Vous êtes sur la page 1sur 107

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

DOMAINE SCIENCES ET TECHNOLOGIES

MENTION PHYSIQUE ET APPLICATION

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR


L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN PHYSIQUE
PARCOURS : SCIENCES ET TECHNIQUES EN
GEOPHYSIQUE ET GEOMATIQUE
GEOPHYSIQUE

Option : Eau et Environnement

ADDUCTION
ION D’EAU POTABLE GRAVITAIRE DANS LE
FOKONTANY MANDREVO, COMMUNE RURALE
ANALAVORY, DISTRICT MIARINARIVO, REGION ITASY

Présenté et soutenu le 4 Avril 2016 par

Mademoiselle RAHARINIRINATAHIRY Narindra Anjaramiarisoa

Devant les membres du jury :

Président : RANAIVO NOMENJANAHARY Flavien, Professeur titulaire

Rapporteur : RATSIMBAZAFY Jean Bruno, Professeur titulaire

Examinateur : GARO JOELSON Sebille, Maitre de conférences


UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

DOMAINE SCIENCES ET TECHNOLOGIES

MENTION PHYSIQUE ET APPLICATION

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR


L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN PHYSIQUE
PARCOURS : SCIENCES ET TECHNIQUES EN
GEOPHYSIQUE ET GEOMATIQUE

Option : Eau et Environnement

TRAVAUX D’ADDUCTION
D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
GRAVITAIRE DANS LE FOKONTANY MANDREVO,
COMMUNE RURALE
R ANALAVORY, DISTRICT
MIARINARIVO, REGION ITASY

Présenté et soutenu le 4 Avril 2016 par

Mademoiselle RAHARINIRINATAHIRY Narindra Anjaramiarisoa

Devant les membres du jury :

Président : RANAIVO NOMENJANAHARY Flavien, Professeur titulaire

Rapporteur : RATSIMBAZAFY Jean Bruno, Professeur titulaire

Examinateur : GARO JOELSON


JO Sebille, Maitre de conférences
REMERCIEMENTS

Nous voudrions remercier toutes les personnes qui ont bien voulu
apporter leur contribution à la réalisation de ce mémoire.
Nous remercions en particulier :
- le Professeur Marson RAHERIMANDIMBY, Doyen de la
Faculté des Sciences de l’Université d’ Antananarivo, ainsi
que Monsieur RAKOTONDRAMIARANA , responsable de
la mention PHYSIQUE et APPLICATIONS, qui m’a permis
de faire l’inscription au sein de l’Université d’ Antananarivo
et au Département Physique.
- le Professeur Flavien RANAIVO NOMENJANAHARY,
Responsable de la formation de Master en Sciences et
Technique en Géophysique et Géomatique, qui a bien voulu
m’accueillir au sein de la formation.
- le Professeur Gérard RAMBOLAMANANA , Directeur de
l’Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo,
qui a bien voulu m’accueillir au sein de l’Institut et
Observatoire de Géophysique d’Antananarivo .
- le Professeur Jean Bruno RATSIMBAZAFY, pour m’avoir
guidé et orienté dans ce travail et qui a bien voulu être mon
rapporteur pédagogique.
- Monsieur FENOMANANA RAKOTONIRINA Damien,
Directeur Régional de l’Eau, de l’Assainissement et de
l’Hygiène, qui par ses efforts de formateur, son soutien,
nous a encadré tout au long de cette étude.
- le Docteur GARO JOELSON Sebille, d’avoir bien voulu
examiner mon travail et faire partie des membres de Jury.
- Les enseignants du Master en Sciences et Techniques en
Géophysique et Géomatique pour la qualité de la formation
reçue.
- Mes parents, mes frères et à toute la famille qui m’a soutenu
à l’exécution de ce mémoire.
- Tous les amis de la promotion MSTGG 2014/2015.
- Toutes les personnes qui ont contribué de loin ou de près à
la réalisation de ce mémoire.

i
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ACRONYMES
LISTE DES TABLEAUX
LISTES DES FIGURES
INTRODUCTION
PARTIE I : LA ZONE D’ETUDE
Chapitre I:Contexte de la zone d’étude
Chapitre II : Contextes géologique et hydrogéologique
PARTIE II : METHODOLOGIE ET DONNEES DE BASE DE SYSTEME
D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
Chapitre III: Méthodologie
Chapitre IV: Données de base de la zone d’étude
Chapitre V : Etude de sa vulnérabilité en qualité et quantité
PARTIE III : TECHNIQUE D’UN SYSTEME D’ADDUCTION D’EAU
POTABLE GRAVITAIRE
Chapitre VI : Description technique de l’ouvrage
Chapitre VII : Dimensionnement et calage des ouvrages
Chapitre VIII : Gestion de l’eau
Chapitre IX : Etude environnementale et évaluation du coût de réalisation du projet
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
TABLES DES MATIERES
RESUME

ii
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Carte de localisation de la zone d’étude ................................................................. 4
Figure 2 : Carte de délimitation de la zone d’étude ................................................................. 5
Figure 3 : Carte du relief et hydrographie de la zone d’étude.................................................. 8
Figure 4 : Répartition par âge de la population du Fokontany de Mandrevo.......................... 9
Figure 5 : Carte géologique régional...................................................................................... 13
Figure 6 : Mode d’approvisionnement en eau du Fokontany Mandrevo ............................... 17
Figure 7 : Carte d’analyse hydrologique des sous bassins versants dans la zone d’étude ..... 22
Figure 8 : Carte d’humidité et de perméabilité du sol dans le sous BV numéro 10............... 24
Figure 9 : Végétation autour des sources à exploiter, octobre 2015 ...................................... 28
Figure 10 : Carte géologique locale de la zone d’étude ......................................................... 30
Figure 11 : Kit d’analyse utilisé ............................................................................................. 37
Figure 12 : Présentation des cartes thématiques .................................................................... 42
Figure 13 : Carte de vulnérabilité à la contamination d’eau souterraine ............................... 44
Figure 14 : Borne fontaine achevée ....................................................................................... 57
Figure 15 : Borne fontaine en voie de construction ............................................................... 57
Figure 16 : Tronçons général d’un réseau.............................................................................. 59

LISTE DES SCHEMAS


Schéma 1 : Cycle de l’eau (source : wikipedia, 2002) ........................................................... 26
Schéma 2 : mesure de débit par méthode volumétrique ........................................................ 32
Schéma 3 : Coupe d’une boite de captage ............................................................................ 47
Schéma 4 : Coupe d’un filtre à sable ..................................................................................... 49
Schéma 5 : Profil en travers d’une conduite enterrée ............................................................ 63

iii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Hameaux du Fokontany Mandrevo ....................................................................... 6
Tableau 2 : Répartition mensuelle de la pluviométrie ............................................................. 7
Tableau 3 : Zone altimétriques dans le Fokontany Mandrevo ................................................. 8
Tableau 4 : Occupation culturale et production ..................................................................... 10
Tableau 5 : Population actuelle et évolution à l’horizon de 15 ans........................................ 18
Tableau 6 : Calcul des besoins en eau.................................................................................... 20
Tableau 7 : Analyse spatial des sous bassins versants dans le Fokontany Mandrevo ........... 21
Tableau 8 : Caractéristiques physiques du Bassin versant ..................................................... 23
Tableau 9 : Densité de drainage dans le sous bassin versant numéro 10 ............................... 25
Tableau 10 : Densité de drainage dans le sous bassin versant issus des sources émergences 25
Tableau 11 : Caractéristiques des végétations en amont des sources .................................... 28
Tableau 12 : Infiltration mensuel dans la nappe du bassin versant ........................................ 28
Tableau 13 : Analyse spatiale de la formation géologique dans le sous bassin- versant cible
............................................................................................................................................... 29
Tableau 14 : Localisations des ressources ............................................................................. 31
Tableau 15 : Essais de mesure de débit volumétrique .......................................................... 32
Tableau 16 : Localisation des autres ressources .................................................................... 33
Tableau 17 : Débit d’eau infiltrée dans la nappe du bassin versant ....................................... 34
Tableau 18 : Débits moyens mensuels infiltré enregistrés dans le bassin versant ................. 35
Tableau 19 : Adéquation ressource- besoin ........................................................................... 35
Tableau 20 : Les paramètres de potabilité de l’eau analysés ................................................. 39
Tableau 21 : Poids des paramètres utile ................................................................................. 41
Tableau 22 : Intervalles des valeurs de l'indice DRASTIC et classes correspondantes ......... 42
Tableau 23 : Analyse de vulnérabilité des eaux souterraines à la contamination .................. 43
Tableau 24 : Calcul du dimensionnement du réservoir.......................................................... 50
Tableau 25 : Débits de la borne fontaine ............................................................................... 56
Tableau 26 : Débits traversant les tronçons ........................................................................... 60
Tableau 27 : Estimation du coût de la réalisation .................................................................. 70

iv
LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Coefficient de ruissellement ................................................................................... I


Annexe 2 : Bilan hydrologique mensuel et annuel .................................................................. II
Annexe 3 : Caractéristiques hydrologiques du bassin versant ............................................... III
Annexe 4 : Normes de potabilité malagasy (décret n°2004-635 du15/06/04) ....................... IV
Annexe 5 : Résultat d’analyse d’eau de source...................................................................... VI
Annexe 6 : Résultats de calcul de dimensionnement ............................................................ VII
Annexe 7 : Profil en long de la conduite ................................................................................ IX
Annexe 8 : Plan d’une borne fontaine..................................................................................... X
Annexe 9 : Bordereau détail estimatif.................................................................................... XI

v
LISTE DES ACRONYMES
AEPG : Adduction d’Eau Potable Gravitaire
BF : Borne fontaine
BV : Bassin Versant
CEPE : certificat d’étude primaire élémentaire
CPE : Comite de Point D’eau
CEG : Cycle d’Enseignement Général
CNEAGR : Centre National d’Etudes et d’Applications du Génie Rural
CSB : Centre de Santé de Base
EPP : Ecole Primaire Public
ETP: Evapotranspiration potentielle
ETR: Evapotranspiration réelle
GPS: Global position system
INSTAT: Institut National de la Statistique
IEC: Information Education Communication
MEM : Ministère de l’énergie et des mines
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PeHD : Polyéthylène Haute Densité
PRDR : Programme Régional de Développement Rural
RN : Route Nationale

vi
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

INTRODUCTION
Durant l’année 2012 - 2013,le Fokontany Mandrevo a été alimenté par un
système d’Adduction d’Eau Potable Gravitaire AEPG avec des onze (11) bornes
fontaines et quelques branchement particuliers. Par la suite il a rencontré des
difficultés, des insuffisances d’approvisionnement en eau potable à cause de
l’accroissement rapide de la population et de la mauvaise gestion des points d’eau.
Toutes les infrastructures ont été ruinées à cause de l’inexistence de comité de
gestion et aussi le manque d’entretien des infrastructures, entrainant le non
fonctionnement de toutes les bornes fontaines. A partir de 2014, l’approvisionnement
en eau de la population du Fokontany Mandrevo a été basé sur l’utilisation des puits
traditionnels, d’eaux de rivières ( Imazy et Sahora) qui sont malheureusement
exposés à des risques de contamination.
Diverses actions ont été entreprises dans le but, non seulement d’assurer
l’accès à l’eau des habitations, mais surtout d’œuvrer à faire en sorte que cette eau
soit potable. Le véritable problème hydraulique du Fokontany Mandrevo se décline
en termes de quantité et de gestion ainsi que de qualité.
Cet état de faits, nous a encouragé à faire une étude de réhabilitation d’ un
système d’ adduction d’eau potable gravitaire AEPG à partir des sources d’
Andoharano situé à 1200m du Fokontany Mandrevo afin de dissiper les différentes
inquiétudes de population en la matière , et permettant à la population de consommer
de façon durable des eaux respectant les normes malagasy en vigueur. C’est dans
cet ordre d’idée que nous avons intitulé ce mémoire « Adduction d’eau potable
gravitaire dans le Fokontany Mandrevo, Commune rurale Analavory , District
Miarinarivo, Région Itasy ».Il s’agit ainsi de répondre à la question suivante : la
méthode d’adduction d’eau potable gravitaire est- elle encore efficace pour le
Fokontany Mandrevo face aux problèmes déjà rencontrés antérieurement ?
La présente étude a pour but la réalimentation en eau potable efficace et
durable du Fokontany, la résolution des difficultés d’approvisionnement en eau à
l’horizon 2030, et l’instauration d’une bonne gestion de l’eau. Ainsi elle est
composée de trois parties:
- la première partie est consacrée à la présentation du Fokontany Mandrevo,
- la deuxième partie est destinée à la méthodologie de travail et à la
détermination des besoins en eau potable du Fokontany,

~1~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

- la troisième partie présente le dimensionnement du réseau et du réservoir,


propose une politique efficace de gestion de l’eau et évalue le coût de
réalisation du projet.

~2~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

PARTIE I: LA ZONE D’ETUDE


Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

PARTIE I : LA ZONE D’ETUDE


Chapitre I: Contextes de la zone d’étude

1 . Historique et contexte du projet

1.1 Historique
La dénomination du Fokontany Mandrevo est tirée la caractéristique
générale de la zone, Mandrevo signifie zone marécageuse et boueuse ou selon
l’explication des doyens des habitants, la traversées des troupeaux de bovins venant
de l’ouest en passant par la zone trouvent parfois des difficultés à l’époque pour aller
à Antananarivo.

1.2 Contexte du projet


Le Fokontany Mandrevo a été alimenté par une adduction d’eau potable
pour 10 bornes fontaines et 1borne fontaine à l’EPP avec quelques branchements
particuliers à partir du système AEPG. Mais à cause de l’accroissement rapide de la
population, ces ouvrages d’alimentation en eau ne sont plus à même de
satisfaire la demande de plus en plus croissante en eau, et surtout, d’eau potable, en
plus l’infrastructure est actuellement en panne et les habitants ont des difficultés à l’
accès à l’eau potable. Il est alors indispensable de voir une autre solution pour le
système d’alimentation en eau de la Fokontany Mandrevo se conformant à la
situation démographique de la localité.Une étude de faisabilité de la réhabilitation du
système d’adduction d’eau potable s’avère alors nécessaire.
1.2.1. L’objectif général du projet

L’objectif général est de contribuer à améliorer les conditions de vie et de


santé des habitants à travers un accès étendu, durable et équitable à l’eau potable.
1.2.2. Les objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de cette étude consistent à :


- déterminer le besoin en eau potable de Fokontany Mandrevo,
- dimensionner le réseau et de réservoir,
- proposer une gestion de l’eau,
- évaluer le coût de réalisation du projet.

~3~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

2 -Contextes géographique

2.1 Situation géographique

Figure 1 : Carte de localisation de la zone d’étude (source : BD 100, Région


Analamanga, 2005)
Le Fokontany Mandrevo se trouve dans la Région Itasy, District
Miarinarivo, Commune Rurale Analavory, à 18 Km du chef-lieu de la Région Itasy
et à 5 Km du chef-lieu de la commune, traversée par la route RN1.

Les coordonnées du Fokontany Mandrevo ont été prises au GPS sur l’emplacement
de la première borne fontaine :
-Latitude : 18°58’16,8’’ S
- longitude : 046°45’18,3’’ E
- altitude : 1185m

~4~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Figure 2 : Carte de délimitation de la zone d’étude (source : BD 100, Région


Analamanga, 2005)
Le Fokontany Mandrevo est délimité selon une enquête auprès du Fokontany
par les Fokontany suivants :

- à l’est par le Fokontany Antanetimboahangy de la commune Analavory,


de distance 2 Km par rapport à Mandrevo,

- à l’ouest par le Fokontany Analavory de la commune Analavory, de


distance 5Km par rapport à Mandrevo,

- au nord par le Fokontany Antanetibe de la commune Analavory, de


distance 7Km par rapport à Mandrevo,

~5~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

- au sud par le Fokontany Ambohijafy de la commune Analavory, de


distance 6Km par rapport à Mandrevo.

La localité inclut 6 hameaux qui sont réparties dans le tableau suivant :

Tableau 1 : Hameaux du Fokontany Mandrevo

Hameaux Distance par


rapport au chef-
lieu du FKT
(en m)
Mandrevo 0

Tanamasoandro 150
Ambohitsivalana 300
Andrarahasy 600
Manerinerina 400
Avaradalana 700

2.2 Milieu physique


Les données collectées concernent le climat, la végétation, le relief et
l’hydrographie.

2-2-1 Le climat

Au fur et à mesure que l’on avance vers l’Ouest, la température s’élève et la


précipitation diminue. La zone de Mandrevo a un climat tempéré avec deux saisons
bien distinctes :

- une saison sèche : Avril au mois d’octobre. Cette période est dominée par
un vent fort,

- une saison pluvieuse : de novembre en Mars.

La température moyenne est comprise entre 20° C en Janvier à

10° C en Août. La température moyenne annuelle est de 17,7 ° C, avec


une pluviométrie annuelle estde 1399 mm.

~6~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Les données pluviométriques pour Mandrevo ressemblent à celles de la


station Arivomamo. Celles disponibles ont été obtenues auprès du Service
météorologique d’Antananarivo et données par le tableau suivant :

Tableau 2 : Répartition mensuelle de la pluviométrie

Total/
moye
J F M A M J J A S O N D nne

Précipitatio
n [mm] 303 238 280 39 13 6 7 11 19 43 141 299 1399

T° moyenne 20,2 20 19,7 18,6 16,3 14,6 13,9 14,6 16,4 18,3 19,8 20,1 17,7

ETP [mm] 88 78 78,5 68,3 55 44,7 42,7 46,2 54,1 73,1 81,6 88,5 798,7

Source : Données météorologiques (1999- 2008) à partir de la station


d’Arivonimamo – Météo Ampandrinomby

L’évapotranspiration potentielle (ETP) a été calculée à partir de la formule de


THORNTHWAITE.

De ce Tableau, on peut observer que les mois les plus secs (Précipitation P
inférieure à 20 mm), s’étend de mai à septembre, la fin de l’étiage est en novembre.
Les mois les plus arrosés vont de novembre à mars avec un maximum en janvier. Par
conséquent, la réalimentation de la nappe, à partir de ces données de l’ETP, ne
pourra donc excéder 88,5 mm par an.

2.2.2. Le relief et hydrographie

Le Fokontany Mandrevo est entouré par d’un relief construit sur une vaste
plaine, de plateau à faibles altitudes. Il est parcouru par la rivière Sahora qui irrigue
les bas fonds et ses alentours sont contournés par la rivière Imazy au Nord et le lac
Itasy au Sud- Ouest.

Le principal bassin versant est Ambatolokana situé au Sud à 2 Km de


Mandrevo et dispose des nombreuses sources exploitables pour l’approvisionnement
en eau du Fokontany.

~7~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Tableau 3 : Zone altimétriques dans le Fokontany Mandrevo

Altitude (en mètre) Superficie en Km² Superficie en %

[ 1 180 - 1 200 [ 4.9652 56.80


[ 1 200 - 1 250 [ 1.8521 21.19
[ 1 250 - 1 300 [ 0.863 9.87
[ 1 300 - 1 350 [ 0.6866 7.86
[ 1 350 - 1 440 [ 0.3739 4.28
TOTAL 8.7408 100.00

Figure 3 : Carte du relief et hydrographie de la zone d’étude (source : BD 100, Région


Analamanaga, 2005)

~8~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

2.2.3. La végétation
végétati

La végétation qui domine le paysage


aysage de Fokontany Mandrevo es
est de faible
couverture forestière et, les montagnes environnantes sont couvertes par les savanes
arbustives.

2.3 Milieu socio-


socio économique
2-3-1
1 Milieu humaine et social

Le Fokontany
tany compte environ
envir 1984habitants dont la moyenne d’âge est
estimée à 22 ans. C’est une population jeune et active. Les habitations sont répartis
en 259 ménages, un ménage étant
é constitué en moyenne de 6 personnes.
La population du Fo
Fokontany
tany de Mandrevo est très cosmopo
cosmopolite,
majoritairement dominée par
pa les Merina environ 46% et le Betsileo
etsileo environ 40% et
les restes venant des différentes régions de Madagascar.

Repartition par âge de la population


3%

0- 5ans
29% 25%
6- 15 ans

31% 16-18
18 ans
19-60
60 ans
12%
60 ans-
ans pl

Figure 4 : Répartition par âge de la population du Fokontany de Mandrevo

Source : Données
D du Fokontany

2-3-2 Potentiel économique

Les activités les plus adoptées


adopté dans le Fokontany sont :

- l’agriculture
’agriculture
Le sol volcanique de la zone est très favorable pour les cultures sèche
sèches et
de contre saison, et les cultures vivrières consistent essenti
essentiellement à la
production
tion de riz.

~9~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Tableau 4 : Occupation culturale et production

Types de Surface Surface Production Production


cultures cultivables cultivée par hectare annuelle
( Ha) (Ha) (Tonne/Ha) (Tonne)

Riz irrigués 135 132 3 396


Riz Sèche 15 15 2 30
Haricot 28 28 3 84
Maïs 12 12 3 36
Manioc 20 20 2 40
Légumes 03 03 1 03
Arachides 04 04 1 04
Voanjobory 0 .3 0.3 1 0.3
Canne à sucre 05 05 5 25

Tomate 03 03 2 06
Source : Monographie Fokontany, 2010
- l’élevage
L’élevage aussi est une activité pratiquée dans cette zone, qui est un
complément de l’agriculture, destiné aux travaux de champs et aux besoins de
consommation comme les zébus, porcs, et les volailles. (Source : monographie
Fokontany, 2010)

2-3-3 Infrastructures sociales


a) Voies d’accès
La zone est accessible pendant toute l’année par la RN 1 et les transports des
villageois et des produits sont assurée par les taxi- brousses, camion, charrette, moto,
bicyclette,…

b) Equipements sociaux
- au niveau du Fokontany, il existe une école primaire publique EPP sise à
Mandrevo. Par contre le Fokontany ne dispose pas encore
d’établissement scolaire de niveau secondaire pour les élèves ayant le
diplôme de CEPE, donc ils continuent leurs études au niveau du CEG d’
Antanetimboahangy situé environ 2 Km plus loin.

~ 10 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Cet établissement est bénéficiaire d’une borne fontaine mais l’absence de


latrines améliorées, ainsi que l’insuffisance de salles de classe sont aussi des
problèmes majeurs.

- aucun centre de santé de base, la population en cas d’urgence de maladies


doit rejoindre le CSB II d’ Analavory situé à une distance de 5 Km.
- un système d’approvisionnement en eau potable gravitaire non
fonctionnel, les moyens d’approvisionnement en eau potable de la
population sont donc des puits traditionnels, l’eau au niveau des ruisseaux
et la rivière Sahora et Imazy.

~ 11 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Chapitre II : Contextes géologiques et hydrogéologique


de la zone du projet

1 Contexte géologique
Au point de vue géologique, la région Itasy est située sur des terrains
cristallins anciens du Précambrien, essentiellement constitués de gneiss et de granites
stratoïdes de la série du graphite. Dans sa partie ouest et aux environs du lac Itasy,
les terrains sont d’origines volcaniques plus récentes Néogène à Quaternaire.
Au point de vue pédologique et en fonction de leurs aptitudes agronomiques,
trois types de sols classés selon les ensembles topographiques locaux caractérisent la
région :

- les sols d’alluvions, ou baiboho, aux aptitudes culturales élevées sur les
berges du lac Itasy et le long des larges vallées d’Analavory et d’Ifanja
- les sols volcaniques fertiles des secteurs deSoavinandriana et du Sud
d’Analavory
- les sols ferralitiques couvrant une grande partie de la région mais
généralement sur les collines, à des stades d’évolution très divers et
souvent à fertilité médiocre sinon incultes dans lecas des cuirasses de
Tampoketsa crevassées de « lavaka ». Dans l’ensemble ces sols sont
compacts, difficiles à travailler et très sensibles à l’érosion. Néanmoins,
convenablement amendés, ils sont favorables à la culture de maïs ou de
manioc et peuvent se prêter à la culture de pommes de terre et à
l’arboriculture. (Source: TBG – 2005, feuille m47)
La formation géologique dans la zone d’étude est essentiellement constituée
d’alluvion, de quartz, de gneissico- migmatitique et en fin de granite alcalin
(550 000 Années).

~ 12 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Figure 5 : Carte géologique régional (source : BD 100, Région Analamanga, 2005)

2 Contexte hydrogéologique
La Localité se trouve sur une formation de métamorphisme et magmatique
constituée principalement de migmatite.
Dans ce sous-sol, des formations diverses se sont constituées :

- les massifs quartziques


- les massifs granitiques
- les pénéplaines latéritiques
- les plaines alluviales le long des fleuves généralement aménagées en rizière

~ 13 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Les eaux souterraines sont contenues dans l’altération et les réseaux de


fractures des roches métamorphiques et magmatiques, et dans les alluvions. Elles
sont en général de bonne qualité physico-chimique, faiblement minéralisées, mais
riches en fer pour les nappes d’alluvion.(Source: APD de l’étude d’AEP dans le
Fokontany d’Antsahamaina Commune Rurale de Miarinarivo II, 2012).

~ 14 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

PARTIE II : METHODOLOGIE
ET DONNEES DE BASE DE
SYSTEME D’ADDUCTION
D’EAU POTABLE
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

PARTIE II : METHODOLOGIE ET DONNEES DE


BASE DE SYSTEME D’ADDUCTION D’EAU
POTABLE
Chapitre III: Méthodologie
La méthode utilisée pour réaliser ce travail a adopté les phases suivantes qui
sont :
- une phase de revue et analyse documentaire ;
- une phase d’enquête sur le terrain pour la collecte des données
complémentaires ;
- une phase d’élaboration du rapport d’étude sur la base de l’analyse des
informations collectées.
1 La recherche documentaire
Elle est de deux types :
- une revue des connaissances bibliographiques et, la collecte des données
relatives à l’adduction d’eau potable telles les différentes études déjà effectuées
dans la Région d’ Itasy par des projets , et enfin, celles qui ont trait à
l’alimentation en eau potable des centres socio –économiques comme celle du
Fokontany de Mandrevo.
-la recherche documentaire a été également faite parle biais dela
consultation de certains sites sur Internet où nous avons pu collecter quelques
informations relatives au thème d’étude.

2 Descente sur terrain et collecte des données complémentaires :


Notre descente sur terrain a été effectuée conformément aux différentes
phases suivantes:
- visite des sites et échanges avec les acteurs de terrain concernés,
- analyse des problèmes de l’approvisionnement en eau de la zone,
- observation des différentes ressources existantes,
- récupération des informations par l’outil GPS (Global Position System),
- étude des données socio- économiques disponibles pour appréhender les
caractéristiques démographiques,
- actualisation des données collectées lors des études de préfaisabilité,
- proposition d’aménagement technique,

~ 15~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

- analyse de la répartition spatiale de l’habitat et implantation des bornes


fontaines.

3 Traitement des données :


Cette phase a pour objet l’analyse et la synthèse des informations issue de la
recherche documentaire, l’enquête sur le terrain et enfin, la rédaction du rapport.

~ 16~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Chapitre IV: Données de base de la zone d’étude

1 . Situation actuelle de l’approvisionnement en eau et assainissement


Le Fokontanyde Mandrevo a été alimenté par un système d’AEPG de 11
bornes fontaines. Les infrastructures ont été construites en 2012.Actuellement, une
grande partie de ces infrastructures ne fonctionnent plus et ce, depuis 2014. Ainsi, la
population a été obligée de puiser de l’eau soit dans des puits traditionnels d’ une
profondeur de 15 à 20 m (non busé, sans air d’assainissement, sans couvercle,…),
soit de l’eau de source non protégée( détériorée par l’inondation pendant la saison
de pluies , polluée par les êtres vivants :hommes, bêtes) ,soit de l’eau des ruisseaux,
de la rivière de Sahora et d’ Imazy( où il y a grands risque de contamination).
Cette situation a causé beaucoup de problèmes à la population du
Fokontany comme:
- la réduction du temps des femmes pour s’occuper de leurs ménages et
travailler pour avoir une source de revenu.

- l’apparition des maladies liées à des eaux malsaines : bilharziose, diarrhée,


maladies de peau, paludisme surtout pour les enfants.

Figure 6 : Mode d’approvisionnement en eau du Fokontany Mandrevo

2 Evaluation des besoins en eau de la population dans le Fokontany Mandrevo


Les besoins en eau dépendent de l’effectif de la population, ils seront
calculés sur la base du nombre de population projeté à l’horizon du projet et du débit
unitaire par habitant. Une bonne conduite du projet consiste à prévoir les futurs
usagers. L’horizon du projet est fixé à 15 ans, paramètre indispensable pour le
dimensionnement des ouvrages qui dépend de l’évolution future de la demande.

~ 17~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

2.1 Population actuelle et horizon du projet


Actuellement, le Fokontany de Mandrevo compte environ 984 habitants
répartis dans 150 toits. Seulement 711habitants sont bénéficiaires de cette adduction
d’eau.
Malgré l’inexistence des données démographiques précises disponibles et la
différence du taux moyen d’accroissement de la population adopté par l’INSTAT à
3% et de 2,5% pour celui du CSBI d’Antanetimboahangy et, dont l’horizon du projet
retenu pour l’estimation de la population future est fixé à 15 ans. En tenant compte
de la durée de vie technique que nous avons un horizon de dimensionnement de 15
ans (Annexe2), la projection de la population pour l’année 2030 est calculée par la
formule suivante :
N= N0 (1+t/100) n (I)

N : nombre de la population à l’horizon de projet


N0 : nombre de population actuelle
t : taux d’accroissement de la population (2,5%)
n : nombre à l’horizon 15 ans
Le tableau ci-dessous résume la répartition de la population par secteur
Tableau 5 : Population actuelle et évolution à l’horizon de 15 ans

Secteurs Population Population


actuelle en 2030

Andrahasina 48 70
Manarintsoa 79 115
Mandrevo 250 362
Manerinerina 114 165
Avaradalana 220 318
TOTAL 711 1 030
Source : Données du Fokontany

2.2 Consommation journalière


Les besoins en eau de la population correspondent à la somme des
consommations résidentielles, commerciales, institutionnelles, ainsi que des pertes.

~ 18~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Ces besoins en eau servent à déterminer les volumes prélevés pour chaque tranche
d’heure, ainsi que le débit de pointe utilisé pour le dimensionnement du réservoir.
- Pour une consommation journalière généralement admise pour une
agglomération du milieu rural C= 30 litres/ habitant/jour. Par ailleurs, pour
les institutions, ce débit est fixé comme suit : (i) 5 l/j/ élève pour l’école, et,
(ii) 70 l/semaine pour l’église. Il faut appliquer la même formule pour les
besoins des élèves et des populations, le besoin de la population est estimé
comme suit :

B j= C*N (II)

Où C : consommation journalière 30l/ hab /j


N : le nombre d’habitants projeté pour quinze ans= 1030 habitants
B : besoin journalière de la population
Bj= 30* 1030= 30900l/j
Bj= 30900 / 1000= 30,9 m3/j
Soit Q= Besoin journalier en litre par jour/ 86400 secondes
Donc Q= 30900 / 86400= 0,35 l/s

- pour un coefficient de majoration, nous tenons compte un 10% de besoin


pour la réserve d’incendie.

B*[B100%+ 10%] = B* 1,1

Donc, un coefficient de majoration est égal à 1,1 et on obtient le besoin réel


BR de la population.
B’=C*N*m (III)

Dont C : Consommation journalière unitaire 30l / hab /j


N : Nombre d’habitants projeté pour quinze ans
m : coefficient de majoration= 1,1
B’ : Besoin réel de la population
- la consommation journalière totale est la somme de la consommation
quotidienne de la population et de la consommation particulière qui est la
consommation des élèves avec une majoration de 10%. Elle est évaluée en l/j.
La consommation totale journalière est calculée à partir de la formule suivante:

C j t = (B j+B je)*1,1 (IV)

~ 19~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

C j t: Consommation journalière totale

B j : Consommation journalière de la population


B je : Consommation journalière des élèves.
Soit 34,45 m3 / j et est égal à 0,39 l/ s avec lesquels les ouvrages de captage jusqu’
au réservoir seront dimensionnés.
Le tableau ci-après récapitule les besoins en eau journalière de la population
dans le Fokontany Mandrevo.
- Presque tous les habitants du Fokontany sont des paysans, et que leur
besoins en eau pour l’agriculture et l’élevage ne font pas partie des besoins en
eau journalier calculé, car la consommation en eau des cultures et des
animaux seront les rivières Imazy et Sahora, et aussi d’autre source non
protégé.
Tableau 6 : Calcul des besoins en eau

Nombre d’habitants 711


Besoin journalier de la population 30900
(l/s)
Nombres des élèves 84
Besoin journalier des élèves (l/s) 420
Taux de croissance [%] 2,5
Horizon du projet (ans) 15
Projection Nombre d’habitants 1030
Débit unitaire (l/j/hab.) 30
Consommation journalière total (l/j) 34452
Débit moyen journalier (l/s) 0,39
La consommation journalière du Fokontany Mandrevo est donc de34,452
m3 / jour soit 0,39 l/ s.

~ 20~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

3 Analyse hydrologique

3.1 Etude de bassin d’apport


Le bassin versant, en une section de cours d’eau, est définis comme la surface
drainé par ses cours d’eau et ses affluents en amont de section.
D’après l’analyse spatiale dans le Fokontany Mandrevo, nous avons des sous bassins
versants au nombre de13 représenté dans le tableau suivant :

Tableau 7 : Analyse spatial des sous bassins versants dans le Fokontany Mandrevo

Numéro du sous bassin Superficie en Superficie en


versant Km² %
1 0.3928 4.49
2 0.115 1.32
3 0.18 2.06
4 0.8579 9.81
5 1.3666 15.63
6 1.1887 13.60
7 0.3469 3.97
8 0.6531 7.47
9 0.1639 1.88
10 0.7933 9.08
11 1.0261 11.74
12 0.3594 4.11
13 1.2971 14.84
TOTAL 8.7408 100.00

Le sous bassin versant cible de notre zone étude est le sous bassin versant
numéro 10 avec une superficie 0,7933 km2 et le sous bassin versant issu des sources
émergences a une superficie de 0,1946 km2.

~ 21~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Figure 7 : Carte d’analyse hydrologique des sous bassins versants dans la zone d’étude
(source : BD 100, Région Analamanga, 2005)

~ 22~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Les caractéristiques du BV sont obtenues en traçant leur limite sur une carte
en courbe de niveau, en suivant la ligne de crête bordant le bassin. Pour avoir ces
valeurs, il suffit d’utiliser le logiciel SIG (Arc Gis, Mapinfo).

Dont, les caractéristiques physiques du bassin versant (Annexe 5) issu de ces


sources d’émergence sont résumées dans le tableau suivant :
Tableau 8 : Caractéristiques physiques du Bassin versant

Source Andoharano

Superficie du bassin versant en km2 0,1946 Km2


(S)
Côte maximal existant sur le BV en 1364 m
m (Zmax)
Côte minimal existant sur le BV en 1246m
m (Zmin)
Côte moyenne existant sur le BV 1305 m
( Zmoy)
Longueur du rectangle équivalent 1,81 km ou 1810 m
en km (L)
Largeur du rectangle équivalent en 0,01 km
km(l)
Pente du BV en m/km( I) 0,06 m/Km égal à 6%
Périmètre du BV en km P 1, 762 km
Dénivellation en m (D) 118m
Coefficient Gravelus (K G) 2,53

L’indice de compacité de Gravelius KG permet de représenter la forme du BV.

Le coefficient de Gravelius caractérise le BV s’il est de forme « ramassée »


ou bien « allongée ».
-si KG≈ 1 : le BV est de forme ramassée.
-si KG>> 1 : le BV est de forme allongée.

Comme KG est supérieur à 1, le BV est de forme ramassée ; ce qui favorise


un plus fort débit de pointes. Cela est dû à la proximité de l’exutoire.

~ 23~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

3.2 Estimation de la densité de drainage

Figure 8 : Carte d’humidité et de perméabilité du sol dans le sous BV numéro 10 (source :


BD 100, Région Analamanga, 2005)

A partir des mesures et observations effectuées sur le sous bassin-versant


cible, sous différentes conditions d'humidité et perméabilité, on a estimé les

~ 24~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

longueurs de la rivière permanente et de la rivière temporaire calculée pour une


surface donnée. Les résultats sont rassemblés dans le tableau suivant :
Tableau 9 : Densité de drainage dans le sous bassin versant numéro 10

Type de rivière Longueur en Longueur en


Km %

Rivière permanente 3.191 63.97


Rivière temporaire 1.797 36.03
TOTAL 4.988 100.00
Tableau 10 : Densité de drainage dans le sous bassin versant issus des sources émergences

Type de rivière Longueur en Longueur en


Km %
Rivière permanente 0.687 53.01
Rivière temporaire 0.609 46.99
TOTAL 1.296 100.00

La densité de drainage dans le sous bassin versant cible issus des sources
émergences est calculée à partir de la formule ci-après :

Densité de drainage= (V)

En conclusion, la forme du réseau hydrographique du bassin versant est de la


forme dendritique, à réseau à forte densité de supérieur à 1.

~ 25~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

4 Etude de réalimentation de nappe

4.1 Le cycle de l’eau

Schéma 1 : Cycle de l’eau (source : wikipedia, 2002)

Les éléments qui composent le cycle de l’eau sont respectivement :


• Les précipitations:
ions: eaux météoriques qui tombent sur la surface de la terre, sous
forme liquide (bruine, pluie, averse) et / ou solide (neige, grésil, grêle) ainsi que les
précipitations déposées ou occultes (rosée, gelée blanche, givre,...).
• L’évaporation: passage de la phase liquide à la phase vapeur, il s'agit de
l'évaporation physique.
• L’évapotranspiration: englobe les processus d’évaporation et de transpiration de la
végétation.
• L’interception: processus selon lequel la pluie (ou dans certains cas la neige) es
est
retenue par la végétation, puis redistribuée en une partie qui parvient au sol et une
autre qui s'évapore.
• Le ruissellement ou écoulement de surface : mouvement de l’eau sur ou dans les
premiers horizons du sol (écoulement de subsurface), consécutif à une précipitation.
• Le stockage dans les dépressions: processus au cours du quel l’eau est retenue dans
les creux et les dépressions du sol pendant une averse.
• L’infiltration: mouvement de l'eau pénétrant dans les couches superficielles du sol.
• La percolation:
colation: mouvement de l’eau en profondeur dans les sols faisant suite à
l’infiltration.
Le bilan hydrique de la zone d’étude est donné par la formule de
THORNTHWAITE : P= ETP+R+I+/-ΔS (VI)

~ 26~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Avec

P: Précipitation (lame d’eau tombée pendant une période donnée) en mm


I: Infiltration (quantité d’eau infiltrée dans le sol) en mm
ETP: Evapotranspiration en mm par mois
R: Ruissellement (quantité d’eau écoulée pendant une période donnée) en mm.
Δ S: Variation de la réserve d’eau en mm
La réalimentation des nappes aquifères est assurée pendant quatre mois dans
l’année (Décembre, Janvier, Février, Mars) et que la zone dispose en général un bilan
hydrique positif. En conclusion, les ressources en eaux souterraines sont
potentiellement en quantité suffisante pour satisfaire les besoins de la population
concernées avec un surplus de 755 mm par année indique que P- ETP est supérieur à
zéro (P-ETP>0).Le bilan hydrologique mensuel et annuel est présenté dans
l’annexe 2.

4.2 Recharge de la nappe


La recharge correspond à la quantité d’eau qui alimente l’aquifère depuis
l’infiltration de surface et qui constitue le renouvellement de l’eau souterraine.
L’estimation de la recharge d’un aquifère est essentielle pour assurer la pérennité de
l’eau souterraine et son exploitation.
La recharge efficace de la nappe d'eau souterraine peut se calculer au moyen de la
formule suivante :
Ou (VII)
IE = P - (ETP + R)

IE : recharge efficace ou infiltration efficace en mm


P : précipitation en mm
ET P : évapotranspiration potentielle en mm
R : ruissellement est donné par R = Cr * P
Cr : coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement (Cr) est obtenu suivant la couverture végétale du BV
et la pente de la surface d’alimentation, soit une pente égale à 6,19%. La photo ci-
dessous montre la végétation autour des sources à exploiter.

~ 27~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Figure 9 : Végétation autour des sources à exploiter, octobre 2015

La caractéristique de la végétation en amont du point d’eau du Fokontany est


récapitulée dans le tableau qui suit
Tableau 11 : Caractéristiques des végétations en amont des sources

Bassin Versant Végétation Cr


Prairies brousses dense 20%
Ankadindrangahy Sous-bois touffus 70% 0,50
Terrain déjà utilisé 10%

Source : descente sur terrain, octobre 2015


La transpiration et l’infiltration varient avec la couverture végétale sur le Bassin
Versant. L’augmentation de la couverture végétale diminue le ruissellement. La
valeur du coefficient de ruissellement (Cr) est donnée à partir de la couverture
végétale existante dans les BV et la surface occupée.(Annexe 1)

Tableau 12 : Infiltration mensuel dans la nappe du bassin versant

Mois J F M A M J J A S O N D Annuelle
303 238 280 39 13 6 7 11 19 43 141 299 1399
P mm
ETP mm/j 2,83 2,78 2,53 2,20 1,77 1,49 1,37 1,49 1,80 2,35 2,72 2,85 26,18
nombre
de jour 31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31
ETP
88 78 78,5 68,3 55 44,7 42,7 46,2 54,1 73,1 81,6 88,5 798,7
mm/mois
151,2
R mm 5 119 140 19,5 6,5 3 3,5 5,5 9,5 21,5 70,5 149,5 699,25
I mm 63,75 41 61,5 0 0 0 0 0 0 0 0 61 227,25

~ 28~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

L’infiltration dans la nappe du bassin versant est assurée pendant les mois de
Janvier, Février, Mars et Décembre indique que (ETP + R) est inférieur à la P
précipitation. L’infiltré total par an est donc de 227,25 mm.

5 Evaluation du potentiel en eau du bassin versant


L’étude des ressources a pour but d’évaluer les systèmes
d’approvisionnement en eau du Fokontany. C’est aussi un procédé permettant
d’avoir un aperçu sur la durabilité de l’exploitation(en qualité et quantité) des
ressources en rapport avec l’accroissement de la population.

5.1 Classification des nappes et structure des aquifères


L’approche géologique permet d’identifier la structure du corps géologique.
La formation géologique de notre bassin versant cible est présentée dans le tableau
suivant:
Tableau 13 : Analyse spatiale de la formation géologique dans le sous bassin- versant cible

Type de formation Superficie en Superficie en %


géologique Ha
Alluvions 12.3687 15.59
Granite alcalin 25.006 31.52
Quartzites 4.791 6.04
Série gneissico- 37.1645 46.85
migmatitique
TOTAL 79.330 100.00

On peut classer la nappe de la zone d’étude par le critère géologique, nous


avons une nappe de terrain cristallin ou éruptive classé par de terrain fissuré ou
nappe de fracture.
Suivant la structure géologique, on peut aussi distinguer le type d’aquifère par
des aquifères fracturés présenter sous forme des failles et les fractures dominants
suivent la direction nord. Les fractures sont aussi peuvent correspondre à la
schistosité de la roche.
Donc, la potentialité des sources proviennent de la formation quartzitique,
aquifère quartzitique fracturé qui dépend du degré d’ouverture des fractures, de
l’intercommunication des fissures, de la densité et fréquences de fracturation, des
longueurs surtout les longueurs cumulées (total des fractures).

~ 29~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Figure 10 : Carte géologique locale de la zone d’étude (source : BD 100, Région


Analamanga, 2005)

5.2 Inventaire des sources


La mission de la descente sur terrain a permis de réaliser la prospection des
différentes ressources d’eau pouvant être exploitées pour l'adduction d'eau du
Fokontany de Mandrevo.

~ 30~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

D’après les enquêtes effectuées auprès des autorités locales, deux sources
d’eau dans un lieu dite Andoharano sont reconnues et pouvant répondre aux
besoins de la population. Ces sources se trouvent à 1,2 km du village.
Les reconnaissances de ces sources permettent de déterminer les
caractéristiques suivantes :
Tableau 14 : Localisations des ressources

Lieu de la Localisation Altitude Caractéristiques


source (altitude, (m)
longitude)
Andoharano : 1242m Source d’émergence ayant un
-source1 18°58’32,8’’ S débit d’étiage du 0,41 litre par
046°45’14,5’’ E seconde

-source2 18°58’36,3’’S 1246m Source d’émergence ayant un


046°45’12,8’’E débit d’étiage du 0,50 l/s
Source : descente sur terrain, Octobre 2015
Le débit d’étiage marque l’abaissement des niveaux d’eau au niveau des
ressources, dû à l’absence de pluie. Cette période s’étale au mois de mai jusqu'au
mois d’octobre à Madagascar.
L’inventaire des sources a pour objectifs d’aboutir à un captage pour assurer
l’approvisionnement en eau dont la garantie de qualité de potabilité de l’eau est
assurée de façon définitive, avec un débit satisfaisant et une possibilité
d’augmentation dans le futur en fonction de l’accroissement de la population.
Le choix de la source s'effectue en fonction de la quantité, la qualité et la sécurité de
la source. Ces sources doivent être situées à une altitude supérieure à celle du
réservoir ainsi que les bornes fontaines pour assurer l’écoulement gravitaire vers
l’ensemble de la localité concernée.

5.3 Estimation des débits des sources


L’estimation de la capacité de productivité des sources existantes est
importante car les sources à exploiter doivent assurer une production durable, c’est à
dire sans risque de diminution de débit ou d’assèchement, même en saison sèche. Il
est aussi important de bien faire l’estimation puisque le dimensionnement du
réservoir dépend du débit des sources.

~ 31~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

5-3-1
1 Mesure de débit direct

Schéma 2 : mesure de débit


ébit par méthode volumétrique

Les mesures de débit sont effectuées par la méthode volumétrique utilisant un


récipient de capacité bien déterminée (seau de 15 litres) et d’un chronomètre. Le
débit est déterminé directement à partir du temps nécessaire pour remplir le récipient
par de l’eau. La formule qui permet de calculer le débit est la suivante :

Q=V/T (VIII)


Q : débit en litre par seconde (l/s)
V : quantité d’eau
’eau en litre (l)
T : temps de remplissage d’eau en seconde (s)
Tableau 15 : Essais de mesure de débit volumétrique

Essai (source 1) Volume(l) Temps(S) Débits (l/s)


1 15 37,5 0,40
2 15 33,33 0,45
3 15 37,5 0,40
Débit optimal moyen 0,41

Essai (Source 2) Volume( l) Temps(s) Débit (l/s)


1 15 27,27 0,55
2 15 25 0,60
3 15 77,5 0,40
Débit optimal moyen 0,5
Source : Mesures effectuées
effectuée sur site, octobre 2015

Les deux tableaux ci-dessus montrent les essais de débit que nous avo
avons effectués
sur site. Les deux sources ont des débits moyens différents (source 1 : 0,41l/s
0,41l/s, source 2 : 0,50
l/s) qui sont due aux points des exutoires et leurs altitudes différents.

~ 32~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

A noter que d’autres ressources d’eau (rivière Sahora, une autre eau de
source) ont été aussi observées mais n’offrent pas la possibilité d’alimenter le
village (sources non pérennes : débit faible et/ou en basse altitude).
Tableau 16 : Localisation des autres ressources

Ressources Latitude et Altitude(m) Observations


longitude
Rivière Sahora 18°12’66’’S 1212m Eau insalubre et de
046°29’20’’E basse altitude
Source naturelle 18°58’37,7’’S 1218m Source non pérenne à
d’Andohakely 046°45’38,1’’E débit faible de 0, 30l/s
et de basse altitude
Source : levé GPS sur site
5-3-2 Autre méthode de calcul du débit des apports

L’estimation du débit d’une source se base sur la connaissance de la


superficie du Bassin Versant (BV) qui l’alimente et la précipitation tombée dans ce
bassin.
La formule donnée par N.A PLOTNIKOV suivante permet de déterminer la
précipitation infiltrée dans la nappe.

(IX)
Q = 1000 x I x S

Avec :

Q : quantité d’eau infiltrée dans la nappe par mois, en m3 ;


I : précipitation infiltrée par mois en mm ; et
S : surface de la région d’alimentation ou du Bassin Versant, en km².

D’après le tableau n°12 résulte l’infiltration dans la nappe du bassin versante,


en appliquant la formule ci-dessus, on a le débit d’eau infiltrée dans la nappe donnée
dans le tableau suivant:

~ 33~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Tableau 17 : Débit d’eau infiltrée dans la nappe du bassin versant

Mois J F M A M J J A S O N D Annuelle
P mm 303 238 280 39 13 6 7 11 19 43 141 299 1399
I mm 63,75 41 61,5 0 0 0 0 0 0 0 0 61
Qi 12405,75 7978,6 11967,9 0 0 0 0 0 0 0 0 11870,6 44222,85
m3/mois

D’après ce tableau, les mois de rétention d’eau minimum pour le Bassin Versants du
Mandrevo sont les mois de juin, juillet et le mois d’Août, qui sont des mois
considérés comme la période d’étiage. Du mois d’Avril au mois de Novembre, la
valeur sur le tableau est nulle, car si les précipitations moyennes mensuelles tombées
dans le BV sont inférieures à celle des évapotranspirations, les quantités infiltrées
sont nulles. Le volume total d’eau annuelle infiltrée est de 44222,85 m3/mois.
Le débit moyen annuel infiltré Q a est obtenu par la formule qui suit :

Q a= Q i * 1000/ (T j * 86400)
(X)

Avec
Q a : débit moyen annuel (l/s)
Qi : Volume d’eau infiltré (m3)
T j : nombre de jour dans un an (365 jours)
Soit un débit moyen annuel Q a égal à 1,40 l/s.

6 Débit tenu pour le projet


Les débits mensuels ont été obtenus en utilisant le coefficient de répartition
mensuelleR1associé à tous les Bassins Versants de la Haute Terre Centrale, défini
par l’ORSTOM. (Source : Fleuves et rivières de Madagascar, 1993)

Q me= Q a *12*(R1/100) (XI)

Avec
Q me : débit moyen mensuel (l/s)
Q a : débit moyen annuel (l/s)
R1 : coefficient de répartition mensuelle
La répartition des débits moyens mensuels est donnée par le tableau n°18 suivant :

~ 34~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Tableau 18 : Débits moyens mensuels infiltré enregistrés dans le bassin versant

Mois J F M A M J J A S O N D
R1 16,9 16,4 17 9,7 5,7 4,1 3,7 3,4 2,6 2,4 4,8 12,8

Q 2,83 2,75 2,85 1,6 0,9 0,6 0,6 0,57 0,4 0,40 0,80 2,15
me(l/s) 2 5 8 2 3

D’après le tableau, le débit du mois octobre est le débit le plus faible Q= 0,40
l/s. Tous les calculs des ouvrages et surtout les dimensionnements des conduites
seront calculés à partir de ce débit. Mais le mois de mars présente le débit maximal
de rétention avec Q = 2,85 l/s.

6.1 Adéquation des ressources aux besoins

L’adéquation entre ressource et besoin équivaut à l’évaluation de la quantité


d’eau disponible et la consommation journalière de la population. Il convient de
s’assurer que les débits des sources en période d’étiage permettent de fournir la
quantité d’eau nécessaire pour le besoin de la population.
La production journalière de la ressource sera calculée à partir de la formule
suivante :
Pr (m3/j)= Q (l/s)* (86400/1000) (XII)
Avec :

Pr : production journalière de la nappe (m3/j)

Q : débit estimé (l/s)

La mise en adéquation entre la production et le besoin est dans ce tableau ci-


après :
Tableau 19 : Adéquation ressource- besoin

Besoin journalier en 2030 (l/s) 0,39 l/s ou 34452 l/j

Débit de la nappe (l/s) 0,4 l/s

Débit mesuré sur terrain, on prend la 0,50 l/s


source 2 (l/s)

Production journalière de la nappe (m3/j) 34,45m3/jou34452 l/j

~ 35~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Au Fokontany Mandrevo l’adéquation ressource en eau et besoin de la


population est analysé. D’après l’évaluation des besoins en eau de la population, il
faut un débit moyen journalier de 0,39 l/s pour assurer l’approvisionnement en eau
du Fokontany Mandrevo en 2030. Le débit disponible à la source d’Andoharano
(débit mensuel le plus faible) est de 0,40 l/s, la production journalière de la source est
de 34,45 m3/j soit 34452 l/j dans le BV, mais un débit de 0,50 l/s est obtenu par
mesure lors de la mesure direct sur terrain.
La mise en place d’un réservoir de stockage s’avère indispensable pour
assurer la continuité de la desserte que ce soit pour le besoin actuel qu’à l’horizon
2030.

6.2 Comparaison de débit estimé et le débit mesuré sur terrain


Le débit estimé sur la nappe et le débit mesuré sur terrain (0,40l/s> 0,39 l/s) et
(0,50l/s > 0,39 l/s) sont en quantité supérieure au besoin. Le débit fourni par les
sources d’Andoharano peut couvrir le besoin en eau de l’ensemble des usagers à
l’horizon de 15 ans en tenant compte de du phénomène de changement climatique
surtout l’augmentation du réchauffement de la terre qui entraine la perturbation de
cycle de l’eau d’où le volume d’eau souterraine baisse et les besoins en eau de la
population sont insuffisants.

7 Qualité de l’eau
Etant donné que l’eau de source à capter est issue d’une émergence
montagneuse ne présentant aucune activité humaine ni animale en amont d’après la
vérification sur site, il est inutile de faire soit un examen bactériologique soit une
analyse physico-chimique de ces deux sources.
En effet, l’examen bactériologique de l’eau est nécessaire et utile afin
de déterminer la potabilité de l’eau : eau non infectée par des pollutions d’origine
organique, fécale contenant des parasites, des bactéries tels Escherichia coli ,virus
cholériformes, coliformes, streptocoques fécaux , clostridium sulfito - réducteurs.
L’analyse physico-chimique de l’eau est important aussi même si les eaux de la
source d’Andoharano ne sont pas exposées à une menace chimique due aux activités
industrielles .En effet ces dernières n’existent même pas aux alentours d’un rayon
de 10 km. Seulement un traitement physique est nécessaire tel un filtre muni d’une
masse filtrante afin de retenir les matières en suspension ainsi que les sables.

~ 36~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

A titre de rappel, le tableau Normes de potabilité malagasy (décret n°2004-


635 du15/06/04 en annexe 6) nous sert de référence sur les taux limites des ions que
doit contenir un échantillon d’eau passé à une analyse physico- chimique.

7.1 Objectifs d’analyse

L’objectif de cette étude c’est d’apprécier la qualité de l’eau destinée à la


consommation humaine, afin de vérifier et de s’assurer que l’eau fournie soit :

- sans aucun risque pour la santé lors de son utilisation

- dans la mesure du possible, conforme aux normes nationales pertinentes établies et


en tout cas acceptable pour les autorités locales et nationales

- acceptée par les consommateurs en son apparence, odeur et goût.


Toute eau livrée à la consommation humaine devrait être potable, sans être
susceptible de porter atteinte à la santé de ceux qui la consomment. Alors, l’eau
captée à partir de ces sources devrait respecter la norme de potabilité.

7.2 Analyse de l’eau de source d’Andoharano


On a utilisé des méthodes fiables, rapides, avec un appareillage simple
transportable sur sites, le POTAKIT (portable water test kit).

Figure 11 : Kit d’analyse utilisé

Les principes d’analyses de l’eau comporte deux actions


complémentaires .Le guide de l’OMS donne de nombreux paramètres de potabilité
de l’eau, mais les paramètres de base sont essentiellement : les aspects chimiques,
physiques et bactériologiques.
a) Les paramètres chimiques
Les paramètres analysés ont été classés en deux groupes :
- éléments de pollution d’origine organique : la variation en teneur de ces éléments
est d’origine anormale et indique une pollution chimique. Pour Madagascar, il
indique les matières organiques comme le nitrate, le nitrite et le fluorure.

~ 37~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

- éléments indésirables : la présence de ces éléments à des teneurs dépassant des


doses spécifiques provoque des gênes dans l’utilisation de l’eau. Pour le cas de
Madagascar les éléments les plus courants cités sont le fer, le manganèse, l’iode et
le paramètre « salinité».
A défaut, l’analyse de la teneur en Fer et en Manganèse a été confiée au
laboratoire spécialisé du JIRAMA.
Le kit d’analyse à notre disposition ne permet pas d’effectuer les analyses
- des éléments toxiques tels que l’arsenic et l’uranium
- des éléments normaux comme le calcium, le magnésium, le chlorure, les
sulfates que l’eau potable doit en contenir, si possible, en quantité souhaitable.
b) Les paramètres physiques de l’eau

Ils comportent le pH, la turbidité, la conductivité, la température, la couleur,


le goût et l’odeur.

- La conductivité
La conductivité indique la quantité totale des sels dissous. Une haute
conductivité indique la possibilité de la présence à un niveau important des ions
dangereux à la santé et de la corrosivité de l’eau. Elle est facilement mesurée sur
place avec un conductimètre, colorimètre ou photomètre.

- Le pH
Le pH mesure l’acidité ou l’alcalinité. Il a un effet important sur le goût de
l’eau et indique aussi des possibles problèmes de corrosion et de présence de métaux
toxiques.

- La turbidité
Le terme « turbidité » renvoie au degré de limpidité de l’eau. Pour l’eau
souterraine, la turbidité est fréquente; elle provient de la géologie du terrain. Elle est
mesurée pour assurer l’acceptabilité de l’eau aux usagers et non pas pour son impact
direct sur la santé.
c) Les paramètres bactériologiques

Analyser les éléments bactériologiques permet de s’assurer que l’eau n’a pas
été infectée par des pollutions d’origine organiques surtout les matières fécales, elle
ne contient ni organismes parasites ou pathogènes, ni d’organismes indices de

~ 38 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

pollution fécale (Escherichia coli, coliformes, streptocoques fécaux, clostridium


sulfito-réducteurs).

Tableau 20 : Les paramètres de potabilité de l’eau analysés

Paramètres chimiques Paramètres physiques Paramètres


bactériologiques
Nitrate (NO3-) Couleur Coliformes thermo
-
Nitrite (NO2 ) Odeur tolérants
Fluor Goût
Fer Température
Manganèse Turbidité
pH
Conductivité

A- Evaluation des risques de contamination

L’analyse de ces paramètres est toujours accompagnée d’une investigation


sanitaire pour comprendre l’origine d’une éventuelle pollution en vue de prendre les
mesures de correction ou de protection.
Ces investigations répondent à un questionnaire servant à déterminer l’origine
d’une contamination bactériologique constatée ou pour suivre la probabilité de
contamination d’une source d’eau dans le temps.

B- Normes quantitatives, teneurs limites

Le Manuel de Procédure pour la mise en place des Projets Eau et


Assainissement reprend les normes de l’OMS avec des adaptations jugées pertinentes
au cas de Madagascar. Il décrit pour chaque élément deux valeurs :
- une « limite souhaitable » qui est une gamme des valeurs données par les
Directives de l’OMS, sauf pour l’Arsenic où la limite est plus stricte
- une « limite tolérable » pour le cas de Madagascar, définies dans le souci de
sauvegarder toujours la santé des consommateurs.
Les résultats d’analyses sont dans l’annexe 5.

~ 39 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Chapitre V- Etude de sa vulnérabilité en qualité et


quantité

1 Définition
La vulnérabilité de la ressource en eau souterraine à la pollution est leur
sensibilité aux différents facteurs physiques déterminant la mesure où cette
ressource est plus ou moins exposée à la pollution. Cette définition nous a permis
d’avancer que la vulnérabilité des ressources en eau est l’ensemble des
différentes sensibilités de ces ressources vis-à-vis d’un certain nombre de facteur.

2 Facteurs de vulnérabilité des ressources en eau


La vulnérabilité résulte donc de plusieurs facteurs:
- la croissance démographique provoque une augmentation de besoin en eau potable
donc de l’exploitation des ressources existantes.
- les facteurs anthropiques en particulier les pollutions dues aux activités agricoles
par l’utilisation des engrais chimiques, des déchets humains et déchets des animaux
(berger) en amont de la source.
- les facteurs physico - chimique du sol et sous-sol dont la nature
lithologique (porosité et perméabilité, la structure et texture de l’aquifère) pour les
eaux souterraines.
- les facteurs climatiques surtout la variabilité et le changement du climat avec
une faible ou forte pluviosité (cyclone, inondation, sécheresse) ou une forte
évapotranspiration, …
Dans nos cas, nous penserons aux facteurs physico- chimique du sol et sous-
sol comme facteur de vulnérabilité des ressources en eau du Fokontany Mandrevo à
cause des activités culturels en amont du bassin lors de notre descente sur terrain.

3 Evaluation des sept paramètres « DRASTIC »

3.1 La méthode DRASTIC


La meilleure approche pour la protection d’un aquifère est d’utiliser des outils
préventifs à sa contamination. Les méthodes d’estimation de la vulnérabilité des
nappes permettent de répondre à ce besoin.
Suivant les variations de la topographie, de l’occupation du sol et de la géologie,
certains portions de l’aquifère sont naturellement mieux protégées que d’autres et
sont ainsi moins vulnérables à une éventuelle contamination causée par les activités
de surface.
~ 40 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

La méthode « DRASTIC » évalue la vulnérabilité d’un aquifère à la


contamination à partir de sept (7) paramètres :
DEPTH (Profondeur de la nappe d'eau)
RECHARGE (infiltration efficace)
AQUIFER (la nature de l’aquifère)
SOIL (la texture du sol en surface)
TOPOGRAPHY (qualification du relief ou topographie)
IMPACT OF THE VADOSE ZONE (type de sol constituant le volume au-dessus de
la nappe d'eau)
CONDUCTIVITY (conductivité hydraulique de la formation aquifère)
La méthode affecte une note variant entre 1 et 10 à chaque paramètre utilisé.
La méthode affecte également des poids différents (variant entre 1 et 5) pour les
paramètres utilisés.

Tableau 21 : Poids des paramètres utile

Paramètre Poids

[D] Profondeur de la nappe 5

[R]Recharge de la nappe 4
[A]Nature lithologique de l’Aquifère 3
[S]Nature du Sol 2

[T] Topographie 1
[I] Impact de la zone non saturée 5

[C]Conductivité hydraulique 3

Un indice de vulnérabilité est alors calculé en additionnant la contribution des


sept paramètres, pondérée selon l’importance de chacun de ces paramètres dans
l’évaluation de la vulnérabilité à l’aide de l’équation :
I DRASTIC = D w Dr + R w R r+ A w A r +S w S r+ T w T r +I w I r +C w C r
 I DRASTIC : indices de vulnérabilité ;
• D, R, A, S, T, I, C: les paramètres utilisés par la méthode DRASTIC ;
• r, w: poids et note attribués à chaque paramètre utilisé.

Aux fins d’interprétation, les valeurs possibles de l’indice DRASTIC sont


subdivisées en huit (8) intervalles ou classes.

~ 41 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Tableau 22 : Intervalles des valeurs de l'indice DRASTIC et classes correspondantes

Intervalle 23-79 80-99 100-119 120-139 140-159 160-179 180-199 200-226


Classe 8 7 6 5 4 3 2 1
DRASTIC

L’indice de vulnérabilité est entre 23 et 226, si l’indice de vulnérabilité est


inférieur à 80 (I DRASTIC< 80) le degré de vulnérabilité est très faible et, si I DRASTIC

est supérieur à 200 (I DRASTIC> 200) le degré de vulnérabilité est très élevé.

3.2 Résultats et interprétations

Les différents paramètres décrits dans la partie méthode nous ont


permis de d’élaborer les cartes thématiques. L’analyse de l’ensemble de ces
cartes thématiques montre que les zones qui présentent les moindres risques de
menaces sont concentrées dans la partie Sud-ouest de la zone d’étude.

Figure n° 12:carte occupation du sol et de la pente- topographie de sous bassin-versant

Afin d’élaborer la carte de vulnérabilité de la nappe du Fokontany Mandrevo, on a


apprécié une répartition des différents degrés de vulnérabilité en fonction de la
superficie. Cette répartition se fait par l’intermédiaire des couleurs méticuleusement
choisis en fonction de l’indice de vulnérabilité.

Figure 12 : Présentation des cartes thématiques (sources : BD 100, Région Analamanga,


2005)
~ 42 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Le tableau suivant représente les résultats d’analyse de vulnérabilité des eaux


souterraine.
Tableau 23 : Analyse de vulnérabilité des eaux souterraines à la contamination

Classe de vulnérabilité Superficie en Superficie en


Ha %
Très faible 0.640 0.81
Faible 25.201 31.77
Moyenne 30.235 38.11
Elevée 16.361 20.62
Très élevée 6.894 8.69
TOTAL 79.330 100.00

La figure ci-dessous représente une carte de la vulnérabilité à la pollution


par la méthode DRASTIC du Fokontany Mandrevo.

~ 43 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Figure 13 : Carte de vulnérabilité à la contamination d’eau souterraine (sources : BD 100,


Région Analamanga, 2005)

~ 44 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

D’après les résultats obtenus, on constate que la zone d’étude présente en gros
quatre (4) zones de A, B, C, D d’indice de DRASTIC différent. D’abord les zones à
faible (A), moyen (B) et élevé (C) indice qui occupent respectivement les grandes
superficies, puis les zones à un indice très élevé avec moins de superficie.

La classe de vulnérabilité la plus importante est la classe moyenne suivie de


la classe faible. Ces deux classes s’alternent dans les zones Sud et Ouest. Quant
à la classe de forte vulnérabilité(D) qui fait ressortir les zones menacées par
la pollution, elle couvre respectivement 8,69 % de la superficie de la zone. La
présence de ces fortes vulnérabilités pourrait se justifier par l’existence des
zones de fortes recharges auxquelles il faut associer les secteurs de faibles
profondeurs de la nappe. Toutefois, le paramètre qui influence fortement cette
vulnérabilité est le type de sol. L’importance du type de sol qui a indiqué que la
présence d’un sol très perméable associée à une faible profondeur de la nappe et à
une forte recharge serait une condition propice pour accroitre la vulnérabilité à
la pollution des aquifères.

Quant aux classes de vulnérabilités moyenne et faible qui s’alternent dans


les parties Sud et Ouest couvrant à peu près de 69,88 % de la zone d’étude, elles se
rencontrent dans les zones où la recharge reste forte. A ces zones de fortes recharges,
il faut ajouter la nature de la zone vadose ou du type d’aquifère. En effet, l’analyse
de cette carte montre que les zones de faibles vulnérabilités sont observées
généralement dans les secteurs où le type d’aquifère ou zone vadose peut être
constituée de grès qui sont des formations imperméables. Les zones de
vulnérabilité moyennes se rencontrent quant à elles globalement au niveau des sables
argileux avec quelques rares apparitions de sables grossiers.

~ 45 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

PARTIE III : TECHNIQUE


D’UN SYSTEME
D’ADDUCTION D’EAU
POTABLE GRAVITAIRE
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

PARTIE III : TECHNIQUE D’UN SYSTEME


D’ADDUCTION D’EAU POTABLE GRAVITAIRE
Chapitre VI : Description technique de l’ouvrage

1 Description générale

Les ressources en eau, potentiellement mobilisables, par l’AEPG dans le


Fokontany de Mandrevo sont les deux sources à Andohakady (46°45'43.6"E,
18°58'37.3"S, 1262m),(46°45'38.1"E, 18°58'30.7"S, 1218m), et les deux sources
d’Andoharano (46°45’14,5’’E,18°58’32,8’S,1242m) ,(46°45’12,8’’E, 18°58’36,3’’S,
1246m).
Chacun des deux sources d’Andohakady débitant 0,30 l/s ont été prévues pour
l’adduction d’eau dans le Fokontany de Mandrevo mais ont présenté une
difficulté : la mise en place de la conduite d’amenée en terme de contournement
s’élève à plus de 62m d’altitude, ce qui a pour effet de rallonger encore le conduite.
Quant aux deux sources d’Andoharano ,elles sont plus proches de la zone
à desservir , d’environ à 1, 2km avec des altitudes 1242 m et 1246 m. Par
conséquent, le choix a été porté sur la source 2 débitant 0,50l/s. Ainsi, nous
suggérons de protéger toute la zone du bassin versant de ces deux sources afin
d’assurer la protection de l’adduction en eau du Fokontany de Mandrevo.

2 Présentation générale

L’adduction est gravitaire, car l'écoulement de l'eau est causé par la différence
d’altitudes. L’altitude du captage est supérieure égal à 1246m à celle du point du
réservoir de stockage 1211 m, alors l’eau se déplace grâce à la force de gravitation
dans des canalisations fermées.
Le système d’Adduction d’Eau Potable proposé sera composé en premier lieu
par un ouvrage de captage d’eau, puis par une conduite d’amenée reliant le captage et
le réservoir de stockage en passant par le bassin de traitement, et enfin un réseau de
distribution dirigeant l’eau vers les Bornes Fontaines (BF).

~ 46 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Chapitre VII:
VII: Dimensionnement et calage des ouvrages
Le dimensionnement et le calage des ouvrages sont basés sur trois paramètres
fondamentaux : le débit de pointe, le profil en long des côtes pi
piézométriques et le
débit des points d’eau.

1 Ouvrage de captage
Le captage a pour fonction de collecter le maximum de débit disponible des
sources, tout en préservant la qualité de l’eau et, évitant toutes les risques de
contaminations extérieures.
Compte tenu des résultats de l’étude des besoins en eau pour la consommation,
l’ouvrage de captage sera conçu de façon à soutirer la totalité du débit de la source.
Ainsi, l’ouvrage de captage est composé
composé d’une chambre de captage en béton armé
implantée sur le fond de la couche imperméable avec un massif filtrant en gravier,
placé immédiatement à la sortie de l’émergence. La chambre est équipée d’une prise
d’adduction à crépine, un système de trop plein
plein calé en dessous du niveau statique de
la source et de vidange.

Schéma 3 : Coupe d’une boite de captage

Laa source ne doit jamais être mise en charge. Aussi, durant les phases de
travaux et de service du captage, il faut
faut éviter tout risque de détour du captage des
eaux de la source.
Les différents choix pour l’implantation d’un ouvrage de captage de source
sont les suivants :
- l’ouvrage de captage
ptage nécessite d’être implanté à la ligne d’émergence et non à la
ligne d’émergence
ence apparente.

~ 47 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

- le site doit dominer topographiquement l’ensemble des villages à approvisionner.


En fin, il ne doit pas présenter un niveau de vulnérabilité important ni de point de vue
environnemental ni social.
Pour limiter les risques de contamination des sources, la mise en place des
périmètres de protection sont nécessaires et utiles.

2 Ouvrage de traitement

2.1 Système de traitement


Selon l’importance de la turbidité de l’eau et du risque de contamination de
l’eau par des germes fécaux, l’eau destinée à la consommation humaine doit suivre le
système de traitement à implanter entre le captage et le réservoir. Le système de
traitement comporte les étapes suivantes :
- Le pré filtre : le pré filtre peut être mise en place avant le filtre à sable pour
permettre la réduction de la turbidité de l’eau en dessous du seuil de 30 NTU (dans
le cas où celle-ci est élevée à l’entrée). Il sert aussi à extraire les matières en
suspension et volumineuses dans l’eau.
- Le décanteur : il est nécessaire quand la turbidité de l’eau dépasse 30 NTU. Il
consiste à déverser l’eau dans un bassin de façon à ce que les particules lourdes se
déposent au fond du bassin.
-Le filtre à sable : le filtre à sable (filtration lente) est un procédé de traitement
biologique très efficace contre les pollutions fécales, sur la régulation de plusieurs
paramètres tels que le goût, la couleur et l’élimination d’autres substances telles que
le fer, l’ammonium et le nitrite.
Il retient aussi des particules fines et des colloïdes favorisant le développement
d’une membrane biologique à l’intérieur du filtre.
- la chambre de chloration sert à traiter biologiquement l’eau avec du chlore ou de
l’eau de Javel.

2.2 Choix de traitement du Fokontany Mandrevo


Comme notre source provient de l’eau souterraine, seul le filtre à sable lente a
été utilisé dans le système d’AEPG du Fokontany Mandrevo.
D’après le Centre International de l’Eau et de l’Assainissement dans le
document technique n° 24 donnant les critères techniques généraux régissant la
filtration lente sur sable pour l’eau potable :

~ 48 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

La vitesse de filtration doit être égal à 0,1 à 0,2 m/h. Ainsi, pour respecter cette
vitesse de filtration, l’aire A du bassin doit être calculée suivant la formule ci-
dessous :
A=Q/v f
(XIII)
Avec :
A (m2) : Aire du filtre ;
Q (m3/s) : Débit maximal ;
V f (m/s) : la vitesse de filtration.
A= 0 ,40/ 0,2= 2 m2
D’après ce calcul, l’air du bassin devra être égal à 2 m2.
L’épaisseur du sable est au début de l’ordre de 0,8 à 0,9 m afin de pouvoir effectuer
à plusieurs reprises le nettoyage du filtre. Il ne faut jamais que l’épaisseur de la
couche s’abaisse en dessous de 0,6m.
L’épaisseur totale du gravier et drain caillasse est de 0,3 à 0,5 m.
Pour avoir un bon fonctionnement et la durabilité de l’ouvrage, il est nécessaire de
faire l’entretien de ce filtre.

2.3 Entretien du filtre


Le filtre a besoin de l’entretien durant l’existence de l’infrastructure pour
éviter le colmatage de ce filtre et son débit diminue. L’entretien consiste à enlever les
premiers centimètres de sable de 2 à5 cm, puis remettre le filtre en fonctionnement.
Si l’eau à l’entrée du filtre présente une turbidité inférieure à 30 NTU, la fréquence
d’entretien est de l’ordre de 2 mois.

Schéma 4 : Coupe d’un filtre à sable

3 Réservoir de stockage
Pour jouer convenablement son rôle, le réservoir doit avoir une capacité
suffisante. L’évaluation de cette capacité est effectuée en fonction de la variation
~ 49 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

de la demande. Ainsi, il faut déterminer l’heure optimale de démarrage des bornes


fontaines afin de minimiser les capacités du réservoir. A partir de ce raisonnement,
nous déduisons le volume utile du réservoir d’eau.

3.1 Rôles du réservoir


Le réservoir d’eau est un élément indispensable du réseau de distribution. Il
apporte les avantages suivants :
- régularité dans le fonctionnement du puisage ;
- sollicitation régulière des points d’approvisionnement en eau ;
- régularité de la pression dans le réseau de distribution ;
- sécurité en cas d’incendie ;
- enfin, le réservoir d’eau agit aussi comme un véritable volant de distribution
surtout aux heures de consommation maximum pendant lesquelles les débits
de pointes demandés sont parfois supérieurs au débit potentiel de captage.

3.2 Dimensionnement du réservoir


Le dimensionnement de réservoir est déterminé à partir des paramètres suivants:
la consommation journalière de la population ; le débit de l’apport de la source et ; la
quantité d’eau puisée à chaque tranche d’heure. Le tableau suivant montre les
résultats des calculs pour avoir la capacité minimale du réservoir du Mandrevo.
Tableau 24 : Calcul du dimensionnement du réservoir

Horaires 6-8h 8-12h 12-14h 14-18h 18-21h 21-6h Total


Durée(h) 2 4 2 4 3 9 24
Volume puisé(l) 10335,6 8613 12058,2 1722,6 1722,6 0 34452

Volume puisé 10335,6 18948,6 31006,8 32729,4 34452 34452


cumulé(l)
Apport(l) 2880 5760 2880 5760 4320 12960
Volume apport 2880 8640 11520 17280 21600 34560
cumulé(l)
Ecart (l) -7455,6 -10308,6 -19486,8 -15449,4 -12852 108 19486,8

~ 50 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Note de calcul :

Apport (l) = débit de source * durée* 3600 s


Ecart(l) = Volume d’apport cumulé – volume puisé cumulé
Ce tableau présente les différentes étapes à suivre pour avoir le calcul de
capacité du réservoir.
D’après ces calculs, la valeur de la capacité du réservoir doit être choisie entre
ces écarts de signe négative et en prenant celle qui donne la valeur absolue la plus
grande. Donc d’après cette théorie la capacité du réservoir doit être supérieure à
19486 litres. Pour ce projet, la capacité totale du réservoir est prise égale à 20 m3.

3.3 Hauteur du réservoir


Nous avons choisi un réservoir d’eau semi-enterré de forme parallélépipédique
ayant une capacité de 20 m3 et dont la longueur est de 3,5 mètres, la largeur à 2
mètres et la hauteur est de 2,85m. En effet, un réservoir d’eau semi- enterré est
moins vulnérable aux actions cycloniques.
L’emplacement du réservoir du réservoir exige une étude approfondie en
topographie surtout si l’adduction se fait par adduction gravitaire. La côte inférieure
du réservoir doit être supérieure à la côte de la borne fontaine la plus haute. Sinon,
l’eau n’arrive pas jusqu’ à la borne fontaine parce que la pression sera insuffisante.
La dominance de la côte du réservoir est primordiale dans l’étude d’une adduction
gravitaire.
Pour avoir une pression suffisante à toutes les bornes fontaines, le réservoir est
implanté à Faliarivo avec les coordonnées suivantes : 18°58’16,6’’S ;
046°45’20,3’’E ; 1211m.
Comme notre réservoir est de forme parallélépipédique, sa hauteur est calculée
suivant la formule ci-dessous :
H= V (m3) / (L*l) (XIV)
H : hauteur du réservoir (m)

V : volume du réservoir (m3)

L : Longueur de la base du réservoir (m)

l : Largeur de la du réservoir (m)

H= 20/ (3,5*2)= 2,85 m

La hauteur de notre réservoir est alors égale à 2,85 mètres.

~ 51 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

3.4 Temps de remplissage du réservoir


Le temps de remplissage d’un réservoir d’eau est calculé suivant la formule ci-
dessous :
T r= V (l)/ Q apport (l/s) (XV)

Tr : Temps de remplissage du réservoir (h)


V : volume du réservoir (l)
Q apport : Débit d’apport (l/s)
Tr= [(20*1000)/ 0,40] / 3600 = 13,88 ≈ 14 heures
Avec le débit actuel des deux sources d’Andoharano, le réservoir d’eau devrait
être rempli après 14heures de temps lorsque tous les robinets sont fermés.

3.5 Equipement du réservoir


a- La Conduite d’arrivée
L’arrivée de l’eau dans le réservoir d’eau par averse, en chute libre, provoque
une oxygénation de l’eau, favorable pour les eaux souterraines ordinairement
pauvres en oxygène dissous.
b- Conduite de distribution
Le départ de la conduite de distribution s’effectue de 0.15 à 0.20 m au-dessus
du radier, et doit être muni d’une crépine en vue d’éviter l’introduction dans la
distribution des boues ou des sables qui peuvent se déposer dans la cuve.
c- Conduite de vidange
Elle permet de vider le réservoir d’eau en vue du nettoyage ou de
réparation. Cette conduite partira au point le plus bas du château d’eau. Elle sera
munie d’un robinet vanne et sera raccordée à la conduite de trop plein.
Avant de dimensionner la conduite de vidange il faut savoir le temps de vidange du
réservoir d’eau donnée par la formule suivante :
(XVI)
T v = V/Q s
D’où :
T v : Temps de vidange du réservoir(h)
V : Volume du réservoir (l)
Q s : débit sortant au réservoir, donc Q s= 0,40 l/s
T v = [(20*1000)/ 0,40] / 3600 = 13,88≈ 14 heures
Le temps de vidange du réservoir est 14heures aussi comme le temps de
remplissage.

~ 52 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

d- Conduite de trop plein


Cette conduite permet d’évacuer l’excès d’eau arrivant dans le réservoir
d’eau, évitant ainsi que le réservoir ne soit pas trop plein. La conduite de trop
plein ne comportera pas de robinet sur son parcours : il s’agit d’ un tuyau en
fonte, d’ un diamètre assez large, longeant la paroi interne de la réserve et dont la
partie supérieure est calée à quelques centimètres du niveau limite de la réserve.

Sa sortie doit se déverser sur une hauteur de 30 à 60 cm au-dessus d’une


entrée de drain ou d’une plaque de dispersion.

d-1 Dimensionnement de la conduite de vidange et la conduite de trop plein du


réservoir

La conduite de vidange et de trop plein doit être capable d’évacuer la totalité


du débit Q arrivant et sortant au réservoir. Ainsi, Q entrant = Q sortant, le
dimensionnement de ces deux conduites seront le même.

Q= V*S avec S= π * D2 / 4

D= [4*Q/ V* π] 1/2 (XVII)

D’où
D: diamètre de la conduite(m)
V: vitesse d’écoulement (m/s)
Q: débit de remplissage/ vidange (m3/h), Q= volume du réservoir/ temps de
remplissage
Le volume du réservoir est de 20 m3 et le temps de remplissage et de vidange
est de 14 heures.
Donc,
Q= 20/ 14= 1, 42 m3/ h
Q= 1,42m3 /h qui est un débit minimal pour remplir de 20m3 en 14 heures.
La vitesse d’écoulement de l’eau doit comprise entre 0,5 et 1,5 m/s d’après un
guide de dimensionnement ; prenons pour le calcul une vitesse d’écoulement de V=
1m/s pour échapper aux dépôts des algues dans les conduites.
D= [4* (1,42/3600) /(1*3,14)]1/2 = 0, 022 m
D= 22 mm. Nous choisissons un tuyau en PEHD PN 10 bar et le diamètre
commercial le plus proche est de D= 26,2 mm.

~ 53 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

d-2 Vérification de la vitesse d’écoulement avec le diamètre commercial

Vérifions à nouveau la vitesse d’écoulement avec le diamètre d’un tuyau


commercial pris :
V= 4* (1,42/3600) / (π *(0,022)2) = 1,04m/s qui est correcte.
La conduite de vidange et du trop-plein du réservoir d’eau seront donc en
PEHD avec un diamètre de 26,2 mm.
e- Conduite by-pass
Cette conduite relie les conduites d’arrivée et de distribution. Il fait circuler
l’eau sans le faire passer au réservoir d’eau permettant ainsi d’isoler ce dernier en
cas de besoin comme :
- le nettoyage de la cuve du château d’eau ;
- la réparation du château d’eau.

3.6 Entretien du réservoir d’eau


Pour éviter la détérioration de la structure du réservoir d’eau et afin de le
maintenir en bon état de service, celui-ci doit faire l’objet de surveillance et
d’entretiens réguliers. Pour cela, on s’attache au respect de certaines dispositions
suivantes telles :
- la surveillance régulière concernant des éventuelles fissures et des
phénomènes corrosifs sur les parties métalliques en raison de l’humidité qui y règne;
- des soins particuliers à apporter lors du nettoyage des cuves : isolation
et vidange de la cuve, élimination des dépôts sur les parois, désinfection à l’aide des
produits chlorés.
-par ailleurs, il faudra veiller aux conditions d’hygiènes et de sécurité
en couvrant le réservoir d’eau pour le protéger des fortes variations de
température, et en mettant en place un système de grille d’aération. Le réservoir
d’eau doit être étanche.

4 Des bornes fontaines

4.1 Critères de choix de site d’implantation des bornes fontaines


Nous sommes basés sur deux(2) critères qui nous guideront dans le choix du
nombre de bornes fontaines :

- la répartition spatiale :la distance de parcours entre le domicile du


consommateur et la borne-fontaine, doit être minimisée pour éviter le

~ 54 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

risque de maintien d’un approvisionnement aux ressources traditionnelles.


La distance maximale entre bornes-fontaines est égale à 500m. Il serait
aussi recommandé d’éviter que les habitants traversent les grandes voies
pour accéder à ce type de branchement pour des questions de sécurité.

- aspect population: Dans le Manuel de Procédures pour la mise en place


des projets eau et assainissement (MEM), un borne fontaine peut
desservir 50 à 250 en milieu rural.

4.2 Débit des bornes fontaines


Les débits à chaque borne résultent des débits moyens journaliers (Q mj), et le
débit de pointe (Q p). Le débit de pointe par BF est calculé à partir du coefficient de
pointe. Il est donné par la formule suivante :
Cp= Q p max/ total Q mj (XVIII)
Cp : coefficient de pointe.
Q p max : débit de pointe maximal
Q mj : total débit moyen journalier en l/s qui est donné par la formule :
Q mj= C j/ 86400 (XIX)
Le coefficient de pointe Cp est le rapport total d’heure d’une journée sur le
total d’heures d’ouverture du réservoir. Alors, Cp de Mandrevo est égal à 1,6.Ce
coefficient permet d’avoir le débit de pointe d’une BF (Q p BF) en le multipliant par le
Q mj propre de chaque BF. Le tableau suivant expose ces différents débits pour le
réseau de Fokontany Mandrevo.

~ 55 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Tableau 25 : Débits de la borne fontaine

Secteur N° BF N0 N CjT(l/j Qm/j Qp (l/s) Q BF

Andrahasy 1 48 70 2100 0,02 0,032 0 ,2


Manarintsoa 2 79 115 3450 0,03 0,04 0 ,2
Mandrevo 3 250 362 7500 0,08 0,12 0 ,2
Manerinerina 4 114 165 3420 0,03 0,04 0 ,2
Avaradalana 5 220 318 6600 0,07 0,11 0 ,2
EPP 6 84 84 420 0,004 0,006 0 ,2
Dans ce tableau, nous avons pris que chaque hameau dans le Fokontany
Mandrevo possède une borne fontaine. Donc, il y a 6 bornes fontaines pour le projet
d’AEP du Fokontany. Mais pour des raisons économiques, les bornes fontaines qui
se trouvent dans chaque hameau sont équipées d’un robinet avec un débit de 0,2l/s.
Avec :
Population N0 : nombre de population à l’année de projet (2015)
Population N : nombre de population après horizon (horizon de projet 15 ans)
C jT( l/j) : consommation journalière total de la population N.
Le débit sur une BF ne doit pas être inférieur à 0,2l/s pour éviter des dépôts
dans la conduite mais si c’est le cas, la valeur 0,20 l/s sera adoptée. Pour cela, le
débit que transite une BF est la valeur maximale entre 0,2 et QpBF.

4.3 Les éléments de la borne fontaine


Une borne fontaine présente normalement les différents éléments suivants :
- la borne fontaine c’est le corps de l’ouvrage qui supporte la robinetterie.
- la plate – forme consiste en l’ouvrage supportant la borne fontaine, elle est
construite en béton armé. Une pente aménagée sur la surface doit permettre la
canalisation des eaux perdues vers un ouvrage de collecte. Une petite tablette
peut être aménagée sous les robinets de puisage pour permettre de poser les
récipients. L’adaptation de sa hauteur à la nature des récipients et par rapport
à celle du robinet peut diminuer les pertes en eau au moment du puisage.
- le drainage, représente le point le plus important dans la conception des
bornes fontaines à cause de son impact sanitaire. En principe le drainage est
constitué d’un regard qui collecte les eaux s’écoulant de la plateforme. Un

~ 56 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

tuyau canalise ces eaux vers un puisard suivant l’implantation de la borne


fontaine.
- puisard : évacuation d’eau perdue au niveau de la borne fontaine.
- clôtures : les bornes fontaines doivent être protégées contre l’intrusion
humaine et des animaux par la mise en place des clôtures équipées de portail
cadenassé.
- des équipements comme la vanne d’arrêt et le compteur.

Figure 15 : Borne fontaine en voie de construction Figure 14 : Borne fontaine achevée

5 Conduite d’amenée et réseau de distribution

5.1 Méthodologie et critères de dimensionnement


La conduite d’amenée et le réseau de distribution sont conçus pour satisfaire
le mieux possible, les différents besoins exprimés dans les villages.
Le type de réseau que nous avons ici est un réseau de ramifications successives à
partir d’une conduite principale qui se divise en plusieurs conduites secondaires.
L’écoulement s’effectue toujours dans le même sens : du réservoir vers les
extrémités, ce qui constitue son principale avantage par sa simplification et une
meilleure maîtrise de l’exploitation et de fonctionnement.
Au niveau de la conception de la conduite d’amenée, les contraintes
hydrauliques à respecter sont :
- vitesse minimum de l’eau : 0,6 m/s.
- vitesse maximum de l’eau : normalement 2 m/s.
- pression dynamique minimale : 5 mCE.
- pression statique maximale : 80 % de la Pression Nominale des conduites posées.
- diamètre nominal minimum : 25 mm pour captage de source;
- débit d’amenée minimum : débit horaire moyen des besoins en eau.
Au niveau de la conception du réseau de distribution, les contraintes
hydrauliques à respecter sont :
- vitesse minimum de l’eau : 0,3 m/s.

~ 57 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

- vitesse maximum de l’eau : normalement 1 m/s.


- pression dynamique minimale : 5 m CE en pied de borne fontaine.
- pression statique maximale: idéalement 20 m CE en pied de borne fontaine.
- diamètre nominal minimum : 25 mm pour réseau ramifié avec borne fontaine
publique.
- débit maximum : produit du débit unitaire d’une borne fontaine par le nombre de
borne fontaines desservies.
Le respect d’une contrainte peut s’opposer au respect d’une autre contrainte
(exemple : vitesse minimum non respectée pour obtenir une pression dynamique
suffisante).

5.2 Réseau de distribution


Après avoir évalué les besoins en eau de la population, il nous appartient de
faire un choix convenable de réseau, à mettre en place pour distribuer de l’eau à la
population. L’objectif est de parvenir à satisfaire la demande des
consommateurs tant en débit qu’en pression et pour cela, différents tronçons de
canalisation du réseau devront avoir des diamètres optimum et seront
dimensionnés en conséquence.

~ 58 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

5-2-1 Calcul de débit par tronçon

Les tronçons indiquent les différents points de passage et de bifurcation vers les
points d’eau ou BF. Le débit par tronçon est calculé depuis la BF la plus éloignée
jusqu’au réservoir (de l’aval vers l’amont) en faisant la somme de débit. Le schéma
suivant représente le réseau de distribution d’eau en général.

Réservoir

Q= 1,2

N1

BF1
0,2l/s

1 l/s

BF2
N2
0,8l/s 0,2l/s
BF 3

N3

0,2l/s
0,6l/s
BF4
N4
EPP
0,2l/s
0,2l/s
BF5

Figure 16 : Tronçons général d’un réseau

~ 59 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

L’eau part du réservoir vers la BF le plus éloigné du réseau. Les parties qui se
trouvent entre Réservoir – N1, N1 – N2, N2-N3, N3-N4, sont appelés les tronçons.
Tableau 26 : Débits traversant les tronçons

Points Tronçon Débits en l/s


Amont Aval
Réservoir N1 R- N1 1,2
N1 BF1 N1-BF1 0,2
N1 N2 N1-N2 1
N2 BF2 N2-BF2 0,2
N2 N3 N2-N3 0,8
N3 BF3 N3-BF3 0,2
N3 N4 N3-N4 0,6
N4 BF4 N4-BF4 0,2
N4 EPP N4-EPP 0,2
N4 BF5 N4-BF5 0,2
Les débits traversant les tronçons sont compris entre 0,2 l/s et 1,2 l/s.

5-2-2 Choix du matériau des canalisations du réseau de distribution

Le choix du matériau des conduites se fait en tenant compte de la nature du


sol (agressivité du sol) et de critères d’ordre économique (coût, disponibilité sur le
marché des conduites ainsi que de leurs accessoires de réparation) et liés à la
performance des matériaux.
La couche superficielle de terre est constituée essentiellement des dépôts de quartz,
latérites, ne présente aucune agressivité pour les conduites en PEHD.
Dans notre cas, on choisit le tuyau en PEHD avec la pression nominale PN 10 bars.
5-2-3 Structuration du réseau

Le réseau de distribution a une longueur totale de 1520 ml. Les canalisations


sont en PEHD de diamètre nominal 32 mm à 50 mm et de pression nominale 10 bars.
Le réseau de distribution sera constitué :
- des conduites principales tertiaires au niveau des bornes fontaines en PEHD ;
- des installations de sécurité et de régulation telles que :

~ 60 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

 les ventouses pour se débarrasser de l’air dans les conduites qui


peuvent empêcher la circulation de l’eau entrainant la cassure de
celles-ci.

 les vannes de sectionnement pour le tronçonnage du réseau selon


les besoins.

 des vidanges placées au bout du réseau et aux points de faible


pente pour l’entretien des réseaux

- les bornes fontaines sont au nombre de six(6).

Tout ce réseau de distribution sera alimenté par un réservoir d’eau situé à


1211m d’altitude.
5-2-4 Profil en long

Les conduites seront enterrées pour des raisons de sécurité, de commodité


d’exploitation et de régularité de la température de l’eau.
Le profil en long des conduites est différent de celui du terrain naturel, mais
son choix tiendra compte des objectifs qui sont les suivantes :
- la minimisation des terrassements à l’excavation ;
- l’évacuation de l’air susceptible de s’y accumuler et pouvant engendrer la
réduction des débits, des coups de bélier etc.
Ainsi, les dispositions suivantes seront prises lors du choix du tracé des
profils en long :
- créer des pentes et des rampes minimales respectivement de 2%0 à 3%0 pour
éviter la cavité dans la conduite ;
- réduire au maximum le nombre de changement de pente dû au relief du
terrain naturel .(Annexe 7)

5.3 Conduites d’amenée


La conduite d’amenée, a une longueur de 550 ml. Les canalisations sont
principalement en PEHD de diamètre nominal 30 mm et de pression nominale 10
bars. Les principaux paramètres hydrauliques de la conduite d’amenée sont présentés
ci-dessous :
- cote captage : 1246 m
- longueur tronçon captage-filtre : 450 ml

~ 61 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

- cote filtre : 1226 m


- longueur tronçon filtre-réservoir : 100 ml
- cote radier réservoir : 1211 m
- débit de projet : 0,40 l/s
- diamètre nominal retenu : 30 mm
- vitesse dans la conduite : 0,74 m/s
- perte de charge linéaire : 0,03 m

5.4 Protection des conduites contre le coup de bélier


Le coup de bélier est un phénomène oscillatoire provoqué par une
variation du régime d’écoulement et propageant dans le milieu constitué par l’eau
et la conduite qui la contient. Il engendre ainsi les déformations élastiques de la
conduite et du liquide.

a) Causes et conséquences de coup de bélier

Dans notre cas de conduite à écoulement gravitaire, la variation brusque de


la vitesse de l’eau par suite d’une fermeture ou ouverture rapide d’une vanne peut
causer l’origine du phénomène de coup de bélier.
Par conséquent, le coup de bélier peut provoquer la rupture de la tuyauterie si la
pression atteinte devient trop élevée. Des poches d’air peuvent être ajoutées sur le
réseau afin d’obtenir un effet amortisseur, protégeant le système.
Face au danger potentiel que représente le coup de bélier pour la
durée des conduites hydrauliques en charge, leur préservation contre ce
phénomène est une nécessité absolue. Pratiquement, il n’est pas possible de
supprimer intégralement les effets du coup de bélier, mais de les réduire à une
valeur compatible avec la résistance des installations.
Les éléments suivants permettent de diminuer le coup de bélier :
- réduire la pression de l’alimentation en eau par l’installation d’un régulateur
de pression.
- réduire la vitesse de l’eau dans le tuyau, afin de réduire le coup de bélier
certains guides dimensionnement recommandent une vitesse inferieure égale
à 0,5 à 1 m/s.
- installer des robinets avec une vitesse de fermeture lente.
- utiliser des procédures d’ouverture et de fermeture sur une installation.

~ 62 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

b) Mode de pose des conduites

Pour des mesures de sécurité et de commodité, les conduites seront


toutes enterrées afin d’éviter l’encombrement des voies de communication ou leur
écrasement par les charges trop lourdes. Ce qui évitera du coup le réchauffement de
l’eau et l’ensoleillement des conduites qui pourrait leur être préjudiciable.
On aura des tranchées de dimensions suivantes :
H min ≥ 0,5m + D ext
L min ≥0,4m + D ext

Avec : H min: Profondeur minimale de la tranchée


L min: Largeur minimale de la tranchée
D ext: Diamètre extérieur de la conduite
Précaution de pose : Pour obtenir un bon remblai, utiliser une couc
couche de sable
ou une terre purgée de pierres de 10cm sera posée au fond du trou avant la pose de la
conduite. Puis on procèdera au nettoyage et à la désinfection des canalisations:
les conduites seront lavées intérieurement au moyen de chasses dd’eau ou autres
procédés adéquats. Ces lavages seront répétés, si nécessaire, afin que la turbidité de
l’eau soit inférieure au maximum admis égale à 5 NTU par les normes et règlements
en vigueur pour la qualité des eaux destinées à la consommation humaine
humaine. Il est
ensuite procédé à la désinfection et au rinçage des conduites, aux prélèvements d’eau
pour le contrôle conformément aux instructions en vigueur.
vigueur (Rasolofoniaina
Rasolofoniaina. J. D.,
2001. Cours d’adduction d’eau potable,
potable CNEAGR)

Schéma 5 : Profil en travers d’une conduite enterrée

Remarque : Pour les conduites traversant les grands axes routiers elles
seront placées dans des fourreaux pour éviter sa cassure lors du passage de charges
lourdes.

~ 63 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

5.5 Calculs des dimensionnements des conduites


L'utilisation des tuyaux en matière plastique est plus économique et facile à
réaliser pour les petits projets dans les milieux ruraux. Ce projet exige des
études très sérieuses les plus importantes pour les dimensionnements de la
conduite. Le calcul à réaliser a pour but de déterminer les diamètres (D) ou section
des tuyaux à utiliser ainsi que leurs longueurs qui influenceront sur les exigences du
réseau (vitesse, pression).
Limitation des pressions

En général, la pression (en hauteur d'eau) dans le point de puisage


(borne -fontaine ou autre) est comprise entre 3 et 40m.
Pression au sol = côte piézométrique - côte au sol
Vitesse de l'eau
La vitesse de l'eau dans les conduites est de l'ordre de 0,30 à 1,50m/s. Ceci
pour éviter la formation de dépôt et la perturbation dans les conduites. Mais dans
cette étude la valeur 0,25m/s est tolérable puisqu'on n'utilise plus de produit
chimique. Seuls les petits grains de sable, qui risquent de se déposer sur le point
le plus bas; sont facile à évacue à l'aide du système de vidangelors de l’entretien
courant ou périodique.
V= 4Q/π D2 (XX)

Diamètre des conduites

En général, les conduites en charge sont de forme circulaire. Connaissant les


débits Q, vérifions les vitesses de l'écoulement. On peut calculer le diamètre de la
conduite à l'aide de la formule suivante:

Q=πD2/4*V V= 4Q/π D2 (XXI)

Q : débit de l'écoulement [m3/s]


D : diamètre intérieur de la conduite [m]
V: vitesse de l'écoulement [m/s]
Les pertes de charge
Dans les conduites en charge, il n'y a que 2 pertes de charge :
- perte de charge singulière
- perte de charge linéaire.

~ 64 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

La perte de charge singulière est en fonction de plusieurs facteurs (vitesse de l'eau,


diamètre et la longueur de la conduite, rugosité des parois intérieures de la
conduite).
J= 0,000831* Q 1,75* D-4,75 (XXII)
Perte de charge linéaire

La perte de charge dans la conduite est donnée par la formule suivante


d H= j x L (XXIII)

d H : perte de charge linéaire
J : perte de charge linéaire dans les tronçons (conduite) [m]
L : longueur du tronçon [m]
Les résultats des calculs de dimensionnements des conduites sont représentés dans
l’annexe 6.
Interprétations
Tous ces paramètres dépendent du diamètre intérieur des tuyaux et des débits
de l’eau pour chaque tronçon.
Si le débit Q = 1,2m/s et le diamètre D= 53,6 mm sont élevés, la vitesse et les deux
pertes de charges diminuent alors que la pression au sol augmente.
Si le débit est faible avec Q= 0,2l/set le diamètre élève supérieur égale à 26,2mm, la
vitesse et les deux pertes de charges diminuent toujours, alors que la pression au sol
augmente. On peut conclure que la diminution des débits d’écoulements n’a pas
l’effet sur les changements des valeurs des paramètres de dimensionnements, donc
tous ces paramètres dépendent réellement du diamètre intérieur des tuyaux.

Si le débit est élevé et le diamètre est petit, la vitesse et les deux pertes de
charges augmentent alors que la pression au sol augmente.
D’après les calculs de dimensionnement, les vitesses des conduites sont entre à 0,5 à
0,7 m/s, elles sont en sécurité contre le coup de bélier.

~ 65 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Chapitre VIII : Gestion de l’eau

1 Mode de gestion
La maintenance est l’ensemble des mesures permettant la préservation
des dispositifs techniques dans leur état initial et observation de l’état évolutif. La
gestion consiste à veiller de manière rationnelle aux opérations qui conservent le
potentiel du matériel. C’est à dire il faut entretenir les ouvrages et équipements,
pérenniser la production pour être dans une marge de dépense raisonnable.
Selon l’article 41 du code de l’eau, ce sont les communes qui sont les
maîtres d’ouvrage des systèmes d’approvisionnement en eau potable et
d’assainissement, situés dans leur territoire. Mais tant que les communes ne sont pas
habilitées à exercer pleinement leur responsabilité de Maîtres d’ouvrage, c’est le
Ministère chargé de l’eau qui agit comme Maîtres d’ouvrage délégué des Communes
dans une phase intermédiaire.
Il est obligatoire pour toute infrastructures d’Adduction d’Eau Potable
d’avoir un système de gestion placé sous la responsabilité d’un gestionnaire, pour
assurer son efficacité et sa durabilité.
Il existe différents types de gestion :
- la gestion déléguée à la communauté ou gestion communautaire

- la gestion déléguée : concession, affermage, gérance

- la gestion en régie direct

2 Choix du mode de gestion de point d’eau du Fokontany Mandrevo


Après analyse, nous retenons comme mode de gestion, la gestion
communautaire. A cet effet, il sera nécessaire de mettre en place un comité de
pilotage qui sera constitué de :
- un (1) président
- un (1) secrétaire
- un (1) trésorier
- un(1) responsable à l’hygiène
- des fonteniers
Le Comité aura la charge de mettre en place le personnel permanent pour la
distribution de l'eau et assurera sa rémunération qui est prélevée et intégrée au prix
du litre. Il est responsable de la propreté, de l'hygiène et des conditions de

~ 66 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

distribution de l'eau aux points d'eau lui correspondant. Il assure aussi le suivi
général des installations de contrôle et d’inspection.
Les opérations de contrôle et d’inspection des ouvrages et les actions
accessoires consistent à :
- veiller au bon fonctionnement des bornes fontaines ;
- organiser des réunions et de rendre compte à la communauté ;

- fixer en collaboration avec la population le prix de l’eau ;

- gérer les fonds pour l’exploitation des points d’eau ;

- organiser des séances de travail pour assainir les bords des bornes fontaines.

Nous aurions souhaité que celui qui doit assurer la présidence soit une
personnalité influente de la localité. Il serait également intéressant de motiver les
membres du bureau par une petite rémunération forfaitaire, même s’il est vrai qu’ils
sont volontaires.
La gestion financière sera organisée de sorte à ce que le
renouvellement des installations puisse être possible à l’échéance du projet. A
cet effet, une rigueur s’impose au niveau de cette gestion.
Les recettes proviennent de la vente de l’eau des bornes fontaine. Les
fonteniers devraient verser leur recette journalière auprès du trésorier qui, à son tour
fera le bilan hebdomadaire et produira des pièces justificatives. L’ouverture d’un
compte à la banque la plus proche serait idéale. Ce compte sera un compte bloqué
et servira au renouvellement de l’installation au moment convenable. Pour ce
faire, il sera alimenté par des redevances prélevées sur la vente d’eau et sur
3
chaque m d’eau vendu. Un autre compte sera ouvert au niveau de la caisse
d’épargne et sera mouvementé pour les dépenses courantes telles que
l’entretien, les carburants, le paiement du salaire des fontainiers…
Les dépenses seront effectuées pour assurer la continuité des
installations et le paiement éventuel des différents acteurs qui entrent dans le
processus du mode de gestion.

~ 67 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Chapitre IX : Etude environnementale et évaluation du


coût de réalisation du projet
Le projet d’AEP du Fokontany comporte la réalisation des différentes
activités de préparation, de construction et d’exploitation qui peuvent avoir des
répercussions sur l’environnement. Donc deux impacts sont mis en valeur, ce sont les
impacts positifs et les impacts négatifs.

1 Aperçu sur les impacts environnementaux au niveau du Fokontany


Mandrevo
Le projet aura des impacts positifs très importants au niveau social et des
retombées significatives au niveau environnemental. Les actions à court terme du
projet d’AEP du Fokontany auront des résultats positifs immédiats sur les villageois
bénéficiaires. Ces retombées vont de la satisfaction des besoins vitaux tels accès à
l’eau potable provoquant la réduction des maladies d’origine hydrique. Par ailleurs le
projet contribuera à l’amélioration des revenus des ménages par l’allègement du
budget et du temps consacrés à la recherche de l’eau. Au niveau environnemental, le
projet va apporter une protection accrue des ressources par la protection des zones de
captage et le suivi qualificatif de l’eau.
En terme d’impacts négatifs, le présent projet a un potentiel d’impacts
négatifs limités et ne comporte pas de déplacement de la population ni de destruction
d’habitations ni d’aliénation d’autres biens. Il y a toutefois la possibilité de la
survenance des impacts éventuels suivants :
- Le risque d’érosion dû au défrichement des sites pour les ouvrages
d’adduction d’eau et de stockage surtout dans les zones de forte déclivité ; les
surfaces concernées sont cependant assez restreintes ; des travaux de
terrassement auront lieu mais les déblais dans la plupart des cas seront remis
en place

- Les nuisances occasionnées par les travaux qui seront essentiellement les
bruits, les gênes pour le trafic dans certaines zones.

2 Impact sur le changement climatique


Le changement climatique est en train de modifier le bilan hydrologique du
Fokontany et pourrait limiter les quantités d’eau dont peuvent disposer les
populations et porte atteinte sur les caractéristiques physico-chimiques (quantité
et qualité) des ressources en eau que ce soit eau de surface ou eaux souterraines.

~ 68 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Dans le Fokontany, la forte évaporation due à l’augmentation de température


à cause du réchauffement de l’atmosphère engendrera une variation de la valeur
des différents termes du bilan hydrique : nouvelle répartition temporelle et
spatiale des précipitations et des écoulements, faible infiltration, intensification
de l’évapotranspiration qui conduira à un assèchement ou tarissement des points
d’eau naturels (lacs, rivière, ruisseau, source, … )
La variation des précipitations et de température pourrait faire baisser
les niveaux d’eau dans le bassin et rivières. La saison de pluie devient de
plus en plus irrégulière et de moins en moins pluvieuse qui pourrait entraîner le
tarissement des points d’eau.
Il pourrait aussi occasionner des dangers tels que des sécheresses et la
dégradation des eaux, l’érosion et le glissement de terrain.
Dans le cas où la menace par rapport à la dégradation de l’environnement est
élevée, il convient d’instaurer un périmètre de protection éloignée sur la totalité ou
une partie de bassin versant de façon limité l’évolution à moyen terme de la
dégradation de la couverture végétale du bassin versant et de favoriser l’infiltration,
alimentant les sources.

~ 69 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

3 Evaluation du coût de réalisation du projet


L’estimation du coût du projet a été basée sur les quantités de matériaux
nécessaires sur l’ensemble des ouvrages dans le présent projet.
Tableau 27 : Estimation du coût de la réalisation

DESIGNATION MONTANT (Ar)


Bénéficiaire Projet
Frais généraux 900 000 2 150 000
Ouvrage de captage 64 350 507 848
Conduite d’amenée 541 500 1 830 722
Réservoir 848 750 4 777 580
Réseaux de distribution 1 535 000 10 041 967
Bornes fontaines 323 000 2 355 660
Fournitures diverses 0 275 600
Frais de réalisation 7 800 000
Total 4 212 600 29 739 377
Total général 33 951 977

Pour la réalisation des travaux d’adduction d’eau potable dans le


Fokontany de Mandrevo, le coût total des travaux est estimé à Trente-trois millions
neuf cent cinquante un mille neuf cent soixante-dix-sept Ariary (33 951 977 Ariary).

(Le bordereau détail estimatif du projet est donné à l’annexe 9)

~ 70 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

CONCLUSION
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

CONCLUSION
Dans ce mémoire, nous avons abordé un projet sur la mise en place d’un
système d’alimentation en eau potable au sein du Fokontany Mandrevo, Commune
Rurale Analavory, District Miarinarivo, Région Itasy. Cette étude a été menée à ce
que la population bénéficie d’une eau suffisante, de qualité et de potabilité
requise par l’OMS. Il convient de relever que les problèmes liés à l’eau concernant
la quantité et la qualité ne sont pas encore résolus dans le Fokontany Mandrevo.
Cette situation consiste à faire une série de travaux sur le site, de faire des
enquêtes auprès des élus locaux, de la population bénéficiaire pour la collecte des
données et sur leur attente concernant la construction des infrastructures sociales au
sein de leur village. Comme, le Fokontany Mandrevo possède encore une potentialité
notable de ressources en eau exploitable aussi bien en eau souterraine qu’en eau de
surface. Ces quantités d’eau exploitable nécessitent une stratégie de gestion intégrée
et une évaluation des ressources en eau avec les besoins correspondants des
utilisateurs afin de pouvoir faire un choix sur le type d’exploitation. Compte tenu du
caractère essentiel des ressources dans le Fokontany Mandrevo, nous avons fait
l’étude d’un système d’Adduction d’Eau Potable Gravitaire pouvant permettre à
toute la population d’avoir accès à l’eau potable et suffisante.
Tout au long de notre travail, nous avons essayé d’orienter nos
recherches basées sur la vulnérabilité et des risques de pollution des eaux, les
aspects techniques de l’ouvrage: le captage, le réservoir, la distribution ; afin
d’assurer la qualité de l’eau à exploiter et d’obtenir un débit suffisant ainsi qu’ une
pression raisonnable aux usagers au point le plus défavorable. L’analyse physico-
chimique que nous avons effectuée sur site, un système de traitement, se basant sur
la filtration lente permettra d’assurer la potabilité de l’eau. Nous espérons que ce
travail sera un outil de référence pour les concepteurs, les réalisateurs et les
exploitants du système d’Alimentation en Eau Potable Gravitaire du Fokontany
Mandrevo et qu’il contribuera ainsi à la résolution des problèmes d’eau dans ces
villages.
Une grande implication des services locaux des villages dans le système de
gestion de l’eau potable et une véritable mobilisation de moyens financiers est
souhaitée ; l’objectif est d’apporter un appui aux associations qui œuvreront
dans le domaine de l’eau afin de contribuer au bien-être de la population.

~ 71 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Enfin, un aperçu sur les impacts environnementaux au niveau du Fokontany


Mandrevo nous semble un outil efficace pour prendre des décisions valables dans
ce genre de projet.
En effet, cette étude environnemental va nous servir comme un outil de prise
de décision pour la réalisation des projets futurs.
Pour terminer, l’approvisionnement en eau potable est un critère de développement,
nous avons estimé quelques mesures d’adaptation générale pour la conservation et la
protection des ressources en eau pour éviter le gaspillage dont :
- applications des 3 périmètres de protections
- une implication des élus locaux en Information Education et Commune (IEC) en
matière d’adduction d’eau potable ;
- une organisation de la distribution d’eau;
- un suivi rigoureux de la maintenance et du contrôle des ouvrages
(étanchéité, des vannes, des robinetteries);
- un suivi des prix fixés par les livreurs d’eau;
- une veille sur le fonctionnement de tous les ouvrages (vidange, ne pas vider
totalement le réservoir).

~ 72 ~
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUE
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1- APD de l’étude d’AEP dans le Fokontany d’Antsahamaina Commune Rurale
de Miarinarivo II, 2012. Page 30.
2- Directive Nationale pour des infrastructures AEP résistantes aux aléas
climatiques, 2012. Page 35, 65, 83.
3- INSTAT, 2015.Estimation de la population. Page 5
4- LECOMTE P., 1995. Les sites contaminés, traitement des sols et des
eaux souterraines. Technique et documentation. Lavoisier, 1995. Page 196.

5- Manuel de Procédure pour la mise en place des projets Eau et


Assainissement, Juin 2005. Page 81- 89.
6- Ministère de l’Environnement et des Eaux et Forets, Décembre
2006.Préparation de la Seconde Communication Nationale Elaboration des
scénarios de changement climatique pour les études de vulnérabilité et
adaptation. Page 20.

7- Ministère de l’Environnement et des Eaux et Forêts, Décembre


2006.Préparation de la Seconde Communication Nationale Elaboration des
scénarios de changement climatique pour les études de vulnérabilité et
adaptation. Page 20.
8- ORSTOM, 1993. fleuves et rivières de Madagascar. Page 711.
9- Programme Régional de Développement Rural Région Itasy (PRDR),
2010.Monographie Régional. Page 71- 72, 74.
10- Rasolofoniaina. J. D., 2001. Cours d’adduction d’eau potable. Ingénieur
d’Equipement Rural, Docteur- Ingénieur en Mécanique des fluides,
CNEAGR (Centre National d’Etude et Application du Génie Rural). Page
64
11- Ministère des mines, 2005. TBG. Feuille m47.
Sites web :

12- Madagascar- Environnement : www.Droit- Africain. Com .Janvier 2016


13- Etude d’impacts sur l’environnement http : //www. Environnement. gouv. Fr.
Janvier 2016
14- Encyclopédie Encarta 2009.

73
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

ANNEXES
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

ANNEXES
Annexe 1 : Coefficient de ruissellement

NATURE DE VALEUR Cr
COUVERTURE
PETITS BASSIN : 0-10 ha avec une PETITS MOYENS : 10- 400 ha
pente % avec une pente %
Inférieur 5-10 10-30 Supérieur Inférieur 5-10 10-30 Supérie
à5 à 30 à5 ur à 30
Plates-formes 0,95
Haussées de routes,
cours
Terrain dénudé, ou a
végétation non
couvrante, terrains
déjà attaqués par 0,80 0,85 0,90 0,95 0,70 0,75 0,80 0,85
l’érosion, labour frais
Cultures couvrantes,
céréales hautes,
terrains de parcours,
chiendent ras, petite 0,75 0,80 0,85 0,90 0,52 0,60 0,72 0,80
brousse claire
Prairies brousses
dense savane a sous- 0,70 0,75 0,80 0,85 0,30 0,36 0,42 0,50
bois
Foret ordinaire en
futaie sous-bois 0,30 0,50 0,60 0,70 0,13 0,20 0,25 0,30
touffus
Grand foret primaire
0,20 0,25 0,30 0,40 0,15 0,18 0,22 0, 25

Le coefficient de ruissèlement sert à déterminer l’infiltration efficace


dans la nappe du bassin versant. La valeur du coefficient de ruissellement (Cr) est
donnée à partir de la couverture végétale existante et la pente dans le bassin versant.
Il est compris entre 0,13 et 0,95.

I
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Annexe 2 : Bilan hydrologique mensuel et annuel

Total/
Mois/ moye
désignation J F M A M J J A S O N D nne

Précipitation
[mm] 303 238 280 39 13 6 7 11 19 43 141 299 1399

T° moyenne 20,2 20 19,7 18,6 16,3 14,6 13,9 14,6 16,4 18,3 19,8 20,1 17,7

Indice
mensuel I 8,28 8,16 7,97 7,31 5,98 5,07 4,7 5,07 6,04 7,13 8,03 8,22 81,96

ETP [mm] 88 78 78,5 68,3 55 44,7 42,7 46,2 54,1 73,1 81,6 88,5 798,7

P – ETP 215 160 202 -29 -42 -39 -36 -35 -35 -30 59 211 -

ETR 88 78 78,5 65 39 22 17 17 24 46 81,6 88,5 644,6

Déficit
cumulé - - - 29 71 110 146 181 216 246 - - -

ETR/ETP en 100,0 100,0 100,0 95,17 70,91 49,22 39,81 36,80 44,36 62,93 100,0 100,0 80,71
% 0% 0% 0% % % % % % % % 0% 0% %

Stock 100 100 100 74 48 32 22 16 11 8 67 100

ΔS 0 0 0 -26 -26 -16 -10 -6 -5 -3 59 33 -92

Surplus 215 160 202 - - - - - - - - 178 755

Ce tableau est le bilan hydrologique mensuel et annuel de la zone d’étude, il a été


mesuré au niveau de la station pluviométrique Arivonimamo. Il montre la
réalimentation de la nappe du bassin versant dans le Fokontany.

II
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Annexe 3 : Caractéristiques hydrologiques du bassin versant

Les caractéristiques du bassin versant du périmètre du Fokontany Mandrevo sont


données par les formules suivantes.
- Coefficient de capacité de GRAVELIUS KG
K = 0,28 x (P/S)
P : Périmètre du bassin versant (km)
S : Surface du bassin versant (km2)
- Longueur du rectangle équivalent en km
L = { [ K x S^(1/2) ] / (1,12) } x { 1 + [ 1 - (1,12 / K)^2 ]^(1/2) }
K : Coefficient de capacité de GRAVELIUS
S : Surface du bassin versant (km2)
- Largeur du rectangle équivalent en km
l = { [ K x S^(1/2) ] / (1,12) } x { 1 - [ 1 - (1,12 / K)^2 ]^(1/2) }
K : Coefficient de capacité de GRAVELIUS
S : Surface du bassin versant (km2)
- Pente du bassin versant I(m/km)
I = (DeltaH / L) ou = 0,95 x (Zmax - Zmin) / L
DeltaH : Dénivelée entre l'altitude des points d'abscisse 5% et 95% de la
courbe hypsométrique (m)
L : Longueur de rectangle équivalent (km)
Zmax : Altitude maximale du bassin versant (m)
Zmin : Altitude minimale du bassin versant (m)
- Temps de concentration Tc(h)
Tc = 0,108 x ((S x L)^(1/3)) / (I^(1/2))
S : Superficie du bassin versant (km2)
L : Longueur de rectangle équivalent (km)
I : Pente du bassin versant (m/m)
Toutes ces formules nous servent à déterminer les caractéristiques du bassin versant
de notre zone d’étude.

III
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Annexe 4 : Normes de potabilité malagasy (décret n°2004-635 du15/06/04)

PARAMETRE ORGANOLEPTIQUE NORME


Odeur ABSENCE
Couleur INCOLORE
Saveur désagréable ABSENCE
NORME
PARAMETRE PHYSIQUE UNITE
Température °C <25
Turbidité NTU <5
Conductivité µS/cm <3000
Ph 6,5-9,0
NORME
PARAMETRE CHIMIQUES UNITE
ELEMENTS NORMAUX MINIMA VMA
Calcium mg/l 200
Magnésium mg/l 50
Chlorure mg/l 250
Sulfate mg/l 250
Oxygène dissous % de saturation % 75
mg/l en
Dureté TH CaCO3 500
ELEMENTS INDESIRABLES
2(milieu
MATIERES ORGANIQUES
mg/l Alcalin)
5(milieu
Acide)
Ammonium mg/l 0,5
Nitrite mg/l 0,1
Azote total mg/l 2
Manganèse mg/l 0,05
Fer total mg/l 0,5

IV
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Phosphore mg/l 5
Zinc mg/l 5
Argent mg/l 0,01
Cuivre mg/l 1
Aluminium mg/l 0,2
Nitrate mg/l 50
Fluore mg/l 1,5
Baryum mg/l 1
ELEMENTS TOXIQUES
ARSENIC mg/l 0,05
Chrome total mg/l 0,05
Cyanure mg/l 0,05
Plomb mg/l 0,05
Nickel mg/l 0,05
Polychloro-biphenyl PCB mg/l 0
Cadmium mg/l 0,005
Mercure mg/l 0,001
SOLVANTS CHLORES
Chloroforme mg/l 0,05
Tétrachlorure de carbone mg/l 0,05
GERMES PATHOGENE ET INDICATEURS
DE POLLUTION FECALE
Coliformes totaux 0/100ml
Streptocoques fécaux 0/100ml
Coliformes thermo-tolérants (e.coli) 0/100ml
Clostridium sulfito-réducteur <2/20ml

Toute eau destinée à la consommation humaine doit être suivre les normes de
potabilité malagasy décrit dans décret n°2004-635 du15/06/04 ou la norme de
potabilité selon la norme de l’OMS.

V
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Annexe 5 : Résultat d’analyse d’eau de source

Date de 23/10/2015
prélèvement
23/10/2015
Date d'analyse
Fokontany Mandrevo, CR Analavory
Lieu
Limites
souhaitables
Sources de Eau de selon normes
Observations
prélèvement source OMS

Température normale
Température (°C) 25° C < 25°C

Turbidité (NTU) 5 < 5 NTU Eau non turbide


Conductivité
(µS/cm) 26.6 < 2000 µS/cm eau satisfait la limite souhaitable
Couleur Limpide Limpide Eau clair
Goût neutre Neutre aucunes anomalies
Odeur absence Inodore
Nitrate (mg/l) 0.11 < 50 mg/L la teneur en nitrate et en nitrite sont dans les
Nitrite (mg/l) 0.00 < 0,1 mg/L normes
Ammoniaque
0.01 < 0,05 mg/L
(mg/l) la valeur est dans la limite souhaitable
Fluorure (mg/l) 1 <1,5 mg/L
Ph 6.8 6,5 < pH < 8,5 Valeur de pH souhaitable

Coliformes fécaux
0 44°C/100ml Aucuns coliformes fécaux
ou CTT (UFC)
pendant 16h

Remarque l’eau est en bonne qualité

D’après l’analyse effectuée sur site, nous avons constaté que la source a exploité est en
bonne qualité, elle respect la valeur maximal admissible VMA dans la norme de la potabilité
Malagasy.

VI
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Annexe 6 : Résultats de calcul de dimensionnement

Q de
cote au P au
Points Tronçon calcul D J V L dH H piézométrique
sol (m) sol
(l/s) Mm m m/s m M Amont aval
S(Andoharano) 1246
Collecteur S-C 0.4 26.2 0.030639 0.742314 100 3.063902 1246 1242.936 1235 7.94
P1 C-P1 0.4 26.2 0.030639 0.742314 50 1.531951 1242.936 1241.404 1234 7.40
P2 P1-P2 0.4 26.2 0.030639 0.742314 50 1.531951 1241.404 1239.872 1236 3.87
P3 P2-P3 0.4 26.2 0.030639 0.742314 50 1.531951 1239.872 1238.34 1232 6.34
Traitement P3-T 0.4 26.2 0.030639 0.742314 200 6.127804 1238.34 1232.212 1226 6.21
P4 P3-P4 0.4 26.2 0.030639 0.742314 50 1.531951 1232.212 1230.68 1220 10.68
P5 P4-P5 0.4 26.2 0.030639 0.742314 50 1.531951 1230.68 1229.149 1211 18.15
R(sis à
Faliarivo) Réservoir 1211
K1 R-K1 1.2 53.6 0.006993 0.532086 100 0.699255 1211 1210.301 1200 10.30
K2 K1-K2 1.2 53.6 0.006993 0.532086 100 0.699255 1210.301 1209.601 1195 14.60
K3 K2-K3 1.2 53.6 0.006993 0.532086 100 0.699255 1209.601 1208.902 1190.2 18.70
N1 K3-N1 1.2 53.6 0.006993 0.532086 200 1.39851 1208.902 1207.504 1190 17.50
BF1 N1-BF1 0.2 19 0.041911 0.705754 50 2.09553 1207.504 1205.408 1185 20.41
N2 N1-N2 1 42.6 0.015132 0.701958 200 3.026463 1205.408 1202.382 1180 22.38
BF2 N2-BF2 0.2 19 0.041911 0.705754 50 2.09553 1205.408 1203.313 1178.35 24.96

VII
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

K4 K4-N2 0.8 42.6 0.01024 0.561566 100 1.024031 1202.382 1201.358 1175 26.36
K5 K4-K5 0.8 42.6 0.01024 0.561566 50 0.512015 1203.313 1202.801 1170.5 32.30
K6 K5-K6 0.8 42.6 0.01024 0.561566 50 0.512015 1201.358 1200.846 1170 30.85
N3 K6-N3 0.8 42.6 0.01024 0.561566 100 1.024031 1202.801 1201.777 1169 32.78
BF3 N3-BF3 0.2 19 0.041911 0.705754 50 2.09553 1200.846 1198.75 1167 31.75
K7 N3-K7 0.6 34 0.018065 0.661186 100 1.806512 1198.75 1196.944 1167.5 29.44
K8 K7-K8 0.6 34 0.018065 0.661186 100 1.806512 1196.944 1195.137 1165 30.14
N4 K8-N4 0.6 34 0.018065 0.661186 50 0.903256 1196.944 1196.04 1165 31.04
BF4 N4-BF4 0.2 19 0.041911 0.705754 20 0.838212 1196.04 1195.202 1163 32.20
BF5 N4-BF5 0.2 19 0.041911 0.705754 50 2.09553 1195.202 1193.107 1160 33.11
EPP N4-EPP 0.2 19 0.041911 0.705754 50 2.09553 1193.107 1191.011 1160 31.01

Le but de tous ces calculs est de voir les valeurs des pressions aux bornes fontaines, c’est-à-dire la pression aux bornes
fontaines doit être comprise entre 5 à 40 mètres. Si les resultats sont en dessous de 5 mètres, on recommence les calculs et deux choix
peuvent être pris. Soit, on augmente la dimension de la conduite ou la hauteur du réservoir. L’une de ces deux choix provoque
l’augmentation de la pression.Les pressions aux bornes fontaines sont : 20,41 – 24,96- 31,75- 32,20- 33,11- 31,01 mètres

VIII
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Annexe 7 : Profil en long de la conduite

Source Profil en long


1260
Réservoir
1240
Altitude (m)

1220

1200

Borne
1180
fontaine

1160

1140

1120

1100
0
100
150
200
250
450
500
550
650
750
850
1050
1100
1300
1350
1450
1500
1550
1650
1700
1800
1900
1950
1970
2020
2070
Longueur du tuyau (m)

IX
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Annexe 8 : Plan d’une borne fontaine

Vue en plan d’une borne fontaine

X
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Annexe 9 : Bordereau détail estimatif

DESIGNATION DES TRAVAUX U QTTE PU(Ar) MONTANT(Ar)


Bénéficiaires Projet
FRAIS GENERAUX
Frais d’étude Fft 1 750 000 750 000
Frais de magasinage et Fft 1 900 000 900 000
d’hébergement
Installation de chantier Fft 1 900 000 900 000
Repli de chantier Fft 1 500 000 500 000
Sous total frais généraux 900 000
2 150 000

OUVRAGE DE CAPTAGE

Décapage et débroussaillage m2 3,75 2 000 7 500


Fouille d’ouvrage m3 1,50 5 000 7 500
Ciment 10 24 000 240 000
Fers à béton 13 13 000 169 000
Planches pour coffrage 12 2 800 33 600
Pose de vanne d’arrêt en 1 22 000 22 000
laiton33/42
Pose de SR13 à serrer yc tts 2 7 368 14 736
sujétions de mise en œuvre 40
Pose de coude PVC yc tts 1 4 752 4752
sujétions de mise en œuvre 50
Pose des tuyaux PEHD de PN ml 10 2376 23 760
10 DN 26,2 /32
Gravillons m3 25 000
3
Sable m 5 000
Mains d’œuvres H/j 16 3000 48 000
Remblai pour comblement de m3 1,35 1000 1 350
fouilles
Sous total ouvrage de captage 64 350 507 848
CONDUITE D’AMENEE
Fouille en tranchée ml 555 500 277 500

XI
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Pose des tuyaux PEHD de PN ml 550 2376 1 306 800


10 DN 26,2 /32
Pose de tuyaux galvanisés yc Barre 5 2490 124450
tts sujétions de mise en œuvre
DN 34
Pose de SR 12 à serrer yc tts U 20 14 016 280 320
sujétions de mise en œuvre 50
Pose de SR 14 à serrer yc tts U 12 7 246 86 952
sujétions de mise en œuvre 50
Pose de raccord union galva yc U 4 8 050 32 200
tts sujétions de mise en œuvre
40/49
Remblai pour comblement des Ml 1320 200 264 000
fouilles
Sous total conduite d’amenée 541 500 1 830 722

RESERVOIR
Décapage et débroussaillage m2 36 2 000 72 000
Fouille d’ouvrage m3 20 5 000 100 000
Ciment U 94 24 000 2 256 000
Fers à béton 8 Barre 101 13 000 1 313 000
Fers à béton 10 Barre 19 21 000 399 000
3
Gravillons m 9,5 25 000 237 500
Sable m3 7 5 000 35 000
Bois carré de 4m U 30 7 000 210 000
Bois rond de 3,50m U 90 1 800 162 000
Planche de 4m pour coffrage U 150 2 800 420 000
Pose de vanne en laiton U 2 22 000 44 000
sujétions de mise en œuvre
33/42
Pose de SR 13 à serrer yc tts U 2 7 368 14 736
sujétions de mise en œuvre 40
Pose de coude en PVC U 2 3 192 6 384
sujétions de mise en œuvre 40
Pose Te galva sujétions de U 2 3 990 7 980

XII
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

mise en œuvre 40/49


Pose de Mamelon sujétions de U 4 4 980 19 920
mise en œuvre 40/49
Pose de coude Galva sujétions U 5 3 700 18 500
de mise en œuvre 40/49
Pose de tuyaux galva 0,30 m U 4 4 920 19 680
40/49
Pose de tuyaux PEHD ml 10 4 838 48 380
sujétions de mise en œuvre
42,6/50
Main d’œuvres H/j 80 3 000 240 000
3
Remblai pour comblement de m 2,25 1 000 2 250
fouille
Sous total réservoir 848 750 4 777 580
CONDUITE DE DISTRIBUTION
Fouille en tranchée ml 1800 500 900 000
Pose tuyaux PEHD 42,6/50 ml 700 7020 4 914 000
Pose tuyaux PEHD 34/40 ml 300 4 510 1 353 200
Pose tuyaux PEHD 26 ,2/32 ml 250 3 450 862 500
Pose tuyaux PEHD 19/20 ml 270 1 490 402 300
Pose tuyaux galva 40/49 barre 7 74 000 518 000
Pose tuyaux galva 33/42 barre 11 55 000 605 000
Pose tuyaux galva 26/34 barre 5 39 000 195 000
Pose SR 12 à serrer 50 U 11 18 887 207 757
Pose SR 12 à serrer 40 U 10 14 016 140 160
Pose SR 12 à serrer 32 U 8 8 899 71 192
Pose SR 12 à serrer 25 U 3 6 896 20 688
Pose SR 14 à serrer 50 U 8 11 124 88 992
Pose SR 14 à serrer 40 U 14 7 946 111 244
Pose SR 14 à serrer 32 U 2 5 562 11 124
Pose de raccord union galva U 4 10 260 41 040
40/49
Pose de raccord union U 6 8 050 48 300
galva33/42
Pose de raccord union U 2 5 676 11 352
galva26/34

XIII
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Pose de coude galva 40/49 U 8 3 700 29 600


Pose de coude galva 33/42 U 12 3 180 38 160
Pose de coude galva 26/34 U 4 5676 22 704
Pose de Té réduit à serrer U 5 28 538 142 690
50/25
Pose de Té réduit à serrer U 4 20 856 83 424
40/25
Pose de Té réduit à serrer U 1 13 240 13 240
32/25
Pose de Red à serrer 50/40 U 2 18 370 36 740
Pose de Red à serrer 40/32 U 2 12 590 25 180
Pose de Red à serrer 40/25 U 1 12 280 12 280
Pose de Red à serrer 32/25 U 5 7 220 36 100
Main d’œuvres H/j 25 3 000 75 000
Remblai pour comblement de ml 2800 200 560 000
fouille
Sous total conduite de distribution 1 535 000 10 041 967
BORNE FONTAINE AVEC CLOTURE Nombres=6
Décapage sur terrain de toute m2 52 2 000 104 000
nature
Fouille d’ouvrage m3 28,8 5 000 144 000
3
Ciment m 3,84 24 000 92 160
Fers à béton m2 39,1 13 000 508 560
Planche de 4m pour coffrage m2 28,8 2 800 80 640
Bois carrée m 96 7 000 672 000
Pose de tuyaux galva 20/27 ml 29 4 500 130 500
Pose de robinet de puisage U 6 15 000 90 000
20/27
Pose de coude de galva 20/27 U 24 1 100 26 400
Pose de Manchon galva 20/27 U 12 1 100 13 200
Pose se SR 14 à serrer 25 U 12 3 960 47 520
Pose de tuyaux PEHD PN 12,5 ml 120 5 789 694 680
DN 40 ,8/50
Main d’œuvres H/j 25 3 000 75 000
Sous total bornes fontaines 323 000 2 355 660
FOURNITURES DIVERSES

XIV
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Fourniture de peinture Kg 35 2 500 87 500


bicouche extérieur
Fourniture de peinture à Kg 2 7 000 14 000
l’huile
Fourniture de rouleau à U 1 7 000 7 000
peindre
Fourniture de pinceau U 2 800 1 600
Fourniture de filasse poupé 1 7 000 7 000
Fourniture de fer recuit Kg 15 4 000 60 000
Fourniture de colle Girfix U 2 7 400 14 800
Fourniture de Sikalite Kg 6 8 500 51 000
Fourniture de lame de scie à U 10 3 000 30 000
métaux stanley
Fourniture de white spirit L 3 900 2 700
Sous total fournitures diverses 0 275 600

XV
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

Table des matières


REMERCIEMENTS ................................................................................................................. i
SOMMAIRE .............................................................................................................................ii
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................iii
LISTE DES SCHEMAS ..........................................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX........................................................................................................ iv
LISTE DES ANNEXES ...........................................................................................................v
LISTE DES ACRONYMES .................................................................................................... vi
INTRODUCTION ................................................................................................................... 1
PARTIE I : LA ZONE D’ETUDE ........................................................................................... 3
Chapitre I: Contextes de la zone d’étude ............................................................................. 3
1 . Historique et contexte du projet ..................................................................................... 3
1.1 Historique................................................................................................................. 3
1.2 Contexte du projet .................................................................................................... 3
2 -Contextes géographique.................................................................................................. 4
2.1 Situation géographique ............................................................................................ 4
2.2 Milieu physique ....................................................................................................... 6
2.3 Milieu socio- économique........................................................................................ 9
Chapitre II : Contextes géologiques et hydrogéologique de la zone du projet .................. 12
1 Contexte géologique ...................................................................................................... 12
2 Contexte hydrogéologique ............................................................................................. 13
PARTIE II : METHODOLOGIE ET DONNEES DE BASE DE SYSTEME
D’ADDUCTION D’EAU POTABLE ................................................................................... 15
Chapitre III: Méthodologie ................................................................................................ 15
1 La recherche documentaire ............................................................................................ 15
2 Descente sur terrain et collecte des données complémentaires :.................................... 15
3 Traitement des données :................................................................................................ 16
Chapitre IV: Données de base de la zone d’étude.............................................................. 17
1 . Situation actuelle de l’approvisionnement en eau et assainissement ........................... 17
2 Evaluation des besoins en eau de la population dans le Fokontany Mandrevo ............. 17
2.1 Population actuelle et horizon du projet ................................................................ 18
2.2 Consommation journalière ..................................................................................... 18
3 Analyse hydrologique .................................................................................................... 21
3.1 Etude de bassin d’apport ........................................................................................ 21
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

3.2 Estimation de la densité de drainage ...................................................................... 24


4 Etude de réalimentation de nappe .................................................................................. 26
4.1 Le cycle de l’eau .................................................................................................... 26
4.2 Recharge de la nappe ............................................................................................. 27
5 Evaluation du potentiel en eau du bassin versant........................................................... 29
5.1 Classification des nappes et structure des aquifères .............................................. 29
5.2 Inventaire des sources ............................................................................................ 30
5.3 Estimation des débits des sources .......................................................................... 31
6 Débit tenu pour le projet ................................................................................................ 34
6.1 Adéquation des ressources aux besoins ................................................................. 35
6.2 Comparaison de débit estimé et le débit mesuré sur terrain................................... 36
7 Qualité de l’eau .............................................................................................................. 36
7.1 Objectifs d’analyse................................................................................................. 37
7.2 Analyse de l’eau de source d’Andoharano............................................................. 37
Chapitre V- Etude de sa vulnérabilité en qualité et quantité.............................................. 40
1 Définition ....................................................................................................................... 40
2 Facteurs de vulnérabilité des ressources en eau ............................................................. 40
3 Evaluation des sept paramètres « DRASTIC » .............................................................. 40
3.1 La méthode DRASTIC........................................................................................... 40
3.2 Résultats et interprétations ..................................................................................... 42
PARTIE III : TECHNIQUE D’UN SYSTEME D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
GRAVITAIRE ....................................................................................................................... 46
Chapitre VI : Description technique de l’ouvrage ............................................................. 46
1 Description générale ...................................................................................................... 46
2 Présentation générale ..................................................................................................... 46
Chapitre VII: Dimensionnement et calage des ouvrages ................................................... 47
1 Ouvrage de captage ........................................................................................................ 47
2 Ouvrage de traitement .................................................................................................... 48
2.1 Système de traitement ............................................................................................ 48
2.2 Choix de traitement du Fokontany Mandrevo ....................................................... 48
2.3 Entretien du filtre ................................................................................................... 49
3 Réservoir de stockage .................................................................................................... 49
3.1 Rôles du réservoir .................................................................................................. 50
3.2 Dimensionnement du réservoir .............................................................................. 50
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

3.3 Hauteur du réservoir .............................................................................................. 51


3.4 Temps de remplissage du réservoir ........................................................................ 52
3.5 Equipement du réservoir ........................................................................................ 52
3.6 Entretien du réservoir d’eau .................................................................................. 54
4 Des bornes fontaines ...................................................................................................... 54
4.1 Critères de choix de site d’implantation des bornes fontaines ............................... 54
4.2 Débit des bornes fontaines .................................................................................... 55
4.3 Les éléments de la borne fontaine .......................................................................... 56
5 Conduite d’amenée et réseau de distribution ................................................................ 57
5.1 Méthodologie et critères de dimensionnement ...................................................... 57
5.2 Réseau de distribution ............................................................................................ 58
5.3 Conduites d’amenée ............................................................................................... 61
5.4 Protection des conduites contre le coup de bélier .................................................. 62
5.5 Calculs des dimensionnements des conduites ........................................................ 64
Chapitre VIII : Gestion de l’eau......................................................................................... 66
1 Mode de gestion ............................................................................................................. 66
2 Choix du mode de gestion de point d’eau du Fokontany Mandrevo ............................. 66
Chapitre IX : Etude environnementale et évaluation du coût de réalisation du projet..... 68
1 Aperçu sur les impacts environnementaux au niveau du Fokontany Mandrevo............ 68
2 Impact sur le changement climatique............................................................................. 68
3 Evaluation du coût de réalisation du projet .................................................................... 70
CONCLUSION ...................................................................................................................... 71
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................... 75
ANNEXES ................................................................................................................................ I
RESUME .............................................................................................................................. XIX
Mémoire de fin d’étude en STGG, domaine sciences et technologies Année 2015

RESUME
L’eau, en tant que ressource indispensable à la vie, reste inaccessible dans le
Fokontany Mandrevo surtout en terme de qualité et quantité.
Le système d’adduction d’eau potable gravitaire est installé pour adapter à la situation
démographique de la localité, mais surtout pour le moderniser afin d’améliorer l’accès à
l’eau potable des populations.
Un captage direct d’une source a été choisi avec une production d’eau dans la nappe 0,40
l/s, dont la capacité de réservoir est de 20m3. Il sera prévu aussi cinq (6) bornes fontaines.

L’application de la méthode DRASTIC, les zones ont de vulnérabilités moyenne et faible


qui s’alternent dans les parties Sud et Ouest couvrant à peu près de 69,88 % de la zone
d’étude.

Quelque soit les résultats obtenus, une application des périmètres de protection
rapprochée des sources sera nécessaire. Ceci, afin d’assurer une protection maximale des
sources contre la pollution.

Mots clés : AEPG ; Fokontany Mandrevo ; source ; vulnérabilité, eau potable ; population.
ABSTRACT:
Water, as an essential resource essential to the life, particularly remains inaccessible in
Fokontany Mandrevo in term of quality and quantity.

The system of gravitating drinking water adduction is installed to adapt to the


demographic situation of the locality, but especially to modernize it in order to improve the
access to drinking water of the populations.

A direct collecting of a source was selected with a production of water in the tablecloth 0,4
l/s, whose capacity of reservoir is of 20 m3. It will be envisaged five (6) terminals fountains
for the inhabitants. The application of method DRASTIC, the zones have vulnerabilities
average and weak which are alternated in the Southern part and West covering about of 69,
88 % of the zone of study.

Some is the results obtained, an application of the parameters of protection brought


closer to the sources will be necessary. This, in order to ensure a maximum protection of the
sources against pollution.

Key words: AEPG, Fokontany Mandrevo, source, vulnerability, drinking water, population.

Encadreur L’impétrant

Jean Bruno RATSIMBAZFY RAHARINIRINATAHIRY Narindra


Anjaramiarisoa
Mail : jbratsim@gmail.com
Mail : famantanana@gmail . com
Tél : 0331158019
Tel : 0330447495 /0345287841

Vous aimerez peut-être aussi