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Présenté à
Références bibliographiques 8
2.2.2. Carbonisation 10
2.1.5. Séchage 13
2.3. Futur 13
2.4. Conclusion 14
Introduction générale
Dans le but de freiner la déforestation et la pollution de l’environnement, il y a des
étudiants Camerounais qui ont trouvée qu’à la place d’utiliser le bois pour la fabrication du
charbon, on exploitant les déchets ménagers comme matière primaire.
-Les déchets résultant de l’activité de cuisine : ces sont des parties non utilisées des
produits entrant dans la préparation des repas.
-Les restes d’aliments.
-Les cendres et fumiers.
-Les produits d’emballage : le papier et le carton, le verre, la porcelaine, la ferraille
constituée en majorité par les boîtes de conserve.
-Le textile, les crottins d’animaux, les animaux morts.
-Les feuilles sèches provenant du nettoiement des cours et jardins privés.
-Le cuir et le caoutchouc, les matières synthétiques.
-Les débris de bois.
-Les cailloux et le sable.
Les ordures ménagères comprennent en dehors des déchets des ménages ordinaires et des
populations vivant en institution, les déchets de la voirie, de commerce etc. [1]
Fig 1.1 : le contenue d’une poubelle
1.3.1 Définition :
On appelle charbon actif tout charbon ayant subi une préparation particulière et qui, de ce
fait, possède à un haut degré la propriété de fixer et de retenir certaines molécules amenées à
son contact. Il s'agit d'une structure amorphe composée principalement d'atomes de carbone,
généralement obtenue après une étape de carbonisation d'un précurseur à haute température
Le charbon actif peut être produit à partir de toute matière organique végétale riche en
carbone : bois, écorce, pâte de bois, coques de noix de coco, coques de cacahuètes, noyaux
d'olives, ou bien de houille, tourbe, lignite, résidus pétroliers.[3]
Faire du charbon bio avec des éplucheurs des bananes ou des restes de céréales, c’est le
pari qu’ont lancé des étudiants de l’université de Douala [4].
Muller Tenkeu Nandou, un jeune chercheur camerounais, vient de réussir l’exploit de
produire du charbon organique non polluant à partir des déchets ménagers [5] :
« Nous avons fait des études sur la région de Douala, et le constat est sans appel : 79%des
personnes utilisent du bois ou du charbon du bois comme source d’énergie domestique. Le
problème, c’est que ce sont deux sources qui participent à la déforestation de notre région : les
bois des mangroves sont tellement recherches qu’ils s’amenuisent. Ils sont soit découpés, soit
brules directement dans le foret pour faire du charbon de bois. D’un autre coté il y avait aussi
ces tas de compost géants qui pullulent à Douala. On s’est demande si on pouvait faire dune
pierre deux coups en créant une nouvelle source d’énergie avec ses déchets.
Nous avons fait le tour des marches et des particuliers avec des tricycles et nos brouettes
pour ramasser tout ce qui trainait, des éplucheurs de bananes, des restes de manioc, ou des
rebus de café avec l’idée d’en faire un nouveau type de charbon écologique. » [4]
-les déchets sont ensuite réduits à l’état de cendres dans des fours qui ne dégagent pas de
fumée (carbonisation). [4]
Pour obtenir le charbon traditionnel, on abat les arbres, ce qui accentue le changement
climatique. Or ce charbon à l’avantage de réduire au maximum la déforestation puis qu’il ne
recourt pas à l’abattage des arbres [6]. En plus du faible impact environnemental du produit,
l’initiative permet de recycler les déchets ménagers qui inondent les rues de la ville [4].
Le charbon couvrait 28.1% des besoins énergétiques mondiaux en 2015, contre 24.5% en
1973 ; il est actuellement la seconde ressource énergétique de l’humanité, derrière le pétrole
(31.7%) et devant le gaz naturel (21.6%) [7], et le combustible fossile le plus utilisé dans le
monde pour la production d’électricité, source de 39.3% de l’électricité mondiale produite en
2015 contre 38.3%en 1973 [8]
De nombreux pays l’utilisent encore comme source d’énergie principale en 2015 comme
l’Afrique du sud (68%) [9] la chine (67%) en baisse : 69.6% en 2013) [10] et la Pologne
(51%) [11].
Le charbon utilisé aussi dans la production d’acier (environ 7% du charbon consommé
dans le monde), la production de ciment (4% du charbon consommé dans le monde) et la
production des grandes quantités de cendres.
Référence bibliographique :
[3] : Wikipidia
[7] : agence internationale de l’énergie (AIE), Key world Energy Statistics 201 ;(page6)
19 septembre 2017.
[8] : agence internationale de l’énergie (AIE), Key world Energy Statistics 201 ;(page30)
19 septembre 2017.
[9] : South Africa ; Balances for 2015, site Agences internationale de l’énergie.
-C’est une nouvelle source d’énergie qui ne dégage pas de fumée noire, et donc évité
d’endommager le dessous des marmites, qui ont donc une durée de vie plus importante.
-Il dégage deux fois moins de dioxyde de carbone qu’un charbon classique.
-Il est moins cher pour le consommateur « un kilo ne coute que 500 francs CFA (0.08
centimes d’euros) contre environ 1000 (0.16 centimes d’euros) pour du charbon de bois » [4]
Les briquettes de charbon peuvent être carbonisées ou non et la différence se situe dans les
pressions de densification.
Les processus de fabrication des briquettes à partir des déchets ménagers varient selon le
type de briquette carboné ou non carboné. Or, dans ce projet on va s’intéresser à briquettes
carbonées.
Densification
Briquette du Séchage
charbon
-Les matières premières triées sont séchées au soleil avant d’être carbonisées, au contraire, le
taux élevé d’humidité rend le rendement de la carbonisation médiocre.
-Les matières premières de grande taille doivent être déchiquetées en petites pièces
(15cm*15cm) pour faciliter la carbonisation.
-Dans le cas des déchets de papiers et cartons, ils doivent être trempés dans l’eau pendant 4
jours et par suite déchiquetés en petits morceaux (environ 2 cm²) faciles à densifier. Pendant
ces quatre jours, les papiers sont mous, faciles à déchiqueter manuellement et par conséquent
faciles à densifier. Ces papiers subissent directement la compression.
2.2.2. La carbonisation :
Cette dernière, se produite dans un espace fermée où l’entrée d’air est contrôlée afin que
les déchets ménagers ne soit pas bruler et réduit en cendres, mais donne du charbon.
Le processus de pyrolyse ne démarre que lorsque les déchets ménagers ont été portés à une
température d’environ 400°C.
La transformation des déchets ménagers selon la température :
de 13 à 15%
Selon la biomasse
Carbonisation hydrothermale(HTC)
Pour assurer l’adhésion entre les particules du charbon et la solidité des briquettes
combustibles, un liant peut être ajouté. Cela peut être de l’amidon, de la gomme arabique, de
la mélasse ou de l’argile. Le pourcentage varie entre 10% et 20% dans le cas de l’argile.
Pour les briquettes en papier, un liant n’est pas nécessaire. Les papiers sont des matières
fibreuses. Ils contiennent des protéines et de longues fibres cellulosiques qui assurent la
liaison.
2.2.4. Agglomération ou compression ou densification :
La biomasse obtenue est très friable, et léger donc, il faut subir la technique de
densification .On densifiant la biomasse du charbon, car sa faible masse volumique complique
la manutention, le transport, l’entreposage et la combustion, or ces problèmes peuvent être
résolus grâce à l’agglomération.
La densification est un processus qui permet d’obtenir un combustible liquide ou solide
plus dense et aux propriétés plus uniformes que la biomasse brute.
Il y a deux types de l’agglomérateur :
- Agglomérateur à plateau rotatif.
- Agglomérateur par extrusion delta 2000.
2.2.5. Séchage du charbon :
Le séchage des briquettes du charbon se faite au soleil étalé sur une bâche ou de manière
plus efficaces sur des claies posées sur des racks à l’aide des ventilateurs pour accélérer le
séchage, et le temps de séchage est compris entre deux à trois jours selon l’ensoleillement.