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À mes chers parents , ma mère DANON Annie et mon père HOUNMENOU Adrien,
pour leur engagement face à leurs responsabilités dans mon éducation.
i
Remerciements
- Mes remerciements à Dieu tout puissant pour m’avoir accordé la force et la persévérance nécessaires
pour mener à bien mes études de Master.
- Je suis reconnaissant envers le directeur de l’IMSP Prof. Carlos OGOUYANDJOU pour m’avoir ac-
cepté dans ce centre de recherche pour mes études du deuxième cycle universitaire.
- Mes remerciements les plus sincères vont au Dr. Inès G. SALAKO pour sa bienveillance, son expertise
et ses précieuses remarques qui ont grandement contribué à l’amélioration de mon travail.
- Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers le Prof. Stéphane HOUNDJO, mon superviseur,
pour sa guidance précieuse tout au long de mon mémoire en Cosmologie.
- Un immense merci au Dr. Etienne BAFFOU pour sa disponibilité sans faille et son dévouement à mon
égard. Son expertise m’a permis d’approfondir mes connaissances et de repousser les limites de ma
recherche.
- Aux Docteurs Clément H. MIWADINOU et Anselme DOSSA pour m’avoir recommandé cette forma-
tion.
- Au Dr. Alotse Y. DOUANLA, pour m’avoir impliqué à des tâches très attrayantes liées à la recherche
en physique théorique.
- Je souhaite également adresser mes remerciements chaleureux à mes camarades de promotion. Leur
collaboration, leurs discussions stimulantes et leur soutien mutuel ont enrichi mon expérience et m’ont
aidé à progresser dans mes études de Master.
Et enfin à tous ceux qui ont portés une pensée positive de près ou de loin à moi durant toute la forma-
tion.
ii
Abstract
In this work, we consider a Dark Energy (DE) model which energy density
ρD with infrared cut-off given by the recent proposed Granda-Oliveros cut-off,
which is a function of the Hubble parameter H squared on the time derivative of
the Hubble parameter H. We derived the expressions of the Equation of State
(EoS) parameter ωD and the deceleration parameter q. We also obtained the
expression of the scale factor a and of the Hubble parameter H as function of
the cosmic time t. Moreover, we established a correspondence between the DE
model considered and some scalar fields, in particular the Generalized Chaply-
gin Gas, the Modified Chaplygin Gas, the Modified Variable Chaplygin Gas, the
New Modified Chaplygin Gas and the Viscous Generalized Chaplygin Gas.
Keywords: Dark energy , scalar fields , cosmic acceleration.
iii
Résumé
Pour notre thème, nous avons considéré un modèle d’énergie noire (DE) dont
la densité d’énergie ρD avec une coupure infrarouge est donnée par la récente
proposition de coupure de Granda-Oliveros, qui est fonction du paramètre de
Hubble H au carré, de la dérivée temporelle de Hubble H. Nous avons dérivé
les expressions du paramètre d’équation d’état ωD , du facteur de paramètre de
décélération q et du paramètre de Hubble H. Nous avons également obtenu
l’expression du facteur d’échelle a en fonction du temps cosmique t . De plus,
nous avons établi une correspondance entre le modèle DE considéré et certains
champs scalaires, notamment le gaz de Chaplygin généralisé, le gaz de Chaply-
gin modifié, le gaz de Chaplygin variable modifié, le nouveau gaz de Chaplygin
modifié et le gaz de Chaplygin généralisé visqueux.
Mots-clés: Accélération cosmique, des champs scalaires, énergie noire.
iv
Les sigles
v
Sommaire
1 Généralités 2
1.1 Equations d’Einstein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 L’énergie noire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 La densité du vide cosmologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Contextualisation du sujet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.1 Champ scalaire cosmologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.2 Paramètre d’état cosmologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.3 Paramètre d’état EoS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.4 Coupure GO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5 Revue de littérature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.1 Le principe holographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.2 Principe holographique fort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.3 Principe holographique faible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5.4 Reconstruction du modèle de champ scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Bibliographie 57
vi
Introduction
Au début des années 1990, deux équipes d’astronomes, l’équipe Supernova Cosmology Project et
l’équipe High-Z Supernova Search Team, ont entrepris d’étudier l’expansion de l’univers en utilisant
des supernovas de type Ia comme indicateurs. Ces supernovas sont des explosions d’étoiles très lu-
mineuses et uniformes, ce qui les rend idéales pour mesurer les distances cosmiques. Les résultats
de ces études ont surpris la communauté scientifique. Au lieu de ralentir en raison de la gravité de
la matière, l’expansion de l’univers s’accélérait. Cela signifiait qu’une force répulsive, en plus de la
gravité, devait être présente. Cette force inconnue a été nommée ”énergie noire”.Les scientifiques
alors recherchent des explications pour comprendre cette énergie noire . Il s’en suit le concept d’un
champ d’énergie noire dynamique qui est une proposition théorique visant à expliquer l’accélération
de l’expansion de l’univers sans avoir recours à une constante cosmologique fixe auparavant. Con-
trairement à une constante cosmologique, un champ d’énergie noire dynamique pourrait évoluer dans
le temps et dans l’espace, ce qui pourrait offrir une explication plus complète du phénomène observé.
Trois grandes classes de modèles sont considérées:
1. La constante cosmologique Λ
Ces modèles impliquent d’ailleurs des champs scalaires qui ne sont que des quantités mathématiques
utilisées pour décrire des champs d’énergie, l’un d’eux induit un modèle holographique. Notre objectif
est de s’approprier les différentes techniques existant dans la littérature sur l’étude du champ scalaire
du modèle PLECHDE avec coupure de Granda-Oliveros. C’est dans cette optique que nous nous pro-
posons ici de rechercher et d’étudier les modèles de l’énergie noire holographique sur un univers non
plat de Friedmann-Robertson-Walker (FRW). Notre travail est structuré en quatre sections.
Dans la section 1 et 2 nous décrirons nos modèles ensuite nous établirons l’expression littérale de la
densité d’énergie avec coupure GO. Dans la section 3 nous aborderons le but dans lequel nous tra-
vaillons pour cela nous allons dériver le paramètre EoS ωD , le paramètre de décélération q et Ω0D pour
nos modèles dans un Univers non plat. Dans la section 4, nous établissons une correspondance en-
tre notre modèle et certains champs scalaires, en particulier le gaz de Chaplygin généralisé (GCG), le
gaz de Chaplygin modifié (MCG), le gaz de Chaplygin variable modifié (MVCG), le nouveau gaz de
Chaplygin modifié (NMCG ), le gaz de Chaplygin généralisé visqueux (VGCG).
1
Chapitre
1
Généralités
1 8πG
Rµν − Rgµν = Tµν . (1.1)
2 c4
Cette théorie a introduit une nouvelle compréhension de la gravité en la reliant à la courbure de
l’espace-temps causée par la présence de masse et d’énergie. La théorie d’Einstein a notamment prédit
la possibilité que la gravité puisse influencer la trajectoire de la lumière et qu’elle puisse provoquer un
décalage vers le rouge des longueurs d’onde de la lumière émise par des objets éloignés.
Cependant, à l’époque d’Einstein, la plupart des scientifiques pensaient que l’univers était statique
et ne montrait pas de mouvement significatif. Cela a conduit Einstein à introduire la ”constante cos-
mologique Λ ” dans ses équations pour maintenir un univers stationnaire.
1 8πG
Rµν − Rgµν = 4 Tµν −Λ gµν .
2 c
(1.2)
Mais peu de temps après, les travaux de l’astronome Edwin Hubble dans les années 1920 ont révélé
que les galaxies s’éloignaient les unes des autres, indiquant une expansion de l’univers.
Cela a été un moment crucial dans l’histoire de la cosmologie. L’idée d’un univers en expansion a
remis en question l’idée d’un univers statique d’Einstein. Finalement, Einstein lui-même a supprimé
sa constante cosmologique, la qualifiant plus tard de ”plus grande bévue de sa carrière”.
En 1998, les observations des supernovae de type Ia lointaines, réalisées par les équipes dirigées par
Saul Perlmutter, Brian Schmidt et Adam Riess, ont montré que l’expansion de l’univers s’accélère
plutôt qu’elle ne ralentit. Les résultats des observations de supernovae lointaines dans les années
2000, confirmés et renforcés par d’autres données cosmologiques, telles que la cartographie précise de
la distribution des galaxies et l’analyse du fond diffus cosmologique. Ces observations ont confirmé
l’existence de l’expansion accélérée et ont suscité de nombreuses recherches sur la nature de l’énergie
noire, qui est supposée être responsable de cette accélération.
2
1.2. L’ÉNERGIE NOIRE 3
Ç å2
ȧ 8πG kc2 Λc2
= ρ− 2 + . (1.3)
a 3 a 3
Λc2
Ç å Ç å
ä 4πG 3P
= − ρ+ 2 + . (1.4)
a 3 c 3
• ȧ est la dérivée temporelle du facteur d’échelle a qui caractérise la taille de l’univers à un moment
donné.
• P est la pression.
L’une des caractéristiques les plus intrigantes de l’énergie noire est qu’elle ne semble pas être soumise
aux interactions électromagnétiques, faibles ou fortes, ce qui la rend difficile à détecter directement
en laboratoire. En conséquence, son existence et sa nature sont encore sujettes à des recherches in-
tensives. Différentes théories ont été proposées pour expliquer l’énergie noire, allant des constantes
cosmologiques aux modèles de champs dynamiques.
L’étude de l’énergie noire joue un rôle essentiel dans la compréhension de la structure et de l’évolution
de l’univers, ainsi que dans la recherche d’une théorie unifiée de la gravité et des autres forces fonda-
mentales.
qui est responsable de l’expansion accélérée de l’univers, pourrait être liée à la quantité d’informations
contenues dans l’horizon cosmologique, similaire au concept de l’entropie de l’horizon des événements
des trous noirs. Le ”Power-Law Entropy Corrected Holographic Dark Energy” incorpore une correc-
tion à la densité d’énergie noire basée sur une entropie de type loi de puissance de l’horizon cos-
mologique. Cette correction est une tentative de mieux comprendre comment la gravité quantique
pourrait jouer un rôle dans la description de l’énergie noire. Dans le cadre de la théorie de l’énergie
noire holographique, une expression qui lie l’énergie noire à la quantité d’informations contenues dans
l’horizon cosmologique pourrait prendre la forme suivante :
Λ
ρDE = . (1.5)
(4πRh2 )
• ρDE est la densité d’énergie de l’énergie noire.
• Rh est le rayon de l’horizon cosmologique, qui est la taille caractéristique de l’univers observable.
Cette expression est basée sur le principe holographique, qui suggère que la densité d’énergie de
l’énergie noire est liée à l’inverse de l’aire de l’horizon cosmologique, similaire au concept d’entropie
de l’horizon des événements des trous noirs en relativité générale (figure 1.2).
D’autre part, une expression hypothétique pourrait être :
(MP2 Ah )
EDE = . (1.6)
(8π)
• EDE est l’énergie de l’énergie noire.
Énergie noire : L’énergie noire, qui est supposée causer l’accélération de l’expansion de l’univers,
a généralement un paramètre d’état EoS proche de -1. Une valeur de -1 correspondrait à une con-
stante cosmologique (énergie du vide), tandis que des valeurs légèrement inférieures à -1 indiquent
une énergie noire avec une certaine dynamique.
L’étude du paramètre d’équation d’état est essentielle pour comprendre la composition de l’univers, la
dynamique de son expansion et les interactions entre les différentes formes de matière et d’énergie. Les
observations, telles que les mesures de l’expansion cosmique ou les propriétés des objets astronomiques
lointains, fournissent des contraintes sur les valeurs possibles du paramètre d’équation d’état et con-
tribuent à la modélisation de l’univers.
En somme, on s’intéresse à déterminer les propriétés et les équations qui décrivent le comportement
de ces champs.
1.4.4 Coupure GO
La coupure de Granda Oliveros est motivée par des considérations théoriques spécifiques, telles que
des symétries particulières et des hypothèses supplémentaires sur les interactions physiques dans
l’univers.
Elle fait référence à une technique ou à une restriction spécifique appliquée aux modèles de champs
scalaires notamment d’énergie noire dans le contexte du modèle PLECHDE. Cette coupure est utilisée
pour simplifier l’analyse et pour imposer une contrainte sur les champs scalaires considérés dans le
cadre de notre recherche.
Une revue des diverses approches holographiques utilisées pour étudier l’énergie noire en cosmolo-
gie, notamment l’utilisation de branes, d’entropie et de surfaces cosmiques.
Neanmoins les points clés les plus utiles sont presentés ci-dessous.
à travers la surface qui agit d’une certaine manière comme un ” écran” mais qu’il existe derrière cet
écran une particule qui projette l’information sur l’écran (ou la surface).
L’objectif de cette reconstruction est de déterminer les équations et les paramètres qui caractérisent
les champs scalaires dans le cadre du modèle PLECHDE en tenant compte de la coupure spécifique
introduite par Granda Oliveros. Cela permet de mieux comprendre les propriétés des champs scalaires
et leur rôle dans l’évolution de l’univers, en particulier en ce qui concerne l’expansion accélérée et les
caractéristiques de l’énergie noire. Cette approche utilise des techniques de modélisation et d’analyse
pour étudier les équations décrivant les champs scalaires (φ ...) , en tenant compte des contraintes
imposées par la coupure de Granda Oliveros. Les résultats obtenus peuvent fournir des informations
sur la nature et le comportement des champs scalaires dans le modèle PLECHDE, contribuant ainsi à
notre compréhension de l’expansion de l’univers et de la physique fondamentale.
Figure 1.2: Correspondance Anti de-Sitter—Théorie conforme des champs: Source: www.google.com
LE MODELE HOLOGRAPHIQUE DE
L’ENERGIE NOIRE (HDE)
La constante cosmologique Λ est le modèle le plus simple mais présente des difficultés telles que le
”fine-tuning (Précision extrême ou discontinuité à temps fini)” et le problème de coı̈ncidence cosmique.
Les modèles d’énergie noire proposent un composant mystérieux avec une pression négative appelé
énergie noire, qui domine l’Univers. Enfin, la densité d’énergie totale de l’Univers est principalement
constituée d’énergie noire et de matière noire, tandis que la matière ordinaire et le rayonnement y con-
tribuent très peu. Différents théories ont été étudiés pour expliquer la nature de l’énergie noire, tels que
le tachyon, la quintessence, la k-essence, le quintome, le gaz Chaplygin, l’énergie noire holographique
(HDE) et le fantôme. Parmi eux, le modèle d’énergie noire holographique (HDE) est largement étudié,
basé sur le principe holographique. Selon Cohen et al. [1], dans la théorie quantique des champs, la
coupure ultraviolette (UV) ΛU V devrait être liée à la coupure infrarouge (IR) L en raison de la limite
imposée par la formation d’un trou noir. Si la densité d’énergie du vide ρD causée par la coupure UV
est ρD = Λ4U V , alors la taille L ne doit pas dépasser la masse du trou noir, c’est-à-dire :
où Mp = (8πG)−1/2 ≈ 1018 GeV représente la masse réduite de Planck (où G est la constante gravita-
tionnelle de Newton).
Démontrons:
Etant donnée que ED ≤ EBH ; On a:
(MP2 Ah )
en prenant EBH = (8π) de l’Eq.(1.6) ;
(Ah )
ZZZ I
ED ≤ EBH → ρD dv ≤ MP2 dL,
v (8π)
L L L L
(Ah )
Z Z Z Z
2 2 2 2
ρD dLdLdL ≤ MP2 dL;
−L
2
−L
2
−L
2
(8π) −L
2
d’où : Ç å
3 Ah
L ρD ≤ MP2 L;
8π
Si la plus grande coupure possible L est celle pour qui cette inégalité est saturée, on obtient la
densité d’énergie de HDE ρD comme suit :
ρD = 3c2 Mp2 L−2 , (2.2)
9
10
où c représente une constante numérique sans dimension dont la valeur peut être mise en évidence
par des données d’observation : pour un Univers plat c = 0.818+0.113 −0.097 et dans le cas d’un non plat
+0.179
c = 0.815−0.139 [2, 3]. Un travail récent de Guberina et al. [4] propose une alternative pour dériver le
modèle HDE (Holographic Dark Energy) basé sur la borne d’entropie de Bekenstein-Hawking. Cette
borne limite l’entropie maximale d’un système dans une boı̂te de taille L et est donnée par SBH ≈ Mp2 L2
, évoluant avec l’aire de la boı̂te plutôt que son volume. En tenant compte des effets d’auto-gravitation,
la borne d’entropie de Bekenstein SB est obtenue en multipliant l’énergie E ≈ ρD L3 et la taille L du
système. En exigeant que SB soit inférieure à SB H ( EL ≤ Mp2 L2 ), on obtient le même résultat que
l’argument de la borne d’énergie ρD ≤ Mp2 L−2 .
Le modèle HDE a été largement étudié [5, 13] , utilisé pour expliquer l’inflation, étudié avec des con-
stantes gravitationnelles variables dans le temps, et exploré avec différentes coupures IR telles que
l’horizon des particules, l’horizon des événements futurs et l’horizon de Hubble. Des correspondances
avec d’autres modèles de champ scalaire ont également été proposées. Le modèle HDE est en accord
avec les données cosmologiques provenant des anisotropies du rayonnement CMB et des supernovae
de type Ia [17, 22]. De plus, l’accélération cosmique a été étudiée avec précision en introduisant des
modifications de la gravité, offrant une alternative naturelle aux composants exotiques pour expliquer
les différentes phases de l’Univers sans nécessiter de terme cinétique négatif dans les modèles d’énergie
noire.
Les modèles de la gravité modifiée sont étudiés pour expliquer l’accélération de l’Univers. Certains
modèles populaires incluent la gravité f (T ), la gravité f (R), la gravité f (G), le modèle DGP, les
modèles DBI, la gravité de Horava-Lifshitz et la gravité de Brans-Dicke [25, 35, 36].
Le modèle HDE (Holographic Dark Energy) nécessite un cadre dynamique tel que la théorie de Brans-
Dicke pour s’adapter à la relativité générale d’Einstein. Étant donné que L = H −1 est utilisé comme
seuil, le paramètre ωD ne peut pas être déterminé dans le cadre de la relativité générale. Dans le
contexte de la gravité de Brans-Dicke, le modèle HDE a été largement étudié, notamment en ce qui
concerne le problème de coı̈ncidence cosmique, le comportement quintôme, le croisement fantôme, le
paramètre ωD et le paramètre de décélération q. Différentes versions du modèle HDE ont été étudiées
dans la cosmologie de Brans-Dicke, y compris des corrections logarithmiques et des coupures spécifiques
comme le rayon moyen de la courbure scalaire de Ricci. Des études ont également été menées dans
le cadre de la cosmologie de Brans-Dicke, en considérant différentes formes du facteur d’échelle a (t).
Des corrections de loi de puissance à l’entropie ont également été prises en compte dans la définition
du HDE, où l’entropie corrigée suit une forme spécifique basée sur la loi de Hawking pour l’entropie
d’excitation. L’entropie corrigée en loi de puissance a la forme suivante [79, 82]:
Ç å
A
S (A) = c0 [1 + c1 f (A)] , (2.3)
a21
Les grandeurs c0 et c1 sont deux paramètres constants de l’ordre de l’unité, a1 indique la coupure ultra-
violette (UV) à l’horizon et ν est un exposant qui dépend du degré de mélange des états fondamental et
excité. Pour une grande surface d’horizon ( i.e. A >> a21 ), la contribution du terme f (A) est négligeable
et l’entropie d’intrication à l’état mixte se rapproche asymptotiquement de l’entropie de l’état fonda-
mental (Bekenstein-Hawking).
On exprime également une forme utile de l’entropie d’intrication par la relation suivante :
A î ó
S= 1 − Kα A1−α/2 , (2.5)
4G
avec α est une constante sans dimension dont la valeur exacte est actuellement débattue, et :
α (4π)α/2−1
Kα = . (2.6)
(4 − α) rc2−α
La quantité rc représente l’échelle de croisement. Le deuxième terme de l’Eq. (2.5) peut être considérée
comme une correction de loi de puissance à la loi d’aire résultant de l’intrication, lorsque la fonction
d’onde du champ est choisie comme étant une superposition d’état fondamental et sorti [80]. Le terme
de correction est également plus significatif pour des excitations plus élevées [80]. Il est important de
noter que le terme de correction diminue rapidement avec A et donc dans la limite semi-classique (ce
qui signifie de grandes valeurs de A) la loi de zone est récupérée.
Ensuite, pour les grands trous noirs, le terme de correction chute rapidement et la loi de surface
est récupérée, alors que pour les petits trous noirs, la correction devient plus importante. Ceci peut
s’interpréter comme suit : pour une grande surface, c’est-à-dire à basse énergie, pour exciter les modes
et donc les modes de l’état fondamental contribuent à la majeure partie de l’entropie d’enchevêtrement.
Cependant, pour une petite zone d’horizon, un grand nombre de modes de champ peuvent être excités
et contribuer de manière significative à la correction, provoquant un écart important par rapport à la
loi de zone.
La définition de HDE peut également être modifiée en raison des corrections logarithmiques. L’entropie
corrigée logarithmique a la forme [83, 90]:
Ç å
A A
SBH = + α̃ log + β̃, (2.8)
4G 4G
où α̃ et β̃ sont des constantes sans dimension d’ordre unitaire. Les valeurs exactes de ces deux con-
stantes ne sont pas encore déterminées et c’est toujours un problème ouvert dans Loop Quantum
Cosmology. Ces corrections peuvent apparaı̂tre dans l’entropie du trou noir en boucle de gravité quan-
tique (LQG). Ils peuvent également être dus à des fluctuations d’équilibre thermique, à des fluctuations
quantiques ou à des fluctuations de masse et de charge.
Ce terme logarithmique apparaı̂t également dans un modèle de cosmologie entropique qui unifie
l’inflation et l’accélération du temps tardif [91]. Les corrections logarithmiques de l’entropie des trous
noirs sont associées non seulement à la boucle de gravité quantique mais aussi à d’autres sources, par
ex. le principe d’incertitude généralisée (GUP) [92].
Les corrections quantiques apportées à la relation entropie-aire conduisent à la correction de courbure
dans l’action d’Einstein-Hilbert et vice versa [93, 94, 95]. En utilisant la relation entropie-aire corrigée
(2.8), la densité d’énergie de l’entropie-corrigée HDE (ECHDE) peut être écrite comme [96, 99]:
où % et sont des constantes sans dimension de l’ordre de l’unité. Dans le cas limite, c’est-à-dire lorsque
% = = 0, Eq. (2.9) donne la densité HDE bien connue :
Le premier terme de l’Eq. (2.9) correspond à la densité d’énergie holographique usuelle. Le deuxième
et le troisième termes sont dus à des corrections d’entropie : puisqu’ils ne peuvent être comparables
au premier terme que lorsque L est très petit, les corrections qu’ils donnent n’ont de sens qu’au début
de l’évolution de l’univers. Lorsque l’univers devient grand, Eq. (2.9) se réduit à celui du HDE ordi-
naire. Inspiré par la relation d’entropie corrigée logarithmique donnée dans l’équation (2.9), la den-
sité d’énergie du modèle appelé Logarithmic Entropy Corrected Holographic DE (LECHDE) peut être
facilement obtenue comme suit :
où H = aȧ est le paramètre de Hubble et Ḣ est la dérivée du paramètre de Hubble par rapport au temps
cosmique t. De plus, nous avons que α et β sont deux paramètres constants.
Récemment, Wang et Xu [101] ont contraint le nouveau modèle HDE dans un univers non plat en util-
isant des données d’observation. Les meilleures valeurs d’ajustement de (α, β) avec leur niveau de con-
fiance qu’ils ont trouvées sont α = 0.8824+0.2180 +0.2213 +0.0973 +0.1247
−0.1163 (1σ) −0.1378 (2σ) et β = 0.5016−0.0871 (1σ) −0.1102 (2σ) pour
l’Univers non plat, tandis que pour l’Univers plat, ils ont trouvé que α = 0.8502+0.0984 +0.1299
−0.0875 (1σ) −0.1064 (2σ) et
+0.0842
β = 0.4817−0.0773 (1σ) +0.1176
−0.0955 (2σ). Il faut aussi souligner que le scalaire de Ricci est récupéré dans le cas
limite de α = 2 et β = 1.
Nous avons décidé de considérer l’échelle GO comme une coupure infrarouge pour certaines raisons
spécifiques. Si la coupure IR choisie est donnée par l’horizon des particules, le modèle HDE ne peut
pas produire une expansion accélérée de l’Univers [102]. Si l’on considère comme coupure du système
l’horizon des événements futurs, le modèle HDE a un problème de causalité. Les modèles DE qui con-
sidèrent l’échelle GO ne dépendent que de quantités locales, il est alors possible d’éviter le problème
de causalité, de plus il est également possible d’obtenir la phase accélérée de l’Univers.
La densité d’énergie du modèle PLECHDE avec coupure IR GO dans l’unité de masse de Planck, c’est-
à-dire lorsque Mp = 1, est obtenue en insérant l’Eq. (2.12) dans l’éq. (2.7), ce qui donne :
−γ
ρD = 3c2 L−2
GO − δLGO
Ç å
−2 δ −γ+2
2
= 3LGO c − LGO = 3L−2
GO Γpl , (2.13)
3
ρD = 3c2 L−2 −4 −4
Ä ä
2
GO + %LGO log LGO + LGO
® ´
1 −2 î
= 3LGO c + LGO % log LGO + = 3L−2
−2
Ä ä ó
2 2
GO Γlog , (2.15)
2
dr2
ñ ô
Ä ä
2 2 2 2 2 2 2
ds = −dt + a (t) + r dθ + sin θdϕ , (2.16)
1 − kr2
où a (t) représente le facteur d’échelle sans dimension (qui décrit l’évolution de l’Univers), t représente
le temps cosmique, r est la composante radiale de la métrique, θ et ϕ sont les deux coordonnées angu-
laires de la métrique et k est une constante de dimension de [longueur]−2 appelé paramètre de courbure
qui contient l’information sur la courbure de la partie spatiale de l’élément de ligne. Le paramètre de
courbure k peut prendre les valeurs (−1, 0, +1) qui donnent respectivement un Univers FLRW ouvert,
plat ou fermé. θ et ϕ sont les angles azimutaux et polaires habituels, avec les contraintes données par
0 ≤ θ ≤ π et 0 ≤ ϕ ≤ 2π.
L’équation de Friedmann correspondante prend la forme suivante :
k 1
H2 + 2
= (ρD + ρm ) , (2.17)
a 3
où ρD et ρm sont les densités d’énergie de l’énergie noire et la matière noire, respectivement.
Nous définissons également les densités d’énergie fractionnaires pour la matière, la courbure et l’énergie
noire, respectivement, comme suit :
ρm ρm
Ωm = = , (2.18)
ρcr 3H 2
ρk k
Ωk = = 2 2, (2.19)
ρcr H a
ρD,pl ρD,pl
ΩD,pl = = = L−2
GO H
−2
Γpl , (2.20)
ρcr 3H 2
ρD,log ρD,log
ΩD,log = = = L−2
GO H
−2
Γlog , (2.21)
ρcr 3H 2
où ρcr = 3H 2 représente la densité d’énergie critique, qui représente la densité d’énergie nécessaire
pour avoir la planéité. La densité d’énergie fractionnaire de courbure Ωk donne des informations sur
la contribution de la courbure spatiale à la densité totale. Des observations récentes soutiennent un
Univers fermé avec une petite courbure positive Ωk ∼ = 0.02 [108].
2
Divisons l’éq. (2.17) par H et en utilisant les Eqs. (2.18), (2.19), (2.20) et (2.21), il est possible d’écrire
l’équation de Friedmann donnée dans Eq. (2.17) comme suit :
1 + Ωk = Ωm + ΩD,(pl,log) . (2.22)
Éq. (2.22) a la propriété principale de relier toutes les densités d’énergie fractionnaires considérées dans
notre travail.
Afin de préserver l’identité de Bianchi ou la loi de conservation énergie-impulsion locale,i.e ∇µ T µν = 0,
la densité d’énergie totale ρtot doit satisfaire l’équation de continuité suivante :
où
Nous devons souligner ici que nous considérons la matière noire sans pression, c’est-à-dire que nous
avons pm = 0, donc nous avons que la pression totale coı̈ncide avec la pression d’énergie noire.
De plus, nous avons que ωtot = ptot /ρtot représente le paramètre de l’équation d’état (EoS).
En supposant une interaction entre DM et DE, les deux densités d’énergie ρD et ρm sont conservées
séparément. Les équations de conservation pour la matière noire et l’énergie noire prennent les formes
suivantes :
ρ̇m + 3Hρm = 0, (2.26)
Ä ä
ρ̇D,(pl,log) + 3HρD,(pl,log) 1 + ωD,(pl,log) = 0. (2.27)
La dérivée temporelle de l’expression de LGO donnée dans l’Eq. (2.12) peut s’écrire comme suit :
!
3 Ḣ Ḧ
L̇GO = −H L3GO α 2 +β . (2.28)
H 2H 3
De plus, la dérivée par rapport au temps cosmique t de la densité d’énergie de l’énergie noire ρD donnée
dans l’Eq.(3.13) est donné par :
ñ ô
γδ
ρ̇D,pl = c − L−γ+2
−6L̇GO L−3 2
, (2.29)
6 GO
GO
® ´
−3 2 1 −2
ρ̇D,log = −6L̇GO LGO c + LGO [% (4 log LGO − 1) + 2ε] . (2.30)
3
En utilisant dans l’éq. (2.29) la dérivée de LGO par rapport au temps cosmique t donné dans l’Eq. (2.28)
, la dérivée de la densité d’énergie ρD donnée dans l’Eq. (2.29) peut s’écrire comme suit :
! Ç å
Ḣ Ḧ γδ
ρ̇D,pl = 6H 3
α 2 +β c − L−γ+2
2
, (2.31)
H 2H 3 pl
6 GO
! ® ´
Ḣ Ḧ 1
ρ̇D,log = 6H 3
α 2 +β c + L−2
2
[% (4 log LGO − 1) + 2ε] . (2.32)
H 2H 3 log
3 GO
En dérivant l’équation de Friedmann donnée dans l’équation. (2.17) par rapport au temps cosmique t,
on obtient la relation suivante :
k 1Ä ä
2H Ḣ − 2H 2 = ρ̇m + ρ̇D,(pl,log) , (2.33)
a 3
ce qui équivaut à :
k 1 Ä ä
Ḣ −= ρ̇ m + ρ̇D,(pl,log) . (2.34)
a2 6H
Pour ρ̇D , nous pouvons utiliser l’expression dérivée de l’Eq. (2.31), tandis que nous pouvons trouver
l’expression de ρ̇m à partir de l’équation de continuité donnée dans l’Eq. (2.26), en obtenant :
ρ̇m = −3Hρm . (2.35)
Nous avons donc :
! Ç å
k 1 Ḣ Ḧ γδ −γ+2
Ḣ − = −3Hρm + 6H 3 α 2 + β c2 − L , (2.36)
a 2 6H H 2H 3 pl
6 GO
!
k 1 3 Ḣ Ḧ
Ḣ − 2 = −3Hρm + 6H α 2 + β ×
a 6H H 2H 3 log
® ´´
1
c + L−2
2
[% (4 log LGO − 1) + 2ε] , (2.37)
3 GO
où nous avons utilisé l’expression de Ωk dérivée de l’Eq. (2.19) tandis que le paramètre u(pl,log) est défini
comme suit :
Ωm 1 + Ωk
u(pl,log) = = − 1, (2.42)
ΩD,(pl,log) ΩD,(pl,log)
où nous avons utilisé la relation entre toutes les densités d’énergie fractionnaires données dans l’équation.
(2.22).
Nous devons maintenant dériver une expression pour HḢ2 . En utilisant l’échelle GO donnée dans
l’équation (2.12) et la densité fractionnaire de l’énergie noire donnée dans l’Eq. (2.20), on obtient les
relations suivantes :
ΩD,pl
−α
!
Ḣ Γpl
= , (2.43)
H2 pl
β
ΩD,log
−α
!
Ḣ Γlog
= . (2.44)
H2 log
β
À partir de l’équation de continuité pour l’énergie noire donnée dans l’équation (2.27), on en déduit
facilement que le paramètre EoS ωD peut s’exprimer comme suit :
ρ̇D,(pl,log) ρ0D,(pl,log)
ωD,(pl,log) = −1 − = −1 − . (2.49)
3HρD,(pl,log) 3ρD,(pl,log)
Insérons dans l’éq. (2.49) l’expression de ρ̇D donnée dans l’Eq. (2.45) ou de manière équivalente
l’expression de ρ0D donnée dans l’Eq. (2.47), on obtient l’expression finale suivante pour ωD :
Ç å
2 ΩD,pl 1
ωD,pl = − − α + β − (1 + upl ) , (2.50)
3βΩD,pl Γpl 3
Ç å
2 ΩD,log 1
ωD,log = − − α + β − (1 + ulog ) . (2.51)
3βΩD,log Γlog 3
Nous voulons également dériver une expression pour le paramètre de décélération q, qui est généralement
défini comme suit :
äa Ḣ
q=− 2
= −1 − 2 . (2.52)
ȧ H
Ḣ
En utilisant dans l’éq. (2.52) l’expression de H2
obtenue dans l’Eq. (2.43), on a q qui peut s’exprimer
comme suit :
Ç å
1 ΩD,pl
qpl = α−β− , (2.53)
β Γpl
Ç å
1 ΩD,log
qlog = α−β− . (2.54)
β Γlog
Nous pouvons facilement déduire des Eqs. (2.50) et (2.53) que les expressions de ωD et q sont liées par
la relation suivante :
2q 1
ωD = − (1 + u) . (2.55)
3ΩD 3
A l’heure actuelle, c’est-à-dire pour ΩD = 0.6911, Ωm = 0.3011, u = 0.446969, on obtient à partir de l’Eq.
(2.55) que :
L’Univers existe en phase d’accélération (c’est-à-dire que nous avons q < 0) si ωD < 0 et la division
fantôme, c’est-à-dire ωD ≤ −1, peut être franchie à condition que q < 0. D’après la définition de q
donnée dans Éq. (2.52) on obtient que :
Ḣ
> −0.46335. (2.57)
H2
De plus, en utilisant les Eqs. (2.20) et (2.52), on peut facilement en déduire que :
ΩD,pl ΩD,log
= = L−2 −2
GO HGO = α − β (1 + q) . (2.58)
Γpl Γlog
De l’éq. (2.58), on obtient qu’à l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on peut écrire :
ΩD,pl ΩD,log
= = L−2 −2
GO HGO ≈ 1.53665. (2.59)
Γpl Γlog
ΩD,pl ΩD,log
= = L−2 −2
GO HGO ≈ 0.649984. (2.60)
Γpl Γlog
ΩD,pl ΩD,log
= = L−2 −2
GO HGO ≈ 0627004. (2.61)
Γpl Γlog
où nous avons utilisé la définition de u(pl,log) donnée dans l’Eq. (2.42).
En utilisant les équations de continuité pour la matière noire et l’énergie noire données dans les équations.(2.2
et (2.27), on en déduit, après quelques calculs, que l’évolution de u est régie par la loi suivante :
qui conduit à :
u̇(pl,log)
u0(pl,log) = = 3u(pl,log) ωD,(pl,log) . (2.64)
H
Nous voulons maintenant dériver certaines quantités dans le cas limite d’un univers plat dominé par
le noir, c’est-à-dire pour ΩD = 1, Ωm = Ωk = 0 et u = 0.
Nous commençons à calculer l’expression du paramètre de Hubble H. Nous considérons l’équation de
Friedmann donnée dans l’Eq. (2.17), qui peut s’écrire, pour un Univers plat dominé par le noir, comme
suit :
1
H 2 = ρD . (2.65)
3
Pour ρD , nous considérons l’expression donnée dans l’Eq. (2.14), compte tenu du fait que l’on néglige
le terme de correction puisque son apport n’est considérable qu’au début de la vie de l’Univers. Par
conséquent, nous avons :
Ä ä
ρD = 3c2 αH 2 + β Ḣ . (2.66)
Combiner les éq. (2.65) et (2.66), on obtient, après quelques calculs algébriques, l’équation différentielle
suivante pour H :
Ä ä
βc2 Ḣ + αc2 − 1 H 2 = 0, (2.67)
et Q représente le terme d’interaction qui peut être, en général, une fonction arbitraire de paramètres
cosmologiques, comme le paramètre de Hubble H et les densités d’énergie pour la matière noire et
l’énergie noire, ρD et ρm , soit Q(Hρm , HρD ). Nous avons choisi Q sous la forme suivante :
où b2 un paramètre de couplage entre la matière noire et l’énergie noire [109, 116]. Il est important
de noter qu’il est possible d’utiliser des termes d’interaction plus généraux [117]. Étant donné que la
nature de la matière noire (DM) et de l’énergie noire (DE) reste inconnue, différents lagrangiens ont
été proposés pour générer ce terme d’interaction. Des valeurs positives de b2 indiquent une transition
de l’énergie sombre à la matière sombre et vice versa pour des valeurs négatives de b2 . Parfois, b2 est
limité à l’intervalle [0,1] voir [118]. Le cas où b2 = 0 correspond au modèle FRW sans interaction, tandis
que b2 = 1 représente le transfert complet d’énergie de l’énergie sombre à la matière. Récemment, une
interaction de ce type a été observée dans le cluster Abell A586, montrant une transition de l’énergie
sombre en matière sombre et vice versa [119, 120]. Cependant, la force de cette interaction n’est pas
clairement identifiée [121].
Les observations du fond diffus cosmologique (CMB) et des amas galactiques indiquent que le
paramètre de couplage b2 est inférieur à 0, 025, ce qui correspond à une constante petite mais positive[122,
123]. Un paramètre de couplage négatif est évité en raison de la violation des lois thermodynamiques.
Des simulations à N corps à haute résolution ont également montré que les propriétés structurelles
des structures cosmiques fortement non linéaires, telles que leur concentration moyenne à une masse
donnée, pourraient être significativement modifiées en présence d’une interaction entre l’énergie som-
bre et la matière sombre [124]. La force du paramètre de couplage peut en effet modifier considérablement
l’histoire cosmique en altérant les propriétés de regroupement de la matière, car la croissance des per-
turbations de densité de la matière sombre est très sensible à l’interaction [125, 126]. La meilleure
façon de motiver une forme appropriée de la fonction Q, qui décrit l’interaction entre DE et DM, de-
vrait provenir d’une théorie cohérente de la gravité quantique ou d’un schéma de reconstruction ion-
ique utilisant les données des supernovae de type Ia (SNIa) [127, 128]. Cependant, jusqu’à présent, le
modèle d’interaction de l’énergie sombre est celui qui correspond le mieux aux observations [129].
Maintenant, nous souhaitons dériver l’expression du paramètre de l’équation d’état (EoS) pour le cas
d’interaction. Nous suivrons la même procédure que celle utilisée dans la section précédente.
En suivant la même procédure de la section non interagissante, on obtient l’expression suivante pour
l’expression α HḢ2 + β 2H
Ḧ
3:
ï Äu ò
Q
ä
Ḣ
Ḣ Ḧ
! 1+ H 2 pl
+ pl
2
− 1 ΩD,pl − 6H 3
α 2
+β = γδ −γ+2
, (2.81)
H 2H 3 pl c2 − L
6 GO
ï ò
u Q
Ä ä
Ḣ Ḧ
! 1 + HḢ2 + log 2
− 1 ΩD,log − 6H 3
pl
α +β = , (2.82)
H 2 2H 3 log c2 + 13 L−2
GO [% (4 log LGO − 1) + 2ε]
(2.83)
qui conduisent, en utilisant les expressions de HḢ2 et HḢ2 obtenues respectivement, aux Eqs.
pl log
(2.40) et (2.41), aux expressions suivantes pour ρ̇D,pl et ρ̇D,log :
ñ Ç å ô
2 ΩD,pl
3 Q
ρ̇D,pl = 3H − α + β + (upl − 2) ΩD,pl − , (2.84)
β Γpl 3H 3
ñ Ç å ô
3 2 ΩD,log Q
ρ̇D,log = 3H − α + β + (ulog − 2) ΩD,log − . (2.85)
β Γlog 3H 3
On en déduit donc que les expressions de ρ0D,pl et ρD,log sont données, respectivement, par les relations
suivantes :
ñ Ç å ô
2 ΩD,pl Q
ρ0D,pl = 3H 2
− α + β + (upl − 2) ΩD,pl − , (2.86)
β Γpl 3H 3
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,log Q
ρ0D,log = 3H − α + β + (ulog − 2) ΩD,log − . (2.87)
β Γlog 3H 3
(2.88)
À partir de l’équation de continuité pour l’énergie noire donnée dans l’équation. (2.79), on en déduit
facilement que le paramètre EoS pour le cas interactif peut s’écrire comme suit :
ρ̇D,(pl,log) Q ρ0D,(pl,log) Q
ωD,(pl,log) = −1 − − = −1 − − . (2.89)
3HρD,(pl,log) 3H 3ρD,(pl,log) 3H
Insertion dans l’éq. (2.89) l’expression de ρ̇D donnée dans l’Eq. (2.84) ou de manière équivalente
l’expression de ρ0D donnée dans l’Eq. (2.84), on obtient :
Ç å
2 ΩD,pl 1
ωD,pl = − − α + β − (1 + upl ) , (2.90)
3βΩD,pl Γpl 3
Ç å
2 ΩD,log 1
ωD,log = − − α + β − (1 + ulog ) . (2.91)
3βΩD,log Γlog 3
Par conséquent, nous obtenons le même paramètre EoS du cas sans interaction donné dans l’Eq. (2.50).
En suivant la même procédure que pour le cas non interagissant, on peut aussi déduire que, pour le
cas interagissant, l’évolution de u est régie par la loi suivante :
Ä ä
Q 1 + u(pl,log)
u̇(pl,log) = 3Hu(pl,log) ωD,(pl,log) + , (2.92)
ρD,(pl,log)
qui conduit à :
Ä ä
Q 1 + u(pl,log)
u0(pl,log) = 3u(pl,log) ωD,(pl,log) + . (2.93)
HρD,(pl,log)
En utilisant la définition de Q que nous avons choisie, nous en déduisons que u̇ et u0 sont donnés,
respectivement, par :
Ä ä2
u̇(pl,log) = 3Hu(pl,log) ωD,(pl,log) + 3b2 H 1 + u(pl,log) , (2.94)
ä2
u0(pl,log) = 3u(pl,log) ωD,(pl,log) + 3b2 1 + u(pl,log)
Ä
. (2.95)
23
Chapitre
D
pD = − , (4.1)
ρθD
où D et θ sont deux paramètres constants libres, avec D défini positif et θ qui prend des valeurs dans
l’intervalle 0 < θ < 1. Le CG est récupéré dans le cas limite correspondant à θ = 1. L’équation d’état
donnée dans l’Eq. (4.1) avec θ = 1 a été étudié pour la première fois en 1904 par Chaplygin afin de
décrire les processus adiabatiques [130]. La cosmologie résultant de cette équation d’état pour le cas
où θ 6= 1 a été analysée dans [136] . L’idée selon laquelle un modèle cosmologique basé sur le Gaz de
Chaplygin pourrait unifier l’énergie noire (DE) et la matière noire (DM), réduisant ainsi deux entités
physiques inconnues en une seule, a été avancée pour la première fois dans le cas θ = 1 dans [137, 138]
puis généralisée au cas θ 6= 1 dans l’article de [136] .
Gorini et al. ont démontré dans [139] que le spectre de puissance de la matière observé est compatible
24
4.1. GAZ CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ (GCG) 25
uniquement lorsque θ < 10−5 , ce qui signifie que le GCG est pratiquement indiscernable du modèle
cosmologique standard à constante cosmologique. Dans [140], l’inflation de Chaplygin a été étudiée
dans le contexte de la Loop Quantum Cosmology (LQC). De plus, il est démontré que les paramètres
du modèle d’inflation de Chaplygin sont cohérents avec les résultats des données WMAP sur 5 ans.
L’évolution de la densité d’énergie ρD du modèle GCG est donnée par la relation suivante :
ñ ô 1
B θ+1
ρD = D + , (4.2)
a3(θ+1)
où B représente une constante d’intégration.
En principe, l’éq. (4.2) admet une large gamme de valeurs positives du paramètre θ cependant, il
faut s’assurer que la vitesse du son (donnée par la relation c2s = ρDθ
θ+1 ) ne dépasse pas la vitesse de
la lumière. De plus, comme le souligne l’article de Bento et al. [136], ce n’est que pour la gamme de
valeurs 0 < θ < 1 que l’analyse de l’évolution des fluctuations de densité d’énergie a un sens physique.
Nous voulons maintenant reconstruire le potentiel et la dynamique du champ scalaire.
La densité d’énergie ρD et la pression pD du champ scalaire homogène φ dépendant du temps sont
données, respectivement, par :
1 2
ρD = φ̇ + V (φ) , (4.3)
2
1 2
pD = φ̇ − V (φ) . (4.4)
2
Le paramètre ωD du GCG est donné par :
1 2
pD 2
φ̇ − V (φ) φ̇2 − 2V (φ)
ωD = = 1 = . (4.5)
ρD 2
φ̇2 + V (φ) φ̇2 + 2V (φ)
En ajoutant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD données dans les équations. (4.3) et (4.4), on
peut facilement dériver le terme d’énergie cinétique φ̇2 comme suit :
φ̇2 = ρD + pD . (4.6)
En utilisant dans l’éq. (4.6) la définition de pD donnée dans l’Eq. (4.1), on obtient la relation suivante :
ñ ô
2 D D
φ̇ = ρD − θ = ρD 1 − θ+1 . (4.7)
ρD ρD
dont la solution, dans le cas limite d’un Univers plat dominé par le noir, est donnée par :
√
2 3
φ (a) = ×
3 (1 + θ)
1
h » i
log a 2 (3+3θ) − log B + B (B + a3+3θ D) . (4.9)
En soustrayant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations. (4.3) et (4.4),
on peut facilement dériver le terme de potentiel scalaire V (φ) comme suit :
Ç å
1 ρD D
V (φ) = (ρD − pD ) = 1 + θ+1 . (4.10)
2 2 ρD
Considérant les expressions générales de pD et ρD données dans les équations. (4.1) et (4.2), on obtient
l’expression suivante pour V (φ):
ñ ô 1
1 B θ+1 1 D
V (φ) = D + 3(θ+1) + θ . (4.11)
2 a 2 D + B ó θ+1
î
a3(θ+1)
D = −ωD ρθ+1
D . (4.13)
qui peut être réécrit, en substituant l’expression de D donnée dans l’Eq. (4.13), sous la forme suivante :
Ä äθ+1
B = a3 ρ D (1 + ωD ) . (4.15)
Utilisation dans Eqs. (4.13) et (4.15) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut écrire D et B comme suit :
ñ Ç å ô
2ΩD,pl 1
Dpl = ρθ+1
D,pl − α + β + (1 + upl ) , (4.16)
3βΩD,pl
Γpl 3
ñ Ç å ô
Ä
3
äθ+1 2 ΩD,pl 1
Bpl = a ρD,pl 1− − α + β − (1 + upl ) . (4.17)
3βΩD,pl Γpl 3
Utilisation dans Eqs. (4.13) et (4.15) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.51), on peut écrire D et B comme suit :
ñ Ç å ô
2ΩD,log 1
Dlog = ρθ+1
D,log − α + β + (1 + ulog ) , (4.18)
3βΩD,log
Γlog 3
ñ Ç å ô
Ä
3
äθ+1 2 ΩD,log 1
Blog = a ρD,log 1− − α + β − (1 + ulog ) . (4.19)
3βΩD,log Γlog 3
Nous voulons maintenant obtenir les expressions de D et B pour un univers plat dominé par le noir.
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient les expressions
suivantes pour D et B :
)θ+1
αc2 − 1 3β 2 c4
ñ Ç å ô(
2
DN oire = − −1 , (4.20)
3 βc2 [(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
´θ+1
αc2 − 1 3βc2
ñ Ç åô ®
2 2 4
î
2
Ä
2
ä ó
αc2 −1
−2
BN oire = 3β c C2 βc C1 − αc − 1 t . (4.21)
3 βc2
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour DN oire et
BN oire :
)θ+1
2c2 − 1 32 c4
ñ Ç å ô(
2
DN oire = − −1 , (4.22)
3 c2 [(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
´θ+1
2c2 − 1 3c2
ñ Ç åô ®
2 4
î
2
Ä
2
ä ó
2c2 −1
−2
BN oire = 3c C2 c C1 − 2c − 1 t . (4.23)
3 c2
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour DN oire et BN oire :
)θ+1
2 0.8502c2 − 1 0.6961c4
ñ Ç å ô(
DN oire = − −1 , (4.24)
3 0.4817c2 [(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
2 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
BN oire = ×
3 0.4817c2
® 1,4451c2
´θ+1
4
î
2
Ä
2
ä ó −2
0.8502c2 −1
0.6961c C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t . (4.25)
De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pouvons
réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :
φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.26)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.27)
2
Utilisation dans Eqs. (4.26) et (4.27) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.28)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.29)
2 3βΩD,pl Γpl 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.31) par rapport au facteur
d’échelle a (t) :
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.30)
3βΩD,pl Γpl 3 a
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.40)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.41)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2
En ajoutant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD données dans les équations. (4.44) et (4.45),
on peut facilement dériver le terme d’énergie cinétique φ̇2 comme suit :
φ̇2 = ρD + pD . (4.47)
Insertion dans l’éq. (4.48) l’expression de ρD donnée dans l’Eq. (4.43), on peut écrire :
D
φ̇2 = ρD (1 + A) − î D B
ó . (4.49)
A+1
+ a3(θ+1)(A+1)
dont la solution, pour un Univers plat dominé par le noir, est donnée par :
»
2 (1 + A)B + a3(1+A)(1+θ) D
φ (a) = √ · ArcTanh » . (4.51)
3 (1 + A)1/2 (1 + θ) B (1 + A)
En soustrayant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations. (4.44) et (4.45),
on peut facilement dériver le terme de potentiel scalaire V (φ) comme suit :
1
V (φ) = (ρD − pD ) . (4.52)
2
Considérant dans l’éq. (4.52) les expressions générales de pD et ρD données, respectivement, dans les
Éqs. (4.42) et (4.43), on peut écrire V (φ) comme suit :
1
(1 − A)
ñ ô
D B θ+1 D
V (φ) = + 3(θ+1)(A+1) + î θ . (4.53)
2 A+1 a D
2 A+1 + B
ó
θ+1
a3(θ+1)(A+1)
D
ωD = A − . (4.54)
ρθ+1
D
Par conséquent, à partir de l’éq. (4.54), on peut facilement obtenir l’expression suivante pour D :
D = ρθ+1
D (A − ωD ) . (4.55)
De plus, à partir de l’éq. (4.54), on peut aussi dériver l’expression suivante pour le paramètre A :
D
A = ωD + . (4.56)
ρθ+1
D
Au lieu de cela, à partir de l’Eq. (4.43), on en déduit que B peut se réécrire comme suit :
Ç å
3(θ+1)(A+1) D
B=a ρθ+1
Λ − . (4.57)
A+1
En remplaçant dans l’éq. (4.57) l’expression de D donnée dans l’Eq (4.55), on obtient la relation suivante
pour B :
Ç å
î
3(A+1)
ó1+θ 1 + ωD
B= a ρD . (4.58)
1+A
Insertion dans Eqs. (4.55) et (4.58) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), nous dérivons les expressions suivantes pour D et B :
ñ Ç å ô
θ+1 2 ΩD,pl 1
Dpl = [ρD,pl ] A+ − α + β + (1 + upl ) , (4.59)
3βΩD,pl Γpl 3
[a3(A+1) ρD,pl ]θ+1
ñ Ç å ô
2 ΩD,pl 1
Bpl = 1− − α + β − (1 + upl ) . (4.60)
1+A 3βΩD,pl Γpl 3
Insertion dans Eqs. (4.55) et (4.58) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.51), nous dérivons les expressions suivantes pour D et B :
ñ Ç å ô
θ+1 2 ΩD,log 1
Dlog = [ρD,log ] A+ − α + β + (1 + ulog ) , (4.61)
3βΩD,log Γlog 3
[a3(A+1) ρD,log ]θ+1
ñ Ç å ô
2 ΩD,log 1
Blog = 1− − α + β − (1 + ulog ) . (4.62)
1+A 3βΩD,log Γlog 3
Nous voulons maintenant dériver l’expression de D et B dans le cas limite d’un univers plat dominé
par l’obscurité.
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de D et B :
)θ+1 ñ
3β 2 c4
(
2 α−1
Ç å ô
DN oire = 2 A− +1 , (4.63)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 β
2 α−1
™1+θ ñ Ç åô
1 ß 2 3(A+1) 3β(A+1)
−2
BN oire = 3β C2 [βC1 − (α − 1) t] α−1 . (4.64)
1+A 3 β
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour DN oire et
BN oire :
)θ+1 ñ
3c4
( ô
1
DN oire = 2 A+ , (4.65)
2 2
[(2c − 1) t − c C1 ] 3
Ç ån
2 1 3(A+1)
o1+θ
BN oire = 3C2 [C1 − t]3(A+1)−2 . (4.66)
3 1+A
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour DN oire et BN oire :
)θ+1 ñ
0.6961c4
(
2 0.8502 − 1
Ç å ô
DN oire = 2 A − +1 , (4.67)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ] 3 0.4817
™1+θ
0.2073 ß 3(A+1) 1.4451(A+1)
−2
BN oire = − 0.6961C2 [0.4817C1 − (0.8502 − 1) t] 0.8502−1 . (4.68)
1+A
De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pouvons
réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :
φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.69)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.70)
2
Utilisation dans Eqs. (4.69) et (4.70) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.71)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.72)
2 3βΩD,pl Γpl 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.71) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.73)
3βΩD,pl Γpl 3 a
En utilisant dans l’éq. (4.78) l’expression du facteur d’échelle a (t) donnée dans l’Eq. (2.72), on
déduit la relation suivante pour φ (t):
ô1/2
2βc2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t . (4.79)
αc2 − 1
3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.80)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 βc2
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.83)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.84)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2
où B indique une fonction du facteur d’échelle a (t), c’est-à-dire B = B (a (t)). Cette hypothèse semble
raisonnable car elle est liée au potentiel scalaire si CG est interprété via le champ scalaire de Born-
Infeld [147]. Dans la suite de cette section, nous omettons pour simplifier la dépendance temporelle du
facteur d’échelle. VCG a été étudié dans les travaux de [148, 149]. Debnath [150] a proposé le modèle
Modified Variable Chaplygin Gas (MVCG) sous la forme suivante :
B (a)
pD = AρD − . (4.86)
ρθD
Pour le thème de notre recherche, nous choisissons B(a) = B0 a−δ . On peut donc écrire la pression pD
du modèle MVCG comme suit :
B0 a−δ
pD = AρD − . (4.87)
ρθD
A, B0 et δ indiquent trois paramètres constants positifs, B0 étant la valeur actuelle de B et δ étant
l’exposant du facteur d’échelle. De plus, θ est généralement pris dans la marge de valeurs 0 ≤ θ ≤ 1.
Dans le cas limite de B0 = 0, l’équation (4.87) conduit à un EoS barotrope (ou équivalent à un fluide
barotrope). En général, une équation d’état barotrope p = Aρ est capable de décrire différents types
de milieux. Par exemple, le cas limite avec A = −1 (c’est-à-dire p = −ρ)correspond à la constante
cosmologique ou au vide de Sitter. Le cas limite avec A = −2/3 correspond à des parois de domaine, le
cas limite avec A = −1/3 produit des cordes cosmiques, le cas avec A = 0 correspond à de la poussière
ou de la matière, quand A = 1/3 on obtient l’EoS pour un gaz relativiste, le cas limite avec A = 2/3
donne le gaz parfait, enfin, A = 1 représente l’ultra-matière rigide. Si B = B0 dans l’éq. (4.87) (qui est
récupérée lorsque δ = 0), nous récupérons l’EoS du CG original modifié. L’Éq. (4.87)
Ä montre
ä que, dans
1
le scénario MVCG, il interpole entre une phase dominée par le rayonnement A = 3 et une phase
dominée par la quintessence décrite par la constante EoS. Dans le cas limite correspondant à A = 0
et α = 1, on obtient le CG usuel. Récemment, il a été déduit, en utilisant les dernières données de
Supernovae, que des modèles avec α > 1 sont également possibles [151]. Il est également important de
souligner que, dans le cas limite correspondant à A = 0, l’équation (4.87) donne un fluide à pression
négative généralement caractérisé en régime de quintessence.
Cette forme modifiée du CG a aussi une motivation phénoménologique puisqu’elle peut expliquer les
courbes de rotation plates des √ galaxies [152]. La vitesse de rotation galactique Vc est liée au paramètre
MVG A par la relation Vc = 2A tandis que le paramètre densité ρ est lié à la taille radiale de la galaxie
A
r par la relation ρ = 2πGr 2 . Aux densités élevées, le premier terme du modèle MVCG est le terme
dominant et il produit la courbe de rotation plate qui est cohérente avec les observations actuelles. Le
paramètre A varie d’une galaxie à l’autre en raison des variations de Vc .
La densité d’énergie ρD du modèle MVCG est donnée par la relation suivante :
ñ ô 1
3 (θ + 1) B0 1 C 1+θ
ρD = − , (4.88)
[3 (θ + 1) (A + 1) − δ] aδ a3(θ+1)(A+1)
où C est une constante d’intégration positive et il faut aussi avoir 3 (θ + 1) (A + 1) > δ pour que le pre-
mier terme soit une quantité définie positive. δ doit être défini positivement, sinon le facteur d’échelle
tendra vers l’infini, ce qui implique que la densité d’énergie ρD tendra également vers l’infini (ce qui
n’est pas le cas pour l’Univers en expansion).
On reconstruit maintenant les expressions du potentiel et de la dynamique du champ scalaire. Pour
cela, nous considérons un champ scalaire dépendant du temps φ (t) de potentiel V (φ) , qui sont di-
rectement liés à la densité d’énergie et à la pression de MVCG comme suit :
1 2
ρD = φ̇ + V (φ) , (4.89)
2
1 2
pD = φ̇ − V (φ) . (4.90)
2
Puisque le terme cinétique est positif, nous avons que le MVCG est de type quintessence.
On sait que le paramètre de décélération q peut être exprimé grâce à l’expression suivante :
ä
q=− . (4.91)
aH 2
Pour avoir un Univers en accélération, q doit être négatif, c’est-à-dire que nous devons avoir ä > 0
puisque le facteur d’échelle a est défini positif et H 2 est toujours positif. Le fait que ä > 0 implique la
relation suivante :
2 (1 + θ) − δ C (1 + 3A)
a3(1+θ)(1+A)−δ > . (4.92)
3 (1 + θ) (1 + A) − δ 3B0
Le résultat de l’éq. (4.92) nécessite δ < 2 (1 + θ). Puisque nous avons aussi que 0 ≤ θ ≤ 1, nous dérivons
de la condition δ < 2 (1 + θ) que 0 < δ < 4.
Cette expression montre que pour une petite valeur de facteur d’échelle nous avons décélération de
l’Univers tandis que pour de grandes valeurs de le facteur d’échelle nous avons un Univers en accélération
et la transition se produit lorsque le facteur d’échelle prend la valeur :
1
C(1 + 3A) [3(1 + θ)(1 + A) − δ]
ñ ô
3(1+θ)(1+A)−δ
a= . (4.93)
3B0 [2(1 + θ) − δ]
Pour de petites valeurs de facteur d’échelle a (t), on a la relation suivante entre densité d’énergie et
facteur d’échelle :
1
C 1+θ
ρ∼
= 3(1+A) , (4.94)
a
qui prend une grande valeur et correspond à un Univers dominé par un EoS de type p = Aρ.
Au lieu de cela, pour les grandes valeurs du facteur d’échelle, nous avons la relation suivante entre ρ
et le facteur d’échelle :
ñ ô 1
3(1 + θ)B0 (1+θ) θ
ρ∼
= a− 1+θ , (4.95)
3(1 + θ)(1 + A) − δ
qui correspond à une pression p:
ñ ô
δ
p = −1 + ρ, (4.96)
3(1 + θ)
qui décrivent un modèle de quintessence [153].
On a, dans le cas limite correspondant à δ = 0, l’Eq. (4.96) conduit au scénario de gaz de Chaplygin
original modifié [154]. Cependant, l’éq. (4.96) montre que, dans le scénario gaz de Chaplygin variable
modifié, il interpole entre une phase dominée par le rayonnement (ce qui correspond au cas avec A =
δ
1/3) et une phase dominée par la quintessence décrite par la constante EoS p = γρ où γ = −1 + 3(1+θ) <
1
−3.
Il faut aussi que la densité d’énergie donnée dans l’Eq. (4.88) doit être définie positive, de sorte que le
facteur d’échelle a (t) doit obéir à la condition suivante :
1
C [3 (α + 1) (A + 1) − δ]
® ´
3(α+1)(A+1)−δ
a (t) > − . (4.97)
3 (α + 1) B0
Par conséquent, nous avons que la valeur minimale du facteur d’échelle a (t) est donnée par :
1
C [3 (θ + 1) (A + 1) − δ]
® ´
3(θ+1)(A+1)−δ
amin (t) = − . (4.98)
3 (θ + 1) B0
En ajoutant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations (4.89) et (4.90), on
peut facilement dériver le terme d’énergie cinétique φ̇2 comme suit :
φ̇2 = ρD + pD . (4.99)
Au lieu de cela, en soustrayant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations
(4.89) et (4.90), on peut facilement dériver le terme de potentiel scalaire V (φ) comme suit :
1
V (φ) = (ρD − pD ) . (4.100)
2
Insertion dans l’éq. (4.99) l’expression de pD et ρD données, respectivement, dans les Éqs. (4.87) et
(4.88), on obtient l’expression suivante pour φ̇2 :
ñ ô 1
3 (θ + 1) B0 1 C 1+θ
φ̇2 = (1 + A) δ
− 3(θ+1)(A+1)
[3 (θ + 1) (A + 1) − δ] a a
−δ
B0 a
− h i θ (4.101)
3(θ+1)B0 1 C 1+θ
[3(θ+1)(A+1)−δ] a δ − a3(θ+1)(A+1)
À partir de l’équation de Friedmann donnée dans l’équation. (2.17), pour k = 0 (c’est-à-dire pour un
Univers plat), on obtient la forme explicite de t en fonction du facteur d’échelle a (t) comme suit :
ñ ô
δ 1 C δ
t = Ka 2(1+θ)
2 F1 , −z, 1 − z, − a− 2(1+θ)z , (4.103)
2 (1 + θ) K
où :
s 1
1+θ
2 δ
K = (1 + θ)θ , (4.104)
δ 6B0 z
δ
z = . (4.105)
2 (1 + θ) [3 (1 + A) (1 + θ) − δ]
De plus, en insérant dans Eq. (4.100) l’expression de pD et ρD données, respectivement, dans les Éqs.
(4.87) et (4.88), on obtient l’expression suivante pour V (φ) :
1
(1 − A)
ñ ô
3 (θ + 1) B0 1 C 1+θ
V (φ) = δ
− 3(θ+1)(A+1)
2 [3 (θ + 1) (A + 1) − δ] a a
−δ
B0 a
+ h i θ . (4.110)
3(θ+1)B0 1 C
2 [3(θ+1)(A+1)−δ] aδ − a3(θ+1)(A+1) 1+θ
B0 a−δ
ωD = A − , (4.111)
ρθ+1
D
B0 = aδ (A − ωD ) ρθ+1
D . (4.112)
Au lieu de cela, à partir de l’expression de ρD donnée dans l’Eq. (4.88), on trouve la relation suivante
pour C :
® ´
3 (θ + 1) B0 1
C= − ρ1+θ
D a−3(θ+1)(A+1) . (4.113)
[3 (θ + 1) (A + 1) − δ] aδ
En utilisant dans l’éq. (4.113) l’expression de B0 obtenue dans l’Eq. (4.112), on obtient l’expression
suivante pour C :
3 (θ + 1) (A − ωD )
ñ ô
−3(A+1) θ+1
î ó
C = ρD a −1 . (4.114)
3 (θ + 1) (A + 1) − δ
Substitution dans Eqs. (4.112) et (4.114) l’expression du paramètre EoS pour le modèle que nous
étudions donné dans l’Eq. (2.50), on trouve que B0 et C s’écrivent comme suit :
ñ Ç å ô
2 ΩD,pl 1
B0,pl = a δ
A+ − α + β + (1 + upl ) ρθ+1
D,pl , (4.115)
3βΩD,pl Γpl 3
óθ+1
ρD,pl a−3(A+1)
î
Cpl = ×
h i
ΩD,pl
3 (θ + 1) A + 3βΩ2
Γpl
− α + β + 13 (1 + upl )
D,pl
− 1 . (4.116)
3 (θ + 1) (A + 1) − δ
Substitution dans Eqs. (4.112) et (4.114) l’expression du paramètre EoS pour le modèle que nous
étudions donné dans l’Eq. (2.51), on trouve que B0 et C s’écrivent comme suit :
ñ Ç å ô
2 ΩD,log 1
B0,log = a δ
A+ − α + β + (1 + ulog ) ρθ+1
D,log , (4.117)
3βΩD,log Γlog 3
óθ+1
ρD,log a−3(A+1)
î
Clog = ×
h i
ΩD,log
3 (θ + 1) A + 3βΩ2
Γlog
− α + β + 13 (1 + ulog )
D,log
− 1 . (4.118)
3 (θ + 1) (A + 1) − δ
Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant les expressions de ρD et
ωD obtenues dans les équations. (2.70) et (2.77), on a que B0 et C s’écrivent comme suit :
´δ ñ
βc2
αc2 − 1
® Ç å ô
î
2
Ä
2
ä ó
αc2 −1
2
B0,N oire = C2 βc C1 − αc − 1 t A− +1 ×
3 βc2
)θ+1
3β 2 c4
(
, (4.119)
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
ä ó− 3βc2 (A+1) −2 θ+1
® ´
−3(A+1)
î Ä
2 4 2 2 αc2 −1
CN oire = 3β c C2 βc C1 − αc − 1 t ×
h 2 i
3 (θ + 1) A − 2 αc −1
2 +1
3 βc
− 1 . (4.120)
3 (θ + 1) (A + 1) − δ
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour B0,N oire
et CN oire :
´δ ñ
c2 αc2 − 1
® Ç å ô
î
2
Ä
2
ä ó
2c2 −1
2
B0,N oire = C2 c C1 − 2c − 1 t A− +1 ×
3 c2
)θ+1
3c4
(
, (4.121)
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
ä ó− 3c2 (A+1) −2 θ+1
® ´
−3(A+1)
î Ä
4 2 2 2c2 −1
CN oire = 3c C2 c C1 − 2c − 1 t ×
3 (θ + 1) A − 2 2c22−1 + 1
î Ä ä ó
3 c
− 1 . (4.122)
3 (θ + 1) (A + 1) − δ
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour B0,N oire et CN oire :
´δ ñ
0.4817c2 0.8502c2 − 1
® Ç å ô
î
2
Ä
2
ä ó
0.8502c2 −1
2
B0,N oire = C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t A− +1 ×
3 0.4817c2
)θ+1
0.6961c4
(
, (4.123)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
ä ó− 1.4451c2 (A+1) −2 θ+1
® ´
−3(A+1)
î Ä
4 2 2 2
CN oire = 0.6961c C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t 0.8502c −1
×
3 (θ + 1) A − 2 0.8502c2 −1
î Ä ä ó
2 +1 3 0.4817c
− 1 . (4.124)
3 (θ + 1) (A + 1) − δ
De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pou-
vons réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :
φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.125)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.126)
2
Utilisation dans Eqs. (4.125) et (4.126) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.127)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.128)
2 3βΩD,pl Γpl 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.127) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.129)
3βΩD,pl Γpl 3 a
En utilisant dans l’éq. (4.134) l’expression du facteur d’échelle a (t) donnée dans l’Eq. (2.72), on déduit
la relation suivante pour φ (t):
ô1/2
2βc2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t . (4.135)
αc2 − 1
Nous pouvons maintenant faire quelques considérations sur le potentiel V .
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de V (t):
3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.136)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 βc2
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.139)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.140)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2
K (a)
pD = BρD − , (4.141)
ρθD
où K (a) est une fonction du facteur d’échelle a (t), B est une constante positive et 0 ≤ θ ≤ 1. Si on
prend K (a) sous la forme K (a) = −ωD A1 a−3(ωD +1)(θ+1) introduite par [156], Eq. (4.141) peut s’écrire
comme suit :
ωD A1 −3(ωD +1)(θ+1)
pD = BρD + a . (4.142)
ρθD
De plus, en divisant par ρD l’expression de pD donnée dans l’Eq. (4.142)et en utilisant la définition du
paramètre EoS ωD , nous pouvons dériver l’expression suivante pour A1 :
Substitution dans Eqs. (4.144) et (4.145) l’expression du paramètre EoS pour le modèle que nous
étudions donné dans l’Eq. (2.50), on trouve que B0 et C s’écrivent comme suit :
ñ Ç å ô
ωD,pl
B1,pl = a 3(B+1)(θ+1) θ+1
ρD,pl − A1 a−3(ωD,pl +1)(θ+1) , (4.146)
ωD,pl − B
ωD,pl − B θ+1 3(ωD,pl +1)(θ+1)
Ç å
A1,pl = ρD,pl a . (4.147)
ωD,pl
Substitution dans Eqs. (4.144) et (4.145) l’expression du paramètre EoS pour le modèle que nous
étudions donné dans l’Eq. (2.51), on trouve que B0 et C s’écrivent comme suit :
ñ Ç å ô
ωD,log
B1,log = a 3(B+1)(θ+1)
ρθ+1
D,log − A1 a−3(ωD,log +1)(θ+1) , (4.148)
ωD,log − B
ωD,log − B θ+1 3(ωD,log +1)(θ+1)
Ç å
A1,log = ρD,log a . (4.149)
ωD,log
Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant les expressions de ρD et ωD
obtenues dans les équations. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression suivante de B1 et A1 :
® βc2
´3(B+1)(θ+1)
î Ä ä ó
2 2 αc2 −1
B1,N oire = C2 βc C1 − αc − 1 t ×
αc2 −1
( )θ+1 2
3β c 2 4
3 βc2
−1
[(αc2 − 1) t − βc2 C ]2
− 2
αc2 −1
×
1 3 βc2
−1−B
´−2 αc2 −1
Ä ä
® βc2 2 (θ+1)
î Ä ä ó βc
A1 C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t αc2 −1
, (4.150)
2 αc2 −1 )θ+1
−1−B 3β 2 c4
(
3 βc2
A1,N oire = ×
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
2 αc2 −1
3 βc2
−1
´2 αc2 −1
Ä ä
® βc2 2 (θ+1)
î Ä ä ó βc
C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t αc2 −1
. (4.151)
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour B1,N oire
et A1,N oire :
´3(B+1)(θ+1)
c2
®
î Ä ä ó
2 2 2c2 −1
B1,N oire = C2 c C1 − 2c − 1 t ×
( )θ+1 2 2c2 −1
Ä ä
3c4 3 c2ä
−1
[(2c2 − 1) t − c2 C ]2
− 2 αc2 −1
Ä ×
1 3 c2
−1− B
´−2 2c22−1 (θ+1)
Ä ä
c2
®
î Ä ä ó c
A1 C2 c2 C1 − 2c2 − 1 t 2c2 −1
, (4.152)
2c2 −1 )θ+1
Ä ä
2
− 1−B 3c4
(
3 2
A1,N oire = Äc ×
2 2c2 −1
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
ä
3 c 2 −1
2c2 −1
Ä ä
´2 (θ+1)
c2
®
î Ä ä ó c2
2 2 2c2 −1
C2 c C1 − 2c − 1 t . (4.153)
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour B1,N oire et A1,N oire :
´3(B+1)(θ+1)
0.4817c2
®
î Ä ä ó
2 2 0.8502c2 −1
B1,N oire = C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t ×
( )θ+1 2 0.8502c2 −1
Ä ä
0.6961c4 3 0.4817cä2
−1
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C ]2
− 2 0.8502c2 −1
Ä ×
1 3 0.4817c2
− 1−B
´−2 0.8502c2 −1
Ä ä
®
0.4817c2 2 (θ+1)
î Ä ä ó 0.4817c
A1 C2 0.4817c2 C1 − 0.8502c2 − 1 t 0.8502c2 −1
, (4.154)
0.8502c2 −1 )θ+1
Ä ä
2
− 1−B 0.6961c4
(
3 0.4817c 2
A1,N oire = ×
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
2 0.8502c −12
Ä ä
3 0.4817c 2 −1
´2 0.8502c2 −1
Ä ä
®
0.4817c2 2 (θ+1)
î Ä ä ó 0.4817c
C2 0.4817c2 C1 − 0.8502c2 − 1 t 0.8502c2 −1
. (4.155)
De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pouvons
réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :
φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.156)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.157)
2
Utilisation dans Eqs. (4.156) et (4.157) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.158)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.159)
2 3βΩD,pl Γpl 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du NMCG en intégrant l’Eq. (4.158) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.160)
3βΩD,pl Γpl 3 a
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du MVCG en intégrant l’Eq. (4.161) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,log ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,log 1 da
1+ − α + β − (1 + ulog ) , (4.163)
3βΩD,log Γlog 3 a
3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.167)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 βc2
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.170)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.171)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2
1
Da−3(θ+1)(1−ν%) − χ
" #
θ+1
ρD = , (4.172)
1 − ν%
√
où % = m−1
p 1 − rm (avec rm = ρρm
D
= ΩΩm
D
) et D est une constante d’intégration.
Le tenseur énergie-impulsion correspondant au volume du fluide visqueux est donné par la relation
suivante :
T = (ρ + p̄) uµ uν − p̄gµν , (4.173)
où:
p̄ = pD − 3εH (4.174)
représente la pression totale qui implique la pression propre p, le coefficient de viscosité apparente ε et
le paramètre de Hubble H.
Nous avons que, dans ce cas, pD = ρχθ , avec χ > 0. On remarque que le premier terme du membre
D
de droite de l’Eq. (4.174) imite le GCG et le paramètre θ varie dans l’intervalle 0 < θ < 1. Si θ = 1, il
précède le modèle de gaz de Chaplygin sinon, si θ < 0, il correspond à un gaz polytropique.
1/2
On choisit une expression de ε qui dépend de la densité d’énergie ρD de la manière suivante : ε = νρD
(avec ν étant un paramètre constant). Par conséquent, en utilisant dans Eq. (4.174) l’expression de ε
que nous avons choisie, on peut réécrire p̄ comme suit :
χ 1/2
p̄ = θ
− 3νHρD . (4.175)
ρD
La densité d’énergie ρD et la pression PD du modèle DE visqueux sont données par les expressions
suivantes:
1
Da−3(θ+1)(1−ν%) − χ
" #
θ+1
ρD = , (4.176)
1 − ν%
θ #1/2
Da−3(θ+1)(1−ν%) − χ
"
1 − ν%
ñ ô
θ+1
pD = χ − 3νH . (4.177)
Da−3(θ+1)(1−ν%) − χ 1 − ν%
Nous voulons maintenant dériver les expressions des paramètres χ et D.
L’expression de χ peut être facilement dérivée de l’Eq. (4.175). En divisant son expression par ρD et en
utilisant la définition générale de ωD , on obtient l’expression suivante pour χ:
1/2
χ = ρθ+1
D 3νHρD + ωD . (4.178)
Utilisation dans Eqs. (4.178) et (4.180) l’expression du paramètre EoS pour le modèle PLECHDE que
nous étudions obtenu dans l’Eq. (2.50), on obtient les expressions suivantes pour χ et D :
ñ Ç å ô
1/2 2 ΩD,pl 1
χpl = ρθ+1
D,pl 3νHρD,pl − − α + β − (1 + upl ) , (4.181)
3βΩD,pl Γpl 3
Dpl = a3(θ+1)(1−ν%) ρθ+1
D,pl ×
ñ Ç å ô
−1/2 2 ΩD,pl 1
1 − ν% + 3νHρD,pl − − α + β − (1 + upl ) . (4.182)
3βΩD,pl Γpl 3
Utilisation dans Eqs. (4.178) et (4.180) l’expression du paramètre EoS pour le modèle LECHDE que
nous étudions obtenu dans l’Eq. (2.51), on obtient les expressions suivantes pour χ et D :
ñ Ç å ô
1/2 2 ΩD,log 1
χlog = ρθ+1
D,log 3νHρD,log − − α + β − (1 + ulog ) , (4.183)
3βΩD,log Γlog 3
Dlog = a3(θ+1)(1−ν%) ρθ+1
D,log ×
ñ Ç å ô
−1/2 2 ΩD,log 1
1 − ν% + 3νHρD,log − − α + β − (1 + ulog ) , (4.184)
3βΩD,log Γlog 3
Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant les expressions de ρD
et ωD obtenues dans les équations. (2.70) et (2.77), on obtient les expressions suivantes pour χN oire et
DN oire :
)θ+1
3β 2 c4
(
χN oire = ×
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
ô2
√ ñ βc2 2 αc2 − 1
( Ç å )
3 3ν + −1 , (4.185)
(αc2 − 1) t − βc2 C1 3 βc2
´3(θ+1)(1−ν) ( )θ+1
βc2
3β 2 c4
®
î Ä ä ó
2 2 αc2 −1
DN oire = C2 βc C1 − αc − 1 t ×
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
ô2
√ ñ βc2 αc2 − 1
( Ç å)
2
−ν + 3 3ν + . (4.186)
(αc2 − 1) t − βc2 C1 3 βc2
Nous devons souligner que, pour le cas plat dominé par le noir, nous avons utilisé le fait que rm = 0,
donc nous avons que% = 1.
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour χN oire et
DN oire :
)θ+1
3c4
(
χN oire = ×
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
ô2
√ ñ c2 2 2c2 − 1
( Ç å )
3 3ν + −1 , (4.187)
(2c2 − 1) t − c2 C1 3 c2
´3(θ+1)(1−ν) ( )θ+1
c2 3c4
®
î Ä ä ó
2 2 2c2 −1
DN oire = C2 c C1 − 2c − 1 t ×
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
ô2
√ c2 2c2 − 1
( ñ Ç å)
2
−ν + 3 3ν + . (4.188)
(2c2 − 1) t − c2 C1 3 c2
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour χN oire et DN oire :
)θ+1
0.6961c4
(
χN oire = ×
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
ô2
√ ñ 0.4817c2 2 0.8502c2 − 1
( Ç å )
3 3ν + −1 , (4.189)
(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 3 0.4817c2
´3(θ+1)(1−ν)
0.4817c2
®
î Ä ä ó
2 2 0.8502c2 −1
DN oire = C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t ×
)θ+1
0.6961c4
(
×
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
ô2
√ ñ 0.4817c2 2 0.8502c2 − 1
( Ç å)
−ν + 3 3ν + , (4.190)
(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 3 0.4817c2
De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pou-
vons réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :
φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.191)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.192)
2
Utilisation dans Eqs. (4.191) et (4.192) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.193)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.194)
2 3βΩD,pl Γpl 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.193) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.195)
3βΩD,pl Γpl 3 a
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.196) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,log ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,log 1 da
1+ − α + β − (1 + ulog ) , (4.198)
3βΩD,log Γlog 3 a
où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.
Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant l’expression de ωD obtenue
dans l’Eq. (2.77), on obtient l’expression suivante :
Z añ Ç 2 åô1/2
αc −1 da
φ (a) − φ (a0 ) = 2 , (4.199)
a0 βc2 a
dont la solution générale est donnée par :
ô1/2
2 (αc2 − 1)
ñ
φ (a) = ln a. (4.200)
βc2
En utilisant dans l’éq. (4.200) l’expression du facteur d’échelle a (t) donnée dans l’Eq. (2.72), on déduit
la relation suivante pour φ (t):
ô1/2
2βc2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t . (4.201)
αc2 − 1
Nous pouvons maintenant faire quelques considérations sur le potentiel V .
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de V (t):
3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.202)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 βc2
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour φ et V
pour l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
2c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 c2 C1 − 2c2 − 1 t , (4.203)
2c2 − 1
3c2 2c2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1 − . (4.204)
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ] 3 c2
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.205)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.206)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2
En somme, le modèle du Gaz de Chaplygin Visqueux Généralisé explore la présence d’une énergie
noire visqueuse interagissant avec la matière noire dans un contexte cosmologique. La viscosité ap-
parente introduit une dissipation dans le système, permettant d’expliquer certains problèmes cos-
mologiques et fournissant une alternative intéressante pour modéliser l’évolution de l’Univers.
Pour le travail effectué, nous avons considéré la version corrigée de l’entropie du modèle HDE qui est
en interaction avec la matière noire dans l’univers FRW non plat et avec une coupure IR équivalente
à la coupure Granda-Oliveros récemment proposée. Le modèle HDE est une tentative de sonder la
nature de DE dans le cadre de la gravité quantique. Nous avons considéré deux termes de correc-
tion différents, c’est-à-dire le logarithmique et celui de la loi de puissance, à la densité d’énergie ρD
de l’énergie noire (DE). L’ajout de termes de correction à la densité d’énergie de DE est motivé par
la boucle de gravité quantique (LQG), qui est l’une des théories les plus prometteuses de la gravité
quantique. En utilisant l’expression de cette densité d’énergie modifiée, nous avons dérivé, pour les
secteurs sombres non interactifs et interactifs, les expressions du paramètre de l’équation d’état ωD ,
le paramètre de décélération q. De plus, nous avons établi une correspondance entre le modèle DE
considéré et certains champs scalaires comme le gaz de Chaplygin généralisé (GCG), le gaz de Chap-
lygin modifié (MCG), le gaz de Chaplygin variable modifié (MVCG), le nouveau gaz de Chaplygin
modifié (NMCG) et le gaz Chaplygin généralisé visqueux (VGCG). Nous avons obtenu les expressions
formelles de certains paramètres qui caractérisent le modèle que nous avons décidé d’étudier. Ces cor-
respondances sont importantes pour comprendre comment les différents candidats de l’énergie noire
(DE) sont mutuellement liés les uns aux autres. Le cas limite de l’univers plat dominé par le noir sans
correction d’entropie a été étudié dans chaque champ scalaire. De plus, nous avons calculé les quan-
tités que nous avons obtenues pour le cas limite de l’univers plat dominé par le noir, i.e. ΩD = 1 et
Ωm = Ωk = 0 ainsi que pour certains cas limites des deux paramètres de la coupure Granda-Oliveros.
Perspectives
L’étude mener dans le cadre de notre thème nous ouvre la voie sur d’autres perspectives intéressante,
à savoir :
1- Analyse des relations entre le principe holographique et l’énergie noire, en mettant en évidence les
implications pour notre compréhension de l’Univers;
2- Etude de la dynamique du flot du champ scalaire φ(t) de l’énergie noire, évoluant avec le temps, de
potentiel V(φ) du modèle PLECHDE;
3- Diverses approches holographiques utilisées pour étudier l’énergie noire en cosmologie, notamment
l’utilisation de branes, d’entropie et de surfaces cosmiques;
4- Examen des connexions potentielles entre l’énergie noire et les idées émanant de la théorie des
cordes, en mettant l’accent sur les modèles holographiques.
49
Annexe
Figure 4.1: La densite d’énergie noire du modèle non interactif en comparaison dans deux types
d’univers. Etude comparative de son amplitude. (Source: Simulation code fortran sur xmgrace.)
50
Annexe
Figure 4.2: Graphe montrant la courbe de la coupure de GO séparant deux époques (inflation primor-
diale et l’accélération de l’expansion).(Source: Simulation code fortran sur xmgrace.)
51
Annexe
Figure 4.3: Le potentiel V de l’énergie noire dans le cas de la correspondance du Chaplygin gaz dans
deux types d’univers. Etude comparative de son amplitude. (Source: Simulation code fortran sur
xmgrace.)
52
Annexe
Figure 4.4: Champ scalaire dynamique d’HDE dans le cas de la correspondance du Chaplygin gaz
ex.Eq.4.79. dans deux types d’univers. Etude comparative de son amplitude. (Source: Simulation code
fortran sur xmgrace.)
53
Annexe
Figure 4.5: Graphe montrant la courbe du paramètre d’état W de l’énergie noire holographique.
(Source: Simulation code fortran sur xmgrace.)
54
Annexe
55
Bibliographie
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[2] M. Li, X. -D. Li, S.Wang, Y.Wang and X. Zhang, J. Cosmol. Astropart. Phys. 0912, 014 (2009).
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