Ces apprenants suivent les cours au même titre que les autres apprenants
sans aucune discrimination.
Le tableau 1.2 et le tableau 1.3 nous montrent qu’au niveau du premier cycle il y a plus
de filles (54,58%) alors qu’au second cycle il y a plus de garçons (60,44%). Ce constat
confirme la déscolarisation des filles après le BEPC.
B. Organisation pédagogique de l’école (Infrastructure,

mobiliers et matériels didactiques).
Grâce aux subventions de l’Etat, de la Mairie de Parakou, aux souscriptions du
Bureau de l’association des parents d’élèves (APE) et aux contributions scolaires des élèves,
le CEG Zongo de Parakou réalise les infrastructures, les mobiliers et achète les matériels
didactiques pour son fonctionnement.
1. Infrastructures et mobiliers.
Le tableau ci- dessous renseigne sur le nombre des infrastructures et mobiliers.
Tableau 1-3.- Tableau des infrastructures et mobiliers.
Infrastructures/mobiliers Nombre total Nombre en matériaux définitifs

Salles de classes 51 47
Laboratoires 01 01
Bibliothèques 01 -
Salles informatiques 01 01
Infirmeries 01 01
Salles des professeurs 01 01
Blocs administratifs 02 02
Tables bancs apprenants 1535 _
Source : Administration CEG Zongo 2019.

8
2. Matériels didactiques.
Tableau 1.4: Tableau des manuels conformes aux programmes d’études mis à la disposition
des apprenants.
MATIERES
CLASSES Français Anglais Maths PCT SVT Hist.-Géo Philosophie
6ème 01 01 01 02 01 01 -
5ème 02 01 01 02 01 - -
4ème 01 01 01 02 01 - -
3ème 02 01 02 03 02 - -
2nde 03 03 03 06 06 01 01
1ère 03 03 03 06 06 - 01
Tle 09 06 06 06 06 - 01
Total 21 16 17 27 23 02 03
Source : Administration CEG Zongo 2019.
Pour les travaux pratiques en PCT, le collège dispose des masses marquées, des
dynamomètres, d’ampèremètres, poulies, des boîtes de modèle moléculaire, des béchers, tubes
à essai, de galvanomètre. Bref, malgré l’absence d’un laboratoire digne de nom, le collège
dispose dans un magasin un peu de matériel pour les travaux pratiques en PCT.
Ainsi, le CEG Zongo de Parakou dispose de 9 bâtiments de cours et 02 appâtâmes

divisés en quatre salles de classe soit 51 salles de classes, d’un bloc administratif construit
depuis la création, qui comprend le bureau du censeur ; des surveillants ; du comptable et du
secrétariat administratif d’une salle informatique plus spacieuse, la salle de professeurs plus
spacieuse, moderne et bien équipée est construite en 2012 sur le budget de l’établissement
dont une partie sert provisoirement du bureau des deux censeurs adjoints. La salle des
professeurs ; l’ancien bloc ne pouvant plus contenir le nombre actuel des professeurs du
collège, une nouvelle salle des professeurs est en construction. Ce collège possède également
un laboratoire qui sert parfois de salle de cours, une infirmerie, une bibliothèque, un terrain de
sports, un réfectoire, des toilettes, un urinoir pour les apprenants et des instruments de travail.

9
C. Organisation administrative de l’école (personnels,
apprenants et stagiaires).
1) Personnel administratif.
L’administration du CEG Zongo de Parakou est organisée en deux personnels à savoir
: le personnel administratif (PA) et le personnel de soutien (PS). Le personnel administratif
est composé d’une Directrice qui est la seule responsable de l’administration, de la gestion du
collège, de la conduite des apprenants, des enseignants et des autres catégories du personnel,
un Censeur et son adjoint qui sont les directeurs des études, d’un Surveillant Général et de
quatre surveillants adjoints qui sont les responsables de la discipline des élèves au sein de
l’établissement et de deux gestionnaires comptables chargés de la gestion matérielle,
financière, comptable du CEG.
Le tableau ci-dessous renseigne sur tout ce qui concerne le personnel administratif.
Tableau 1.5 – Tableau du personnel administratif.
Noms et prénoms Fonction Grades Matière Ancienneté Statut

enseignée
IDOHOU Françoise Directrice A1-11 SVT 22 ans APE
AGNINTCHOLA Censeur A1-7 PCT 18 ans APE
Boné Irène
AGUIDISSOU Euloge Censeur A1-4 Français 22 ans APE
Magloire adjoint
GBAGUIDI A. Emile Censeur A3-7 Français 11 ans ACE
adjoint
GANTOLI A. Daniel Comptable A1-4 Maths 11ans ACE
SABI MEKIRE S. B. Surveillant A3-4 Anglais 11ans ACE
Gouda général
AGBOROUKOU Surveillant A3-4 Français 11ans ACE
TONI général
Alain adjoint

10
BALLEY Latifou Surveillant A3-4 Hist - Géo 11 ans ACE
général
adjoint
ZANKRAN A. Razack Surveillant A3-4 Français 11 ans ACE
général
adjoint
DJANGBO K. Blaise Surveillant A3-4 SVT 11 ans ACE
général
adjoint
2. Personnel de soutien.
Le personnel de soutien (PS) est composé d’un infirmier, d’une aide-soignante, d’une
informaticienne, d’une secrétaire informaticienne du censeur, d’une secrétaire particulière de
la directrice, d’un laborantin, d’une aide-comptable, d’une bibliothécaire et de quatre (04)
gardiens.
Les noms et prénoms de ces responsables sont mentionnés dans le tableau suivant :
Tableau 1.6– Tableau du personnel de soutien.
Noms et prénoms Fonction Grades Ancienneté Statut
ADJAKPA Assistant des D3-1 11 ans ACR

Enangnon services
informatiques
Marcel
KPASSI GOBI B. Opératrice de saisie 11 ans ACL

Mélanie Hortense
OSSENI Barikissou Infirmière C1-6 17 ans APE
BAGAYE NAME Aide-soignante D3-5 11 ans ACR

Léocadie

11
EDOUWOSSI Kwami Assistant des C3-5 11 ans ACR
services financiers
ZAKARI Anissatou Opératrice de E1-5 11 ans ACR

Saisie
MAMA SIDI Secrétaire C3-1 11 ans ACR

Aridjatou
SAKA Lahanatou Bibliothécaire D3-5 11 ans ACR
NAMBOUA Gardien 04 ans ACL

I.Sambiéni
N’TCHA Dieudonné Gardien 04 ans ACL
OROU YARI Orou Gardien 09 ans ACL

Dari
Tableau 1.7 – Tableau du personnel enseignant.
Disciplines Nombre Nombre de Nombre Nombre Nombre de

d’APE d’ACE
D’enseignants Stagiaires Vacataires
Maths 38 00 00 12 26
PCT 28 04 01 07 20
SVT 32 03 03 07 22
HIST-GEO 19 00 01 09 09
ESPAGNOL 06 08 00 01 05
FRANÇAIS 39 06 00 10 29

12
ANGLAIS 26 00 02 05 19
PHILOSOPHIE 15 00 00 01 14
EPS 26 00 01 01 24
Allemand 02 00 00 02 00
Economie 01 00 00 01 00
Dessin+ Musique+ 03 00 00 00 03
Braille
Total 235 18 08 56 171
Le tableau précédent nous révèle que dans le CEG Zongo de Parakou les
vacataires constituent la majeure partie des enseignants (72,77 %) ; par la suite vient les ACE
(23,83 %) et enfin viennent les APE (3.40 %). Au CEG Zongo de Parakou, nous étions au
nombre de huit (05) stagiaires de l’ENS dont un (01) en SVT et quatre (04) en PCT.
3- Organisation administrative et pédagogique.

L’organisation administrative de CEG Zongo de Parakou respecte une
hiérarchisation qui peut être résumée comme suit :
 La Directrice : Elle est la première autorité du CEG. La Directrice est le chef de

l’établissement qui coordonne les activités administratives. Elle est donc le premier
responsable pédagogique, administratif et financier.
 Le Censeur encore appelé directeur des études, il s’occupe du volet purement
pédagogique. Les apprenants et les enseignants sont sous les ordres du censeur du
CEG. En absence du Directrice, le censeur assure son intérim. Par ailleurs, pour
l’accomplissement de ses tâches, il est assisté d’un adjoint.
 Les surveillants généraux s’occupent de la discipline et du maintien de l’ordre et de la
propreté au sein de l’établissement. Ils sont placés sous l’autorité du censeur.
 Le comptable s’occupe de la gestion financière du CEG.

13
 Le secrétaire s’occupe de tout ce qui concerne la correspondance du CEG.
 Les opératrices de saisie font la saisie de toute sorte d’épreuves et des documents
administratifs. Elles s’occupent aussi de l’élaboration des bulletins de note des
apprenants.
 La sécurité du CEG est assurée par les gardiens.
II. BILAN DU SÉJOUR ET DES TÂCHES EFFECTUÉES.
 Activités pédagogique menées.
1- Conditions de travail.
Le collège d’accueil dispose d’un laboratoire équipé en matériel adéquat dont-on se
sert pour réaliser des travaux pratiques avec les apprenants en classe. Néanmoins dans le cas
des travaux pratiques de PCT qui nécessitent l’utilisation des matériels de récupération
comme la fabrication d’un périscope à miroir en 5ème nous exhortons les apprenants à
mobiliser eux même le matériel. Une fois en situation de cours nous déroulons l’activité avec
eux ainsi chaque apprenant réalise son expérience en suivant le protocole expérimental et les
instructions du professeur.
Sur le plan pédagogique la non maturité des apprenants nous amène à créer de petite séance
de motivation, d’encadrement pour une prise de conscience chez eux tout en leur soulignant la
densité du travail qui leur reste à faire pour réussir dans leurs études ; l’effectif pléthorique
des élèves ne permet pas aussi de suivre tous les élèves durant le cours.
Et enfin sur le plan social nous avons eu que le soutient de ceux qui ont pensés à nous et
nous avions travaillés dans une atmosphère assez calme avec des gens très courtois.
2- Description de la synthèse des tâches réalisées.
Sur le plan administratif nous avions fait l’effort de mettre tout notre service à la
disposition de l’administration et nous avions participé aux surveillances des devoirs et celui
du BAC-Blanc ; à l’anonymat du BAC-Blanc et les différents services dont l’administration
avait besoin.
Sur le plan pédagogique, nous avons participé aux animations pédagogiques en PCT dans
l’établissement en compagnie des professeurs AE et du conseiller pédagogique Valentin
14
GOUDJANOU où nous avions d’ailleurs activement réagi en apportant soit nos idées par
rapport à l’ordre du jour soit rédigeant le compte rendu de la séance.
Au CEG Zongo, nous avons mené plusieurs activités. La préparation des fiches
pédagogiques ; pendant notre stage de professionnalisation, nous avons appris à élaborer des
fiches pédagogiques sous un format conforme à celui qu’on nous a enseigné à l’ENS de
Natitingou. Nous avons aussi conduit des séquences de classes et fais la surveillance des
évaluations sommatives et examen blanc départemental. Tout au long de notre stage, nous
avons d’un côté dispensé les cours et de l’autre côté proposé des situations d’évaluations que
nous corrigions et partagions les copies. La surveillance de la deuxième série d’évaluations
sommatives du premier semestre et de la première série d’évaluation sommative du second
semestre est l’une des activités à laquelle nous avons activement participé. Nous avons aussi
participé aux séances d’animations pédagogiques qui se déroulent tous les mercredis matin de
10heures−12 heures dans l’enceinte du collège et sont dirigées pour la plupart du temps par
l’animateur d’établissement Monsieur KOUTCHIKA Félix, et son Adjoint Monsieur
ASSOGBA Blaise. Nous avons participé au calcul des moyennes de fin du premier semestre
et au conseil de fin du premier semestre. Nous avons exécuté les SA 3, 4 et 5 du programme
de PCT des classes de cinquième de l’enseignement secondaire général. Nous faisons cours
tous les lundis de 17 heures à 19heures et tous les mardis de 17 heures à 19 heures. Le tableau
suivant résume tout ce que nous avons eu à faire tout au long de notre stage lors des
animations pédagogiques.
Tableau 1.8– Tableau récapitulatif du planning des thèmes d’animation pédagogique.
N° DATE THEME D’ANIMATION LES

ANIMATEURS
1 09-01-19 1- Confection de la grille de Les AE
correction de l’épreuve ASSOGBA et
d’évaluation ponctuelle d’étape ; KOUTCHIKA
2- Divers.
2 16-01-19 1- Appréciation de la production des Les AE
apprenants de la classe de seconde ASSOGBA et
par rapport à l’épreuve élaborée par KOUTCHIKA
le collectif ;

15
2- Divers ;
3 23-01-19 Semaine de la 2ème série des devoirs du 1er semestre.
4 30-01-19 1- Appréciation des épreuves du 2ème Les AE
devoir surveiller du 1er semestre et ASSOGBA et
appropriation des grilles d’analyse ; KOUTCHIKA
2- Divers.
5 06-02-19 1- Fabrication du détecteur de courant Prudence
électrique : rôle des différents HAOUDOU épouse
éléments constitutifs et la démarche GUEDEGBE et
dans l’utilisation du protocole GBEGAN Expédit
expérimentale ;
2- Divers.
6 13-02-19 1- Etude de l’écart entre les notes FAGNINOU
attribuées aux productions des Ignace et OROU
apprenants et approches de YOROU Ibrahim
solutions ;
2- Divers.
7 20-02-19 1- Point de la progression dans les Les AE
programmes d’étude ; ASSOGBA Blaise et
2- Définition des niveaux à atteindre KOUTCHIKA Félix
pour la 1ère série de devoir
surveiller du 2ème semestre prévu
pour 25 mars et la désignation des
collègues pour l’élaboration des
épreuves ;
3- Divers.
8 Du 22/02/19 Au 03/03/19 Congé de fin du premier semestre.
9 06-03-19 1- Point des épreuves du premier ASSOGBA et
devoir du second semestre ; KOUTCHIKA
2- Résolution des difficultés d’ordre
pédagogique ;
3- Divers.

16
10 13-03-19 1- Séance de restitution et d’initiation ASSOGBA
du logiciel SCRATCH ; Blaise
2- Divers.
11 20-03-19 PREVISION D’ANIMATION DE ZONE EVENTUELLE
12 Du 25 Au 29-03-19 1ère série de devoir surveiller du 2nd semestre.
13 20-03-19 1- Harmonisation des corrigés types et Les AE et le
grilles de correction de la 1ère série collectif des
de devoir surveiller du premier professeurs de P.C.T.
semestre ;
2- Divers.
14 03-04-19  Qu’est-ce que la gestion de classe DEGBELO
et comment gérer une classe Délaneau et
d’adolescents ? N’TCHAKABA K.
 Divers. Didier
15 10/04/19 1- Point de la progression dans les KOUTCHIKA
programmes d’étude ; félix et ASSOGBA
2- Définition des niveaux à atteindre Blaise
pour la 1ère série de devoir
surveiller du 2er semestre prévu
pour 25 mars et la désignation des
collègues pour l’élaboration des
épreuves ;
3- Divers.
16 Du 12 Au 24/04/19 Congé de fin du deuxième semestre.
Source : Animateur de P.C.T. CEG Zongo de Parakou 2019.

17
3- Description des différents stages pratiques.
3.1. Stage d’Observation.
Il s’est déroulé du lundi 14 janvier au 18 février 2019 au cour duquel nous avions
assister notre tuteur dans différents collèges comme le CSP Merveille ; CSP Hibiscus et aussi
en terminale C au CEG Zongo où on a suivi avec attention et dans les moindres détails tous
les faits et gestes du CP c’est-à-dire sa démarche pédagogique et des fois en prenant
connaissance du contrat didactique qu’il a d’ailleurs lui-même établi. Ça nous a permis de le
comparer à ce qu’on nous a enseigné en didactique à l’ENS et de se préparer à recevoir les
classes qu’il allait nous donner pour dispenser nos cours comme stage de profession et aussi
pour développer un thème de compte rendu avec les élèves.
3.2. Stage d’immersion.

Déroulé du 02/05/2017 au 12/05/2017 dans les lycées et collèges d’enseignement
général de Natitingou. Nous avons été envoyés au CEG1 de Natitingou, sous le tutorat de M.
KOHOUDE Justin professeur certifié de PCT. Au cours de ces stages, nous avons observé le
comportement des enseignants et des apprenants suivant certains aspects :
 Aspect général (tenue et attitude du professeur, tenue et attitude des apprenants,

propreté de la classe et de l’environnement immédiat);
 Aspects pédagogique et didactique, comment le professeur met en œuvre les
techniques, stratégies et méthode d’enseignement/Apprentissage/Evaluation et la
surveillance de l’examen blanc départemental.
 Maitrise des connaissances (erreurs de fond, de forme, des appréciations du niveau de
maitrise des connaissances enseignées) ;
 Perception des objectifs prévus pour la situation d’apprentissage (activités de
réinvestissement et d’approfondissement si possible).
3.3. Le stage de professionnalisation.
Du 18 février au 10 mai 2019 nous avions pris possession de nos classes de

cours où nous devrions mener nos activités pédagogiques avec des supports
didactiques établis par nous-même lus et corrigés par notre tuteur et cotuteur. Dans

18
notre cas, on nous a remis une classe de 5ème C avec un effectif de 62 élèves. Nous
avons pris contact avec nos apprenants puis établi ensemble un contrat pédagogique
avant de débuter le cours sur une activité de la SAno4 : Fabrication d’un périscope à
miroir : propagation rectiligne de la lumière et réflexion, sur laquelle le cotuteur M.
DEGBELO Michael nous a laissé la classe. Suite à cela nous avons mené à bien des
séquences de cours et avons noté les difficultés des apprenants et à partir desquelles
nous avions rédigé un thème de compte rendu. Ce stage a pris rigoureusement fin le 10
mai 2019.
4. Difficultés rencontrées et ressources mobilisées pour les surmonter.
Les difficultés d’adoption à la dynamique du travail ont été constaté sur le plan
pédagogique et dans la gestion de la classe nous n’avions pas hésité à punir certain élèves
‘’cas’’ par des heures de colle et parfois à les envoyés vers les surveillants. Nous avons dû
faire un effort considérable à gérer le comportement des élèves en s’appuyant sur ce qu’on a
appris ou à les aider parfois à travers des questions successives à les amener à comprendre
part eux même le bon sens de ce qu’on veut leur enseigner (motivation). Nous n’avions pas
hésité aussi à appliquer avec rigueur les conseils de nos encadreurs dans différents domaines
où cela valait la peine.
Nous créons parfois une bonne ambiance de travail avec les élèves et ensuite les motivés à
chercher plus et à toucher à leur cahier à la maison.
5. Problèmes identifiés et remédiation.
Lors de la phase pratique d’observation le mardi 15 janvier 2019 et durant toute cette
période nous avions remarqué au niveau des élèves un désintéressement au cours à certain
moment où l’enseignant est à fond dans l’explication d’un phénomène scientifique. Ils
éprouvent de la fatigue et dans certain cas se mettent à bavarder ce qui les amènent des fois à
ne plus participer activement au cours. Puisque nous savions bien qu’avant toute explication
l’enseignant doit inciter l’apprenant qui va chercher à son tour à comprendre ou dans d’autre
cas doit prendre en compte un vécu quotidien plus familier à l’apprenant. Cela permettra à
l’apprenant de voir dans l’imaginaire ce qu’il a en face de lui et peut aisément suivre la
démarche pédagogique de l’enseignant. Pour pallier à ce genre de problème ; nous avions
suggéré des indications psychopédagogiques que l’enseignant va considérer dans sa stratégie

19
de travail ou d’apprentissage en classe. Il s’agit bien de l’attention qui est l’un des grands
axes du comportement humain en psychopédagogie de la communication.
Cet axe de comportement nous renseigne sur l’état de l’attention de l’élève en plein cours en
classe ; elle indique qu’au cours d’une séquence horaire il y a chute de l’attention entre la
15ème et 20ème minute puis une remontée entre 45ème et la 50ème minute. En effet l’enseignant
déroulera son cours en planifiant sa démarche de travail de sorte qu’à passer l’essentiel de son
explication ces moments où l’attention est plus élevée, et l’intervalle de temps où l’attention
est plus basse à suivre la stratégie de travail c’est-à dire faire le travail individuel, de groupe et
collectif. Nous pouvons supposés donc que l’enseignant doit planifier son cours de sorte à
passer l’essentiel du savoir à l’instant où l’attention des apprenants est élevée et à exercer la
stratégie de travail à l’instant leur attention est sensée être basse.
6. Suivi-évaluation.
De notre côté, les stages de professionnalisation se sont déroulés en deux périodes. La

première qui a duré plus de deux mois, soit du 14 janvier 2019 au 18 février 2019 est celle
pendant laquelle nous avons fait des observations. C’est la période durant laquelle nous
avions suivi notre tuteur, nous observons puis notons les réactions des apprenants dans le but
de lui poser des questions à la fin du cours. Cette étape nous a permis de nous imprégner des
réalités du monde scolaire et nous a préparés aux problèmes auxquels nous ferons face dès
que nous serons en situation de classe. Après les deux mois d’observation, le lundi 04 mars
2019, nous étions en situation de classe en cinquième C du CEG Zongo de Parakou : c’est
déjà le début de la deuxième période. Cette période nous a permis de mettre en pratique les
notions que nous avons apprises dans notre école de formation (ENS de Natitingou) pendant
les deux premières années d’études de notre formation. En effet, cette classe nous a été
attribuée, pour une durée de 04 heures par semaine (04 heures réglementaire). Nous y avions
déroulé les cours sous la supervision de notre tuteur ou de notre cotuteur M. DEGBELO
Michael Delano, titulaire de la classe que nous dirigeons, qui se sont rendus disponibles tout
au long de cette période. Le sens de fraternité dont faisaient preuve notre tuteur favorisait les
échanges entre nous. Le soutien moral et la considération que nous accordaient toutes les
autorités et les enseignants du collège favorisaient notre intégration. Enfin, nous avions été
inspectés le jeudi, 02 mai 2019 par le jury composé de l’inspecteur Christian SAÏZONOU, du

20
conseiller pédagogique GOUDJANOU Valentin notre tuteur et du conseiller pédagogique
Franck AÏNAN.
 Point fort de l’activité réalisés et de l’encadrement.

A ce niveau, nous remercions encore une fois notre tuteur qui nous consacre assez de
temps dans les séances d’activité tenue avec lui portant sur la construction de la grille de
correction ; de construction de support didactique ; le déroulement d’un cours et de la
correction d’un devoir ; des comportements de l’enseignant au cours dans les stratégies de
travail en classe. Et surtout de nous avons préparé pour les inspections. C’est avec assez
de considération de sa part que nous avions menés à bien ces séances d’activités.
7. Difficultés rencontrées.
Les difficultés rencontrées sont nombreuses, nous pouvons citer entre autres : le retard
de note de mise en stage. Le retard répété et l’absentéisme de certains apprenants, les
difficultés liées aux cahiers des apprenants non à jour. Le faible niveau de maîtrise de la
langue française chez certains apprenants, la gestion du temps imparti, les effectifs
pléthoriques dans nos différentes classes (54 à 62 apprenants). La plupart des apprenants
n’ont pas de supports d’activités et ne payent pas ces petits sous qui nous dépassent vue leur
effectif des fois. En plus ; les insuffisances des notions de Mathématiques indispensable à la
PCT chez les élèves.
 Remédiation aux différentes difficultés.

Pour remédier à ces différentes difficultés, nous nous rapprochons de notre tuteur qui
nous a demandé d’être strict sur les durées prévues sauf cas de force majeure où la consigne
n’a pas été comprise par les apprenants afin de faire une bonne gestion du temps. Nous
faisions également usage de quelques techniques de motivation comme l’encouragement des
apprenants qui participaient au cours, soignaient leurs cahiers de cours, venaient au cours à
l’heure avec leurs outils de travail afin de les inciter au travail et à la discipline. Nous mettons
les supports de cours à la disposition de nos apprenants. Nous étions très attentifs en salle
pour pourvoir identifier les types de problèmes auxquels les élèves se confrontent ce qui
permet d’anticiper sur le thème de réflexion.

21
8. Enseignements tirés.
Le stage de professionnalisation au CEG Zongo de Parakou de la 8 ème promotion
ENS en compagnie des enseignants de PCT, de notre tuteur et cotuteur nous a permis
d’appréhender le vrai sens du métier, de savoir quand et comment mené de bonnes actions à
l’endroit des apprenants.
Ce stage de professionnalisation à rehausser notre conscience professionnelle et a mobilisé

assez de notions de nos matières professionnelles. Les recommandations du tuteur et de
l’inspecteur sur l’élaboration de fiche pédagogique, de la gestion de classe et la construction
de grille de correction ont été noté et dès à présent mis en pratique comme cela se doit.
En somme le respect est l’une des choses les plus importantes dans tous les domaines où l’on
intervient dans ce métier, ce qui nous a le plus donner du courage et de la passion pour le
métier.
 PROGRAMME DE FORMATION.
 PHASE THEORIQUE.
Au début de sa création, l’Ecole Normale Supérieur de Natitingou fonctionnait comme
Ecole Normale Intégrée (ENI). Mais en 2006, elle ferma ses portes et les rouvrir le 04
Novembre 2009, et recrute les bacheliers pour faire d’eux des enseignants de qualités. La
formation professionnelle à l’ENS, se déroule dans trois filières dont la MI, PCT et la SVT.
L’ENS de Natitingou passe un concours de recrutement des élèves-professeurs boursiers et
reçoit également les inscriptions des bacheliers ATP pour une formation en système LMD qui
dure trois (03) ans. Par suite, notre entrée en 2016 à l’ENS Natitingou nous a donnée accès à
deux catégories de matière universitaire à savoir : les matières académiques qui caractérisent
essentiellement la filière et les matières professionnelles dont :
La sociologie : Cette matière en première année nous instruit sur la structure de l’école au
Bénin du primaire au supérieure ; des lois d’orientation de l’éducation, de l’éducation et la
socialisation de l’enseignant dans la société. En deuxième année elle a abordé avec nous ce
qu’est le système éducatif et les idées éducatives au Bénin selon les régimes politiques au
pouvoir.
La pédagogie : A travers ce cours, nous avions appris des connaissances et techniques de

gestion de classe et de conduite de classe ; les méthodes d’enseignements et de définir

22
clairement nos objectifs pédagogiques sur nos fiches de séquences de cours à partir de la
taxonomie de Bloom. Elle nous permet également d’établir un bon contrat pédagogique avec
les apprenants afin de maximiser les apprentissages.
La psychopédagogie de la communication : La gestion de la colère et la motivation sont les

points sur lesquelles ce cours nous a beaucoup instruit et sans oublier les théories de
l’apprentissage, la DIRECT, les styles d’enseignement, les neuf techniques de comportement,
la négociation et la gestion de conflit.
La didactique : Ce cours nous a permis de savoir rédiger une fiche pédagogique, la

planification de nos activités pédagogiques, l’APC et ses objectifs.
Le matériel didactique : Ce cours nous a permis de savoir bien manipuler le matériel

didactique selon la démarche technologique ; afin quels soient utiles pour les élèves et les
pousser à innover.
L’éthique et la législation scolaire : Elle nous montre les bonnes règles de conduites d’un
enseignant dans son établissement, chez lui et dans la société. La morale et la déontologie lui
permettent d’avoir une bonne conscience professionnelle.
Analyse et traitement de donner statistique : Elle nous instruit sur les données qualitatives
et quantitatives d’une recherche action. Elle permet à l’enseignant de collecter ces données
statistiques précises sur un phénomène observé chez les élèves.
Méthodologie de recherche en éducation : Elle nous a été d’une grande utilité dans la
rédaction de nos rapports de stage. En effet à l’aide de la statistique inférentielle appliquée
l’enseignant pourra vérifier la validité de ces hypothèses de recherche en éducation.
 PHASE PRATIQUE
Lors de notre formation à l’ENS Natitingou, nous avons normalement droit à 3 stages : le
stage d’immersion, le stage d’observation et le stage de professionnalisation.
Synthèse
Les enseignements reçus à l’école normale supérieure (ENS) dans les matières
professionnelles nous ont permis de surmonter nos difficultés, de gérer les élèves ‘’cas’’, à
mener des actions concrètes dont nous seuls détenons l’art et le secret visant à guider

23
l’apprenant dans la construction de ses savoirs à travers les matériels didactiques au
programme.
Elles nous ont aussi permis d’avoir une bonne conscience professionnelle ; qui nous a édifié
sur beaucoup de plan où l’enseignement a fini par être plus qu’une passion pour nous.
Les enseignements reçus à l’inspection ; notre tuteur et certains collègues nous ont permis
d’améliorer notre manière d’utilisation des matériels didactique et la rédaction de fiche
pédagogique.
Eu égard de tous cela, mis à part la visite à l’inspection et de nos tuteurs, aucune autorité ou
intervention externes n’a été constaté pendant nos séances de cours. Ce qu’on aurait d’ailleurs
vivement souhaité était la visite de notre professeur de didactique, de matière académique en
situation de cours ce qui pourrait enrichir nos savoir-faire et nous donner plus de zèle dans le
métier.
CONCLUSION
En résumé, notre séjour à Parakou et notre stage dans le collège Zongo se sont
déroulés en compagnie de gens très sympathiques et courtois qui nous ont fait vivre toutes les
réalités du métier avec les collègues de l’établissement comme en situation de classe. Les
difficultés de négocier certaines classes pour des thèmes de nos rapports de stage ont été des
perturbations rencontrées durant notre stage, sans annihiler nos efforts pour se conformer aux
recommandations de notre tuteur et cotuteur l’AE DEGBELO Michael Delaneau, sur la
préparation des supports didactique et dans bien d’autre domaine du métier. Eu égard de tout
cela, notre stage de professionnalisation est bien déroulé et très remarquable vue l’effort du
CEG Zongo à encourager les meilleurs élèves dès les résultats du 1er semestre par des prix et
opportunité très encourageants. Tous nos savoirs faire acquis à l’ENS ont été vivement
sollicité sur le terrain et très satisfaisant, on espère que l’ambiance de travail sera le même
pour nos camarades étudiants dans ce collège dans années à venir.

24
THEME : « Importance de l’illustration des principes des lois en
Physique, Chimie et Technologie lors des travaux pratiques : Cas de
la réflexion de la lumière en 5èmeC du CEG Zongo de Parakou ».

25
INTRODUCTION
La PCT est une discipline qui se caractérise par des expérimentations avec une
certaine rigueur. C’est en cela que l’enseignement de cette discipline selon l’APC qui
d’ailleurs vise à former les apprenants avec une certaine compétence se doit de suivre une
bonne démarche pédagogique scientifique expérimentale capable d’atteindre cet objectif.
Cependant lors de nos stages au CEG Zongo/Parakou les apprenants de la classe de 5ème C
présentent des difficultés à comprendre les activités déroulées sur les TP. C’est en cela que le
thème de notre recherche porte sur « l’importance de l’illustration des principes d’une loi en
physique, chimie et technologie lors des travaux pratiques : Cas de la réflexion de la
lumière en 5èmeC du CEG Zongo de Parakou. »
Dans les lignes à suivre, nous allons exposer les causes qui nous ont conduits à formuler ce
thème de recherche et la revue de littérature. Ensuite nous présenterons la méthode de
recherche ; les résultats obtenus et enfin la discussion sur le thème (interprétations, limites et
suggestions).
I. PROBLEMATIQUE
L’expérimentation est l’une des démarches les plus importantes dans l’enseignement
de la PCT. En effet la PCT est une discipline qui expose un phénomène de la vie courante ou
de l’environnement qui fait l’objet d’une situation d’apprentissage. Or pour mieux enseigner
ces phénomènes physiques ou chimiques l’enseignant doit adopter une démarche
pédagogique ; un protocole expérimental dans le cas des travaux pratiques dont l’apprenant se
sert pour construire son apprentissage selon l’APC. Ce programme d’étude APC met
l’apprenant au centre de son apprentissage il revient donc à l’enseignant de PCT de mettre à la
disposition de ses apprenants plusieurs sources d’informations leur permettant de travailler de
façon autonome comme l’exige le programme d’étude.
Néanmoins de nos jours force est de constater que les élèves se plaignent de leur
mauvaise note et comme argument évoquent des cas de non maitrise de l’application d’une loi
et de sa représentation selon les règles logico-formelles, le calcul des volumes ou de méthode
de mesure exacte.
D’autre part les élèves ne retiennent que sommairement ce qu’on leur à enseigner comme
méthode plus simple à garder et plus encore ont des difficultés à réinvestir leurs acquis face à
26
un sujet surtout quand cette dernière porte sur une manipulation vue en travaux pratique. Dans
certains cas les apprenants ont du mal à comprendre le sens des mots employés ou à formuler
des conclusions concordantes en TP de physique.
Il se pose alors le problème de l’importance de l’élucidation des lois lors des manipulations en
PCT. Autrement dit, quel est l’impact de l’illustration des principes d’une loi énoncée en
classe sur les moyennes des élèves pour une évaluation ?
Eu égard de tout cela, nous avons relevés plusieurs autres difficultés au niveau de nos
apprenants de la classe de 5ème C au CEG Zongo de Parakou surtout lors du déroulement de
l’activité intitulée « Que fait la lumière sur le miroir et vice-versa ?» dans la SA no 4
intitulée « Fabrication d’un périscope à miroir : propagation rectiligne de la lumière et
réflexion. »
Ainsi l’enseignant incitera les apprenants à partir d’un savoir –faire ; de certains
comportements et des capacités intellectuelles à construire leurs connaissances qu’ils auront à
mobiliser un ensemble ordonner de compétences pour comprendre la situation
d’apprentissage.
Afin de remédier à ces difficultés qu’éprouvent les apprenants, nous avons envisagés des
solutions qui serviront de tremplin pour les apprenants dans chaque circonstance où le besoin
se fera et même quand-il s’agira d’innover.
 Une projection de vidéos audiovisuelles abordant les lois de Snell-Descartes ; le

principe de la réflexion de la lumière et les domaines d’application de ce
concept (l’histoire de l’évolution de la connaissance);
 Réaliser l’expérience en suivant la démarche scientifique qui se découpe en différentes
parties indispensables qui doivent apparaitre clairement dans le compte rendu
d’activité expérimentale avec les éléments suivants : Question ; Hypothèse ;
Proposition d’expérience ; Phase explicatives détaillées ; Précautions à prendre ;
Réalisation ; Observations description ; Interprétation puis Conclusion.
En analysant chacune de ces solutions, la première ne serait pas crédible car elle ne
permettra pas aux élèves de manipuler eux-mêmes sinon que d’observer le phénomène.
Mais la deuxième solution permet de manipuler aisément, de retenir et de construire en
eux un certain nombre de compétences leur permettant de satisfaire leur curiosité.
27
Il s’agit d’illustrer le principe de la réflexion de la lumière avec du matériel de
récupération adéquat puis inciter les apprenants à réinvestir leurs acquis. En adoptant
notre stratégie de recherche étayée précédemment nous avions jugé de faire notre
recherche sur le thème : « Importance de l’illustration des principes d’une loi en
physique, chimie et technologie lors des travaux pratiques : Cas de la réflexion de la
lumière en 5èmeC du CEG Zongo de Parakou. » L’apprenant effectuera avant et après le
cours l’expérience du phénomène.
But de la recherche
Le but final de notre recherche est de construire une démarche expérimentale scientifique
de savoir-faire pure aidant l’apprenant à construire chez lui un certain nombre de
compétences en travaux pratiques de physique afin de lui faciliter l’acquisition de
connaissance mais aussi de pouvoir réinvestir ses acquis par écrit sur un même
phénomène de son environnement.
Question de recherche :
 Quel est l’impact de l’illustration des principes dans la réussite de l’enseignement-

apprentissage au niveau des élèves ?
 La méthode de la démarche expérimentale technologique illustrant des principes est-
elle différente de la démarche expérimentale sans illustration de principe ?
Hypothèse de recherche :
Hypothèse scientifique ou nulle HO : Il n’y a pas une différence significative entre la
moyenne obtenue par les apprenants du groupe B qui ont suivis le cours avec
expérimentation de démarche purement scientifique (avec illustration de principe) et celle des
apprenants du groupe A après le cours avec expérimentation (sans illustration de principe).
Hypothèse alternative non directionnelle Ha : Il y a une différence significative entre la

moyenne obtenue lors d’une évaluation par les apprenants du groupe B qui ont suivi le cours
avec expérimentation de démarche purement scientifique (avec illustration de principe) et
celle des apprenants du groupe A après le cours avec expérimentation (sans illustration de
principe).

28
II. Clarification conceptuelle et revue de littérature.
A- Clarification conceptuelle.
Les mots et/ou expressions clé(e)s qui constituent notre thème de recherche sont
expliqués de façon cohérente dans le cas générale de manière à favoriser la compréhension de
ce thème. Cette clarification rend la compréhension de notre recherche plus facile et fait entrer
dans le vif du sujet.
Importance : Se dit d’une chose qui est utile et qui occupe une place primordiale dans un
domaine donné ou lorsqu’elle a un grand intérêt. (D’après le dictionnaire le Robert).
Illustration : C’est une action de donner du prestige à quelque chose. C’est également une
action d’éclairer par des explications, des exemples d’une idée. (D’après le dictionnaire le
Robert).
Principe : On appelle principe toute proposition première ou cause première active, posée et
non déduite dans un raisonnement, dans un syllogisme (axiome, hypothèse, postulat). C’est
aussi une règle d’action s’appuyant sur un jugement de valeur et constituant un modèle ou un
but. (D’après le dictionnaire le Robert).
Loi : C’est une formule générale, non impérative, énonçant un rapport constant entre des
phénomènes. (D’après le dictionnaire le Robert).
Travaux pratiques : C’est une étape de l’enseignement construit sur des faits scientifiques de
l’apprentissage pratique avec en particulier la réalisation d’expérience permettant de vérifier
et de compléter les connaissances enseignées dans les cours théoriques.
Réflexion : C’est un changement de direction des ondes (lumineuses, sonores etc.) qui
rencontrent un corps interposé. (D’après le dictionnaire le Robert).
Enseignement : Selon la didactique, l’enseignement est une pratique d’éducation visant à

développer les connaissances d’un apprenant par le biais de la communication verbale et
écrite.
Apprentissage : C’est un concept qui permet d’acquérir et de développer des compétences ou

savoir-faire. (D’après le dictionnaire Larousse).

29
B- Revue de littérature.
C’est dans le but précis d’uniformiser le champ de notre recherche que nous avons
jugé nécessaire de se référer aux travaux menés par nos prédécesseurs sur le sujet. Cependant,
toutes les recherches effectuées dans le même domaine ne peuvent pas se ressembler sur tous
les points compte tenu de l’orientation et des caractéristiques de chacune d’elles.
Ceci est justifié par Jean PLIYA quand il dit dans son roman les tresseurs de corde : « c’est
au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle. » Les études de recherche portant sur
l’influence des travaux pratique dans le processus enseignement/apprentissage en PCT sont
très nombreuses et ont fait l’objet de plusieurs recherches. Nous avons le travail de
HOUNNOUGAN DOKPO en 2005 sur « l’impact des travaux pratiques sur l’enseignement
des sciences physiques dans les collèges d’enseignement général du Mono : Cas du CEG
Comé ». Il a affirmé qu’il serait regrettable sous n’importe quel prétexte de ne pas réaliser le
strict minimum de travaux pratiques avec les apprenants car l’enfant retient mieux que ce
qu’il voit ou qu’il manipule lui-même.
En 2014 GNIMADI sur « Place des travaux pratiques dans l’acquisition de savoirs : cas de
quelques méthodes de séparation des constituants d’un mélange en classe de 5ème M2 au CEG
YIMPORIMA », a conclu en disant que les travaux pratiques constituent un excellent moyen
d’acquérir des connaissances et des compétences.
Ces deux auteurs ont démontré sur des données de recherches quantitatives l’importance des
TP dans le déroulement des séquences d’activités et leurs influences positives sur la
compréhension des sujets par les élèves.
D’autre part certains auteurs ont soulignés des limites, des facteurs qui peuvent amener à ne
pas avoir les résultats escomptés. Dans ce sens, ADAM GUIDOU a effectué en 2018 une
étude sur la « Mise en évidence de l’utilité des TP dans le processus
enseignement/apprentissage/évaluation : Cas du principe de la propagation rectiligne de la
lumière en classe de 5ème E du CEG ALBARIKA de Parakou. ». Dans sa démarche de
recherche, il a travaillé avec deux groupes répartis équitablement. Dans un premier temps, le
groupe témoin a suivi le cours avec un support (constitué d’un texte et des figures), le cours a
été déroulé sans manipulation ensuite le groupe expérimental avec manipulation. Après cela il
a évalué au même moment les apprenants des deux groupes de façon ponctuelle avec un
même sujet pour voir si les travaux pratiques ont eu une influence sur l’acquisition des
30
connaissances puis enfin tiré une conclusion. Par suite il a affirmé, l’incertitude de son
influence positive qui serait peut-être due à celui qui a dispensé le cours ; des réalités
psychologiques ; sociales ; environnementales et enfin du niveau des apprenants.
En 2018, toujours sur les limites des TP ; NOUMONVI sur son thème « Avantages des
travaux pratiques à thème unique sur la notion de la réflexion de la lumière et la formation de
l’image d’un objet lumineux à travers un miroir plan dans l’enseignement/apprentissage de
PCT : Cas des apprenants de la classe de 5ème M3 au CEG DJOUGOU. » pour examiner ses
hypothèses de recherche a fait une répartition équitable afin de former des groupes
pédagogiques A et B. L’effectif total de l’échantillon est 42, et chaque groupe compte 21
apprenants. Ainsi il a soumis le groupe A à une activité expérimentale avec TP à thème
unique et le groupe B à une activité avec les supports de cours théorique. Il a ensuite évalué
les deux groupes pour le même test sommatif ; conçu selon le format de l’APC. Pour les
limites de sa recherche il énumère les facteurs pédagogiques qui paralysent le déroulement
des TP dont le manque de volonté et d’enthousiasme de certains enseignants qui soutiennent
que c’est une perte de temps ou ne savent même pas manipuler et aussi le manque de temps
pour dérouler la séance de TP.
Pour pallier à toutes ces difficultés et incertitudes sur l’importance des TP il nous revient alors
de vérifier si les démarches expérimentales scientifiques ou démarches technologiques avec
illustration de principe dans les TP favorise une meilleure compréhension des lois en PCT
chez les apprenants.
III. METHODE DE COLLECTE DES DONNEES.

Notre méthodologie de recherche pour trancher sur l’une des deux hypothèses
émises à partir de la problématique de notre thème sur la notion de la réflexion
lumineuse est la recherche quantitative.
III-1 Site d’étude, population et l’échantillon :
Nous avons effectué notre recherche action dans le département du Borgou, dans la
commune de Parakou et plus précisément au CEG Zongo de Parakou où s’est déroulé nos
stages d’observations et de professionnalisation. Le CEG Zongo compte 3319 élèves répartis
en 69 groupes pédagogiques et notre recherche s’est déroulée précisément dans la classe de
5èmeC, comportant 62 élèves dont 60 présents et 02 absents repartis en deux groupes A et B
soit 30 apprenants par groupe. Ainsi la classe de 5ème C constitue une population et les deux
31
groupes constituent chacun un échantillon. Cette répartition a été réalisée sur la base des
moyennes calculées et rang occupé au 1er semestre en PCT. Deux élèves ayant obtenu des
moyennes consécutives au premier semestre en PCT ne doivent pas rester dans le même
groupe. Le groupe A (témoin) à travailler avec les supports documentaires de cours et le
groupe B avec une activité expérimentale.
2- Design de la partie quantitative de notre recherche.
Le design de notre recherche quantitative se présente comme suit :
Design de la recherche
Pré-test Méthode de traitement Post-test
Groupe A : O1 O3
(Témoin)
Groupe B : O2 X O4
(Expérimental)
X : Activité déroulée avec TP de démarche expérimental illustrant des principes.
O1 ; O3 : Observation groupe témoin.
O2 ; O4 : Observation groupe expérimental.
IV- Présentation, analyse et interprétation des données.

1- Présentation et interprétation des résultats du questionnaire d’enquête.
Dans le but de collecter des informations sur les difficultés que les apprenants de la
classe de 5ème rencontrent souvent lors de la séquence de cours sur l’activité la lumière sur le
miroir et vice-versa et aussi lors des TP ; et afin d’apprécier ce que ces apprenants ont retenu
sur cette notion. Nous avons adressé questionnaire à 21 élèves. Les résultats du questionnaire
(annexe) ainsi que leurs interprétations se présentent comme suit :
Q1 : « Avez-vous déjà fait le cours sur la lumière sur le miroir et vice-versa ? Si oui,
est-ce avec des expériences à l’appui ? »
32
Tableau no 1 : Présentation des réponses de la première question.
Réponses Nombre d’apprenant Pourcentage

Oui 21 100%
Non 00 00%
L’analyse de ce tableau montre que les apprenants ont effectivement suivis ce cours et
ont effectué une manipulation.
Q2 : « Quelles sont les difficultés que vous aviez rencontrées dans

l’enseignement/apprentissage de cette notion ? »
Tableau no2
NO Difficultés Nombre Pourcentage

rencontrés énumérés. d’apprenant
1 Difficulté de distinguer 02 09,52%
1 les faisceaux lumineux
et de faire le schéma.
2 Difficulté de représenter 04 19,04%

2 un rayon réfléchir et
incident.
3 Difficulté de dessiner le 01 04,76%
3 patron d’un périscope.
4 Difficulté de 03 14,29%
4 reconnaitre le rayon
incident et réfléchir.
5 Difficulté d’exécuter la 04 19,04%
5 tache de notions
mathématiques.
6 Difficulté d’énoncer les 04 19,04%
6 lois de la réflexion de la
lumière.
7 Certain ont du mal à 03 14,29%
7 comprendre la réflexion

33
de la lumière.
Une analyse des résultats en pourcentage des difficultés nO2, 5 et 6 énumérées avec 19,04%
chacune pour un total de 57,72% de même type, montre un déficit, un manque de compétence
et d’application de notions mathématiques en TP de physique. Le nO4 et no7 avec 14,29%
pour un total de 28,58% de même type révèle le faible niveau dans la compréhension du
phénomène physique dont-il est question ici par les élèves.
Ces deux points suffisent déjà à nous amener à reconsidérer notre thème de recherche action.
Par suite les difficultés no1 et 3 énumérées avec 09,52% et 04,76% respective ne sont rien
d’autre que les conséquences sur les apprentissages des deux grandes difficultés de
compétences abordés en première position de notre analyse. On conclut que le développement
de notre thème est bien centré sur le problème des apprenants et que le fait de considérer les
résultats de notre recherche actions sera un grand atout dans l’enseignement des PCT.
Q3 : « Cite les conditions nécessaires pour réaliser ce phénomène. »
Tableau no3
Conditions citées : Nombre d’apprenant Pourcentage

Réponses justes : 03 14,29%
Envoyer la lumière sur la
partie réfléchissante du
miroir, réaliser l’expérience
dans une chambre noir
Nombre de réponses 18 85,71%
erronées
L’analyse des résultats de cette question montre à quel point les apprenants ne s’impliquent
pas du tout dans la construction de ce savoir lors des manipulations. 85,71% ont échoués sur
cette question ce qui nous amène donc à reconsidérer la démarche d’expérimentation de ce
phénomène en classe de 5ème.
Les mêmes constats se font d’après les résultats des questions Q4 et Q5 que voici :
Q4 « Le rayon incident est-il observé sous un angle précis ?

34
Tableau no4

OUI 21 100%
NON 00 00%
Justification : Parcequ’il arrive sur le miroir sous un angle appelé angle d’incidence.
Q5 « Donne les différents éléments qui caractérisent ce phénomène. »
Tableau no5

Bonne réponse 01 04,76%
Mauvaise réponse 20 95,24%
Nous pouvons dire que les apprenants n’ont aucune représentation du phénomène bien qu’ils
ont réalisé des expériences.
Q6 « Dis ce que tu observes au niveau du tube droit ; si dans un premier cas on projette
un Laser sur l’orifice gauche du tube puis dans un second temps on place une bougie. »
Tableau no6

Une tâche lumineuse 09 42,86%
Un rayon réfléchi 12 57,14%
L’analyse de ce résultat avec 42,86% d’échec prouve qu’il y a une incertitude sur le résultat
que donnerai la lumière du laser (un pinceau lumineux) sur le miroir ce qui confirme la
nécessité d’expérimenter ce phénomène afin de garantir chez l’apprenant la confiance et la
certitude dans ces connaissances.
Q7 « Peux-tu expliquer schéma à l’appui la réflexion totale d’un objet devant un

miroir ? Si oui, décrit et fais le schéma correspondant. »
Tableau no7

Oui 00 00%

35
Non 21 100%
L’analyse de ce résultat (schéma en annexe) révèle l’incapacité de l’apprenant à réinvestir ses
acquis pour représenter la formation d’une image sur un miroir.
Q8 « Enumère les notions mathématiques indispensable à la représentation du

phénomène. »
Tableau no8
Notions mathématiques Nombre d’apprenant Pourcentage

Perpendicularité 18 40%
Parallélisme 15 33,33%
Comment utiliser un 12 26,67%
rapporteur
L’analyse de ce résultat nous montre que les apprenants sont conscients du fait que les
expérimentations sur le phénomène nécessitent des notions mathématiques qui doivent
constituées des habiletés et dont le rappel en démarche expérimentale ne serait pas inutile
dans la réussite des apprentissages.
Q9 « As-tu aimé l’enseignement de cette notion ? »
Tableau no9

Oui 21 100%
Non 00 00%
Alors nous pouvons dire que tous les apprenants de la 5ème adorent ce chapitre en PCT et
peuvent être ouvert à adopter une démarche qui peut plus éclaircir le phénomène et leur
permettre de s’exprimer librement.
Synthèse
De tout ce qui précède nous pouvons féliciter les enseignants qui ont eu l’aimable
attention au métier en réalisant les TP avec les apprenants sur ce phénomène. Néanmoins, les
points de nos analyses, montrent l’inefficacité et le point faible des TP sur la maitrise des
connaissances en physique.

36
Il faut alors que chaque enseignant revoit sa méthode expérimentale. Notamment celui de la
démarche scientifique/technologique illustrant les principes est un meilleur choix et
alternative pour l’enseignant afin de s’assurer d’avoir impliqué l’apprenant dans la
construction de ses savoirs. Ainsi l’élève peut réinvestir ses acquis ; bien évidement si cette
démarche vient à être valider par notre recherche quantitative.
IV-2/ Présentation, analyse et interprétation des données quantitatives.
A- RECHERCHE EDUCATIVE No 1
Déroulement de la séquence d’apprentissage avec le groupe A et B.
Pour cette première partie de notre recherche éducative, les deux groupes ont suivis le
cours avec manipulation.
Extrait de la fiche pédagogique de séquence de cours.
I. Eléments d’identification
Etablissement : CEG ZONGO/Parakou. Année académique : 2018-2019.
Classe : 5èmeC. 1er cycle.
Effectifs : 30
Nombre de groupe : 5. Discipline : P.C.T.
Eléments de planification.
SAno4 : FABRICATION D’UN PERISCOPE A MIROIRS PROPAGATION

RECTILIGNE DE LA LUMIERE ET REFLEXION.
COMPETENCES DISCIPLINAIRES :
CDn o 2 : Exploiter les sciences physiques et la démarche technologique dans la production,

l’utilisation et la réparation d’objets technologiques.
Compétence transversale :
n01 : Exploiter l’information disponible.
n02 : Résoudre une situation problème.

37
Compétences transdisciplinaires :
CTDn02 ; CTDn03 ; CTD n05.
Connaissances et techniques
Sources et récepteurs de lumière ; Corps opaques, translucides et transparents ; Propagation

rectiligne de la lumière ; Réflexion de la lumière et applications ; Périscope à miroir.
Activité 4 : Mise en œuvre de la proposition d’explication.
Objectif pédagogique visé : Déduire à partir de l’expérience les deux lois de la réflexion de
la lumière.
Règle de sécurité : Manipuler avec soin le miroir pour éviter les blessures.
SOUS ACTIVITE4-3 : QUE FAIT LA LUMIERE SUR LE MIROIR ET VICE –

VERSA ?
Matériel : Un miroir, une feuille de papier blanc à écrire, un ruban adhésif, une bougie.
Tube droit
Miroir plan
Figure 1
I
Support documentaire :

38
Figure a : Réflexion de lumière. Figure b : Réflexion multiple du faisceau
blanc. (Document d’accompagnement 5ème).
Stratégie de travail : TI : 20 min, TG : 20 min, TC : 15min.
Consignes
4-3-1-Roule chaque feuille de papier ; pose ton miroir horizontalement sur table puis pose
verticalement ton carton sur ce miroir comme le montre la figure 1.
4-3-2-Pour chaque valeur de l’angle i ; détermine la mesure de l’angle r qui permet de voir la
flamme de la bougie en remplissant le tableau ci-dessous
i 30° 45° 60°
r
4-3-3- A partir des photos figures a, b et de l’expérience réaliser (figure 1) donne
-le nom du phénomène observé
-le nom du rayon qui arrive sur le miroir
-le nom du rayon qui part du miroir
-le nom du point I
-le nom de l’angle r
-le nom de l’angle i
-le nom d’IN
Résultats attendus
4-3-1 : Observations :

39
Figure 1-a
Le miroir réfléchit la lumière vive de la flamme de la bougie dont nous voyons l’image
comme dans un miroir.
4-3-2 : Remplissons le tableau ci-dessous :
i 30° 45° 60°
r 30o 45o 60o
 De ce tableau nous constatons que l’angle d’incidence est égal à l’angle de réflexion :
i=r.
4-3-3 : Ce phénomène s’appelle : la réflexion de la lumière.
Rayon incident : le rayon qui arrive sur le miroir.
Rayon réfléchi : le rayon qui part du miroir.
Point d’incidence : le point I.
Angle d’incidence : l’angle i.
Angle de réflexion : l’angle r.

40
La normale ou la perpendiculaire au miroir plan : IN.
Lois de réflexion :
 Le rayon incident, le rayon réfléchit et la perpendiculaire NI sont dans un même plan
appelé : plan d’incidence.
 L’angle d’incidence est égal à l’angle de réflexion : i=r.
Evaluation formative
Réné torche sur le mur de sa maison et constata que son visage est éclairé. En étant au
sol, on suppose que la direction de sa torche et la verticale de son mur forment un angle de
30o.
Consigne :
1_ Dis de quelle source de lumière est la lampe torche.
2_ Dis par quel phénomène Réné sent son visage éclairé.
3_ Dis ce qui se passerait si le mur est remplacé par un miroir plan en faisant le schéma.
Résolution
1_ Source primaire artificielle.
2_ C’est le phénomène de la diffusion de la lumière : les rayons lumineux venant de la torche
sont diffusés dans toutes les directions.
3_ Il se passera le phénomène de la réflexion :
Figure 1-b
B-RECHERCHE EDUCATIVE No2
Déroulement de la séquence d’apprentissage avec le groupe B
Pour cette deuxième partie de notre recherche éducative, avec le groupe B, nous
avions déroulé une manipulation sur le cours précédent avec un support illustrant la démarche
expérimentale scientifique.

41
SOUS ACTIVITE4-3 : QUE FAIT LA LUMIERE SUR LE MIROIR ET VICE –VERSA ?
Activité expérimentale
Objectif visée : L’apprenant doit connaitre la marche d’un rayon lumineux à travers un miroir
plan ainsi que les lois de la réflexion.
Support : Figure a :
Stratégie de travail : TI :15 min ; TG :15min ;TC :20min.
Tâche : Tu es invité(e) à suivre la démarche qui suit en répondant à chacune des questions qui
t’es posée.
1-Question : Formule une phrase interrogative expliquant la question que l’on se pose ou ce
que tu veux réaliser.
2-Hypothèse(s) : Donne ton avis a priori sur la réalisation du phénomène en te servant de la

photo ci-dessous :
3-Proposition d’expérience
Protocole expérimentale

42
Liste du matériel : Un miroir, Laser, un carton portant les graduations d’un rapporteur, un
stylo bleu, Scotch.
Schéma légendé de l’expérience voire support (figure a).
Mesure de sécurité :
_ Manipuler délicatement le miroir plan ;
_ Ne pas envoyer le rayon lumineux du laser sur les yeux.
Etape à suivre :
 Découpe ton carton en forme rectangulaire de longueur inférieur à celle du miroir ;
 Trace au rouge la perpendiculaire à la longueur du carton ; marque par N le 1er point et
I le second point ;
 Trace au rouge la diagonale de l’un des deux figures séparées par la perpendiculaire
NI sur le carton ;
 Place ensuite le côté I du carton sur la face réfléchissante du miroir ;
 Allume le pinceau lumineux rouge du Laser puis projette-le sur le point I de sorte à
suivre la diagonale tracée ;
 Marque l’angle que fait le rayon lumineux de gauche avec la perpendiculaire NI puis
celui de droit obtenu.
4-Fais une description de ce que tu observes.
5-Fais une interprétation.
Conclus.
Résultat du compte rendu de l’activité d’expérimentation
Question : Comment se comporte un rayon lumineux sur un miroir ?
Hypothèse(s) : « Le miroir arrête la propagation de la lumière. »
Réalisation : On réalise à travers la figure 2-a suivantes le phénomène de la réflexion de la

lumière :

43
Figure2-a : Photo montrant l’expérience réalisée avec les élèves.
Figure 2-b : Une maquette.
Observation description : J’observe que le rayon incident placé sous un angle d’incidence à
la surface réfléchissante du miroir est dévié de l’autre côté de la normale avec le même angle
par rapport à la normale NI.
Interprétation : On en déduit que tout rayon incident qui arrive à la surface réfléchissante du
miroir sous l’angle d’incidence i par rapport à la normale NI, réfléchi au point d’incidence I
du miroir. Ce rayon réfléchi fait un angle r avec la normale NI et de même mesure que i.
Conclusion : A la question « Comment se comporte un rayon lumineux sur un miroir ? » on

retient que la lumière sur le miroir est réfléchie au point d’incidence I tel que l’angle
d’incidence i par rapport à la normale NI est égal à l’angle de réflexion r par rapport à NI.

44
Photo1 : Expérience réalisée avec les élèves.
Par rapport à notre hypothèse de départ nous pouvons dire que le miroir est un corps opaque
dont la surface réfléchissante réfléchie la lumière dans une autre direction sur un récepteur.
Loi de réflexion de la lumière.
 Le rayon incident, le rayon réfléchit et la perpendiculaire NI sont dans un même plan

appelé : plan d’incidence.
 L’angle d’incidence est égal à l’angle de réflexion : i=r.
Evaluation sommative administrée aux deux groupes.
Matière : PCT Année scolaire : 2017-2018.
Classe : 5ème C Durée : 30 min.
Compétence disciplinaire n o 2 : Exploiter les sciences physiques et la démarche

technologique dans la production, l’utilisation et la réparation d’objets technologiques.
Contexte d’évaluation
La moto neuve du père de René est garée dans la cour de leur maison. Un après-midi le père
de René dans sa sieste sent son visage frappé par une lumière, venant du côté de la moto. <<
Qui a osé torcher mon visage !?>> dit-il en interpellant René.

45
Support : La direction des rayons du soleil et la verticale du rétroviseur de la moto forment
un angle de 35°. Un rayon lumineux se réfléchit sur le miroir du rétroviseur en un point I.
Consigne
1- Enonce les lois de réflexion de la lumière.

2- Dis le nom du point I puis fais un schéma traduisant le phénomène qui montre que ce
n’est pas un geste maladroit de René.
3- Complète chaque phrase en utilisant le verbe de la liste : réfléchit ; diffuse ;
disperse ; éclairée. La nuit nous pouvons voir la lune car elle … la lumière du soleil.
Le soleil nous éclaire car il … la lumière. La fleur est invisible si elle n’est pas ….
Résolution (voir annexe)
IV-3 Présentation et commentaire des données.
 Celles obtenues par les apprenants du groupe A.

05 ; 07; 06 ;06 ; 08 ;08 ; 06 ; 06 ; 06 ;06 ;07 ; 07 ; 08 ;
07 ;09 ;09 ;09 ;09 ;08 ;05 ;07 ;10 ;07 ;07 ;08 ;08 ;08 ;08 ;13 ;10.
Tableau No10 : Répartition des effectifs et des fréquences des notes du groupe A
Notes [𝟎𝟎, 𝟎𝟓[ [𝟎𝟓, 𝟏𝟎[ [10, 15[ ⟦𝟏𝟓, 𝟐𝟎⟧ Total
Effectifs 00 27 03 00 30
Fréquences 00% 90% 10% 00% 100%
(%)
 Celles obtenues par les apprenants du groupe B.

14 ;14 ;14 ;14 ;14 ;14 ;18 ;18 ;18 ;18 ;18 ;15 ;11 ;04 ;05 ;05 ;05 ;05 ;
04 ;05 ;05 ;06 ; 06 ;06 ;06 ;07 ;08 ;07 ;05 ;18.
Tableau No11 : Répartition des effectifs et des fréquences des notes du groupe B
Notes [𝟎𝟎, 𝟎𝟓[ [𝟎𝟓, 𝟏𝟎[ [10, 15[ ⟦𝟏𝟓, 𝟐𝟎⟧ Total
Effectifs 02 14 07 07 30

46
Fréquences 6,67% 46,67 23,33 23,33 100%
(%)
Tableau No12 : Comparaison des résultats.
Effectifs Effectif ayant Effectif ayant Effectif Total

obtenu une note < obtenu une note ≥
10 𝟏𝟎
Groupe A (groupe 28 02 30
témoin)
Groupe B (Groupe 16 14 3O
expérimental)
Graphe des fréquences
Diagramme comparatif des résultats des différents

groupes.
Groupe A Groupe B
100,00% 90,00%
90,00%
80,00%
70,00%
60,00%
46,67%
50,00%
40,00%
30,00% 23,33% 23,33%
20,00% 10,00%
6,67%
10,00% 0,00% 0,00%
0,00%
[00,05[ [05,10[ [10,15[ [15,20]
Figure 3 : Diagramme de comparaison des résultats des deux groupes.

Synthèse
A partir de ces tableaux et du graphe, de façon comparative nous pouvons constater
que les apprenants du groupe B ont plus travaillé que ceux du groupe A (en termes de

47
fréquence, on note 46,66% contre 10% d’apprenants qui ont eu la moyenne). Ces résultats
montrent que les deux méthodes d’enseignement ont joué un rôle.
Il est question de savoir si les deux méthodes d’enseignement conduisent à une même
acquisition de connaissance à l’endroit des apprenants.
En effet les TP représentent une approche importante dans l’enseignement des PCT ; elle
favorise l’acquisition des savoirs. Le résultat obtenu avec le groupe B au cours de la recherche
démontre et confirme que les apprenants sont beaucoup plus impliqués dans la construction de
leur propre savoir lorsqu’ils manipulent eux-mêmes. Ils touchent du doigt les points essentiels
des connaissances exigibles et sont par conséquent apte à mieux répondre à des situations
d’évaluation et dans le réinvestissement de leur acquis dans une situation de vie courante.
Pour vérifier le niveau de signifiance de notre recherche et de la conclusion tirée, nous allons
passer à certaines analyses statistiques interférentielles.
V-Analyse des données obtenues.

Après l’évaluation, les données pertinentes de la série statistique de notre recherche
sont consignées dans le tableau suivant. Ce tableau est obtenu en utilisant le logiciel Excel.
Tableau n°13 : Statistique des données recueillies des différents groupes A et B.
Groupes Effectifs Moyennes Ecart- Variances
types
Groupe A n1 = 30 𝑋̅1 = 7,5 𝑠1 = 1,68 𝑠12 = 2,81
Groupe B n2 = 30 𝑋̅2 =9,77 𝑠2 = 5,39 𝑠22 =29,09
NB : Les formules utilisées par le logiciel Excel sont les suivantes :
𝑛1 (𝑋 −𝑋 2 𝑛2
∑𝑖=1 𝑖 ̅1 ) ∑𝑛=1 (𝑋𝑖 −𝑋̅2 )2
𝑠12 = Et 𝑠22 = où 𝑋̅1 𝑒𝑡 𝑋̅2 sont les moyennes respectives des
𝑛1 −1 𝑛2 −1
groupes A et B.
𝑛
1 𝑋 𝑛2 𝑋
∑𝑛=1 ∑𝑛=1
𝑋̅1 = 𝑖
Et 𝑋̅2 = 𝑖
où 𝑋𝑖 sont des notes des élèves.
𝑛1 𝑛2
D’après le tableau n°13, nous constatons que s1< s2. Nous pouvons dire alors que les notes
obtenues par les élèves du groupe A sont moins dispersées autour de leur moyenne que les
moyennes obtenues par les élèves du groupe.
Soit d la différence des moyennes obtenues par les deux groupes.

48
En utilisant le tableau précédent, nous aurons d=𝑋̅2 − 𝑋̅1 = 9,77 − 7,5 = 2,27.
La différence des moyennes est d = 2,27. On prétend qu’il y a une différence significative
entre les deux moyennes. Mais après l’analyse de cette différence de moyennes, deux
questions se posent :
a.) Y a-t-il une différence significative entre les moyennes des deux groupes ?
b.) Si oui, cette différence est-elle due au hasard ou à la différence liée entre les différences
existantes entre les membres de chaque groupe ?
Pour la résolution de ce problème, nous allons utiliser le test t de Student. Afin de
connaître le type de test t de Student à appliquer, nous allons procéder premièrement au Test
d’homogénéité des variances de deux échantillons indépendants (Test de Fisher ou Test F) en
respectant les étapes successives de résolution.
Etapes du Test de Fisher
Etape 1 : Enoncer des hypothèses

Pour la résolution de ce problème, nous avons formulé deux hypothèses :
 L’hypothèse nulle : il n’y a pas de différence entre les variances des deux échantillons. Ce
qui se traduit par : H0 : 𝒔𝟐𝟏 = 𝒔𝟐𝟐 𝑜ù 𝑠 2 est la variance d’un groupe.
 L’hypothèse alternative ou non directionnelle : il y a de différence entre les variances des
deux échantillons. Ce qui se traduit par Ha : 𝐬𝟏𝟐 ≠ 𝐬𝟏𝟐 .
Etape 2 : Calculer la valeur du test statistique.
L’indice statistique à utiliser pour ce test est le test de Fischer ou test F. Le test de Ficher
est un test d’hypothèse statistique qui permet de test l’égalité de deux variances en faisant le
rapport des deux variances et en vérifiant que ce rapport ne dépasse pas une certaine valeur
théorique :
𝑠2
𝐹 = 𝑠22 Avec 𝑠12 𝑒𝑡 𝑠22 les variances respectives des échantillons A et B.
1
29,09
Ainsi F calculé = 2,81 = 10,35 soit Fcalculé = 10,35.
Etape 3 : Etablir le critère du rejet de Ho et déterminer la valeur critique de F
Nous avons décidé de rejeter l’hypothèse nulle avec un degré de confiance de 95%. Cela
signifie que le seuil de probabilité est à 0,95. Il s’agit d’un test bilatéral puisque l’hypothèse
nulle est testée contre l’hypothèse alternative non directionnelle. Le seuil de signifiance ou
risque d’erreur est fixé à α = 0,05. La zone de rejet de l’hypothèse nulle est située aux deux

49
𝛼
extrémités dans la loi normale de distribution. Puisque α = 0,05, nous attribuons la valeur =
2
0,05
= 0,025 de l’aire de la surface de chaque extrémité de la zone de rejet.
2
NB : Le seuil de signifiance ou risque d’erreur est fixé à α = 0,05 parceque le test repose sur
la règle de décision suivante : Si la probabilité est faible par rapport à une valeur fixée appelée
seuil de signification et souvent choisie (arbitrairement) à 5%, on rejette l’hypothèse nulle.
Puisqu’elle est considérée trop invraisemblable. Ce qui signifie qu’on a 5% de chances de se
tromper. On considère donc, avec un risque d’erreur fixé, qu’il y a une différence dans la
population entre les groupes comparés pour la variable étudiée. Dans le cas contraire on ne
peut pas rejeter l’hypothèse nulle et on dit qu’il n’y a pas, au risque fixé, de différence
significative dans la population pour les groupes comparés.
En utilisant le logiciel Excel et en prenant comme degrés de liberté des groupes A et B

respectivement ddl1 = 30 – 1 = 29 et ddl2 = 30 – 1 = 29 nous avons la valeur critique de F.
Ainsi,
F critique =1,848.
Etape 4 : Décider du rejet ou non de l’hypothèse nulle
F calculé = 10,35 et F critique = 1,848.

On constate que : F critique < F calculé alors l’hypothèse nulle est rejetée.
Etape 5 : Interpréter le résultat
L’hypothèse nulle est rejetée. Nous pouvons conclure que la variance des notes du groupe
A est différente de manière significative à la variance des notes du groupe B donc, non
homogénéité de variance. Du coup, le test de Student à appliquer est le test de comparaison
des moyennes pour deux échantillons indépendants : cas où les variances sont différentes de
façon significative. En effet, ce test se fait aussi en cinq étapes comme le montre le
cheminement suivant :
Etapes du Test de Student
Etape 1 : Enoncer des hypothèses

Nous avons formulé deux hypothèses :
 Hypothèse nulle : il n’y a pas de différence entre les moyennes des notes des deux groupes
A et B.
Ho : 𝜇1 = 𝜇2 𝑜𝑢 𝜇1 − 𝜇2 = 0

50
 Hypothèse alternative : il y a une différence entre les moyennes des notes des deux
groupes A et B.
Etape 2 : Définir les critères de rejet de l’hypothèse nulle
Nous avons décidé de rejeter l’hypothèse nulle avec un degré de confiance de 95%. Cela
signifie que le seuil de probabilité est à 0,95. Il s’agit d’un test bilatéral puisque l’hypothèse
nulle est testée contre l’hypothèse alternative non directionnelle. Le seuil de signifiance ou
risque d’erreur est fixé à α = 0,05.
Règle de décision
Si t calculé > t critique, l’hypothèse nulle est rejetée.
Si t calculé< t critique, l’hypothèse nulle n’est pas rejetée.
Etape 3 : Calculer la statistique du test
En connaissant l’erreur standard de la statistique, nous pouvons calculer la valeur de la

statistique du test par la relation :
(𝑋̅2 −𝑋̅1 )−( 𝜇2 −𝜇1 ) 𝑋̅ −𝑋̅1
t calculé = or µ1 − µ2 = 0 d’où t calculé =𝑠 2
𝑠𝑥̅2 −𝑥̅1 ̅1
̅ 2 −𝑋
𝑥
L’erreur standard de la statistique de la différence 𝑋̅2 − 𝑋̅1 est définie comme suit :
𝑠12 𝑠22 2,81 29,09

𝑠𝑥̅2 −𝑥̅1 = √ + =√ + = 1,03.
𝑛1 𝑛2 30 30
9,77−7,5
Donc t calculé = 𝑠𝑜𝑖𝑡 t calculé = 2,204.
1,03
En plus de cela, un ajustement est fait pour calculer le degré de liberté ddl. Nous
2
𝑠2 𝑠2
( 1 ⁄𝑛1 + 2⁄𝑛2 )
utiliserons la formule suivante : 𝑑𝑑𝑙 = 2 2
𝑠2 𝑠2
( 1⁄𝑛1 ) ( 2⁄𝑛2 )
+
𝑛1 −1 𝑛2 −1
2,81 29,09 2
( + )
30 30
ddl = 2,81 2 29,09 2
= 32,4867.
( ) ( )
30
+ 30
30−1 30−1
Pour un seuil de probabilité de 95% soit α = 0,05 et ddl = 32,4867 la lecture sur la table de
t donne t critique =2,042. La comparaison entre t calculé et t critique donne t calculé> t critique. On peut
conclure que l’hypothèse nulle est rejetée.

51
Etape 4 : Calcul de l’intervalle de confiance (IC)
Puisque l’hypothèse nulle est rejetée, on peut trouver l’intervalle de confiance pour la
différence entre les deux moyennes. Sa formule est :
𝐼𝐶95 = (𝑋̅2 − 𝑋̅1 ) ± 𝑉𝐶(𝑠𝑥̅ 2 −𝑥̅ 1 ) avec VC la valeur critique de t.
Pour notre cas VC = 1,03 et ̅𝑋2 − 𝑋̅1 = 2,27. Ainsi IC95 = 2,27 ± 1,03.
Par conséquent IC95 = [ 1,24 ; 3,3]
On constate que la différence µ1− µ2 = 0 n’est pas dans l’intervalle de confiance.
Etape 5 : Interprétation du résultat
La différence µ1 - µ2 = 0 n’est pas dans l’intervalle de confiance donc l’hypothèse nulle

est rejetée.
V-1-Interprétation des résultats obtenus.
La différence µ1−µ2 qui est égale à zéro n’est pas dans l’intervalle de confiance, c’est-
à-dire que le chiffre 0 n’est pas entre 1,24 et 3,3. Par conséquent, l’hypothèse nulle est rejetée.
Ainsi la différence des moyennes observée entre les deux groupes n’est pas due au hasard
mais elle est due à la démarche d’illustration de principe utilisée. En effet, la méthode
d’enseignement axée sur le cours avec un support illustrant la démarche expérimentale
scientifique en TP est plus efficace que la méthode d’enseignement basée
sur un cours de TP avec protocole expérimentale parce que la 1ère méthode utilise la
pédagogie différenciée qui permet d’analyser le savoir et d’ajuster sa pratique de
l’environnement d’enseignement-apprentissage de façon à tenir compte des caractéristiques
(connaissance préalable, style cognitif) au regard d’un objet d’apprentissage particulier. Mais
il ne suffit pas seulement de dire que la méthode d’enseignement mise en œuvre a un effet
positif sur la construction des savoirs chez les apprenants, mais aussi, il faut convaincre de
cette importance par mesure de l’effet. Pour cela, nous allons calculer la taille de l’effet grâce
à l’indice (ɳ2). C’est la proportion de la variable dépendante expliquée par la variable
indépendante. Sa formule est :
2
(𝑡𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é )2
ɳ =
(𝑡𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é )2 + 𝑛1 + 𝑛2 − 2
(2,204)2
Avec t calculé = 2,204 ; n1 = 30 et n2 = 30 on a ɳ2 = (2,204)2 +30+30−2 alors ɳ2 = 0,077.

52
Rappelons que cet indice varie entre 0 et 1. Les critères suivants sont établis pour guider
les interprétations.
 ɳ2 est autour de 0,01 implique que l’effet est de petite taille ;
 ɳ2 est autour de 0,06 implique que l’effet est de moyenne taille ;
 ɳ2 est autour de 0,14 implique que l’effet est de grande taille.
Vu qu’êta-carré est autour de 0,06 donc l’effet de l’essai d’expérimentation des
phénomènes par illustration de principe des lois en physique pour l’acquisition des
connaissances en PCT est de taille moyenne.
En définitive, la différence observée est statistiquement significative. Ainsi,
l’hypothèse alternative est vérifiée et par conséquent l’hypothèse : « Il y a une différence
significative entre la moyenne obtenue lors d’une évaluation par les apprenants du groupe B
qui ont suivi le cours avec expérimentation de démarche purement scientifique (avec
illustration de principe) et celui des apprenants du groupe A après le cours avec
expérimentation (sans illustration de principe) » de la problématique est vérifiée. L’essai de
cette expérimentation a donc contribué à une compréhension effective de la notion de la
réflexion de la lumière en 5ème. L’objectif visé à travers la mise en œuvre d’une activité
expérimentale est atteint parce qu’il y a eu réellement une acquisition de connaissances par le
groupe B plus que le groupe A.
VI- Limites et recommandation.

1-Limites de la recherche
Compte tenu de notre population qui est assez restreinte, composée de 60 apprenants.
Nous ne pouvons pas tirer une conclusion générale par rapport aux collèges et lycées de
Parakou, encore moins du Bénin entier en ce qui concerne le problème évoqué. De plus nous
ne nous sommes pas rassuré que les apprenants des deux groupes ont le même profil d’intérêt
pour cette activité et sont motivés par le même but. Notamment leur effectif très insignifiant
pourrait biaiser ce travail.
Par ailleurs, le principe sur lequel nous nous sommes basés pour effectuer notre test sur les
deux groupes A et B pourrait aussi influencer nos résultats car la note qu’on attribue aux
apprenants n’est pas souvent un outil suffisant pour apprécier le degré de compréhension de la
notion enseignée.

53
Au vu de tout cela, nous pouvons dire avec certitude que nos résultats peuvent être généralisé.
2- Recommandation et suggestion.
La science et la technologie sont à la base de tout développement. Ainsi la

manipulation des matériels scientifiques fait partir des compétences recherchées chez les
apprenants du secondaire, il s’en suit que l’équipement des laboratoires de collèges et lycées
doit être une priorité pour le gouvernement dans le secteur de l’éducation.
D’autre part selon les besoins et recommandations des objectifs de l’APC et suivant les
résultats de vérifications de nos hypothèses de recherche-action, nous exhortons les
enseignants de PCT de faire des efforts d’élaborer des fiches de manipulation de démarche
scientifique se découpant en différentes parties indispensables qui doivent paraitre claire à
savoir : Question, Hypothèse(s), proposition d’expérience, liste de matériel, schéma légendé
de l’expérience, phase explicative détaillée, mesure de sécurité, réalisation, observation
descriptive, interprétation puis conclusion. La méthode scientifique O.H.E.R.I.C. d’approche
inductive consiste à observer le réel pour tirer, par induction, les lois qui le régissent.
L’approche inductive implique répétition d’observation et/ou d’expérimentations.
Cette démarche implique beaucoup l’apprenant dans la construction de son savoir. Il

lui facilite la compréhension et lui permet de réinvestir ses acquis face à un phénomène de vie
courante ce qui n’est rien d’autre que l’objectif de notre programme d’étude APC.
Conclusion
De façon générale en PCT, les travaux pratiques permettent de faciliter la

compréhension des phénomènes physiques chez les apprenants. Suite à cela les résultats
obtenus lors de notre recherche –action afin de vérifier nos hypothèses émises au préalable
fondées sur la mécanisation chez les apprenants des règles, des techniques logico-formelles
qui régissent une loi en Physique, nous amène à donner plus que du sens au TP à travers notre
thème portant sur l’importance de l’illustration des principes des lois en Physique, Chimie et
technologie lors des travaux pratiques. Il serait alors dommage qu’un enseignant de PCT
passe à côté de cette excellente alternative de garantir la compréhension et l’acquisition des
compétences chez l’apprenant en TP dans une séquence d’enseignement-apprentissage.

54
CONCLUSION GENERALE
C’est avec un sentiment de dévotion et d’enthousiasme que nous avons déroulé ce
stage de professionnalisation qui nous a permis de vivre les réalités du métier d’enseignant en
faisant un bon travail dans un langage adéquat en P.C.T. comme nous l’avons appris dans les
disciplines professionnelles.
Durant tout notre stage nous avons constaté l’aimable attention portée à notre égard par les
membres de l’administration du collège Zongo de Parakou. Leur dynamisme à résoudre nos
différents problèmes dans plusieurs domaines. Et sans oublier leurs efforts à nous trouver des
heures pour des séances de rattrapage avec les élèves pour nous permettre d’avancer non
seulement dans le programme mais aussi de bien développé notre thème de recherche action.
Sans cela le développement de notre thème sera presque impossible.
En somme « ce qui distingue dès lors le plus mauvais architecte de l’abeille la plus experte
c’est qu’il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. » à affirmer
Karl Marx. Ainsi notre thème portant sur « Importance de l’illustration des principes d’une
loi en physique, chimie et technologie lors des travaux pratiques » vient nous agrémenter sur
la mise en œuvre d’une activité expérimentale pour une acquisition de connaissances chez les
apprenants. Alors nous pouvons dire que la connaissance de ce thème vient alors renforcer
notre expertise dans le métier.

55
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
 Programme et guide des PCT de la classe de 5ème ;

 Dictionnaire le grand Robert, Encarta et Larousse ;
 ISSAOU GADO cours des techniques, Méthodes et Stratégie d’enseignement et de
formation (Manuel de formation des formateurs, des enseignants et des animateurs) :
Repères pédagogiques, 2ème édition ; Collection GADO ;
 ISSAOU GADO intitulée cours de méthodologie de recherche en éducation ;
 ISSAOU GADO cours de la statistique inférentielles appliquée édition CNPMS ;
 Jules M. HOUNNOUGAN DOKPO (2005) « l’impact des travaux pratiques sur
l’enseignement des sciences physiques dans les collèges d’enseignement général du
Mono : Cas du CEG Comé » ; Licence professionnelle Ecole Normale Supérieure
(ENS) de Natitingou.
 Florence GNIMADI (2014) « Place des travaux pratiques dans l’acquisition de
savoirs : cas de quelques méthodes de séparation des constituants d’un mélange en
classe de 5ème M2 au CEG YIMPORIMA » ; Licence professionnelle Ecole Normale
Supérieure (ENS) de Natitingou.
 Daouda ADAM GUIDOU (2018) « Mise en évidence de l’utilité des TP dans le
processus enseignement/apprentissage/évaluation : Cas du principe de la propagation
rectiligne de la lumière en classe de 5ème E du CEG ALBARIKA de Parakou. » » ;
Licence professionnelle Ecole Normale Supérieure (ENS) de Natitingou.
 Marc NOUMONVI (2018) « Avantages des travaux pratiques à thème unique sur la
notion de la réflexion de la lumière et la formation de l’image d’un objet lumineux à
travers un miroir plan dans l’enseignement/apprentissage de PCT : Cas des
apprenants de la classe de 5ème M3 au CEG DJOUGOU. » ; Licence professionnelle
Ecole Normale Supérieure (ENS) de Natitingou.

56
57
ANNEXE I
Questionnaire à l’endroit des apprenants.
Chers apprenants de la classe de 5ème, ce questionnaire vous est adressé dans le

but de collecter des informations sur les difficultés que vous avez rencontrées lors de la
séquence de cours sur l’activité de la lumière sur le miroir et vice-versa et apprécier ce que
vous avez retenu sur cette notion. Ce questionnaire est totalement anonyme et ne porte aucun
indice d’identification. Vous aurez à cocher simplement dans les cases qui vous semblent
justes et compléter les pointillés.
Questionnaire
Q1 Avez-vous déjà fait le cours sur la lumière sur le miroir et vice-versa ?
Oui Non
Si oui, est-ce avec des expériences à l’appui ?
Oui Non
Q2 Quelles sont les difficultés que vous aviez rencontrées dans l’enseignement/apprentissage
de cette
notion ?..........................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................
.....................................................................
Q3 Cite les conditions nécessaires pour réaliser ce phénomène :

…………………………………………………………………………………………………
………………
Q4 Le rayon incident est-il observé sous un angle précis ? Oui Non
Justification……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………

a
Q5 Donne les différents éléments qui caractérisent ce phénomène.
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………
Q6 Dis ce que tu observes au niveau du tube droit ; si dans un premier cas on projette un
Laser sur l’orifice gauche du tube puis dans un second temps on place une bougie.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
Q7 Peux-tu expliquer schéma à l’appui la réflexion totale d’un objet devant un miroir ?
Oui Non
Si oui, décrit et fais le schéma correspondant.

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
Q8 Enumère les notions mathématiques indispensable à la représentation du phénomène :

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
Q 9As-tu aimé l’enseignement de cette notion ? Oui

Non
Merci…
ANNEXE II
Corrigé type plus grille de correction de la 3ème interrogation écrite de PCT.
Classe : 5èmeC. Coefficient : 01.

b
C Eléments de réponses. Po La production se La La
o nd rapporte à la production produc
n ér consigne. utilise les tion est
si ati ressources bien
g on visées par raisonn
n la situation ée.
e d’évaluatio
n.
1 J’énonce les lois de réflexion de la Une loi de réflexion
- lumière : de la lumière est
 Le rayon incident ; le rayon
réfléchit et la perpendiculaire NI énoncée. Les
sont dans un même plan appelé : 04 deux
plan d’incidence. Pts conditio
 L’angle d’incidence est égal à ns
l’angle de réflexion : i=r. citées
sont
justes.
2  Le point I s’appelle point -Un nom est donné
- d’incidence. au point I
 Schéma traduisant le
phénomène : Le nom
Un schéma est fait donné
08 L’angle est
Pts d’incidence juste.
et de
réflexion
sont Le
calculés. schéma
réalisé
est
correcte

c
.
3Complétons chaque phrase en utilisant Les pointillés sont Les

3 le verbe de la liste : Réfléchir, diffuser, complétés par les réponse
- dispersée, éclairer. 06 verbes de la liste. s
La nuit nous pouvons voir la lune car Pts données
elle réfléchit la lumière du soleil. Le sont
soleil nous éclaire car il diffuse la justes.
lumière. La fleur est invisible si elle
n’est pas éclairée.
Tableau n°14 : Valeurs critique pour la distribution de t.
Niveau de signification pour un test unilatéral
.10 .05 .025 .01 .005 .0005

Dl
Niveau de signification pour un test bilatéral
.20 .10 .05 .02 .01 .001
1 3,078 6,314 12,706 31,821 63,657 636,619

2 1,889 2,92 4,303 6,965 9,925 31,598
3 1,638 2,353 3,182 4,541 5,841 12,841
4 1,533 2,132 2,776 3,747 4,604 8,61
5 1,476 2,015 2,571 3,365 4,032 6,859
6 1,44 1,943 2,447 3,143 3,707 5,959
7 1,415 1,895 2,365 2,998 3,499 5,405
8 1,397 1,86 2,306 2,896 3,355 5,041
9 1,383 1,833 2,262 2,821 3,25 4,781
10 1,372 1,812 2,228 2,764 3,169 4,587
11 1,363 1,796 2,201 2,718 3,106 4,437

d
12 1,356 1,782 2,179 2,681 3,055 4,318
13 1,35 1,771 2,16 2,65 3,012 4,228
14 1,345 1,761 2,145 2,624 2,977 4,14
15 1,341 1,753 2,131 2,602 2,947 4,073
16 1,337 1,746 2,12 2,583 2,921 4,015
17 1,333 1,74 2,11 2,567 2,898 3,965
18 1,33 1,734 2,101 2,552 2,878 3,922
19 1,328 1,729 2,093 2,539 2,861 3,883
20 1,325 1,725 2,086 2,528 2,845 3,85
21 1,323 1,721 2,08 2,518 2,831 3,819
22 1,321 1,717 2,074 2,508 2,819 3,792
23 1,319 1,714 2,069 2,5 2,807 3,767
24 1,318 1,711 2,064 2,492 2,797 3,745

25 1,316 1,708 2,06 2,485 2,787 3,725
26 1,315 1,706 2,056 2,479 2,779 3,707
27 1,314 1,703 2,052 2,473 2,771 3,69
28 1,313 1,701 2,048 2,467 2,763 3,674
29 1,311 1,699 2,045 2,462 2,756 3,659
30 1,31 1,697 2,042 2,457 2,75 3,646
40 1,303 1,684 2,021 2,423 2,704 3,551
60 1,296 1,671 2 2,39 2,66 3,46
120 1,289 1,658 198 2,358 2,617 3,373
∞ 1,282 1,645 -1,96 2,326 2,576 3,291

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REPUBLIQUE DU BENIN

No attribué par la bibliothèque :

Rapport de fin de formation pour l’obtention de la Licence

Domaine : Sciences de l’éducation et de la formation.

Rapport réalisé et soutenu par : HOUNMENOU Samson Sèdami.

Dr. Clément H. MIWADINOU CP. Valentin K. M. GOUDJANOU

Maître-assistant des universités du CAMES.

Année Académique : 2018 - 2019

A mon très cher père HOUNMENOU Adrien.

8ème Promotion Rapport de fin de formation

 A Dieu le père tout puisant, le créateur du ciel et de la terre de l’univers visible et

8ème Promotion Rapport de fin de formation

Liste des tableaux ................................................................................................................ V

Liste des figures ................................................................................................................. VI

Liste des sigles et abreviations .......................................................................................... VII

I. Présentation du lieu de stage de professionnalisation ................................................. 4

A. Localisation, création et evolution. ………………………………………………..4

B. Organisation pédagogique de l’école (infrastructure, mobiliers et

C. Organisation administrative de l’école (personnels, apprenants et

II. Bilan du séjour et des tâches effectuées. ................................................................... 14

Phase theorique. …………………………………………………………………….22

Phase pratique ………………………………………………………………………..23

8ème Promotion Rapport de fin de formation

II. Clarification conceptuelle et revue de litterature. ...................................................... 29

III. Methode de collecte des donnees. ............................................................................. 31

IV- Presentation, analyse et interpretation des donnees. .............................................. 32

graphe des frequences ........................................................................................................ 47

V-Analyse des donnees obtenues. ...................................................................................... 48

V-1-Interpretation des resultats obtenus. ………………………………………………..52

VI- Limites et recommandation. ........................................................................................ 53

CONCLUSION GENERALE ............................................................................................ 55

8ème Promotion Rapport de fin de formation

Tableau no 1-1 : Structures pédagogiques et effectifs des apprenants du premier

Tableau n o1-2 : Structures pédagogiques et effectifs des apprenants du second

Tableau no1-3 : Tableau des infrastructures et mobiliers……………….………..…………. 8

Tableau no1-5 : Tableau du personnel administratif……...………….…………….………...10

Tableau no1-6 : Tableau du personnel de soutien………………………………..…….…….11

Tableau no1-7 : Tableau du personnel enseignant …………...……...………………………12

Tableau n o1-8 : Tableau récapitulatif du planning des thèmes d’animation

Tableau no1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 : Présentation des réponses aux questionnaires

Tableauno12 : Comparaison des résultats…………………..…………………….…………47

Tableau no13 : Statistiques des données recueillies des différents groupes A et

Tableaun°14 : Valeurs critique pour la distribution de

8ème Promotion Rapport de fin de formation

Figure 1 : Localisation du CEG Zongo no1 ……………………………………………………….5

Figure 2 : Localisation du CEG Zongo no2………………………………………………………..6

Figure 1 : Photo montrant l’expérience réalisée……………………………………………..38

Figure 1-a : Photo montrant l’expérience réalisée …………………………………………40

Figure 2-a : Photo montrant l’expérience réalisée…………………………………………44

Figure 2-b : Photo montrant l’expérience réalisée…………………………………………44

Figure 3 : Diagramme de comparaison des résultats des deux groupes………….47

Photo 1 : Expérience réalisée avec les élèves………………………………………………. 45

Photo 2 : Expérience réalisée avec les élèves…………………………………………………..f

Photo 3 : Expérience réalisée avec les élèves…………………………………………………..f

8ème Promotion Rapport de fin de formation

CEG : Collège d’Enseignement Général ;

ENI : Ecole Normale des Instituteurs ;

ENS : École Normale Supérieure ;

PCT : Physique, Chimie et Technologie ;

SVT : Sciences de la Vie et de la Terre ;

UNSTIM : Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques

8ème Promotion Rapport de fin de formation

Le métier d’enseignant se voit honorer et se doit de donner une meilleure qualification.

8ème Promotion Rapport de fin de formation