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DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur
déclare que :
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Tony Oliviera RAZANAJATOVO
Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
Département hydraulique
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Tony Oliviera RAZANAJATOVO
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INTRODUCTION ............................................................................................................... 1
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Contexte général
Avec le développement de l'agriculture et des centres urbains, le problème de l'alimenta-
tion en eau devient important pour les habitants des villes, ainsi que pour l'irrigation des
cultures. Les systèmes d'irrigation étaient déjà connus dans les temps préhistoriques, et
plus de 2000 ans av. J.-C., les souverains de Babylone et d'Égypte avaient construit des
systèmes de barrages et de canaux pour prélever les eaux de crue du Nil et de l'Euphrate,
contrôlant les inondations et fournissant de l'eau d'irrigation pour la saison sèche. Ces
canaux d'irrigation fournissaient également de l'eau pour les particuliers. Les Romains
furent les premiers à concevoir et réaliser de grands systèmes de distribution d'eau pour
leurs agglomérations. Les aqueducs, parfois longs de plusieurs dizaines de kilomètres,
tiraient l'eau des sources et alimentaient les thermes, immenses bains publics auxquels
étaient accolés la bibliothèque et les archives municipales, les fontaines et certaines de-
meures de particuliers ; le peuple tirait son eau des puits, rivières et fontaines. La plu-
part des aqueducs se dégradèrent au cours du haut Moyen Âge. Mais à partir du XIe
siècle, la plupart des villes féodales utilisèrent des canaux pour se fortifier et alimenter
leur artisanat.(Source : Encarta. 2008)
Cadre institutionnel
Les principes de base énoncés dans la loi 98-029 portant sur le Code l’eau sont les sui-
vants :
- Il faut protéger, conserver et utiliser d’une façon rationnelle et intégrée les res-
sources en eau du pays ;
- L’État met en place une organisation pour assurer une gestion intégrée, rationnelle
et durable des ressources en eaux, devant permettre à tous, notamment les plus
pauvres et les plus démunis d’y accéder ;
- Pour assumer ces responsabilités, l’État a créé une Autorité de l’Eau et de l'Assai-
nissement (ANDEA) ;
- L’État met en place une organisation du Service Public d’Approvisionnement en
Eau Potable et Assainissement des eaux usées domestiques, universel, efficace et
durable ;
- L’organisation du secteur se basera sur une répartition claire des rôles et respon-
sabilités de tous les intervenants permettant une synergie efficace des actions ;
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- L'Etat confirme le principe de non gratuité de l'eau pour tous les usagers. Dans
l’objectif d’assurer une exploitation durable, le Gouvernement déclare qu’il faut
calculer le coût de revient de l'eau en incluant non seulement une redevance re-
présentant la valeur de l'eau comme ressource faisant partie du patrimoine na-
tional mais aussi tous les coûts d’entretien de gestion, d'investissement et de re-
nouvellement des infrastructures et des coûts de sensibilisation de la population.
La priorité dans les options technologiques pour l'exploitation de l'eau sera don-
née aux solutions techniques les plus simples et économiques pour chaque situa-
tion ;
- Le principe de recouvrement des coûts est arrêté sur la base d'un recouvrement
complet des coûts d'investissement, de renouvellement, et d'exploitation ;
- L'accès à l'eau aux bornes fontaines sera payant ;
- La tarification de l'eau devra traduire le coût réel de l'eau, en tenant compte de la
capacité de payer des bénéficiaires. Elle tiendra compte des besoins des consom-
mateurs et de la qualité du service fourni. Dans ce sens, l'accès aux branche-
ments particuliers sera encouragé notamment par des facilités au niveau des
paiements des coûts de raccordement ;
Le Code de l’eau (art. 28 al. 2) déclare qu'en cas de limitation de ressources en eau dis-
ponibles, l’utilisation de l’eau pour l'alimentation en eau potable allant de paire avec
l'assainissement, sera prioritaire sur les autres utilisations compte tenu des normes de
consommation retenues en application du Code.
Cadre stratégique
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Présentation du programme
Méddea
Source : Programme Méddea. Document de présentation du programme. Mars 2008
Le présent document présente une étude de faisabilité technique pour la mise en place de
nouveau système d’adduction d’eau potable dans le Commune rural Ambohibary District
Antsirabe II, piloté par le programme Méddea, de l’ONG Gret.
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- l’objectif global du projet est d’une part d’améliorer la santé publique et la qualité
de vie des populations rurales concernées par un meilleur accès à l’eau potable et
l’assainissement et d’autre part de développer les compétences des différents inter-
venants et acteurs concernés par ces problématiques ;
- l’objectif spécifique est de tester et valider des mécanismes d’appui à la profession-
nalisation des acteurs de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement dans le
monde rural conformément aux critères d’efficacité technico-économique,
d’efficacité sociale et à la réglementation en vigueur.
Les actions qui seront mises en œuvre pour atteindre ces objectifs sont cohérentes avec
les ambitions affichées du gouvernement malgache de faire un saut quantitatif et qualita-
tif dans les domaines de l’accès à l’eau et assainissement, telles qu’elles sont exprimées
dans le MAP (Madagascar Action Plan du gouvernement malgache), dans la réalisation
d’un budget de programmes 2007-2011 qui fixe les résultats à atteindre et les moyens
déjà mobilisés ainsi que dans la politique sectorielle qui s’appuie sur un Code de l’eau
avec une trilogie eau potable, assainissement et éducation à l’hygiène à mettre en œuvre
de façon intégrée.
XIII
Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur hydraulicien
Département hydraulique - Ecole Supérieure Polytechnique Tony Oliviera RAZANAJATOVO
Introduction
Jusqu’en 2006, seul 33% de la population malgache accède à l’eau potable. La plupart de
gens cherchent leur eau dans les rivières, dans les puits ou dans les sources naturelles.
L’eau n’est pas potable car souvent elle nuit à la santé et provoque des maladies telles la
diarrhée.
Eau potable est une eau destinée à la consommation humaine, qui peut être bue toute une
vie sans risque pour la santé. Pour cela, elle doit répondre à un certain nombre de normes
de qualité et de quantité fixées par le Ministère de l’Eau, du point de vue organoleptique,
bactériologique et physico-chimique.
L’objectif de l’État est de promouvoir de l’eau potable en 2012 pour les 65% de la popula-
tion. Pour ce faire, il est nécessaire d’une part de mettre en place un programme national
de l’eau et de l’assainissement qui procurera à augmenter le taux de desserte; d’autre part
de mettre en place des institutions qui contrôlent et régularisent le système d’alimentation
en eau, et de développer le partenariat privé-publique. C’est sur ce dernier point que se
positionne le programme Méddea.
Méddea est un programme qui vise à la mise en place de Mécanismes Durables de Déve-
loppement de l’accès à l’Eau potable et à l’Assainissement en zones rurales à Madagascar.
D’une durée de 48 mois, il est piloté par le Gret Madagascar et sera mis en œuvre avec les
ONG Aquassistance France, Taratra et Frères de Saint Gabriel Toamasina - Madagascar.
Le projet est financé pour l’essentiel par l’Union européenne, puis par l’Agence française
de Développement et dans une moindre mesure par Aquassistance, le Gret et les bénéfi-
ciaires.
Ainsi, le travail ici présent sera un pur Avant Projet Sommaire dont des variantes seront
proposées.
L’étude de faisabilité pour la mise en place d’un nouveau système d’adduction d’eau po-
table ci présent se trouve au niveau du bourg d’Ambohibary dans deux fokontany Ambo-
hibary Iray Tsy Mivaky et Mahatsinjo Miaradia, de la Commune rurale d’Ambohibary.
La Commune rurale d’Ambohibary se trouve à environs cent trente kilomètres de la Capi-
tale en suivant la route nationale n°7.Ambohibary Iray Tsy Mivaky se trouve à environ
quatre kilomètres de l’embranchement de la route de Faratsiho. Partant d’Antsirabe, cet
embranchement se trouve à quarante kilomètres au Nord de la ville d’eau en suivant tou-
jours la route nationale n°7.
La Commune fait partie de la province d’Antananarivo dans la région de Vakinankaratra,
du district d’Antsirabe II. Les Communes voisines sont les suivantes :
Au Nord Commune rurale de Mandrosohasina,
Au Sud Commune rurale d’Antsoantany et d’Ambano,
A l’Ouest Commune rurale de Faratsiho,
A l’Est Commune rurale d’Antanifotsy.
La Commune rurale d’Ambohibary regroupe dix neuf Fokontany dont les noms sont les
suivantes :
AMBATOMAINTY Fihaonana ANDRANOKELY
FARAVOHITRA Sambaina MORODRANO Trafonomby
AMBOHIBARY Iray Tsy Mivaky ANKENIHENY III
AMBOHIMARINA Fenomanana MANDRITSARA Fiaraha-miasa
AMBOHIMADINIKA Madera ANTSOFOMBATO Telomiray
INANOBE Manerinerina MORARANO Tsarafiraisana
AMBOHIMANDROSO II SAMBAINAGara
KIANJASOA Atsimondapa TSARAZAZAMADIMBY
AMBOTRANDRIANA Miray SAHABE Tetezana
MAHATSINJO Miaradia
La Commune Ambohibary s’étend sur une superficie de 192 km², et a pour limites géo-
graphiques entre 47° 05 et 47° 21 longitude Est, et entre 19° 47 et 19° 66 latitude Sud. Le
Chef lieu de la Commune, Ambohibary Iray Tsy Mivaky, se localise géographiquement à
47° 15 longitude Est et à 19° 62 latitude Sud.
La Commune se trouve dans la grande plaine rizicole de Sambaina à une altitude de 1 600
à 1 700m, et les reliefs environnants ont des altitudes entre1 800 à 2 200m. (Cf. Carte
topographique de la zone d’étude Annexe I page 87)
Les quartiers qui vont être desservis par l’adduction d’eau seront : Faravohitra de la Fo-
kontany de Mahatsinjo Miaradia et les cinq quartiers d’Ambohibary Iray Tsy Mivaky :
Atsimotsena, Amparatanety, Avaratsena et Antanetibe I et II.
Les plans de localisation du périmètre d’étude sont présentés par les figures n°1, n°2, n°3,
n°4.Les premières figures sont toutes tirées de la BD 500 de la FTM par l’intermédiaire du
programme Méddea.
On peut classer en trois catégories les infrastructures routières existantes dans la Com-
mune : les routes nationales, la route provinciale et les routes communales.
1.2.1 Route nationale
Deux routes nationales passent par la Commune rurale d’Ambohibary, à savoir :
- RN 7 qui relie la province d’Antananarivo à Fianarantsoa
- RN 43 reliant Sambaina Gara à Faratsiho
L’existence de ces deux routes facilite la communication de la Commune vers l’extérieur
ainsi que l’écoulement des produits.
1.2.2 Route d’intérêt provinciale (RIP)
Ces routes sont actuellement quasi-praticables surtout en période de pluie. Exemple : Les
routes d’intérêt provincial RIP n°131 – 132 reliant Antanimenabe de la Commune Man-
drosohasina et Ambohibary Iray Tsy Mivaky de la Commune Ambohibary.
L’utilisation des charrettes et des dos d’hommes pour le transport des produits agricoles
pendant cette période entraînent une augmentation des prix aux marchés.
1.2.3 Les routes d’intérêt communales (RIC)
Ces sont les routes qui assurent la communication entre les 19 Fokontany. La plupart des
routes inter – Fokontany sont dégradées après le passage des deux cyclones Elita et Gafilo
en 2004.
Parmi les 19 Fokontany, sept d’entre eux sont enclavés actuellement à cause de la dégra-
dation de l’infrastructure routière, ce qui rend difficile la gestion administrative de la
Commune.
La route qui mène au périmètre d’étude, Fokontany Ambohibary Iray Tsy Mivaky et Ma-
hatsinjo, est la RN 43 vers Faratsiho, environ à quatre kilomètres de Sambaina-Gara. Cette
route est bitumée jusqu’à la zone d’étude.
Les collines sont constituées par des roches faisant parties du vieux socle des Hautes terres
malgaches, dont latérite en surface. Et les plaines sont composées par des alluvions argi-
leuses imperméables.
Par raison de son haute altitude, le climat de la Commune Ambohibary fait partie du ré-
gime climatique tropical d’altitude, supérieure à 900 mètres. De ce fait, la Commune a un
climat chaud en été et froid en hiver.
L’année comporte deux saisons bien individualisées :
Une saison de pluie qui s’étale d’Octobre à Avril ;
Une saison sèche de Mai à Septembre, à noter également la présence des brouil-
lards en saison sèche.
La température moyenne mensuelle dans la Commune Ambohibary est de 16,6° C entre
Octobre – Avril, et de 18°C entre Novembre – Mars, et de 11,9° C entre Mai – Septembre.
Soit, la température moyenne annuelle est caractérisée par une température inférieure à
20° C. Par manque de données, on va illustrer avec le diagramme ombrothermique de la
station d’Antsirabe 107, Année 1999/2000. Ce diagramme est visible en Annexe IV page
90. Dans ce diagramme, la température moyenne annuelle est aussi inférieure à 20°C.
La pluviométrie médiane est environ 1 420 mm, et entre 13 à 27 mm en saison sèche.
Source : Direction de la Météorologie et de l’Hydrologie d’Ampandrianomby – Antana-
narivo
La carte pluviométrie de la Région de Vakinankaratra est visible en Annexe V page 91.
Dans l’ensemble, le réseau hydrographique semble être dense et assez hiérarchisé dans la
région de Vakinankaratra.
Le réseau de drainage de la plaine d’Ambohibary est constitué de plusieurs Sous-réseaux
de Drains et Rivières enverguant vers un exutoire commun à l’aval : Rivière Ilempona.
Ces réseaux se décomposent comme suit :
- Au Nord : les rivières Kianjanakanga et Ambohitsombalahy enverguent pour for-
mer Ilempona ;
- A l’Ouest : les rivières Tsimoanala, Amborompotsy, et Andalantsoavaly forment la
Rivière Amborompotsy ;
Les rivières Ilempona aval et Amborompotsy confluent au centre de la plaine pour former
Ilempona aval qui s’écoule à l’Est de la plaine et devient Onive à quelques kilomètres.
De tous temps, la plaine d’Ambohibary a souffert d’inondations fréquentes, dues à la to-
pographie de ce site. De nombreux travaux ont été réalisés dans le cadre de la réhabilita-
tion de la rivière Amborompotsy : élargissement, rectification des méandres, rabaissement
du seuil à Andavabato à la sortie de la plaine. Malgré tous ces efforts, une partie de la
plaine est toujours inondée plusieurs fois par an, et ne peut être cultivée, en particulier,
dans la zone Sud-Est (le périmètre d’étude) et Nord-Est.
Le périmètre d’étude est traversé par le Rivière Amborompotsy et comme le Fokontany
Ambohibary Iray Tsy Mivaky se situe dans une vaste plaine, cette rivière cumule des
transports solides venant des collines environnants, notamment les alluvions. Donc, celui-
ci ne se sert que pour l’irrigation.
Un barrage de déviation sur la Rivière Amborompotsy se trouvant à proximité et en amont
de ville d’Ambohibary alimente le canal d’Amborompotsy à une longueur totale de 10 700
mètres ; il irrigue la plus grande partie de la plaine longeant la RN 7 et la RN 43, jusqu’à
574 ha de rizière.
En conclusion, les ressources en eau de la plaine d’Ambohibary sont constituées par des
différents affluents venant aboutir la plaine pour former la Rivière Ilempona, qui en sort
par un seul exutoire. Compte tenu de l’orogénèse du Vakinankaratra, qui est caractérisée
essentiellement par des roches mères, le milieu est nécessairement pauvre en calcium.
Ainsi, les sols et les eaux des sources sont peu minéralisés.
La carte hydrologique de la région de Vakinankaratra est présentée en Annexe VI page 92.
Ce tableau marque une grande diminution du taux de mortalité. Cela peut être dû à
l’implantation CSB II par le Gouvernement Malagasy durant la troisième république.
Pour la réalisation de cet APS, le programme Méddea avait fait un recensement de la po-
pulation vivant dans les quartiers susceptible de toucher par cette étude. Ce recensement
s’est déroulé en 2008, et les résultats sont les suivantes.
Le périmètre d’étude avec une superficie de 1,5 km² est habité par 4 659 personnes. Et la
répartition de la population dans chaque quartier sera présentée par le tableau suivant.
1.7 Agriculture
De son type de sol, l’agriculture est l’activité principale de la population. La région a une
grande capacité de surface agricole et exploitable. La surface cultivable ne cesse
d’augmenter.
La majorité de la population vit directement de l’agriculture, la superficie totale aménagée
est estimée à 4 430 ha dont 600 ha pour les arbres fruitiers.
On aperçoit différentes gammes de culture comme les pommes de terre, le maïs, les diffé-
rentes légumes, les différents fruits, mais l’ensemble des ces activités agricoles est domi-
née par la riziculture. Ces productions vont ravitailler essentiellement les Villes
d’Antsirabe et d’Antananarivo.
1.7.1 Production rizicole
La production de paddy prend la première place dans la Commune, elle occupe une super-
ficie de 2 950 ha c’est-à-dire 66 % de la superficie totale cultivée. A cause des conditions
climatologique et qualités hydromorphes du sol, la variété « Vary vakiambiaty » est choi-
sie par les paysans. La plupart des paysans pratiquent le mode de culture en ligne. Mais à
partir de l’année 1990, la population applique la technique du système de riziculture inten-
sive, la production du paddy atteint les tonnes à l’hectare, malheureusement celle-ci
s’applique sur une superficie de 120 ha seulement.
Vient ensuite la pomme de terre, avec une superficie de 1 000 ha, représentant les 22 % de
la surface cultivée dans la Commune. Comme toutes les régions du Vakinankaratra, il y a
trois saisons de cultures – en contre-saison sur les rizières – en saison sur tanety – en 2éme
saison sur tanety. L’utilisation des engrais chimiques pour cette culture est très importante.
Les semences sont auto-approvisionnées. Plusieurs variétés s’adaptent à la région.
1.7.3 Carottes
La culture de carotte est une culture de rente pour les paysans, elle occupe 200 ha, soit 6%
de la surface totale cultivée. Cette culture convient aux conditions climatologiques et aux
qualités hydromorphes du sol, en effet, le rendement s’élève à 20 tonnes par hectare.
Les produits sont destinés à la vente et répandus dans tous les marchés de la grande île. On
distingue trois saisons de culture de carotte.
Saison Période de récolte
Février Mai
Mai Septembre
Juillet Novembre
Problèmes majeurs, les paysans doivent acheter des semences dans les magasins car la
production ou multiplication n’est pas possible localement.
1.7.4 Fruits et arbres fruitiers
Ils sont cultivés sur les zones hautes non irriguées et sur les bourrelets de berge de rivières.
La production est autoconsommée et utilisée à l’alimentation des bestiaux. Il s’agit essen-
tiellement de maïs, le plus souvent associé au soja, de manioc, de patate douce, de taro,
etc.
1.8 Élevage
Après l’agriculture, l’élevage est aussi une activité de la population. L’élevage prend une
place importante dans l’économie, il gonfle les recettes de chacune des bénéficiaires. Les
85 % des populations pratiquent l’élevage : élevage des bovins, des ovins et des vo-
lailles … Il est à noter que le passage de la peste porcine africaine qui a fait décimer 80 %
des porcs.
1.8.1 Le marché
Aucune information précise n’est connue pour le marché des volailles et des bœufs, la
seule information connue est la production laitière. La production de lait est estimée
à 7500 litres par jour. Avant la crise de 2009, les débouchées étaient assurés par le TIKO,
actuellement, cette production est destinée à des industries artisanales pour la fabrication
de fromage et de yaourt.
1.8.2 Quantité
Le tableau ci-après présent la quantité d’animaux domestiques élevés par les paysans.
Elles ont obtenues auprès de cabinet vétérinaire de la Commune. Ce tableau marque la
Commune présente une grande variété d’animaux domestiques.
1.8.3 Rendement
Trois Fokontany sur dix neuf n’ont pas d’École ni de centre de formation dans la Com-
mune d’Ambohibary, à savoir Ankeniheny III, Sahabe Tetezana, et Faravohitra. Le bureau
du chef de ZAP est construit par la Commune et il est fonctionnel depuis 2003.
D’après les interviews semi – structurées effectuées dans beaucoup de Fokontany, on a
constaté plusieurs enfants ne vont pas à l’école pour les raisons évoquées ci-après :
- éloignement de l’école par rapport au village ;
- enclavement de certains villages pendant la période de pluie ;
- manque de moyen pour les parents ;
- avenir incertain après le BEPC car le lycée accueillant se trouve à Antsirabe ville.
En 2003, on recense un nombre d’enfants scolarisable de 19 089, et un nombre d’enfants
scolarisés de 7 571, soit un pourcentage de 39,66 %.Ce pourcentage est supérieur au taux
de scolarisation national 32 %. La répartition est détaillée dans le tableau suivant.
Au niveau d’Ambohibary Iray Tsy Mivaky, il y a une école privée, une EPP, et un centre
de formation technique à Atsimotsena; et y a aussi un CEG à Mahatsinjo Miaradia.
A propos de l’enseignement supérieur, il y un Université adventiste du Septième jour à
Ankofafa Fokontany Sambaina Gara.
1.13.1.1 Le cellulaire
Le périmètre est couvert par le réseau de Zain, d’Orange Madagascar, et par la ligne télé-
phonique de Telma Madagascar.
Comme dans toutes les Commune de Madagascar, le périmètre bénéficie aussi du réseau
BLU dans le poste avancé de gendarmerie sis à côté du bureau du maire.
Les deux chaînes nationales TVM – RNM sont captées à Ambohibary comme dans
presque toute la région de Madagascar. A part ces deux stations, on recense quelques ra-
dios privées émettant sur modulation de fréquence mais qui n’arrivent pas à couvrir la
totalité de la Commune.
Les grandes revues et journaux de la Capitale arrivent à Ambohibary Iray Tsy Mivaky
tous les jours à l’après midi, transporté par les taxi-brousses.
C’est depuis 1953 que la Société Ras-du-sol implantait l’eau potable dans la Commune
d’Ambohibary. Cette adduction d’eau potable fonctionnait normalement pendant la pre-
mière république. Vue l’accroissement galopant de la population et l’extension de la ville,
l’alimentation en eau potable de la Commune devient insuffisante.
De ce fait, l’année 1986, la Commune collabore activement avec le FID pour
l’amélioration de l’adduction des eaux potables dans la Commune. Actuellement, à cause
du non respects du Code de l’eau (certains paysans piquent sauvagement les sources) et le
manque contrôle des réseaux (quelques bétails piétinent les réseaux), plusieurs tuyaux sont
bouchés et la potabilité de l’eau dans le Chef lieu de la Commune n’est plus garantie, plus
précisément depuis 2006, cette adduction ne répond plus aux normes de potabilité due par
la faute d’entretient et de maintenance.
Actuellement, la population est obligée de revenir au système d’adduction d’eau type gra-
vitaire de l’année 50. Ce système est composé de quelques branchements particuliers ali-
menté depuis un réservoir sans couvercle implanté au milieu d’une rizière.
Par conséquent, la majorité de la population puise l’eau dans les puits insalubres ou dans
le ruisseau traversant la ville.
2.2 En assainissement
Pour l’élimination des excréta, après l’enquête faite par le Méddea, la majorité de la popu-
lation dispose de latrine à fosse perdue.
Et pour l’élimination des ordures ménagères, il n’existe pas encore du ramassage collectif,
ses éliminations se font par compostage ou incinération.
1. Hypothèse de base
Les hypothèses suivantes sont prises pour le calcul :
La pression au niveau des puisards doit être au minimum 5mCE
Le coefficient de pointe pris lors du calcul de dimensionnement est égal à 2
Cette valeur est obtenue par le pic de la courbe de la variation journalière de la consommation
dans les bourgs ruraux de Laos1, qui peut être assimilable à celle de Madagascar. Ce pic se
situe généralement à 7 heures du matin.
La vitesse dans la conduite est comprise entre 0,3 à 1,7 m/s
Les diamètres utilisés sont ceux de Plascom (Annexe VII page 93).
Le réseau est constitué si possible par des tuyaux de PN 10.
1
Laos : Pays de l’Asie de Sud-est, à l’ouest de Vietnam, ancien protectorat français, indépendant en 1949. Un des
pays d’intervention du Gret. Le programme parallèle à celle du Méddea est le Mirep (Mini réseau d’eau po-
table)
N = N0 (1 + tc)n
Dans laquelle
N : Nombre de population estimé à l'année n1= n0 + n
N0 : Nombre de population à l'année n0 (nombre de la population actuelle)
n : horizon du projet, n = 15
tc : Taux de croissance de population, tc = 3%
Dans notre cas, n0= 2008, n = 15 n1 = 2023
Ainsi, la population à opter dans chaque quartier est détaillée dans le tableau suivant :
Tableau 13: Répartition de la population de chaque quartier dans 15 ans
Population ac- Population dans
Fokontany Quartiers
tuelle 15 ans (en 2023)
Mahatsinjo Miaradia Mahatsinjo 616 960
Atsimotsena 1 469 2289
Amparatanety 478 745
Ambohibary Iray Tsy Mivaky Antanetibe I 520 810
Antanetibe II 1 522 2371
Avaratsena 54 84
Total 4 659 7259
La consommation dans les institutions sont fixées de telle sorte que pour :
Les écoles : 10 l/j/élève
Le CSB : 50 l/j/lit
Le marché : 2 000 l /j (fft)
Les lieux de culte : 5 l/j/fidèle
Autres institutions : Quantité fft
On suppose que la consommation dans ces institutions reste la même dans tous les années
avenir. La consommation totale dans ces institutions est de 27 070 l/j.
Le tableau suivant rassemble le calcul des besoins en eau suivant ces hypothèses.
Totale de la con-
Consommation de la population Consommation dans les Institutions
sommation
Quartiers
Pop dans Sous to- Sous to-
Cons. Unitaire Désignation Accueil Cons. Unitaire en [l/j] en [l/s]
15 ans tale 1 [l/j] tale 2 [l/j]
Mahatsinjo 960 30 l/j/pers 28 791 Ara-pilazantsara 70 Fidèles 5 l/j/pers 350 29 341 0,34
Bureau FKT 1 Unité 200fft 200
Atsimotsena 2 289 30 l/j/pers 68 660 ÉcoleLuthérienne 106 élèves 10 l/j/pers 1 060 77 820 0,90
Lycée privée Ste Marie 400 élèves 10 l/j/pers 4 000
CSB II 8 lits 50 l/lit/j 400
Marché 1 Unité 2000 fft 2 000
Église adventiste 100 Fidèles 5 l/j/pers 500
FLM Ambohibary 100 Fidèles 5 l/j/pers 500
Église tsy miankina 100 Fidèles 5 l/j/pers 500
Bureau FKT 1 Unité 200 fft 200
Amparatanety 745 30 l/j/pers 22 341 EPP Ambohibary 1 093 élèves 10 l/j/pers 10 930 38 801 0,45
Maranatha École privée 453 élèves 10 l/j/pers 4 530
CFP 100 élèves 10 l/j/pers 1 000
Antanetibe I 810 30 l/j/pers 24 304 Vavolombelon'i Jéhovah 100 Fidèles 5 l/j/pers 500 25 004 0,29
RIRA 1 Unité 200 fft 200
Antanetibe II 2 371 30 l/j/pers 71 137 Néant - - - 71 137 0,82
Avaratsena 84 30 l/j/pers 2 524 Bureau communal 1 Unité 200 fft 200 2 724 0,03
Total général 7 259 217 757 27 070 244 827 2,83
Plusieurs ressources en eau sont disponibles autour du Fokontany Ambohibary Iray tsy
Mivaky. Chaque ressource sera donc étudiée pour asusrer le système d'approvisionnement
en eau.
Du point de vie bactériologique, une recherche de Coliformes totaux à l’aide d’un Kit Del
Agua a révélé la présence de 144 colonies/100 ml.
Du point de vue bactériologique une recherche de Coliformes totaux à l’aide d’un kit Del
Agua n’a pas révélé la présence de colonies (0/100ml).
Nous avons également effectué un prélèvement que nous avons confié au Laboratoire
d’analyses de la Lyonnaise des Eaux en France. Les résultats révèlent une eau très peu
minéralisée, tous les éléments analysés sont conformes aux normes physico-chimiques de
potabilité (Cf. copie en Annexe IX page 96).
L’intérêt majeur de cette ressource importante réside dans son implantation, elle se situe
en zone boisé et par conséquent elle est protégée naturellement, son débit est important et
pérenne, son altitude permet une distribution par gravité.
Enfin une dernière option d’alimentation en eau potable pourrait être envisagée, à savoir le
captage des eaux de la rivière d’Amborompotsy suffisamment en amont des zones de forte
turbidité en période de hautes eaux. Cette option permettrait de rester dans un système
gravitaire, une simple filtration sur sable devrait suffire.
Pour la source d’Ankadibe, la distance de cette source par rapport au secteur à distribuer,
de 10km, et son altitude constitue le principal handicap. En effet, l’altitude élevée néces-
site la mise en place de bassin de brise charge. De plus, une étude topographique des lieux
d’implantations des tuyaux sera à considérer, alors il va falloir consacrer du temps et de
l’argent. Cependant, cette étude se positionne dans le but de réaliser un APS mais pas un
APD, alors cette option ne fait pas partie ce cette étude. On le laissera à l’intention de
l’investisseur-gestionnaire qui aura le projet ultérieurement.
Par conséquent, la source adoptée sera la source d’Antanetibe II. L’intérêt majeur de cette
ressource est sa proximité immédiate des zones à desservir et la proximité du réseau élec-
trique facilitant ainsi l’installation d’une station de pompage afin de refouler l’eau vers un
réservoir avant la distribution gravitaire. En effet, cette source se situe à une côte infe-
rieure à l’altitude des villages à desservir. De plus, cette source assurera le besoin de la
population : 2,84 l/s.
La source d’Antanetibe II se trouve à une altitude plus faible que celui de l’endroit envisa-
gé pour l’installation du réservoir, qui est à 1700,2 m.
Le captage est constitué par des graviers filtrants avant de traverser une voile de béton
barbacané. Ce captage est muni de trop plein et de vidange.
La bâche est composée de deux compartiments, et sera dimensionnée de manière à éviter
les écoulements turbulents, il ne devrait pas y avoir de changement de section. La chlora-
tion se fait à l’entrée. Le local technique sera construit au-dessus de la bâche avec une
certaine mesure d’étanchéité. La bâche est en béton armé d’épaisseur 30 cm, et la re-
vanche est fixée à 20 cm. Cette épaisseur est une valeur marginale fixée par le Pro-
gramme pour la réalisation de cette APS.
De ce fait, le volume d’eau à stocker est de 12,6 m3, et la bâche aura comme dimensions :
L x l x h = 5,10 x 3,80 x 1,10 - Unité en m –
Les plans détaillés du captage : Façade principale avec demi-vue et Vue en plan sont pré-
sentés dans les plans suivants. Le devis estimatif et le calcul de dimensionnement associé
à la bâche, seront présentés en Annexe X page 98.
Le régulateur
Le tuyau qui relie le captage à la bâche est dimensionné de manière à débiter 7 l/s. Le di-
mensionnement est fait en tenant compte à la fois des pertes de charges tant linéaire que
singulières : à l’entrée, au niveau du coude, et à la sortie. Le calcul donne DN 75.
Le diffuseur
Le diffuseur est dimensionné en tenant compte non seulement de la perte de charge li-
néaire que singulière, mais aussi des pertes de charge au niveau de chaque trou. Le calcul
donne DN 110, avec 20 trous de 20 mm.
Le trop plein
Le trop plein du captage est dimensionné de manière à évacuer18 l/s, c’est la valeur de
débit maximale enregistrée pour cette source. Le calcul donne DN 75 x 2 ; et le trop plein
de la bâche est dimensionné pour faire sortir 7 l/s, soit DN 75.
Les calculs de chaque dimensionnement seront visibles en Annexe XI page 101.
4. Le stockage de l’eau
Les plans relatifs au réservoir sont présentés dans les trois figures suivantes : Façade prin-
cipale, Vue en plan avec demi – vue et coupe transversale ; et le devis estimatif afférent
sera en Annexe XII page 105.
La conduite qui ramène l’eau de la bâche au réservoir assure une distribution – refoule-
ment (2). A l’arrivé de la chambre des vannes du réservoir, cette conduite sera partitionnée
en deux conduite : l’un pour transporter l’eau vers le réservoir, et l’autre pour faire sortir
l’eau du réservoir pour l’adduction à l’arrêt du pompage. Une telle installation réduit la
quantité d’eau morte dans le réservoir. Ainsi, une mise en place d’un clapet anti-retour au
niveau de la conduite de l’adduction est nécessaire pour éviter l’entrée de l’eau pompée.
Ces tuyaux sont tous en DN 75.
Le trop plein du réservoir est dimensionné de manière à faire les 7 l/s, et que celui-ci est
relié au tuyau de vidange de fond. Les deux sont tous en DN 75.
(2)Dans la distribution – refoulement, le conduite qui transporte l’eau pompée vers le réservoir sert aussi à ravitailler le
réseau
Les réseaux de distribution vont être d’abord tracés sur le logiciel MapInfo8.0 dont la
carte PPI d’Ambohibary Iray Tsy Mivaky est utilisée comme image raster. Les coordon-
nées de chaque nœud sont en coordonnées WGS 84 du GPS.
On a utilisé cette carte PPI comme image raster parce que cette carte comporte niveau du
plan d’eau, qui reste inchangeable au cours du temps. Cette image raster est calée par les
trois coordonnées suivantes :
47,13918°
Entrée de la Ville :
19,62085°
47,13992°
Commune Ambohibary :
19,61669°
(Lapan’ ny Tanàna)
47,13345°
19,61903°
Sortie de la Ville :
Après différentes configurations, les résultats suivants semblent être le plus satisfaisante :
une pour le réseau ramifié, et une pour le réseau maillé. De ce fait, chaque moindre coin
du périmètre est à la portée des conduites du réseau. Le fond de carte suivant est une carte
scannée lors d’une descente à Ambohibary par l’intermédiaire du programme Méddea.
La nomenclature des nœuds est faite de façon à ce que les nœuds en lettres représentent
ceux qui vont contribuer à l’utilité branchement particulier, et les nœuds en chiffre repré-
sentent les bornes fontaines. Cette nomenclature reste la même qu’en réseau maillé, seuls
les tuyaux s’ajoutent. La figure suivante donne les détails.
Un tuyau est désigné par les deux nœuds extrêmes. La nomenclature de tronçon du réseau
présentée par la figure suivante.
La population qui va se ravitailler aux bornes fontaines est de à 25% seulement de la po-
pulation. Cette valeur est obtenue par l’analyse socio-économique. Et, chaque borne fon-
taine va alimenter au maximum 250 personnes. Ainsi, pour la totalité du périmètre, il est à
mettre en place 8 bornes fontaines. Le détail du calcul est donné par le tableau suivant.
Nombre de Population 25% de la Nbr Kiosque
Quartiers
ménages dans 15 ans population à eau
Mahatsinjo 121 960 240 1
Atsimotsena 327 2289 572 2
Amparatanety 108 745 186 1
Antanetibe I 113 810 203 1
Antanetibe II 303 2371 593 2
Avaratsena + Tsena 14 84 21 0
986 7259 7
Cependant, certains tronçons se sont trouvés entre deux ou trois localités, alors le calcul se
fait de cette façon suivante :
Np = ∑ Ni
Où : SIi est la surface d’influence du tronçon au niveau de la surface de localité i
STi est la surface de la localité i
Ni est le nombre de la population dans la localité
La figure ci-dessous présente la surface d’influence de chaque tronçon pour le cas du ré-
seau ramifié, dans laquelle, la surface colorée présente la surface de chaque quartier des-
servis.
La superficie de chaque surface d’influence ainsi que celle de chaque quartier sont obte-
nues par le Logiciel MapInfo 8.0.Cette dernière est numérotée de A, B, C…, Y, Z, A1, B1,
C1… à I1.
Le tableau suivant donne les détails de calcul du nombre de la population affectée pour
chaque tronçon ainsi que la répartition de la consommation correspondante au niveau du
chaque tronçon du réseau.
La surface d’influence de chaque tronçon ci-dessus a été complétée d’une façon exacte
lors d’une descente sur terrain. La carte comportant la surface d’influence est utilisée pour
classifier les noms dans la liste du recensement. Par suite, le nombre de la population ap-
paraît pour chaque tronçon.
Les coordonnées obtenues par le GPS ont une erreur de positionnement en plan et en ver-
ticale. Cependant, l’altitude joue un rôle essentiel dans une adduction d’eau. Ainsi, pour
avoir les valeurs proches de la réalité, la procédure est comme suit : les altitudes observées
sur la carte PPI sont callées par la méthode de triangulation, pour avoir les altitudes de
chaque nœud du réseau.
Deux modèles de calculs vont être adoptés pour le calcul au dimensionnement du réseau :
le premier modèle va être fait à partir de la répartition de la consommation obtenue par la
méthode de surface d’influence, et le deuxième par la répartition de la consommation
réelle observée sur terrain.
Les calculs sont présentés dans les tableaux suivants. Il est à remarquer que la valeur du
débit à débiter du réservoir n’est pas de 2,83 l/s comme décrit dans le calcul de la de-
mande journalière, mais de 4,83 l/s. En effet, pour le dimensionnement du réseau, on doit
mettre en évidence la consommation au niveau des bornes fontaines. Pour chaque kiosque
à eau, on fixe une consommation dans de 0,25 l/s, alors, pour la totalité, il y 2,00 l/s.
Tableau 18: Dimensionnement des conduites en réseau ramifié à partir de la consommation obténue par la méthode de la surface
d'influence
Par ces tableaux, on trouve une valeur négative comme pression au le réservoir. C’est qui
veut dire que l’endroit envisageable pour l’implantation du réservoir est trop haut. La ligne
piézométrique est dessous de la dalle de fond du réservoir. De ce fait, on peut encore des-
cendre de jusqu’à 20 mètres ou même plus cet emplacement. Mais pour la suite, on ne chan-
gera rien car on a calé la pression minimale, avec cette condition, à 5 mCE.
Le tableau qui suit permet de comparer les différentes conduites à installer pour ces deux
modes de calcul.
Nota : Il est à noter que seuls les dimensionnements du réseau ramifié ont été faits, les
dimensionnements du réseau maillé seront obtenu par le Logiciel Epanet2.0 à partir de ces
résultats.
Tableau 20: Comparaison des deux dimensionnements
Observation
EPANET contient un moteur de calcul hydraulique moderne ayant les caractéristiques sui-
vantes :
o La taille du réseau étudié est illimitée.
o Le calcule des pertes de charge, il dispose des formules de Hazen-Williams, Darcy-
Weisbach, et Chezy-Manning.
o Il inclut les pertes de charge singulières aux coudes, aux tés, etc.
o Il peut modéliser des pompes à vitesse fixe ou variable.
o Il peut calculer l'énergie consommée par une pompe et son coût.
o Il peut modéliser différents types de vannes, comme des clapets anti-retour, des vannes
de contrôle de pression ou débit, des vannes d'arrêt, etc.
o Les réservoirs peuvent avoir des formes variées (le diamètre peut varier avec la hau-
teur).
o Il peut y avoir différentes catégories de demandes aux nœuds, chacune avec une mo-
dulation propre.
o Le fonctionnement de station de pompage peut être piloté par des commandes simples,
(heures de marche/arrêt en fonction du niveau d'un réservoir) ou des commandes éla-
borées plus complexes.
La plate forme du Logiciel Epanet 2.0 vs. Française est présentée dans l’Annexe XV page 111.
Chaque composant qui constitue le réseau de distribution doit être déclaré afin que le Logiciel
Epanet puisse établir la simulation. Les plus essentiels à déclarer sont : les nœuds, les tuyaux,
le réservoir, la source/la bâche, et la pompe.
ID Nœuds
Coordonnée X et coordonnée Y
Comme les nœuds sont pointés sur l’image raster, donc ils ont des coordonnées à base de
GPS. Ce n’est tout à fait faux que ces nœuds vont avoir des coordonnées géographique du
GPS sur Epanet, mais il est préférable de les éditer en coordonnées Laborde. En effet, ce sont
les altitudes qui jouent le rôle important lors da la simulation. Ainsi, les coordonnées du GPS
vont être changées en coordonnées Laborde.
Altitudes
Les altitudes à déclarer ici sont les altitudes après calage de la carte PPI mais non pas celles
de GPS.
Demande de base
Suivant l’heure de la journée, la demande varie au niveau de chaque point de puisage. Ainsi,
des différentes courbes de demande pour chaque type de consommateur vont être adoptées.
Heure 1 2 3 4 5 6
Heure 7 8 9 10 11 12
Heure 13 14 15 16 17 18
Heure 19 20 21 22 23 24
Heure 1 2 3 4 5 6
Coeff. 0 0 0 0 0 0
Heure 7 8 9 10 11 12
Heure 13 14 15 16 17 18
Heure 19 20 21 22 23 24
Coeff. 0,125 0 0 0 0 0
Demande Courbe
ID Nœud Coord X Coord Y Altitude
Base Modulation
1 473 030 720 431 1664 4 2
2 472 887 720 547 1662 4 2
3 473 229 720 685 1662 15 1
4 473 642 720 242 1654,6 4 1
5 473 533 720 571 1657,5 4 2
6 473 402 720 794 1656 25 1
7 474 109 720 925 1648,8 4 1
8 473 707 720 504 1654,5 4 2
A 473 051 720 450 1663,7 103 1
A1 473 360 720 384 1660 18 1
B 473 160 720 477 1663 71 1
B' 473 277 720 511 1662 39 1
B'' 473 330 720 525 1661 34 1
B1 473 273 720 457 1661 13 1
B2 473 358 720 636 1660 21 1
C 473 471 720 564 1660 16 1
C' 473 473 720 507 1658 12 1
C'' 473 465 720 433 1657 8 1
C''' 473 441 720 349 1656 11 1
C1 473 627 720 472 1656 8 1
C2 473 343 720 447 1660 2 1
C3 473 563 720 409 1656 2 1
D 473 525 720 579 1658 22 1
E 473 598 720 578 1657,5 19 1
E1 473 659 720 547 1656 4 1
F 473 613 720 664 1657 34 1
Les diamètres désignés sur ce tableau ne sont pas les diamètres définitifs. En faite, ces
valeurs vont changer au cours de la modélisation.
6.3.3 Le réservoir
Les caractéristiques du réservoir sont presque les mêmes que celles du nœud : ID Réser-
voir, Coordonnée X, Coordonnée Y, altitude : l’altitude du radier ; mais il est à noter
quand même :
Niveau Initial
C’est le niveau initial de la surface de l'eau en mètres par rapport au radier du réservoir au
début de la simulation.
Niveau Minimal
C’est le niveau minimal de la surface de l'eau en mètres par rapport au radier du réservoir.
Le niveau de l'eau ne peut jamais être inférieur au niveau minimal.
Niveau Maximal
C’est le niveau maximal de la surface de l'eau en mètres par rapport au radier du réservoir.
Le niveau de l'eau ne peut jamais être supérieur au niveau maximal.
Diamètre
Diamètre du réservoir en mètres. Pour les réservoirs cylindriques il est égal au diamètre
réel. Pour les réservoirs carrés ou rectangulaires il peut être un diamètre équivalent, égal à
1,128 fois la racine carrée de la surface du radier.
La bâche a les mêmes caractéristiques presque les mêmes que celles du nœud : ID bâche,
Coordonnée X, Coordonnée Y; mais il est à noter quand même :
Charge Totale
Charge hydraulique (altitude + niveau) de l'eau dans la bâche en mètres. Mais ici, la
charge totale prise est l’altitude de la source.
6.3.5 La pompe
ID Pompe
C’est l’étiquette d'identification de la pompe.
Nœud d'Aspiration
C’est l’étiquette d'identification du nœud du côté de l'aspiration de la pompe.
Nœud de Décharge
C’est l’étiquette d'identification du nœud du côté du refoulement de la pompe.
Courbe Caractéristique
Toutes les simulations sont faites d’une période de 30 jours, soit 720 heures. On remarque
dans le cas de la distribution – refoulement que durant le moment de la marche de la
pompe, on observe des pressions supérieures à 6 bars, 60 m. Ce qui n’est pas conseillé
dans une adduction d’eau. En conséquence, il est indispensable de redimensionner le ré-
seau de distribution pour que la pression soit aux alentour de 20m.
Les valeurs sur les nœuds présentent la pression, et celles sur les arcs présentent le débit.
La direction de la flèche sur les arcs désigne la façon comment a été tracé l’arc. Une va-
leur positive du débit signifie un écoulement dans le sens de la flèche.
Les résultats des simulations sont :
Remarque :
Une pompe est toujours caractérisée par les deux caractéristiques physiques sui-
vantes : le débit de fonctionnement et l’hauteur manométrique totale (Q ; HMNT), une
simplification d’écriture est adoptée pour désigné la pompe.
Par exemple : Pour pompe (7 – 65), 7 désigne le débit en [l/s] ; et 65 désigne la HMNT en
[m]
La commande dans le réservoir 0,2 - 2,85 veut dire : la pompe est arrêtée automati-
quement si la hauteur de l’eau dans le réservoir atteint 2,85 mètres et est marchera automa-
tiquement si l’hauteur est de 0,2 mètre.
Dire quelle sera la meilleure proposition à considérer pour la mise en place du nouveau
réseau, il va falloir de faire la comparaison des prix de chaque scénario.
Par contre, cette comparaison des prix n’intègre pas encore le coût d’exploitation : la con-
sommation mensuelle de la pompe et le coût du traitement mensuel.
Les tableaux suivants présentent la comparaison de prix des différents scénarios du réseau
ramifié et la comparaison de prix des différents scénarios du réseau maillé.
Nota bene : Pour le coût unitaire de chacune des diamètres des conduites
Les coûts unitaires des tuyaux du Plascom présenté en Annexe XVI page 113) vont être
attribués à des coefficients suivants :
• 20% pour la taxe ;
• 20% pour la main d’œuvre ;
• 20% pour le transport ;
• 20% pour linéarisation de la conduite.
Au total donc, le coût de tuyau du Plascom est multiplié par 1,8 pour avoir le coût unitaire
de chacune des tuyaux présentés dans cette APS.
Récapitulation
Variables Montant
Pompe (7-65) marche de 4 à 17 heures, pompage sur le nœud 3a 138 790 185
Pompe (5-65) marche de 3 à 20 heures, pompage sur le nœud 3a 136 088 085
Pompe (7-79) marche avec commande 0,2 - 2,58, pompage direct 139 388 985
Récapitulation
Variables Montant
Pompe (5-65) marche de 3 à 20 heures, pompage sur le nœud 3a 131 564 385
Pompe (3,5-60) pompage sur 24 heure, pompage sur le nœud 3a 133 646 185
Pompe (7-81) marche avec commande 0,2 - 2,58, pompage direct 138 222 585
6.6 Conclusion
Par ces valeurs, on peut dire que le coût est d’autant plus réduit pour le réseau maillé, et
d’autant plus réduit qu’en adduction par distribution – refoulement. En effet, en réseau
maillé, les tuyaux s’e connectent entre eux, ce qui entraîne une réduction du dimension-
nement de l’ensemble.
Les diamètres définitifs de chaque conduite sont présentés par le tableau suivant.
Toute activité humaine modifie l’environnement. C’est le cas d’une adduction d’eau po-
table. L’homme doit apporter son savoir faire pour s’alimenter de l’eau potable.
La Loi sur la Protection de l’Environnement (L.P.E.) impose d’étude d’impact pour la
construction de génie civil. Cela signifie d’examiner de prés les effets de l’installation
d’un système d’adduction d’eau sur l’environnement.
1. Environnement
Un impact sur l’environnement d’un projet est l’effet, sur une période de temps donnée et
dans un espace défini, d’une activité humaine sur une composante de l’environnement
biophysique et humaine, en comparaison de la situation en l’absence du projet (source :
cours Mr Alain RANDRIAMAHERISOA : Étude d’Impact sur l’Environnement).
Il existe deux sortes d’impact,
Impacts négatifs
Impacts positifs
Un impact est négatif s’il est défavorable ou affecte des désordres sur les milieux récep-
teurs (milieux physiques, biologiques et humains).
2.1.1 Milieux physiques
Eau
- Pollution de l’eau due aux travaux de réalisation, la turbidité change
- Diminution des apports de cours d’eau à cause du transport solide
- Pollution progressive de la source par les eaux usées domestiques
Air
Faune
- Migration des animaux à cause des bruits durant l’exécution des travaux et la vibra-
tion de la pompe
- Turbidité de l’eau durant la mise en œuvre des travaux peut entraîner des maladies
mortelles des animaux
Flore
- Dégradation des cultures causée par la pollution de d’eau et la pollution du sol
2.1.3 Milieux humain
- Nuisance à cause des bruits. Le bruit et la vibration peuvent atteindre une suscep-
tible d’importuner les voisinages
- Risque des maladies par la pollution de l’air
- Risque d’accident pendant l’exécution des travaux
- Diminution des économies à cause de payement de la facture de l’eau
L’évaluation des impacts consiste à étudier, à déterminer les caractéristiques ou les cri-
tères de chaque impact suivant leur degré et leur importance en vue de justifier
l’application des mesures d’atténuation.
Milieu physique
Pollution progressive
de la source par l’eau forte locale permanent majeur
usée
Milieu biologique
Dégradation de la cul-
ture causée par la pollu-
Flore moyenne locale permanent moyenne
tion de l’eau et de la
pollution du sol
Milieu humain
Impact positif
Développement, évo-
lution amélioration forte régionale permanent majeur
de condition de vie
Taux
d’accroissement na- moyenne locale permanent moyenne
turel élevé
4. Mesure d’atténuation
Atténuation des impacts est la prise de mesure pour supprimer ou réduire les impacts né-
gatifs et/ou à favoriser les profits des impacts positifs. Évaluons alors tous les mesures
d’atténuation de ces impacts.
Impacts
Impacts Mesures de compensation ou valorisation des impacts
résiduels
Qualité de l’eau, air, sol. Observation visuelle tous les jours Maître de l’ouvrage
Apport d’eau Mesure sur terrain tous les heures Maître de l’ouvrage
Conclusion
Pour conclure, l’adduction d’eau potable de la Fokontany Ambohibary Iray Tsy Mivaky
contribuera au développement de la Commune Ambohibary. Cette adduction va alimenter
le Chef lieu de la Commune, Ambohibary Iray Tsy Mivaky, avec les quartiers de Mahat-
sinjo Miaradia. La réalisation apportera beaucoup d’amélioration surtout au niveau de la
santé ; on peut admettre une réduction des maladies hydriques, il y a donc réduction du
taux de la mortalité.
L’adduction assura une alimentation en eau durant 24 heures sur 24 toute l’année. La po-
pulation cherche son eau potable au niveau de son propre branchement, pas besoin d’aller
loin ou de puiser. Il y a donc un gain de temps, qui sera être utilisé pour le développement.
Par l’étude socio-économique, la population qui s’alimente dans les branchements privés
sera 75% tandis que le reste va s’alimenter au prés des 8 kiosques à eau.
Cette étude se limite à l’exploitation de la source d’Antanetibe II, sis au niveau du Chef
lieu à une côte inferieure à celle de l’emplacement envisageable du réservoir, ainsi, les
résultats de cet APS se distinguent par la façon de pompage et les différentes conduites
constitutives du réseau de la distribution.
Néanmoins, on trouve par calcul qu’un réseau maillé avec distribution-refoulement est la
plus adapté, car il est le plus efficace et le moins coûteux.
La simulation du réseau sur le logiciel Epanet 2.0 rend le projet plus hautement technolo-
gique, haute qualité, donc, des résultats fiables.
Bibliographie
• Commune Rural Ambohibary, 2005. PCD
• EYROLLES, Éléments d’hydraulique. Edition paris
• HERMANN, 2006. Eau – Assainissement – Hygiène pour la population à risque. 2nde
Edition augmentée
• Programme Méddea, 2008. Document de présentation du programme Méddea
• Lancastre A., 1973. Manuels de l’hydraulique. Edition Eyrolle.
• Ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pèche - Unité de politique de dévelop-
pement rural (u.pdr), 2003.Monographies régionales des 18 d.(i).r.d.r
• Ministère de l’énergie et des mines - Direction de l’eau et de l’assainissement, 2007.
Manuel de procédure pour la mise en place des projets eau et assainissement
Annexes
PVC ADDUCTION
25 2,8 19,4 25
Pression à coller
20 1,4 17,2
25 1,9 21,2
32 2,4 27,2
40 3 34
50 3,7 42,6
63 4,7 53,6 16
75 5,5 64
90 6,6 76,8
63 3 57
75 3,6 67,8
90 4,3 81,4
125 6 113
2- OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE
2.1 Fourniture et mise en œuvre de hérisson en
pierre sèche m3 4 138 655 554 759
2.2 Fourniture et mise en œuvre de béton de pro-
preté dosé à 150kg/m3 (1,5cm d'épaisseur) m3 0,3 359 645 92 195
2.3 Fourniture et mise en œuvre de béton armé
dosé à 350kg/m3 m3 15,8 598 774 9 472 694
2.4 Fourniture et mise en œuvre de fer rond de
toutes dimensions pour armature kg 793,4 9 096 7 216 687
2.5 Fourniture et mise en œuvre de coffrage m 2
58,1 20 519 1 192 505
TOTAL 2 18 528 841
3- MACONNERIE ET REVETEMENT
3.1 Fourniture et mise en œuvre de briques façon
artisanale : épaisseur 0,22 m2 35,2 47 905 1 686 909
3.2 Fourniture et mise en œuvre d'enduit au mor-
tier dosé à 300kg/m3 m2 91,2 12 137 1 106 785
3.3 Fourniture et mise en œuvre du système
d'étanchéité m2 91,2 15 000 1 368 000
TOTAL 3 2 793 694
6- PEINTURE
6.1 Badigeon à la chaux grasse (intérieur, extérieur) m2 63,5 2 209 140 312
6.2 Fourniture et mise en œuvre de peinture viny-
lique en deux couches intérieures et extérieures
m2 63,5 6 659 423 032
TOTAL 6 563 344
7-EQUIPEMENT HYDRAULIQUE
7.1 Fourniture et mise en place des tuyauteries de
captage :
Vanne d'arrêt U 1 324 824 324 824
Coude 90° DN 75 U 1 66 907 66 907
Crépine DN 110 m.l 0,5 64 220 32 110
Tuyaux DN 75 m.l 130 18 000 2 340 000
7.2 Fourniture et mise en place des tuyauteries
pour trop plein :
Trop plein du captage DN 75 x 2 m.l 2 18 000 36 000
Trop plein de la bâche DN 75 x 2 m.l 2 18 000 36 000
7.3 Fourniture et mise en place des tuyauteries de
vidange
RECAPITULATION
30
L x
a
r
g
20
e
u
r
x
2x x
Longueur
NB : Longueur en cm
Valeur res-
Désignation Formule
pective
Hauteur + Revanche h +20 110
Hauteur h 90
Largeur 2x+20+60 380
Longueur 3x+60 510
Valeur de x x 150
Ce trop plein est dimensionné de façon à débiter un débit de cru de 18 l/s. Par contre, on
envisage de mettre en place deux conduites qui débitera 9 l/s chacun.On estime que la pdc
totale est de 40 cm. Le calcul est présenté par le tableau suivant :
Débit Q 9 [l/s]
Diamètre de la conduite D 67,8 [mm]
Longueur de la conduite L 4 [m]
pdc par la Formule de Darcy-Weisbach (pdc) j = 0,08263 f ( L/D^5 ) ( Q^2) 0,101 [mm/m]
pdc sur la tronçon pdc x L J=jxL 0,40 [m]
40 cm
Avec et que et
Le diffuseur est dimensionné de façon à ce qu’il soit assuré de débiter 7[l/s] venant du
captage. La pdc totale est fixée à 20 cm. Les formules utilisées sont :
- Pour la pdc troue, elle est obtenue par : pdc totale – (pdc linéaire + pdc coude)
- La section des troues est donnée par la formule des vannes noyées
Débit Q 7 [l/s]
q 0,007 [m3/s]
k à l'entrée K1 0,5 adm.
k au niveau du coude K2 1,17 adm.
Nombre de trous n 20
Diamètre de la conduite D 110 [mm]
d 0,11 [m]
Longueur de la conduite L 2,25 [m]
pdc par la Formule de Darcy - Weisbach j = 0,08263 f ( L/D^5 ) ( Q^2) 0,0048 [mm/m]
pdc linéaire sur le tronçon J=jxL 0,0109 [m]
pdc singulière sur le coude j1 = 0,08263 (K1/d^4) (q^2) 0,0138 [mm/m]
pdc totale estimée (valeur estimée « PDC ») 0,20 [m]
pdc singulière totale dur les troues PDC - (J + j1) 0,1754 [mm/m]
Section totale des trous S = q/(0,6 . (2gh)^(0,5)) 0,0063 [m²]
Sx 10^6 6290 [mm²]
Diamètre d'une troue ((4 S)/(n π))^(1/2) 20,01 [mm]
Le diffuseur : Tuyau PEHD PN 10 DN 110
La pdc totale est fixé à 50 cm. On envisage de mettre deux conduites. Le calcul est donné
par le tableau suivant :
2- OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE
2.1 Fourniture et mise en œuvre de hérisson en
pierre sèche m3 0,046 138 655 6 309
2.2 Fourniture et mise en œuvre de béton de propre-
té dosé à 150kg/m3 (1,5cm d'épaisseur) m3 0,4 359 645 132 644
2.3 Fourniture et mise en œuvre de béton armé dosé
à 350kg/m3 m3 41,5 598 774 24 869 991
2.4 Fourniture et mise en œuvre de fer rond de
toutes dimensions pour armature kg 2906,1 9 096 26 433 528
2.5 Fourniture et mise en œuvre de coffrage m 2
68,5 20 519 1 406 277
TOTAL 2 52 848 749
3- REVETEMENT
3.1 Fourniture et mise en œuvre d'enduit au mortier
dosé à 300kg/m3 m2 69,8 12 137 847 118
3.2 Fourniture et mise en œuvre pour l'impérialisa-
tion des parois m3 7,9 14 565 0
TOTAL 3 847 118
4-QUINCAILLERIE
4.1 Fourniture et pose d’un couvercle cadenassé en
acier de la trappe d'accès du réservoir 100 x 100 U 1 35 000 35 000
4.2 Fourniture et pose d’un couvercle cadenassé en
acier de la trappe d'accès de la chambre des
vannes 70 x 70
U 1 35 000 35 000
TOTAL 4 70 000
5-EQUIPEMENT HYDRAULIQUE
5.1 Fourniture et mise en place des tuyauteries de
l'arrivage d'eau:
Vanne d'arrêt U 1 334 324 334324
Coude 90° DN 75 U 1 16 507 16507,2
RECAPITULATION
AA1 280 48 36 18
AB 676 114 86 43
AI 363 62 47 23
B3 230 40 30 15
BB' 202,6 34 26 13
B'B'' 202,6 34 26 13
B'B1 202,6 34 26 13
B''B2 335,6 56 42 21
B''C 202,6 34 26 13
C'''4 134 24 18 9
CC' 20 4 3 2
C'C'' 20 4 3 2
C''C''' 20 4 3 2
C'C1 110 20 15 8
C''C2 35,6 6 5 2
C''C3 14,6 4 3 2
CD 162 28 21 11
DE 162 28 21 11
EE1 50 10 8 4
EF 52 10 8 4
FG 223,3 38 29 14
FJ 243 42 32 16
G1G2 247,3 42 32 16
G2 7 247,3 42 32 16
GG1 123,6 22 17 8
GH 147,2 26 20 10
HH' 203,4 34 26 13
HH'' 147,2 26 20 10
H''H1 220,3 38 29 14
H''K 147,2 26 20 10
II1 171 30 23 11
II2 221 38 29 14
J6 394 66 50 25
JJ1 165 28 21 11
K1K2 150 26 20 10
Le nombre de la population est population estimé réelle dans 15 ans. Et le nombre de ménage
est obtenu par un nombre de 6 personnes par famille.
Zone de dessin
Email : blezhy@gmail.com
Titre du mémoire :
RESUME :