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Dédicaces

À mes chers parents , ma mère DANON Annie et mon père HOUNMENOU Adrien,
pour leur engagement face à leurs responsabilités dans mon éducation.

À mes frères, mes soeurs.

i
Remerciements

- Mes remerciements à Dieu tout puissant pour m’avoir accordé la force et la persévérance nécessaires
pour mener à bien mes études de Master.
- Je suis reconnaissant envers le directeur de l’IMSP Prof. Carlos OGOUYANDJOU pour m’avoir ac-
cepté dans ce centre de recherche pour mes études du deuxième cycle universitaire.
- Mes remerciements les plus sincères vont au Dr. Inès G. SALAKO pour sa bienveillance, son expertise
et ses précieuses remarques qui ont grandement contribué à l’amélioration de mon travail.
- Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers le Prof. Stéphane HOUNDJO, mon superviseur,
pour sa guidance précieuse tout au long de mon mémoire en Cosmologie.
- Un immense merci au Dr. Etienne BAFFOU pour sa disponibilité sans faille et son dévouement à mon
égard. Son expertise m’a permis d’approfondir mes connaissances et de repousser les limites de ma
recherche.
- Aux Docteurs Clément H. MIWADINOU et Anselme DOSSA pour m’avoir recommandé cette forma-
tion.
- Au Dr. Alotse Y. DOUANLA, pour m’avoir impliqué à des tâches très attrayantes liées à la recherche
en physique théorique.
- Je souhaite également adresser mes remerciements chaleureux à mes camarades de promotion. Leur
collaboration, leurs discussions stimulantes et leur soutien mutuel ont enrichi mon expérience et m’ont
aidé à progresser dans mes études de Master.
Et enfin à tous ceux qui ont portés une pensée positive de près ou de loin à moi durant toute la forma-
tion.

ii
Abstract

In this work, we consider a Dark Energy (DE) model which energy density
ρD with infrared cut-off given by the recent proposed Granda-Oliveros cut-off,
which is a function of the Hubble parameter H squared on the time derivative of
the Hubble parameter H. We derived the expressions of the Equation of State
(EoS) parameter ωD and the deceleration parameter q. We also obtained the
expression of the scale factor a and of the Hubble parameter H as function of
the cosmic time t. Moreover, we established a correspondence between the DE
model considered and some scalar fields, in particular the Generalized Chaply-
gin Gas, the Modified Chaplygin Gas, the Modified Variable Chaplygin Gas, the
New Modified Chaplygin Gas and the Viscous Generalized Chaplygin Gas.
Keywords: Dark energy , scalar fields , cosmic acceleration.

iii
Résumé

Pour notre thème, nous avons considéré un modèle d’énergie noire (DE) dont
la densité d’énergie ρD avec une coupure infrarouge est donnée par la récente
proposition de coupure de Granda-Oliveros, qui est fonction du paramètre de
Hubble H au carré, de la dérivée temporelle de Hubble H. Nous avons dérivé
les expressions du paramètre d’équation d’état ωD , du facteur de paramètre de
décélération q et du paramètre de Hubble H. Nous avons également obtenu
l’expression du facteur d’échelle a en fonction du temps cosmique t . De plus,
nous avons établi une correspondance entre le modèle DE considéré et certains
champs scalaires, notamment le gaz de Chaplygin généralisé, le gaz de Chaply-
gin modifié, le gaz de Chaplygin variable modifié, le nouveau gaz de Chaplygin
modifié et le gaz de Chaplygin généralisé visqueux.
Mots-clés: Accélération cosmique, des champs scalaires, énergie noire.

iv
Les sigles

- IMSP: Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques


- DE: Dark Energie (Energie noire)
- [ ]D ou [ ]Dark : [ ]N oire ou [ ]Energie noire
- [ ]BH : [ ]Beckeinstein−Hawking
- GO: Granda-Oliveros
- DM: Matière noire (Dark Matter)
- PLECHDE:Loi de puissance de l’entropie corrigée de l’énergie noir (Power Low
Entropy Corrected the Holographic Dark Energy)

v
Sommaire

1 Généralités 2
1.1 Equations d’Einstein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 L’énergie noire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 La densité du vide cosmologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Contextualisation du sujet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.1 Champ scalaire cosmologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.2 Paramètre d’état cosmologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.3 Paramètre d’état EoS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.4 Coupure GO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5 Revue de littérature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.1 Le principe holographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.2 Principe holographique fort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.3 Principe holographique faible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5.4 Reconstruction du modèle de champ scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2 LE MODELE HOLOGRAPHIQUE DE L’ENERGIE NOIRE (HDE) 10


2.1 Le modèle PLECHDE avec coupure GO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2 Modèle non interactif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3 Cas d’interaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

3 MODELES DE CHAMPS SCALAIRES POUR LE MODELE PLECHDE 24

4 CORRESPONDANCE ENTRE LES PLECHDE AVEC COUPURE GO ET CHAMPS SCALAIRES 25


4.1 Gaz Chaplygin généralisé (GCG) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.2 Modèle de gaz Chaplygin modifié (MCG) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.3 Gaz de Chaplygin variable modifié (MVCG) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4.4 Nouveau modèle de gaz Chaplygin modifié (NMCG) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.5 Modèle de gaz de Chaplygin généralisé visqueux (VGCG) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Bibliographie 57

vi
Introduction

Au début des années 1990, deux équipes d’astronomes, l’équipe Supernova Cosmology Project et
l’équipe High-Z Supernova Search Team, ont entrepris d’étudier l’expansion de l’univers en utilisant
des supernovas de type Ia comme indicateurs. Ces supernovas sont des explosions d’étoiles très lu-
mineuses et uniformes, ce qui les rend idéales pour mesurer les distances cosmiques. Les résultats
de ces études ont surpris la communauté scientifique. Au lieu de ralentir en raison de la gravité de
la matière, l’expansion de l’univers s’accélérait. Cela signifiait qu’une force répulsive, en plus de la
gravité, devait être présente. Cette force inconnue a été nommée ”énergie noire”.Les scientifiques
alors recherchent des explications pour comprendre cette énergie noire . Il s’en suit le concept d’un
champ d’énergie noire dynamique qui est une proposition théorique visant à expliquer l’accélération
de l’expansion de l’univers sans avoir recours à une constante cosmologique fixe auparavant. Con-
trairement à une constante cosmologique, un champ d’énergie noire dynamique pourrait évoluer dans
le temps et dans l’espace, ce qui pourrait offrir une explication plus complète du phénomène observé.
Trois grandes classes de modèles sont considérées:

1. La constante cosmologique Λ

2. Modèles d’énergie noire (DE)

3. Théories de la gravité modifiées.

Ces modèles impliquent d’ailleurs des champs scalaires qui ne sont que des quantités mathématiques
utilisées pour décrire des champs d’énergie, l’un d’eux induit un modèle holographique. Notre objectif
est de s’approprier les différentes techniques existant dans la littérature sur l’étude du champ scalaire
du modèle PLECHDE avec coupure de Granda-Oliveros. C’est dans cette optique que nous nous pro-
posons ici de rechercher et d’étudier les modèles de l’énergie noire holographique sur un univers non
plat de Friedmann-Robertson-Walker (FRW). Notre travail est structuré en quatre sections.
Dans la section 1 et 2 nous décrirons nos modèles ensuite nous établirons l’expression littérale de la
densité d’énergie avec coupure GO. Dans la section 3 nous aborderons le but dans lequel nous tra-
vaillons pour cela nous allons dériver le paramètre EoS ωD , le paramètre de décélération q et Ω0D pour
nos modèles dans un Univers non plat. Dans la section 4, nous établissons une correspondance en-
tre notre modèle et certains champs scalaires, en particulier le gaz de Chaplygin généralisé (GCG), le
gaz de Chaplygin modifié (MCG), le gaz de Chaplygin variable modifié (MVCG), le nouveau gaz de
Chaplygin modifié (NMCG ), le gaz de Chaplygin généralisé visqueux (VGCG).

1
Chapitre

1
Généralités

1.1 Equations d’Einstein


L’histoire des équations d’Einstein est étroitement liée à la compréhension de la gravité et de la struc-
ture de l’univers.
En 1915, Albert Einstein a formulé sa théorie de la relativité générale, exprimée à travers ses célèbres
équations.

1 8πG
Rµν − Rgµν = Tµν . (1.1)
2 c4
Cette théorie a introduit une nouvelle compréhension de la gravité en la reliant à la courbure de
l’espace-temps causée par la présence de masse et d’énergie. La théorie d’Einstein a notamment prédit
la possibilité que la gravité puisse influencer la trajectoire de la lumière et qu’elle puisse provoquer un
décalage vers le rouge des longueurs d’onde de la lumière émise par des objets éloignés.
Cependant, à l’époque d’Einstein, la plupart des scientifiques pensaient que l’univers était statique
et ne montrait pas de mouvement significatif. Cela a conduit Einstein à introduire la ”constante cos-
mologique Λ ” dans ses équations pour maintenir un univers stationnaire.

1 8πG
Rµν − Rgµν = 4 Tµν −Λ gµν .
2 c
(1.2)

Mais peu de temps après, les travaux de l’astronome Edwin Hubble dans les années 1920 ont révélé
que les galaxies s’éloignaient les unes des autres, indiquant une expansion de l’univers.
Cela a été un moment crucial dans l’histoire de la cosmologie. L’idée d’un univers en expansion a
remis en question l’idée d’un univers statique d’Einstein. Finalement, Einstein lui-même a supprimé
sa constante cosmologique, la qualifiant plus tard de ”plus grande bévue de sa carrière”.
En 1998, les observations des supernovae de type Ia lointaines, réalisées par les équipes dirigées par
Saul Perlmutter, Brian Schmidt et Adam Riess, ont montré que l’expansion de l’univers s’accélère
plutôt qu’elle ne ralentit. Les résultats des observations de supernovae lointaines dans les années
2000, confirmés et renforcés par d’autres données cosmologiques, telles que la cartographie précise de
la distribution des galaxies et l’analyse du fond diffus cosmologique. Ces observations ont confirmé
l’existence de l’expansion accélérée et ont suscité de nombreuses recherches sur la nature de l’énergie
noire, qui est supposée être responsable de cette accélération.

2
1.2. L’ÉNERGIE NOIRE 3

1.2 L’énergie noire


L’énergie noire est une forme d’énergie hypothétique qui est postulée pour expliquer l’accélération de
l’expansion de l’univers. Elle est considérée comme l’une des composantes principales de l’univers,
aux côtés de la matière ordinaire et de la matière noire (figure 1.1). Contrairement à la matière ordi-
naire, qui exerce une force attractive due à la gravité ( condition d’énergie forte ), l’énergie noire est
supposée exercer une force répulsive qui provoque une accélération de l’expansion de l’univers.
L’expansion de l’univers est expliquée par les équations de la relativité générale d’Albert Einstein.
L’équation clé dans ce contexte est l’équation de Friedmann-Lemaı̂tre-Robertson-Walker (FLRW), qui
décrit la dynamique de l’univers dans le cadre de la relativité générale et des modèles cosmologiques
homogènes et isotropes. L’équation de Friedmann-Lemaı̂tre-Robertson-Walker est une série d’équations
différentielles qui décrivent l’évolution de l’échelle de l’univers (facteur d’échelle) en fonction du
temps. Elle est généralement représentée sous la forme suivante :
- Première équation de Friedmann:

Ç å2
ȧ 8πG kc2 Λc2
= ρ− 2 + . (1.3)
a 3 a 3

- Deuxième équation de Friedmann:

Λc2
Ç å Ç å
ä 4πG 3P
= − ρ+ 2 + . (1.4)
a 3 c 3

• ȧ est la dérivée temporelle du facteur d’échelle a qui caractérise la taille de l’univers à un moment
donné.

• G est la constante gravitationnelle.

• ρ représente la densité totale d’énergie (matière, radiation, énergie noire, etc.).

• k est la courbure spatiale de l’univers (-1, 0 ou 1, correspondant respectivement à un univers


hyperbolique, plat ou sphérique).

• Λ est la constante cosmologique, introduite par Einstein.

• P est la pression.

L’une des caractéristiques les plus intrigantes de l’énergie noire est qu’elle ne semble pas être soumise
aux interactions électromagnétiques, faibles ou fortes, ce qui la rend difficile à détecter directement
en laboratoire. En conséquence, son existence et sa nature sont encore sujettes à des recherches in-
tensives. Différentes théories ont été proposées pour expliquer l’énergie noire, allant des constantes
cosmologiques aux modèles de champs dynamiques.
L’étude de l’énergie noire joue un rôle essentiel dans la compréhension de la structure et de l’évolution
de l’univers, ainsi que dans la recherche d’une théorie unifiée de la gravité et des autres forces fonda-
mentales.

c Reconstruction du modèle de champs HOUNMENOU Samson S.


scalaires pour le modèle PLECHDE avec c URPM/IMSP 2023
coupure de Granda-Oliveros. hounmenousamsonsedami@gmail.com
1.3. LA DENSITÉ DU VIDE COSMOLOGIQUE 4

1.3 La densité du vide cosmologique


La densité du vide cosmologique, souvent appelée densité d’énergie du vide, fait référence à l’énergie
associée à l’espace vide lui-même. Dans le contexte de la cosmologie et de la théorie de la rela-
tivité générale, on pense que l’espace vide n’est pas complètement ”vide”, mais contient une énergie
inhérente, souvent désignée sous le nom d’énergie du vide ou d’énergie de point zéro.
La densité d’énergie du vide est liée à l’énergie noire, une composante hypothétique qui pourrait ex-
pliquer l’accélération de l’expansion de l’univers. L’énergie du vide est censée être constante dans tout
l’espace, même dans les régions où il n’y a pas de matière ou de champ électromagnétique. Cette
énergie a des implications profondes pour la dynamique de l’univers, car elle pourrait influencer la
courbure de l’espace-temps et l’expansion cosmique.
Cependant, mesurer directement la densité d’énergie du vide est extrêmement difficile, car elle est
liée à des effets subtils à l’échelle cosmique. Les observations des supernovae lointaines et d’autres
phénomènes cosmologiques ont fourni des indications sur l’existence de l’énergie noire, mais sa den-
sité d’énergie exacte reste un sujet de recherche active.
L’étude de la densité d’énergie du vide et de l’énergie noire est fondamentale pour comprendre la
nature profonde de l’univers, son expansion accélérée et les propriétés de la gravité à grande échelle.

Figure 1.1: Proportion d’énergie noire Source: www.google.com

1.4 Contextualisation du sujet


Le ”Power-Law Entropy Corrected Holographic Dark Energy” est une proposition théorique qui vise
à étudier la nature de l’énergie noire dans l’univers à l’aide de concepts de la théorie des cordes, de la
gravité quantique et de la relativité générale. Cette proposition s’appuie sur l’idée que l’énergie noire,

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1.4. CONTEXTUALISATION DU SUJET 5

qui est responsable de l’expansion accélérée de l’univers, pourrait être liée à la quantité d’informations
contenues dans l’horizon cosmologique, similaire au concept de l’entropie de l’horizon des événements
des trous noirs. Le ”Power-Law Entropy Corrected Holographic Dark Energy” incorpore une correc-
tion à la densité d’énergie noire basée sur une entropie de type loi de puissance de l’horizon cos-
mologique. Cette correction est une tentative de mieux comprendre comment la gravité quantique
pourrait jouer un rôle dans la description de l’énergie noire. Dans le cadre de la théorie de l’énergie
noire holographique, une expression qui lie l’énergie noire à la quantité d’informations contenues dans
l’horizon cosmologique pourrait prendre la forme suivante :
Λ
ρDE = . (1.5)
(4πRh2 )
• ρDE est la densité d’énergie de l’énergie noire.

• Λ est la constante cosmologique, qui est associée à l’énergie noire.

• Rh est le rayon de l’horizon cosmologique, qui est la taille caractéristique de l’univers observable.
Cette expression est basée sur le principe holographique, qui suggère que la densité d’énergie de
l’énergie noire est liée à l’inverse de l’aire de l’horizon cosmologique, similaire au concept d’entropie
de l’horizon des événements des trous noirs en relativité générale (figure 1.2).
D’autre part, une expression hypothétique pourrait être :

(MP2 Ah )
EDE = . (1.6)
(8π)
• EDE est l’énergie de l’énergie noire.

• MP est la masse de Planck.

• Ah est l’aire de l’horizon cosmologique.


Cette expression suppose que l’énergie noire est liée à l’aire de l’horizon cosmologique de manière
similaire à l’entropie de l’horizon des événements des trous noirs, qui est proportionnelle à l’aire de
l’horizon des événements (telle que décrite par l’entropie de Bekenstein-Hawking).

1.4.1 Champ scalaire cosmologique


Un champ scalaire cosmologique, dans le contexte de la cosmologie et de la physique des particules, fait
référence à un champ scalaire (c’est-à-dire un champ dont la valeur est un nombre réel à chaque point
de l’espace) qui peut avoir une influence significative sur l’évolution de l’univers à grande échelle. Les
champs scalaires cosmologiques peuvent être associés à divers phénomènes et théories. Voici quelques
exemples :
Inflation cosmique : L’un des concepts clés de la cosmologie moderne est l’inflation, une phase d’expansion
exponentielle extrêmement rapide de l’univers juste après le Big Bang. Cette expansion aurait été
causée par un champ scalaire appelé ”inflaton” qui a rempli l’univers avec de l’énergie, provoquant
ainsi une expansion rapide et uniforme.
Quintessence : Dans le contexte de l’énergie noire et de l’accélération de l’expansion de l’univers, une
hypothèse est que l’énergie noire pourrait être liée à un champ scalaire. Ce champ scalaire, appelé

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1.4. CONTEXTUALISATION DU SUJET 6

”quintessence”, serait responsable de la force répulsive qui accélère l’expansion.


Théories de grande unification : Dans certaines théories tentant de réconcilier les forces fondamen-
tales à des énergies très élevées, des champs scalaires appelés ”inflaton” ou ”dilaton” pourraient jouer
un rôle important dans les premiers instants de l’univers.
Ces champs scalaires cosmologiques sont importants pour comprendre les propriétés fondamentales
de l’univers notamment dans l’étude de notre thème , son évolution et les interactions entre les forces
fondamentales à différentes échelles d’énergie. Leur rôle peut varier en fonction des modèles théoriques
et des phénomènes observés, et ils continuent de susciter des recherches pour mieux comprendre leur
nature et leur impact sur la cosmologie.

1.4.2 Paramètre d’état cosmologique


Le paramètre d’état cosmologique, souvent noté w, est un concept important en cosmologie qui décrit
la relation entre la pression et la densité d’énergie d’une composante donnée dans l’univers. Il est
utilisé pour caractériser les différentes formes d’énergie et de matière qui influencent l’expansion de
l’univers. Le paramètre d’état w est défini comme le rapport de la pression (P) à la densité d’énergie (
ρ) d’une composante, divisé par la vitesse de la lumière au carré (c2 ) :
w = ρcP2
Pour les différentes composantes de l’univers, le paramètre d’état w prend des valeurs spécifiques :
Matière ordinaire (matière baryonique) : Les particules de matière baryonique interagissent princi-
palement par la gravité. Dans ce cas,w est proche de zéro, car la pression est négligeable par rapport à
la densité d’énergie.
Matière noire : Tout comme pour la matière ordinaire, w est également proche de zéro pour la matière
noire, car elle interagit principalement gravitationnellement.
Énergie noire (ou champ scalaire comme la quintessence) : Pour l’énergie noire, qui est supposée être
responsable de l’accélération de l’expansion de l’univers, w est généralement inférieur à −13
. Si w est
exactement égal à -1, cela correspondrait à une constante cosmologique (ou l’énergie du vide), tandis
que des valeurs inférieures indiquent une énergie noire avec une dynamique plus complexe.
Le paramètre d’état w joue un rôle crucial dans la modélisation de l’évolution future de l’univers, car il
détermine si l’expansion de l’univers va ralentir, s’accélérer ou rester constante au fil du temps.

1.4.3 Paramètre d’état EoS


Le paramètre d’équation d’état EoS (Équation of State en anglais) est un concept important en physique
et en cosmologie, utilisé pour décrire la relation entre la pression (P) et la densité d’énergie ρtot d’une
substance ou d’une composante spécifique dans un système physique. Le paramètre d’état EoS est
généralement noté par la lettre ”w”.
L’Équation of State est donnée par la formule : w = Pρ
Le paramètre d’équation d’état EoS peut prendre différentes valeurs en fonction de la nature de la
substance ou de la composante que l’on considère. Il est couramment utilisé pour caractériser les
différentes formes d’énergie et de matière qui composent l’univers et qui influencent son évolution.
Voici quelques exemples de valeurs typiques pour différents composants :
Matière ordinaire (baryons) : Pour la matière ordinaire, la pression est généralement négligeable par
rapport à la densité d’énergie, ce qui signifie que le paramètre d’état EoS est proche de zéro.
Matière noire : De même, la matière noire interagit principalement gravitationnellement, ce qui im-
plique également que son paramètre d’état EoS est proche de zéro.

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1.5. REVUE DE LITTÉRATURE 7

Énergie noire : L’énergie noire, qui est supposée causer l’accélération de l’expansion de l’univers,
a généralement un paramètre d’état EoS proche de -1. Une valeur de -1 correspondrait à une con-
stante cosmologique (énergie du vide), tandis que des valeurs légèrement inférieures à -1 indiquent
une énergie noire avec une certaine dynamique.
L’étude du paramètre d’équation d’état est essentielle pour comprendre la composition de l’univers, la
dynamique de son expansion et les interactions entre les différentes formes de matière et d’énergie. Les
observations, telles que les mesures de l’expansion cosmique ou les propriétés des objets astronomiques
lointains, fournissent des contraintes sur les valeurs possibles du paramètre d’équation d’état et con-
tribuent à la modélisation de l’univers.
En somme, on s’intéresse à déterminer les propriétés et les équations qui décrivent le comportement
de ces champs.

1.4.4 Coupure GO
La coupure de Granda Oliveros est motivée par des considérations théoriques spécifiques, telles que
des symétries particulières et des hypothèses supplémentaires sur les interactions physiques dans
l’univers.
Elle fait référence à une technique ou à une restriction spécifique appliquée aux modèles de champs
scalaires notamment d’énergie noire dans le contexte du modèle PLECHDE. Cette coupure est utilisée
pour simplifier l’analyse et pour imposer une contrainte sur les champs scalaires considérés dans le
cadre de notre recherche.

1.5 Revue de littérature


L’énergie noire holographique est un concept intéressant qui combine des éléments de la cosmolo-
gie, de la théorie des cordes et de la gravité quantique. Dans le cadre de ce mémoire nous avons
parcouru un bon nombre d’ouvrage; d’article abordant les grandes thématiques du thème dont leur
référence sont présentées dans la bibliographie de ce document. Nous pouvons entre autre retrouver
la thématique de :
L’Énergie noire holographique : Une introduction générale au concept d’énergie noire et à son in-
terprétation holographique basée sur le principe holographique de la gravité quantique.

Une revue des diverses approches holographiques utilisées pour étudier l’énergie noire en cosmolo-
gie, notamment l’utilisation de branes, d’entropie et de surfaces cosmiques.
Neanmoins les points clés les plus utiles sont presentés ci-dessous.

1.5.1 Le principe holographique


Il y a principalement deux versions du principe holographique.

1.5.2 Principe holographique fort


Le principe holographique fort dit que l’information qui peut être obtenue d’un observateur externe à
partir de la surface d’un trou noir (i.e. son horizon des événements) est proportionnelle à l’aire de cet
horizon. La version f orte de ce principe dit que l’observateur obtient l’information de quelque chose

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coupure de Granda-Oliveros. hounmenousamsonsedami@gmail.com
1.5. REVUE DE LITTÉRATURE 8

à travers la surface qui agit d’une certaine manière comme un ” écran” mais qu’il existe derrière cet
écran une particule qui projette l’information sur l’écran (ou la surface).

1.5.3 Principe holographique faible


Contrairement au principe fort, le principe holographique faible dit qu’il n’y a pas de particule derrière
l’écran et que les processus physiques de l’univers peuvent être complètement décrits par des écrans
ou surfaces à travers lesquels l’information est observée.

1.5.4 Reconstruction du modèle de champ scalaire


L’énergie noire holographique est une théorie qui propose une nouvelle manière de comprendre l’énergie
noire en utilisant des concepts d’holographie. Dans ce contexte, elle pourrait être vue comme un con-
tinuum d’informations plutôt que comme une substance physique.

L’objectif de cette reconstruction est de déterminer les équations et les paramètres qui caractérisent
les champs scalaires dans le cadre du modèle PLECHDE en tenant compte de la coupure spécifique
introduite par Granda Oliveros. Cela permet de mieux comprendre les propriétés des champs scalaires
et leur rôle dans l’évolution de l’univers, en particulier en ce qui concerne l’expansion accélérée et les
caractéristiques de l’énergie noire. Cette approche utilise des techniques de modélisation et d’analyse
pour étudier les équations décrivant les champs scalaires (φ ...) , en tenant compte des contraintes
imposées par la coupure de Granda Oliveros. Les résultats obtenus peuvent fournir des informations
sur la nature et le comportement des champs scalaires dans le modèle PLECHDE, contribuant ainsi à
notre compréhension de l’expansion de l’univers et de la physique fondamentale.

Figure 1.2: Correspondance Anti de-Sitter—Théorie conforme des champs: Source: www.google.com

c Reconstruction du modèle de champs HOUNMENOU Samson S.


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Chapitre

LE MODELE HOLOGRAPHIQUE DE
L’ENERGIE NOIRE (HDE)

La constante cosmologique Λ est le modèle le plus simple mais présente des difficultés telles que le
”fine-tuning (Précision extrême ou discontinuité à temps fini)” et le problème de coı̈ncidence cosmique.
Les modèles d’énergie noire proposent un composant mystérieux avec une pression négative appelé
énergie noire, qui domine l’Univers. Enfin, la densité d’énergie totale de l’Univers est principalement
constituée d’énergie noire et de matière noire, tandis que la matière ordinaire et le rayonnement y con-
tribuent très peu. Différents théories ont été étudiés pour expliquer la nature de l’énergie noire, tels que
le tachyon, la quintessence, la k-essence, le quintome, le gaz Chaplygin, l’énergie noire holographique
(HDE) et le fantôme. Parmi eux, le modèle d’énergie noire holographique (HDE) est largement étudié,
basé sur le principe holographique. Selon Cohen et al. [1], dans la théorie quantique des champs, la
coupure ultraviolette (UV) ΛU V devrait être liée à la coupure infrarouge (IR) L en raison de la limite
imposée par la formation d’un trou noir. Si la densité d’énergie du vide ρD causée par la coupure UV
est ρD = Λ4U V , alors la taille L ne doit pas dépasser la masse du trou noir, c’est-à-dire :

ED ≤ EBH → L3 ρD ≤ Mp2 L, → ρD ≤ Mp2 L− 2, (2.1)

où Mp = (8πG)−1/2 ≈ 1018 GeV représente la masse réduite de Planck (où G est la constante gravita-
tionnelle de Newton).
Démontrons:
Etant donnée que ED ≤ EBH ; On a:
(MP2 Ah )
en prenant EBH = (8π) de l’Eq.(1.6) ;

(Ah )
ZZZ I
ED ≤ EBH → ρD dv ≤ MP2 dL,
v (8π)

L L L L
(Ah )
Z Z Z Z
2 2 2 2
ρD dLdLdL ≤ MP2 dL;
−L
2
−L
2
−L
2
(8π) −L
2

d’où : Ç å
3 Ah
L ρD ≤ MP2 L;

Si la plus grande coupure possible L est celle pour qui cette inégalité est saturée, on obtient la
densité d’énergie de HDE ρD comme suit :
ρD = 3c2 Mp2 L−2 , (2.2)

9
10

où c représente une constante numérique sans dimension dont la valeur peut être mise en évidence
par des données d’observation : pour un Univers plat c = 0.818+0.113 −0.097 et dans le cas d’un non plat
+0.179
c = 0.815−0.139 [2, 3]. Un travail récent de Guberina et al. [4] propose une alternative pour dériver le
modèle HDE (Holographic Dark Energy) basé sur la borne d’entropie de Bekenstein-Hawking. Cette
borne limite l’entropie maximale d’un système dans une boı̂te de taille L et est donnée par SBH ≈ Mp2 L2
, évoluant avec l’aire de la boı̂te plutôt que son volume. En tenant compte des effets d’auto-gravitation,
la borne d’entropie de Bekenstein SB est obtenue en multipliant l’énergie E ≈ ρD L3 et la taille L du
système. En exigeant que SB soit inférieure à SB H ( EL ≤ Mp2 L2 ), on obtient le même résultat que
l’argument de la borne d’énergie ρD ≤ Mp2 L−2 .
Le modèle HDE a été largement étudié [5, 13] , utilisé pour expliquer l’inflation, étudié avec des con-
stantes gravitationnelles variables dans le temps, et exploré avec différentes coupures IR telles que
l’horizon des particules, l’horizon des événements futurs et l’horizon de Hubble. Des correspondances
avec d’autres modèles de champ scalaire ont également été proposées. Le modèle HDE est en accord
avec les données cosmologiques provenant des anisotropies du rayonnement CMB et des supernovae
de type Ia [17, 22]. De plus, l’accélération cosmique a été étudiée avec précision en introduisant des
modifications de la gravité, offrant une alternative naturelle aux composants exotiques pour expliquer
les différentes phases de l’Univers sans nécessiter de terme cinétique négatif dans les modèles d’énergie
noire.
Les modèles de la gravité modifiée sont étudiés pour expliquer l’accélération de l’Univers. Certains
modèles populaires incluent la gravité f (T ), la gravité f (R), la gravité f (G), le modèle DGP, les
modèles DBI, la gravité de Horava-Lifshitz et la gravité de Brans-Dicke [25, 35, 36].
Le modèle HDE (Holographic Dark Energy) nécessite un cadre dynamique tel que la théorie de Brans-
Dicke pour s’adapter à la relativité générale d’Einstein. Étant donné que L = H −1 est utilisé comme
seuil, le paramètre ωD ne peut pas être déterminé dans le cadre de la relativité générale. Dans le
contexte de la gravité de Brans-Dicke, le modèle HDE a été largement étudié, notamment en ce qui
concerne le problème de coı̈ncidence cosmique, le comportement quintôme, le croisement fantôme, le
paramètre ωD et le paramètre de décélération q. Différentes versions du modèle HDE ont été étudiées
dans la cosmologie de Brans-Dicke, y compris des corrections logarithmiques et des coupures spécifiques
comme le rayon moyen de la courbure scalaire de Ricci. Des études ont également été menées dans
le cadre de la cosmologie de Brans-Dicke, en considérant différentes formes du facteur d’échelle a (t).
Des corrections de loi de puissance à l’entropie ont également été prises en compte dans la définition
du HDE, où l’entropie corrigée suit une forme spécifique basée sur la loi de Hawking pour l’entropie
d’excitation. L’entropie corrigée en loi de puissance a la forme suivante [79, 82]:
Ç å
A
S (A) = c0 [1 + c1 f (A)] , (2.3)
a21

avec f (A) qui s’exprime par l’expression suivante :


Ç å−ν
A
f (A) = . (2.4)
a21

Les grandeurs c0 et c1 sont deux paramètres constants de l’ordre de l’unité, a1 indique la coupure ultra-
violette (UV) à l’horizon et ν est un exposant qui dépend du degré de mélange des états fondamental et
excité. Pour une grande surface d’horizon ( i.e. A >> a21 ), la contribution du terme f (A) est négligeable
et l’entropie d’intrication à l’état mixte se rapproche asymptotiquement de l’entropie de l’état fonda-
mental (Bekenstein-Hawking).

c Reconstruction du modèle de champs HOUNMENOU Samson S.


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coupure de Granda-Oliveros. hounmenousamsonsedami@gmail.com
2.1. LE MODÈLE PLECHDE AVEC COUPURE GO 11

On exprime également une forme utile de l’entropie d’intrication par la relation suivante :

A î ó
S= 1 − Kα A1−α/2 , (2.5)
4G
avec α est une constante sans dimension dont la valeur exacte est actuellement débattue, et :

α (4π)α/2−1
Kα = . (2.6)
(4 − α) rc2−α

La quantité rc représente l’échelle de croisement. Le deuxième terme de l’Eq. (2.5) peut être considérée
comme une correction de loi de puissance à la loi d’aire résultant de l’intrication, lorsque la fonction
d’onde du champ est choisie comme étant une superposition d’état fondamental et sorti [80]. Le terme
de correction est également plus significatif pour des excitations plus élevées [80]. Il est important de
noter que le terme de correction diminue rapidement avec A et donc dans la limite semi-classique (ce
qui signifie de grandes valeurs de A) la loi de zone est récupérée.
Ensuite, pour les grands trous noirs, le terme de correction chute rapidement et la loi de surface
est récupérée, alors que pour les petits trous noirs, la correction devient plus importante. Ceci peut
s’interpréter comme suit : pour une grande surface, c’est-à-dire à basse énergie, pour exciter les modes
et donc les modes de l’état fondamental contribuent à la majeure partie de l’entropie d’enchevêtrement.
Cependant, pour une petite zone d’horizon, un grand nombre de modes de champ peuvent être excités
et contribuer de manière significative à la correction, provoquant un écart important par rapport à la
loi de zone.

2.1 Le modèle PLECHDE avec coupure GO


Inspiré par la relation d’entropie corrigée par la loi de puissance donnée dans l’équation. (2.5), la
densité d’énergie du modèle dit Power-Law Entropy Corrected Holographic Dark Energy (PLECHDE)
peut être facilement obtenue :

ρD = 3c2 Mp2 L−2 − δMp2 L−γ


Ç å
2 −2 2 δ −γ+2
= 3Mp L c − L . (2.7)
3

avec δ une constante de normalisation.


Dans le cas limite de δ = 0, l’expression de ρD donnée dans l’Eq. (2.7) donne la densité d’énergie holo-
graphique bien connue, i.e ρD = 3c2 Mp2 L−2 . Le modèle HDE peut également être récupéré, d’un point
de vue mathématique, dans le cas limite de γ → ∞.
L’importance du terme corrigé dans diverses régions dépend de la valeur prise par γ. Lorsque γ = 2
les deux termes de l’Eq. (2.7) peuvent être combinés et on retrouve la densité HDE ordinaire. Il est
alors possible d’étudier les cas avec γ > 2 et γ < 2 séparément. Dans le premier cas, c’est-à-dire γ > 2,
le terme corrigé ne peut être assimilé au premier terme que lorsque L est très petit. En effet, il a été
avancé que γ devrait se situer dans l’intervalle 2 < γ < 4 [80]. Cependant, la satisfaction de la deuxième
loi généralisée de la thermodynamique pour l’Univers avec l’entropie corrigée de la loi de puissance
donnée dans l’équation (2.5) implique que le cas γ < 2 doit être rejeté [82].

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2.1. LE MODÈLE PLECHDE AVEC COUPURE GO 12

La définition de HDE peut également être modifiée en raison des corrections logarithmiques. L’entropie
corrigée logarithmique a la forme [83, 90]:
Ç å
A A
SBH = + α̃ log + β̃, (2.8)
4G 4G

où α̃ et β̃ sont des constantes sans dimension d’ordre unitaire. Les valeurs exactes de ces deux con-
stantes ne sont pas encore déterminées et c’est toujours un problème ouvert dans Loop Quantum
Cosmology. Ces corrections peuvent apparaı̂tre dans l’entropie du trou noir en boucle de gravité quan-
tique (LQG). Ils peuvent également être dus à des fluctuations d’équilibre thermique, à des fluctuations
quantiques ou à des fluctuations de masse et de charge.
Ce terme logarithmique apparaı̂t également dans un modèle de cosmologie entropique qui unifie
l’inflation et l’accélération du temps tardif [91]. Les corrections logarithmiques de l’entropie des trous
noirs sont associées non seulement à la boucle de gravité quantique mais aussi à d’autres sources, par
ex. le principe d’incertitude généralisée (GUP) [92].
Les corrections quantiques apportées à la relation entropie-aire conduisent à la correction de courbure
dans l’action d’Einstein-Hilbert et vice versa [93, 94, 95]. En utilisant la relation entropie-aire corrigée
(2.8), la densité d’énergie de l’entropie-corrigée HDE (ECHDE) peut être écrite comme [96, 99]:

ρD = 3c2 Mp2 L−2 + %L−4 log Mp2 L2 + L−4 ,


Ä ä
(2.9)

où % et  sont des constantes sans dimension de l’ordre de l’unité. Dans le cas limite, c’est-à-dire lorsque
% =  = 0, Eq. (2.9) donne la densité HDE bien connue :

ρD = 3c2 Mp2 L−2 . (2.10)

Le premier terme de l’Eq. (2.9) correspond à la densité d’énergie holographique usuelle. Le deuxième
et le troisième termes sont dus à des corrections d’entropie : puisqu’ils ne peuvent être comparables
au premier terme que lorsque L est très petit, les corrections qu’ils donnent n’ont de sens qu’au début
de l’évolution de l’univers. Lorsque l’univers devient grand, Eq. (2.9) se réduit à celui du HDE ordi-
naire. Inspiré par la relation d’entropie corrigée logarithmique donnée dans l’équation (2.9), la den-
sité d’énergie du modèle appelé Logarithmic Entropy Corrected Holographic DE (LECHDE) peut être
facilement obtenue comme suit :

ρD = 3c2 Mp2 L−2 + %L−4 log Mp2 L2 + L−4


Ä ä
® ´
−2 2 2 1 −2 î Ä
2 2
ä ó
= 3L Mp c + L % log Mp L +  . (2.11)
3
Dans ce travail, nous considérons comme coupure infrarouge (IR) la même récemment proposée par
Granda et Oliveros [100]:
Ä ä− 1
LGO = αH 2 + β Ḣ 2
, (2.12)

où H = aȧ est le paramètre de Hubble et Ḣ est la dérivée du paramètre de Hubble par rapport au temps
cosmique t. De plus, nous avons que α et β sont deux paramètres constants.
Récemment, Wang et Xu [101] ont contraint le nouveau modèle HDE dans un univers non plat en util-
isant des données d’observation. Les meilleures valeurs d’ajustement de (α, β) avec leur niveau de con-
fiance qu’ils ont trouvées sont α = 0.8824+0.2180 +0.2213 +0.0973 +0.1247
−0.1163 (1σ) −0.1378 (2σ) et β = 0.5016−0.0871 (1σ) −0.1102 (2σ) pour

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2.2. MODÈLE NON INTERACTIF 13

l’Univers non plat, tandis que pour l’Univers plat, ils ont trouvé que α = 0.8502+0.0984 +0.1299
−0.0875 (1σ) −0.1064 (2σ) et
+0.0842
β = 0.4817−0.0773 (1σ) +0.1176
−0.0955 (2σ). Il faut aussi souligner que le scalaire de Ricci est récupéré dans le cas
limite de α = 2 et β = 1.
Nous avons décidé de considérer l’échelle GO comme une coupure infrarouge pour certaines raisons
spécifiques. Si la coupure IR choisie est donnée par l’horizon des particules, le modèle HDE ne peut
pas produire une expansion accélérée de l’Univers [102]. Si l’on considère comme coupure du système
l’horizon des événements futurs, le modèle HDE a un problème de causalité. Les modèles DE qui con-
sidèrent l’échelle GO ne dépendent que de quantités locales, il est alors possible d’éviter le problème
de causalité, de plus il est également possible d’obtenir la phase accélérée de l’Univers.
La densité d’énergie du modèle PLECHDE avec coupure IR GO dans l’unité de masse de Planck, c’est-
à-dire lorsque Mp = 1, est obtenue en insérant l’Eq. (2.12) dans l’éq. (2.7), ce qui donne :
−γ
ρD = 3c2 L−2
GO − δLGO
Ç å
−2 δ −γ+2
2
= 3LGO c − LGO = 3L−2
GO Γpl , (2.13)
3

où nous avons défini le paramètre Γpl = c2 − 3δ L−γ+2


Ä ä
GO .
La densité d’énergie du modèle LECHDE avec coupure IR GO est obtenue en insérant l’Eq. (2.12) dans
l’éq. (2.11) ce qui donne :

ρD = 3c2 Mp2 L−2 −4 −4


Ä ä
2 2
GO + %LGO log Mp LGO + LGO
® ´
−2 2 2 1 −2 î Ä
2 2
ä ó
= 3LGO Mp c + LGO % log Mp LGO +  , (2.14)
3

où l’on a défini Γ = Mp2 c2 + 12 L−2


î Ä ä ó
2 2
GO % log Mp LGO +  .
Comme fait pour le cas de la loi de puissance, en considérant Mp2 = 1, on peut écrire :

ρD = 3c2 L−2 −4 −4
Ä ä
2
GO + %LGO log LGO + LGO
® ´
1 −2 î
= 3LGO c + LGO % log LGO +  = 3L−2
−2
Ä ä ó
2 2
GO Γlog , (2.15)
2

où le paramètre Γlog est défini comme Γlog = c2 + 13 L−2 2


GO [% log (LGO ) + ].

2.2 Modèle non interactif


Les données observationnelles suggèrent que notre Univers n’est pas parfaitement plat mais qu’il
a une petite courbure positive, ce qui implique un Univers fermé. La tendance à un Univers fermé
est montrée dans des expériences cosmologiques (en particulier CMB) [103, 104, 105]. De plus, les
mesures de la correction cubique de la relation luminosité-distance des mesures de Supernova révèlent
un Univers fermé [106, 107]. Pour les raisons ci-dessus, nous préférons considérer un Univers non plat.
Dans le cadre de la cosmologie standard de Friedmann-Robertson-Walker (FRW), l’élément de ligne
pour l’Univers non plat est donné par :

dr2
ñ ô
Ä ä
2 2 2 2 2 2 2
ds = −dt + a (t) + r dθ + sin θdϕ , (2.16)
1 − kr2

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2.2. MODÈLE NON INTERACTIF 14

où a (t) représente le facteur d’échelle sans dimension (qui décrit l’évolution de l’Univers), t représente
le temps cosmique, r est la composante radiale de la métrique, θ et ϕ sont les deux coordonnées angu-
laires de la métrique et k est une constante de dimension de [longueur]−2 appelé paramètre de courbure
qui contient l’information sur la courbure de la partie spatiale de l’élément de ligne. Le paramètre de
courbure k peut prendre les valeurs (−1, 0, +1) qui donnent respectivement un Univers FLRW ouvert,
plat ou fermé. θ et ϕ sont les angles azimutaux et polaires habituels, avec les contraintes données par
0 ≤ θ ≤ π et 0 ≤ ϕ ≤ 2π.
L’équation de Friedmann correspondante prend la forme suivante :

k 1
H2 + 2
= (ρD + ρm ) , (2.17)
a 3
où ρD et ρm sont les densités d’énergie de l’énergie noire et la matière noire, respectivement.
Nous définissons également les densités d’énergie fractionnaires pour la matière, la courbure et l’énergie
noire, respectivement, comme suit :
ρm ρm
Ωm = = , (2.18)
ρcr 3H 2
ρk k
Ωk = = 2 2, (2.19)
ρcr H a
ρD,pl ρD,pl
ΩD,pl = = = L−2
GO H
−2
Γpl , (2.20)
ρcr 3H 2
ρD,log ρD,log
ΩD,log = = = L−2
GO H
−2
Γlog , (2.21)
ρcr 3H 2

où ρcr = 3H 2 représente la densité d’énergie critique, qui représente la densité d’énergie nécessaire
pour avoir la planéité. La densité d’énergie fractionnaire de courbure Ωk donne des informations sur
la contribution de la courbure spatiale à la densité totale. Des observations récentes soutiennent un
Univers fermé avec une petite courbure positive Ωk ∼ = 0.02 [108].
2
Divisons l’éq. (2.17) par H et en utilisant les Eqs. (2.18), (2.19), (2.20) et (2.21), il est possible d’écrire
l’équation de Friedmann donnée dans Eq. (2.17) comme suit :

1 + Ωk = Ωm + ΩD,(pl,log) . (2.22)

Éq. (2.22) a la propriété principale de relier toutes les densités d’énergie fractionnaires considérées dans
notre travail.
Afin de préserver l’identité de Bianchi ou la loi de conservation énergie-impulsion locale,i.e ∇µ T µν = 0,
la densité d’énergie totale ρtot doit satisfaire l’équation de continuité suivante :

ρ̇tot + 3H (1 + ω) ρtot = 0, (2.23)

où

ρtot = ρm + ρD,(pl,log) , (2.24)


ptot = pD,(pl,log) . (2.25)

Nous devons souligner ici que nous considérons la matière noire sans pression, c’est-à-dire que nous
avons pm = 0, donc nous avons que la pression totale coı̈ncide avec la pression d’énergie noire.
De plus, nous avons que ωtot = ptot /ρtot représente le paramètre de l’équation d’état (EoS).

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2.2. MODÈLE NON INTERACTIF 15

En supposant une interaction entre DM et DE, les deux densités d’énergie ρD et ρm sont conservées
séparément. Les équations de conservation pour la matière noire et l’énergie noire prennent les formes
suivantes :
ρ̇m + 3Hρm = 0, (2.26)
Ä ä
ρ̇D,(pl,log) + 3HρD,(pl,log) 1 + ωD,(pl,log) = 0. (2.27)
La dérivée temporelle de l’expression de LGO donnée dans l’Eq. (2.12) peut s’écrire comme suit :
!
3 Ḣ Ḧ
L̇GO = −H L3GO α 2 +β . (2.28)
H 2H 3
De plus, la dérivée par rapport au temps cosmique t de la densité d’énergie de l’énergie noire ρD donnée
dans l’Eq.(3.13) est donné par :
ñ ô
γδ
ρ̇D,pl = c − L−γ+2
−6L̇GO L−3 2
, (2.29)
6 GO
GO
® ´
−3 2 1 −2
ρ̇D,log = −6L̇GO LGO c + LGO [% (4 log LGO − 1) + 2ε] . (2.30)
3
En utilisant dans l’éq. (2.29) la dérivée de LGO par rapport au temps cosmique t donné dans l’Eq. (2.28)
, la dérivée de la densité d’énergie ρD donnée dans l’Eq. (2.29) peut s’écrire comme suit :
! Ç å
Ḣ Ḧ γδ
ρ̇D,pl = 6H 3
α 2 +β c − L−γ+2
2
, (2.31)
H 2H 3 pl
6 GO
! ® ´
Ḣ Ḧ 1
ρ̇D,log = 6H 3
α 2 +β c + L−2
2
[% (4 log LGO − 1) + 2ε] . (2.32)
H 2H 3 log
3 GO
En dérivant l’équation de Friedmann donnée dans l’équation. (2.17) par rapport au temps cosmique t,
on obtient la relation suivante :
k 1Ä ä
2H Ḣ − 2H 2 = ρ̇m + ρ̇D,(pl,log) , (2.33)
a 3
ce qui équivaut à :
k 1 Ä ä
Ḣ −= ρ̇ m + ρ̇D,(pl,log) . (2.34)
a2 6H
Pour ρ̇D , nous pouvons utiliser l’expression dérivée de l’Eq. (2.31), tandis que nous pouvons trouver
l’expression de ρ̇m à partir de l’équation de continuité donnée dans l’Eq. (2.26), en obtenant :
ρ̇m = −3Hρm . (2.35)
Nous avons donc :
 ! Ç å
k 1  Ḣ Ḧ γδ −γ+2
Ḣ − = −3Hρm + 6H 3 α 2 + β c2 − L , (2.36)
a 2 6H  H 2H 3 pl
6 GO 
 !
k 1  3 Ḣ Ḧ
Ḣ − 2 = −3Hρm + 6H α 2 + β ×
a 6H  H 2H 3 log
® ´´
1
c + L−2
2
[% (4 log LGO − 1) + 2ε] , (2.37)
3 GO

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2.2. MODÈLE NON INTERACTIF 16

Division des équations. (2.36) et (2.37) par H 2 , on peut écrire :


! ! Ç å
Ḣ 3Ωm Ḣ Ḧ γδ
= Ωk − + α 2 +β c − L−γ+2
2
, (2.38)
H2 pl
2 H 2H 3 pl
6 GO
! !
Ḣ 3Ωm Ḣ Ḧ
= Ωk − + α 2 +β ×
H2 log
2 H 2H 3 log
® ´
1
c + L−2
2
[% (4 log LGO − 1) + 2ε] (2.39)
3 GO
   
Ainsi, après quelques calculs algébriques, on peut écrire les termes α HḢ2 + β 2H

3 et α HḢ2 + β 2H

3
pl log
comme suit :
ï   Äu ä ò

Ḣ Ḧ
! 1+ H 2 pl
+ pl
2
− 1 ΩD,pl
α 2
+β = γδ −γ+2
, (2.40)
H 2H 3 pl c2 − L
6 GO
ï   ò
u
Ä ä
Ḣ Ḧ
! 1 + HḢ2 + log 2
− 1 ΩD,log
pl
α +β = , (2.41)
H 2 2H 3 log c2 + 13 L−2
GO [% (4 log LGO − 1) + 2ε]

où nous avons utilisé l’expression de Ωk dérivée de l’Eq. (2.19) tandis que le paramètre u(pl,log) est défini
comme suit :
Ωm 1 + Ωk
u(pl,log) = = − 1, (2.42)
ΩD,(pl,log) ΩD,(pl,log)
où nous avons utilisé la relation entre toutes les densités d’énergie fractionnaires données dans l’équation.
(2.22).
Nous devons maintenant dériver une expression pour HḢ2 . En utilisant l’échelle GO donnée dans
l’équation (2.12) et la densité fractionnaire de l’énergie noire donnée dans l’Eq. (2.20), on obtient les
relations suivantes :
 
ΩD,pl
−α
!
Ḣ Γpl
= , (2.43)
H2 pl
β
 
ΩD,log
−α
!
Ḣ Γlog
= . (2.44)
H2 log
β

Donc, l’Eq (2.31) donne:


ñ Ç å ô
2 ΩD,pl
3
ρ̇D,pl = 3H − α + β + (upl − 2) ΩD,pl , (2.45)
β Γpl
ñ Ç å ô
3 2 ΩD,log
ρ̇D,log = 3H − α + β + (ulog − 2) ΩD,log , (2.46)
β Γlog
qui conduisent à l’expression suivante de la forme évolutive de ρD :
ñ Ç å ô
ρ̇D,pl 2 ΩD,pl
ρ0D,pl = = 3H 2 − α + β + (upl − 2) ΩD,pl , (2.47)
H β Γpl
ñ Ç å ô
ρ̇D,log 2 2 ΩD,log
ρ0D,log = = 3H − α + β + (ulog − 2) ΩD,log . (2.48)
H β Γlog

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2.2. MODÈLE NON INTERACTIF 17

À partir de l’équation de continuité pour l’énergie noire donnée dans l’équation (2.27), on en déduit
facilement que le paramètre EoS ωD peut s’exprimer comme suit :

ρ̇D,(pl,log) ρ0D,(pl,log)
ωD,(pl,log) = −1 − = −1 − . (2.49)
3HρD,(pl,log) 3ρD,(pl,log)

Insérons dans l’éq. (2.49) l’expression de ρ̇D donnée dans l’Eq. (2.45) ou de manière équivalente
l’expression de ρ0D donnée dans l’Eq. (2.47), on obtient l’expression finale suivante pour ωD :
Ç å
2 ΩD,pl 1
ωD,pl = − − α + β − (1 + upl ) , (2.50)
3βΩD,pl Γpl 3
Ç å
2 ΩD,log 1
ωD,log = − − α + β − (1 + ulog ) . (2.51)
3βΩD,log Γlog 3

Nous voulons également dériver une expression pour le paramètre de décélération q, qui est généralement
défini comme suit :

äa Ḣ
q=− 2
= −1 − 2 . (2.52)
ȧ H

En utilisant dans l’éq. (2.52) l’expression de H2
obtenue dans l’Eq. (2.43), on a q qui peut s’exprimer
comme suit :
Ç å
1 ΩD,pl
qpl = α−β− , (2.53)
β Γpl
Ç å
1 ΩD,log
qlog = α−β− . (2.54)
β Γlog

Nous pouvons facilement déduire des Eqs. (2.50) et (2.53) que les expressions de ωD et q sont liées par
la relation suivante :
2q 1
ωD = − (1 + u) . (2.55)
3ΩD 3
A l’heure actuelle, c’est-à-dire pour ΩD = 0.6911, Ωm = 0.3011, u = 0.446969, on obtient à partir de l’Eq.
(2.55) que :

ωD ≈ 0.96464q − 0.482323. (2.56)

L’Univers existe en phase d’accélération (c’est-à-dire que nous avons q < 0) si ωD < 0 et la division
fantôme, c’est-à-dire ωD ≤ −1, peut être franchie à condition que q < 0. D’après la définition de q
donnée dans Éq. (2.52) on obtient que :


> −0.46335. (2.57)
H2
De plus, en utilisant les Eqs. (2.20) et (2.52), on peut facilement en déduire que :

ΩD,pl ΩD,log
= = L−2 −2
GO HGO = α − β (1 + q) . (2.58)
Γpl Γlog

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2.2. MODÈLE NON INTERACTIF 18

De l’éq. (2.58), on obtient qu’à l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on peut écrire :

ΩD,pl ΩD,log
= = L−2 −2
GO HGO ≈ 1.53665. (2.59)
Γpl Γlog

De plus, pour α = 0.8824 et β = 0.5016, on a :

ΩD,pl ΩD,log
= = L−2 −2
GO HGO ≈ 0.649984. (2.60)
Γpl Γlog

Enfin, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on a :

ΩD,pl ΩD,log
= = L−2 −2
GO HGO ≈ 0627004. (2.61)
Γpl Γlog

Nous pouvons maintenant trouver la forme évolutive du paramètre u.


En dérivant l’expression de u par rapport au temps donnée dans l’Eq. (2.42), on en déduit que :

du(pl,log) ρ̇m ρm ρ̇D,(pl,log) ρ̇m ρ̇D,(pl,log)


u(pl,log)
˙ = = − 2 = − u(pl,log) , (2.62)
dt ρD,(pl,log) ρD,(pl,log) ρD,(pl,log) ρD,(pl,log)

où nous avons utilisé la définition de u(pl,log) donnée dans l’Eq. (2.42).
En utilisant les équations de continuité pour la matière noire et l’énergie noire données dans les équations.(2.2
et (2.27), on en déduit, après quelques calculs, que l’évolution de u est régie par la loi suivante :

u̇(pl,log) = 3Hu(pl,log) ωD,(pl,log) , (2.63)

qui conduit à :

u̇(pl,log)
u0(pl,log) = = 3u(pl,log) ωD,(pl,log) . (2.64)
H
Nous voulons maintenant dériver certaines quantités dans le cas limite d’un univers plat dominé par
le noir, c’est-à-dire pour ΩD = 1, Ωm = Ωk = 0 et u = 0.
Nous commençons à calculer l’expression du paramètre de Hubble H. Nous considérons l’équation de
Friedmann donnée dans l’Eq. (2.17), qui peut s’écrire, pour un Univers plat dominé par le noir, comme
suit :
1
H 2 = ρD . (2.65)
3
Pour ρD , nous considérons l’expression donnée dans l’Eq. (2.14), compte tenu du fait que l’on néglige
le terme de correction puisque son apport n’est considérable qu’au début de la vie de l’Univers. Par
conséquent, nous avons :
Ä ä
ρD = 3c2 αH 2 + β Ḣ . (2.66)

Combiner les éq. (2.65) et (2.66), on obtient, après quelques calculs algébriques, l’équation différentielle
suivante pour H :
Ä ä
βc2 Ḣ + αc2 − 1 H 2 = 0, (2.67)

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2.2. MODÈLE NON INTERACTIF 19

dont la solution est donnée par :


βc2
H (t) = , (2.68)
(αc2 − 1) t − βc2 C1
où C1 est une constante d’intégration.
D’après la définition de la densité d’énergie fractionnaire de l’énergie noire donnée dans l’Eq. (2.20),
on a ρD qui peut s’exprimer comme suit :
ρD = 3H 2 ΩD . (2.69)
Considérant que pour un univers plat dominé par l’obscurité, nous avons ΩD = 1 et en tenant compte
du résultat de l’équation. (2.68), on peut écrire ρD comme suit :
3β 2 c4
ρD (t) = . (2.70)
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
En utilisant le résultat de l’Eq. (2.68) dans la définition générale de LGO donnée dans l’Eq. (2.12), on
obtient l’expression suivante pour LGO :
(αc2 − 1) t − βc2 C1 (αc2 − 1)
LGO (t) = = t − cC1 . (2.71)
βc βc
De plus, à partir de l’éq. (2.68), on peut trouver l’expression générale suivante du facteur d’échelle a (t):
î Ä ä ó βc2
a (t) = C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t αc2 −1
, (2.72)
où C2 représente une constante d’intégration, avec en général C1 6= C2 .
L’expression du paramètre de décélération q peut être obtenue à partir de sa définition générale, c’est-
à-dire :

q = −1 − . (2.73)
H2
En utilisant dans l’éq. (2.73) l’expression de H (t) dérivée dans l’Eq. (2.68), on obtient :
αc2 − 1
q= − 1, (2.74)
βc2
qui est une valeur constante dépendant de α et β.
L’expression finale du paramètre de décélération q peut également être obtenue d’une autre manière.
De l’éq. (2.67), après quelques calculs algébriques, on obtient :
Ḣ (αc2 − 1)
= − . (2.75)
H2 βc2
Insérons dans l’éq. (2.73) le résultat de l’Eq. (2.75), on obtient le même résultat de l’Eq. (2.74).
Nous pouvons maintenant obtenir l’expression du paramètre EoS ωD . Considérant le cas plat dominé
par l’obscurité de l’équation. (2.55), on obtient :
2q 1
ωD = − . (2.76)
3 3
Par conséquent, en utilisant dans l’ Eq. (2.76) l’expression de q donnée dans l’Eq. (2.74), on obtient :
2 αc2 − 1
Ç å
ωD = − 1, (2.77)
3 βc2
qui est une valeur constante qui dépend des valeurs des paramètres α et β.

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2.3. CAS D’INTERACTION 20

2.3 Cas d’interaction


En prenant en compte l’interaction entre les secteurs sombres (matière noire et énergie noire), les den-
sités d’énergie ρD et ρm sont conservées individuellement. Cela conduit aux équations de conservation
suivantes pour la matière noire (DM) et l’énergie noire (DE) :

ρ̇m + 3Hρm = Q, (2.78)


ρ̇D + 3HρD (1 + ωD ) = −Q, (2.79)

et Q représente le terme d’interaction qui peut être, en général, une fonction arbitraire de paramètres
cosmologiques, comme le paramètre de Hubble H et les densités d’énergie pour la matière noire et
l’énergie noire, ρD et ρm , soit Q(Hρm , HρD ). Nous avons choisi Q sous la forme suivante :

Q = 3b2 H(ρm + ρD ), (2.80)

où b2 un paramètre de couplage entre la matière noire et l’énergie noire [109, 116]. Il est important
de noter qu’il est possible d’utiliser des termes d’interaction plus généraux [117]. Étant donné que la
nature de la matière noire (DM) et de l’énergie noire (DE) reste inconnue, différents lagrangiens ont
été proposés pour générer ce terme d’interaction. Des valeurs positives de b2 indiquent une transition
de l’énergie sombre à la matière sombre et vice versa pour des valeurs négatives de b2 . Parfois, b2 est
limité à l’intervalle [0,1] voir [118]. Le cas où b2 = 0 correspond au modèle FRW sans interaction, tandis
que b2 = 1 représente le transfert complet d’énergie de l’énergie sombre à la matière. Récemment, une
interaction de ce type a été observée dans le cluster Abell A586, montrant une transition de l’énergie
sombre en matière sombre et vice versa [119, 120]. Cependant, la force de cette interaction n’est pas
clairement identifiée [121].
Les observations du fond diffus cosmologique (CMB) et des amas galactiques indiquent que le
paramètre de couplage b2 est inférieur à 0, 025, ce qui correspond à une constante petite mais positive[122,
123]. Un paramètre de couplage négatif est évité en raison de la violation des lois thermodynamiques.
Des simulations à N corps à haute résolution ont également montré que les propriétés structurelles
des structures cosmiques fortement non linéaires, telles que leur concentration moyenne à une masse
donnée, pourraient être significativement modifiées en présence d’une interaction entre l’énergie som-
bre et la matière sombre [124]. La force du paramètre de couplage peut en effet modifier considérablement
l’histoire cosmique en altérant les propriétés de regroupement de la matière, car la croissance des per-
turbations de densité de la matière sombre est très sensible à l’interaction [125, 126]. La meilleure
façon de motiver une forme appropriée de la fonction Q, qui décrit l’interaction entre DE et DM, de-
vrait provenir d’une théorie cohérente de la gravité quantique ou d’un schéma de reconstruction ion-
ique utilisant les données des supernovae de type Ia (SNIa) [127, 128]. Cependant, jusqu’à présent, le
modèle d’interaction de l’énergie sombre est celui qui correspond le mieux aux observations [129].
Maintenant, nous souhaitons dériver l’expression du paramètre de l’équation d’état (EoS) pour le cas
d’interaction. Nous suivrons la même procédure que celle utilisée dans la section précédente.
En suivant la même procédure de la section non interagissante, on obtient l’expression suivante pour

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2.3. CAS D’INTERACTION 21

l’expression α HḢ2 + β 2H

3:

ï   Äu ò
Q
ä

Ḣ Ḧ
! 1+ H 2 pl
+ pl
2
− 1 ΩD,pl − 6H 3
α 2
+β = γδ −γ+2
, (2.81)
H 2H 3 pl c2 − L
6 GO
ï   ò
u Q
Ä ä
Ḣ Ḧ
! 1 + HḢ2 + log 2
− 1 ΩD,log − 6H 3
pl
α +β = , (2.82)
H 2 2H 3 log c2 + 13 L−2
GO [% (4 log LGO − 1) + 2ε]
(2.83)
   
qui conduisent, en utilisant les expressions de HḢ2 et HḢ2 obtenues respectivement, aux Eqs.
pl log
(2.40) et (2.41), aux expressions suivantes pour ρ̇D,pl et ρ̇D,log :
ñ Ç å ô
2 ΩD,pl
3 Q
ρ̇D,pl = 3H − α + β + (upl − 2) ΩD,pl − , (2.84)
β Γpl 3H 3
ñ Ç å ô
3 2 ΩD,log Q
ρ̇D,log = 3H − α + β + (ulog − 2) ΩD,log − . (2.85)
β Γlog 3H 3

On en déduit donc que les expressions de ρ0D,pl et ρD,log sont données, respectivement, par les relations
suivantes :
ñ Ç å ô
2 ΩD,pl Q
ρ0D,pl = 3H 2
− α + β + (upl − 2) ΩD,pl − , (2.86)
β Γpl 3H 3
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,log Q
ρ0D,log = 3H − α + β + (ulog − 2) ΩD,log − . (2.87)
β Γlog 3H 3
(2.88)

À partir de l’équation de continuité pour l’énergie noire donnée dans l’équation. (2.79), on en déduit
facilement que le paramètre EoS pour le cas interactif peut s’écrire comme suit :

ρ̇D,(pl,log) Q ρ0D,(pl,log) Q
ωD,(pl,log) = −1 − − = −1 − − . (2.89)
3HρD,(pl,log) 3H 3ρD,(pl,log) 3H

Insertion dans l’éq. (2.89) l’expression de ρ̇D donnée dans l’Eq. (2.84) ou de manière équivalente
l’expression de ρ0D donnée dans l’Eq. (2.84), on obtient :
Ç å
2 ΩD,pl 1
ωD,pl = − − α + β − (1 + upl ) , (2.90)
3βΩD,pl Γpl 3
Ç å
2 ΩD,log 1
ωD,log = − − α + β − (1 + ulog ) . (2.91)
3βΩD,log Γlog 3

Par conséquent, nous obtenons le même paramètre EoS du cas sans interaction donné dans l’Eq. (2.50).
En suivant la même procédure que pour le cas non interagissant, on peut aussi déduire que, pour le
cas interagissant, l’évolution de u est régie par la loi suivante :
Ä ä
Q 1 + u(pl,log)
u̇(pl,log) = 3Hu(pl,log) ωD,(pl,log) + , (2.92)
ρD,(pl,log)

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2.3. CAS D’INTERACTION 22

qui conduit à :
Ä ä
Q 1 + u(pl,log)
u0(pl,log) = 3u(pl,log) ωD,(pl,log) + . (2.93)
HρD,(pl,log)

En utilisant la définition de Q que nous avons choisie, nous en déduisons que u̇ et u0 sont donnés,
respectivement, par :
Ä ä2
u̇(pl,log) = 3Hu(pl,log) ωD,(pl,log) + 3b2 H 1 + u(pl,log) , (2.94)
ä2
u0(pl,log) = 3u(pl,log) ωD,(pl,log) + 3b2 1 + u(pl,log)
Ä
. (2.95)

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Chapitre

MODELES DE CHAMPS SCALAIRES POUR


LE MODELE PLECHDE
La densité d’énergie ρD et la pression pD du champ scalaire homogène φ dépendant du temps sont
données, respectivement, par :
1 2
ρD = φ̇ + V (φ) , (3.1)
2
1 2
pD = φ̇ − V (φ) . (3.2)
2
Le paramètre EoS ωD est donné par :
1 2
pD φ̇ − V (φ)
ωD = = 21 (3.3)
ρD 2
φ̇2 + V (φ)
En ajoutant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD données dans les équations. (3.1) et (3.2), on
peut facilement dériver le terme d’énergie cinétique φ̇2 comme suit :
φ̇2 = ρD + pD . (3.4)
En utilisant la définition de pD = ωD ρD , on obtient la relation suivante :
φ̇2 = ρD + ωD ρD = ρD [1 + ωD ]. (3.5)
Considérant la relation φ̇ = Hφ0 , on peut écrire la forme évolutive de φ comme suit :
Z a»
da
φ = ρD [1 + ωD ]γo , (3.6)
a0 a
où γo est un coefficient égale à l’inverse du taux d’évolution du champ scalaire spatial. La solution
générale, dans le cas limite d’un Univers plat dominé par le noir, est donnée par :
ô1/2 Ç
2βc2 βc2
ñ å
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = γo ln C 2 βc C 1 − αc − 1 t . (3.7)
αc2 − 1 (αc2 − 1) t − βc2 C1
En soustrayant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations. (6.1) et (6.2),
on peut facilement dériver le terme de potentiel scalaire V (φ) comme suit :
1 1
V (φ) = (ρD − pD ) = ρD [1 + ωD ]. (3.8)
2 2
Considérant l’expression générale de ρD donnée de la loi de puissance, on obtient l’expression suivante
pour V (φ):
3 −2
V (φ) = L Γlog [1 + ωD ]. (3.9)
2 GO

23
Chapitre

CORRESPONDANCE ENTRE LES PLECHDE


AVEC COUPURE GO ET CHAMPS
SCALAIRES
Dans cette section, nous établissons une correspondance entre le modèle PLECHDE avec coupure GO
et certains modèles de champs scalaires, comme le gaz de Chaplygin généralisé (GCG), le gaz de
Chaplygin modifié (MCG), le gaz de Chaplygin variable modifié (MVCG), le Nouveau Gaz de Chap-
lygin Modifié (NMCG) et le Gaz de Chaplygin Visqueux Généralisé (VGCG). L’importance de cette
correspondance est que les modèles de champ scalaires sont une description efficace d’une théorie
sous-jacente de l’énergie noire. À cette fin, nous comparons d’abord la densité d’énergie du modèle
considéré dans cet document avec la densité d’énergie du modèle de champ scalaire correspondant.
Ensuite, nous assimilons les paramètres EoS du modèle de champ scalaire avec le paramètre EoS du
modèle que nous avons choisi.

4.1 Gaz Chaplygin généralisé (GCG)


Nous étudions le modèle du Gaz de Chaplygin Généralisé (GCG).
Les chercheurs Kamenshchik et al. [130] ont examiné un modèle homogène appelé Gaz de Chaplygin
(CG) qui repose sur un seul fluide obéissant à l’équation d’état p = − Aρ0 , où p et ρ représentent respec-
tivement la pression et la densité d’énergie du fluide, et A0 est une constante positive. Ils ont ensuite
proposé une généralisation de ce modèle connue sous le nom de Gaz de Chaplygin Généralisé (GCG).
Une propriété avantageuse du GCG est qu’il permet d’interpoler l’évolution de l’Univers de la phase
de poussière à la phase accélérée, ce qui le rend plus cohérent avec les données observationnelles en
cosmologie [131].
Le paramètre d’état GCG est défini comme suit [132, 135]:

D
pD = − , (4.1)
ρθD

où D et θ sont deux paramètres constants libres, avec D défini positif et θ qui prend des valeurs dans
l’intervalle 0 < θ < 1. Le CG est récupéré dans le cas limite correspondant à θ = 1. L’équation d’état
donnée dans l’Eq. (4.1) avec θ = 1 a été étudié pour la première fois en 1904 par Chaplygin afin de
décrire les processus adiabatiques [130]. La cosmologie résultant de cette équation d’état pour le cas
où θ 6= 1 a été analysée dans [136] . L’idée selon laquelle un modèle cosmologique basé sur le Gaz de
Chaplygin pourrait unifier l’énergie noire (DE) et la matière noire (DM), réduisant ainsi deux entités
physiques inconnues en une seule, a été avancée pour la première fois dans le cas θ = 1 dans [137, 138]
puis généralisée au cas θ 6= 1 dans l’article de [136] .
Gorini et al. ont démontré dans [139] que le spectre de puissance de la matière observé est compatible

24
4.1. GAZ CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ (GCG) 25

uniquement lorsque θ < 10−5 , ce qui signifie que le GCG est pratiquement indiscernable du modèle
cosmologique standard à constante cosmologique. Dans [140], l’inflation de Chaplygin a été étudiée
dans le contexte de la Loop Quantum Cosmology (LQC). De plus, il est démontré que les paramètres
du modèle d’inflation de Chaplygin sont cohérents avec les résultats des données WMAP sur 5 ans.
L’évolution de la densité d’énergie ρD du modèle GCG est donnée par la relation suivante :
ñ ô 1
B θ+1
ρD = D + , (4.2)
a3(θ+1)
où B représente une constante d’intégration.
En principe, l’éq. (4.2) admet une large gamme de valeurs positives du paramètre θ cependant, il
faut s’assurer que la vitesse du son (donnée par la relation c2s = ρDθ
θ+1 ) ne dépasse pas la vitesse de

la lumière. De plus, comme le souligne l’article de Bento et al. [136], ce n’est que pour la gamme de
valeurs 0 < θ < 1 que l’analyse de l’évolution des fluctuations de densité d’énergie a un sens physique.
Nous voulons maintenant reconstruire le potentiel et la dynamique du champ scalaire.
La densité d’énergie ρD et la pression pD du champ scalaire homogène φ dépendant du temps sont
données, respectivement, par :
1 2
ρD = φ̇ + V (φ) , (4.3)
2
1 2
pD = φ̇ − V (φ) . (4.4)
2
Le paramètre ωD du GCG est donné par :
1 2
pD 2
φ̇ − V (φ) φ̇2 − 2V (φ)
ωD = = 1 = . (4.5)
ρD 2
φ̇2 + V (φ) φ̇2 + 2V (φ)

En ajoutant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD données dans les équations. (4.3) et (4.4), on
peut facilement dériver le terme d’énergie cinétique φ̇2 comme suit :

φ̇2 = ρD + pD . (4.6)

En utilisant dans l’éq. (4.6) la définition de pD donnée dans l’Eq. (4.1), on obtient la relation suivante :
ñ ô
2 D D
φ̇ = ρD − θ = ρD 1 − θ+1 . (4.7)
ρD ρD

Considérant la relation φ̇ = Hφ0 , on peut écrire la forme évolutive de φ comme suit :


ÑÃ é
Z a»
D da
φ = 3ΩD 1− B , (4.8)
a0 D+ a3(θ+1)
a

dont la solution, dans le cas limite d’un Univers plat dominé par le noir, est donnée par :

2 3
φ (a) = ×
3 (1 + θ)
1
h    » i
log a 2 (3+3θ) − log B + B (B + a3+3θ D) . (4.9)

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4.1. GAZ CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ (GCG) 26

En soustrayant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations. (4.3) et (4.4),
on peut facilement dériver le terme de potentiel scalaire V (φ) comme suit :
Ç å
1 ρD D
V (φ) = (ρD − pD ) = 1 + θ+1 . (4.10)
2 2 ρD

Considérant les expressions générales de pD et ρD données dans les équations. (4.1) et (4.2), on obtient
l’expression suivante pour V (φ):
ñ ô 1
1 B θ+1 1 D
V (φ) = D + 3(θ+1) + θ . (4.11)
2 a 2 D + B ó θ+1
î
a3(θ+1)

Nous voulons maintenant dériver les expressions des paramètres D et B.


Diviser Eq. (4.1) par ρD , on a le paramètre ωD de l’énergie noire qui peut aussi s’exprimer sous la forme
suivante :
D
ωD = − , (4.12)
ρθ+1
D

ce qui permet de dériver l’expression suivante pour D:

D = −ωD ρθ+1
D . (4.13)

On trouve également de l’Eq. (4.2) que B s’écrit :


Ä ä
B = a3(θ+1) ρθ+1
D −D , (4.14)

qui peut être réécrit, en substituant l’expression de D donnée dans l’Eq. (4.13), sous la forme suivante :
Ä äθ+1
B = a3 ρ D (1 + ωD ) . (4.15)

Utilisation dans Eqs. (4.13) et (4.15) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut écrire D et B comme suit :
ñ Ç å ô
2ΩD,pl 1
Dpl = ρθ+1
D,pl − α + β + (1 + upl ) , (4.16)
3βΩD,pl
Γpl 3
ñ Ç å ô
Ä
3
äθ+1 2 ΩD,pl 1
Bpl = a ρD,pl 1− − α + β − (1 + upl ) . (4.17)
3βΩD,pl Γpl 3

Utilisation dans Eqs. (4.13) et (4.15) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.51), on peut écrire D et B comme suit :
ñ Ç å ô
2ΩD,log 1
Dlog = ρθ+1
D,log − α + β + (1 + ulog ) , (4.18)
3βΩD,log
Γlog 3
ñ Ç å ô
Ä
3
äθ+1 2 ΩD,log 1
Blog = a ρD,log 1− − α + β − (1 + ulog ) . (4.19)
3βΩD,log Γlog 3

Nous voulons maintenant obtenir les expressions de D et B pour un univers plat dominé par le noir.
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient les expressions

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4.1. GAZ CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ (GCG) 27

suivantes pour D et B :
)θ+1
αc2 − 1 3β 2 c4
ñ Ç å ô(
2
DN oire = − −1 , (4.20)
3 βc2 [(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
´θ+1
αc2 − 1 3βc2
ñ Ç åô ®
2 2 4
î
2
Ä
2
ä ó
αc2 −1
−2
BN oire = 3β c C2 βc C1 − αc − 1 t . (4.21)
3 βc2

A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour DN oire et
BN oire :
)θ+1
2c2 − 1 32 c4
ñ Ç å ô(
2
DN oire = − −1 , (4.22)
3 c2 [(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
´θ+1
2c2 − 1 3c2
ñ Ç åô ®
2 4
î
2
Ä
2
ä ó
2c2 −1
−2
BN oire = 3c C2 c C1 − 2c − 1 t . (4.23)
3 c2

De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour DN oire et BN oire :
)θ+1
2 0.8502c2 − 1 0.6961c4
ñ Ç å ô(
DN oire = − −1 , (4.24)
3 0.4817c2 [(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
2 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
BN oire = ×
3 0.4817c2
® 1,4451c2
´θ+1
4
î
2
Ä
2
ä ó −2
0.8502c2 −1
0.6961c C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t . (4.25)

De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pouvons
réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :

φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.26)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.27)
2
Utilisation dans Eqs. (4.26) et (4.27) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.28)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.29)
2 3βΩD,pl Γpl 3

Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.31) par rapport au facteur
d’échelle a (t) :
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.30)
3βΩD,pl Γpl 3 a

c Reconstruction du modèle de champs HOUNMENOU Samson S.


scalaires pour le modèle PLECHDE avec c URPM/IMSP 2023
coupure de Granda-Oliveros. hounmenousamsonsedami@gmail.com
4.1. GAZ CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ (GCG) 28

où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.


En utilisant dans Eqs. (4.26) et (4.27) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle nous étudions donné
dans Eq. (2.51), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,log 1
φ̇ = ρD,log 1− − α + β − (1 + ulog ) , (4.31)
3βΩD,log Γlog 3
ñ Ç å ô
ρD,log 2 ΩD,log 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + ulog ) . (4.32)
2 3βΩD,log Γlog 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.31) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,log ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,log 1 da
1+ − α + β − (1 + ulog ) , (4.33)
3βΩD,log Γlog 3 a
où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.
Dans le cas limite d’un Univers Dominé par l’Ombre plat, en considérant l’expression de ωD obtenu
dans l’Eq. (2.77), on obtient l’expression suivante :
Z añ Ç 2 åô1/2
αc −1 da
φ (a) − φ (a0 ) = 2 , (4.34)
a0 βc2 a
dont la solution générale est donnée par :
ô1/2
2 (αc2 − 1)
ñ
φ (a) = ln a. (4.35)
βc2
Nous avons la solution donnée dans l’Eq. (4.35) qui est valable pour les trois expressions de ρD con-
sidérées.
En utilisant dans l’éq. (4.35) l’expression du facteur d’échelle a (t) donnée dans l’Eq. (2.72), on déduit
la relation suivante pour φ (t) :
ô1/2
2βc2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t . (4.36)
αc2 − 1
Nous pouvons maintenant faire quelques considérations sur le potentiel V .
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de V (t):
3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1 − . (4.37)
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ] 3 βc2
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour φ et V
pour l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
2c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 c2 C1 − 2c2 − 1 t , (4.38)
2c2 − 1
3c2 2c2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.39)
2 2
[(2c − 1) t − c C1 ] 3 c2

c Reconstruction du modèle de champs HOUNMENOU Samson S.


scalaires pour le modèle PLECHDE avec c URPM/IMSP 2023
coupure de Granda-Oliveros. hounmenousamsonsedami@gmail.com
4.2. MODÈLE DE GAZ CHAPLYGIN MODIFIÉ (MCG) 29

De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.40)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.41)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2

4.2 Modèle de gaz Chaplygin modifié (MCG)


Nous passons maintenant au modèle du Gaz de Chaplygin Modifié (MCG).
Le Gaz de Chaplygin Modifié (MCG) est une généralisation du GCG [141, 142, 143, 144] qui inclut un
terme barotrope supplémentaire. Le MCG semble être en accord avec les données du satellite WMAP
sur 5 ans et soutient désormais le modèle unifié avec l’énergie noire et la matière noire basé sur le Gaz
de Chaplygin Généralisé (GCG).
Le MCG EoS est défini comme suit [141, 145]:
D
pD = AρD − , (4.42)
ρθD
où A et D sont deux paramètres constants positifs et 0 ≤ θ ≤ 1.
Une caractéristique intéressante de l’EoS liée au MCG est qu’il montre l’ère des radiations dans l’Univers
primordial. A l’heure tardive, il se comporte comme un modèle de constante cosmologique qui peut
être ajusté à un modèle ΛCDM.
L’évolution de la densité d’énergie du MCG est donnée par la relation suivante :
ñ ô 1
D B θ+1
ρD = + 3(θ+1)(A+1) , (4.43)
A+1 a
où B représente une constante d’intégration.
Nous voulons maintenant reconstruire le potentiel et la dynamique du champ scalaire φ. La densité
d’énergie ρD et la pression pD du modèle de champ scalaire sont données, respectivement, par les
relations suivantes :
1 2
ρD = φ̇ + V (φ), (4.44)
2
1 2
pD = φ̇ − V (φ). (4.45)
2
En utilisant les expressions de ρD et pD données dans les équations. (4.44) et (4.45), on en déduit que le
paramètre EoS ωD pour le MCG est donné par :
1 2
pD φ̇ − V (φ) φ̇2 − 2V (φ)
ωD = = 21 = . (4.46)
ρD 2
φ̇2 + V (φ) φ̇2 + 2V (φ)

En ajoutant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD données dans les équations. (4.44) et (4.45),
on peut facilement dériver le terme d’énergie cinétique φ̇2 comme suit :

φ̇2 = ρD + pD . (4.47)

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4.2. MODÈLE DE GAZ CHAPLYGIN MODIFIÉ (MCG) 30

En utilisant la définition de pD donnée dans l’Eq. (4.45), on obtient :


ñ ô
2 D D
φ̇ = ρD + AρD − θ = ρD 1 + A − θ+1 . (4.48)
ρD ρ

Insertion dans l’éq. (4.48) l’expression de ρD donnée dans l’Eq. (4.43), on peut écrire :
 
D
φ̇2 = ρD (1 + A) − î D B
ó . (4.49)
A+1
+ a3(θ+1)(A+1)

En utilisant la relation φ̇ = Hφ0 , on peut écrire :


Ã
Z a»
D da
φ = 3ΩD (1 + A) − î D B
ó , (4.50)
a0
A+1
+ a3(θ+1)(A+1)
a

dont la solution, pour un Univers plat dominé par le noir, est donnée par :
» 
2 (1 + A)B + a3(1+A)(1+θ) D 
φ (a) = √ · ArcTanh  » . (4.51)
3 (1 + A)1/2 (1 + θ) B (1 + A)

En soustrayant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations. (4.44) et (4.45),
on peut facilement dériver le terme de potentiel scalaire V (φ) comme suit :

1
V (φ) = (ρD − pD ) . (4.52)
2
Considérant dans l’éq. (4.52) les expressions générales de pD et ρD données, respectivement, dans les
Éqs. (4.42) et (4.43), on peut écrire V (φ) comme suit :
1
(1 − A)
ñ ô
D B θ+1 D
V (φ) = + 3(θ+1)(A+1) + î θ . (4.53)
2 A+1 a D
2 A+1 + B
ó
θ+1
a3(θ+1)(A+1)

Nous voulons maintenant trouver les expressions des paramètres D et B.


En divisant l’expression de ωD donnée dans l’Eq. (4.42) par ρD , on en déduit que le paramètre EoS ωD
peut s’exprimer comme suit :

D
ωD = A − . (4.54)
ρθ+1
D

Par conséquent, à partir de l’éq. (4.54), on peut facilement obtenir l’expression suivante pour D :

D = ρθ+1
D (A − ωD ) . (4.55)

De plus, à partir de l’éq. (4.54), on peut aussi dériver l’expression suivante pour le paramètre A :

D
A = ωD + . (4.56)
ρθ+1
D

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4.2. MODÈLE DE GAZ CHAPLYGIN MODIFIÉ (MCG) 31

Au lieu de cela, à partir de l’Eq. (4.43), on en déduit que B peut se réécrire comme suit :
Ç å
3(θ+1)(A+1) D
B=a ρθ+1
Λ − . (4.57)
A+1
En remplaçant dans l’éq. (4.57) l’expression de D donnée dans l’Eq (4.55), on obtient la relation suivante
pour B :
Ç å
î
3(A+1)
ó1+θ 1 + ωD
B= a ρD . (4.58)
1+A
Insertion dans Eqs. (4.55) et (4.58) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), nous dérivons les expressions suivantes pour D et B :
ñ Ç å ô
θ+1 2 ΩD,pl 1
Dpl = [ρD,pl ] A+ − α + β + (1 + upl ) , (4.59)
3βΩD,pl Γpl 3
[a3(A+1) ρD,pl ]θ+1
ñ Ç å ô
2 ΩD,pl 1
Bpl = 1− − α + β − (1 + upl ) . (4.60)
1+A 3βΩD,pl Γpl 3
Insertion dans Eqs. (4.55) et (4.58) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.51), nous dérivons les expressions suivantes pour D et B :
ñ Ç å ô
θ+1 2 ΩD,log 1
Dlog = [ρD,log ] A+ − α + β + (1 + ulog ) , (4.61)
3βΩD,log Γlog 3
[a3(A+1) ρD,log ]θ+1
ñ Ç å ô
2 ΩD,log 1
Blog = 1− − α + β − (1 + ulog ) . (4.62)
1+A 3βΩD,log Γlog 3
Nous voulons maintenant dériver l’expression de D et B dans le cas limite d’un univers plat dominé
par l’obscurité.
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de D et B :
)θ+1 ñ
3β 2 c4
(
2 α−1
Ç å ô
DN oire = 2 A− +1 , (4.63)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 β
2 α−1
™1+θ ñ Ç åô
1 ß 2 3(A+1) 3β(A+1)
−2
BN oire = 3β C2 [βC1 − (α − 1) t] α−1 . (4.64)
1+A 3 β
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour DN oire et
BN oire :
)θ+1 ñ
3c4
( ô
1
DN oire = 2 A+ , (4.65)
2 2
[(2c − 1) t − c C1 ] 3
Ç ån
2 1 3(A+1)
o1+θ
BN oire = 3C2 [C1 − t]3(A+1)−2 . (4.66)
3 1+A
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour DN oire et BN oire :
)θ+1 ñ
0.6961c4
(
2 0.8502 − 1
Ç å ô
DN oire = 2 A − +1 , (4.67)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ] 3 0.4817
™1+θ
0.2073 ß 3(A+1) 1.4451(A+1)
−2
BN oire = − 0.6961C2 [0.4817C1 − (0.8502 − 1) t] 0.8502−1 . (4.68)
1+A

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4.2. MODÈLE DE GAZ CHAPLYGIN MODIFIÉ (MCG) 32

De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pouvons
réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :

φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.69)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.70)
2
Utilisation dans Eqs. (4.69) et (4.70) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.71)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.72)
2 3βΩD,pl Γpl 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.71) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.73)
3βΩD,pl Γpl 3 a

où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.


Utilisation dans Eqs. (4.69) et (4.70) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.51), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,log 1
φ̇ = ρD,log 1− − α + β − (1 + ulog ) , (4.74)
3βΩD,log Γlog 3
ñ Ç å ô
ρD,log 2 ΩD,log 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + ulog ) . (4.75)
2 3βΩD,log Γlog 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.74) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,log ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,log 1 da
1+ − α + β − (1 + ulog ) , (4.76)
3βΩD,log Γlog 3 a

où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.


Dans le cas limite d’un univers dominé par le noir plat, en considérant l’expression de ωD obtenue dans
l’Eq. (2.77), on obtient l’expression suivante :
Z añ Ç 2 åô1/2
αc −1 da
φ (a) − φ (a0 ) = 2 , (4.77)
a0 βc2 a
dont la solution générale est donnée par :
ô1/2
2 (αc2 − 1)
ñ
φ (a) = ln a. (4.78)
βc2

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4.3. GAZ DE CHAPLYGIN VARIABLE MODIFIÉ (MVCG) 33

En utilisant dans l’éq. (4.78) l’expression du facteur d’échelle a (t) donnée dans l’Eq. (2.72), on
déduit la relation suivante pour φ (t):
ô1/2
2βc2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t . (4.79)
αc2 − 1

Nous pouvons maintenant faire quelques considérations sur le potentiel V .


Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de V (t):

3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.80)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 βc2

A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour φ et V


pour l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
2c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 c2 C1 − 2c2 − 1 t , (4.81)
2c2 − 1
3c2 2c2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1 − . (4.82)
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ] 3 c2

De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.83)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.84)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2

4.3 Gaz de Chaplygin variable modifié (MVCG)


Nous considérons maintenant le gaz de Chaplygin variable modifié (MVCG).
Guo et Jhang [146] ont récemment proposé un modèle connu sous le nom de Variable Chaplygin Gas
(VCG) avec l’EoS suivant :
B
pD = − , (4.85)
ρD

où B indique une fonction du facteur d’échelle a (t), c’est-à-dire B = B (a (t)). Cette hypothèse semble
raisonnable car elle est liée au potentiel scalaire si CG est interprété via le champ scalaire de Born-
Infeld [147]. Dans la suite de cette section, nous omettons pour simplifier la dépendance temporelle du
facteur d’échelle. VCG a été étudié dans les travaux de [148, 149]. Debnath [150] a proposé le modèle
Modified Variable Chaplygin Gas (MVCG) sous la forme suivante :

B (a)
pD = AρD − . (4.86)
ρθD

c Reconstruction du modèle de champs HOUNMENOU Samson S.


scalaires pour le modèle PLECHDE avec c URPM/IMSP 2023
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4.3. GAZ DE CHAPLYGIN VARIABLE MODIFIÉ (MVCG) 34

Pour le thème de notre recherche, nous choisissons B(a) = B0 a−δ . On peut donc écrire la pression pD
du modèle MVCG comme suit :
B0 a−δ
pD = AρD − . (4.87)
ρθD
A, B0 et δ indiquent trois paramètres constants positifs, B0 étant la valeur actuelle de B et δ étant
l’exposant du facteur d’échelle. De plus, θ est généralement pris dans la marge de valeurs 0 ≤ θ ≤ 1.
Dans le cas limite de B0 = 0, l’équation (4.87) conduit à un EoS barotrope (ou équivalent à un fluide
barotrope). En général, une équation d’état barotrope p = Aρ est capable de décrire différents types
de milieux. Par exemple, le cas limite avec A = −1 (c’est-à-dire p = −ρ)correspond à la constante
cosmologique ou au vide de Sitter. Le cas limite avec A = −2/3 correspond à des parois de domaine, le
cas limite avec A = −1/3 produit des cordes cosmiques, le cas avec A = 0 correspond à de la poussière
ou de la matière, quand A = 1/3 on obtient l’EoS pour un gaz relativiste, le cas limite avec A = 2/3
donne le gaz parfait, enfin, A = 1 représente l’ultra-matière rigide. Si B = B0 dans l’éq. (4.87) (qui est
récupérée lorsque δ = 0), nous récupérons l’EoS du CG original modifié. L’Éq. (4.87)
Ä montre
ä que, dans
1
le scénario MVCG, il interpole entre une phase dominée par le rayonnement A = 3 et une phase
dominée par la quintessence décrite par la constante EoS. Dans le cas limite correspondant à A = 0
et α = 1, on obtient le CG usuel. Récemment, il a été déduit, en utilisant les dernières données de
Supernovae, que des modèles avec α > 1 sont également possibles [151]. Il est également important de
souligner que, dans le cas limite correspondant à A = 0, l’équation (4.87) donne un fluide à pression
négative généralement caractérisé en régime de quintessence.
Cette forme modifiée du CG a aussi une motivation phénoménologique puisqu’elle peut expliquer les
courbes de rotation plates des √ galaxies [152]. La vitesse de rotation galactique Vc est liée au paramètre
MVG A par la relation Vc = 2A tandis que le paramètre densité ρ est lié à la taille radiale de la galaxie
A
r par la relation ρ = 2πGr 2 . Aux densités élevées, le premier terme du modèle MVCG est le terme

dominant et il produit la courbe de rotation plate qui est cohérente avec les observations actuelles. Le
paramètre A varie d’une galaxie à l’autre en raison des variations de Vc .
La densité d’énergie ρD du modèle MVCG est donnée par la relation suivante :
ñ ô 1
3 (θ + 1) B0 1 C 1+θ
ρD = − , (4.88)
[3 (θ + 1) (A + 1) − δ] aδ a3(θ+1)(A+1)
où C est une constante d’intégration positive et il faut aussi avoir 3 (θ + 1) (A + 1) > δ pour que le pre-
mier terme soit une quantité définie positive. δ doit être défini positivement, sinon le facteur d’échelle
tendra vers l’infini, ce qui implique que la densité d’énergie ρD tendra également vers l’infini (ce qui
n’est pas le cas pour l’Univers en expansion).
On reconstruit maintenant les expressions du potentiel et de la dynamique du champ scalaire. Pour
cela, nous considérons un champ scalaire dépendant du temps φ (t) de potentiel V (φ) , qui sont di-
rectement liés à la densité d’énergie et à la pression de MVCG comme suit :
1 2
ρD = φ̇ + V (φ) , (4.89)
2
1 2
pD = φ̇ − V (φ) . (4.90)
2
Puisque le terme cinétique est positif, nous avons que le MVCG est de type quintessence.
On sait que le paramètre de décélération q peut être exprimé grâce à l’expression suivante :

q=− . (4.91)
aH 2

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4.3. GAZ DE CHAPLYGIN VARIABLE MODIFIÉ (MVCG) 35

Pour avoir un Univers en accélération, q doit être négatif, c’est-à-dire que nous devons avoir ä > 0
puisque le facteur d’échelle a est défini positif et H 2 est toujours positif. Le fait que ä > 0 implique la
relation suivante :
2 (1 + θ) − δ C (1 + 3A)
a3(1+θ)(1+A)−δ > . (4.92)
3 (1 + θ) (1 + A) − δ 3B0
Le résultat de l’éq. (4.92) nécessite δ < 2 (1 + θ). Puisque nous avons aussi que 0 ≤ θ ≤ 1, nous dérivons
de la condition δ < 2 (1 + θ) que 0 < δ < 4.
Cette expression montre que pour une petite valeur de facteur d’échelle nous avons décélération de
l’Univers tandis que pour de grandes valeurs de le facteur d’échelle nous avons un Univers en accélération
et la transition se produit lorsque le facteur d’échelle prend la valeur :
1
C(1 + 3A) [3(1 + θ)(1 + A) − δ]
ñ ô
3(1+θ)(1+A)−δ
a= . (4.93)
3B0 [2(1 + θ) − δ]
Pour de petites valeurs de facteur d’échelle a (t), on a la relation suivante entre densité d’énergie et
facteur d’échelle :
1
C 1+θ
ρ∼
= 3(1+A) , (4.94)
a
qui prend une grande valeur et correspond à un Univers dominé par un EoS de type p = Aρ.
Au lieu de cela, pour les grandes valeurs du facteur d’échelle, nous avons la relation suivante entre ρ
et le facteur d’échelle :
ñ ô 1
3(1 + θ)B0 (1+θ) θ
ρ∼
= a− 1+θ , (4.95)
3(1 + θ)(1 + A) − δ
qui correspond à une pression p:
ñ ô
δ
p = −1 + ρ, (4.96)
3(1 + θ)
qui décrivent un modèle de quintessence [153].
On a, dans le cas limite correspondant à δ = 0, l’Eq. (4.96) conduit au scénario de gaz de Chaplygin
original modifié [154]. Cependant, l’éq. (4.96) montre que, dans le scénario gaz de Chaplygin variable
modifié, il interpole entre une phase dominée par le rayonnement (ce qui correspond au cas avec A =
δ
1/3) et une phase dominée par la quintessence décrite par la constante EoS p = γρ où γ = −1 + 3(1+θ) <
1
−3.
Il faut aussi que la densité d’énergie donnée dans l’Eq. (4.88) doit être définie positive, de sorte que le
facteur d’échelle a (t) doit obéir à la condition suivante :
1
C [3 (α + 1) (A + 1) − δ]
® ´
3(α+1)(A+1)−δ
a (t) > − . (4.97)
3 (α + 1) B0
Par conséquent, nous avons que la valeur minimale du facteur d’échelle a (t) est donnée par :
1
C [3 (θ + 1) (A + 1) − δ]
® ´
3(θ+1)(A+1)−δ
amin (t) = − . (4.98)
3 (θ + 1) B0

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4.3. GAZ DE CHAPLYGIN VARIABLE MODIFIÉ (MVCG) 36

En ajoutant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations (4.89) et (4.90), on
peut facilement dériver le terme d’énergie cinétique φ̇2 comme suit :

φ̇2 = ρD + pD . (4.99)

Au lieu de cela, en soustrayant la densité d’énergie noire ρD et la pression pD donnée dans les équations
(4.89) et (4.90), on peut facilement dériver le terme de potentiel scalaire V (φ) comme suit :
1
V (φ) = (ρD − pD ) . (4.100)
2
Insertion dans l’éq. (4.99) l’expression de pD et ρD données, respectivement, dans les Éqs. (4.87) et
(4.88), on obtient l’expression suivante pour φ̇2 :
ñ ô 1
3 (θ + 1) B0 1 C 1+θ
φ̇2 = (1 + A) δ
− 3(θ+1)(A+1)
[3 (θ + 1) (A + 1) − δ] a a
−δ
B0 a
− h i θ (4.101)
3(θ+1)B0 1 C 1+θ
[3(θ+1)(A+1)−δ] a δ − a3(θ+1)(A+1)

En utilisant la relation φ̇ = Hφ0 , on peut écrire :


 1
1/2
Z t ñ ô
3 (θ + 1) B0 1 C 1+θ 
φ = (1 + A) δ
− 3(θ+1)(A+1) dt, (4.102)
t0  [3 (θ + 1) (A + 1) − δ] a a 

À partir de l’équation de Friedmann donnée dans l’équation. (2.17), pour k = 0 (c’est-à-dire pour un
Univers plat), on obtient la forme explicite de t en fonction du facteur d’échelle a (t) comme suit :

ñ ô
δ 1 C δ
t = Ka 2(1+θ)
2 F1 , −z, 1 − z, − a− 2(1+θ)z , (4.103)
2 (1 + θ) K
où :
 s  1
1+θ
2 δ 
K = (1 + θ)θ , (4.104)
δ 6B0 z
δ
z = . (4.105)
2 (1 + θ) [3 (1 + A) (1 + θ) − δ]

De plus, 2 F1 représente la fonction hypergéométrique de deuxième type.


Pour un Univers plat, en considérant les expressions de t données dans l’Eq. (4.103), on déduit l’expression
suivante de φ :

1+A
φ = ×
3 (1 + A) (1 + θ) − δ
  » » 2 

 Ä√ √ ä y x (u + x) + y (u + y)  
2 log u+x+ u+y − log  √ , (4.106)
x3/2 yu
 

 x 

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4.3. GAZ DE CHAPLYGIN VARIABLE MODIFIÉ (MVCG) 37

où les paramètres x, y et u sont définis respectivement comme suit :


δ
x = , (4.107)
1+A
y = 3 (1 + θ) , (4.108)
δC δ(1− xy )
u = a . (4.109)
B0

De plus, en insérant dans Eq. (4.100) l’expression de pD et ρD données, respectivement, dans les Éqs.
(4.87) et (4.88), on obtient l’expression suivante pour V (φ) :
1
(1 − A)
ñ ô
3 (θ + 1) B0 1 C 1+θ
V (φ) = δ
− 3(θ+1)(A+1)
2 [3 (θ + 1) (A + 1) − δ] a a
−δ
B0 a
+ h i θ . (4.110)
3(θ+1)B0 1 C
2 [3(θ+1)(A+1)−δ] aδ − a3(θ+1)(A+1) 1+θ

Nous voulons maintenant dériver les expressions des paramètres B0 et C.


En divisant l’expression de pD donnée dans l’Eq. (4.87) par ρD , on obtient la relation suivante pour le
paramètre EoS ωD :

B0 a−δ
ωD = A − , (4.111)
ρθ+1
D

ce qui conduit à l’expression suivante de B0 :

B0 = aδ (A − ωD ) ρθ+1
D . (4.112)

Au lieu de cela, à partir de l’expression de ρD donnée dans l’Eq. (4.88), on trouve la relation suivante
pour C :
® ´
3 (θ + 1) B0 1
C= − ρ1+θ
D a−3(θ+1)(A+1) . (4.113)
[3 (θ + 1) (A + 1) − δ] aδ
En utilisant dans l’éq. (4.113) l’expression de B0 obtenue dans l’Eq. (4.112), on obtient l’expression
suivante pour C :

3 (θ + 1) (A − ωD )
ñ ô
−3(A+1) θ+1
î ó
C = ρD a −1 . (4.114)
3 (θ + 1) (A + 1) − δ
Substitution dans Eqs. (4.112) et (4.114) l’expression du paramètre EoS pour le modèle que nous
étudions donné dans l’Eq. (2.50), on trouve que B0 et C s’écrivent comme suit :
ñ Ç å ô
2 ΩD,pl 1
B0,pl = a δ
A+ − α + β + (1 + upl ) ρθ+1
D,pl , (4.115)
3βΩD,pl Γpl 3
óθ+1
ρD,pl a−3(A+1)
î
Cpl = ×
 h   i 
ΩD,pl
 3 (θ + 1) A + 3βΩ2

Γpl
− α + β + 13 (1 + upl ) 

D,pl
− 1 . (4.116)

 3 (θ + 1) (A + 1) − δ 

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4.3. GAZ DE CHAPLYGIN VARIABLE MODIFIÉ (MVCG) 38

Substitution dans Eqs. (4.112) et (4.114) l’expression du paramètre EoS pour le modèle que nous
étudions donné dans l’Eq. (2.51), on trouve que B0 et C s’écrivent comme suit :
ñ Ç å ô
2 ΩD,log 1
B0,log = a δ
A+ − α + β + (1 + ulog ) ρθ+1
D,log , (4.117)
3βΩD,log Γlog 3
óθ+1
ρD,log a−3(A+1)
î
Clog = ×
 h   i 
ΩD,log
 3 (θ + 1) A + 3βΩ2

Γlog
− α + β + 13 (1 + ulog ) 

D,log
− 1 . (4.118)

 3 (θ + 1) (A + 1) − δ 

Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant les expressions de ρD et
ωD obtenues dans les équations. (2.70) et (2.77), on a que B0 et C s’écrivent comme suit :
´δ ñ
βc2
αc2 − 1
® Ç å ô
î
2
Ä
2
ä ó
αc2 −1
2
B0,N oire = C2 βc C1 − αc − 1 t A− +1 ×
3 βc2
)θ+1
3β 2 c4
(
, (4.119)
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
ä ó− 3βc2 (A+1) −2 θ+1
® ´
−3(A+1)
î Ä
2 4 2 2 αc2 −1
CN oire = 3β c C2 βc C1 − αc − 1 t ×
 h  2  i 
 3 (θ + 1) A − 2 αc −1
2 +1 
3 βc
− 1 . (4.120)
 3 (θ + 1) (A + 1) − δ

A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour B0,N oire
et CN oire :
´δ ñ
c2 αc2 − 1
® Ç å ô
î
2
Ä
2
ä ó
2c2 −1
2
B0,N oire = C2 c C1 − 2c − 1 t A− +1 ×
3 c2
)θ+1
3c4
(
, (4.121)
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
ä ó− 3c2 (A+1) −2 θ+1
® ´
−3(A+1)
î Ä
4 2 2 2c2 −1
CN oire = 3c C2 c C1 − 2c − 1 t ×
 
 3 (θ + 1) A − 2 2c22−1 + 1
î Ä ä ó

3 c
− 1 . (4.122)
 3 (θ + 1) (A + 1) − δ

De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour B0,N oire et CN oire :
´δ ñ
0.4817c2 0.8502c2 − 1
® Ç å ô
î
2
Ä
2
ä ó
0.8502c2 −1
2
B0,N oire = C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t A− +1 ×
3 0.4817c2
)θ+1
0.6961c4
(
, (4.123)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
ä ó− 1.4451c2 (A+1) −2 θ+1
® ´
−3(A+1)
î Ä
4 2 2 2
CN oire = 0.6961c C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t 0.8502c −1
×
 
 3 (θ + 1) A − 2 0.8502c2 −1
î Ä ä ó
2 +1 3 0.4817c

− 1 . (4.124)
 3 (θ + 1) (A + 1) − δ

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4.3. GAZ DE CHAPLYGIN VARIABLE MODIFIÉ (MVCG) 39

De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pou-
vons réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :

φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.125)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.126)
2
Utilisation dans Eqs. (4.125) et (4.126) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.127)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.128)
2 3βΩD,pl Γpl 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.127) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.129)
3βΩD,pl Γpl 3 a

où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.


Utilisation dans Eqs. (4.125) et (4.126) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.51), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,log 1
φ̇ = ρD,log 1− − α + β − (1 + ulog ) , (4.130)
3βΩD,log Γlog 3
ñ Ç å ô
ρD,log 2 ΩD,log 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + ulog ) . (4.131)
2 3βΩD,log Γlog 3
Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.130) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,log ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,log 1 da
1+ − α + β − (1 + ulog ) , (4.132)
3βΩD,log Γlog 3 a

où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.


Dans le cas limite d’un univers dominé par le noir plat, en considérant l’expression de ωD obtenue dans
l’Eq. (2.77), on obtient l’expression suivante :
Z añ Ç 2 åô1/2
αc −1 da
φ (a) − φ (a0 ) = 2 , (4.133)
a0 βc2 a
dont la solution générale est donnée par :
ô1/2
2 (αc2 − 1)
ñ
φ (a) = ln a. (4.134)
βc2

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4.4. NOUVEAU MODÈLE DE GAZ CHAPLYGIN MODIFIÉ (NMCG) 40

En utilisant dans l’éq. (4.134) l’expression du facteur d’échelle a (t) donnée dans l’Eq. (2.72), on déduit
la relation suivante pour φ (t):
ô1/2
2βc2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t . (4.135)
αc2 − 1
Nous pouvons maintenant faire quelques considérations sur le potentiel V .
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de V (t):

3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.136)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 βc2

A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour φ et V


pour l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
2c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 c2 C1 − 2c2 − 1 t , (4.137)
2c2 − 1
3c2 2c2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.138)
2 2
[(2c − 1) t − c C1 ] 3 c2

De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.139)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.140)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2

4.4 Nouveau modèle de gaz Chaplygin modifié (NMCG)


Nous considérons maintenant comme modèle qui représente l’énergie noire le nouveau gaz de Chap-
lygin modifié (NMCG), à pression d’EoS donné par [155]:

K (a)
pD = BρD − , (4.141)
ρθD

où K (a) est une fonction du facteur d’échelle a (t), B est une constante positive et 0 ≤ θ ≤ 1. Si on
prend K (a) sous la forme K (a) = −ωD A1 a−3(ωD +1)(θ+1) introduite par [156], Eq. (4.141) peut s’écrire
comme suit :
ωD A1 −3(ωD +1)(θ+1)
pD = BρD + a . (4.142)
ρθD

La densité d’énergie ρD du NMCG est donnée par l’expression suivante :


ñÇ å ô 1
ωD A1 1+θ
ρD = a−3(ωD +1)(θ+1) + B1 a−3(B+1)(θ+1) , (4.143)
ωD − B

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4.4. NOUVEAU MODÈLE DE GAZ CHAPLYGIN MODIFIÉ (NMCG) 41

où B1 est une constante d’intégration.


On veut maintenant dériver les expressions des paramètres B1 et A1 .
De l’éq. (4.143), on peut facilement déduire l’expression suivante pour B1 :
ñ Ç å ô
ωD
B1 = a 3(B+1)(θ+1)
ρθ+1
D − A1 a−3(ωD +1)(θ+1) . (4.144)
ωD − B

De plus, en divisant par ρD l’expression de pD donnée dans l’Eq. (4.142)et en utilisant la définition du
paramètre EoS ωD , nous pouvons dériver l’expression suivante pour A1 :

ωD − B θ+1 3(ωD +1)(θ+1)


Ç å
A1 = ρD a . (4.145)
ωD

Substitution dans Eqs. (4.144) et (4.145) l’expression du paramètre EoS pour le modèle que nous
étudions donné dans l’Eq. (2.50), on trouve que B0 et C s’écrivent comme suit :
ñ Ç å ô
ωD,pl
B1,pl = a 3(B+1)(θ+1) θ+1
ρD,pl − A1 a−3(ωD,pl +1)(θ+1) , (4.146)
ωD,pl − B
ωD,pl − B θ+1 3(ωD,pl +1)(θ+1)
Ç å
A1,pl = ρD,pl a . (4.147)
ωD,pl

Substitution dans Eqs. (4.144) et (4.145) l’expression du paramètre EoS pour le modèle que nous
étudions donné dans l’Eq. (2.51), on trouve que B0 et C s’écrivent comme suit :
ñ Ç å ô
ωD,log
B1,log = a 3(B+1)(θ+1)
ρθ+1
D,log − A1 a−3(ωD,log +1)(θ+1) , (4.148)
ωD,log − B
ωD,log − B θ+1 3(ωD,log +1)(θ+1)
Ç å
A1,log = ρD,log a . (4.149)
ωD,log

Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant les expressions de ρD et ωD
obtenues dans les équations. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression suivante de B1 et A1 :
® βc2
´3(B+1)(θ+1)
î Ä ä ó
2 2 αc2 −1
B1,N oire = C2 βc C1 − αc − 1 t ×
 
αc2 −1
( )θ+1 2
 3β c 2 4
3 βc2
−1
 [(αc2 − 1) t − βc2 C ]2
− 2

αc2 −1
 ×
1 3 βc2
−1−B
´−2 αc2 −1
Ä ä 
® βc2 2 (θ+1) 
î Ä ä ó βc 
A1 C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t αc2 −1

, (4.150)

 
2 αc2 −1 )θ+1
−1−B 3β 2 c4
(
3 βc2
A1,N oire = ×
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
 
2 αc2 −1
3 βc2
−1
´2 αc2 −1
Ä ä
® βc2 2 (θ+1)
î Ä ä ó βc
C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t αc2 −1
. (4.151)

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4.4. NOUVEAU MODÈLE DE GAZ CHAPLYGIN MODIFIÉ (NMCG) 42

A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour B1,N oire
et A1,N oire :
´3(B+1)(θ+1)
c2
®
î Ä ä ó
2 2 2c2 −1
B1,N oire = C2 c C1 − 2c − 1 t ×
( )θ+1 2 2c2 −1
Ä ä
 3c4 3 c2ä
−1
 [(2c2 − 1) t − c2 C ]2
− 2 αc2 −1
Ä ×
1 3 c2
−1− B

´−2 2c22−1 (θ+1) 
Ä ä
c2
®
î Ä ä ó c
A1 C2 c2 C1 − 2c2 − 1 t 2c2 −1

, (4.152)

2c2 −1 )θ+1
Ä ä
2
− 1−B 3c4
(
3 2
A1,N oire = Äc ×
2 2c2 −1
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
ä
3 c 2 −1
2c2 −1
Ä ä
´2 (θ+1)
c2
®
î Ä ä ó c2
2 2 2c2 −1
C2 c C1 − 2c − 1 t . (4.153)

De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour B1,N oire et A1,N oire :
´3(B+1)(θ+1)
0.4817c2
®
î Ä ä ó
2 2 0.8502c2 −1
B1,N oire = C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t ×
( )θ+1 2 0.8502c2 −1
Ä ä
 0.6961c4 3 0.4817cä2
−1
 [(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C ]2
− 2 0.8502c2 −1
Ä ×
1 3 0.4817c2
− 1−B

´−2 0.8502c2 −1
Ä ä
®
0.4817c2 2 (θ+1) 
î Ä ä ó 0.4817c 
A1 C2 0.4817c2 C1 − 0.8502c2 − 1 t 0.8502c2 −1

, (4.154)

0.8502c2 −1 )θ+1
Ä ä
2
− 1−B 0.6961c4
(
3 0.4817c 2
A1,N oire = ×
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
2 0.8502c −12
Ä ä
3 0.4817c 2 −1
´2 0.8502c2 −1
Ä ä
®
0.4817c2 2 (θ+1)
î Ä ä ó 0.4817c
C2 0.4817c2 C1 − 0.8502c2 − 1 t 0.8502c2 −1
. (4.155)

De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pouvons
réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :

φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.156)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.157)
2
Utilisation dans Eqs. (4.156) et (4.157) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.158)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.159)
2 3βΩD,pl Γpl 3

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scalaires pour le modèle PLECHDE avec c URPM/IMSP 2023
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4.4. NOUVEAU MODÈLE DE GAZ CHAPLYGIN MODIFIÉ (NMCG) 43

Nous pouvons obtenir la forme évolutive du NMCG en intégrant l’Eq. (4.158) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.160)
3βΩD,pl Γpl 3 a

où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.


Utilisation dans Eqs. (4.156) and (4.157) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.51), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,log 1
φ̇ = ρD,log 1− − α + β − (1 + ulog ) , (4.161)
3βΩD,log Γlog 3
ñ Ç å ô
ρD,log 2 ΩD,log 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + ulog ) . (4.162)
2 3βΩD,log Γlog 3

Nous pouvons obtenir la forme évolutive du MVCG en intégrant l’Eq. (4.161) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,log ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,log 1 da
1+ − α + β − (1 + ulog ) , (4.163)
3βΩD,log Γlog 3 a

où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.


Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant l’expression de ωD obtenue
dans l’Eq. (2.77), on obtient l’expression suivante :
Z añ Ç 2 åô1/2
αc −1 da
φ (a) − φ (a0 ) = 2 , (4.164)
a0 βc2 a
dont la solution générale est donnée par :
ô1/2
2 (αc2 − 1)
ñ
φ (a) = ln a. (4.165)
βc2
En utilisant dans l’éq. (4.165) l’expression du facteur d’échelle a (t) donnée dans l’Eq. (2.72), on déduit
la relation suivante pour φ (t):
ô1/2
2βc2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t . (4.166)
αc2 − 1
Nous pouvons maintenant faire quelques considérations sur le potentiel V .
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de V (t):

3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.167)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 βc2

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4.5. MODÈLE DE GAZ DE CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ VISQUEUX (VGCG) 44

A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour φ et V


pour l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
2c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 c2 C1 − 2c2 − 1 t , (4.168)
2c2 − 1
3c2 2c2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1 − . (4.169)
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ] 3 c2

De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.170)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.171)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2

4.5 Modèle de gaz de Chaplygin généralisé visqueux (VGCG)


Nous abordons maintenant le modèle du Gaz de Chaplygin Visqueux Généralisé (VGCG).
Ce modèle explore la présence d’une énergie noire (DE) visqueuse qui interagit avec la matière noire
(DM) dans un contexte cosmologique. Dans un univers isotrope et homogène de Friedmann-Robertson-
Walker (FRW), les effets dissipatifs sont introduits par la présence d’une viscosité apparente dans les
fluides cosmiques. Ces phénomènes dissipatifs, tels que la viscosité apparente, la viscosité de ci-
saillement et le transport de chaleur, sont considérés comme présents dans toute théorie réaliste de
l’évolution de l’Univers et ont été largement étudiés dans des articles antérieurs [157, 158, 159, 160].
Le rôle de la viscosité est discuté en tant que candidat prometteur pour expliquer plusieurs problèmes
cosmologiques, y compris l’énergie noire (DE). Le modèle DE visqueux peut fournir une explication
du rapport photon-baryon élevé et peut également conduire à un scénario inflationniste dans la phase
précoce de l’évolution de l’Univers. De plus, la présence d’un coefficient de viscosité qui diminue avec
l’expansion de l’Univers peut expliquer l’expansion accélérée actuelle. Ce modèle est cohérent avec les
observations astrophysiques à de faibles décalages vers le rouge, favorisant un modèle cosmologique
standard de matière noire froide avec une constante cosmologique (ΛCDM) à des stades ultérieurs de
l’évolution cosmique [166]. Le modèle présente également le scénario du croisement fantôme [167].
Dans ce modèle de Gaz de Chaplygin Visqueux, une équation d’état spécifique est utilisée pour décrire
le comportement du fluide visqueux. La théorie générale de la dissipation dans un fluide imparfait
relativiste a été développée par Eckart [170], dans une formulation différente, par Landau & Lifshitz
[171]. Cependant, la théorie causale complète développée par Israel & Stewart [172] est complexe
dans son caractère d’évolution, mais dans le cas d’un univers FRW isotrope et homogène, la théorie
conventionnelle reste valable car les phénomènes sont quasi-stationnaires. La viscosité apparente est
modélisée dans cette approche thermodynamique comme une pression effective pef f donnée par la re-
lation pef f = p − 3νH, où ν désigne le coefficient de viscosité apparente, elle introduit une dissipation
dans le système. La condition que le coefficient de viscosité apparente ν soit supérieur à zéro garantit
une production d’entropie positive et respecte ainsi la seconde loi de la thermodynamique. Le cas où
ν est proportionnel à la vitesse du fluide est physiquement naturel et a été étudié précédemment dans
un contexte astrophysique , voir [189].

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4.5. MODÈLE DE GAZ DE CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ VISQUEUX (VGCG) 45

L’équation de conservation de l’énergie donne l’expression suivante de la densité d’énergie de VGCG


ρD [190]:

1
Da−3(θ+1)(1−ν%) − χ
" #
θ+1

ρD = , (4.172)
1 − ν%

où % = m−1
p 1 − rm (avec rm = ρρm
D
= ΩΩm
D
) et D est une constante d’intégration.
Le tenseur énergie-impulsion correspondant au volume du fluide visqueux est donné par la relation
suivante :
T = (ρ + p̄) uµ uν − p̄gµν , (4.173)
où:
p̄ = pD − 3εH (4.174)
représente la pression totale qui implique la pression propre p, le coefficient de viscosité apparente ε et
le paramètre de Hubble H.
Nous avons que, dans ce cas, pD = ρχθ , avec χ > 0. On remarque que le premier terme du membre
D
de droite de l’Eq. (4.174) imite le GCG et le paramètre θ varie dans l’intervalle 0 < θ < 1. Si θ = 1, il
précède le modèle de gaz de Chaplygin sinon, si θ < 0, il correspond à un gaz polytropique.
1/2
On choisit une expression de ε qui dépend de la densité d’énergie ρD de la manière suivante : ε = νρD
(avec ν étant un paramètre constant). Par conséquent, en utilisant dans Eq. (4.174) l’expression de ε
que nous avons choisie, on peut réécrire p̄ comme suit :
χ 1/2
p̄ = θ
− 3νHρD . (4.175)
ρD
La densité d’énergie ρD et la pression PD du modèle DE visqueux sont données par les expressions
suivantes:
1
Da−3(θ+1)(1−ν%) − χ
" #
θ+1

ρD = , (4.176)
1 − ν%
θ #1/2
Da−3(θ+1)(1−ν%) − χ
"
1 − ν%
ñ ô
θ+1
pD = χ − 3νH . (4.177)
Da−3(θ+1)(1−ν%) − χ 1 − ν%
Nous voulons maintenant dériver les expressions des paramètres χ et D.
L’expression de χ peut être facilement dérivée de l’Eq. (4.175). En divisant son expression par ρD et en
utilisant la définition générale de ωD , on obtient l’expression suivante pour χ:
 
1/2
χ = ρθ+1
D 3νHρD + ωD . (4.178)

Nous pouvons déterminer les expressions de D à partir de l’Eq. (4.176), obtenant :


î ó
D = ρθ+1
D (1 − ν%) + χ a
3(θ+1)(1−ν%)
. (4.179)
En insérant l’expression de χ dérivée dans l’Eq. (4.178) dans l’expression de D obtenue dans l’Eq.
(4.179), on obtient l’expression suivante pour D :
−1/2
 
D = a3(θ+1)(1−ν%) ρD
θ+1
1 − ν% + 3νHρD + ωD . (4.180)

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4.5. MODÈLE DE GAZ DE CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ VISQUEUX (VGCG) 46

Utilisation dans Eqs. (4.178) et (4.180) l’expression du paramètre EoS pour le modèle PLECHDE que
nous étudions obtenu dans l’Eq. (2.50), on obtient les expressions suivantes pour χ et D :
ñ Ç å ô
1/2 2 ΩD,pl 1
χpl = ρθ+1
D,pl 3νHρD,pl − − α + β − (1 + upl ) , (4.181)
3βΩD,pl Γpl 3
Dpl = a3(θ+1)(1−ν%) ρθ+1
D,pl ×
ñ Ç å ô
−1/2 2 ΩD,pl 1
1 − ν% + 3νHρD,pl − − α + β − (1 + upl ) . (4.182)
3βΩD,pl Γpl 3

Utilisation dans Eqs. (4.178) et (4.180) l’expression du paramètre EoS pour le modèle LECHDE que
nous étudions obtenu dans l’Eq. (2.51), on obtient les expressions suivantes pour χ et D :
ñ Ç å ô
1/2 2 ΩD,log 1
χlog = ρθ+1
D,log 3νHρD,log − − α + β − (1 + ulog ) , (4.183)
3βΩD,log Γlog 3
Dlog = a3(θ+1)(1−ν%) ρθ+1
D,log ×
ñ Ç å ô
−1/2 2 ΩD,log 1
1 − ν% + 3νHρD,log − − α + β − (1 + ulog ) , (4.184)
3βΩD,log Γlog 3

Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant les expressions de ρD
et ωD obtenues dans les équations. (2.70) et (2.77), on obtient les expressions suivantes pour χN oire et
DN oire :
)θ+1
3β 2 c4
(
χN oire = ×
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
ô2
√ ñ βc2 2 αc2 − 1
( Ç å )
3 3ν + −1 , (4.185)
(αc2 − 1) t − βc2 C1 3 βc2
´3(θ+1)(1−ν) ( )θ+1
βc2
3β 2 c4
®
î Ä ä ó
2 2 αc2 −1
DN oire = C2 βc C1 − αc − 1 t ×
[(αc2 − 1) t − βc2 C1 ]2
ô2
√ ñ βc2 αc2 − 1
( Ç å)
2
−ν + 3 3ν + . (4.186)
(αc2 − 1) t − βc2 C1 3 βc2

Nous devons souligner que, pour le cas plat dominé par le noir, nous avons utilisé le fait que rm = 0,
donc nous avons que% = 1.
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour χN oire et
DN oire :
)θ+1
3c4
(
χN oire = ×
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
ô2
√ ñ c2 2 2c2 − 1
( Ç å )
3 3ν + −1 , (4.187)
(2c2 − 1) t − c2 C1 3 c2
´3(θ+1)(1−ν) ( )θ+1
c2 3c4
®
î Ä ä ó
2 2 2c2 −1
DN oire = C2 c C1 − 2c − 1 t ×
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ]2
ô2
√ c2 2c2 − 1
( ñ Ç å)
2
−ν + 3 3ν + . (4.188)
(2c2 − 1) t − c2 C1 3 c2

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4.5. MODÈLE DE GAZ DE CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ VISQUEUX (VGCG) 47

De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, on obtient les expressions suivantes pour χN oire et DN oire :
)θ+1
0.6961c4
(
χN oire = ×
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
ô2
√ ñ 0.4817c2 2 0.8502c2 − 1
( Ç å )
3 3ν + −1 , (4.189)
(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 3 0.4817c2
´3(θ+1)(1−ν)
0.4817c2
®
î Ä ä ó
2 2 0.8502c2 −1
DN oire = C2 0.4817c C1 − 0.8502c − 1 t ×
)θ+1
0.6961c4
(
×
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2
ô2
√ ñ 0.4817c2 2 0.8502c2 − 1
( Ç å)
−ν + 3 3ν + , (4.190)
(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 3 0.4817c2

De plus, en utilisant la définition générale du paramètre EoS, c’est-à-dire ωD = pD /ρD , nous pou-
vons réécrire les équations. (4.6) et (4.10) comme suit :

φ̇2 = (1 + ωD ) ρD , (4.191)
1
V (φ) = (1 − ωD ) ρD . (4.192)
2
Utilisation dans Eqs. (4.191) et (4.192) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.50), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,pl 1
φ̇ = ρD,pl 1 − − α + β − (1 + upl ) , (4.193)
3βΩD,pl Γpl 3
ñ Ç å ô
ρD,pl 2 ΩD,pl 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + upl ) . (4.194)
2 3βΩD,pl Γpl 3

Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.193) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,pl ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,pl 1 da
1+ − α + β − (1 + upl ) , (4.195)
3βΩD,pl Γpl 3 a

où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.


Utilisation dans Eqs. (4.191) et (4.192) l’expression du paramètre EoS ωD du modèle que nous étudions
donnée dans l’Eq. (2.51), on peut déduire les termes cinétiques et potentiels du modèle :
ñ Ç å ô
2 2 ΩD,log 1
φ̇ = ρD,log 1− − α + β − (1 + ulog ) , (4.196)
3βΩD,log Γlog 3
ñ Ç å ô
ρD,log 2 ΩD,log 1
V (φ) = 1+ − α + β + (1 + ulog ) . (4.197)
2 3βΩD,log Γlog 3

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4.5. MODÈLE DE GAZ DE CHAPLYGIN GÉNÉRALISÉ VISQUEUX (VGCG) 48

Nous pouvons obtenir la forme évolutive du GCG en intégrant l’Eq. (4.196) par rapport au facteur
d’échelle a (t):
Z a»
φ (a) − φ (a0 ) = 3ΩD,log ×
a0
ñ Ç å ô1/2
2 ΩD,log 1 da
1+ − α + β − (1 + ulog ) , (4.198)
3βΩD,log Γlog 3 a
où nous avons utilisé la relation φ̇ = φ0 H.
Dans le cas limite d’un univers dominé par l’obscurité plat, en considérant l’expression de ωD obtenue
dans l’Eq. (2.77), on obtient l’expression suivante :
Z añ Ç 2 åô1/2
αc −1 da
φ (a) − φ (a0 ) = 2 , (4.199)
a0 βc2 a
dont la solution générale est donnée par :
ô1/2
2 (αc2 − 1)
ñ
φ (a) = ln a. (4.200)
βc2
En utilisant dans l’éq. (4.200) l’expression du facteur d’échelle a (t) donnée dans l’Eq. (2.72), on déduit
la relation suivante pour φ (t):
ô1/2
2βc2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 βc2 C1 − αc2 − 1 t . (4.201)
αc2 − 1
Nous pouvons maintenant faire quelques considérations sur le potentiel V .
Considérant les expressions de ρD et ωD obtenues dans les Eqs. (2.70) et (2.77), on obtient l’expression
suivante de V (t):
3β 2 c2 αc2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1− . (4.202)
2 2
[(αc − 1) t − βc C1 ] 3 βc2
A l’échelle de Ricci, c’est-à-dire pour α = 2 et β = 1, on obtient les expressions suivantes pour φ et V
pour l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
2c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
φ (t) = ln C2 c2 C1 − 2c2 − 1 t , (4.203)
2c2 − 1
3c2 2c2 − 1
ñ Ç åô
1
V (t) = 2 1 − . (4.204)
[(2c2 − 1) t − c2 C1 ] 3 c2
De plus, pour α = 0.8502 et β = 0.4817, nous obtenons les expressions suivantes pour φ et V pour
l’univers plat dominé par le noir :
ô1/2
0.9634c2
ñ
¶ î Ä ä ó©
2 2
φ (t) = ln C 2 0.4817c C 1 − 0.8502c − 1 t , (4.205)
0.8502c2 − 1
0.6961c2 1 0.8502c2 − 1
ñ Ç åô
V (t) = 1− . (4.206)
[(0.8502c2 − 1) t − 0.4817c2 C1 ]2 3 0.4817c2
En somme, le modèle du Gaz de Chaplygin Visqueux Généralisé explore la présence d’une énergie
noire visqueuse interagissant avec la matière noire dans un contexte cosmologique. La viscosité ap-
parente introduit une dissipation dans le système, permettant d’expliquer certains problèmes cos-
mologiques et fournissant une alternative intéressante pour modéliser l’évolution de l’Univers.

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Conclusion et perspectives

Pour le travail effectué, nous avons considéré la version corrigée de l’entropie du modèle HDE qui est
en interaction avec la matière noire dans l’univers FRW non plat et avec une coupure IR équivalente
à la coupure Granda-Oliveros récemment proposée. Le modèle HDE est une tentative de sonder la
nature de DE dans le cadre de la gravité quantique. Nous avons considéré deux termes de correc-
tion différents, c’est-à-dire le logarithmique et celui de la loi de puissance, à la densité d’énergie ρD
de l’énergie noire (DE). L’ajout de termes de correction à la densité d’énergie de DE est motivé par
la boucle de gravité quantique (LQG), qui est l’une des théories les plus prometteuses de la gravité
quantique. En utilisant l’expression de cette densité d’énergie modifiée, nous avons dérivé, pour les
secteurs sombres non interactifs et interactifs, les expressions du paramètre de l’équation d’état ωD ,
le paramètre de décélération q. De plus, nous avons établi une correspondance entre le modèle DE
considéré et certains champs scalaires comme le gaz de Chaplygin généralisé (GCG), le gaz de Chap-
lygin modifié (MCG), le gaz de Chaplygin variable modifié (MVCG), le nouveau gaz de Chaplygin
modifié (NMCG) et le gaz Chaplygin généralisé visqueux (VGCG). Nous avons obtenu les expressions
formelles de certains paramètres qui caractérisent le modèle que nous avons décidé d’étudier. Ces cor-
respondances sont importantes pour comprendre comment les différents candidats de l’énergie noire
(DE) sont mutuellement liés les uns aux autres. Le cas limite de l’univers plat dominé par le noir sans
correction d’entropie a été étudié dans chaque champ scalaire. De plus, nous avons calculé les quan-
tités que nous avons obtenues pour le cas limite de l’univers plat dominé par le noir, i.e. ΩD = 1 et
Ωm = Ωk = 0 ainsi que pour certains cas limites des deux paramètres de la coupure Granda-Oliveros.

Perspectives
L’étude mener dans le cadre de notre thème nous ouvre la voie sur d’autres perspectives intéressante,
à savoir :
1- Analyse des relations entre le principe holographique et l’énergie noire, en mettant en évidence les
implications pour notre compréhension de l’Univers;
2- Etude de la dynamique du flot du champ scalaire φ(t) de l’énergie noire, évoluant avec le temps, de
potentiel V(φ) du modèle PLECHDE;
3- Diverses approches holographiques utilisées pour étudier l’énergie noire en cosmologie, notamment
l’utilisation de branes, d’entropie et de surfaces cosmiques;
4- Examen des connexions potentielles entre l’énergie noire et les idées émanant de la théorie des
cordes, en mettant l’accent sur les modèles holographiques.

49
Annexe

Figure 4.1: La densite d’énergie noire du modèle non interactif en comparaison dans deux types
d’univers. Etude comparative de son amplitude. (Source: Simulation code fortran sur xmgrace.)

50
Annexe

Figure 4.2: Graphe montrant la courbe de la coupure de GO séparant deux époques (inflation primor-
diale et l’accélération de l’expansion).(Source: Simulation code fortran sur xmgrace.)

51
Annexe

Figure 4.3: Le potentiel V de l’énergie noire dans le cas de la correspondance du Chaplygin gaz dans
deux types d’univers. Etude comparative de son amplitude. (Source: Simulation code fortran sur
xmgrace.)

52
Annexe

Figure 4.4: Champ scalaire dynamique d’HDE dans le cas de la correspondance du Chaplygin gaz
ex.Eq.4.79. dans deux types d’univers. Etude comparative de son amplitude. (Source: Simulation code
fortran sur xmgrace.)

53
Annexe

Figure 4.5: Graphe montrant la courbe du paramètre d’état W de l’énergie noire holographique.
(Source: Simulation code fortran sur xmgrace.)

54
Annexe

Figure 4.6: Graphique montrant la courbe de la décélération de l’univers en expansion. (Source:


Simulation code fortran sur xmgrace.)

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c Reconstruction du modèle de champs HOUNMENOU Samson S.


scalaires pour le modèle PLECHDE avec c URPM/IMSP 2023
coupure de Granda-Oliveros. hounmenousamsonsedami@gmail.com

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