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L’auteur : Anthony GAVOR : Maître es-Sciences

Professeur de Sciences Physiques au lycée.

Collaboration :
Mahamouda LABO : Maître es-Sciences
Professeur de Sciences Physiques au lycée.
Makafui K. GBEMU : Maître es-Sciences
Professeur de Sciences Physiques au lycée.

Tous nos remerciements à :


M. AMETODJI K. Stéphane : Fondateur Directeur du Complexe Scolaire ENTENTE
M. NOVIEKOU Aményo : Proviseur
Madame SAMTOU Essi Déla Epse ADOUKPO : Proviseur
M. TCHASSANTI Sama : Professeur de Sciences Physiques au lycée.
M. NYAVOR Bony : Professeur de Français au lycée.
M. DZOKPE Kodjo : Professeur de Sciences Physiques au lycée.
M. KOKOU Kodjo : Professeur de Sciences Physiques au lycée.
M. ADHIRIKAH Marzouk : Professeur de Sciences Physiques au lycée
M. ABALO Kossi : Professeur de Sciences Physiques au lycée.
M. YEWU Rémy : Professeur de Mathématiques au lycée.
M. EKLU-NATE Blaise : Professeur de Mathématiques au lycée.
BIBLIOGRAPHIE
Notre bibliographie de base pour rédiger cet ouvrage :
Physique 1e S
- Eurin-Gie { } Edition 1987
Chimie 1e S
Physique 1e S
- G. Martin { } Edition Bordas 1987
Chimie 1e S
Physique 1e
- Tomasino { } Edition Nathan 1987
Chimie 1e
Physique 1e S/E
- Delagrave Physique { } Edition Hachette
Chimie 1e S/E
e
Physique 1 S/E
- Dégurse { } Edition Hatier 1988
Chimie 1e S/E
- Epreuves d’examen de probatoire C et D Session normale, de 2000 à 2019
- Epreuves de Sciences Physiques des compositions régionales
Pour toutes observations,
remarques et suggestions,
s’adresser à :
Collection G.K.
B.P. 80102 Lomé Tokoin TOGO
Tel: 22-56-59-63 / 90-06-64-12 / 99-53-11-12
Avant-propos

« Travaillez pour vous rendre utile ; rendez vous utile pour être aimé et soyez aimé
pour être heureux » CHARLES NODIER

Cette invite au travail bien faitdans la modestie et dans l’humilité selon CHARLES
NODIER est à la base de tout bonheur. Elle prend tout son sens quand on sait que les
résultats des élèves en classes au lycée et aux différents examens de fin d’année ne sont
plus encourageants en particulier, ceux des Sciences Physiques.

Conscient que le succès scolaire en particulier en Sciences Physiques se réalise à travers le


travail méthodique et rigoureux, la collection G.K. dont nous sommes promoteur vient
apporter sa contribution au relèvement du niveau des apprenants en les accompagnant aussi
bien dans les classes de passage que dans les classes d’examen avec des sujets de Sciences
Physiques des examens et des exercices proposés qui sont corrigés.

Nous invitons à cet effet les élèves des classes de Première CD à s’approprier ce
document et à s’en servir avec efficacité pour leur réussite aux examens.

Nous souhaitons aussi que cet ouvrage conçu pour les candidats au probatoire, constitue un
outil de travail efficace pour nos collègues professeurs de Sciences Physiques.
Nous vous demandons humblement de ne pas hésiter à nous faire part de vos remarques et
suggestions qui seront toujours accueillies avec plaisir car nous sommes conscients
qu’aucune œuvre humaine n’est jamais parfaite.

Comment utiliser l’ouvrage

Entrainez-vous au fur et à mesure de l’année, à l’aide du sommaire, sur les sujets


correspondant aux thèmes vus en classe. Travaillez-les le plus possible, dans un
premier temps, avec la seule aide du cours puis confrontez ce que vous avez fait avec
le corrigé proposé.
SOMMAIRE

CHIMIE
Chimie organique
1 Importance de l’élément carbone …………..………………………… 5−6
2 Alcane ………………………………………………………………… 7−9
3 Alcènes et Alcynes………….………………………………………... 10−12
4 Composés aromatiques ………….…………………………………… 13−16
5 Composés organiques oxygénés….…………………………………… 17−18
6 Éthanol, Éthanal, Acide éthanoïque .…………………………………. 19−21
7 Estérification-Hydrolyse ...……….…………………………………… 22−26

Oxydoréduction
8Oxydoréduction en solution ..………………………………………… 27−29
9Potentiel d’oxydoréduction...………………………………………….. 30−33
10Autres exemples de couples d’oxydoréduction, dosage redox..………. 34−36
11Réaction redox par voie sèche, nombre d’oxydation…………..……… 37−38
12Application de l’oxydoréduction…………………………………….. 39−41

PHYSIQUES
Mécanique
1 Travail puissance et énergie cinétique d’un solide en translation…….. 42−46
2 Travail puissance et énergie cinétique d’un solide en rotation………... 47−50
3 Energie potentielle de pesanteur, Energie mécanique………………… 51−55
4 Compressibilité et dilatation de gaz ………………………………….. 56−59
5 Travail et chaleur …………………………………………………….. 60−61
Électricité
6 Champ électrostatique ………………………………………………... 62−64
7 Energie et Puissance électrique, Bilan d’énergie……………………… 65−70
8 Condensateur …………………………………………………………. 71−73
Ondes
9 Phénomènes vibratoires et propagation……………………………….. 74−76
10 Réflexion et réfraction ………………………………………………. 77−78
11 Interférence lumineuses ……………………………………………... 79−81
BACI séries C4 et D 2010 à 2019……………………………. 209−280
5

IMPORTANCE DE L’ÉLÉMENT CARBONE


Exercice1
Déterminer la composition centésimale massique des constituants de composés tels
que le butane de formule brute (𝐶4 𝐻10 ), le toluène de formule brute (𝐶7 𝐻8 ) et le
saccharose de formule brute (𝐶12 𝐻22 011 ).
Exercice 2
La combustion complète de 0,3g d’un composé organique dans l’oxygène en excès
donne 0,432g d’eau et 0,924g de dioxyde de carbone.
1° Montrer que ce composé est un hydrocarbure.
2° Trouver sa composition centésimale massique.
3° Trouver sa masse molaire sachant que la densité de vapeur est 3,46.
Déduire de ces calculs la formule brute de l’hydrocarbure.
Exercice 3
Un eudiomètre, retourné sur une cuve à mercure, contient 20cm3 d’un composé 𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂
vaporisé et 90cm3 d’un excès de dioxygène. Après l’étincelle et retour aux conditions
4
initiales de pression et de température, le volume gazeux restant vaut 70cm 3 dont
7
sont absorbables par la potasse et le reste par le phosphore.
1° Ecrire l’équation-bilan de la combustion complète de ce composé.
2° Déterminer la formule brute de ce composé.
3° Ecrire les formules semi-développées des isomères de ce composé.
Exercice 4
La combustion complète de 𝑚 = 2,30𝑔d’un liquide organique A produit une
augmentation de masse de 4,40g pour les tubes à potasse et 2,70g pour tubes à ponce
sulfurique.
1° Montrer que cette substance n’est pas un hydrocarbure.
2° Déterminer la masse molaire M de ce liquide sachant que le volume molaire de ce
liquide est 𝑉𝑚 = 58,23𝑚𝑙 ; sa masse volumique étant 𝜇 = 790𝑘𝑔/𝑚3 .
3° Déterminer la composition centésimale massique du liquide A.
4° Déterminer la formule brute de A.
Exercice 5
On considère un composé organique A contenant uniquement du carbone, de
l’hydrogène et de l’oxygène. L’analyse du composé A montre que pour 10,4g de A on a
6g de carbone, 1,2g d’hydrogène et 3,2g d’oxygène.
1° Exprimer x et y en fonction de z.
2° Trouver la formule brute la plus simple de A.
Exercice 6
L’acide acétylsalicylique contient en masse 60% de carbone et 35,5% d’oxygène.
Ce composé est constitué uniquement de carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène.
Dans une fiole jaugée de 100ml on dissout un comprimé de 0,5g d’aspirine et on
complète à 100ml. La solution obtenue est dosée par une solution de soude de
concentration 𝑐 = 0,1𝑚𝑜𝑙/𝑙. Il faut 27,8ml de soude pour que le dosage soit terminé.
Sachant que la soude et l’acide acétylsalicylique réagisse mole à mole, déterminer :
Collection G.K. Importance de l’élément carbone
6

1° La quantité d’aspirine contenue dans le comprimé.


2° La masse molaire de l’aspirine
3° La formule brute de l’aspirine.
Exercice 7
Un liquide organique a pour formule brute CxHyOz. On en vaporise 0,018g dans un
eudiomètre contenant un excès de dioxygène. Après passage de l’étincelle électrique,
on trouve que la combustion a nécessité 30,8 cm3 de dioxygène et donné 22,4 cm3 d’un
gaz absorbable par la potasse, les volumes gazeux étant mesurés dans les conditions
normales. La densité de vapeur du composé est voisine de d = 2,48.
1° Ecrire l’équation de la combustion.
2° Déterminer x, y et z et écrire la formule brute du composé.
3° Calculer la masse d’eau recueillie.
Exercice 8
La « gaz de pétrole liquéfié » ou « G.P.L. », est un carburant. C’est un mélange à trois ou
quatre atomes de carbone. Dans les conditions telles que le volume molaire
Vm=25l.mol-1, un mètre cube de « G.P.L. » gazeux a une masse m=2,12kg.
On admet que le liquide et le gaz ont la même composition. Soit m1 la masse d’alcanes à
3 atomes de carbones (C3H8) et m2 la masse d’alcanes à 4 atomes de carbone (C4H10)
présents dans un mètre cube de « G.P.L. » gazeux. Soit n1 et n2 les quantités de matières
correspondantes.
1° Quelle relation simple existe-t-il entre n1, n2, Vm et le volume total VT=1m3 ?
2° Exprimer m1 en fonction n1 et m2en fonction de n2.
En déduire une relation entre m, n1 et n2.
3° Résoudre le système des deux équations faisant intervenir n1 et n2.
En déduire la composition molaire du « G.P.L. ».
Exercice 9
La combustion complète de m = 3,6g d’un composé organique de formule CxHyO donne
de l’eau et un volume v = 4,48l de dioxyde de carbone. La densité de vapeur de ce
composé est d = 2,48.
1° L’équation de la création s’écrit : Cx Hy O + n ∙ O2 → m ∙ CO2 + p ∙ H2 O
Déterminer n, m et p en fonction de x et/ou de y pour que l’équation soit équilibrée.
2° Calculer les valeurs de x, y, n, m et p. Quelle est la formule brute de ce composé ?
3° Quelle est sa composition centésimale ?
4° Calculer le volume d’oxygène utilisé.

Collection G.K. Importance de l’élément carbone


7

Corrigé
Exercice1
Composition centésimale massique des constituants
* Butane 𝐶4 𝐻10
𝟒𝐌𝐂
%𝐂 = × 𝟏𝟎𝟎 = 𝟖𝟐, 𝟕𝟔 ; %𝐇 = 𝟏𝟎𝟎 − %𝐂 = 𝟏𝟕, 𝟐𝟒
𝐌𝑪𝟒 𝑯𝟏𝟎
* Toluène 𝐶7 𝐻8
𝟕𝐌𝐂
%𝐂 = × 𝟏𝟎𝟎 = 𝟗𝟏, 𝟑𝟎 ; %𝐇 = 𝟏𝟎𝟎 − %C = 𝟖, 𝟕𝟎
𝐌𝑪𝟕 𝑯𝟖

* Saccharose 𝐶12 𝐻22 011


𝟏𝟐𝐌𝐂 𝟐𝟐𝐌𝐇
%𝐂 = × 𝟏𝟎𝟎 = 𝟒𝟐, 𝟏𝟏 ; %𝐇 = × 𝟏𝟎𝟎 = 𝟔, 𝟒𝟑
𝐌𝑪𝟏𝟐 𝑯𝟐𝟐 𝟎𝟏𝟏 𝐌𝑪𝟏𝟐 𝑯𝟐𝟐 𝟎𝟏𝟏
%𝐎 = 𝟏𝟎𝟎 − (%𝐂 + %𝐇) = 𝟓𝟏, 𝟒𝟔
Exercice 2
1° Montrons que le composé est un hydrocarbure
3 1
* mC = mCO2 = 0,252g ; mH = mH2O = 0,048g
11 9
* mC + mH = 0,3g = m (masse du composé organique brûlé)
Le composé ne contient que du carbone et d’hydrogène ; c’est donc un hydrocarbure
2° Composition centésimale massique du composé
m
%C = C ∙ 100 AN : %𝐂 = 𝟖𝟒 ; %H = 100 − %C AN : %𝐇 = 𝟏𝟔
m
3°* Masse molaire du composé
𝐌 = 𝟐𝟗𝐝 AN : 𝑀 = 29 × 3,46 soit 𝐌 = 𝟏𝟎𝟎𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
* Formule brute de l’hydrocarbure
12x y M
= = On trouve x = 7 et y = 16 d’où la formule brute 𝑪𝟕 𝑯𝟏𝟔
%C %H 100
Exercice 3
1° Equation-bilan de la combustion complète du composé
𝑦 1 𝑦
𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂 + (𝑥 + − ) 𝑂2 𝑥𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
4 2 2
2° Formule brute de ce composé
𝑉𝑂2 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é 𝑉𝐶𝑂2
𝑉𝐶𝑥 𝐻𝑦𝑂 = 𝑦 1 =
𝑥+ − 𝑥
4 2
4 4
𝑉𝐶𝑥 𝐻𝑦𝑂 = 20𝑐𝑚3 ; 𝑉𝐶𝑂2 = 𝑉𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 = × 70𝑐𝑚3 = 40𝑐𝑚3 (absorbé par la potasse)
7 7
𝑉𝑂2𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 = 𝑉𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 − 𝑉𝐶𝑂2 = 70𝑐𝑚3 − 40𝑐𝑚3 = 30𝑐𝑚3 ;
𝑉𝑂2𝑈𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é = 𝑉0 𝑂2 − 𝑉𝑂2𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 = 90𝑐𝑚3 − 30𝑐𝑚3 = 60𝑐𝑚3
On trouve x = 2 et y = 6 d’où la formule brute 𝐂𝟐 𝐇𝟔 𝐎
3° Formules semi-développées des isomères de ce composé
CH3—CH2—OH ; CH3—O—CH3
Exercice 4
1° Montrons que cette substance n’est pas un hydrocarbure
La potasse absorbe le dioxyde de carbone et la ponce sulfurique l’eau
3 1
* mC = mCO2 AN : mC = 1,20g ; mH = mH2O AN : mH = 0,30g
11 9
* mC + mH = 1,50g qui est différente de la masse 𝑚 du liquide organique.
Collection G.K. Importance de l’élément carbone
8

Le liquide organique n’est donc pas un hydrocarbure


2° Masse molaire M du liquide
𝑴 = 𝝁𝑽𝒎 AN : M = 790 × 58,23.10−3 soit 𝐌 = 𝟒𝟔𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
3° Composition centésimale massique du liquide A
m m
%C = C × 100 AN : %𝐂 = 𝟓𝟐, 𝟏𝟕 ; %H = H × 100 AN : %𝐇 = 𝟏𝟑, 𝟎𝟒
m m
%O = 100 − ( %C + %H) AN : %𝐎 = 𝟑𝟒, 𝟕𝟗
4° Formule brute de A
12x y 16z M %C×M %H×M %O×M
= = = On déduit : x = ; y= ; z=
%C %H %O 100 1200 100 1600
On trouve x = 2 ; y = 6 et z = 1 d’où la formule brute 𝐂𝟐 𝐇𝟔 𝐎
Exercice 5
1° Expression de x et y en fonction de z
12x y 16z 16mC 16mH 𝟓
= = On tire x = z et x = z et on obtient 𝐱 = 𝐳 et 𝐲 = 𝟔𝐳
mC mH mO 12mO mO 𝟐
2° Formule brute la plus simple de A
𝐶5𝑧 𝐻6𝑧 𝑂𝑧 soit (𝐶5 𝐻6 𝑂) Pour z = 2 on obtient la formule la plus simple 𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟐 𝑶𝟐
2 2 𝑧
Exercice 6
1° Quantité d’aspirine contenue dans le comprimé
𝑛 = 𝐶𝑉 Or à l’équivalence acide-base, on a 𝐶𝑉 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 d’où 𝒏 = 𝑪𝒃 𝑽𝒃
AN : 𝑛 = 0,1 × 27,8.10−3 ⇒ 𝒏 = 𝟐, 𝟕𝟖. 𝟏𝟎−𝟑 𝒎𝒐𝒍
2° Masse molaire de l’aspirine
𝑚 𝒎 0,5
𝑛= d’où 𝑴 = AN : 𝑀 = −3
⇒ 𝐌 = 𝟏𝟖𝟎𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
𝑀 𝒏 2,78.10
3° Formule brute de l’aspirine
12x y 16z M
= = = On trouve x = 9 ; y = 8 et z = 4 d’où la formule brute 𝐂𝟗 𝐇𝟖 𝐎𝟒
%C %H %O 100
Exercice 7
1° Equation de la combustion
𝑦 𝑧 𝑦
𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂𝑧 + (𝑥 + − ) 𝑂2 𝑥𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
4 2 2
2° Détermination de x, y et z
𝑛𝑂2 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é 𝑛𝐶𝑂2 𝑚 𝑉𝑂2 𝑉𝐶𝑂2 29𝑑𝑉𝐶𝑂2
𝑛𝐶𝑥 𝐻𝑦𝑂𝑧 = 𝑦 𝑧 = ⇒ = 𝑦 𝑧 = On a : 𝑥 = AN : 𝒙 = 𝟒
𝑥+ − 𝑥 𝑀 (𝑥+ − )𝑉𝑚 𝑥𝑉𝑚 𝑚𝑉𝑚
4 2 4 2
𝑦 𝑧 29𝑑𝑉𝑂2 29𝑑𝑉𝑂2
𝑥+ − = ⇒ 𝑦 − 2𝑧 = 4 ( − 𝑥) AN : 𝑦 − 2𝑧 = 6 (1)
4 2 𝑚𝑉𝑚 𝑚𝑉𝑚
𝑀 = 12𝑥 + 𝑦 + 16𝑧 ⇒ 29𝑑 = 12𝑥 + 𝑦 + 16𝑧 soit 𝑦 + 16𝑧 = 24 (2)
(1) et (2) donne 𝒚 = 𝟖 et 𝒛 = 𝟏
* Formule brute du composé : 𝑪𝟒 𝑯𝟖 𝑶
3° Masse d’eau recueillie
𝑛𝐻 𝑂 𝑚 𝑚𝐻 𝑂 𝒚 𝒎
𝑛𝐶𝑥 𝐻𝑦𝑂𝑧 = 𝑦2 ⇒ = 𝑦 2 soit 𝒎𝑯𝟐𝑶 = × 𝑴𝑯𝟐𝑶 AN :𝐦𝐇𝟐𝐎 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟖𝐠
𝑀 𝑀𝐻2 𝑂 𝟐 𝟐𝟗𝒅
2 2
Exercice 8
1° Relation simple qui existe entre n1, n2, Vm et le volume total VT
V 𝐕
n1 + n2 = nT Or nT = T donc 𝐧𝟏 + 𝐧𝟐 = 𝐓
Vm 𝐕𝐦
2° Expression de m1 en fonction de n1 et m2 en fonction de n2
Collection G.K. Importance de l’élément carbone
9

m1
n1 = Or M1 = MC3 H8 = 44g. mol−1 donc 𝐦𝟏 = 𝟒𝟒𝐧𝟏
M1
m2
n2 = Or M2 = MC4H10 = 58g. mol−1 donc 𝐦𝟐 = 𝟓𝟖𝐧𝟐
M2
* Relation entre m, n1 et n2
m1 + m2 = m Or m1 = 44n1 et m2 = 44n2 d’où 𝟒𝟒𝐧𝟏 + 𝟓𝟖𝐧𝟐 = 𝐦
3° * Résolution
1 58V
n1 + n2 = T
V n1 = ( T − 𝑚) 𝐧𝟏 = 𝟏𝟒, 𝟐𝟗𝐦𝐨𝐥
14 Vm
{ Vm ⇒ { AN : {
44n1 + 58n2 = m
1
n2 = (m −
44VT
) 𝐧𝟐 = 𝟐𝟓, 𝟕𝟏𝐦𝐨𝐥
14 Vm
* Composition molaire du « G.P.L. ».
𝐧
%C3 H8 = 𝟏 × 100 = 35,7 %C4 H10 = 100 − %C3 H8 = 64,3
𝐧𝟏 +𝐧𝟐
Exercice 9
1° Valeurs de n, m et p en fonction de x et/ou de y
Conservation de la matière
Carbone : 𝑥 = 𝑚 ; Hydrogène : 𝑦 = 2𝑝 ; Oxygène : 1 + 2𝑛 = 2𝑚 + 𝑝
𝒚 𝒚 𝟏
On trouve 𝒎 = 𝒙 ; 𝒑= et 𝒏=𝒙+ −
𝟐 𝟒 𝟐
𝑦 1 𝑦
Cx Hy O + (𝑥 + − ) O2 𝑥CO2 + H2 O
4 2 2
2° * Valeurs de x, y, n, m et p
𝑛𝐶𝑂2 𝑚 𝑉 29𝑑𝑉
𝑛 C x Hy O = ⇒ = soit 𝑥 = AN : 𝒙 = 𝟒 donc 𝒎 = 𝟒
𝑥 𝑀CxHyO 𝑥𝑉m 𝑚𝑉𝑚
𝑀 = 12𝑥 + 𝑦 + 16 ⇒ 12 × 4 + 𝑦 + 16 = 29𝑑 On trouve 𝒚 = 𝟖 et 𝒑 = 𝟒
𝑦 1 8 1 𝟏𝟏
𝑛=𝑥+ − ⇒𝑛 =4+ − On trouve 𝒏 =
4 2 4 2 𝟐
* Formule brute du composé : 𝐂𝟒 𝐇𝟖 𝐎
3°Composition centésimale du composé
4MC 8MH
%C = × 100 AN : %𝐂 = 𝟔𝟔, 𝟔𝟕 ; %H = × 100 AN : %𝐇 = 𝟏𝟏, 𝟏𝟏
MC4H8 O MC4 H8O
%O = 100 − (%C + %H) AN : %𝐎 = 𝟐𝟐, 𝟐𝟐
4°Volume d’oxygène utilisé
𝑉𝑂2 𝑉𝐶𝑂2 𝟏𝟏
11 = ⇒ 𝑽𝑶𝟐 = 𝑽𝑪𝑶𝟐 AN : 𝑽𝑶𝟐 = 𝟔, 𝟏𝟔𝒍
4 𝟖
2

Collection G.K. Importance de l’élément carbone


10

ALCANES
Exercice1
1° Nommer les hydrocarbures de formules semi-développées :
CH3 CH3
a. CH3−C−CH2−CH−CH3 b. CH3−CH−CH2 c. CH3− CH− CH2−C−CH3 d. CH2− CH2− CH−CH3
CH3 CH3 CH3 CH3 C2H5 CH3 CH2−CH2
Cl
e. 3
CH − CH− CH− CH −CH 3 f. CH2 – CH2 g. ClCH2−C(Cl) −CH2−CH3 h. 3 CH− CH2− CH −CH3
CH −
CH3 Br CH2 CH2 CH3 CH3 Br
CH2
2° Représenter les formules semi-développées suivantes :
a. 2-méthylpropane ; b. 2,2-diméthylpentane ; c. 3-éthyl-2-méthylpentane ;
d. 1,2-dichloro-2-méthylpropane; e.1-bromo-4-propyloctane;
f. 2-chloro-4-éthylheptane ; g. 2,3-diméthylpentane ; h. 2-méthylhexane
i. 4-éthyl-3-méthylheptane ; j. 1,1,2-triméthylcyclopropane.
Exercice 2
1°a. Donner la formule brute des alcanes de densité de vapeur 𝑑 = 2,483.
b. Ecrire les formules semi-développées de tous les isomères correspondant à cette
formule brute.
2°a. Combien le pentane possède-t-il de dérivés monochlorés ?
Donner leurs noms et leurs formules semi-développées.
b. Il existe un isomère du pentane qui ne possède qu’un dérivé monochloré.
Donner sa formule semi-développée et son nom ?
Exercice 3
La composition centésimale en masse d’un hydrocarbure saturé liquide, dans les
conditions normales est la suivante : %C=84 ; %H=16.
1° Déterminer la formule moléculaire de ce carbure.
2° Déterminer sa densité de vapeur par rapport à l’air.
3°a. Ecrire les formules semi-développées possibles de ce carbure et les nommer.
b. Sachant qu’il s’agit d’un carbure linéaire, écrire sa formule semi-développée et
donner son nom.
4° On vaporise ce carbure. Quel est le pourcentage en volume dans un mélange
carbure-air ayant les proportions stœchiométriques ?
5° Quel volume de dioxyde de carbone et qu’elle masse d’eau a-t-on obtenus lorsqu’on
a fait exploser 100l du mélange précédent ?
On donne en g.mol-1 : MH = 1 ; MC = 12 ; MO = 16 ; Vm = 22,4l.mol-1
Exercice 4
Un eudiomètre, retourné sur une cuve à mercure, contient 20cm3 d’un hydrocarbure
gazeux A et 80cm3 d’un excès de dioxygène. Après l’étincelle et retour aux conditions
initiales de pression et de température, le volume gazeux restant vaut 50cm 3 dont
40cm3 sont absorbables par la potasse.
1°a. Déterminer cet hydrocarbure (formule et nom).
b. Donner le nom indiquant la famille d’appartenance de A.

Collection G.K Alcanes


11

2° La combustion complète de 10cm3 d’un mélange de A et d’un hydrocarbure B


fournit 26cm3 de dioxyde de carbone, les deux volumes étant mesurés dans les mêmes
conditions de pression et de température.
Afin de déterminer B de densité de vapeur par rapport à l’air de 2,48 ; on soumet 3,6g
de B à une combustion complète qui produit 11g de dioxyde de carbone et 5,4g d’eau.
a. Donner la formule brute de B.
b. En déduire tous ses isomères en les nommant.
3°a. Calculer la composition volumique centésimale du mélange (A;B).
b. En déduire sa composition centésimale massique.
c. Quel est le volume d’air nécessaire à la combustion du mélange ?
Exercice 5
1° On réalise la combustion de 0,825g d’une substance organique A et on fait passer les
gaz formés dans des tubes absorbeurs. Les tubes absorbeurs à potasse ont une
augmentation de masse de 2,520g ; ceux à ponce sulfurique de 1,238g.
a. Montrer que ces substances ne contient que du carbone et d’hydrogène.
b. Déterminer la formule brute de ces substances sachant que sa densité de vapeur est
voisine de 2,48.
c. Déterminer les formules semi-développées possibles de A et les nommer.
2° On veut préciser la formule de A. Pour cela on la soumet à une chloration. Le produit
monosubstitué obtenu admet un unique isomère de position du chlore.
a. Définir la réaction de chloration.
b. Illustrer par un schéma, le mode opératoire de la chloration.
c. Quelles sont, la formule semi-développée et le nom de A ?
d. Quel est l’intérêt des dérivés chlorés des alcanes ?
Exercice 6
La microanalyse d’un alcane A montre que le rapport entre la masse de l’hydrogène et
la masse du carbone qu’il renferme est égal à 0,20. En déduire :
1° la formule 𝐶𝑥 𝐻𝑦 de l’alcane A ;
2° sa formule semi-développée sachant que tous les atomes d’hydrogène qu’il contient
appartiennent à des groupes méthyle ;
3° son nom en nomenclature officielle.
4° Combien existe-t-il de dérivés de substitution monochlorés de l’alcane A ?
En donner le(s) nom(s).
5° Même question mais pour les dérivés dichlorés.
Exercice 7
Soit une certaine masse d’un alcane deux fois plus dense que l’air.
1° Donner la formule moléculaire de cet alcane et les formules semi-développées
possibles.
2° Quelle est sa composition centésimale massique ?
3° Un mélange gazeux de cet alcane et d’hydrogène est introduit dans un eudiomètre
avec 80cm3 d’oxygène ; après passage de l’étincelle et refroidissement, il reste 52,5cm 3
d’un mélange gazeux dont 40cm3 sont absorbables par la potasse et le reste par le
phosphore.Déterminer la composition du mélange initial. Vm=24l.mol-1.

Collection G.K Alcanes


12

Exercice 8
Un mélange contenant 𝑛1 moles de méthane et 𝑛2 moles d’éthane produit, par
combustion complète avec du dioxygène en excès, 30,8g de dioxyde de carbone et
21,6g d’eau.
1° Ecrire l’équation des réactions de combustion des deux alcanes.
2° Calculer les quantités de matière d’eau formée et de dioxyde de carbone produit
3° Exprimer les quantités de matière d’eau formée et de dioxyde de carbone en
fonction de 𝑛1 et de 𝑛2 . En déduire 𝑛1 et 𝑛2 .
4° Calculer, dans le mélange initial d’alcanes, la composition en masse de chacun des
deux composés.
Exercice 9
Considérer les expériences d’eudiométrie réalisées dans l’ordre a ; b ; puis c de la
figure ci-contre.
1° a. Montrer qu’il y avait un excès de dioxygène.
b. Quel est le volume de cet excès si l’eudiomètre peut être considérés comme
cylindrique de section S.(On néglige la courbure du fond) ?
2° Exprimer le volume Vco2 de dioxyde de carbone formé en fonction de S et des
grandeurs h2 et h3.
3° Exprimer le volume V initial d’hydrocarbure en fonction de Vco2, de n (sachant que
l’hydrocarbure a pour formule CnHm), puis en fonction de h2, h3 et S.
Faire l’application numérique : h1= 10cm ; h2= 5cm ; h3 =1cm.
4° Calculer V, Vo2 ; Vco2 et déterminer la nature de l’alcane analysé et sa formule.
On donne en g.mol-1 : MC=12 ; MH=1
après étincelle et
haute tension refroidissement
h3
h1 h2 solution
de soude

mélange d’un volume V solution


d’hydrocarbure de soude
et VO2 d’oxygène

Exercice 10
Soit un mélange gazeux d’éthane et de butane de volume total V1=30cm3.
On le mélange avec 200cm3 de dioxygène.
Après combustion complète, il ne reste plus qu’un volume V2=68cm3 de dioxygène et
un volume V3 de dioxyde de carbone.
1° Quelle est la composition initiale du mélange d’alcanes gazeux.
2° Calculer le volume V3 de dioxyde de carbone formé ?
3° Quelle est la masse d’eau recueillie au cours de cette combustion ?
On donne en g.mol-1 : MC=12 ; MO=16 ; MH=1 ; MN=14 ; Vm=22,4l.

Collection G.K Alcanes


13

Corrigé
Exercice1
1° Noms
a. 2,2,4-triméthylpentane ; b. 2-méthylbutane ; c.2,2,4-triméthylhexane
d. méthylcyclopentane ; e. 4-bromo-3-chloro-2-méthylpentane ; f. cyclopentane
g. 1,2-dichloro-2-méthylbutane h. 2-bromo-4-méthylpentane
2° Formules semi-développées:
CH3
a. CH3—CH—CH3 ; b.CH3—C— CH2—CH2—CH3 ; c. CH3—CH— CH—CH2—CH3
CH3 CH3 CH3 C2H5
Cl
d. CH3—C—CH2 Cl ; e. BrCH2—CH2—CH2— CH—CH2—CH2—CH2—CH3
Cl CH3 C2H5 C3H7
f. CH3—CH—CH2 —CH—CH2—CH2—CH3 ; g.CH3—CH—CH— CH2—CH3
CH3 CH3 CH3 CH3
h. CH3—CH—(CH2)3—CH3 ; i. CH3—CH2—CH— CH—(CH2)2—CH3 ; j. H3C—CH— C—CH3
CH3 C2H5 CH2
Exercice 2
1°a. Formule brute
Alcane CxH2x+2
M = 29d soit 14x+2 =29d On trouve x = 5 d’où la formule brute C5H12
b. Formules semi-développées de tous les isomères CH3
CH3—CH2—CH2— CH2—CH3 ; CH3—CH2—CH— CH3 ; CH3—C— CH3
CH3 CH3
2°a. * Le pentane possède 3 dérivés monochlorés
* Noms et formules semi-développées
CH3—CH2—CH2— CH2—CH2 Cl : 1-chloropentane ;
CH3—CH2—CH2—CHCl— CH3 : 2-chloropentane
CH3—CH2—CHCl—CH2— CH3 : 3-chloropentane
b. Formule semi-développée et nom : CH3
CH3—C—CH3 : 2,2-diméthylpropane
Exercice 3 CH3
1° Formule moléculaire
Hydrocarbure saturé donc c’est un alcane (CxH2x+2)
12𝑥 2𝑥+2 M 12𝑥 2𝑥+2 14x+2
= = ⇒ = = On trouve 𝑥 = 7 d’où la formule C7H16
%𝐶 %𝐻 %O 84 16 100
2° Densité de vapeur par rapport à l’air
𝑴 100
𝐝= AN : d = ⇒ 𝐝 = 𝟑, 𝟒𝟓
𝟐𝟗 29
3°a. Formules semi-développées et noms
CH3—CH2—CH2—CH2—CH2—CH2—CH3 CH3—CH—CH2—CH2—CH2—CH3
heptane CH 3 2-méthylhexane
CH3—CH2—CH—CH2—CH2—CH3 CH3—CH—CH—CH2—CH3
CH3 3-méthylhexane CH 3 CH3 2,3-diméthylpentane
CH3
CH3—CH—CH2—CH—CH3 CH3—C—CH2—CH2—CH3
CH3 CH3 CH3
2,4-diméthylpentane 2,2-diméthylpentane
Collection G.K Alcanes
14

CH3 CH3
CH3—CH2—C—CH2—CH3 CH3—C— CH—CH3 CH3—CH2—CH—CH2—CH3
CH3 CH3 CH3 C2H5
3,3-diméthylpentane 2,2,3-triméthylbutane 3-éthylpentane
b.* Nom : heptane
* FSD :CH3—CH2—CH2—CH2—CH2—CH2—CH3
4° Pourcentage en volume dans un mélange carbure-air
𝑛 𝑇 = 𝑛𝐶7 𝐻16 + 𝑛𝑎𝑖𝑟 ⇒ 𝑛 𝑇 = 𝑛𝐶7 𝐻16 + 5𝑛𝑂2 (a)
Equation-bilan
C7H16 + 11O2 7CO2 + 8H2O
𝑛𝑂
𝑛𝐶7𝐻16 = 2 ⇒ 𝑛𝑂2 = 11𝑛𝐶7𝐻16
11
(a) devient : 𝑛 𝑇 = 56𝑛𝐶7 𝐻16
𝑛𝐶7 𝐻16 𝑛𝐶7 𝐻16
%𝐶7 𝐻16 = × 100 ⇒ %𝐶7 𝐻16 = × 100 AN : %𝑪𝟕 𝑯𝟏𝟔 = 𝟏, 𝟕𝟗
𝑛𝑇 56𝑛𝐶7 𝐻16
%𝑎𝑖𝑟 = 100 − %𝐶7 𝐻16 AN %𝒂𝒊𝒓 = 𝟗𝟖, 𝟐𝟏
5°* Volume de dioxyde de carbone
%𝐶 𝐻 ×V
V𝐶7𝐻16 = 7 16 T ⇒ V𝐶7𝐻16 = 1,79𝑙
100
𝑉𝐶𝑂
𝑉𝐶7𝐻16 = 2 ⇒ 𝑽𝑪𝑶𝟐 = 𝟕𝑽𝑪𝟕𝑯𝟏𝟔 AN :𝑉𝐶𝑂2 = 7 × 1,79 ⇒ 𝑽𝑪𝑶𝟐 = 𝟏𝟐, 𝟓𝟑𝒍
7
* Masse d’eau
nH2 O VC7H16 mH2 O 𝟖𝐕𝐂𝟕 𝐇𝟏𝟔 𝐌𝐇𝟐 𝐎
nC7H16 = ⇒ = ⇒ 𝐦𝐇 𝟐 𝐎 =
8 Vm 8MH2 O 𝐕𝐦
8×1,79×18
AN : mH2O = ⇒ 𝐦𝐇𝟐𝐎 = 𝟏𝟏, 𝟓𝐠
22,4
Exercice 4
1°a. L’hydrocarbure
* Equation-bilan de la combustion complète de ce composé
𝑦 𝑦
𝐶𝑥 𝐻𝑦 + (𝑥 + ) 𝑂2 𝑥𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
4 2
* Formule brute de ce composé
𝑉𝑂2 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é 𝑉𝐶𝑂2
𝑉𝐶𝑥 𝐻𝑦 = 𝑦 = Or 𝑉𝐶𝑥 𝐻𝑦 = 20𝑐𝑚3 ; 𝑉𝐶𝑂2 = 40𝑐𝑚3 (absorbé par la potasse)
𝑥+ 𝑥
4

𝑉𝑂2𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 = 𝑉 − 𝑉𝐶𝑂2 ⇒ 𝑉𝑂2𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 = 50𝑐𝑚3 − 40𝑐𝑚3 = 10𝑐𝑚3 ;


𝑉𝑂2𝑈𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é = 𝑉0 𝑂2 − 𝑉𝑂2𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 ⇒ 𝑉𝑂2𝑈𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é = 80𝑐𝑚3 − 10𝑐𝑚3 = 70𝑐𝑚3
On trouve x = 2 et y = 6 d’où la formule brute 𝐂𝟐 𝐇𝟔
*Nom : éthane
b. Famille : alcane
2°a. Formule brute de B
3 3
* mC = mCO2 AN : mC = × 11 soit mC = 3g
11 11
1 1
mH = mH2O AN : mH = × 5,4 soit mH = 0,6g
9 9
12𝑥 2𝑥+2 29d
= = On trouve 𝑥 = 5 et 𝑦 = 12 d’où la formule C5H12
mC mH m
b. Isomères et nom
CH3—CH2— CH2—CH2—CH3 : pentane ; CH3—CH—CH2—CH3 : 2-méthylbutane
;
CH3
Collection G.K Alcanes
15

CH3
CH3—C—CH3 : 2,2-diméthylpropane
CH3
3°a. Composition volumique centésimale du mélange (A;B)
* V = VA + VB
*Equations-bilan
7
C2H6 + O2 2CO2 + 3H2O (1)
2
C5H12 + 8O2 5CO2 + 6H2O (2)
𝑉𝐶𝑂2 = 𝑉𝐶𝑂2(1) + 𝑉𝐶𝑂2(2) Or 𝑉𝐶𝑂2(1) = 2𝑉A et 𝑉𝐶𝑂2(2) = 5𝑉B d’où 𝑉𝐶𝑂2 = 2𝑉A + 5𝑉𝐵
V = 𝑉A + 𝑉𝐵 𝑉 = 8cm3
{𝑉 = 2𝑉 + 5𝑉 ⇒ { 𝐴
𝐶𝑂2 A 𝐵 𝑉𝐵 = 2cm3
𝑉𝐴
%𝐶2 𝐻6 = × 100 ⇒ %𝑪𝟐 𝑯𝟔 = 𝟖𝟎 %𝐶5 𝐻12 = 100 − %𝐶2 𝐻6 ⇒ %𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟐 = 𝟐𝟎
𝑉
b. Composition centésimale massique
𝑀 80×30
%𝑚 𝐶2 𝐻6 = %𝐶2 𝐻6 𝐴 ⇒ %𝑚 𝐶2 𝐻6 = × 100 ⇒ %𝒎 𝑪𝟐 𝑯𝟔 = 𝟔𝟐, 𝟓
𝑀 80×30+20×72
%𝑚 𝐶5 𝐻12 = 100 − %𝑚 𝐶2 𝐻6 ⇒ %𝒎 𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟐 = 𝟑𝟕, 𝟓
c. Volume d’air nécessaire à la combustion du mélange
𝟕
𝑉𝑎𝑖𝑟 = 5𝑉𝑂2 ⇒ 𝑉𝑎𝑖𝑟 = 5(𝑉𝑂2(1) + 𝑉𝑂2(2) ) ⇒ 𝑽𝒂𝒊𝒓 = 𝟓 ( 𝑽𝑨 + 𝟖𝑽𝑩 )
𝟐
AN : 𝑽𝒂𝒊𝒓 = 𝟐𝟐𝟎𝐜𝐦𝟑
Exercice 5
1°a .Montrons que A ne contient que du carbone et d’hydrogène
3 3 1 1
𝑚𝐶 = 𝑚𝐶𝑂2 = × 2,520 = 0,687g ; 𝑚𝐻 = 𝑚𝐻2𝑂 = × 1,238 = 0,138g
11 11 9 9
𝑚𝐶 + 𝑚𝐻 = 0,825g donc cette substance est un hydrocarbure.
b. Formule brute de A
12x y 29d
= = On trouve x = 5 et y = 12 d’où la formule C5H12
mC mH m
c. Formules semi-développées possibles de A et noms
CH3—CH2— CH2—CH2—CH3 : pentane ; CH3—CH—CH2—CH3 : 2-méthylbutane ;
CH3 CH3
CH3—C—CH3 : 2,2-diméthylpropane
CH3
2°a. Réaction de chloration.
b. Schéma du mode opératoire de la chloration
gouttelettes
huileuses
mélange d’air
et d’alcane

Papier
tournesol rougi
eau salée

c. Formule semi-développée et nom de A


CH3
CH3—C—CH3 : 2,2-diméthylpropane
CH3
d. Intérêt des dérivés chlorés des alcanes
Collection G.K Alcanes
16

* Les dérivés halogénés des alcanes ont des applications industrielles importantes.
- Le chlorométhane CH3 Cl est utilisé dans la synthèse des résines silicones et du
tétraméthyle de plomb.
- Le dichlorométhane CH2 Cl2 est utilisé comme diluant en peinture et aussi pour
extraire la caféine du café.
- le trichlorométhane CHCl3 encore appelé chloroforme, et le tétrachlorométhane
CCl4 sont utilisés comme anesthésique, qui sont d’excellents solvants, et surtout
utilisés dans la préparation des fréons.
Exercice 6
1° Formule CxHy de l’alcane A
12x y m y
= Or H = 0,20 donc = 2,4 soit y = 2,4x (1)
mC mH mC x
Alcane donc y = 2x + 2 (2)
(1) et (2) donne x = 5 et y = 12 d’où la formule C5H12
CH3
2° Formule semi-développée : CH3—C—CH3
CH3
3° Nom : 2,2-diméthylpropane
4° L’alcane A admet un seul dérivé monochloré
Nom du dérivé monochloré : 1-chloro-2,2-diméthylpropane
5° L’alcane A admet deux (2) dérivés dichlorés
Nom des dérivés dichloré :
1,1-dichloro-2,2-diméthylpropane 1,3-dichloro-2,2-diméthylpropane
CH3 CH3
CH3—C—CHCl2 ClCH2—C—CH2Cl
CH3 CH3
Exercice 7
1° Formule moléculaire de l’alcane
Alcane donc M = 14x + 2
Or M = 29d avec d = 2 donc x = 4 d’où la formule moléculaire C4H10
Formules semi-développées possibles
CH3—CH2—CH2—CH3 ; CH3—CH—CH3
CH3
2° Composition centésimale massique
4MC
%C = × 100 AN : %C = 82,76 ; %H = 100 − %C AN : %H = 17,24
M𝐶4𝐻10
3°Composition du mélange initial
* Equations-bilan de la réaction
13
𝐶4 𝐻10 + 𝑂2 4𝐶𝑂2 + 5𝐻2 𝑂 (1)
2
1
𝐻2 + 𝑂2 𝐻2 𝑂 (2)
2
1
* 𝑉𝐶𝑂2 = 𝑉𝐶𝑂2(1) Or 𝑉𝐶𝑂2(1) = 4𝑉𝐶4𝐻10 donc 𝑉𝐶4𝐻10 = 𝑉𝐶𝑂2
4
3
𝑉𝐶𝑂2 = 40cm (car absorbé par la potasse) d’où 𝑽𝑪𝟒𝑯𝟏𝟎 = 𝟏𝟎𝐜𝐦𝟑
13 1
∗ 𝑉𝑂2 = 𝑉𝑂2(1) + 𝑉𝑂2(2) Or 𝑉𝑂2(1) = 𝑉𝐶4𝐻10 et 𝑉𝑂2(2) = 𝑉𝐻2
2 2
13 1
donc 𝑉𝑂2 = 𝑉𝐶4 𝐻10 + 𝑉𝐻2 soit 𝑉𝐻2 = 2𝑉𝑂2 − 13𝑉𝐶4𝐻10
2 2
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17

𝑉𝑂2𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 = 52,5cm3 − 40cm3 = 12,5cm3 (absorbé par le phosphore)


𝑉𝑂2𝑈𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é = 80cm3 − 12,5cm3 = 67,5cm3 d’où 𝑽𝑯𝟐 = 𝟓𝐜𝐦𝟑
Exercice 8
1° Equation des réactions de combustion des deux alcanes
CH4 + 2O2 CO2 + 2H2O (1)
7
C2H6 + O2 2CO2 + 3H2O (2)
2
2° * Quantité de matière d’eau
𝒎𝑯𝟐 𝑶 21,6
𝒏 𝑯𝟐 𝑶 = AN : 𝑛𝐻2𝑂 = soit 𝒏𝑯𝟐𝑶 = 𝟏, 𝟐𝒎𝒐𝒍
𝑴𝑯𝟐 𝑶 18

* Quantité de matière de dioxyde de carbone


𝒎𝑪𝑶𝟐 30,8
𝒏𝑪𝑶𝟐 = AN : 𝑛𝐶𝑂2 = soit 𝒏𝑪𝑶𝟐 = 𝟎, 𝟕𝒎𝒐𝒍
𝑴𝑪𝑶𝟐 44

3° * Expression de la quantité de matière d’eau en fonction de 𝑛1 et de 𝑛2


𝑛𝐻2𝑂 = 𝑛𝐻2𝑂(1) + 𝑛𝐻2𝑂(2)
Or 𝑛𝐻2𝑂(1) = 2𝑛1 et 𝑛𝐻2𝑂(2) = 3𝑛2 donc 𝒏𝑯𝟐𝑶 = 𝟐𝒏𝟏 + 𝟑𝒏𝟐
* Expression de la quantité de matière de CO2 en fonction de 𝑛1 et de 𝑛2
𝑛𝐶𝑂2 = 𝑛𝐶𝑂2(1) + 𝑛𝐶𝑂2(2)
Or 𝑛𝐶𝑂2(1) = 𝑛1 et 𝑛𝐶𝑂2(2) = 2𝑛2 donc 𝒏𝑪𝑶𝟐 = 𝒏𝟏 + 𝟐𝒏𝟐
* Déduction de 𝑛1 et 𝑛2
2𝑛 + 3𝑛2 = 1,2 𝒏 = 𝟎, 𝟑𝒎𝒐𝒍
{ 1 ⇒ { 𝟏
𝑛1 + 2𝑛2 = 0,7 𝒏𝟐 = 𝟎, 𝟐𝒎𝒐𝒍
4°Composition en masse de chacun des deux composés
𝒎𝟏 = 𝒏𝟏 𝑴𝟏 AN : 𝒎𝟏 = 𝟒, 𝟖𝐠
𝒎𝟐 = 𝒏𝟐 𝑴𝟐 AN : 𝒎𝟐 = 𝟔𝐠
Exercice 9
1° Montrons que le composé contient du dioxygène en excès
La soude absorbe le dioxyde de carbone. Or h3 >0 donc il reste du dioxygène (l’eau
étant condensée).
2°Expression de 𝑉𝐶𝑂2
h2S = VCO2 + VO2 restant (expérience b)
Or VO2restant = h3S d’où 𝐕𝐂𝐎𝟐 = (h2 – h3)S
3°Volume V initial d’hydrocarbure
Equation-bilan de la réaction
m m
Cn Hm + (n + ) O2 nCO2 + H2 O
4 2
VCO 2 (h2 −h3 )S
V= Or VCO2 = (h2 – h3)S d’où V=
n n
4°* Volume V d’alcane
(h −h )S 𝟒𝐒
V= 2 3 Or h2 = 5 et h3 = 1 donc 𝐕=
n 𝐧
* Volume d’oxygène
h1 S = V + VO2 (expérience a) soit VO2 = h1 S − V

Collection G.K Alcanes


18

4S 𝟒𝐒
Or V = et h1 = 10 donc 𝐕𝐎𝟐 = 𝟏𝟎𝐒 −
n 𝐧
Volume de dioxyde de carbone formé
VCO2 4S
=V Or V = donc 𝐕𝐂𝐎𝟐 = 4S
n n
Nature de l’alcane
m m VO2 réagi 4S
VO2réagi = (n + ) V soit n+ = Or VO2 réagi = VO2 − h3 S et V =
4 4 V n
m 9n 5n m
donc n + = − 1 soit − =1 d’où 5n − m = 4 (1)
4 4 4 4
Alcane donc m = 2n + 2 (2)
(2) dans (1) ⇒ 3n = 6 d’où n=2
Formule et nom
CH3—CH3 : éthane
Exercice 10
1° Composition initiale du mélange
* V1 = Ve + Vb
*Equation-bilan
7
C2H6 + O2 2CO2 + 3H2O (1)
2
13
C4H10 + O2 4CO2 + 5H2O (2)
2
𝑉𝑂2 = 𝑉𝑂2(1) + 𝑉𝑂2(2) avec 𝑉𝑂2 = 𝑉0 𝑂2 − 𝑉𝑂2 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 soit 𝑉𝑂2 = V − 𝑉2
7 13 7 13
Or 𝑉𝑂2(1) = 𝑉e et 𝑉𝑂2(2) = 𝑉𝑏 donc V − 𝑉2 = 𝑉e + 𝑉𝑏
2 2 2 2
𝑉 = 𝑉e + 𝑉𝑏 𝑽 = 𝟏𝟖, 𝟖𝐜𝐦𝟑
{ 1 ⇒ { 𝒆
2(V − 𝑉2 ) = 7𝑉e + 13𝑉𝑏 𝑽𝒃 = 𝟏𝟏, 𝟐𝐜𝐦𝟑
2° Volume V3 de dioxyde de carbone
𝑉3 = 𝑉𝐶𝑂2(1) + 𝑉𝐶𝑂2(2) Or 𝑉𝐶𝑂2(1) = 2𝑉e et 𝑉𝐶𝑂2(2) = 4𝑉𝑏 d’où 𝑽𝟑 = 𝟐𝑽𝐞 + 𝟒𝑽𝒃
AN : 𝑉3 = 2 × 18,8 + 4 × 11,2 d’où 𝑽𝟑 = 𝟖𝟐, 𝟒𝐜𝐦𝟑
3° Masse d’eau
𝑛𝐻2𝑂 = 𝑛𝐻2𝑂(1) + 𝑛𝐻2𝑂(2) Or 𝑛𝐻2𝑂(1) = 3𝑛e et 𝑛𝐻2𝑂(1) = 5𝑛𝑏
𝑚𝐻2 𝑂 3𝑉e 5𝑉b 𝟑𝑽𝐞 𝟓𝑽𝐛
Donc 𝑛𝐻2𝑂 = 3𝑛e +5𝑛𝑏 ⇒ = + d’où 𝒎𝑯𝟐 𝑶 = ( + ) 𝑴𝑯𝟐𝑶
𝑀𝐻2 𝑂 Vm Vm 𝐕𝐦 𝐕𝐦
3×18,8.10−3 5×11,2.10−3
AN : 𝑚𝐻2𝑂 = ( + ) × 18 ⇒ 𝒎𝑯𝟐𝑶 = 𝟎, 𝟎𝟗𝐠
22,4 22,4

Collection G.K Alcanes


19

ALCENES ET ALCYNES
Exercice 1
1° Nommer les composés suivants : H3C C2H5
CH3 CH3 CH3 C=C
a. CH3—C—CH2—CH = CH2 b. CH3—CH—CH= CH—CH—CH3 c. H5 C2 CH3
CH3 CH C2H5 CH3 H3C H
3
d. C2H5—C ≡ C—CH—CH3 e. CH3—CH--C≡C—CH—CH3 f. C=C H
H3C C= C
H H
2°Représenter les formules semi-développées planes des composée suivants :
a.3-méthylpent-1-ène b. 3-méthylbut-1-yne c. 2,3-diméthylpent-2-ène
d. 2, 6, 6-triméthylhept-2-ène e. (E) hex-2-ène f. (Z) but-2-ène
Exercice 2
Un composé organique Cx Hy est constitué en masse de 85,7% de carbone, le reste étant
d’hydrogène.
𝒚
1° Calculer le rapport . En déduire à quelle famille ce composé appartient sachant que
𝒙
sa chaine carbonée est ouverte.
2° Indiquer les formules semi-développées et les noms de tous les composés tels que x=5.
3° L’hydrogénation de l’un de ces composés conduit au 2-méthylbutane.
Peut-on en déduire quel est ce composé ?
4° Par hydratation, l’un de ces composés donne essentiellement du 3-méthyl butan-2- ol
Conclure.
Exercice 3
Dans une méthode de préparation de l’éthylène, on fait passer de l’éthanol sur
l’alumine. Chauffée vers 400°C. Le rendement de la déshydratation est de 85%.
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2° Quel volume d’éthylène mesuré dans les conditions normales, obtient-on à partir de
10cm3 d’éthanol ?
3° Quel est le volume de propène nécessaire à la préparation d’une tonne de
propan-2-ol sachant que le rendement de la réaction est de 78% ? (le volume sera
ramené aux conditions normales) Masse volumique de l’éthanol est 𝜌= 800kg.m-3
Exercice 4
1° Un hydrocarbure B contient 85,71% (en masse) de carbone.
Quelle est sa formule brute ? Peut-on calculer sa masse molaire ?
2° A l’obscurité, B réagit mole à mole avec le dibrome. Le composé obtenu contient
74% (en masse) de brome.
Quelle est sa formule brute ? Représenter les formules possibles pour B.
3° L’hydratation de B conduit préférentiellement à l’alcool C. L’hydratation de ses
isomères conduit préférentiellement au même alcool D, isomère de C.
En déduire les formules de B, C et D.
Exercice 5
1° Par combustion complète, une certaine masse d’un alcyne 𝐴 produit m1 = 5,5g de
dioxyde de carbone et m2 = 1,8g d’eau.
a. Ecrire l’équation bilan de la réaction de combustion de A et en déduire sa formule
brute.
b. Ecrire les formules semi-développées possibles de l’alcyne A et les nommer.

Collection G.K Alcènes et Alcynes


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2° On désigne par B, l’isomère dont la chaine carbonée est ramifiée


a. Ecrire la formule la formule semi-développée et le nom de B.
b. En présence du palladium, l’hydrogénation de B donne C. Ecrire l’équation bilan de
cette réaction et nommer C.
c. Quelle masse mC de C obtient-on à partir de m = 0,34g de B si le rendement de
l’expérience est de 80% ?
3° A l’obscurité, l’action du dibrome sur C donne D.
a. Ecrire l’équation bilan de cette réaction en précisant le nom du produit D.
b. Quelle masse 𝑚’ de dibrome devra-t-on utiliser si l’on veut faire disparaitre la masse
de C calculé précédemment ?
Exercice 6
Un flacon contient du pent-2-ène mélange des isomères E et Z.
1° Représenter ces deux stéréoisomères et les nommer.
2° On fixe du dichlore sur le pent-2-ène. Quelle est la nature de la réaction ?
Quel composé chloré obtient-on ? Nommer-le.
3° On réalise l’hydrogénation du Pent-2-ène. Quel catalyseur peut-on utiliser ?
Quel produit obtient-on ? Nommer-le.
4° On utilise maintenant le 2-méthylpent-2-ène.
a. Quelle est sa formule semi-développée ? Présente-t-il l’isomérie géométrique ?
Justifier.
b. On lui additionne du chlorure d’hydrogène. Quels composés peut-on à priori
obtenir ? Nommer les.
5° On réalise l’hydratation de m = 50g du 2-méthylpent-2-ène. Le rendement de la
réaction est r = 80%.
a. Donner la formule du produit obtenu majoritairement.
b. Quelle masse de produit obtient-on ?
Exercice 7
On dispose de 100,0cm3 d’un mélange d’un alcane et d’un alcène gazeux et on fait deux
parts égales. Les volumes gazeux sont tous mesurés dans les mêmes conditions de
température et de pression.
1° Sur la première moitié, on fait agir, à l’abri de la lumière du dibrome en solution
dans du tétrachlorométhane, la solution étant en excès. On observe que le volume
gazeux se réduit à 30,0cm3.
a. Expliquer pourquoi on travaille à l’abri de la lumière.
b. Quelle conclusion tirer sur la composition du mélange
2° Sur la seconde moitié du mélange on réalise une combustion eudiométrique et l’on
observe qu’il se forme 200, 0cm3 de dioxyde de carbone et que l’on a consommé
315,0cm3 de dioxygène.
a. Déterminer la formule brute de l’alcène et celle de l’alcane.
b. Donner les noms et les formules semi développées possibles de ces hydrocarbures
avec les isomères s’il y a lieu.
3° Sachant que le volume molaire des gaz est de 24,0l dans les conditions de
l’expérience, calculer la masse du produit d’addition formé lors de l’expérience 1.
Donner les noms et les formules possibles de ce produit.
Exercice 8
L’addition complète du dichlore sur un alcyne A donne un composé tétrachloré B qui
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renferme en masse 72,44% de chlore.


1° Déterminer la formule brute de B et celle de A.
2° Donner les formules semi-développés et les noms des isomères possibles de A ainsi
que ceux de B.
3°a. L’hydrogénation de A en présence du palladium avec du dihydrogène conduit à un
hydrocarbure C.Ecrire l’équation-bilan de cette réaction et montrer que C possède 3
isomères. Donner leurs formules semi-développés et leur nom correspondant.
b. On fait agir du dibrome sur C. Quel genre de réaction pourra-t-on avoir ? Cette
réaction conduite à un corps D dont la molécule est parfaitement symétrique.
Déterminer à partir de ces renseignements lequel des isomères de A trouvés ci-
dessous correspond réellement à A. En déduire la formule et le nom de D.
c. La polymérisation de C conduit à un composé E de masse molaire M = 32984g.mol-1
Donner le motif, le degré de polymérisation et la formule moléculaire de E.
Exercice 9
L’analyse d’un polymère montre qu’il contient en masse 56,8% de chlore ; 38,4% de
carbone ; le reste étant de l’hydrogène.
1°a. Déterminer le motif le plus simple répondant à cette composition.
b. Identifier alors le polymère étudié.
c. Déterminer le degré de polymérisation si la masse molaire du polymère obtenu est
de 312,5 kg.mol-1.
2° Indiquer deux façons de préparer le monomère correspondant en utilisant comme
réactif soit de l’éthylène, soit de l’acétylène.
3° L’acétylène utilisé peut être préparé au laboratoire par action de l’eau sur le carbure
de calcium solide.
a. Ecrire l’équation-bilan de son obtention.
b. Le carbure de calcium utilisé a été acheté dans le commerce et contient 70% en
masse de produit pur. Quelle masse d’acétylène m1 obtient-on sachant que le
rendement est de 80%. Masse de CaC2 achetée m=30g.
Exercice 10
A est un hydrocarbure gazeux ne comportant pas de cycle.
1° On fait agir du dichlore sur A, on obtient un composé B. Un papier pH montre que le
milieu réactionnel est resté neutre. A-t-on réalisé une substitution ? Une addition ?
2° Dans d’autres conditions expérimentales on fait agir du dichlore sur B. On obtient un
composé C et un autre produit. Le papier pH indique que le milieu devient acide. A-t-on
réalisé une réaction de substitution ou d’addition ? En déduire que B est saturé.
3° Montrer que C est saturé et qu’une molécule de C contient au minimum trois
atomes de chlore.
4° Le composé C a une densité gazeuse d = 5,09. En déduire la formule brute de C et
celle de A.
5° On réalise la réaction d’hydratation de A et on obtient 2 corps E et D.
Quel est le catalyseur de cette réaction ? Ecrire l’équation-bilan de cette réaction et les
formules semi-développées de E et D sachant que le corps D est majoritairement
formé.
6° La polymérisation de A donne un produit P
Donner le nom et la formule générale sous forme de (…….) n du composé P.Quels sont le
motif et l’indice de polymérisation, si la masse molaire moyenne de P est 36,96kg/mol.
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Corrigé
Exercice 1
1° Noms :
a. 4,4-diméthylpent-1-ène ; b. 2,5-diméthylhex-3-ène ; c. (E) 3,4-diméthylhex-3-ène
d. 2-méthylhex-3-yne : e. 2,5-diméthylhept-3-yne ; f. 2-méthylpent-2,4-diène
2° Formules semi-développées planes :
a. CH2 = CH—CH(CH3)—CH2—CH3 ; b. HC≡ C—CH(CH3)—CH3 ;
c. CH3 —C(CH3) = C(CH3)—CH2—CH3 ; d. CH3 —C(CH3) = CH—CH2—CH3—C(CH3)2—CH3
H3C H H3C CH3
e. C=C f. C=C
H C3H7 H H
Exercice 2
𝑦
1° Rapport
𝑥
12x y 𝐲 𝟏𝟐×%𝐇 𝐲
= ⇒ = AN: = 𝟐
%C %H 𝐱 %𝐂 𝐱
* Famille du composé
y = 2x d’où la formule générale Cx H2x
Le composé est à chaine carbonée ouverte donc c’est un alcène.
2° Formules semi-développées et noms
CH2 = CH—CH2—CH2—CH3 : pent-1-ène ; CH3—CH = CH—CH2—CH3 : pent-2-ène
CH2 = C—CH2—CH3 : 2-méthylbut-1-ène ; CH3—C = CH—CH3: 2-méthylbut-2-ène ;
CH3 CH3
CH3—CH—CH = CH2 : 3-méthylbut-1-ène
CH3
3° Non ! L’hydrogénation de ces alcènes ramifiés conduit tous au 2-méthylbutane
4° L’alcène est le 3-méthylbut-1-ène CH3—CH—CH = CH2
Exercice 3 CH3
1° Equation-bilan de la réaction
Al2O3
CH3 − CH2 OH 400°C H2 C = CH2 + H2 O
2° Volume d’éthylène
𝑚𝐶2 𝐻6𝑂 𝑉𝐶 𝐻 𝜌𝑉×𝑉𝑚
𝑛𝐶2𝐻6𝑂 = 𝑛𝐶2𝐻4 ⇒ = 2 4 Or 𝑚𝐶2𝐻6𝑂 = 𝜌𝑉 d’où 𝑉𝐶2𝐻4 =
𝑀𝐶2 𝐻6𝑂 𝑉𝑚 𝑀𝐶2 𝐻6 𝑂
800×10.10−3 ×22,4
AN : 𝑉𝐶2𝐻4 = soit 𝑉𝐶2𝐻4 = 3,9𝑙
46
3° Volume de propène
H2SO4
CH3 − CH = CH2 + H2 O CH3 − CH2 − CH2 OH
𝑛𝐶3 𝐻8 𝑂 𝑚𝐶3 𝐻8𝑂 𝑉𝐶3 𝐻6 𝑚𝐶3 𝐻8 𝑂𝑉𝑚
𝜂= ⇒ 𝜂= / soit 𝑉𝐶3𝐻6 =
𝑛𝐶3 𝐻6 𝑀𝐶3 𝐻8𝑂 𝑉𝑚 𝜂𝑀𝐶3 𝐻8 𝑂
106 ×22,4
AN : 𝑉𝐶3𝐻6 = soit 𝑉𝐶3𝐻6 = 478630𝑙
60×0,78
Exercice 4
1° * Formule brute
Hydrocarbure donc CxHy
12x y 12×%H
= ⇒ y= x AN : y = 2x d’où la formule CxH2x
%C %H %C
* On ne peut pas calculer la masse molaire ; car x n’est pas connu.
2° * Formule brute de B
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Réaction d’addition mole à mole donc le composé bromé contient 2 atomes de brome
D’où la formule CxH2xBr2
16000
2×80 14x+2×80 −160
= soit 𝑥 = %Br AN : 𝑥 = 4
%Br 100 14
FB de B : C4H8
* Formules possibles pour B
B est un alcène
CH2 = CH—CH2—CH3 : but-1-ène ; CH3—CH = CH—CH3 : but-2-ène
CH2 = C—CH3 : 2-méthylpropène ;
CH3
3°Formules de B, C et D
L’alcène B est le 2-méthylpropène. Son hydratation conduit préférentiellement à
l’alcool C qui est le 2-méthylpropan-2-ol. L’isomère D de C est le butan-2-ol
Exercice 5
1°a. * Equation bilan de la réaction de combustion de A
3n−1
Cn H2n−2 + O2 𝑛CO2 + (n − 1)H2 O
2
* Formule brute
𝑛𝐶𝑂2 𝑛H O 𝑚1 𝑚2 40𝑛
= 2 ⇒ = soit = 10(𝑛 − 1) d’où 𝑛 = 5 et C5H8
𝑛 𝑛−1 𝑛𝑀𝐶𝑂2 (𝑛−1)𝑀H2 O 5
b.Formules semi-développées possibles de l’alcyne 𝐴 et noms
CH3—CH2—CH2—C ≡ CH : pent-1-yne ; CH3—CH2—C ≡ C—CH3 : pent-2-yne
CH3—CH—C ≡ CH : 3-méthylbut-1-yne
CH3
2°a. Formule semi-développée et nom de B
CH3—CH—C ≡ CH : 3-méthylbut-1-yne
CH3
b. * Equation bilan de la réaction
Pd
CH3—CH—C ≡ CH + H2 CH3—CH—CH = CH2
CH3 CH3
* Nom de 𝐶 : 3-méthylbut-1-ène
c.Masse 𝑚𝐶 de 𝐶
𝑛 𝑚 𝑀 𝜼𝒎𝑴𝑪
𝜂= 𝐶 ⇒𝜂= 𝐶× 𝐵 soit 𝒎𝑪 = AN : 𝒎𝑪 = 𝟎, 𝟐𝟖𝐠
𝑛𝐵 𝑀𝐶 𝑚 𝑴𝑩
3°a. * Equation bilan de la réaction
CH3—CH—CH = CH2 + Br2 CH3—CH—CHBr—CH2Br
CH3 CH3
*Nom du produit D : 1,2-dibromo-3-méthylbutane
b.Masse 𝑚’ de dibrome
𝑚𝐶 𝑚′ 𝒎𝑪 ×𝑴𝑩𝒓𝟐
𝑛𝐶 = 𝑛𝐵𝑟2 ⇒ = soit 𝒎′ = AN : 𝒎′ = 𝟎, 𝟔𝟒𝐠
𝑀𝐶 𝑀𝐵𝑟2 𝑴𝑪
Exercice 6
1°Représentation des deux stéréoisomères et noms
H3C H H3C C2H5
C=C : (E) pent-2-ène ; C=C : (Z) pent-2-ène ;
H C2H5 H H
2° * Nature de la réaction : Réaction d’addition
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* Composé chloré obtenu : CH3—CH2—CHCl—CHCl—CH3


* Nom du composé chloré : 2,3-dichloropentane
3° * Catalyseur : Platine (Pt) ou Nickel (Ni)
*Produit obtenu : CH3—CH2—CH2—CH2—CH3
* Nom du produit : pentane
4°a. * Formule semi-développée : CH3—CH2—CH= C—CH3
CH3
* Le composé ne présente pas d’isomérie géométrique
* Justification : Le carbone N°2 est lié à deux groupes méthyles identiques
b. Composés que l’on peut obtenir et noms
Cl
CH3—CH2—CH2—C—CH3 : 2-chloro-2-méthylpentane
Cl CH3
CH3—CH2—CH—CH—CH3 : 3-chloro-2-méthylpentane
CH3 OH
5°a.Formule du produit obtenu majoritairement : CH3—CH2—CH2—C—CH3
b.Masse m’ du produit obtenu CH3
𝑚′ 𝑚 𝒓𝒎𝑴′
𝑛’ = 𝑟𝑛 ⇒ =𝑟 soit 𝒎′ = AN : 𝒎′ = 𝟒𝟖, 𝟓𝟕g
𝑀′ 𝑀 𝑴
Exercice 7
1° a. On opère a l’abri de la lumière pour éviter la substitution sur l’alcane
b. Composition
Valcane = 30×2 = 60cm3 : Valcène = 100 – 60 = 40cm3
2° a. Formules brutes
3𝑛+1
𝐶𝑛 𝐻2𝑛+2 + ( ) 𝑂2 𝑛𝐶𝑂2 + (𝑛 + 1)𝐻2 𝑂 (1)
2
3𝑛′
𝐶𝑛′ 𝐻2𝑛′ + ( ) 𝑂2 𝑛′𝐶𝑂2 + 𝑛′𝐻2 𝑂 (2)
2
VCO2 = VCO2(1) + VCO2 (2) ; VO2 = VO2(1) + VO2(2)
VCO2(1) = nValcane et VCO2(2) = n′Valcène ;
3𝑛+1 3𝑛′
VO2(1) = ( ) Valcane et VO2 (1) = ( ) Valcène
2 2
nValcane + n′Valcène = VCO2
On obtient { 3𝑛+1 3𝑛′
( ) Valcane + ( ) Valcène = VO2
2 2
60n + 40n′ = 2 × 200 = 400 3n + 2n′ = 20
{ ⇒ {
60(3𝑛 + 1) + 40(3𝑛′) = 2(2 × 315) = 1260 3𝑛 + 2𝑛′ = 20
′ ′ 20−3n 3n
3n + 2n = 20 ⇒ n = soit n′ = 10 −
2 2
n 1 2 3 4 5 6
n’ 8,5 7 5,5 4 2,5 1
Valeurs possibles du couple (n,n’) : (2 ;7), (4 ;4)
L’alcane tout comme l’alcène est gazeux ; on retient un seul couple : (4 ; 4)
FB de l’alcane : C4H10 ; FB de l’alcène : C4H8
b. Formules semi-développées et noms
*alcène : CH3—CH2—CH = CH2 : but-1-ène; CH3—CH = CH—CH3 : but-2-ène
CH3—C =CH2 : 2-méthylpropène
CH3
*alcane : CH3—CH2—CH2—CH3 : butane; CH3— CH—CH3 : 2-méthylpropane
CH3
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3°Masse du produit
C4 H8 + Br2 C4 H8 Br2
VC4 H8 mC4 H8Br2 𝐕𝑪𝟒 𝑯𝟖 𝐌𝑪𝟒 𝑯𝟖 𝑩𝒓𝟐
n𝐶4𝐻8 = n𝐶4𝐻8𝐵𝑟2 ⇒ = soit 𝐦𝑪𝟒𝑯𝟖𝑩𝒓𝟐 =
Vm MC4H8 Br2 𝐕𝐦
AN : 𝐦𝑪𝟒𝑯𝟖𝑩𝒓𝟐 = 𝟎, 𝟏𝟖𝐠
Noms et formules semi-développées du produit
CH3—CH2—CHBr—CH2Br : 1,2-dibromobutane
CH3—CHBr—CHBr—CH3 : 2,3-dibromobutane
Br
CH3— C—CH2Br : 1,2-dibromo-2-méthylpropane
CH3
Exercice 8
1°* Formule brute de B
Formule générale de B : CnH2n-2Cl4
35,5n 14n+140
= On trouve 𝑛 = 4 d’où la formule brute C4H6Cl4
%𝐶𝑙 100
* Formule brute de A : C4H6
2° Formules semi-développés et noms des isomères possibles de A
CH3—CH2—C ≡ CH : but-1-yne ; CH3—C ≡ C—CH3 : but-2-yne
Formules semi-développés et noms des isomères possibles de B
CH3—CH2—CCl2—CHCl2 : 1,1,2,2-tétrachlorobutane ;
CH3—CCl2— CCl2—CH3 : 2,2,3,3-tétrachlorobutane
3°a. * Equation-bilan de la réaction
C4H6+ H2 Pd C4H8
* Montrons que C possède 3 isomères
Le but-2-ène admet des stéréisomères Z et E
H3C CH3 H3C H
C=C : (Z) but-2-ène C=C : (E) but-2-ène
H H H CH3
CH3—CH2—CH = CH2 : but-1-ène
b- * Genre de réaction : réaction d’addition
* Composé A
Le corps D obtenu à la suite de l’addition de dibrome est symétrique donc C comme A
sont symétriques. A est CH3—C ≡ C—CH3 : but-2-yne
* Formule et nom de D
CH3—CHBr— CHBr—CH3 : 2,3-dibromobutane
c- Motif, degré de polymérisation et formule moléculaire de E
* Motif : ——CH— CH—— * Formule : — —CH— CH——
H3C CH3 H3C CH3 n
MPolymère
* Indice : 𝑀𝑃𝑜𝑙𝑦𝑚è𝑟𝑒 = 𝑛𝑀𝑚𝑜𝑛𝑜𝑚è𝑟𝑒 d’où n= AN : 𝒏 = 𝟓𝟖𝟗
Mmonomère
Exercice 9
1°a. * Motif le plus simple
12𝑥 y 35,5n
= = On trouve 𝑥 = 2n et 𝑦 = 3n d’où la formule générale (C2H3Cl)n
%𝐶 %𝐻 %𝐶𝑙
Le motif le plus simple est donc : –CH2−CH−
Cl
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b. Polymère : Polychlorure de vinyle


c. Degré de polymérisation
M = 12×2n + 1×3n + 35,5n ⇒ 62,5n = 312500 soit 𝐧 = 𝟓𝟎𝟎𝟎
2° Préparation du monomère
* A partir de l’éthylène
On fait réagir l’éthylène avec le dichlore en présence du chlorure de fer III comme
catalyseur et à 70°C environ sous 2 à 5 bar. Le produit obtenu est soumis ensuit à un
craquage thermique au environ de 500°C. On obtient le chlorure de vinyle
H2C = CH2 + Cl2 ClCH2—CH2Cl
ClCH2—CH2Cl H2C = CHCl + HCl
* A partir de l’acétylène.
On fait réagir le chlorure d’hydrogène avec l’acétylène
HC ≡ CH + HCl H2C = CHCl
3°a. Equation-bilan
CaC2 + 2H20 C2H2 + Ca(0H)2 + H2
b. Masse m1 d’acétylène
Soit m la masse de carbure acheté ; 𝜂2 le pourcentage de pureté et 𝜂1 le rendement de la
réaction
m mCaC2 m1 𝜂 𝜂 m
n1 = 𝜂1 nCaC2 ⇒ 1 = 𝜂1 Or mCaC2 = η2 m donc = 1 2
M1 MCaC2 M1 MCaC2
𝜼𝟏 𝜼𝟐 𝐦𝐌𝟏
𝐦𝟏 = AN : 𝐦𝟏 = 𝟔, 𝟖𝟐𝟓𝐠
𝐌𝐂𝐚𝐂𝟐
Exercice 10
1° On a réalisé une addition. (La réaction n’engendre pas un acide)
2° On a réalisé une réaction de substitution. (Le milieu est devenu acide)
Déduction : B ne comporte pas de cycle et B subit une réaction de substitution ; c’est
donc un composé saturé.
3° Montrons que C est saturé et qu’une molécule de C contient au minimum trois atomes
de chlore
Le composé C issu de la réaction de substitution de B est aussi un composé saturé. (On
a fait qu’échanger un atome d’hydrogène par un composé monovalent)
La réaction d’addition a fourni au moins deux atomes de chlore au composé B.
On peut donc conclure que le composé C contient au moins trois atomes de chlore.
4° Formule brute de C et celle de A
Formule générale de C : 𝐶𝑥 𝐻2𝑥−1 𝐶𝑙3
𝑀𝐶 = 14𝑥 + 105,5 Or 𝑀𝐶 = 29𝑑 d’où 𝑥 = 3
* FB de C : 𝑪𝟑 𝑯𝟓 𝑪𝒍𝟑 et FB de A : 𝑪𝟑 𝑯𝟔
5° * Catalyseur de cette réaction : acide sulfurique
CH CH CH OH
* Equation-bilan de cette réaction : CH3 CH = CH2 + H2 O { 3 2 2
CH3 CHCH3
* Formules semi-développées de E et D OH OH
E :CH3 CH2 CH2 OH D : CH3 CHCH3 —CH2−CH—
6° * Nom : polypropylène * Formule générale : CH3 n
* Motif : –CH2−CH−
CH3 MPolymère
* Indice de polymérisation : n = AN : 𝒏 = 𝟖𝟖𝟎
Mmonomère

Collection G.K Alcènes et Alcynes


27

COMPOSÉS AROMATIQUES
Execice1
1° Proposer un nom pour les composés suivants :
CH3—CH—CH3
a. CH3 b. c. CH2—CH3 d. H3C CH3

e. CH3 f. Cl g. CH2—CH2Cl
h. Br CH3

CH3 H3C
2° Donner la formule semi-développée des composés :
a.1,2-dimethylbenzène ; b. orthodimethylbenzène; c. métadichlorobenzène;
d. 1-bromo-2,6-dinitrobenzène; e. phényléthane ; f. 2-phénylpropane.
Exercice 2
1° Combien existe-t-il de corps différents pouvant être appelé :
a. dichlorobenzène ; b. monochlorobenzène
2° Ecrire la formule développée du toluène.
En déduire combien il peut exister d’isomères résultants :
a. d’une monosubstitution avec le di-brome ;b. d’une disubstitution avec le dibrome.
Exercice 3
Compléter les réactions suivantes du noyau aromatique en précisant à quelle catégorie
elles appartiennent :
C6H6 + Cl2 lumière X
C6H6 + Br2 Fe Y+Z
platine
C6H6 + H2 X’
C6H6 + HNO3 H2SO4 T+V
C6H5—CH3+ HNO3 H2SO4 T’ + V’
C6H5Cl + H2 Pt V
Exercice 4
I• En faisant réagir dans des conditions appropriées du dichlore sur une masse
mB = 7,8g de benzène on obtient une masse mc = 8,8g d’un composé de masse molaire
147g/mol qui se solidifie à température ordinaire et entre autre un gaz dont la solution
est acide.
1° Préciser les deux conditions expérimentales appropriées.
2° S’agit-il d’une substitution ou d’une addition?
3°a. Déterminer la formule du composé obtenu et écrire l’équation bilan de la réaction
b. Ecrire les formules semi-développées et les noms des isomères.
c. Calculer le rendement de la réaction
II• Lorsqu’un atome d’hydrogène de la molécule de benzène est remplacé par un
groupe méthyle les substitutions ultérieures se font en position ortho et para.
On effectue la nitration du méthylbenzène ou toluène. On obtient des dérivés mono, di
et tri nitrés du toluène avec des rendements respectifs η1 = 0,9; η2 = 0,8 et η3= 0,7.
1° Ecrire les réactions conduisant au dérivé tri nitrés et nommer les produits.
2° Quelle masse de trinitrotoluène obtient-on à partir de 50L de toluène de densité
d = 0,8666 ?
Collection G.K. Composés aromatiques
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Exercice 5
L’analyse de m=11,6mg d’un composé aromatique A, de masse molaire M=93g.mol-1,
donne 33,0mg de dioxyde de carbone et 7,9mg d’eau. Une méthode appropriée permet
de transformer l’azote qu’il contient en ammoniac. L’ammoniac dégagé à partir de
13,7mg du composé A réagit sur va = 5,90ml d’une solution d’acide chlorhydrique, de
concentration ca = 0,025mol/𝑙.
1° Déterminer la composition centésimale massique du composé A. En déduire que A
n’est constitué que de carbone, de l’hydrogène et de l’azote.
2° Déterminer la formule brute du composé A.
3° Trouver la formule semi-développée de A. Donner son nom.
Exercice 6
1° Un hydrocarbure A de masse moléculaire M=92g.mol-1 contient 91,3% de carbone.
a. Déterminer la formule brute de A.
b. Montrer que A n’est ni un alcane, ni un alcène, ni un alcyne.
c. Une analyse a montré que la molécule A contient un noyau benzénique. Donner la
formule semi-développée et le nom de A.
2° Dans un ballon on place une masse m = 2,75g du composé A, du dibrome et de la
poudre de fer. Une réaction chimique se produit sur le noyau benzénique. On observe
un dégagement gazeux qui fait rougir un papier pH et la formation d’un seul produit B
de masse m’ = 5,13g.
a. Quelle est la nature de la réaction qui s’est produite ? Justifier la réponse.
b. Calculer la masse molaire de B et en déduire sa formule brute.
c. Ecrire les formules semi-développées possible de B. Les nommer.
Exercice 7
Le benzène réagit sur le chlorométhane, en présence d’un catalyseur AlCl3, pour
donner un produit X et du chlorure d’hydrogène.
1°a. Ecrire l’équation bilan de cette réaction.
b. Montrer qu’il s’agit d’une réaction de substitution.
2° Pour confirmer la structure de X, on réalise l’expérience suivante : la combustion de
9,2g de X donne 30g de dioxyde de carbone et 7,2g d’eau.
a. Déterminer la composition centésimale massique de X en utilisant les données
ci-dessus.
b. Les résultats sont-ils en accord avec la formule de X trouvée au 1° ?
c. Calculer la masse minimale de dioxygène nécessaire à cette combustion.
3° L’action sur X du dibrome, en présence du fer, donne un mélange de deux produits
de même formule brute dont le pourcentage en masse de dibrome est 46,8%.
a. Montrer que les produits de cette réaction contiennent un seul atome debrome par
molécule.
b.Donner les formules semi-développées des différents isomères monobromés de X.
c. L’expérience montre que seul le dérivé méta n’est pas obtenu.
En déduire les formules semi-développées et les noms des deux produits
4 L’action sur X du dibrome, en présence de la lumière, donne un seul produit
contenant 46,8% de dibrome. Quelle est la formule semi-développée de ce produit ?

Collection G.K. Composés aromatiques


29

Exercice 8
1° L’action du mélange sulfonitrique sur le phénol C6 H5 − OH conduit à un dérivé
trinitré.
a. Ecrire la formule de ce dérivé.
b. Calculer sa masse si on a traité m = 18,8g de phénol avec un rendement r = 80%.
2° Suivant les conditions de température et de pression, le styrène C6 H5 − CH = CH2
peut fixer deux (2) ou huit (8) atomes d’hydrogène. Donner, dans chaque cas, la
formule semi-développée et le nom du composé obtenu.
Exercice 9
On dispose du toluène ou méthylbenzène noté A.
1°Ecrire la formule semi-développée puis la formule brute de A.
2° Lors de la chloration de ce composé, on a isolé un dérivé noté B contenant dans sa
molécule X atomes de chlore.
a. Décrire les conditions expérimentales de cette réaction de substitution en
supposant qu’elle ne porte que sur le noyau benzénique de A.
b Ecrire en fonction de X la formule brute de B.
3°Au cours de réaction, on utilise m=40g de A et on obtient une masse m’=16,1g de B
a. Déterminer la masse molaire de B sachant que la réaction de A donnant B s’effectue
avec un rendement η= 23%.
b. Déterminer X et écrire la formule brute de B.
c. Ecrire trois formules semi développées possibles de B.
4°Le composé A peut être obtenu à partir du benzène et du chlorure d’alkyle
a. Identifier ce chlorure d’alkyle et écrire l’équation de cette réaction.
b. Quel volume minimal V de benzène est nécessaire pour avoir une masse m 1=50g de
A sachant que la masse volumique du benzène est ρ=880kg.m-3.
Exercice 10
On considère un hydrocarbure aromatique 𝐴 de densité de vapeur 𝑑 = 3,655 dont on
veut étudier la structure et les propriétés chimiques.
1° La combustion complète d’une masse 𝑚 = 0,875g de l’hydrocarbure 𝐴 produit 𝑚′ =
2,91g de dioxyde de carbone.
a. Déterminer la composition centésimale massique de l’hydrocarbure 𝐴.
b. Déterminer la formule brute de l’hydrocarbure 𝐴.
c. Sachant que 𝐴 est un isomère du Xylène ou du diméthylbenzène, écrire les formules
semi-développées possibles de 𝐴. Les nommer.
2° A 200°C et en présence du chlorure de fer(III), FeCl3 , le propène fixe une molécule
de chlorure d’hydrogène HCl.
a. Quelles sont les formules semi-développées des deux produits que l’on peut obtenir
à priori ?
b. En fait, on obtient un seul corps noté 𝐵 : le plus symétrique des deux. Donner sa
formule et son nom.
3° On traite le métaxylène par le composé 𝐵 en présence du chlorure d’aluminium
anhydre. Il se produit donc une réaction de substitution au cours de laquelle un groupe
isopropyle (𝐶𝐻3 )2 𝐶𝐻 − remplace un atome d’hydrogène du noyau benzénique.
a. Ecrire les formules semi-développées des isomères que l’on peut obtenir.

Collection G.K. Composés aromatiques


30

b. Compte tenu de « l’encombrement » du groupe isopropyle quel sera l’isomère le plus


abondant ?
4° La nitration cet isomère conduit à un produit 𝐶 dont la composition centésimale
massique est la suivante : %𝐶 = 46,6 ; %𝐻 = 4,6 ; %𝑁 = 14,8 et %𝑂 = 33,9.
a. Déterminer la formule brute de 𝐶.
b. Déterminer la masse molaire et la formule semi-développée du produit 𝐶.
On donne en g/𝑚𝑜𝑙 : 𝐶 = 12 ; 𝐻 = 1 ; 𝑂 = 16 ; 𝑁 = 14.
Exercice 11
1° Le benzène réagit avec l’éthylène en présence d’un catalyseur pour donner
l’éthylbenzène. Ecrivez l’équation de cette réaction.
2° Quelle est la formule semi-développée du composé aromatique obtenu par
déshydrogénation de l’éthylbenzène ?
3° Ecrivez l’équation de la réaction qui se produit lorsqu’on traite le styrène par le
dihydrogène à 25°C en présence d’un catalyseur au nickel.
4° Dans 10cm3 d’un mélange de benzène et de styrène à doser, on introduit un peu de
bromure de fer III puis, goutte à goutte et en agitant, du dibrome pur tant que la
coloration brun-jaune ne persiste pas. Le dégagement gazeux qui se produit
simultanément est envoyé à barboter dans une solution de nitrate d’argent, dans
laquelle il provoque la formation d’un précipité blanc-jaunâtre. On admettra que ces
conditions opératoires ne permettent pas les polysubstitutions sur les noyaux
benzéniques. Le volume de di-brome versé est 8,4cm3 ; le précipité blanc filtré et séché
pèse 19,1g.
a. Ecrivez les équations-bilans des réactions mises en jeu dans cette manipulation.
b. Déterminez les compositions molaires et volumiques du mélange étudié.
c. Déterminez la masse volumique du styrène.
Données : les masses volumiques du benzène ρ1=880kg.m-3; du di-brome ρ2=3250kg.m-3.
Les masses molaires atomiques en g.mol-1: MBr=80 ; MH=1 ; MN=14 ; MO=16 ; MAg=108.
Exercice 12
1°Un composé A chauffé en présence d’un catalyseur peut perdre une molécule de
dihydrogène pour donner un composé B. Le composé B a pour formule brute C 8H8 et
comporte un noyau benzénique.
a. Donner la formule semi-développée et le nom de A.
b. Donner la formule semi-développée, le nom officiel et le nom usuel du composé B.
2° Le composé B (monomère) peut dans certaines conditions se polymériser pour
donner un polymère C.
a. Ecrire l’équation-bilan de cette polymérisation
b. Donner le nom du polymère obtenu.
c. Calculer la masse molaire moyenne de ce polymère, sachant que son indice moyen
polymérisation vaut 1500.

Collection G.K. Composés aromatiques


31

Corrigé
Execice1
1° Nomenclature
a. méthylbenzène ou toluène ; b. isopropylbenzène ou 2-phénylpropane.
c. phényléthane ; d. 1,4-diméthylbenzène ou paradiméthylbenzène ou paraXylène
e.1,2-diméthylbenzène ou orthodiméthylbenzène ou orthoXylène
f. 1-chloro-3-méthylbenzène g. 1-chloro-2-phényléthane
h. 1-bromo-4-méthylbenzène
CH3—CH—CH3
2° Formule semi-développée des composés Br
O2N NO2
a.b. CH3 c. Cl d. e. CH2CH3 f.
CH3 Cl
Exercice 2 Cl Cl Cl
Cl
1°a. Il y a trois (3) corps différents :
Cl
Cl
b. Il n’y a qu’un (1) seul corps pouvant être appelé monochlorobenzène : Cl

2°* Formule semi-développée du toluène : CH3


CH3 CH3 CH3
* Déduction du nombre d’isomères Br
a. Il y a trois (3) isomères monobromés du toluène :
b. Il y a six (6) isomères dibromés du toluène Br
CH3 CH3 CH3 CH3 CH3 CH3 Br
Br Br Br Br Br

Br Br Br Br Br
Br Br
Exercice 3
Complément et catégorie de réaction
C6H6 + 3Cl2 lumière C6H6Cl6 : réaction d’addition
C6H6 + Br2 Fe C6H5Br+HBr : réaction de substitution
C6H6 + 3H2 platine C6H12 : réaction d’addition
C6H6 + HNO3 H2SO4 C6H5NO2 + H2O : réaction de substitution
C6H5Cl + 3H2 Pt C6H11Cl : réaction d’addition
Exercice 4
I• 1° Conditions expérimentales
-Absence de lumière vive ;
-Présence d’un catalyseur (diiode I2, chlorure de fer II FeCl2, chlorure d’aluminium
AlCl3)
2° Il s’agit d’une réaction de substitution ; la réaction produit un acide
3°a. *Formule du composé
- Formule générale du composé : C6 H6−x Clx
- Masse molaire du composé : 𝑀𝐶 = 6 × 12 + 6 − 𝑥 + 35,5𝑥 soit 𝑀𝐶 = 78 + 34,5𝑥
- Valeur de x : 72 − 34,5𝑥 = 147 On trouve 𝑥 = 2
- Formule brute C6H4Cl2
Equation bilan de la réaction
C6H6 + 2Cl2 I2/AlCl3/ FeCl2 C6H4Cl2+2HCl
Collection G.K. Composés aromatiques
32

b. Formules semi-développées et noms des isomères


Cl 1,2-dichlorobenzène Cl 1,3-dichlorobenzène
Cl Ou orthodichlorobenzène Ou métadichlorobenzène
Cl
1,4-dichlorobenzène Cl
Ou paradichlorobenzène

Cl
c. Rendement de la réaction
𝑛 𝒎 𝑴
𝜂= 𝐶 ⇒ 𝜼= 𝑪× 𝑩 AN : 𝜼 = 𝟔𝟎%
𝑛𝐵 𝑴𝑪 𝒎𝑩
II• 1° Equations et noms des produits
CH3 + H2O orthonitrotoluène
CH3 + HNO3
Ou 2-méthyl-1-nitrobenzène
NO2
+ H O paranitrotoluène
CH3 + HNO3 O2N CH3 2
Ou 4-méthyl-1-mononitrobenzène
CH3 + HNO3 O2N CH3 + H2O 2,4-dinitrotoluène

NO2 NO2 NO2

O2N CH3 + HNO3 O2N CH3 + H2O 2,4,6-trinitrotoluène


NO2 NO2
2° Masse de trinitrotoluène
𝑚 𝜌𝑉 𝑑𝜌 𝑉
𝑚 𝑇𝑁𝑇 = 𝑛 𝑇𝑁𝑇 𝑀𝑇𝑁𝑇 Or 𝑛 𝑇𝑁𝑇 = 𝜂𝑛𝑡 avec 𝜂 = 𝜂1 𝜂2 𝜂3 et 𝑛𝑡 = 𝑡 = = 𝑒
𝑀𝑡 𝑀𝑡 𝑀𝑡
𝜼𝟏 𝜼𝟐 𝜼𝟑 𝒅𝝆𝒆 𝑽𝑴𝑻𝑵𝑻
D’où 𝒎𝑻𝑵𝑻 = AN : 𝐦𝐓𝐍𝐓 = 𝟓𝟒𝐤𝐠
𝑴𝒕
Exercice 5
1° Composition centésimale massique du composé A
3 1
mC = mCO2 AN : mC = 9mg ; mH = mH2O AN : mH = 0,88mg
11 9
mC mH
%C = × 100 AN : %𝐂 = 𝟕𝟕, 𝟓𝟗 ; %H = × 100 AN : %𝐇 = 𝟕, 𝟓𝟕
mA mA
mN
nN = nNH3 = nHCl ⇒ = Ca Va soit mN = Ca Va MN AN : mN = 2,065mg
MN
mN
%N = × 100 AN : %𝐍 = 𝟏𝟓, 𝟎𝟕
m
Déduisons que A n’est constitué que de carbone, de l’hydrogène et d’azote
%𝐂 + %𝐇 + %𝐍 = 𝟏𝟎𝟎
2°Formule brute du composé A
12𝑥 y 14t M
= = = A On trouve 𝑥 = 6, 𝑦 = 7 et 𝑡 = 1 d’ou 𝐂𝟔 𝐇𝟕 𝐍
%𝐶 %𝐻 %𝑁 100
3°Formule semi-développée de A et nom
NH2 Phénylamine ou aniline
Exercice 6
1°a. Formule brute de 𝐴
12𝑥 y M
= = A On trouve 𝑥 = 7 et 𝑦 = 8 d’ou 𝐂𝟕 𝐇𝟖
%𝐶 %𝐻 100
b. Montrons que 𝐴 n’est ni un alcane, ni un alcène, ni un alcyne

Collection G.K. Composés aromatiques


33

Alcane à 7 carbone : C7 H16 ; Alcène à 7 carbone : C7 H14 ; Alcyne à 7 carbone : C7 H12


Donc A n’est ni un alcane, ni un alcène, ni un alcyne
c. Formule semi-développée et nom de 𝐴
CH3 méthylbenzène ou toluène
2°a. Nature de la réaction : réaction de substitution
Justification : la réaction libère de l’acide
b.*Masse molaire de 𝐵
m m′ 𝐦′ 𝐌𝐀
n A = nB ⇒ = soit 𝐌𝐁 = AN : 𝐌𝐁 = 𝟏𝟕𝟏, 𝟔𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
MA MB 𝐦
* Formule brute de B FG de B : C7 H8−x Brx
Valeur de x : MB = 92 + 79x = 171,6 On trouve x = 1 et donc 𝐂𝟕 𝐇𝟕 𝐁𝐫
c. Formules semi-développées possibles de 𝐵 et noms
CH3 1-bromo-2-méthylbenzène CH3 1-bromo-3-méthylbenzène
Br Ou orthobromotoluène Ou métabromotoluène
CH3
1-bromo-4-méthylbenzène Br
Ou parabromotoluène

Br
Exercice 7
1°a. Equation-bilan de la réaction
C6H6 + CH3Cl C7H8 + HCl
b. La réaction produit du chlorure d’hydrogène ; c’est donc une réaction de substitution
(un atome d’hydrogène de la molécule de benzène a échangé sa place contre le groupe
méthyle)
2°a. Composition centésimale massique de X
3 1
𝑚𝐶 = 𝑚𝐶𝑂2 = 8,4𝑔 ; 𝑚𝐻 = 𝑚𝐻2𝑂 = 0,80𝑔
11 9
𝑚 𝑚𝐻
%𝐶 = 𝐶 × 100 = 91,3 ; %𝐻 = × 100 = 8,7
𝑚 𝑚
b. Prenons le compose C7H8
7M 7×12 8MH 8×1
%C = C × 100 = × 100 = 91,3% H= × 100 = × 100 = 8,7
MX 92 MX 92
Les résultats sont en accord avec la formule de X
3°.Montrons que le produit de la réaction contient un atome de brome
Formule générale du produit : C7H(8-x)Brx
xM𝐵𝑟 M 80x 92−79x
= ⇒ = ⇒ 8000x =4305,6 – 3697,2x ⇒ x=1
%𝐵𝑟 100 %𝐵𝑟 100
Le composé contient un seul atome de brome
b. Formules semi-développées planes des différents isomères du produit
CH3 CH3 CH3
Br

Br
Br
c. Formules semi-développées et noms des produits
CH3
CH3 1-bromo-2-méthylbenzène 1-bromo-4-méthylbenzène
Br Ou orthobromotoluène Ou parabromotoluène

Collection G.K. Br Composés aromatiques


34

4°Formule semi-développée du produit


La réaction en présence de la lumière est une réaction de substitution caractéristique
des alcanes ; c’est donc une monosubstitution sur le groupe méthyle du
méthylbenzène. CH2Br bromométhylbenzène
OH
Exercice 8 O2 N NO2
1° a. Formule du dérivé

b. Masse m’ du composé NO2


𝑛′ 𝒎′ 𝑴𝑷 𝒎𝑴
𝜂= ⇒ 𝜼= × d’où 𝒎′ = 𝜼 AN : 𝒎 = 𝟑𝟔, 𝟒𝟖𝐠
𝑛𝑃 𝑴 𝒎 𝑴𝑷
2° Formule semi-développée et nom CH2CH3
* Lorsque le styrène fixe 2 atomes d’hydrogène éthylbenzène
L’addition est faite sur la double liaison
* Lorsque le styrène fixe 8 atomes d’hydrogène
L’addition est faite sur le noyau benzénique et sur la double liaison
CH2CH3
éthylcyclohexane

3 CH
Exercice 9
1° Formule semi-développée du toluène :
Formule brute du toluène : C7H8
2°a. Condition expérimentale
On fait barboter du dichlore dans du toluène en présence d’un catalyseur : le chlorure
d’aluminium AlCl3 ou le diiode I2 et en l’absence de lumière.
b. Formule brute de B : C7H(8-x)Clx
3°a. Masse molaire de B
𝑛′ 𝑛′ 𝑚 𝑚′ 𝐦′ ×𝐌
𝜂= ⇒ 𝑛= ⇒ = ⇒ 𝐌′ = AN : 𝐌 ′ = 𝟏𝟔𝟏g.mol-1
𝑛 𝜂 𝑀 𝜂𝑀′ 𝛈𝐦
b. Valeur de x
M = 12 × 7 + 8 − 𝑥 + 35,5𝑥 =161 d’où 𝑥=2
Formule brute de B : C7H6Cl2
c. Formules semi-développées possibles de B
CH3 CH3 CH3 CH3 CH3 CH3
Cl Cl Cl Cl Cl

Cl Cl Cl Cl Cl
Cl Cl
4°a. *Identification du chlorure d’alkyle
C’est CH3—Cl : chlorure de méthyle ou chlorométhane
* Equation de la réaction
+ CH3Cl CH3 + HCl

b. Volume de benzène
𝑚 𝑚 𝜌𝑉 𝑚1 𝐦𝟏 𝐌𝐛
𝑛𝑏 = 𝑛1 ⇒ 𝑏 = 1 Or mb=ρV d’où = ⇒ 𝐕= AN : 𝐕 = 𝟎, 𝟎𝟒𝟖𝒍
𝑀𝑏 𝑀1 𝑀𝑏 𝑀1 𝛒𝐌𝟏

Collection G.K. Composés aromatiques


35

Exercice 10
1°a. Composition centésimale massique de l’hydrocarbure 𝐴
3 m
* mC = m′ = 0,794g %C = C × 100 AN : %C = 90,74 ; %H = 9,26
11 m
b. Formule brute de l’hydrocarbure 𝐴
12𝑥 y M
= = A Or MA = 29d d’où 𝑥 = 8 et 𝑦 = 10 et la formule brute : 𝐂𝟖 𝐇𝟏𝟎
%𝐶 %𝐻 100
c. Formules semi-développées possibles de 𝐴 et nom
CH3 1,2-diméthylbenzène CH3 1,3-diméthylbenzène
CH3 Ou orthodiméthylbenzène Ou métadiméthylbenzène
Ou orthoXylène CH3 Ou métaXylène
CH3
1,4-diméthylbenzène
Ou paradiméthylbenzène
Ou paraXylène
CH3
2° a. Formules semi-développées des produits
CH3—CH2—CH2Cl ; CH3—CH—CH3
Cl
b. Nom et formule de B : 2-chloropropane CH3—CH—CH3
3° Formules semi-développées
CH3 Cl
CH3 CH
3
CH3
—CH H3C
CH3 CH—
CH3
CH3 CH3 H3C CH3
CH
H3C C H3 H3C
b. L’isomère le plus abondant en tenant compte de l’encombrement est : CH—
CH3
4° a. Formule brutede C H3C
12𝑥 𝑦 16𝑧 14𝑡 𝑀
= = = =
%𝐶 %𝐻 %𝑂 %𝑁 100
La nitration est une réaction de substitution donc x = 11
12×11×%𝐻 12×11×%𝑂 12×11×%𝑁
On trouve : 𝑦 = ⇒ 𝑦 =13 ; 𝑧 = ⇒𝑧 =6;𝑡 = ⇒ 𝑡 =3
%C 16%𝐶 14%𝐶
FB : C11H13O6N3
b. * Masse molaire de C
1200×11
𝑀= AN : 𝑴 = 283,26g.mol-1
%𝐶
CH3
* Formule semi-développée de C : O2N NO2
H3C
CH—
Exercice 11 CH3
H3C NO2
1° Equation de la réaction
+ CH2 = CH2 —CH2—CH3
2° Formule semi-développée obtenue : —CH= CH2
3° Equation de la réaction
—CH= CH2 + H2 Ni
—CH2—CH3
4°a. Equations-bilan
Collection G.K. Composés aromatiques
36

• Substitution
+ Br2 FeBr3 —Br + HBr (1)

• Addition et monosubstitution
—CH= CH2 + 2Br2 —CHBr—CH2Br + HBr (2)
Br
•Ag+ + Br- AgBr (3)
b.*Composition molaire
nBr2 = nBr2 (1) + nBr2 (2) (a) ; nHBr = nHBr(1) + nHBr(2) (b)
Prenons l’équation (3) on a : nHBr = nBr− = nAgBr
Prenons (1) : nHBr(1) = nbenzène = n1 et nBr2(1) = nbenzène = n1
Prenons (2) : nHBr(2) = nstyrène = n2 et nBr2(2) = 2nstyrène = 2n2
mBr2 𝛒𝟐 𝐕
(a) devient : n1 + 2n2 = Or mBr2 = ρ2 V d’où 𝐧𝟏 + 𝟐𝐧𝟐 =
MBr2 𝐌𝐁𝐫𝟐
𝐦𝐀𝐠𝐁𝐫
(b) devient : 𝐧𝟏 + 𝐧𝟐 =
𝐌𝐀𝐠𝐁𝐫
𝛒𝟐 𝐕 𝐦𝐀𝐠𝐁𝐫
𝐧𝟐 = − AN : n2= 6,9.10-2mol
𝐌𝐁𝐫𝟐 𝐌𝐀𝐠𝐁𝐫
𝟐𝐦𝐀𝐠𝐁𝐫 𝛒𝟐 𝐕
𝐧𝟏 = − AN : n1= 3,6.10-2mol
𝐌𝐀𝐠𝐁𝐫 𝐌𝐁𝐫𝟐
* Composition volumique
-Volume de benzène
𝐧𝟏 𝐌𝟏
m1 = n1 M1 ⇒ ρ1 V1 = n1 M1 ⇒ 𝐕𝟏 = AN : 𝐕𝟏 = 2,89cm3
𝛒𝟏
-Volume de styrène
V = V1 + V2 ⇒ 𝐕𝟐 = 𝐕 − 𝐕𝟏 AN : V2 = 7,11cm3
c. Masse volumique du styrène
𝐧 𝐌
ms = ns MS ⇒ ρs V2 = n2 MS ⇒ 𝛒𝐒 = 𝟐 𝐒 AN : 𝛒𝐒 =1009kg.m3
𝐕𝟐
Exercice 12
1° a. Formule semi-développée et nom de A
La déshydratation ne modifie pas l’enchainement carboné de la molécule ; donc A a
pour formule brute C8H10 et possède un noyau benzénique.
La formule que l’on peut proposer pour A est : —CH2−CH3 : éthylbenzène
b. Formule semi-développée et nom de B
—CH= CH2 : styrène
2°a. Equation de la polymérisation
n CH2=CH— —CH2—CH—
n
b. Nom du polymère
polystyrène (P.S.)
c. Masse molaire moyenne du polymère
𝐌𝐏.𝐒. = 𝐧𝐌 AN: MP.S. = 1500 × 104 ⇒ 𝐌𝐏.𝐒. = 𝟏𝟓𝟔𝟎𝟎𝟎𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏

Collection G.K. Composés aromatiques


37

COMPOSÉS OXYGÉNÉS
Exercice 1
Un ester R—C—O—R’ est constitué d’un groupe carboxylate R—C—O— et d’un groupe
alkyle —R’ O O
Pour nommer le groupe carboxylate on part de l’acide dont il provient, on enlève le
mot acide et on remplace « oïque » par « oate » :
CH3—CH2—C—O— propanoate
O
L’ester porte le nom du carboxylate suivi de la particule « de » et du nom de l’alkyle :
CH3—CH2—C—O—CH2—CH3 propanoate de butyle
3
O
Si le carboxylate et l’alkyle sont constitués de chaines ramifiées :
CH3— CH—C—O—CH—CH2—CH3
CH3 O CH3
On numérote les atomes de carbone ainsi :
- les atomes de carbone du carboxylate : l’indice 1 est donné à l’atome de carbone lié
3
aux deux atomes d’oxygène : CH 2
3— CH—C—O—
1
2-méthylpropanoate
CH3 O
- le atomes de carbone de l’akyle : l’indice 1 est donné à l’atome de carbone lié à
1 2
l’atome d’oxygène : — CH—CH 2—CH3
3

CH3 1-méthylpropyle
Le nom de l’ester est donc 2-méthylpropanoate de 1-méthylpropyle.
Donner les noms des esters suivants :
a. CH3—C—O—C2H5 b. HC—O—CH2—CH 3
3 c. CH3— CH—C—O—CH2—CH3
2
O O CH3 CH3 O CH3
d. CH3—CH2—C—O—CH—C2H5 e. CH3— C—C—O—CH2—C—CH3
O CH3 CH3 O CH3
Exercice 2
1°Donner le nom et la classe fonctionnelle de chaque composé dont la formule semi-
développéesuit :
O O O
a.CH3— C H; b. CH3— C—CH2—CH3; c. CH3— C—O—CH2—CH3; d. CH3—O—CH2—CH3;
O O O O
e. H— C H; f. CH3— C—CH3; g. CH3—CH2— CH; h. CH3— C—O—CH3; i. CH3—CH2—CH2—OH;
O O
j. H— C—O—CH2—CH3; k. CH3—CH—CH2—CH3; l. CH3—CH— C—OH
OH CH3
2° Ecrire la formule semi-développée et la classe fonctionnelle de chaque composé
dont le nom suit : a. propan-1-ol; b. propan-2-ol; c. propanal; d. propanone;
e. acide propanoïque;f. oxyde d’ethyle et de methyle; g. butan-1-ol; h. butan-2-ol;
i. butanal;j. 3-methylbutanal; k. acide ethanoique ; l. propanoate de methyle.
Exercice 3
Trouver les formules semi-développées possibles et les noms des corps de formules :
- C4H10O ; - C4H8O ; -C4H8O2.
Exercice 4
1° L’analyse d’un acide carboxylique donne les pourcentages suivants : %C=49 ;
%O=43. Déterminer la formule brute. Existe-t-il plusieurs formules possibles ?

Collection G.K. Composés oxygénés


38

2° L’analyse d’un acide carboxylique de chaine saturée donne les pourcentages


suivants : %C=55 ; %O=36
Déterminer la formule brute.Existe=t-il plusieurs formules possibles ?
Si oui, préciser le nom des composes.
Exercice 5
1° Ecrire la formule générale d’un alcool saturé à n atomes de carbone.
Quelles sont les formules semi-développées possibles et les noms des alcools saturés
dont la masse molaire vaut 74g.mol-1.
2° Ecrire la formule générale de l’acide carboxylique saturé a n atomes de carbone.
Quelles sont les formules semi-développées possibles et les noms des acides
carboxyliques saturés dont la masse molaire vaut 88g.mol-1.
Exercice 6
1° Ecrire la réaction d’hydratation de l’éthylène.
2° Quel est le volume d’éthylène mesuré dans les conditions normales de température
et de pression, nécessaire à la fabrication de 1 litre d’éthanol ?
On supposera le rendement de l’hydratation égal à 60%.
Masse volumique de l’éthanol : 790kg.m-3.
Exercice 7
Un composé organique a pour formule CxHyOz. Il contient en masse 54,5% de carbone ;
9,1% d’hydrogène.
1° Quelles sont les formules brutes possibles ?
2° Quel est le composé A (formule semi-développée et nom) de plus faible masse
molaire ?
3° Quelle est la formule brute des composés ayant une masse molaire deux fois plus
grande que celle de A ? Donner les formules semi-développées de ces composés de
classes fonctionnelles connues.
Exercice 8
La combustion complète de m = 3,6g d’un composé organique de formule CxHyO donne
un volume V égal 4,8𝑙 de dioxyde de carbone et de l’eau. La densité de vapeur de ce
composé est d = 2,48.
1°Donner l’équation-bilan de cette combustion.
2° Calculer la valeur de x.
3°Ce composé est un aldéhyde. Donner les formules semi-développées possibles et les
noms correspondants.
Donnée : Volume molaire des gaz : 𝑉𝑚 = 24𝑙. 𝑚𝑜𝑙 −1
Exercice 9
1° Un alcool de formule CxHyO a pour composition massique : %C=52,17 ; % =13,04.
Déterminer la masse molaire moléculaire et la formule brute de cet alcool.
En déduire sa formule semi-développée et son nom.
2° Cet alcool peut être utilisé comme carburant.
a. Ecrire l’équation-bilan de sa combustion complète.
b. Calculer le volume d’air dans le CNTP nécessaires à la combustion complète de 1litre
de cet alcool. La densité de l’alcool est égale à 0,8.
c. La chaleur dégagée par la combustion de 1mol de cet alcool vaut 1340kJ.
Calculer la chaleur dégagée par la combustion de 1litre de l’alcool.

Collection G.K. Composés oxygénés


39

Corrigé
Exercice 1
Noms des esters
a. éthanoate d’éthyle ; b. méthanoate de butyle ; c. 2-méthylpropanoate de propyle ;
d. propanoate de 1-méthylpropyle ; e. 2,2-diméthylpropanoate de
2,2-diméthylpropyle
Exercice 2
1°Nom des composés et classe fonctionnelle
a. éthanal (aldéhyde) ; b. butanone (cétone); c. éthanoate d’éthyle (ester) ;
d. oxyde d’éthyle et de méthyle (étheroxyde) ; e. méthanal (aldéhyde);
f. propanone (cétone); g. propanal (aldéhyde); h. éthanoate de méthyle (ester);
i. propan-1-ol (alcool); j.méthanoate d’éthyle (ester);k. butan-2-ol (alcool);
l. acide 2-méthylpropanoique(acide carboxylique)
2° Formule semi-développée et classe fonctionnelle O
a.CH3−CH2−CH2−OH(alcool); b.CH3−CHOH −CH3(alcool); c. CH3−CH2−C−H(aldéhyde );
O O
d. CH3−C−CH3(cétone); e. CH3−CH2−C−OH(acide carboylique);
f.CH3−O−CH2−CH3(étheroxyde); g. CH3−CH2−CH2−CH2OH (alcool);
O
h. CH3−CH−CH2−CH3(alcool); i.CH3−CH2−CH2−CH(aldéhyde);
OH O O
j. CH3−CH−CH2−C−H(aldéhyde); k.CH3−C−OH (acide carboylique);
CH3 O
l. CH3−CH2−C−O−CH3 (ester)

Exercice 3
Formules semi-développées et noms
- C4H10O
2-méthylpropan-2-ol
Alcool OH OH
CH3—CH2—CH2— CH2OH; CH3—CH2—CH— CH3 ; CH3—CH—CH2OH ; CH3—C—CH3
butan-1-ol butan-2-ol CH3 CH3
Éther oxyde 2-méthylpropan-1-ol
Oxyde de diéthyle CH3
CH3—CH2—CH2—O—CH3 ; CH3—CH2—O—CH2—CH3 ; CH3—CH—O—CH3
Oxyde de méthyle et de propyle Oxyde d’isopropyle et de méthyle
- C4H8O
Aldéhyde CH3
CH3—CH2—CH2— CHO; CH3—CH— CHO
butanal 2-méthylpropanal
Cétone
CH3—CH2—CO— CH3 : butanone
- C4H8O2.
Acide carboxylique CH3
CH3—CH2—CH2— COOH; CH3—CH—COOH
acide butanoïque acide 2-méthylpropanoïque

Collection G.K. Composés oxygénés


40

Ester
CH3—CH2—COO— CH3 ; CH3—COO—CH2— CH3 ; H—COO—CH2—CH2—CH3 ;
propanoate de méthyle éthanoate d’éthyle méthanoate de propyle
CH3
HCOO—CH—CH3 méthanoate d’isopropyle ou méthanoate de 1-méthyléthyle

Exercice 4
1° Formule brute
Composé de la forme CxHyO2
12𝑥 𝑦 16×2
= = On trouve : 𝑥 =3 et 𝑦 = 6 d’où la formule brute C3H6O2
%𝐶 %𝐻 %𝑂
Non il n’existe qu’une seule formule : CH3CH2COOH acide propanoïque
2° Formule brute
12𝑥 𝑦 16×2
= = On trouve : 𝑥 =4 et 𝑦 = 8 d’où la formule brute C4H8O2
%𝐶 %𝐻 %𝑂
Oui il existe plusieurs formules possibles
CH3CH2CH2COOH : acide butanoïque ; CH3CHCOOH : acide 2-méthylpropanoïque
Exercice 5 CH3
1° Formule générale d’un alcool saturé à n atomes de carbone : Cn H2n+2 O
Formules semi-développées possibles et noms
𝑀 = 14𝑥 + 18 = 74 d’où 𝑥 = 4 OH
CH3CH2CH2CH2OH ; CH3CH2CHCH3 ; CH3CH2CH2OH ; CH3−C−CH3
butan-1-ol OH CH3 CH3
butan-2-ol 2-méthylpropan-1-ol 2-méthylpropan-2-ol
2° Formule générale de l’acide carboxylique saturé à n atomes de carbone : Cn H2n O2
Formules semi-développées possibles et noms
𝑀 = 14𝑥 + 32 = 88 d’où 𝑥 = 4
CH3CH2CH2COOH : acide butanoïque ; CH3CHCOOH : acide 2-méthylpropanoïque
CH3
Exercice 6
1° Equation-bilan
H2C=CH2 + H2O H2SO4 CH3−CH2OH
2° Volume d’éthylène
𝑚𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻 𝑉𝐶 𝐻
𝑛𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 = 𝜂𝑛𝐶2 𝐻4 ⇒ = 𝜂 2 4 Or 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 = ρV(V volume d′ éthanol)
𝑀𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻 𝑉𝑚
𝛒𝐕𝑽𝒎
d’où 𝑽𝑪𝟐𝑯𝟒 = AN : 𝑽𝑪𝟐𝑯𝟒 = 𝟔𝟒𝟏, 𝟏𝟔𝒍
𝜼𝑴𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑯𝟐 𝑶𝑯
Exercice 7
1° Formules brutes possibles
12𝑥 𝑦 16𝑧
= = On trouve 𝑥 = 2𝑧 et 𝑦 = 4𝑧 d’où la formule 𝑪𝟐𝒛 𝑯𝟒𝒛 𝑶𝒛
%𝐶 %𝐻 %𝑂
2° Composé A
La mase molaire de E est la plus faible donc z=1 d’où C2H4O
Le composé A appartient à la famille des aldéhydes d’où CH3—CHO : éthanal
3° *Formule brute
M = 2MA = 88 donc z = 2 d’où C4H8O2
* Formules semi-développées et classes fonctionnelles
Le composé appartient à la famille des acides carboxylique ou des esters
Collection G.K. Composés oxygénés
41

Acide carboxylique : CH3−CH2−CH2−COOH : acide butanoïque


CH3—CH—C00H acide 2-méthylpropanoïque
CH3
Esters : CH3—CH2—C00—CH3 : propanoate de méthyle ;
CH3−COOCH2−CH3 : éthanoate d’éthyle;
HCOOCH2−CH2−CH3 : méthanoate de propyle ;
HCOOCH −CH3 : méthanoate d’isopropyle
CH3
Exercice 8
1°Equation-bilan de la combustion
y 1 y
Cx Hy O + (x + − ) O2 xCO2 + H2 O
4 2 2
2° Valeur de x
𝑛CO2 𝑚 𝑉 𝟐𝟗𝒅𝑽
𝑛 C x Hy O = ⇒ = Or M = 29d d’où 𝒙 = AN : 𝒙 = 4
𝑥 𝑀 𝑥𝑉𝑚 𝒎𝑽𝒎
3°Formules semi-développées possibles et noms correspondants
- Formule brute
𝑀 = 12𝑥 + 𝑦 + 16 Or M = 29d et 𝑥 = 4 d’où 𝑦 = 8 d’où la FB : C4 H8 O
Le composé est un aldéhyde :
O O
CH3−CH2−CH2−C−H: butanal ; CH3 −CH−C−H : 2-méthylpropanal
CH3
Exercice 9
1° * Masse molaire de l’alcool
12𝑥 𝑦 16 𝑀 1600
= = = On déduit: 𝑀 =
%𝐶 %𝐻 %𝑂 100 %𝑂
Or %𝑂 = 100 − (%𝐶 + %𝐻) d’où 𝐌 = 𝟒𝟔𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
* Formule brute de l’alcool
M×%𝐶 M×%𝐻
On a : 𝑥 = ⇒ 𝑥 =2 ; 𝑦 = ⇒𝑦=6 D’où la formule : 𝐂𝟐 𝐇𝟔 𝐎
1200 100
* Formule semi-développée et nom de l’alcool
CH3 − CH2 OH : éthanol
2°a. Equation de combustion
C2 H6 O + 3O2 2CO2 + 3H2 O
b. Volume d’air
nO2 m VO2
Vair = 5VO2 Or nC2H6O = ⇒ = avec m = ρV = dρe V
3 M 3Vm
𝟏𝟓𝐝𝛒𝐞 𝐕𝐕𝐦
D’où 𝐕𝐚𝐢𝐫 = AN : 𝐕𝐚𝐢𝐫 = 𝟓𝟖𝟒𝟑𝐋
𝐌
c. Chaleur dégagée par la combustion
m dρ V 𝐝𝛒 𝐕
Q = nQm Or n = = e d’où 𝐐 = 𝐞 𝐐𝐦 AN : 𝐐 = 𝟐𝟑𝟑𝟎𝟒𝐤𝐉
M M 𝐌

Collection G.K. Composés oxygénés


42

ÉTHANOL, ÉTHANAL, ACIDE ÉTHANOÏQUE


Exercice 1
Un composé D de formule CxHyOz a une masse molaire égale à 58g.mol-1. La combustion
de 2,9g de D permet d’obtenir 2,7g d’eau et 6,6g de dioxyde de carbone.
1° En déduire la formule brute de D.
2° Ecrire la formule semi-développée des corps ayant cette formule brute et les
nommer.
3° Sachant que D colore en rose le réactif de Schiff, déterminer D.
Exercice 2
Compléter les équations-bilan des réactions suivantes :
1° CH3—CH2OH + … combustion …+…
2° CH3—CH2OH + … Pt …+…
300°
3° CH3—CH2OH Cu
…+…
Exercice 3
L’analyse d’un composé A a donné les résultats suivants: %C=54,5; %H=9,1; %O=36,4
Le compose ne comporte qu’un atome d’oxygène par molécule. Il donne une coloration
rose violacé en présence de réactif de schiff.
1° Déterminer la formule de A.
2° Quel produit obtient-on par oxydation ménagée de A ?
Exercice 4
Le rendement de l’oxydation bactérienne de l’éthanol contenu dans le vin, en acide
éthanoïque est de 70%.Un vin à 12° contient 12ml d’éthanol pour 100ml de vin.
Déterminer la masse d’acide éthanoïque que l’on peut obtenir en laissant 1litre de vin
s’oxyder a l’air. Masse volumique de l’éthanol : 790kg.m-3.
Exercice 5
On oxyde de façon ménagée un mélange d’éthanol et d’éthanal par de l’air en présence
de cuivre
1° Ecrire les équations-bilan des réactions.
2° Apres l’oxydation, totale, on ajoute de l’eau pour obtenir 100cm3 de solution.
On prélève 10cm3 de cette solution et on dose par une solution d’hydroxyde de sodium
de concentration C=2mol.l-1. Il faut en verser 7,5cm3 pour obtenir l’équivalence.
a. Déterminer le nombre de moles d’acide éthanoïque obtenu dans la réaction
d’oxydation.
b. Calculer la composition du mélange initial en masse, sachant que la masse du
mélange était de 6,7g.
Exercice 6
On réalise l’hydratation de l’acétylène
1° Quelles sont les conditions opératoires ?Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2° Le produit obtenu est oxydé de façon ménagée. On dose le produit de l’oxydation
par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration C=0,05mol.l-1 en présence
de phtaléine. Le virage de l’indicateur est obtenu lorsque le volume de la solution
d’hydroxyde de sodium est de 13,5cm3.En déduire la masse de l’acétylène qui a été
hydratée (en admettant des rendements de 100%).

Collection G.K Éthanol, Éthanal, Acide éthanoïque


43

Exercice 7
8,0g d’un mélange d’éthanal et d’éthanol sont oxydés d’une façon ménagée.
On prélève le dixième en masse du produit obtenu, on dissout dans l’eau, et on
complète à 100cm3.
Dans 10cm3de cette solution, on verse peu à peu de la soude NaOH de concentration
Cb=0,1mol.l-1 et on constate qu’il faut verser 17,5cm3 de soude pour obtenir
l’équivalence acido-basique.
1° Calculer la concentration molaire de la solution d’acide.
2° Ecrivez les équations des oxydations de l’éthanal et de l’éthanol.
3° Soit x et y le nombre respectif de mole d’éthanal et d’éthanol dans le mélange initial.
Calculer x et y.
4° Calculer les masses d’éthanal et d’éthanol présentes dans le mélange initial.
Exercice 8
L’hydratation complète de 16,8g de propène conduit à un mélange de deux isomères A
et B.
1° Donner le nom des alcools formés.
2° A et B mélangés sont oxydés en milieu acide par le dichromate de potassium en
excès. On obtient, par une réaction totale, un mélange de deux composés organiques C
et D que l’on sépare par des méthodes appropriées et que l’on dissout dans l’eau. On
constate que la solution contenant D donne un précipité jaune avec la 2,4-DNPH et ne
conduit pas le courant électrique.
La solution contenant C ne donne aucun précipité avec la 2,4-DNPH, elle conduit le
courant électrique et son pH est inférieur à 7.
On désigne par A l’alcool primaire c’est à-dire de la forme RCH2OH.
a. Identifier C et D en justifiant la réponse.
b. Quel est l’alcool qui a conduit en C ?
3° On fait réagir la solution C avec l’hydroxyde de sodium de concentration
Cb=0,25mol.l-1. L’équivalence acido-basique est atteinte pour un volume Vb=200ml de
solution d’hydroxyde de sodium.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction. Que signifie « équivalence acido-basique».
𝑛
b. Déduire de cette mesure la proportion 𝐴 de la quantité de matière nA de l’alcool
𝑛𝐴 +𝑛𝐵
A à la quantité de matière totale des alcools A et B produits par hydratation du
propène.
Exercice 9
La combustion complète de 1,28g d’une substance X de formule CxHyO a donné 1,86l
de dioxyde de carbone. D’autre part cette masse étant vaporisée à 100°C sous la
pression de 750mm de mercure, on a trouvé que la vapeur occupe exactement un
volume de 372,3cm3.
1° Quelle est la formule brute de cette substance ?
2° L’étude des propriétés de la substance X, indique la présence d’un noyau aromatique
et d’une fonction alcool.
Quels sont la formule semi-développée et le nom de cet alcool.
3° On fait subir à X une oxydation ménagée et on obtient un produit Y qui rosit le
réactif de schiff.
Ecrire l’équation de la réaction d’oxydation et nommer le produit Y.
Collection G.K Éthanol, Éthanal, Acide éthanoïque
44

A quelle famille organique appartient-il ?


4° Une masse m=15g de Y, laissé à l’air libre, s’oxyde en présence de la lumière et
donne lentement naissance a un produit cristallisé blanc Z.
a. Quel est le nom de Z ? Quelle est sa masse sachant que le rendement de la réaction
est de 80% ?
b. Comment appelle-t-on une réaction qui s’effectue par action de la lumière ?
Donner un exemple de telles rections.
On prendra : 76cm de Hg = 105Pa
Exercice 10
Un composé organique C contient du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène.
-la déshydratation de C donne un hydrocarbure B ;
-l’hydrogénation en présence du nickel réduit de B conduit à un composé B1 ;
-après combustion complète de 10cm3 de B1, dans 70cm3 d’oxygène, il reste après
8
refroidissement 45cm3 de gaz dont les sont absorbables par la potasse et le reste par
9
le phosphore. Les volumes sont mesurés dans les mêmes conditions de température et
de pressions.
1°a. Déterminer la formule moléculaire de B1.
b. En déduire la formule moléculaire de B.
c. Ecrire les formules semi-développées de B et B1.
NB : Tenir compte des stéréo-isomères de B.
d. Donner la famille de C et écrire toutes ses formules semi-développées possibles.
2° On réalise l’oxydation ménagée de 21g de C. on obtient ainsi 2 composés oxygénés A
et E : en présence de la liqueur de Fehling, A donne un précipité rouge brique.
Tout le composé E est neutralisé par 26,20cm3 d’une solution normale de soude
a. Donner les groupes fonctionnels de A, E et C et leur nom.
b. Déterminer la masse du composé E formé de même que la fraction de C
transformée en E.
Exercice 11
On fait réagir un gaz A sur du dioxygène en présence de chlorure de palladium II et de
cuivre II. On obtient un composé B qui oxydé en présence de cuivre donne un composé
C. A a une densité de vapeur de 0,97. Il réagit avec le dibrome qui décolore
instantanément et n’est composé que d’atome de carbone et d’hydrogène.
B rosit le réactif de schiff ; C a des propriétés acides.
1° Déterminer les formules semi-développées des composés A, B et C.
Donner leur nom.
2° Ecrire les équations-bilans des réactions de :
* A sur le dioxygène (réaction 1).
* B sur le dioxygène (réaction 2).
3° A partir de 18𝑙 du gaz A, on obtient 35g du mélange B et C.
a. En supposant la réaction (1) totale, quelle est la composition du mélange ?
b. En réalité le rendement de la réaction (1) est de 80%. Trouver la composition du
mélange.
4° Indiquer une autre façon de préparer le composé B.
On donne 𝑉𝑚 = 24𝑙. 𝑚𝑜𝑙 −1

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45

Corrigé
Exercice 1
1° Formule brute de D
3 1
mC = mCO2 = 1,8g ; mH = mH2O = 0,3g ; mO = m − (mC + mH ) = 0,8g
11 9
12x y 16z MD
= = = On trouve x = 3 ; y = 6 et z = 1
mC mH mO m
On a la formule brute 𝐂𝟑 𝐇𝟔 𝐎
2° Formule semi-développée des corps et nom
* aldéhyde CH3—CH2—CHO : propanal
*cétone CH3—CO—CH3 : propanone
3° Composé D
D colore en rose le réactif de Schiff donc D est un aldéhyde
D’où CH3—CH2—CHO : propanal
Exercice 2
Complément
1° CH3—CH2OH + 3O2 combustion 2CO2 +3H2O (combustion complete)
1 Pt
2° CH3—CH2OH + O2 CH3—CHO + H2O (oxydation ménagée)
2
300°
3° CH3—CH2OH Cu
CH3—CHO + H2O (oxidation ménagée par
déshydrogénation catalytique )
Exercice 3
1° Formule de A
12𝑥 𝑦 16𝑧
= =
%𝐶 %𝐻 %𝑂
Le compose ne comporte qu’un atome d’oxygène par molécule donc 𝑧 = 1
On trouve : 𝑥 = 2et 𝑦 =4 d’où la formule brute C2H4O
A donne une coloration rose violacé en présence de réactif de schiff donc A est un
aldéhyde
Formule : CH3−CHO éthanal
2° L’oxydation ménagée de A donne l’acide éthanoïque CH3−COOH
Exercice 4
Masse d’acide éthanoïque
𝑚𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻
𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 𝜂𝑛𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 ⇒ =𝜂
𝑀𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 𝑀𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻
Or 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 = ρV′ avec 𝑉′ = 12%𝑉 (V ′ volume d′ éthanol et V volume de vin)
𝟏𝟐%𝜼𝛒𝐕𝑴𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯
D’où 𝒎𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶𝑯 = AN : 𝒎𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶𝑯 = 𝟖𝟔, 𝟓𝟔𝐠
𝑴𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑯𝟐 𝑶𝑯
Exercice 5
1° Equations-bilan des réactions
CH3−CH2OH + O2 Pt CH3−COOH + H2O (1)
1 Pt
CH3−CHO + O2 CH3−COOH (2)
2
2° a. Nombre de moles d’acide éthanoïque obtenu dans la réaction d’oxydation
1
A l’équivalence acide base, on a : 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 𝑛𝑁𝑎𝑂𝐻 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏
10
𝒏𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶𝑯 = 𝟏𝟎𝑪𝒃 𝑽𝒃 AN : 𝒏𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶𝑯 = 𝟎, 𝟏𝟓𝒎𝒐𝒍
b. Composition du mélange initial en masse
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46

𝑚 = 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 + 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 (a)


𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻(1) + 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻(2)
𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 𝑚𝐶𝐻3 𝐶𝐻𝑂
Or 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻(1) = 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 = et 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻(2) = 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 =
𝑀𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 𝑀𝐶𝐻3 𝐶𝐻𝑂
D’où 2024𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 44𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 + 46𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 (b)
𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 + 𝑚𝐶𝐻3 𝐶𝐻𝑂 = 𝑚 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 = 23𝑚 − 1012𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂2 𝐻
{ ⇒ {
22𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 + 23𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 = 1012𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂2 𝐻 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 = 1012𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂2 𝐻 − 22𝑚
𝒎𝑪𝑯𝟑𝑪𝑯𝟐𝑶𝑯 = 𝟐, 𝟑𝐠 et 𝒎𝑪𝑯𝟑𝑪𝑯𝑶 = 𝟒, 𝟒𝐠
Exercice 6
1°*Conditions opératoires
- Présence d’acide mercurique
- Milieu acide (H2SO4)
* Equation-bilan de2+la réaction
HC ≡ CH + H2O Hg /H2SO4 CH3CHO
2° Masse d’acétylène
𝑚𝐶2𝐻2
nC2H2 = nCH3CHO = nacide = nbase = Cb Vb Or 𝑛𝐶2𝐻2 =
𝑀𝐶2𝐻2
d’où 𝐦𝐂𝟐𝐇𝟐 = 𝐂𝐛 𝐕𝐛 𝐌𝐂𝟐𝐇𝟐 AN : 𝐦𝐂𝟐𝐇𝟐 = 𝟏𝟕, 𝟓𝟓𝐦𝐠
Exercice 7
1° Concentration molaire de la solution d’acide
𝐂 𝐕
A l’équivalence acide base, Ca Va = Cb Vb d’où 𝐂𝐚 = 𝐛 𝐛 AN : 𝐂𝐚 = 𝟎, 𝟏𝟕𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕𝐚
2° Equations des oxydations de l’éthanal et de l’éthanol
CH3−CH2OH + O2 Pt CH3−COOH + H2O (1)
1 Pt
CH3−CHO + O2 CH3−COOH (2)
2
3° Valeur de x et y
𝑚 = 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 + 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 ⇒ 𝑚 = 𝑥𝑀𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 + 𝑦𝑀𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 soit 𝑚 = 44𝑥 + 46𝑦
𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻(1) + 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻(2)
Or 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻(1) = 10𝑛𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 = 𝑦 et 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻(2) = 10𝑛𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 = 𝑥
D’où 𝑥 + 𝑦 = 10Ca 𝑉
𝑥 + 𝑦 = 10Ca 𝑉 𝒙 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟓𝒎𝒐𝒍
{ ⇒{
44𝑥 + 46𝑦 = 𝑚 𝒚 = 𝟎, 𝟏𝟓𝒎𝒐𝒍
4° Masses d’éthanal et d’éthanol
𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝑂𝐻 = 46𝑦 AN : 𝒎𝑪𝑯𝟑𝑪𝑯𝟐𝑶𝑯 = 𝟔, 𝟗𝐠 ; 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻𝑂 = 44𝑥 AN : 𝒎𝑪𝑯𝟑𝑪𝑯𝑶 = 𝟏, 𝟏𝐠
Exercice 8
1° Nom des alcools formés
propan-1-ol et propan-2-ol.
2° a. Identification de C et D et justification
C et D sont des produits d’oxydation des alcools A et B
C + 2,4-DNPH (-) C est un acide carboxylique
pH de la solution de C inférieur à 7 CH3CH2COOH : acide propanoïque
D + 2,4-DNPH (+)
D est une cétone
La solution de D ne conduit pas le courant électrique
⟹ Il ne possède pas un caractère réducteur CH3COCH3 : propanone
b. L’alcool qui a conduit en C : propan-1-ol CH3CH2CH2OH
Collection G.K Éthanol, Éthanal, Acide éthanoïque
47

3° a. Equation-bilan de la réaction
CH3 CH2 COOH + OH − CH3 CH2 COO− + H2 O
. « équivalence acido-basique» : c’est lorsque dans le mélange réactionnel, le nombre
de mole d’acide est égal au nombre de mole de base
𝑛
b. Déduction de la proportion 𝐴
𝑛𝐴 +𝑛𝐵
- quantité de matière de C : 𝑛𝐶 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 = 0,05𝑚𝑜𝑙
-quantité de matière de A : 𝑛𝐶 = 𝑛𝐴 = 0,05𝑚𝑜𝑙
- quantité de matière totale des alcools A et B produits par hydratation du propène
𝑚𝐶 𝐻
𝑛𝐶3𝐻6 = 𝑛𝐴 + 𝑛𝐵 soit 𝑛𝐴 + 𝑛𝐵 = 3 6 = 0,4𝑚𝑜𝑙
𝑀𝐶3 𝐻6
𝒏𝑨
= 𝟎, 𝟏𝟐𝟓 soit 12,5%
𝒏𝑨 +𝒏𝑩
Exercice 9
1° Formule brute de la substance
Masse molaire de X
m mRT
Gaz parfait : PV = nRT Or n = donc M=
M PV
H 𝐦𝐑𝐓𝐇𝐚
P = μgH et Pa = μgHa d’où P = Pa On déduit : 𝐌 = AN : 𝐌 = 𝟏𝟎𝟖𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
Ha 𝐏𝐚 𝐇𝐕
𝑦 1 𝑦
𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂 + (𝑥 + − ) 𝑂2 𝑥𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
4 2 2
𝑛𝐶𝑂2 𝑚𝑋 𝑉𝐶𝑂2
𝑛𝑋 = ⇒ = On trouve 𝒙 = 𝟕
𝑥 𝑀 𝑥𝑉𝑚
M = 7 × 12 + y + 16 = 108 On déduit : 𝑦 = 8 d’où la formule brute 𝐂𝟕 𝐇𝟖 𝐎
2° Formule semi-développée et nom de l’alcool X
—CH2OH phénylméthanol ou benzène alcool
3° Equation de la réaction d’oxydation
—CH2OH + 1 O2 Cu —CHO + H2O
2
Nom du produit Y : phénylméthanal ou benzène aldéhyde
Famille organique : aldéhyde
4° a. Nom de Z : acide phénylméthanoïque ou acide benzoïque ou acide benzène
carboxylique
Masse de Z
𝑚 𝑚 𝒎 𝑴 0,8×15×122
𝑛𝐙 = 𝜂𝑛𝑌 ⇒ 𝑍 = 𝜂 𝑌 ⇒ 𝒎𝒁 = 𝜼 𝒀 𝒁 AN : 𝑚𝑍 = ⇒ 𝒎𝒁 = 𝟏𝟑, 𝟖𝟏𝐠
𝑀𝑍 𝑀𝑌 𝑴𝒀 106
b. Une réaction qui s’effectue par action de la lumière est appelée réaction
photochimique
Exercice 10
1°a. Formule brute de B1
8
VCO2 = × 45 = 40cm3 car absorbé par la potasse
9
1
VO2utilisé = V0 O2 − VO2restant = 70 − × 45 = 65cm3
9
y y
Equation-bilan de la réaction : Cx Hy + (x + ) O2 xCO2 + H2 O
4 2
𝑉O2 utilisé 𝑉CO2 𝑉CO2
𝑉= y = ⇒ x= AN: x = 4
x+ x 𝑉
4
y 𝑉O2 r 𝑉O2 r
x+ = ⇒ y = 4( − x) AN: y = 10 FB de B1 : C4H10
4 𝑉 𝑉
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48

b. Formule moléculaire de B : C4H8


c. Formules semi-développées de B
. CH3—CH = CH—CH3 ; CH3—CH2—CH = CH2 ; CH3—C = CH2
d. Formules semi-développées de B CH3
1
. CH3—CH2—CH2—CH3; CH3—CH—CH3
CH3
d. Formule de C: C4H10O
Formules semi-développées possibles CH3
. CH3—CH2—CH2—CH2—OH . CH3—CH2—CH—CH3 . CH3—C—CH3 . CH3—CH—CH3—OH
2°a. Groupe fonctionnel et nom OH OH CH3
Composé Groupe fonctionnel nom
A —CHO aldéhyde
E —COOH acide carboxylique
C —OH alcool
b. Masse du composé E
mE
A l’équivalence : nE = nb ⇒ = 𝐶𝑏 Vb ⇒ 𝐦𝐄 = 𝑪𝒃 𝐕𝐛 𝐌𝐄 AN : mE = 2,31g
ME
Fraction de C transformée en E
.Masse m′ C de C transformée en E
m′ C
On a : n’C = nE= nb ⇒ = 𝐶𝑏 Vb d'où m′ C = 𝐶𝑏 Vb MC AN : m’C = 1,94g
MC
. Fraction de C transformée en E
𝐦′ 𝐂 1,94
%𝐂 = × 𝟏𝟎𝟎 AN : %C = × 100 ⇒ %𝐂 = 𝟗, 𝟐𝟒
𝐦𝐂 21
Exercice 11
1° Formules semi-développées des composés A, B et C et noms
𝑀𝐴 = 29𝑑 AN : 𝑀𝐴 = 28g. 𝑚𝑜𝑙 −1
L’hydrocarbure A réagit avec le dibrome; il contient donc une insaturation.
A peut être un alcène. 𝑀𝐴 = 14𝑥 et on trouve exactement 𝑥 = 2
A : H2C=CH2 éthylène ou éthène O
B rosit le réactif de schiff donc B est un aldéhyde : CH3−C−H éthanal
O
C : acide carboxylique : CH3−C−OH acide éthanoïque
2° Equations-bilans des réactions de : O
1
* Réaction 1 : H2C=CH2+ O2 CH3−C−H
O 2 O
1
* Réaction 2 : CH3−CH + O2 CH3−C−OH
2
3° Composition du mélange
a. 𝑚𝐵 + 𝑚𝐶 = 𝑚 soit 44𝑛𝐵 + 60𝑛𝐶 = 35 (a)
𝑉
𝑛𝐶2𝐻4 = = 𝑛𝐵 + 𝑛𝐶 (réaction mole à mole) soit 𝑛𝐵 + 𝑛𝐶 = 0,75 (b)
𝑉𝑚
(a) et (b) conduisent à : 𝑛𝐵 = 0,625𝑚𝑜𝑙 et 𝑛𝐶 = 0,125𝑚𝑜𝑙
𝑉
b. 80%𝑛𝐶2𝐻4 = 0,8 = 𝑛𝐵 + 𝑛𝐶 soit 𝑛𝐵 + 𝑛𝐶 = 0,6 (c)
𝑉𝑚
(a) et (c) conduisent à : 𝑛𝐵 = 0,063𝑚𝑜𝑙 et 𝑛𝐶 = 0,537𝑚𝑜𝑙
4° Autre façon de préparer le composé B :
- hydratation de l’acétylène ou éthyne
- oxydation ménagée de l‘éthanol
Collection G.K Éthanol, Éthanal, Acide éthanoïque
49

ESTEÉRIFICATION-HYDROLYSE
Exercice 1
1° Ecrire la formule semi-développée des esters suivants :
a. éthanoate d’ethyle ; b.propanoate de méthyle ; c. méthanoate d’éthyle ;
d. propanoate d’éthyle ; e. éthanoate de propyle.
2° Nommer les esters suivants :
O O O
a. H—C—O—CH3; b.CH3—C—O—CH2—CH3; c. CH3—CH—C—O—CH3;
O O CH3 O
d. H—C—O—CH2—CH—CH3; e.CH2—CH2—C—O—CH2—CH3; f. CH3—C—O—CH—CH3
Exercice 2 CH3 CH3
Ecrire les équations-bilan de l’hydrolyse des esters suivants :
a. éthanoate d’éthyle ; b. propanoate de méthyle ; c.méthanoate d’éthyle ;
d. propanoate d’éthyle ; e. éthanoate de propyle ; f. éthanoate d’isopropyle.
Donner le nom des produits obtenus.
Exercice 3
On introduit dans un ballon 5,0moles d’éthanol et une mole d’acide éthanoïque. On
chauffe à reflux suffisamment longtemps pour que la limite de l’équilibre soit atteinte.
On dose l’acide restant avec 30ml d’hydroxyde de sodium de concentration 1,0 mol.l -1.
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction d’estérification.
2° Ecrire l’équation-bilan du dosage de l’acide éthanoïque par l’hydroxyde de sodium.
3° Déterminer la quantité de matière en acide éthanoïque restant à l’équilibre.
4° Quel est le pourcentage d’acide estérifié ?
Exercice 4
On fait réagir 11,2ml de propan-1-ol de masse volumique 0,80g.ml-1 avec 8,6ml d’acide
éthanoïque de masse volumique 1,05g.ml-1, à 90°C en présence de 1ml d’acide
sulfurique de concentration 2,5mol.l-1. Au bout de quatre heures, la réaction n’évoluant
plus, on dose l’acide restant par la soude de concentration CB=2mol.l-1 en présence de
la phénolphtaléine. Pour obtenir la coloration de la phénolphtaléine, il faut verser
2,7ml de soude dans le prélèvement de 2ml du mélange.
On donne : les températures d’ébullition du propan-1-ol : 97,2°C ; de l’acide
éthanoïque : 118,2°C
1° Pourquoi réalise t’on la réaction à 100°C ?
2° Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre l’alcool et l’acide éthanoïque.
3° Montrer que le mélange initial est équimolaire en alcool et en acide éthanoïque.
4° Calculer la quantité d’ester formé au bout de quatre heures.
5° Calculer le taux limite d’estérification. Pourquoi la réaction est-elle limitée ?
Exercice 5
On introduit dans un ballon, 57,5g d’éthanol et 75g d’acide éthanoïque.
On chauffe à reflux pendant quelques heures. On refroidi et on dilue le contenu du
ballon dans un litre d’eau. On prélève alors 20cm3 de la solution et on dose l’acide
restant par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration 2mol.l-1. Le volume
de solution d’hydroxyde nécessaire pour obtenir l’équivalence est de 10cm3
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit dans le ballon.
2° Décrire le dosage. Quel est l’indicateur à utiliser.
3° Quelle est la quantité de matière d’acide éthanoïque restant
Collection G.K Estérification-hydrolyse
50

4° Quelle masse d’ester a-t-on formé ? Quelle est le pourcentage d’acide ou d’alcool
estérifié ?
5° Si l’on avait catalysé la réaction avec une faible quantité d’acide sulfurique
concentré, quelle masse d’ester aurait-on pu espérer obtenir ? Pourquoi ?
Exercice 6
Un composé organique CxHy Oz a pour composition centésimale massique : 54,5% de
carbone ; 9,1% d’hydrogène.
1° Quelles sont les formules brutes possibles ?
2° On considère un de ces composés noté E dont la masse molaire est la plus faible.
a. Quelle est la formule brute de E ?
b. Quelles sont les formules semi-développées possibles de E ?
c. En fait E peut être obtenu par action de dioxygène sur l’éthylène en présence d’un
mélange de chlorure de palladium PdCl2 et du chlorure de cuivre CuCl2. Identifier E.
3° Deux autres composés A et B isomères répondant à la formule brute de la question 1/
possèdent une masse molaire égale à deux fois celle de E.
a. Déterminer leurs formules brutes.
b. Identifier A sachant qu’il peut être obtenu par l’oxydation ménagée du
2-méthylpropan-1-ol.
c. B est un ester. L’un des produits de son hydrolyse est le méthanol. Identifier B.
On donne le masses atomiques en g.mol-1 des éléments suivants : MC=12 ; MO=16 ; MH=1
Exercice 7
1° La combustion complète de 0,182g d’un composé X ne contenant que du carbone, de
l’oxygène et de l’hydrogène fournit 0,372g de dioxyde de carbone et 0,114g d’eau.
a. Déterminer la composition centésimale massique du corps X.
b. Le corps X décolore les solutions de dibrome dans le tétrachlorométhane.
Le produit obtenu comporte 65,0% de brome en masse.
Déterminer la masse molaire et la formule brute de X.
c. Les solutions aqueuses de X conduisent le courant électrique et font virer au rouge
l’hélianthine.
-Préciser le groupe fonctionnel de X.
-Combien de formules semi-développées correspondent aux caractéristiques de X ?
2° X contient un groupe méthyle lié au carbone du groupe fonctionnel.
a. Identifier X : (nom et formule semi-développé)
b. L’hydrogénation dans les conditions appropriées de X conduit à Y. Identifier Y
sachant qu’il est un composé saturé.
3° On fait agir la totalité de Y sur du propan-1-ol. On obtient un composé Z et de l’eau.
a. Nommer la réaction décrite, et préciser ses caractères.
b. Ecrire l’équation bilan de la réaction
c. Donner le nom et la formule semi-développée de Z.
On donne en g.mol-1: M(H:1) ; M(C:12); M(Br:80)
Exercice 8
On considère un composé organique E de formule générale CxHyOz ayant la
composition centésimale suivante: C: 54,54%; H : 9,09%
1°a. Exprimer x et y en fonction de z.
b. Trouver la formule brute de E sachant que sa masse molaire est inférieure à

Collection G.K Estérification-hydrolyse


51

90g. mol-1.
2° L’action d’un acide carboxylique A sur un alcool B conduit au produit organique E. A
et B ont une chaine carbonée saturée.
a. Quelle est la fonction chimique de E ?
b. Donner les formules semi-développées des isomères de E et nommer les.
3° La déshydratation de B donne l’éthylène,
a. Identifier A et B.
b. Ecrire l’équation-bilan de l’action de A sur B. De quelle réaction s’agit-il?
Donner ses caractéristiques.
4° L’acide A est obtenu à partir d’un alcyne X. L’hydratation de X donne un corps Y,
l’oxydation ménagée de Y aboutit au composé Z.
a. Ecrire les différentes équations de ces réactions et nommer X.
b. On a obtenu une masse mz = 16,48 g de Z. Sachant que le rendement de la réaction
donnant Z est ŋ = 85%, déterminer la masse de l’alcyne utilisé.
Exercice 9
On envisage quatre composés organiques oxygénés non cycliques de formule C3HxOy
appartenant à quatre fonctions chimiques différentes. Chacun de ces composés ne
comporte qu’un seul groupement fonctionnel et les atomes de carbone sont liés entre
eux par des liaisons simples, sans atomes d’oxygène intercalés.
Les nombres x et y sont des entiers non nuls.
1° On provoque dans un premier temps la combustion complète d’une partie de
C3HxOy avec un excès de dioxygène. Ecrire l’équation bilan de la réaction.
2° On veut identifier les quatre composés.
a. Donner pour chacun de ces composés, sa formule semi-développée, sa fonction
chimique et le nom de chaque isomère.
b. On considère l’un des composés qui a deux isomères A et B. l’action de l’ion
dichromate en milieu acide sur l’isomère A, peut donner deux autres composés
retrouvés en 2°a. Identifier A.
3°a. A partir de quel hydrocarbure peut-on préparer le composé B par hydratation ?
b. Quelle masse de cet hydrocarbure doit-on utiliser pour obtenir 129g de B, sachant
que le rendement de la réaction est de 80% et cette dernière ne donne que l’isomère
considéré.
c. Le composé B réagit sur un composé C qui est un acide carboxylique à chaine
saturée contenant au total n atomes de carbone
i1- Écrire l’équation bilan de la réaction qui se produit entre B et C.
i2- La masse moléculaire du composé organique est 116g.mol-1. Donner sa formule
semi-développée et son nom.
Exercice 10
On se propose d’étudier deux composés organiques A et B liquides, incolores à
température ambiante. A et B sont formés des mêmes éléments : carbone, hydrogène
et oxygène, et leurs chaines carbonées ne contiennent pas de liaisons multiples. Ils ont
même masse molaire mais n’ont pas la même formule brute.
1° L’oxydation ménagée du composé A par le dichromate de potassium en milieu acide
conduit à un nouveau composé organique C.

Collection G.K Estérification-hydrolyse


52

Décrire cette expérience en indiquant le mode opératoire et les changements de


couleurs observés.
2° Le composé C est isolé et soumis à des textes. On obtient les résultats suivants :
Test Dinitro-2,4-phénylhdrazine (DNPH) Réactif de schiff
Résultats positif négatif
a. Qu’observe-t-on lors de la réaction de C avec la DNPH
b. Quels renseignements sur C et A peut-on déduire de ces expériences ?
3° Le composé A réagit avec le composé B en donnant un composé D de masse molaire
moléculaire MD=130g.mol-1 et de l’eau.
a. Quelle est la fonction caractéristique du composé D ?
b. Montrer que la molécule de A contient 4 atomes de carbone et que celle de B en
contient 3.
c. Déterminer la formule semi-développée et le nom de chacun des composés A, B et C.
En déduire la formule semi-développée de D.
On donne les masse molaires atomiques en g.mol-1 : MH=1 ; MC=12 ; MO=16.
Exercice 11
1° Soit un acide carboxylique RCO2H où R est un groupe alkyle. On remplace H par un
groupe alkyle R’ et on obtient ainsi un ester comportant x atomes de carbone.
Exprimer sa formule brute en fonction de x.
2° On veut fabriquer l’ester de formule brute C3H6O2. Cet ester est-il défini ?
3° L’ester que l’on veut obtenir est l’éthanoate de méthyle. On prépare deux mélanges
que l’on place dans deux ampoules :
-l’ampoule (a) contient au départ 0,25mol d’acide éthanoïque et 0,25mol de méthanol ;
-l’ampoule (b) contient au départ 0,50mol d’acide éthanoïque et 0,25mol de méthanol.
On scelle les ampoules, on les place dans une étuve à 100°C pendant deux mois.
On peut admettre alors que les états d’équilibre se sont établis.
a. Si la réaction d’estérification était totale, combien obtiendrait-on de moles d’ester
dans l’ampoule (a) ? et dans l’ampoule (b) ?
b. Dans quelle ampoule devrait-on avoir plus d’ester ?
c. On dose à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium l’acide restant dans les
tubes (a) et (b) : on trouve n1=8,3.10-2mol dans (a) et n2=29.10-2mol dans (b).
c1-Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
c2-Déterminer la composition des mélanges qu’il y avait, avant le dosage, dans (a) et (b).
c3-Déterminer les limites d’estérification dans (a) et (b).
d. Si nous avions mis dans l’ampoule (a) au début, un peu d’acide sulfurique, quels
changements se seraient-ils produits ?
Exercice 12
On chauffe un mélange renfermant 1mole d’acide éthanoïque et 1mol d’un alcool
inconnu.
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2° On dose d’heure en heure l’acide qui reste dans le mélange et on trouve les résultats
suivants :
temps(heure) 1 2 3 4 5 6 7
Quantité d’acide restant(mol) 0,57 0,42 0,37 0,34 0,335 0,33 0,33

Collection G.K Estérification-hydrolyse


53

a. Tracer la courbe d’estérification:quantité de matière d’ester forme en fonction du


temps.
b. Quelle est la limite de l’équilibre ?
3° On fait ensuite l’analyse de l’ester. L’oxydation complète de 0,51g d’ester donne 1,10
de dioxyde de carbone et 0,45g d’eau.
a. Déterminer la composition centésimale de l’ester.
b. Quelle est sa formule brute ?
c. Quelle est la formule brute de l’alcool qui a été traite par l’acide éthanoïque ?
A-t-il des isomères ? En préciser les noms
d. Ecrire les formules semi-développées possibles pour l’ester.
Exercice 13
Un composé organique d’odeur agréable A contient 54,50% de carbone ; 9,10%
d’hydrogène : sa densité de vapeur par rapport à l’air est 3,03.
1°a. A quelle famille appartient le composé A ?
b. Déterminer sa formule brute.
c. Quelles sont les formules semi-développées et les noms possibles de ce composé A ?
2° Le composé A est soumis à une réaction d’hydrolyse et l’on obtient deux produits B
et C. Le produit B en solution aqueuse a un pH acide. 7,40g du composé B sont dosés
par 40cm3 d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire
cB=2,50mol.l-1.
a. En déduire la formule semi-développée et le nom de B.
b. Proposer une formule pour le produit C. Quel est son nom ?
3° On réalise l’expérience de la lampe sans flamme avec le produit C.
a. Décrire schéma à l’appui cette expérience et relever les observations principales.
b. Ecrire l’équation-bilan des réactions dont le cuivre est le siège.
Exercice 14
Un composé Y contient en masse 54,54% de carbone ; 36,36% d’oxygène et le reste de
l’hydrogène. Soit CxHyOz sa formule brute.
1°a. Quelles sont les formules brutes possibles de Y en fonction de l’indice z ?
b. Y est un mono-ester.
Donner les formules semi-développées et les noms de tous les isomères de Y.
2° Y est soumis à une réaction d’hydrolyse et on obtient deux produits B et X.
a. B en solution aqueuse jaunit le bleu de bromothymol. D’autre part 7,4g de B sont
exactement dosé par 1l de solution de soude à 0,1mol.l-1.
Déduire la formule semi-développée et le nom de B puis écrire l’équation de la réaction
de dosage.
b. Avec X, on réalise l’expérience de la lampe sans flamme et le produit obtenu rosit le
réactif de schiff. Si l’expérience se poursuit, on obtient une solution acide.
Expliquer ces observations.
c. 4,6g de l’acide obtenu à partir de l’oxydation ménagée de X sont exactement dosé
par 1l d’une solution de soude décimolaire. Identifier l’acide puis X
Quel est alors l’ester Y étudié ? Écrire l’équation de la réaction de formation de Y à
partir de l’acide et de l’alcool correspondant. Donner les caractéristiques de cette
réaction.

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54

Corrigé
Exercice 1
1° Formule semi-développée des esters
O O O
a. CH3—C—O—CH2—CH3 ; b. CH3—CH2—C—O—CH3 ; c. H—C—O—CH2—CH3
O O
d. CH3—CH2—C—O—CH2—CH3; e.CH3—C—O—CH2—CH2—CH3
2° Nom des esters
a. méthanoate de méthyle ; b.éthanoate d’éthyle; c. 2-méthylpropanoate de méthyle
d.méthanoate d’isobutyle ou méthanoate de 2-méthylpropyle; e.propanoate
d’éthylef.éthanoate d’isopropyle
Exercice 2
Equations-bilan de l’hydrolyse et noms des produits
a. CH3COOCH2CH3 + H2O CH3COOH + CH3CH2OH
CH3COOH: acide éthanoïque; CH3CH2OH : éthanol
b. CH3CH2COOCH3 + H2O CH3CH2COOH + CH3OH
CH3CH2COOH: acide propanoïque; CH3OH : méthanol
c. HCOOCH2CH3 + H2O HCOOH + CH3CH2OH
HCOOH: acide méthanoïque; CH3CH2OH : éthanol
d. CH3CH2COOCH2CH3 + H2O CH3CH2COOH + CH3CH2OH
CH3CH2COOH: acide propanoïque; CH3CH2OH : éthanol
e. CH3COOCH2CH2CH3 + H2O CH3COOH + CH3CH2CH2OH
CH3COOH: acide éthanoïque; CH3CH2CH2OH : propan-1-ol
f. CH3COOCHCH3 + H2O CH3COOH + CH3CHCH3
CH3 OH
CH3COOH: acide éthanoïque; CH3CHCH3 : propan-2-ol
Exercice 3 OH
1° Equation-bilan de la réaction d’estérification
CH3COOH + CH3CH2OH CH3COOCH2CH3 + H2O
2° Equation-bilan du dosage
CH3—COOH + OH− CH3—COO− + H2O
3° Quantité de matière en acide éthanoïque restant à l’équilibre
A l’équilibre acide-base : 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 𝑛𝑂𝐻 − = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 AN : 𝒏𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶𝑯 = 𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍
4° Pourcentage d’acide estérifié
𝒏𝟎 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯 −𝒏𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯
𝒍= AN : 𝒍 = 𝟗𝟕%
𝒏𝟎 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯
Exercice 4
1°On réalise la réaction à 100°C,température inférieure aux températures d’ébullition
des réactifs et des produits, pour refluer la phase gazeuse dans le milieu réactionnel.
2° Equation-bilan de la réaction
CH3COOH + CH3CH2CH2OH CH3COOCH2CH2CH3 + H2O
3° Montrons que le mélange initial est équimolaire
𝑚𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 𝜇𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 𝑉
* 𝑛0 𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = Or 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 𝜇𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 𝑉 d’où 𝑛0 𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 =
𝑀𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 𝑀𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻
AN : 𝑛0 𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 0,15𝑚𝑜𝑙
𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝐶𝐻2𝑂𝐻
* 𝑛0 𝐶𝐻3𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝐶𝐻2𝑂𝐻 = Or 𝑚𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝐶𝐻2𝑂𝐻 = 𝜇𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝐶𝐻2𝑂𝐻 𝑉′
𝑀𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝐶𝐻2𝑂𝐻
Collection G.K Estérification-hydrolyse
55

𝜇𝐶𝐻3 𝐶𝐻2𝐶𝐻2 𝑂𝐻 𝑉 ′
d’où 𝑛0 𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝐶𝐻2𝑂𝐻 = AN : 𝑛0 𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝐶𝐻2𝑂𝐻 = 0,15𝑚𝑜𝑙
𝑀𝐶𝐻3𝐶𝐻2𝐶𝐻2𝑂𝐻
Le mélange initial est donc équimolaire en proportion d’alcool et d’acide éthanoïque
4° Quantité d’ester formé au bout de quatre heures
𝑛𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟 = 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻𝑑𝑖𝑠𝑝𝑎𝑟𝑢 Or 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻𝑑𝑖𝑠𝑝𝑎𝑟𝑢 = 𝑛0 𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 − 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
avec 𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 = [𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻](𝑉 + 𝑉 ′ + 𝑉′′) (V’’ étant le volume de H2SO4)
donc 𝑛𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟 = 𝑛0 𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 − [𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻](𝑉 + 𝑉 ′ + 𝑉′′)
A l’équivalence acide base :𝑛𝑁𝑎𝑂𝐻 = 𝑛𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 avec 𝑛𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 = 𝑛1 𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 + 𝑛1 𝐻2𝑆𝑂4
𝐶𝑏 𝑉𝑏 = [𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]𝑉1 + [𝐻2 𝑆𝑂4 ]𝑉1 avec 𝑉1 volume du prélèvement
De plus 𝑛0 𝐻2𝑆𝑂4 = 𝐶𝑉 ′′ = [𝐻2 𝑆𝑂4 ](𝑉 + 𝑉 ′ + 𝑉 ′′ ) (équation de dilution)
𝑪𝒃𝑽𝒃 (𝑉+𝑉 ′ +𝑉 ′′ )
d’où 𝒏𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓 = 𝒏𝟎 𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶𝑯 − [ − 𝐶𝑉 ′′ ]
𝑉1
2×2,7.10−3 (8,6+11,2+1)
AN : 𝑛𝑒𝑠𝑡𝑒𝑒𝑟 = 0,15 − [ − 2,5 × 1.10−3 ] soit 𝒏𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓 = 𝟎, 𝟎𝟗𝟔𝟑𝟒𝒎𝒐𝒍
2
5° Taux limite d’estérification
𝒏𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓
𝝉= AN : 𝝉 = 𝟎, 𝟔𝟒 soit 64%
𝒏𝟎 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯
La réaction est limitée car la limite d’équilibre est dynamique (l’estérification est
compensée par l’hydrolyse).

Exercice 5
1° Equation-bilan de la réaction
CH3COOH + CH3CH2OH CH3COOCH2CH3 + H2O
2° Description du dosage
On verse progressivement la solution d’hydroxyde de sodium contenue dans une
burette dans la solution acide additionnée de quelques gouttes d’indicateur coloré
approprié ; on atteint l’équivalence au changement de couleur de l’indicateur coloré
Indicateur coloré : hélianthine
3° Quantité de matière d’acide éthanoïque restant
𝑛𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂𝐻 = 𝐶𝑉
CB V B
A l’équivalence acide base : CVA = CB VB ⇒ C=
VA
𝑪𝑩 𝑽𝑩 𝑽
𝒏𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶𝑯 = AN : 𝒏𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶𝑯 = 𝟏𝒎𝒐𝒍
𝑽𝑨
4° Masse d’ester
mCH3COOH 75
n0 CH3COOH = = = 1,25mol
MCH3 COOH 60
mCH3 CH2 OH 57,5
n0 CH3CH2 OH = = = 1,25mol
MCH3CH2 OH 46
⇒ les deux réactifs sont dans les proportions stœchiométriques
mester = nester Mester ⇒ 𝐦𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 = (𝐧𝟎𝐂𝐇𝟑𝐂𝐎𝟐 𝐇 − 𝐧𝐂𝐇𝟑𝐂𝐎𝟐 𝐇 )𝐌𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 AN : 𝒎𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓 = 𝟐𝟐, 𝟓𝐠
Pourcentage d’acide ou d’alcool estérifié
𝒏𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯
%𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯 = × 𝟏𝟎𝟎 AN : %𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯 = 𝟐𝟎
𝒏𝟎 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯

Collection G.K Estérification-hydrolyse


56

Exercice 6
1°Formules brutes possibles
12𝑥 𝑦 16𝑧
= = On trouve 𝑦 = 4𝑧 et 𝑥 = 2𝑧 d’où la formule 𝑪𝟐𝒛 𝑯𝟒𝒛 𝑶𝒛
%𝐶 %𝐻 %𝑂
2°a. Formule brute de E
La mase molaire de E est la plus faible donc z=1 d’où C2H4O
b. Formules semi-développées possibles de E
CH3—CHO
c. E est un aldéhyde donc CH3—CHO éthanal
3°a. Formules brutes
M = 2ME = 88 donc z = 2 d’où la formule C4H8O2
b. Identification de A
A est un acide carboxylique : CH3—CH—C00H acide 2-méthylpropanoïque
c. Identification de B CH3
Formule générale de B CnH2n+1COO−CH3
Valeur de n
12n + 2n + 1 + 12 + 32 + 12 + 3 = 96 On trouve n = 2
D’où CH3—CH2—C00—CH3 : propanoate de méthyle
Exercice 7
1a. Composition centésimale massique du composé
3 1
𝑚𝐶 = 𝑚𝐶𝑂2 = 0,1014𝑔 ; 𝑚𝐻 = 𝑚𝐻2𝑂 = 0,0127𝑔 ;
11 9
𝑚 𝑚
%𝐶 = 𝐶 × 100 = 55,71 ; %𝐻 = 𝐻 × 100 = 6,96 ; %O=100 – (%C + %H) = 37,34
𝑚 𝑚
b. Masse molaire et formule brute de X
Formule générale de X
12𝑥 𝑦 16z
= = On trouve 𝑥 = 2z et 𝑦 = 3z FG : C2zH3zOz
%𝐶 %𝐻 %O
X décolore l’eau de brome (réaction d’addition)
C2zH3zOz + Br2 C2zH3zOzBr2
16000 16000
80×2 44𝑧+160 −160 −160
= ⇒ 𝑧 = %𝐵𝑟 ⇒ 𝑧 = 65 ⇒ 𝑧=2
%𝐵𝑟 100 44 44
MX= 44z = 88g.mol -1

Formule brute de X : C4H6O2


c. *Groupe fonctionnel de X
Les solutions aqueuses de X conduisent le courant et font virer au rouge l’hélianthine
donc X est un acide carboxylique
*Formules semi-développées de X
X est un acide carboxylique contenant une insaturation.
CH2 = CH—CH2—COOH; CH3—CH = CH—COOH; CH3=C−COOH
2°a. Identification de X CH3
CH3=C−COOH acide méthylpropénoïque
CH3
b. Identification de Y : CH3CHCOOH
CH3
Nom: acide 2-methylpropanoïque
3°a. Nom de la réaction : estérification
Caractéristiques de la réaction: lente, limitée et athermique

Collection G.K Estérification-hydrolyse


57

b. Equation-bilan de la réaction
CH3CHCOOH + CH3CH2CH2OH CH3CHCOOCH2CH2CH3 + H 2O
CH3 CH3
b. Nom et formule semi-développée de Z
CH3CHCOOCH2CH2CH3 : 2-méthylpropanoate de propyle
CH3
Exercice 8
1°a. Expression de x et y en fonction de z
%𝑂 = 100 − %𝐶 − %𝐻 = 36,37
12𝑥 𝑦 16𝑧
= = On trouve 𝑥 = 2𝑧 et 𝑦 = 4𝑧
%𝐶 %𝐻 %𝑂
b. Formule brute de E
E : (C2H4O)z
ME< 90g.mol-1 ⇒ (24 + 4 + 16)z < 90 ⇒ z < 2,04 On retient : 𝑧 = 1 ou z = 2
Pour z = 1, on a C2H40
Pour z = 2, on a C4H8O2
2°a. Fonction chimique de E : E est un ester
b. Formules semi-développées des isomères de E et nom
CH3—CH2—COO—CH3 : propanoate de methyle
CH3—COO—CH2—CH3 : ethanoate d’ethyle
HCOO—CH2—CH2—CH3 : méthanoate de propyle
HCOO—CH—CH3 : méthanoate d’isopropyle
CH3
3° a. Identification de A et B
L’alcool B est l’éthanol : CH3—CH2—OH
L’acide carboxylique A est l’acide éthanoïque : CH3—COOH
b. *Equation-bilan
CH3—COOH + CH3—CH2—OH CH3—COO—CH2—CH3 + H2O
*Nom de la réaction : estérification
*Caractéristiques :
-réaction lente ;
-réaction limitée ;
-réaction athermique
4° a. Les différentes équations et nom de X
*Nom de X : l’alcyne X 2+est l’acétylène
Hg
*- HC ≡ CH + H2O H2SO4 CH3—CHO
1
- CH3—CHO + O2 Cu CH3—COOH
2
b. Masse de l’alcyne utilisé
𝑛 𝑚 𝑀 𝐦 𝐌
ŋ= 𝑍 = 𝑍× 𝑋 ⇒ 𝐦𝐗 = 𝐙 𝐗 AN : 𝐦𝐗 = 𝟖, 𝟒𝟎𝐠
𝑛𝑋 𝑀𝑍 𝑚𝑋 𝛈𝐌𝐙

Exercice 9
1° Equation-bilan
𝑥 𝑦 𝑥
𝐶3 𝐻𝑥 𝑂𝑦 + (3 + − ) 𝑂2 3𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
4 2 2
2°a. Formule semi-développée, fonction chimique et nom

Collection G.K Estérification-hydrolyse


58

Formule semi-développée Fonction chimique Nom


CH3—CH2—CH2—OH alcool propan-1-ol
CH3—CH(OH)—CH3 propan-2-ol
CH3—CH2—CHO aldéhyde propanal
CH3—CO—CH3 cétone propanone
CH3—CH2—COOH acide carboxylique acide propanoique
b. Identification de A
L’oxydation de A donne deux composés donc A est
CH3—CH2—CH2—OH : propan-1-ol
3°a. Hydrocarbure
B est l’isomère CH3—CH—CH3 : propan-2-ol
OH
On déduit donc l’hydrocarbure qui est le propène CH3—CH = CH2
b. Masse de l’hydrocarbure
𝐶3 𝐻6 + 𝐻2 𝑂 𝐶3 𝐻8 𝑂
𝑛𝐵 m𝐶3 𝐻6 m 𝐦
𝜂= ⇒ 𝜂 = 𝐵 ⇒ 𝐦𝑪𝟑 𝑯 𝟔 = 𝑩 𝐌 𝑪𝟑 𝑯 𝟔 AN : 𝐦𝑪𝟑𝑯𝟔 = 𝟏𝟎, 𝟓𝐠
𝑛𝐶3 𝐻6 M𝐶3 𝐻6 M𝐵 𝜼𝐌𝑩
c. i1- Equation-bilan de la réaction
Cn−1 H2n−1 COOH + CH3 CH(OH)CH3 Cn−1 H2n−1 COOCH(CH3 )2 + H2 O
i2- Formule semi-développée et nom de l’ester
M = ( n+3)MC + (2n+6)MH + 2MO = 116g.mol-1 On trouve 𝑛 = 3
d’où CH3—CH2—COO—CH—CH3 propanoate d’isopropyle
CH3
Exercice 10
1° Description
Dans un tube à essai contenant la solution du composé A, on ajoute progressivement
une solution de dichromate de potassium acidifiée par d’acide sulfurique concentré. La
solution de dichromate se décolore au contact de la solution de A. on arrêt l’ajout
lorsque la couleur jaune-orangé persiste.
2°a. Observation
Lors de la réaction de C avec la DNPH, on observe un précipité jaune orangé
b. Renseignements
Le test avec le 2,4-DNPH est positif donc C peut être un aldéhyde ou une cétone
Le test du réactif de schiff est négatif donc C est une cétone
A est un alcool secondaire
3° a. Fonction chimique de B : acide carboxylique
b. Montrons que A contient 4 carbones et que B contient 3 carbones
Soit x’ le nombre d’atomes de carbone dans le composé A et x le nombre d’atomes de
carbone dans le composé B
*Formule générale de A : Cx’H2x’+1OH MA=14x’+18
*Formule générale de B : CxH2xO2 MB=14x+32
MA = MB ⇔ 14x’+18 = 14x+32 ⇒ x’ - x = 1 (1)
Formule générale de D : Cx+x’H2(x+x’)O2
MD= 14(x+x’)+32 = 130 On déduit : 𝑥 + 𝑥’ = 7 (2)
On trouve x’=4 et x=3
c. *Formule semi-développées et noms

Collection G.K Estérification-hydrolyse


59

A : CH3—CH—CH2—CH3 butan-2-ol ; B : CH3—CH2—COOH acide propanoique


OH
C : CH3—CH2—CO—CH3 butanone
*Déduction de la formule semi-développée de D
CH3—CH2—COO—CH—CH2—CH3
Exercice 11 CH3
1° Formule brute en fonction de x
R— est un groupe alkyle donc sous la forme CnH2n+1—
On a la formule générale CnH2n+1—CO2—Cn’H2n’+1 soit Cn+n’+1H2n+2n’+2O2
Posons x = n+n’+1 ; on obtient la formule brute de l’ester : CxH2xO2
2° Formules semi-développes possibles : CH3—COO—CH3 ; HCOO—CH2—CH3
Il y a deux formules semi-développées possibles donc l’ester n’est pas défini
3°a. Nombre de mole d’ester
*ampoule (a) n0 acide = n0 alcool ⇒ le mélange est équimolaire
𝐧ester = n0 alcool = 0,25mol
*ampoule (b) n0acide > n0 alcool donc l’acide est mis en excès
𝐧0ester = nalcool =0,25mol
b. On devrait avoir plus d’ester dans l’ampoule (b)
Justification : l’acide est mis en excès. La réation évolue donc dans le sens de la
dispariion de l’acide
c.c1- Equation de la réaction de dosage
CH3—COOH + OH− CH3—COO− + H2O
c2-Composition du mélange
*ampoule (a) 𝐧acide = n1 = 8,3.10-2mol ; 𝐧alcool = n1 =8,3.10-2mol ;
n0ester = n0 acide - nacide soit 𝐧0ester = 0,167mol ; 𝐧 eau = 0,167mol
*ampoule (b) 𝐧acide = n2 = 29.10-2mol;
nalcool = n0 alcool - nalcool disp = n0 alcool - (n0 acide - n2)
nalcool = n0 alcool - nalcool disp d’où 𝐧alcool = 4.10-2mol
nester = n0 alcool - nalcool d’où𝐧ester = 0,21mol; 𝐧 eau = 0,21mol
nester
c3-Limite d’estérification : 𝑙 =
n0 réactif limitant
𝐧𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 0,167
*ampoule (a) 𝒍 = AN : 𝑙 = ⇒ 𝑙 =0,668 soit 66,8%
𝐧𝟎 𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞 0,25
𝐧𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 0,21
*ampoule (b) 𝒍 = AN : 𝑙 = ⇒ 𝑙 =0,84 soit 84%
𝐧𝟎 𝐚𝐥𝐜𝐨𝐨𝐥 0,25
d. On n’aura aucun changement du point de vue composition sauf que la limite serait
atteinte plus rapidement.
Exercice 12
1° Equation-bilan de la réaction
CH3COOH + R—OH CH3COOR + H2O
2° a. Courbe d’estérification
nester = n0 acide – nacide restant
temps(heure) 1 2 3 4 5 6 7
Quantité d’acide restant(mol) 0,57 0,42 0,37 0,34 0,335 0,33 0,33
Quantité d’ester formé (mol) 0,43 0,58 0,63 0,66 0,665 0,67 0,67

Collection G.K Estérification-hydrolyse


60

(voir figure ci-contre) nester


b. Limite de l’équilibre
n
𝑙 = ester AN : 𝑙 = 0,67 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑙 = 67%
n0acide
3° a. Composition centésimale de l’ester
3 1
𝑚𝐶 = 𝑚𝐶𝑂2 = 0,30𝑔 ; 𝑚𝐻 = 𝑚𝐻2𝑂 = 0,05𝑔
11 9 0,2mol
𝑚 𝑚
%𝐶 = 𝐶 × 100 = 58,8 ; %𝐻 = 𝐻 × 100 = 9,8 ;
𝑚 𝑚 1heure temps
%O=100 – (%C + %H) = 31,4
b. Formule brute Ester donc CxHyO2
12𝑥 𝑦 32
= = On trouve 𝑥 = 5; 𝑦 = 10 FB : C5H10O2
%𝐶 %𝐻 %O
c. *Formule brute de l’alcool
L’acide possède 2 carbones ; l’alcool en contient donc 3 carbones d’où la formule brute
C3H8O
*Oui l’alcool possède des isomères
CH3—CH2—CH2—OH propan-1-ol ; CH3—CH(OH)—CH3 propan-2-ol
d. Formules semi-développées possibles pour l’ester
CH3—COO—CH2—CH2—CH3 éthanoate de propyle
CH3—COO—CH—CH3 éthanoate d’isopropyle
CH3
Exercice 13
1°a. Famille du composé A : A est un ester (odeur agréable)
b. Formule brute de A
12x y 16z M
= = = A On trouve 𝑥 = 4; 𝑦 = 8 et 𝑧 = 2 FB : 𝑪𝟒 𝑯𝟖 𝑶𝟐
%C %H %O 100
c. Formules semi-développées possibles et nom
HCOO—CH2—CH2—CH3 méthanoate de propyle
HCOO—CH—CH3 méthanoate d’isopropyle
CH3
CH3—COO—CH2—CH3 éthanoate d’éthyle
CH3—CH2—COO—CH3 propanoate de méthyle
2° a. Formule semi-développée et nom de B
B est un acide carboxylique ; sa formule générale est CxH2xO2
MB = 14x + 32 Or à l’équivalence acide-base, nB = nOH-
mB m 7,40
= Cb Vb ⇒ MB = B AN : MB = = 74g.mol-1
MB Cb V b 2,50×0,04
On trouve x = 3 d’où la formule CH3—CH2—COOH acide propanoïque
b. Formule et nom du produit C : CH3—OH méthanol
3°a. Schéma
Tige de verre Spirale de cuivre ou de
platine incandescent
Papier imbibé du
réactif de schiff Papier pH humidifié

éthanol absolu Vapeur d’ éthanol


et d’air
Chauffage modéré

Collection G.K Estérification-hydrolyse


61

Observations principales
-maintien de l’incandescence du filament de cuivre ou de platine
-rougissement du papier pH humidifié
-rosissement du papier imprégné du réactif de Schiff
b. Equation-bilan des réactions
1 Cu
CH3OH + O2 HCHO + H2O
2
1 Cu
HCHO + O2 HCOOH
2
Exercice 14
1°a. Formules brutes possibles de Y
%𝐻 = 100 − (%𝐶 + %𝑂) = 9,10
12𝑥 𝑦 16𝑧
= = On trouve 𝑥 = 2𝑧 et 𝑦 = 4𝑧 FB : C2zH4zOz
%𝐶 %𝐻 %𝑂
b. Formules semi-développées et noms des isomères de Y
Y est un monoester donc z = 2 d’où la formule brute C4H8O2
CH3—CH2—COO—CH3 : propanoate de méthyle
CH3—COO—CH2—CH3 : éthanoate d’éthyle
HCOO—CH2—CH2—CH3 : méthanoate de propyle
HCOO—CH—CH3 : méthanoate d’isopropyle
CH3
2° a.* Formule semi-développée de B et nom
B est un acide carboxylique donc CxH2xO2 et M = 14x + 2
mB
A l’équivalence acide –base, on a : nB = nbase ⇒ = Cb Vb
MB
mB
MB = AN MB = 74g.mol-1
Cb V b
On trouve x = 3 d’où la formule CH3—CH2—COOH acide propanoïque
*Equation de la réaction de dosage
CH3—CH2—COOH + OH- CH3—CH2—COO- + H2O
b. Explications
L’oxydation ménagée de l’alcool conduit dans un premier temps un aldéhyde qui rosit
le réactif de schiff puis dans un second temps un acide carboxylique
c. *Identification de l’acide
Acide donc CxH2xO2 et M = 14x + 2
m
A l’équivalence acide –base, on a : nacide = nbase ⇒ = Cb Vb
M
m 4,6
M= = ⇒ M = 46g.mol-1
Cb V b 0,01×1
On trouve x = 1 d’où la formule HCOOH : acide méthanoïque
*Identification de X
L’alcool X est CH3—OH méthanol
*L’ester Y : CH3—CH2—COO—CH3 propanoate de methyle
* Equation-bilan
CH3—CH2—COOH + CH3—OH CH3—CH2—COO—CH3 + H2O
*Caractéristiques :
-réaction lente ; -réaction limitée ; -réaction athermique

Collection G.K Estérification-hydrolyse


62

OXYDORÉDUCTION EN SOLUTION AQUEUSE


Exercice 1
1°En vous servant de la classification électrochimique, prévoir la réaction entre les
couples redox suivants :
a. Ag+ /Ag et Ni2+/Ni ; b. Ag+ /Ag et Hg2+/Hg ; c. Pb2+ /Pb et Zn2+/Zn ;
d.Hg2+ /Hg et Fe2+/Fe ; e.Hg2+ /Hg et Cu2+/Cu.
2° Dites si les réactions suivantes sont possibles. Compléter la réaction dans le cas où
elle est possible.
a. Zn2+ + Cu
b. Al3+ + Mg
c. Sn + Cu2+
d. Pb2+ + Au
Exercice 2
20ml d’une solution d’acide chlorhydrique sont mis en présence de 0,1g de zinc.
On recueille, en fin de réaction ; 11,4cm3 de dihydrogène gazeux, mesurés dans les
conditions normales de température et de pression, puis on sépare le zinc restant de la
solution.
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2° Calculer la masse du zinc restant.
3° Calculer la concentration des ions Zn2+ dans la solution.
4° Quel volume de solution d’hydroxyde de sodium à 0,5mol.l-1 serait nécessaire pour
transformer tous les ions Zn2+ en précipité d’hydroxyde de zinc ?
5° Que se passerait-il si on ajoute encore de l’hydroxyde de sodium ?
Exercice 3
10g d’un mélange d’aluminium et de fer sont oxydés par une solution d’acide
chlorhydrique de volume V=250ml.
1° Ecrire les demi-équations électroniques et les équations-bilan des réactions.
2° Sachant que les concentrations des ions Al3+ et Fe2+ en solution sont égales lorsque
l’acide a totalement oxydé les deux métaux, calculer la masse de chaque métal dans
l’échantillon. En déduire le volume de dihydrogène dégagé (conditions normales) et la
quantité minimale d’acide chlorhydrique utilisé. Quelle est la concentration minimale
de l’acide à utiliser ?
Exercice 4
On fait agir 200ml d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire
[H3 O+ ] = [H + ] = 1mol. l−1 sur 3g de fer. Quand le dégagement gazeux cesse, on
observe que tout le fer a disparu.
1°a. Quelle est la nature de ce dégagement gazeux ? Quel volume de gaz s’est-il dégagé
b. Vérifier que l’acide chlorhydrique était en excès.
2° On ajoute alors une solution de soude. Tout d’abord il n’apparait aucune
transformation, puis un précipité vert se forme.
a. Justifier ces observations.
b. Quelle masse de précipité peut-on obtenir ?
On donne Vm=24l.mol-1

Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse


63

Exercice 5
On plonge une lame de nickel dans un bécher contenant 250ml d’une solution d’acide
chlorhydrique de concentration 0,10mol.l-1. On laisse la réaction se dérouler, puis on
retire la lame de nickel et on détermine la concentration des ions hydrogène restants :
[H+]=2,5.10-3mol.l-1.
1° Sachant que le pouvoir réducteur du nickel est supérieur à celui du dihydrogène,
écrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit.
2° Déterminer le volume de dihydrogène dégagé au cours de cette expérience.
3° Déterminer la masse de nickel qui a réagi.
Exercice 6
On fait réagir 4,25g de zinc avec 150ml d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique à
0,5mol.l-1.
1° Décrire succinctement l’opération et écrire la réaction correspondante.
2° Quel est le produit en excès ? Que reste-t-il dans le récipient quand la réaction est
terminée ?
3° La solution restante est filtrée, puis cristallisée. Quelle est la masse de produit
anhydre ainsi récupérée ? Quel serait le volume théorique de gaz forme dans
l’hypothèse ou celui-ci est parfait et dans les conditions normales.
On donne en g.mol-1 : MZn=65,4.
Exercice 7
Dans 200ml de solution de sulfate de cuivre II (CuSO4) de concentration molaire
C=1mol .l-1, on ajoute de la poudre de fer en excès.
1°Calculer la masse maximale de fer qu’il faut ajouter pour réduire tous les ions Cu 2+
2° Calculer la masse de cuivre formé.
3° Calculer la concentration de l’ion Fe2+et vérifier l’électroneutralité de la solution.
4° La moitié de la solution ainsi obtenue est traitée par de la soude.
Calculer la masse d’hydroxyde ferreux obtenu.
5° L’autre moitié cette solution est traitée par du chlorure de baryum.
Calculer la masse de sulfate de sulfate de baryum qui est obtenu
Exercice 8
On dissout dans un litre d’eau, des cristaux de nitrate de cuivre II Cu(NO 3)2 et de
nitrate d’argent AgNO3.
Quand on traite cette solution par une lame de zinc, on recueille 28g de solide.
Quand on traite cette solution par une lame de cuivre, on recueille 21,6g de solide.
1° Précisez la nature des solides recueille dans les deux expériences.
Ecrire les réactions redox correspondantes.
2° Calculer les concentrations initiales des ions Cu2+, Ag+ et NO3-.
3° Calculer les concentrations finales des ions dans les deux expériences.
Exercice 9
Dans un bécher, on verse 100ml d’une solution de nitrate d’argent de concentration
C=0,1mol.l-1. On plonge dans cette solution une lame de cuivre de mase suffisante pour
que le cuivre soit en excès.
1° Quelle est la réaction produite ? En écrire l’équation-bilan.
2° Lorsque tous les ions Ag+ ont réagi, quelle est la masse de métal déposée sur le
cuivre.
Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse
64

3° Quelle masse minimale de cuivre a-t-il fallu introduire ?


4° On filtre la solution. Quel est le produit dissout dans le filtrat recueilli ?
Quelle en est la masse ?
Exercice 10
On verse 2,150g de poudre de cuivre dans 50ml d’une solution de nitrate d’argent
(Ag+ + N03-).
1° Qu’observera-t-on ? Ecrire la réaction correspondante.
2° Après la fin de la réaction, on filtre et on récupère un résidu solide que l’on lave et
que l’on pèse après l’avoir séché ; on mesure une masse de 2, 913g. Quelle est la nature
du résidu ? Tout le cuivre a-t-il réagi ?
3° Quelle est la quantité de cuivre disparue. Quelle était la concentration de la solution
de nitrate d’argent ?
On donneen g.mol-1: Cu: 64; Ag :108
Exercice 11
On verse 1,4g de poudre de fer dans 100ml d’une solution d’acide chlorhydrique de
concentration 1mol.l-1 et on attend que la réaction soit complètement terminée.
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2° Calculer le volume de gaz qui se dégagé.
3° Faire l’inventaire de tous les ions présents en fin de réaction et calculer leurs
concentrations en mol.l-1.
4° On prélève à l’aide d’une pipette, 20ml de cette solution : on ajoute à ce prélèvement
une solution d’hydroxyde de sodium titrée a 1mol.l-1 jusqu’a ce que le pH soit égal à 7.
A ce stade de l’expérience, on n’observe aucun précipité.
Quel volume V1 de solution d’hydroxyde de sodium a-t-il fallu verser ?
5° Quel nouveau volume V2 de solution de d’hydroxyde de sodium faudrait-il ajouter
pour précipiter sous forme d’hydroxyde, tous les ions Fe2+ présents dans la prise
d’essai de 20ml ? Quelle est la couleur de ce précipité ?
Exercice 12
1° L’acide sulfurique commercial contient 98% de sa masse d’acide pur.
Quelle masse d’acide commercial faut-il pour préparer 1 𝑙 de solution d’acide
sulfurique de concentration 1mol.l-1 ?
2° Ecrire l’équation-bilan de la réaction de l’acide sulfurique sur l’eau.
Quelle est la concentration des ions H3O+ présents en solution.
3° On oxyde complètement 1,8g de nickel avec la solution d’acide préparé.
a. Calculer le volume de dihydrogène dégagé (mesuré dans les conditions normales).
b. Calculer les concentrations des ions présents dans la solution.
On donne en g.mol-1 : M(H)=1 ; M(S)=32 ; M(O)=16 ; M(Ni)=58,7 ; et ke=10-14

Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse


65

Corrigé
Exercice 1
1°Réaction naturelle entre ces couples redox
a. Ag+ /Ag et Ni2+/Ni 𝐴𝑔+ 𝐴𝑔

P.R.C
P.O.C
2Ag+ + Ni 2Ag + Ni2+
b. Ag+ /Ag et Hg2+/Hg 𝑁𝑖 2+ 𝑁𝑖 𝐻𝑔2+ 𝐻𝑔

P.R.C
P.O.C
Hg + 2Ag
2+ Hg + 2Ag +
𝑃𝑏2+ 𝑃𝑏 𝑍𝑛2+ 𝑍𝑛

P.R.C
c. Pb2+ /Pb et Zn2+/Zn

P.O.C
Pb + Zn
2+ Pb + Zn 2+
𝑍𝑛2+ 𝑍𝑛 𝐻𝑔
𝐻𝑔2+

P.R.C
d. Hg2+ /Hg et Fe2+/Fe

P.O.C
Hg2+ + Fe Hg + Fe2+ 𝐻𝑔2+ 𝐻𝑔 𝐹𝑒 2+ 𝐹𝑒

P.R.C
e.Hg2+ /Hg et Cu2+/Cu. P.O.C
Hg2+ + Cu Hg + Cu2+ 𝐶𝑢2+ 𝐶𝑢
2°a. Cu2+ a un pouvoir oxydant plus élevé que Zn2+ ; donc la réaction est impossible.
b. Al3+ a un pouvoir oxydant plus élevé que Mg2+ ; donc la réaction est possible.
2Al3+ +3Mg 2Al + 3Mg2+
c. Cu2+ a un pouvoir oxydant plus élevé que Sn2+ ; donc la réaction est possible.
Sn + Cu2+ Sn2++ Cu
d. Au3+ a un pouvoir oxydant plus élevé que Pb2+ ; donc la réaction est impossible.
Exercice 2
1° Equation-bilan de la réaction
2H3 O+ + Zn Zn2+ + H2 + 2H2 O
2° Masse m’zndu zinc restant
𝑚′𝑍𝑛 = 𝑚0 𝑍𝑛 − 𝑚𝑍𝑛 (𝑚𝑍𝑛 étant la masse de zinc qui a réagi)
𝑚𝑍𝑛 𝑉𝐻 𝑉𝐻 𝑀𝑍𝑛
𝑛𝑍𝑛 = 𝑛𝐻2 ⇒ = 2 ⇒ 𝑚𝑍𝑛 = 2
𝑀𝑍𝑛 𝑉𝑚 𝑉𝑚
𝑽𝑯𝟐 𝑴𝒁𝒏
On déduit : 𝒎′𝒁𝒏 = 𝒎𝟎 𝒁𝒏 − AN : 𝒎′𝒁𝒏 = 𝟔, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎−𝟐 𝐠
𝑽𝒎
3° Concentration des ions Zn2+ dans la solution
𝑉𝐻 𝑽𝑯
𝑛𝑍𝑛2+ = 𝑛𝐻2 ⇒ [𝑍𝑛2+ ]𝑉 = 2 soit [𝒁𝒏𝟐+ ] = 𝟐 AN : [𝒁𝒏𝟐+ ] = 𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
𝑉𝑚 𝑽𝑽𝒎
4° Volume de solution d’hydroxyde de sodium
- équation de la réaction : Zn2+ + 2OH− Zn(OH)2
𝑛OH− 𝐶𝑏 𝑉𝑏 𝟐[𝒁𝒏𝟐+ ]𝑽
𝑛𝑍𝑛2+ = ⇒ [𝑍𝑛2+ ]𝑉 = ⇒ 𝑽𝒃 = AN : 𝑽𝒃 = 𝟐𝒎𝒍
2 2 𝑪𝒃
5° Un excès d’hydroxyde de sodium ferait disparaitre le précipité d’hydroxyde de zinc .
Exercice 3
1° Demi-équations électroniques
1
H3 O+ + e− H + H2 O (a)
2 2
Al Al3+ + 3e− (b)
Fe Fe2+ + 2e− (c)
Equations-bilan des réactions
3
3(a) + (b) donne 3H3 O+ + Al H + Al3+ + 3H2 O (1)
2 2
+
2(a) + (c) donne 2H3 O + Fe H2 + Fe2+ + 2H2 O (2)
2° Masse de chaque métal dans l’échantillon
Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse
66

𝑚𝐴𝑙 + 𝑚𝐹𝑒 = 𝑚 et [Al3+ ] = [Fe2+ ]


3+ ]𝑉 𝑚𝐴𝑙 𝑚 𝑚𝐴𝑙 𝑚𝐹𝑒
Or 𝑛Al = 𝑛𝐴𝑙 ⇒
3+ [Al = et 𝑛Fe2+ = 𝑛𝐹𝑒 ⇒ [Fe2+ ]𝑉 = 𝐹𝑒 d’où =
𝑀𝐴𝑙 𝑀𝐹𝑒 27 56
27
𝑚𝐴𝑙 + 𝑚𝐹𝑒 = 𝑚 𝑚𝐴𝑙 = 𝑚 𝒎 = 𝟑, 𝟐𝟓𝐠
{ ⇒ { 83
AN : { 𝑨𝒍
56𝑚𝐴𝑙 − 27𝑚𝐹𝑒 = 0 𝑚𝐹𝑒 =
56
𝑚 𝒎𝑭𝒆 = 𝟔, 𝟕𝟓𝐠
83
Volume de dihydrogène dégagé
3
𝑉𝐻2 = 𝑉𝐻2(1) + 𝑉𝐻2(2) Or 𝑉𝐻2(1) = 𝑛𝐻2(1) 𝑉𝑚 = 𝑛𝐴𝑙 𝑉𝑚 et 𝑉𝐻2(2) = 𝑛𝐻2(2) 𝑉𝑚 = 𝑛𝐹𝑒 𝑉𝑚
2
𝟑 𝒎𝑨𝒍 𝒎𝑭𝒆 𝟓𝒎𝑨𝒍 𝑽𝒎
d’où : 𝑽𝑯𝟐 = ( + ) 𝑽𝒎 soit 𝑽𝑯𝟐 = AN : 𝑽𝑯𝟐 = 𝟏, 𝟑𝟒𝒍
𝟐 𝑴𝑨𝒍 𝑴𝑭𝒆 𝟐𝑴𝑨𝒍
Quantité minimale d’acide chlorhydrique utilisé
𝑛𝐻3𝑂+ = 𝑛𝐻3𝑂+ (1) + 𝑛𝐻3𝑂+ (2) Or 𝑛𝐻3𝑂+ (1) = 3𝑛𝐴𝑙 et 𝑛𝐻3𝑂+(2) = 2𝑛𝐹𝑒
𝒎𝑨𝒍 𝒎𝑭𝒆 𝟓𝒎𝑨𝒍
d’où : 𝒏𝑯𝟑𝑶+ = 𝟑 +𝟐 soit 𝒏𝑯𝟑 𝑶+ = AN : 𝒏𝑯𝟑𝑶+ = 𝟎, 𝟔𝒎𝒐𝒍
𝑴𝑨𝒍 𝑴𝑭𝒆 𝑴𝑨𝒍
Concentration minimale de l’acide à utiliser
𝒏𝑯 𝑶 +
[𝑯𝟑 𝑶+ ] = 𝟑 AN : [𝑯𝟑 𝑶+ ] = 𝟐, 𝟒𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
𝑽
Exercice 4
1°a.* Nature du dégagement gazeux : dihydrogène
* Volume de gaz dégagé
2H3 O+ + Fe H2 + Fe2+ + 2H2 O
𝑉𝐻2 𝑚𝐹𝑒 𝑚 𝐕
𝑛𝐻2 = 𝑛𝐹𝑒 ⇒ = soit 𝑽𝑯𝟐 = 𝐹𝑒 𝐦 AN : 𝑽𝑯𝟐 = 𝟏, 𝟑𝒍
Vm 𝑀𝐹𝑒 𝑀𝐹𝑒
b. Vérifions que l’acide chlorhydrique était en excès
𝑚
𝑛0 𝐻3𝑂+ = [𝐻3 𝑂 + ]𝑉 = 0,2𝑚𝑜𝑙 ; 𝑛0 𝐹𝑒 = 𝐹𝑒 = 0,0538𝑚𝑜𝑙
𝑀𝐹𝑒
𝑛0 𝐻 +
3𝑂
> 𝑛0 𝐹𝑒 ⇒ le fer est en défaut et l’acide chlorhydrique est en excès
2
2° a. Justification
L’acide étant en excès, il se produit dans un premier temps une réaction acide base qui
engendre de l’eau. L’acide étant épuisé, la soude réagit ensuite avec les ions Fe2+ issus
de la réaction d’oxydoréduction pour donner l’hydroxyde de fer II qui est un précipité
vert.
b. Masse de précipité
Fe2+ + 2OH− Fe(OH)2
𝑚𝐹𝑒(𝑂𝐻)2 𝑚𝐹𝑒 𝐦𝐅𝐞 𝐌𝐅𝐞(𝐎𝐇)𝟐
𝑛𝐹𝑒(𝑂𝐻)2 = 𝑛𝐹𝑒 2+ Or 𝑛𝐹𝑒 2+ = 𝑛𝐹𝑒 donc = soit 𝐦𝐅𝐞(𝐎𝐇)𝟐 =
𝑀𝐹𝑒(𝑂𝐻)2 𝑀𝐹𝑒 𝐌𝐅𝐞
AN :𝐦𝐅𝐞(𝐎𝐇)𝟐 = 𝟒, 𝟖𝐠
Exercice 5
1° Equation-bilan de la réaction qui se produit
2H+ + Ni H2 + Ni2+
2° Volume de dihydrogène dégagé
𝑛 ′ 𝐻+
𝑉𝐻2 = 𝑛𝐻2 𝑉𝑚 Or 𝑛𝐻2 = avec 𝑛′ 𝐻 + = 𝑛0 𝐻 + − 𝑛𝐻 + ( 𝑛𝐻 + la quantité de H+ restant)
2
(𝑪𝟎 −[𝑯+ ])𝑽𝑽𝒎
D’où : 𝑽𝑯𝟐 = AN : 𝑽𝑯𝟐 = 𝟎, 𝟐𝟕𝟑𝒍
𝟐
3° Masse de nickel qui a réagi

Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse


67

mNi VH2 𝐕𝐇𝟐 𝐌𝐍𝐢


nNi = nH2 ⇒ = d’où 𝐦𝐍𝐢 = AN : 𝐦𝐍𝐢 = 𝟎, 𝟕𝟐𝐠
MNi Vm 𝐕𝐦
Exercice 6
1° Le couple Zn2+/Zn, plus réducteur que le couple H3O+/H2, fait que le zinc est oxydé
par les ions hydronium suivant la réaction : Zn + 2H3O+ Zn2+ + H2 + 2H2O
La solution d’acide chlorhydrique est remplacée progressivement par une solution de
chlorure de zinc
2° Produit en excès
m
n0 Zn = 0 Zn AN : n0 Zn = 6,5.10−2 mol
MZn
n0 H3O+ = [ H3 O+ ]0 V AN : n0 H3O+ = 7,5.10−2 mol
n0 H +
3O
< n0 Zn ⇒ l’acide est le réactif en défaut et Zn le réactif en excès
2
Nombre de mol de zinc restant
n0 H O+ n0 H +
3 3O
nZn = n0Zn − nZn réagi Or nZn réagi = d’où nZn = n0Zn −
2 2
−2
AN : nZn = 2,75.10 mol
Il reste donc 𝟐, 𝟕𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥 de zinc en plus du chlorure de zinc
3° *Masse de produit anhydre
Le produit anhydre est le chlorure de zinc
n0 H + 𝐧𝟎𝐇 +
3O 𝟑𝐎
mZnCl2 = nZn2+ MZnCl2 Or nZn2+ = d’où 𝐦𝐙𝐧𝐂𝐥𝟐 = 𝐌𝐙𝐧𝐂𝐥𝟐
2 𝟐
AN : 𝐦𝐙𝐧𝐂𝐥𝟐 = 𝟓, 𝟏𝟏𝟓𝐠
*Volume de gaz
𝐧𝟎 𝐇 𝐎+
𝟑
VH2 = nH2 Vm ⇒ 𝐕𝐇𝟐 = 𝐕𝐦 AN :𝐕𝐇𝟐 = 𝟎, 𝟖𝟒𝒍
𝟐
Exercice 7
1° Masse maximale de fer
Cu2+ + Fe Fe2+ + Cu
mFe
nCu2+ = nFe ⇒ 𝐶𝑉 = Soit 𝐦𝐅𝐞 = 𝑪𝑽𝐌𝐅𝐞 AN:𝐦𝐅𝐞 = 𝟏𝟏, 𝟐𝐠
MFe
2° Masse de cuivre formé
m
nCu2+ = nCu ⇒ 𝐶𝑉 = Cu Soit 𝐦𝐂𝐮 = 𝑪𝑽𝐌𝐂𝐮 AN:𝐦𝐂𝐮 = 𝟏𝟐, 𝟖𝐠
MCu
3° Concentration de l’ion Fe2+
nCu2+ = nFe2+ ⇒ 𝐶𝑉 = [Fe2+ ]V d’où [𝐅𝐞𝟐+ ] = 𝟏𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
Vérification de l’électroneutralité de la solution
Inventaire des ions : En fin de réaction, on a : Fe2+ et SO4 2−
2[Fe2+ ] = 2mol/l et 2[SO4 2− ] = 2mol/l d’où 2[Fe2+ ] = 2[SO4 2− ]
La solution estélectriquement neutre
4° Masse m d’hydroxyde ferreux obtenu
Fe2+ + 2OH− Fe(OH)2
𝑉 𝑚 𝑽
𝑛𝐹𝑒 2+ = 𝑛Fe(OH)2 ⇒ [𝐹𝑒 2+ ] = ⇒ 𝒎 = [𝑭𝒆𝟐+ ] 𝑴 AN : 𝒎 = 𝟗𝐠
2 𝑀 𝟐
5° Masse m’ de sulfate de baryum
Ba2+ + SO4 2− BaSO4
𝑉 𝑚′ 𝑽
𝑛SO4 2− = 𝑛𝐵𝑎𝑆𝑂4 ⇒ 𝐶 = ⇒ 𝒎′ = 𝑪 𝑴′ AN : 𝒎′ = 𝟐𝟑, 𝟑𝐠
2 𝑀′ 𝟐

Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse


68

Exercice 8
1° Nature des solideset équations
1ère expérience : du métal cuivre et du métal argent
Cu2+ + Zn Zn2+ + Cu (a)
2Ag + + Zn Zn2+ + 2Ag (b)
2ème expérience : du métal argent
2Ag + + Cu Cu2+ + 2Ag (c)
2° Concentrations initiales des ions Cu2+, Ag+ et NO3-
m
Prenons (c) : nAg+ = nAg ⇒ [Ag + ]0 𝑉 = Ag
MAg
+ 𝐦𝐀𝐠 + 21,6
D’où [𝐀𝐠 ]𝟎 = AN : [Ag ]0 = ⇒ [𝐀𝐠 + ]𝟎 = 𝟎, 𝟐𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕𝐌𝐀𝐠 1×108
n 2+ m
[Cu2+ ]0 = Cu Or en prenant (a), on a : nCu2+ = nCu = Cu avec mCu = m1 − mAg
V MCu
𝐦𝟏 −𝐦𝐀𝐠 28−21,6
D’où [𝐂𝐮𝟐+ ]𝟎 = AN : [Cu2+ ]0 = ⇒ [𝐂𝐮𝟐+ ]𝟎 = 𝟎, 𝟏𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕𝐌𝐂𝐮 1×64
Électroneutralité : 2[Cu2+ ]0 + [Ag + ]0 = [NO3 − ]0 d’où [𝐍𝐎𝟑 − ]𝟎 = 𝟎, 𝟒𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
Autre méthode
Cu(NO3 )2 Cu2+ + 2NO3 − (1)
AgNO3 Ag + NO3 −
+
(2)
n −
[NO3 − ]0 = NO3 Or nNO3− = nNO3 −(1) + nNO3− (2) = 2nCu2+ + nAg+
V
nNO3− = (2[Cu2+ ]0 + [Ag + ]0 )𝑉 d’où [𝐍𝐎𝟑 − ]𝟎 = 𝟐[𝐂𝐮𝟐+ ]𝟎 + [𝐀𝐠 + ]𝟎
3° Concentrations finales des ions dans les deux expériences
1ère expérience :
En fin de réaction, on a les ions Zn2+ et NO3 −
Les ions NO3 − sont des ions spectateurs d’où [𝐍𝐎𝟑 − ] = [𝐍𝐎𝟑 − ]𝟎 = 𝟎, 𝟒𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
La neutralité de la solution donne : 2[Zn2+ ] = [NO3 − ] d’où [𝐙𝐧𝟐+ ] = 𝟎, 𝟐𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
Autre méthode
n 2+ n0 Ag+
[Zn2+ ] = Zn Or nZn2+ = nZn2+ (a) + nZn2+ (b) = n0 Cu2+ +
V 2
[Ag+ ] [𝐀𝐠 + ]
nZn2+ = ([Cu2+ ]0 + 0
)𝑉 d’où [𝐙𝐧𝟐+ ] = [𝐂𝐮𝟐+ ]𝟎 + 𝟎
2 𝟐
AN : [𝐙𝐧𝟐+ ] = 𝟎, 𝟐𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
2ème expérience
En fin de réaction, on a les ions Cu2+ et NO3 −
Les ions NO3 − sont des ions spectateurs d’où [𝐍𝐎𝟑 − ] = [𝐍𝐎𝟑 − ]𝟎 = 𝟎, 𝟒𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
La neutralité de la solution donne : 2[Cu2+ ] = [NO3 − ] d’où [𝐂𝐮𝟐+ ] = 𝟎, 𝟐𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
Autre méthode
n 2+ n0 Ag+
[Cu2+ ] = Cu Or nCu2+ = n0 Cu2+(a) + nCu2+(b) = [Cu2+ ]0 V +
V 2
[Ag+ ] [𝐀𝐠 + ]𝟎
nCu2+ = ([Cu2+ ]0 + 0
)𝑉 d’où [𝐂𝐮𝟐+ ] = [𝐂𝐮𝟐+ ]𝟎 +
2 𝟐
𝟐+ −𝟏
AN : [𝐂𝐮 ] = 𝟎, 𝟐𝐦𝐨𝐥. 𝐥
Exercice 9
1° Réaction produite
Les ions Ag+ étant plus oxydant que les ions Cu2+, le métal cuivre va donc réduire les
ions Ag+.

Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse


69

Equation-bilan de la réaction
2Ag + + Cu 2Ag + Cu2+
2° Masse de métal déposée sur le cuivre
nAg+ nAg mAg
= ⇒ [Ag + ]0 V = ⇒ 𝐦𝐀𝐠 = [𝐀𝐠 + ]𝟎 𝐕𝐌𝐀𝐠 AN : 𝐦𝐀𝐠 = 𝟏, 𝟎𝟖𝐠
2 2 MAg
3° Masse minimale de cuivre
nAg+ [Ag+ ]0 V mCu [𝐀𝐠 + ]𝟎 𝐕𝐌𝐂𝐮
= nCu ⇒ = ⇒ 𝐦𝐂𝐮 = AN : 𝐦𝐂𝐮 = 𝟎, 𝟑𝟐𝐠
2 2 MCu 𝟐
4° En fin de la réaction, il reste dans le milieu réactionnel les ions Cu 2+ formés lors de la
réaction d’oxydoréduction et les ions nitrates NO3- qui n’ont pas participé aux
réactions. Le filtrat est donc du nitrate de cuivre Cu(NO3)2
Masse du filtrat
Cu2+ + 2NO3 − Cu(NO3 )2
nNO3 − [Ag+ ]0 V mCu(NO3 )2
= nCu(NO3)2 Or nNO3− = nAg+ d’où =
2 2 MCu(NO3 )2
[𝐀𝐠 + ]𝟎 𝐕𝐌𝐂𝐮(𝐍𝐎
𝟑 )𝟐
𝐦𝐂𝐮(𝐍𝐎𝟑 )𝟐 = AN : 𝐦𝐂𝐮(𝐍𝐎𝟑 )𝟐 = 𝟎, 𝟗𝟒𝐠
𝟐
Exercice 10
1° Le couple Ag+/Ag, plus oxydant que le couple Cu2+/Cu, va permettre la réaction :
Cu + 2Ag+ Cu2+ + 2Ag
Des paillettes d’argent vont remplacer la poudre de cuivre, la solution va devenir
bleutée à cause de l’apparition des ions cuivre II solvatés.
2° Masse maximale d’argent si tout le cuivre a réagi
nAgmax m mAgmax 𝟐𝐦
n0 Cu = ⇒ 0 Cu = ⇒ 𝐦𝐀𝐠𝐦𝐚𝐱 = 𝟎𝐂𝐮 𝐌𝐀𝐠 AN : 𝐦𝐀𝐠𝐦𝐚𝐱 = 𝟕, 𝟑𝟏𝐠
2 MCu 2MAg 𝐌𝐂𝐮
Remarque : mAgmax > 𝑚 = 2,913g ⇒ tout le cuivre n’a donc pas réagi.
Le résidu est donc un mélange de cuivre et d’argent
3° *Quantité de cuivre disparu
-Masse du résidu
m = mCu + mAg ⇒ m = nCu MCu + nAg MAg (1)
(nCu , quantité de cuivre restant et nAg la quantité d’argent formé)
-Quantité de cuivre ayant réagi
n0 Ag+
= n′Cu = n0 Cu − nCu (n′Cu , quantité de cuivre ayant réagi ou disparu)
2
nAg
= n0 Cu − nCu (2)
2
(2) dans (1) ⇒ m = nCu MCu + 2( n0 Cu − nCu )MAg
m
m = nCu (MCu − 2MAg ) + 2n0 Cu MAg ⇒ m = nCu (MCu − 2MAg ) + 2 0 Cu MAg
MCu
𝐦𝟎 𝐂𝐮
𝐦−𝟐 𝐌𝐀𝐠
𝐌𝐂𝐮
𝐧𝐂𝐮 = AN : 𝐧𝐂𝐮 = 𝟐, 𝟖𝟗. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥
𝐌𝐂𝐮 −𝟐𝐌𝐀𝐠
-Quantité de cuivre disparu
𝐦
(2) donne n′ Cu = n0 Cu − nCu soit 𝐧′ 𝐂𝐮 = 𝟎 𝐂𝐮 − 𝐧𝐂𝐮 AN : 𝐧′𝐂𝐮 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥
𝐌𝐂𝐮
-Concentration de la solution de nitrate d’argent
𝑛𝐴𝑔+ 𝟐(𝒏′ 𝑪𝒖 )
𝐶 = ⇒ 𝑪 = AN : 𝐂 = 𝟎, 𝟐𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝑉 𝑽
Exercice 11
1° Equation-bilan
Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse
70

2H3O+ + Fe Fe2+ + H2 + 2H2O


2° Volume de gaz
m 1,4
n0 Fe = Fe = = 2,5.10−2 mol ; n0 H3O+ = CV = 1 × 0,1 = 10−1 mol
MFe 56
n0 H +
3O
> n0 Fe ⇒ Fe est le réactif limitant
2
VH
n0Fe = nH2 ⇒ n0 Fe = 2 ⇒ 𝐕𝐇𝟐 = 𝐧𝟎𝐅𝐞 𝐕𝐦 AN : 𝐕𝐇𝟐 = 𝟎, 𝟓𝟔𝒍
Vm
3° Ions présents en fin de réaction et concentrations
En fin de réaction, on aura les ions H3O+ et Fe2+
nH + n0 H + −2n0 Fe 𝟐𝐧𝟎𝐅𝐞
3O 3O
[H3 O+ ] = ⇒ [H3 O+ ] = soit [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝐂 −
V V 𝐕
AN : [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟎, 𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐧
[𝐅𝐞𝟐+ ] = 𝐅𝐞 AN : [𝐅𝐞𝟐+ ] = 𝟎, 𝟐𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕
4° Volume V1 de solution d’hydroxyde de sodium
[𝐇 𝐎+ ]𝐕
A l’équivalence acide-base, [H3 O+ ]V = CbV1 ⇒ V1 = 𝟑 AN : V1 =0,01l
𝐂𝐛
5° Volume V2 d’hydroxyde de sodium
Fe2+ + 2OH- Fe(OH)2
n − C V 2n0Fe
nFe2+ = OH ⇒ n0 Fe = b 2 ⇒ V2 = AN : 𝐕𝟐 = 𝟓𝟎𝒎𝒍
2 2 Cb
Couleur du précipité : Vert
Exercice 12
1° Masse d’acide commercial
m
n = CV Or n = où m est la masse d’acide pur donc m = CVM
M
𝑚
On sait de plus que 𝜂 = où 𝑚′ est la masse d’acide commercial
𝑚′
𝐂𝐕𝐌
D’où 𝐦′ = AN : 𝐦′ = 𝟏𝟎𝟎𝐠
𝛈
2° * Equation-bilan de la réaction de l’acide sulfurique sur l’eau
H2 SO4 + 2H2 O 2H3 O+ + SO4 2−
* Concentration des ions H3O+ présents en solution
n
0 H3 O + [H O+ ] V
nH2SO4 = ⇒ CV = 3 0 ⇒ [𝐇𝟑 𝐎+ ]𝟎 = 𝟐𝐂 AN : [𝐇𝟑 𝐎+ ]𝟎 = 𝟐𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
2 2
3° a. Volume de dihydrogène dégagé
Ni + 2H3 O+ Ni2+ + H2 + 2H2 O
mNi VH2 𝐦𝐍𝐢 𝐕𝐕𝐦
nNi = nH2 ⇒ = ⇒ 𝐕𝐇𝟐 = AN : 𝐕𝐇𝟐 = 𝟎, 𝟔𝟗𝐥
MNi Vm 𝐌𝐍𝐢
b. Concentrations des ions présents dans la solution
En fin de réaction, on a : Ni2+ ; H3 O+ et OH −
m 𝐦
nNi = nNi2+ ⇒ Ni = [Ni2+ ]V ⇒ [Ni2+ ] = 𝐍𝐢 AN : [Ni2+ ] = 𝟑, 𝟎𝟕. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
MNi 𝐌𝐍𝐢 𝐕
nH3O+ = n0 H3O+ − nH3O+diparu Or nH3O+ disparu = 2nNi
2m
D’où [H3 O+ ]V = [H3 O+ ]0 V − Ni soit [𝐇𝟑 𝐎+ ] = [𝐇𝟑 𝐎+ ]𝟎 − 𝟐[𝐍𝐢𝟐+ ]
MNi
AN : [𝑯𝟑 𝑶+ ] = 𝟏, 𝟗𝟒𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
𝐤𝐞
[H3 O+ ] × [OH − ] = ke ⇒ [𝐎𝐇 − ] = AN : [𝐎𝐇 − ] = 𝟓, 𝟏𝟔. 𝟏𝟎−𝟏𝟓 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
[𝐇𝟑 𝐎+ ]

Collection G.K. Oxydoréduction en solution aqueuse


71

POTENTIEL D’OXYDORÉDUCTION
Exercice 1
1°Préciser la polarité des piles suivantes :
Fe /Fe2+//Ag+/ Ag ; Zn/Zn2+//Cu2+/ Cu ; Cu/Cu2+//Ag+/ Ag ; Fe/Fe2+//Pb2+/Pb
2°a.On considère une pile constituée par les couples redox Zn 2+/Zn et Ag+/ Ag
Quel est le métal qui s’use au cours du fonctionnement de cette pile? Pourquoi ?
b. Soit m la masse du métal qui s’use ; exprimer la quantité Q d’électricité susceptible
d’être fournie par cette pile au cours de son fonctionnement, en fonction de m.
On donne les potentiels normaux : E°(Cu2+/Cu) = 0,34V; E°(Ag+/Ag) = 0,80V;
E°(Zn2+/Zn) = -0,76V; E°(Fe2+/Fe) = -0,44V; E°(Pb2+/Pb) = -0,13V
Exercice 2
On se propose de classer quantitativement quelques couples oxydoréducteurs
métallique Mn+/M. Dans ces conditions, on réalise une série de quatre piles construites
suivant le schéma ci-dessous, le métal M pouvant être : Zn, Pt, Ag, Fe
(Voir tableau).L’indicateur du voltmètre donne les résultats suivants :
V
Lame de Lame de Couple Mn+/M F.é.m. (V)
cuivre métal Zn2+/Zn +1,10
Pt2+/Pt -0,86
Ag+/Ag -0,46
Fe2+/Fe +0,78
Solution contenant Solution contenant
les ions Cu2+ les ions Mn+

Au cours de l’opération, le couple Cu2+/Cu constitue la demi-pile de référence.


1°a. Déterminer le potentiel normal de chaque couple redox.
On donne le potentiel normal de Cu2+/Cu : E°= +0,34V.
b. Classer quantitativement l’ensemble des couples redox intervenant dans l’opération.
En déduire le métal le plus réducteur et le métal le moins réducteur.
2° On réalise la pile Pt/Pt2+//Ag+/Ag.
a. Faire son schéma et indiquer :
i1-Sa polarité ; i2- Sa f.é.m.
i3- Les réactions aux électrodes et l’équation bilan de la réaction redox qui s’effectue
lorsque la pile débite.
b. On laisse la pile fonctionner pendant 3h15min et on constate que la masse de la lame
de platine a augmentée de 98,5mg. Calculer :
i1- La variation de masse du métal argent.
i2- L’intensité du courant électrique supposée constante qui a circulé pendant ce
temps.On donne en g.mol-1: MPt=195,1; MAg=108; e=1,6.10-19C; NA=6,02.1023mol-1.
Exercice 3
On réalise une pile avec les couples oxydoréducteurs Fe 2+/Fe et Mg2+/Mg.
On donne E°(Fe2+/Fe) = 0,44V ; E°(Mg2+/Mg) = −2,34V.
1° Représenter par un schéma cette pile et préciser sa polarité.
2°a. Écrire les demi-équations électroniques des couples mis en jeu.
b. En déduire l’équation bilan de la réaction ayant lieu quand la pile débite.

Collection G.K Potentiel redox


72

3° Calculer sa force électromotrice E1 (la température est de 25°C, les concentrations


molaires valent 1mol.l-1).
4° Lorsque cette pile est insérée dans un circuit, elle débite un courant d’intensité
constante I=50mA. La masse de l’une des électrodes diminue de Δm=50mg.
a. De quelle électrode s’agit-il ?
b. Calculer le temps nécessaire à cette diminution de masse.
Données: NA=6,02.1023mol-1; e=1,6.10-19 ; MMg=24,3g.mol-1 ; MFe=56g.mol-1.
Exercice 4
Deux béchers contiennent l’une une solution de sulfate de nickel de concentration
molaire 1mol.l-1, l’autre une solution de sulfate de cuivre de concentration molaire
1,02mol.l-1. On plonge dans le premier bécher une lame de nickel, dans le deuxième
une lame de cuivre. On associe les deux demi-piles à l’aide d’un pont électrolytique.
Les potentiels normaux des couples Ni2+/Ni et Cu2+/Cu sont respectivement -0,25V et
0,34V. Les volumes des deux solutions sont égaux à 50ml.
1°a. Faire le schéma de cette pile en précisant les pôles.
b. Déterminer la f.é.m. de la pile.
2° La pile débite un courant d’intensité pratiquement constante I=60mA.
a. Au bout de quel temps la concentration molaire [Cu2+] sera-t-elle égale à 1mol.l-1?
b. Quelle sera alors la concentration molaire [Ni2+] ?
c. Pendant cette durée t, la masse des électrodes augmente de Δm.
De quelle électrode s’agit-il ? Calculer l’augmentation de masse Δm.
d. Pendant cette durée, la f.é.m. reste pratiquement constante. Quelle est l’énergie
chimique transformée en énergie électrique pendant cette durée ?
Données : NA.e=96500C.mol-1. ; en g.mol-1 MH=1 ; MO=16 ; MS=32; MCu=63,5 ; MNi=58,7.
Exercice 5
1° On introduit de la poudre de zinc dans un récipient contenant un volume V=100ml
d’une solution de sulfate de cuivre de concentration C=0,2mol.l -1.
a. Qu’observe-t-on ? Écrire l’équation de la réaction correspondante ?
b. Quelle est la masse de zinc qui a disparu quand la solution est devenue
complètement incolore ?
c. Quel volume Vb de soude de molarité Cb=0,5mol.l-1 faut-il pour transformer tous les
ions zinc de la réaction précédente ?
2° On réalise une pile Daniell à l’aide de deux béchers et d’un pont salin. Le bécher n°1
contient V=100ml d’une solution de sulfate de cuivre de concentration C 1=0,2mol.l-1
dans laquelle plonge une lame de cuivre. Le bécher n°2 contient le même volume de
sulfate de zinc à la même concentration où plonge une lame de zinc. Les deux
électrodes sont reliées par un circuit conducteur à un milliampèremètre.
a. Faire le schéma de la pile et préciser sa polarité.
b. Ecrire les équations des réactions qui se produisent dans chaque bécher.
c. La pile débite pendant un temps t=10heures, un courant d’intensité constante
I=5mA. Calculer :
-la variation de la masse Δm de l’électrode de cuivre.
-la nouvelle concentration C’ des ions Zn2+.
Données : M en g.mol-1 : MZn=65,4; MCu=63,5

Collection G.K Potentiel redox


73

Exercice 6
Lorsqu’on plonge une lame d’étain (Sn) dans une solution acide à pH= 0, un
dégagement de dihydrogène se produit.
1° Ecrire l’équation-bilan en considérant les couples Sn2+/Sn et H3O+/H2
2° On construit une demi-pile avec un fil d’étain trempant dans une solution d’ion étain
(II) de concentration C = 1,0mol.l-1.
On associe cette demi-pile avec une demi-pile normale à hydrogène.
a. Ecrire le schéma conventionnel de cette pile, préciser les bornes.
b. Ecrire le bilan des transformations dans la pile quand elle fonctionne en générateur.
3° Comparer les résultats du 1 et 2. Commenter.
On donne les potentiels normaux : E°(Sn2+/Sn)=-0,14V ; E°( H3O+/H2)=0,00V.
Exercice 7
On associe par un pont ionique au chlorure de potassium les deux demi-piles
correspondant aux couples Cu2+/Cu et Zn2+/Zn. Chaque demi-pile contient 150ml d’une
solution de sulfate de zinc et de sulfate de cuivre II telles que
[Cu2+]0 =1,0mol.l-1 et [Zn2+]0 =1,0mol.l-1.
1° Quelles masses de sulfate de zinc et de sulfate de cuivre purs a-t-il fallu dissoudre
dans chaque demi-pile?
2° Quel est le pôle positif de la pile obtenue? Que vaut sa force électromotrice?
Indiquer les équations traduisant le fonctionnement de la pile.
3° La pile fonctionne pendant 10heures en débitant un courant de 0,20A. Quelles sont
les concentrations molaires [Zn2+] et [Cu2+] dans chaque pile? (on suppose que le
volume n’a pas varié).
4° En supposant que la diminution de la f.é.m. E de la pile est inferieure à 0,01V tandis
[𝑍𝑛2+ ]
que le rapport est inferieur à 2; que peut-on penser de la f.é.m. de la pile étudiée
[𝐶𝑢2+ ]
pendant 10heures de fonctionnement.
5° Quelle devra être la masse minimale de l’électrode de zinc pour que la solution de
sulfate de cuivre II puisse être totalement décolorée?
Dans une pile DANIELL, la solution de sulfate de cuivre II est saturée.
Peut-on le justifier?
On donne : E°(Cu2+/Cu)=0,34V ; E°( Zn2+/Zn)=-0,74V ; M(Zn)=65,4g.mol-1.
Exercice 8
1° On veut étudier le couple Co2+/Co, Co étant le cobalt.
On réalise les deux expériences :
- la solution rose, due à l’ion Co2+, est décolorée par le fer ;
- en milieu acide, le cobalt métallique donne un dégagement d’hydrogène.
Classe qualitativement les trois couples redox mis en jeu.
2° On réalise une pile constituée de l’association de demi-piles contenant les couples
Co2+/Co ; Fe2+/ Fe.
Les concentrations molaires des composées ioniques utilisées sont 1mol.L-1.
a. Fais le schéma de cette pile. Précise les polarités.
b. Ecris les demi-équations électroniques des couples redox mis en jeu.
c. Déduis l’équation-bilan lorsque la pile débite.

Collection G.K Potentiel redox


74

d. On mesure une f.é.m. E= 0,21V. Déduis la valeur du potentiel redox du couple


Co2+/Co sachant que E°(Fe2+/ Fe ) = - 0,44V.
3°a. La demi-pile correspondant au couple Co2+/Co contient 80ml de solution. Quelle
est l’augmentation de masse de l’électrode de cobalt lorsque la solution est totalement
décolorée.
b. Quelle serait la masse de minimale de l’électrode en fer pour que la solution soit
totalement décolorée.
4° La pile débite un courant d’intensité constante I=50mA.
Au bout de combien de temps la solution de Co2+ est totalement décolorée.
On donne en g.mol-1 : Co=59 ; Fe=56 ; NA=6,02.1023mol-1 ; e=1,6.10-19C
Exercice 9
Un alliage de nickel et de cuivre est attaqué par une solution d’acide chlorhydrique en
excès. La masse de l’échantillon est de 3g. On recueille un volume de dihydrogène de
427,4cm3 mesuré dans les conditions normales.
1° Ecrire les demi-équations électroniques et l’équation bilan de la réaction.
2° -Quelle est la masse du résidu solide ?
-Quelle est la composition en masse de l’alliage ?
3° L a solution est filtrée puis évaporée. On obtient des cristaux verts de chlorure de
nickel hydraté de formule NiCl2, nH2O ; ce qui signifie qu’une mole de chlorure de
nickel cristallisé emprisonne n moles d’eau. La masse des cristaux obtenus est de 4,5g.
Calculer n (n est un nombre entier).
Données:MCl=35,5; MO=16 ; MH=1; MNi=58,7; MO=16; MCu=63,5 en g.mol-
;E°(Cu2+/Cu)=0,34V; E°(Ni2+/Ni)=-0,23V; E°(H3O+/H2)=0V; VM=22,4l.mol-1
Exercice 10
1° Un tortillon de cuivre est décapé puis pesé : sa masse est de 1,30g. Il est ensuite
totalement immergé dans 100cm3 d’une solution de nitrate d’argent à 0,50mol.l-1.
Ecrire les demi-équations électroniques associées aux deux couples ci-dessus et
déduire l’équation bilan?
2°a. La réaction est-elle totale ? Justifier.
b. Calculer les quantités (en mol) de réactifs mis en présence et la masse des solides
présents lorsque la réaction est terminée.
c. Calculer les quantités en (mol) des ions présents dans la solution finale et en déduire
leur concentration molaire.
3° On ajoute à cette solution finale de l’hydroxyde de sodium.
Calculer la masse du précipité bleu qui se forme.
On donne en g.mol-1: Mcu = 63,5; MAg = 108;
On donne les potentiels normaux: E°(Cu2+/Cu) = 0,34V; E° (Ag+/Ag) = 0,80V

Collection G.K Potentiel redox


75

Corrigé
Exercice 1
1°Polarité des piles
* Pile Fe /Fe2+//Ag+/ Ag E°(Ag+/Ag) > E°(Fe2+/Fe) donc le métal Ag est la
borne positive et le métal Fe la borne négative
* Pile Zn /Zn2+//Cu2+/ Cu E°(Cu2+/Cu) > E°(Zn2+/Zn) donc le métal Cu est la
borne positive et le métal Zn la borne négative
* Pile Cu /Cu2+//Ag+/ Ag E°(Ag+/Ag) > E°(Cu2+/Cu) donc le métal Ag est la
borne positive et le métal Cu la borne négative
* Pile Fe /Fe2+//Pb2+/ Pb E°(Pb2+/Pb) > E°(Fe2+/Fe) donc le métal Pb est la
borne positive et le métal Fe la borne négative
2°a.Métal qui s’use
Le métal qui s’use est le métal Zn
Explication : Au cours du fonctionnement d’une pile, il y oxydation au pole négatif ; le
métal se transforme en ion.
b. Quantité Q d’électricité en fonction de m
m 𝟐𝐦𝐍𝐀 𝐞
Q=ne.F Or ne = 2nCZn= et F = NAe d’où Q = AN: 𝐐 = 𝟐𝟗𝟓𝟏𝐦(𝐂)
MZn 𝐌𝐙𝐧
Exercice 2
1° Potentiel normal
e = E°(Cu2+ /Cu) − E°(Mn+ /M) ⇒ 𝐄°(𝐌 𝐧+ /𝐌) = 𝐄°(𝐂𝐮𝟐+ /𝐂𝐮) − 𝐞
2+ 2+
*E°(Zn /Zn) = E°(Cu /Cu) – e AN : 𝐄°(𝐙𝐧𝟐+ /𝐙𝐧) = −𝟎, 𝟕𝟔𝐕
2+ 2+
*E°(Pt /Pt) = E°(Cu /Cu) – e AN : 𝐄°(𝐏𝐭 𝟐+ /𝐏𝐭) = 𝟏, 𝟐𝟎𝐕
+ 2+
*E°(Ag /Ag) = E°(Cu /Cu) – e AN : 𝐄°(𝐀𝐠 + /𝐀𝐠) = 𝟎, 𝟖𝟎𝐕
2+ 2+
*E°(Fe /Fe) = E°(Cu /Cu) – e AN : 𝐄°(𝐅𝐞𝟐+ /𝐅𝐞) = −𝟎, 𝟒𝟒𝐕
b. Classification
Pt Ag Fe Zn Pouvoir réducteur
croissant
Le métal le plus réducteur est le métal zinc et le métal le moins réducteur est le métal
platine
_
2°a. Schéma +
Ag Pont électrolytique Pt
i1-Polarité (Voir schéma ci-contre)
i2- F.é.m. e
𝐞 = 𝐄°(𝐏𝐭 𝟐+ /𝐏𝐭) − 𝐄°(𝐀𝐠 + /𝐀𝐠) AN : e = 0,40V
i3- *Réactions aux électrodes Solution Solution
.Pôle positif (réduction) : Pt2+ + 2e- Pt contenant Ag+ contenant Pt2+
. Pôle négatif (oxydation): Ag Ag+ + e-
*Equation-bilan
Pt2+ + 2 Ag Pt + 2Ag+
b. i1- Variation de masse du métal d’argent
nAg mAg mPt 𝟐𝐦𝐏𝐭 𝐌𝐀𝐠
= nPt ⇒ = soit 𝐦𝐀𝐠 = AN: mAg= 0,109g soit 103mg
2 2MAg MPt 𝐌𝐏𝐭
i2- Intensité du courant
ΔmAg ΔmAg NA e 𝚫𝐦𝐌𝐠 𝐍𝐀 𝐞
Q=ne.F Or ne = nAg= donc It = soit I = AN: I = 8,3mA
MAg MAg 𝐭.𝐌𝐌𝐠

Collection G.K Potentiel redox


76

Exercice 3 − Lame de Mg
Lame de Fe +
1° Schéma (voir figure ci-contre)
2°a. Demi-équations électroniques
Pont ionique
Fe2+ + 2e- Fe
Mg Mg2+ + 2e-
b. Equation-bilan Solution contenant Solution contenant
les ions Mg2+ les ions Fe2+
Fe2+ + Mg Fe + Mg2+
3° La f.é.m E1
𝐄𝟏 = 𝐄°(𝐅𝐞𝟐+ /𝐅𝐞) − 𝐄°(𝐌𝐠 𝟐+ /𝐌𝐠) AN: E1 = 1,90V
4°a. Il s’agit de l’électrode de magnésium
b. Temps
2ΔmMg 𝟐𝚫𝐦𝐌𝐠 𝐍𝐀 𝐞
Q=ne.F Or ne = 2nMg= d’où t = AN: t = 7942s soit 2h12min22s
MMg 𝐈.𝐌𝐌𝐠
Exercice 4
1°a. Schéma de la pile et polarité − Lame de nickel
Lame de cuivre +
(voir figure)
b. F.é.m. e de la pile
Pont ionique
𝒆 = E°(Cu2+/Cu) - E°(Ni2+/Ni) AN: e = 0,59V
2°a. Temps
Equation-bilan de la réaction Solution de Solution de
Cu2+ + 2e- Cu Ni2++SO42- Cu2++ SO42-

𝑛𝐶𝑢2+ 𝑟e𝑎𝑔𝑖 = 𝑛0 𝐶𝑢2+ − 𝑛𝐶𝑢2+ 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡


𝑛𝑒 − ne−
𝑛𝐶𝑢2+ 𝑟e𝑎𝑔𝑖 = 𝐶0 𝑉 − 𝐶𝑉 Or 𝑛𝐶𝑢2+ 𝑟e𝑎𝑔𝑖 = donc = (C0 − C)V
2 2
2(C0 −C)VNA e
Q=ne.F Or ne = 2(C0 − C)Vd’où It = 2(C0 − C)VNA e ⇒t = AN: t = 3217s
I
b. Concentration molaire de Ni2+
La concentration de Ni2+ augmente
𝑛 2+
[𝑁𝑖 2+ ] = [𝑁𝑖 2+ ]0 + 𝐶𝑢 Or 𝑛𝐶𝑢2+ = 𝐶0 𝑉 − 𝐶𝑉 d’où [𝑵𝒊𝟐+ ] = [𝑵𝒊𝟐+ ]𝟎 + 𝑪𝟎 − 𝐂
𝑉
2+
AN : [𝑁𝑖 ] = 𝟏, 𝟎𝟐mol.l -1

c. *Il s’agit de l’électrode de cuivre


*Augmentation de masse
Δm
nCu2+ reagi = ΔnCu ⇒ (C0 − C)V = ⇒ 𝚫𝐦 = (𝐂𝟎 − 𝐂)𝐕𝐌 AN : m = 0,0635g
M
d. Energie chimique
WCh = EIt AN: WCh = 113,867J
Exercice 5
1°a.* Observations
-Décoloration progressive de la solution bleue ;
-Dépôt rougeâtre sur la lame de zinc.
*Equation de la réaction : Cu2+ + Zn Cu + Zn2+
Masse de zinc
𝑚𝑍𝑛
𝑛𝑍𝑛 = 𝑛𝐶𝑢2+ ⇒ = 𝐶V ⇒ 𝒎𝒁𝒏 = 𝑪𝐕𝑴𝒁𝒏 AN: 𝒎𝒁𝒏 = 𝟏, 𝟑𝟎𝟖𝐠
𝑀𝑍𝑛
Volume de soude
Zn2+ + 2OH- Zn(OH)2
𝑛𝑂𝐻− Cb V b 𝟐𝐂𝐕
𝑛𝑍𝑛2+ = Or nZn2+ = nZn = nCu2+ donc = CV ⇒ 𝐕𝐛 = AN: Vb= 0,08𝒍
2 2 𝐂𝐛
Collection G.K Potentiel redox
77

2°a. *Schéma de la pile : (figure ci-contre) − Lame de zinc Lame de cuivre +


* Polarité
Pôle positif : lame de Cu Pont ionique
Pôle négatif : lame de Zn
b. Equations aux électrodes
Solution contenant Solution contenant
Au pôle positif : Cu2+ + 2e- Cu les ions Zn2+ les ions Cu2+
Au pôle négatif : Zn Zn2+ + 2e-
c.*Variation de masse de la lame de cuivre
Δm 𝐌 𝐈𝐭
Q = ne.F Or ne = 2nCu=2 Cu et Q=It donc 𝚫𝐦𝐂𝐮 = 𝐂𝐮 AN: ΔmCu= 0,059g
MCu 𝟐F
* Variation de masse de la lame de zinc
Δm 𝐌 𝐈𝐭
Q=ne.F Or ne = 2nZn =2 Zn et Q = It donc 𝚫𝐦𝐙𝐧 = 𝐙𝐧 AN: ΔmZn= 0,061g
MZn 𝟐F
* nouvelle concentration C’ des ions Zn 2+
𝐦
𝐂′ = 𝐂𝟏 + 𝐙𝐧 AN : C‘ = 0,209mol.l-1
𝐕𝐌𝐙𝐧
Exercice 6
1° Equation de la réaction
*Demi-équations
2H3O+ + 2e- H2 + 2H2O et Sn Sn2+ + 2e-
*Equation-bilan: 2H3O+ + Sn Sn2+ + H2 + 2H2O
2°a.Schéma conventionnel de la pile et polarité : − Sn/Sn2+ H3O+/H2/Pt +
b. Equation de fonctionnement de la pile
Pôle positif : 2H3O+ + 2e- H2 + 2H2O
Pôle négatif : Sn Sn2+ + 2e-
* Equation-bilan de fonctionnement de la pile
2H3O+ + Sn Sn2+ + H2 + 2H2O
3° Comparaison : Ce sont les mêmes équation-bilans
Conclusion:La réaction de fonctionnement d’une pile est une réaction redox naturelle
Exercice 7
1° Masse de sulfate de zinc
𝐦𝟎𝐙𝐧𝐒𝐎𝟒 = [𝐳𝐧𝟐+ ]𝐕𝐌𝐙𝐧𝐒𝐎𝟒 AN : 𝐦𝟎𝐙𝐧𝐒𝐎𝟒 = 𝟐𝟒, 𝟐𝟏𝐠
Masse de sulfate de cuivre
𝐦𝟎 𝐂𝐮𝐒𝐎𝟒 = [𝐂𝐮𝟐+ ]𝐕𝐌𝐂𝐮𝐒𝐎𝟒 AN :𝐦𝟎𝐂𝐮𝐒𝐎𝟒 = 𝟐𝟑, 𝟗𝟐𝟓𝐠
2° Pôle positif de la pile
E0 Cu2+/Cu > E0 Zn2+/Zn ⇒ la lame de cuivre est le pôle positif
Force électromotrice
𝐞 = 𝐄𝟎 𝐂𝐮𝟐+/𝐂𝐮 − 𝐄𝟎 𝐙𝐧𝟐+ /𝐙𝐧 AN : e = 1,10V
Equations aux électrodes
Pôle positif : Cu2+ + 2e- Cu
Pôle négatif : Zn Zn2+ + 2e-
Bilan de fonctionnement de la pile : Cu2+ + Zn Cu + Zn2+ (1)
3° *Concentration molaire [Zn2+]
n 2+ n Q It
[Zn2+] = Zn Or nZn2+ = n0 Zn2+ + nZn2+ formée avec nZn2+formée = e− = =
V 2 2F 2F
𝐈𝐭
donc [𝐙𝐧𝟐+ ] = [𝐙𝐧𝟐+ ]𝟎 + AN : [𝐙𝐧𝟐+ ] = 𝟏, 𝟐𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝟐𝐕F
Collection G.K Potentiel redox
78

*Concentration molaire [Cu2+]


n 2+ n It
[Cu2+] = Cu Or nCu2+ = n0 Cu2+ − nCu2+disparu avec nCu2+disparu = e− = F
V 2F 2
𝐈𝐭
d’où [𝐂𝐮𝟐+ ] = [𝐂𝐮𝟐+ ]𝟎 − AN :[𝐂𝐮𝟐+ ] = 𝟎, 𝟕𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝟐𝐕 F
[𝑍𝑛2+ ] 1,25 [𝑍𝑛2+ ]
4° = = 1,67 Remarque : < 2 donc la diminution de la f.é.m. de la pile
[𝐶𝑢2+ ] 0,75 [𝐶𝑢2+ ]
est inferieure à 0,01V. On conclut que la f.é.m. de la pile étudiée pendant 10heures de
fonctionnement reste pratiquement constante.
5° Masse minimale de l’électrode de zinc
m
n0Cu2+ =nZn ⇒ [Cu2+]0V = Zn ⇒ 𝐦𝐙𝐧 = [Cu2+]0V𝐌𝐙𝐧 AN : 𝐦𝐙𝐧 =9,81g
MZn
Justification : Au cours du fonctionnement de la pile, les ions Cu2+ disparaissent par
oxydoréduction. Ils sont remplacés par la dissolution de nouveaux cristaux maintenant
ainsi leur concentration.
Exercice 8

croissant
Pouvoir réducteur
1° Classification qualitative

Pouvoir oxydant
H3O+ H2
Co2+réagit avec Fe donc Co2+ est plus oxydant que Fe2+
Co2+ Co
Co réagit avec H3O+ donc H3O+ est plus oxydant que Co2+

croissant
2°a.* Schéma de la pile Fe2+ Fe
+ Lame de cobalt
Lame de fer −

* Polarité
Pont ionique
E°(Co2+/Co)˃ E°(Fe2+/Fe)
donc la lame de cobalt est le pôle positif et la
Solution contenant Solution contenant
les ions Co2+ les ions Fe2+
lame de fer le pôle negatif.

b. Demi-équations
Au pôle positif : Co2+ + 2e- Co
Au pôle négatif : Fe + 2e- Fe
c. Equation-bilan:Co2+ + Fe Co + Fe2+
b. Valeur de E°(Co2+/Co)
E = E°(Co2+/Co) - E°(Fe2+/Fe) ⇒ E°(Co2+/Co) = E + E°(Fe2+/Fe)
AN: E°(Co2+/Co) = 0,21 + (– 0,44) ⇒ E°(Co2+/Co) = −𝟎, 𝟐𝟑𝐕
3°a. Augmentation de masse de l’électrode en cobalt
Prenons l’équation-bilan
𝑚
𝑛𝐶𝑜2+ = 𝑛𝐶𝑜 ⇒ 𝐶𝑉 = 𝐶𝑜 ⇒ 𝒎𝑪𝒐 = 𝑪𝑽𝑴𝑪𝒐 AN : 𝒎𝑪𝒐 = 𝟒, 𝟕𝟐𝐠
𝑀𝐶𝑜
b. Masse minimale de l’électrode en fer
𝑚
𝑛𝐶𝑜2+ = 𝑛𝐹𝑒 ⇒ 𝐶𝑉 = 𝐹𝑒 ⇒ 𝒎𝑭𝒆 = 𝑪𝑽𝑴𝑭𝒆 AN : 𝒎𝑭𝒆 = 𝟒, 𝟒𝟖𝐠
𝑀𝐹𝑒 𝑀
4° Temps t
Δm 𝟐𝚫𝐦𝐂𝐨 𝐍𝐀 𝐞
Q=ne.F Or ne = 2nCo= Co et Q = It d’où 𝐭 = AN:t = 3jrs13h37min04s
MCo 𝐈𝐌𝐂𝐨
Exercice 9
1° *Demi-équations électroniques
1
H3O+ + e- ⇄ H2 + H2O; Ni2+ + 2e- ⇄ Ni ; Cu2+ + 2e- ⇄ Cu
2
* Equation-bilan
Collection G.K Potentiel redox
79

E°(Cu2+/Cu) > E°(H3O+/H2) donc H3O+ n’a pas d’action sur le cuivre métal
2H3O+ + Ni Ni2+ + H2 + 2H2O
2° Masse du résidu
Le résidu est du cuivre mCu = m - mNi
VH2 mNi
En prenant l’équationbilan on peut écrire :nH2 = nNi ⇒ =
Vm MNi
VH2 MNi 𝐕 𝐇𝟐
mNi = Or mCu = m - mNi d’où mCu = m − 𝐌𝐍𝐢 AN : mCu = 1,88g
Vm 𝐕𝐦
-Composition en masse mélange
. masse de cuivre : mCu = 1,88g ; . masse de nickel : mNi = m – mCu⇒mNi =1,12g
3° Valeur de n
Ni2+ + 2Cl- +nH2O (NiCl2, nH2O)
VH2 m(NiCl2,nH2 O)
nNi2+ = n(NiCl2,nH2O) Or nNi2+ = nNi = nH2 donc =
Vm M(NiCl2 ,nH2O)
𝐦(𝐍𝐢𝐂𝐥𝟐,𝐧𝐇𝟐 𝐎)𝐕𝐦
D’où 𝐌(𝐍𝐢𝐂𝐥𝟐,𝐧𝐇𝟐𝐎) = AN : M(NiCl2,nH2O) = 235,84g.mol-1
𝐕𝐇𝟐
M(NiCl2,nH2O = 129,7+18n On trouve n=6
Exercice 10
1° * Demi-équations électroniques
Ag + + e− Ag et Cu Cu2+ + 2e−
* Equation bilan
2Ag + + Cu 2Ag + Cu2+
2°a. La réaction esttotale.
Justification : ΔE = E°(Ag+/Ag) – E°(Cu2+/Cu) = 0,80−0,34 = 0,46V et ΔE >0,3V
b. * Quantités (en mol) de réactifs mis en présence
𝑚
𝑛0 𝐶𝑢 = 𝐶𝑢 = 0,0205𝑚𝑜𝑙 ; 𝑛0 𝐴𝑔+ = 𝐶𝑉 = 0,05𝑚𝑜𝑙
𝑀𝐶𝑢
* Masse des solides présents lorsque la réaction est terminée
n0 Ag+
> n0 Cu ⇒ le cuivre est le réactif limitant.
2
nAg mCu mAg 𝟐𝐦𝐂𝐮 𝐌𝐀𝐠
n0 Cu = ⇒ = ⇒ 𝐦𝐀𝐠 = AN : 𝐦𝐀𝐠 = 𝟒, 𝟒𝟐𝐠
2 MCu 2MAg 𝐌𝐂𝐮
c. Quantités en (mol) des ions présents dans la solution finale
La solution finale contient des ions Cu2+ provenant de l’oxydoréduction et des ions Ag+
qui n’ont pas réagi.
𝒎
𝑛0 𝐶𝑢 = 𝑛𝐶𝑢2+ ⇒ 𝒏𝑪𝒖𝟐+ = 𝑪𝒖 AN :𝒏𝑪𝒖𝟐+ = 𝟎, 𝟎𝟐𝟎𝟓𝒎𝒐𝒍
𝑴𝑪𝒖
n0 Ag+ = nAg+ réagi + nAg+ (𝑛𝐴𝑔+ quantité de Ag+ restant)
𝑛Ag+ réagi
Or 𝑛0 𝐶𝑢 = donc 𝐧𝐀𝐠+ = 𝐧𝟎𝐀𝐠+ − 𝟐𝐧𝟎𝐂𝐮 AN : 𝐧𝐀𝐠+ = 𝟎, 𝟎𝟎𝟗𝐦𝐨𝐥
2
* Concentrations molaires
𝒏 𝟐+
[𝑪𝒖𝟐+ ] = 𝑪𝒖 AN :[𝑪𝒖𝟐+ ] = 𝟎, 𝟐𝟎𝟓𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
𝑽
𝒏 +
[𝐀𝐠 + ] = 𝑨𝒈 AN :[𝐀𝐠 + ] = 𝟎, 𝟎𝟗𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
𝑽
3° Masse du précipité bleu qui se forme
Cu2+ + 2OH− Cu(OH)2
𝑚Cu(OH)2
𝑛𝐶𝑢2+ = 𝑛Cu(OH)2 ⇒ 𝑛𝐶𝑢2+ = ⇒ 𝒎𝐂𝐮(𝐎𝐇)𝟐 = 𝒏𝑪𝒖𝟐+ 𝑴𝐂𝐮(𝐎𝐇)𝟐
𝑀Cu(OH)2
AN :𝒎𝐂𝐮(𝐎𝐇)𝟐 = 𝟐𝐠
Collection G.K Potentiel redox
80

COUPLES OXYDORÉDUCTEURS GÉNÉRALISATION


Dosage d’oxydoréduction
Exercice 1
On donne : E°(Cl2/Cl-)=1,36V ; E°(Br2/Br-)=1,08V ; E°(I2/I-)=0,62V.
1° Que se passe-t-il si l’on mélange des solutions :
a. d’iodure de potassium et de dichlore ?
b. de bromure de potassium et de diiode ?
c. d’iodure de potassium et de dibrome ?
2° Ecrire, le cas échant, l’équation-bilan des réactions.
Exercice 2
1° L’éthanol peut s’oxyder en éthanal et l’éthanal en acide éthanoïque
a. Ecrivez les deux couples redox correspondants
b. Ecrivez les demi-équations relatives à ces deux couples.
c. Ecrivez les réactions de l’ion MnO4 -, en milieu acide sur l’éthanol, puis sur l’éthanal.
2° Situez les deux couples étudiés en a./ par rapport au couple lié à MnO4 -.
Exercice 3
L’éthanol peut être oxydé en acide éthanoïque par une solution de dichromate de
potassium suffisamment concentrée et acidifiée par l’acide sulfurique.
1° Etablir la demi-équation électronique associée au couple CH3COOH/CH3CH2OH
2° Donner l’équation-bilan de la réaction.
3° Quelle masse de dichromate de potassium faut-il utiliser pour oxyder totalement
0,2mol d’éthanol en acide éthanoïque.
Exercice 4
Pour mesurer le potentiel normal du couple Fe3+/Fe2+, il faut utiliser une solution dont
la concentration en Fe3+ et Fe2+ sont : [𝐹𝑒 3+ ] = 1𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 et [𝐹𝑒 2+ ] = 1𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 .
Quelles masses de sulfate de fer III et de sulfate de fer II doit-on prévoir pour préparer
0,500𝑙 de cette solution ?
Exercice 5
On donne les potentiels normaux E°(Sn4+/Sn2+)=0,15V ; E°(MnO4-/Mn2+)=1,51V.
1°Ecrire les demi-équations électroniques correspondant à ces deux couples.
2°a. L’ion Sn4+ peut-il oxydé l’ion Mn2+ ou l’ion MnO4- peut-il oxydé Sn2+ ?
b. Ecrire l’équation bilan des réactions qui s’effectuent.
c. La réaction est-elle totale ? Justifier votre réponse.
3° On considère une solution de chlorure d’étain II (SnCl2) à 19g.l-1.
On en prélève 200ml.
Calculer la masse de permanganate de potassium KMnO4 qu’il faut faire réagir en
milieu acide pour oxyder tous les ions Sn2+ en ion étain Sn4+.
4° On constitue la pile théorique (condition standard)
Pt/Sn4+/ Sn2+ // MnO4-/ Mn2+/Pt. Déterminer:
a. sa polarité;
b. sa f.é.m.;
c. les réactions aux électrodes et l’équation bilan de la réaction qui s’effectue lorsque la
pile débite.
On donne en g.mol-1 : MO=16 ;MCl=35,5 ; MK=39; MMn=55; MSn=118,7

Collection G.K. Couples redox généralisation


81

Exercice 6
On verse une solution de permanganate de potassium de concentration molaire
C1=0,2mol.l-1 dans un volume V2=20ml de solution de sulfate de fer II préalablement
acidifiée et de concentration initiale en sulfate de fer C 2=0,5mol.l-1.
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2° Quel volume de solution oxydante faut-il utiliser pour oxyder tous les ions Fe2+ ?
3° Lorsque tous les ions Fe2+ ont été oxydés, on évapore la solution obtenue.
Quelles sont les formules des cristaux restants ? En quelles quantités les obtient-on ?
Exercice 7
Afin de doser une solution de dichromate de potassium K2Cr2O7, on fabrique une
solution titrée de sulfate de fer II FeSO4 à 0,02mol.l-1.
1°Ecrire les demi-équations des couples Cr2O72-/Cr3+ et Fe3+/Fe2+. Que peut-on dire de
cette réaction ?
E°(Cr2O72-/Cr3+)=1,33V ; E°(Fe3+/Fe2+)=0,77V
2° Il n’est pas possible de procéder à un dosage simple, car les ions Cr 2O72- sont jaune
orangé, Cr3+ vert et Fe3+ rouille. On ne verrait aucun changement de couleur à
l’équivalence. On procède alors de la façon suivante :
Dans 50ml de la solution titrée de sulfate de fer II FeSO4, on verse 10ml de la solution
de dichromate de potassium K2Cr2O7. On admettra que les ions Fe2+ sont en excès par
rapport aux ions Cr2O72-.Il suffit alors de doser les ions Fe2+ restant par le
permanganate de potassium KMnO4. Pour cela, on utilise une solution à 0,01mol.l-1 de
permanganate de potassium KMnO4. La teinte violette persiste pour un volume versé
de cette solution de 1cm3
a. Calculer la quantité de matière d’ions permanganate MnO 4- versé à l’équivalence.
b. Calculer la quantité de matière d’ions Fe2+ oxydés par les ions MnO4-.
c. Calculer la quantité de matière d’ions Fe2+ contenus dans les 50ml du prélèvement
initial.
d. Quelle est la quantité de matière d’ions Fe2+ oxydés par les ions Cr2O72- ?
e. Quelle est la quantité de matière d’ions Cr2O72- qui ont réagi ? En déduire la
concentration, en mol.l-1, de la solution de dichromate de potassium étudiée.
Exercice 8
La fonte est un alliage fer-carbone. Pour déterminer la teneur en fer d’une fonte, on
procède à l’attaque d’un échantillon de 1g par l’acide sulfurique concentré et froid, puis
on étend la solution à 100ml avec de l’eau. On prélève 10ml de cette solution que l’on
dose à l’aide d’une solution de permanganate de potassium KMnO 4 à 0,02mol.l-1.
L’équivalence a lieu lorsqu’on a versé 17,2cm3 de la solution de permanganate.
1° Calculer la concentration en ions Fe2+ de la solution que l’on dose.
2° En déduire le pourcentage en masse du fer dans la fonte, puis le pourcentage en
nombre de masse d’atome de fer.
Exercice 9
Un flacon contient un produit cristallisé dont la formule est CuSO4, 5H2O. Le
pourcentage de pureté de ce produit est 90%. On prépare 300cm3 d’une solution de ce
produit de concentration 0,1mol.l-1. La solution obtenue est repartie équitablement
dans trois béchers A, B et C. Dans le bécher A, on ajoute une solution de soude ; dans le

Collection G.K. Couples redox généralisation


82

bécher B, on ajoute une masse m=1,5g de poudre de fer ; dans le bécher C, on plonge
une lame de cuivre et un fil d’argent.
1° Quelle masse de cristaux devra-t-on peser ?
2°a. Qu’observe-t-on dans chacun des béchers ?
b. Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit dans chaque cas.
3°A la fin de la réaction, on filtre le contenu du bécher B. Le résidu obtenu est lavé et
séché.
a. Quelle est, en masse, la composition du résidu ?
b. Quel volume de dihydrogène obtiendra-t-on en attaquant le résidu par un excès
d’une solution d’acide chlorhydrique ?
c. Au filtrat, on ajoute une solution de permanganate de potassium. Ecrire les demi-
équations des réactions qui se produisent puis l’équation-bilan.
d. Calculer la quantité de matière maximale d’ions permanganate qui peut réagir avec
le filtrat.
Données : en g.mol-1 : MO=16 ; MH=1 ; MS=32 ; MCu=63 ; MFe=55,5 ; Vm=22,4l.

Collection G.K. Couples redox généralisation


83

Corrigé
Exercice 1
1°a. E°(Cl2/Cl-) > E°(I2/I-)Cl2 est plus oxydant que I2 donc I − réduit E°
le dichlore Cl2. On observera une coloration brune de la solution, Cl2 Cl−
couleur du diiode en solution.
𝐵𝑟2 Br −
b. E°(Br2/Br-) > E°(I2/I-) I2 est moins oxydant que Br2 donc
Br − ne réduit pas le diiode I2 . Il n’y a pas de réaction I2 I−
c. E°(Br2/Br-) > E°(I2/I-) Br2 est plus oxydant que I2 donc
I − réduit le dibrome. On observera une coloration brune la solution.
2° Equation-bilan des réactions :
Cl2 + 2I − I2 + 2Cl−

Br2 + 2I I2 + 2Br −
Exercice 2
1° a. Couples redox correspondants : CH3CHO/CH3CH2OH et CH3COOH/CH3CHO
b. Demi-équations relatives à ces deux couples
CH3 CHO + 2H3 O+ + 2e− CH3 CH2 OH + 2H2 O
CH3 COOH + 2H3 O+ + 2e− CH3 CHO + 3H2 O
c. Equation-bilan de la réaction de l’ion MnO4 -en milieu acide sur l’éthanol
MnO4 − + 8H3 O+ + 5e− Mn2+ + 12H2 O ×2
CH3 CH2 OH + 2H2 O CH3 CHO + 2H3 O+ + 2e− ×5
2MnO4 − + 5CH3 CH2 OH + 6H3 O+ 2Mn2+ + 5CH3 CHO + 14H2 O
Equation-bilan de la réaction de l’ion MnO4 -en milieu acide sur l’éthanal
MnO4 − + 8H3 O+ + 5e− Mn2+ + 12H2 O ×2
CH3 CHO + 3H2 O CH3 COOH + 2H3 O+ + 2e− ×5
2MnO4 − + 5CH3 CHO + 6H3 O+ 2Mn2+ + 5CH3 COOH + 9H2 O
2° Classification électrochimique E°
MnO4 − Mn2+
MnO4 est plus oxydant que CH3CHO qui est le réducteur

conjugué de CH3COOH. On a donc le classement suivant : CH3 COOH CH3 CHO


Exercice 3 CH3 CHO CH3 CH2 OH
1° Demi-équation électronique associée au couple CH3COOH/CH3CH2OH
CH3 COOH + 4H3 O+ + 4e− CH3 CH2 OH + 5H2 O
2° Equation-bilan de la réaction
Cr2O72- + 14H3O+ + 6e- 2Cr3+ + 21H2O ×2
CH3 CH2 OH + 5H2 O CH3 COOH + 4H3 O+ + 4e− ×3
2Cr2O72- +3CH3 CH2 OH +16H3O+ 4Cr3+ + CH3 COOH + 27H2O
3° Masse de dichromate de potassium
𝑛𝐶𝑟 2− 𝑛𝐶𝐻3 𝐶𝐻2𝑂𝐻 𝑚𝐾2 𝐶𝑟2𝑂7 𝑛𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻 𝟐𝒏𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑯𝟐 𝑶𝑯 ×𝑴𝑲𝟐 𝑪𝒓𝟐𝑶𝟕
2 𝑂7
= ⇒ = ⇒ 𝒎𝑲𝟐𝑪𝒓𝟐𝑶𝟕 =
2 3 2𝑀𝐾2𝐶𝑟2𝑂7 3 𝟑
AN :𝒎𝑲𝟐𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟕 = 𝟑𝟗, 𝟐𝐠
Exercice 4
Masses de sulfate de fer III et de sulfate de fer II
𝐹𝑒2 (𝑆𝑂4 )3 2 𝐹𝑒 3+ + 3𝑆𝑂4 2− (a)
𝐹𝑒𝑆𝑂4 𝐹𝑒 + 𝑆𝑂4 2−
2+
(b)

Collection G.K. Couples redox généralisation


84

𝑛𝐹𝑒3+ 𝑚1 [𝐹𝑒 3+ ]𝑉 [𝑭𝒆𝟑+ ]𝑽𝑴𝟏


Prenons (a) : 𝑛1 = ⇒ = ⇒ 𝒎𝟏 = AN : 𝒎𝟏 = 𝟏𝟎𝟎𝐠
2 𝑀1 2 𝟐
𝑚2
Prenons (b) : 𝑛2 = 𝑛𝐹𝑒 2+ ⇒ = [𝐹𝑒 2+ ]𝑉 ⇒ 𝒎𝟐 = [𝑭𝒆𝟐+ ]𝑽𝑴𝟐 AN : 𝒎𝟐 = 𝟕𝟔𝐠
𝑀2
Exercice 5
1°a. Comparons les potentiels
E°(MnO4-/Mn2+)>E°(Sn4+/Sn2+) donc les ions MnO4- peuvent oxyder les ions Sn2+
b. Equation-bilan de la réaction
*Démi-équations
MnO42- + 8H3O+ + 5e- Mn2+ + 12H2O
Sn2+ Sn4+ + 2e-
*équation-bilan
2MnO42- + 5Sn2++ 16H3O+ 2Mn2+ + 5Sn4+ + 24H2O
c. ΔE = E°(MnO4-/Mn2+) – E°(Sn4+/Sn2+) = 1,51−0,15 = 1,36V
ΔE >0,3V donc la réaction est totale.
3° Masse de KMnO4
nMnO 2− nSn2+ m0 CV 2CVM0 Cm
4
= ⇒ = ⇒ m0 = Or 𝐶 =
2 5 2M0 5 5 MSnCl2
𝟐𝐂𝐦 𝐕𝐌𝟎
d’où 𝐦𝟎 = AN : m0 = 1,27g
𝟓𝐌𝐒𝐧𝐂𝐥𝟐
4°a. Polarité de la pile
E°(MnO4-/Mn2+) > E°(Sn4+/Sn2+) donc la lame de platine plongeant dans la solution de
permanganate de potassium est le pôle positif et la lame de platine plongeant dans la
solution de chlorure d’étain est le pôle négatif.
+ Pt/MnO4-/Mn2+//Sn4+/Sn2+/Pt –
b. La f.é.m. e de la pile
𝒆 = E°(MnO4-/Mn2+) − E°(Sn4+/Sn2+) AN: e = 1,51−0,15 ⇒ e = 1,36V
c. Réactions aux électrodes
Pôle positif : MnO4- + 8H3O+ + 5e- Mn2+ + 12H2O
Pôle négatif : Sn2+ Sn4+ + 2e-
Equation-bilan : 2MnO4- + 5Sn2++ 16H3O+ 2Mn2+ + 5Sn4+ + 24H2O
Exercice 6
1° Equation-bilan de la réaction
MnO42- + 8H3O+ + 5e- Mn2+ + 12H2O ×1
Fe2+ Fe3+ + e- ×5
MnO42- + 5Fe2+ + 8H3O+ Mn2+ + 5Fe3+ +12H2O
2° Volume de solution oxydante
𝑛 2+ 𝐶 𝑉 𝑪 𝑽
𝑛𝑀𝑛𝑂42− = 𝐹𝑒 ⇒ 𝐶1 𝑉1 = 2 2 ⇒ 𝑽𝟏 = 𝟐 𝟐 AN : 𝑽𝟏 = 𝟏𝟎𝒎𝒍
5 5 𝟓𝑪𝟏
3° Formules des cristaux restants
Lorsque tous les ions Fe2+ ont été oxydés, on a dans la solution des ions Fe3+ et Mn2+
issus de l’oxydoréduction et des ions spectateurs K+ et SO42-.
Apres évaporation, on obtient les cristaux de sulfate de fer III Fe2(SO4)3 , des cristaux
de sulfate de manganèse MnSO4 et des cristaux de sulfate de potassium K2SO4
Quantités
𝑛𝐾+ = 𝑛𝑀𝑛𝑂4− = 𝑛1 = 𝐶1 𝑉1 = 0,002𝑚𝑜𝑙 ; 𝑛𝑆𝑂4 2− = 𝑛𝐹𝑒 2+ = 𝑛2 = 𝐶2 𝑉2 = 0,01𝑚𝑜𝑙
2K+ + SO42- K2SO4 ;
Collection G.K. Couples redox généralisation
85

Mn2+ + SO42- MnSO4 ;


2Fe3+ + 3SO42- Fe2(SO4)3
𝑛 𝑛
𝑛𝐾2𝑆𝑂4 = 1 = 0,001𝑚𝑜𝑙 ; 𝑛𝑀𝑛𝑆𝑂4 = 𝑛1 = 0,002𝑚𝑜𝑙 et 𝑛𝐹𝑒2 (𝑆𝑂4)3 = 2 = 0,005𝑚𝑜𝑙
2 2
Exercice 7
1°*Equation-bilan de la réaction
E°(Cr2O72-/Cr3+) > E°(Fe3+/Fe2+)
Cr2O72- + 14H3O+ + 6e- 2Cr3+ + 21H2O ×1
Fe2+ Fe3+ + e- ×6
Cr2O72- + 14H3O+ + 6Fe2+ 2Cr3+ + 6Fe3+ + 21H2O (1)
*Nature de la réaction
ΔE = E°(Cr2O72-/Cr3+) – E°(Fe3+/Fe2+) =1,33 – (– 0,77) = 2,1V
ΔE>0,3V ⇒ la réaction est totale
2°a. Quantité d’ions permanganates à l’équivalence
𝐧𝐌𝐧𝐎𝟒 − = 𝐂𝐨𝐱 𝐕𝐨𝐱 AN : 𝐧𝐌𝐧𝐎𝟒 − = 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝐨𝐥
b. Quantité d’ions Fe oxydés par les ions permanganates
2+

Equation-bilan de la réaction
MnO4- + 8H3O+ + 5e- Mn2+ + 12H2O ×1
Fe 2+ Fe + e-
3+ ×5
MnO4- + 5Fe2+ +8H3O+ Mn2+ + 5Fe3+ + 12H2O
A l’équivalence redox on a :
n′ 2+
nMnO4− = Fe ⇒ 𝐧′𝐅𝐞𝟐+ = 𝟓𝐧𝐌𝐧𝐎𝟒 − AN : 𝐧′𝐅𝐞𝟐+ = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟓 𝒎𝒐𝒍
5
c. Quantité initiale d’ions Fe 2+

𝐧𝟎𝐅𝐞𝟐+ = 𝐂𝐫𝐞𝐝 𝐕𝐫𝐞𝐝 AN : 𝐧𝟎𝐅𝐞𝟐+ = 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥


d. Quantité d’ions Fe2+ oxydés par les ions Cr2O72-
n0Fe2+ = nFe2+ + n′Fe2+ ⇒ 𝐧𝐅𝐞𝟐+ = 𝐧𝟎𝐅𝐞𝟐+ − 𝐧′𝐅𝐞𝟐+ AN : 𝐧𝐅𝐞𝟐+ = 𝟗, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥
e. *Quantité d’ions Cr2O7 qui ont réagi
2-

Prenons l’équation (1)


𝐧 𝟐+
𝐧𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟕 𝟐− = 𝐅𝐞 AN : 𝐧𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟕𝟐− = 𝟏, 𝟓𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥
𝟔
*Concentration de la solution
𝐧𝐂𝐫
𝐎 𝟐−
𝐂= 𝟐 𝟕 AN : 𝐂 = 𝟏, 𝟓𝟖. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕
Exercice 8
1°Concentration en ions Fe2+ de la solution
Equation de la réaction
MnO4- + 8H3O+ + 5e- Mn2+ + 12H2O ×1
Fe2+ Fe3+ + e- ×5
MnO4- + 5Fe2+ +8H3O+ Mn2+ + 5Fe3+ + 12H2O
C V 𝟓𝐂a𝐱 𝐕𝐨𝐱
A l’équivalence redox, on a: Cox Vox = red red ⇒ 𝐂𝐫e𝐝 =
5 𝐕𝐫e𝐝
AN : 𝐂𝐨𝐱 = 𝟏, 𝟕𝟐. 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
2° *Pourcentage en masse de fer
2H3O+ + 2e- H2 + 2H2O
Fe Fe2+ + 2e-
Fe + 2H3O+ Fe2+ + H2 + 2H2O
Collection G.K. Couples redox généralisation
86

mFe
nFe = nFe2+ ⇒ = Cred V ⇒ 𝐦𝐅𝐞 = 𝐂𝐫𝐞𝐝 𝐕𝐌𝐅𝐞 AN: 𝐦𝐅𝐞 = 𝟎, 𝟗𝟔𝟑𝟐𝐠
MFe
Pourcentage en masse de fer
m 0,9632
%Fe = Fe × 100 = × 100 soit %𝐅𝐞 = 𝟗𝟔, 𝟑𝟐
m 1
*Pourcentage en nombre d’atome de fer
m mC
mFe = nFe MFe ⇒ nFe = Fe ; mC = nC MC ⇒ nC =
MFe MC
mFe
nFe MFe
%Fe = × 100 = mFe mC × 100 AN : %𝐅𝐞 = 𝟖𝟒, 𝟗
nFe +nC +
MFe MC
Exercice 9
1° Masse de cristaux à peser
mP
𝑛 = 𝐶𝑉 ⇒ = CV Or mP = 90%m (mP la masse du cristal pur et m la masse du
M
𝐂𝐕𝐌
produit cristallisé) donc 𝐦 = AN : 𝐦 = 𝟖, 𝟑𝟑𝐠
𝟎,𝟗
2° a. Observations
*Bécher A: observation d’un précipité bleu (hydroxyde de cuivre II)
*bécher B : Décoloration progressive de la solution et un dépôt rougeâtre de métal.
* Bécher C : La solution reste bleue
b. Equation-bilan
*Bécher A : Cu2+ + 2OH- Cu(OH)2
*Bécher B : Cu2+ + Fe Cu + Fe2+ (1)
*Bécher C : pas de réaction
3°a. Composition du résidu
𝑉 𝑚
𝑛0 (𝐶𝑢2+ ) = 𝐶 = 10−2 𝑚𝑜𝑙 ; 𝑛0 (𝐹𝑒) = 𝐹𝑒 = 2,7.10−2 𝑚𝑜𝑙
3 𝑀𝐹𝑒
𝑛𝐹𝑒 > 𝑛𝐶𝑢2+ ⇒ le fer est en excès
* masse de cuivre
𝒎𝑪𝒖 = 𝒏𝑪𝒖𝟐+ 𝑴𝑪𝒖 AN : 𝒎𝑪𝒖 = 𝟎, 𝟔𝟑𝒈
*masse de fer restant
𝑚𝐹𝑒 = 𝑚0 𝐹𝑒 − 𝑚𝐹𝑒𝑟e𝑎𝑔𝑖 ⇒ 𝒎𝑭𝒆 = 𝒎𝟎𝑭𝒆 − 𝒏𝑪𝒖𝟐+ 𝑴𝑭𝒆 AN : 𝒎𝑭𝒆 = 𝟎, 𝟗𝟒𝟓𝒈
b. Volume de dihydrogène
Fe + 2H3O+ Fe2+ + H2 + 2H2O
𝑚𝐹𝑒 𝑉𝐻2 𝒎
𝑛𝐹𝑒 = 𝑛𝐻2 ⇒ = ⇒ 𝑽𝑯𝟐 = 𝑭𝒆 𝑽𝒎 AN : 𝑽𝑯𝟐 = 𝟎, 𝟑𝟖𝟏𝒍
𝑀𝐹𝑒 𝑉𝑚 𝑴𝑭𝒆
c. *Demi-équations
Fe2+ Fe3++ e-
MnO42-+ 8H3O+ +5e- Mn2+ + 12H2O
*Equation-bilan
MnO42-+ 5 Fe2+ +8H3O+ Mn2+ + 5Fe3++ 12H2O
d. Quantité maximale d’ions permanganate
𝑛𝐹𝑒2+ 𝒎
= 𝑛𝑀𝑛𝑂4− ⇒ 𝒏𝑴𝒏𝑶𝟒− = 𝑭𝒆 AN : 𝒏𝑴𝑵𝑶𝟒− = 𝟑, 𝟒𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 𝒎𝒐𝒍
5 𝟓𝑴𝑭𝒆

Collection G.K. Couples redox généralisation


87

RÉACTION D’OXYDORÉDUCTION PAR VOIE SÈCHE


Nombre d’oxydation
Exercice 1
Les ions Fe2+ sont oxydés en ions Fe3+ par les ions MnO4- suivant l’équation-bilan
suivante : MnO4 − + 8H3 O+ + 5Fe2+ Mn2+ + 5Fe3+ + 12H2 O
1° Montrer, en utilisant les nombres d’oxydation, que l’hydrogène et l’oxygène ne
participent pas à l’oxydoréduction.
2° Calculer les nombres d’oxydation du manganèse et du fer. Quel est l’élément oxydé ?
l’élément réduit ?
3° Montrer que l’équation-bilan traduit qu’il y a compensation entre la variation du
nombre d’oxydation de l’élément oxydé et la variation du nombre d’oxydation de
l’élément réduit.
Exercice 2
Un flacon de dioxyde de soufre SO2 est retourné sur un flacon de sulfure d’hydrogène
H2S. Les deux gaz sont en contact ; ils réagissent : du soufre se dépose sur les parois et
il se forme de l’eau.
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2° Calculer les nombres d’oxydation des éléments dans les divers corps purs.
3° Montrer sous forme schématique qu’il s’agit d’une oxydoréduction.
Exercice 3
Un ruban de magnésium préalablement enflammé dans l’air continue à bruler dans un
flacon de dioxyde de soufre. Il se forme une poudre blanche : l’oxyde de magnésium
MgO, et une poudre jaune : le soufre.
1° Calculer les nombres d’oxydation des éléments avant et après réaction.
2° Ecrire l’équation-bilan de la réaction. Montrer qu’il y a compensation entre la
variation du nombre d’oxydation de l’élément oxydé et la variation du nombre
d’oxydation de l’élément réduit.
Exercice 4
La réduction de l’ion MnO4- par l’ion Cl- en milieu peu acide peut conduire au dioxyde
de manganèse MnO2. Les couples qui interviennent sont :MnO4-/MnO2 et Cl2/Cl− .
1° Ecrire les demi-équations électroniques traduisant ces couples.
2° Ecrire l’équation-bilan de l’oxydoréduction.
3° Calculer les nombres d’oxydation des divers éléments. Retrouver par cette méthode
l’oxydant et le réducteur. Montrerqu’il y a compensation des variations des nombres
d’oxydation.
Exercice 5
Utiliser les n.o. pour équilibrer, en milieu acide, les demi-équations électroniques des
couples redox suivants :
1° Cr2O72-/Cr3+ ;
2° MnO4-/Mn2+ ;
3° HCHO/CH3OH
Exercice 6
L’eau oxygénée peut agir comme oxydant ou comme réducteur suivant les
sollicitations.

Collection G.K. Application de l’oxydoréduction


Nombre d’oxydation
88

1° Vérifier que le comportement oxydant se manifeste plutôt en milieu acide, en


aboutissant à la formation d’eau et que le comportement réducteur aura lieu plutôt en
milieu basique avec formation de dioxygène.
2° On dit qu’une solution d’eau oxygénée a un degré volumique à « V volumes »,
si un litre de cette solution peut libérer V litres de dioxygène dans les conditions,
normales lors d’une réaction totale de dismutation.Ecrire cette rection de dismutation.
Quelle est la concentration molaire d’une solution aqueuse d’eau oxygénée à dix
volumes ?
3° Quel volume de solution aqueuse d’eau oxygénée à dix volumes faut-il pour oxyder
complètement 50ml d’une solution aqueuse d’iodure de potassium à 0,2mol.l -1, le
milieu ayant été acidifié au préalable ?
4° Il faut exactement 20ml d’une solution à 0,1mol.l-1 de permanganate de potassium
pour 25ml d’une solution d’eau oxygénée pour que le permanganate soit juste coloré.
Quel est le degré volumétrique de cette solution ?
On donne : E° (H2O2, H3O+/H2O) = 1,77V ; E°(O2/H2O2, OH-) = -0,146V
Exercice 7
Dans un haut fourneau le minerai de fer constitué d’oxyde Fe 2O3, se transforme en
fonte, c’est-à-dire en fer chargé d’un peu de carbone. Le réducteur est le monoxyde de
carbone formé par action de l’air sur le carbone.
Dans une première étape : le monoxyde de carbone réagit sur l’oxyde Fe2O3 : il se
forme du dioxyde de carbone et de l’oxyde Fe3O4.
Puis si la température n’est pas trop élevée, le monoxyde de carbone réduit l’oxyde
Fe3O4 : il se forme du fer et du dioxyde de carbone.
1° Calculer les nombres d’oxydation des éléments qui interviennent dans les divers
produits.
2° Equilibrer les équations-bilans des réactions successives. Montrer dans chaque
équation, sous forme schématique l’oxydation et la réduction.
Exercice 8
On dissout une masse mO=3,2g de sulfate de cuivre anhydre dans un volume V=100cm3
d’eau pure. On répartie équitablement la solution dans deux tubes A et B.
a. Quelle est la concentration molaire de la solution préparée ?
b. Dans le tube A, on verse de la poudre de zinc et dans le tube B, une solution
d’hydroxyde de sodium. Ecrire les équations des réactions qui se produisent.
Ces réactions sont-elles des réactions d’oxydoréductions ? Justifier.
2° La masse de poudre de zinc versée est m=0,65g. Recenser les ions présents dans la
solution A puis calculer le nombre de moles de chaque ion.
On donne en g.mol-1 : MO=16 ; MS=32 ; MCu=64 ; MZn=65.

Collection G.K. Application de l’oxydoréduction


Nombre d’oxydation
89

Corrigé
Exercice 1
1° Montrons que l’hydrogène et l’oxygène ne participent pas à l’oxydoréduction
* Hydrogène : n.o.(H)=+I dans H3 O+ ; n.o.(H)=+I dans H2 O Il n’y a pas de variation
* Oxygène : n.o.(O)=-II dans H3 O+ et MnO4 − ; n.o.(O)=-II dans H2 O Il n’y a pas de
variation
2° *Nombres d’oxydation du manganèse et du fer
- Manganèse
MnO4 − : n.o.(Mn) +4n.o.(O)= -I donc n.o.(Mn)=+VII dans MnO4 −
Mn2+ : n.o.(Mn) = +II dans Mn2+
Le n.o. de Mn a diminué au cours de la transformation donc Mn est l’élément réduit.
- Fer Fe2+ : n.o.(Fe) = +II dans Fe2+ ; Fe3+ : n.o.(Fe) = +III dans Fe3+
Le n.o. de Fe a augmenté au cours de la transformation donc Fe est l’élément oxydé.
3° Montrons qu’il y a compensation entre la variation du nombre d’oxydation de
l’élément oxydé et la variation du nombre d’oxydation de l’élément réduit
Δn.o.(Mn) = +II –(+VII) = -V et Δn.o.(Fe) = +III –(+II) = +I
Il y a compensation puisque 5 moles de Fe2+ ont réagi avec 1 mole de MnO4 −
Exercice 2
1° Equation-bilan de la réaction
SO2 + 2H2 S 3S + 2H2 O
2° Nombre d’oxydation des éléments dans les divers corps purs
* Hydrogène : n.o.(H)=+I dans H2 S et dans H2 O
* Oxygène : n.o.(O)=-II dans SO2 et dans H2 O
* Soufre : SO2 : n.o.(S) +2n.o.(O)= 0 donc n.o.(S)=+IV dans SO2
H2 S : 2n.o.(H) +n.o.(S)= 0 donc n.o.(S)=-II dans H2 S
S : n.o.(S)= 0 dans S
3° Montrons qu’il s’agit d’une oxydoréduction
Δn.o. = 0-(+IV) = -IV
-II réduction
SO
+IV 2
+ 2H2 S 3S
0
+ 2H2 O
oxydation
Exercice 3 Δn.o. = (0-(-II) = +II
1° Nombre d’oxydation des éléments avant et après réaction
* Oxygène : O2 : n.o.(O)=0 dans O2 ; MgO : n.o.(O)=-II dans MgO
* Manganèse : Mg : n.o.(Mg) = 0 dans Mg
MgO : n.o.(Mg) +n.o.(O)= 0 donc n.o.(Mg)=+II dans MgO
2°* Equation-bilan de la réaction
2Mg + O2 2MgO
* Montrons qu’il y a compensation entre la variation du nombre d’oxydation de l’élément
oxydé et la variation du nombre d’oxydation de l’élément réduit
Δn.o.(Mg) = +II –(0) = +II et Δn.o.(O2) =2× (-II –0) = -IV
Il y a compensation puisque 2 moles de Mg ont réagi avec 1 mole de O2
Exercice 4
1° Demi-équations électroniques
MnO4- + 4H3O++ 3e- MnO2 + 6H2O et 2Cl− Cl2 + 2e-

Collection G.K. Application de l’oxydoréduction


Nombre d’oxydation
90

2° Equation-bilan
MnO4- + 4H3O+ + 3e- MnO2 + 6H2O ×2
2Cl− Cl2 + 2e- ×3
2MnO4- + 6Cl− + 8H3O+ 2MnO2 +6Cl2 + 12H2O
3°* Nombres d’oxydation des divers éléments
- Hydrogène : n.o.(H)=+I dans H3 O+ et dans H2 O
- Oxygène : n.o.(O)=-II dansMnO4- ; dans MnO2 ; dans H3 O+ et dans H2 O
- Manganèse : MnO4- : n.o.(Mn) +4n.o.(O)= -I donc n.o.(Mn)=+VII dans MnO4-
MnO2 : n.o.(Mn) +2n.o.(O)= 0 donc n.o.(Mn)=+IV dans MnO2
- Chlore : Cl− : n.o.(Cl)= -I dans Cl− ; Cl2 : n.o. (Cl)=0 dans Cl2
* Le nombre d’oxydation de l’élément Mn diminue donc MnO4- est l’oxydant
Le nombre d’oxydation de l’élément Cl augmente donc Cl- est le réducteur
* Montrons qu’il y a compensation des variations des nombres d’oxydation
Δn.o.(Mn) = +IV –(+VII) = -III et Δn.o.(Cl) = 0 –(-I) = +I
Il ya compensation puisque 2 moles de MnO4- ont réagi avec 6 moles de Cl−
Exercice 5
1° Cr2O72-/Cr3+
Δn.o. = 2×[ +VI – (+III)] = +VI

Cr O2− + 6e− + 14H+ 2Cr 3+ + 7H2 O


+VI 2 7 +III
.
Soit la demi-équation : Cr2 O2−
7 + 14H3 O+ + 6e− 2Cr 3+ + 21H2 O
2° MnO4-/Mn2+
Δn.o. = [ +VII – (+II)] = +V

MnO − + 5e− + 8H+ Mn2+ + 4H2 O


+VII 4 +II
. la demi-équation : MnO
Soit −
+ 8H3 O+ + 5e− Mn2+ + 12H2 O
4
3° HCHO/CH3OH
Δn.o. = [ 0 – (-II)] = +II

HCHO + 2e− + 2H+ CH


-II 3
OH
0
.
Soit la demi-équation: HCHO + 2H3 O+ + 2e− CH3 OH + 2H2 O
Exercice 6
1°* Vérification des comportements
(-I) (-II)
Comportement oxydant: H2O2 + 2 H3O+ +2e- 4H2O
REDUCTION
(-I) (0)
Comportement reducteur: H2O2 + 2 OH- 2e- + O2 +2H2O
OXYDATION
2°*Equation de dismutation
2H2O2 2H2O + O2
*Concentration molaire
𝑛𝐻2 𝑂2 𝐶𝑉 𝑉𝑂2 𝟐𝑽𝑶𝟐
= 𝑛𝑂2 ⇒ = ⇒ 𝑪= AN : 𝑪 = 𝟎, 𝟖𝟗𝟑𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
2 2 𝑉𝑚 𝑽𝑽𝒎
3° -Equation-bilan
H2O2 + 2H3O+ + 2I- I2 + 4H2O
-Volume de solution aqueuse
𝑛I− [I− ]𝑉′ [𝐈 − ]𝑽′
𝑛𝐻2𝑂2 = ⇒ 𝐶𝑉 = ⇒ 𝑽= AN : 𝑽= 5,6ml
2 2 𝟐𝑪
Collection G.K. Application de Nombre d’oxydation
l’oxydoréduction
91

4° Degré volumétrique
-Concentration de la solution d’eau oxygénée
L’ion permanganate en milieu acide oxyde l’eau oxygénée
Equation de la réaction
MnO4- + 8H3O+ + 5e- Mn2+ + 12H2O ×2
H2O2 + 2H2O 2e- + 2H3O+ + O2 ×5
2MnO4- + 5 H2O2 +6H3O+ 2Mn2+ + 5O2 + 14H2O
nMnO4 − nH O [MnO4 − ]Vox CV
A l’équivalence redox, on a = 2 2 ⇒ =
2 5 2 5

𝟓[𝐌𝐧𝐎 ]𝐕
𝐂= 𝟒 𝐨𝐱
AN :𝐂 = 𝟎, 𝟐𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝟐𝐕
-Degré volumétrique
C
V= ⇒ V = 0,22l La solution d’eau oxygénée était à 0,22volume
0,893
Exercice 7
1° Nombres d’oxydation des éléments qui interviennent dans les divers produits
- Oxygène : n.o.(O)=-II dansFe2O3 ; dans CO; dans H3 O+ et dansFe3O4
- Fer : Fe2O3 : 2n.o.(Fe) +3n.o.(O)=0 donc n.o.(Fe)=+III dans Fe2O3
Fe : n.o.(Fe)=0 dans Fe
Fe3O4 : 3n.o.(Fe) +4n.o.(O)= 0 donc n.o.(Fe)=+ dans MnO2
- Carbone : CO : n.o.(C) +n.o.(O)=0 donc n.o.(C)=+II dans CO
CO2 : n.o.(C) +2n.o.(O)=0 donc n.o.(C)=+IV dans CO2
2° Equations-bilans des réactions
3Fe2 O3 + CO 2 Fe3 O4 + CO2
Fe3 O4 + 4CO 3Fe + 4CO2
Schéma REDUCTION
(+III) 0
3Fe2 O3 + 9CO
(+II)
6Fe + 9CO2
(+IV)
OXYDATION
Exercice 8
𝐧𝐂𝐮𝐒𝐎𝟒 𝐦𝟎
1°a. Concentration de la solution : 𝑪 = = AN: C = 0,2mol.l-1
𝐕 𝐕𝐌𝐂𝐮𝐒𝐎𝟒
b. Equations
Tube A : Cu2+ + Zn Cu + Zn2+ (1)
Tube B : Cu2+ + 2OH- Cu(OH)2 (2)
Justification :
Tube A : n.o.(Cu) dans Cu2+ est +II et n.o.(Cu) dans Cu est 0
Le nombre d’oxydation varie donc c’est une réaction d’oxydoréduction
Tube B : n.o.(Cu) dans Cu2+ est +II et n.o.(Cu) dans Cu(OH)2 est +II
Le nombre d’oxydation ne varie pas donc ce n’est pas une réaction d’oxydoréduction
2° Nombre de moles de chaque ion.
m
n0 Zn = Zn ⇒ 𝐧𝟎 𝐙𝐧 = 𝟎, 𝟎𝟏𝐦𝐨l ; n0 Cu2+ = CV ⇒ 𝐧𝟎 𝐂𝐮𝟐+ = 𝟎, 𝟎𝟏𝐦𝐨𝐥
MZn
Les deux réactifs sont dans les proportions stœchiométriques
Les ions présents : Zn2+ ; SO42-
m
𝑛SO4 2− = CV ⇒ 𝒏𝐒𝐎𝟒𝟐− = 𝟎, 𝟎𝟏𝐦𝐨𝐥 ; nZn2+ = Zn ⇒ 𝐧𝐙𝐧𝟐+ = 𝟎, 𝟎𝟏𝐦𝐨𝐥
MZn

Collection G.K. Application Nombre d’oxydation


de l’oxydoréduction
92

APPLICATION DE L’ÉLECTROLYSE
Électrolyse ; Générateurs électrochimiques et Corrosion
Exercice 1
On effectue l’électrolyse d’une solution de nitrate d’argent AgNO 3, acidifié avec l’acide
nitrique HNO3. Les électrodes sont inattaquables. On donne
E°(H3O+/H2)=0,00V ; E°(NO3-/NO)=0,96V
E°(Ag+/Ag)=0,80V ; E°(O2/H2O)=1,23V
1° Ecrire les équations-bilan des réactions possibles aux électrodes. Parmi celles-ci,
lesquelles devraient se produire ?
2° On constate en fait qu’il se forme un dépôt d’argent. Sur quelle électrode ce métal se
dépose-t-il ?
3° L’électrolyseur est placé en série avec un autre électrolyseur qui réalise l’électrolyse
d’une solution aqueuse d’acide sulfurique H2SO4.
Quel volume normal de chaque gaz obtient-on dans le deuxième électrolyseur si le
dépôt d’argent dans le premier a une masse de 0,143g ?
Exercice 2
On effectue l’électrolyse d’une solution de sulfate de cuivre II entre les électrodes de
graphite. Le passage du courant dans la solution s’accompagne d’un dépôt métallique
sur l’une des électrodes et d’un dégagement gazeux sur l’autre.
1° Quelles sont les réactions pouvant se dérouler à chaque électrode ?
2° Identifier les produits formés et établir l’équation-bilan de l’électrolyse.
-Déterminer la ddp théorique minimale à appliquer pour observer l’électrolyse.
3° On effectue l’électrolyse pendant 60min, l’intensité du courant étant fixée à 0,16A.
a. Quelle est la masse du dépôt obtenu ?
b. Quelle est la quantité d’eau obtenue ?
c. Quel est le volume correspondant ?
4° L’électrolyseur contenait initialement 100ml d’une solution de concentration initiale
égale à C=0,50mol.l-1.
a. Quelles sont après 60min, d’électrolyse, les quantités de matière des espèces Cu2+ et
SO42- présentent en solution ?
b. Calculer les concentrations correspondantes.
Données : E°(S2O82-/SO42-)=2,1V ; E°(O2/H2O)=-1,23V ; E°(H3O+/H2)=0,00V ;
E° (Cu2+/Cu)=0,34V; Masse molaires en g.mol-1 MH=1 ; MO=16 ; MS=32,1; MCu=63,5 ;
nombre d’Avogadro 6,02.1023mol-1; charge élémentaire e=1,6.10-19C
Exercice 3Électrolyse en solutions aqueuses
On électrolyse une solution concentrée de sulfate de cadmium II et d’acide sulfurique,
les ions sulfates ne participant pas aux réactions électrochimiques. On observe un
dépôt métallique sur une électrode et un dégagement gazeux sur l’autre.
1° Quelles sont les réactions aux électrodes ?
2°Etablir l’équation-bilan de la réaction.
3° Déterminer la d.d.p. théorique minimale à appliquer pour observer l’électrolyse.
4° Dans les conditions industrielles, l’intensité est maintenue constante et égale à
25,0kA.
a. Quelle masse du métal obtient-on après 12heures ?
Collection G.K. Application de l’oxydoréduction
93

b. Quel volume du gaz recueille-t-on à l’autre électrode ?


5° Dans la réalité, la masse de métal obtenue n’est que de 580kg. Interprétez cette
observation.
Données: Masse molaires atomiques en g.mol-1 MCd=112,4g.mol-1.
E°(O2/H2O)=-1,23V ; E°(H3O+/H2)=0,00V ; E° (Cd2+/Cd)=0,40V.
Exercice 4
On réalise sur les électrodes inattaquables, l’électrolyse d’une solution de 50ml d’un
mélange d’acide sulfurique H2SO4, de sulfate de cuivre CuSO4 et de sulfate de nickel
NiSO4. Les potentiels normaux des couples à considérer sont :
E°(H3O+/H2)=0,00V ; E°( O2/H2O)=1,23V
E°(Cu2+/Cu)=0,34V ; E°(Ni2+/Ni)= -0,23V ; E°(S2O82-/SO42-)=2,01V
1° Ecrire les équations-bilan des réactions possibles aux électrodes.
2° Prévoir les réactions qui doivent effectivement se produire ?
3° Le dépôt cathodique a une masse m=296mg. Calculer l’intensité I du courant si
l’électrolyse a duré 2heures à intensité constante.
4° Calculer la concentration initiale de l’ion métallique qui a été réduit si l’on considère
qu’il n’en reste plus que la moitié en solution à la fin de l’électrolyse.
Exercice 5
1° Une pile à combustible utilisée dans un sous marin a une autonomie de 300kWh et
une puissance maximale de 3OkW.
a. Quelle énergie, en joules, cette pile peut-elle restituer ?
b. Combien de temps peut-elle fonctionner à pleine puissance ?
2°Le bilan global des réactions qui ont lieu au niveau des électrodes de cette pile est :
2H2 + O2 2H2 O
Cette réaction libère 500kJ environ pour deux moles de dihydrogène consommées. Le
rendement de conversion d’énergie chimique en énergie électrique est de 70%.
a. Quelle masse de dioxygène et de dihydrogène doivent être stockées au départ du
sous-marin ?
b. Le dihydrogène et le dioxygène sont stockés à l’état gazeux sous une pression de
1,5.107Pa et à la température de 15°C. Quels volumes occupent le dihydrogène et le
dioxygène dans ces conditions ?
Exercice 6
L’énergie libérée lors de la transformation d’une mole d’eau à partir de dihydrogène H 2
et de dioxygène O2 est 285kJ.mol-1. Une pile à combustible à dihydrogène et dioxygène
a un rendement énergétique de 80%.
La puissance fournie par la pile est de 10kW sous la tension de 1,2V.
1° Quelle est l’intensité délivrée par la pile ?
2° Quelle masse d’eau produit-elle par jour ?
Exercice 7
Une pile alcaline zinc-dioxyde de manganèse a les caractéristiques suivantes :
(- f.é.m. : 6V ; - capacité : 0,1Ah ; -puissance maximale : 0,2W)
1° Quelles sont les masses maximales de zinc et de dioxyde de manganèse qu’elle doit
contenir ?
2° Combien de temps peut-elle fonctionner à pleine puissance ?
Collection G.K. Application de l’oxydoréduction
94

3° Elle débite un courant de 20mA durant 15min. Calculer les masses de zinc et de
dioxyde de manganèse qui ont réagi.
Exercice 8
Une pile pour audioprothèses a les caractéristiques suivantes :
(- f.é.m. : 1,4V ; - capacité : 400mAh ; -masse 1,9g ; - résistance négligeable ; - courant
de décharge : 2mA). On demande de calculer :
1° la durée de fonctionnement de cette pile.
2° la puissance moyenne fournie au circuit extérieur.
3° l’énergie totale emmagasinée dans cette pile.
4° l’anode étant constituée de zinc, la masse minimale de zinc stockée dans la pile
neuve sachant que la réaction qui se produit est : Zn Zn2++2e-
Exercice 9
Soit la pile réversible (de laboratoire) schématisée R
sur la figure ci-contre.
Lame d’argent Lame de cuivre
1° Quel est le pole positif de cette ile ?
2° Quel est la valeur de sa f.é.m. ?
Pont ionique
3° Cette pile débite dans une résistance R : Prévoir
le sens de passage du courant. Donner le nom et le
Solution de nitrate Solution de nitrate de
sens de déplacement des porteurs de charge.
d’argent AgNO3 cuivre II Cu(NO3)2
– dans les fils conducteurs.
– dans les électrolytes et le pont salin.
Préciser la réaction qui a lieu au niveau de chaque électrode.
4° Cette pile a une capacité de 0,2Ah. Quelle énergie cette pile peut-elle emmagasiner?
5° Cette pile étant déchargée, on peut la recharger.
a. Dessiner le montage qui permet de la recharger.
b. Préciser la tension maximale à lui appliquer.
Préciser le sens des porteurs de charge et les réactions qui se produisent aux
électrodes durant la charge.
On donne : E°(Cu2+/Cu)=0,34V ; E°(Ag+/Ag)= 0,80V
Exercice 10
Sur la coque d’un bateau, près de l’hélice, on fixe un bloc de zinc de masse m=80kg qui
a été consommé en 15mois.
1° Quelle est la quantité d’électricité mise en jeu dans la protection cathodique ?
Calculer, dans ces conditions, l’intensité maximale qui traverse la coque du navire.
2° Calculer, en l’absence de zinc :
a. la masse de fer qui aurait été corrodée.
b. la masse de rouille qui serait formée. On supposera que la rouille est constituée
principalement d’hydroxyde de fer III de formule Fe(OH) 3.

Collection G.K. Application de l’oxydoréduction


95

Corrigé
Exercice 1
1° Equations-bilan des réactions possibles aux électrodes
- Demi-équations
Espèce oxydable : H2O
1
Anode : H2 O O + 2H3 O+ + 2e−
2 2
Espèces réductibles : H3O ; Ag+ ; NO3-.
+
1
Cathode : H3 O+ + e− H + H2 O
2 2
+ −
Ag + e Ag (a)
NO3 − + 4H3 O+ + 3e− NO + 6H2 O
Equations des réactions qui devraient se produire
1
Anode : H2 O O + 2H3 O+ + 2e−
2 2
Cathode : NO3 /NO est le couple dont le potentiel redox est le plus élevé donc on aura
-

NO3 − + 4H3 O+ + 3e− NO + 6H2 O


2° Le métal argent se dépose sur l’électrode cathode.
3° Volume normal de chaque gaz
1
Cathode : H3 O+ + e− H2 + H2 O (b)
2
1
Anode : 3H2 O O + 2H3 O+ + 2e− (c)
2 2
En prenant (b), (c) et (a) on peut écrire : 𝑛e− = 2𝑛𝐻2 = 4𝑛𝑂2 = 𝑛Ag
𝑉𝐻2 𝑉𝑂2 𝑚Ag 𝒎𝐀𝐠 𝑽𝒎
2 =4 = d’où 𝑽𝑯 𝟐 = AN : 𝑽𝑯𝟐 = 𝟏𝟒, 𝟖𝒎𝒍
𝑉𝑚 𝑉𝑚 𝑀Ag 𝟐𝑴𝐀𝐠
𝒎𝐀𝐠 𝑽𝒎
𝑽𝑶𝟐 = AN : 𝑽𝑶𝟐 = 𝟕, 𝟒𝒎𝒍
𝟒𝑴𝐀𝐠
Exercice 2
1° Réactions pouvant se dérouler aux électrodes
Espèces chimiques dans la solution : Cu2+ ; SO42-, H2O, H3O+
.à l’anode (il y a oxydation)
1
3H2O O2 +2H3O+ +2e-
2
2SO4 2- S2O82-+2e-
.à la cathode (il y a réduction)
Cu2+ + 2e- Cu
1
H3O+ + e- H2 + H2O
2
2° * Identification des produits
Le dépôt métallique sur la première électrode est Cu et le gaz sur l’autre électrode est
le dioxygène
* équation-bilan
1
3H2O + Cu2+ Cu + O2 +2H3O+ (1)
2
* d.d.p. minimale à appliquée
U0 = E°(O2/H2O) − E°(Cu2+/Cu) AN: U0 = 0,89V
3°a. Masse de métal déposé
Q=ne.F Or ne = 2nCu (équation à la cathode), Q = It et F = NAe

Collection G.K. Application de l’oxydoréduction


96

2ΔmCu NA e 𝐌𝐂𝐮 𝐈𝐭
Donc It = ⇒ 𝚫𝐦𝐂𝐮 = AN : ΔmCu= 190mg
MCu 𝟐𝐍𝐀 𝐞
b. *Quantité d’eau consommée
nH2 O mCu nH2 O 𝟑𝐦𝐂𝐮
Prenons (1) : = nCu ⇒ = ⇒ 𝐧𝐇𝟐𝐎 =
3 MCu 3 𝐌𝐂𝐮
AN: 𝐧𝐇𝟐𝐎 =8.9610-3mol
*Volume d’eau
mH2 O ρVH2 O 𝐧𝐇𝟐 𝐎 𝐌𝐇𝟐 𝐎
n H2 O = ⇒ n H2 O = ⇒ 𝐕𝐇𝟐𝐎 = AN : 𝐕𝐇𝟐𝐎 = 0,161cm3
MH2 O MH2 O 𝛒
4°a.*Quantité de Cu2+
en solution
𝐦
nCu2+ = n0 Cu2+ − nCu2+disp ⇒ 𝐧𝐂𝐮𝟐+ = 𝐂𝐕 − 𝐂𝐮 AN : 𝐧𝐂𝐮𝟐+ = 4,7.10-2mol
𝐌𝐂𝐮
*Quantité de SO42-
𝐧𝐒𝐎𝟒 𝟐− = 𝐧𝟎𝐒𝐎𝟒 𝟐− = 𝐂𝐕 AN : 𝐧𝐒𝐎𝟒𝟐− = 50.10-3mol
b. Concentrations correspondantes
𝐧 𝟐+
[𝐂𝐮𝟐+ ] = 𝐂𝐮 AN: [𝐂𝐮𝟐+ ] = 0,47mol.l-1
𝐕−𝐕𝐇𝟐 𝐎
𝐧𝐒𝐎 𝟐−
𝟐−
[𝐒𝐎𝟒 ] = 𝟒
AN:[𝐒𝐎𝟒 𝟐− ] = 0,5mol.l-1
𝐕−𝐕𝐇𝟐 𝐎
Exercice 3
1° Réactions aux électrodes
Espèces chimiques dans la solution : Cd2+ ; SO42-, H2O, H3O+
.à l’anode (il y a oxydation)
1
3H2O O2 +2H3O+ +2e-
2
.à la cathode (il y a réduction)
Cd2+ + 2e- Cd
1
H3O+ + e- H2 + H2O
2
2°Equation-bilan
Le dépôt métallique est Cd et le gaz sur l’autre électrode est le dioxygène
1
3H2O + Cd2+ Cd + O2 +2H3O+
2
2° La d.d.p. minimale à appliquer
U0 = E°(O2/H2O) − E°(Cd2+/Cd) AN: U0 = 1,64V
4°a. Masse de métal obtenue
Q=ne.F Or ne = 2nCd (équation à la cathode)
ΔmCd 𝐌𝐂𝐝 𝐈𝐭
It = 2nCdF⇒ It = 2 F ⇒ 𝚫𝐦𝐂𝐝 = AN: ΔmCd =6,29.105g soit 629kg
MCd 𝟐F
b. Volume dégagé à l’anode
nO2 mCd 2VO2 𝐦𝐂𝐝
nCd = 1 ⇒ = ⇒ 𝐕𝐎𝟐 = 𝐕𝐦 AN: 𝐕𝐎𝟐 = 69948,2l
MCd Vm 𝟐𝐌𝐂𝐝
2
5° Interprétation de l’observation :
En réalité à la cathode il y a réduction des ions H3O+ en H2 et Cd2+ en Cd car la tension
U0 suffit largement pour avoir le dégagement de dihydrogène.
Exercice 4
1° Equations-bilan possibles aux électrodes
- Espèces chimiques dans la solution : Ni2+, Cu2+ ; SO42-, H2O, H3O+
.à l’anode (il y a oxydation)
Collection G.K. Application de l’oxydoréduction
97

H2O et SO42-s’oxydent
1
3H2O O2 + 2H3O+ + 2e-
2
2SO4 2- S2O82-+2e-
.à la cathode (il y réduction)
Cu2+; Ni2+, H3O+ sont reduits
Ni2+ + 2e- Ni
Cu2+ + 2e- Cu
1
H3O+ + e- H2 + H2O
2
*équations-bilan
1
3H2O + Ni2+ Ni + O2 + 2H3O+
2
1
3H2O + Cu2+ Cu + O2 + 2H3O+
2
2SO42- + Ni2+ Ni + S2O82-
2SO42- + Cu2+ Cu + S2O82-
1
H2O + e- H2 + O2
2
2° Réaction
E°(Cu2+ /Cu)> E°( H3O+/ H2O) > E°(Ni2+ /Ni) donc Cu2+ est réduit en premier
E°(S2O82- /SO42-) >E°(O2 /H2O) donc H2O est oxydé en premier
1
3H2O + Cu2+ Cu + O2 + 2H3O+
2
3°a. Intensité I du courant
Q=ne.F Or ne = 2nCu (équation à la cathode) donc It = 2nCuNAe
ΔmCu NA e 𝟐𝚫𝐦𝐂𝐮 𝐍𝐀 𝐞
It = 2 ⇒ 𝐈= AN : I = 0,125A
MCu 𝐭𝐌𝐂𝐮
4° Concentration initiale de l’ion métallique
Δm 2ΔmCu
n0 Cu2+ = 2nCu2+ Or nCu2+ = nCu = Cu d’où n0 Cu2+ =
MCu MCu
2ΔmCu 𝟐𝚫𝐦𝐂𝐮
[Cu2+ ]0 V = ⇒ [𝐂𝐮𝟐+ ]𝟎 = AN: [𝐂𝐮𝟐+ ]𝟎 = 𝟎, 𝟏𝟖𝟔mol.l-1
MCu 𝐕𝐌𝐂𝐮
Exercice 5
1°a. Energie que peut restituer la pile
W = 300000 × 3600 soit 𝐖 = 𝟏, 𝟎𝟖. 𝟏𝟎𝟗 𝐉
b. Temps que peut fonctionner la pile à pleine puissance
𝑾
𝑊 =P𝑡 ⇒ 𝒕= AN : 𝒕 = 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎𝒔 soit 𝒕 = 𝟏𝟎𝒉
P
2°a. Masse de dioxygène et de dihydrogène stockées au départ du sous-marin
- masse de dihydrogène
𝑊 𝑚𝐻 𝑊 𝑊
𝑊𝐶ℎ = 𝑛𝑄 ⇒ 𝑛 = 𝐶ℎ Or 𝑛 = 2 et 𝜂 = ⇒ 𝑊𝐶ℎ =
𝑄 𝑀𝐻2 𝑊𝐶ℎ 𝜂
𝑾𝑴𝑯𝟐 𝟏,𝟎𝟖.𝟏𝟎𝟗 ×2
D’où 𝒎𝑯𝟐 = AN : 𝑚𝐻2 = 5.105
⇒ 𝑚𝐻2 = 12343g soit 𝒎𝑯𝟐 = 𝟏𝟐, 𝟑𝒌𝐠
𝜼𝑸 0,7×( )
2
- masse de dioxygène
𝑛𝐻2 𝑚𝐻2 𝑚𝑂2 𝒎𝑯𝟐 𝑴𝑶𝟐
= 𝑛𝑂2 ⇒ = soit 𝒎𝑶𝟐 = AN: 𝒎𝑶𝟐 = 𝟗𝟖, 𝟒𝐤𝐠
2 2𝑀𝐻2 𝑀𝑂2 𝟐𝑴𝑯𝟐
b. Volumes occupés par le dihydrogène et le dioxygène
m mRT
PV = nRT Or n = d’où V =
M 𝑃𝑀

Collection G.K. Application de l’oxydoréduction


98

𝐦𝐇𝟐 𝐑𝐓
- pour le dihydrogène : 𝐕𝐇𝟐 = AN : VH2 = 0,98m3 soit 𝐕𝐇𝟐 = 𝟗𝟖𝟎𝒍
𝑷𝑴𝐇𝟐
𝐦𝐎𝟐 𝐑𝐓
- pour le dioxygène : 𝐕𝐎𝟐 = AN : VO2 = 0,49m3 soit 𝐕𝐎𝟐 = 𝟒𝟗𝟎𝒍
𝑷𝑴𝐎𝟐
Exercice 6
1° Intensité délivrée par la pile
P
P= UI ⇒ 𝐈= AN : 𝐈 = 𝟖, 𝟑𝟑𝐤𝐀
𝐔
2° Masse d’eau produit
W mH O W W Pt
WCh = nQ ⇒ n = Ch Or n = 2 et η = ⇒ WCh = =
Q MH2 O WCh η η
P 𝐭𝐌𝐇𝟐𝐎 10.104 ×24×3600×18
D’où 𝐦𝐇𝟐𝐎 = AN : mH2O = 3 ⇒ 𝐦 𝐇𝟐 𝐎 = 𝟔𝟖𝟐𝐤𝐠
𝛈𝐐 0,8×285.10

Exercice 7
1° Masses maximales de zinc et de dioxyde de manganèse qu’elle doit contenir
- équations aux électrodes
Anode : 𝑍𝑛 + 4𝑂𝐻 − [𝑍𝑛(𝑂𝐻)4 ]2− + 2𝑒 −
Cathode : 2𝑀𝑛𝑂2 + 2𝐻2 𝑂 + 2𝑒 − 2𝑀𝑛(𝑂𝐻)2 + 2𝑂𝐻 −
2m mMnO2
Q = ne F Or ne = 2nZn = nMnO2 ⇒ ne = Zn =
MZn MMnO2
𝐐 0,1×3600×65,4
D’où 𝐦𝐙𝐧 = 𝐌𝐙𝐧 AN : mZn = ⇒ 𝐦𝐙𝐧 = 𝟎, 𝟏𝟐𝟐𝐠
𝟐𝐍𝐀 𝐞 2×96500
𝐐 0,1×3600×87
Et 𝐦𝐌𝐧𝐎𝟐 = 𝐌𝐌𝐧𝐎𝟐 AN : mMnO2 = ⇒ 𝐦MnO2 = 𝟎, 𝟑𝟐𝟒𝐠
𝐍𝐀 𝐞 96500
2° Temps que peut fonctionner la pile à pleine puissance
𝑬𝑸
𝑊 =P𝑡 Or W=EQ d’où 𝒕= P AN : 𝒕 = 𝟏𝟎𝟖𝟎𝟎𝒔 soit 𝒕 = 𝟑𝒉
3° Masses de zinc et de dioxyde de manganèse qui ont réagi
- masse de zinc
m 𝐌 𝐈𝐭
Q = ne.F Or ne = 2nZn =2 Zn et Q = It donc 𝐦𝐙𝐧 = 𝐙𝐧 AN: mZn= 6,1mg
MZn 𝟐𝐍𝐀 𝐞
- masse de dioxyde de manganèse
2mZn mMnO2 𝟐𝐦𝐙𝐧 𝐌𝐌𝐧𝐎𝟐
ne = 2nZn = nMnO2 ⇒ = d’où 𝐦𝐌𝐧𝐎𝟐 =
MZn MMnO2 𝐌𝐙𝐧
AN : 𝐦𝐌𝐧𝐎𝟐 =16,2mg
Exercice 8
1° Durée de fonctionnement de la pile.
𝐐
Q = It ⇒ 𝒕 = AN : 𝒕 = 𝟐𝟎𝟎𝒉
𝐈
2° Puissance moyenne fournie au circuit extérieur
P= 𝐄𝐈 AN : P = 2,8mW
3° Energie totale emmagasinée dans la pile
W=EQ AN : W = 2016J
4° Masse minimale de zinc stockée dans la pile neuve
m 𝑸𝐌
ne = 2nZn =2 Zn Or Q = neF d’où 𝐦𝐙𝐧 = 𝐙𝐧 AN: 𝐦𝐙𝐧 = 𝟎, 𝟒𝟗𝐠
MZn 𝟐𝐍𝐀 𝐞

Exercice 9
1° Pôle positif de la pile
E°(Cu2+/Cu)=0,34V <E°(Ag+/Ag)= 0,80V donc le pôle positif de la pile est le métal Ag
Collection G.K. Application de l’oxydoréduction
99

électron
2° Valeur de la f.é.m.
R
E = E°(Ag+/Ag) − E°(Cu2+/Cu) AN: E = 0,46V Lame d’argent
NO3- Lame de cuivre
3° Sens de passage du courant
Lorsque la pile débite, à l’extérieur de la pile, le
courant passe de la lame d’argent vers la lame de Ag+ Pont ionique Cu2+
cuivre. Les électrons sortent de la pile par la lame
de cuivre ou ils sont libérés, ils rentrent dans la Solution de nitrate Solution de nitrate de
d’argent AgNO3 cuivre II Cu(NO3)2
lame d’argent ou ils sont consommés.
Dans le nitrate d’argent, les ions argent migrent
vers le métal argent, les ions nitrates vers le pont ionique.
Réactions aux électrodes
Pôle positif (réduction) : Ag + + e− Ag
Pôle négatif (oxydation) :𝐶𝑢 Cu2+ + 2e−
4° Energie que peut emmagasiner la pile
𝐖 = 𝐄𝐐 AN : 𝑊 = 0,46 × 0,2 × 23600 ⇒ 𝐖 = 𝟑𝟑𝟏𝐉
5°a. Schéma du montage électron
(Voir figure) R
b. Tension maximale à appliquer à la pile Lame d’argent
NO3- Lame de cuivre
Pour charger la pile, il faut lui appliquer une
tension de charge supérieure à sa f.e.m. Ag+ Pont ionique
Cu2+
D’où U ≥ E soit 𝐔 ≥ 𝟎, 𝟒𝟔𝐕
Sens des porteurs de charge Solution de nitrate Solution de nitrate de
Durant la charge de la pile, le générateur d’argent AgNO3 cuivre II Cu(NO3)2
extérieur impose le sens du courant qui va, à
l’extérieur de la pile, de la lame de cuivre vers celle d’argent.
Les électrons sortent de la pile par la lame d’argent ou ils sont libérés, ils rentrent dans
la lame de cuivre ou ils sont consommés.
Réactions aux électrodes
- électrode relié à la borne positive du générateur : (oxydation) Ag Ag + + e−
- électrode relié à la borne négative du générateur (réduction) : Cu2+ + 2e− 𝐶𝑢
Exercice 10
1° Quantité d’électricité mise en jeu dans la protection cathodique
2m 𝟐𝐦 𝐍 𝐞
Q = ne F = ne NA e Or ne = 2nZn = Zn d’où 𝐐 = 𝐙𝐧 𝐀 AN :𝐐 = 𝟐, 𝟑𝟔. 𝟏𝟎𝟖 𝐂
MZn 𝐌𝐙𝐧
Intensité maximale qui traverse la coque
𝐐
Q = Imax t ⇒ 𝐈𝐦𝐚𝐱 = AN : 𝐈𝐦𝐚𝐱 = 𝟔𝐀
𝐭
2° a. Masse de fer
Fe Fe2+ + 2e−
m m 𝐦𝐙𝐧 𝐌𝐅𝐞
ne = 2nFe Or ne = 2nZn =2 Zn et 𝑛𝐹𝑒 = Fe d’où 𝒎𝑭𝒆 =
MZn MFe 𝐌𝐙𝐧
AN: 𝒎𝑭𝒆 = 𝟔𝟖, 𝟓𝐤g
b. Masse de rouille
Fe2+ Fe3+ + e−
mFe mFe(OH)3 mFe MFe(OH)3
nFe = nFe(OH)3 ⇒ = soit mFe(OH)3 =
MFe MFe(OH)3 MFe
AN: 𝐦𝐅𝐞(𝐎𝐇)𝟑 = 𝟏𝟑𝟏𝐤𝐠
Collection G.K. Application de l’oxydoréduction
100

TRAVAIL, PUISSANCE ET ÉNERGIE CINÉTIQUE


Cas de la translation
Exercice1Chute libre
I/ Un solide en chute libre arrive sur le sol avec une vitesse verticale d’intensité 𝑣 =
15𝑚. 𝑠 −1 . De quelle hauteur h a-t-il été abandonné ?
II/ Une bille d’acier est en chute libre verticale. Sa vitesse vaut 𝑣 = 2,8𝑚. 𝑠 −1 .
1° De quelle hauteur a-t-elle été lâchée ?
2° Quelle distance doit-elle encore parcourir pour que sa vitesse soit deux fois plus
grande ?
III/ Une tige verticale abandonnée sans vitesse initiale tombe en chute libre. Elle passe
au cours de sa chute devant un repère. Sa longueur est 𝑙 = 90𝑐𝑚. Quand son extrémité
inférieure passe devant le repère, la vitesse de la tige est 𝑣1 = 6,0𝑚. 𝑠 −1 .
1° Quelle est la vitesse 𝑣2 quand son extrémité supérieure passe devant le repère.
2° Quelle est la durée de passage de la tige devant le repère ? On donne g=9,8 𝑚. 𝑠 −2
IV/ On lâche une pierre sans vitesse initiale à 5m au dessus du sol à un instant initial
(t=0). 0,100seconde plus tard, on lâche une sonde pierre dans les mêmes conditions.
On néglige la résistance de l’air (g=9,8 𝑚. 𝑠 −2 ).
1° Déterminer la date à laquelle la première pierre touche le sol. A quelle distance du
sol se trouve alors la seconde pierre ? Quelle est la vitesse des deux pierres à cette
date ?
2° Exprimer la distance d qui sépare les deux pierres en fonction de la date t lorsque
celles-ci sont toutes deux en chute libre et représenter d=f(t). Que vaut d à l’instant de
date t=0,5s ?
Exercice2
I/ 1° Qu’appelle-t-on une force constante ?
2° Définis le travail d’une force constante.
II/ On déplace une charge de masse m=150kg en exerçant une force 𝐹⃗ horizontale
d’intensité F=400N sur une distance AB=12m de même direction et de même sens que ⃗F⃗.
1° Quel est le travail effectué par la force 𝐹⃗ ?
2° Quel est le travail du poids de la masse m ?
III/ Une voiture roule sur une route horizontale avec une vitesse constante 𝑣⃗, dont la
valeur 𝑣 =140km.h-1. La puissance du moteur est P=70kw.
1° Calculer la valeur de la force motrice ⃗F⃗.
2°Calculer le travail de la force motrice lorsque la voiture parcourt la distance d= 10km.
Exercice 3
Un solide de masse m = 200kg est tiré sur un plan incliné d’un
angle α = 15° par rapport à l’horizontal à l’aide d’un câble qui θ B
fait un angle θ = 8° avec la direction du plan incliné. Le solide se
déplace à vitesse constante 𝑣 = 0,15m/s. La puissance P α
A
dépensée pour réaliser la montée est constante et égale à 250W.
La montée s’effectue avec frottements.
1° Faire le bilan des forces appliquées au solide. Les représenter sur le schéma.
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation
101

2° Calculer l’intensité de chacune des forces appliquées au solide.


3° Calculer le travail effectué par chacune de ces forces pour une montée de
dénivellation h = 15m.
4° Calculer la puissance de chacune de ces forces.
Exercice 4
Le dispositif utilisé par le manœuvre pour monter la caisse de poids
P=1000N est schématisé sur la figure ci-contre. L’axe de la poulie du
haut est fixe ; celui de la poulie du bas soutient la caisse. La montée
se fait à vitesse constante.
1° Comparer la force F ⃗⃗ exercée par le manœuvre et le poids de la caisse.
2° Calculer le travail du poids P⃗⃗ et le travail de F
⃗⃗ pour une montée H=10m
3° La durée de la montée est ∆t=30s. Calculer la puissance de F ⃗⃗
4° Imaginer un dispositif utilisant plusieurs poulies permettant au manœuvre de
P
n’exercer qu’une force F =
4
Exercice 5
Un skieur de poids P=400N remonte une piste à l’aide d’un
remonte-pente, sur une portion de piste rectiligne, incliné d’un β
B
angle α=20° par rapport à l’horizontale.
La barre exerce sur lui une force F ⃗⃗constante incliné de β=50°
α
par rapport à la piste. Les frottements sont équivalents à une A
force constante 𝑓⃗d’intensité f=110N.
1° Calculer l’intensité de 𝐹⃗ pour que la montée ait lieu à vitesse constante.
2° En déduire la réaction 𝑅⃗⃗ de la piste sur le skieur.
3° Calculer les travaux du poids du skieur, de 𝐹⃗ et 𝑓⃗pour un déplacement 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ de
longueur AB=d=20m.
4° Quelle doit être la puissance de F ⃗⃗ pour que cette distance soit parcourue en 20s.
Exercice 6
Une balle de masse 50g est lancée selon la verticale à la vitesse v=10m s-1. Elle s’élève à
une hauteur de 5m au dessus du point de lancement.
1° Quel est le travail du poids de la balle au cours de son mouvement ascendant ?
Cette balle retombe ensuite sur le sol après une chute de 6m.
2° Calculer le travail du poids de la balle pendant ce mouvement de chute.
Exercice 7
Une voiture de masse 1000kg tire une caravane de masse 600kg sur une routesur
laquelle les frottements sont égales f= 0,1P avec P l’intensité des forces de pesanteur.
1° Faire l’inventaire des forces qui s’exercent sur le système voiture.
2° Calculer l’intensité des forces qui s’exercent sur la voiture si le mouvement est
rectiligne uniforme sur une route horizontale.
3° Quelle est la puissance de la force de traction développée par la voiture si la vitesse
de l’ensemble est v=72km.h-1. Comment et ou cette force s’exerce-t –elle ?
4° Quel est le travail effectué par chacune des forces en 1s ?

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation


102

Exercice 8
Un skieur de masse m, parcourt une piste AF située dans le plan vertical. Les parties
BC et CD sont des arcs de cercle de centre respectifs O et O’ et de même rayon r.
On admet que sur la piste AF, il existe des forces de frottement équivalentes à une force
unique d’intensité constante f et de sens opposé à celui du vecteur vitesse v ⃗⃗ du
skieur.Données: AB=l=250m; r=50m ; α=10° ; β=40° ; m=80kg ; g=10N.kg-1 ; θ=30°.
1° Le skieur part de A sans vitesse, il arrive en C avec une vitesse v C.
a. Etablir l’expression de f en fonction de m, g, r,l, α, β et vC. Calculer f pour vC=25m.s-1
b. Quelle est sa vitesse en B ?
c. Quelle serait sa vitesse en D ?
d. Le skieur arrive en E avec une vitesse nulle. Calculer la distance DE.
2° En E, le skieur s’accroche a un remonte-pente qui l’entraine a vitesse constante
v=12,6km.h-1 sur la partie EF de la piste.
a. Faire l’inventaire de toutes les forces appliquées au skieur.
b. Déterminer leurs intensités.
c. Calculer les puissances développées par ces forces.
A

α B θ
F
r β C O
O β r
’ α
D E

Exercice 9 A
Un solide de masse m = 200g est lâché sans vitesse initiale
d’un point 𝐴.On donne :AB=l=1m ; α=60°; OB=OC=OD=r=20cm D
et 𝑔 = 10𝑁/𝑘𝑔.
1° On suppose que les frottements sont négligeables. Calculer
les vitesses 𝑣𝐵 , 𝑣𝐶 et 𝑣𝐷 respectivement aux points B, C et D. O
α α
2° En réalité la vitesse en D est la moitié de celle calculée dans B
α C
la question précédente.
a. L’hypothèse de la question 1- sur les forces de frottement est-elle vérifiée ?
b. Calculer le travail effectué par les forces de frottement supposées constantes et
s’exerçant sur tout le trajet
c. En déduire l’intensité 𝑓 de ces forces de frottement.
Exercice 10 C
Pour (mesurer la force), on exerce celle-ci
supposée constante sur un chariot demasse m
𝐹⃗
pouvant glisser pratiquement sans frottement sur A D=3m
deux rails. Ces rails sont horizontaux entre A et B B
puis inclinés entre B et C.
La force 𝐹⃗ est exercée uniquement sur une longueur d<AB.
1° Trouver une relation entre F, d et x parcourue sur le plan incliné par le chariot avant
de redescendre.
2° Calculer F lorsque x vaut 2m.
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation
103

3° On lance le chariot avec une force F=400N. Calculer la vitesse du chariot en haut des
rails.
4° En supposant qu’il n’y a pas de perte d’énergie cinétique en haut des rails, avec
quelle vitesse le chariot revient dans le plan horizontal
Données : m=10kg ; g=10m.s-2 ; α=30° ; d=50cm ; D=3m.
Exercice 11
Un solide de masse m glisse sur un plan horizontal avec une vitesse constante ⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑣0 Il
rencontre un plan incliné qui fait un angle α avec le plan
horizontal et monte.On néglige les frottements dans un 𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗0
premier temps.
α
1°a. Faire l’inventaire des forces qui s’exercent sur le
solide en un point du plan incliné.
b. Après une distance d parcourue sur le plan incliné, sa vitesse est v.
Etablir la relation entre v et d.
𝑣
2° Calculer d quand 𝑣 = 0 . On donne : m=1kg ; v0=5m.s-1 ; α=30° et g=10m.s-2.
2
3° Quelle distance d le solide parcourt-il sur le plan incliné avant de descendre ?
4° Le solide redescend. Quelle est sa vitesse v lorsqu’il rejoint le plan horizontal ?
5° Reprendre les questions précédentes, si pendant son mouvement sur le plan incliné,
le solide est soumis à une force de frottement proportionnelle à son poids :
𝑓 = 0,3𝑃.
Exercice 12
Un solide (S) de masse m = 100g de dimension
négligeables, peut glisser dans une gouttière ABD z
A O B
dont le plan de symétrie est vertical et qui est α
formée d’une partie inclinée AD et d’une partie θ
circulaire DB de rayon r=50cm. Prendre g=9,8N.kg-1. r
r M
1° Enoncer le théorème de l’énergie cinétique.
2° Le solide (S) est abandonné en A sans vitesse z’ D
E
initiale. Les frottements sont négligeables.
a. Représenter les forces exercées sur (S) entre A et D.
b. Déterminer la vitesse de (S) en D en fonction de g, r et α.
c. Pour quelle valeur de α cette vitesse est maximale.
d. Calculer la valeur de cette vitesse maximale.
3°a. Déterminer la vitesse de (S) en M, un point de 𝐸𝐷̂ , en fonction de g, r et θ.
b. A quel niveau remonterait le solide (S) avant de redescendre ?
4° En réalité, les forces de frottement existent et sont équivalentes à une force 𝑓⃗ de
sens opposé au mouvement de (S) sur le trajet ABD. Le solide abandonné en A sans
̂ =β=30°.
vitesse initiale remonte jusqu’en C tel que 𝐶𝑂𝐵
a. Représenter les forces exercées sur (S) en un point M’ situé entre A et D.
b. Calculer le travail des forces de frottement entre A et C.
En déduire la valeur moyenne f de ces frottements en prenant 𝐴𝑂𝐷 ̂ =α=60°.
Exercice 13
Un manœuvre soulève une charge de masse m, initialement immobile sur le sol, à l’aide
d’un câble de masse supposée négligeable, passant sur une poulie de rayon R
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation
104

dont on néglige également de masse.


1° La charge s’élève d’une hauteur h et acquiert une vitesse 𝑣⃗. Quel
est le travail de la force 𝐹⃗ constante exercée par l’ouvrier ? Quel est
le travail du poids de la charge ? Quelle est la valeur de 𝑣⃗ ?
2° Comparer la force exercée par l’ouvrier et le poids de la charge.
3° La charge se déplace maintenant à vitesse constante, pendant une durée 𝜃. La
vitesse ayant la valeur calculée à la question 1, calculer la valeur de la force exercée par
le manœuvre pendant ce temps.
4° Le manœuvre, fatigué, exerce une force 𝐹⃗ constante à partir d’une date t.
Quelle est la hauteur dont la charge va s’élever à partir de cette date avant de
s’immobiliser ?
5° Quel a été le travail total effectué par la manœuvre à partir du départ de la charge
jusqu’à l’arrêt ?
6° Quel a été le travail du poids de la charge entre ces mêmes états ?
Données : F=300N ; h=1,50m ; F’=250N ; 𝜃=10,0s ; m = 30,0kg ; g = 9,81N.kg-1
Exercice 14
Une piste située dans un plan vertical est A S1 S2 D
formée de trois parties : AB inclinée d’un
angle α = 60°, BC horizontale et CD inclinée α E C β
B
d’un angle β = 30°.
AB = 1,5m; BC = 2,5m; BE = 1,5m et CD = 2m.
Sur tout le long de cette piste, les forces de frottements sont équivalentes à une force
unique constante f = 1N
1° Deux chariots S1 et S2 de masse m1 = 200g et m2=300g sont lâchés simultanément
sans vitesse initiale respective au point A et D.
a. Calculer les vitesses de S1 au passage du point B et de S2 au passage du point C.
b. Quelle distance S1 et S2 parcourent-ils sur la piste BC avant de s’arrêter ?
c. Montrer qu’il ne se produit pas de collision entre S1 et S2 sur la piste horizontale BC.
2° Les chariots S1 et S2 sont maintenant lancés de leur position initiale avec des
vitesses v0 et v0 ′ de façon qu’ils se rencontrent sur la piste BC au point E où se
produit un choc élastique « de plein fouet » (la piste BC est orientée de B vers C).
Le chariot S1 passe au point B avec une vitesse vB = 5m/s.
Le chariot S2 passe au point C avec une vitesse vC = 3,5m/s.
a. Calculer v0 et v0 ′.
b. Déterminer les vitesses de S1 et S2 au point E avant le choc.
Soit v1 et v2 les vitesses algébriques respectives de S1 et S2 après le choc.
c. Ecrire les relations de conservation de quantité de mouvement et de l’énergie
cinétique du système au cours du choc élastique.
d. En déduire v1 et v2.
3° Quelle remarque pouvez-vous faire concernant le mouvement des deux chariots
après le choc ? On donne : g =10N/kg.

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation


105

Corrigé
Exercice1Chute libre
I/Hauteur h
𝒗𝟐
𝑣 2 = 2gℎ ⇒ 𝒉= AN : 𝒉 = 𝟏𝟏, 𝟒𝟖𝒎
𝟐𝐠
II/ 1° Hauteur h
𝒗𝟐
𝑣 2 = 2gℎ ⇒ 𝒉= AN : 𝒉 = 𝟎, 𝟒𝒎
𝟐𝐠
2° Distance d
𝟑𝒗𝟐
𝑣′2 − 𝑣 2 = 2g𝑑 Or 𝑣′ = 2𝑣 d’où 3𝑣 2 = 2g𝑑 soit 𝒅 = = 𝟑𝐡 AN :𝒅 = 𝟏, 𝟐𝒎
𝟐𝐠
III/ 1° Vitesse 𝑣2
Soit h1 la hauteur de chute de l’extrémité inférieure lorsque sa vitesse est 𝑣1 .
Chute libre : 𝑣1 2 = 2gℎ1
Lorsque l’extrémité supérieure passe devant le repère, l’extrémité inférieure a chuté de
ℎ1 + 𝑙 et sa vitesse est 𝑣2 . Chute libre donc : 𝑣2 2 = 2g(ℎ1 + 𝑙)
0n déduit donc 𝑣2 2 − 𝑣1 2 = 2g𝑙 soit 𝒗𝟐 = √𝒗𝟏 𝟐 + 𝟐𝐠𝒍 AN : 𝒗𝟐 = 𝟕, 𝟑𝒎. 𝒔−𝟏
2° Durée de passage de la tige devant le repère
𝒗 −𝒗
𝑣1 = g𝑡1 et 𝑣2 = g𝑡2 d’où 𝑣2 − 𝑣1 = g(𝑡2 − 𝑡1 ) ⇒ 𝜟𝒕 = 𝟐 𝟏 AN : 𝜟𝒕 = 𝟎, 𝟏𝟓𝒔
𝐠
IV/1° Date à laquelle la première pierre touche le sol
1 𝟐𝒉𝟏
Chute libre : ℎ1 = g𝑡1 2 ⇒ 𝒕𝟏 = √ AN : 𝒕𝟏 = 𝟏, 𝟎𝟏𝒔
2 𝐠
Distance 𝑑2 du sol ou se trouve la seconde pierre
1
La hauteur ℎ2 de chute de la seconde pierre est donnée par : ℎ2 = g(𝑡1 − 0,1)2
2
𝟏
𝑑2 = ℎ1 − ℎ2 ⇒ 𝒅𝟐 = 𝒉𝟏 − 𝐠(𝒕𝟏 − 𝟎, 𝟏)𝟐 AN : 𝒅𝟐 = 𝟎, 𝟗𝟒𝒎
𝟐
Vitesse des deux pierres à cette date
* Première pierre
𝒗𝟏 = 𝐠𝒕𝟏 AN :𝒗𝟏 = 𝟗, 𝟗𝟎 𝒎. 𝒔−𝟏
* Seconde pierre
𝒗𝟐 = 𝐠(𝒕𝟐 − 𝟎, 𝟏) AN :𝒗𝟐 = 𝟖, 𝟗𝟐 𝒎. 𝒔−𝟏
2°Distance d qui sépare les deux pierres en fonction de la date t
1 1 1
𝑑 = ℎ1 − ℎ2 Or ℎ1 = g𝑡 2 et ℎ2 = g(𝑡 − 0,1)2 d’où 𝑑 = 0,1g𝑡 − g × 0,12
2 2 2
Soit 𝒅 = 𝟎, 𝟗𝟖𝒕 − 𝟎, 𝟎𝟒𝟗 avec 𝑡 ∈ [0,100𝑠; 1,01𝑠] d
0,94
Représentation de d=f(t) :
Pour t=0,5s ; 𝒅 = 𝟎, 𝟒𝟒𝟏𝒎
0,049
t
Exercice2 0,1 1,01

I/1° On appelle force constante, une force qui grade au cours du temps une
direction, un sens et une intensité invariable.
2° Travail d’une force constante
WA→B (F ⃗⃗) = F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗. AB
II/1° Travail effectué par la force 𝐹⃗
𝐹⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 sont colinéaires et de même sensdonc:
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation
106

𝐖𝐀→𝐁 (𝐅⃗) = 𝐅 × 𝐀𝐁 AN : 𝐖𝐀→𝐁 (𝐅⃗) = 𝟒𝟖𝟎𝟎𝐉 𝐹⃗ 𝑣⃗


2° Travail du poids de la masse m
⃗⃗) = 𝟎 ⃗P⃗ ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ A
𝐖𝐀→𝐁 (𝐏 car AB 𝑃⃗⃗
B
III/1° Valeur de la force motrice 𝐹⃗
P= F⃗⃗. 𝑣⃗ Or 𝐹⃗ et 𝑣⃗ sont colinéaires et de même sens donc: P= 𝐹 × 𝑣
P
On déduit : 𝐅 = AN : 𝐅 = 𝟏𝟖𝟎𝟎𝐍
𝒗
2° Travail de la force motrice
𝐖𝐀→𝐁 (𝐅⃗) = 𝐅 × 𝐝 AN : 𝐖𝐀→𝐁 (𝐅⃗) = 𝟏𝟖𝐌𝐉
Exercice 3
1°Bilan des forces et représentation 𝑥
𝑦 ⃗⃗
𝑇
- le poids 𝑃⃗⃗ du solide ; - la tension 𝑇
⃗⃗ du câble 𝑅⃗⃗
θ B
- la réaction 𝑅⃗⃗𝑁 du plan incliné ; -les frottements 𝑓⃗
2° Intensité des forces appliquées au solide
𝑣⃗ h
𝑓⃗ α
-valeur de 𝑃⃗⃗ A
𝑥′ 𝑃⃗⃗
P = mg AN : P = 2000N 𝑦′
-valeur de 𝑇⃗⃗
P
⃗⃗
P= T. 𝑣⃗ = 𝑇𝑣𝑐𝑜𝑠𝜃 On déduit : 𝐓 = AN : 𝐓 = 𝟏𝟔𝟖𝟑𝐍
𝒗𝒄𝒐𝒔𝜽
-valeurs de f et RN
Mouvement à vitesse constante donc 𝑃⃗⃗ + 𝑇 ⃗⃗ + 𝑅⃗⃗𝑁 + 𝑓⃗ = 0
⃗⃗ (principe de l’inertie)
Projection sur les axes
𝑥′𝑥 −𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑇𝑐𝑜𝑠𝜃 + 0 − 𝑓 = 0 𝒇 = 𝑻𝒄𝒐𝒔𝜽 − 𝑷𝒔𝒊𝒏𝜶 𝒇 = 𝟏𝟏𝟒𝟗𝑵
{
𝑦′𝑦 −𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑇𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑅 + 0 = 0
⇒{ AN : {
𝑁 𝑹𝑵 = 𝑷𝒄𝒐𝒔𝜶 − 𝑻𝒔𝒊𝒏𝜽 𝑹𝑵 = 𝟏𝟔𝟗𝟖𝑵
3° Travail effectué par chacune de ces forces

* 𝑊(𝑓⃗) = −fd Or 𝑑 = d’où 𝑾(𝒇 ⃗⃗) = −f 𝒉 AN : 𝑾(𝒇 ⃗⃗)= − 66,59MJ
𝑠𝑖𝑛𝛼 𝒔𝒊𝒏𝜶
* 𝑾(𝑷 ⃗⃗⃗) = −Ph AN : 𝑾(𝑷 ⃗⃗⃗) = −30MJ

⃗⃗
*𝑾(𝑹𝑵 ) = 0W
* 𝑊(𝑇 ⃗⃗ ) = Tdcosθ ⇒ 𝑾(𝑻 ⃗⃗) = T 𝒉 cosθ ⃗⃗) = 96,6MJ
AN : 𝑾(𝑻
𝒔𝒊𝒏𝜶
4° Puissance de chacune de ces forces
* P(𝒇⃗⃗) = −fv AN : P(𝒇⃗⃗) = −172,4W
* P(𝑷⃗⃗⃗) = −Pvsinα AN : P(𝑷⃗⃗⃗) = −77,6W
*P(𝑹⃗⃗⃗) = 0W
* P (𝑻⃗⃗) = Tvcosθ AN : P(𝑻⃗⃗) = 250W
Exercice 4 ⃗T⃗1 ⃗⃗2
T
1° Comparaison de force 𝐹⃗ et du poids de la caisse
La montée de la charge se fait à vitesse constante donc
𝑃⃗⃗ + 𝑇
⃗⃗1 + 𝑇 ⃗⃗ Or 𝑇
⃗⃗2 = 0 ⃗⃗1 = 𝑇
⃗⃗2 d’où 𝑃⃗⃗ + 2𝑇 ⃗⃗
⃗⃗1 = 0 ⃗P⃗
Soit 𝑃 = 2𝑇1 ⃗⃗
𝑷 F
𝐹 = 𝑇1 (poulie simple) donc 𝑭 =
𝟐
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation
107

2°* Travail du poids 𝑃⃗⃗


𝑾(𝑷⃗⃗⃗) = −𝐏𝐇 AN :𝑾(𝑷 ⃗⃗⃗) = − 𝟏𝟎𝐌𝐉
Travail de 𝐹⃗
𝑊(𝐹⃗ ) = F𝑙 ⃗⃗) = 2F. 𝑯
Or 𝑙 = 2𝐻 d’où 𝑾(𝑭 ⃗⃗) = 10MJ
AN :𝑾(𝑭
3° Puissance de 𝐹⃗
⃗⃗)
𝑾(𝑭 ⃗⃗
T
P= AN : P= 333,33W ⃗⃗
T
∆𝑡 ⃗T⃗ ⃗T⃗
4° Dispositif
𝑃
𝐹 = donc le dispositif doit contenir 2 poulies mobiles
4
et 2 poulies fixes ⃗F⃗ ⃗⃗
P
Exercice 5
1° Intensité de 𝐹⃗ pour que la montée ait lieu à vitesse constante
Mouvement à vitesse constante donc
y x
𝑃⃗⃗ + 𝐹⃗ + 𝑅⃗⃗𝑁 + 𝑓⃗ = ⃗0⃗ (principe de l’inertie)
Projection suivant les axes ⃗⃗
𝑇
𝑥′𝑥 −𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝐹𝑐𝑜𝑠𝛽 + 0 − 𝑓 = 0 (1) 𝑅⃗⃗𝑁 β
{
𝑦′𝑦 −𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝐹𝑠𝑖𝑛𝛽 + 𝑅 + 0 = 0
F
𝑁 (2)
𝑷𝒔𝒊𝒏𝜶+𝒇
(1) ⇒ 𝑭 = AN : 𝑭 = 𝟑𝟖𝟒𝑵 α
𝒄𝒐𝒔𝛽 𝑓⃗
x’ E
2° Déduction de la réaction 𝑅⃗⃗𝑁 de la piste sur le skieur 𝑃⃗⃗ y’
(1) ⇒ 𝑹𝑵 = 𝑷𝒄𝒐𝒔𝜶 − 𝑭𝒔𝒊𝒏𝜷 AN : 𝑹𝑵 = 𝟖𝟐𝑵
3° Travail du poids P du skieur
𝑊(𝑃⃗⃗ ) = −Ph Or ℎ = 𝐴𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼 d’où 𝑾(𝑷 ⃗⃗⃗) = −P𝒅𝒔𝒊𝒏𝜶 ⃗⃗⃗) = −2736J
AN :𝑾(𝑷
Travail de la force 𝐹⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑊(𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ . 𝐴𝐵 ⇒ 𝑾(𝑭⃗⃗) = Fdcosβ ⃗⃗) = 4936J
AN:𝑾(𝑭
Travail de la force 𝑓 ⃗
𝑾(𝒇⃗⃗) = −fd AN : 𝑾(𝒇 ⃗⃗)= −𝟐𝟐𝟎𝟎J
4° Puissance de 𝐹 ⃗
⃗⃗)
𝑾(𝑭
𝓟= A.N : 𝓟 = 𝟐𝟒𝟔, 𝟖𝐖
𝐭
Exercice 7
1° Inventaire des forces qui s’exercent sur le système voiture
- le poids 𝑃⃗⃗1 de la voiture ;
y
- la réaction 𝑅⃗⃗𝑁1 de la route sur la voiture ; ⃗⃗N2
R
- les frottements 𝑓⃗1 de la route sur la voiure; ⃗⃗N1
R

- la force de traction 𝐹⃗ de la voiture; ⃗f2


⃗f1 ⃗⃗
F
- la tension 𝑇 ⃗⃗ du cable. x′ ⃗⃗
T
x
2° Intensité des forces ⃗⃗2
P ⃗⃗1
P
-valeur de P y′
P1 = m1g AN : P1 = 10000N
-valeur de f1
f1= 0,1P1 AN : f1=1000N
-valeur deF
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation
108

Mouvement uniforme de l’ensemble voiture+caravane donc 𝑃⃗⃗ + 𝐹⃗ + 𝑅⃗⃗𝑁 + 𝑓⃗ = 0 ⃗⃗


Projection suivant x’x
0+𝐹+0−𝑓 =0 ⇒ 𝐅 = 𝟎, 𝟏(𝐦𝟏 + 𝐦𝟐 )𝐠 AN : 𝐅 = 𝟏𝟔𝟎𝟎𝐍
-valeurs deT et RN1
Mouvement à vitesse constante de la voiture donc 𝑃⃗⃗1 + 𝑇⃗⃗ + 𝐹⃗ + 𝑅⃗⃗𝑁 + 𝑓⃗1 = 0
⃗⃗
1
Projection suivant x’x
0 − 𝑇 + 𝐹 + 0 − 𝑓1 = 0 ⇒ 𝑇 = 𝐹 − 𝑓1 AN : 𝐓 = 𝟔𝟎𝟎𝐍
Projection suivant y’y
−𝑃1 + 0 + 𝑅𝑁1 + 0 = 0 ⇒ 𝑅𝑁1 = 𝑃1 AN : 𝐑 𝐍𝟏 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝐍
3° Puissance de la force de traction
72
𝒫=F ⃗⃗ ∙ 𝑣⃗ ⇒ 𝓟=𝐅∙𝐯 A.N : 𝒫 = 1600 ⨯ ( ) ⇒ 𝓟 = 𝟑𝟐𝟎𝟎𝟎𝐖
3,6
3°Travail effectué par chacune des forces en 1s
*𝑾(𝑭 ⃗⃗) = 𝓟t AN :𝑾(𝑭 ⃗⃗) = 32000J
⃗⃗⃗ ⃗⃗
* 𝑾(𝑷𝟏 ) = 0J car P1 ⊥ AB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
*𝑾(𝑹 ⃗⃗⃗𝑵 ) = 0J car R ⃗⃗ N ⊥ AB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟏 1

* 𝑊(𝑓1 ) = −𝑓1 d Or d = vt d’où 𝑾(𝒇 ⃗⃗𝟏 ) = −𝒇𝟏 𝐯𝐭 ⃗⃗𝟏 ) = − 20000J
AN :𝑾(𝒇
* 𝑊(𝑇 ) = −𝑇d Or d = vt d’où 𝑾(𝑻⃗) = −𝑻𝐯𝐭
⃗⃗ ⃗ ⃗⃗) = − 12 000J
AN :𝑾(𝑻
Exercice 8
1° a. Expression de f en fonction de m, g, r,l, α, β et vC 𝑓⃗ 𝑅⃗⃗𝑁
Appliquons TEC au skieur entre les positions A et C A
𝛥EC = ∑A→C W(Fext ) h
⃗⃗) + W (R ⃗⃗ N ) + W (𝑓⃗) h1 α
ECC − ECA = W (P B
1
̂ H 𝑃⃗⃗ r β C
mvC ² − 0 = mgh1 + 0 − 𝑓AC
2 O
h1=h+H =ABsinα+rsinβ et ̂ = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶
𝐴𝐶 ̂ = 𝑙 + 𝑟𝛽
1 𝐦[𝟐𝐠(𝐥𝐬𝐢𝐧𝛂+𝐫𝐬𝐢𝐧𝛃)−𝐯𝐂 𝟐 ]
Donc mvc2 = mg(lsinα + rsinβ) − 𝑓(𝑙 + rβ) soit 𝒇=
2 𝟐(𝐥+𝐫𝛃)
* Valeur de f pour vC=25m.s-1
80[2×10(250sin10+50×sin40)−252 ]
AN : 𝑓 = 40π ⇒ 𝒇 = 𝟏𝟐𝟒, 𝟒𝐍
2(250+50× )
180
b. Vitesse en B
Appliquons TEC au skieur entre les positions A et B : 𝛥EC = ∑A→B W(Fext )
ECB − ECA = W (P ⃗⃗ N ) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1
̂
mvB ² − 0 = mgh + 0 − 𝑓AB ̂ = 𝐴𝐵 = 𝑙
Or h=ABsinα et 𝐴𝐵
2
1 𝒇
Donc mvB2 = mglsinα − 𝑓𝑙 ⇒ 𝐯𝐁 = √𝟐𝒍(𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − )
2 𝒎 𝑓⃗ 𝑅⃗⃗𝑁
A
AN :𝐯𝐁 = 𝟗, 𝟓𝟒𝐦. 𝐬 −𝟏
c. Vitesse en D h’ α B
Appliquons TEC au skieur entre les positions A et D
𝛥EC = ∑A→D W(Fext ) 𝑃⃗⃗ r β C O’
O β r
⃗⃗ ⃗⃗
ECD − ECA = W (P) + W (R N ) + W (𝑓) ⃗
1
̂ D
mvD ² − 0 = mgh′ + 0 − 𝑓AD avec h’=h+2H=ABsinα +2rsinβ
2
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation
109

1
̂ = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐷
et 𝐴𝐷 ̂ = 𝑙 + 2𝑟𝛽 D’où mvD2 = mg(𝑙sinα + 2rsinβ) − 𝑓(𝑙 + 2𝑟𝛽)
2
𝒇(𝒍+𝟐𝒓𝜷)
𝐯𝐃 = √𝟐 [𝐠(𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂 + 𝟐𝐫𝐬𝐢𝐧𝛃) − ] AN :𝐯𝐃 = 𝟑𝟒𝐦. 𝐬 −𝟏
𝒎
d. Distance DE
Appliquons TEC au skieur entre les positions A et E : 𝛥EC = ∑A→E W(Fext )
ECE − ECA = W (P ⃗⃗) + W (R⃗⃗ N ) + W (𝑓⃗) ⇒ ̂
0 − 0 = mgh′ + 0 − 𝑓AE
Or h’ = ABsinα + 2rsinβ et ̂ ̂
𝐴𝐸 = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐷 + 𝐷𝐸 = 𝑙 + 2𝑟𝛽 + 𝐷𝐸
Donc 0 = mg(𝑙sinα + 2rsinβ) − 𝑓(𝑙 + 2𝑟𝛽 + 𝐷𝐸)
𝐦𝐠(𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂+𝟐𝐫𝐬𝐢𝐧𝛃)
𝐃𝐄 = − (𝒍 + 𝟐𝒓𝜷) AN : DE = 372,7m
𝒇
2° a. Inventaire des forces appliquées au skieur
-le poids 𝑃⃗⃗ du skieur
y
-la réaction 𝑅⃗⃗𝑁 de la piste sur le skieur x
-la tension 𝑇 ⃗⃗ du câble sur le skieur 𝑇⃗⃗

-les frottements 𝑓⃗ de la piste sur le skieur 𝑅⃗⃗𝑁 θ


F
b. Intensités
-valeur de P α
P = mg AN : P = 800N 𝑓⃗
x’ E
-valeur de f 𝑃⃗⃗ y’
f=124,4N
-valeurs de T et RN
Mouvement à vitesse constante donc 𝑃⃗⃗ + 𝑇 ⃗⃗ + 𝑅⃗⃗𝑁 + 𝑓⃗ = 0⃗⃗ (principe de l’inertie)
Projection sur les axes
𝑷𝒔𝒊𝒏𝜶+𝒇
𝑥′𝑥 −𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑇𝑐𝑜𝑠𝜃 + 0 − 𝑓 = 0 𝑻=
{
𝑦′𝑦 −𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑇𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑅 + 0 = 0
⇒ { 𝒄𝒐𝒔𝜽
𝑁 𝑹𝑵 = 𝑷𝒄𝒐𝒔𝜶 − (𝑷𝒔𝒊𝒏𝜶 + 𝒇)𝒕𝒂𝒏𝜽
𝑻 = 𝟑𝟎𝟒, 𝟎𝟓𝑵
AN : {
𝑹𝑵 = 𝟔𝟑𝟓, 𝟖𝑵
c. Puissances développées
* P(𝒇⃗⃗) = -fv AN : P(𝒇 ⃗⃗) = - 435,4W
⃗⃗⃗
* P(𝑷) = -Pvsinα ⃗⃗⃗
AN :P(𝑷) = - 486,2W
*P(𝑹⃗⃗⃗𝑵 ) = 0W
* P (𝑻⃗⃗) = Tvcosθ AN : P(𝑻 ⃗⃗) = 921,6W

Exercice 9
1° Vitesse en B, en C et en D
Appliquons TEC au chariot entre A et B : 𝛥EC = ∑A→B W(Fext )
ECB − ECA = WA→B (P ⃗⃗) ⇒ 1 mvB ² − 0 = mgℎ𝐵 + 0 avec hB=𝑙sinα
⃗⃗) + WA→B (R
2
𝐯𝐁 = √𝟐𝐠𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂 AN : 𝐯𝐁 = 𝟒, 𝟏𝟔𝐦. 𝐬 −𝟏
Appliquons TEC au chariot entre A et C
⃗⃗) + WA→C (R
ECC − ECA = WA→C (P ⃗⃗)
1
mvC ² − 0 = mgℎ𝐶 + 0 Or hc= 𝒍sinα + r(1-cosα)
2
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation
110

D’où 𝐯𝐂 = √𝟐𝐠[𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂 + 𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛂)] A


AN :𝐯𝐜 = 𝟒, 𝟒𝐦. 𝐬 −𝟏 𝑅⃗⃗
hD
A
Appliquons TEC au chariot entre A et D D
𝛥EC = ∑A→D W(Fext ) ⇒ hC
hB
⃗⃗
ECD − ECA = WA→D (P) + WA→D (R⃗⃗) O
1 α
mvD ² − 0 = mgℎ𝐷 + 0 B
2 𝑃⃗⃗ α C
avec hD= hC−2r = 𝑙sinα–r(1+cosα)
𝐯𝐃 = √𝟐𝐠[𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝐫(𝟏 + 𝐜𝐨𝐬𝛂)] AN : 𝐯𝐃 = 𝟑, 𝟑𝟕𝐦. 𝐬 −𝟏
2° a. L’hypothèse sur les forces de frottement n’est plus vérifiée.
b. Travail effectué par les forces de frottement
Appliquons TEC au chariot entre A et D
𝛥EC = ∑A→D W(Fext ) ⇒ ED − ECA = WA→D (P ⃗⃗ N ) + WA→D (𝑓⃗)
⃗⃗) + WA→D (R
1 2 1

𝑚𝑣′𝐷 − 0 = mghD + 0 + WA→D (𝑓) Or hD=𝑙sinα–r(1+cosα) et 𝑣′𝐷 = 𝑣𝐷
2 2
1
D’où WA→D (𝑓⃗) = 𝑚𝑣𝐷 2 − 𝑚g [𝑙sinα– r(1 + cosα)] ⃗⃗) = −𝟏, 𝟎𝟓𝐉
AN: 𝐖𝐀→𝐃 (𝒇
8
c. Intensité 𝑓 des forces de frottement
WA→D (𝑓⃗) = −𝑓AD ̂ avec ̂ = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐷
AD ̂ = 𝑙 + 𝑟(𝛼 + 𝜋)
⃗⃗)
𝐖𝐀→𝐃 (𝒇
D’où 𝒇 = − AN : 𝒇 =0,6N
𝒍+𝒓(𝜶+𝝅)
Exercice 10 𝑅⃗⃗ I
𝑅⃗⃗
1°Relation entre F, d et x
𝐹⃗ x h=xsinα
Appliquons TEC au chariot entre A et I
I α
𝛥EC = ∑A→I W(Fext ) A 𝑃⃗⃗

ECI − ECA = WA→I (P ⃗⃗) + WA→I (R


⃗⃗) + WA→J (𝐹⃗ ) 𝑃⃗⃗
d B

0 − 0 = −mgh + 0 + Fd avec h=xsinα


𝐦𝐠𝐱𝐬𝐢𝐧𝛂 𝑅⃗⃗ C
Fd = mgxsinα ⇒ 𝐅= 𝑅⃗⃗
𝐝
2° Valeur de la force F pour x=2m D h=Dsinα
10×10×2×sin30 𝐹⃗
F= ⇒ F=200N A I α 𝑃⃗⃗
0,5
3° Vitesse en haut du plan incliné 𝑃⃗⃗
d B
Appliquons TEC au chariot entre A et C
𝛥EC = ∑A→C W(Fext ) ⇒ ECC − ECA = WA→C (P⃗⃗) + WA→C (R
⃗⃗) + WA→Y (𝐹⃗ )
1 𝐅𝐝
𝑚𝑣² − 0 = −mgh + 0 + Fd Or h=Dsinα d’où 𝒗 = √𝟐 (
𝐦
− 𝐠𝐃𝐬𝐢𝐧𝛂)
2
AN: 𝒗 = 𝟑, 𝟏𝟔m.s-1
4° Vitesse du chariot dans le plan horizontal
Appliquons TEC au chariot entre C et S : 𝛥EC = ∑C→S W(Fext )
⃗⃗) ⇒ 1 𝑚𝑣𝑆 ² − 1 𝑚𝑣² = mgh + 0 avec ℎ = Dsinα
⃗⃗) + WC→S (R
ECS − ECC = WC→S (P
2 2
𝒗𝑺 = √𝒗𝟐 + 𝟐𝐠𝐃𝐬𝐢𝐧𝛂 AN: 𝒗𝑺 = 5m.s-1

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation


111

Exercice 11
1°a. Inventaire des forces 𝑅⃗⃗
- le poids 𝑃⃗⃗ du solide
h
- la réaction 𝑅⃗⃗ du plan incliné
b. Relation entre v et d α
Appliquons TEC au solide 𝑃⃗⃗

𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ⃗⃗) + W (R


ECf − ECi = W (P ⃗⃗)
1 1
mv² − mv0 ² = −mgh + 0 avec h=dsinα
2 2
1 1
mv² − mv0 ² = −mgdsinα ⇒ 𝐯² − 𝐯𝟎 ² = −𝟐𝐠𝐝𝐬𝐢𝐧𝛂 (1)
2 2
𝑣0
2° Valeur de d pour v=
2
v0 ² 𝟑𝐯𝟎 ²
(1) devient − v0 ² = −2gdsinα ⇒ 𝒅= AN : d = 1,875m
4 𝟖𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂
3° Distance d' avant de redescendre
𝐯𝟎 ²
v = 0 donc la relation (1) devient −v0 ² = −2gd′sinα ⇒ 𝐝′ =
𝟐𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂
AN : d‘ = 2,5m
4° Vitesse dans le plan horizontal
Appliquons TEC au solide : 𝛥EC = ∑ W(Fext )
1 1
ECf − ECi = W (P ⃗⃗) + W (R⃗⃗) ⇒ mv² − mv0 ² = 0 + 0
2 2
D’où v = v0 AN : v = 5m.s-1 𝑅⃗⃗𝑁
5° Reprise des questions
. Inventaire des forces
𝑓⃗
- le poids 𝑃⃗⃗ du solide
α
- la réaction 𝑅⃗⃗N du plan incliné
𝑃⃗⃗
- la force de frottement 𝑓⃗
Relation entre v et d
Appliquons TEC au solide
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W (P ⃗⃗ N ) + W(𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1 1
mv² − mv0 ² = −mgh + 0 − 𝑓d Or h=dsinα et 𝑓 = 0,3𝑃 = 0,3𝑚g
2 2
1 1
D’où mv² − mv0 ² = −mgdsinα − 0,3𝑚gd
2 2
𝐯² − 𝐯𝟎 ² = −𝟐𝐠𝐝𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝟎, 𝟔𝐠𝐝 (2)
v
* Valeur de d pour v= 0
2
v2 𝟑𝐯𝟎 ²
(2) devient 0
− v02 = −2gd(sinα + 0,3) ⇒ 𝒅=
4 𝟖𝐠(𝐬𝐢𝐧𝛂+𝟎,𝟑)
AN : d = 1,172m
* Distance d’ avant de redescendre
v = 0 donc la relation (2) devient : 0 − v0 ² = −2gd′sinα − 0,6gd′

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation


112

𝐯𝟎 ²
𝐝′ = AN :𝐝′ = 1,56m
𝟐𝐠(𝐬𝐢𝐧𝛂+𝟎,𝟑)
*Vitesse dans le plan horizontal
Appliquons TEC au solide
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W (P ⃗⃗ N ) + W(𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1 1 1 1
mv² − mv0 ² = 0 + 0 − 𝑓. 2d′ ⇒ mv 2 − mv02 = 0 + 0 − 0,6𝑚gd′
2 2 2 2
𝐯 = √𝐯𝟎 ² − 𝟏, 𝟐𝐠𝐝′ AN: v = 2,5m.s-1

Exercice 12
1° Enoncé du théorème de l’énergie cinétique
La variation de l’énergie cinétique d’un solide entre les instants t1 et t2 est égale à la
somme algébrique des travaux des forces extérieures appliquées à ce solide entre ces
deux instants.
2°a. Représentation des forces exercées sur (S) entre A et D z
⃗R⃗ O
(voir figure) A
b. Vitesse de (S) en D α
S
Appliquons TEC au solide entre A et D h
r
𝛥EC = ∑A→D W(Fext ) ⇒ ECD − ECA = W(P ⃗⃗) + W(R⃗⃗)
1 ⃗P⃗
mvD 2 − 0 = mgh + 0 avec ℎ = rsinα D
2 z’
D’où 𝐯𝐃 = √𝟐𝐠𝐫𝐬𝐢𝐧𝛂
c. Valeur de α pour que la vitesse soit maximale
𝛑
vD est maximale si et seulement si sinα = 1 soit 𝛂=
𝟐
d. Vitesse maximale
𝐯𝐃 𝐦𝐚𝐱 = √𝟐𝐠𝐫 AN : 𝐯𝐃 𝐦𝐚𝐱 = 𝟑, 𝟏𝟑𝐦. 𝐬 −𝟏
3°a. Vitesse de (S) en M
z
Appliquons TEC au solide entre A et M
A O B
𝛥EC = ∑A→M W(Fext ) ⇒ ECM − ECA = W(P ⃗⃗) + W(R⃗⃗) α
1 θ h
mvM 2 − 0 = mgh + 0 avec ℎ = rcosθ ⃗R⃗
2 r
r M
D’où 𝐯𝐌 = √𝟐𝐠𝐫𝐜𝐨𝐬𝛉
S
b. Niveau D
E
Le solide redescend si vM = 0
⃗⃗
P
Donc 2grcosθ = 0soitcosθ = 0
π
On trouveθ = . Le solide remonte jusqu’en B avant de redescendre
2
4°a. Représentation des forces
(Voir figure) z
⃗R⃗𝑁
b.* Travail des forces de frottement entre A et C A 𝑓⃗ O B
α β
Appliquons TEC au solide entre A et C h
𝛥EC = ∑A→M W(Fext ) S r

ECC − ECA = W(P ⃗⃗) + W(R ⃗⃗ N ) + W(𝑓⃗) r


C

0 − 0 = mgh + 0 + W(𝑓⃗) avec ℎ = rsinβ ⃗⃗


P D
E

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation


113

D’où 𝐖(𝒇 ⃗⃗) = −𝐦𝐠𝐫𝐬𝐢𝐧𝛃 AN: 𝐖(𝒇⃗⃗) = −𝟎, 𝟐𝟒𝟓𝐉


* Valeur moyenne f de ces frottements
W(𝑓⃗) = −𝑓AC ̂ avec ̂ = AD + DC
AC ̂
𝐴𝐷 = 𝑟𝑡𝑎𝑛𝛼 et DC ̂ = rλ avec λ = (π − α − β) = 𝜋
2
𝜋 ⃗⃗)
𝐖(𝒇
W(𝑓⃗) = −𝑓r (tanα + ) ⇒ 𝒇 = − 𝝅 AN :𝒇 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟖𝑵
2 𝐫(𝐭𝐚𝐧𝛂+ )
𝟐
Exercice 13
1°*Travail de la force 𝐹⃗ exercée par le manœuvre
𝐖(𝐅⃗) = 𝐅. 𝐡 AN : W(F ⃗⃗) = 300 × 1,50 ⇒ 𝐖(𝐅⃗) = 𝟒𝟓𝟎𝐉
*Travail du poids de la charge
𝐖(𝐏 ⃗⃗) = −𝐦𝐠𝐡 AN :𝐖(𝐏 ⃗⃗) = −𝟒𝟒𝟏, 𝟒𝟓𝐉
*Vitesse v de la charge
Appliquons TEC au système entre le départ et la hauteur h
𝛥EC = ∑ W(F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗) + W(R
⃗⃗) + W(F
⃗⃗) 𝑅⃗⃗
ext ) ⇒ EC𝑓 − ECi = W(P
1 ⃗⃗)+𝐖(𝐅⃗))
𝟐(𝐖(𝐏
⃗⃗) + 0 + W(F
mv 2 − 0 = W(P ⃗⃗) ⇒ 𝐯=√
2 𝐦
AN :𝐯 = 𝟎, 𝟕𝟓m.s-1
2°Comparaison
𝐹 𝐹 300
= = ≃ 1,02 ⇒ 𝐅 ≃ 𝟏, 𝟎𝟐𝐏 𝑃⃗⃗
𝑃 𝑚𝑔 30×9,81
3°Force exercée
Mouvement à vitesse constante 𝐹⃗
∑ W(F⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ext ) = 0 ⇒ W(P⃗⃗ ) + ⃗
W(R⃗ ) + W(F⃗⃗) = 0 ⇒ W(P ⃗⃗ ) + 0 + ⃗
W(F⃗) =0
−mgh2 + F. h2 = 0 ⇒ 𝐅 = 𝐦𝐠 AN : 𝐅 = 𝟐𝟗𝟒, 𝟑𝐍
4°Hauteur h3
Appliquons TEC au système
𝛥EC = ∑ W(F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ext ) ⇒ EC𝑓 − ECi = W(P ⃗⃗) + W(R ⃗⃗⃗⃗)
⃗⃗) + W(F′
1 1 𝐦𝐯 𝟐
0 − mv 2 = −mgh3 + 0 + F′h3 ⇒ mv 2 = (mg − F′)h3 ⇒ 𝐡𝟑 =
2 2 𝟐(𝐦𝐠−𝐅′)
AN :𝐡𝟑 = 𝟎, 𝟏𝟗𝐦
5°Travail total effectué par le manœuvre
⃗⃗) = W1 (F
WT (F ⃗⃗) + W2 (F
⃗⃗) + W3 (F⃗⃗) ⇒ WT (F⃗⃗) = W1 (F
⃗⃗) + mgh2 + F′h3
h2 = vθ d’où 𝐖𝐓 (𝐅⃗) = 𝐖𝟏 (𝐅⃗) + 𝐦𝐠𝐯𝛉 + 𝐅′𝐡𝟑 AN : 𝐖𝐓 (𝐅⃗) = 𝟐𝟕𝟎𝟒, 𝟕𝟓𝐉
6°Travail du poids de la charge
⃗⃗) = −mgH ⇒ WT (P
WT (P ⃗⃗) = −mg(h + h2 + h3 ) ⇒ 𝐖𝐓 (𝐏 ⃗⃗) = −𝐦𝐠(𝐡 + 𝐯𝛉 + 𝐡𝟑 )
⃗⃗) = −𝟐𝟕𝟎𝟒, 𝟔𝟐𝐉
AN : 𝐖𝐓 (𝐏
Exercice 14
1°* Vitesse de S1 au passage du point B
Appliquons TEC au solide S1 entre les positions A et B
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇒ ECB − ECA = W (P ⃗⃗) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1
m1 vB ² − 0 = m1 gh + 0 − 𝑓𝐴𝐵 avec h=ABsinα
2

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation


114

1 𝒇
m1 vB ² = m1 gABsinα − 𝑓AB ⇒ 𝐯𝐁 = √𝟐𝐀𝐁 (𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − ) AN : 𝐯𝐁 = 𝟑, 𝟑𝟏𝐦. 𝐬 −𝟏
2 𝐦𝟏
*Vitesse de S2 au passage du point C
Appliquons TEC au solide S2 entre les positions D et C
𝛥EC = ∑C→D W(Fext ) ⇒ ECC − ECD = W (P ⃗⃗) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1
m2 vC ² − 0 = m2 gh + 0 − 𝑓𝐶𝐷 avec h=CDsinβ
2
1 𝒇
m2 vC ² = m2 gCDsinβ − 𝑓CD ⇒ 𝐯𝐂 = √𝟐𝐂𝐃 (𝐠𝐬𝐢𝐧𝛃 − ) AN : 𝐯𝐂 = 𝟐, 𝟓𝟖𝐦. 𝐬 −𝟏
2 𝐦𝟐
b.* Distance parcouru par S1 sur la piste BC
Appliquons TEC au solide S1 entre les positions B et X (X point d’arrêt sur BC)
𝛥EC = ∑B→X W(Fext ) ⇒ ECX − ECB = W (P ⃗⃗) + W (R⃗⃗) + W (𝑓⃗)
1 𝐦𝟏 𝐯𝐁 ²
0 − m1 vB ² = 0 + 0 − 𝑓𝐵𝑋 ⇒ 𝑩𝑿 = AN : 𝐁𝐗 = 𝟏, 𝟏𝐦
2 𝟐𝒇
* Distance parcouru par S2 sur la piste BC
Appliquons TEC au solide S2 entre les positions C et X’ (point d’arrêt sur BC)
𝛥EC = ∑C→X′ W(Fext ) ⇒ ECX ′ − ECC = W (P ⃗⃗) + W (R⃗⃗) + W (𝑓⃗)
1 𝐦𝟐 𝐯𝐂 ²
0 − m2 vC ² = 0 + 0 − 𝑓𝐶𝑋′ ⇒ 𝑪𝑿′ = AN : 𝐂𝐗′ = 𝟏𝐦
2 𝟐𝒇
c. Montrons qu’il ne se produit pas une collision
BX +CX’ = 1,1 + 1 = 2,1m < BC = 2,5m ⇒ Il n’y aura donc pas de collision
2°a. *Vitesse de lancement v0 de S1
Appliquons TEC au solide S1 entre les positions A et B
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇒ ECB − ECA = W (P ⃗⃗) + W (R⃗⃗) + W (𝑓⃗)
1 1
m1 vB ² − m1 v0 ² = m1 gh + 0 − 𝑓𝐴𝐵 avec h=ABsinα
2 2
1 1 𝒇
m1 vB ² − m1 v0 ² = m1 gABsinα − 𝑓AB ⇒ 𝐯𝟎 = √𝐯𝐁 𝟐 − 𝟐𝐀𝐁 (𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − )
2 2 𝐦𝟏
AN : 𝐯𝟎 = 𝟑, 𝟕𝟒𝐦. 𝐬 −𝟏
*Vitesse de lancement v0’ de S2
Appliquons TEC au solide S2 entre les positions DC et C
𝛥EC = ∑D→C W(Fext ) ⇒ ECC − ECD = W (P ⃗⃗) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1 1
m2 vC ² − m2 v0 ′² = m2 gh + 0 − 𝑓𝐷𝐶 avec h=DCsinβ
2 2
1 1 𝒇
m2 vC ² − m2 v0 ′² = m2 gDCsinβ − 𝑓DC ⇒ 𝐯𝟎 ′ = √𝐯𝐂 𝟐 − 𝟐𝐃𝐂 (𝐠𝐬𝐢𝐧𝛃 − )
2 2 𝐦𝟐
AN : 𝐯𝟎 ′ = 𝟐, 𝟑𝟔𝐦. 𝐬 −𝟏
b.*Vitesse de s1 au point E juste avant le choc
Appliquons TEC au solide S1 entre les positions B et E
𝛥EC = ∑B→E W(Fext ) ⇒ ECE − ECB = W (P ⃗⃗) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1 1 𝟐𝒇𝑩𝑬
m1 v1 E ² − m1 vB ² = 0 + 0 − 𝑓𝐵𝐸 ⇒ 𝐯𝟏 𝐄 = √𝐯𝐁 ² − AN: 𝐯𝟏 𝐄 = 𝟑, 𝟏𝟔𝐦. 𝐬 −𝟏
2 2 𝐦𝟏
*Vitesse de s2 au point E juste avant le choc
Appliquons TEC au solide S2 entre les positions C et E
𝛥EC = ∑C→E W(Fext ) ⇒ ECE − ECC = W (P ⃗⃗) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation


115

1 1 𝟐𝒇𝑪𝑬
m2 v2 E ² − m2 vC ² = 0 + 0 − 𝑓𝐶𝐸 ⇒ 𝐯𝟐 𝐄 = √𝐯𝐂 ² − AN: 𝐯𝟐 𝐄 = 𝟐, 𝟑𝟔𝐦. 𝐬 −𝟏
2 2 𝐦𝟐
c.* Relation de conservation de la quantité de mouvement
𝑝⃗𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑚1 𝑣⃗1 𝐸 + 𝑚2 𝑣⃗2 𝐸 ; 𝑝⃗𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑚1 𝑣⃗1 + 𝑚2 𝑣⃗2
Système pseudo-isolé
𝑝⃗𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑝⃗𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 ⇒ 𝑚1 𝑣⃗1𝐸 + 𝑚2 𝑣⃗2𝐸 = 𝑚1 𝑣⃗1 + 𝑚2 𝑣⃗2
Apres projection sur BC, on obtient
𝑚1 𝑣1𝐸 − 𝑚2 𝑣2𝐸 = 𝑚1 𝑣1 + 𝑚2 𝑣2
* Relation de conservation de l’énergie cinétique
1 1 1 1
𝐸𝑐𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑚1 𝑣1𝐸 2 + 𝑚2 𝑣2𝐸 2 et 𝐸𝑐𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑚1 𝑣1 2 + 𝑚2 𝑣2 2
2 2 2 2
1 1 1 1
𝐸𝑐𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝐸𝑐𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 ⇒ 𝑚 𝑣 2 + 𝑚2 𝑣2𝐸 2 = 𝑚1 𝑣1 2 + 𝑚2 𝑣2 2
2 1 1𝐸 2 2 2
2 2 2 2
⇒ 𝑚1 𝑣1𝐸 + 𝑚2 𝑣2𝐸 = 𝑚1 𝑣1 + 𝑚2 𝑣2
d. Valeur de v1 et v2
𝑚1 𝑣1𝐸 − 𝑚2 𝑣2𝐸 = 𝑚1 𝑣1 + 𝑚2 𝑣2 𝑚1 (𝑣1𝐸 − 𝑣1 ) = 𝑚2 (𝑣2 + 𝑣2𝐸 )
{ ⇒ {
𝑚1 𝑣1𝐸 2 + 𝑚2 𝑣2𝐸 2 = 𝑚1 𝑣1 2 + 𝑚2 𝑣2 2 𝑚1 (𝑣1𝐸 2 − 𝑣1 2 ) = 𝑚2 (𝑣2 2 − 𝑣2𝐸 2 )
(𝒎 −𝒎 )𝒗 −𝟐𝒎 𝒗
𝑚 𝑣 − 𝑚 𝑣 = 𝑚1 𝑣1 + 𝑚2 𝑣2 𝒗𝟏 = 𝟏 𝟐 𝟏𝑬 𝟐 𝟐𝑬
𝒎𝟏 +𝒎𝟐
{ 1 1𝐸𝑣 +2 𝑣2𝐸= 𝑣 − 𝑣2𝐸 ⇒ { 𝟐𝒎 𝒗 +(𝒎𝟏 −𝒎𝟐 )𝒗𝟐𝑬
1𝐸 1 2 𝒗𝟐 = 𝟏 𝟏𝑬
𝒎𝟏 +𝒎𝟐
𝐯 = −𝟑, 𝟒𝟔𝐦. 𝐬 −𝟏
AN : { 𝟏
𝐯𝟐 = 𝟐, 𝟎𝟔𝐦. 𝐬 −𝟏
3° Remarque
Les deux particules repartent en sens inverse après le choc.

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la translation


116

TRAVAIL, PUISSANCE ET ÉNERGIE CINÉTIQUE


Cas de la rotation autour d’un axe fixe
Exercice 1
Un solide A de petites dimensions a une masse m =100g. Il est soudé à une tige OA, de
longueur 𝑙=0,4m de masse négligeable. Cette tige horizontale est entrainée par un
arbre vertical tournant autour de son axe ∆.
L’ensemble tourne à la vitesse constante de 2,0𝑡𝑟𝑠. 𝑠 −1
1° Quel est le moment d’inertie J∆ de A par rapport à ∆ ?
Calculer l’énergie cinétique du système.
2° Quelle est la vitesse linéaire de A ? Retrouver son énergie cinétique.
3° On considère le mouvement de la bille A pendant 6,3s.
De quel angle θ tourne A ? Quelle est la distance S parcourue par A ?
Exercice 2
Une meule, de diamètre 10cm, est actionnée par un moteur électrique, elle affûte un
outil. Elle tourne dans le sens direct.
1° La vitesse de rotation est de 3000trs.mn-1. Quelle est la outil
vitesse linéaire d’un point de la périphérie de la meule ?
2° L’outil exerce sur la meule tournant toujours à la vitesse
précédente une force résistante tangentielle 𝑅⃗⃗ d’intensité moteur
constante 12N meule
a. Quelle est la puissance de cette force ? rotation
b. Quel travail effectue-t- elle pendant t=20s ?
3° La meule est un cylindre homogène de masse 400g. Evaluer son moment d’inertie
par rapport à son axe de rotation.
4° Alors que la meule tournait à 3000tr.mn-1, on retire l’outil et on coupe l’alimentation
du moteur. L’arbre du moteur exerce un couple de moment constant ℳ C qui freine la
meule, celle –ci accomplit 500trs avant de s’arrêter
Calculer le moment du couple ℳ c. (on admettra que seul le couple de forces effectue le
travail)
Exercice 3 r
(Δ) L 𝐹⃗
Un treuil de rayon r est actionné à l’aide d’une manivelle de
longueur L. On exerce une force 𝐹⃗ perpendiculaire à la
manivelle afin de faire monter une charge de masse m.
Le poids du treuil, de la manivelle et de la corde sont
négligeables devant les autres forces qui leur sont appliquées. Les frottements au
niveau de la corde sont négligés.
1° Calculer la valeur de la force 𝐹⃗ pour qu’au cours de la montée, le centre de masse de
la charge soit en mouvement rectiligne uniforme.
2° Quel est le travail effectué par la force 𝐹⃗ quand la manivelle effectue
n = 10 tours ?
3° De quelle hauteur h la charge est-elle alors montée ?

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la rotation


117

4° La manivelle est remplacée par un moteur qui exerce sur le treuil un couple de
moment constant ℳ.
a. Le treuil tourne de n =10 tours. Le couple fournit un travail égal à celui effectué par
la force 𝐹⃗ lors de la rotation précédente. Calculer le moment ℳ du couple moteur.
b. La vitesse angulaire de rotation du treuil est constante et égale à N=1,0 tr.s -1. Quelle
est la puissance du couple moteur ?
Données : r=10,0cm ; L=50,0 cm ; m=50,0 kg ; g=9,81.N.kg-1
Exercice 4
Les frottements sont négligeables.
On considère le dispositif schématisé par la figure ci-contre: S et S’ sont deux solides de
𝑀
même masse M. La poulie de rayon r a une masse M’= .
2
On abandonne le système sans vitesse initiale. Les cordes
sont inélastiques et de masse négligeable. S’
1° Représenter les forces appliquées à S, S’ et à la poulie.
2° a. Etablir l’expression de la vitesse v de S lorsqu’il S
α=30°
parcourt à partir de sa position initiale une distance h1.
On exprimera v en fonction de M, g, h1, J, r et α, puis en
fonction de g, h1 et α. On rappelle que le moment d’inertie de la poulie par rapport à
1
son axe de rotation est J= M’r².
2
b. Faire l’application numérique pour h1=110cm, g=9,8m.s-2.
3° Après avoir parcouru la distance h1 précédente, le fil se casse. S se trouve à ce
moment même à une hauteur h2 de la surface libre d’une eau tranquille et profonde.
a. Déterminer h2 sachant que S arrive à la surface de l’eau avec une vitesse v 0=8m.s-1.
b. Le solide S s’immerge ensuite totalement dans l’eau et atteint une profondeur h 3=2m
avant de remonter vers la surface du liquide. Quelle est la densité de S ?
Exercice 5
Un cylindre homogène de rayon R=10cm et de hauteur h=20cm a pour moment
d’inertie J par rapport à son axe longitudinal. La masse volumique de la substance
constituant le cylindre est µ=7,80g.cm-3.
1° Etablir la relation entre J, R, h et µ.
2° Quelle est l’énergie cinétique du cylindre aminé de la vitesse de rotation N=500tours
par minutes autour de l’axe?
3° Un frein exerce sur le cylindre une force constante tangente au cylindre et de valeur
F=8N. Quel sera le nombre n de tours effectués par le cylindre avant l’arrêt ?
4°a. Quelle devrait être la vitesse de translation du cylindre pour que son énergie
cinétique de translation ait la même valeur que celle calculée à la question 2° ?
b. Quelle serait la valeur de la force supposée constante qui provoquerait son arrêt
après que son centre d’inertie ait parcouru une distance de 2πRn.
5° Le cylindre est maintenant lâché du haut d’un plan incliné d’un angle α=30° par
rapport à l’horizontal avec une vitesse angulaire ω0=2rad.s-1.
a. Calculer l’énergie cinétique totale du cylindre après un parcourt de longueur L=5m.
On prendra g=10N.kg-1.
b. En déduire la vitesse linéaire du centre d’inertie du cylindre après ce parcourt.
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118

Exercice 6
On dispose d’une poulie en forme de disque notée S, de rayon r=20cm. Sur un chantier
de construction, le câble de la poulie S tire une charge de masse m=100kg qui glisse
avec frottements sur un plan incliné d’un angle α=12° avec l’horizontale. Le moteur
électrique qui fait tourner S a une puissance P=1800W et un rendement η=60%. (fig 1)
1° Sachant que la charge est tirée à vitesse
constante v=0,5m.s-1, calculer la vitesse angulaire ω poulie
du moteur.
2°a. Calculer l’intensité de la tension du câble.
b. Calculer le moment du couple moteur.
c. Déterminer l’intensité 𝑓 des forces de frottement
exercees par le plan sur la charge. α moteur
d. Calculer le moment du couple de frottement Fig 1
présent au sein du moteur.
Exercice 7
Pour soulever un sac de masse 50kg sur une hauteur de 5m, on utilise un treuil. Le
tambour du treuil a un rayon r=5cm et un moment d’inertie par rapport à son axe de
J=1,25.10-2kg.m². On néglige les masses de la manivelle et du câble utilisé. La longueur
de la manivelle OA est R=35cm. On prendra g=9,81N.kg-1.
1°a. Représenter toutes les forces en présence sur le système lorsque le sac est
maintenu immobile.
b. Calculer la force exercée sur l’extrémité A de la manivelle dans l’état d’équilibre.
Cette force est perpendiculaire à (OA).
2°a. On soulève le sac à une vitesse constante. Calculer le travail effectué pour soulever
le sac et le travail dépensé par l’opérateur du treuil.
b. La vitesse d’élévation est un tour de manivelle toute les 2 secondes.
Calculer l’énergie cinétique du sac et celle du treuil.
A
3° Calculer la puissance développée par l’opérateur. A
O O
4° Arrivée à l’altitude de 5m, le poignet de la manivelle
s’échappe de la main de l’opérateur et le sac retombe.
Calculer la vitesse v du sac à son arrivé sur le sol et la
vitesse de rotation du treuil à ce moment.
Exercice 8
Un disque homogène d’acier de rayon r=10cm et d’épaisseur e=4mm est mobile autour
de son axe de rotation(Δ) fixe et horizontal. La masse volumique de l’acier est
µ=7,8g.cm-3. On prendra g=9,8N.kg-1.
1° Calculer le moment d’inertie J du disque d’acier par rapport à (Δ).
2° Le disque est monté sur un moteur. Il est mis en mouvement par le moteur qui
développe un couple de moment constant ℳ=0,4N.m. Au bout d’un certain temps, le
disque parti du repos, atteint la vitesse maximale de N=200tours par seconde. Calculer
le nombre n de tours effectués par le disque entre le début du mouvement et l’instant
où la vitesse maximale est atteinte.
3° On enroule sur le disque servant de poulie, un fil inextensible de masse négligeable
et supporte un solide S de masse m=500g.
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119

Le moteur est supprimé. On abandonne le solide S sans vitesse initiale.


Le solide prend alors un mouvement de translation rectiligne (voir
figure). Le solide acquiert la vitesse v après une chute de longueur l.
On néglige tous les frottements. On admet que la tension du fil est
S
constante le long de ce fil et au cours du mouvement.
a. Représenter les forces appliquées au solide S et au disque servant de poulie.
b. Enoncer le théorème de l’énergie cinétique.
c. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au solide S, déterminer le travail
W(𝑇 ⃗⃗) de la tension⃗⃗⃗⃗
𝑇 du fil en fonction de la distance parcourue l et de la vitesse
acquise v.
d. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au disque D, déterminer
l’expression du travail W(𝑇’ ⃗⃗⃗⃗) de la tension 𝑇’
⃗⃗⃗⃗ du fil au niveau du disque en fonction de
la vitesse angulaire ω acquise.
e. Comparer W(𝑇 ⃗⃗⃗⃗) et en déduire la vitesse v du solide S en fonction de la
⃗⃗) et W(𝑇’
hauteur de chute l.
Faire l’application numérique pour 𝑙=50cm.
Exercice 9
Pour effectuer la montée d’une charge de masse m = 250kg, on utilise un moteur
schématisé par un cylindre. Une corde supposée sans masse et inextensible, est
enroulée sur ce cylindre de rayon R = 10cm et de moment d’inertie J = 0,2kg.m 2.
1° La montée a lieu à une vitesse constante v = 0,5m.s-1
a. Déterminer la vitesse angulaire 𝜔 de rotation du moteur.
b. Calculer la puissance nécessaire à la montée de la charge
c. Au cours de la montée, le moteur produit une puissance P; sachant que 70% de
cette puissance est utilisée pour monter la charge, l’autre partie étant perdue par
frottement, déterminer:
c1- le moment ℳ c du couple moteur.
c2- le moment ℳ f du couple de frottement Fig 1 Fig 2
c3- la puissance P α
2° La masse m descend maintenant après avoir été libérée sans vitesse initiale (voir fig
l). On néglige les frottements.
a.Déterminer la vitesse v acquise par la masse m après un parcours d’une longueur
l=10m.
b. Sachant que la tension de la corde reste constante au cours du mouvement,
déterminer son intensité.
3° La masse m est montée maintenant sur un plan incliné d’un angle 𝛼 = 40° par
rapport au plan horizontal (fig. 2).On suppose que l’ensemble des forces de frottement
𝑃
qui s’exercent sur la charge vaut 𝑓 = ; P étant le poids de la charge.
5
a. Déterminer la force exercée par la corde sur le cylindre.
b. Calculer le moment ℳ du couple moteur.
c. La charge monte à la vitesse v = 0,5m/s.
Calculer la puissance développée par le moteur.

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120

Corrigé
Exercice 1
1° Moment d’inertie J∆ de A par rapport à ∆
Solide ponctuel donc : 𝐉∆ = 𝐦𝐥𝟐 AN : 𝐉∆ = 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟐 kg. m2
Energie cinétique
1
𝐸𝐶 = J∆ ω2 Or ω = 2𝜋𝑁 d’où 𝑬𝑪 = 𝟐𝐉∆ 𝛑𝟐 𝐍𝟐 AN : 𝐄𝐂 = 𝟏, 𝟐𝟔𝐉
2
2° Vitesse linéaire de A
𝑽𝑨 = 𝒍𝝎 Or ω = 2𝜋𝑁 d’où 𝑽𝑨 = 𝟐𝝅𝑵𝒍 AN : 𝑽𝑨 = 𝟓, 𝟎𝟑𝒎. 𝒔−𝟏
Energie cinétique
𝟏
Point matériel donc : 𝑬𝑪 = 𝐦𝐯𝐀 𝟐 AN : 𝐄𝐂 = 𝟏, 𝟐𝟔𝐉
𝟐
3° Angle θ
𝜽 = 𝝎𝒕 Or ω = 2𝜋𝑁 d’où 𝜽 = 𝟐𝝅𝑵𝒕 AN : 𝜽 = 𝟕𝟗, 𝟐𝒓𝒂𝒅
Distance S parcourue par A
𝑺 = 𝒍𝜽 AN : 𝑺 = 𝟑𝟏, 𝟕𝒎
Exercice 2
1°Vitesse linéaire
𝐷
v = Rω Or ω = 2πN et 𝑅 = d’où 𝐯 = 𝛑𝐍𝐃 AN : 𝐯 = 𝟏𝟓, 𝟕𝒎.s-1
2
2° a. Puissance de la force
Pu = Rv AN : Pu = 235,5W
b. Travail
𝑊
P= ⇒ 𝑾 =Pt AN : 𝐖 = 𝟒𝟕𝟏𝟎𝐉
𝑡
3° Moment d’inertie par rapport à son axe de rotation
1 𝐷 𝟏
𝐽 = 𝑀𝑅2 Or 𝑅 = d’où 𝐉 = 𝐌𝐃𝟐 AN : 𝐉 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟒 𝐤𝐠. 𝐦𝟐
2 2 𝟖
4° Moment ℳ cdu couple moteur
Appliquons TEC à la meule
1
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W (𝑓⃗) ⇒ 0 − Jω² = ℳC θ
2
Or θ = 2πn et ω = 2πN d’où −2π²N²J = 2πnℳC
𝛑𝐍𝟐 𝐉
D’où 𝓜𝐂 = − AN : 𝓜𝐂 = −𝟎, 𝟏𝟓𝟕𝐍. 𝐦
𝐧
Exercice 3
1°Valeur de 𝐹⃗
Mouvement à vitesse constante donc 𝑅⃗⃗
r
∑ ℳ(F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ext ) = 0 ⇒ ⃗⃗) + ℳ(P
ℳ(P ⃗⃗⃗⃗′ ) + ℳ(R
⃗⃗) + ℳ(F ⃗⃗) = 0 (Δ) L 𝐹⃗

ℳ(P⃗⃗) + 0 + 0 + ℳ(F⃗⃗) = 0 Or ℳ(P ⃗⃗) = −P. r et ℳ(F ⃗⃗) = F. OA


⃗⃗⃗⃗
𝑃′
𝐌𝐠𝐫
D’où −P. r + F. OA = 0 ⇒ 𝐅 = AN : F = 98,1N
𝐋
2° *Travail effectué par la force𝐹⃗ 𝑃⃗⃗
W(F ⃗⃗) = ℳ(F⃗⃗)𝛼 Or ℳ(F ⃗⃗) = 𝐹𝐿 et α = 2πn
D’où 𝐖(𝐅⃗) = 𝟐𝝅𝒏𝑭𝑳 AN : 𝐖(𝐅⃗) = 𝟑𝟎𝟖𝟏, 𝟗𝐉
3°Hauteur de la charge

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121

h = αr Or α = 2πn donc 𝐡 = 𝟐𝛑𝐧𝐫 AN: 𝐡 = 𝟔, 𝟐𝟖𝐦


4°a. Moment du couple moteur
W W
W = ℳ𝛼 ⇒ ℳ = Or α = 2πn donc ℳ = AN : 𝓜 = 49,05N.m
𝛼 2πn
b. Puissance du moteur
P= ℳω Or ω = 2πN ⇒ P=2πN𝓜 AN : P =308,19W
Exercice 4
1°Représentation des forces
(Voir figure) 𝑅⃗⃗
2°a.* Expression de v en fonction de M, g, h1, J, r et α
Appliquons TEC a l’ensemble du dispositif pour un parcourt h1 de S
⃗⃗⃗⃗
𝑅′ S’ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑃
𝛥EC = ∑ W(Fext )
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ S
ECf − ECi = W (P) + W (PP ) + W (R) + W (P′) + W (R′)
1 1 1
Mv² + Jω² + Mv² − 0 = Mgh1 + 0 + 0 − Mgh + 0 𝑃⃗⃗
2 2 2 α=30° ⃗⃗⃗⃗
𝑃′
1 1 J 1
Or ℎ = h1 sinα et v = rω donc Mv² + v² + Mv² = Mgh1 − Mgh1 sinα
2 2 r2 2
J 𝐌𝐠𝐡𝟏 (𝟏−𝐬𝐢𝐧𝛂)
(M + ) v² = Mgh1 (1 − sinα) ⇒ 𝐯=√ 𝐉
2r2 𝐌+
𝟐𝐫 𝟐

*Expression de v en fonction de h1, g et α


1 1 Mgh1 (1−sinα) 𝟐
J = 𝑀′ 𝑟 2 = 𝑀𝑟 2 Donc v = √ 1
𝑀𝑟2
Soit 𝐯 = √𝟐𝐠𝐡𝟏 (𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝛂)
2 4 𝟑
M+4 2
2r

b. Application numérique
2
v = √2 × 9,8 × 1,10 × (1 − sin30) ⇒ 𝐯 = 𝟐, 𝟐𝐦. 𝐬 −𝟏
3
3° a.Valeur de h2
⃗⃗) ⇒ 1 Mv0 ² − 1 Mv² = Mgh2
TEC : 𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W (P
2 2
𝐯𝟎 ²−𝐯²
𝐡𝟐 = AN : 𝐡𝟐 = 𝟑𝐦
𝟐𝐠
b. Densité de l’eau ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑎
Le solide S est soumis a deux forces: -son poids 𝑃⃗⃗ ;
S
-la poussée d’Archimède ⃗⃗⃗⃗
Pa
Appliquons TEC au solide S dans l’eau
1 𝑃⃗⃗
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ 0 − Mv0 ² = Mgh3 − Pa h3
2
1
Or Pa=μeauVg et M=μV donc − μVv0 ² = μVgh3 − μeau Vgh3
2
1 1
− μVv0 ² − μVgh3 = −μeau Vgh3 ⇒ (gh3 + v0 ²) μ = μeau gh3
2 2
𝛍𝐞𝐚𝐮 𝐠𝐡𝟑
Soit 𝛍 = 𝟏 AN : 𝛍 = 𝟑𝟖𝟎𝐤𝐠. 𝐦−𝟑
𝐠𝐡𝟑 + 𝐯𝟎 ²
𝟐
Exercice 5
1° Relation liant J, R h et µ
1
J = mR² car un disque homogène
2

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122

1 𝟏
m = µV avec V=πR²h donc J = µπR²hR² soit 𝐉 = µ𝛑𝐑𝟒 𝐡
2 𝟐
2° Energie cinétique du cylindre
1 1
EC = Jω² Or J = µπR4 h et ω = 2πN donc 𝐄𝐂 = µ𝛑𝟑 𝐑𝟒 𝐡𝐍² AN : EC= 335,90J
2 2
3° Nombre de tours
TEC au cylindre : 𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W (P ⃗⃗) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
𝑬𝑪
0 − EC = 0 + 0 − 𝑓d Or d = n𝑙 avec 𝑙 = 2𝜋𝑅 donc 𝒏 = AN : n = 66,8tours
𝟐𝝅𝑹𝒇
4°a. Vitesse de translation
1 1 𝟐𝐄𝐂
EC = mv² Or m = µπR²h donc EC = µπR²hv² ⇒ 𝐯 = √ AN : v = 3,7m.s-1
2 2 µ𝛑𝐑²𝐡

b. Valeur de 𝑓⃗
TEC au cylindre : 𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W (P ⃗⃗) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
𝑬
0 − ECi = 0 + 0 − 𝑓d Or 𝑑 = 2𝜋𝑅𝑛 d’où 𝒇 = 𝑪 AN : 𝒇 = 𝟖𝐍
𝟐𝝅𝑹𝒏
5° a. Energie cinétique totale
TEC : 𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ⃗⃗) + W (R
EC𝑓 − ECi = W (P ⃗⃗)
1 1
⃗⃗) + W (R
EC𝑓 − (ECit + EC𝑓 r ) = W (P ⃗⃗) ⇒ EC𝑓 − ( mv0 ² + Jω0 ²) = mgh + 0
2 2
1 1
h=Lsinα et v=Rω donc EC𝑓 − ( μπR4 hω0 ² + µπR4 hω0 2 ) = µπR2 hgLsinα
2 4
𝟑
𝐄𝐂𝒇 = µ𝛑𝐑𝟐 𝐡 ( 𝐑²𝛚𝟎 𝟐 + 𝐠𝐋𝐬𝐢𝐧𝛂) AN : 𝐄𝐂𝒇 = 𝟏𝟐𝟐𝟔, 𝟔𝟗J
𝟒
b. Vitesse linéaire du centre d’inertie du cylindre
1 1 1 1 v2
EC𝑓 = mv 2 + Jω2 ⇒ EC𝑓 = µπR²hv 2 + µπR²hR²
2 2 2 4 R²
3 𝟒𝐄𝐂𝒇
EC𝑓 = µπR²hv 2 ⇒ 𝐯=√ AN : 𝐯 = 𝟔, 𝟏𝟓 m.s-1
4 𝟑µ𝛑𝐑²𝐡
Exercice 6
1°Vitesse angulaire ω du moteur
𝒗
𝑣 = 𝑟𝜔 ⇒ 𝝎= AN : 𝝎 = 𝟐, 𝟓𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
𝒓 ⃗⃗′
𝑇
2°a. Tension du câble ⃗⃗⃗⃗
𝑇1
𝑅⃗⃗ ⃗⃗
𝑇
PU = Tv Or PU = ηP donc 𝑻 = P
𝜼
AN : T = 2160N
𝒗
b. Moment du couple moteur ⃗⃗⃗⃗1 ′
𝑇
𝑓⃗
P 𝑃⃗⃗
P = ℳω ⇒ 𝓜= AN : 𝓜 = 𝟕𝟐𝟎𝑵. 𝒎 α
𝝎
c. Intensité f des forces de frottement
Mouvement à vitesse constante donc ∑ 𝑊(𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥𝑡 ) = 0
WA→B (P ⃗⃗) + WA→B (T ⃗⃗) + WA→B (R⃗⃗) + WA→B (𝑓⃗) = 0
−mgℎ𝐵 + TAB + 0 − 𝑓AB = 0 Or hB=ABsinα d’où −mgABsinα + TAB − 𝑓𝐴𝐵 = 0
Soit −mgsinα + T − 𝑓 = 0 ⇒ 𝑓 = 𝐓 − 𝐦𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 AN : 𝒇 = 𝟏𝟗𝟓𝟐𝐍
d. Moment du couple de frottement
P⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Mouvement à vitesse constante donc ∑(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 0 ⇔ ⃗⃗⃗⃗1 ′) +P(𝑓⃗′) = 0
P+P(T
Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la rotation
123

(𝟏−𝜼) P
P−Pu−ℳ′𝜔 = 0 Or PU = ηP donc 𝓜′ = − AN : 𝓜′ = 288N.m
𝝎
Exercice 7
𝑅⃗⃗
1°a. Représentation des forces +
(voir figure ci-contre) A
𝐹⃗
b. Force exercée sur l’extrémité A de la manivelle O
A l’état d’équilibre du système, on a : ∑ ℳ(F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ext ) = 0
ℳ(P ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗) + ℳ (P ′ ) + ℳ(R⃗⃗) + ℳ(F⃗⃗) = 0 ⃗⃗⃗⃗
𝑃′
⃗⃗) + 0 + 0 + ℳ(F
ℳ(P ⃗⃗) = 0 Or ℳ(P
⃗⃗) = −P. r et ℳ(F
⃗⃗) = F. OA
𝐌𝐠𝐫
D’où −P. r + F. OA = 0 ⇒ 𝐅 = AN : F = 70,07N 𝑃⃗⃗
𝐋
2° *Travail effectué pour soulever le sac
C’est le travail de 𝑇⃗⃗
Le sac est soulevé à vitesse constante donc ∑ W(F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ext ) = 0(principe de l’inertie)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ W(Fext ) = 0 ⇒ ⃗⃗ ⃗⃗
W(P) + W(T) = 0 ⇒ −Mgh + W(T) = 0
𝐖(𝐓 ⃗⃗) = 𝐌𝐠𝐡 AN: 𝐖(𝐓 ⃗⃗) = 𝟐𝟒𝟓𝟐, 𝟓 J
* Travail effectué par l’opérateur 𝑇⃗⃗
C’est le travail de 𝐹⃗
W(F ⃗⃗) = ℳ(F ⃗⃗)α On sait que h = rα ⇒ α = h donc W(F ⃗⃗) = ℳ(F⃗⃗) h
r r
W(F⃗⃗) = FL h = Mgr L h = Mgh AN : 𝐖(𝐅⃗) =2452,5J
r L r
Autre méthode 𝑃⃗⃗
Le sac est soulevé par l’opérateur à vitesse constante donc∑ W(F⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ext ) = 0
W(P ⃗⃗) + W (P⃗⃗⃗⃗′ ) + W(R
⃗⃗) + W(F
⃗⃗) = 0 ⇒ ⃗⃗) + 0 + 0 + W(F
W(P ⃗⃗) = 0
−mgh + W(F) = 0⇒ 𝐖(𝐅⃗) = 𝐌𝐠𝐡 AN: 𝐖(𝐓⃗⃗) = 𝟐𝟒𝟓𝟐, 𝟓 J
b. *Energie cinétique du sac
1 1
ECS = Mv² Or v= rω0 avec ω0=2πN0 donc ECS = Mr²4π²N0²
2 2
𝐄𝐂𝐒 = 2Mr²π²N0² AN :𝐄𝐂𝐒 = 0,616J
*Energie cinétique du treuil
1 1
ECt = Jω0² Or ω0=2πN0 donc ECt = J4π²N0² ⇒ 𝐄𝐂𝐭 = 2π²N0²J AN : 𝐄𝐂𝐭 = 6,16.10-2J
2 2
3° Puissance développée par l’opérateur
P=P(𝐹⃗ )=ℳ(𝐹⃗ )ω0 Or ℳ(𝐹⃗ )=FL et ω0=2πN0 donc P = 2πNFL AN: P = 77,0W
4° Vitesse v du sac au sol
TEC au système : 𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECSol − ECh = W (P ⃗⃗) + W (R ⃗⃗⃗⃗)
⃗⃗) + W (P′
1 1
Mv² + Jω² − (ECS + ECt ) = Mgh + 0 + 0 Or v=rω d’où
2 2

1 J 𝐌𝐠𝐡+(𝐄𝐂𝐒 +𝐄𝐂𝐭 )
v²(M + 2 ) − (ECS + ECt ) = Mgh ⇒ v = √𝟐 𝐉 AN : v = 9,44m.s-1
2 r (𝐌+ 𝟐 )
𝐫

*Vitesse de rotation du treuil


𝐯
v = rω ⇒ 𝛚= AN : ω =188,8rad.s-1
𝐫
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124

Exercice 8
1° Moment d’inertie
1
J = mr² car un disque homogène
2
1 𝟏
m = µV avec V=πr²e donc J = µπr²eR² ⇒ 𝐉 = µ𝛑𝐫 𝟒 𝐞 AN :J = 4,9.10-3kg.m²
2 𝟐
2° Nombre de tours
Appliquons TEC au disque
1
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W ⇒ Jω² − 0 = ℳ. α
2
𝑱𝝅𝑵²
Or α=2𝜋𝑛 et ω=2πN donc 𝒏 = AN : n = 1539,6tours 𝑅⃗⃗
𝓜
3°a. Représentation
(Voir figure ci-contre)
b. Enoncé du théorème de l’énergie cinétique ⃗⃗⃗⃗
𝑇′
⃗⃗⃗⃗
𝑃′
La variation de l’énergie cinétique d’un système matériel entre deux ⃗⃗
𝑇
instants est égale à la somme algébrique des travaux de toutes les
forces extérieurs appliquées à ce système entre ces 2 instants S
⃗⃗
c. Expression du travail de𝑇
𝑃⃗⃗
Appliquons TEC au solide
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W (P ⃗⃗) + W (T
⃗⃗)
1 𝟐
mv² − 0 = Mg𝑙 + W (T ⃗⃗) ⇒ ⃗⃗) = 𝐦(𝐯 − 𝐠𝒍)
𝐖(𝐓
2 𝟐
⃗⃗⃗⃗
d. Expression du travail de𝑇’
Appliquons TEC au disque
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ⃗⃗⃗⃗) + W (R
EC𝑓 − ECi = W (P′ ⃗⃗⃗⃗)
⃗⃗) + W(T′
1 ⃗⃗⃗⃗) ⇒ 𝟏
⃗⃗⃗⃗) = 𝐉𝛚²
Jω² − 0 = 0 + 0 + W (T′ 𝐖 (𝐓′
2 𝟐
e. Comparaisons
W(T ⃗⃗⃗⃗) car fil inextensible
⃗⃗) = W (T′
Valeur de la vitesse v
v2 1 v v2 1 v 2 v2 J
m( − g𝑙) = Jω² Or ω= donc m( − g𝑙) = J ( ) ⇒ (1 − ) = g𝑙
2 2 r 2 2 r 2 mr2

𝐠𝒍
𝐯 = √𝟐 ( 𝐉 ) AN : v = 22,14m.s-1
𝟏−
𝐦𝐫 𝟐

Exercice 9
1°a. Vitesse angulaire 𝜔 de rotation du moteur
𝐯
v = Rω ⇒ 𝛚= AN : ω = 5rad.s-1
𝐑
b. Puissance nécessaire à la montée de la charge
Pu = mgv AN : Pu = 1250W
c. c1- Moment ℳ c du couple moteur
PU
PU = ℳ𝐶 ω ⇒ ℳ𝐶 = AN :𝓜𝐂 = 𝟐𝟓𝟎𝐍. 𝐦
𝜔
c2- Moment ℳ f du couple de frottement

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125

(1−𝜂)
ℳ𝑓 = (1 − 𝜂)ℳ et ℳ𝐶 = 𝜂ℳ ⇒ ℳ𝑓 = ℳ𝐶 AN :𝓜𝒇 = 𝟏𝟎𝟕, 𝟏𝟒𝑵. 𝒎
𝜂
c3- Puissance P
PU
PU = ηP ⇒ P= AN : P = 1785,7W 𝑅⃗⃗
𝜼
2° a. Vitesse v acquise par la masse m
Appliquons TEC à l’ensemble solide + disque
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECf − ECi = W (P ⃗⃗⃗⃗) + W (R
⃗⃗) + W (P′ ⃗⃗) ⃗⃗⃗⃗
𝑃′
1 1 v
mv² + Jω² − 0 = mgh + 0 + 0 Or h = 𝑙 et ω = S
2 2 R
1 1 v 2 1 J
D’où mv² + J ( ) = mgl ⇒ v² (m + ) = mgl 𝑃⃗⃗
2 2 R 2 R2
𝟐𝐦𝐠𝐥
Soit 𝐯 = √ 𝐉 AN : v = 10,4m.s-1 ⃗⃗
𝑇
𝐦+
𝐑𝟐
S
b. Tension de la corde
TEC au solide : 𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ⃗⃗) + W (T
EC𝑓 − ECi = W (P ⃗⃗) 𝑃⃗⃗
1 v² 𝐯²
mv² − 0 = mgh − Th ⇒ m (gl − ) = T𝑙 ⇒ 𝐓 = 𝐦 (𝐠 − ) AN : 𝐓 = 𝟏𝟎𝟖𝟖, 𝟗𝐍
2 2 𝟐𝒍
3° a. Force exercée par la corde sur le cylindre x y
Mouvement rectiligne à vitesse constante donc ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝐹𝐸𝑥𝑡 = 0
⃗⃗
𝑇
⃗⃗ + 𝑃⃗⃗ + 𝑅⃗⃗ + 𝑓⃗ = 0
𝑇 ⃗⃗ 𝑅⃗⃗
Projection sur les axes
⃗ x’
𝑥′𝑥 𝑇 − 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 0 − 𝑓 = 0 𝑇 = 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑓 α 𝑓
{
𝑦′𝑦 0 − 𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑅 − 0 = 0
⇒ { y’ 𝑃⃗⃗
𝑅 = 𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼
1 𝟏
𝑇 = 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑃 ⇒ 𝐓 = 𝐦𝐠(𝐬𝐢𝐧𝛂 + ) AN : 𝑻 = 𝟐𝟎𝟔𝟒, 𝟖𝑵
5 𝟓
b. Moment M du couple moteur
𝓜 = 𝐓𝐑 AN 𝓜 = 𝟐𝟎𝟔, 𝟓𝐍. 𝐦
c. Puissance développée par le moteur
P = Tv AN : P = 1032,4W

Collection G.K. Travail, Puissance et Energie cinétique : cas de la rotation


126

ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR


ÉNERGIE MECANIQUE
Exercice 1
Le sol horizontal est choisi comme origine des altitudes. On lance d’un point A, situé à
l’altitude ZA=1,0m, un caillou à la vitesse vA=14m.s-1. La masse du caillou est m=500g.
On néglige les frottements de l’air. On le suppose en translation.
1° Calculer l’énergie mécanique EA du caillou. Que peut-on dire de l’énergie
mécanique tout au long du mouvement ?
2° Le caillou prend une trajectoire parabolique qui l’amène en B à une altitude
maximale ZB=9,0m. Quelle est sa vitesse vB ?
3° A quelle altitude l’énergie potentielle de pesanteur du caillou est-elle égale à son
énergie cinétique ?
4° A quelle altitude maximale aurait montée le caillou si on l’avait lancé verticalement ?
Exercice 2
Un solide S de masse m=2,0kg descend un plan incliné poli (frottements négligeables)
d’une hauteur h=1,0m en partant sans vitesse initiale. Arrivé au bas du plan incliné, il
rencontre un plan rugueux horizontal BC ou il est soumis à une force de frottement
d’intensité constante f=6N. En C, il monte sur une surface courbe CD polie.
La longueur du parcours BC est 2m. On néglige les dimensions du solide (S).
Le point B est choisi comme origine des altitudes et comme référence de l’énergie
potentielle de pesanteur.

(S) D
h=1m
B C
2m
1° Quelle est la vitesse de (S) en B ?
2° Quelle est la vitesse de (S) en C ?
3° A quelle hauteur (S) remonte-t-il sur la surface CD ?
4° A quelle endroit (S) va-t-il finalement s’arrêter ?
Exercice 3
Une tige cylindrique homogène de masse m=100g et de longueur
Δ
l=60cm est mobile dans un plan vertical autour d’un axe de
O
rotation (∆) horizontal, passant par une de ses extrémités.
θ G
On néglige tout frottement.
1° Montrer que le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe
𝑙2
(Δ) et donné par J∆ = m .
3
2° On appelle 𝜃 l’abscisse angulaire du centre de gravité G de la tige par rapport à la
position d’équilibre. Exprimer l’énergie potentielle de pesanteur 𝐸𝑃 de la tige en
fonction de m, g, l et θ.
On choisit la position d’équilibre comme position de référence et l’origine des altitudes
confondue avec la position d’équilibre de G.
3° On écarte la tige de la position d’équilibre d’un angle 𝜃0 = 45° dans le sens positif et
on l’abandonne sans vitesse initiale.
Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique
127

a. Pour quelle position, la vitesse angulaire de la tige est-elle maximale ? Calculer cette
vitesse maximale.
b. Montrer que le système oscille en s’écartant du même angle de 45° de part et d’autre
de la position d’équilibre.
4° Après avoir écarté la tige à nouveau d’un angle 𝜃0 = 45°𝐶 par rapport à la position
d’équilibre, on lui communique une vitesse angulaire 𝜔0 = 15𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 dans le sens
positif.
a. Quel est le mouvement de la tige ?
b. Quelle est, au cours du mouvement, la valeur de l’énergie cinétique maximale et celle
de l’énergie cinétique minimale ?
Exercice 4
1° Un barrage retient 3.108m3 d’eau à l’altitude moyenne de 2300m. Déterminer
l’énergie potentielle de pesanteur et l’énergie mécanique en réserve dans ce barrage.
On donne la masse volumique de l’eau µ=103kg.m3
2° Cette retenue d’eau alimente une station hydroélectrique située à 1500m d’altitude.
Le débit d’eau consommée est de 100m3s-1. L’eau sort de l’installation à la
vitesse 10m.s-1.
a. Quelle es la variation de l’énergie mécanique totale de la masse d’eau, s’écoulant
en une minute, entre son départ du barrage et sa sortie de l’installation.
b. En déduire le travail W fourni par l’installation à l’eau, pendant une minute.
3° L’installation reçoit le travail –W. La puissance électrique Pe qu’elle fournit est de
90% de la puissance qu’elle reçoit. Calculer Pe.
Exercice 5
Une barre S peut tourner dans un plan vertical, autour d’un z
axe ∆, horizontal. Sa masse m=400g, son centre de gravité G
est à OG=l=20cm de ∆, son moment d’inertie par rapport à ∆ Δ
est J∆= 0,02 kg.m . Soit θ l’angle que fait OG avec la verticale,
2 O
z’z, H la projection de G sur z’z. θ
G
1° Exprimer OH, sur z’z , orienté vers le haut. En déduire H
barre
une expression de l’énergie potentielle de pesanteur de la S
+
barre, en fonction de θ.
Quelle est la position de la barre à l’état de référence ?
2° La barre est lancée à la main, puis lâchée, on suppose qu’il n’ya pas de
frottement.Comment varie l’énergie mécanique totale de la barre ?
3° La barre est écartée de 120° de sa position d’équilibre, puis lâchée sans vitesse.
Montrer que S oscille en s’écartant du même angle, 120°, de chaque coté de z’z. Quelle
est sa vitesse angulaire maximale
4° La barre est verticale, en équilibre stable, on lui donne un coup, qui lui communique
une vitesse angulaire de 13 rad.s1, θ restant pratiquement nul.
Ensuite S part dans le sens direct et tourne constamment : entre quelles valeurs varie
sa vitesse angulaire? Le mouvement est-il uniforme ?
5° La barre est verticale, en équilibre instable (G au dessus de O). On lui donne un coup
qui lui communique une vitesse angulaire 𝜔0.
Calculer 𝜔0 sachant que la barre à une énergie mécanique double de celle qu’elle avait
lors du lancement réalisée au 4°/.
Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique
128

Exercice 6
Une bille d’acier de masse m=400g est lâchée sans vitesse initiale d’une hauteur
h0 =100m au dessus d’un plan d’acier sur lequel elle rebondit.
On prendra la position de référence : la bille sur le plan à l’altitude zéro.
1° Calculer l’énergie mécanique totale E 0 de la bille avant le premier choc.
2° Après le premier choc, l’énergie mécanique de la bille n’est plus que de 0,8E 0.
a. Calculer E1 et la variation de l’énergie mécanique lors du premier choc.
b. A quelle hauteur maximale h1 la bille remonte-t-elle ?
c. Expliquer pourquoi l’énergie mécanique de la bille juste avant le deuxième choc est
encore E1.
3° Après le deuxième choc, l’énergie mécanique est E2= 0,8E1.
A quelle hauteur maximale h2 la bille remonte-t-elle?
4° Ainsi à chaque choc sur le plan, 20% de l’énergie mécanique est perdue.
a. Déterminer En énergie mécanique de la bille après le ne choc, en fonction de E0 et n.
b. Déterminer hn, la hauteur maximale de remontée après le ne choc en fonction de h0 et n.
c. Application numérique : n =6.
Evaluer E6, h6 et la vitesse de la balle juste avant le 7e choc.
Exercice 7
Une piste verticale est constituée d’une partie rectiligne AB de longueur L=AB=1m
inclinée d’un angle 𝛼 = 60° sur l’horizontale et d’une partie circulaire BCD raccordée
tangentiellement en B à la partie AB. Le rayon de la partie circulaire est r= 20cm.
(voir figure) A
Un solide ponctuel de masse m= 200g de dimensions
négligeables est abandonné en A sans vitesse initiale. K D
On donne g = 10N.kg-1.
1°a. Enoncer le théorème de l’énergie cinétique pour un O
α
solide en mouvement de translation rectiligne. Bα
α C
b. On néglige les frottements sur la piste ABCD.
Calculer la vitesse du solide lors de son passage en B, en C, et en D.
2° Calculer l’énergie mécanique du solide en A. On choisit l’origine des altitudes en C.
Le point C est également pris comme position de référence pour l’énergie potentielle
de pesanteur.
3° Ce solide est lâché d’un point K situé entre A et B à une distance AK = x.
a. Exprimer la vitesse vD du solide en D en fonction de r, 𝛼, x, L et g.
b. On suppose que le solide quitte la piste en D. Quelle valeur faut-il donner à x pour
que le solide puisse atteindre le sommet D de la trajectoire circulaire tout juste en
quittant la piste?
4° En fait sur la partie rectiligne AB, il existe des frottements assimilables à une force
𝑓⃗ constante. Le solide lâché du point A sans vitesse initiale arrive en B avec une
vitesse v1= 2m.s-1 et s’engage dans la partie circulaire.
a. Calculer l’intensité de la force de frottement 𝑓⃗
b. On suppose que la force de frottement calculée en a./ existe sur la partie BD et
garde sa valeur constante. Calculer la variation de l’énergie mécanique entre A et B.
A quoi correspond cette variation?
c. Représenter les forces appliquées sur le solide en un point entre K et B.
Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique
129

Exercice 8 A O2
Un chariot de masse m=200g de dimension B 2r
Y r θ
négligeable est mobile sans frottement sur une θ
2r
O1
piste située dans un plan vertical. La piste est E
formée de plusieurs parties.
1°a. Le chariot est abandonné sans vitesse en A. C D
Déterminer ses vitesses en B, C, D et E en fonction de r, g et θ.
𝜋
b. Montrer que θ = sachant que la piste DE représente un sixième de circonférence de
3
rayon 1m.
c. Calculer numériquement vB, vC ; vD et vE.
2°a. Soit Y la dénivellation entre A et E. En utilisant le théorème de l’énergie cinétique,
montrer que Y = r(cosθ+2sinθ-1).
b. Calculer la force de freinage constante qu’il faut appliquer entre A et D pour que le
chariot s’arrête en D.
3°Un expérimentateur désire retrouver la valeur des vitesses trouvées précédemment
a. Calculer l’énergie mécanique en A, B, C, D et en E en prenant le plan horizontal
passant par A comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur et en négligeant
les frottements.
b. Déduisez alors les vitesses vB, vC, vD et vE à partir de la loi de conservation de
l’énergie mécanique.
B I
Exercice 9 θ
Un corps assimilable à un point matériel de masse m, se α M
déplace sans frottement sur une piste ABO dont l’axe O
est situé dans le plan vertical. La piste comporte un
tronçon AB qui fait avec la verticale passant par B, un
angle 𝛼 et un tronçon circulaire BO de centre I (voir A K Sol
figure ci-contre).
On donne m = 250g; 𝛼= 60°; g = 10m.s-2, BI = IO = r = 2,5m, OK = h = 0,7m.
1° Le corps est lancé en A avec une vitesse vA vers le point B.
a. Exprimer la vitesse vB du solide en B en supposant les frottements négligeables en
fonction de g, r, h et vA.
b. Calculer la vitesse minimale à laquelle il faut lancer le corps du point A pour qu’il
arrive en B avec une vitesse nulle.
2° Le corps quitte le point B avec une vitesse nulle. A un instant quelconque, sa
position M est repérée par son abscisse angulaire 𝜃 = (𝐼𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀).
a. Etablir l’expression de la vitesse linéaire du corps en M en fonction de 𝜃.
b. En déduire la valeur de la vitesse v0 en O.
c.En prenant comme référence des énergies potentielles, le point B et comme origine
des altitudes le point A, calculer l’énergie mécanique au point O
v
d. En réalité, le solide arrive en O avec une vitesse v’= o . En déduire l’intensité des
3
forces de frottement supposées constantes sur le tronçon BO.
3° Le corps arrive en O avec la vitesse v0 précédemment calculée, il heurte de plein
fouet un solide de masse m’= l00g immobile en O.

Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique


130

a. Déterminer les vitesses v’ et v respectivement acquises par le solide de masse m’ et


le corps de masse m juste après le choc.
b. Calculer la vitesse v2 du corps de masse m et la vitesse v3 du solide de masse m’à leur
arrivé au sol.
poulie(P)
Exercice 10 poulie (P’)
I/ Un disque homogène D de centre O peut
disque(D) h
tourner autour de son axe vertical (∆).
(Δ)
Une poulie P de masse négligeable de A (S)
rayon r est solidaire du disque et lui est
O‘ R E
coaxiale. Un fil inextensible de masse
α α
négligeable se déroule sans glisser autour B
C
de la poulie P, passe sur une poulie P’ de
masse négligeable mobile, sans frottement autour d’un axe horizontal et supporte à
son extrémité un corps (S) de masse m (voir figure). Les frottements sont négligeables
pour la poulie P et le disque D. On abandonne le système sans vitesse initiale. En A,
après un parcours d’une hauteur h, (S) acquiert une vitesse vA.
1° a. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au corps (S), déterminer
l’expression de la norme T de la tension𝑇 ⃗⃗ du fil exercée sur le solide (S) en fonction de
m, g, h et vA.
b. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au système (D+P), déterminer
l’expression de la norme T’ de la tension 𝑇′ ⃗⃗⃗⃗ du fil exercée sur le système (D+P) en
fonction de h, vA, r et J∆(moment d’inertie du disque D par rapport à l’axe (∆)).
c. Comparer T et T’ et en déduire le moment d’inertie J∆ du disque.
2° Au moment ou la vitesse de (S) est vA le fil se casse. On constate que le disque après
avoir effectué 200 tours s’arrête. En déduire le moment des forces de frottements
supposé constant.
II/ En fait, A appartient à une piste situé dans un plan vertical, comportant un plan
de longueur L incliné d’un angle 𝛼 par rapport à l’horizontal et raccordé
tangentiellement en B à une portion de cercle BE de centre O’ et de rayon R.
Le point C est choisi comme origine des altitudes et comme référence de l’énergie
potentielle de pesanteur.
1° Calculer l’énergie mécanique de (S)
2° En déduire les vitesses de (S) en B, C et E.
3° Calculer la hauteur maximale H que peut atteindre (S) après son passage par E.
4° En réalité cette hauteur est H’ = 1m. En déduire la valeur supposée constante des
forces de frottements exercées par la piste sur (S).
La résistance de l’air est négligeable ; On donne m = 2kg ; r = 5cm; h = 2m;
vA = 2,2m.s-1; L = 1m; R= 0,5m; 𝛼=60°; g =10m.s-2.

Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique


131

Corrigé
Exercice 1
1° Energie mécanique EA du caillou
EmA = ECA + EPA Or EPA − EP0 = mg(ZA − Z0 ) avec EP0 = 0 et Z0 = 0
𝟏
D’où 𝐄𝐦𝐀 = 𝐦𝐯 𝟐 𝐀 + 𝐦𝐠𝐙𝐀 AN : 𝐄𝐦𝐀 = 𝟓𝟒𝐉
𝟐
Il n’y a pas de frottement donc l’énergie mécanique tout au long du mouvement est
constante.
2° Vitesse vB du caillou en B
1 𝐄𝐦𝐁
EmB = mv 2 B + mgZB Or EmA = EmB d’où 𝐯𝐁 = √𝟐 ( − 𝐠𝐙𝐁 )
2 𝐦
−𝟏
AN : 𝒗𝑩 = 𝟔𝒎. 𝒔
3° Altitude à laquelle EC = Ep
𝐄𝐦
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 Or 𝐸𝐶 = 𝐸𝑃 donc 𝐸𝑚 = 2𝐸𝑃 = 2𝑚𝑔𝑍 soit 𝐙 =
𝟐𝐦𝐠
AN : 𝐙 = 𝟓, 𝟒𝐦
4° Altitude maximale
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 Or au sommet 𝐸𝐶 = 0 d’où 𝐸𝑚 = 𝐸𝑃
𝑬𝒎
Em = mgZmax soit 𝐙𝐦𝐚𝐱 = AN : 𝐙𝐦𝐚𝐱 = 𝟏𝟎, 𝟖𝒎
𝒎𝐠
Exercice 2
1° Vitesse de (S) en B z
Conservation de l’énergie mécanique : 𝐸𝑚𝐴 = 𝐸𝑚𝐵 A (S) Z D
ZD
𝐸𝐶𝐴 + 𝐸𝑃𝐴 = 𝐸𝐶𝐵 + 𝐸𝑃𝐵 Or 𝐸𝐶𝐴 = 0 et 𝐸𝑃𝐵 = 𝐸𝑃0 = 0 h=1m
B C
1
𝐸𝑃𝐴 − 𝐸𝑃0 = 𝑚g(𝑍𝐴 − 𝑍0 ) et 𝐸𝐶𝐵 = 𝑚𝑣𝐵 2 Ep0 0 2m
2
1
On déduit : 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚gh soit 𝒗𝑩 = √𝟐𝐠𝐡 AN : 𝒗𝑩 = 𝟒, 𝟒𝒎. 𝒔−𝟏
2
2° Vitesse de (S) en C
Appliquons la non-conservation de l’énergie mécanique entre B et C : ∆𝐸𝑚𝐵−𝐶 = 𝑊(𝑓⃗)
𝐸𝑚 − 𝐸𝑚 = 𝑊(𝑓⃗)
𝐶 𝐵
⇒ 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 − (𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 ) = −𝑓. 𝐵𝐶
𝐶 𝐶 𝐵 𝐵
1 1 1
Or 𝐸𝑃𝐶 = 𝐸𝑃𝐵 = 0 ; 𝐸𝐶𝐶 = 𝑚𝑣𝐶 2 et 𝐸𝐶𝐵 = 𝑚𝑣𝐵 2 d’où 𝑚(𝑣𝐶 2 − 𝑣𝐵 2 ) = −𝑓. 𝐵𝐶
2 2 2
𝟐𝒇.𝑩𝑪
On déduit : 𝒗𝑪 = √𝒗𝑩 𝟐 − AN : 𝒗𝑪 = 𝟐, 𝟖𝒎. 𝒔−𝟏
𝒎
3° Hauteur h’ ou remonte (S)
Conservation de l’énergie mécanique : 𝐸𝑚𝑋 = 𝐸𝑚𝐶 Or 𝐸𝑚𝐶 = 𝐸𝐶𝐶 et 𝐸𝑚𝑋 = 𝐸𝑃𝑋
1
𝐸𝑃𝑋 − 𝐸𝑃0 = 𝑚g(𝑍𝑋 − 𝑍0 ) avec 𝐸𝑃0 = 0 ; 𝑍0 = 0 et 𝑍𝑋 = ℎ′. 𝐸𝐶𝐶 = 𝑚𝑣𝐶 2
2
1 𝒗𝑪 𝟐
D’où 𝑚gh′ = 𝑚𝑣𝐶 2 ⇒ 𝐡′ = AN : 𝐡′ = 𝟎, 𝟒𝐦
2 𝟐𝐠
4° Distance d’ d’arrêt
Appliquons la non-conservation de l’énergie mécanique : ∆𝐸𝑚𝐶−𝑌 = 𝑊(𝑓⃗)
𝐸𝑚 − 𝐸𝑚 = 𝑊(𝑓⃗)
𝑌 𝐶
⇒ 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 − (𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 ) = −𝑓. 𝐶𝑌
𝑌 𝑌 𝐶 𝐶
1 1
Or 𝐸𝑃𝐶 = 0 ; 𝐸𝑃𝑌 = 0 ; 𝐸𝐶𝐶 = 𝑚𝑣𝐶 2 et 𝐸𝐶𝑌 = 0 d’où − 𝑚𝑣𝐶 2 = −𝑓𝑑′
2 2

Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique


132

𝒎𝒗𝑪 𝟐
On déduit : 𝒅 = AN : 𝒅 = 𝟏, 𝟑𝒎
𝟐𝒇
Exercice 3
1
1° Montrons que le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe (Δ) et J∆ = m𝑙 2
3
Théorème de Huygens : J∆ = J∆G + mOG2 z Δ
1 𝑙 𝟏
Or J∆G = m𝑙 2 et OG = d’où 𝐉∆ = 𝐦𝒍𝟐 O
12 2 𝟑
2° Energie potentielle de la tige θ
𝑙
EP − EP0 = mg(Z − Z0 ) Or Z − Z0 = h = −OH + OH0 = (1 − cosθ) G
2 H
𝒍 EP0
Et EP0 = 0 donc 𝐄𝐏 = 𝐦𝐠 (𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉) 0
𝟐
3°a.* Position ou la vitesse est maximale
La vitesse angulaire est maximale si l’énergie cinétique et maximale
Em = EC + EP Or Em est une constante donc EC est maximale si EP est minimale
c'est-à-dire EP est nulle
𝑙
mg (1 − cosθ) = 0 ⇒ 1 − cosθ = 0 ⇒ cosθ = 1 soit 𝛉=𝟎
2
La vitesse est maximale lorsque la tige se trouve à la position d’équilibre stable c’est à
dire la verticale descendante.
* Valeur de la vitesse
𝑙 1 1
Em = EC Or Em = mg (1 − cosθ0 ) et EC = J∆ ω2 avec J∆ = m𝑙 2
2 2 3
𝑙 1 𝟑𝐠(𝟏−𝐜𝐨𝐬𝛉𝟎 )
d’où mg (1 − cosθ0 ) = m𝑙 2 ω2 ⇒𝛚=√ AN : 𝛚 = 𝟑, 𝟖𝐫𝐚𝐝. 𝐬 −𝟏
2 6 𝒍
b. Montrons que le système oscille
La conservation de l’énergie mécanique s’écrit : ∆Em = 0 ⇒ Em θ = Em θ
0
𝑙 𝑙
Or Em0 = mg (1 − cosθ0 ) et Emθ = ECθ + EPθ = mg (1 − cosθ) (car ECθ = 0)
2 2
𝑙 𝑙
D’où mg (1 − cosθ0 ) = mg (1 − cosθ) soit 𝛉 = 𝛉𝟎
2 2
Le système oscille donc en s’écartant du même angle de 45° de part et d’autre de la
position d’équilibre.
3° a. Mouvement de la tige
Conservation de l’énergie mécanique : ∆Em = 0 ⇒ Em θ = Em θ
0
1 𝑙
Or Em0 = EC0 + EP0 = J∆ ω0 2 + mg (1 − cosθ0 )
2 2
𝑙
et Emθ = ECθ + EPθ = mg (1 − cosθ) (car ECθ = 0 )
2
1 2 𝑙 𝑙
donc J ω + mg (1 − cosθ0 ) = mg (1 − cosθ)
2 ∆ 0 2 2
1 2 𝑙ω0 2
𝑙ω0 + g(1 − cosθ0 ) = g(1 − cosθ) ⇒ cosθ = cosθ0 −
3 3g
⇒ cosθ = −3,88 (impossible).
On conclut que la tige effectue un mouvement de rotation.
b. Energie cinétique maximale
C’est l’énergie cinétique à la position d’équilibre stable (verticale descendente)
Conservation de l’énergie mécanique : ∆Em = 0 ⇒ Em θ = Em 0
0
Or Em0 = EC0 + EP0 = EC0 car EP0 = 0

Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique


133

1 𝑙
et Emθ0 = ECθ0 + EPθ0 = J∆ ω0 2 + mg (1 − cosθ0 )
2 2
1 𝑙 𝐦𝒍
D’où E(C)max = J∆ ω0 2 + mg (1 − cosθ0 ) soit 𝐄(𝐂)𝐦𝐚𝐱 = [𝒍𝛚𝟎 𝟐 + 𝟑𝐠(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉𝟎 )]
2 2 𝟔
AN : E(C)max = 𝟓, 𝟕𝟒𝐉
Energie cinétique minimale
C’est l’énergie cinétique à la position d’équilibre instable (verticale ascendente)
Conservation de l’énergie mécanique : ∆Em = 0 ⇒ Em θ = Em π
0
Or Emπ = ECπ + EPμ ave c EPπ = mg𝑙
1 𝑙
et Emθ0 = ECθ0 + EPθ0 = J∆ ω0 2 + mg (1 − cosθ0 )
2 2
1 𝑙
D’où E(C)min = J∆ ω0 2 + mg (1 − cosθ0 ) − mgl
2 2
𝐦𝒍
Soit 𝐄(𝐂)𝐦𝐢𝐧 = [𝒍𝛚𝟎 𝟐 − 𝟑𝐠(𝟏 + 𝐜𝐨𝐬𝛉𝟎 )] AN : 𝐄(𝐂)𝐦𝐢𝐧 =3,39J
𝟔
Exercice 4
1° Energie potentielle de pesanteur
Origine des altitudes et des énergies potentielles : niveau de la mer
𝐸𝑃 − 𝐸𝑃0 = 𝑚g(𝑍 − 𝑍0 ) avec 𝐸𝑃0 = 0 et 𝑍0 = 0 Or 𝑚 = 𝜇𝑉
D’où 𝐄𝐏 = 𝛍𝐕𝐠𝐙 AN :𝐄𝐏 = 𝟔, 𝟕𝟔𝟐. 𝟏𝟎𝟏𝟓 𝐉
Energie mécanique en réserve dans le barrage
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 Or 𝐸𝐶 = 0 d’où 𝑬𝒎 = 𝟔, 𝟕𝟔𝟐. 𝟏𝟎𝟏𝟓 𝐉
2°a. Variation de l’énergie mécanique totale
∆𝐸𝑚 = 𝐸𝑚 𝐹 − 𝐸𝑚 𝐼 = 𝐸𝐶 𝐹 + 𝐸𝑃 𝐹 − (𝐸𝐶 𝐼 + 𝐸𝑃 𝐼 )
1
Or 𝐸𝐶 𝐼 = 0 ; 𝐸𝐶 𝐹 = 𝑚𝑣𝐹 2 ; 𝐸𝑃 𝐼 = 𝑚𝑔𝑍𝐼 ; 𝐸𝑃 𝐹 = 𝑚𝑔𝑍𝐹 avec 𝑚 = 𝜇𝑉 = 𝜇𝐷𝑡
2
𝟏
D’où ∆𝑬𝒎 = 𝝁𝑫𝒕[𝒗𝑭 𝟐 + 𝟐𝐠(𝒁𝑭 − 𝒁𝑰 )] AN : ∆𝐄𝐦 = −𝟖𝟕𝟗. 𝟏𝟎𝟏𝟎 𝐉
𝟐
b. Travail W fourni par l’installation à l’eau
𝑾 = ∆𝑬𝒎 AN : 𝑾 = −𝟖𝟕𝟗. 𝟏𝟎𝟏𝟎 𝐉
3°Valeur dePe
−𝑊 𝑾
Pe=ηP Or P= (P puissance reçue par l’installation) d’où Pe = − η
𝑡 𝒕
AN : Pe = 𝟏𝟒, 𝟔𝟓. 𝟏𝟎𝟏𝟎 𝐖
Exercice 5 z
1° Expression de OH O
Δ
Considérons le triangle OGH rectangle en H
𝑂𝐻 θ G
𝑐𝑜𝑠𝜃 = Or 𝑂𝐺 = 𝑙 d’où 𝑶𝑯 = 𝒍𝒄𝒐𝒔𝜽 Z H
𝑂𝐺
Z0
Expression de l’énergie potentielle de la barre, en fonction de θ 𝐸𝑃0 +
𝐸𝑃 − 𝐸𝑃0 = 𝑚𝑔(𝑍 − 𝑍0 ) Or 𝑍 = −𝑂𝐻 = −𝑙𝑐𝑜𝑠𝜃 ; 𝑍0 =
−𝑂𝐺0 = −𝑙 et 𝐸𝑃0 = 0 d’où 𝑬𝑷 = 𝐦𝐠𝒍(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜽)
Position de la barre à l’état de référence
L’état de référence 𝐸𝑃 = 0 d’où mg𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) = 0 soit 1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒𝜽 = 𝟎°
A l’état de référence, la barre est à la position verticale descendante
2° L’énergie mécanique totale de la barre
La barre n’est soumise à aucune force de frottement donc l’énergie mécanique est
constante au cours du mouvement
3° Montrons que S oscille en s’écartant du même angle, 120°, de chaque coté de z’z
Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique
134

La conservation de l’énergie mécanique s’écrit : ∆Em = 0 ⇒ Em θ = Em α


Or Emθ = mg𝑙(1 − cosθ) et Emα = ECα + EPα = mg𝑙(1 − cosα) (car ECα = 0)
D’où mg𝑙(1 − cosθ) = mg𝑙(1 − cosα) soit 𝛂 = 𝛉
Le système oscille donc en s’écartant du même angle de 120° de part et d’autre de la
position d’équilibre.
Vitesse angulaire maximale
Em = EC + EP EC est maximale si EP est nulle donc Em = EC
1 𝟐𝐦𝐠𝒍(𝟏−𝐜𝐨𝐬𝛉)
Or Em = Emθ = mg𝑙(1 − cosθ) et EC = J∆ ωmax 2 d’où 𝛚𝐦𝐚𝐱 = √
2 𝐉∆
AN : 𝛚𝐦𝐚𝐱 = 𝟏𝟎, 𝟖𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
4° Valeurs entre lesquelles varie la vitesse angulaire
* Vitesse angulaire maximale
La vitesse angulaire est maximale si la barre se trouve à la position z

d’équilibre stable (verticale descendante). 𝝎𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟑𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏


* Vitesse angulaire minimale Z 𝐸𝑃
La vitesse angulaire est minimale si la barre se trouve à la position
d’équilibre instable (verticale ascendante). Δ
Conservation de l’énergie mécanique : ∆E′m = 0 ⇒ E′m 0 = E′m π O
1 1
Or E′m0 = E′C0 + E′P0 avec E′C0 = J∆ ωmax 2 ; E′P0 = 0 ; E′Cπ = J∆ ωmin 2
2 2 Z0 𝐸𝑃0
1 1
et E′Pπ − E′P0 = 𝑚g(𝑍 − 𝑍0 ) = 2mg𝑙 donc J∆ ωmin 2 + 2mg𝑙 = J∆ ωmax 2
2 2
𝟒𝐦𝐠𝒍
D’où 𝛚𝐦𝐢𝐧 = √𝛚𝐦𝐚𝐱 − 𝟐 AN : 𝛚𝐦𝐢𝐧 = 𝟑, 𝟓𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
𝐉∆
* La vitesse angulaire n’est pas constante, ce n’est pas un mouvement uniforme.
5° Valeur de 𝜔0
Conservation de l’énergie mécanique : ∆E′′m = 0 ⇒ E′′m 0 = E′′m π
1
Or E′′m0 = 2E′m avec E′m = J∆ ωmax 2 et E′′mπ = E′′Cπ + E′′Pπ
2
1 2 1
avec ; E′′Cπ = J∆ ω0 et E′′Pπ = 2mg𝑙 donc J∆ ωmax 2 = J∆ ω0 2 + 2mg𝑙
2 2
𝟒𝐦𝐠𝒍
soit 𝛚𝟎 = √𝟐𝛚𝐦𝐚𝐱 − 𝟐 AN : 𝛚𝟎 = 𝟏𝟑, 𝟓𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
𝐉∆
Exercice 6
1° Energie mécanique totale E 0 de la bille avant le premier choc
𝐸0 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 Or EP = mgh0 et 𝐸𝐶 = 0 d’où 𝐄𝟎 = 𝐦𝐠𝐡𝟎 AN : 𝐄𝐦 = 𝟑𝟗𝟐𝐉
2°a. Valeur de E1
𝐄𝟏 = 𝟎, 𝟖𝟎𝐄𝟎 AN : 𝐄𝟏 = 𝟑𝟏𝟑, 𝟔𝐉
Variation de l’énergie mécanique lors du premier choc
∆𝐄 = 𝐄𝟏 − 𝐄𝟎 AN : ∆𝐄 = −𝟕𝟖, 𝟒𝐉
b. Hauteur maximale h1
𝐄
E1 = mgh1 ⇒ 𝐡𝟏 = 𝟏 AN : 𝐡𝟏 = 𝟖𝟎𝐦
𝐦𝐠
c. Explication : il n’y a pas de frottements dans l’air donc l’énergie mécanique est une
constante
3°Hauteur maximale h2
𝟎,𝟖𝐄𝟏
E2 = mgh2 Or E2 = 0,80E1 d’où 𝐡𝟐 = AN : 𝐡𝟐 = 𝟔𝟒𝐦
𝐦𝐠
Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique
135

4°a. Énergie mécanique En de la bille après le ne choc, en fonction de E0 et n


E1 = 0,80E0 ; E2 = 0,80E1 Or E1 = 0,80E0 donc E2 = (0,80)2 E0
𝐧
On peut donc conjecturer : 𝐄𝐧 = (𝟎, 𝟖𝟎) 𝐄𝟎
b. Hauteur maximale hn de remontée après le ne choc en fonction de h0 et n
En = (0,80)n E0 Or E0 = mgh0 et En = mghn donc 𝐡𝐧 = (𝟎, 𝟖𝟎)𝐧 𝐡𝟎
c. Energie mécanique E6
𝐄𝟔 = (𝟎, 𝟖𝟎)𝟔 𝐄𝟎 AN : 𝐄𝟔 = 𝟏𝟎𝟐, 𝟕𝟔𝐉
Hauteur maximale h6
𝐡𝟔 = (𝟎, 𝟖𝟎)𝟔 𝐡𝟎 AN : 𝐡𝟔 = 𝟐𝟔, 𝟐𝟏𝐦
Vitesse de la balle juste avant le 7e choc
1 𝟐𝐄𝟔
E6 = mv6 2 ⇒ 𝐯𝟔 = √ AN : 𝐯𝟔 = 𝟐𝟐, 𝟕𝐦. 𝐬 −𝟏
2 𝐦
Exercice 7
b. Enoncé du théorème de l’énergie cinétique
La variation de l’énergie cinétique d’un système matériel entre deux instants est égale
à la somme algébrique des travaux de toutes les forces extérieures appliquées à ce
système entre ces 2 instants.
b. Vitesse en B, en C et en D
Appliquons TEC au chariot entre A et B : 𝛥EC = ∑A→B W(Fext )
1
ECB − ECA = WA→B (P ⃗⃗) + WA→B (R
⃗⃗) ⇒ mvB ² − 0 = mgℎ𝐵 + 0 avec hB=Lsinα
2
𝐯𝐁 = √𝟐𝐠𝐋𝐬𝐢𝐧𝛂 AN : 𝐯𝐁 = 𝟒, 𝟏𝟔𝐦. 𝐬 −𝟏
A
Appliquons TEC au chariot entre A et C
𝑅⃗⃗
𝛥EC = ∑A→C W(Fext ) ⇒ ECC − ECA = WA→C (P ⃗⃗) + WA→C (R⃗⃗) A hD
1 D
mvC ² − 0 = mgℎ𝐶 + 0 avec hc= Lsinα + r(1-cosα) hC
2
𝐯𝐂 = √𝟐𝐠[𝐋𝐬𝐢𝐧𝛂 + 𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛂)] AN : 𝐯𝐜 = 𝟒, 𝟒𝐦. 𝐬 −𝟏 hB
O
Appliquons TEC au chariot entre A et D α
B
𝛥EC = ∑A→D W(Fext ) ⇒ ECD − ECA = WA→D (P ⃗⃗) + WA→D (R ⃗⃗) 𝑃⃗⃗ α C
1
mvD ² − 0 = mgℎ𝐷 + 0 avec hD=Lsinα–r(1+cosα)
2
𝐯𝐃 = √𝟐𝐠[𝐋𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝐫(𝟏 + 𝐜𝐨𝐬𝛂)] AN : 𝐯𝐃 = 𝟑, 𝟑𝟕𝐦. 𝐬 −𝟏
2°Energie mecanique en A
EmA = EcA + EpA Or EcA = 0 donc EmA = EpA soit EmA = mgZA
ZA = Lsinα + r(1 – cosα) d’où EmA = mg[Lsinα + r(1 – cosα)] AN: EmA = 1,93J
3°a. Expression de vD A
Appliquons TEC au chariot entre K et D K
𝛥EC = ∑K→D W(Fext ) 𝑅⃗⃗
A h’
ECD − EK = WK→D (P ⃗⃗) + WK→D (R
⃗⃗) D D
1
mvD ² − 0 = mgℎ𝐷 + 0 avec h’D =(L-x)sinα–r(1+cosα)
2
𝐯𝐃 = √𝟐𝐠[(𝐋 − 𝐱)𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝐫(𝟏 + 𝐜𝐨𝐬𝛂)] α
O
α
b. Valeur de x B
𝑃⃗⃗ α C
Le solide atteint le point D si et seulement si vD≥0
r(1 + cosα) r(1 + cosα)
2g[(L − x)sinα − r(1 + cosα)] ≥ 0 ⇒ 𝐿−𝑥 = ⇒x≤L−
sinα sinα
Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique
136

𝐫(𝟏+𝐜𝐨𝐬𝛂)
La valeur maximale de x est donc 𝒙𝟎 = 𝐋 − AN :𝐱𝟎 = 𝟎, 𝟔𝟓𝟒𝐦
𝐬𝐢𝐧𝛂

4°a. Intensité de 𝑓
Appliquons TEC au chariot entre A et B
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇒ ECB − ECA = WA→B (P ⃗⃗) + WA→B (𝑓⃗)
⃗⃗) + WA→B (R
1
mvB2 − 0 = mgℎ𝐵 + 0 − 𝑓AB avec hB=Lsinαet AB = L
2
1 𝐯𝟐
mvB2 − 0 = mgLsinα + 0 − 𝑓𝐿 ⇒ 𝒇 = 𝐦 (𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝐁 ) AN : 𝒇 = 𝟏, 𝟑𝟑𝟐𝐍
2 𝟐𝐋
b. Travail de 𝑓⃗ entre B et D
WB→D (𝑓⃗) = −𝑓𝐵𝐷 ̂ avec 𝐵𝐷̂ = 𝑟(𝜋 + 𝛼) 𝑓⃗ 𝑅⃗⃗
⃗⃗
𝐖𝐁→𝐃 (𝒇) = −𝒇𝒓(𝝅 + 𝜶) ⃗⃗
AN : 𝐖𝐁→𝐃 (𝒇) = −𝟏, 𝟏𝟏𝐍 A
c. Representation des forces
(voir figure ci-contre)
Exercice 8 𝑃⃗⃗
1°a. Expression des vitesses en fonction de r, g et θ
*Vitesse en B A
Appliquons TEC au chariot entre les positions A et B 𝑅⃗⃗
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⟺ ECB − ECA = W (P ⃗⃗) + W (R ⃗⃗) h1
B
1 θ
mvB ² − 0 = mgh1 + 0 avec h1=r(1-cosθ) O1 r
2
1 𝑃⃗⃗
mvB ² = mgr(1 − cosθ) ⇒ 𝐯𝐁 = √𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉)
2
*Vitesse en C
Appliquons TEC au chariot entre les positions B et C A
𝛥EC = ∑B→C W(Fext ) ⟺ ECC − EC B = W (P ⃗⃗) + W (R
⃗⃗)
B 𝑅⃗⃗
1 1
mvC ² − mvB ² = mgh2 + 0 avec h2 = BCsinθ = 2rsinθ θ r
2 2 O1
1 h2
mvC ² − mgr(1 − cosθ) = mg2rsinθ 2r
2
𝑃⃗⃗
𝐯𝐜 = √𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝟐𝐬𝐢𝐧𝛉) θ C
*Vitesse en D
Appliquons TEC au chariot entre les positions C et D : 𝛥EC = ∑C→D W(Fext )
ECD − ECC = W (P⃗⃗) + W (R⃗⃗) ⇒ 1 mvD ² − 1 mvC ² = 0 + 0 ⇒ vD = vC
2 2
O2
𝐯𝐃 = √𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝟐𝐬𝐢𝐧𝛉)
θ 2r
*Vitesse en E
Appliquons TEC au chariot entre les positions D et E 𝑅⃗⃗
E
𝛥EC = ∑D→E W(Fext ) ⇒ ECE − ECD = W (P ⃗⃗) + W (R
⃗⃗)
h3
1 1
mvE ² − mvD ² = −mgh3 + 0 avec h3=2r(1-cosθ)
2
1
2
1 D 𝑃⃗⃗
mvE ² − mvD ² = −mg2r(1 − cosθ) ⇒ vE = √vD 2 − 4gr(1 − cosθ)
2 2
Or vD = √2gr(1 − cosθ + 2sinθ) d’où 𝐯𝐄 = √𝟐𝐠𝐫(𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝟐𝐬𝐢𝐧𝛉 − 𝟏)
𝜋
b. Montrons que θ =
3
La piste DE représente un sixième de circonférence donc
̂ = 1 C (C circonférence du cercle : C = 2πr)
DE Or DE = rθ d’où θ=
π
6 3

Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique


137

c. Valeur numérique des vitesses


*Vitesse en B : 𝐯𝐁 = √𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉) AN : 𝐯𝐁 = 𝟑, 𝟏𝟔m.s-1
*Vitesse en C
𝐯𝐜 = √𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝟐𝐫𝐬𝐢𝐧𝛉) AN : 𝐯𝐜 = 𝟔, 𝟔𝟖m.s-1
*Vitesse en D : 𝐯𝐃 = 𝟔, 𝟔𝟖m.s-1
*Vitesse en E : 𝐯𝐄 = √𝟐𝐠𝐫(𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝟐𝐬𝐢𝐧𝛉 − 𝟏) AN : 𝐯𝐄 = 𝟒, 𝟗𝟔m.s-1
2°a. Montrons que Y = r(cosθ+2sinθ-1)
Appliquons TEC au chariot entre les positions A et E : 𝛥EC = ∑A→E W(Fext )
1
ECE − ECA = W (P ⃗⃗) + W (R⃗⃗) ⇒ mvE ² − 0 = mgY + 0
2
Or vE = √2gr(cosθ + 2sinθ − 1) d’où Y = r(cosθ+2sinθ−1)
b. Force de freinage
Appliquons TEC au chariot entre les positions A et D : 𝛥EC = ∑A→D W(Fext )
ECD − ECAB = W (P ⃗⃗) + W (R⃗⃗) + W (𝑓⃗) ⇒ 0 − 0 = mgh4 + 0 − 𝑓AD ̂
Or h4 = h1 + h2 = r(1-cosθ) + 2rsinθ = r(1 – cosθ + 2sinθ) et AD = rθ + 2r + r = r(θ + 3)
(𝟏−𝐜𝐨𝐬𝛉+𝟐𝐬𝐢𝐧𝛉)
d’où 0 = mgr(1 − cosθ + 2sinθ) − 𝑓r(θ + 3) ⇒ 𝒇 = 𝐦𝐠
(𝛉+𝟑)
AN : f = 1,10N
3° a. Energie mécanique
*En A : EmA = EcA + EpA
Choisissons le point A comme origine des altitudes
EmA = 0 + 0 ⇒ EmA = 0J
*En B : EmB = EmA conservation de l’énergie mécanique (pas de frottements )
EmB = 0J z
*En C EmC = 0J Ep0 0 A
*En D EmD = 0J O2
*En E EmE = 0J ZB B θ 2r
θ r
b. Déduction des vitesses 2r
ZE E
*Vitesse en B
1
EmB = EcB + EpB ⇒ 0 = mvB ² + mgZB θ
2 ZC C D
avec ZB = −r(1 − cosθ)
1
0 = mvB ² − mgr(1 − cosθ) ⇒ 𝐯𝐁 = √𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉) AN : 𝐯𝐁 = 𝟑, 𝟏𝟔m.s-1
2
*Vitesse en C
1
EmC = EcC + EpC ⇒ 0 = mvC ² + mgZC avec ZC = −[r(1 − cosθ) + 2rsinθ]
2
1
0 = mvC ² − mgr(1 − cosθ + 2sinθ) ⇒ 𝐯𝐜 = √𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝟐𝐫𝐬𝐢𝐧𝛉)
2
AN : 𝐯𝐂 = 𝟔, 𝟔𝟖m.s-1
*Vitesse en D
vD = vC car EpC = EpD donc 𝐯𝐃 = 𝟔, 𝟔𝟖m.s-1
*Vitesse en E
1
EmE = EcE + EpE ⇒ 0 = mvE ² + mgZE
2
1
Or ZE = -Y d’où 0 = mvE ² − mgY ⇒ 𝐯𝐄 = √𝟐𝐠𝐫(𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝟐𝐫𝐬𝐢𝐧𝛉 − 𝟏)
2
AN : 𝐯𝐄 = 𝟒, 𝟗𝟔m.s-1

Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique


138

Exercice 9 I
1°a. Expression de vB en fonction de g, r, h et vA B θ
Appliquons TEC au solide entre A et B 𝑅⃗⃗ α
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇒ ECB − ECA = W (P ⃗⃗) + W (R
⃗⃗) M
O
1 1
mvB ² − mvA ² = −mgH + 0 avec H = IO + OK H
2 2
1 1
mvB ² − mvA ² = −mg(r + h) ⇒ 𝐯𝐁 = √𝐯𝐀 ² − 𝟐𝐠(𝐫 + 𝐡) 𝑃⃗⃗
2 2 K
b. Vitesse minimale A
vB = √vA ² − 2g(r + h)
Le corps arrive en B avec une vitesse nulle donc
0 = √vA2 min − 2g(r + h) ⇒ 𝐯𝐀𝐦𝐢𝐧 = √𝟐𝐠(𝐫 + 𝐡) AN : 𝐯𝐀𝐦𝐢𝐧 = 𝟖𝐦. 𝐬 −𝟏
𝑅⃗⃗
2° a. Expression de la vitesse en M en fonction de 𝜃 B θ I
Appliquons TEC au solide entre B et M h’
𝛥EC = ∑B→M W(Fext ) ⇒ ECM − ECB = W (P ⃗⃗) + W (R
⃗⃗) M
O
1 1
mvM ² − mvB ² = mgh′ + 0 avec h′ = IMsinθ
2 2
1 𝑃⃗⃗
mvM ² = mgrsinθ ⇒ vM = √2grsinθ soit vM = √50sinθ
2
b. Déduction de la vitesse v0 en O A K
−𝟏
Au point O, θ = 90° donc vO = √50sin90 ⇒ 𝐯𝐎 = 𝟕, 𝟎𝟕𝐦. 𝐬
c. Energie mécanique au point O
𝟏
EmO = EcO + EpO ⇒ EmO = 𝐦𝐯𝐎 ² + 𝐦𝐠𝐡 AN : EmO = 8J
𝟐
d. Intensité des forces de frottement
Appliquons le théorème de l’énergie mécanique
ΔEm =WB→O (𝑓⃗) ⇒ E′mO − EmO = −𝑓BÔ avec ̂ = rπ
BO
2
1 𝜋 1 v 2 𝜋
mv′O ² + mgh − EmO = −𝑓𝑟 ⇒ m ( O) + mgh − EmO = −𝑓𝑟
2 2 2 3 2
𝐯𝐎 𝟐
𝟐𝐄𝐦𝐎 −𝐦( ) −𝟐𝐦𝐠𝐡
𝟑
𝒇= AN : 𝒇 = 𝟏, 𝟒𝟏𝐍
𝒓𝝅
3°a. Vitesses v’ et v juste après le choc
Relation de conservation de la quantité de mouvement
𝑝⃗𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑚𝑣⃗0 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑝⃗𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑚𝑣⃗ + 𝑚′𝑣′
Système pseudo-isolé : 𝑝⃗𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑝⃗𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 ⇒ ⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑣⃗0 = 𝑚𝑣⃗ + 𝑚′𝑣′
Après projection , on obtient : 𝑚𝑣0 = 𝑚𝑣 + 𝑚′𝑣′
Relation de conservation de l’énergie cinétique
1 1 1
𝐸𝑐𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑚𝑣0 2 ; 𝐸𝑐𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝑚𝑣 2 + 𝑚′𝑣′2
2 2 2
1 1 1
𝐸𝑐𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 = 𝐸𝑐𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 ⇒ 𝑚𝑣0 = 𝑚𝑣 + 𝑚′𝑣′2 ⇒ 𝑚𝑣0 2 = 𝑚𝑣 2 + 𝑚′𝑣′2
2 2
2 2 2
(𝒎−𝒎′)𝒗𝟎
𝑚𝑣0 − 𝑚𝑣 = 𝑚 𝑣 ′ ′
𝑚𝑣0 − 𝑚𝑣 = 𝑚 𝑣 ′ ′ 𝒗=
𝒎+𝒎′
{ ⇒ { ⇒ {
𝑚𝑣0 2 − 𝑚𝑣 2 = 𝑚′ 𝑣 ′ 𝑣0 + 𝑣 = 𝑣 ′ 𝒗′ =
𝟐𝒎𝒗𝟎
𝒎+𝒎′
𝐯 = 𝟑, 𝟎𝟑𝐦. 𝐬 −𝟏
AN : {
𝐯′ = 𝟏𝟎, 𝟏𝐦. 𝐬 −𝟏
Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique
139

b. *Vitesse v2
Appliquons TEC au solide entre O et le sol : 𝛥EC = ∑O→sol W(Fext )
1 1
⃗⃗)
ECsol − ECO = W (P ⇒ mv2 ² − mv² = mgh
2 2
𝐯𝟐 = √𝐯 𝟐 + 𝟐𝐠𝐡 AN : 𝐯𝟐 = 𝟒, 𝟖𝟏𝐦. 𝐬 −𝟏
*Vitesse v3
Appliquons TEC au solide entre O et le sol : 𝛥EC = ∑O→sol W(Fext )
⃗⃗) ⇒ 1 m′v3 ² − 1 m′v′² = m′gh
ECsol − ECO = W (P ⇒ 𝐯𝟑 = √𝐯′𝟐 + 𝟐𝐠𝐡
2 2
AN : 𝐯𝟑 = 𝟏𝟎, 𝟕𝟕𝐦. 𝐬 −𝟏
Exercice 10
I/ 1° a. Expression de T en fonction de m, g, h et vA
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇒ ECA − EC0 = W (P ⃗⃗) + W (T
⃗⃗)
𝟐 𝑅⃗⃗
1 𝐯
mvA ² − 0 = mgh − Th ⇒ 𝐓 = 𝐦(𝐠 − 𝐀 ) ⃗⃗⃗⃗
𝑇′
2 𝟐𝐡
b. Expression de T’ en fonction de h, VA, r et J∆
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⟺ EC𝑓 − ECi = W (P′ ⃗⃗⃗⃗) + W (R ⃗⃗⃗⃗)
⃗⃗) + W(T′
1 1 ⃗⃗⃗⃗
𝑃′ ⃗⃗
𝑇
J∆ ωA ² − 0 = 0 + 0 + ℳ(T′⃗⃗⃗⃗)θ ⇒ J∆ ωA ² = T′rθ
2 2 (S)
v 1 v 2 𝐉∆ 𝐯𝐀 ²
Or ωA = A et h = rθ d’où J∆ ( A) = T′h ⇒ 𝐓′ =
r 2 r 𝟐𝐫 𝟐 𝐡 𝑃⃗⃗
c. *Comparaison de T et T’
Poulie de masse négligeable donc T = T’
* Déduction de J∆
vA 2 J∆ vA ² 2mr2 h vA 2 𝟐𝐠𝐡
m (g − )= ⇒ J∆ = (g − ) ⇒ 𝐉∆ = 𝐦𝐫 𝟐 ( − 𝟏)
2h 2r2 h vA ² 2h 𝐯𝐀 ²
AN : 𝐉∆ = 𝟑, 𝟔𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝐤𝐠. 𝐦𝟐
2°Moment des forces de frottements
Appliquons TEC au disque
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⟺ ⃗⃗⃗⃗) + W (R
EC𝑓 − ECi = W (P′ ⃗⃗) + W(𝑓⃗)
1 vA
0 − J∆ ωA ² = 0 + 0 + ℳ(𝑓⃗)θ avec ωA = et θ = 2πn
2 r
1 vA 2 𝐉∆ 𝐯𝐀 ²
− J∆ ( ) = ℳ(𝑓⃗)2πn ⇒ ⃗⃗) = −
𝓜(𝒇
2 r 𝟒𝛑𝐧𝐫 𝟐
⃗⃗ −𝟐
AN : 𝓜(𝒇) = −𝟐, 𝟖. 𝟏𝟎 𝐍. 𝐦
II/ 1° Energie mécanique de (S) Z
EmA = EcA + EpA ZH
A ⃗R⃗
1 ZA
EmA = mvA2 + mgZA avec ZA = Lsinα + R(1 – cosα)
2
𝟏
EmA = mvA2 + mg[Lsinα + R(1 – cosα)]
𝟐 O‘ZD
AN: EmA = 27,16J D
2° *Vitesse de (S) en B α α Z
B
⃗P⃗ B
Appliquons la conservation de l’énergie mécanique CO
1
EmA = EmB ⇒ EmA = EcB + EpB ⇒ EmA = mvB ² + mgZB
2
avec ZB = R(1-cos α)

Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique


140

1 𝐄𝐦𝐀
EmA = mvB ² + mgR(1 − cosα) ⇒ 𝐯𝐁 = √𝟐 [ − 𝐠𝐑(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛂)]
2 𝐦
−𝟏
AN :𝐯𝐁 = 𝟒, 𝟕𝟏𝐦. 𝐬
*Vitesse de (S) en C
Appliquons la conservation de l’énergie mécanique
1
EmA = EmC ⇒ EmA = EcC + EpC ⇒ EmA = mvC ² + mgZC Or ZC = 0
2
1 𝟐𝐄𝐦𝐀
D’où EmA = mvC ² ⇒ 𝐯𝐂 = √ AN : 𝐯𝐂 = 𝟓, 𝟐𝟏𝐦. 𝐬 −𝟏
2 𝐦
*Vitesse de (S) en E
Appliquons la conservation de l’énergie mécanique
1
EmA = EmE ⇒ EmA = EcE + EpE ⇒ EmA = mvE ² + mgZE Or ZE = R
2
1 𝐄𝐦𝐀
donc EmA = mvE ² + mgR ⇒ 𝐯𝐄 = √𝟐 ( − 𝐠𝐑) AN : 𝐯𝐄 = 𝟒, 𝟏𝟒𝐦. 𝐬 −𝟏
2 𝐦
3° Hauteur maximale H
Appliquons la conservation de l’énergie mécanique
EmA = EmH ⇒ EmA = EcH + EpH ⇒ EmA = 0 + mgZH
𝐄𝐦𝐀
Or ZH = H donc EmA = mgH ⇒ 𝐇= AN : 𝐇 = 𝟏, 𝟑𝟔𝐦
𝐦𝐠
4° Appliquons la non-conservation de l’énergie mécanique
π
𝛥Em = W (𝑓⃗) ⇒ mgH′ − mgH = −𝑓d Or d = L+Rα + R
2
π 𝐦𝐠(𝐇 ′ −𝐇)
D’où mg(H′ − H) = −𝑓 [L + R (α + )] ⇒ 𝒇=− 𝛑 AN : 𝒇 = 𝟑, 𝟏𝟐𝐍
2 𝐋+𝐑(𝛂+ )
𝟐

Collection G.K. Énergie potentielle de pesanteur, énergie mécanique


141

COMPRESSIBILITE ET DILATATION DES GAZ


Exercice1
1° Un ballon contient de l’hélium, son volume est 10l lorsque la température et la
pression de l’hélium sont respectivement 10°C et 1000hPa.
a. Quelle quantité de matière nHe contient –il ?
b. Quelle masse d’hélium contient –il ? On donne MHe =4g.mol-1
c. Quel est le volume molaire des gaz. Retrouver nHe en utilisant ce volume molaire.
2° On lâche le ballon, il s’élève. A une certaine altitude, la température de l’hélium
est -6 °C, le volume du ballon est 25l. Quelle est alors la pression du gaz hélium ?
Exercice 2
Une bouteille de 5 litres contient un mélange de deux gaz: du méthane et de l’éthylène.
Lorsque la température est de 20°c la pression est de 6,2 bars.
1° En supposant que le mélange est assimilable à un mélange de gaz parfaits, calculer le
nombre de moles que contient la bouteille.
2° La masse de gaz est de 26g. Déterminer les compositions molaire et massique du
mélange.
3° Calculer la masse molaire de ce mélange.
4°a. Cette bouteille est mise en communication avec une autre bouteille de volume 2
litres initialement vide et les gaz se répandent dans les deux bouteilles.
La température finale du gaz dans les deux bouteilles est 20°c. Quelle est la nouvelle
pression du gaz?
b. On supprime la communication entre les deux bouteilles. On abaisse la
température de la plus grande de 10°c et on élève la température de la plus petite de
20°c. Donner la valeur des pressions dans les deux bouteilles.
Exercice 3
Une bouteille d’acier a un volume intérieur constant égal à 20l. Elle est remplie de
dioxygène comprimé. Le manomètre, couplé à la bouteille, indique que la pression
réelle à l’intérieure de la bouteille est 48 bars.
La bouteille et son contenu sont à une température ambiante 21°C.
1° Quelle quantité de matière de molécules O2, n1, contient –il ?
2° On utilise la bouteille. Après une semaine d’utilisation, le manomètre indique
41bars lorsque la température ambiante est 19°C.
a. Quelle quantité de matière de molécules O2, n2 reste –il dans la bouteille ?
b. Quelle quantité de matière O2, n3 ,a-t-on consommée ?
c. Quelle masse de dioxygène à t-on consommée ?
d. Les conditions moyennes d’utilisation du dioxygène ont été : température 20°C
pression 1bar.Quel volume de dioxygène a-ton utilisé ?
Exercice 4
Deux récipients A et B communiquent par
A B
l’intermédiaire d’un gros tuyau muni d’un robinet R. R
On appelle VA le volume de A et du tuyau jusqu’à R. vide
On appelle VB le volume de B et du tuyau jusqu’à R.
On donne VA=10L et VB=68L.

Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz


142

Initialement, le récipient A contient de l’air comprimé sous 10bars, à O°C ; le récipient


B est vide
1° On ouvre le robinet R, le gaz s’expanse très vite .Immédiatement après cette
détente, la pression du gaz dans A et B est 1,0 bar.
A quelle température θ le gaz est –il alors ?
2° Peu à peu le gaz se réchauffe et revient à la température 0°C.
Quelle est alors la nouvelle pression ?
Exercice 5
Un gaz est enfermé dans un récipient. On réduit son volume de manière isotherme de
ΔV = - 2dm3. Un manomètre relié au récipient montre que la pression du gaz est
multipliée par deux.
1° Qu’appelle-t-on gaz parfait ?
2° Calculer le volume initial du gaz.
3° Calculer sa masse sachant qu’il s’agit de dioxygène et que dans les conditions
initiales le volume molaire des gaz est Vm=24l.mol-1
Exercice 6
Une pompe à vide comprend un cylindre de volume V=5,0dm3. Elle sert à vider un
réservoir de volume Vo = 10dm3 où la pression initiale est Po = 1,00.105Pa. A chaque
coup de piston, le cylindre est d’abord mis en communication avec le réservoir et se
remplit de gaz. La température restant constante ; ensuite la communication avec le
réservoir est interrompue et le gaz présent dans le cylindre est rejeté dans
l’atmosphère.
1° a. Exprimer la pression P1 dans le réservoir après le premier coup de piston en
fonction de Po, Vo et V.
b. Exprimer de même, la pression P2 dans le réservoir après le deuxième coup de
piston en fonction de P1, Vo et V, puis Po, Vo et V
c. En utilisant un raisonnement par récurrence, trouver l’expression de la pression P n
dans le réservoir en fonction de Po, Vo, V et n.
2° Calculer la pression Pn après n = 20coups de piston.
Exercice 7
Dans un récipient de volume intérieur V=10L, on mélange à 0°C, 2,9g d’un alcane
gazeux et 12,8g de dioxygène. La pression qui règne à l’intérieur du récipient est
1021.102Pa.
1° Déterminer la masse molaire et les formules semi-développées de l’alcane.
2° On produit une décharge électrique dans le mélange.
a. Ecrire l’équation de la réaction de combustion qui se produit.
b. On ramène la température à 0°C ; la vapeur d’eau ce condense. Déterminer alors le
nombre de moles de molécules des différents gaz présents dans le mélange après
réaction.
c. Evaluer la pression P’ dans le récipient.
On négligera le volume d’eau condensée. On donne R=8,31J.K-1.mol-1.
Exercice 8
Un cylindre vertical, de sections s=100cm² est clos à une partie supérieure par un
piston de masse négligeable, mobile sans frottements.
Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz
143

1° Quelle masse de di-azote faut-il introduire dans le cylindre pour que le piston se
soulève à une hauteur h0=1m au dessus du fond ?
L’air extérieur et le di-azote sont à la même température T=20°C ; M(N)=14g.mol-1 ;
R=8,315unité S.I ; Pression extérieure atmosphérique P=1,05.105Pa.
2° On pose sur le piston, une surcharge de masse M=20kg. Le piston s’enfonce et, après
quelques oscillations, se fixe à la hauteur h1 au dessus du fond.
a. Calculer la hauteur h1 d’équilibre sachant que l’intensité de la pesanteur vaut
g=10N.kg-1.
b. Calculer la masse volumique ρ du di-azote dans ces conditions.
3° On chauffe maintenant le contenu du cylindre jusqu’à la température T’=100°C tout
en maintenant la surcharge en place.
a. A quelle hauteur h1’ le piston va-t-il se fixer ?
b. Quelle est la valeur de la masse volumique ρ’ du di-azote dans ces nouvelles
conditions ?
Surcharge
Piston

Di-azote (N2) h0 h1
Di-azote (N2)

Exercice 9
Dans le dispositif schématisé figureci- contre, le piston
a pour masse m=15kg et pour section S= 150cm2. x
Il est mobile sans frottement dans un cylindre d’axe Ox, x A
incliné de α=30° avec l’horizontale.Ce cylindre contient
O piston
du dioxyde de carbone CO2 .
On repère la position du piston par OA=x. α
La pression atmosphérique est 1010mbars.
1° Le piston est en équilibre dans la position repérée par x 1= 40cm. La température du
dioxyde de carbone est θ1=15°C.
a. Quelle est la pression du dioxyde de carbone ?
b. Quelle est la masse du dioxyde de carbone ?
2° Le piston est en équilibre dans la position repérée par x.Le dioxyde de carbone
gazeux est à la température absolue T.Exprimer T en fonction de x.
3° Le dioxyde de carbone est à la température θ 2=20°C et s’y maintiendra.
On pousse le piston lentement. Le piston s’équilibre dans une position repérée par
x2=35cm. Déterminer l’intensité de la force F, à exercer sur sa face supérieure
parallèlement à Ox, pour maintenir l’équilibre.
R2
Exercice 10
On considère le dispositif schématisé figure ci contre.
Il comprend un piston, étanche, de masse m= 2,0kg, mobile h
sans frottement dans un cylindre vertical, de section
B piston
S=20cm2. Ce cylindre est muni de deux robinets R1 et R2 et
d’un boulon étanche B qui permet de bloquer le piston au
h R1
milieu du cylindre. Dans cette position les deux chambres

Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz


144

ont la même hauteur h= 40cm.


La pression atmosphérique est de PA= 1,0.105 Pa.
1° Le piston est bloqué au milieu, R1 et R2 sont ouverts à l’air libre. On ferme R1, on
débloque le piston. Ce dernier descend et s’équilibre .Le bas du piston à une hauteur x
au dessus du fon du cylindre.Calculer x. On admettra que la température de l’air
emprisonné est restée constante égale à 20°C.
2° A quelle température faudrait-il porter l’air de la chambre inférieure si l’on voulait
faire remonter le piston à sa position de départ ?
3° Le piston est de nouveau bloqué au milieu, R1et R2 sont ouverts à l’air libre. On
ferme R 1 et R2. On débloque le piston. Ce dernier descend d’une hauteur y. Calculer y.
On admettre que la température de l’air emprisonné dans la chambre inférieure et
dans la chambre supérieure est restée constante, égale à 20°C.
Exercice 11
Considérons le tube schématisé ci-contre ; ses deux branches A
B
sont verticales et ont la même section interne. La pression 𝑙1
atmosphérique est PA = 77,5cm de mercure. La dénivellation h1
entre les deux surfaces du mercure est h1=10,4cm.
1° Quelle est la nouvelle pression P1 du gaz emprisonné dans
la branche B ? On l’exprimera d’abord en cm de mercure puis mercure gaz
son équivalent en hPA.
2° Dans les conditions correspondant à la figure, θ1 = 23°C ;
𝑙 1=20,5cm. On porte l’ensemble à la température θ2, le niveau du mercure baisse de
1,5cm à droite (et s’élève de 1,5cm à gauche). Déterminer θ 2. (On ne tiendra pas
compte de la variation de la masse volumique du mercure)
On donne : masse volumique du mercure μ = 13595kg. m−3 ; g = 9,81m. s −2
Exercice 12
Un ballon de volume V=500cm3 est relié d’une part, à un seringue
manomètre à air libre contenant du mercure et d’autre part,
à une seringue de volume utile v=50cm3 par l’intermédiaire
d’un tube fin muni d’un robinet R. Le robinet est initialement
ouvert. La hauteur de mercure est la même dans les deux
branches du manomètre. La température ambiante est mercure ballon
𝜃1 =20°𝐶. La pression atmosphérique est P0 = 1,01.105 Pa..
1° On pousse le piston de la seringue qui se vide complètement (on néglige le volume
du tube fin). On ferme R.Calculer la pression du gaz dans le ballon.Quel est le sens de la
dénivellation dans le manomètre ? (Le tube manométrique étant très fin, on néglige la
variation de volume résultant du déplacement du mercure)
2° On retire la seringue et on plonge le ballon dans un bain d’eau chaude, de
température𝜃2 =50°𝐶. Quelle est la nouvelle pression du gaz contenu dans le ballon ?
3° La ballon étant maintenu à la température 𝜃2 , on ouvre le robinet ; du gaz s’échappe.
Quelle est la quantité de gaz qui s’échappe ?

Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz


145

Corrigé
Exercice1
1°a. Quantité de matière nHe
𝐏𝐕 105 ×10.10−3
Gaz parfait : PV = 𝐧𝐇𝐞 RT ⇒ 𝐧𝐇𝐞 = AN :nHe = ⇒ 𝐧𝐇𝐞 = 𝟎, 𝟒𝟐𝟓𝐦𝐨𝐥
𝐑𝐓 8,31×283
b. Masse d’hélium
m
nHe = He ⇒ 𝐦𝐇𝐞 = 𝐧𝐇𝐞 𝐌𝐇𝐞 AN : 𝐦𝐇𝐞 = 𝟏, 𝟕𝐠
MHe
c. Volume molaire des gaz
C’est le volume d’une mole de gaz ; or gaz parfait donc : PVm = RT
𝐑𝐓
𝐕𝐦 = AN : 𝐕𝐦 = 𝟐𝟑, 𝟓𝒍. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
𝐏
Valeur de nHe
V
nHe = He AN : 𝐧𝐇𝐞 = 𝟎, 𝟒𝟐𝟓𝐦𝐨𝐥
Vm
2° Pression du gaz hélium
𝐕𝐓′
P ′ V′ = nHe RT′ Or PV = nHe RT d’où 𝐏′ = 𝐏 ′ AN : 𝐏′ = 𝟑, 𝟕𝟕. 𝟏𝟎𝟒 𝐏𝐚
𝐕 𝐓
Exercice 2
1° Nombre de moles que contient la bouteille
𝐏𝐕 6,2.105 ×5.10−3
PV = 𝐧RT ⇒ 𝐧= AN : n = ⇒ 𝐧 = 𝟏, 𝟐𝟕𝐦𝐨𝐥
𝐑𝐓 8,31×293
2° Compositions molaire du mélange
n = nCH4 + nC2H4 (1) et m = mCH4 + mC2 H4 ⇒ m = 16nCH4 + 28nC2H4 (2)
28n−m
On trouve nCH4 = AN : 𝐧𝐂𝐇𝟒 = 𝟎, 𝟕𝟗𝟕𝐦𝐨𝐥
12
m−16n
Et nC2H4 = AN : 𝐧𝐂𝟐𝐇𝟒 = 𝟎, 𝟒𝟕𝟑𝒎𝒐𝒍
12
Composition massique du mélange
𝐦𝐂𝐇𝟒 = 𝟏𝟔𝐧𝐂𝐇𝟒 AN : 𝐦𝐂𝐇𝟒 = 𝟏𝟐, 𝟖𝐠 ; 𝐦𝐂𝟐𝐇𝟒 = 𝟐𝟖𝐧𝐂𝟐𝐇𝟒 AN : 𝐦𝐂𝟐𝐇𝟒 = 𝟏𝟑, 𝟐𝐠
3° Masse molaire de ce mélange
𝐦
m = nM ⇒ 𝐌= AN : 𝐌 = 𝟐𝟎, 𝟓𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
𝐧
4°a. Nouvelle pression du gaz
Etat Initial Etat final Transformation isotherme
P P’ PV = P ′ (V + V′)
V VT = V + V’ 𝐕
T T On obtient : 𝐏′ = 𝐏
𝐕+𝐕 ′

n n AN : 𝐏 = 𝟒, 𝟒𝟐𝐛𝐚𝐫𝐬
b. Pressions dans les deux bouteilles
Bouteille de volume V
Etat initial Etat final Transformation isochore
P′ P1 𝐏′
P’ ; V ; T ; n1 P1 ; V ; T1 ; n1 = d’où 𝐏𝟏 = 𝐓𝟏 AN : 𝐏𝟏 = 𝟒, 𝟐𝟖𝐛𝐚𝐫𝐬
T T1 𝐓
Bouteille de volume V’
Transformation isochore
Etat initial Etat final P′ P2 𝐏′
P’ ; V’ ; T ; n2 P1 ; V’ ; T2 ; n2 = d’où 𝐏𝟐 = 𝐓𝟐 AN: 𝐏𝟐 = 𝟒, 𝟕𝟐𝐛𝐚𝐫𝐬
T T2 𝐓

Exercice 3
1° Quantité de matière n1 de molécules O2
Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz
146

𝐏𝐕
PV = n1 RT ⇒ 𝐧𝟏 = AN : 𝐧𝟏 = 𝟑𝟗, 𝟐𝟗𝐦𝐨𝐥
𝐑𝐓
2° a. Quantité de matière n2 de molécules O2 restante
𝐏′𝐕
P′V = n2 RT ⇒ 𝐧𝟐 = AN : 𝐧𝟐 = 𝟑𝟑, 𝟕𝟗𝐦𝐨𝐥
𝐑𝐓
b. Quantité de matière n3 de O2 consommée
𝐧𝟑 = 𝐧𝟏 − 𝐧𝟐 AN : 𝐧𝟑 = 𝟓, 𝟓𝐦𝐨𝐥
c. Masse de dioxygène consommé
𝐦𝟑 = 𝐧𝟑 𝐌𝐎𝟐 AN : 𝐦𝟑 = 𝟏𝟕𝟔𝐠
d. Volume de dioxygène utilisé
𝐧 𝐑𝐓
PV = n3 RT ⇒ 𝐕= 𝟑 AN :𝐕 = 𝟎, 𝟏𝟑𝟑𝟗𝐦𝟑 soit 𝐕 = 𝟏𝟑𝟑, 𝟗𝒍
𝐏
Exercice 4
1° Température θ du gaz
Gaz parfait :
Etat initial Etat final
P1 P2
P1 VA = nRT1 et P2 (VA + VB ) = nRT2
P1 VA P2 (VA +VB ) 𝐏𝟐 (𝐕𝐀 +𝐕𝐁 )𝐓𝟏
VA VA + VB = ⇒ 𝐓𝟐 =
T1 T2 T1 T2 𝐏𝟏 𝐕𝐀
n n AN : 𝐓𝟐 = 𝟐𝟏𝟑𝐊 soit 𝜽 = −𝟔𝟎°𝑪

2° Nouvelle pression
Transformation isochore
Etat initial Etat final P2 P′ 1 𝐏𝟐 𝐓𝟏
P2 ; VA+VB ; T2 ; n P’1 ; VA+VB ; T1 ; n = ⇒ 𝐏′ 𝟏 =
T2 T1 𝐓𝟐
AN : 𝐏′ 𝟏 = 𝟏, 𝟐𝟖𝐛𝐚𝐫
Exercice 5
1° Gaz parfait : Molécules ponctuelles n’exerçant entre elles aucune interaction à
distance, rebondissant sur les autres molécules ou sur les parois de façon parfaitement
élastique
Autre définition : Gaz idéal qui obéît rigoureusement aux lois de Boyle-Mariotte, de
Charles et d’Avogadro-ampère
2° Volume initial du gaz
Etat initial Etat final
P P’ = 2P
Variation isotherme
V V’ = V + ΔV PV = P′V′
T T’ = T On obtient : PV = 2P(V + ΔV)
n n Soit en fin : 𝐕 = −𝟐𝚫𝐕
AN ; V = −2(−2) soit 𝐕 = 𝟒𝐝𝐦𝟑
3° Masse de dioxygène
m V 𝐕 4×32
n= = d’où 𝐦= 𝐌 AN : m = soit 𝐦 = 𝟓, 𝟑𝟑𝐠
M Vm 𝐕𝐦 24

Exercice 6
1°a. Pression P1
1er coup de piston
Transformation isotherme
Etat initial Etat final 𝐏𝟎 𝐕𝟎
P0 ; V0 ; T0 ; n P1 ; V0+V ; T0 ; n P0 V0 = P1 (V0 + V) ⇒ 𝐏𝟏 =
𝐕𝟎 +𝐕

Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz


147

b. Pression P2 en fonction de P1, Vo et V


2ème coup de piston
Transformation isotherme
Etat initial Etat final 𝐏𝟏 𝐕𝟎
P1 ; V0 ; T0 ; n1 P2 ; V0+V ; T0 ; n1 P1 V0 = P2 (V0 + V) ⇒ 𝐏𝟐 =
𝐕𝟎 +𝐕

Pression P2 en fonction de Po, Vo et V


P1 V0 P0 V0 𝐕𝟎 𝟐
P2 = Or P1 = d’où 𝐏𝟐 = 𝐏𝟎 ( )
V0 +V V0 +V 𝐕𝟎 +𝐕
b. Pression Pn dans le réservoir en fonction de Po, Vo, V et n Réservoir
V0 1 V0 2
P1 = P0 ( ) et P2 = P0 ( )
V0 +V V0 +V
𝐧 Pompe à
𝐕𝟎 vide
On peut donc conjecturer 𝐏𝐧 = 𝐏𝟎 ( )
𝐕𝟎 +𝐕
2° Pression Pn après n = 20coups de piston
𝐕𝟎 𝟐𝟎
𝐏𝟐𝟎 = 𝐏𝟎 ( ) AN : 𝐏𝟐𝟎 = 𝟑𝟎𝐏𝐚
𝐕𝟎 +𝐕
Exercice 7
1° Masse molaire du mélange
Conservation de la quantité de matière
PV mO m malcane PV mO2
n = nO2 + nalcane soit = 2 + alcane ⇒ = −
RT MO2 Malcane Malcane RT MO2
𝐦
On déduit : 𝐌𝐚𝐥𝐜𝐚𝐧𝐞 = 𝐏𝐕𝐚𝐥𝐜𝐚𝐧𝐞
𝐦𝐎
𝟐
AN : 𝐌𝐚𝐥𝐜𝐚𝐧𝐞 = 𝟓𝟖𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏

𝐑𝐓 𝐌𝐎
𝟐
Formule semi-développé de l’alcane
FG : CxH2x+2 M=14x+2 = 58 On trouve x=4
FSD : CH3—CH2—CH2—CH3 ; CH3—CH—CH3
2°a. Equation CH3
13
C4H10 + O2 4CO2 + 5H2O
2
b. Nombre de moles après la réaction
*Réactif en défaut
mO 12,8 m𝐶 𝐻 2,9
𝑛0 𝑂2 = 2 = = 0,4mol ; 𝑛0 𝐶4𝐻10 = 4 10 = = 0,05mol
MO2 32 M𝐶4𝐻10 58
13
𝑛 = 0,325mol ⇒ le butane est en défaut.
2 0 𝐶4 𝐻10
*Composition
13
𝒏𝑶𝟐 = 𝑛0 𝑂2 − 𝑛0 𝐶4𝐻10 AN : 𝒏𝑶𝟐 = 0,075mol ; 𝒏𝑪𝑶𝟐 = 4𝑛0 𝐶4 𝐻10 = 𝟎, 𝟐𝒎𝒐𝒍
2
c. Pression P’ dans le récipient
Équation d’état des gaz parfaits
𝐧′
P’V = n’RT Or d’après 1° PV = nRT⇒ 𝐏′ = 𝐏
𝐧
n′ = nO2 + nCO2 = 0,275mol et n = n0 O2 + n0 C4H10 = 0,45mol AN : P’ = 4594,5Pa
Exercice 8
1° Masse de di-azote ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑔
A l’équilibre du piston, on a :

0 𝐹𝑔 force exercée par le gaz sur le piston
𝐹𝑔 = ⃗⃗
𝐹⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐹⃗ force exercée par l’air atmosphérique sur le piston 𝐹⃗ h0
Après projections on obtient F = Fg di-azote
Collection G.K. (N2) des gaz
Compressibilité et dilatation
148

Or Fg = PgS et F = PS d’où P = Pg
mN2 mN2 RT
Loi d’état des gaz parfaitsPg V = nRT ⇒ Pg V = RT ⇒ Pg =
M N2 M N2 V
mN2 RT 𝐏𝐌𝐍𝟐 𝐒𝐡𝟎
V = Sh0 On obtient P = ⇒ 𝐦𝐍𝟐 = AN : 𝐦𝐍𝟐 = 12,06g
MN2 Sh0 𝐑𝐓
2° Hauteur h1 d’équilibre ⃗⃗⃗⃗
𝐹′𝑔 force exercée par le gaz sur le piston
⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A l’équilibre du piston, on a :F Fg ′ + Mg⃗⃗ = ⃗⃗
0 𝐹⃗ force exercée par l’air atmosphérique
𝑀g⃗⃗ poids du piston
Après projections on obtient : F − F′g + Mg = 0 Or Fg’ = Pg’S et F = PS
Mg mN2 RT mN2 RT
donc P + = Pg ′ avec Pg′ = et Pg =
S M N2 V 1 M N2 V 0
Mg PV0
De plus Pg′ V1 = Pg V0 = PV0 (transformation isotherme) d’où P + = .
S V1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝑔′
Mg Ph0
En remplaçant V1 par Sh1 et V0 par Sh0, on obtientP + =
S h1
𝐏𝐡𝟎
𝐡𝟏 = 𝐌𝐠 AN : 𝐡𝟏 = 𝟎, 𝟖𝟒𝟎𝟔𝐦
𝐏+ h1
𝐒 𝐹⃗
b. Masse volumique du di-azote 𝑀g⃗⃗
𝐦𝐍
mN2 = ρV1 ⇒ 𝛒 = 𝟐 AN : 𝛒 = 𝟏, 𝟒𝟒. 𝟏𝟎−𝟑 𝐠. 𝐜𝐦−𝟑 soit 1,44kg.m3
𝐒𝐡𝟏
3°a. Hauteur h1‘ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹′′𝑔 force exercée par le gaz sur le piston
⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A l’équilibre du piston on a :F ⃗⃗
Fg ′′ + Mg⃗⃗ = 0 𝐹⃗ force exercée par l’air atmosphérique
𝑀g⃗⃗ poids du piston
Mg
Après projections on obtient F + Mg = Fg’’ avec Fg’’= Pg’’S et F = PS doncP + = Pg ′′
S
Mg nRT nRT′ ′ 𝐓′ ′
Or Pg ′ = P + donc Pg′′ = Pg′ ⇒ = ⇒ 𝐡𝟏 = 𝐡𝟏 AN : 𝐡𝟏 = 𝟏, 𝟎𝟕𝒎
S V1 V1 ′ 𝐓
Masse volume du di-azote
𝐦𝐍
mN2 = ρ′V1 ′ ⇒ 𝛒′ = 𝟐′ AN : 𝛒′ = 𝟏, 𝟏𝟑. 𝟏𝟎−𝟑 𝐠. 𝐜𝐦−𝟑 soit 1,13kg.m3
𝐒𝐡𝟏
Exercice 9
1° a. Pression du dioxyde de carbone
Fa + mg⃗⃗ + ⃗R⃗ = ⃗⃗
A l’équilibre du piston on a : ⃗F⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗ 0 ⃗⃗
R ⃗⃗1
F
x
⃗⃗⃗⃗
𝐹1 force exercée par le gaz sur le piston x
𝐹⃗𝑎 force exercée par l’air atmosphérique sur le piston
A
𝑚g⃗⃗ poids du piston ⃗⃗a
F
Projections sur l’axe x’x : F1−Fa− mgsinα+ 0 = 0 O 𝑚g⃗⃗
mgsinα
Or Fa = PaS et F = P1S donc P1 − Pa − =0 α
S
𝐦𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂
Soit 𝐏𝟏 = 𝐏𝐚 +
𝐒
15×9,8×sin30
AN : P1 = 101000 + ⇒ 𝐏𝟏 = 𝟏𝟎𝟓𝟗𝟎𝟎𝐏𝐚
150.10−4
b. Masse 𝑚𝐶𝑂2 du dioxyde de carbone
m𝐶𝑂2 𝐏𝟏 𝐒𝐱 𝟏 𝐌𝑪𝑶𝟐
Gaz parfait : P1 V1 = n𝐶𝑂2 RT1 Or n𝐶𝑂2 = et V1 = Sx1 d’où 𝐦𝑪𝑶𝟐 =
M𝐶𝑂2 𝐑𝐓𝟏
105900×150.10−4 ×0,4×44
AN : m𝐶𝑂2 = ⇒ 𝐦𝑪𝑶𝟐 = 𝟏𝟏, 𝟔𝟖𝐠
8,31×288
2° Expression de la température T en fonction de x
𝑃V 𝑃1 V1
Gaz parfait : PV = nRT et P1 V1 = nRT1 donc =
T T1

Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz


149

𝑃x 𝑃1 x1 𝐏𝐗
V = Sx et V1 = Sx1 donc = soit 𝐓= 𝐓𝟏
T T1 𝐏𝟏 𝐱 𝟏
3° Intensité de la force 𝐹⃗ 𝐹⃗2 force exercée par le gaz sur le piston
A l’équilibre du piston on a :F Fa + mg⃗⃗ + ⃗R⃗ = ⃗⃗
⃗⃗2 + ⃗F⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗ 0 𝐹⃗𝑎 force exercée par l’air atmosphérique
Projections sur l’axe x’x : F2−F−Fa− mgsinα+ 0 =0 𝑚g⃗⃗ poids du piston
mgsinα
Or Fa = PaS et F2 = P2S donc P2 S − F − Pa S − mgsinα = 0 ⇒ P1 = Pa +
S
Par suite : P2 S − F − P1 S = 0 ⇒ F = (P2 − P1 )S
𝑃2 V2 𝑃1 V1 𝑃2 x2 𝑃1 x1 𝐱 𝟏 𝐓𝟐
Gaz parfait : = ⇒ = donc 𝐅 = 𝐏𝟏 𝐒 ( − 𝟏) AN :𝐅 = 𝟐𝟓𝟖𝐍
T2 T1 T2 T1 𝐱 𝟐 𝐓𝟏

Exercice 10 𝐹⃗ force exercée par le gaz emprisonné


1° Valeur de x dans le compartiment inférieur
FA + mg⃗⃗ = ⃗⃗
A l’équilibre du piston, on a : ⃗F⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗ 0 𝐹⃗𝐴 force exercée par l’air atmosphérique
Projection suivant la direction de g⃗⃗ 𝑚g⃗⃗ poids du piston
R2
-F + FA +mg = 0 Or F = PS et FA = PAS
mg
D’où P = PA + (1)
S h
Transformation isotherme (température constante) ⃗F⃗
P h
PV = PAV0 Or V= Sx et V0= Sh d’où Px = PAh ⇒ x = A (2) B
P
PA h
(1) dans (2) ⇒ x = mg AN : x = 0,364m soit x = 36,4cm R1
PA + 𝑚g⃗⃗
S h x ⃗⃗⃗⃗⃗
FA
2° Température de la chambre inférieure
Transformation isobare (pression constante) R2
Vx V Sx Sh x h 𝐡
= 0 ⇒ = ⇒ = ⇒ 𝐓′ = 𝐓
T T′ T T′ T T′ 𝐱 h
0,4
AN : T ′ = × 293 ⇒ T = 322K soit T = 49°C ⃗⃗⃗⃗⃗
F1
0,364
B
3° Valeur de y
A l’équilibre du piston, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
F2 + mg⃗⃗ = 0 y
𝑚g⃗⃗ R1
Projection suivant la direction de g⃗⃗ h ⃗⃗⃗⃗⃗2
F
−F1+ F2+mg = 0 ⇒ –P1S + P2S + mg = 0
mg
𝐹⃗1 force exercée par le gaz emprisonné
P1 = P2 + (a) dans le compartiment inférieur
S
𝐹⃗2 force exercée par le gaz emprisonné
Transformation isotherme(température constante)
dans le compartiment inférieur
PA h
P1V1 = PAV0 Or V1=S(h−y) et V0 = Sh d’où P1(h−y) = PAh ⇒ P1= (b)
h−y
PA h
P2V2 = PAV0 Or V2=S(h+y) et V0 = Sh d’où P2(h+y) = PAh ⇒ P2= (c)
h+y
PA h PA h mg h+y h−y mg
(b) et (c) dans (a) ⇒ = + ⇒ (h−y)(h+y)
− (h−y)(h+y)
=
h−y h+y S PA hS
2y mg PA hS PA hS
= ⇒ 2y = h2 − y2 ⇒ 2
y +2 2
y−h =0
h2 −y2 PA hS mg mg
𝐲 𝟐 + 𝟖𝐲 − 𝟎, 𝟏𝟔
=𝟎
On reconnait une équation du second degré Δ =82-4×1×(-0,16) = 64,64
−8−√64,64 −8+√64,64
y1 = <0 impossible ; y2 = = 0,020m soit y = 2cm
2 2

Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz


150

Exercice 11 B
Pa A
1° Pression P1 du gaz emprisonné dans la branche B 𝑃1 𝑙1
Compression :
h1
* En cm de mercure
P1 − PA = h1 ⇒ 𝑃1 = 𝑃𝐴 + ℎ1 AN : 𝐏𝟏 = 𝟖𝟕, 𝟓𝐜𝐦
* En hPa
P1 − PA = μgh1 Or PA = μgH d’où 𝐏𝟏 = 𝛍𝐠(𝐇 + 𝐡𝟏 )

AN : 𝐏𝟏 = 𝟏𝟏𝟓𝟔, 𝟖𝐡𝐏𝐚
Pa A B
2° Température θ2
𝑙1
𝑙2
Etat initial Etat final h2 𝑃2
h1
P1 P2
V1 V2
T1 T2
n n

La quantité de gaz reste inchangée au cours de cette transformation


P V P V
Gaz parfaits : P1 V1 = nRT1 et P2 V2 = nRT2 On obtient : 1 1 = 2 2
T1 T2
𝑃1 = 𝑃𝐴 + μgℎ1 = μg(H + ℎ1 ) et 𝑃2 = 𝑃𝐴 + μgℎ2 = μg(H + ℎ2 ) avec ℎ2 = ℎ1 + 3
𝑉1 = 𝑆𝑙1 et 𝑉2 = 𝑆𝑙2 avec 𝑙2 = 𝑙1 + 1,5
𝑇1 = 𝜃1 + 273 et 𝑇2 = 𝜃2 + 273
μg(H+ℎ1 )𝑆𝑙1 μg(H+ℎ1 +3)𝑆(𝑙1 +1,5) (H+ℎ1 )𝑙1 (H+ℎ1 +3)(𝑙1 +1,5)
On aboutit à : = soit =
θ1 +273 θ2 +273 θ1 +273 θ2 +273
(𝑯+𝒉𝟏 +𝟑)(𝒍𝟏 +𝟏,𝟓)(𝛉𝟏 +𝟐𝟕𝟑)
On déduit : 𝛉𝟐 = (𝑯+𝒉𝟏 )𝒍𝟏
− 𝟐𝟕𝟑 AN : 𝛉𝟐 = 𝟓𝟓, 𝟓°𝐂
Exercice 12
1°Pression P2du gaz
Etat initial Etat final Gaz parfaits : P0 (V + v) = (n + n′)RT1
P0
et P2 V = (n + n′)RT1
Transformation isotherme :P0 (V + v) = P2 V
P0; V+v; P2; V; 𝐏𝟎 (𝐕+𝐯)
T1; n+n’ T1 ; n+n’ On déduit : 𝐏𝟐 =
𝐕
AN : 𝐏𝟐 = 𝟏, 𝟏𝟏. 𝟏𝟎𝟓 𝐏𝐚
2° Nouvelle pression P3du gaz Etat initial Etat final
P P
Transformation isochore : 2 = 3
T1 T2
𝐏𝟐 𝐓𝟐
On déduit : 𝐏𝟑 = AN : 𝐏𝟑 = 𝟏, 𝟐𝟐. 𝟏𝟎𝟓 𝐏𝐚 P2; V; P3; V;
𝐓𝟏 T1; n+n’ T2; n+n’
3° Quantité n’’ de gaz qui s’échappe
Etat initial Etat final 𝑛′′ = 𝑛 + 𝑛′ − 𝑥(x quantité restant dans le ballon)
Or P2 V = (n + n′)RT2 et P0 V = xRT2
𝐕
P0; V;
D’où 𝐧′′ = (𝐏𝟐 − 𝐏𝟎 )
P3; V; 𝐓𝟐
T2; n+n’ T2 ; x’
AN : 𝐧′′ = 𝟑, 𝟗𝟏. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥

Collection G.K. Compressibilité et dilatation des gaz


151

TRAVAIL ET CHALEUR - CALORIMÉTRIE


Exercice 1
Une meule de masse M=80kg, de rayon R =10cm est lancée à 1500trs .min -1. C’est un
cylindre homogène tournant autour de son axe de symétrie ∆. Elle est freinée jusqu’à
l’arrêt par le patin de masse m’=50g, de chaleur massique C’= 400 J.kg -1K-1.
1° Déterminer le travail de frottement reçu par la meule lors de ce freinage.
2° La moitié de la chaleur dégagée sert à échauffer le patin du frein.
Quelle est l’augmentation de température de ce patin ?
Exercice 2
1° Un calorimètre à vide, a la température ambiante θ1= 19,6°C. On verse dans ce
calorimètre 200g d’eau à θ2= 40,3°C. On agite, la température à l’équilibre thermique
est θ3 =37,7°C. Calculer la capacité calorifique du calorimètre ?
2° Quelle aurait été la température d’équilibre si on avait versé 400g d’eau, toujours à
la température θ2 ?
Exercice 3
Un cylindre métallique de rayon 0,050m et de hauteur 0,10m tourne autour de son
axe à la vitesse constant e de 10tr.s-1. Il est soumis à un couple moteur et à une force
de freinage F qui s’exerce tangentiellement sur le pourtour du cylindre et dont
l’intensité constante est F=40N. La masse volumique du métal constituant le cylindre
est µ=8,0.103kg.m-3 ; sa chaleur massique est C= 4,0.102 J.kg-1K-1. On néglige tous les
frottements en dehors de ceux représentés par la force de freinage.
1° Déterminer le moment du couple moteur.
2° Calculer le travail de ce couple pendant 1min. Quelle est la quantité de chaleur
produite pendant cet intervalle de temps.
3° Si l’on admet que 80% de la chaleur produite est transmise au cylindre, quel est
l’accroissement de la température du cylindre pendant l’intervalle de temps de 1min ?
4° Pour quelle vitesse de rotation constante, un cylindre de même dimensions mais
constitué d’un métal de masse volumique µ’=2,7.103 kg.m-3 et de chaleur massique
C’=8,0.102 J.kg-1K-1 s’échaufferait- il durant chaque minute comme le cylindre
précédent en étant soumis à la même force de freinage ? On suppose comme
précédemment que 80% de la chaleur produite est transmise au cylindre.
Exercice 4
1° Un calorimètre contient100g d’eau à 18°C. On y verse 80g d’eau à 60°C.
Quelle serait la température d’équilibre si la capacité thermique du calorimètre et de
ses accessoires était négligeable ?
2° La température d’équilibre est en fait 35,9°C. En déduire la capacité thermique du
calorimètre et de ses accessoires. Calculer la valeur en eau du calorimètre.
3° On considère de nouveau le calorimètre qui contient 100g d’eau à 18°C. On y plonge
un morceau de cuivre de masse 20g initialement placé dans de l’eau en ébullition.
La température d’équilibre s’établit à 19,4°C. Calculer la chaleur massique du cuivre.
4° On considère le même calorimètre contenant 100g d’eau à 18°C. On y plonge
maintenant un morceau d’aluminium de masse 30,2g près à la température de 100°C et
de chaleur massique 900J.kg-1K-1. Déterminer la température d’équilibre.
5° L’état initial restant le même, le calorimètre contenant 100g d’eau à 18°C. On y
introduit un glaçon de masse 25g à 0°C. Calculer la température d’équilibre. Reste-t-il
Collection G.K. Travail et chaleur -Calorimétrie
152

de la glace ? Si oui quelle masse ?Données :Ce=4,19kJ.kg-1.K-1 ; Lf=3,34.105J.kg-1


Exercice 5 θ(°C)
1° Pour un corps pur définir: chaleur massique; 8
chaleur latente de changement d’état. 0
2° Le graphe ci-dessous représente l’élévation de
température d’une masse de 1kg d’un corps pur, qui 3
est à l’état solide à 0°C à l’instant t=0 et qu’on chauffe 0
t(min
uniforme à raison de 2000J.min-1. 7
4 10)
On suppose qu’il n’y a aucune perte de chaleur.
a. Déterminez la chaleur massique du corps à l’état solide.
b. Déterminez la chaleur massique du corps à l’état liquide.
c. Quelle est la température de fusion du corps pur ?
d. Déterminez la chaleur latente de fusion du corps pur ?
3° Ce corps pur pris à 25°C est introduit dans un calorimètre contenant 500g d’eau à la
température de 5°C. Calculez la température d’équilibre thermique sachant que la
capacité calorifique du vase et ses accessoires vaut µ=120J.kg -1.
Exercice 6
1° Un calorimètre de capacité thermique négligeable contient 100g d’eau à 20°C. On y
introduit un morceau de glace de masse 20g initialement à la température 0°C.
Montrer qu’il ne reste pas de glace lorsque l’équilibre thermique est atteint. Calculer la
température d’équilibre.
2° Dans le système précédent on ajoute alors un second morceau de glace de masse
20g dont la température est de cette fois-ci de -18°C. Montrer que, lorsque l’équilibre
thermique est atteint il reste de la glace et que la température d’équilibre est 0°C.
Calculer alors les masse d’eau liquide et de glace en présence.
3° Dans l’ensemble précédent on introduit un autre glaçon de masse 20g à la
température -18°C. Quelle est la nouvelle température d’équilibre ? Calculer la masse
d’eau qui se congèle.
Exercice 7
Dans un calorimètre à eau de capacité calorifique totale équivalente à 5kg d’eau, on fait
tourner, à l’aide d’un moteur, des palettes qui fournissent du travail au système. Le
moteur entraine les palettes à vitesse constante 𝜔 =20trs/s. Le calorimètre de
diamètre D = 20cm est maintenu immobile à l’aide des masses marquées m. Quand le
système est en rotation, les masses ne reposent plus sur leur support : m = 4kg.
1° Quel est le moment de la force de frottement par rapport à l’axe de rotation ?
2° Quel est le travail de cette force quand le système fait un tour ?
3° On mesure la température de l’eau en fonction du temps : Les résultats obtenus sont
les suivants.
durée 0s 2min 4min 6min
température 17°C 20°C 22,8°C 25,6°C
a. Quelle est l’énergie reçue par le système
⃗⃗
entre la date t = 0s, état initial et la date 𝑇 ⃗⃗ empêche
𝑇
t = 6mn, état final. le calorimètre
de tourner
b. Déduire la chaleur massique C du fil non Δ
tendu
calorimètre. 𝑚𝑔⃗

Collection G.K. Travail et chaleur -Calorimétrie


153

Corrigé
Exercice 1
1° Travail de frottement reçu par la meule lors du freinage
Appliquons TEC à la meule
1
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⟺ EC𝑓 − ECi = W(𝑓⃗) ⇒ 0 − J∆ ω² = W(𝑓⃗)
2
1
Or ω = 2πN et J∆ = MR2 d’où 𝐖(𝒇 ⃗⃗) = −𝐌𝐑𝟐 𝛑𝟐 𝐍𝟐 ⃗⃗) = −𝟒𝟗𝟑𝟓𝐉
AN : 𝐖(𝒇
2
2° Augmentation de température du patin
1 ⃗⃗)|
|𝐖(𝒇
𝑄 = 𝑚′𝐶′∆𝜃 Or 𝑄 = |W(𝑓⃗)| d’où ∆𝜽 = ′ ′ AN : ∆𝜽 = 𝟏𝟐𝟑, 𝟒°𝑪
2 𝟐𝒎 𝑪
Exercice 2
1° Capacité calorifique du calorimètre
Chaleur échangée par le calorimètre : 𝑄1 = 𝜇𝐶𝑎𝑙𝑜 (𝜃3 − 𝜃1 )
Chaleur échangée par l’eau : 𝑄2 = 𝑚𝐶𝑒 (𝜃3 − 𝜃2 )
Enceinte adiabatique donc 𝑄1 + 𝑄2 = 0 ⟺ 𝜇𝐶𝑎𝑙𝑜 (𝜃3 − 𝜃1 ) + 𝑚𝐶𝑒 (𝜃3 − 𝜃2 ) = 0
𝐦𝐂 (𝛉 −𝛉 )
D’où 𝛍𝐂𝐚𝐥𝐨 = − (𝛉𝐞 𝟑 ) 𝟐 AN : 𝛍𝐂𝐚𝐥𝐨 = 𝟏𝟐𝟎𝐉. 𝐊 −𝟏
𝟑 −𝛉𝟏
2° Température d’équilibre
Chaleur échangée par le calorimètre : 𝑄1 = 𝜇𝐶𝑎𝑙𝑜 (𝜃𝑒 − 𝜃1 )
Chaleur échangée par l’eau : 𝑄2 = 𝑚′𝐶𝑒 (𝜃𝑒 − 𝜃2 )
Enceinte adiabatique donc 𝑄1 + 𝑄2 = 0 ⟺ 𝜇𝐶𝑎𝑙𝑜 (𝜃𝑒 − 𝜃1 ) + 𝑚′𝐶𝑒 (𝜃𝑒 − 𝜃2 ) = 0
𝛍 𝛉 +𝐦′𝐂𝐞 𝛉𝟐
𝛉𝐞 = 𝐂𝐚𝐥𝐨 𝟏 AN : 𝛉𝐞 = 𝟑𝟖, 𝟗°𝐂
𝛍𝐂𝐚𝐥𝐨+𝐦′𝐂𝐞
Exercice 3
1° Moment du couple moteur
Mouvement à vitesse constante : ∑ ℳ(Fext ) = 0 ⇔ ℳ(F⃗⃗) + 𝑀𝐶 = 0
Or ℳ(F ⃗⃗) = −FR d’où 𝓜𝐂 = 𝐅𝐑 AN : 𝓜𝐂 = 𝟐𝐉
2° Travail de ce couple
WC = PCt Or PC= ℳC ω avec 𝜔 = 2𝜋𝑁 d’où 𝐖𝐂 = 𝟐𝝅𝑵𝓜𝐂 𝐭 AN : 𝐖𝐂 = 𝟕𝟓𝟒𝟎𝐉
Quantité de chaleur produite
𝑄 = −𝑊(𝐹⃗ ) = 𝑊𝐶 AN : 𝐐 = 𝟕𝟓𝟒𝟎𝐉
3° Accroissement de la température du cylindre
𝑄’ = 𝑚𝐶∆𝜃 Or 𝑄’ = 80%𝑄 et 𝑚 = 𝜇𝑉 = 𝜇𝑅 2 𝜋ℎ d’où 0,8𝑄 = 𝜇𝑅2 𝜋ℎ𝐶∆𝜃
𝟎,𝟖𝑸
∆𝜽 = 𝟐 AN : ∆𝜽 = 𝟐, 𝟒°𝑪
𝝁𝑹 𝝅𝒉𝑪
4°Vitesse de rotation
𝑄’ = 𝑚′𝐶∆𝜃 Or 𝑄’ = 80%𝑄 et 𝑚′ = 𝜇′𝑉 = 𝜇′𝑅2 𝜋ℎ d’où 0,8𝑄 = 𝜇′𝑅 2 𝜋ℎ𝐶∆𝜃

𝑄 = −𝑊(𝐹 ) = 𝑊𝐶 =PCt = ℳC ωt = FRωt On déduit : 0,8FRωt = 𝜇′𝑅2 𝜋ℎ𝐶∆𝜃
𝝁′ 𝑹𝝅𝒉𝑪∆𝜽
Soit 𝛚 = AN : 𝝎 = 𝟒𝟐, 𝟒𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏 soit 6,75trs.s-1
𝟎,𝟖𝐅𝐭
Exercice 4
1° Température d’équilibre
.Chaleur échangée par l’eau contenue dans le calorimètre : Q1= m1Ce(θe – θ1)
. Chaleur échangée par l’eau chaude ajoutée : Q2=m2Ce(θe – θ2)
Enceinte adiabatique : Q1 + Q2 = 0 ⇒ m1Ce(θe – θ1) + m2Ce(θe – θ2)=0
𝐦 𝛉 +𝐦 𝛉
D’où 𝛉𝐞 = 𝟏 𝟏 𝟐 𝟐 AN : 𝛉𝐞 = 𝟑𝟔, 𝟔𝟕°𝐂
𝐦𝟏 +𝐦𝟐
Collection G.K. Travail et chaleur -Calorimétrie
154

2° *Capacité thermique du calorimètre


.Chaleur échangée par le calorimètre et son contenu : Q1= (m1Ce+µcalo)(θe – θ1)
. Chaleur échangée par l’eau chaude ajoutée : Q2=m2Ce(θe – θ2)
Enceinte adiabatique : Q1 + Q2 = 0 ⇒ (m1Ce+µcalo)(θe – θ1) + m2Ce(θe – θ2)=0
𝐦𝟐 𝐂𝐞 (𝛉𝐞 −𝛉𝟐 )
D’où µ𝒄𝒂𝒍𝒐 = − − 𝐦𝟏 𝐂𝐞 AN : µcalo = 32,3J.K-1
𝛉𝐞 −𝛉𝟏
*Valeur en eau du calorimètre
µ
µ𝑐𝑎𝑙𝑜 = mCe ⇒ 𝒎 = 𝒄𝒂𝒍𝒐 AN : m = 0,00771kg soit m=7,71g
𝐂𝐞
3° Chaleur massique du cuivre
Capacité thermique totale µT du calorimètre et de son contenu avant l’ajout du métal
cuivre : µ𝑻 = µ𝒄𝒂𝒍𝒐 + 𝒎𝟏 𝑪𝒆 = 𝟑𝟐, 𝟑 + 𝟎, 𝟏 × 𝟒𝟏𝟗𝟎 = 𝟒𝟓𝟏, 𝟑J.K-1
.Chaleur échangée par le calorimètre et son contenu : Q1= µT(θe – θ1)
. Chaleur échangée par le métal cuivre : Q2= mCuCCu(θe – θ2’)
Enceinte adiabatique : Q1 + Q2= 0 ⇒ µT(θe – θ1) + mCuCCu(θe – θ2’) =0
µ𝐓 (𝛉𝐞 −𝛉𝟏 )
𝑪𝑪𝒖 = − AN : 𝑪𝑪𝒖 = 𝟑𝟗𝟏, 𝟗𝟒J.K-1
𝐦𝐂𝐮 (𝛉𝐞 −𝛉𝟐 ′ )
4°a. Température d’équilibre
Chaleur échangée par le calorimètre et son contenu : Q1= µT(θe – θ1)
. Chaleur échangée par le métal aluminium : Q2= mAlCAl(θe – θ2’’)
Enceinte adiabatique : Q1 + Q2= 0 ⇒ µT(θe – θ1) + mAlCAl(θe – θ2’’) = 0
µ𝐓 𝛉𝟏 +𝐦𝐀𝐥 𝐂𝐀𝐥𝛉𝟐 ′′
𝛉𝐞 = AN : 𝛉𝐞 = 𝟐𝟐, 𝟕°𝐂
µ𝐓 +𝐦𝐀𝐥 𝐂𝐀𝐥
5° Température d’équilibre
.Chaleur que doit échangée le calorimètre et son contenu pour avoir une température
de 0°C : Q1= µT(0– θ1) = −451,3×18 = −8123,4J
.Chaleur échangée par la glace pour fondre entièrement à 0°C:
Q2=mgLf = 0,025×3,34.105= 8350J
Q1 + Q2= 226,6>0 ⇒ Il faut 226,6J pour que la glace fond entièrement.
On obtient donc un mélange eau+glace à 0°C.
*Masse de glace non fondue
𝐐 +𝐐
Q1+Q2= mgrLf ⇒ 𝐦𝐠 𝐫 = 𝟏 𝟐 AN : mg r = 6,78.10-4kg soit 0,678g
𝐋𝐟
Exercice 5
1° Chaleur massique : Quantité de chaleur qu’il faut fournir à une unité de masse de ce
corps pour élever sa température de 1°C sans modification de son état physique.
Chaleur latente de changement d’état d’un corps pur : quantité de chaleur échangée par
unité de masse de ce corps au cours de son changement d’état à température
constante.
2°a. Chaleur massique du corps à l’état solide
𝐐
Q = mCSΔθ ⇒ 𝑪𝑺 =
𝐦∆𝛉
Q = 2000×(4−0) = 8000J ; Δθ = (30−0) = 30°C d’où CS = 266,67J.kg-1.°C-1
b. Chaleur massique du corps à l’état liquide
𝐐
Q’ = mClΔθ ⇒ 𝑪𝒍 =
𝐦∆𝛉
Q’ = 2000×(10−7) = 6000J ; Δθ = (80−30) = 50°C d’où Cl = 120J.kg-1.°C-1
c. Température de fusion : 𝜽𝒇 = 30°C
Collection G.K. Travail et chaleur -Calorimétrie
155

d. Chaleur latente de fusion


𝑸′′
𝑄′’ = 𝑚𝐿𝑓 ⇒ 𝑳𝒇 =
𝒎
𝑄 ′′ = 2000×(7 − 4) = 6000J ⇒ 𝑳𝒇 = 6000J.kg-1
3° Température d’équilibre
.Chaleur Q1 échangée par le calorimètre contenant l’eau : Q1 = (m1C+µ)(θe−θ1)
. Chaleur Q2 échangée par le corps : Q2 = mSCS(θe−θ2)
Enceinte adiabatique : Q1 + Q2 = 0 ⇒ (m1C+µ)(θe−θ1) + mSCS(θe−θ2) =0
𝐦 𝐂 𝛉 +(𝐦𝟏 𝐂+𝛍)𝛉𝟏
𝛉𝐞 = 𝐒 𝐒 𝟐 AN : θe = 7,15°C
𝐦𝐒 𝐂𝐒 +𝐦𝟏 𝐂+𝛍

Exercice 6
1° Montrons qu’il ne reste pas de glace
.Chaleur que doit échanger l’eau contenue dans le calorimètre pour avoir une
température de 0°C : Q1= m1Ce(0– θ1) = 0,1×4190×(0-20) = – 8380J
. Chaleur que doit échanger la glace pour fondre entièrement à 0°C :
Q2 = m2Lf = 0,02×3,34.105 = 6680J
|𝑄1 | > |𝑄2 | ⇒ la glace fond entièrement
* Température d’équilibre
𝐐 +𝐐
Q1 + Q2 = (m1 + m2)Ce(0 – θe) ⇒ 𝛉𝐞 = − (𝐦 𝟏 𝟐)𝐂 AN : 𝛉𝐞 = 𝟑, 𝟒°𝐂
𝟏 +𝐦𝟐 𝐞
2° Montrons qu’il reste de glace
.Chaleur que doit échanger l’eau contenue dans le calorimètre pour avoir une
température de 0°C : Q’1 = ( m1+m2)Ce(0– θe) = 0,12×4190×(0 –3,4) = –1700J
. Chaleur que doit échanger la glace pour fondre entièrement à 0°C
Q’2 = m3Cgl(0– θ3) + m3Lf = 0,02×2100[0 – (– 18)] + 0,02×3,34.105 = 7436J
|𝑄′1 | < |𝑄′2 | ⇒ la glace ne fond pas entièrement
* Température d’équilibre
On obtient donc un mélange d’eau et de glace à 0°C
* Masse de glace en présence
𝐐′ 𝟏 +𝐐′ 𝟐
Q’1 + Q’2 = mglLf ⇒ 𝐦𝐠𝐥 = AN : mgl = 17,14.10−3 kg soit 𝐦𝐠𝐥 = 𝟏𝟕, 𝟏𝟒𝐠
𝐋𝐟
* Masse d’eau liquide en présence
ml = m1 + m2 + mgl→l ⇒ 𝐦𝐥 = 𝐦𝟏 + 𝐦𝟐 + 𝐦𝟑 − 𝐦𝐠𝐥
AN : ml = 100 + 20 + 20 − 17,14 ⇒ 𝐦𝐥 = 𝟏𝟐𝟐, 𝟖𝟔𝐠
3° * Température d’équilibre
.Chaleur que doit échanger l’eau liquide pour se congeler entièrement à 0°C
Q’’1= mlLs = – mlLf = – 0,12286×3,34.105= – 41035,24J
. Chaleur que doit échanger la glace pour que sa température soit 0°C
Q’’2= m3Cgl(0 – θ3) = 0,02×2100[0 – (–18)] = 756J
|𝑄′′1 | > |𝑄′′2 | ⇒ l’eau ne se congèle pas entièrement.
On obtient un mélange d’eau et de glace à 0°C
* Masse m de glace congelée
Soit m’ la masse d’eau liquide
Q′′ 1 +Q′′ 2
m = ml – m’ ⇒ m = ml – AN : m = 2,26.10−4 kg soit 𝐦 = 𝟐𝟐𝟔𝐦𝐠
Lf

Collection G.K. Travail et chaleur -Calorimétrie


156

Exercice 7
1°Moment de la force de frottement
Mouvement à vitesse constante
∑ ℳ(F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ext ) = 0 ⇒ ℳ(T⃗⃗) + ℳ(P ⃗⃗⃗⃗′ ) + ℳ(R ⃗⃗) + ℳ(𝑓⃗) = 0
⃗⃗
ℳ(T) + 0 + 0 + ℳ(𝑓) = 0 ⃗ ⇒ T. R + ℳ(𝑓⃗) = 0 Or T=mg
D’où 𝓜(𝒇) = −𝐦𝐠𝐑⃗⃗ ⃗⃗
AN :𝓜(𝒇) = −𝟒𝐍. 𝐦
2°Travail de la force de frottement
W(𝑓⃗) = ℳ(𝑓⃗)α Or 𝛼 = 2𝜋 d’où 𝐖(𝒇⃗⃗) = 𝓜(𝒇⃗⃗)𝟐𝛑
AN : 𝐖(𝒇 ⃗⃗) = −𝟐𝟓, 𝟏𝟑𝐉
3°a. Energie reçue par le système
* Entre t=0 et t=6min
-nombre de tours effectue par le système : n = ωt
-énergie reçue par le système
W =−W(𝑓⃗) × n ⇒ W = −𝐖(𝒇 ⃗⃗) × 𝛚𝐭 AN : W = 180956J
b. Chaleur massique du calorimètre
L’énergie reçue a servi à élever la température de l’eau donc W = Q
𝐖
Q = mC(θ2-θ1) ⇒ 𝐂= AN : C=4208,28J.kg-1.K-1
𝐦(𝛉𝟐 −𝛉𝟏 )

Collection G.K. Travail et chaleur -Calorimétrie


157

CHAMP ÉLECTROSTATIQUE
Exercice 1
Un pendule électrostatique est constitué par une petite boule B, portant la charge q,
positive, constante. On déplace ce pendule très, très lentement, il est en équilibre dans
chacune de ces positions.
1° Tout au long du déplacement, le pendule est incliné de α=20° avec la verticale. Que
peut –on dire de l’espace champ électrostatique ?
2° On modifie le réglage de la source du champ, de façon à obtenir en chaque point un
vecteur champ électrique ⃗⃗⃗⃗
𝐸’ opposé à 𝐸⃗⃗ précédent.
On constate que le pendule s’incline, dans l’autre sens du même angle α =20°.
Que peut–on en déduire relativement de la direction de 𝐸⃗⃗ (ou ⃗⃗⃗⃗
𝐸’)
3° Le pendule a pour masse m =3,0g. Calculer la force électrique qui agit sur lui.
4° Le champ est du à un condensateur plan, sous une tension U=1200V, d’épaisseur
d=25cm.
a. Déterminer le module de 𝐸⃗⃗ .
b. Faire une figure ou l’on indiquera les plaques, le signe portée par ces plaques, un
représentant du vecteur champ 𝐸⃗⃗ .
c. En déduire la charge q de la boule B.
Exercice 2 D
Quatre plaques métalliques A, B, C et D forment sans se toucher,
les parois latérales d’un parallélépipède rectangle, ouvert aux y
deux extrémités. O est le centre de symétrie de ce système. Ox A C
est perpendiculaire à A et C verticales. Oy est perpendiculaire à O x
B et D horizontales. La distance entre A et C, ou B et D est 2cm.
1° Les plaques B et D, non-chargées, ne jouent aucun rôle.
B
On applique entre A et C la d.d.p. VA –VC=100V.
Déterminer les coordonnées du champ électrique en O. Que peut- on dire du champ
entre les deux plaques A et C ?
2° On applique maintenant les tensions VA−VC =100V et VD−VB= 150V.
Déterminer les coordonnées du vecteur champ électrique crée en O.
Que peut–on dire du champ électrique dans l’espace délimité par les plaques ?
Dessiner quelques lignes de champ.
Exercice 3
Un condensateur a ses deux plaques A et B verticales, distantes de d=0,10m. On
applique la tension constante UAB= 4,0.104V.
Les plaques sont percées aux points A’ et B’ situés sur une même horizontale
perpendiculaire aux plaques. L’ensemble est placé dans un vide.
Des ions zinc II, Zn2+ de masse m = 1,16.10-25kg, pénètrent en A’ avec une vitesse
𝑣 A’ =1,0.105m.s-1.La charge élémentaire e=1,6.10-19C.
1° Quelles sont les caractéristiques de la force électrique 𝐹⃗ qui s’exerce sur chaque ion
entre les plaques A et B.
P
2° Evaluer le rapport , en désignant par P le poids d’un ion. Conclure.
F
3° Calculer l’énergie cinétique de chaque ion arrivant en B’, en joule et

Collection G.K. Champ électrostatique


158

en électron –volts
a. en utilisant le théorème de l’énergie cinétique,
b. en utilisant la conservation de l’énergie mécanique totale (E C+EP) où EP est
l’énergie potentielle électrique de l’ion, la position de référence étant l’ion en B’.
c. En déduire la vitesse d’un ion en B’.
Exercice 4 d
N
Deux plaques P1 et P2, planes et parallèles, entre lesquelles
règne un vide poussé, sont distantes de d=10cm. Elles sont x’ M R
O x
reliées respectivement aux pôles + et – d’un générateur
U
haute-tension qui délivre une tension continue U=500V.
1° Quels sont la direction, le sens et l’intensité du champ P1 P2

électrostatique 𝐸⃗⃗ , supposé uniforme, quirègne dans le + H.T. _


domaine D situé entre les deux plaques ?
2° Sur l’axe x’Ox perpendiculaire aux plaques, dont l’origine O est sur P 1 et qui est
orienté de P1 vers P2, on place les point M et N d’abscisses respectives xM=2cm et
xN=7cm. Calculer les différences de potentiels VO-VM, VO-VN, VM-VN.
3° Un électron pénètre dans le domaine D au point R avec une vitesse négligeable.
Donner les caractéristiques de la force électrostatique ⃗⃗⃗⃗ 𝐹𝑒 qui s’exerce sur lui.
Quelle est la vitesse de l’électron à son passage en N, en M, puis en O ?
4°Calculer le travail WNM(𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝑒 ) de la force ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒 lorsque l’électron se déplace de N à M.
Exercice 5
Dans cet exercice, on négligera le poids des ions devant les autres forces.
Les ions magnésium 24𝑀𝑔2+ et 26𝑀𝑔2+ sont produits sans vitesse initiale dans une
chambre d’ionisation (I) puis dirigés vers une chambre d’accélération (II) entre deux
plaques P et P’ soumises à une tension U1=VP-VP’ ; les ions traversent la plaque P’ en O2
et pénètrent en O dans un champ électrique uniforme 𝐸 ⃗⃗⃗⃗vertical (voir figure).
On donne e=1,6.10-19C, masse d’un nucléon
P P’ A
mO=1,66.10-27kg ; U1=104V.
S
1° Préciser sur un schéma le sens du champ O O2
O’
électrique 𝐸⃗⃗ et l’orientation de la tension U1 qui 1
O
permettent une accélération des ions dans la (I) (II) B
chambre d’accélération. (III)
2°a. Vérifier que les énergies cinétiques des deux types d’ions sont égales.
b. Calculer les vitesses respectives v1 et v2 des ions 24𝑀𝑔2+ et 26𝑀𝑔2+ lorsqu’ils
arrivent en O2.
3° Les ions pénètrent dans la chambre de déviation verticale en un point O situé à égale
distance des chacune des plaques A et B avec les vitesses v 1 et v2 précédentes.
a. Quel doit être le sens de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸2 pour que les ions soient déviés vers la plaque A ?
b. On applique entre les plaques A et B distantes de d=3cm une tension U 2=1200V.
Les ions 26𝑀𝑔2+ sortent de la chambre de déviation en un point S tel que O’S=d’=1cm.
On prendra, l’origine des potentielles au point O, on notera ainsi VO=0.
i1-Calculer les potentiels électriques des points A, B, S.
i2-Calculer les énergies potentielles des ions 26𝑀𝑔2+ en O et en S, en joule et en
électron-volt.
Collection G.K. Champ électrostatique
159

i3-En déduire l’énergie cinétique et la vitesse des ions 26𝑀𝑔2+ à la sortie de la chambre
de déviation.
Exercice 6 d
Une particule α (noyau d’atome d’hélium) produite par une vide
source radioactive, est émise au voisinage du point O avec une (α) R
vitesse négligeable. O x
1° Calculer quelle tension UP1P2 = U faut-il appliquer entre les
plaques P1 et P2, distantes de d=20cm pour que la particule U
traverse la plaque P2 en R, à la vitesse v=103km.s-1 ? P P
2° Donner les caractéristiques du camp électrique E (supposé source radioactive 2
1

uniforme) entre plaques.


3° Quelle est, en joule puis en électronvolt l’énergie cinétique de la particule à son
passage au point R.Masse de la particule α : 6,6.10-27kg ; q = +2e = +3,2.10-19C.
Exercice 7
Ce problème étudie de façon très simple la déviation d’un faisceau d’électron par des
plaques déflectrices P1 et P2, horizontales, dans P1 ++ + + + + + + + + + + + + + + + +
un tube cathodique ou règne le vide. l ++
M 𝑣⃗
Les électrons pénètrent en O entre les plaques x O
K
P1 et P2 a la vitesse horizontale ⃗⃗⃗⃗⃗
v0 et ressortent 𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗0 x
’l
en M. Le point O est à la même distance l=3cm ________________________
des deux plaques et v0=107m.s-1. P2
1° On établit entre les plaques la tension UP1P2 = U = 600V.
Déterminer la direction, le sens et l’intensité du champ électrostatique 𝐸⃗⃗ , suppose
uniforme, qui règne entre les plaques.
2° Donner les caractéristiques (direction, sens et intensité) de la force électrostatique
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒 qui agit sur l’électron puis : - la comparer à son poids et conclure ;
- justifier le sens de la déviation observée.
3° L’axe x’Ox pénètre dans le champ électrostatique en O et en ressort en K.
a. Montrer que la différance de potentiel entre les points O et K est nulle.
b. Calculer la d.d.p. VM-VK sachant que MK=1,3cm. En déduire la valeur de la d.d.p. VO-VM.
4° En appliquant le théorème de l’énergie cinétique à un électron entre ses passages en
O et M, calculer la vitesse v acquise par ce dernier à sa sortie du champ au point M.
Exercice 8
Dans un accélérateur électrostatique de type U
B
D A
tandem, on établit entre un point A relié à la terre
et un point B de l’appareil une tension U=18MV.
1° Que vaut la tension existant entre B et un autre point D relié à la terre ?
2° On fait arriver en A des ions I − : quel est le mouvement de ces ions ? Calculer en MeV
l’énergie cinétique 𝐸𝐶𝐵 de chacun d’eux en B en le supposant au repos en A.
3° En B ces ions subissent un épluchage de leurs électrons qui les transforme en ions
I10+ . Quel est le mouvement de ces ions ? Calculer, en MeV, l’énergie cinétique de
chacun de ces ions en D. Conclure.

Collection G.K. Champ électrostatique


160

Corrigé
Exercice 1
1° L’espace champ électrostatique est uniforme. (le pendule est en équilibre dans
chacune de ces positions)
2°Direction de 𝐸⃗⃗ (ou ⃗⃗⃗⃗
𝐸’) 𝛼
𝑦
𝐸⃗⃗ (ou ⃗⃗⃗⃗
𝐸’) sont perpendiculaires à la verticale
3° Module de la force électrique 𝐹 ⃗ ⃗⃗ 𝛼
𝑇
⃗⃗ = ⃗⃗
A l’équilibre de la charge : 𝐹⃗ + 𝑃⃗⃗ + 𝑇 0 𝑥′ 𝐹⃗ 𝑥
Projection suivant les axes
𝑥′𝑥 𝐹 + 0 − 𝑇𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0 𝐹 = 𝑇𝑠𝑖𝑛𝛼 (1) 𝑃⃗⃗
{ ⇒ {
𝑦′𝑦 0 − 𝑃 + 𝑇𝑐𝑜𝑠𝛼 = 0 𝑚g = 𝑇𝑐𝑜𝑠𝛼 (2) 𝑦′ ⃗E⃗
(1)/(2) conduit à 𝐅 = 𝒎𝐠𝒕𝒂𝒏𝜶 AN :𝐅 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟎𝟕𝐍
U
4°a. Module de𝐸⃗⃗
𝐔
U = Ed ⇒ 𝐄= AN : 𝐄 = 𝟒𝟖𝟎𝟎𝐕. 𝐦−𝟏
𝐝
b. Figure
(voir figure ci-dessus)
c. Charge q de la boule B
𝐅
F = qE ⇒ 𝐪= AN : 𝐪 = 𝟐, 𝟐𝟑. 𝟏𝟎−𝟔 𝐂
𝐄
Exercice 2
1°Coordonnées du vecteur champ électrique 𝐸⃗⃗ en O
VA > VC donc ⃗E⃗ = Ei⃗ (E
⃗⃗ descend les potentiels)
𝑉𝐴 − 𝑉𝐶 = 𝐸 . 𝐴𝐶⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⇒ 𝑉𝐴 − 𝑉𝐶 = 𝐸𝑑 (E ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AC ont même sens)
𝑽𝑨 −𝑽𝑪
𝑬= AN : 𝑬 = 𝟓𝟎𝟎𝟎𝐕. 𝐦−𝟏
𝒅
𝐄 = 𝟓𝟎𝟎𝟎
On a donc 𝐄 ⃗⃗ { 𝐱
𝐄𝐲 = 𝟎
Le champ entre les deux plaques A et C est uniforme et dirigé de A vers C.
2° Coordonnées du vecteur champ électrique 𝐸⃗⃗ crée en O
⃗E⃗ = ⃗E⃗1 + ⃗E⃗2 avec ⃗E⃗1 = E1⃗i et ⃗E⃗2 = −E2⃗j (VD>VB donc ⃗E⃗2 a le sens contraire de Oy)
𝑉 −𝑉 E2x = 0
𝐸2 = 𝐷 𝐵 AN : 𝐸2 = 7500V. m−1 On a donc ⃗E⃗2 { E = 7500
𝑑 2y
𝐄𝐱 = 𝟓𝟎𝟎𝟎
On déduit : 𝐄 {𝐄 = 𝟕𝟓𝟎𝟎 D
𝐲
Le champ électrique dans l’espace délimité par les y
plaques est uniforme. x C
A
O
Schéma des lignes de champ
(voir figure ci-contre)
Exercice 3 B
1° Caractéristiques de la force électrique 𝐹⃗
* Direction : perpendiculaire aux plaques
* Sens : de A’ vers B’
𝑈 𝟐𝐞𝐔𝐀𝐁
* Intensité : F = qE Or 𝐸 = 𝐴𝐵 donc 𝐅 = AN : 𝐅 = 𝟏, 𝟐𝟖. 𝟏𝟎−𝟏𝟑 𝐍
𝑑 𝐝
Collection G.K. Champ électrostatique
161

𝑃
2° Rapport
𝐹
𝐏 𝐦𝐠
= = 𝟖, 𝟗. 𝟏𝟎−𝟏𝟐
𝐅 𝐅
Conclusion : Le rapport est faible ; on peut donc négliger P devant F
3° Energie cinétique de chaque ion arrivant en B’
a. Utilisation du théorème de l’énergie cinétique,
Appliquons TEC à l’ion entre A’ et B’ : 𝛥EC = ∑A→B W(Fext )
1
ECB − ECA = WA→B (F ⃗⃗) ⟹ ECB − mvA′ 2 = q(VA − VB )
2
𝟏
𝐄𝐂 ′ = 𝐦𝐯𝐀′ 𝟐 + 𝟐𝐞𝐔𝐀𝐁 AN : 𝐄𝐂 ′ = 𝟏, 𝟑𝟑𝟖. 𝟏𝟎−𝟏𝟒 𝐉
𝐁 𝟐 𝐁
EC ′ = 1,338.10−14 /1,6.10−19 soit 𝐄𝐂 ′ = 𝟖𝟑𝟔𝟐𝟓𝐞𝐕
B 𝐁
b. Utilisation de la conservation de l’énergie mécanique totale
1
𝐸𝑚𝐴′ = 𝐸𝑚𝐵′ ⟹ 𝐸𝐶 ′ + 𝐸𝑃 ′ = 𝐸𝐶𝐵′ + 𝐸𝑃𝐵′ Or 𝐸𝑃𝐵 = 0 ; 𝐸𝑃 ′ = 𝑞𝑉𝐴′ et 𝐸𝐶𝐴 = mvA′ 2
A A A 2
1
Donc EC ′ = mvA′ 2 + 2eVA′
B 2
𝑈𝐴𝐵 = VA − VB = 𝑉𝐴 (VB = 0 potentiel de référence)
𝟏
𝐄𝐂 ′ = 𝐦𝐯𝐀′ 𝟐 + 𝟐𝐞𝐔𝐀𝐁
𝐁 𝟐
c. Vitesse d’un ion en B’
1 𝟐𝐄𝐂
𝐁′
EC ′ = mvB′ 2 ⇒ 𝐯𝐁 ′ = √ AN : 𝐯𝐁′ = 𝟒𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎𝒎. 𝒔−𝟏
B 2 𝒎
Exercice 4
1° Direction : perpendiculaire aux plaques P1 et P2
Sens : de P1 vers P2 d
𝐔
Intensité : U = Ed ⇒ 𝐄= AN : 𝐄 = 𝟓𝟎𝟎𝟎𝐕. 𝐦−𝟏 N
𝐝
2° Différences de potentiels M R
x’
* VO−VM x
O
𝑉0 − 𝑉𝑀 = 𝐸⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ⇒ 𝑉𝑂 − 𝑉𝑀 = 𝐸𝑑𝑂𝑀 (𝐸⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑀 ont même sens)
𝑽𝑶 − 𝑽𝑴 = 𝑬(𝒙𝑴 − 𝒙𝑶 ) AN : 𝑽𝑶 − 𝑽𝑴 =100V
U
* VO−VN P1 P2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⇒ 𝑉𝑂 − 𝑉𝑁 = 𝐸𝑑𝑂𝑁 (𝐸⃗⃗ et 𝑂𝑁
𝑉0 − 𝑉𝑁 = 𝐸⃗⃗ . 𝑂𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ont même sens) _
𝑽𝑶 − 𝑽𝑵 = 𝑬(𝒙𝑵 − 𝒙𝑶 ) AN : 𝑽𝑶 − 𝑽𝑵 =350V + H.T.
* VM−VN
𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑂 + 𝑉𝑂 − 𝑉𝑁 soit 𝑽𝑴 − 𝑽𝑵 = (𝑽𝑶 − 𝑽𝑵 ) − (𝑽𝑶 − 𝑽𝑴 )
AN : 𝑽𝑴 − 𝑽𝑵 =250V
3° * Caractéristiques de la force électrostatique ⃗⃗⃗⃗ 𝐹𝑒
Direction : perpendiculaire aux plaques P1 et P2
Sens : de P2 vers P1
Intensité : Fe = qE AN : 𝐅𝐞 = 𝟖. 𝟏𝟎−𝟏𝟔 𝐍
* Vitesse de l’électron à son passage en N
Appliquons TEC aux électrons entre R et N : 𝛥EC = ∑R→N W(Fext )
1
ECR − ECN = WR→N (F ⃗⃗) ⇒ mvN 2 − 0 = q(VR − VN )
2
Or VR − VN = VR − VO + VO − VN = −U + (VO − VN )

Collection G.K. Champ électrostatique


162

−𝟐𝐞[−𝐔+(𝐕𝐎 −𝐕𝐍 )]
D’où 𝐯𝐍 = √ AN : 𝐯𝐍 = 𝟕𝟐𝟔𝟐𝟕𝟑𝟎𝒎. 𝒔−𝟏
𝐦
* Vitesse de l’électron à son passage en M
Appliquons TEC aux électrons entre R et M
1
𝛥EC = ∑R→M W(Fext ) ⇒ ECR − ECM = WR→M (F ⃗⃗) ⇒ mvM 2 − 0 = q(VR − VM )
2
−𝟐𝐞[−𝐔+(𝐕𝐎 −𝐕𝐌 )]
Or VR − VM = VR − VO + VO − VM = −U + (VO − VM ) d’où 𝐯𝐌 = √
𝐦
AN : 𝐯𝐌 = 𝟏𝟏𝟖𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝒎. 𝒔−𝟏
* Vitesse de l’électron à son passage en O
Appliquons TEC aux électrons entre R et O
1
𝛥EC = ∑R→O W(Fext ) ⇒ ECR − ECO = WR→O (F ⃗⃗) ⇒ mv0 2 − 0 = q(VR − VO )
2
𝟐𝐞𝐔
Or VR − VO = −U d’où 𝐯𝟎 = √ AN : 𝐯𝟎 = 𝟏𝟑𝟐𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝒎. 𝒔−𝟏
𝐦
4°Travail WNM(𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝑒 ) de la force ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒
W(F ⃗⃗e ) = −𝑒(VN − VM ) ⇒ 𝐖(𝐅⃗𝐞 ) = 𝒆(𝐕𝐌 − 𝐕𝐍 ) AN : 𝐖(𝐅⃗𝐞 ) = 𝟒. 𝟏𝟎−𝟏𝟕 𝐉
Exercice 5
1° Sens du champ 𝐸⃗⃗ et orientationde U1
𝑞>0 donc 𝐸⃗⃗ a meme sens que 𝐹⃗ (direction ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂1 𝑂2 ) P P’
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸1 descend les potentiels donc VP>VP’ d’où le sens de U1 (voir figure) 𝐸⃗⃗
2°a. Vérifions que les énergies cinétiques sont égales O1 O2
Appliquons TEC à la particule entre O1 et O2
𝛥EC = ∑O1→O2 W(Fext ) ⇒ ⃗⃗)
ECO2 − ECO1 = WO1→O2 (F U1
ECO2 − 0 = q(VO1 − VO2 ) ⇒ ECO2 = qU1 = 2eU1
Ec n’est fonction que de U1 ; donc les deux particules ont même énergie cinétique.
b. Vitesse v1 et v2
1 1 2EC 4eU1
EC = mi vi ² mi = Aim0 donc EC = Ai m0 vi ² ⇒ vi = √ ⇒ vi = √
2 2 Ai m0 Ai m0
𝟒𝐞𝐔
*Pour l’ion 24𝑀𝑔2+ : 𝐯𝟏 = √ 𝟏 AN: 𝐯𝟏 = 𝟒, 𝟎𝟏. 𝟏𝟎𝟓 m.s-1
𝟐𝟒𝐦 𝟎

𝟒𝐞𝐔𝟏
*Pour l’ion 26𝑀𝑔2+ : 𝐯𝟐 = √ AN : 𝐯𝟐 = 𝟑, 𝟖𝟓.105m.s-1
𝟐𝟔𝐦𝟎

3°a. Sens de ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐸2
𝐹⃗ est dirigée vers la plaque A ; Or q > 0 donc 𝐹⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸2 ont meme sens.
b.i1- Potentiels
* Potentiels en A
𝑈 𝑑 A
𝐸2 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐴 − 𝑉𝑂 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝑂 = −𝐸2 . 𝑑𝐴𝑂 Or 𝐸2 = 2 , VO=0 et 𝑑𝐴𝑂 = S
𝑑 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸2
𝑼
Donc 𝑽𝑨 = − 𝟐 AN : VA = −600V O’
𝟐 O
* Potentiels en A
B
𝑉𝐵 − 𝑉𝑂 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐸2 . 𝑑𝐵𝑂 Or 𝐸2 = 𝑈2 , VO=0 et
𝐸2 . 𝐵𝑂 𝑑𝐵𝑂 =
𝑑
𝑑 2
𝑼𝟐
Donc 𝑽𝑩 = AN : VB = 600V
𝟐

Collection G.K. Champ électrostatique


163

* Potentiels en S
𝑈2 𝑼𝟐 𝒅′
𝑉𝑆 − 𝑉𝑂 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝐸2 . 𝑑′
𝐸2 . 𝑆𝑂 Or 𝐸2 = et VO=0 donc 𝑽𝑺 = −
𝑑 𝒅
AN : VS = -400V
i2-Energies potentiels
Epi = qVi⇒ Epi = 2eVi
-En O Ep0 = 0 car origine des potentiels
-En S EpS = 2eVS AN : EpS = −400eV soit EpS = −6,4.10-17J
i3- *Energie cinétique à la sortie
Conservation de l’énergie totale
EcO+EpO = EcS+EpS ⇒ EcS = 2eU1–EpS AN: EcS = 3,33.10-15J
*Vitesse à la sortie
1 2ECS
ECS = m2 vS ² Or m2 = 26m0 donc vs = √ AN : vS = 3,9.105m.s-1
2 26m0
Exercice 6
1° Tension U
Appliquons TEC à la particule entre O et R
𝛥EC = ∑O→R W(Fext ) ⇒ ⃗⃗) ⇒ 1 mv² − 0 = q(VO − VR )
ECR − ECO = WO→R (F
2
1
VO − VR = UP1P2 = U et q = +2e donc mv² = +2eU
2
𝐦𝐯² d
D’où 𝐔 = AN : 𝐔 = 𝟏𝟎𝟑𝟏𝟐, 𝟓𝐕 vide
𝟒𝐞
2° Caractéristiques du vecteur champ électrostatique 𝐸⃗⃗ (α) ⃗F⃗ R
-Direction : perpendiculaire aux plaques P1 et P2 O
x
-Sens : q>0 donc ⃗E⃗ et ⃗F⃗ ont même sens donc 𝐸⃗⃗ a le sens de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑅
𝐔 ⃗⃗
E
-Intensité : 𝐄 = AN : 𝐄 = 𝟓𝟏𝟓𝟔𝟐, 𝟓𝐕. 𝐦−𝟏 U
𝐝 P1 P2
3°Energie cinétique
𝟏 source radioactive
𝑬𝑪 = 𝐦𝐯²
𝟐
1
AN : EC = × 6,6. 10−27 × (106 )2 ⇒ 𝐄𝐂 = 𝟑, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟏𝟓 𝐉
2
EC = 3,3. 10−15 /1,6. 10−19 ⇒ 𝐄𝐂 = 𝟐𝟎𝟔𝟐𝟓𝐞𝐕
Exercice 7
P1 ++ + + + + + + + + + + + + + + +
1° Caractéristiques du champ électrostatique 𝐸⃗⃗ M
𝑣⃗
l +++ ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒
*Direction : perpendiculaire aux plaques P1 et P2 O
x K
*Sens : de P1 vers P2 ’l 𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗0 𝐸⃗⃗ x
*Intensité
𝑈 𝑼 P2 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
E= ⇒ E= AN : E = 104V.m-1
𝑑 𝟐𝒍
⃗⃗⃗⃗⃗
2° Caractéristiques de la force électrostatique𝐹𝑒
*Direction : perpendiculaire aux plaques P1 et P2
*Sens : q<0 donc 𝐹⃗𝑒 est dirigée de P2 vers P1
*Intensité
Fe = |𝒒|E AN : Fe = 1,6.10-15N
- Comparaison

Collection G.K. Champ électrostatique


164

𝐹𝑒 𝐹𝑒 1,6.10−15
= = = 1,8.1014
𝑃 𝑚𝑔 9,1.10−31 ×9,8
Conclusion : On peut négliger P devant Fe
- Justification du sens de déviation
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒 a la direction de P2 vers P1 d’où le sens de déviation
3°a. Montrer que UOK = 0
Les points O et K se situent dans la même surface équipotentielle ⇒ VO = VK
d’où UOK = VO – VK = 0
b.* D.d.p. VM-VK
VM-VK = 𝐸⃗⃗ .𝑀𝐾
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⇒ VM−VK =E.MK AN :VM−VK = 130V
*Déduction de VO – VM
VO = VK donc VO – VM = VK – VM = −(VM – VK ) AN : VO – VM = −130V
4° Vitesse v acquise à la sortie du champ au point M
Appliquons TEC à l’électron entre O et M
𝛥EC = ∑A→C W(Fext ) ⇒ ECM − ECO = W (Fe ⃗⃗⃗⃗⃗) ⇒ 1 m(v 2 − v02 ) = −e(VO − VM )
2
𝟐𝐞(𝐕𝐎 −𝐕𝐌 )
𝐯= √𝐯𝟎𝟐 − AN : 𝐯 = 𝟏, 𝟐. 𝟏𝟎𝟕 𝐦. 𝐬 −𝟏
𝐦
Exercice 8
1° Tension UBD existant entre B et un autre point D relié à la terre
UBA = VB − VA = U et UDA = VD − VA = 0
U U
(A et D sont reliés à la terre) ⃗⃗
E B ⃗⃗
E
D ⃗⃗ A
UBD = VB − VD = VB − VA + VA − VD = UBA + UAD F + ⃗
F⃗ −
D’où 𝐔𝐁𝐃 = 𝐔𝐁𝐀 = 𝐔 AN : 𝐔𝐁𝐃 = 𝟏𝟖𝐌𝐕
2° Mouvement des ions
𝑉𝐵 > 𝑉𝐴 donc 𝐸⃗⃗ et dirigé de B vers A. Comme les ions I− sont chargés négativement, la
force électrique 𝐹⃗ est de A vers B ; donc les ions I− se dirigent de A vers B.
Energie cinétique 𝐸𝐶𝐵 de chacun d’eux en B
Appliquons TEC aux ions entre A et B : 𝛥EC = ∑A→B W(Fext )
ECB − ECA = W (F ⃗⃗) ⇒ ECD − 0 = q(VA − VB ) ⇒ ECB = −qU
Or 𝑞 = −e d’où 𝐄𝐂𝐁 = 𝐞𝐔 AN : 𝐄𝐂𝐁 = 𝟏𝟖𝐌𝐞𝐕
3° Mouvement des ions
𝑉𝐵 < 𝑉𝐷 donc 𝐸⃗⃗ et dirigé de B vers D. Comme les ions I10+ sont chargés positivement,
la force électrique 𝐹⃗ est de B vers D ; donc les ions I10+ se dirigent de B vers D.
Energie cinétique 𝐸𝐶𝐷 de chacun d’eux en D
Appliquons TEC aux ions entre B et D : 𝛥EC = ∑B→D W(Fext )
ECD − ECB = W (F ⃗⃗) ⇒ ECD − ECB = q(VB − VD )
Or 𝑞 = +10e et VB − VD =U d’où 𝐄𝐂𝐃 = 𝟏𝟏𝐞𝐔 AN : 𝐄𝐂𝐃 = 𝟏𝟗𝟖𝐌𝐞𝐕

Collection G.K. Champ électrostatique


165

ÉNERGIE - PUISSANCE ÉLECTRIQUE-BILAN ÉNERGETIQUE


Exercice 1
Un circuit comprend en série :
-un générateur de f.é.m. E= 90V et de résistance interne r = 2Ω.
-un moteur électrique de résistance interne 1,5Ω,
-un rhéostat, dont la résistance est réglable,
-un interrupteur.
1° Lorsqu’on met le moteur sous une tension, l’arbre du moteur démarre avec une
vitesse nulle la f.c.é.m. du moteur est nulle. Quelle serait l’intensité I du courant s’il n’y
avait pas de rhéostat ?
Quelle doit être la valeur de R si l’on veut que I = 5A ? Quel est l’intérêt du rhéostat ?
2° Lorsque l’arbre a atteint sa vitesse de rotation, la f.c.é.m. du moteur est E’=80V. La
résistance R du rhéostat est ramenée à zéro. Quelle est l’intensité du courant dans le
circuit ? Calculer la puissance mécanique du moteur.
3° Les conditions étant celles du 2°, Calculer le rendement du moteur.
4° Le moteur élève verticalement une charge de masse m=50kg, à vitesse constante 𝑣.
Calculer 𝑣. On donne g=9,8m.s-1.
Exercice 2
On branche en série un générateur (E=12V, r= 1,0Ω) et un moteur.
1° Le moteur est bloqué. Quelle est sa f.c.é.m. ? Il est alors traversé par un courant
d’intensité I1=4,0A, déterminer sa résistance interne r’.
2° Le moteur fonctionne régulièrement, il donne alors une puissance mécanique
Pm= 9w. Montrer qu’il y a deux valeurs possibles pour la f.c.é.m. E’. Quelle valeur faut- il
garder sachant que le rendement du moteur est supérieur à 50%.
Exercice 3
Un électrolyseur a pour rendement η =30%. Il dissipe, en régime permanent, la
puissance calorifique Pcal =10W.
1° Calculer la puissance électrique reçue.
2° Calculer la puissance chimique donnée
3° La tension supportée par l’électrolyseur est U = 8V, déterminer sa résistance interne
et sa force contre électromotrice.
Exercice 4
On branche en série un générateur de f.é.m. E = 24V, de résistance interne r=5,0 Ω, un
moteur de f.c.é.m. E’, de résistance interne r’ et un ampèremètre.
Le moteur étant bloqué, l’ampèremètre indique I1 = 3,0A. Le moteur étant libéré et
animé d’un mouvement de rotation de vitesse angulaire 𝜔 = 180 tour/min,
l’ampèremètre indique I2 = 1,4A.
1° Faire le schéma du montage
2° Calculer E’ et r’
3° Calculer :
a. la puissance mécanique fournie par le moteur.
b. la quantité de chaleur par seconde cédée par effet joule dans l’ensemble du circuit.
c. définir et calculer le rendement du dispositif.
4° Calculer le moment du couple moteur.

Collection G.K. Energie ; Puissance ; Bilan d’énergie


166

Exercice 5
Aux bornes d’un générateur continu industriel, (f.é.m. : E=220V ; résistance interne :
r=0,40Ω), on branche, en série, un conducteur ohmique de résistance R=50Ω et un
moteur (f.c.é.m. E’ ; résistance interne : r’)
1° Quand on bloque le moteur, l’intensité dans le circuit prend la valeur I 1=4,3A.
a. En déduire la résistance interne r’ du moteur.
b. Quelle est la tension U1 à ses bornes ?
2° Lorsque le moteur tourne à son régime normal, l’intensité devient I2=1,5A.
Calculer :
a. la tension U2 aux bornes du moteur ;
b. la f.c.é.m. E’ du moteur ;
c. la puissance fournie par le générateur ;
d. la puissance thermique dissipée dans le circuit ;
e. la puissance utile du moteur ;
f. le rendement de l’installation.
Exercice 6
Deux point A et B d’un circuit électrique présentent entre eux une tension constante U.
On les relie par un conducteur ohmique, l’intensité du courant est I1=2A. Si l’on
remplace ce conducteur par un autre dont la résistance est supérieure de 2,5Ω à celle
du premier, l’intensité est alors I2=1,5A.
1° Calculer les résistances respectives des deux conducteurs.
2° On les monte en dérivation entre A et B. Quel est l’intensité du courant principal ?
3° Les deux conducteurs ainsi montés sont plongés dans un calorimètre contenant
m=500g de pétrole et dont la valeur en eau m’=30g. Le courant passe pendant 5min.
Quelle est la nouvelle température du pétrole sachant la température initiale du
pétrole est 𝜃1 = 15°𝐶. On donne 𝐶𝑒𝑎𝑢 = 4200J. kg. °C et 𝐶𝑝é𝑡𝑟𝑜𝑙𝑒 = 2100J. kg. °C
Exercice 7
U(V)
On réalise le montage de la figure1 dans lequel : E
3
-le générateur a une f.é.m. E réglable et une
B R A
résistance interne nulle, U 1,5
- le conducteur ohmique a une résistance R=10Ω, (E’, r) I2(A)
- l’électrolyseur possède les caractéristiques O 0,5
courant-tension idéale conforme à la figure 2. fig 1 fig 2
1° On fixe la f.é.m. du générateur à la valeur 1,2V. Déterminer les intensités I1 et I2 des
courants dans le conducteur ohmique et dans l’électrolyseur.
2° Répondre à la même question quand on choisit E = 2V.
3° On intercale désormais, entre le pole + du générateur de f.é.m. E=2V et le nœud A,
un rhéostat de 18Ω. Cela signifie que la résistance R’ de ce rhéostat peut prendre
n’importe quelle valeur entre 0 et 18Ω.
a. Quelles sont les nouvelles valeurs des intensités I1 et I2 lorsqu’on choisit R’=1Ω ?
b. Calculer, dans ce cas, la valeur en joule de l’énergie électrique qui, dans
l’électrolyseur, a exclusivement servi à produire les réactions chimiques aux
électrodes, l’électrolyse ayant durée 30minutes.
c. Au dessus de quelle valeur de la résistance R’ le courant cesse cesse-t-il de passer
dans l’électrolyseur.
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167

Exercice 8
1° Un circuit électrique comporte les éléments suivants disposés en série : une
alimentation stabilisée G1(e1=10V ; r1=0). Un accumulateur G2(e2, r2=0), un résistor
R=4Ω. G1 et G2 sont montés en opposition (la borne positive de G1 est reliée à la borne
positive de G2).
a. Faire le schéma du montage et indiquer le sens du courant dans le circuit
sachantque e2 est inférieur à e1.
b. Calculer e2 sachant que l’intensité du courant dans le circuit est I=1A.
c. En déduire l’énergie chimique Wch qui se stocke, « sous forme de produits
chimiques », dans l’accumulateur pendant t=2heures.
2° G2 alimente à présent le circuit schématisé ci-dessous. On choisi e2=6V.
Données : résistance de la lampe pour ce fonctionnement
A
R0=15Ω ; résistance de l’électrolyseur r3=2,4Ω ; f.c.é.m.
E’3=3V ; résistance du moteur r4=0,50Ω ; f.c.é.m. E’4=4V.
M
a. Déterminer I0, I3, I4 et I les intensités des courants G2
respectivement dans la lampe à incandescence, dans
l’électrolyseur, dans le moteur, dans l’accumulateur. B
b. Définir et calculer le rendement de ce circuit.
Exercice 9
Un moteur soumis à une tension U=200V est parcouru par
un courant d’intensité I=15A, monte verticalement à la M U
vitesse v=0,5m.s-1, une charge de poids P=3200N prise dans
un puits, par l’intermédiaire d’un système réducteur de
vitesse. Le rendement de ce système est r1=80%.
1° Calculez la puissance électrique consommée par le
moteur et la puissance mécanique qu’il fournit au système réducteur de vitesse.
2° Déduisez-en la valeur de la f.c.é.m. et la résistance interne du moteur.
3° Quel est le rendement de l’ensemble du dispositif (moteur-réducteur).
4° Lorsque la charge arrive au niveau du sol, on coupe le moteur et on l’immobilise. On
laisse de nouveau tomber dans le puits sans vitesse initiale en coupant le fil de
suspension.
On mesure la durée qui sépare la coupure du fil et la réception de son impact sur l’eau
par l’expérimentateur placé aux bords du puits : Δt=1,7s. Quelle est la profondeur du
puits ? Données : la vitesse du son C=340km.s-1 ; g=9,8m.s-2.
Exercice 10
1°Un circuit comprend deux générateurs G1 et G2 montés en opposition (voirfigure) et
dont les f.é.m. et les résistances internes valent respectivement :
(E1=40V ; r1=4Ω ), (E2=10V ; r2=1Ω)
La résistance des fils de jonction est négligeable.
a. Déterminer le sens et l’intensité du courant dans le circuit.
b. On ajoute en série un ampèremètre de résistance 5Ω.
Quelle indication donne-t-il ?
2° On enlève l’ampèremètre et on réunit les points A et B par un conducteur ohmique
de résistance R=3,2Ω. Le générateur G2, en opposition par rapport à G1, se comporte
comme un récepteur ; il est traverse par un courant qui va de A vers B.

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168

a. Calculer les intensités I1, I2 et I des courants qui passent dans G1, G2 et R.
b. Quelle est la valeur de R qui annulerait l’intensité I2 traversant G2.
3° On remplace la résistance R par un moteur de résistance interne r=1Ω et qui fournit
la puissance PU et on suppose que le sens des courants reste les mêmes que
précédemment.
a. Former l’équation qui permet de calculer, en fonction de PU, l’intensité I qui traverse
le moteur.
b. Quelle est la valeur maximale de PU ?
c. Déterminer les valeurs possibles de I lorsque le moteur fournit la puissance P=10W
Quel est le régime le plus intéressant ? Pourquoi ?

G1 G1

A R B

G2 G2
fig 1 fig 2
Exercice 11
Un treuil utilisé dans les travaux publics monte une charge treuil
de poids P=2000N à la vitesse v=1,2m.s-1. Il est actionné par électrique
un moteur électrique de f.c.é.m. E’ et de résistance r=1Ω.
Le moteur lui-même est alimenté en courant par un 𝑣⃗
générateur de résistance interne nul, délivrant à ces bornes
la tension U=220V. Le système moteur électrique+treuil
transforme l’énergie électrique fournit en énergie mécanique 𝑝⃗
servant au levage avec un rendement de 80%. En déduire :
1° la valeur de l’intensité I du courant débité par le générateur ;
2° la valeur de la f.c.é.m. E’ du moteur ;
3° la quantité de chaleur Q apparue dans le moteur au cours d’une heure de
fonctionnement.
Exercice 12
On dispose d’un générateur G dont la f.é.m. E est continue, I I1 A I2
mais réglable de 0 à 4V et dont la résistance interne est noté r. G
On branche en dérivation à ses bornes A et B : un électrolyseur (E,r) R
(E’,r’)
linéarisé de f.c.é.m. E’=2V et de résistance interne r’=0,5Ω et
B
un conducteur ohmique de résistance R=4Ω.
1° On suppose que r=0.
a. On fixe la valeur de E à 1V. Calculer les valeurs des intensités I, I1 et I2.
b. A partir de quelle valeur de E l’électrolyseur sera-t-il parcouru par un courant ?
c. Calculer les valeurs de I, I1 et I2 lorsqu’on fixe la valeur de E à 3V.
2° La valeur de r est maintenant 1Ω, reprendre toutes les questions du 1°.
Exercice 13
On réalise le montage de la figure ci-après
𝐸𝐵 = 4,5𝑉 ; 𝐸𝐶 = 12𝑉 ; 𝑅0 = 10𝑘𝛺 ; 𝑅𝐶 = 100𝛺

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169

Le transistor fonctionne en amplificateur de courant avec IC C


𝐼 R
β=200 et 𝑈𝑆 = 0,6𝑉.On rappelle 𝛽 = 𝐶 et 𝑈𝐵𝐸 ≈ 𝑈𝑆 . B IB
𝐼𝐵 C
1° Calculer IB, IC et UCE. RB
2° Montrer que la puissance UBEIB est négligeable devant la IE EC
puissance UCEIC qui représente donc la puissance consommée EB
E
par le transistor.
En déduire l’énergie calorifique Wcal apparaissant par effet joule dans le transistor en
une minute.
3° Comparer Wcal aux quantités de chaleurs QB et QC apparaissant par effet joule dans
les conducteur ohmiques RB et RC pendant la même durée.
Exercice 14 D
Un transistor N.P.N. dont le coefficient d’amplification vaut I1 I
β=100, est polarisé par un pont de résistances : R1=5kΩ ; R33
R1 I
R2=1kΩ ; R3=100Ω et R4. La tension d’alimentation est C
fournie par un générateur de résistance réglable et de f.é.m. I B E0
B
E0=24V.On mesure la tension UBE=0,6V ; de plus I3=10I1. I2
E
Calculer :
R2 R
1° les tensions dans les différentes branches ; 4

2° la valeur à choisir pour la résistance R4 ; I4


3° la valeur de la tension UCE ; A
4° a. la puissance Pg fournie par le générateur ;
b. la puissance totale Pj consommée par effet joule dans toutes les résistances ;
c. la puissance PT consommée dans le transistor. Faire le bilan énergétique du circuit.
Exercice 15
On se propose de faire le bilan de puissance d’un circuit électronique.
Le circuit étudié comporte essentiellement un amplificateur opérationnel (AO, 741)
monté sur le schéma ci-dessous.
Les valeurs résistantes sont : R1 = 10kΩ ; R2 = 100kΩ ; RU = 1000kΩ.
La mesure des tensions aux bornes des générateurs G, G1, G2 et aux bornes de la
résistance RU donne respectivement : Ue = 0,7V ; U1 = 15,13V ; U2 = 15,10V ; US = -7V.
Les générateurs G1 et G2 alimentant l’amplificateur opérationnel débitent
respectivement I1 = 1,55mA et I2 = 8,2mA.
1° Rappeler les deux relations fondamentales d’un AO parfait.
2° Montrer que l’intensité du courant traversant la résistance R1 est égale à Ie = 7.10-2mA.
3° Calculer : R2
a. la puissance Pe fournie par le générateur ; A E-
R1 S
b. la puissance utile PS reçue par la charge RU à la Ie -
IU
E+ +
sortie de l’AO ; I2 I1
Ue R
c. la puissance Pa fournie par l’alimentation (G1, G2) ; G1
US U
G2
d. le rendement de ce système électrique.
4° Déterminer :
𝑈
a. le gain Ga de l’AO c’est-à-dire le rapport 𝑆
𝑈𝑒
b. en déduire le type de montage.

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170

Exercice 16
Le montage amplificateur non-inverseur schématisé ci-dessous utilise un amplificateur
opérationnel parfait AO fonctionnant en régime linéaire.
Le générateur G a une f.é.m. E=3V et une résistance interne r=2Ω. La tension d’entrée
est appliquée sur l’entrée E+.
L’AO est bouclé par l’intermédiaire d’un résistor de résistance électrique R 2=103 Ω.
L’entrée E- est reliée à la masse par un résistor de résistance électrique R 1=500Ω.
1° Montrer la tension d’entrée Ue est égale à la f.é.m. E du générateur électrique.
2° Déterminer les sens et les intensités I1 et I2 des courants qui circulent dans les
conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2. R2
3° Etablir l’expression de la tension électrique de sortie U S E- - S
en fonction de la tension électrique d’entrée U e et de +
E+
résistances R1 et R2. R1 RU
4° Le gain A ou amplification en tension du montage est le Ue
rapport de la tension électrique de sortie US à la tension
électrique d’entrée Ue. Exprimer A en fonction de R1 et R2 et faire l’application
numérique. En déduire US.
5° La charge RU est un conducteur ohmique de résistance RU=5kΩ. Calculer l’intensité IS
du courant électrique débité par l’AO. Quel intérêt ce dispositif présente-t-il ?
Exercice 17
Un amplificateur opérationnel supposé parfait est utilisé dans un montage
amplificateur non inverseur (confrère figure). I1 A R2
La pile P maintient entre E et la masse une R1
I2
tension UE = 1,5V. L’utilisation entre S et M est -
équivalente à une résistance R0= 1KΩ. E +
1° Exprimer en fonction de UE, US, R1 et R2 les us RU
intensités I1 et I2 des courants dans R1 et R2. UE P
R M I
2° En déduire la relation Us = UE (1 + 2)
R1
3° R1 = 1KΩ, on veut obtenir US = 12V. Quelle doit être la valeur de R2 ?
4° Calculer la puissance électrique fournie par la pile P, la puissance électronique
consommée par Ru, R1 et R2 et la puissance électrique minimale fournie par
l’alimentation non représentée de l’A.O.
Exercice 18
Dans le montage ci-dessous, l’A.O. est parfait ; ses tensions de saturation sont
Vsat= 13V. L’intensité maximale du courant de sortie IS est de 25mA. On choisit :
RU=10kΩ ; la f.é.m. du générateur ; 1,5V.
1° Calculer la tension US aux bornes de la charge RU. R2=6kΩ
Vérifier que l’A.O. fonctionne bien en régime linéaire R1=1kΩ - IS S
2° Calculer les puissances éclectiques P1, P2, P3, PU +
consommées dans chaque résistance ainsi que la (E,r=0) RU
US
puissance Pg fournie par le générateur. R3=1kΩ
Comparer Pg à P1+P2+P3+PU. Interpréter.
3° Peut-on choisir pour RU une valeur très faible ? Pourquoi ? Quelle est la valeur
minimum pour RU.

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171

Corrigé
Exercice 1
1° Intensité I du courant
E−E′ E
Loi de Pouillet : I = Or E‘ = 0 donc I = AN : 𝐈 = 𝟐𝟓, 𝟕𝐀
r+r′ r+r′
Valeur de R
E 𝐄
Loi de Pouillet : I = ⇒ 𝐑 = − (𝐫 + 𝐫 ′ ) AN : 𝐑 = 𝟏𝟒, 𝟓𝛀
R+r+r′ 𝐈
Intérêt du rhéostat : il permet de diminuer l’intensité du courant dans le circuit.
2° Intensité du courant dans le circuit
𝐄−𝐄 ′
Loi de Pouillet : 𝐈 = AN : 𝐈 = 𝟐, 𝟖𝟔𝐀
𝐑+𝐫+𝐫′
Puissance mécanique du moteur
Pm = E’I AN : Pm = 228,8W
3° Rendement du moteur
𝐸′ 𝐄′
𝜂= Or U = E′ + r′I donc 𝛈 = ′ AN : 𝛈 = 𝟎, 𝟗𝟓 soit 𝛈 = 𝟗𝟓%
𝑈 𝐄 +𝐫′𝐈
4° Vitesse v
La puissance mécanique est donnée par P = 𝑚g𝑣
P
D’où 𝒗 = AN : 𝒗 = 𝟎, 𝟔𝟕𝒎. 𝒔−𝟏
𝒎𝐠
Exercice 2
1° Résistance interne r’ du moteur
E−E′ 𝐄
Loi de Pouillet : I1 = Or moteur bloqué : E‘ = 0 donc 𝐫′ = −𝐫 AN : 𝐫′ = 𝟐𝛀
r+r′ 𝐈𝟏
2°*Montrons qu’il y a deux valeurs possibles pour la f.c.é.m. E’
Bilan d’énergie : Pengendrée = Putile + Pjoule Or Pengendrée=EI , Putile=Pm et Pjoule=(r+r’)I2
d’où EI = P m + (r + r’)I2 soit 𝐈𝟐 − 𝟒𝐈 + 𝟑 = 𝟎
On reconnait une équation du second degré en I. ∆= √42 − 4 × 1 × 3 = 2
4−2 4+2
𝐼1 = = 1𝐴 et 𝐼2 = = 3𝐴
2 2
P
La f.c.é.m. du moteur est donnée par P= EI soit 𝑬= 𝒎
𝑰
Pour𝐼1 = 1𝐴, on a : 𝑬𝟏 = 𝟗𝑽 et pour𝐼2 = 3𝐴, on a : 𝑬𝟐 = 𝟑𝑽
* Valeur à garder
Calculons le rendement du moteur dans les deux cas
𝐸′ 𝐄′
𝜂= Or U = E′ + r′I donc 𝛈= ′ ′
𝑈 𝐄 +𝐫 𝐈
Pour 𝐼1 = 1𝐴, on a : 𝜼𝟏 = 𝟖𝟏, 𝟖% ; Pour 𝐼2 = 3𝐴, on a : 𝜼𝟐 = 𝟑𝟑, 𝟑%
Le rendement du moteur est supérieur à 50% donc la valeur à garder est 𝑬 = 𝟗𝑽
Exercice 3
1° Puissance électrique reçue
Pcal
Pch= ηP Or P = Pch +Pcal d’où P= AN : P = 14,3W
𝟏−𝜼
2° Puissance chimique
Pch= ηP AN :Pch = 4,3W
3° * Résistance interne r’ de l’électrolyseur
Pcal = r’I2 Or P= UI d’où 𝐫’ = P2cal 𝐔𝟐 AN : 𝒓’ = 𝟑, 𝟏𝟑𝜴
P
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172

* Force contre électromotrice E’ de l’électrolyseur


Pch = E’I Or P = UI d’où E’ = Pch 𝐔 AN : E’ = 2,4V
P
Exercice 4
1° Schéma du montage
(voir figure)
2° Valeurs de E’ et r’ M (E’,r’) (E,r)
* Moteur bloqué E’=0
E 𝐄
Loi de Pouillet : I1 = ⇒ 𝐫′ = −𝐫 AN : 𝐫′ = 𝟑𝛀
r+r′ 𝐈𝟏 A
* Moteur libéré E’≠0
E−E′
Loi de Pouillet : I2 = ⇒ 𝐄′ = 𝐄 − (𝐫 + 𝐫 ′ )𝐈𝟐 AN: 𝐄′ = 𝟏𝟐, 𝟖𝐕
r+r′
3°a. Puissance mécanique fournie par le moteur
P = E’I2 AN : P = 17,92W
b. Quantité de chaleur cédée par effet joule dans l’ensemble du circuit
Wj = (r + r’)I2²t AN : Wj = 15,68J
c. Rendement du circuit
*Définition : c’est le quotient de la puissance électrique utile à la puissance électrique
totale engendrée dans le circuit
P utile E′
*η= = AN : η = 0,5333 soit η = 53,3%
P engendrée E
4° Moment du couple moteur
P
P = ℳω ⇒ 𝓜= AN : 𝓜 = 𝟎, 𝟗𝟓𝑵. 𝒎
𝟐𝝅𝑵
Exercice 5
1°a. Résistance interne r’ du moteur
E−E′ E
Loi de Pouillet : I1 = Or moteur bloqué E‘=0 donc I1 =
R+r+r′ R+r+r′
𝐄
𝐫′ = − (𝐑 + 𝐫) AN : 𝐫 ′ = 𝟎, 𝟕𝟔𝛀
𝐈𝟏
b. Tension U1 aux bornes du moteur
𝐔𝟏 = 𝐫′𝐈𝟏 𝟐 AN : 𝐔𝟏 = 𝟏𝟒𝐕
2° a.Tension U2 aux bornes du moteur
UG = U2 + UR Or loi d’ohm aux bornes du générateur UG = E − rI2 et loi d’ohm aux
bornes du résistor UR = RI2 d’où 𝐔𝟐 = 𝐄 − (𝐑 + 𝐫)𝐈𝟐 AN : 𝐔𝟐 = 𝟏𝟎𝟔, 𝟔𝐕
b. F.c.é.m. E’ du moteur
Loi d’ohm aux bornes du moteur U2 = E′ + r ′ I2 U2
I2
D’où 𝐄′ = 𝐔𝟐 − 𝐫′𝐈𝟐 AN : 𝐄′ = 𝟏𝟎𝟓, 𝟒𝟔𝐕 UG
M
c. Puissance fournie par le générateur (E,r)
(E’,r’)
P = U2I2 AN : P = 159,9W UR
d. Puissance thermique dissipée dans le circuit R
Pth= (𝐑 + 𝐫 + 𝐫′)𝐈𝟐 𝟐 AN : Pth= 115,11W
e. Puissance utile du moteur
P = E’I2 AN : P = 158,19W
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173

f. Rendement de l’installation
𝐸′
𝜼= AN : 𝜼 = 𝟒𝟕, 𝟗%
𝐸
Exercice 6
1° Résistances respectives des deux conducteurs
Loi d’ohm aux bornes du conducteur ohmique
Conducteur R1 : U = R1 I1 ; Conducteur R2 : U = R 2 I2
𝟐,𝟓𝐈𝟐
Or R 2 = R1 + 2,5 d’où par identification : R1 I1 = (R1 + 2,5)I2 soit 𝐑𝟏 =
𝐈𝟏 −𝐈𝟐
On trouve 𝐑 𝟏 = 𝟕, 𝟓𝛀 et 𝐑 𝟐 = 𝟏𝟎𝛀
2° Intensité du courant principal
Loi d’additivité du courant : I = I1 + I2 . La tension entre A et B étant maintenue à U,
d’après 1° On a : I1 = 2A et I2 = 1,5A d’où 𝐈 = 𝟑, 𝟓𝐀
3° Nouvelle température du pétrole
La conservation de l’énergie implique que l’énergie dégagée par les résistors est égale à
l’énergie absorbée par le pétrole : Q = W
R R
Or W = 𝑅𝐼2 𝑡 avec R = R1 R 2 = 1 2
R1 +R2
Et Q = μT (θ2 − θ1 ) avec μT = μcalo + μpétrole = m′ Ce + mC
𝐑 𝟏 𝐑𝟐 𝟐
𝑰 𝒕
𝐑 𝟏+𝐑 𝟐
On déduit : 𝛉𝟐 = + 𝛉𝟏 AN : 𝛉𝟐 = 𝟐𝟖, 𝟒°𝐂
𝐦′ 𝐂𝐞 +𝐦𝐂
Exercice 7
1° *Intensité I1 dans le conducteur ohmique
Loi d’ohm aux bornes du conducteur ohmique U(v)
𝐄 E
UAB = E = RI1 ⇒ I1 = AN : I1 = 0,12A 3
𝐑
*Intensité I2 dans l’électrolyseur B R A
Pour une tension de 1,5V, l’intensité dans U 1,5
l’électrolyseur est nulle (figure 2) I2 = 0A (E’, r) I2(A)
2°*Intensité I1 dans le conducteur ohmique O
fig 1 fig 2 0,5
Loi d’ohm aux bornes du conducteur ohmique
𝐄
UAB = E = RI1 ⇒ I1 = AN : I1 = 0,2A
𝐑
*Intensité I2 dans l’électrolyseur
Loi d’ohm aux bornes de l’électrolyseur
E−E′ E
U = E = E’ + rI2 ⇒ I2 = R’
r I
3−1,5 I!
La figure 2 nous donne E’ = 1,5V et r= = 3Ω B R A
0,5−0
U
AN : I2 = 0,167A
I2
3°a. Intensités I1 et I2 (E’, r)
I = I1 + I2
U = E – R’I = RI1 ⇒ R’I + RI1 = E ⇒ (R’ + R)I1 + R’I2= E (1)
U = E – R’I = E’ + rI2 ⇒ R’I + rI2 = E – E’ ⇒ R’I1 + (R’ + r)I2 = E – E’ (2)
11I1 + I2 = 2 𝐈 = 𝟎, 𝟏𝟕𝐀
{ ⇒ {𝟏
I1 + 4I2 = 0,5 𝐈𝟐 = 𝟎, 𝟎𝟖𝐀
b. Energie électrique utile
WU = E’I22t AN : WU = 17,28J
Collection G.K. Energie ; Puissance ; Bilan d’énergie
174

c. valeur de R’
Loi d’unicité : UAB = E –R’I = RI = E’ (le courant ne passe pas dans l’électrolyseur)
E′ E−E′ 𝐄−𝐄 ′
I= et I = ′ d’où 𝐑′ = 𝐑 AN : R’ = 3,33Ω
R R 𝐄′
Exercice 8 R
1° Schéma du montage
(voir figure ci-contre) +
G1
G2
-
b. Valeur de e2
G2 fonctionne en récepteur
e −e
Loi de Pouillet : I = 1 2 Or r1 = r2 = 0 d’où 𝐞𝟐 = 𝐞𝟏 − 𝐑𝐈 AN : 𝐞𝟐 = 𝟔𝐕
R+r1 +r2
c. Energie chimique
WCh =e2It AN: WCh =43200J
2°a. *Valeur de I0
𝐞𝟐
UAB = e2 =R0I0 ⇒ 𝐈𝟎 = AN : I0 = 0,4A
𝐑𝟎
* Valeur de I3
𝐞𝟐 −𝐄 ′ 𝟑 A
UAB = e2 = E’3+r3I3⇒ 𝐈𝟑 = AN : I3 = 1,25A I0 I3 I4
𝐫𝟑
I
* Valeur de I4 M
𝐞𝟐 −𝐄 ′ 𝟒 G2
UAB = e2= E’4+r4I4⇒ 𝐈𝟒 = AN : I4 = 4A R0
𝐫𝟒 (E’3, r3) (E’4, r4)
* Valeur de I
B
I = I0+ I3 + I4 AN: I = 5,65A
b. Rendement du circuit
Définition: c’est le quotient de la puissance utile par la puissance engendrée par le
générateur
P 𝐄 ′ 𝐈 +𝐄 ′ 𝐈
η = P utile ⟹ 𝛈= 𝟑𝟑 𝟒𝟒 AN : η = 0,5825 soit 58,25%
engendrée 𝐞 𝟐𝐈
Exercice 9
1° * Puissance électrique consommée par le moteur
Pe=UI AN: Pe = 3000W
* Puissance mécanique Pm fournie au système réducteur de vitesse par le moteur
- Puissance mécanique développée par le système réducteur pour soulever la charge
Pm1=𝑃⃗⃗ . v
⃗⃗ = P.V AN : Pm1=1600W
- Valeur de Pm
Pm1=r1Pm AN : Pm = 2000W
2° Valeur de la f.c.é.m. E’ du moteur M
Pm U
Pm=E’I ⇒ E’= AN : E’ = 133,3V
𝐈
Résistance r
𝐔−𝐄 ′
U = E’ +r’I ⇒ 𝐫’ = AN : r’=4,4Ω
𝐈
3° Rendement de l’ensemble du dispositif
Pm=η Pe AN : η= 53,33%
4° Profondeur h du puits.
t1 : durée de chute de la charge ; t2 : durée du son
Collection G.K. Energie ; Puissance ; Bilan d’énergie
175

1
Chute libre de la charge : h = gt12 ; Mouvement rectiligne uniforme du son : h = Ct 2
2
ℎ 2 2h
La durée Δt = t1+t2⇒ Δt −t2= t1 donc (Δt −t2)²= t1² soit (𝛥𝑡 − ) =
𝐶 g
Plus simplement l’équation h²− 24742,8h + 334084 = 0
On reconnait une équation du second degré :
Δ = (24742,8)²− 4×334084 = 610869815,8
24742,8−√610869815,8 24742,8+√610869815,8
On a : ℎ1 = = 13,5𝑚 et ℎ2 = = 24729,3𝑚
2 2
ℎ2 n’est pas valable car hors domaine de définition t1 +t2> Δt
On a donc h = h1 = 13,5m
Exercice 10
1°a. Sens et intensité du courant G1
E1>E2 donc G1 fonctionne en générateur et G2 en récepteur I
(voir figure ci-contre) G2
𝐄 −𝐄
Loi de Pouillet : 𝐈 = 𝟏 𝟐 AN : 𝐈 = 𝟔𝐀
𝐫𝟏 +𝐫𝟐
b. Indication de l’ampèremètre
𝐄 −𝐄 G1
Loi de Pouillet : 𝐈′ = 𝟏 𝟐 AN : 𝐈′ = 𝟑𝐀 I’
A
𝐫𝟏 +𝐫𝟐 +𝐑
G2
2°a. Intensités I1, I2 et I dans G1, G2 et R I1
G1
Loi des noeuds: Au noeud A, on a I1 = I + I2 A R B
Loi d’ohm aux bornes du générateur G1 : UAB = E1− r1I1 I
Loi d’ohm aux bornes du générateur G2 : UAB = E2 + r2I2 (car G
I2
fonctionne en récepteur) 2
Loi d’ohm aux bornes du conducteur ohmique : UAB =RI
UAB = E1− r1I1 = E2 + r2I2 ⇒ r1I1 + r2I2 = E1 – E2 ⇒ 4I1+ I2 = 30
UAB = RI=E1− r1I1 ⇒ R( I1 − I2)=E1− r1I1 ⇒ (R+r1) I1 − RI2 = E1 ⇒ 7,2I1 – 3,2I2 = 40
4I1 + I2 = 30 𝐈𝟏 = 𝟔, 𝟖𝐀
{7,2I1 − 3,2I2 = 40 ⇒ {𝐈𝟐 = 𝟐, 𝟖𝐀
I = I1 − I2 𝐈 = 𝟒𝐀
b. Valeur de R
I2=0 donc UAB= E2 et I =I1
(b) devient r1I1 = E1− E2 R+r1 E1 𝐄 𝐫
(c) devient (R+r1)I1 = E1 = ⇒ 𝐑 = 𝟏 𝟏 − 𝐫𝟏 AN : R = 1,33Ω
r1 E1 −E2 𝐄𝟏 −𝐄𝟐
3°a. Equation
I1 = I + I2 ⇒ I1 - I2 = I
UAB = E1 - r1I1 = E2 + r2I2 ⇒ r1I1 + r2I2 = E1 – E2 ⇒ 4I1+ I2 = 30
I
4I + I2 = 30 I1 = 6 +
5 I1
{ 1 ⇒ { G1
I1 − I2 = I I2 = 6 −
4I
5 A M B
I
Bilan d’energie
Pe = Putile + Pj ⇒ E1I1 = Pu + E2I2+ r1I12+r2I22 + rI2 I2 G
I 4I I 2 4I 2 2
E1(6 + ) = Pu + E2(6 − )+ r1(6 + ) + r2(6 − ) + rI2
5 5 5 5
I 4I I 2 4I 2
40(6 + ) = Pu + 10(6 − )+ 4(6 + ) + (6 − ) + I2
5 5 5 5

Collection G.K. Energie ; Puissance ; Bilan d’énergie


176

9 2
I − 16I + PU = 0 ⇒ 𝟗𝐈𝟐 − 𝟖𝟎𝐈 + 5PU = 0
5
b. *Valeur maximale dePU
Δ=802 -4×9×5PU = 6400-180PUL’équation admet de solution si et seulement si Δ ≥ 0
6400 - 180PU ≥ 0 ⇒ 6400 ≥ 180PU ⇒ PU ≤35,55W
La plus grande valeur de PU est PU max = 35,55W
*Valeurs possibles de I
Δ = 802 -4×9×5PU = 6400 - 180×10 = 4600
80−√4600 80+√4600
I= ⇒ 𝐈 = 𝟎, 𝟔𝟖𝐀 et I′ = ⇒ 𝐈′ = 8,21A
2×9 2×9
*Régime le plus intéressant
PU
η = PU
+rI²
10
AN : η = ⇒ η = 95,58%
10+1×0,68²
10
AN : η′ = ⇒ η′ = 12,92%
10+1×8,21²
Le régime le plus intéressant est le premier régime
Exercice 11
1° Intensité I du courant débité par le générateur
*Puissance mécanique treuil
Pm = Pv AN : Pm = 2400W électrique
*Puissance électrique fournit
Pm Pm
η=P ⇒ P= AN : P = 3000W 𝑣⃗
𝛈
* Intensité du courant
P
P = UI ⇒ I= AN : I = 13,64A
𝐔
2° Valeur de la f.c.é.m. E’ du moteur 𝑝⃗
U = E’ + rI ⇒ E’ = U –rI AN : E’ = 206,36V
3° Quantité de chaleur Q apparue dans le moteur
Q = rI2t AN : Q = 669778,56J
Exercice 12
1°a. Valeur de I2
𝐄
UAB = E − rI = RI2 Or r = 0 donc 𝐈𝟐 = AN :𝐈𝟐 = 𝟎, 𝟐𝟓𝐀
𝐑
Valeur de I1: 𝐈𝟏 = 𝟎𝐀 car E < E’
Valeur de I : I = I2 AN:I = 0,25A I A I2
I1
b. Valeur de E G
E – E’ (E,r) R
UAB = E = E’ + r’I1 ⇒ r’I1 = E – E’ ⇒ I1 = (E’,r’)
r′
L’électrolyseur est parcouru par un courant si I1 ≥ 0
B
E – E’
≥0 ⇒ E ≥ E’ ⇒ E ≥ 2V
r′
c. Valeur de I1
𝐄 – 𝐄’
UAB = E = E’ + r’I1 ⇒ r’I1 = E – E’ ⇒ 𝐈𝟏 = AN : 𝐈𝟏 = 𝟐𝐀
𝐫′
Valeur de I2

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177

𝐄
UAB = E = RI2 ⇒ 𝐈𝟐 = AN : 𝐈𝟐 = 𝟎, 𝟕𝟓𝐀
𝐑
Valeur de I : I = I1 + I2 AN: I = 2,75A
2°a.Valeur de I1 : 𝐈𝟏 = 𝟎𝐀 car E < E’
Valeurs de I et I2
𝐄
UAB = E - rI = RI Or I = I2 donc I = 𝐈𝟐 = AN : 𝐈 = 𝐈𝟐 = 𝟎, 𝟐𝐀
𝐑+𝐫
b. Valeur de E
UAB = E –rI = E’ + r’I1⇒ rI + r’I1= E – E’
L’électrolyseur est parcouru par un courant si E ≥ E’ ⇒ E ≥ 2V
c. Intensités I, I1 et I2
Loi des noeuds: Au noeud A, on a: I = I1 + I2
Loi d’ohm aux bornes du générateur G : UAB = E−rI
Loi d’ohm aux bornes de l’électrolyseur : UAB = E’ + r’I1
Loi d’ohm aux bornes du conducteur ohmique : UAB = RI2
UAB = E - rI = E’ + r’I1 ⇒ r’I1 + rI = E – E’ ⇒ I + 0,5I1 = 1
UAB = RI2 = E – rI ⇒ R( I– I1) = E – rI ⇒ (R+r) I– RI1 = E ⇒ 5I − 4I1 = 3
I + 0,5I1 = 1 𝐈 = 𝟎, 𝟖𝟓𝐀
{ 5I − 4I1 = 3 ⇒ { 𝐈𝟏 = 𝟎, 𝟑𝐀
I2 = I − I1 𝐈𝟐 = 𝟎, 𝟓𝟓𝐀
IC C
Exercice 13
1° Intensité IB
RC
Maille ABEA :UAB + UBE + UEA = 0 ⇒ R B IB + UBE − EB =0 IB
𝐄𝐁 −𝐔𝐁𝐄 B
D’où 𝐈𝐁 = AN : 𝐈𝐁 = 𝟎, 𝟑𝟗𝐦𝐀
𝐑𝐁 RB
𝐼𝐶
Intensité IC : 𝛽 = d’où 𝐈𝐂 = 𝛃𝐈𝐁 AN : 𝐈𝐂 = 𝟑𝟗𝐦𝐀 IE
𝐼𝐵 EC
EB
Tenson UCE E
Maille CEDC :UCE + UED + UDC = 0 ⇒ UCE − EC + R C IC = 0
D’où 𝐔𝐂𝐄 = 𝐄𝐂 − 𝐑 𝐂 𝐈𝐂 AN : 𝐔𝐂𝐄 = 𝟖, 𝟏𝐕
2°*Montrons que la puissance UBEIB est négligeable devant la puissance UCEIC
UCE IC 8,1×3,,9.10−2
= = 1350
UBE IB 0,6×3,9.10−4
Le rapport est grand, on peut donc négliger UBEIBdevant UCEIC
* Energie calorifique Wcal
𝐖𝐜𝐚𝐥 = 𝐔𝐂𝐄 𝐈𝐂 𝐭 AN : 𝐖𝐜𝐚𝐥 = 𝟏𝟖, 𝟗𝟓𝟒𝐉
3° Comparaison
QB + QC = R B IB 2 t + R C IC 2 t AN : QB + QC = 9,21J
Wcal
= 2 Le transistor dissipe deux dois plus d’énergie que les résistors D
QB +QC
Exercice 14 I1 I3
R1 R3
1° Tensions dans les différentes branches C
I
10
I3 = 10I1 Or I3 = βIB donc IB = I IB E
β 1 B 0
β+1 1 I2
I4 = IB + I3 donc I4 = 10 ( ) I1 soit I4 = 10 (1 + ) I1 E
β β R2
10 R4
Au nœud B : I2 = I1 − IB d’où I2 = (1 − ) I1 I4
β
Maille DABD : UDA + UAB + UBD = 0 ⇒ E0 − R 2 I2 − R1 I1 = 0 A

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178

10 E0
E0 − R 2 (1 − ) I1 − R1 I1 = 0 soit I1 = 10 AN :I1 = 4,07mA
β R2 (1− )+R1
β
𝐔𝐃𝐀 = 𝟐𝟒𝐕 ; UDB = R1 I1 AN : 𝐔𝐃𝐁 = 𝟐𝟎, 𝟑𝟒𝐕
10
UBA = R 2 I2 = R 2 (1 − ) I1 AN : 𝐔𝐁𝐀 = 𝟑, 𝟔𝟔𝐕
β
UDC = R 3 I3 = 10R 3 I1 AN : 𝐔𝐃𝐂 = 𝟒, 𝟎𝟕𝐕 ;
UBA = UBE + UEA ⇒ UEA = UBA − UBE AN : 𝐔𝐄𝐀 = 𝟑, 𝟎𝟔𝐕
2° Résistance R4
1 𝐔𝐄𝐀
UEA = R 4 I4 = 10 (1 + ) R 4 I1 d’où 𝐑 𝟒 = 𝟏 AN : 𝐑 𝟒 = 𝟕𝟒, 𝟒𝛀
β 𝟏𝟎(𝟏+ )𝐈𝟏
𝛃
3°Tension UCE
UCE = UCD + UDA + UAE ⇒ 𝐔𝐂𝐄 = −𝐔𝐃𝐂 + 𝐄𝟎 − 𝐔𝐄𝐀 AN : 𝐔𝐂𝐄 = 𝟏𝟔, 𝟖𝟕𝐕
4° a. Puissance Pg fournie par le générateur
Pg = EI Or I = I1 + I3 = 11I1 d’où Pg= 𝟏𝟏𝐄𝟎 𝐈𝟏 AN : Pg = 𝟏, 𝟎𝟕𝟒𝐖
b. Puissance totale Pj consommée par effet joule dans toutes les résistances
𝑼𝑫𝑩 𝟐 𝑼𝑩𝑨 𝟐 𝑼𝑫𝑪 𝟐 𝑼𝑬𝑨 𝟐
Pj= R1 I1 2 + R 2 I2 2 + R 3 I3 2 + R 4 I4 2 soit Pj = + + +
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟑 𝑹𝟒
AN : Pj= 𝟎, 𝟑𝟖𝟕𝑾
c.Puissance PTconsommée dans le transistor
PT= UCEIC + UBEIB Or IC = I3 = 10I1 d’où PT ≈ 𝟏𝟎𝐔𝐂𝐄 𝐈𝟏 AN : PT= 𝟎, 𝟔𝟖𝟕𝐖
Bilan énergétique du circuit
Pj +PT= 1,074𝑊
Conclusion : Pe = Pj +PT
R2
Exercice 15 A
R1 E-
- S
1° Relation fondamentale d’un AO parfait Ie
IU
E+ +
*I+ = I- = 0 ; *ε = VE+ - VE- = 0 I2 I1
Ue US RU
2° Montrons que Ie = 7.10 mA
-2
G1
G2
Prenons la maille MAE-E+M :
𝑈𝑀𝐴 + 𝑈𝐴𝐸 − + 𝑈𝐸 −𝐸 + + 𝑈𝐸 +𝑀 = 0 ⇒ −𝑈𝑒 + 𝑅1 𝐼𝑒 − 𝜀 + 0 = 0
𝐔
Or AO parfait ε=0 donc 𝐈𝐞 = 𝐞 AN : Ie= 7.10-5A
𝐑𝟏
3°a. Puissance Pe fournie par le générateur G
Pe=UeIe AN: Pe = 4,9.10-5W
b. Puissance Ps reçue par la charge RU
US 𝐔𝐒 𝟐
PS =UsIu Or Iu = donc PS= AN : PS = 4,9.10-5W
Ru 𝐑𝐮
c. Puissance Pa fournie par l’alimentation (G1,G2)
Pa = U1I1 + U2I2 AN : Pa = 0,147W
d. Rendement r du système électrique
P𝐒
𝐫= AN : 𝒓 = 𝟎, 𝟎𝟑𝟑%
P 𝐞+P 𝐚
𝐔𝐒
4°a. Le gain G de l’AO : 𝐆= AN : G = 10
𝐔𝐞
b. Type de montage
G = -10 donc le montage est un montage amplificateur inverseur

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179

Exercice 16
1° Montrons que Ue= E
Ue = E-rI+ Or AO parfait donc I+ = I- =0 d’oùUe = E
I2 R2
2° Sens et intensité des courants I1 E- -
Sens de I1 IS S I
U
Prenons la maille ME-E+M : 𝑈𝑀𝐸 − + 𝑈𝐸 −𝐸 + + 𝑈𝐸 +𝑀 = 0 E+ +
R1 RU
𝑈𝑀𝐸 − + 𝜀 + 𝑈𝑒 = 0 Or AO parfait ε=0 donc Ue
𝑈𝑀𝐸 − + 𝑈𝑒 = 0 ⇒ 𝑈𝑀𝐸 − = −𝑈𝑒 = −𝐸
𝑈𝑀𝐸 − < 0. On déduit donc que le courant va de E- à M dans R1
𝐄
Valeur de I1 : −𝑅1 𝐼1 = −𝐸 ⇒ 𝐈𝟏 = AN : I1= 6.10-3A soit 6mA
𝐑𝟏
Sens et valeur de I2
Au noud E- : I1 = I2 + I- Or AO parfait (I-=0) donc I1=I2
I2 à même sens que I1 ; il va de S à E- et I2 = 6mA
3° Tension US
Prenons la maille MSE-M : UMS + USE− + UE−M = 0 ⇒ −US + R 2 I2 + R1 I1 = 0
E U 𝐑
Or I1 =I2 d’où 𝑈𝑆 = (𝑅2 + 𝑅1 )𝐼1 De plus I1 = = e donc 𝐔𝐒 = (𝟏 + 𝟐) 𝐔𝐞
R1 R1 𝐑𝟏
R2
US (1+ )Ue 𝐑𝟐
R1
4° Expression de A : A= = ⇒ 𝐀 = (𝟏 + )
Ue Ue 𝐑𝟏
1000
Application numérique : A = (1 + ) ⇒ A=3
500
Valeur de US : US = AUe AN : US = 9V
5° Intensité IS débité par l’AO
𝐔𝐒
* valeur de Iu : US = R u Iu ⇒ 𝐈𝐮 = soit Iu = 1,8mA
𝐑𝐮
Remarque Iu< I2 donc au nœud S on a: IS + Iu= I2
IS = I2 − Iu AN : IS = 4,2mA
6° Intérêt du dispositif
Ce dispositif permet d’amplifier la tension d’entrée
Exercice 17 I1 A
R1 R2
1° *Expression de I1 I2
Prenons la maille MAE-E+M : -
+
UMA + UAE− + UE−E+ + UE+M = 0 ⇒ −R1 I1 − ε + UE = 0 E
U S
Or AO parfait ε=0 donc I1 = E U P
us RU
R1
M IU
* Expression de I2 E

Prenons la maille MSAE-E+M


𝑈𝑀𝑆 + 𝑈𝑆𝐴 + 𝑈𝐴𝐸 − + 𝑈𝐸 −𝐸 + + 𝑈𝐸 +𝑀 = 0 ⇒ −𝑈𝑆 + 𝑅2 𝐼2 + 0 − 𝜀 + 𝑈𝐸 = 0
U −U
Or AO parfait ε = 0 doncI2 = S E
R2
𝑅2
2° Déduction de la relation 𝑈𝑠 = 𝑈𝐸 (1 + )
𝑅1
Au nœud A on a : I1 + = I2 I-
Or AO parfait (I- = 0) donc I1 = I2
UE U −U U U U US 1 1 𝐑
= S E ⇒ E+ E= S ⇒ = ( + ) UE On trouve 𝐔𝐬 = 𝐔𝐄 (𝟏 + 𝟐)
R1 R2 R1 R2 R2 R2 R1 R2 𝐑𝟏
3°Valeur de R2
R R2 Us 𝐔𝐬
Us = UE (1 + 2 ) ⇒ = − 1 ⇒ 𝐑𝟐 = 𝐑𝟏 ( − 𝟏) AN : 𝐑 𝟐 = 𝟕𝐤𝛀
R1 R1 UE 𝐔𝐄

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180

4°*Puissance Pe fournie par le générateur G


Pe=UEI+ AO parfait I+ = 0 donc Pe = 0W
* Puissance électronique consommée par les résistances
-par la résistance Ru
US US 2
PRu =UsIu Or Iu = d’où PRu= AN : PRu = 0,144W
Ru Ru
-par la résistance R1
UE UE 2
PR1 =R1I12 Or I! = d’où PR1= AN : P1 = 2,25.10-3W
R1 R1
-par la résistance R2
UE 𝐑 𝟐 𝐔𝐄 𝟐
PR2 =R2I22 Or I2 = d’où PR2= AN : PR2 = 15,75.10-3W
R1 𝐑𝟏𝟐
* Puissance fournie par l’alimentation
Pa + Pe = PRu + PR1 + PR2 ⇒ Pa = PRu + PR1 + PR2−Pe AN : Pa = 0,162W
Exercice 18
1° Valeur de US
Prenons la maille MSE-E+M : UMS + USE− + UE−E+ + UE+M = 0
−US − R 2 I2 + ε − R 3 I + = 0 (1)
Prenons la maille MAE-E+M : UMA + UAE− + UE−E+ + UE+M = 0
−E + R1 I1 + ε − R 3 I + = 0 (2) R1=1kΩ I1
AO parfait I- = I+ = 0 et ε = 0 R2=6kΩ
- IS S
(1) devient −𝑈𝑆 − 𝑅2 𝐼2 = 0 ; I1 I- +
ε Iu
I+
(2) devient −𝐸 + 𝑅1 𝐼1 = 0
Au nœud E-, on montre I1 =I2 (E,r=0) US RU
𝐑𝟐 R3=1kΩ
𝐔𝐒 = − 𝐄 AN : 𝐔𝐒 = −𝟗𝐕
𝐑𝟏
Vérification : |US | < +Vsat donc l’A.O. fonctionne bien en régime linéaire
2° Puissances éclectiques
E 𝐄𝟐
*P1 de R1P1 = R1I12 Or I1 = donc P1 = AN : P1 = 2,25mW
R1 𝐑𝟏
E 𝐄𝟐
*P2 de R2P2 = R2I22 Or I2 = I1 = donc P1 =R 2 AN : P2 = 13,5mW
R1 𝐑𝟏𝟐
*P3 de R3P3 = R3I+2 Or I+ = 0 donc P3 = 0W
US 𝐔𝐒 𝟐
*Pu de RuPU = RuIu2 Or US = −R u Iu ⇒ Iu = − donc PU = AN : PU = 8,1mW
Ru 𝐑𝐔
*Pg fournie par le générateur
E 𝐄𝟐
P g= EI1 Or I1 = donc Pg = AN:Pg = 2,25mW
R1 𝐑𝟏
Comparaison : Pg<P1+P2+P3+PU
Interprétation : Le principe de consommation n’est pas vérifié à cause de l’alimentation
de l’A.O. qui n’est pas considérée.
La différenceP1+P2+P3+PU - Pg représente la puissance d’alimentation de l’A.O.
3°* Non, on ne peut choisir une valeur très faible pour Ru
U
*Explication : US =−R u Iu ⇒ Iu =− S . Si Ru faible alors Iudonc IS grand. Or IS < 25mA
Ru
*Valeur minimum pour RU
U 𝐔𝐒
US = −R u Iu ⇒ R u = − S Or IS = Iu + I1 d’où 𝐑 𝐔𝐦𝐢𝐧 = − AN :𝐑 𝐔𝐦𝐢𝐧 = 𝟑𝟖𝟑𝛀
Iu 𝐈𝐒𝐦𝐚𝐱 −𝐈𝟏

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181

CONDENSATEURS
Exercice 1
Un condensateur de capacité C1 = 3.10-4F est chargé sous une tension U0=200V puis
déconnecté du générateur de tension. Il est ensuite branché aux bornes d’un autre
condensateur de capacité C2 initialement déchargé. C2=8.10-4F.
1° Quelle est la charge initiale du système avant fermeture de l’interrupteur ?
2° Quelle est la charge du système résultant de l’association de C1 et C2 en parallèle ?
3° Calculer la ddp. entre les armatures de ce condensateur.
4° Quelle est l’énergie initiale emmagasinée par le système avant fermeture de
l’interrupteur?
5° Quelle est l’énergie finale emmagasinée par le système ?
Exercice 2
Un condensateur de capacité C1=3.10-4F est chargé sous une tension U0=200V puis
déconnecté du générateur de tension. Il est ensuite branché aux bornes d’un autre
condensateur de capacité C2 initialement déchargé. C2=2C1
1° Quelle est la charge du système résultant de l’association de C1 et C2 en parallèle ?
2° Calculer la ddp. entre les armatures de ce condensateur.
3° Quelle est l’énergie emmagasinée par le système ?
Exercice 3
On réalise le montage représenté sur la figure ci-contre. Les deux condensateurs sont
initialement déchargés. La f.é.m. du générateur est E. E
1° L’interrupteur est fermé en 1.
Calculer la tension finale aux bornes du condensateur, la
C 1
charge du condensateur et son énergie W1. A
2° On bascule l’interrupteur en 2. B 2
Calculer la tension UAB aux bornes des condensateurs et C’
la charge de chaque condensateur.
3° Calculer l’énergie W2 de l’ensemble des deux condensateurs ainsi chargés.
La comparer à W1. Qu’est devenue l’énergie manquante ?
Données numériques : E = 48V ; C = 10𝜇F ; C’ = 5,0𝜇F.
Exercice 4 K1
(E=100V
On considère le montage de la figure ci-contre. r=10Ω)
C1= 2µF C2= 4µF
La résistance des fils de connexion négligeable.
1° L’interrupteur K2 étant ouvert, on ferme K1.
a. Calculer la charge finale de chaque condensateur. R=10Ω K2
b. Déterminer l’intensité initiale du courant dans le circuit.
c. Déterminer l’intensité du courant lorsque la charge de chaque condensateur n’était
que le dixième de leur charge finale.
2° L’interrupteur K1 est maintenant ouvert et on ferme K2.
a. Quelle est l’intensité initiale du courant qui traverse le conducteur ohmique ?
b. Quelle est l’intensité du courant lorsque la charge de chaque condensateur est
diminuée de moitié ?
c. Quelle est la quantité d’électricité qui traverse le conducteur ohmique durant

Collection G.K. Condensateurs


182

toute la décharge ? Cette quantité d’électricité serait-elle modifiée si on remplaçait le


conducteur ohmique par un autre de résistance plus élevée ?
Données : E = 100V ; r = 10Ω ; C1 = 2𝜇F ; C2 = 4𝜇F ; R = 10Ω
Exercice 5 K
Le condensateur du circuit représenté sur la figure
ci-contre est déchargé. A un moment donné, on C=1000μF
ferme le circuit à l’aide de l’interrupteur K.
E=15V
1° Quelle est immédiatement après la fermeture du
r=1kΩ
circuit : R=15kΩ
a. la tension aux bornes du condensateur ?
b. l’intensité du courant dans le circuit ?
c. la tension au bornes du conducteur ohmique et celle aux bornes du générateur ?
2° Déterminer en fin de charge :
a. la tension aux bornes du conducteur ohmique ;
b. la tension aux bornes du condensateur ;
c. la charge du condensateur ;
d. l’énergie emmagasinée dans le condensateur.
Exercice 6
On considère le montage de la figure ci-contre. X C1=2μF Y
C3=1μF
1° Calculer la capacité équivalente entre X et Y.
C2=2μF
2° On applique entre et Y une tension U=1kV.
C4=1μF
Quelle est la charge finale de chacun des
condensateurs ?
Exercice 7
On applique la tension uE représentée sur la figure 2 à l’entrée d’un montage
dérivateur (figure 1). Donner l’aspect des variations de la tension de sortie et
déterminer les caractéristiques de cette tension pour C=0,2μF et R=1kΩ.
𝑢𝑅 𝐴 𝑢𝑅 𝑢𝐸
𝐸 𝑖 qC 𝑖 R
-q 3𝑉
𝑖− = 0
− ∞ 𝑡
𝑢𝐸 𝜀=0 S
+
𝑢𝑆
−3𝑉
2𝑚𝑠 0,5𝑚𝑠 Figure 2
Figure 1

Exercice 9
Dans le montage dérivateur ci-contre,
𝑢𝐶 𝑢𝑅
C=0,1μF et R=10kΩ. 𝐸 𝑖 q C
𝐴
𝑖 R
-q
La tension appliquée à l’entrée uE est une −
𝑖 =0
tension triangulaire de fréquence N=500Hz et − ∞
S
𝑢𝐸 𝜀=0
d’amplitude U=1V. +
1° Représenter sur une même feuille les 𝑢𝑆
variations de la tension uE et de la tension uS
à la sortie.

Collection G.K. Condensateurs


183

2° On branche à la sortie, entre S et la masse, un résistor de résistance R S=10kΩ.


Représenter les variations de l’intensité du courant dans ce résistor.
Exercice 8 𝑢𝑅 𝑢𝐶
𝐴 C
On applique à un montage intégrateur une 𝐸 𝑖 R 𝑖 q -q
tension en créneaux (figure 1) d’amplitude 𝑖 − =0
− ∞
U=1kV de fréquence N=500Hz. On désire 𝑢𝐸 𝜀=0 S
+
obtenir une tension triangulaire
𝑢𝑆
d’amplitude U’=10V.
1° Quelle doit être la valeur de la capacité C
du condensateur sachant que le résistor a
une résistance R=5kΩ.
2° Pour quelles valeurs de C, l’A.O. sature-t-il ? (Tension de saturation : Vsat=13V)
Exercice 10
Dans le montage intégrateur ci-contre, 𝑢𝑅 𝑢𝐶
𝐴 C
C=0,1μF et R=10kΩ. 𝐸 𝑖 R 𝑖 q -q
La tension appliquée à l’entrée uE est une −
𝑖 =0
− ∞
tension en créneaux de fréquence N=200Hz 𝑢𝐸 𝜀=0 S
et d’amplitude U=2V. +
𝑢𝑆
1° Représenter sur une même feuille les
variations de la tension uE et de la tension
de sortie uS.
2° On fait croitre U. l’A.O. sature lorsque uS atteint les valeurs ± 13V .
a. A partir de quelle valeur de U, l’A.O. sature-t-il ?
b. Représenter les variations de uS en fonction du temps pour U=15V.

Collection G.K. Condensateurs


184

Corrigé
Exercice 1
1° Charge initiale du système avant fermeture de l’interrupteur C1
Q = Q1+Q2 Or Q1=C1U0 et Q2=0 (condensateur déchargé)
Donc Q=C1U0 AN : Q = 6.10-2C C2
2° Charge du système résultant de l’association de C1 et C2
La conservation de la charge totale du système implique que la charge résultante
est Q’ = Q = 6.10-2C
3° D.d.p. entre les armatures de ce condensateur
𝑄′ 1 𝑄′ 2 𝑄′ 1 +𝑄′ 2 𝑄′
La loi d’unicité de la tension s’écrit : U = = = =
𝐶1 𝐶2 𝐶1 +𝐶2 𝐶1 +𝐶2
𝑸
𝐔= AN : 𝐔 = 𝟓𝟒, 𝟓𝐕
𝑪𝟏 +𝑪𝟐
4° Energie initiale emmagasinée par le système avant fermeture de l’interrupteur
1 𝟏
W = W1 + W2 = 𝐶1 𝑈02 + 0 soit 𝐖 = 𝑪𝟏 𝑼𝟐𝟎 AN : 𝐖 = 𝟏𝟐𝐉
2 𝟐
5° Energie finale emmagasinée par le système
1 1 𝟏
W ′ = W ′1 + W′2 = 𝐶1 𝑈² + 𝐶2 𝑈² soit 𝐖 ′ = (𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 )𝑼² AN : 𝐖 ′ = 𝟏, 𝟔𝟑𝐉
2 2 𝟐
Exercice 2
1° Charge du système C1
Conservation de la charge
Q= Q0=C1U0 AN : Q = 6.10-2C C2
2°D.d.p. entre les armatures
𝑄 𝑄 𝑄 +𝑄
Unicité de la tension: U = 1 = 2 = 1 2 Or Q1 +Q2= Q et C2=2C1
𝐶1 𝐶2 𝐶1 +𝐶2
𝐐
donc 𝐔 = AN : U = 66,6V
𝟑𝐂𝟏
3° Energie emmagasinée
1 1 1 𝟑
W = C1 U² + C2 U² = (C1 + C2 )U² ⇒ 𝐖 = 𝐂𝟏 𝐔² AN : W= 2J
2 2 2 𝟐
Exercice 3
E
1° *Tension finale aux bornes du condensateur de capacité C
Loi d’ohm aux bornes du générateur: UAB = E – rI = U
En fin de charge, l = 0 et donc UAB= E = U AN: U = 48V C 1
A
*Charge du condensateur B 2
Seul le condensateur C est chargé
C’
Q1= CU AN : Q1= 4,8.10-4C
* Energie W1
𝟏
W1= 𝐐𝟏 𝐔 AN : W1 = 𝟏, 𝟏𝟓𝟐.10-2J
𝟐
2° *Tension UAB aux bornes de chaque condensateur E
Conservation de la charge : Q1= Q1’ + Q2’ (a) C 1
𝑄1′ 𝑄2′ 𝑄1′ +𝑄2′ A
Unicité de la tension: UAB = = = ′ (b)
B 2
𝐶 𝐶′ 𝐶+𝐶
𝑸 C’
(a) dans (b) donne 𝑼𝑨𝑩 = 𝟏 ′ AN : U= 32V
𝑪+𝑪
Charge de chaque condensateur
𝑸′𝟏 = 𝑪𝐔𝐀𝐁 AN : 𝑸′𝟏 = 3,2.10-4C
Collection G.K. Condensateurs
185

𝑸′𝟐 = 𝑪′𝐔𝐀𝐁 AN : 𝑸′𝟐 = 1,6.10-4C


3° Energie emmagasinée dans les deux condensateurs
𝟏 𝟏
𝐖𝟐 = 𝑪𝑼𝑨𝑩 ² + 𝑪′𝑼𝑨𝑩 ² AN : W2 = 7,68.10-3J
𝟐 𝟐
* Comparaison: W1> W2
L‘énergie manquante est dissipée sous forme d’effet joule dans les fils de connexions
Exercice 4
1°a. Charge finale de chaque condensateur K1
Lois d’ohm aux bornes du générateur et du condensateur
Q C1= 2µF C2= 4µF
U = E – rI =
𝐶eq
1 1 1
C1 et C2 en série donc = + R=10Ω K2
𝐶eq 𝐶1 𝐶2
En fin de charge, l = 0
𝐶 +𝐶 𝑪𝟏 𝑪𝟐
E= 1 2Q ⇒ 𝑸= 𝐄 AN : 𝑸 = 𝟏, 𝟑𝟑. 𝟏𝟎−𝟒 𝐂
𝐶1 .𝐶2 𝑪𝟏 +𝑪𝟐
b. Intensité initiale dans le circuit
A la fermeture de l’interrupteur K1,
𝐄
U=0 Or U = E − rI d’où E – rI = 0 ⇒ 𝐈 = AN : 𝐈 = 𝟏𝟎𝐀
𝐫
c. Intensité du courant
q 1 1 𝐶1 .𝐶2 1
u = E – ri = Or q = Q = E d’où E – ri = E
Ceq 10 10 𝐶1 +𝐶2 10
𝟗𝐄 K1
𝐢 = AN : 𝐢 = 𝟗𝐀
𝟏𝟎𝐫
2°a. Intensité initiale qui traverse le conducteur ohmique C1= 2µF C2= 4µF
Loi d’ohm aux bornes du conducteur ohmique : U = RI
𝐄
Or U = E (en fin de charge) d’où 𝐈 = AN : I = 10A R=10Ω K2
𝐑
b. L’intensité lorsque la charge est diminuée de moitié
q 1 1 𝐶1 𝐶2 1
u= = Ri Or q = Q = E d’où Ri = E
Ceq 2 2 𝐶1 +𝐶2 2
𝐄
𝐢 = AN : 𝐢 = 𝟓𝐀
𝟐𝐑
Exercice 5
1° a. Tension aux bornes du condensateur
Q
U = . À t=0 le condensateur est déchargé Q = 0 d’où 𝐔 = 𝟎𝐕
C
b. Intensité du courant dans le circuit
Maille ABDA : UAB + UBD + UDA = 0 ⇒ E − rI − RI − 0 = 0
𝐄 K
A
Ob déduit : 𝐈 = AN : 𝐈 = 𝟎, 𝟗𝟑𝟕𝟓𝐦𝐀
𝐑+𝐫
c. Tension aux bornes du conducteur ohmique C=1000μF
𝐔𝐃𝐁 = 𝐑𝐈 AN : 𝐔𝐃𝐁 = 𝟏𝟒, 𝟎𝟔𝐕 E=15V D
Tension aux bornes du générateur r=1kΩ R=15kΩ
𝐔𝐀𝐁 = 𝐄 − 𝐫𝐈 AN : 𝐔𝐀𝐁 = 𝟏𝟒, 𝟎𝟔𝐕
2°a. Tension aux bornes du conducteur ohmique B
UDB = RI Or en fin de charge I = 0 d’où 𝐔𝐃𝐁 = 𝟎𝐕
b. Tension U aux bornes du condensateur
Maille ABDA : UAB + UBD + UDA = 0 ⇒ E − rI − RI − U = 0
Or I=0 d’où 𝐔 = 𝐄 AN : 𝐔 = 𝟏𝟓𝐕
Collection G.K. Condensateurs
186

c. Charge du condensateur
Q
U= ⇒ 𝐐 = 𝐂𝐔 AN : 𝐐 = 𝟏𝟓𝐦𝐂
C
d. Énergie emmagasinée dans le condensateur
𝟏
𝐖 = 𝐐𝐔 AN : 𝐐 = 𝟎, 𝟏𝟏𝟐𝐉
𝟐
Exercice 6
1° Capacité équivalente C entre X et Y
C = C1 //[C2 en série avec (C3 //C4 )]
𝐂 ×(𝐂 +𝐂 ) X C1=2μF Y
𝐂 = 𝐂𝟏 + 𝟐 𝟑 𝟒 AN : 𝐂 = 𝟑𝛍𝐅 C3=1μF
𝐂𝟐 +𝐂𝟑 +𝐂𝟒
C2=2μF
2° Charge Q1 de C1
Q C4=1μF
U= 1 ⇒ 𝐐𝟏 = 𝐂𝟏 𝐔 AN : 𝐐𝟏 = 𝟐𝐦𝐂
C1
Charge Q2 de C2
Q
- charge Q de l’ensemble : U = ⇒ Q = CU AN : Q = 3mC
C
- conservation de la charge : Q = Q1 + Q2 ⇒ 𝐐𝟐 = 𝐐 − 𝐐𝟏 AN : 𝐐𝟐 = 𝟏𝐦𝐂
Charge Q3 de C3
Q
- tension aux bornes de C2 : U2 = 2 AN : U2 = 500V
C2
- tension aux bornes de C3 : U3 = U − U2 AN : U3 = 500V
Q
U3 = 3 ⇒ 𝐐𝟑 = 𝐂𝟑 𝐔𝟑 AN : 𝐐𝟑 = 𝟎, 𝟓𝐦𝐂
C3
Charge Q4 de C4
- conservation de la charge : Q2 = Q3 + Q4 ⇒ 𝐐𝟒 = 𝐐𝟐 − 𝐐𝟑 AN : 𝐐𝟒 = 𝟎, 𝟓𝐦𝐂
Exercice 7
Aspect des variations de la tension de sortie et caractéristiques
- Expression de la tension de sortie 𝑢𝑆
Maille MASM : uMA + uAS + uSM = 0 ⇒ 𝜀 + Ri + uS = 0 ⇒ uS = −Ri (AO parfait)
q
Maille EAMA : uEA + uAM + uME = 0 ⇒ uC − 𝜀 − uE = 0 ⇒ − uE = 0 (1)
C
Pour un petit intervalle de temps 𝑑𝑡, la charge varie de 𝑑𝑞 = 𝑖𝑑𝑡
𝑑𝑢
En considérant (1) on obtient 𝑑𝑞 = 𝐶𝑑𝑢𝐸 = 𝑖𝑑𝑡 d’où la relation uS = −RC 𝐸
𝑑𝑡
𝑑𝑢𝐸
représente le coefficient directeur de la droite 𝑢𝑆
𝑑𝑡
𝑑𝑢𝐸 3−(−3) 2,4𝑉
Lorsque 𝑢𝐸 croit, = = 3000𝑉. 𝑠 −1
𝑑𝑡 2.10−3 𝑡
et 𝑢𝑆 = −0,6𝑉 −0,6𝑉
𝑑𝑢𝐸 −3−3
Lorsque 𝑢𝐸 décroit, = = −12000𝑉. 𝑠 −1
𝑑𝑡 0,5.10−3
et 𝑢𝑆 = 2,4𝑉 2𝑚𝑠 0,5𝑚𝑠
Exercice 8
1° Variations de la tension uE et de la tension uS à la sortie
𝑑𝑢
Montage dérivateur : uS = −RC 𝐸
𝑑𝑡
1
Raisonnons sur une période T = = 2ms
N
T
Pour la demi-période ou 𝑢𝐸 croit, dt = = 1ms et duE = 2U
2
uS = −4RCUN = −2V

Collection G.K. Condensateurs


187

T
Pour la demi-période ou uE décroit, dt = = 1ms et duE = −2U
2
uS = 4RCUN = 2V
(figure 1)
2° Représentation des variations de l’intensité du courant dans le résistor RS
1
𝑢𝑆 = 𝑅𝑖 ⇒ 𝑖 = 𝑢𝑆
𝑅𝑆
L’intensité du curant dans le résistor est une intensité créneau de fréquence N=500Hz
4RCUN
et de valeur maximale Imax = = 0,2mA
RS
(figure 2)
1𝑚𝑠 𝑖
2𝑉 𝑢𝑆 1𝑚𝑠
1𝑉 0,2𝑚𝑠
𝑡 𝑡

−1𝑉
𝑢𝐸 −0,2𝑚𝑠

−2𝑉
Figure 1 Figure 2

Exercice 9 𝑢𝑅 𝑢𝐶
𝐴 C
1° Valeur de la capacité C du condensateur 𝐸 𝑖 R 𝑖 q -q

- Expression de la tension de sortie 𝑢𝑆 𝑖 =0


Maille MASM : uMA + uAS + uSM = 0 𝑢𝐸 𝜀=0 S
q +
𝜀 + uC + uS = 0 ⇒ uS = − (1)
C 𝑢𝑆
Maille EAMA : uEA + uAM + uME = 0
Ri − 𝜀 − uE = 0 ⇒ uE = Ri
Pour un petit intervalle de temps 𝑑𝑡, la charge varie de 𝑑𝑞 = 𝑖𝑑𝑡
du 1
En considérant (1) on obtient 𝑑𝑞 = −𝐶𝑑𝑢𝑆 = 𝑖𝑑𝑡 d’où la relation S = − uE
𝑑𝑡 RC
1
uE est une tension périodique de période 𝑇 = = 2𝑚𝑠
𝑁
duS U
* Pour la demi-période ou 𝑢𝐸 constante positive , 𝑢𝐸 = 𝑈 d’où =−
𝑑𝑡 RC
UT
La tension de sortie 𝑢𝑆 est une fonction linéaire décroissante qui varie de −
2RC
duS U
* Pour la demi-période ou 𝑢𝐸 constante négative , 𝑢𝐸 = −𝑈 d’où =
𝑑𝑡 RC
UT
La tension de sortie 𝑢𝑆 est une fonction linéaire croissante qui varie de
2RC
Il en résulte que la tension de sortie 𝑢𝑆 est une tension triangulaire de période T dont
UT U
l’amplitude est U ′ = =
4RC 4RCN
𝐔
On déduit donc : 𝐂 = AN : 𝐂 = 𝟎, 𝟐𝛍𝐅
𝟒𝐑𝐍𝐔 ′
2° Valeurs de C pour que l’A.O. soit saturé
U 𝐔
L’A.O. se sature si 𝑈’ ≥ 𝑉𝑠𝑎𝑡 ⇒ ≥ 𝑉𝑠𝑎𝑡 ⇒ 𝑪 ≤ AN : 𝐂 ≤ 𝟏𝟓𝐧𝐅
4RCN 𝟒𝐑𝐍𝑽𝒔𝒂𝒕

Exercice 10
1° Variations de la tension uE et de la tension de sortie uS.
du 1
Montage intégrateur : S = − uE
𝑑𝑡 RC

Collection G.K. Condensateurs


188

La tension de sortie est une tension triangulaire de fréquence N = 200Hz dont


UT U
l’amplitude est U ′ = = = 2,5𝑉 (la tension uE est une tension créneau)
4RC 4RCN

2,5𝑉 5𝑚𝑠
2𝑉 𝑢𝐸

−2𝑉 𝑢𝑆
−2,5𝑉

2°a. Valeur de U à partir de laquelle l’A.O. sature


U
L’A.O. se sature si 𝑈’ ≥ 𝑉𝑠𝑎𝑡 ⇒ ≥ 𝑉𝑠𝑎𝑡 ⇒ 𝑈 ≥ 4RN𝑉𝑠𝑎𝑡 AN : U ≥ 10,4V
4RCN
L’A.O. se sature à partir de 10,4V
b. Variations de uS en fonction du temps
Lorsque uS > 13𝑉, l’A.O. est saturé.
La tension de sortie uS est une tension en dent de scie écrêtée de 13V

𝑢𝑆
13𝑉

−13𝑉

Collection G.K. Condensateurs


189

PHÉNOMÈNES VIBRATOIRES ET PROPAGATION


PHENOMENES VIBRATOIRES
Exercice 1
On stroboscope une lame vibrante. La fréquence maximale des éclairs pour laquelle la
lame parait s’immobiliser dans une position où elle est tordue est de 120Hz.
1° Quelle est la fréquence de la lame ?
2° Pour quelle autre fréquence, la lame parait-elle immobile dans une position ou elle
est tordue.
3° Montrer qu’il existe une fréquence supérieure à 120Hz pour laquelle on voit une
lame immobile non tordue.
Exercice 2
Sur le plateau d’un tourne disque, on place un disque en carton blanc sur lequel sont
peint 180 secteurs noirs régulièrement réparties. On met le plateau en mouvement.
On éclaire le disque avec une petite lampe au néon branché sur le secteur, qui
s’illumine 100fois par seconde. On observe que le disque semble immobile.
Déterminer les vitesses de rotation possibles du disque en tour par secondes et en tour
par minutes. D’après vous quelle valeur faut-il retenir ?
Exercice 3
Le disque d’une tronçonneuse, encore muni de son étiquette, tourne à la vitesse
constante N trs/s. On éclair à l’aide d’un stroboscope électronique.
1° La plus grande fréquence des éclaires qui permet de lire l’étiquette immobile est
NeMax=31Hz. A quelle fréquence de rotation N tourne le disque ?
2° On diminue légèrement à partir de NeMax la fréquence des éclaires.
a. Décrire qualitativement ce qu’on observe.
b. Montrer qualitativement que le disque tourne à une certaine fréquence apparente
Na dans un sens que l’on précisera.
Exercice 4
Une caméra filme une roue arrière de diligence à raison de 24 images par seconde.
Cette roue a un diamètre de 1m et possède 18 rayons régulièrement répartis.
Pour quelles vitesses de la diligence cette roue semble-t-elle immobile au moment de la
projection du film ?
Exercice 5
Dans certaines scènes filmées, des roues comportant des rayons semblent tourner au
ralenti. Pour expliquer ce phénomène, on considère une scène de western filmée à
raison de 24 images par seconde. Une roue de chariot, qui comporte 12 rayons
régulièrement répartis tourne à raison de 2 tours par seconde.
1° Quelle est la durée qui sépare deux images consécutive ?
2° Quelle est la durée pour qu’un rayon soit dans la même position que le rayon
précédent ?
3° La projection du film se fait à raison de 24images par seconde. Qu’observe-t-on lors
de la projection ?

Collection G.K Phénomènes vibratoires et propagation


190

4° Lors du tournage, le chariot ralentit légèrement. Qu’observe-t-on à la projection du


film ?
Exercice 6
Lors de la projection d’un film, les images sont projetées à raison de 24 images par
seconde. Une roue qui a été filmée comporte 12 rayons régulièrement répartis.
1° Pour quelles vitesses de rotation de la roue exprimées en tours par seconde,
celle-ci paraitrait-elle immobile au spectateur ?
2° Si la fréquence de rotation de la roue est N=2,05Hz, expliquer pourquoi le spectateur
a une impression de ralenti apparent dans le sens réel de la rotation ? Calculer la
vitesse de rotation apparente de la roue en tours par seconde.
3° Décrire complètement le phénomène observé si la fréquence de rotation de la roue
est Ne =1,95Hz.
Exercice 7
Des gouttes d’eau tombent d’un robinet à intervalles de temps égaux. Du fait de la
résistance de l’air, elles atteignent très vite une vitesse limite et sont alors animées
d’un mouvement rectiligne uniforme. Deux gouttes consécutives sont distants de
d=0,025m. La chute des gouttes est observée en éclairage stroboscopique. La plus
grande fréquence des éclairs pour laquelle elles paraissent immobiles distantes de d
est Ne=400Hz.
1° Quelle intervalle de temps sépare le passage de deux gouttes consécutives par le
même point ? En déduire la période T et la fréquence N du goutte à goutte.
2° Calculer la vitesse v de chute des gouttes.
3° Décrire complètement leur mouvement apparent : sens par rapport au sens réel du
mouvement, fréquence et vitesse apparentes de chute, si la fréquence des claires est
Ne’=410Hz.
4° Même question si Ne’’=390Hz.

PROPAGATION
Exercice 8
Une pointe S frappe périodiquement la surface d’une nappe d’eau d’épaisseur
constante, à la fréquence N=40Hz.
1° On immobilise apparemment les lignes de crête en stroboscopant. Sur l’écran, les
lignes de crête sont des cercles brillants.
La distance mesurée suivant un rayon d’onde qui sépare la ligne de crête N°1 de la
ligne de crête N°5 est d’=3,2cm. En déduire la longueur d’onde et la célérité de cette
onde progressive.
2° On place sur la nappe d’eau trois petits morceaux de liège M, N et P
a. Soit dM, dN et dP les distances mesurées horizontalement entre S et M, S et N, et S et P.
Ces distances restent constantes, pourquoi ?
b. On mesure dM, dN et dP et on trouve dM=2,3cm ; dN=3,9cm et dP=2,8cm. On suppose S,
M, N et P alignés suivant un rayon d’onde Sx.
-Que peut-on dire des mouvements de M et N ?
-Que peut-on dire des mouvements de S et P ?
-Peut-on faire une comparaison simple entre les mouvements de P et N ?
Collection G.K Phénomènes vibratoires et propagation
191

3° Montrer que tous les points d’une même ligne de crête Σ sont en place.
4° On recommence l’expérience du 2°/. Les points S, M, N et P ne sont plus alignés, les
distances restent les mêmes. Montrer que les résultats du 2°/ restent valables.
Exercice 9
1° A l’extrémité d’une corde élastique, on crée une perturbation dont la durée est 𝜏 =
10ms. La corde est photographiée à l’ instant où la perturbation cesse. Lecliché est

2dm
d
reproduit sur la figure ci-dessous. Il représente le phénomène à l’échelle 1/20
a. Quelle est la vitesse de propagation de l’ébranlement ?
b. Quel serait l’aspect de la corde à l’instant de date 𝑡1 = 30𝑚𝑠, l’origine des dates étant
l’instant ou la perturbation commence ?
2° La perturbation est reproduite identique à elle-même à des intervalles de temps T
égaux à 12ms.
a. Calculer la longueur ‘onde.
b. Dessiner l’aspect de la photographie de la corde à l’instant de date 𝑡2 = 40𝑚𝑠 ,
l’origine des dates étant l’instant ou commence la première perturbation.
Exercice 10
L’extrémité d’une corde horizontale est excitée par un vibreur sinusoïdal. L’autre
extrémité est enrobée de coton peu tassé.
1° Quel est le rôle du coton ?
2° On éclaire la corde avec un stroboscope. La plus grande fréquence des éclaires pour
laquelle la corde parait immobile est Ne=100Hz.
Quelle est la fréquence du vibreur ?
3° La corde apparemment immobilisée à la forme d’une sinusoïde de période spatiale
8cm. En déduire la célérité des vibrations transversales le long de cette corde.
4° On augmente la tension de la corde.
a. La corde est-elle immobilisée pour la même fréquence Ne du stroboscope ?
b. La période spatiale est-elle modifiée ?
5° On constate alors que deux points N et M distant de 18cm vibrent en phase.
Quelles sont les valeurs possibles de la longueur d’onde λ’. (On supposera λ’ ≥2cm).
6° On constate également que deux point P et Q distant de 13,5cm vibrent en
opposition de phase.Quelles sont les valeurs possibles pour λ’ ? En tenant compte des
résultats précédents, quelle valeur peut-on retenir pour λ’?

Collection G.K Phénomènes vibratoires et propagation


192

Corrigé
Exercice 1
1° Fréquence de la lame
𝑁
Immobilité de la lame donc 𝑁𝑒 = Entre deux éclairs
𝐾
La fréquence maximale des éclairs correspond à k=1 d’où 𝑵𝒆 = 𝟏𝟐𝟎𝑯𝒛
2° Autres fréquences
k 2 3 4 5 6 7 8 9 …
𝑁𝑒 60 40 30 24 20 17,14 15 13,33 … Entre deux éclairs
3° La lame oscille de part et d’autre de la position non tordue.
Pour une oscillation la lame passe deux fois par la position non tordue.
1 T
Entre deux éclaire, la lame effectue donc oscillation donc Te =
2 2
d’où Ne = 2N 𝐍𝐞 = 𝟐𝟒𝟎𝐇𝐳
Exercice 2
Vitesses de rotation possibles du disque
Les secteurs tournent à la fréquence N = pn avec p le nombre de secteurs et 𝑛 la
fréquence de rotation du disque.
N pn 𝐤𝐍
Le disque parait immobile donc Ne = soit Ne = d’où 𝐧= 𝐞
k k 𝐩
k 1 2 3 4 5 6 7 8 9 …
𝑛(𝑡𝑟. 𝑠 −1 ) 0,56 1,11 1,67 2,22 2,78 3,33 3,88 4,44 5 …
𝑛(𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1 ) 33,3 66,7 100 133,3 166,7 200 233,3 266,6 300 …
Valeur à retenir
1
Les tournes disques tournent à la vitesse de 33 + tours par min ou 45tours par min
3
La valeur à retenir est donc 33,3tours par min
Exercice 3
1° Fréquence de rotation N du disque
N
L’étiquette parait immobile donc Ne =
k
La plus grande valeur de la fréquence pour avoir immobilité correspond à k=1
D’où 𝐍 = 𝐍𝐞𝐌𝐚𝐱 AN : 𝐍𝐞 = 𝟑𝟏𝐇𝐳 soit 𝐍𝐞 = 𝟑𝟏𝐭𝐫𝐬. 𝐬 −𝟏
2° a. Description qualitative de l’observation
Lorsqu’on diminue légèrement la fréquence des éclaires alors la période des éclaires
devient légèrement supérieure à la période de rotation du disque (Te > 𝑇).
Le disque met moins de temps pour effectuer un tour complet.
Entre deux éclaires, le disque effectue plus d’un tour. On va donc observer un
mouvement lent de l’étiquette.
1 1 ε ε
b.Te > 𝑇 ⇒ Te = (1 + 𝜀)T ⇒ = + On pose Na = d’où Na = N − Ne
T Te Te Te
On observe un mouvement lent de l’étiquette dans le sens réel du mouvement avec une
fréquence apparente Na.
Exercice 4
Vitesses de la diligence
D
Mouvement circulaire uniforme de la roue : 𝑣 = Rω Or R = et ω = 2πn
2
(n : fréquence de rotation de la roue et D diamètre de la roue) d’où 𝑣 = πnD
Collection G.K Phénomènes vibratoires et propagation
193

La roue comporte p=18rayons; la fréquence de rotation des rayons est N=pn


N pn
Lors de la projection, la roue parait immobile donc Ne = soit Ne =
k k
𝛑𝐤𝐍𝐞 𝐃
On déduit : 𝒗 = AN : 𝒗 = 𝟒, 𝟏𝟗𝐤 (𝒎. 𝒔−𝟏 ) ou 𝒗 = 𝟏𝟓, 𝟎𝟖𝐤 (𝒌𝒎. 𝒉−𝟏 )
𝐩
k 1 2 3 4 5 …
𝑣(𝑚. 𝑠 −1 ) 4,19 8,38 12,57 16,76 20,95 …
𝑣(𝑘𝑚. ℎ−1 ) 15,08 30,16 45,24 60,32 75,42 …
La diligence est tirée par des chevaux donc les valeurs à retenir sont :
𝟏𝟓𝒌𝒎. 𝒉−𝟏 et 𝟑𝟎 𝒌𝒎. 𝒉−𝟏
Exercice 5
1° Durée qui sépare deux images consécutives
𝟏 𝟏
Cette durée est la période Te du phénomène. 𝐓𝐞 = AN : 𝐓𝐞 = 𝐬
𝐍𝐞 𝟐𝟒
2° Durée pour qu’un rayon soit dans la même position que le rayon précédent
La roue comporte p = 12rayons. La fréquence de rotation des rayons est N=pn
(n fréquence de rotation de la roue).
1 1 𝟏
La période de rotation des rayons est donnée par T = = AN : 𝐓 = 𝐬
N pn 𝟐𝟒
3° Observation
La durée entre deux images consécutives est égale à la durée d’un douzième de tour :
sur les deux images consécutives, la roue aura le même aspect. A la projection, la roue
semble fixe.
4° Le chariot ralentit, la vitesse de rotation de la roue diminue ; un rayon met donc un
temps plus grand pour effectuer un douzième de tour.
1
Lors du tournage, la roue n’aura pas effectué de tour complet entre deux images
12
successives. A la projection, la roue semble tourner au ralenti, en sens contraire de
celui du mouvement.
Exercice 6
1° Vitesses de rotation de la roue
Le disque comporte p=12rayons ; la fréquence de rotation des rayons est N=pn
N pn
Lors de la projection, la roue parait immobile donc Ne = soit Ne =
k k
𝐤𝐍𝐞
D’où 𝐧 = AN : 𝐧 = 𝟐𝐤(𝒕𝒓. 𝒔−𝟏 ) k 1 2 3 4 5 …
𝐩
𝑁(𝑡𝑟. 𝑠 −1 ) 2 4 6 8 10 …
2° Explication :
N > Ne donc T < Te . Un rayon met un temps plus petit pour effectuer un douzième de
1
tour. Lors du tournage, la roue aura effectué un peu plus de de tour complet entre
12
deux images successives. A la projection, la roue semble tourner au ralenti, dans le sens
direct de celui du mouvement.
Vitesse de rotation apparente de la roue
𝐍𝐚 = 𝐍 − 𝐍𝐞 AN : 𝐍𝐚 = 𝟎, 𝟎𝟓𝐭𝐫. 𝐬 −𝟏
3° Description complète du phénomène observé
N < Ne donc T > Te . Un rayon met un temps plus grand pour effectuer un douzième
1
de tour. Lors du tournage, la roue n’aura pas effectué de tour complet entre deux
12

Collection G.K Phénomènes vibratoires et propagation


194

images successives. A la projection, la roue semble tourner au ralenti en sens contraire


de celui du mouvement.
Vitesse de rotation apparente de la roue
Na = Ne − N AN : 𝐍𝐚 = 𝟎, 𝟎𝟓𝐭𝐫. 𝐬 −𝟏
Exercice 7
1° Intervalle de temps
N 1 1
Les gouttes paraissent immobiles au stroboscope : Ne = Or N = d’où T =
k T kNe
La plus grande valeur de fréquences correspond à k=1
𝟏
𝐓= AN : 𝐓 = 𝟐, 𝟓𝐦𝐬
𝐍𝐞
Période T du goutte à goutte : 𝐓 = 𝟐, 𝟓𝐦𝐬
𝟏
Fréquence N du goutte à goutte : 𝐍 = AN : 𝐍 = 𝟒𝟎𝟎𝐇𝐳
𝐓
2° Vitesse v de chute des gouttes
𝐝
𝐯= AN : 𝐯 = 𝟏𝟎𝐦. 𝐬 −𝟏
𝐓
3° Description complète
N<Ne ′ donc T>Te ′ . Entre deux éclaires, une goutte met plus de temps pour parcourir la
distance d. A l’éclairage stroboscopique, les gouttes se déplacent lentement vers le
robinet avec une fréquence apparent Na=Ne’−N=10Hz
4° Description complète
N>Ne ′′ donc T<Te ′′ . Entre deux éclaires, une goutte met moins de temps pour
parcourir la distance d A l’éclairage stroboscopique, les gouttes se déplacent
lentement dans le sens réel avec une fréquence apparent Na=N−Ne’’ =10Hz
Exercice 8
1° Longueur d’onde de l’onde progressive
𝑑 = (𝑘 − 𝑘 ′ )𝜆 avec k et k’ les numéros d’ordre des crêtes
𝒅
𝝀= AN : 𝝀 = 𝟎, 𝟖𝒄𝒎
𝒌−𝒌′
Célérité de l’onde progressive
𝐶
𝜆= d’où 𝑪 = 𝝀𝑵 AN : 𝑪 = 𝟎, 𝟑𝟐𝒎. 𝒔−𝟏
𝑁
2°a. Ces distances restent constantes car le déplacement des ébranlements n’est pas un
transport de matière.
b. - Mouvements de M et N
𝑑𝑁 − 𝑑𝑀 = 1,6𝑐𝑚 = 2𝜆 Les points M et Nsont en phase.
-Mouvements de S et P
1
𝑑𝑃 − 𝑑𝑆 = 2,8𝑐𝑚 = (3 + ) 𝜆 Les points P et S sont en opposition de phase
2
Exercice 9
1° a. Vitesse de propagation de l’ébranlement

d
𝒅
𝒄= On mesure 𝑑 = 3 × 2𝑑𝑚 = 6𝑑𝑚 AN : 𝒄 = 𝟔𝟎𝒎. 𝒔−𝟏
𝝉
b. Aspect de la corde à l’instant de date 𝑡1 = 30𝑚𝑠

Collection G.K Phénomènes vibratoires et propagation


195

- distance parcourue par l’ébranlement : 𝑑’ = 𝑐𝑡1 AN : 𝑑’ = 18𝑑𝑚 = 9 × 2𝑑𝑚


2° a. Longueur d’onde
𝜆 = 𝑐𝑇 AN : 𝝀 = 𝟎, 𝟕𝟐𝒎
b. Aspect de la photographie de la corde à l’instant de date 𝑡2 = 40𝑚𝑠
Nombre de perturbations produites pendant la durée 𝑡2
𝑡
𝑛 = 2 = 3,33 ; 𝜆 = 7,2𝑑𝑚 = 3,6 × 2𝑑𝑚
𝑇

Exercice 10
1° Rôle du coton
Le coton est un matériau non élastique, il absorbe les vibrations élastiques qui arrivent
à l’extrémité de la corde ; il évite ainsi le retour d’ondes réfléchies.
2° Fréquence du vibreur
N
Il y a immobilité apparente donc Ne = où k est un entier non nul.
k
Ne est maximale donc k est minimale, k=1 d’où Ne= N ; N=100Hz.
3° Célérité des vibrations
1 𝐶
𝜆 = 𝐶𝑇 Or T = d′ où 𝜆 = ⇒ 𝐂 = 𝛌𝐍 AN : C = 10m.s-1
N 𝑁
4°a. Non car la période temporelle T du mouvement de chaque point de la corde est
imposée par le vibreur, elle reste donc la même.
b. Oui ! Elle est modifiée car λ = CT
5° M et N vibrent en concordance de phase donc MN = kλ’ où k est un entier non nul
𝑴𝑵
d’où 𝝀’ = AN : λ’ = 0,18/k (m)
𝒌
Les valeurs possibles de λ’ sont donc :
k 1 2 3 4 5 6 7 8 9 …
λ(cm) 18 9 6 4,5 3,6 3 2,57 2,22 2 …
6° Valeurs possibles de λ’
1 𝐏𝐐 𝟎,𝟏𝟑𝟓
P et Q vibrent en opposition de phase donc : 𝑃𝑄 = (𝑘 + ) 𝜆’ ⇒ 𝛌’ = 𝟏 = 𝟏
2 𝐤+ 𝐤+
𝟐 𝟐
Les valeur possibles de λ’ sont :
k 0 1 2 3 4 5 6 …
λ’(cm) 27 9 5,4 3,86 3 2,45 2,08 …
Valeur à retenir
Comparons les résultats du 6° avec les résultats du 5°. Il y a deux valeurs communes.
La tension a été légèrement modifiée : la célérité et par suite la longueur ont peu
variés : il faut donc retenir la valeur λ’=9cm, plus voisine de λ=10cm que la valeur
λ=2cm.

Collection G.K Phénomènes vibratoires et propagation


196

RÉFLEXION ET RÉFRACTION
Exercice 1
Plafond
Un miroir M plan circulaire de centre C de diamètre
h S
D=25cm est placé sur une table horizontale. La distance M Table
verticale séparant le plafond de la surface de la table est C H
h=1,5m. La pièce est dans l’obscurité. On place en un
point S tel que HS=0,5m et CH=0,375m, une source lumineuse pratiquement ponctuelle
qui n’éclaire directement que le plan de la table et le miroir. Préciser la forme, les
dimensions et la position de la zone de plafond fortement éclairée.
Exercice 2
Une source lumineuse S quasi ponctuelle Sx, envoie un pinceau lumineux SI sous une
incidence de 20° sur un miroir parallèle à la règle. Sx est dans le
plan d’incidence. La distance SN vaut 0,90m. S N
x
1° Situer le spot lumineux S’ du faisceau réfléchi par ce miroir
sur la règle.
2° Le miroir tourne 𝛼 = 10° autour d’un axe vertical.
𝑖 = 20°
De quel angle 𝛽 tourne le rayon réfléchi ? Calculer la valeur S’S’’
du déplacement du spot (on distinguera deux cas). I 𝛼 = 10°
Exercice 3
Un personnage mesure 1,80m avec sa casquette. La distance de ses yeux au sol est
1,60m. Il souhaite fixer verticalement contre un mur un miroir afin de s’y voir
entièrement.
1° A quelle distance du sol, le miroir doit-il être fixé ?
2° Quelle doit être la hauteur minimale du miroir ?
Exercice 4
1° Calculer la célérité moyenne des lumières dans l’alcool d’indice absolu moyen1,35.
2° Quelle est l’indice absolu moyen d’un verre au plomb dans lequel les lumières se
propagent à la célérité moyenne 1,58.108m.s-1
3° Quelle est le milieu le plus réfringent : l’alcool ou le verre au plomb ?
4° Quel est l’angle limite λ du dioptre constitué par ces deux milieux transparents ?
A quelle condition la lumière peut-elle passer du verre au plomb dans l’alcool ?
Exercice 5
L’angle limite de réfraction d’un milieu transparent M par rapport à l’air est λ=45°.
1° Calculer l’indice de réfraction n du milieu M.
2° Un faisceau lumineux parallèle provenant de l’air arrive sur la surface plane de
séparation des deux milieux sous une incidence i=60°. Une partie du faisceau pénètre
dans M.Calculer l’angle de déviation α que subit ce faisceau.
3° L’autre partie du faisceau lumineux subit une réflexion.
Calculer l’angle β que fais ce faisceau réfléchi avec le faisceau réfracté.
Exercice6
Un rayon lumineux pénètre en I dans le verre (n=1,5) d’une lame à i
faces parallèles placée dans l’air avec un angle d’incidence 𝑖1 =
60°. Il ressort en un point I’ de la deuxième face avec un angle de

Collection G.K. Réflexion-Réfraction


197

réfraction 𝑖′1 .
1° Montrer que le rayon ressort dans le plan normal à la lame contenant le trajet
d’entrée.
2° Calculer les divers angles de réfraction et d’incidence.
3° Montrer que, quelle que soit la valeur de 𝑖1 , l’angle de sortie 𝑖′1 est toujours égal à 𝑖1
4° La lumière peut-elle, à partir d’une certaine valeur de 𝑖1 , être piégée dans la lame
par réflexion totale en I’ ?
Exercice 7
Un pinceau de rayons lumineux parallèles frappe une plaque de S
verre plane d’épaisseur constante. Les rayons frappent la lame i1
sous l’incidence i1=40°. L’indice absolu du verre est n=1,52. I
1° La lumière étant transmise dans le verre, déterminer l’angle
de réfraction i2. (L’indice absolu de l’air est 1)
2° Montrer que la lumière sort de la plaque de verre. (On calculera l’angle limite de
réfraction λ du dioptre verre-eau).
3° Montrer que les rayons de sortie du verre sont parallèles aux rayons d’entrée.
Exercice 8
La surface de la cuve à onde est partagée en deux milieux de célérité 𝐶1 = 0,20𝑚. 𝑠 −1 et
𝐶2 = 0,40𝑚. 𝑠 −1 , avec une limite de séparation rectiligne. On crée une onde rectiligne
de fréquence N=20Hz.
1° L’onde rectiligne incidente dans le milieu (1) a une direction de propagation
perpendiculaire à la limite de séparation des deux milieux. Qu’observe-t-on ?
Dessiner en vraie grandeur ce que l’on voit, à un instant donné.
2° L’onde rectiligne incidente dans le milieu (1) a un angle d’incidence 𝑖1 = 20°.
Qu’observe-t-on ? Dessiner en vraie grandeur ce que l’on voit, à un instant donné.
3° Que se passe-t-il si 𝑖1 = 30°? Qu’observe-t-on ?
Exercice 9
Un rayon lumineux arrive de l’air sous une milieu 2 𝑛2
incidence 𝑖𝑒 et pénètre au cœur de la fibre 𝑖 milieu 1 𝑛1
𝑟
d’indice 𝑛1 . 𝑖𝑒
1° Exprimer le sinus de l’angle de réfraction 𝑟 𝑛2
en fonction de 𝑛1 et 𝑖𝑒 .
2° L’angle d’incidence sur la surface de séparation cœur-gaine est 𝑖.
Donner la relation entre 𝑖 et 𝑟 et l’expression de 𝑐𝑜𝑠𝑖.
3° L’indice de la gaine a pour valeur 𝑛2 (𝑛2 < 𝑛1 ). Exprimer le sinus de l’angle limite de
réfraction entre les milieux d’indices 𝑛2 et 𝑛1 .
4° Pour qu’un rayon lumineux puisse se propager dans la fibre on doit avoir :
𝑠𝑖𝑛𝑖𝑒 < √𝑛1 2 − 𝑛2 2 = 𝑠𝑖𝑛𝑖0 . Démontrer cette relation.
5° Calculer la valeur limite 𝑖0 pour qu’un rayon lumineux pénétrant dans la fibre puisse
s’y propager. Données : 𝑛1 = 1,48 et 𝑛2 = 1,46.
6° Un rayon lumineux arrivant sous l’angle d’incidence 𝑖𝑒 = 20° pourra-t-il se propager
dans cette fibre ?

Collection G.K. Réflexion-Réfraction


198

Corrigé
Plafond
Exercice 1
h
Forme, dimensions et position de la zone de S
plafond fortement éclairée C’ Table
* Forme D H
Le miroir M plan est circulaire donc la zone du
plafond fortement éclairée est un disque. D’ H’
* Dimensions (diamètre D) C’
𝑆𝐶 𝑆𝐻 𝐷 𝑺𝑯+𝒉
= ′ = ′ Or 𝑆𝐻 ′ = 𝑆𝐻 + 𝐻𝐻 ′ = 𝑆𝐻 + ℎ d’où 𝑫′ = 𝑫 AN : 𝑫′ = 𝟏𝒎
𝑆𝐶 ′ 𝑆𝐻 𝐷 𝑺𝑯
* Position (centre C’ du disque)
𝑆𝐶 𝑆𝐻 𝐶𝐻 𝒉
= ′= ′ ′ ⇒ 𝑪′ 𝑯′ = 𝑪𝑯 (𝟏 + ) AN : 𝑪′ 𝑯′ = 𝟏, 𝟓𝒎
𝑆𝐶 ′ 𝑆𝐻 𝐶 𝐻 𝑺𝑯
Exercice 2
1° Situation du spot lumineux S’
Loi de DESCARTES relative à la réflexion : SI et IS’ sont symétrique par rapport à IN.
Les triangles ISN et S’IN sont semblables donc 𝐍𝐒’ = 𝐒𝐍 = 𝟎, 𝟗𝟎𝐦
2° Angle 𝛽
̂
β = SIS ̂ Or SIS
′′ − SIS′ ̂ ̂ ′ = 2i d’où 𝛃 = 𝟐𝛂
′′ = 2(i + α) et SIS AN : 𝛃 = 𝟐𝟎°
Valeur de S’S’’
S N N’ S’ S’’ x
1er Cas : rotation dans le sens indirect (figure 1)
Considérons le triangle NIS’’ rectangle en N :
NS′′ 𝛼
tan(i + β) = ⇒ NS′′ = IN tan(i + β)
NI 𝛽 S N’ N S’ x
SN 𝑖
Or β = 2α ; S′ S′′ = NS′′ − NS′ et IN = S’’
tani
𝐭𝐚𝐧(𝒊+𝟐𝛂) 𝛽
D’où : 𝐒 ′ 𝐒 ′′ = 𝐒𝐍 [ − 𝟏] I
Fig 1
𝛼 𝛼
𝐭𝐚𝐧𝒊
AN : 𝐒 ′ 𝐒 ′′ = 𝟏, 𝟏𝟕𝐦 𝑖
𝑖
2ème Cas : rotation dans le sens direct (figure 2)
𝛼
On montre facilement 𝐒 ′ 𝐒 ′′ = 𝐒 ′ 𝐍 = 𝟎, 𝟗𝐦 I
Fig 2
Exercice 3
1° Distance du sol ou doit être fixé le miroir S N S‘
𝑂𝑃 𝑃𝑃′
Considérons le triangle OPP’ : = O O’’ O’
𝑀𝐻 𝐻𝑃′
𝑂𝑃
Or 𝑃𝐻 = 𝐻𝑃’ ⇒ 𝑃𝑃′ = 2𝐻𝑃’ d’où =2
𝑀𝐻 M
𝑶𝑷
𝑴𝑯 = AN : 𝑴𝑯 = 𝟎, 𝟖𝒎 P H P’
𝟐
2° Hauteur minimale du miroir
𝑂𝑃 𝑂𝑂′ 𝑂𝑃
Considérons le triangle OPO’ : = Or 𝑂𝑂 ′′ = 𝑂 ′′ 𝑂 ’ d’où 𝑂 ′′ 𝑀 =
𝑂′′ 𝑀 𝑂𝑂′′ 2
𝑂𝑆 𝑂𝑂′ 𝑂𝑆
De même considérons le triangle OSO’ : = d’où 𝑂 ′′ 𝑁 =
𝑂′′ 𝑁 𝑂𝑂′′ 2
1 𝑺𝑷
𝑀𝑁 = 𝑀𝑂 ′′ + 𝑂 ′′ 𝑁 = (𝑂𝑃 + 𝑂𝑆) soit 𝑴𝑵 = AN : 𝑴𝑵 = 𝟎, 𝟗𝒎
2 𝟐
Exercice 4
1° Célérité moyenne des lumières dans l’alcool
𝐶 𝑪
𝑛= ⇒ 𝒄= AN : 𝒄 = 𝟐, 𝟐𝟐. 𝟏𝟎𝟖 𝒎. 𝒔−𝟏
𝑐 𝒏
Collection G.K. Réflexion-Réfraction
199

2° Indice absolu moyen d’un verre au plomb


𝑪
𝒏= AN ; 𝒏 = 𝟏, 𝟗𝟎
𝒄
3° L’indice du verre au plomb est plans grand que l’indice de l’alcool, donc le verre au
plomb est plus réfringent que l’alcool
λ
4° Angle limite λ verre
𝜋
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑖2 Or 𝑖2 = et 𝑖1 = 𝜆 donc 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝜆 = 𝑛2 𝜋
2 alcool
𝒏 2
𝝀 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( 𝟐) AN : 𝝀 = 𝟒𝟓°
𝒏𝟏
Exercice 5
1° Indice de réfraction du milieu transparent
Loi de Descartes relative à la réfraction : sini = nsini′
𝟏
Réflexion absolu i =90° et i’ = λ On obtient : 1 = nsin𝜆 ⇒ 𝐧=
𝐬𝐢𝐧𝝀
1
AN : n = ⇒ 𝐧 = 𝟏, 𝟒𝟏𝟒
sin45
2°Angle de déviation α : 𝜶 = 𝒊 − 𝒊′
sini
Valeur de i’ : Loi de Descartes relative à la réfraction : sini = nsini′ ⇒ sini′ =
n
sini sin60
i′ = sin−1 ( ) AN :i′ = sin−1 ( ) ⇒ 𝑖 ′ = 37,8°
n 1,414
AN : 𝛼 = 60 − 37,8 ⇒ 𝜶 = 𝟐𝟐, 𝟐°
3° Angle β : 𝜷 = 𝟏𝟖𝟎 − (𝒓 + 𝒊′ )
Valeur de r : Loi de Descartes relative à la réfraction : 𝑖 = 𝑟 ⇒ 𝑟 = 60°
AN : 𝛽 = 180 − (60 + 37,8) ⇒ 𝜷 = 𝟖𝟐, 𝟐°
Exercice 6
1° Montrons que le rayon ressort dans le plan normal à la N N’’
lame contenant le trajet d’entrée 𝑖1 𝑖′1
La loi de DECARTES relative à la réfraction et celle I I’’J
relative à la réflexion permet de conclure que le rayon qui
ressort est contenu dans le plan de la figure (plan normal 𝑖2 i 𝑖′ 𝑖′2
à la lame et contenant le trajet d’entré) I’
2° Angles de réfraction et d’incidence
1
Loi de réfraction au point I : sini1 = nsini2 ⇒ sini2 = sini1
n
𝐬𝐢𝐧𝐢𝟏 1sin60
𝐢𝟐 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( ) AN : i2 = sin−1 ( ) ⇒ 𝐢𝟐 = 𝟑𝟓, 𝟐𝟔°
𝐧 1,5
IN // I’N’ donc 𝐢𝟐 = 𝐢 = 𝟑𝟓, 𝟐𝟔°
Loi de réflexion au point I’ : 𝐢 = 𝐢′ = 𝟑𝟓, 𝟐𝟔°
I’N’ // I’’N’’ donc 𝐢′ = 𝐢′𝟐 = 𝟑𝟓, 𝟐𝟔°
Loi de réfraction au point I’’ : nsini′2 = sini′1 ⇒ 𝐢′𝟏 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 (𝐧𝐬𝐢𝐧𝐢′𝟐 )
AN :i2 = sin−1 (1,5sin35,26) ⇒ 𝐢′𝟏 = 𝟔𝟎°
3° Montrons que, quelle que soit 𝑖1 on a : 𝑖′1 = 𝑖1
Loi de réfraction au point I : sini1 = nsini2
Loi de réfraction au point I’’ : nsini′ 2 = sini′1
Ori2 = i = i′ = i′2 d’où sini1 = sini′1 soit 𝐢𝟏 = 𝐢′ 𝟏
Collection G.K. Réflexion-Réfraction
200

Exercice 7
1°Angle de réfraction
Relation de Descartes relative à la réfraction : nair sini1 = nverre sini2
1 𝐬𝐢𝐧𝐢 1sin40
sini2 = sini1 ⇒ 𝐢𝟐 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( 𝟏) AN : i2 = sin−1 ( ) ⇒ 𝐢𝟐 = 𝟐𝟓°
n 𝐧 1,52
2° Montrons que la lumière sort de la plaque
*L’angle limite du dioptre verre-air
𝟏 1
1 = nsinλ ⇒ 𝛌 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( ) AN : λ = sin−1 ( ) ⇒ λ= 𝟒𝟏, 𝟏°
𝐧 1,52
*Remarque : i2 < λ donc la lumière sort de la plaque
3° Montrons que les rayons sont parallèles
Loi de Descartes relative à la réfraction
-face d’entrée sini1 = nsini2 ; -face de sortie nsini3 = sini4
Les faces de la lame de verre étant parallèles donc i 2 = i3
d’où nair sini1 = nair sini4 ⇒ i1 = i4
Les rayons de sortie sont donc parallèles aux rayons d’entrée.
Exercice 8
1° Observation
* Loi de DESCARTES relative à la réfraction : 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑖2 .
L’onde rectiligne incidente a une direction de propagation perpendiculaire à la limite
de séparation des deux milieux donc 𝑖1 = 0 d’où 𝑠𝑖𝑛𝑖2 = 0 soit 𝑖2 = 0
L’onde rectiligne réfractée a une direction de propagation perpendiculaire à la limite
de séparation des deux milieux. Sa longueur d’onde est
𝐶
donnée par 𝜆2 = 2 = 20𝑚𝑚
𝑁
* De même la loi de DESCARTES relative à la réflexion
implique 𝑖1 = 𝑖1′ = 0
𝜆1 𝜆2
L’onde rectiligne réfléchie a une direction de propagation
perpendiculaire à la limite de séparation des deux milieux.
𝐶
Sa longueur d’onde est donnée par 𝜆1 = 1 = 10𝑚𝑚
𝑁
2° Observation
* L’onde rectiligne réfléchie a une direction de propagation qui fait un angle 𝑖1′ = 20
par rapport à perpendiculaire à la limite de séparation des deux milieux.
𝐶
* 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑖2 ⇒ 𝐶1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 𝐶2 𝑠𝑖𝑛𝑖2 ⇒ 𝑖2 = sin−1 ( 1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 ) AN : 𝑖2 = 43°
𝐶2
L’onde rectiligne réfractée a une direction de propagation qui
fait un angle 𝑖2 = 43° par rapport à perpendiculaire à la limite
de séparation des deux milieux.
3° Observation
* L’onde rectiligne réfléchie a une direction de propagation qui
fait un angle 𝑖1′ = 30° par rapport à perpendiculaire à la limite
de séparation des deux milieux.
𝐶
𝑠𝑖𝑛𝑖2 = 1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 1 ⇒ 𝑖2 = 90°. Il y a réflexion totale
𝐶2

Collection G.K. Réflexion-Réfraction


201

Exercice 9
1° Expression du sinus de l’angle de réfraction 𝑟 en fonction de 𝑛1 et 𝑖𝑒
Loi de réfraction de la lumière appliquée au dioptre air-cœur de la fibre :
𝒔𝒊𝒏𝒊𝒆
𝑛𝑒 𝑠𝑖𝑛𝑖𝑒 = 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑟 Or 𝑛𝑒 = 1 (air) d’où la relation : 𝒔𝒊𝒏𝒓 =
𝒏𝟏
2°Relation entre 𝑖 et 𝑟
Considérons le triangle II’H rectangle en H. Dans ce triangle, les angles aigus sont
complémentaires ; d’où 𝒓 + 𝒊 = 𝟗𝟎°
Expression de 𝑐𝑜𝑠𝑖
sinie sinie
sinr = Or r = 90° − i d’où sin(90° − i) =
n1 n1
𝐬𝐢𝐧𝐢𝐞
De plus sin(90° − i) = cosi (relation trigonométrique). Donc 𝒄𝒐𝐬𝐢 =
𝐧𝟏
3° Expression du sinus de l’angle limite de réfraction entre les milieux d’indices 𝑛2 et 𝑛1
Loi de réfraction de la lumière appliquée au dioptre cœur-gaine :
𝒏
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑖′ Or angle limite ( 𝑖 = 𝑖𝑙 et 𝑖 ′ = 90°) d’où la relation : 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒍 = 𝟐
𝒏𝟏

4° Démonstration de la relation :𝑠𝑖𝑛𝑖𝑒 < √𝑛1 2 − 𝑛2 2 = 𝑠𝑖𝑛𝑖0


Pour que le rayon puisse se propager dans la fibre, il faut que 𝑖 > 𝑖𝑙 (réflexion totale)
𝑛
On déduit : 𝑠𝑖𝑛𝑖 > 𝑠𝑖𝑛𝑖𝑙 (car la fonction sinus est croissante) soit 𝑠𝑖𝑛𝑖 > 2
𝑛1
On a:𝑠𝑖𝑛2 𝑖 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝑖 = 1 ⇒ 𝑐𝑜𝑠𝑖 = √1 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑖
𝑛2 𝑛 2 𝑛 2 𝑛 2
𝑠𝑖𝑛𝑖 > ⇒ 𝑠𝑖𝑛2 𝑖 > ( 2 ) ⇒ −𝑠𝑖𝑛2 𝑖 < − ( 2) ⇒ 1 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑖 < 1 − ( 2)
𝑛1 𝑛1 𝑛1 𝑛1
𝑛 2 1 sinie 1
√1 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑖 < √1 − ( 2) ⇒ 𝑐𝑜𝑠𝑖 < √𝑛1 2 − 𝑛2 2 ⇒ < √𝑛1 2 − 𝑛2 2
𝑛1 𝑛1 n1 𝑛1
Soit : 𝑠𝑖𝑛𝑖𝑒 < √𝑛1 2 − 𝑛2 2 donc : 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒆 < √𝒏𝟏 𝟐 − 𝒏𝟐 𝟐 = 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟎
5° Valeur limite 𝑖0
𝑠𝑖𝑛𝑖0 = √𝑛1 2 − 𝑛2 2 ⇒ 𝒊𝟎 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 (√𝒏𝟏 𝟐 − 𝒏𝟐 𝟐 ) AN : 𝒊𝟎 = 𝟏𝟒°
6° Incidence 𝑖𝑒 = 20°
𝑠𝑖𝑛𝑖𝑒 < 𝑠𝑖𝑛𝑖0 ⇒ 𝑖𝑒 < 𝑖0 Or 𝑖𝑒 = 20° est supérieur à 𝑖0 = 14° donc le
rayon ne pourra pas se propager dans la fibre.

Collection G.K. Réflexion-Réfraction


202

INTERFÉRENCES
Exercice 1
I / La distance entre les fentes du dispositif d’Young est 0,8mm. Les franges sont
observées à 1,2m des fentes sources. La distance entre la première frange noire et la 6 e
frange noire est 4,5mm. Calculer la longueur d’onde de la radiation utilisée.
II/ Le plan d’observation des franges d’interférence des fentes d’Young, éclairées en
lumière rouge de fréquence f=4,3.1014Hz, est situé a 2m de celle-ci. On mesure 4
franges : l=4,6mm.Calculer l’écartement des fentes sources.
III / Avec deux fentes sources cohérentes distantes de 1,5mm, l’interfrange observé est
i=0,44mm. En éloignant le plan d’observation de 60cm, l’interfrange devient
i’=0,66mm. Calculer la longueur d’onde de la radiation utilisée.
Exercice 2
On réalise une expérience d’interférence avec deux fentes étroites S1 et S2 séparées de
a = 1mm, éclairées par une fente source S parallèle à ces dernières (voir figure).la fente
source émet une radiation monochromatique de longueur d’onde λ=0,589μm. On
observe la figure d’interférence sur un verre dépoli placé à la distance D=1,4m des
sources S1 et S2. On appelle x l’abscisse d’un point M de la figure.
1° Quelle propriété possède les deux fentes S1 et S2 ? Pourrait-on les remplacer par
deux sources rectilignes ?
2° Calculer la différence de marche en M.
3° Quelle est l’abscisse d’un point A situe au centre de la 4 e frange brillante ?
A quelle distance de A se trouve le point B au centre de la 5 e frange brillante ?
4° Quelle serait la longueur d’onde λ’ de la radiation monochromatique, pour que le
point A soit au centre de la 4e frange obscure ? Le point B serait-il aussi au centre d’une
frange obscure ?
Exercice 3
On réalise l’expérience d’Young avec deux fentes très fines S1 et S2 parallèles et
distantes de a. La source éclairante a le forme d’un filament très fin parallèle aux deux
fentes et équidistant de chacune d’elles. Cette source émet une lumière
monochromatique de longueur d’onde λ=0,589μm. Les franges d’interférences sont
observées sur un écran E parallèle aux fentes S1 et S2 à la distance D=1,000m de celles-
ci. La distance a=S1S2 est très faible par rapport à D.
1° On mesure la largeur de 20 interfranges consécutifs. On trouve h=4,21mm.
En déduire l’écartement a des fentes S1 et S2.
2° On remplace la source S par une source S’ qui émet simultanément deux lumières
monochromatiques, l’une de longueur d’onde λ=0,610μm, l’autre de longueur d’onde λ’
inconnue. On observe sur l’écran la superposition des systèmes de franges qui
correspondent à ces deux lumières.
a. Montrer que les franges centrales des deux systèmes coïncident.
b. Calculer la longueur d’onde λ’ sachant qu’une nouvelle coïncidence entre les deux
systèmes de franges se produit pour la dixième frange brillante correspondant à la
Collection G.K. Interférences
203

longueur d’onde λ et la onzième frange brillante correspondant à la longueur d’onde λ’.


La frange centrale est numérotée zéro.
3° Enfin on remplace S’ par une source S’’ émettant de la lumière blanche. Les
longueurs d’onde des radiations constituant la lumière blanche sont comprises entre
0,400μm et 0,750μm. Calculer les longueurs d’onde pour lesquelles il y a une frange
obscure d’interférences en un point de l’écran situé à 2mm de la frange centrale.
Exercice 4
Un vibreur de fréquence N=20Hz est solidaire d’une fourche comportant deux pointes.
Ces deux pointes frappent la surface de l’eau en deux points S1 et S2 qui constituent des
sources de vibrations sinusoïdales transversales de même amplitude. La distance entre
S1 et S2 est d=5cm. La célérité des ondes à la surface de l’eau est C=0,36m.s-1.
Soit un point M quelconque de la surface de l’eau. On pose 𝑆1 𝑀 = 𝑑1 et 𝑆2 𝑀 = 𝑑2 .
1° Déterminer l’état vibratoire des points suivants :
𝑑 = 10,0𝑐𝑚 𝑑 = 14,7𝑐𝑚 𝑑 = 8,1𝑐𝑚
𝑀1 { 1 𝑀2 { 1 𝑀3 { 1
𝑑2 = 11,8𝑐𝑚 𝑑2 = 16,5𝑐𝑚 𝑑2 = 5,4𝑐𝑚
2° Deux des pointes précédentes appartiennent à une même frange d’interférence
d’amplitude maximale. Lesquels ? Quelle est la position du point d’intersection M4 de
cette frange avec le segment S1S2 ?
3° Déterminer le nombre de franges d’amplitude maximale et le nombre d’amplitude
minimale que l’on observe à la surface de l’eau. Représenter ces franges.
Exercice 5
A la surface d’un liquide, deux sources S1 et S2 sont animées de mouvements
sinusoïdaux de même amplitude, de même fréquence N=40Hz et en phase. On néglige
l’amortissement des ondes.
1° On considère un point M sur une ligne de repos tel que S2M−S1M=10,1cm, puis un
point M’ sur la douzième ligne de repos comptée à partir de celle qui passe par M et du
même coté de la médiatrice de S1S2 ; le point M’ est tel que S2M’−S1M’=20,9cm.
Calculer la longueur d’onde λ et la célérité C des ondes à la surface du liquide.
2° Quel est le nombre de lignes de repos à la surface du liquide sachant que la distance
S1S2 vaut 15cm ?
Exercice 6 x
y
Une source ponctuelle monochromatique S M(x)
éclaire deux fentes fines S1 et S2 parallèles, S S1
distantes l’une de l’autre de a=3mm. S0 O
La source S est en S0 sur la perpendiculaire au S2
plan de S1 et S2, à égale distance de S1 et S2. y‘ d D
x‘
Sa distance au plan S1 et S2 est d=0,5m.
On observe des interférences sur un écran E parallèle au plan S1S2 et qui est situé à
D=2m de ce plan.
Collection G.K. Interférences
204

1° On mesure la largeur de 10interfranges. On trouve 4,1mm. Quelle est la longueur


d’onde dans l’air de la lumière émise par S ? Quelle est la fréquence des vibrations
lumineuses ? C = 3.108 m. s −1
2° Quelle serait la valeur de l’interfrange si on plongeait tout le dispositif dans l’eau ?
Indice absolu de l’eau n=1,33.
3° On déplace la source S de y=1mm parallèlement au plan des deux fentes S 1et S2 et
dans une direction orthogonale aux deux fentes. S n’étant plus équidistant de S1 et S2,
les sources secondaires S1 et S2 ne sont plus en phase mais restent cohérentes.
Pour tenir compte du déphasage entre les sources S1 et S2, il suffit d’évaluer la
différence de marche des deux ondes qui interfèrent en considérant les trajets suivis
depuis la source primaire S, soit :
𝛿 = (𝑆𝑆2 + 𝑆2 𝑀) − (𝑆𝑆1 + 𝑆1 𝑀) = (𝑆𝑆2 − 𝑆𝑆1 ) + (𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀)
a. Donner l’expression de la différence de marche 𝛿 en fonction de x, y a, D et d en
considérant x petit devant D et y petit devant d.
b. Déterminer les abscisses des milieux des franges brillantes pour cette nouvelle
position de S Montrer que toutes les franges ont subi une translation dont on précisera
le sens et la valeur.
Exercice 7
On réalise l’expérience des trous d’Young en utilisant un écran percé de deux trous S 1
et S2 distants de a=1,85mm. Une source ponctuelle S de lumière monochromatique
éclaire les deux trous. S est équidistant de S1 et S2. x
On observe les franges d’interférences sur un écran M(x)
E parallèle au plan des trous et situé à la distance L
S S
D=2,900m de ce plan. 1
O
1° Sachant que l’interfrange est égale à 1,0mm, S
2 x‘ E
évaluer la longueur d’onde λ de la lumière utilisée.
2° On place devant le trou S1 une lame de verre L très mince à face parallèle,
d’épaisseur e et d’indice absolu n=1,5. On observe un déplacement de la frange centrale
de 8mm du coté de la lame.
a. Déterminer le temps 𝜃1 que mettent les vibrations lumineuses pour se propager de
S1 en un point M de l’écran, d’abscisse 𝑥.
La lumière tombant sur la lame sous une incidence toujours très voisine de l’incidence
normale, on admettra que la distance parcourue par l’onde en traversant la lame est
toujours sensiblement égale à l’épaisseur e de cette lame.
La célérité de la lumière dans le vide (pratiquement dans l’air) : C = 3.108 m. s−1 .
b. Calculer de même la duré 𝜃2 du trajet S2M pour l’onde issue de S2.
c. Sachant que la frange centrale est telle queθ1 = θ2 , en déduire l’épaisseur e de la
lame.

Collection G.K. Interférences


205

Corrigé
Exercice 1
I /Longueur d’onde de la radiation
5𝜆𝐷
La distance entre les franges noires est donnée par : ℎ = 𝑥6 − 𝑥1 = 5𝑖 =
a
𝐚𝒉 0,8.10−3 ×4,5.10−3
On déduit : 𝝀 = AN :𝜆 = ⇒ 𝝀 = 𝟎, 𝟔𝝁𝒎
𝟓𝑫 5×1,2
II/ Écartement des fentes sources
4𝜆𝐷 𝐶 𝟒𝑪𝑫 4×3.108 ×2
ℎ = 4𝑖 = Or 𝜆 = d’où 𝐚 = AN :a = ⇒ 𝐚 = 𝟏, 𝟐𝟏𝒎𝒎
a 𝑓 𝐡𝒇 4,6.10−3 ×4,3.1014
III / Longueur d’onde de la radiation
𝜆𝐷 𝜆𝐷′ a𝑖 ′ a𝑖
𝑖= et 𝑖′ = Or 𝐷′ = 𝐷 + 𝛥𝐷 d’où − = 𝛥𝐷
a a 𝜆 𝜆
𝐚(𝒊′ −𝒊) 1,5.10−3 (0,66.10−3 −0,44.10−3 )
𝝀= AN :𝜆 = ⇒ 𝝀 = 𝟎, 𝟓𝟓𝝁𝒎
𝜟𝑫 0,6
Exercice 2
1° Propriété possédée par les deux fentes S1 et S2
Les deux fentes qui diffractent la lumière qu’elles reçoivent, se comportent comme
deux sources cohérentes. x
* Non ! On ne peut pas les remplacer par deux M(x)
sources rectilignes, car deux sources rectilignes S1 H1
ne sont pas en générale cohérentes. a α O
2° Différence de marche en M : S2 H H2
𝛿 = 𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀 E
x‘
a 2
Triangle MH1S1 rectangle en H1 : 𝑆1 𝑀2 = 𝑆1 𝐻1 2 + 𝐻1 𝑀2 = 𝐷2 + (𝑥 − )
2
a 2
Triangle MH2S2 rectangle en H2 : 𝑆2 𝑀2 = 𝑆2 𝐻2 2 + 𝐻2 𝑀2 = 𝐷2 + (𝑥 + )
2
a 2 a 2
𝑆2 𝑀2 − 𝑆1 𝑀2 = (𝑥 + ) − (𝑥 − ) soit (𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀)(𝑆2 𝑀 + 𝑆1 𝑀) = 2a𝑥
2 2
a𝑥 𝐚𝐱
Or 𝑆2 𝑀 + 𝑆1 𝑀 ≈ 2𝐷 d’où 𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀 = On obtient : 𝛅 =
𝐷 𝐃
Autre méthode
𝑆2 𝐻 𝑥 𝐚𝒙
𝛿 = 𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀 = 𝑆2 𝐻 + 𝐻𝑀 − 𝑆1 𝐻 = 𝑆2 𝐻 Or 𝑠𝑖𝑛𝛼 = = d’où 𝜹=
a 𝐷 𝑫
3° Abscisse d’un point A
a𝑥 𝟒𝛌𝐃
4ème frange brillante donc 𝛿 = 4𝜆 Or 𝛿 = donc 𝒙 = AN : 𝒙 = 𝟑, 𝟐𝟖𝟗𝒎𝒎
𝐷 𝐚
* Distance h
Distance qui sépare la 4ème frange brillante et la 5e frange brillante, c'est-à-dire deux
franges consécutives de même nature ; c’est donc l’interfrange 𝑖.
𝛌𝐃
𝒉=𝒊= AN : 𝒉 = 𝟎, 𝟖𝟐𝟓𝒎𝒎
𝐚
4°* Longueur d’onde λ’
1
Frange obscure donc 𝛿 = (𝑘 + ) 𝜆′ avec 𝑘 = 3 (4ème frange obscure)
2
ax 𝐚𝒙 𝟖
Or δ= donc 𝝀′ = 𝟏 ⇒ 𝝀′ = 𝝀 AN : 𝝀′ = 𝟎, 𝟔𝟕𝟑𝝁𝒎
D (𝒌+ )𝑫 𝟕
𝟐
* Le point B n’est pas centre d’une frange obscure car l’interfrange dépend de 𝜆′.

Collection G.K. Interférences


206

Exercice 3
1° Écartement a des fentes S1 et S2
𝜆𝐷
L’interfrange 𝑖 est donné par : 𝑖 = . La largeur de 20 interfranges consécutifs est
𝑎
𝟐𝟎𝝀𝑫
donnée par ℎ = 20𝑖. On déduit : 𝐚 = AN : 𝐚 = 𝟐, 𝟖𝐦𝐦
𝒉
2° a. Montrons que les franges centrales des deux systèmes coïncident
La différence de marche pour une source monochromatique quelconque issue de S est
donné par : 𝛿 = (𝑆𝑆2 + 𝑆2 𝑀) − (𝑆𝑆1 + 𝑆1 𝑀) = 𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀 car 𝑆𝑆2 = 𝑆𝑆1
𝑆2 𝐻 𝑥 a𝑥
𝛿 = 𝑆2 𝐻 + 𝐻𝑀 − 𝑆1 𝑀 = 𝑆2 𝐻 Or 𝑠𝑖𝑛𝛼 = = d’où 𝛿=
a 𝐷 𝐷
La frange centrale correspond à une différence de marche nulle 𝛿 = 0
On déduit donc : 𝑥 = 0. Les franges centrales des deux lumières coïncident en O.
b. Longueur d’onde λ’
10𝜆𝐷
La position de la 10ème frange brillante de la longueur d’onde λ est : 𝑥 = .
a
11𝜆′ 𝐷
Celle de la onzième frange brillante de la longueur d’onde λ’ est : 𝑥′ = .
a
Il y a coïncidence de ces deux franges donc 𝑥 = 𝑥’
10𝜆𝐷 10𝜆′ 𝐷 𝟏𝟎
= d’où 𝝀′ = 𝝀 AN : 𝝀′ = 𝟎, 𝟓𝟓𝟓𝝁𝒎
a a 𝟏𝟏
3° Longueurs d’onde
a𝑥
La différence de marche pour une radiation quelconque est donnée par 𝛿 =
𝐷
1 a𝑥
Frange obscure donc 𝛿 = (𝑘 + ) 𝜆 ; On déduit : 𝜆 = 1
2 𝐷(𝑘+ )
2
a𝑥
Or 0,4.10−6 ≤ 𝜆 ≤ 0,75.10−6 soit 0,4.10−6 ≤ 1 ≤ 0,75.10−6
𝐷(𝑘+ )
2

On aboutit à : 6,97 ≤ 𝑘 ≤ 13,5 soit 𝑘 ∈ {7; 8; 9; 10; 11; 12; 13}


Les longueurs d’onde sont :
k 7 8 9 10 11 12 13
𝜆(𝜇𝑚) 0,747 0,659 0,589 0,533 0,487 0,448 0,415
Exercice 4
1° État vibratoire des points
Il y a interférence constructive si la différence de marche 𝑑2 − 𝑑1 = 𝑘𝜆
1 𝐶
Elle est destructive si 𝑑2 − 𝑑1 = (𝑘 + ) 𝜆 ; 𝜆= = 1,8.10−2 𝑚 soit 𝝀 = 𝟏, 𝟖𝒄𝒎
2 𝑁
Evaluons pour chaque point 𝑑2 − 𝑑1 et voyons si elle est un multiple de 𝜆
Point 𝑀1 𝑀2 𝑀3
𝑑2 − 𝑑1 1,8 1,8 -2,7
𝑘𝜆 1𝜆 1𝜆 3
− 𝜆
2
État Interférence Interférence Interférence
vibratoire constructive constructive destructive
2° * Les points M1 et M2 appartiennent à la même frange d’amplitude maximale ; celle

Collection G.K. Interférences


207

qui est définie par 𝑑2 − 𝑑1 = 𝜆


* Position du point d’intersection M4
Le point M4 appartient à la même ligne de crête que M1 et M2 ; donc 𝑑2 − 𝑑1 = 𝜆
Le point M4 appartient au segment S1S2 ; donc 𝑆1 𝑆2 = 𝑑 = 𝑑1 + 𝑑2
𝟏
𝑑 − 𝑑1 = 𝜆 𝒅𝟏 = (𝒅 − 𝝀) 𝒅 = 𝟏, 𝟔𝒄𝒎
On a : { 2 ⇒ { 𝟐
AN : { 𝟏
𝑑2 + 𝑑1 = 𝑑 𝟏
𝒅𝟐 = (𝒅 + 𝝀) 𝒅𝟐 = 𝟑, 𝟒𝒄𝒎
𝟐
3°* Nombre de franges d’amplitude maximale
Un point M de la surface de l’eau est-elle que |𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀| < 𝑆1 𝑆2 < |𝑆2 𝑀 + 𝑆1 𝑀|
Soit |𝛿| < 𝑑 qui conduit à −𝑑 < 𝛿 < 𝑑
Frange d’amplitude maximale donc 𝛿 = 𝑘𝜆 avec k entier relatif
𝑑 𝑑
−𝑑 < 𝑘𝜆 < 𝑑 ⇒ − <𝑘< soit −2,78 < 𝑘 < 2,78
𝜆 𝜆
On trouve : 𝑘 ∈ {−2, −1,0,1,2} Il y a 5 franges d’amplitude maximale
* Nombre de franges d’amplitude minimale 𝒌=𝟏 𝒌=𝟎 𝒌 = −𝟏
1
Frange d’amplitude minimale donc 𝛿 = (𝑘 + ) 𝜆
2
avec k entier relatif
1 𝑑 1 𝑑 1
−𝑑 < (𝑘 + ) < 𝑑 ⇒ − − <𝑘< − 𝒌=𝟐 𝒌 = −𝟐
2 𝜆 2 𝜆 2
soit −3,28 < 𝑘 < 2,28 On trouve : 𝑘 ∈ {−3; −2; −1; 0; 1; 2} •
S1

S2
Il y a six franges d’amplitude minimale
* Représentation des franges d’interférence
(voir figure ci-contre) 𝒌′ = 𝟏 𝒌′ = −𝟐
Exercice 5
𝒌′ = 𝟎 𝒌′ = −𝟏
1° Longueur d’onde λ
1 𝛿 1
M appartient à un ligne de repos donc : 𝛿 = 𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀 = (𝑘 + ) 𝜆soit 𝑘 = −
2 𝜆 2
1 𝛿′ 1
M appartient à un ligne de repos donc :𝛿′ = 𝑆2 𝑀′ − 𝑆1 𝑀′ = (𝑘′ + ) 𝜆 soit 𝑘′ = −
2 𝜆 2
Douzième ligne de repos compté à partir de la ligne de repos de M donc 𝑘 ′ − 𝑘 = 12
𝛿 ′ −𝛿 𝜹′ −𝜹
D’où = 12 On déduit : 𝝀 = AN : 𝝀 = 𝟎, 𝟗𝒄𝒎
𝜆 𝟏𝟐
𝐶
* Célérité C : 𝜆= d’où 𝑪 = 𝝀𝑵 AN : 𝑪 = 𝟎, 𝟏𝟓𝒎. 𝒔−𝟏 .
𝑁
2° Nombre de lignes de repos
Un point M de la surface de l’eau est tel que|𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀| < 𝑆1 𝑆2 < |𝑆2 𝑀 + 𝑆1 𝑀|
Soit |𝛿| < 𝑑 qui conduit à −𝑑 < 𝛿 < 𝑑
1
Ligne de repos donc 𝛿 = (𝑘 + ) 𝜆 avec k entier relatif
2
1 𝑑 1 𝑑 1
−𝑑 < (𝑘 + ) 𝜆 < 𝑑 ⇒ − − <𝑘< − soit −17,17 < 𝑘 < 16,17
2 𝜆 2 𝜆 2
On trouve : 𝑘 ∈ {−17; … ; 16} Il y a 34 lignes de repos
Exercice 6
Collection G.K. Interférences
208

1° * Longueur d’onde dans l’air


𝜆𝐷 𝐚𝒍
𝑙 = 10𝑖 Or 𝑖 = d’où 𝝀= AN : 𝝀 = 𝟎, 𝟔𝟏𝟓𝝁𝒎
a 𝟏𝟎𝐃
* Fréquence des vibrations lumineuses
C 𝐂
λ= ⇒ 𝐍= AN : 𝐍 = 𝟒, 𝟖𝟕𝟖. 𝟏𝟎𝟏𝟒 𝐇𝐳
N 𝛌
na𝑥
2° Si on plonge le dispositif dans l’eau, la différence de marche devient 𝛿 =
𝐷
𝜆𝐷 𝒍
Et donc 𝑖 = soit 𝒊= AN : 𝒊 = 𝟎, 𝟑𝟎𝟖𝒎𝒎
𝑛a 𝟏𝟎𝒏
3°a. Expression de la différence de marche 𝛿 en fonction de x, y a, D et d x
y
𝛿 = (𝑆𝑆2 + 𝑆2 𝑀) − (𝑆𝑆1 + 𝑆1 𝑀) M(x)
= (𝑆𝑆2 − 𝑆𝑆1 ) + (𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀) = 𝑆2 𝐻 + 𝑆2 𝐻 . S S1
H’1 H1
Triangle SH’1S1 rectangle en H’1 : S0 O
2 2 𝑎 2
𝑆𝑆1 2 = 𝑆1 𝐻′1 + 𝑆𝐻′1 = 𝑑2 + (𝑦 − ) H’2 S2
H2
2 d
y‘ D
2 2 a 2 x‘
Triangle SH’2S2 rectangle en H’2 : 𝑆𝑆2 2 = 𝑆2 𝐻′2 + 𝑆𝐻′2 = 𝑑2 + (𝑦 + )
2
a 2 a 2
𝑆𝑆2 2 − 𝑆𝑆1 2 = (𝑦 + ) − (𝑦 − ) soit (𝑆𝑆2 − 𝑆𝑆1 )(𝑆𝑆2 + 𝑆𝑆1 ) = 2a𝑦
2 2
𝑎𝑦
Or 𝑆𝑆2 + 𝑆𝑆1 ≈ 2𝑑 d’où 𝑆𝑆2 − 𝑆𝑆1 =
𝑑
a 2
De même : Triangle MH1S1 rectangle en H1 : 𝑆1 𝑀2 = 𝑆1 𝐻1 2 + 𝐻1 𝑀2 = 𝐷2 + (𝑥 − )
2
2 2 2 2 a 2
Triangle MH2S2 rectangle en H2 : 𝑆2 𝑀 = 𝑆2 𝐻2 + 𝐻2 𝑀 = 𝐷 + (𝑥 + )
2
a 2 a 2
𝑆2 𝑀2 − 𝑆1 𝑀2 = (𝑥 + ) − (𝑥 − ) soit (𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀)(𝑆2 𝑀 + 𝑆1 𝑀) = 2a𝑥
2 2
𝑎𝑥 𝒙 𝒚
Or 𝑆2 𝑀 + 𝑆1 𝑀 ≈ 2𝐷 d’où 𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀 = On obtient : 𝜹 = 𝐚 ( + )
𝐷 𝑫 𝒅
b. Abscisses des milieux des franges brillantes
𝑥 𝑦 𝒌𝝀 𝒚
Franges brillantes donc 𝛿 = 𝑘𝜆 Or 𝛿 = 2a ( + ) donc 𝒙𝒌 = ( − )𝑫
𝐷 𝑑 𝐚 𝒅
Montrons que toutes les franges ont subi une translation
La frange centrale correspond à 𝑘 = 0.
𝑦
On trouve comme position 𝑥0 = − 𝐷 = −4𝑚𝑚
𝑑
Toutes les franges subissent donc une translation de 4mm dans le sens opposé de S.
Exercice 7
𝜆𝐷 𝐚𝐢
1° Longueur d’onde λ : 𝑖= ⇒ 𝝀= AN : 𝝀 = 𝟎, 𝟔𝟑𝟖𝝁𝒎
a 𝑫
𝑆1 𝑀−𝑒 𝑒
2°a. Durée 𝜃1 : 𝜃1 = 𝜃1 (𝑣𝑖𝑑𝑒) + 𝜃1 (𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒) = +
𝐶 𝑣
𝐶 𝑆1 𝑀−𝑒 𝑛𝑒 𝑺𝟏 𝑴+(𝒏−𝟏)𝒆
Or 𝑛 = d’où 𝜃1 = + soit 𝜽𝟏 =
𝑣 𝐶 𝐶 𝑪
𝑺𝟐 𝑴
b. Duré 𝜃2 : 𝜽𝟐 =
𝑪
𝑆1 𝑀+(𝑛−1)𝑒 𝑆2 𝑀
c. Epaisseur e de la lame : 𝜃1 = 𝜃2 ⇔ = soit 𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀 = (𝑛 − 1)𝑒
𝐶 𝐶
a𝑥 a𝑥 𝐚𝒙
𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀 = d’où (𝑛 − 1)𝑒 = soit 𝒆 = AN : 𝒆 = 𝟏𝟎, 𝟐𝝁𝒎
𝐷 𝐷 𝑫(𝒏−𝟏)
Collection G.K. Interférences
209

BAC I 2010 Série D


Exercice 1 COMPOSES OXYGENES ESTERIFICATION-HYDROLYSE
Un composé A a pour formule brute CxHyOz. Une masse m=1,37g de A a été
complètement brûlée dans l’air. On obtient 3,002g de dioxyde de carbone et
1,64gd’eau.
1°a. Exprimez x et y en fonction de z.
b. Quelle est la formule la plus simple qui convient à A ?
c. Ecrivez les formules semi-développées possibles de A ; nommez-les.
2° Certains isomères de A peuvent subir une oxydation ménagée ; lesquels ?
3° Un isomères dont le groupe hydroxyle est en début de chaine réagit avec l’acide
éthanoïque.
a. Ecrivez l’équation-bilan de la réaction.
b. Quel nom donne-t-on à cette réaction ? Citez ses caractéristiques.
c. Que faire pour améliorer le rendement de la relation.
Exercice 2 POTENTIEL ET DOSAGE REDOX
On constitue une pile à partir des couples Cu2+/Cu et Sn2+/Sn dans les conditions
standards [Sn2+]=[Cu2+]=1mol.l-1. Volume de chaque solution : 500ml
1° Le pôle négatif de la pile est la lame d’étain Sn, sa f.é.m. est 0,48V. Quel est le
potentiel normal du couple Sn2+/Sn ?
2° La pile débite un courant d’intensité constante de valeur I=13mA.
a. Précisez les réactions aux électrodes et l’équation de la réaction qui s’effectue
lorsque la pile débite.
b. Quelle est la diminution de masse de l’électrode d’étain en 5minutes 30secondes ?
3° A la fin de l’expérience, on prélève 10ml de la solution contenant les ions Sn 2+ que
l’on dose à l’aide d’une solution de permanganate de potassium KMnO 4 à 0,4mol.l-1.
L’équivalence est atteinte lorsqu’on a versé 10,5ml de solution oxydante.
a. Ecrivez les demi-équations électroniques et l’équation bilan des réactions qui
s’effectuent sachant que Sn2+ est oxydé en Sn4+.
b. Calculez la concentration molaire de Sn2+ à la fin de l’expérience et déduisez-en la
variation de masse de l’électrode en cuivre.
Données : Potentiels normaux E°(Sn4+/Sn2+)=0,15V ; E°(MnO4-/Mn2+) = 1,51V ;
E°(Cu2+/Cu)=0,34V ; MSn=118g.mol-1 ; MCu=63g.mol-1 ; e=1,6.10-19C
Exercice 3 ENERGIE MECANIQUE
Soit un pendule constitué par une masse m=200g
suspendue à l’extrémité d’une tige de masse négligeable θ
de longueur l=80cm. La masse m est heurtée par une
autre masse m’=50g, lancée à la vitesse v=10m.s-1. Juste
avant le choc, le vecteur v⃗⃗ est horizontal.
Le choc s’effectue avec accrochage et conservation du Après le choc
vecteur quantité de mouvement du système (m+m’). Avant le choc
1° Calculez la vitesse v’ du pendule constitué par
l’ensemble des deux solides m et m’ juste après le choc. On suppose que le choc est de
plein fouet.
2° Calculez l’énergie mécanique E du système (m+m’) juste avant le choc et l’énergie
mécanique E’ juste après le choc. Le choc est-il élastique ? Justifiez votre réponse.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
210

Prendre le point de choc comme origine des altitudes.


3° Déterminez la valeur de l’élongation angulaire θm des oscillations du pendule après
le choc.
4° Calculez la vitesse angulaire ω de la tige lorsque θ=20°.
5° Quelle devrait être la vitesse minimale v1 de la masse pour que le pendule puisse
atteindre l’horizontale du point d’attache O ?
Quelle devrait être la vitesse minimale v2 de cette même masse m’ pour que le pendule
puisse effectuer un tour complet ? g=9,8N.kg-1.
Exercice 4

A1 A2
B1 B2

Les condensateurs de la figure ci-dessus sont soumis respectivement aux tensions


U1 = VA1 − VA2 = 100V et U2 = VB1 − VB2 = 80V. Lorsque la charge est terminée, on procède
aux opérations suivantes :
-les générateurs sont débranchés ;
-on relie un cavalier conducteur, les armatures A1 et B1 d’une part et A2 et B2 d’autre
part.
1° Quelles sont avant la mise en place des cavaliers, les valeurs de charge Q0 portée par
l’armature A1 et de charge Q’0 portée par l’armature B1 ?
C1 = 0,5µF ; C2 = 0,2µF.
2° Déterminez, lorsque les cavaliers sont mis en place, les nouvelles valeurs des
charges Q et Q’ respectivement des armatures A1 et B1 ainsi que celle de la tension
U =VA1 − VA2 .
3° Quelle est l’énergie électrostatique totale emmagasinée par les deux
condensateurs :
- avant la mise en place des cavaliers ;
- après la mise en place des cavaliers.
4° Reprenez les questions 2° et 3° en supposant désormais que les cavaliers sont mis
en place entre A1 et B2 d’une part et entre A2 et B1 d’autre part.
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1°a. Expression de x et y en fonction de z
3 3 1 1
𝑚𝐶 = 𝑚𝐶𝑂2 = × 3,002 = 0,819g ; 𝑚𝐻 = 𝑚𝐻2𝑂 = × 1,64 = 0,182g
11 11 9 9
𝑚𝐶 𝑚𝐻
%𝐶 = × 100 = 59,8 ; %𝐻 = × 100 = 13,3; %𝑂 = 100 − %𝐶 − %𝐻 = 26,9
𝑚 𝑚
12𝑥 𝑦 16𝑧
= = On trouve 𝑥 = 3𝑧 et 𝑦 = 8𝑧
%𝐶 %𝐻 %𝑂
b. Formule la plus simple
A : (C3H8O)z avec z=1 On a : C3H8O
c. Formules semi-développées
CH3CH2CH2OH : propan-1-ol ; CH3CHCH3 : propan-2-ol
CH — O—CH CH : méthoxyéthane OH
ou oxyde d’éthyle et de méthyle
3 2 3
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
211

2°Formule à retenir
Les alcools subissent une oxydation ménagée d’où les formules:
CH3CH2CH2OH et CH3CHCH3
OH
3°a. Equation-bilan de la réaction
CH3COOH + CH3CH2CH2 OH CH3COOCH2CH2CH3 + H2O
b. Nom de la réaction : estérification
. Caractéristiques : lente, limitée, athermique
c. Pour améliorer la réaction
-on peut mettre l’un des réactifs en excès.
-éliminer l’un des produits (eau ou ester) au fur et à mesure qu’il se forme.
Exercice 2
1° Valeur de E°(Sn2+/Sn)
E = E°(Sn2+/Sn) - E°(Cu2+/Cu) ⇒ E°(Sn2+/Sn) = E°(Cu2+/Cu) – E
AN: E°(Sn2+/Sn) = 0,34 – 0,48 ⇒ E°(Sn2+/Sn) = -0,14V
2°a. Réactions aux électrodes
. Pôle négatif : Sn Sn2+ + 2e-
. Pôle positif : Cu2++ 2e- Cu
. Équation bilan de la réaction
Sn + Cu2+ Sn2+ + Cu
b. Valeur de ΔmSn
2ΔmSn 𝐌 𝐈𝐭
Q=n.F Or Q=It et n = 2nSn= d’où 𝚫𝐦𝐒𝐧 = 𝐒𝐧 AN: ΔmSn=2,63.10-3g
MSn 𝟐𝐍𝐀 𝐞
3° * Demi-équations
Sn2+ Sn4+ + 2e-
2MnO4- + 8H3O+ +5e- 2Mn2+ + 12H2O
* Equation-bilan de la réaction
2MnO4- + 16H3O+ + 5Sn2+ 2Mn2+ + 24H2O + 5Sn4+
Concentration de Sn2+
nox n Cox Vox C V 𝟓𝐂 𝐕
= r ⇒ = r r ⇒ 𝐂𝐫 = 𝐨𝐱 𝐨𝐱 AN : 𝐂𝐫 = 𝟏, 𝟎𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
2 5 2 5 𝟐𝐕𝐫
*Déduction de ΔmCu
nSn2+ = nCu
ΔmCu
= (Cr − [Sn2+ ]0 ). V ⇒ 𝚫𝐦𝐂𝐮 = [𝐂𝐫 − [𝐒𝐧𝟐+ ]] . 𝐕. 𝐌𝐂𝐮 AN: 𝚫𝐦𝐂𝐮 = 𝟏, 𝟓𝟖𝐠
MCu
Exercice 3
1° Vitesse v‘
⃗⃗avant = m′ v
p ⃗⃗ et p ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗apres = (m′ + m)v′
⃗⃗⃗⃗ = (m′ + m)v ⃗⃗⃗⃗′ ⃗⃗⃗⃗ m′
⃗⃗avant = p
p ⃗⃗apres ⟺ m′v ⇒ v′ = ⃗⃗
v
(m′ +m)
𝐦′
Après projection suivant le sens du mouvement on a :𝐯′ = 𝐯 AN : v‘ = 2m.s-1
(𝐦′ +𝐦)
2° Energies
𝟏
. Avant le choc E = Ep + Ec Or EP=0 d’où E = 𝐦′𝐯² AN : E = 2,5J
𝟐
𝟏
. Après le choc E’= E’p + E’c Or E’P=0 d’où E’ = (𝐦′ + 𝐦)𝐯′² AN : E’=0,5J
𝟐
.Nature du choc
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
212

E ≠ E’ d’où le choc n’est pas élastique


3° Elongation maximale θm α
E’ = E’’ = E’’p + E’’C Or E’’C= 0 donc 𝐸’ = (𝑚’ + 𝑚)𝑔ℎ
ℎ = 𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚 ) d’où 𝐸’ = (𝑚’ + 𝑚)𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚 )
𝑬’ h
On déduit :𝒄𝒐𝒔𝜽𝒎 = 𝟏 − ′ AN : 𝜽𝒎 = 𝟒𝟏, 𝟖𝟓°
(𝒎 +𝒎)𝒈𝒍
4° Vitesse angulaire ω
Appliquons la conservation de l’énergie mécanique au système
1
E’ = Eθ ⇒ E’ = EC +EP ⇒ E’= (m′ + m)v² + (m′ + m)gh
2
1
Or h = 𝑙(1 − cosθ) d’où E’ = (m′ + m)(𝑙ω)2 + (m′ + m)g𝑙(1 − cosθ)
2

𝟏 𝐄’
Soit 𝛚 = √𝟐 ( − 𝐠𝒍(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉)) AN: 𝛚 = 𝟐, 𝟏𝟖𝐫𝐚𝐝. 𝐬 −𝟏
𝒍 (𝐦′ +𝐦)

5° * Vitesse minimale v1 pour atteindre la position horizontale


Appliquons la conservation de l’énergie mécanique au système h
1 2
E0 = Eθ=π ⇒ EP + EC= EP + EC ⇒ 0 + (m′ + m)v1 ′ = 0 + (m′ + m)gh
2 2
2
m′ 1 m′
Or h = 𝑙 et v1 ′ = v1 d’où (m′ + m) ( v1 ) = (m′ + m)g𝑙
(m′ +m) 2 (m′ +m)
(𝒎′ +𝒎)
Soit: 𝐯𝟏 = √𝟐𝐠𝒍 AN: 𝐯𝟏 = 𝟏𝟗, 𝟖𝒎. 𝒔−𝟏
𝒎′
* Vitesse minimale v2 pour avoir un tour complet h
Appliquons la conservation de l’énergie mécanique au système
1 2
E0= Eθ=π ⇒ EP+ EC= EPθ=π+ ECθ=π ⇒ 0 + (m′ + m)v2 ′ = (m′ + m)gh + 0
2
2
m′ 1 m′
Or h = 2𝑙 et v2 ′ = v2 d’où (m′ + m) ( v ) = 2(m′ + m)g𝑙
(m′ +m) 2 (m′ +m) 2
(𝒎′ +𝒎)
Soit 𝐯𝟐 = √𝟒𝐠𝒍 AN: 𝐯𝟐 = 𝟐𝟖𝒎. 𝒔−𝟏
𝒎′
Exercice 4
1° Charges Q0 et Q‘0
Q0 = C1U1 AN: Q0= 0,5.10-6×100 ⇒ Q0 = 50µC
Q‘0 = C2U2 AN : Q’0= 0,2.10-6×80 ⇒ Q’0 = 16µC
2° * Charges Q‘ et Q
. Conservation du la charge électrique : Q0 + Q‘0 = Q + Q’
𝑄 𝑄′ Q A2
. Unicité de la tension: U = = ⇒ Q′ = C2 A1
𝐶1 𝐶2 C1
𝐐𝟎 +𝐐𝟎 ′ 50+16 B1 B2
𝐐= 𝐂𝟐 AN : Q = 0,2 ⇒ Q = 47,1µC
𝟏+ 1+
𝐂𝟏 0,5
Q0 +Q0 ′ 𝐐𝟎 +𝐐𝟎 ′ 50+16
Q′ = C2 C2 ⇒ 𝐐′ = 𝐂𝟏 AN : Q = 0,5 ⇒ Q‘ = 18,9µC
1+ 𝟏+ 1+
C1 𝐂𝟐 0,2

* Tension U
𝑸 47,1
𝐔= AN : U = ⇒ U = 94,29V
𝑪𝟏 0,5
3° Energies
* énergie avant

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213

1 1
W0 = 𝐶1 𝑈1 ² + 𝐶2 𝑈2 ² AN : W0 = 3,14.10-3J
2 2
* énergie après
1 1 1
W0 = 𝐶1 𝑈² + 𝐶2 𝑈² = (𝐶1 + 𝐶2 )𝑈² AN : W0 = 3,11.10-3J
2 2 2
4° Reprise des questions 2° et 3°
* Charges Q‘ et Q
. Conservation du la charge électrique : Q0 − Q‘0 = Q + Q’
𝑄 𝑄′ Q
. Unicité de la tension: U = = ⇒ Q′ = C2 A1 A2
𝐶1 𝐶2 C1
𝐐𝟎 −𝐐𝟎 ′ B2
𝐐= 𝐂𝟐 AN : Q = 24,3µC B1
𝟏+
𝐂𝟏
Q0 −Q0 ′ 𝐐𝟎 +𝐐𝟎 ′
Q′ = C2 C2 ⇒ 𝐐′ = 𝐂𝟏 AN : Q‘ = 9,71µC
1+ 𝟏+
C1 𝐂𝟐

*Tension U
𝐐
𝐔= AN: U = 48,57V
𝐂𝟏
- Energies
* énergie avant
1 1
W0 = C1 U1 ² + C2 U2 ² AN : W0 = 3,14.10-3J
2 2
* énergie après
1 1 1
W0 = C1 U² + C2 U² = (C1 + C2 )U² AN : W0 = 8,27.10-4J
2 2 2
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2011 Série D
Exercice 1 ESTERIFICATION-HYDROLYSE
Un composé organique de formule brute CnH2nO2 contient 27,6% d’oxygène en masse.
1°a. Montrez que la molécule correspondant à ce composé comporte six atomes de
carbone.
b. Calculez la masse molaire de ce composé.
2° Ce composé est un ester naturel d’odeur agréable. On le note E. L’hydrolyse de E
donne deux composés A et B.
a. Quelles sont les fonctions chimiques de ces deux composés ?
b. Donnez les caractéristiques de la réaction donnant A et B.
3° Le composé A a pour formule C2H4O2 ; il rougit le papier pH.
a. Quelle est la nature du composé A?
b. Ecrivez le formule semi-développées du composé A et donnez son nom.
4°a. Quelle est la formule brute du composé B?
b. Pour préciser la structure du composé B, On effectue une oxydation ménagée qui
conduit à la formation du composé C. On soumet C à des tests suivants :
-on ajoute du DNPH à la solution de C et un précipité jaune se forme.
-On ajoute le réactif de schiff à la solution de C, on n’obtient aucun changement.
Déduisez de ces expériences la formule semi-développée et le nom du composé B.
Justifiez votre réponse.
5° Le composé B est obtenu par hydratation d’un alcène B’.
a. Donnez la formule semi-développée de B’.

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214

b. Le composé B’ présente-t-il des isomères géométriques ? Si oui précisez les


isomères E et Z.
6° Ecrivez l’équation-bilan de la réaction de l’hydrolyse de E.
Exercice 2 POTENTIEL REDOX
1° On plonge une lame de zinc dans 50cm3 d’une solution de nitrate d’argent de
concentration 0,2mol.l-1. On note un dépôt d’argent sur la lame de zinc.
a. La totalité des ions Ag+ a disparu. Quelles sont la masse d’argent déposée et la perte
de masse de la lame de zinc ?
b. Si la lame de zinc avait une masse de 0,5g et en vous basant sur les résultats de la
question précédente dites :
-si la toute la lame a disparu ?
-reste-t-il des ions Ag+ en solution ? Justifiez votre réponse.
2° On réalise une pile avec les couples oxydant-réducteurs : Zn2+/Zn et Mg2+/Mg avec
E°( Zn2+/Zn)=−0,76V et E°(Mg2+/Mg)=−2,37V.
a. Faites le schéma de cette pile.
b. Précisez le sens du courant et la polarité de la pile. Justifiez votre réponse.
c. Ecrivez l’équation-bilan de la réaction d’oxydoréduction quand la pile débite.
d. Calculez la force électromotrice de cette pile.
Exercice 3 ENERGIE MECANIQUE
Un solide(S) de masse m=0,5kg assimilable à un point matériel est lancé à partir d’un
point A avec une force constante 𝐹⃗ parallèle à AB et dirigée de A vers B, comme
l’indique la figure ci-contre. La force𝐹⃗ est appliquée sur toute la longueur AB=5m.
1°a. Qu’appelle-t-on une force constante ?
b. Le solide arrive avec une vitesse 𝑣B=12m.s-1. En appliquant le théorème de l’énergie
cinétique, calculez l’intensité de 𝐹⃗ avec laquelle le solide a été lancé sachant que les
forces de frottement sont négligeables sur la portion AB.
2° A partir de B, le solide aborde, avec une vitesse 𝑣 B ,un plan incliné d’un angle α=30°
par rapport à l’horizontale. La réaction 𝑅⃗⃗, d’intensité constante, exercée par le plan sur
le solide fait un angle β=30° avec la normale au plan. La composante 𝑓⃗ (résultante des
forces de frottements sur le plan incliné) de 𝑅⃗⃗ parallèle au plan
incliné a un sens opposé au vecteur vitesse de (S).
a. Représentez les forces 𝑅⃗⃗ et 𝑃⃗⃗ qui s’exercent sur (S) entre B et C puis calculez leurs
travaux au cours du déplacement BC=l=10cm. On donne R=0,4N etg=10N.kg-1.
b. Avec quelle vitesse 𝑣C,(S) arrive-t-il au point C ?
3° Déterminez la variation de l’énergie mécanique de (S) entre B et C.
4° On admet que (S) arrive en C avec la vitesse 𝑣C=6m.s-1 ; il continue son mouvement,
s’élève d’une hauteur h=0,45m au dessus de Cet tombe en P sur le prolongement de AB
(voir figure). La résistance de l’air est négligeable. Calculez les vitesses de (S) en F
(sommet de la trajectoire), en D et en P.
5° Maintenant on suppose qu’après le lancement du solide en A avec la force 𝐹⃗ , il arrive
en C avec la vitesse nulle
a. Déterminez l’intensité minimale de la force F ⃗⃗ appliquée pour que le solide arriveen C
b. Dans ce cas quel est le mouvement ultérieur de (S) ?

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


215

c. A quelle date et avec quelle vitesse (S) retrouve-t-il le plan horizontal (AB)?
F
C h D
(S)
𝐹⃗
α P
A B

Exercice 4 ENERGIE ELECTRIQUE – BILAN D’ENERGIE


Un moteur est alimenté par un générateur de f.é.m. E=110V, de résistance interne
négligeable, monté en série avec un ampèremètre et un conducteur ohmique de
résistance R=10Ω
1° Le moteur est muni d’un frein qui permet de bloquer son rotor ; quelle est alors
l’indication de l’ampèremètre ?
2° On desserre progressivement le frein, le rotor prend un mouvement de plus en plus
rapide tandis que l’intensité du courant diminue. Justifiez cette diminution du courant.
3° Lorsque le moteur tourne, il fournit une puissance mécanique Pu.
a. Etablissez l’équation qui permet de calculer l’intensité I du courant dans le circuit
en fonction de la puissance fournie Pu.
b. Montrez que si Pu est inférieure à une valeur P0 que vous déterminerez, il existe
deux régimes de fonctionnement du moteur.
c. Pour Pu=52,5W, calculez : les intensités du courant, les f.c.é.m. du moteur, les
rendements de l’installation dans les deux cas possibles.
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1°a. Nombre d’atomes de carbone
𝑀 32 3200
= ⇒ 𝑀= donc 14n+32=116 Et on trouve n=6
100 %𝑂 27,5
Autre méthode
Supposons n=6 donc FB C6H12O2
2×16
%𝑂 = ⇒ %O= 27,6
𝑀
b. Masse molaire
M = nMC + 2nMH + 2MO = 14n+32 Or n = 6 donc M=116g.mol-1
2°a. Fonctions chimiques de A et B
Acide carboxylique et alcool
b. Caractéristiques de la réaction donnant A et B
Lente, limité et athermique.
3°a. Nature de A :
A rougit le papier pH donc A est un acide carboxylique
b. Formule semi-développée et nom de A
CH3—COOH acide éthanoïque
4°a. Formule brute de B : C4H10O
b. Structure de B : CH3—CH—CH2—CH3 : butan-2-ol
Justification OH
Test positif à la 2,4-DNPH donc C possède un groupe carbonyle.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
216

Test négatif au réactif de schiff donc C est une cétone d’où B est un alcool secondaire.
5°a. FSD de B’ : CH3—CH = CH—CH3
b. oui
.les isomers E et Z
H H H CH3
C= C (Z)et C= C (E)
H3C CH3 H3C H
6° Equation-bilan
CH3COO—CHCH2CH3 + H2O CH3COOH + CH3CHCH2CH3
CH3 OH
Exercice 2
1°a. Masses
2Ag+ + Zn 2Ag + Zn2+
Masse d’argent
mAg
nAg = nAg + ⇒ = CV ⇒ 𝐦𝐀𝐠 = 𝐂𝐕𝐌𝐀𝐠 AN: 𝐦𝐀𝐠 = 𝟏, 𝟎𝟖𝐠
MAg
Masse de zinc
nAg+ mZn CV 𝐂𝐕𝐌𝐙𝐧
nZn = ⇒ = ⇒ 𝐦𝐙𝐧 = AN: 𝐦𝐙𝐧 = 𝟎, 𝟑𝟐𝟓𝐠
2 MZn 2 𝟐
b. *Toute la lame n’a pas disparu car 0,325g < 0,5g
*Non car Zn étant en excès et Ag+ est en défaut.
2°a. Schéma de la pile − Lame de Zn Lame de Mg +
(voir figure ci-contre)
b. Polarité
Pont ionique
Pôle positif : lame de Zn
Pôle négatif : lame de Mg
.sens du courant : de Zn vers Mg Solution contenant Solution contenant
.justification : E°(Zn2+/Zn) > E°(Mg2+/Mg) les ions Zn2+ les ions Mg2+

c. Equation-bilan
Mg + Zn2+ Mg2+ + Zn
d. F.é.m. de la pile
E = E°(Zn2+/Zn) − E°(Mg2+/Mg) AN : E= -0,76+2,37 ⇒ E = 1,61V
Exercice 3
1°a. On appelle force constante, une force qui grade au cours du temps une direction,
un sens et une intensité invariables
b. Détermination de F 𝑅⃗⃗
Appliquons TEC au système entre A et B 𝐹⃗
𝛥EC = ∑A→B W(Fext )
A
ECB − ECA = W(P ⃗⃗) + W(R⃗⃗) + W(F⃗⃗) 𝑃⃗⃗ B
1 𝐦𝐯𝐁 ²
mvB 2 − 0 = 0 + 0 + F. AB ⇒ 𝐅=
2 𝟐𝐀𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 C
0,5×12² 𝑅⃗⃗
AN : F = ⇒ F= 7,2N β (S)
2×5
2°a. *Représentation des forces h
𝑓⃗
(voir figure ci-contre)
*Travaux des forces B α
𝑃⃗⃗
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
217

⃗⃗)= −mgh
W(P Or h = BCsinα = 𝑙sinα donc ⃗⃗)= −𝐦𝐠𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂
𝐖(𝐏
AN: W(P⃗⃗) = −0,5 × 10 × 0,10 × 𝑠𝑖𝑛30 ⇒ ⃗⃗) = −𝟎, 𝟐𝟓𝐉
𝐖(𝐏
⃗⃗) = R
W(R ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = R. BC. cos(π + β)
⃗⃗. BC soit 𝐖(𝐑 ⃗⃗⃗) = −𝐑𝒍𝐬𝐢𝐧𝛃
2
AN: W(R ⃗⃗) = −0,4 × 0,10 × sin30 ⇒ 𝐖(𝐑⃗⃗⃗) = −𝟎, 𝟎𝟐𝐉
b. Valeur de la vitesse 𝑣C
Appliquons TEC au système entre B et C
𝛥EC = ∑B→C W(Fext ) ⇒ ⃗⃗) + W(R
ECC − ECB = W(P ⃗⃗)
1 1 ⃗⃗)+𝐖(𝐑
𝟐(𝐖(𝐏 ⃗⃗⃗))
⃗⃗) + W(R
m𝑣𝐶 2 − m𝑣𝐵 2 = W(P ⃗⃗) ⇒ 𝒗𝐂 = √𝐯𝐁 𝟐 +
2 2 𝐦
2(−0,25−0,02)
AN: 𝑣𝐶 = √122 + ⇒ 𝒗C= 11,95m.s-1
0,5
3° Valeur de ΔEm
ΔEm = W(𝑓) avec W(𝑓⃗) = W(R ⃗⃗) donc 𝚫𝐄𝐦 = −𝟎, 𝟎𝟐𝐉
4° Vitesse vF
F
Appliquons TEC au système entre C et F h
C D
𝛥EC = ∑C→F W(Fext ) ⇒ ⃗⃗)
ECF − ECC = W(P 𝑃⃗⃗
1 1
m𝑣𝐹 2 − m𝑣C 2 = −mgh ⇒ 𝒗𝐅 = √𝒗𝑪 𝟐 − 𝟐𝐠𝐡
2 2
AN:vF = √62 − 2 × 10 × 0,45 ⇒ 𝒗F = 5,20m.s-1 P
. Vitesse 𝑣D
Appliquons TEC au système entre C et D
𝛥EC = ∑C→D W(Fext ) ⇒ ECD − ECC = W(P ⃗⃗) β C
1 1 𝑅⃗⃗ 𝑅⃗⃗
m𝑣D 2 − m𝑣𝐶 2 = 0 ⇒ 𝒗𝑫 = 𝒗𝐂 d’où 𝒗D = 6m.s-1
2 2 h
𝐹⃗
5°a. Détermination de Fmin α
Appliquons TEC au système entre A et C 𝑃⃗⃗
𝛥EC = ∑A→C W(Fext ) A B
𝑃⃗⃗
EC − EC = WA→C (P ⃗⃗) + WB→C (R
⃗⃗) + WA→B (F
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
min )
C B
⃗⃗)+𝐖𝐁→𝐂 (𝐑
𝐖𝐀→𝐂(𝐏 ⃗⃗⃗)
⃗⃗) + WB→C (R
0 − 0 = WA→C (P ⃗⃗) + Fmin . AB soit 𝐅𝐦𝐢𝐧 = −
𝐀𝐁
−0,25−0,02
AN:Fmin = − ⇒ 𝐅𝐦𝐢𝐧 = 𝟎, 𝟎𝟓𝟒𝐍
5
b. Mouvement ultérieur : On a une chute libre sans vitesse initiale
c. Temps
1 𝟐𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂 2×0,1×sin30
H = gt² = 𝑙sinα ⇒ 𝐭=√ AN : t = √ ⇒ t=0,1s
2 𝒈 10
Vitesse au sol :𝒗 = gt AN: 𝒗 = 1m.s-1 + —
Exercice 4 I
(E, r)
1° Intensité I R
E−E′ 𝐄
I= Or le moteur est bloqué (E’=0) donc 𝐈= (E’, r’)
R 𝐑
110 M
AN : I = ⇒ I = 11A
10
2° Justification : I diminue car E’≠0 augmente progressivement
3°a. Équation du second degré
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
218

Bilan d’énergie dans le circuit : Pe = Pu + PJ Or Pe = EI et PJ = RI2


d’où EI=Pu+RI² soit RI² −EI +PU = 0 ou 10I² − 110I +PU= 0
b. Démonstration
Δ=E²−4×R×PU

Existence de deux régime si Δ>0 soit E²−4×R×PU> 0 ⇒ PU<
4R
𝐄² 110²
On déduit : P0 = AN : P0 = ⇒ P0 = 302,5W
𝟒𝐑 4×10
c. Intensités du courant
110−√Δ 110+√Δ
I1 = = 0,5𝐴 ; I2 = = 10,5𝐴
2R 2R
′ PU PU
. Les f.c.é.m. : E1 = = 105V ; E2′ = = 5V
I1 I2
𝐄𝟏′ 𝐄′
. Les rendements : 𝛈𝟏 = = 𝟗𝟓, 𝟒𝟓% ; 𝛈𝟐 = 𝟐 = 𝟒, 𝟓𝟒%
𝐄 𝐄
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2012 Série D
Exercice 1 COMPOSES OXYGENES
La combustion complète de 10cm3 d’un hydrocarbure gazeux A de formule CxHy
nécessite exactement 60cm3 de dioxygène et produit 40cm3 de dioxyde de carbone et
de l’eau. On précise que la chaine carbonée de A est ramifiée.
1°a. Ecrivez l’équation-bilan de la réaction de combustion.
b. Déterminez la formule brute de l’hydrocarbure A sachant que tous les volumes
sont mesurés dans les mêmes conditions.
2° L’hydratation de l’hydrocarbure A donne deux composés. Ecrivez les formules semi-
développées et leurs noms.
3° L’un des composés précédent est noté B. On réalise l’oxydation ménagée d’une
masse mB=25g de B par une solution acide de permanganate de potassium (K++MnO4-).
On obtient deux composés B1 et B2. Le composé B1 rosit le réactif de schiff. La totalité
du composé B2 est dosée par 36,2cm3 d’une solution molaire d’hydroxyde de sodium.
a. Précisez les formules semi-développées de B, B1 et B2.
b. Ecrivez les équations-bilan des réactions suivantes
b1- Oxydation ménagée de B en B1.
b2- Oxydation ménagée de B1 en B2.
b3- Dosage de B2 par la solution d’hydroxyde de sodium.
c. Déterminez :
c1- les masses de B2 et B1.
c2- la fraction de B transformée en B1.
Exercice 2 POTENTIEL REDOX
On réalise une pile en utilisant les deux couples Zn2+/Zn et Ni2+/Ni dont les potentiels
standards sont : E°( Zn2+/Zn)= -0,76V et E°( Ni2+/Ni)=−0,26V.
La pile a les caractéristiques suivantes :
- masse de la lame de nickel : 5,87g ;
- masse de la lame de zinc : 1,00g
- solution de sulfate de nickel II (Ni2+ + SO42-) : 20ml à1mol .l-1 ;
Solution de sulfate de zinc II (Zn2+ +SO42-) : 20ml à 1mol.l-1 ;
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
219

1°a. Faite le schéma de cette pile et indiquez sa polarité.


b. Donnez la notation conventionnelle de cette pile.
c. Quelle est la valeur de la f.é.m. conventionnelle de cette pile.
2° Ecrivez l’équation –bilan de la réaction chimique qui se produit lorsque la pile
débite.Déduisez –en le réactif en défaut.
3° La pile débite dans le circuit extérieur jusqu’ à ce que sa f.é.m.E s’annule.
(l’un des réactifs disparait complètement).
a. Quel est le nombre de moles n d’électrons qui a traversé le circuit ? Déduisez-en la
quantité d’électricité Q correspondante.
b. Quelle est alors l’énergie chimique libérée par la pile ?
c. Déterminer les concentrations finales [Zn2+] et [Ni2+] des ions Zn2+ et Ni2+dans
chaque solution.
Masse atomique molaires en g. mol-1 : M (Zn)=65,4 ;M (Ni)=58,7.
Quantité d’électricité transportée par une mole d’électron : 1F=96500C
Exercice 3 ENERGIE MECANIQUE
1° Un solide S de masse m=400g est abandonné sans vitesse initiale en haut d’un plan
incliné AB long de 2m ; l’angle d’inclinaison α=30°. Il glisse sans frottement sur ce plan
AB. Le plan incliné est raccordé à un plan horizontal, au point B.
a. Enoncez le théorème de l’énergie cinétique.
b. Quelle est la vitesse de (S) au point B?
c. Au point C, situé après le point B sur le plan horizontal, se trouve un solide (S’) de
masse m’=800g.
c1- les frottements étant négligeables entre B et C sur le solide (S), quelle est sa
vitesse en C.
c2-le solide (S) heurte alors le solide S’au point C. Le choc étant élastique, quelles
sont les vitesses v du solide S et v’ de solide S’ juste après le choc ?
d. Quelle distance d’ le solide S’ parcourt-il sur le plan horizontal avant de s’arrêter
s’il est soumis à une force de frottement f=2N ?
2° Le solide S est maintenant lâché sans vitesse initiale d’une hauteur h 0=1m au dessus
d’un plan sur lequel il rebondit (ce plan sera pris comme position de référence pour
l’énergie potentielle et comme origine des altitudes). La résistance de l’air est
négligeable.
a. Calculez l’énergie mécanique initiale Eo du solide S avant le premier choc.
b. Après le premier choc, l’énergie mécanique de S est E1=0,8Eo. A quelle hauteur h1,
le solide remonte –il ?
On donne g=10N.kg
A (S)

(S’)
α
B C

Exercice4 BILAN D’ENERGIE


On veut déterminer la f.c.é.m. E’ et la résistance r’ d’un moteur. Pour cela, on réalise
une expérience préliminaire, puis on l’utilise normalement.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
220

1° On bloque le moteur, (donc E’ est nulle) et on alimente par une pile. La tension aux
bornes du moteur est alors U1=6V et l’intensité du courant dansses bobinages est
I1=0,75A. Calculer la résistance interne r’ du moteur.
2° On alimente le moteur par une tension continue U=220V et on laisse tourner. La
puissance mécanique qu’il fournit est alors Pm=500W. On néglige tout frottement.
a. A partir du bilan de puissance, montrer que l’intensité I du courant qui traversele
moteur est solution d’une équation du second degré.
b. Montrez que I1=2,5A et I2=25A sont solutions de cette équation du second degré.
c. Déduisez-en les valeurs possibles E’1 et E’2 de E’.
d. Quelle est la valeur plausible d’utilisation pour I et E’ ? Calculer pour cela, les
rendements η1 et η2 du moteur dans chaque cas.
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1a. Equation-bilan de la réaction :
y y
Cx Hy + (x + )O2 xCO2 + H2 O
4 2
b. Formule brute de A
𝑛𝐴 𝑛𝑂 𝑛𝐶𝑂2 𝑉 𝑉𝑂2 𝑉𝐶𝑂2
= 2𝑦 = ⇒ 𝐴= 𝑦 = On trouve 𝑥 = 4 𝑒𝑡 𝑦 = 8 d’où la formule C4H8
1 𝑥+ 𝑥 1 𝑥+ 𝑥
4 4
2° Formules semi-développées et noms des composés
OH
CH3CHCH2OH : 2-méthylpropan-1-ol ; CH3—C—CH3 : 2-méthylpropan-2-ol
CH3 CH3
3°a. Formule semi-développée
B : CH3CHCH2OH B1: CH3CHCHO B2 : CH3CHCOOH
CH3 CH3 CH3
b. Equations
b1-Oxydation ménagée de B en B1
2MnO4-+5CH3CHCH2OH + 6H3O+ 2Mn2+ + 5CH3CHCHO+14H2O
CH3 CH3
b2-Oxydation de B1 en B2
2MnO4-+5CH3CHCHO + 6H3O+ 2Mn2+ + 5CH3CHCOOH+9H2O
CH3 CH3
b3- Dosage de B2
CH3CHCOOH + OH- CH3CHCOO- + H2O
CH3 CH3
c. Masses
c1- de B2 et B1
𝑚 𝐵2
𝑛𝐵2 = 𝑛𝑂𝐻 − ⇒ = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 ⇒ 𝒎𝑩𝟐 = 𝑪𝒃 𝑽𝒃 𝑴𝑩𝟐 AN: 𝒎𝑩𝟐 = 𝟑, 𝟏𝟗𝒈
𝑀𝐵2
𝒎𝑩
𝑛𝐵1 + 𝑛𝐵2 =𝑛𝐵 ⇒ 𝒎𝑩𝟏 = ( − 𝑪𝒃 𝑽𝒃 ) 𝑴𝑩𝟏 AN: 𝒎𝑩𝟏 = 𝟐𝟏, 𝟕𝟐𝒈
𝑴𝑩
c2. La fraction de B transformé en B1
𝒏𝑩𝟏 𝒎𝑩𝟏 ×𝑴𝑩 21,72×74
𝒓= = AN : 𝑟 = ⇒ r= 0,893 soit 89,3%.
𝒏𝑩 𝑴𝑩𝟏 ×𝒎𝑩 72×25

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


221

Exercice 2 − Lame de Zn
Lame de Ni +
1°a. Schéma de la pile
(Voir figure ci-contre)
Pont ionique
b. Notation conventionnelle
_
Zn/Zn2+//Ni2+/Ni + Solution de Solution de (Ni2+;SO42-)
(Zn2+;SO42-)
c. F.é.m de la pile
E = E°(Ni2+/Ni) - E°(Zn2+/Zn) AN: E = -0,26 + 0,76 ⇒ E = 0,5V
2° Equation-bilan
Ni2+ + 2e- Ni
Zn Zn2+ + 2e-
Ni2+ + Zn Ni + Zn2+
Réactif en défaut
mZn
nNi2+ = CV =2.10-2mol ; nZn = = 1,53.10-2mol
MZn
nNi2+ > nZn ⇒ Zn est le réactif en défaut.
3°a. Nombre de mole n d’électron
n 𝟐𝐦
nZn = ⇒ n= 𝐙𝐧 AN: n = 3,06.10-2mol
2 𝐌𝐙𝐧
Quantité d’électricité
Q=n.F AN : Q = 3,06.10-2×96500 ⇒ Q = 2952,9C
b. Energie chimique
WCh = EIt Or It = Q donc WCh = E.Q
AN : WCh=0,5×2952,9 ⇒ WCh = 1476,45J
c. Concentration finale
𝐦
•De Zn2+ [Zn2+] = C + 𝐙𝐧
𝐌𝐙𝐧 𝐕
1
AN: [Zn2+] =1 + ⇒ [Zn2+] = 1,76mol.l-1
65,4×0,02
𝐦𝐙𝐧
•De Ni2+[Ni2+] = C -
𝐕𝐌𝐙𝐧
1
AN: [Ni2+] =1 - ⇒ [Ni2+] = 0,24mol.l-1
65,4×0,02
Exercice 3
1°a Enoncé de TEC
La variation de l’énergie cinétique d’un système matériel entre deux instants est égale
à la somme algébrique des travaux de toutes les forces extérieures appliquées à ce
système entre ces 2 instants 𝑅⃗⃗
A (S)
b. Vitesse de (S) en B
Appliquons TEC au système entre A et B
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇒ ⃗⃗) + W(R
ECB − ECA = W(P ⃗⃗) h=ABsinα
1 𝑃⃗⃗ α
B
mvB 2 − 0 = mgh + 0 Or h = ABsinα
2
D’où 𝐯𝐁 = √𝟐𝐠𝐀𝐁𝐬𝐢𝐧𝛂 AN : vB = √2 × 10 × 2 × sin30 ⇒ 𝐯𝐁 =4,47m.s-1
c.c1- Vitesse vC
Appliquons TEC au système entre B et C
𝛥EC = ∑B→C W(Fext ) ⇒ ECC − ECB = W(P⃗⃗) + W(R
⃗⃗)

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


222

1 1
mvC 2 − mvB 2 = 0 + 0 ⇒ vC = vB ⇒ 𝐯𝐂 = 4,47m.s-1 𝑅⃗⃗
2 2
c2- Vitesses v et v’
(S)
⃗p⃗avant = p
⃗⃗apres mv⃗⃗c = mv⃗⃗ + m′ ⃗⃗v′
⃗⃗ B C
{ ⇒ {1 1 1
Ecavant = Ecapres mvC2 = mv² + m′v′²
2 2 2 𝑃⃗⃗

mvc = mv + m′ v′ mvc − mv = m′ v′c m(vc − v) = m′ v′c


{ ⇒{ ⇒ {
mvC2 = mv² + m′v′² mvC2 − mv² = m′v′² m(vC2 − v 2 ) = m′v′²
m − m′ 1
mv − mv = m′ v′ v= v v = vc −𝟏
{ c ⇒ { m + m′ c ⇒ { 3 ⇒ { 𝐯 = 𝟏, 𝟒𝟗𝐦. 𝐬
vC + v = v′c 2m 2 𝐯′ = 𝟐, 𝟗𝟖𝐦. 𝐬 −𝟏
v′ = vc v′ = vc
m + m′ 3
d. distance d’
Appliquons TEC au système entre C et X
𝛥EC = ∑C→X W(Fext ) ⇒ ECX − ECC = W (P′⃗⃗⃗⃗) + W(R
⃗⃗) + W(f⃗)
𝟐 𝑅⃗⃗
1 2 𝒎′ 𝒗′
0 − m′v′ = 0 + 0 − 𝑓d′ ⇒ 𝒅′ = (S’)
2 𝟐𝒇
𝑓⃗
0,8×2,98²
AN :𝑑′ = ⇒ d’=1,78m C
2×2 X
⃗⃗⃗⃗
𝑃′ d’
2°a. Energie mécanique
E0 = mgh0 AN : 0,4×10× 1 ⇒ E0 = 4J
z
b. Hauteur h1 (S)
Ecrivons la conservation de l’énergie mécanique
𝟎,𝟖𝑬𝟎 0,8×4 h
E1 = E1’ ⇒ 𝒉𝟏 = AN : ℎ1 = ⇒ h1=0,8m
𝒎𝒈 0,4×10
O Ep0 0
Exercice 4
1° Résistance r du moteur
Loi d’ohm aux borne du moteur : U1=E’+r’I1 Or le moteur est bloqué (E’=0)
𝐔 𝟔
D’où U1=r’I1 Soit 𝐫′ = 𝟏 AN :𝐫′ = ⇒ r’=8Ω
𝐈𝟏 𝟎,𝟕𝟓
2°a. Montrons que I est solution d’une équation du second
Bilan d’énergie dans le moteur : P=Pu + PJ Or P=UI et Pj= r’I2
D’où UI =Pm + r’I² soit r’I² − UI + Pm = 0 Ou bien 8I² − 220I + 500 = 0
b. Montrons que I1 = 2,5A et I2 = 25A
8I² − 220I + 500=0 Δ = 220²−4×8×500 = 32400
220−√32400
I1 = 𝐈𝟏 = 𝟐, 𝟓𝐀
2×8 U1
On a { ⇒ {
I2 =
220+√32400 𝐈𝟐 = 𝟐𝟓𝐀
2×8 M
c. Valeurs possibles
P P (E’, r’)
E1′ = m = 200V E2′ = m = 20V
I1 I2
d. Valeurs possibles pour I et E’
E′1 E′2
η1 = = 90,9% η2 = = 9,09%
E′1 +r′I1 E′2 +r′I1
η1 > η2 donc I = I1 = 2,5A et E’ = E’1=200V

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223

BAC I 2013 Série D


Exercice 1 COMPOSES OXYGENES
L’addition de chlorure d’hydrogène sur un corps A de formule CnH2n donne un
composé X de masse molaire M= 64,5gmol-1.
1°a. A quelle famille d’hydrocarbure appartient le corps A ?
b. Déterminez la formule brute de A. Quel est son nom ?
2° L’hydratation de l’hydrocarbure A donne un alcool B.
Quels sont la formule développée et le nom de B.
3° On veut préparer à partir du corps B du 2-méthylpropanoate d’éthyle.
a. Quelle est la formule semi-développée de ce composé?
b. Donnez le nom et la formule semi-développée de l’acide utilisé ?
c. Ecrivez l’équation bilan de la réaction.
4° La réaction a lieu à 100°C dans une ampoule scellée en présence de l’acide
sulfurique.
a. Quel est le rôle de l’acide sulfurique ?
b. Quelles sont les caractéristiques de la réaction ?
c. On a au départ 0,15 mol d’acide et 0,45 mol d’alcool, la limite de la réaction est pour
les proportions initiales 𝑙=90%. Quelle est la masse du produit organique à l’équilibre?
5° On procède à une oxydation ménagée de l’alcool B par une solution de
permanganate de potassium ( K+, MnO4-) en excès .
a. Quelle est la fonction chimique du corps C obtenu?
b. Donnez la formule semi-développée et le nom du corps C.
Exercice 2 OXYDOREDUCTION EN SOLUTION
Un bécher contient un volume V=200ml de solution d’acide chlorhydrique de
concentration molaire C0=10-2mol.l-1.
1° Quelle quantité de matière d’ions hydronium et d’ions chlorure contient-elle ?
2° On fait tomber dans le bécher précédent un copeau d’aluminium. Il se dégage un gaz.
Quelques instants après le dégagement gazeux cesse. Il n’y a plus d’aluminium.
La concentration en ions H3O+ de la solution obtenue est C1=8.10-3mol.l-1.
a. De quel gaz s’agit-il, et pourquoi le dégagement gazeux a-t-il cessé ?
b. Ecrivez les demi-équations électroniques de chacune des réactions. (On donne le
couple Al3+/Al).
c. Ecrivez l’équation-bilan de la réaction.
3°a. Quelle masse d’aluminium a-t-on mise dans le bécher ?
b. Quel volume de gaz mesuré, dans les conditions normales de pression et de
température, s’est-il dégagé ?
c. Faites l’inventaire des espèces chimiques contenues dans la solution finale et
calculez leurs concentrations.
Exercice 3 CALORIMETRIE
Une vase calorimétrique d’un calorimètre est en aluminium, sa masse est m1=50g.
1° Calculez la capacité thermique de ce vase sachant que la capacité thermique
massique de l’aluminium vaut C=920J.kg-1.K-1.
2° Le calorimètre contient une masse d’eau m2=100g. Le thermomètre et les
accessoires du calorimètre ont une capacité thermique de 15J.K -1.

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


224

Calculez la capacité thermique totale µT du calorimètre et de son contenu.


3° La température initiale du calorimètre est θ1=17,2°C. On introduit dans le
calorimètre une certaine quantité d’eau à la température θ2=100°C, la température
d’équilibre s’établit à θe=38,5°C.
a. Calculez la capacité thermique µ’ de l’eau introduite.
b. Déduisez la valeur de la masse d’eau.
On donne la capacité thermique massique de l’eau : Ce=4,19.103J.kg-1.K-1.

Exercice 4 ENERGIE ELECTRIQUE


Deux électrolyseurs de f.c.é.m. E1=2V ; E2=3V, de résistances internes r1=2Ω et r2=1Ω
sont montés en parallèle entre les bornes d’un générateur de f.é.m. E=6V et de
résistance interne r=2Ω. (Voir figure)Les deux électrolyseurs fonctionnent et sont
parcourus par des courants d’intensité I1 et I2.
1°a. Exprimez la tension UAB en fonction de E1, r1 et I1.
b. Exprimez la tension UAB en fonction de E2, r2 et I2.
c. Déduisez-en une relation numérique entre I1 et I2 (en A).
2°a. En utilisant la loi d’ohm aux bornes du générateur, trouvez une nouvelle relation
entre UAB, la f.é.m. E, la résistance interne r et les intensités I1 et I2.
b. Déduisez-en une seconde relation numérique entre I1 et I2.
3° Quelles sont finalement les valeurs :
a. des intensités I1 et I2?
b. de la tension UAB ?
c. de l’énergie W fournie par le générateur au reste du circuit pendant une minute de
fonctionnement ?

(E,r)
I

(E1,r1)
I1
A B

I2 (E2,r2)

------------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1°a. Famille d’hydrocarbure de A: alcène
b. Formule brute et nom de A
Valeur de n
X : CnH2n+1Cl ⇒ 12n+2n+1+35,5 = 64,5 d’où n=2
.Formule brute de A : C2H4
.Nom de A : éthylène
2° Formule semi-développée et nom de B
L’hydratation de A conduit à un alcool
.F.S.D de B : CH3—CH2—OH
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
225

.Nom : éthanol ou alcool éthylique


3°a. Formule sémi-développée du composé
CH3—CH—COO—CH2—CH3
CH3
b. Formule semi-développée et nom de l’acide
CH3—CH—COOH : acide 2-méthylpropanoique
CH3
c. Equation-bilan de la réaction
CH3—CH—COOH + CH3—CH2OH CH3—CH—COO—CH2—CH3 + H2O
CH3 CH3
4°a. Rôle de l’acide sulfurique
C’est un catalyseur, il permet d’accélérer la réaction
b. Caractéristiques
La réaction est lente, limitée et athermique
c. Masse du produit organique à l’équilibre
n0acide < n0alcool ⇒ l’acide est le réactif limitant
𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟
𝑙 = 𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟 ⇒ = 𝑙𝑛0 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 ⇒ 𝒎𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓 = 𝒍𝒏𝟎𝒂𝒄𝒊𝒅𝒆 𝑴𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓
𝑛0 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑀𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟
AN : mester = 0,9×0,45×116 ⇒ mester = 46,98g
5°a. Fonction chimique du corps C obtenu
Le corps C est un acide carboxylique
b. Formule semi-développée et nom de C
CH3—COOH : acide éthanoïque
Exercice 2
1° Quantité d’ions hydronium et d’ions chlorure
.Equation de dissolution
HCl + H2O H3O+ + Cl-
. n0H3O+ = n0 Cl− = nHCl = C0 V AN : 𝒏𝟎𝑯𝟑𝑶+ =𝒏𝟎𝑪𝒍− = 2.10-3mol
2° a. Il s’agit du dihydrogène
Le dégagement cesse par manque d’aluminium
b. Demi-équations
1
H3O+ + e- H2 + H2O
2
Al Al3+ + 3e-
c. Equation-bilan de la réaction
3
3H3O+ + Al H2 + Al3+ + 3H2O
2
3°a. Masse d’aluminium
𝑛𝐻 +
3 𝑂 𝑟e𝑎𝑔𝑖
= 𝑛𝐴𝑙 Or𝑛𝐻3𝑂+𝑟e𝑎𝑔𝑖 = 𝑛0 𝐻3𝑂+ − 𝑛𝐻3𝑂+𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 = C0V−C1V
3
(𝐶0 −𝐶1 )𝑉 𝑚𝐴𝑙 (𝑪𝟎 −𝑪𝟏 )𝑽
D’où = soit 𝒎𝑨𝒍 = 𝑴𝑨𝒍 AN : mAl = 0,018g soit 18mg
3 𝑀𝐴𝑙 𝟑
b. Volume de gaz
𝑛𝐻 + 𝑛𝐻2 𝑉𝐻2 (𝑪𝟎 −𝑪𝟏 )𝑽
3 𝑂 𝑟e𝑎𝑔𝑖
= 3 ⇒ 𝑛𝐻3𝑂+𝑟e𝑎𝑔𝑖 = 2 ⇒ 𝑽𝑯 𝟐 = 𝑽𝒎
3 𝑉𝑚 𝟐
2
(10−2 −8.10−3 )×0.2
AN :𝑉𝐻2 = × 22,4 ⇒ 𝑽𝑯𝟐 = 𝟎 ,00448l soit 4,48ml
2
c. Inventaire des espèces chimiques dans la solution à la fin de la réaction
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
226

H3O+, Cl-, Al3+


. Concentrations
[Cl-] = C = 10-2mol.l-1
[H3O+] = C1 = 8.10-3mol.l-1
𝑛𝐴𝑙3+ 𝑛𝐻 +
3 𝑂 𝑟e𝑎𝑔𝑖 (𝐶0 −𝐶1 )𝑉 𝐶0 −𝐶1
[Al3+]= = = =
𝑉 3𝑉 3𝑉 3
(10−2 −8.10−3 )
AN: [Al3+] = ⇒ [Al3+] = 6,67.10-4mol.l-1
3
Exercice 3
1° Capacité thermique de la vase
µ𝒗𝒂𝒔𝒆 = 𝒎𝟏 𝑪𝑨𝒍 AN : µ𝑣𝑎𝑠𝑒 = 0,05 × 920 ⇒ µ𝒗𝒂𝒔𝒆 = 𝟒𝟔𝐉. 𝐊 −𝟏
2° Capacité thermique totale µT
µ𝑻 = µ𝒗𝒂𝒔𝒆 + µ𝒂𝒄𝒄 + 𝒎𝟐 𝑪𝒆 AN : µ 𝑇 = 46 + 15 + 0,1 × 4190 ⇒ µ𝑻 = 𝟒𝟖𝟎𝐉. 𝐊 −𝟏
3° a. Capacité d’eau introduite
.Chaleur échangée par le calorimètre et son contenu : Q1=µT(θe – θ1)
. Chaleur échangée par l’eau chaude ajoutée : Q2=µ’ (θe – θ2)
Enceinte adiabatique
µ𝐓 (𝛉𝐞 –𝛉𝟏 )
Q 1 + Q2 = 0 ⇒ µT(θe – θ1) = µ’ (θe – θ2) ⇒ µ’ = −
𝛉𝐞 –𝛉𝟐
482×(38,5−17,2)
AN : µ’ = − ⇒ µ’ = 166,24J.K-1
38,5−100
b. valeur de la masse d’eau
µ’ 166,24
µ’ = m′Ce ⇒ 𝐦′ = AN : m = ⇒ m = 0,0396kg soit 39,6g
𝐂𝐞 4190
Exercice 4 I (E,r)
1°a. Tension UAB en fonction de E1, r1 et I1
(E1,r1)
Loi d’ohm aux bornes de l’électrolyseur1 : UAB= E1+ r1I1 I1
b. Tension UAB en fonction de E2, r2 et I2 A B
Loi d’ohm aux bornes de l’électrolyseur 2 : UAB= E2+ r2I2
I2 (E2,r2)
c. Relation entre I1 et I2
Loi d’unicité de la tension
UAB= E1+ r1I1= E2+ r2I2 On déduit r1I1+ r2I2 = E2− E1 d’où 2I1− I2= 1
2° a. Relation entre UAB, E, I1 et I2
Loi d’ohm aux bornes du générateur
UAB= E – rI Or I = I1 + I2 d’où UAB= E – r( I1 + I2)
b. Seconde relation entre I1 et I2
Loi d’unicité de la tension
UAB= E – r( I1 + I2) = E1+ r1I1 ⇒ E – r( I1 + I2) = E1+ r1I1
(r+r1) I1 + rI2= E − E1 ⇒ 4I1 + 2I2= 4 soit 2I1 + I2=2
3°a. Valeur de I1 et I2
𝟐𝑰 − 𝑰 = 𝟏 𝑰 = 𝟎, 𝟕𝟓𝑨
{ 𝟏 𝟐 ⇒ { 𝟏
𝟐𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 = 𝟐 𝑰𝟐 = 𝟎, 𝟓𝑨
b. Tension UAB
UAB = E1+ r1I1 AN : UAB = 2+2×0,75 ⇒ UAB= 3,5V
c. Energie W fournie par le générateur
W = UABIt Or I=I1+I2 d’où 𝐖 =UAB(I1+ I2)t AN:W = 262,5J
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
227

BAC I 2014 Série D


Exercice 1 ESTERIFICATION-HYDROLYSE
Un composé organique A contient 48,6% de carbone, 43,2% d’oxygène de l’hydrogène.
Sa densité de vapeur est d = 2,552
1° Quelle formule brute peut – on attribuer à A ?
2° Montrer qu’à cette formule brute correspondent plusieurs formules semi-
développées.
3° Le composé A est soumis à une réaction d’hydrolyse et l’on obtient deux produits B et C.
a. Le composé B, en solution aqueuse, a un pH acide ; 6g de B sont dosés exactement
par un litre de soude de concentration molaire Cb= 10-1mol.l-1.
-Déduisez-en la formule de B.
-Ecrivez l’équation-bilan de l’hydrolyse de A et donnez ses particularités.
b. Avec le composé C, on réalise l’expérience de la lampe sans flamme et l’on constate le
rosissement du réactif de schiff. Si l’expérience se poursuit, on obtient une solution
acide.
-Expliquer les résultats de cette expérience.
4° 4,6g de cet acide sont exactement dosés par un litre de la solution de soude
précédente, en déduire la formule de cet acide puis celle de C.
5° Montrer que ces renseignements permettent d’écrire la formule semi développée
de A, puis donner son nom. En déduire le nom de B et C
On donne en g.mol-1 : M(C) = 12 ; M(H) = 1 ; M(O) = 16
Exercice 2 OXYDOREDUCTION EN SOLUTION - DOSAGE REDOX
On prépare un volume V = 500cm3 d’une solution de nitrate de plomb (Pb2++ 2NO3-).
En dissolvant une masse m = 5,38g de ce solide dans l’eau.
1° Calculer la concentration molaire C de cette solution.
2° On plonge une lame de zinc dans 100cm3 de cette solution.
a. Quelles sont les phénomènes observés? Ecrire l’équation-bilan correspondante.
b. Montrez que cette réaction est totale puis calculer la masse du dépôt métallique.
3°a. On ajoute à la solution finale obtenue en 2-b), une quantité suffisante de soude.
Qu’observe-t-on ?Ecrire l’équation-bilan de la réaction correspondante.
b. Calculer la masse du produit obtenu.
4°La moitié du dépôt précédente est dissoute dans une solution de permanganate de
potassium et l’autre moitié dans une solution de sulfate de fer II.
- Qu’observe-t-on dans chaque solution ?
- Ecrire l’équation-bilan dans le cas où il y a réaction.
On donne en g.mol-1 : M(H )=1 ; M(N )=14 ; M(O )=16 ; M(Pb)=207 ; M(Zn)=65,4
Zn2+/Zn Fe2+/Fe Pb2+/Pb MnO4-/Mn2+
E°(V)

-0,76 -0,44 -0,13 1,51

Exercice 3 THEOREME DE L’ENERGIE CINETIQUE


On étudie le mouvement d’un solide ponctuel S. Ce solide, de masse m, est initialement
au repos en A. On le lance sur la piste ACD représentée sur la figure, en faisant agir sur
lui, le long de la partie AB de sa trajectoire, une force 𝐹⃗ horizontale et d’intensité F
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
228

constante. On pose AB = 𝑙. La portion AC de la trajectoire est horizontale et la portion


CD est un demi-cercle de centre O et de rayon r ; ces deux portions sont dans un même
plan vertical.
On suppose que la piste ACD est parfaitement lisse et que la résistance de l’air est
négligeable.
1°a. Enoncer le théorème de l’énergie cinétique.
b. Déterminer en fonction de F, l et m, la valeur vB de la vitesse de S en B.
2° Au point M défini par l’angle 𝜃 = (𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
a. Représenter les forces qui s’exercent sur le solide S lorsqu’il arrive au point M
b. Etablir en fonction de F, l, m, r, 𝜃 et g l’expression de la vitesse vM de S
c. En déduire l’expression de la vitesse vD du solide S en d.
3° Quelle serait la valeur de la vitesse en D si F = 15N ?
On donne: m = 0,5kg ; r = 1,00m ; l = 1,50m ; g = 9,80m/s²
D

S 𝜃
𝐹⃗ M
A B C
Exercice 4 ENERGIE ELECTRIQUE – BILAN D’ENERGIE
Aux bornes d’un générateur (E = 220V ; r = 0,40Ω), on branche, en série, un conducteur
ohmique de résistance R = 50Ω et un moteur (E’, r’).
1° Faire le schéma du montage.
2° Quand on bloque le moteur, l’intensité du courant dansle circuit prend la valeur
I1=4,3A.
a. En déduire la résistance interne r’ du moteur.
b. Quelle est la tension aux bornes du moteur
3° Lorsque le moteur tourne en régime normal, l’intensité devient I2 = 1,5A. Calculer :
a. La tension U2 aux bornes du moteur
b. La f.c.é.m. E’ du moteur.
c. La puissance fournie par le générateur à tout le circuit.
d. La puissance thermique dissipée dans tout le circuit.
e. La puissance utile du moteur.
f. Le rendement de l’installation.
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1° Formule brute de A
12x y 16z 29d
= = =
%C %H %O 100
29𝑑×%𝐶 29𝑑×%𝐻 29𝑑×%0
𝑥= = 3; 𝑦= = 6; 𝑧= =2
1200 100 1600
FB : C3H6O2
2° Formules semi-développées possibles
Acide carboxylique CH3—CH2—COOH
Ester HCOO—CH2—CH3; CH3—CO0—CH3
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
229

3°a.*Formule brute de B
B : CXH2XO2 MB = 14x + 32
A l’équivalence acide-base, on a : nacide = nbase
𝑚 𝐦 6
𝐶𝑏 𝑉𝑏 = 𝐵 ⇒ 𝐌𝐁 = 𝐁 AN :MB = ⇒ 𝐌𝐁 = 𝟔𝟎𝐠.mol-1
𝑀𝐵 𝐂𝐛 𝐕𝐛 0,1×1
On trouve x = 2 FB : C2H6O2
*Equation de l’hydrolyse
CH3—COO—CH3 + H2O CH3—COOH + CH3—OH
* particularité : Lente, limitée, athermique
b. Rosissement du réactif de schiff⇒ Formation d’un aldéhyde suivie de la formation
d’un acide carboxylique
4°* Formule de l’acide
CXH2XO2 M = 14x + 32
A l’équivalence acide-base, on a : nacide = nbase
𝑚 𝐦 4,6
𝐶𝑏 𝑉𝑏 = ⇒ 𝐌= AN : M = ⇒ 𝐌 = 𝟒𝟔𝐠.mol-1
𝑀 𝐂𝐛 𝐕𝐛 0,1×1
On trouve x = 1
FSD : HCOOH acide méthanoïque
*Formule de C et nom : CH3—OH méthanol
5° *Formule semi développée de A
*L’ester est : CH3—COO—CH3 éthanoate de méthyle
*Nom de B : CH3—COOH acide éthanoïque
*Nom de C : CH3—OH méthanol

Exercice 2
1°Concentration C de la solution
n m 𝐦 5,38
C= Or n = donc 𝐂 = AN : 𝐶 = ⇒ 𝐂 = 𝟑, 𝟐𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
V M 𝐕𝐌 0,5×331
2°a. Phénomènes observés : Dépôt de plomb sur la lame de zinc
*Equation-bilan
Zn Zn2+ + 2e-
Pb2+ + 2e- Pb
Zn + Pb2+ Zn2+ + Pb
b. Montrons que la réaction est totale
ΔE = E° (Pb2+/Pb) − E°(Zn2+/Zn) = 0,80 − 0,34 = 0,63V
ΔE > 0,3V ⇒ la réaction est totale
*Masse du dépôt
m
CV = Pb ⇒ 𝐦𝐏𝐛 = 𝐂𝐕𝐌𝐏𝐛 AN : 𝐦𝐏𝐛 = 𝟎, 𝟔𝟕𝟑𝐠
MPb
3° On observe un précipité blanc d‘hydroxyde de zinc.
* Equation de la réaction
Zn2+ + 2OH- Zn(OH)2
*Masse du produit obtenu
mZn(OH)2
CV = ⇒ 𝐦𝐙𝐧(𝐎𝐇)𝟐 = 𝐂𝐕𝐌𝐙𝐧(𝐎𝐇)𝟐 AN : 𝐦𝐙𝐧(𝐎𝐇)𝟐 = 𝟎, 𝟑𝟐𝟑𝐠
MZn(OH)2
4° - Pas de réaction dans la solution de sulfate de fer
- Décoloration de la solution de permanganate de potassium (2K++MnO42-)
*Equation de la réaction
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
230

MnO4- + 8H3O+ + 5e- Mn2+ + 12H2O ×2


Pb Pb2+ + 2e- ×5
2MnO4- + 5Pb +16H3O+ 2Mn2+ + 5Pb2+ + 24H2O
Exercice 3
1°a. Enoncé du théorème de l’énergie cinétique
La variation de l’énergie cinétique d’un solide entre les instants t1 et t2 est égale à la
somme algébrique des travaux des forces extérieures appliquées à ce solide entre ces
deux instants.
⃗R⃗
b. Expression de la vitesse vB
Appliquons TEC au solide entre A et B S 𝐹⃗
A B
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇔ ECB − ECA = W(P ⃗⃗) + W(R ⃗⃗) + W(F
⃗⃗)
1 𝟐𝐅𝒍
mvB 2 − 0 = 0 + 0 + F. AB Or AB = 𝑙 donc 𝐯𝐁 = √ ⃗P⃗
D
2 𝐦
2°a. Représentation des forces
(Voir figure ci-contre) 𝑅⃗⃗ O
θ
b. Expression de vM M
h B
Appliquons TEC au solide entre B et M
⃗⃗) + W(R
⃗⃗) C
𝛥EC = ∑B→M W(Fext ) ⇔ ECM − ECB = W(P 𝑃⃗⃗
1 2 1 2 2F𝑙
mvM − mvB = −mgh + 0 Or h = r(1 − cosθ) et vB = √
2 2 m
𝟐𝐅𝒍
Donc 𝐯𝐌 = √ − 𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉)
𝐦
c. Déduction de vD
Au point D, 𝜃 = 𝜋
2F𝑙 𝟐𝐅𝒍
vD = √ − 2gr(1 − cosπ) ⇒ 𝐯𝐃 = √ − 𝟒𝐠𝐫
m 𝐦
3° Valeur de vD pour F = 15N
2×15×1,5
vD = √ − 4 × 9,8 × 1 ⇒ 𝐯𝐃 = 𝟕, 𝟏𝟑𝐦. 𝒔−𝟏
0,5

Exercice 4
(E’,r’) (E,r)
1° Schéma du montage M
(voir figure ci-contre)
2°a. Résistance r’
R
* Moteur bloqué
E 𝐄
Loi de Pouillet : I1 = ⇒ 𝐫′ = − (𝐑 + 𝐫) AN : 𝐫 ′ = 𝟎, 𝟕𝟔𝛀
R+r+r′ 𝐈𝟏
b. Tension aux bornes du moteur
UM = E’ + r’I1 Or moteur bloqué (E’=0) d’où 𝐔𝐌 = 𝐫’𝐈𝟏 AN : UM = 3,28V
3°a. Tension U2 aux bornes du moteur
Ug = UR + U2 ⇒ E − rI2 = RI2 + U2 ⇒ U2 = E – (R + r)I2 AN : U2 = 144,4V
b. F.c.é.m. E’ du moteur
Loi d’ohm aux bornes du moteur : U2 = E’ + r’I2 ⇒ E’ = U2 − r’I2 AN : E’ = 143,26V
c. Puissance fournie par le générateur
P = UgI2 Or Ug=E-rI2 d’où P = EI2 – rI2² AN : P = 329,1W

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


231

d. Puissance thermique
Pth = (R + r + r’)I2² AN : Pth = 115,11W
e. Puissance utile du moteur
Pu = E’I2 AN : Pu = 214,89W
f. Rendement de l’installation
P𝐮 𝐄′
𝛈= = AN : 𝛈 = 𝟎, 𝟔𝟓 soit 𝛈 = 𝟔𝟓%
P 𝐭𝐡 +P 𝐮 𝐄
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2015 Série C4
Exercice 1 COMPOSES OXYGENES - DOSAGE REDOX
Un composé organique A a pour formule générale brute Cn H2n+2 O. La combustion
complète de A dans le dioxygène donne du dioxyde de carbone de masse m 1 et de l’eau
𝑚 11
de masse m2 telle que 1 = .
𝑚2 6
1° Ecrire l’équation-bilan de la réaction de combustion.
𝑚 𝑚2
2° Montrer que : 1 = .
44𝑛 18(𝑛+1)
3°a. En déduire la formule bute de A.
b. Ecrire les formules semi-développées possibles des deux isomères de A ayant la
même fonction chimique et les nommer. (On les notera A 1 et A2)
4° On dispose d’un mélange de A1 et A2. On procède à son oxydation par une solution
de dichromate de potassium de concentration molaire 𝐶0 = 0,5𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 e. Pour oxyder
totalement le mélange, il faut un volume 𝑉0 = 400𝑐𝑚3 , de la solution de dichromate de
potassium. Le composé A1 donne un acide A’1 et le composé A2 un autre corps A’2.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui a lieu entre le composé A1 et les ions𝐶𝑟2 𝑂7 2−
b. Déterminer la quantité de matière 𝑛0 de la solution oxydante.
5° On sépare 𝐴′1 et 𝐴′2 . On dissout 𝐴′1 dans l’eau et on compète à un volume 𝑉 = 100𝑐𝑚3
On prélève 𝑉𝑃 = 10𝑐𝑚3 de la solution obtenue que l’on dose par une solution de soude
(𝑁𝑎+ + 𝑂𝐻 − ) de concentration 𝐶𝑏 = 0,5𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 . L’équivalence acido-basique est
obtenue quand on a versé 𝑉𝑏 = 30𝑐𝑚3 de solution de soude.
a. Calculer la masse de A1 oxydé en A’1.
b. Quel est le nombre de moles 𝑛′0 d’ions 𝐶𝑟2 𝑂7 2− utilisé pour oxyder A1 ?
c. Calculer la masse de A2 oxydé en A’2.
Données : masse molaire atomique en g.mol-1 : M(C)=12 ; M(H)=1 ; M(O)=16
Exercice 2 COMPOSES OXYGENES - DOSAGE REDOX
On se propose de vérifier le degré d’alcool indiqué sur l’étiquette d’une bouteille de vin,
soit 9,5°. L e degré d’alcool d’un vin est égal au nombre de millilitres d’éthanol pur
dans 100ml du vin ; On procède aux opérations suivantes :
Manipulation
Distillation : en distillant 100ml de vin, on obtient, dans une fiole de 1000ml, un liquide
incolore qui contient tout l’éthanol du vin à analyser et on complète jusqu’au trait de
jauge avec l’eau distillée. Soit A cette solution mère.
Dosage : - Première étape : dans 𝑉1 = 10𝑚𝑙 de solution A, on ajoute 𝑉2 = 20𝑚𝑙 de
solution de dichromate de potassium de concentration 𝐶2 = 0,5𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 , préalablement
acidifiée. La quantité d’ions dichromate est telle que ces ions soient en excès par
rapport à l’éthanol. Tout l’alcool est alors oxydé.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
232

- Deuxième étape : on dose l’excès d’ions dichromate formés lors de l’étape précédente,
à l’aide d’une solution de sulfate de fer II de concentration
𝐶3 = 0,6𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 et à l’aide d’un indicateur coloré approprié. Le volume de sulfate de
fer II vers é à l’équivalence est 𝑉3 = 9,5𝑚𝑙
Questions
1° Première étape
a. Quelle masse de dichromate de potassium, de formule 𝐾2 𝐶𝑟2 𝑂7 , a-t-il fallu dissoudre
pour obtenir une solution de concentration 𝐶2 ?
b. Ecrire les demi-équations et l’équation-bilan de la réaction de la première étape.
2° Deuxième étape
a. Faire le schéma du dispositif du dosage.
b. L’équation de la réaction qui a lieu lors du dosage étant :
𝐶𝑟2 𝑂7 2− + 14𝐻+ + 6𝐹𝑒 2+ 2𝐶𝑟 3+ + 6𝐹𝑒 3+ + 7𝐻2 𝑂
Calculer le nombre de moles d’ions dichromate dosés par les ions ferreux lors de la
deuxième étape.
3°a. Calculer le nombre de moles d’éthanol présentes dans le volume 𝑉1 de la solution
mère.
b. En déduire le degré réel d’alcool de ce vin.
Données : masse volumique de l’éthanol : 0,79g.cm-3
Masses molaires en g.mol-1 : M(C)=12 ; M(H)=1 ; M(O)=16 ;M(K)=39 ;M(Cr)=52 ;
Exercice 3 THEOREME D’ENERGIE CINETIQUE
Un skieur part sans vitesse du sommet d’une pente rectiligne inclinée d’un angle α=30°
sur l’horizontale.
1° Faire un schéma et calculer l’intensité des composantes normales 𝑃⃗⃗𝑁 et tangentielle
𝑃⃗⃗𝑇 du poids 𝑃⃗⃗ du skieur dont la masse totale est M=80kg.
2° Le contact entre les skis et la piste a lieu avec frottement. La réaction 𝑅⃗⃗ de la piste
possède donc une composante tangentielle 𝑅⃗⃗𝑇 dont l’intensité dépend de celle de la
composante normale 𝑅⃗⃗𝑁 . Dans la situation présente : 𝑅𝑇 = 0,3𝑅𝑁 .
a. Calculer numériquement 𝑅𝑇 sachant que, pendant le mouvement, 𝑅𝑁 = 𝑃𝑁 .
b. Représenter toutes les forces qui s’exercent sur le skieur (ne pas se soucier du point
d’application de 𝑅⃗⃗).
3° Calculer la vitesse du skieur après les 200 premiers mètres de descente. Celle –ci
dépend –t-elle de sa masse ?
4° Il s’ajoute un fait, aux forces précédentes, une force de freinage due à l’air, parallèle
au vecteur vitesse, mais de sens opposé, d’intensité constante f=100N. Quelle est la
vitesse acquise après les 200premiers mètres de descente par le skieur.
a. de masse M=80kg ;
b. de masse m=50kg ?
On admet que f est la même pour les deux skieurs. 𝑈2
Donnée : g=10N.kg-1 . 𝑈1 +𝑄
𝐴 2
𝑈3 𝐷
Exercice 4 CONDENSATEURS +𝑄1 𝐵
On considère le montage de la figure ci-contre. +𝑄3

On donne 𝐶1 = 3𝜇𝐹 ; 𝐶2 = 2𝜇𝐹 ; 𝐶3 = 4𝜇𝐹 ; 𝑈𝐴𝐷 = 120𝑉 𝑈𝐴𝐷


1° Calculer la capacité équivalente C du condensateur
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
233

entre A et D.
2° Calculer la charge finale Q du condensateur équivalent.
3° On note Q0, la charge du condensateur équivalent
entre B et D et C’ sa capacité.
a. -Quelle est la relation entre Q0 et Q1 charge du condensateur entre A et B.
- En déduire alors la relation entre C1, U1, C’ et U2.
𝑈
b. Montrer que 𝑈2 = 𝐶′𝐴𝐷 .
+1
𝐶1
c. Calculer U1 et U2.
d. Déterminer les charges Q1, Q2 et Q3.
4° Afin de vérifier expérimentalement la valeur de la capacité C du condensateur
équivalent AD, on réalise un montage permettant d’obtenir le tableau suivant lorsqu’on
fixe l’intensité du courant le traversant à I’=0,5μA.
t(s) 0 10 20 30 40 50 60 70 80
UAD 0 2,5 5 7,5 10 12,5 15 17,5 20
a. Tracer la courbe UAD en fonction du temps et donner sa nature.
Echelle ; 1cm pour 10s et 1cm pour 5V
b. Donner l’expression de UAD en fonction de I, C et t.
c. En déduire la valeur expérimentale Cexp de la capacité du condensateur AD et
conclure.
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1° Equation-bilan de la réaction de combustion
3n
Cn H2n+2 O + O2 n CO2 + (n + 1)H2 O
2
𝑚1 𝑚2
2° Montrons que : =
44𝑛 18(𝑛+1)
𝑛𝐶𝑂2 𝑛𝐻2 𝑂 𝑚1 𝑚
2 𝒎𝟏 𝒎𝟐
𝑛𝐴 = = 𝑦 ⇒ = (𝑛+1)𝑀 soit =
𝑥 𝑛𝑀𝐶𝑂2 𝐻2 𝑂 𝟒𝟒𝒏 𝟏𝟖(𝒏+𝟏)
2
3°a. Formule bute de A
𝑚1 𝑚2 𝑚1 44𝑛 𝑚1 11 22𝑛 11
= ⇒ = Or = d’où =
44𝑛 18(𝑛+1) 𝑚2 18(𝑛+1) 𝑚2 6 9(𝑛+1) 6
On aboutit à : 132𝑛 = 99𝑛 + 99 d’où 𝑛 = 3 FB : 𝐂𝟑 𝐇𝟖 𝐎
b. Formules semi-développées possibles
CH3—CH2—CH2OH : propan-1-ol ; CH3—CH—CH3 : propan-2-ol
OH
4°a. Equation-bilan de la réaction
Cr2 O2− +
7 + 14H3 O + 6e

2Cr 3+ + 21H2 O ×2
CH3 CH2 CH2 OH + 5H2 O CH3 CH2 COOH + 4H3 O+ + 4e− ×3
3 CH3 CH2 CH2 OH + 2Cr2 O2−
7 + 16H3 O +
3 CH3 CH2 COOH + 4Cr 3+
+ 27H2 O (1)
b. Quantité de matière 𝑛0 de la solution oxydante
𝒏𝑶 = 𝑪𝟎 𝑽𝟎 AN : 𝒏𝑶 = 𝟎, 𝟐𝒎𝒐𝒍
5°a. Masse de A1 oxydé en A’1
Prenons (1)

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


234

𝑛𝐴1 𝑜𝑥 𝑛𝐴′ 𝑚𝐴1 𝑜𝑥 𝑚𝐴1 𝑜𝑥


1
= Or 𝑛𝐴1𝑜𝑥 = et 𝑛𝐴′1 = 𝐶𝐴1 𝑉 donc = 𝐶𝐴1 𝑉
3 3 𝑀𝐴1 𝑀𝐴1
𝐶𝑏 𝑉𝑏
À l’équivalence acide base : 𝐶𝐴1 𝑉𝑃 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 soit 𝐶𝐴1 =
𝑉𝑃
𝑚𝐴1 𝑜𝑥 𝐶𝑏 𝑉𝑏 𝑉 𝑪𝒃 𝑽𝒃𝑽𝑴𝑨𝟏
D’où = soit 𝒎𝑨𝟏𝒐𝒙 = AN : 𝒎𝑨𝟏𝒐𝒙 = 𝟗𝒈
𝑀𝐴1 𝑉𝑃 𝑽𝑷
2−
b. Nombre de moles 𝑛′0 d’ions 𝐶𝑟2 𝑂7 utilisé pour oxyder A1
Prenons (1)
𝑛𝐴1 𝑜𝑥 𝑛Cr 2− 𝑚𝐴1 𝑜𝑥 𝑚𝐴1 𝑜𝑥 𝑛′ 0
2 O7
= Or 𝑛𝐴1𝑜𝑥 = donc =
3 2 𝑀𝐴1 3𝑀𝐴1 2
𝟐𝒎𝑨𝟏 𝒐𝒙
Soit 𝒏′ 𝟎 = AN : 𝒏′ 𝟎 = 𝟎, 𝟏𝒎𝒐𝒍
𝟑𝑴𝑨𝟏
c. Masse de A2 oxydé en A’2
- Quantité 𝑛′′ 0 de Cr2 O2−
7 qui a servi à oxyder A2
𝑛𝑂 = 𝑛′ 0 + 𝑛′′ 0 ⇒ 𝑛′′ 0 = 𝑛𝑂 − 𝑛′ 0
- Equation-bilan de réaction d’oxydation de A2 en A’2
Cr2 O2− +
7 + 14H3 O + 6e

2Cr 3+ + 21H2 O ×1
+ −
CH3 CHOH CH3 + 2H2 O CH3 COCH3 + 2H3 O + 2e ×3
3 CH3 CHOHCH3 + Cr2 O2−
7 + 8H3 O
+
3 CH3 COCH3 + 2Cr 3+ + 15H2 O (2)
- Masse de A2 oxydé en A’2
Prenons (2)
𝑛𝐴2 𝑜𝑥 𝑚𝐴 𝑜𝑥 𝑚𝐴2 𝑜𝑥
= 𝑛Cr2O2− Or 𝑛𝐴2𝑜𝑥 = 2 donc = 𝑛′′ 0
3 7 𝑀𝐴2 3𝑀𝐴2
Soit 𝒎𝑨𝟐𝒐𝒙 = 𝟑(𝑛𝑂 − 𝑛′ 0 )𝑴𝑨𝟏 AN : 𝒎𝑨𝟐𝒐𝒙 = 𝟏𝟖𝐠
Exercice 2
1° a. Masse de dichromate de potassium
𝑚
𝑛 = 𝐶2 𝑉2 = d’où 𝒎 = 𝑪𝟐 𝑽𝟐 𝑴 AN : 𝒎 = 𝟎, 𝟓𝟖𝟖𝐠
𝑀
b. Demi-équations et l’équation-bilan
Cr2 O2− +
7 + 14H3 O + 6e

2Cr 3+ + 21H2 O ×2
CH3 CH2 OH + 5H2 O CH3 COOH + 4H3 O+ + 4e− ×3
3 CH3 CH2 OH + 2Cr2 O2−
7 + 16H3 O
+
3 CH3 COOH + 4Cr 3+ + 27H2 O (1)
2° a. Schéma du dispositif du dosage

- Burette graduée contenant la


--- solution de sulfate de fer II
Potence -- (Fe + SO4 ) 2+ 2-

-
---
--- Bécher contenant la solution de
--- acidifié (2K +Cr O ) +H SO
dichromate de potassium
Agitateur magnétique + 2-
2 7 2 4
-
b. Nombre de moles d’ions dichromate --
𝐶𝑟2 𝑂7 2− + 14𝐻+ + 6𝐹𝑒 2+ --- 3+ + 6𝐹𝑒 3+ + 7𝐻2𝑂
2𝐶𝑟 .
𝑛𝐹𝑒2+
-- 𝑪𝟑 𝑽𝟑 −𝟒 𝒎𝒐𝒍
𝑛Cr2O2− = Or 𝑛 𝐹𝑒 2+ = 𝐶 𝑉
3 3 d’où 𝒏 - 𝐂𝐫𝟐𝐎𝟕
𝟐− = AN : 𝒏 𝟐−
𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟕 = 𝟗, 𝟓. 𝟏𝟎
---
7 6 𝟔
3°a. Nombre de moles d’éthanol
---
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
---
---
--
235

Prenons (1)
Soit 𝑛′ Cr2O2−
7
la quantité d’ions Cr2 O2−
7 qui a servi à oxyder l’éthanol
𝑛CH3 CH2 OH 𝑛′ Cr 2− 𝑛CH3 CH2 OH 𝐶2 𝑉2 −𝑛Cr 2−
2 O7 2 O7
= Or 𝑛0 = 𝑛Cr2O2− + 𝑛′ Cr2O2− et 𝑛0 = 𝐶2 𝑉2 donc =
3 2 7 7 3 2
𝟑
Soit 𝒏𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝟐𝐎𝐇 = (𝑪𝟐 𝑽𝟐 − 𝒏𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟐− ) AN : 𝒏𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝟐𝐎𝐇 = 𝟏, 𝟓𝟕𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝒎𝒐𝒍
𝟐 𝟕

b. Degré réel d’alcool du vin


- Volume d’éthanol pur dans le volume V1 de solution
𝑚 𝜌𝑉 𝑛CH CH OH 𝑀
𝑛CH3CH2OH = = d’où 𝑉= 3 2
𝑀 𝑀 𝜌
- Degré réel d’alcool du vin
𝑽 𝒏𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝟐𝐎𝐇 𝑴
𝒅= = AN : 𝒅 = 𝟗, 𝟐°
𝑽𝟏 𝝆𝑽𝟏
Exercice 3
1° * Schéma
* Composante normale PN
𝑃𝑁 = 𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 Or P = Mg d’où 𝑷𝑵 = 𝑴𝐠𝒄𝒐𝒔𝜶
𝑃⃗⃗𝑇
AN : 𝑷𝑵 = 𝟔𝟗𝟐, 𝟖𝟐𝑵
𝑃⃗⃗𝑁 α * Composante tangentielle PT
𝑃⃗⃗ 𝑃𝑇 = 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 Or P = Mg d’où 𝑷𝑻 = 𝑴𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶
AN : 𝑷𝑻 = 𝟒𝟎𝟎𝑵
2°a. Valeur de 𝑅𝑇
𝑅 𝑇 = 0,3𝑅𝑁 Or 𝑅𝑁 = 𝑃𝑁 = 𝑀g𝑐𝑜𝑠𝛼 d’où 𝑹𝑻 = 𝟎, 𝟑𝑴𝐠𝒄𝒐𝒔𝜶 AN : 𝑹𝑻 = 𝟐𝟎𝟕, 𝟖𝟓𝑵
b. Représentation des forces
𝑅⃗⃗𝑇 𝑅⃗⃗𝑁
(figure ci-contre)
3° * Vitesse du skieur
Appliquons TEC au skieur
𝛥EC = ∑I→F W(Fext ) ⇔ ECF − EI = W(P ⃗⃗) + W(R
⃗⃗ N ) + W(R
⃗⃗ T )
𝑃⃗⃗ α
1 2
M𝑣 − 0 = Mgh − R T d Or h = dsinα et 𝑅𝑇 = 0,3𝑀g𝑐𝑜𝑠𝛼
2
1
D’où M𝑣 2 = Mgd(sinα − 0,3cosα) soit 𝒗 = √𝟐𝐠𝐝(𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝟎, 𝟑𝐜𝐨𝐬𝛂) AN : 𝒗 = 𝟑𝟏𝐦. 𝐬 −𝟏
2
* La vitesse ne dépend pas de la masse skieur
4° Vitesse acquise
Appliquons TEC au skieur
𝛥EC = ∑I→F W(Fext ) ⇔ ⃗⃗) + W(R
ECF − EI = W(P ⃗⃗ T ) + W(𝑓⃗)
⃗⃗ N ) + W(R
1
M𝑣 2 − 0 = Mgh + 0 − R T d − 𝑓d Or h = dsinα et 𝑅𝑇 = 0,3𝑀g𝑐𝑜𝑠𝛼
2
1 2𝑓d
D’où M𝑣 2 = Mgd(sinα − 0,3cosα) − 𝑓d Soit 𝑣 = √2gd(sinα − 0,3cosα) −
2 M
a. Masse M=80kg
𝟐𝒇𝐝
𝒗𝟏 = √𝟐𝐠𝐝(𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝟎, 𝟑𝐜𝐨𝐬𝛂) − AN : 𝒗𝟏 = 𝟐𝟏, 𝟒𝟕𝐦. 𝐬 −𝟏
𝐌
b. Masse m=50kg
𝟐𝒇𝐝
𝒗𝟐 = √𝟐𝐠𝐝(𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝟎, 𝟑𝐜𝐨𝐬𝛂) − AN : 𝒗𝟐 = 𝟏𝟐, 𝟔𝟖𝐦. 𝐬 −𝟏
𝐦

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


236

Exercice 4
1° Capacité équivalente C du condensateur entre A et D 𝑈2
𝐶 = 𝐶1 𝑒𝑛 𝑠é𝑟𝑖𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐶2 𝐶3 𝑈1 +𝑄2
𝐴 𝑈3 𝐷
𝑪 ×(𝑪 +𝑪 )
𝑪 = 𝟏 𝟐 𝟑) AN : 𝑪 = 𝟐𝝁𝑭 +𝑄1 𝐵
𝑪𝟏 +(𝑪𝟐 +𝑪𝟑 +𝑄3
2° Charge finale Q du condensateur équivalent
𝑈𝐴𝐷
𝑸 = 𝑪𝑼𝑨𝑫 AN : 𝑸 = 𝟐, 𝟒. 𝟏𝟎−𝟒 𝑪
3°a. -Relation entre Q0 et Q1
Le condensateur C1 et C’ sont en série donc traversés par un même courant pendant la
même durée Δt. On a donc : 𝑄1 = 𝑄0
- Relation entre C1, U1, C’ et U2
On a : 𝑄1 = 𝐶1 𝑈1 et 𝑄0 = 𝐶′𝑈2 . Comme 𝑄1 = 𝑄0 , on déduit : 𝑪𝟏 𝑼𝟏 = 𝑪′𝑼𝟐
𝑈
b. Montrer que 𝑈2 = 𝐶′𝐴𝐷
+1
𝐶1
𝐶′ 𝐶′ 𝑼𝑨𝑫
𝑈𝐴𝐷 = 𝑈1 + 𝑈2 Or 𝐶1 𝑈1 = 𝐶′𝑈2 ⇒ 𝑈1 = 𝑈2 d’où 𝑈𝐴𝐷 = ( + 1) 𝑈2 Soit 𝑼𝟐 = 𝑪′
𝐶1 𝐶1 +𝟏
𝑪𝟏
c. Valeur de U1 et U2
𝑼
𝐶 ′ = 𝐶2 + 𝐶3 On a donc 𝑼𝟐 = 𝐶2+𝐶𝑨𝑫
3
AN : 𝑼𝟐 = 𝟒𝟎𝑽
+𝟏
𝑪𝟏
𝑪𝟐 +𝐶3
𝑼𝟏 = ( ) 𝑼𝟐 AN : 𝑼𝟏 = 𝟖𝟎𝑽
𝑪𝟏
d. Charges Q1, Q2 et Q3
𝑸𝟏 = 𝑪𝟏 𝑼𝟏 AN : 𝑸𝟏 = 𝟐, 𝟒. 𝟏𝟎−𝟒 𝑪
𝑈𝐴𝐷 (V)
𝑸𝟐 = 𝑪𝟐 𝑼𝟐 AN : 𝑸𝟐 = 𝟖. 𝟏𝟎−𝟓 𝑪
−𝟒
𝑸𝟑 = 𝑪𝟑 𝑼𝟐 AN : 𝑸𝟏 = 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎 𝑪
4° a. * Courbe UAD en fonction du temps
(voir figure)
* Nature de la courbe : La courbe est une droite
b. Expression de UAD en fonction de I, C et t 2,5 t(s)
𝑰
𝑞 = 𝐼𝑡 = 𝐶𝑈𝐴𝐷 d’où 𝑼𝑨𝑫 = 𝒕 10
𝑪
c. * Valeur expérimentale Cexp de la capacité du condensateur AD
L’équation de la droite est donnée par 𝑈𝐴𝐷 = a𝑡 avec a le coefficient directeur de la
20−0
droite. 𝑎 = = 0,25 soit 𝑈𝐴𝐷 = 0,25𝑡
80−0
𝐼 𝐼
Or 𝑈𝐴𝐷 = 𝑡 donc 𝐶𝑒𝑥𝑝 = soit 𝐂𝐞𝐱𝐩 = 𝟒𝐈 𝐴𝑁: 𝑪𝒆𝒙𝒑 = 𝟐𝝁𝑭
𝐶𝑒𝑥𝑝 𝑂,25
* Conclusion : 𝐂𝐞𝐱𝐩 = 𝐂
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2015 Série D
Exercice 1COMPOSES OXYGENES
La formule d’un composé organique A est CxHyOz. Pour déterminer x, y et z, on mesure
d’une part, la densité d, par rapport à l’air, de la vapeur du corps. On trouve d=2. On
effectue d’autre part la combustion complète de 5g du composé : on obtient ainsi
11,38g de dioxyde de carbone et 4,66gd’eau.
1°a. Calculer la masse molaire de A.
b. Ecrire l’équation-bilan de la combustion du composé A.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
237

c. Exprimer la masse molaire de A en fonction de x, y, z et exploiter l’équation-bilan


pour déduire les valeurs de x, y, z.
d. En déduire la formule brute du composé A.
2° Donner les formules semi-développées et noms possibles, compatibles avec la
formule brute trouvée précédemment sachant que la molécule de A ne renferme pas
de cycle.
3° L’un des isomères identifiés dans la question 1°/ donne un test positif avec la
réaction du schiff. De que isomère s’agit-il ? A quelle famille de composés appartient
cet isomère ?
Exercice 2 POTENTIEL ET DOSAGE REDOX
On considère V=100ml d’une solution verte de sulfate de nickel (II) et un même
volume d’une solution de sulfate de zinc. Toutes les deux solutions ayant une
concentration molaire C=1,15mol/l.La couleur verte est due aux ions Ni 2+.
Les potentiels des couples Cu2+/Cu ; Ni2+/Ni et Zn2+/Zn étant respectivement E1 =
0,34V; E2 = −0,25v; E3 = −0,76V
On dispose d’autre part de trois lames métalliques (Nickel, cuivre et zinc) de même
masse m=10,10g.
1° Dans un bécher contenant la solution verte de sulfate de nickel II, on plonge la lame
de cuivre. Dans un autre bécher contenant la même solution, on plonge la lame
de zinc.
a. Qu’observe-t-on dans les deux cas?
b. Ecrire les demi-équations et l’équation-bilan dans le (ou les) cas où il y a réaction.
c. Calculer la masse de la (ou des) lame(s) qui va (ou vont) réagir.
2° On réalise maintenant la pile qui aura la même équation-bilan réactionnel
lorsqu’elle débite.
a. Faire le schéma de cette pile tout en précisant les polarités.
b. Ecrire les équations à chaque pole et l’équation-bilan réactionnel lorsqu’elle.
c. Calculer la f.é.m. de la pile. La réaction est-elle totale ?
d. Donner la représentation conventionnelle de cette pile.
e. Calculer les quantités initiales des réactifs et en déduire la quantité d’électricité que
la pile peut débiter au maximum.
On donne :M (Zn)=65,4g. mol-1 ;M (Ni)=58,7g. mol-1 ; 1F=96500C
Exercice 3 GAZ PARFAIT
Une bouteille de volume V1=7l contient deux moles de gaz parfait à la température de
300K.
1° Quelle est la pression P de ce gaz ?
2° Cette bouteilles est mise en communication avec une autre bouteille de volume
V2=2l initialement vide. Le gaz se répand dans les deux bouteilles. La température
finale du gaz dans les deux récipients est de 300K. Quelle est la nouvelle pression P’ du
gaz ?
3° On supprime la communication entre les deux bouteilles.
a. Calculer les nombres de mol de gaz que contient chaque bouteille.
b. On abaisse la température de la plus grande bouteille de 20°C.
Calculer la nouvelle pression du gaz dans cette bouteille.

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


238

c. On élève la température de la petite bouteille de 40°C. Calculer la nouvelle pression


du gaz dans cette bouteille.
Données : 𝑅 = 8,31𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝑇(𝐾) = 𝑡(°𝐶) + 273

Exercice 4 ENERGIE ELECTRIQUE - BILAN D’ENERGIE


Aux bornes d’un générateur continu industriel de force électromotrice E = 220V et de
résistance interne r = 1Ω), on branche, en série, un conducteur ohmique de résistance
R = 40Ω et un moteur de force contre électromotrice E’ et de résistance interne r’.
1° Quand on bloque le moteur, l’intensité dansle circuit prend la valeur I1=5A.
a. Déterminer la résistance interne r’ du moteur.
b. Quelle est la tension à ses bornes ?
2° Lorsque le moteur tourne à son régime normal, l’intensité devient I2 = 1,5A.
Calculer :
a. La tension U2 aux bornes du moteur
b. La force contre électromotrice E’.
c. La puissance fournie par le générateur.
d. La puissance utile du moteur.
e. La puissance thermique dissipée dans le circuit.
f. Le rendement de l’installation.
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1°a. Masse molaire de A
𝐌𝐀 = 𝟐𝟗𝐝 AN : MA = 29 × 2 soit 𝐌𝐀 = 𝟓𝟖𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
b. Equation-bilan de la combustion du composé A
y z y
Cx Hy Oz + (x + − ) O2 x CO2 + H2 O
4 2 2
c.* Masse molaire de A en fonction de x, y, z
MA = xMC + yMH + zMO soit 𝐌𝐀 = 𝟏𝟐𝐱 + 𝐲 + 𝟏𝟔𝐳
* Déduction des valeurs de x, y, z
𝑛𝐶𝑂2 𝑛𝐻 𝑂 𝑚𝐴 𝑚𝐶𝑂2 2𝑚𝐻2 𝑂
𝑛𝐴 = = 𝑦2 soit = =
𝑥 𝑀𝐴 𝑥𝑀𝐶𝑂2 𝑦𝑀𝐻2 𝑂
2
𝑚𝐶𝑂2 𝑀𝐴 11,38×58
𝑥= AN : 𝑥 = soit 𝒙=𝟑
𝑀𝐶𝑂2 𝑚𝐴 44×5
2𝑚𝐻2 𝑂 𝑀𝐴 2×4,66×58
𝑦= AN : 𝑦 = soit 𝒚=𝟔
𝑀𝐻2 𝑂𝑚𝐴 18×5
MA −12x−y 58−12×3−6
MA = 12x + y + 16z d’où 𝑧 = AN : 𝑧 = soit 𝒛=𝟏
16 16
d. Formule brute de A : 𝐂𝟑 𝐇𝟔 𝐎
2° Formules semi-développées et noms
CH3—CH2—CHO : propanal ; CH3—CO—CH3 : propanone
3° * Isomère : CH3—CH2—CHO
* Famille : aldéhyde
Exercice 2
1°a. Observation

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


239

* Lorsqu’on plonge une lame de cuivre dans un bécher

croissant
Pouvoir réducteur
Pouvoir oxydant
contenant une solution verte de sulfate de nickel, on Cu2+ Cu
n’observe aucune réaction Ni2+ Ni

croissant
* Lorsqu’on plonge une lame de zinc dans un bécher Zn2+ Zn
contenant une solution verte de sulfate de nickel, on
observe une décoloration de la solution et un dépôt
métallique
b.* Demi-équations
Ni2+ + 2e- Ni
Zn Zn2+ + 2e-
* Equation-bilan
Ni2+ + Zn Ni + Zn2+
c. Masse de zinc
- Réactif en défaut
m 10,10
n0 Ni2+ = CV = 1,15 × 0,1 = 1,15.10-1mol ; n0 Zn = 0 Zn = = 1,54.10-1mol
MZn 65,4
n0 Ni2+ < n0 Zn ⇒ Ni2+ est le réactif en défaut.
- masse de zinc
m
n0 Ni2+ = n Zn ⇒ CV = 0 Zn soit 𝐦 𝐙𝐧 = 𝐂𝐕𝐌𝐙𝐧 AN :𝐦 𝐙𝐧 = 𝟕, 𝟓𝟐𝐠
MZn
2°a. Schéma de la pile
(Voir figure ci-contre) − Lame de Zn Lame de Ni +
b. Demi- équations
Au pôlepositif : Ni2+ + 2e- Ni Pont ionique
Au pôle négatif: Zn Zn2+ + 2e-
* Equation-bilan Solution de Solution de (Ni2+;SO42-)
Ni2+ + Zn Ni + Zn2+ (Zn2+;SO42-)
c. * F.é.m de la pile
E = E°(Ni2+/Ni) − E°(Zn2+/Zn) AN: E = 0,51V
*E ˃ 0,3V donc la réaction est totale
d. Représentation conventionnelle
_
Zn/Zn2+//Ni2+/Ni +
e. * Quantités initiales
m0 Zn
n0 Ni2+ = CV =1,15.10-1mol ; n0 Zn = = 1,54.10-1mol
MZn
* Quantité d’électricité
Q=n.F Or 𝑛 = 2nNi2+ = 2CV donc Q= 𝟐𝐂𝐕F AN: Q = 22195C
Exercice 3
1° Pression P de ce gaz
nRT
PV1 = nRT d’où P= AN : 𝐏 = 𝟕𝟏𝟐𝟐𝟖𝟓, 𝟕𝐏𝐚
V1
2°Pression P’ du gaz Etat initial Etat final
Transformation isothèrme : P P’
PV1 = P′(V1 + V2 ) V1 V’=V1 + V2
𝐏𝐕𝟏
T T
D’où 𝐏′ = AN : 𝐏′ = 𝟓𝟓𝟒𝟎𝟎𝟎𝐏𝐚 n n
𝐕𝟏 +𝐕𝟐

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240

3°a. Nombres de mol de gaz


* Bouteille de 7𝑙
𝐏𝐕
P′V1 = n1 RT d’où 𝐧𝟏 = 𝟏 AN : 𝐧𝟏 = 𝟏, 𝟓𝟔𝐦𝐨𝐥
𝐑𝐓
* Bouteille de 2𝑙
n = n1 + n2 d’où 𝐧𝟐 = 𝐧 − 𝐧𝟏 AN :𝐧𝟐 = 𝟎, 𝟒𝟒𝐦𝐨𝐥

b. Nouvelle pression P1 du gaz


Transformation isochore Etat initial Etat final
P′ P1 𝐓−𝚫𝐓 P’; V1; T; n1 P1; V1; T - ΔT; n1
= d’où 𝐏𝟏 = 𝐏′
T T−ΔT 𝐓
AN : 𝐏𝟏 = 𝟓𝟏𝟕𝟎𝟔𝟔𝐏𝐚
c. Nouvelle pression P2 du gaz
Transformation isochore Etat initial Etat final
P′ P1 𝐓+𝚫𝐓 P’; V2; T; n2 P2; V2; T + ΔT; n2
= d’où 𝐏𝟐 = 𝐏′
T T+ΔT 𝐓
AN : 𝐏𝟐 = 𝟔𝟐𝟕𝟖𝟔𝟔, 𝟕𝐏𝐚
Exercice 4
1°a. Résistance interne r’ du moteur
* Moteur bloqué (E’,r’) (E,r)
E 𝐄 M
Loi de Pouillet : I1 = ⇒ 𝐫′ = − (𝐑 + 𝐫)
R+r+r′ 𝐈𝟏
AN : 𝐫 ′ = 𝟑𝛀 R
b. Tension aux bornes du moteur
UM = r’I1 AN : UM = 15V
2°a. Tension U2 aux bornes du moteur
Ug = UR + U2 Or Ug = E − rI2 et UR = RI2 d’où U2 = E – (R + r)I2
AN : U2 = 158,5V
b. F.c.é.m. E’ du moteur
Loi d’ohm aux bornes du moteur: U2 = E’ + r’I2 ⇒ E’ = U2 − r’I2 AN : E’ = 154V
c. Puissance fournie par le générateur
P = UgI2 ⇒ Pg = EI2 – rI2² AN : P = 327,75W
d. Puissance utile du moteur
Pu = E’I2 AN : Pu = 231W
d. Puissance thermique dissipée dans le circuit
Pth = (R + r + r’)I2² AN : Pth = 99W
f. Rendement de l’installation
P 𝐄′
𝛈=P 𝐮 = AN : 𝛈 = 𝟎, 𝟕𝟎 soit 𝛈 = 𝟕𝟎%
𝐭𝐡 +P 𝐮 𝐄
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2016 Série C4
Exercice 1COMPOSES AROMATIQUES
1° La combustion complète de 7,5g d’un alcane donne 22g de dioxyde de carbone.
a. Donner la formule générale des alcanes en fonction du nombre n d’atomes de
carbone.
b. Déterminer la valeur de n et donner la formule brute de cet alcane.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
241

2° Réaction de polymérisation
a. Qu’est-ce qu’une réaction de polymérisation ?
b. On réalise la polymérisation du chlorure de vinyle.
b1- Ecrire l’équation générale de la réaction.
b2- Donner le nom et le symbole du polymère.
b3- Détermine son degré de polymérisation si sa masse molaire est 25kg.mol-1.
3° Nitration du benzène
a. Donner le catalyseur utilisé pour cette réaction.
b. Quelle précaution particulière faut-il prendre lors de cette réaction ?
c. Sachant que le produit final est le trinitrobenzène,
c1- Donner sa formule semi-développée.
c2- Déterminer la masse du benzène nécessaire à l’obtention de 100g de
trinitrobenzène.
Données : Masses molaires en g.mol-1 : C = 12 ; H = 1 ; O=16 ;N = 14 ;Cl = 35,5
Exercice 2 DOSAGE REDOX
Dans un laboratoire de lycée, on se propose de préparer 250ml d’une solution de
permanganate de potassiumKMnO4 de concentration 𝐶0 = 2,0.10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 , à partir
des cristaux de permanganate de potassium.
1°a. Quelle masse de cristaux faut-il peser ?
b. Donner, en quelques lignes, le mode opératoire nécessaire à la préparation de cette
solution, en précisant la verrerie utilisée.
2° On utilise la solution de permanganate précédente pour doser une solution de
dioxyde de soufre en milieu acide.
a. A quoi sert le dosage.
b. Comment reconnait-on l’équivalence dans ce dosage ?
c. Faire le schéma annoté du dispositif expérimental du dosage.
d. Ecrire l’équation-bilan de la réaction du dosage, sachant que les couples mis en jeu
sont 𝑀𝑛𝑂4 − /𝑀𝑛2+ et 𝑆𝑂4 2− /𝑆𝑂2 dont les potentiels standard d’oxydoréduction sont
respectivement 𝐸 ° (𝑀𝑛𝑂4 − /𝑀𝑛2+ ) = 1,51𝑉 et 𝐸 ° (𝑆𝑂4 2− /𝑆𝑂2 ) = 0,71𝑉
e. Déterminer la concentration molaire de la solution de dioxyde de soufre dont on a
utilisé 10ml pour ce dosage, sachant que l’équivalence est atteinte lorsqu’on a versé
8,6ml de permanganate de potassium.
Données : Masses molaires en g.mol-1 : K = 39,1 ; Mn = 54,9 ; O =16
Exercice 3 THEOREME D’ENERGIE CINETIQUE
Un solide de masse m=200g se déplace sur un plan incliné d’un angle α=20° par
rapport à l’horizontale. Au cours de son déplacement il descend la ligne de plus grande
pente du plan. On se propose de déterminer expérimentalement l’intensité f de la force
de frottement supposée constante à laquelle est soumis ce solide au cours de son
mouvement.
Le tableau ci-après donne les distances 𝑙 parcourues par ce solide entre l’instant t=0 et
l’instant t de relevé ainsi que les énergies cinétiques correspondantes EC.
Prendre g=10N.kg-1.
t 0 t1 t2 t3 t4 tt5
𝑙(10−2 𝑚) 0 2,2 4,8 7,8 11,2 15,0
𝐸𝐶 (10−2 J) 𝐸𝐶0 3,6 4,9 6,4 8,1 10
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
242

1° Faire à l’aide d’un schéma, l’inventaire des forces qui s’appliquent sur le solide au
cours du mouvement.
2° Soient 𝐸𝐶0 et 𝐸𝐶 les énergies cinétiques du solide respectivement aux dates t=0 et t
quelconque. En utilisant le théorème de l’énergie cinétique, exprimer 𝐸𝐶 en fonction de
𝐸𝐶0 , α, f et de la distance 𝑙 parcourue par le solide entre les deux dates.
3° Tracer la courbe 𝐸𝐶 = f(𝑙) représentant les variations de l’énergie cinétique en
fonction de la distance 𝑙, parcourue à partir de la date t=0.
Echelle : 1cm pour 2.10-2m ; 1cm pour 10-2J
4° En comparant l’équation de la courbe obtenue et l’expression de EC de la question2,
a. Calculer l’énergie cinétique du solide à la date t=0.
b. Déterminer la valeur expérimentale de l’intensité f de la force de frottement.
Exercice 4 REFLEXION ET REFRACTION
1° Le schéma de la figure ci-dessous représente une fibre optique. Le milieu 1, le cristal
d’indice n=1,7 est le cœur de la fibre. Le milieu 2, le verre ordinaire, d’indice n=1,5 est
la gaine. Un rayon lumineux provenant de l’air pénètre au cœur de la fibre sous une
incidence de 30°.
𝑛2

𝑛1
𝑖0
𝑛2
a. Définir la réfraction.
b. Donner les énoncés des lois de la réfraction.
2°a. Déterminer l’angle de la réfraction sur le dioptre {air − cristal}.
b. Quel est l’angle d’incidence sur le dioptre {cristal − verre} ?
c. Calculer l’angle limite de réfraction pour un rayon lumineux passant du cristal au
verre.
3° Un rayon incident tombe en un point de la surface de séparation plane entre de l’air
4
et de l’eau d’indice 𝑛 = . Quelle doit être la valeur de l’angle d’incidence i pour que le
3
rayon réfracté et le rayon réfléchi soient perpendiculaires entre eux ?
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1° a. Formule générale des alcanes : 𝑪𝒏 𝑯𝟐𝒏+𝟐
b. * Valeur de n
3𝑛+1
𝐶𝑛 𝐻2𝑛+2 + 𝑂2 𝑛 𝐶𝑂2 + (𝑛 + 1)𝐻2 𝑂
2
𝑛𝐶𝑂2 𝑚𝐴 𝑚𝐶𝑂2 7,5 22
𝑛𝐴 = ⇒ = Or 𝑀𝐴 = 14𝑛 + 2 d’où = On obtient : 𝒏 = 𝟐
𝑛 𝑀𝐴 𝑛𝑀𝐶𝑂2 14𝑛+2 44𝑛
* Formule brute de l’alcane : 𝐶2 𝐻6
2°a. Réaction de polymérisation : polyaddition de composés insaturés identiques
b. b1- Equation générale de la réaction
n CH2 = CHCl —CH2—CH—
Cl n
b2- * Nom du polymère : polychlorure de vinyle
* Symbole du polymère : PVC
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
243

b3- Degré de polymérisation


𝑀
𝑛 = 𝑃𝑉𝐶 AN : 𝑛 = 400
𝑀𝐶𝑉
3°a. Catalyseur utilisé pour cette réaction : acide sulfurique (H2SO4)
b. Précaution particulière : il faut refroidir le milieu réactionnel et opérer sous la hotte

c. c1- Formule semi-développée : NO2

c2- Masse de benzène


H SO O2N NO2
𝐶6 𝐻6 + 3𝐻𝑁𝑂3 2 4
𝐶6 𝐻3 𝑂6 𝑁3 + 3𝐻2 𝑂
𝑚𝐶6 𝐻6 𝑚𝐶6 𝐻3𝑂6𝑁3 𝒎𝑪𝟔 𝑯𝟑 𝑶𝟔 𝑵𝟑 ×𝑴𝑪𝟔 𝑯𝟔
𝑛𝐶6𝐻6 = 𝑛𝐶6𝐻3𝑂6𝑁3 ⇒ = soit 𝒎 𝑪𝟔 𝑯 𝟔 =
𝑀𝐶6 𝐻6 𝑀𝐶6 𝐻3𝑂6𝑁3 𝑴𝑪𝟔 𝑯𝟑 𝑶𝟔 𝑵𝟑
AN : 𝒎𝑪𝟔𝑯𝟔 = 𝟑𝟔, 𝟔𝟐𝒈
Exercice 2
1°a. Masse de cristaux
𝑚
𝑛 = 𝐶0 𝑉 Or 𝑛 = 0 d’où 𝒎𝟎 = 𝑪𝟎 𝑽𝑴 AN : 𝒎𝟎 = 𝟎, 𝟕𝟗𝐠
𝑀
b. Mode opératoire
On pèse 0,79g de cristaux de permanganate de potassium que l’on verse dans une fiole
jaugée de 250ml. On ajoute de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge puis on
homogénéise.
2°a. Importance du dosage : il sert à déterminer la concentration d’une solution de titre
inconnu.
b. L’équivalence dans le dosage est indiquée par la persistance de la couleur violette du
permanganate.
c. Schéma annoté du dispositif expérimental de dosage
-
(voir figure ci-contre) -- -
d. Equation-bilan de la réaction du dosage --- Solution de
-- permanganate
𝑀𝑛𝑂4 − + 8𝐻3 𝑂 + + 5𝑒 − 𝑀𝑛2+ + 12𝐻2 𝑂 ×2 -
de potassium

𝑆𝑂2 + 𝐻2 𝑂 2−
𝑆𝑂4 + 4𝐻3 𝑂 + ×5 -
-- Solution de

2𝑀𝑛𝑂4 + 5𝑆𝑂2 + 6𝐻2 𝑂 2+ 2−
2 𝑀𝑛 + 5𝑆𝑂4 + 4𝐻3 𝑂 + --- dioxyde de soufre
e. Concentration molaire de la solution de dioxyde de soufre ---
---
𝑛𝑀𝑛𝑂4− 𝑛𝑆𝑂2 𝐶𝑂 𝑉𝑂 𝐶𝑟 𝑉𝑟 𝟓𝑪𝑶 𝑽𝑶
= ⇒ = d’où 𝑪𝒓 = AN : 𝑪𝒓 = 𝟎, 𝟎𝟒𝟑𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
2 5 2 5 𝟐𝑽𝒓
Exercice 3 ⃗⃗ -
𝑅 - ⃗⃗
- 𝑅𝑁
1° Inventaire des forces à l’aide d’un schéma 𝑓⃗ ---
(voir figure ci-contre)
2° Exprimons 𝐸𝐶 en fonction de 𝐸𝐶0 , α, f et 𝑙
---
𝑃 --
⃗⃗ α
Appliquons TEC au solide entre t=0 et t -
E (10 J) -
- −2
𝛥EC = ∑t0 →t W(Fext ) ⇔ EC − EC0 = W(P ⃗⃗ N ) + W(𝑓⃗)
⃗⃗) + W(R C
-
EC − EC0 = mgh − 𝑓𝑙 Or h = 𝑙sinα ---
d’où 𝐄𝐂 = 𝐄𝐂𝟎 + 𝒍(𝐦𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶 − 𝒇) ---
Ou bien 𝐄𝐂 = 𝐄𝐂𝟎 + 𝒍(𝟐𝒔𝒊𝒏𝜶 − 𝒇) E
2
C0 ---
3° Courbe 𝐸𝐶 = f(𝑙) ---
−2
𝑙(10 m)
(voir figure ci-contre) 2
--
Collection G.K. BAC I Série - C4 & D
---
---
-
244

4°a. Energie cinétique du solide à la date t=0


La courbe 𝐸𝐶 = f(𝑡) est une droite affine. Son équation est de la forme : EC = a𝑙 + b
où a et le coefficient directeur de la droite affine
et b est 𝐸𝐶 lorsque 𝑙=0.
(10−3,6).𝟏𝟎−𝟐
a= = 0,5 et b = 2,5.10−2 d’où EC = 2,5.10−2 + 0,5𝑙
(15−2,2).𝟏𝟎−𝟐
Or EC = EC0 + 𝑙(2𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓) donc par identification : 𝐄𝐂𝟎 = 𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐉.
b. Valeur expérimentale de l’intensité f de la force de frottement
EC = 2,5.10−2 + 0,5𝑙 et EC = EC0 + 𝑙(2𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓) donc par identification :
2𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓 = 0,5 soit 𝒇 = 𝟐𝒔𝒊𝒏𝜶 − 𝟎, 𝟓 AN : 𝑓 = 2𝑠𝑖𝑛20 − 0,5 soit 𝒇 = 𝟎, 𝟏𝟖𝟒𝑵
Exercice 4
1° a. Réfraction : changement de direction que subit une onde quand il traverse la
surface séparant deux milieux de propagations différentes.
b. Enoncés des lois de la réfraction
1ère loi : le rayon réfracté est situé dans le plan d’incidence
2ème loi : l’angle d’incidence et l’angle de réfraction sont liés par la relation
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑖2
2°a. Angle de la réfraction sur le dioptre {𝑎𝑖𝑟 − 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑡𝑎𝑙}
𝒔𝒊𝒏𝒊
𝑠𝑖𝑛𝑖0 = 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 ⇒ 𝒊𝟏 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( 𝟎 ) 𝑛2
𝒏𝟏
𝑠𝑖𝑛30 𝑖1 𝑖
AN : 𝑖1 = sin−1 ( ) ⇒ 𝒊𝟏 = 𝟏𝟕, 𝟏° 𝑖0
𝑛1
1,7
b. Angle d’incidence sur le dioptre {𝑐𝑟𝑖𝑠𝑡𝑎𝑙 − 𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒} 𝑛2
𝑖 + 𝑖1 = 90° ⇒ 𝒊 = 𝟗𝟎° − 𝒊𝟏 AN : 𝒊 = 𝟕𝟐, 𝟗°
c. Angle limite de réfraction pour un rayon lumineux passant du cristal au verre
𝒏 1,5
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑙 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛90° ⇒ 𝒍 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ( 𝟐) AN : 𝑙 = sin−1 ( ) ⇒ 𝒍 = 𝟔𝟏, 𝟗°
𝒏𝟏 1,7
3° Angle d’incidence i

𝑖 𝑖′ 𝑠𝑖𝑛𝑖 = 𝑛𝑠𝑖𝑛𝑟 Or 𝑖 + 𝑟 + 90° = 180° soit 𝑟 = 90° − 𝑖


D’où 𝑠𝑖𝑛𝑖 = 𝑛 𝑠𝑖𝑛(90° − 𝑖) soit 𝑠𝑖𝑛𝑖 = 𝑛𝑐𝑜𝑠𝑖
𝑠𝑖𝑛𝑖
n 𝑟 On déduit : =𝑛 soit 𝑡𝑎𝑛𝑖 = 𝑛
𝑐𝑜𝑠𝑖
𝒊 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 (𝒏) AN : 𝒊 = 𝟓𝟑, 𝟏°
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2016 Série D
Exercice 1COMPOSES OXYGENES - POLYMERISATION
1° Un composé organique A a pour formule 𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂. Il contient en masse 52,18% de
carbone, 13,04% d’hydrogène et 34,78% d’oxygène.
a. Calculer la masse molaire 𝑀𝐴 de A.
b. Déterminer les valeurs de x et y.
c. En déduire les formules semi-développées possibles de A.
2° L’éthanol est obtenu par hydratation d’un alcène B.
Préciser le nom et la formule semi-développée de B
3° La déshydrogénation de l’éthène (ou éthylène) donne un composé C qui réagit avec
le chlorure d’hydrogène pour donner un composé D qui peut se polymériser.

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


245

a. Ecrire les formules semi-développées et les noms de C et D.


b. Ecrire l’équation-bilan de la formation de D à partir de C.
c. Ecrire l’équation-bilan de la polymérisation de D, nommer le polymère formé et
préciser son motif.
4° L’éthyne (ou acétylène) peut être préparé au laboratoire à partir du carbure de
calcium.
a. Schématiser avec légendes un dispositif expérimental de cette préparation.
b. Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
c. On néglige le degré d’impureté du carbure de calcium. Quelle masse de carbure faut-
il prendre pour obtenir 2litres d’éthyne gazeux, dans les conditions normales de
température et de pression ?
Données : Masses molaires en g.mol-1 : H = 1 ; C = 12 ; O =16 ; Ca= 40
Exercice 2 POTENTIEL REDOX
1° La figure ci-contre représente un schéma de la pile
3
Daniell.
1 2 a. Recopier le tableau ci-après et y placer la légende de
ce schéma.
6 N° 1
Elément Lame de cuivre
5 b. Quel est la polarité de la pile ?
4
c. cette pile débite pendant 1h30min un courant
d’intensité I=250mA.
-Ecrire les équations des réactions aux électrodes.
- Sachant qu’une mole d’électrons transporte une quantité d’électricité F=96500C,
calculer la masse de cuivre qui s’est déposée à la cathode. Masse molaire atomique de
cuivre MCu=63,5g.mol-1.
2° On réalise une pileP2 avec les couples 𝑍𝑛2+ /𝑍𝑛 et 𝐶𝑢2+ /𝐶𝑢 dont les potentiels
standards sont respectivement 𝐸 0 (𝑍𝑛2+ /𝑍𝑛) = −0,76𝑉 et 𝐸 0 (𝐶𝑢2+ /𝐶𝑢) = 0,34𝑉
a. Déterminer la f.é.m. E2 de la pile P2, les solutions étant à 1mol.l-1.
b. Déterminer la f.é.m. E de la pile P que l’on peut formé par l’association en série de la
pile P2 et de la pile de la question 1.
Exercice 3 ENERGIE MECANIQUE
1° Théorème de l’énergie cinétique
a. Enoncer le théorème de l’énergie cinétique.
b. Application
Une roue de moment d’inertie J=20.10-2kg.m2 tourne à la vitesse angulaire
𝜔 = 10𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 . On lui applique un couple de freinage de miment ℳ inconnu.
b1- Ecrire le théorème de l’énergie cinétique appliqué au mouvement de la roue
ci-dessus.
b2- La roue effectue 14 tours avant l’arrêt complet. Calculer la valeur de ℳ.
2° Energie mécanique d’une mangue
On prendra g=9,8N.kg-1.
Une mangue de masse m=100g est suspendue à la branche d’un manguier situé à la
hauteur d=4m au dessus du sol.

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


246

a. L’énergie potentielle de pesanteur est prise égale à zéro au sol. Calculer l’énergie
mécanique 𝐸𝑚 de cette mangue.
b. La mangue tombe sans vitesse initiale. Calculer la valeur de sa vitesse v à l’arrivée au
sol.
c. On admet que si la vitesse calculée est supérieure à 10m.s-1, la mangue va s’effriter
au contact avec le sol. Un enfant qui passe par là découvre la scène.
Pourra-t-il sucer la mangue ?
Exercice 4 ELECTRICITE
On réalise un circuit en montant en série aux bornes d’une batterie d’accumulateur
dont la force électromotrice est E=60V et de résistance interne négligeable, un rhéostat
portant les inscriptions : 33Ω - 1,4A ; un moteur de f.c.é.m. E’ = 30V et de résistance
interne r’ = 12Ω ; un thermoplongeur de résistance 8Ω et d’intensité maximale
admissible 1A baignant dans l’eau contenue dans un calorimètre et un interrupteur.
1° Faire un schéma annoté du montage.
2° Entre quelles limites doit-on garder la valeur de la résistance du rhéostat pour que
tous les éléments du circuit fonctionnent sans dommage.
3° Quelles sont les transformations d’énergie qui ont lieu dans chacun des éléments du
circuit ?
4° On règle le rhéostat de telle manière que l’intensité du circuit soit I=0,5A. Calculer :
a. la quantité de chaleur cédée par le thermoplongeur à l’eau du calorimètre en une
minute.
b. la puissance électrique théoriquement disponible sur l’arbre du moteur.
---------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1° a. Masse molaire 𝑀𝐴 de A
12x y 16 𝑀 𝟏𝟔𝟎𝟎
= = = 𝐴 On déduit 𝑴𝑨 = AN : 𝑴𝑨 = 𝟒𝟔𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
%C %H %O 100 %𝐎
b. Valeurs de x et y
𝑀 ×%𝐶 𝑀 ×%𝐻
𝑥= 𝐴 ⇒ 𝒙 = 𝟐; 𝑦= 𝐴 ⇒ 𝒚=𝟔
1200 100
FB : C2H6O
c. Formules semi-développées possibles de A
CH3—CH2—OH ; CH3—O—CH3
2° Nom et formule semi-développée de l’alcène B
Nom : éthylène ou éthène
FSD : CH2 = CH2
3°a. Formules semi-développées et les noms de C et D
Composé C D
FSD HC≡CH CH2= CHCl
Nom Acétylène Chlorure de vinyle
b. Equation-bilan de la formation de D à partir de C
HC≡CH+HCl CH2= CHCl
c.* Equation-bilan de la polymérisation de D
n CH2 = CHCl —CH2—CH—
Collection G.K. Cl n BAC I Série C4 & D
247

* Nom du polymère : polychlorure de vinyle (PVC)


* Motif du polymère : —CH2—CH—
Cl
4°a. Schéma du dispositif expérimental
eau
Acétylène (C2H2)

Solution de sulfate
Carbure de
de cuivre
calcium CaC2

b. Equation-bilan de la réaction
𝐶𝑎𝐶2 + 2H2 O C2H2 + Ca(OH)2
c. Masse de carbure
𝑚 𝑉 𝑽×𝑴𝑪𝒂𝑪𝟐
𝑛𝐶𝑎𝐶2 = 𝑛𝐶2 𝐻2 ⇒ = soit 𝒎= AN : 𝒎 = 𝟓, 𝟕𝟏𝐠
𝑀𝐶𝑎𝐶2 𝑉𝑚 𝑽𝒎
Exercice 2
1°a. Tableau
N° 1 2 3 4 5 6
Elément Lame de Lame Paroi Solution de Solution de Bécher
cuivre de zinc poreuse sulfate de zinc sulfate de cuivre
(Zn2++SO42-) (Cu2++SO42-)
b. Polarité de la pile
Pôle positif : lame de cuivre
Pôle négatif : lame de zinc
c. -Equations des réactions aux électrodes
Pôle positif : 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 − 𝐶𝑢
Pôle négatif : 𝑍𝑛 𝑍𝑛2+ + 2𝑒 −
- Masse de cuivre
𝑚 𝑴 𝑰𝒕
𝑄 = 𝑛𝑒 F Or 𝑄 = 𝐼𝑡 et 𝑛𝑒 = 2𝑛𝐶𝑢 = 2 𝐶𝑢 d’où 𝒎𝑪𝒖 = 𝑪𝒖 AN : 𝒎𝑪𝒖 = 𝟎, 𝟒𝟒𝐠
𝑀𝐶𝑢 𝟐𝑵𝑨 𝒆
2°a. F.é.m. E2 de la pile P2
𝑬𝟐 = 𝑬𝟎 (𝑪𝒖𝟐+ /𝑪𝒖) − 𝑬𝟎 (𝒁𝒏𝟐+ /𝒁𝒏) AN : 𝑬𝟐 = 𝟏, 𝟏𝟎𝑽
b. F.é.m. E de la pile P
Les deux piles sont en série donc : 𝐸 = 𝐸1 + 𝐸2
Les deux piles sont des piles Daniell donc : 𝑬 = 𝟐𝑬𝟐 AN :𝑬 = 𝟐, 𝟐𝟎𝑽
Exercice 3
1°a. Enoncé du théorème de l’énergie cinétique
La variation de l’énergiecinétique d’un solide entre les instants t1 et t2 est égale à la
somme algébrique des travaux des forces extérieures appliquées à ce solide entre ces
deux instants.
b.b1- Théorème de l’énergie cinétique appliqué au mouvement de la roue
𝛥EC = ∑ W(Fext ) ⇔ EC − EC0 = W(P ⃗⃗) + W(R⃗⃗) + W(𝑓⃗)
1 1 𝟏
Jω′2 − Jω2 = 0 + 0 + ℳα Or α = 2πn d’où 𝐉(𝛚′𝟐 − 𝛚𝟐 ) = 𝟐𝛑𝐧𝓜
2 2 𝟐
b2- Valeur deℳ

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


248

1
La roue s’arrête donc ω′ = 0 d’où − Jω2 = 2πnℳ
2
𝐉𝛚𝟐
Soit 𝓜 = − AN : 𝓜 = −𝟎, 𝟏𝟏𝐍. 𝐦
𝟒𝛑𝐧
2° a. Energie mécanique 𝐸𝑚 de cette mangue
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 A la hauteur d, 𝐸𝐶 = 0 et Ep = mgd
D’où 𝑬𝒎 = 𝐦𝐠𝐝 AN : 𝑬𝒎 = 𝟑, 𝟗𝟐𝐉
b. Vitesse 𝑣 à l’arrivée au sol
Pas de frottement donc l’énergie mécanique est une constante
1
𝐸𝑚 = 𝐸𝑚 𝑠𝑜𝑙 = 𝐸𝐶 𝑠𝑜𝑙 + 𝐸𝑃 𝑠𝑜𝑙 Or 𝐸𝑝 𝑠𝑜𝑙 = 0 et 𝐸𝐶 𝑠𝑜𝑙 = 𝑚𝑣 2
2
𝟐𝑬𝒎
D’où 𝒗 = √ AN : 𝒗 = 𝟖, 𝟖𝟓𝒎. 𝒔−𝟏
𝒎
Autre méthode
Chute libre sans vitesse initiale donc 𝒗 = √𝟐𝐠𝒅
c. La vitesse au sol𝑣 = 8,85m. s −1 est inférieure à 10m.s-1 donc la mangue ne s’effrit
pas au contact avec le sol. L’enfant peut donc sucer la mangue.
Exercice 4 (E, r)
A Rh
1° Schéma annoté du montage
(voir figure ci-contre)
2° Limites de la résistance du rhéostat
Le rhéostat portant les inscriptions : 33Ω - 1,4A donc 𝑅ℎ ≤ 33𝛺
𝐸−𝐸 ′
L’intensité I du courant dans le circuit est donnée par 𝐼 =
𝑅ℎ +𝑅+𝑟
L’intensité maximale admissible pour que tous les éléments du circuit
𝐸−𝐸 ′
fonctionnent sans dommage est I= 1A donc ≤ 1 d’où 𝐸 − 𝐸 ′ − 𝑅 − 𝑟 ≤ 𝑅ℎ
𝑅ℎ +𝑅+𝑟
soit 10𝛺 ≤ 𝑅ℎ On a donc l’encadrement : 𝟏𝟎𝛀 ≤ 𝐑 𝐡 ≤ 𝟑𝟑𝛀
3° Transformations d’énergie
Batterie d’accumulateurs : Energie chimique en énergie électrique
Moteur : Energie électrique en énergie mécanique et en énergie thermique
Rhéostat : Energie électrique et en énergie thermique.
4°a. Quantité de chaleur
𝑸 = 𝑹𝑰𝟐 𝒕 AN : 𝑸 = 𝟏𝟐𝟎𝐉
b. Puissance électrique théoriquement disponible sur l’arbre du moteur
Pm = 𝐄′𝐈 AN : Pm = 𝟏𝟓𝐖
---------------------------------------------------------------------------------------------------------

BAC I 2017 Série C4


CH3
Exercice 1 : Oxydation du menthol
CH
L’arôme de menthe est dû au menthol de formule semi-développée ci-contre H2C CH2
On souhaite oxyder cet alcool par une solution acidifiée de permanganate
de potassium. Pour cela on introduit dans un ballon une mase m=11,70g H2C CH
CH OH
de menthol et un volume V=160ml de solution oxydante de concentration CH
C=0,20mol.l-1. On chauffe à reflux pendant 20minutes. H2C CH3

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


249

On laisse refroidir le mélange à l’air puis on détruit l’excès de l’oxydant par quelques
gouttes d’éthanol ; les produits ainsi formés sont sans incidence pour la suite des
opérations. On transvase ensuite le mélange obtenu dans une ampoule à décanter :
deux phases apparaissent. On élimine la phase aqueuse, puis on lave la phase
organique avec 20ml de solution saturée d’hydrocarbonate de sodium. Lorsque cesse
l’effervescence, on élimine à nouveau la phase aqueuse ; on récupère la phase
organique sur les cristaux de chlorure de calcium anhydride afin de la sécher.
Après filtration, on recueille m’=7,45gde menthone.
Données : Menthone : 𝜇 = 0,89𝑔. 𝑐𝑚−3 ; 𝜃𝑓𝑢𝑠 = −6,6°𝐶 ; 𝜃é𝑏 = 210°𝐶 ; solubilité de
l’eau : très faible. L’éthanol, l’éthanal, l’acide éthanoïque sont très solubles dans l’eau
Masses molaires atomiques en g.mol-1 : M(H)=1 ; M(C)=12 ; M(O)=16.
1° Donner le nom en nomenclature officielle, la formule brute du menthol.
En déduire sa masse molaire.
2° Donner la formule semi-développée ; le nom en nomenclature officielle et la famille
du menthone.
3°a. Ecrire les demi-équations d’oxydoréduction pour le couple menthone/menthol et
le couple MnO4 − /Mn2+ ; en déduire l’équation d’oxydation du menthol par l’ion
permanganate.
b. Vérifier alors que le menthol est le réactif limitant.
4°a. Quel type de réaction subit l’éthanol ajouté en fin de réaction ?
b. Donner les formules semi-développées des deux produits organiques susceptibles de
se former lors de l’élimination des ions permanganates en excès.
c. Pourquoi leur formation ne perturbe-t-elle pas la séparation du menthone en fin de
réaction ?
5° Quelle mesure physique simple permettrait de vérifier que le produit obtenu est le
menthone ?
6° Déterminer le rendement de cette réaction.

Exercice 2: Oxydoréduction
1° On dispose de trois demi-piles standard X 3+ /X ; Y + /Y et Cu2+ /Cu
- la pile 𝑋/X 3+ //Cu2+ /Cu a pour tension à vide U1=2V et la masse de son électrode X
diminue lorsqu’elle fonctionne.
- la pile 𝑋/X 3+ //Y + /Y a pour tension à vide U2=2,46V et la concentration en ions Y +
diminue lorsqu’elle fonctionne.
a. Déterminer les potentiels standards des couples rédox X 3+ /X et Y + /Y.
b. Identifier ces couples à l’aide du tableau des données ci-dessous.
2° On ajoute 𝑚0 = 1,7𝑔 d’aluminium dans un volume V=100ml de solution (S) de
sulfate de fer II. Après agitation, filtration et séchage du résidu obtenu, celui-ci pèse
m1=3,6g.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction d’oxydoréduction qui s’est produite.
b. Montrer qu’à priori deux solutions sont possibles selon les quantités d’aluminium
(Al) et d’ions Fe2+ .
c. Montrer qu’une seule de ces deux solutions est compatible avec les données de
l’exercice.

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


250

d. Déterminer la concentration molaire volumique en ions Fe2+ dans la solution (S) et


la composition massique du résidu final
élément masse molaire en g.mol-1 couple Potentiel rédox E°(V)
fer 56 Fe2+ /Fe
E°(Fe2+ /Fe)=-0,44V
argent 108 +
Ag /Ag
E°(Ag 2+ /Ag)=+0,80V
aluminium 27 Al3+ /Al
E°(Al3+ /Al)=-1,66V
cuivre 63,5 Cu2+ /Cu
E°(Cu2+ /Cu)=+0,34V

P Q M1
Exercice 3 : Champ électrostatique
7 3+
Des ions du bore B de masse m sont O3
O1 O2
produits par une chambre d’ionisation.
Ils partent du point O1 avec une vitesse nulle et d1
•K
sont accélérés entre les plaques p et Q où ils
M2
arrivent en O2 avec une vitesse 𝑣2 (voir figure).
1°a. Montrer que le poids des particules est négligeable devant la force électrostatique.
b. Donner la valeur de la charge q d’un ion 7B3+ .
c. Quel est le signe de la tension UPQ créée entre les plaques P et Q ?
d. Calculer la vitesse 𝑣2 d’un ion lorsqu’il arrive en O2.
2° En O2 les particules pénètrent dans un autre champ électrostatique 𝐸⃗⃗2 créé par les
plaques M1 et M2 distantes de d2=10cm. Les particules sortent par le point K.
a. Quel et le signe de la tension UM2M1 créée entre les plaques M1 et M2 (|UM2M1 | = U2 )?
b. Calculer U2 sachant que O3 K = 𝑑′ = 4𝑐𝑚 et UO3 K = 104 V.
3° On choisit l’horizontale passant par O2O3 comme référence de l’énergie potentielle
et comme origine des potentiels.
a. Quels sont les potentiels électriques des points O2 ; O3 ; M1 ; K et M2 ?
b. Calculer le travail 𝑊𝑂2𝐾 (𝐹⃗2 ) de la force électrostatique et la variation d’énergie
potentielle électrostatique ∆𝐸𝑃𝑒 pour le déplacement de O2 à K et les comparer.
c. Calculer l’énergie mécanique 𝐸𝑚 (𝑂2 ) de la particule 7B3+ en O2 et son énergie
potentielle électrostatique 𝐸𝑃𝑒 (𝐾) au point K.
d. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique, calculer sa vitesse 𝑣3 en K.
Données :𝑚 = 7 × 1,67.10−27 𝑘𝑔 ; 𝑒 = 1,6.10−19 𝐶 ; U1 = |UPK | = 450V ; d1 = 8𝑐𝑚 ;
d
O3 M1 = O3 M2 = 2 ; g = 9,81N. kg −1
2

Exercice 4 : Gaz parfaits


On désire augmenter la pression dans un récipient de volume 𝑉 = 5𝑙 , initialement
rempli d’air à la pression atmosphérique P0=105Pa et à la température T0=295K.
On raccord le récipient à ne pompe par l’intermédiaire d’un tuyau de volume
négligeable et muni d’un robinet. Cette pompe est constituée d’un cylindre de volume

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


251

v0, fermé par un piston. La pompe aspire l’air ambiant, à la pression P 0 et à la


température T0, le robinet étant fermé. On admet que le volume du corps de la pompe
est nul quand le piston est en contact avec le fond de la pompe.
On ouvre le robinet et tout l’air admis dans le corps de la pompe est donc refoulé dans
le récipient (voir la figure). On ferme alors le robinet. Tout se passe à la température T0
constante mesuré par un thermomètre à dilatation de liquide.
L’air est considéré comme un gaz parfait.
1° Exprimer la quantité de matière d’air admis dans le corps de la pompe à chaque
coup de pompe, en fonction de v0, P0, T0 et la constante des gaz parfaits.
2° Exprimer la nouvelle pression P1 dans le récipient après le premier coup de pompe
en fonction de P0, V et v0.
3°a. En déduire la pression Pn dans le récipient après n coups de pompe.
b. Calculer la pression dans le récipient au bout de 100coups de pompe.
4°On se propose dans cette question d’étudier le principe de construction d’un
thermomètre à dilatation de liquide qui a servi dans les questions précédentes, ce
thermomètre devant indiquer les températures comprises entre 0°C et 200°C.
Ce thermomètre est constitué d’un réservoir relié à un tube fin. On envisage à priori
d’utiliser de l’éthanol, du mercure et du toluène. On ne tiendra compte que des
variations du volume du liquide, en négligeant les variations du volume de l’enveloppe
de verre.
a. En consultant le tableau ci-dessous, quel liquide choisir ? Justifier votre réponse.
b. Le volume du liquide varie avec la température exprimée en degré Celsius selon la
loi : V ′ = V0 (1 + aθ) avec a = 1,56.10−4 °C−1 . Le volume V0 du liquide à θ=0°C est égal
au volume du réservoir. Le volume v du tube est égal ici à 25mm3. A 200°C , le liquide
rempli tout le tube. Calculer V0.
c. Le tube a une section S constante et une longueur 𝑙=25cm. Calculer S et montrer que
aV θ
la hauteur x du liquide dans le tube est reliée à la température par la loi : x = 0 .
S
d. Quelle est la sensibilité k du thermomètre c'est-à-dire le déplacement du liquide
dans le tube pour 1°C.
e. Calculer la masse du liquide nécessaire à la réalisation de ce thermomètre, sachant
qu’à 0°C la masse volumique du liquide est ρ0 = 13,6g. cm−3
Données :
Température de fusion (°C) Température d’ébullition (°C)
alcool -34 +78
toluène -95 +111
mercure -39 +356
Récipient
Pompe

---------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1 : Oxydation du menthol
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
252

1° * Nom en nomenclature officielle : 2-isopropyl-5-méthylcyclohexanol


* Formule brute du menthol : C10H20O
* Masse molaire : M = 10M(C) + 20M(H) + M(O) ⇒ 𝐌 = 𝟏𝟓𝟔𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
2° Formule semi-développée du menthone : (Formule ci-contre) CH3
* Nom en nomenclature officielle du menthone : CH
H2C CH2
2-isopropyl-5-méthylcyclohexanone
* Famille du menthone : cétone H2C C
3°a.* Demi-équations d’oxydoréduction CH O
𝐶10 𝐻18 𝑂 + 2𝐻3 𝑂 + +2𝑒 − 𝐶10 𝐻20 𝑂 + 2𝐻2 𝑂 CH
H2C CH3
𝑀𝑛𝑂4 − + 8𝐻3 𝑂 + + 5𝑒 − 𝑀𝑛2+ + 12𝐻2 𝑂
* Equation-bilan de la réaction
𝐶10 𝐻20 𝑂 + 2𝐻2 𝑂 𝐶10 𝐻18 𝑂 + 2𝐻3 𝑂 + +2𝑒 − ×5

𝑀𝑛𝑂4 + 8𝐻3 𝑂 + + 5𝑒 − 𝑀𝑛2+ + 12𝐻2 𝑂 ×2

2𝑀𝑛𝑂4 − + 5𝐶10 𝐻20 𝑂 + 6𝐻3 𝑂 + 2 𝑀𝑛2+ + 5𝐶10 𝐻18 𝑂 + 14𝐻2 𝑂


b. Vérifions que le menthol est le réactif limitant
𝑛𝐶10 𝐻20𝑂 𝑚 𝑛𝑀𝑛𝑂4− 𝐶𝑉
= = 1,5.10−2 𝑚𝑜𝑙 ; = = 1,6.10−2 𝑚𝑜𝑙
5 5𝑀 2 2
𝑛𝐶 𝐻 𝑂 𝑛𝑀𝑛𝑂 −
Remarque : 10 20 < 4
donc 𝐶10 𝐻20 𝑂 est bien le réactif limitant
5 2
4°a. Type de réaction
L’éthanol subit une réaction d’oxydation ménagée.
b. Formules semi-développées des deux produits organiques
CH3 CHO (éthanal) ou CH3 COOH (acide éthanoïque)
c. La séparation du menthone en fin de réaction n’est pas perturbée car l’éthanal et
l’acide éthanoïque sont très solubles dans l’eau et se retrouve donc dans la phase
aqueuse.
5° Mesure physique simple
On chauffe et à ébullition on mesure la température d’ébullition.
6° Rendement de la réaction
𝑛′ 𝐶10 𝐻18𝑂 𝒎′ 𝑴 7,45 156
𝜂= ⇒𝜼= × AN : 𝜂 = × ⇒ 𝜂 = 0,654 soit 𝜼 = 𝟔𝟓, 𝟒%
𝑛𝐶10 𝐻20 𝑂 𝑴′ 𝒎 154 11,7
Exercice 2: Oxydoréduction
1° a. Potentiels standards des couples rédox 𝑋 3+ /𝑋 et 𝑌 + /𝑌
- pile 𝑋/X 3+ //Cu2+ /Cu : la masse de l’électrode X diminue donc X est le pôle négatif.
U1 = E°(Cu2+ /Cu) − E°(X 3+ /X) ⇒ 𝐄°(𝐗 𝟑+ /𝐗) = 𝐄°(𝐂𝐮𝟐+ /𝐂𝐮) − 𝐔𝟏
3+
AN : E°(X /X) = 0,34 − 2 ⇒ 𝐄°(𝐗 𝟑+ /𝐗) = −𝟏, 𝟔𝟔𝐕
- pile 𝑋/X //Y /Y : la concentration en ions Y + diminue donc Y est le pôle positif.
3+ +

U2 = E°(Y + /Y) − E°(X 3+ /X) ⇒ 𝐄°(𝐘 + /𝐘) = 𝐄°(𝐗 𝟑+ /𝐗) + 𝐔𝟐


+
AN : E°(Y /Y) = −1,66 + 2,46 ⇒ 𝐄°(𝐘 + /𝐘) = +𝟎, 𝟖𝟎𝐕
b. Identification des couples
- le couple X 3+ /X est le couple 𝐀𝐥𝟑+ /𝐀𝐥
- le couple Y + /Y est le couple 𝐀𝐠 + /𝐀𝐠
2°a. Equation-bilan de la réaction d’oxydoréduction
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
253

Fe2+ + 2e− Fe ×3
Al Al3+ + 3e− ×2
3Fe2+ + 2Al 3Fe + 2Al3+
b. Montrons qu’à priori deux solutions sont possibles
- si l’aluminium (Al) est en défaut, le résidu est du fer
- si l’aluminium excès, le résidu est un mélange de fer et d’aluminium
c. Montrons qu’une seule des deux solutions est compatible
- masse maximale de fer si l’aluminium était en défaut
n0 Al 𝑛 3𝑚 ×𝑀 3×1,7×56
= Fe ⇒ 𝑚Femax = 0 𝐹𝑒 AN : mFemax = ⇒ mFemax = 5,3g
2 3 2𝑀𝐴𝑙 2×27
- Remarque : mFemax > 𝑚1 ⇒ tout l’aluminium n’a pas réagi ; elle est en excès.
d. * Concentration molaire volumique en ions 𝐹𝑒 2+ dans la solution (S)
-Masse du résidu : m1 = mFe + mAlr ⇒ m1 = nFe MFe + nAlr MAl
Or nFe = n0 Fe2+ = CV d’où m1 = CVMFe + nAlr MAl (1)
(nAlr quantité de Al restant)
n0 Fe2+ n′Al n0 Al −nAlr
-Quantité de Al ayant réagi : = = (n′Al , quantité de Al ayant réagi)
3 2 2
CV n0 Al −nAlr 2CV
Or n0 Fe2+ = nFe d’où = ⇒ nAlr = n0 Al − (2)
3 2 3
2
(2) dans (1) conduit à : m1 = CVMFe + (n0 Al − CV) MAl
3
2 𝐦𝟏 −𝐦𝟎
m1 = CV (MFe − MAl ) + m0 ⇒ 𝐂= 𝟐
3 𝐕(𝐌𝐅𝐞 − 𝐌𝐀𝐥 )
𝟑
3,6−1,7
AN : C = 2 ⇒ 𝐂= 𝟎, 𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
0,1×(56− ×27)
3
* Composition massique du résidu final
mFe
- masse de fer formé : nFe = n0 Fe2+ ⇒ = CV ⇒ 𝐦𝐅𝐞 = 𝐂𝐕𝐌𝐅𝐞
MFe
AN : mFe = 0,5 × 0,1 × 56 ⇒ 𝐦𝐅𝐞 = 𝟐, 𝟖𝐠
- masse d’aluminium restant : m1 = mFe + mAlr ⇒ 𝐦𝐀𝐥𝐫 = 𝐦𝟏 − 𝐦𝐅𝐞
AN : mAlr = 3,6 − 2,8 ⇒ 𝐦𝐀𝐥𝐫 = 𝟎, 𝟖𝐠
Exercice 3 : Champ électrostatique
1°a. Montrons que le poids des particules est négligeable devant la force électrostatique
P = mg AN : P = 7 × 1,67.10−27 × 9,81 ⇒ P = 1,15.10−25 N
U1 3eU1
F1 = |q|E1 Or |q| = 3e et E1 = d’où F1 =
d1 d1
3×1,6.10−19 ×450
AN : Fe = ⇒ Fe = 2,7.10−15 N
8.10−2
Fe 2,7.10−15 10
= −25 = 2,35.10 donc P est négligeable devant Fe
p 1,15.10
b. Valeur de la charge q d’un ion 7𝐵3+
𝐪 = +𝟑𝐞 A N : q = +3 × 1,6.10−19 ⇒ 𝐪 = 𝟒, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝐂
c. Signe de la tension 𝑈𝑃𝑄 créée entre les plaques P et Q
⃗⃗⃗⃗⃗
F1 = qE⃗⃗⃗⃗⃗1 Or ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 = F1⃗i et q > 0 donc ⃗⃗⃗⃗⃗
E1 = E1⃗i
⃗⃗⃗⃗⃗
Comme E1 descend les potentiels, 𝑉𝑃 > 𝑉𝐾 et donc UPQ > 0
d. Vitesse 𝑣2 d’un ion lorsqu’il arrive en O2
Appliquons TEC aux ions entre O1 et O2 : ∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 )
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
254

1
⃗⃗e) ⇒
ECO2 − ECO2 = W(F mv2 2 − 0 = q(VP − VK ) avec (VP − VK ) = UPQ = U1
2
𝟐𝐪𝐔𝟏 2×4,8.10−19 ×450
𝐯𝟐 = √ AN : v2 = √ ⇒ 𝐯𝟐 = 𝟏, 𝟗𝟐. 𝟏𝟎𝟓 𝐦. 𝐬 −𝟏
𝐦 7×1,67.10−27
2° a. Signe de la tension 𝑈𝑀2𝑀1 créée entre les plaques M1 et M2
⃗⃗⃗⃗⃗
F2 = qE ⃗⃗⃗⃗⃗2 Or ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 = −F2⃗j et q > 0 P ⃗⃗⃗⃗⃗
E1 Q M1

donc ⃗⃗⃗⃗⃗
E2 = −E2⃗j ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 ⃗⃗⃗⃗⃗
E2
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗ E2 descend les potentiels, 𝑉𝑀1 > 𝑉𝑀2 O1 O2 O3
⃗⃗⃗⃗⃗2
F
et donc U𝑀2𝑀1 < 0 d 1
• K
M2
b. Valeur de 𝑈2
U UO K
U2 = U𝑀1𝑀2 = ⃗E⃗2 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M1 𝑀2 = E2 d2 et UO3K = ⃗E⃗2 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O3 K = E2 d′ d’où E2 = 2 = 3′
d2 d
𝐝𝟐 10
soit 𝐔𝟐 = ′ 𝐔𝐎𝟑 𝐊 AN : U2 = × 104 ⇒ 𝐔𝟐 = 𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎𝟒 𝐕
𝐝 4
3° a. Potentiels électriques
- points O2 et O3
Par définition, 𝐕𝐎𝟐 = 𝐕𝐎𝟑 = 𝟎𝐕
d2 U2
⃗⃗2 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- point M1 : VM1 − VO3 = E M1 O3 = E2 × M1 O3 Or M1 O3 = et E2 =
2 d2
U2 2,5.104
d’où VM1 = AN : VM1 = ⇒ 𝐕𝐌𝟏 = 𝟏, 𝟐𝟓. 𝟏𝟎𝟒 𝐕
2 2
- point K : UO3K = VO3 − VK ⇒ VK = −UO3K AN : 𝐕𝐊 = −𝟏𝟎𝟒 𝐕
- point M2 : U2 = U𝑀1𝑀2 = VM1 − VM2 ⇒ 𝐕𝐌𝟐 = 𝐕𝐌𝟏 − 𝐔𝟐
AN : VM2 = 1,25.104 − 2,5.104 ⇒ 𝐕𝐌𝟐 = −𝟏, 𝟐𝟓. 𝟏𝟎𝟒 𝐕
b. Travail𝑊𝑂 𝐾 (𝐹⃗2 )
2

⃗⃗2 ) = q(VO − VK ) ⇒
WO2K (F 𝐖𝐎𝟐 𝐊 (𝐅⃗𝟐 ) = 𝐪𝐔𝐎𝟑 𝐊
2

AN : WO K (F ⃗⃗2 ) = 4,8.10−19 × 104 ⇒ 𝐖𝐎 𝐊 (𝐅⃗𝟐 ) = 𝟒, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟏𝟓 𝐉


2 𝟐

* Variation d’énergie potentielle électrostatique ∆𝐸𝑃𝑒


∆𝐸𝑃𝑒 = 𝐸𝑃𝐾 − 𝐸𝑃O2 = q𝑉𝐾 − q𝑉O2 ⇒ ∆𝑬𝑷𝒆 = 𝐪𝑽𝑲
AN : ∆𝐸𝑃𝑒 = 4,8.10−19 × (−104 ) ⇒ ∆𝑬𝑷𝒆 = −𝟒, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟏𝟓 𝐉
* Comparaison : ∆𝑬𝑷𝒆 = −𝐖𝐎𝟐 𝐊 (𝐅⃗𝟐 )
c. Energie mécanique 𝐸𝑚 (𝑂2 ) de la particule 7𝐵3+ en O2
1 𝟏
Em (O2 ) = EC (O2 ) + Ep (O2 ) = mv2 2 + qVO2 ⇒ 𝐄𝐦 (𝐎𝟐 ) = 𝐦𝐯𝟐 𝟐
2 𝟐
1
AN : Em (O2 ) = × 7 × 1,67.10−27 × (1,92.105 )2 ⇒ 𝐄𝐦 (𝐎𝟐 ) = 𝟐, 𝟏𝟓. 𝟏𝟎−𝟏𝟔 𝐉
2
Energie potentielle électrostatique 𝐸𝑃𝑒 (𝐾) au point K
EPe (K) = 𝐪𝐕𝐊 AN : EPe (K) = 4,8.10−19 × (−104 ) ⇒ EPe (K) = −𝟒, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟏𝟓 𝐉
d. Vitesse 𝑣3 en K
Conservation de l’énergie mécanique donc 𝐸𝑚 (𝑂2 ) = 𝐸𝑚 (𝐾)
1 𝟐[𝐄𝐦 (𝑂2 )−𝐄𝐩 (𝐊)]
Or Em (K) = EC (K) + Ep (K) ⇒ Em (K) = 𝑚𝑣3 2 + Ep (K) d’où 𝒗𝟑 = √
2 𝒎

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


255

2(2,15.10−16 +4,8.10−15 )
AN : 𝑣3 = √ ⇒ 𝒗𝟑 = 𝟗, 𝟐𝟔. 𝟏𝟎𝟓 𝒎. 𝒔−𝟏
7×1,67.10−27

Exercice 4 : Gaz parfaits


1° Quantité de matière x0 d’air admis dans le corps de la pompe
𝐏𝟎 𝐯𝟎
Equation d’état des gaz parfaits : P0 v0 = x0 RT0 ⇒ 𝐱𝟎 =
𝐑𝐓𝟎
2° Pression P1 dans le récipient après le premier coup de pompe
Etat initial Etat final Etat initial : P0 V = xRT0
P0; V; T0; x P1; V; T0; x+x0 Etat final : P1 V = (x + x0 )RT0
P0 v0 P0 V P0 v0 𝐏𝟎 (𝐕+𝐯𝟎 ) 𝐯
Or x0 = donc P1 V = ( + ) RT0 ⇒ 𝐏𝟏 = soit 𝐏𝟏 = 𝐏𝟎 (𝟏 + 𝟎 )
RT0 RT0 RT0 𝐕 𝐕
3°a. Pression Pn dans le récipient après n coups de pompe
Etat initial Etat final Etat initial : P0 V = xRT0
P0; V; T0; x Pn; V; T0; x+nx0 Etat final : Pn V = (x + nx0 )RT0
P0 v0 P0 V P0 v0 𝐏𝟎 (𝐕+𝐧𝐯𝟎 ) 𝐧𝐯𝟎
Or x0 = donc Pn V = ( +n ) RT0 ⇒ 𝐏𝐧 = soit 𝐏𝐧 = 𝐏𝟎 (𝟏 + )
RT0 RT0 RT0 𝐕 𝐕
b. Pression dans le récipient au bout de 100coups de pompe
𝐏 (𝐕+𝟏𝟎𝟎𝐯 ) 105 ×(5.10−3 +100×50.10−6 )
𝐏𝟏𝟎𝟎 = 𝟎 𝟎
AN : P100 = ⇒ 𝐏𝟏𝟎𝟎 = 𝟐. 𝟏𝟎𝟓 𝐏𝐚
𝐕 5.10−3
4°a. Liquide à choisir : mercure
Justification : sa température d’ébullition >200°C
b. Valeur V0
𝐯
Pour θ = 200°C ; V ′ = V0 + v d’où V0 + v = V0 (1 + 200a) ⇒ 𝐕𝟎 =
𝟐𝟎𝟎𝐚
25
AN : V0 = ⇒ 𝐕𝟎 = 𝟖𝟎𝟏𝐦𝐦𝟑 soit 𝐕𝟎 = 𝟎, 𝟖𝐜𝐦𝟑
200×1,56.10−4
c. * Valeur de S
𝐯 25
v = S𝑙 ⇒ 𝐒= AN : S = ⇒ 𝐒 = 𝟎, 𝟏𝐦𝐦𝟐
𝒍 250
aV0 θ
* Montrer que la hauteur x du liquide dans le tube vérifie la loi : x = .
S
𝐚V0 θ
Pour θ ; V ′ = V0 + Sx d’où V0 + Sx = V0 (1 + aθ) ⇒ 𝐱=
𝐒
d. Sensibilité k du thermomètre
𝐚V0 1,56.10−4 ×801
Pour θ = 1°C ; x = k d’où 𝐤 = AN : k = ⇒ 𝐤 = 𝟏, 𝟐𝟓𝐦𝐦. 𝐠 −𝟏
𝐒 0,1
e. Masse du liquide
𝐦 = 𝛒𝟎 𝐯 AN : m = 13,6 × 0,8 ⇒ 𝐦 = 𝟏𝟎, 𝟖𝟖𝐠
---------------------------------------------------------------------------------------------------------

BAC I 2017 Série D


Exercice 1: Alcane, alcène et alcyne
On fait bruler un volume V = 45cm3 d’un mélange de méthane, d’éthylène, d’acétylène
dans un eudiomètre avec un excès de dioxygène (150cm3). A près refroidissement des
gaz, il reste un volume de 110cm3 de gaz dont 75cm3 sont absorbables par une solution

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


256

de potasse (KOH). Tous les gaz considérés dans l’exercice sont à la même température
et à la même pression.
1° Ecrire les équations-bilan de combustions de ces trois hydrocarbures.
2° Soient x, y et z les volumes respectifs de méthane, d’éthylène et d’acétylène. Ecrire
en fonction de x, y et z les volumes :
- du mélange initial.
- de dioxygène consommé.
- de dioxyde de carbone formé.
3°a. Déterminer x, y et z.
b. Après avoir écrit les équations-bilan des réactions, calculer la mase de dibrome que
l’on peut additionner à un volume de 500cm3 d’un tel mélange
(volume molaire des gaz 25L)
On donne : masse molaire atomique en g.mol-1 : MH=1 ; MC=12 ; MO=16 ; MBr=80
Exercice 2: Oxydoréduction
1° On prépare un volume V=250ml d’une solution (S) de chlorure d’étain II de
concentration molaire volumique C=5.10-2mol.l-1.
a. Calculer la masse m de chlorure d’étain trihydraté solide SnCl2, 3H2O utilisé pour
préparer la solution (S).
b. Ecrire l’équation-bilan de la dissolution du chlorure d’étain trihydraté solide SnCl2,
3H2O et calculer les concentrations des espèces chimiques présentes dans la solution.
2° Une plaque d’aluminium décapé est plongée dans un volume V 1=50ml de la solution
(S). Elle se recouvre de paillettes d’étain métal Sn. Il se forme des ions aluminium Al 3+.
a. Ecrire les demi-équations électroniques puis l’équation-bilan de cette réaction.
b. L’aluminium est en excès. Calculer la masse d’étain qui s’est déposée, la diminution
de masse de la plaque d’aluminium et la concentration des ions Al3+ à la fin de la
réaction.
3° Quand on plonge une lame de cuivre dans la solution de chlorure d’étain (II), il ne se
passe rien. A partir de ces deux observations expérimentales, classer les trois couples
rédox concernés.
A B
Exercice 3: Mouvement de translation C
Un petit palet cubique de masse m=400g glisse sur un
trajet ABCD représenté par la figure ci-contre. θ
Il existe des frottements d’intensité f=0,02N sur les trajets D
O
AB et CD. Le trajet BC est un arc de cercle de centre O et
de rayon r=2m. Le trajet CD est raccordé tangentiellement au trajet BC en C.
On donne : AB = ℓ = 500m ; θ = BOC ̂ = 45° et g=10N.kg-1.
1° Quelle est la vitesse 𝑣𝐴 du palet lors de son passage en A sachant qu’il s’arrête en B ?
2° L’équilibre du palet en B est instable, celui-ci glisse alors vers C en restant toujours
en contact avec la piste.
a. Faire le bilan des forces qui s’exercent sur le palet lors de son déplacement de B à C
et les représenter sur un schéma bien soigné.
b. Déterminer la vitesse 𝑣𝐶 du palet au point C.
3°a. Calculer la distance CD=d.
b. Déterminer la vitesse 𝑣𝐷 du palet au point D.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
257

𝒫 𝑚
Exercice 4: Energie électrique
3
Un circuit comprend en série :
- un générateur de f.é.m. E=12V ; de résistance interne r=1Ω ; 2
- un ampèremètre de résistance négligeable ;
1
- un moteur de f.c.é.m. E’, de résistance interne r’ ;
𝐼
- un résistor de résistance R=10Ω. 0,25 0,5 0,75
1° Schématiser le circuit.
2° A l’aide d’un wattmètre on mesure la puissance mécanique 𝒫𝑚 développée par le
moteur en fonction de l’intensité I du courant.
a. Justifier théoriquement le résultat expérimental en donnant l’expression de la
puissance mécanique développée par le moteur en fonction de l’intensité I du courant
et de la f.c.é.m. E’.
b. D’après la graphique, montrer, en expliquant la méthode utilisée, que la f.c.é.m. E’ du
moteur vaut 6V.
3° Calculer pour I=0,5A et pendant 30minutes :
a. la résistance interne r’ du moteur ;
b. l’énergie mécanique 𝑊𝑚′ développée et l’énergie électrique W ′ reçue par le moteur ;
c. l’énergie électrique WR consommée par le résistor de résistance R ;
d. l’énergie engendrée Wg dans le générateur et l’énergie électrique totale W fournie
par le générateur au reste du circuit ;
e. le rendement η′ du moteur, le rendement ηg du générateur et le rendement η de
l’installation (ou du circuit).
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1: Alcane, alcène et alcyne
1° Equations-bilan de combustions
CH4 + 2O2 CO2 + 2H2 O (1)
C2 H4 + 3O2 2CO2 + 2H2 O (2)
5
C2 H2 + O2 2CO2 + H2 O (3)
2
2° - Volume du mélange initial en fonction de x, y et z
VCH4 + VC2H4 + VC2 H2 = 45cm3 d’où 𝐱 + 𝐲 + 𝐳 = 𝟒𝟓𝐜𝐦𝟑
- Volume de dioxygène consommé en fonction de x, y et z
VO2 = VO2(1) + VO2(2) + VO2(3)
5
Or VO2(1) = 2VCH4 , VO2 (2) = 3VC2H4 et VO2(3) = VC2H2
2
5 5
d’où VO2 = 2VCH4 + 3VC2H4 + VC2 H2 soit VO2 = 2x + 3y + z
2 2
La potasse absorbe le CO2 ; le gaz restant est l’excès de dioxygène
VO2 = V0 O2 − VO2restant = 150cm3 − (110cm3 − 75cm3 ) = 115cm3
𝟓
On a donc : 𝟐𝐱 + 𝟑𝐲 + 𝐳 = 𝟏𝟏𝟓𝐜𝐦𝟑
𝟐
- volume de dioxyde de carbone formé en fonction de x , y et z
VCO2 = VCO2(1) + VCO2 (2) + VCO2 (3)
Or VCO2(1) = VCH4 , VCO2(2) = 2VC2H4 et VCO2 (3) = 2VC2H2
d’où VCO2 = VCH4 + 2VC2H4 + 2VC2H4 soit VCO2 = x + 2y + 2z

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


258

VCO2 = 75cm3 d’où 𝐱 + 𝟐𝐲 + 𝟐𝐳 = 𝟕𝟓𝐜𝐦𝟑


3°a. Détermination de x, y et z
x + y + z = 45 (a)
5
{2x + 3y + 2 z = 115 (b)
x + 2y + 2z = 75 (c)
2(a) – (c) donne : 𝐱 = 𝟏𝟓𝐜𝐦𝟑
1
3(a) – (b) donne x + z = 20 ⇒ z = 2(20 − x) soit 𝐳 = 𝟏𝟎𝐜𝐦𝟑
2
(a) donne y = 45 − (x + z) soit 𝐲 = 𝟐𝟎𝐜𝐦𝟑
b. Equations-bilan des réactions
Le dibrome s’additionne sur l’éthylène et sur l’acétylène
C2 H4 + Br2 C2 H4 Br2 (1)′
C2 H2 + 2Br2 C2 H2 Br4 (2)′
Masse de dibrome
mBr2 𝑉C H
𝑛Br2 = 𝑛Br2 (1)′ + 𝑛Br2(2)′ Or nBr2 = ; 𝑛Br2(1)′ = 𝑛C2H4 = 2 4
MBr2 𝑉m
2𝑉C2 H2 𝑽𝐂𝟐 𝐇𝟒 +𝟐𝑽𝐂𝟐 𝐇𝟐
et 𝑛Br2 (2)′ = 2𝑛C2H2 = d’où 𝐦𝐁𝐫𝟐 = ( ) 𝐌𝐁𝐫𝟐
𝑉m 𝑽𝐦
20 10
×0,5+2× ×0,5
45 45
AN : mBr2 = ( ) × 160 ⇒ 𝐦𝐁𝐫𝟐 = 𝟐, 𝟖𝟒𝐠
25
Exercice 2: Oxydoréduction
1° a. Masse m de chlorure d’étain trihydraté solide
𝐦 = 𝐂𝐕𝐌 AN : m = 5.10−2 × 0,25 × 243,7 ⇒ 𝐦 = 𝟑𝐠
b. Equation-bilan de la dissolution
SnCl2 Sn2+ + 2Cl−
Concentrations des espèces chimiques
[Cl− ]
[Sn2+ ] = =C
2
[𝐒𝐧𝟐+ ] = 𝐂 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏 ; [𝐂𝐥− ] = 𝟐𝐂 = 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
2° a. Demi-équations électroniques
Sn2+ + 2e− Sn
Al Al3+ + e−
Equation-bilan de la réaction
Sn2+ + 2e− Sn ×3
Al Al3+ + e− ×2
3Sn2+ + 2Al 3Sn + 2Al3+
b. * Masse d’étain qui s’est déposée
m
𝑛Sn2+ = 𝑛Sn ⇒ [Sn2+ ]V1 = Sn ⇒ 𝐦𝐒𝐧 = [𝐒𝐧𝟐+ ]𝐕𝟏 𝐌𝐒𝐧
MSn
AN : mSn = 5.10−2 × 0,05 × 118,7 ⇒ 𝐦𝐒𝐧 = 𝟎, 𝟐𝟗𝟕𝐠
* Diminution de masse de la plaque d’aluminium
𝑛Sn2+ 𝑛Al [Sn2+ ]V1 mAl 𝟐
= ⇒ = ⇒ 𝐦𝐀𝐥 = [𝐒𝐧𝟐+ ]𝐕𝟏 𝐌𝐀𝐥
3 2 3 2MAl 𝟑
2
AN : mAl = × 5.10−2 × 0,05 × 27 ⇒ 𝐦𝐀𝐥 = 𝟎, 𝟎𝟒𝟓𝐠
3
* Concentration des ions Al3+ à la fin de la réaction

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259

𝑛Sn2+ 𝑛Al3+ [Sn2+ ]V1 [Al3+ ]V1 𝟐


= ⇒ = ⇒ [𝐀𝐥𝟑+ ] = [𝐒𝐧𝟐+ ]
3 2 3 2 𝟑
𝟐
AN : [Al3+ ]
= × 5.10−2 ⇒ [𝐀𝐥𝟑+ ]
= 𝟑, 𝟑𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝟑
3° Classement de couples rédox
Sn2+ réagit avec Al donc Sn2+ a un pouvoir oxydant plus élevé 𝐶𝑢2+ 𝐶𝑢

PRC
POC
que Al3+ ; Sn2+ ne réagit pas avec Cu donc Sn2+ a un pouvoir 𝑆𝑛2+ 𝑆𝑛
oxydant moins élevé que Cu2+ 𝐴𝑙3+ 𝐴𝑙

Exercice 3: Mouvement de translation


1° Vitesse 𝑣𝐴 du palet lors de son passage en A
Appliquons TEC au palet entre A et B :∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 ) 𝑓⃗
𝑅⃗⃗
1
𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝑊(𝑃⃗⃗ ) + 𝑊(𝑅⃗⃗ ) + 𝑊(𝑓⃗) ⇒ 0 − 𝑚𝑣𝐴 2 = 0 + 0 − 𝑓. 𝐴𝐵 A
2 B
𝑃⃗⃗
𝟐𝒇𝓵 2×0,02×500
𝒗𝑨 = √ AN : 𝑣𝐴 = √ ⇒ 𝒗𝑨 = 𝟕, 𝟎𝟕𝒎. 𝒔−𝟏
𝒎 0,4 𝑅⃗⃗
2° a. Bilan des forces et représentation B
h C
- le poids P du palet
- la réaction R de la piste sur le palet θ 𝑃⃗⃗
b. Vitesse 𝑣𝐶 du palet au point C
O
Appliquons TEC au palet entre B et C : ∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 )
1
𝐸𝐶𝐶 − 𝐸𝐶𝐵 = 𝑊(𝑃⃗⃗ ) + 𝑊(𝑅⃗⃗ ) ⇒ 𝑚𝑣𝐶 2 − 0 = 𝑚gℎ + 0 avec ℎ = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)
2
𝑣𝐶 = √2g𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) AN : 𝑣𝐶 = √2 × 10 × 2(1 − 𝑐𝑜𝑠45) ⇒ 𝒗𝑪 = 𝟑, 𝟒𝟐𝒎. 𝒔−𝟏
3°a. Distance CD=d
𝑂𝐶 𝑂𝐶 𝑟 B 𝑓⃗ 𝑅⃗⃗𝑁
𝑡𝑎𝑛𝜃 = 𝐶𝐷 = Or 𝑂𝐶 = 𝑟 d’où 𝑑 = C
𝐶𝐷 𝑡𝑎𝑛𝜃 𝑡𝑎𝑛𝜃
2 θ
AN : 𝑑 = ⇒ 𝒅 = 𝟐𝒎 θ D
𝑡𝑎𝑛45
b. Vitesse 𝑣𝐷 du palet au point D O 𝑃⃗⃗
Appliquons TEC au palet entre C et D :∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 )
1 1
ECD − ECC = W(P ⃗⃗) + W(R⃗⃗) + W(f⃗) ⇒ mvD 2 − mvC 2 = mgh + 0 − f. CD
2 2
𝐟
avec ℎ = 𝑑𝑠𝑖𝑛𝜃 On déduit : 𝐯𝐃 = √𝐯𝐂 𝟐 + 𝟐𝐝 (𝐠𝐬𝐢𝐧𝛉 − )
𝐦
0,02
AN : vD = √3,422 + 2 × 2 (10sin45 − ) ⇒ 𝐯𝐃 = 𝟔, 𝟑𝟎𝐦. 𝐬 −𝟏
0,4
Exercice 4
1° Schéma ducircuit + -
G
(voir figure ci-contre) (E,r)
A
2° a. Justification théorique
𝒫𝑚 = 𝐸 ′ 𝐼donc la puissance mécanique développée par le (E’,r’)
M R
moteur est une fonction linéaire de l’intensité I du courant dans
le circuit d’où sa courbe est une droite linéaire.
b. Montrons que E’ = 6V
E’ est le coefficient directeur de la droite linéaire 𝒫𝑚 = 𝐸 ′ 𝐼
∆𝒫 3−0
Le point (0,5𝐴; 3𝑊) est un point de la droite linéaire. On a : 𝐸 ′ = 𝑚 = = 6𝑉
∆𝐼 0,5−0
3°a. Résistance interne r’ du moteur
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
260

E−E′ 𝐄−𝐄 ′
Loi de Pouillet : I = ⇒ 𝐫′ = − (𝐑 + 𝐫)
R+r+r′ 𝐈
′ 12−6 ′
AN : r = − (10 + 1) ⇒ 𝐫 = 𝟏𝛀
0,5
b.* Energie mécanique 𝑊𝑚′
développée par le moteur
𝑾′𝒎 = 𝑬′𝑰𝒕 AN : 𝑊𝑚′ = 6 × 0,5 × 30 × 60 ⇒ 𝑾′𝒎 = 𝟓𝟒𝟎𝟎𝐉
* Energie électrique 𝑊 ′ reçue par le moteur
W ′ = UIt Or U = E′ + r′I d’où W ′ = E′ It + r′I2 t soit 𝐖 ′ = 𝐖𝐦

+ 𝐫′𝐈𝟐 𝐭
AN : W ′ = 5400 + 1 × 0,52 × 30 × 60 ⇒ 𝐖 ′ = 𝟓𝟖𝟓𝟎𝐉
c. Energie électrique 𝑊𝑅 consommée par le résistor
𝐖𝐑 = 𝐑𝐈𝟐 𝐭 AN : WR = 10 × 0,52 × 30 × 60 ⇒ 𝐖𝐑 = 𝟒𝟓𝟎𝟎𝐉
d.* Energie engendrée Wg dans le générateur
𝐖𝐠 = 𝐄𝐈𝐭 AN : Wg = 12 × 0,5 × 30 × 60 ⇒ 𝐖𝐠 = 𝟏𝟎𝟖𝟎𝟎𝐉
* Energie électrique totale W fournie par le générateur au reste du circuit
W = UIt Or U = E − rI d’où W = EIt − rI2 t soit 𝐖 ′ = 𝐖𝐠 − 𝐫𝐈𝟐 𝐭
2
AN : W = 10800 − 1 × 0,5 × 30 × 60 ⇒ 𝐖 = 𝟏𝟎𝟑𝟓𝟎𝐉
e. * Rendement 𝜂′ du moteur
𝐖′ 𝟓𝟒𝟎𝟎
𝛈′ = 𝐦′ AN : η′ = ⇒ η′ = 0,93 soit 𝛈′ = 𝟗𝟐, 𝟑%
𝐖 5850
* Rendement ηg du générateur
𝐖 10350
𝛈𝐠 = AN : ηg = ⇒ ηg = 0,958 soit 𝛈𝐠 = 𝟗𝟓, 𝟖%
𝐖𝒈 10800
* Rendement η de l’installation

𝐖𝐦 𝐄′ 6
𝛈= = AN : η = ⇒ η = 0,5 soit 𝛈 = 𝟓𝟎%
𝐖𝒈 𝐄 12
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2018 Série C4
Exercice 1 : Chimie organique
1° Un alkylbenzène A peut etre obrenu en faisant réagir un bromure d’alkyle CnH2n+1Br
sur le bezène en préseence de bromure d’aluminium AlBr3 utilisé comme catalyseur ?
La combustion complète d’une masse mA=10,6g de A dans le dioxygène produit un
volume V𝐶𝑂2 = 19,2𝑙 de dioxyde de carbone et de l’eau. On donne Vm=24Lmol-1.
On donne en g.mol : M(H)=1 ; M(C)=12 ; M(Cl)=35,5 ; M(Br)=80.
a. Ecrire l’équation-bilan de la combustion de l’alkylbenzène A. En déduire la formule
brute.
b. Donner la formule semi-développée de l’alkylbenzène A et celle du bromure d’alkyle
et les nommer.
c. Ecrire l’équation de la réaction entre l’alkyle benzène et le bromure d’alkyle.
2° On réalisse la chloration de A en présence de chlorure d’aluminium utilisé comme
catalyseur. On obtient un composé B contenant 40,3% de chlore (substitution en
position para et/ou ortho du groupe alkyle). Ecrire les formules semi-développées des
isomères de B.
3° On réalise la mononitration d’une masse m=25g d’alkylbenzène en présence de
l’acide sulfurique concentré. On obtient un composé D comportant un groupe nitro en
position para du groupe alkyle.

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261

a. En utilisant les formules semi-développées, écrire l’équation de la réaction et


nommer le produit D.
b. Déterminer la masse m’ de produit D obtenu sachant que le rendement de la réaction
est de 80%.
Exercice 2 : Chimie minérale et générale
1° Stabiité de la solution de diiode.
On donne les potentiel normaux suivants : E°( 𝐼𝑂3 − /𝐼2 )=+1,19V en milieu acide
E°(𝐼2 /𝐼 − )=+0,54V.
Ecrire les demi-équations électroniques correspondant à ces couples et en déduire
l’équation-bilan de la réaction qui peut avoir lieu entre ces couples en milieu acide ?
b. En milieu basique, le potentiel du couple ion iodate/diiode varie ; ainsi, à pH=11, il
vaut : E°( 𝐼𝑂3 − /𝐼2 )=+0,40V.
Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui peut se produire en milieu basique entre ces
couples. En déduire qu’en milieu basique le diiode se dismute.
2° On veut doser une solution aqueuse de dioxyde de soufre et, pour éviter les pertes
en dioxyde, on effectue un dosage en retour.
a. Dans un volumeV1=20ml d’une solution acidifiée de dioxyde de soufre de
concentration molaire Cl, on ajoute V2=40ml d’une solution de diiode de concentration
C2=5.10-2mol.l-1 ; on obtient un mélange de couleur brun. On donne les potentiels
normaux des deux couples mis en jeu. E°(𝐼2 /𝐼 − )=+0,54V ; E°(𝑆𝑂4 2− /𝑆𝑂2 )=+0,17V
A partir des demi-équations électroniques descouples mis en jeu, écrire l’éqution bilan
de la réaction qui s’est produite. Expliquer pourquoi le mélange obtenu est de couleur
brun.
b. Au mélange précédent, on ajoute une solution contenant les ions thiosulfates
deformule 𝑆2 𝑂3 2− à la concentration 𝐶3 = 0,1𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 . Ecrire l’équation-bilan de la
réaction chimique qui a lieu. Comment peut-on repérer la fin de cette réaction ?
On donne E°(𝑆4 𝑂6 2− /𝑆2 𝑂3 2− )=+0,08V.
c. La réaction précédente est terminée quand on ajoute 𝑉3 = 15𝑚𝐿 de la solution de
thiosulfate ; en déduire la valeur de la concentration 𝐶1 .
NB : La solution de diiode est de couleur brune et les autres solutions sont incolores
dans cet exercice.
Exercice 3 : Mécanique
Un pendule pesant est assimilable au pendule simple constitué d’une tige AS (isolant
électrique) de masse négligéable et de longueur 𝑙 = 80𝑐𝑚, munie à son extrémité d’une
sphère de masse m=100g quasi ponctuelle. Le pendule est soumis à l’action de la
pesanteur et à l’action du ressort spiral exercant un couple de rappel proportionnel à
l’élongation angulaire : ℳ = −𝐶𝜃. On désigne par Oz la verticale ascendante.
Pour 𝜃 = 0 , le pendule AS a la direction de Oz (fig1). Les frottements sont négligéables.
On donne g=10N/kg.
1° Expérience 1 : Le pendule ainsi constitué, écarté d’un angle 𝜃𝑚 < 7° et abandonné
sans vitesse initiale oscille de part et d’autre de sa position d’équilibre. On mesure la
durée de 20 oscillations et l’on trouve ∆𝑡 = 14,46𝑠. On montre que la période T des
𝑚𝑙 2
oscillations vérifie la relation : 𝑇 = 2𝜋√ .
𝐶+𝑚𝑔𝑙

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


262

Calculer la période T et en déduire la constante de torsion C du ressort spiral.


𝜃2
On prendra pour la suite 𝐶 = 4𝑁. 𝑚. 𝑟𝑎𝑑 −1 et lorsque 0 ≤ 𝜃 ≤ 7°; 𝑐𝑜𝑠𝜃 ≈ 1 −
2
𝜋
2° Expérience 2 : On écarte maintenant le pendule d’un angle 𝜃𝑚 = et on
4
l’abandonne sans vitesse initiale.
a. Etablir l’expression de l’énergie potentielle 𝐸𝑃 du pendule en fonction de C, m, g, 𝜃
𝜋 𝜋
et 𝑙 . Montrer que 𝐸𝑃 = 𝑓(𝜃) est une fonction paire et le représenter pour 𝜃 ∈ [− ; ].
4 4
Echelles : 1𝑐𝑚 → 10° et 1𝑐𝑚 → 0,2𝐽.
L’énergie potentielle de pesanteur est nulle à l’horizontale passant par O
1
[𝐸𝑃 (𝑧 = 0) = 0] et l’expression de l’énergie potentielle de torsion est 𝐸𝑃 𝑡 = 𝐶𝜃 2 .
2
b. Exprimer l’énergie mécanique 𝐸𝑚 du pendule en fonction de C, m, g, 𝑙, 𝜃 et 𝜔 (vitesse
angulaire). Quelle est sa valeur ?
c. Déduire des questions a) et b) l’expression numérique de l’énergie cinétique 𝐸𝐶 du
système en fonction de 𝜃. Sur le meme graphique précédent, représenter les courbes
𝐸𝑚 = 𝑔(𝜃) et 𝐸𝐶 = ℎ(𝜃).
d. Calculer la vitesse angulaire 𝜔0 et la vitesse linéaire 𝑣0 de la sphère à son passage à
la position d’équilibre.
e. Que devient l’expression (notée (1)) de 𝐸𝑚 dans le cas des oscillations de faible
amplitude 𝜃𝑚 < 7°.
3° Expérience 3 : On remplace l’action du ressort spiral par une action électrostatique
sans qu’il y ait modification de l’énergie mécanique du pendule (fig2). Pour cela, on a
électrisé la sphère et elle porte une charge 𝑞 = +5.10−4 𝐶. On constitue alors un
pendule électrostatique comme l’indique la figure. Le champ 𝐸⃗⃗ (de valeur E réglable)
𝜋
est uniforme et vertical. On écartele pendule d’un angle 𝜃𝑚 = et on l’abandonne sans
4
vitesse initiale. Le point O est choisi comme état de référence des potentiels électrique
(𝑉0 = 0) et de l’énergie potentielle électrostatique (𝐸𝑝 (0) = 0).
a. Exprimer l’énergie potentielle𝐸𝑃 et l’énergie mécanique 𝐸𝑚 du pendule en fonction
de q, g, 𝑙, m, 𝜃, 𝜔. Donner l’expression (notée (2) de 𝐸𝑚 dans le cas des oscillations de
faible amplitude.
b. Des expressions (1) et (2), trouver une relation entre C, q, E et 𝑙. Calculer la valeur E
du champ électrique.
𝑧
𝑧
𝐴
𝐴
𝐸⃗⃗ 𝐸⃗⃗

𝑂 fig(1) 𝑂 fig(2)

Exercice 4: Electricité
On réalise le montage suivant constitué par :
- une pile de f.é.m. E=6V et de résistance interne r = 1Ω;
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263

- un moteur de f.c.é.m. 𝐸2 = 3𝑉 et de résistance interne r2 = 2Ω;


- un électrolyseur de f.c.é.m. 𝐸1 et de résistance interne r1 = 1Ω.
1° L’ampèremètre indique un courant I = 2,2A. Déterminer
les intensités I1etI2 ainsi que la f.c.é.m. E1 de l’électrolyseur. I I1 I2
2° La capacité thermique de l’électrolyseur et son contenu (E,r) M
est 𝜇 = 89𝐽. 𝐾 −1 . Sa température s’éleve de ∆𝜃 = 2°𝐶 au (E1,r1)
(E2,r2)
cours du fonctionnement du circuit. Calculer la durée ∆𝑡 de
fonctionnement.
3° Calculer pour le circuit :
a. la puissance calorifique (puissance joule) 𝒫𝑗 ;
b. la puissance utile 𝒫𝑢 ;
c. le rendement 𝜂 de l’installation.
4° On bloque le moteur, calculer la nouvelle indication 𝐼′ de l’ampèremètre.
5° Le moteur fonctionne de nouveau, on intercale un rhéostat dans la branche
contenant la pile. Montrer qu’à partir d’une certaine valeur 𝑅0 de la résistance du
rheostat, le moteur ne sera plus traversépar un courant.
-----------------------------------------------------
Exercice 1 :
1° a.* Equation-bilan
3
𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑛 𝐻2𝑛+1 + (𝑛 + 5)𝑂2 ( 𝑛 + 6) 𝐶𝑂2 + (𝑛 + 3)𝐻2 𝑂
2
* Formule brute de A
𝑛𝐶𝑂2 𝑚𝐴 𝑉𝐶𝑂2 10,6 19,2
𝑛𝐴 = ⇒ = Or 𝑀𝐴 = 14𝑛 + 78 d’où = (𝑛+6)×24
𝑛+6 𝑀𝐴 (𝑛+6)𝑉𝑚 14𝑛+78
On obtient : n = 2 d’où la formule brute 𝑪𝟖 𝑯𝟏𝟎
b. Formule semi-développée et nom
Pour A : —CH2CH3 : éthylbenzène
Pour le bromure d’alkyle : CH3CH2—Br : bromure d’éthyle ou bromoéthane
c. Equation-bilan de la réaction
AlBr
+ CH3CH2—Br
3
—CH2CH3 + HBr
2° Formules semi-développées des isomères de B
- Formule brute de B
AlBr
𝐶8 𝐻10 + 𝑥𝐶𝑙2 3
𝐶8 𝐻10−𝑥 𝐶𝑙𝑥 + 𝑥𝐻𝐶𝑙
35,5𝑥 𝑀𝐵 35,5𝑥 106+34,5𝑥 106×%𝐶𝑙
= Or 𝑀𝐵 = 106 + 34,5𝑥 donc = ⇒x=
%𝐶𝑙 100 %𝐶𝑙 100 100×35,5−34,5×%Cl
On trouve 𝑥 = 2 d’où la formule brute C8 H8 Cl2
-FSD deB Cl
Cl— —CH2CH3 ; —CH2CH3
Cl Cl
3°a.*Equation-bilan de la réaction
—CH2CH3 + HNO3 H SO O2N—
2 4
—CH2CH3 + H2O
* Nom de D : 4-éthyl-1-nitrobenzène
b. Masse m’ de D
𝑛𝐷 𝑚′ 𝑚 𝜼𝒎×𝑴𝑫
𝜂= ⇒ =𝜂 soit 𝒎′ = AN : 𝒎′ = 𝟐𝟖, 𝟒𝟗𝒈
𝑛𝐴 𝑀𝐷 𝑀𝐴 𝑴𝑨
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264

Exercice 2
1° a.*Les demi-équations
- couple 𝐼𝑂3 − /𝐼2 : 2𝐼𝑂3 − + 12𝐻3 𝑂 + + 10𝑒 − 𝐼2 + 18𝐻2 𝑂
- couple 𝐼2 /𝐼− : 𝐼2 + 2𝑒 − 2𝐼−
* Déduction de l’équation-bilan
𝐸 2𝐼𝑂3 − + 12𝐻3 𝑂 + + 10𝑒 − 𝐼2 + 18𝐻2 𝑂 ×1
𝐼𝑂3 − 𝐼2 2𝐼− 𝐼2 + 2𝑒 − ×5
𝐼2 𝐼− 2𝐼𝑂3 − + 12𝐻3 𝑂 + + 10𝐼− 6 𝐼2 + 18𝐻2 𝑂
b * Equation-bilan en milieu basique
𝐸 𝐼2 + 12𝐻𝑂 − + 6𝐻2 𝑂 2𝐼𝑂3 − + 12𝐻3 𝑂 + + 10𝑒 − ×1
𝐼2 𝐼− 𝐼2 + 2𝑒 − 2𝐼− ×5
𝐼𝑂3 − 𝐼2 6 𝐼2 + 12𝐻𝑂− + 6𝐻2 𝑂 2𝐼𝑂3 − + 12𝐻3 𝑂 + + 10𝐼−
* Déduction : en milieu basique 𝐼2 est oxydé en 𝐼𝑂3 − et 𝐼2 réduit en 𝐼 − ; d’où le diiode se
dismute en milieu basique.
2° a.*Equation-bilan de la réaction
𝑆𝑂2 + 6𝐻2 𝑂 𝑆𝑂4 2− + 4𝐻3 𝑂 + + 2𝑒 − ×1

𝐼2 + 2𝑒 2𝐼− ×1

𝑆𝑂2 + 𝐼2 + 6𝐻2 𝑂 𝑆𝑂4 2− + 4𝐻3 𝑂 + + 2𝐼 −


* Explication : Le mélange obtenu est brun car le diiode est en excès
b.*Equation-bilan de la réaction
2𝑆2 𝑂3 2− 𝑆4 𝑂6 2− + 2𝑒 − ×1

𝐼2 + 2𝑒 2𝐼− ×1

2𝑆2 𝑂3 2− + 𝐼2 𝑆4 𝑂6 2− + 2𝐼−
* On peut repérer la fin de la réaction par la décoloration du milieu réactionnel
c . Concentration 𝐶1
𝑛𝑆𝑂2 = 𝑛𝐼2 (𝑎) avec 𝑛𝑆𝑂2 = 𝐶1 𝑉1 et 𝑛𝐼2 (𝑎) = 𝑛0 𝐼2 − 𝑛𝐼2 (𝑏)
𝑛𝑆 2− 𝐶3 𝑉3 𝟐𝑪𝟐 𝑽𝟐 −𝑪𝟑 𝑽𝟑
2 𝑂3
Or 𝑛0 𝐼2 = 𝐶2 𝑉2 et 𝑛𝐼2 (𝑏) = = d’où 𝑪𝟏 =
2 2 𝟐𝑽𝟏
2×5.10−3 ×40.10−3 −0,1×15.10−3
AN : 𝐶1 = ⇒ 𝑪𝟏 = 𝟔, 𝟐𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
2×20.10−3
Exercice 3
1° Période T
∆𝒕 14,46
𝑻= AN : 𝑇 = ⇒ 𝑻 = 𝟎, 𝟕𝟐𝟑𝒔
𝟐𝟎 20
* Déduction de C
𝑚𝑙 2 𝟒𝝅𝟐 𝒎𝒍𝟐
𝑇 = 2𝜋√ ⇒ 𝑪= − 𝒎𝒈𝒍
𝐶+𝑚𝑔𝑙 𝑻𝟐
4𝜋2 ×0,1×0,82
AN :𝐶 = − 0,1 × 10 × 0,8 ⇒ 𝑪 = 𝟒, 𝟎𝟑𝑵. 𝒎. 𝒓𝒂𝒅−𝟏
0,7232
2°a.* Expression de l’énergie potentielle
𝟏
𝐸𝑝 = 𝐸𝑝𝑡 + 𝐸𝑝𝑝 Or 𝐸𝑝𝑝 = 𝑚𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) d’où 𝑬𝒑 = 𝑪𝜽𝟐 + 𝒎𝒈𝒍(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜽)
𝟐
* Montrons que 𝐸𝑝 = 𝑓(𝜃) est une fonction paire

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265

1 1
𝑓(−𝜃) = 𝐶(−𝜃)2 + 𝑚𝑔𝑙(1 − cos(−𝜃)) = 𝐶𝜃 2 + 𝑚𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) = 𝑓(𝜃)
2 2
𝑓(−𝜃) = 𝑓(𝜃) donc 𝐸𝑝 = 𝑓(𝜃) est une fonction paire 𝐸(𝐽)
* Représentation de 𝐸𝑝 = 𝑓(𝜃)
1,4
(Voir figure ci-contre) 1,2
𝐸𝑝
b. Expression de l’énergie mécanique en fonction 1,0
de C, m, g, 𝑙, 𝜃 et 𝜔 0,8 𝐸𝑚
1 0,6 𝐸𝐶
2 2
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 Or 𝐸𝐶 = 𝐽∆ 𝜔 avec 𝐽∆ = 𝑚𝑙
2
𝟏 𝟏
d’où 𝑬𝒎 = 𝒎𝒍𝟐 𝝎𝟐 + 𝑪𝜽𝟐 + 𝒎𝒈𝒍(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜽) 0,2
0,4 𝜃(°)
𝟐 𝟐
* Valeur de 𝐸𝑚 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50

𝟏
Pour 𝜃 = 𝜃𝑚 , on a 𝜔 = 0 et donc 𝑬𝒎 = 𝑪𝜽𝒎 𝟐 + 𝒎𝒈𝒍(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜽𝒎 )
𝟐
1 𝜋 2
AN :𝐸𝑚 = × 4 × ( ) + 0,1 × 10 × 0,8 × (1 − 𝑐𝑜𝑠45) ⇒ 𝑬𝒎 = 𝟏, 𝟒𝟕𝑱
2 4
b. Expression de numérique de l’énergie cinétique du système en fonction de 𝜃
1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 ⇒ 𝐸𝐶 = 𝐸𝑚 − 𝐸𝑃 ⇒ 𝐸𝐶 = 1,47 − 𝐶𝜃 2 − 𝑚𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)
2
On obtient : 𝑬𝑪 = 𝟎, 𝟔𝟕 − 𝟐𝜽𝟐 + 𝟎, 𝟖𝒄𝒐𝒔𝜽)
* Représentation des courbes 𝐸𝑚 = 𝑔(𝜃) et 𝐸𝐶 = ℎ(𝜃)
(Voir représentation graphique)
d. * Vitesse angulaire 𝜔𝑒
1 1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶𝑒 + 𝐸𝑃𝑒 Or 𝐸𝑃𝑒 = 0 et 𝐸𝐶𝑒 = 𝐽∆ 𝜔𝑒 2 avec 𝐽∆ = 𝑚𝑙 2 donc 𝐸𝑚 = 𝑚𝑙 2 𝜔𝑒 2
2 2
𝟐𝑬𝒎 2×1,47
D’où 𝝎𝒆 = √ AN : 𝜔𝑒 = √ ⇒ 𝝎𝒆 = 𝟔, 𝟕𝟖𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
𝒎𝒍𝟐 0,1×0,82
* Vitesse linéaire 𝑣𝑒
𝒗𝒆 = 𝒍𝝎𝒆 AN : 𝑣𝑒 = 0,8 × 6,78 ⇒ 𝒗𝒆 = 𝟓, 𝟒𝟐𝒎. 𝒔−𝟏
* Expression de l’énergie mécanique
1 1 𝜃2
𝐸𝑚 = 𝑚𝑙 2 𝜔2 + 𝐶𝜃 2 + 𝑚𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) Or faibles amplitudes, 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 1 −
2 2 2
1 1 1 𝟏 𝟏
Donc 𝐸𝑚 = 𝑚𝑙 2 𝜔2
+ 𝐶𝜃 2 + 𝑚𝑔𝑙𝜃 2 soit 𝑬𝒎 = 𝒎𝒍𝟐 𝝎𝟐 + 𝜽𝟐 (𝑪 + 𝒎𝒈𝒍) (1)
2 2 2 𝟐 𝟐
3°a.* Expression de l’énergie potentielle
𝐸𝑝 = 𝐸𝑝𝑒 + 𝐸𝑝𝑝 Or 𝐸𝑝𝑒 = 𝑞𝑉 avec 𝑉 − 𝑉0 = 𝐸⃗⃗ . 𝑑⃗ = 𝐸𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)
D’où 𝑬𝒑 = (𝒒𝑬 + 𝒎𝒈)𝒍(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜽)
* Expression de l’énergie mécanique
1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 Or 𝐸𝐶 = 𝐽∆ 𝜔2 avec 𝐽∆ = 𝑚𝑙 2 (point matériel)
2
𝟏
d’où 𝑬𝒎 = 𝒎𝒍𝟐 𝝎𝟐 + (𝒒𝑬 + 𝒎𝒈)𝒍(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜽)
𝟐
* Expression notée (2) l’énergie mécanique dans le cas de faibles amplitudes
1 𝜃2
𝐸𝑚 = 𝑚𝑙 2 𝜔2 + (𝑞𝐸 + 𝑚𝑔)𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)Faibles amplitudes, 𝑐𝑜𝑠𝜃 ≈ 1 −
2 2
𝟏 𝟏
Donc 𝑬𝒎 = 𝒎𝒍𝟐 𝝎𝟐 + (𝒒𝑬 + 𝒎𝒈)𝒍𝜽𝟐 (2)
𝟐 𝟐
b. *Relation entre C, q, E et𝑙
1 1 1 1
𝐸𝑚(1) = 𝐸𝑚(2) ⇔ 𝑚𝑙 2 𝜔2 + 𝜃 2 (𝐶 + 𝑚𝑔𝑙) = 𝑚𝑙 2 𝜔2 + (𝑞𝐸 + 𝑚𝑔)𝑙𝜃 2
2 2 2 2
D’où 𝑪 = 𝒒𝑬𝒍
* Valeur de E
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266

𝑪 𝟒
𝐶 = 𝑞𝐸𝑙 ⇒ 𝑬= AN : 𝑬 = ⇒ 𝑬 = 𝟏𝟎𝟒 𝑽. 𝒎−𝟏
𝒒𝒍 𝟓.10−4 ×𝟎,𝟖
Exercice 4
1°* Intensités I1 et I2
Loi d’unicité de la tension : UG = U2 ⇒ 𝐸 − 𝑟I = E2 + r2 I2
𝐄−𝐫𝐈−𝐄𝟐 6−1×2,2−3
𝐈𝟐 = AN : I2 = ⇒ 𝐈𝟐 = 𝟎, 𝟒𝐀
𝐫𝟐 2
Au nœud A : I = I1 + I2 I1 = I − I2 AN : I1 = 2,2 − 0,4 ⇒ 𝐈𝟏 = 𝟏, 𝟖𝐀
* F.c.é.m. 𝐸1
Loi d’unicité de la tension : UG = U1 ⇒ 𝐸 − 𝑟I = E1 + r1 I1 ⇒ 𝐄𝟏 = 𝑬 − 𝒓𝐈 − 𝐫𝟏 𝐈𝟏
AN : E1 = 6 − 1 × 2,2 − 1 × 1,8 ⇒ 𝐄𝟏 = 𝟐𝐕
2° Durée ∆𝑡
𝛍∆𝛉 𝟖𝟗×𝟐
𝐖𝐫𝟏 = 𝐐𝐫𝟏 𝐈𝟏 𝟐 ∆𝐭 = 𝛍∆𝛉 ⇒ ∆𝐭 = 𝟐 AN : ∆𝐭 = 𝟐 ⇒ ∆𝐭 = 𝟓𝟒, 𝟗𝟒𝐬
𝐫𝟏 𝐈𝟏 𝟏×𝟏,𝟖
3°a. Puissance joule
𝓟𝒋 = 𝒓𝑰𝟐 + 𝒓𝟏 𝑰𝟏 𝟐 + 𝒓𝟐 𝑰𝟐 𝟐 AN : 𝒫𝑗 = 1 × 2,22 + 1 × 1,82 + 2 × 0,42 ⇒ 𝓟𝒋 = 𝟖, 𝟒𝑾
b.Puissance utile
𝓟𝐮 = 𝑬𝟏 𝑰𝟏 + 𝑬𝟐 𝑰𝟐 AN : 𝒫u = 2 × 1,8 + 3 × 0,4 ⇒ 𝓟𝐮 = 𝟒, 𝟖𝑾
c. Rendement de l’installation
𝓟 𝓟𝐮 𝟒,𝟖
𝛈= 𝐮= AN : η = ⇒ η = 0,3636 soit η = 𝟑𝟔, 𝟑𝟔%
𝐄𝐈 𝓟𝐮 +𝓟𝒋 4,8+8,4
4° Valeur de I’
Loi des nœuds : I′ = I′1 + I′2 (1)
E−rI′ −E1
Loi d’unicité de la tension : UG = U1 ⇒ 𝐸 − 𝑟I′ = E1 + r1 I′1 ⇒ I′1 = (2)
r1
E−rI′
U G = U2 ⇒ 𝐸 − 𝑟I′ = r2 I′2 (E2=0 moteur bloqué) ⇒ I′2 = (3)
r2
𝐄−𝐄𝟏 𝐄
E−rI′ −E1 E−rI′ +
𝐫𝟏 𝐫𝟐
(2) et (3) dans (1) : I′ = + ⇒ 𝐈′ = 𝐫 𝐫 AN : I′ = 2,8A
r1 r2 𝟏+ +
𝐫𝟏 𝐫𝟐

5° Valeur minimale R 0
Pour U2 < E2 , on a I2 = 0
E−E1 E−E1
E − (r + R)I < E2 Or I = donc E − (r + R) ( ) < E2
r1 +r+R r1 +r+R
(E − E2 )(r1 + r + R) < (r + R)(E − E1 )(E − E2 )r1 + r(E1 − E2 ) < 𝑅(E2 − E1 )
(E−E2 )r1 +r(E1 −E2 ) (𝐄−𝐄𝟐 )𝐫𝟏 +𝐫(𝐄𝟏 −𝐄𝟐 )
R> On déduit 𝐑𝟎 = AN : 𝐑 𝟎 = 𝟐𝛀
E2 −E1 𝐄𝟐 −𝐄𝟏
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2018 Série D
Exercice 1 : Chimie organique
La combustion d’une certaine masse m = 17,2gd’un composé organique A de formule
brute 𝐶𝑥 𝐻𝑦 a produit un volume 𝑉 = 27,6𝐿 d’un gaz absorbable par la potasse.
La densité de vapeur de A par rapport à l’air est 𝑑 = 2,966. Dans les conditions de
l’expérience une mole de gaz occupe un volume 𝑉0 = 23𝐿.
1° Ecrire l’équation bilan de la réaction de combustion enfonction de x et y.
En déduire que la formule brute de A est 𝐶6 𝐻14 .
2° Ecrire les cinq formules semi-développées possibles de A.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
267

3° Indentifier A (par sa formuleet son nom) sachant que sa molécule possède un atome
de carbone qui n’est lié à aucun atome d’hydrogène.
4° On réalise la chloration de A et on obtient un composé chloré B contenant 29,46%
en masse de chlore.
a. Déterminer la formule brute de B ?
b. Ecrire l’équation bilan de la réaction.
c. Donner toutes les formules semi-développées possibles de B. Les nommer.
d. Sachant que tous les atomes d’hydrogène de la molécule de A ont la même chance
d’être substitué, déerminer le pourcentage de chaque isomère de B dans le mélange
des produits formés.
Exercice 2 : Chimie minérale et générale
1° On associe chacune des demi-piles correspondant aux couples 𝑁𝑖 2+ /𝑁𝑖 et 𝐶𝑟 3+ /𝐶𝑟
à électrode normale à hydrogène. La f.é.m. des piles obtenues sont respectivements
𝐸1 = 0,25𝑉 et 𝐸2 = 0,75𝑉.
a. L’électrode de platine étant la borne positive de chaque pile :
a1- Calculer le potentiel normal de chaque couple.
a2-Donner le métal le plus réducteur.
b. On relie les deux demi-piles l’une à l’autre.
b1- Faire le schéma de la pile ainsi constituée et indiquer sa polarité.
b2-Calculer sa f.é.m. 𝑒𝑝 .
b3- Ecrire les équations des réactions aux bornes et l’équation-bilan de fonctionnement
de la pile ainsi réalisée.
2° Une solution aqueuse de permanganate de potassium peut oxyder l’eau oxygénée en
milieu acide.
a. Ecrire l’équation de cette réaction d‘oxydoréduction sachant que les couples mis en
jeu sont :𝑂2 /𝐻2 𝑂2 et 𝑀𝑛𝑂4 − /𝑀𝑛2+ .
b. On utilise 𝑉0 = 12𝑚𝐿 de solution acidifiée de permanganate de potassium de
concentration 𝐶0 = 2.10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 pour oxyder 𝑉 = 20𝑚𝐿 d’eau oxygénée.
Déterminer la concentration C de l’eau oxygénée.
Exercice 3 : Mécanique
Un solide assimilable à un point matériel de masse m = 30g se déplace sur un trajet
représenté ci-contre: A O
- AB est un plan incliné de longueur AB=l=50cm
faisant un angle α=30° avec l’horizontal ; β
- BD est un arc de cercle de centre O de rayon θ D
α
r=20cm et OC est vertical.
A l’instant initial, le solide est laché sans vitesse au B
M C
point A.
1° On supose que les frottements sont négligeables. On donne g=10N.kg-1.
a. Déterminer la vitesse 𝑣𝐵 du solide lors de son passage au point B.
b. Le solide estrépéré au point M par son abscisse angulaire 𝜃 = 𝑀𝑂𝐶 ̂.
b1- Exprimer la vitesse 𝑣𝑀 du solide en fonction de g, r, α, θ et l.
b2- Calculer les vitesses 𝑣𝐶 et 𝑣𝐷 du solide respectivement au point C et D.
On donne β=20°

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268

2° En réalité, les frottements ne sont pas négligéables et la vitesse du solide au pont D


est 𝑣𝐷 = 2𝑚. 𝑠 −1 .
a. Représenter les forces s’exerçant sur le solide au point M.
b. Déterminer l’intensité de la force de frottement𝑓⃗supposée constante exercée par la
piste ABCD sur le solide.
c. En quel point A’ doit-on làcher le solide pour qu’il arrive au point D avec une vitesse
nulle ?
Exercice 4: Electricité
Un générateur électrique de f.é.m. E=170V et de résistance interne r=2Ω alimente un
moteur de f.c.é.m. E’ et de résistance interne r’=0,4Ω. Le moteur est traversé par un
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒
courant I=25A et son rendement industriel est 𝜂𝑖 = 82% (𝜂𝑖 = )
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒
1° Calculer :
a. la tension U d’alimentation et la puissance absorbée 𝒫 par le moteur.
b. la puissance utile 𝒫𝑢 et la puissance joule (la perte joule ) 𝒫𝑗 du moteur.
2° Calculer la f.c.é.m. E’ et la puissance électrique utile 𝒫𝑒𝑢 du moteur.
𝒫
3° Calculer le rendement électrique 𝜂𝑒 = 𝑒𝑢 du moteur.
𝒫
4° Calculer :
a. la puissance totale 𝒫𝑡𝑝 perdue par le moteur.
b. la puissance perdue 𝒫𝑝 par le moteur autreque sa puissance joule.
5° Calculer le rendement η de l’installation.
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1°*Equation bilan de la réaction de combustion en fonction de x et y
𝑦 𝑦
𝐶𝑥 𝐻𝑦 + (𝑥 + ) 𝑂2 𝑥𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
4 2
* Déduisons que la formule brute de A est 𝐶6 𝐻14
𝑛𝐶𝑂2 𝑚 𝑉 29𝑑𝑉
𝑛𝐶𝑥 𝐻𝑦 = ⇔ = Or 𝑀 = 29𝑑 d’où 𝑥=
𝑥 𝑀 𝑥𝑉0 𝑚𝑉0
29×2,966×27,6
AN : 𝑥 = ⇒ 𝑥=6
17,2×23
𝑀 = 12𝑥 + 𝑦 ⇔ 𝑦 = 29𝑑 − 12𝑥 AN ; 𝑦 = 29 × 2,966 − 12 × 6 ⇔ 𝑦 = 14
On a donc pour formule brute 𝐂𝟔 𝐇𝟏𝟒
2°Formules semi-développées possibles de 𝐴
CH3—CH2—CH2—CH2—CH2—CH3 ; CH3—CH—CH2—CH2—CH3 ; CH3—CH2—CH—CH2—CH3
CH3—CH—CH—CH3 ; CH3 CH3 CH3
CH3 CH3 CH3—C—CH2—CH3
CH3
3° Indentification de A
CH3
CH3—C—CH2—CH3 : 2,2-diméthylbutane
CH3
4°a. Formule brute de B
Formule générale de B : C6 H14−x Clx
35,5𝑥 𝑀 35,5𝑥 86+34,5𝑥 86×%𝐶𝑙
= 𝐵 Or 𝑀𝐵 = 86 + 34,5𝑥 donc = ⇒x=
%𝐶𝑙 100 %𝐶𝑙 100 100×35,5−34,5×%Cl

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269

On trouve 𝑥 = 1 d’où la formule brute 𝐂𝟔 𝐇𝟏𝟑 𝐂𝐥


b. Equation bilan de la réaction
𝐶6 𝐻14 + 𝐶𝑙2 𝐶6 𝐻13 𝐶𝑙 + 𝐻𝐶𝑙
c. Formules semi-développées possibles de Bet nom
CH3
C lCH2—C—CH2—CH3 : 1-chloro-2,2-diméthylbutane (B1)
CH3 CH3
CH3—C—CHCl—CH3 : 3-chloro-2,2-diméthylbutane (B2)
CH3 CH3
CH3—C—CH2—CH2Cl : 1-chloro-3,3-diméthylbutane (B3)
CH3
d. Pourcentage de chaque isomère de B dans le mélange
A contient 14 atomes d’hydrgène.
9
9 conduisent à l’isomère B1 ; donc %𝐵1 = × 100 soit %𝑩𝟏 = 𝟔𝟒, 𝟑
14
2
2 conduisent à l’isomère B2 ; donc %𝐵2 = × 100 soit %𝑩𝟐 = 𝟏𝟒, 𝟑
14
3
3 conduisent à l’isomère B3 ; donc %𝐵3 = × 100 soit %𝑩𝟑 = 𝟐𝟏, 𝟒
14

Exercice 2 :
1°a. a1- Potentiel normal de chaque couple
* 𝐸1 = 𝐸°(𝐻3 𝑂 + /𝐻2 ) − 𝐸°(𝑁𝑖 2+ /𝑁𝑖) ⇒ 𝐸°(𝑁𝑖 2+ /𝑁𝑖) = 𝐸°(𝐻3 𝑂 + /𝐻2 ) − 𝐸1
2+
AN : 𝐸°(𝑁𝑖 /𝑁𝑖) = 0 − 0,25 ⇒ 𝑬°(𝑵𝒊𝟐+ /𝑵𝒊) = −𝟎, 𝟐𝟓𝑽
+ 3+
* 𝐸2 = 𝐸°(𝐻3 𝑂 /𝐻2 ) − 𝐸°(𝐶𝑟 /𝐶𝑟) ⇒ 𝐸°(𝐶𝑟 3+ /𝐶𝑟) = 𝐸°(𝐻3 𝑂 + /𝐻2 ) − 𝐸2
AN : 𝐸°(𝐶𝑟 3+ /𝐶𝑟) = 0 − 0,75 ⇒ 𝑬°(𝑪𝒓𝟑+ /𝑪𝒓) = −𝟎, 𝟕𝟓𝑽
a2-Métal le plus réducteur : Chrome (Cr)
− Lame de Cr Lame de Ni +
b. b1- Schéma de la pile et polarité
(Figure ci-contre)
b2- F.é.m. 𝑒𝑝 . Pont ionique

𝒆𝒑 = 𝑬°(𝑵𝒊𝟐+ /𝑵𝒊) − 𝑬°(𝑪𝒓𝟑+ /𝑪𝒓)


AN : 𝑒𝑝 = −0,25 − (−0,75) ⇒ 𝒆𝒑 = 𝟎, 𝟓𝑽
Solution d’ions Cr3+ Solution d’ions Ni2+
b3-*Equations des réactions aux bornes de la pile
- Pole positif : 𝑁𝑖 2+ + 2𝑒 − 𝑁𝑖
- Pole négatif : 𝐶𝑟 𝐶𝑟 3+ + 3𝑒 −
* Equation-bilan de fonctionnement de la pile
3Ni2+ + 2Cr 3Ni + 2Cr 3+
2°a. Equation de la réaction d‘oxydoréduction
Réduction :MnO4 − + 8H3 O+ + 5e− Mn2+ + 12H2 O ×2
Oxydation: H2 O2 + 2H2 O O2 + 2H3 O+ + 2e− ×5
2MnO4 − + 5H2 O2 + 6H3 O+ 2Mn2+ + 5O3 + 14H2 O
b. Concentration C de l’eau oxygénée
𝑛MnO4 − 𝑛H O 𝐶0 𝑉0 𝐶𝑉 𝟓𝑪𝟎 𝑽𝟎
= 2 2 ⇒ = ⇒ 𝑪=
2 5 2 5 𝟐𝑽
5×2.10−2 ×0,012
AN : 𝐶 = ⇒ 𝑪 = 𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
2×0,02

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270

Exercice 3 :
1°a. Vitesse 𝑣𝐵 du solide lors de son passage au point B A
Appliquons TEC au solide entre A et D ⃗⃗
R
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇒ ⃗⃗) + W(R
ECB − ECA = W(P ⃗⃗) h
1
mvB 2 − 0 = mgh + 0 avec ℎ = lsinα d’où 𝐯𝐁 = √𝟐𝐠𝐥𝐬𝐢𝐧𝛂 ⃗P⃗
α
2
B
AN : vB = √2 × 10 × 0,5 × sin30 ⇒ 𝐯𝐁 = 𝟐, 𝟐𝟒𝐦. 𝐬 −𝟏
b.b1- Exprssion de la vitesse 𝑣𝑀 du solide en fonction de g, r, α, θ et l
Appliquons TEC au solide entre B et M A O
𝛥EC = ∑B→M W(Fext ) ⇒ ECM − ECB = W(P ⃗⃗) + W(R⃗⃗)
1 1 β
mvM 2 − mvB 2 = mgh + 0 avec ℎ = r(cosθ − cosα) α r
2 2 θ
⃗⃗
R
Or vB = √2glsinα d’où 𝐯𝐌 = √𝟐𝐠(𝐥𝐬𝐢𝐧𝛂 + 𝐫(𝐜𝐨𝐬𝛉 − 𝐜𝐨𝐬𝛂) α D
b2- Vitesses 𝑣𝐶 et 𝑣𝐷 B h D
M C
* Au point C, 𝛉 = 𝟎° d’où 𝐯𝐂 = √𝟐𝐠(𝐥𝐬𝐢𝐧𝛂 + 𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛂) ⃗⃗
P
AN : vC = √2 × 10 × (0,5sin30 + 0,2 × (1 − cos30) ⇒ 𝐯𝐂 = 𝟐, 𝟑𝟓𝐦. 𝐬 −𝟏
* Au point D, 𝛉 = 𝛃° d’où 𝐯𝐃 = √𝟐𝐠(𝐥𝐬𝐢𝐧𝛂 + 𝐫(𝐜𝐨𝐬𝛃 − 𝐜𝐨𝐬𝛂)
AN : v D = √2 × 10 × (0,5sin30 + 0,2 × (cos20 − cos30) ⇒ 𝐯𝐃 = 𝟐, 𝟑𝐦. 𝐬 −𝟏
2°a. Représentation des forces O
(voir figure ci-contre)
α β r
b. Intensité de la force de frottement
⃗⃗𝑁 θ
R
Appliquons TEC au solide entre A et D ⃗
𝑓 D
𝛥EC = ∑A→M W(Fext ) ⇒ ECC − ECA = W(P ⃗⃗ N ) + W(𝑓⃗)
⃗⃗) + W(R B M D
1 C
2 ̂
mvD − 0 = mgh + 0 − 𝑓 × AD avec ℎ = lsinα + r(cosβ − cosα) ⃗⃗
2 P
et ̂ = AB + BD
AD ̂ soit 𝐴𝐷 = 𝑙 + 𝑟(α + β)
𝒎 𝟐𝐠[𝐥𝐬𝐢𝐧𝛂+𝐫(𝐜𝐨𝐬𝛃−𝐜𝐨𝐬𝛂)]−𝐯𝐃 𝟐
On obtient :𝒇 = [ ] AN : 𝒇 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟖𝟖𝑵
𝟐 𝒍+ 𝒓(𝛂+𝛃)
c. Distance A’D
Appliquons TEC au solide entre A’ et D
𝛥EC = ∑A′→D W(Fext ) ⇒ ECD − ECA′ = W(P ⃗⃗ N ) + W(𝑓⃗)
⃗⃗) + W(R
0 = mgh − 𝑓 × AD̂ avec ℎ = A′Dsinα + r(cosβ − cosα) et AD ̂ = 𝐴′𝐷 + 𝑟(α + β)
0 = mg[A′Dsinα + r(cosβ − cosα)] − 𝑓 × [𝐴′𝐷 + 𝑟(α + β)]
𝒇𝒓(𝛂+𝛃)−𝐦𝐠𝐫(𝐜𝐨𝐬𝛃−𝐜𝐨𝐬𝛂)
𝐀′ 𝐃 = AN : 𝐀′ 𝐃 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦
𝒎𝒈𝒔𝒊𝒏𝜶−𝒇
Exercice 4
1°a. * Tension U d’alimentation
𝑼 = 𝑬 − 𝒓𝑰 AN : 𝑈 = 170 − 2 × 25 ⇒ 𝑼 = 𝟏𝟐𝟎𝑽
* Puissance absorbée 𝒫 par le moteur
𝓟 = 𝑼𝑰 AN : 𝒫 = 120 × 25 ⇒ 𝓟 = 𝟑𝟎𝟎𝟎W
b. * Puissance utile 𝒫𝑢 du moteur
𝒫
𝜂𝑖 = 𝑢 ⇒ 𝓟 𝒖 = 𝜼𝒊 𝓟 AN : 𝒫𝑢 = 0,82 × 3000 ⇒ 𝓟𝒖 = 𝟐𝟒𝟔𝟎𝑾
𝒫
*Puissance joule 𝒫𝑗 du moteur
𝓟𝒋 = 𝒓′𝑰𝟐 AN : 𝒫𝑗 = 0,4 × 252 ⇒ 𝓟𝒋 = 𝟐𝟓𝟎𝑾

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


271

2° * La f.c.é.m. E’ du moteur
𝑈 = 𝐸 ′ + 𝑟 ′ 𝐼 ⇒ 𝑬′ = 𝑼 − 𝒓′ 𝑰 AN : 𝐸 ′ = 120 − 0,4 × 25 ⇒ 𝑬′ = 𝟏𝟏𝟎𝑽
* Puissance électrique utile 𝒫𝑒𝑢 du moteur
𝓟𝒆𝒖 = 𝑬′𝑰 AN : 𝒫𝑒𝑢 = 110 × 25 ⇒ 𝓟𝒆𝒖 = 𝟐𝟕𝟓𝟎W
𝒫𝑒𝑢
3° Rendement électrique 𝜂𝑒 = du moteur
𝒫
𝓟𝒆𝒖 2750
𝜼𝒆 = AN : 𝜂𝑒 = ⇒ 𝜂𝑒 = 0,9167 soit 91,67%
𝓟 3000
4°a. Puissance totale 𝒫𝑡𝑝 perdue par le moteur
𝒫 = 𝒫𝑢 + 𝒫𝑡𝑝 ⇒ 𝓟𝒕𝒑 = 𝓟 − 𝓟𝒖 AN : 𝒫𝑡𝑝 = 3000 − 2450 ⇒ 𝓟𝒕𝒑 = 𝟓𝟒𝟎𝑾
b. Puissance perdue 𝒫𝑝 par le moteur autreque sa puissance joule
𝒫𝑡𝑝 = 𝒫𝑗 + 𝒫𝑝 ⇒ 𝓟𝒑 = 𝓟𝒕𝒑 − 𝓟𝒋 AN : 𝒫𝑝 = 540 − 250 ⇒ 𝓟𝒑 = 𝟏𝟗𝟎𝑾
5° Rendement 𝜂 de l’installation
𝓟 𝟐𝟒𝟔𝟎
𝜼𝒆 = 𝒖 AN : 𝜼𝒆 = ⇒ 𝜼𝒆 = 𝟎, 𝟓𝟕𝟖𝟖 soit 57,88%
𝑬𝑰 𝟏𝟕𝟎×𝟐𝟓
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
BAC I 2019 Série C4

Exercice 1 : Chimie organique


Un composé organique X de formule 𝐶8 𝐻𝑥 contient 92,31% de carbone en masse.
1° Déterminer la formule brute du composé X.
2° Sachant que X est un dérivé monosubstitué du benzène et contient une double
liaison, donner sa formule semi-développée et son nom.
3° L’hydrogénation totale en présence du nickel de X donne Y. Ecrire l’équation-bilan
de la réaction et donner la formule semi-développée et le nom de Y.
4° X peut subir une réaction de polymérisation. Il se forme un polymère P de masse
molaire M = 52kg. mol−1 .
a. Qu’est-ce qu’une réaction de polymérisation ? Comment appelle-t-on communément
les polymères ? Pourquoi leur utilisation pose-t-elle problème ?
b. Déterminer l’indice de polymérisation n, le motif et la formule semi-développée de P.
On donne les masses molaires en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 : H=1 ; C=12 ; O=16 ; Cl=35,5.
Exercice 2 : Oxydoréduction
Un élève veut établir la classification des 4 couples d’oxydoréduction suivants :
Zn2+ /Zn, Cu2+ /Cu, Fe2+ /Fe et Pb2+ /Pb
Pour cela, il réalise 4 demi-piles constituées chacune d’une plaque métallique
plongeant dans une solution contenant l’ion métallique correspondant à la
concentration 1mol/l.
Ensuite il relie 2 demi-piles par un papier filtre imbibé d’une solution saturée de
nitrate de potassium. Il meure la tension U = UBA = VB − VA aux bornes de la pile ainsi
constituée avec un voltmètre à affichage numérique. Les bornes du voltmètre sont
indiquées sur le schéma.
Voici le compte rendu de ses résultats expérimentaux :

Collection G.K. BAC I Série C4 & D


272

Pile 1 Pile 2 Pile 3

V V V

A B A B A B
Zn Cu Fe Zn Pb Cu

(Zn2+ +SO42-) (Cu2+ +SO42-) (Fe2+ +SO42-) (Zn2+ +SO42-) (Pb2+ +SO42-) (Cu2+ +SO42-)

U1=+1,10V U2=-0,32V U3=+0,47V

1° Ecrire l’équation électronique de la réaction qui se déroule sur la plaque de plomb


de la pile 3 lorsqu’elle débite un courant. Comment appelle-t-on ce type de réaction ?
2° Quelle plaque métallique est le pôle positif de la pile 2 ? Ecrire l’équation
électronique de la réaction globale de fonctionnement de la pile 2 lorsqu’elle débite un
courant.
3° Calculer les potentiels d’oxydoréduction des couples
Pile 4
Zn2+ /Zn, Fe2+ /Fe et Pb2+ /Pb sachant que celui du
couple Cu2+ /Cu vaut Eo (Cu2+ /Cu) = +0,34V. V
4° Placer sur un axe de potentiel d’oxydoréduction les
quatre couples étudiés. En déduire le plus réducteur des A B
quatre métaux étudiés. Zn Pb

E°(V)
5° En utilisant la classification, l’élève veut prévoir le
fonctionnement de la pile 4 constituée de la demi-pile au (Zn2+ +SO42-) (Pb2+ +SO42-)
plomb et de la demi-pile au zinc. Quelle plaque métallique
sera le pole positif de la pile 4 ? Quelle sera la f.é.m. 𝑒4 aux bornes de la pile 4 ?
Exercice 3 : Energie mécanique
Un chariot de masse m = 100kg est astreint à se déplacer en translation le long d’une
voie constituée de deux tronçons : AB, horizontal et de longueur l=80m ; BC, incliné
d’un angle α par rapport à l’horizontal tel que C
sinα=0,013 et de longueur L=320m (voir figure).
On admet que le chariot passe en B sans
modification de la valeur de la vitesse. α
On applique au chariot, uniquement sur le A B
tronçon AB de la voie, une force 𝐹⃗ horizontale et
constante. On prendra pour niveau de référence pour l’énergie potentielle de
pesanteur, le plan horizontal contenant le tronçon horizontal et pour l’intensité de la
pesanteur g=9,8N/kg.
1°On voudrait déterminer l’intensité minimale de la force F ⃗⃗ pour que le chariot, partant
du repos en A, arrive en C avec une vitesse nulle. Pour cela, on forme l’hypothèse que le
contact du chariot avec la piste se fait sans frottements (sur les deux tronçons)
a. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique entre B et de C, montrer que la
vitesse minimale que doit avoir le chariot en B pour qu’il atteigne C avec une vitesse
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
273

nulle est 𝑣𝑚𝑖𝑛 = 9𝑚. 𝑠 −1.


b. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au chariot entre A et B, déterminer
⃗⃗.
la valeur Fmin de l’intensité minimale de la force F
2° On constate que le chariot n’atteint C (avec une vitesse nulle) que si on lui applique
une force ⃗F⃗ d’intensité plutôt égale à 91N.
a. L’hypothèse formulée au 1 était-elle valable ? Justifier la réponse.
b. En réalité il existe des forces de frottement sur tout le trajet assimilable à une force 𝑓⃗
parallèle à la voie, d’intensité constante.
b1- Faire à l’aide de schémas, le bilan des forces qui s’exercent sur le chariot trajet AB
puis sur le tronçon CB.
b2- Calculer l’intensité 𝑓 de la force de frottement.
Exercice 4 : Condensateur
1° Un condensateur plan de capacité C est branché aux bornes d’un générateur de
courant continu d’intensité I=7,5.10-12A. Le tableau ci-dess donne la tension mésurée
aux bornes du condensateur en fonction du temps t de charge.
t(s) 0 4 12 20 28 34 48 60
U(V) 0 3 9 15 21 25,5 37,44 45
a. Tracer la courbe représentant les variations de la tension U en fonction du temps de
charge t. Echelle : 1cm ⟷ 5s en abscisse ; 1cm ⟷ 5V en ordonnée.
b. Montrer que l’équation de la courbe est de la forme U=at. En déduire l’expression de
C en fonction de I et de a. Calculer sa valeur.
2° Un condensateur plan de capacité C = 10-11F est formé de deux armatures A et B
parallèles entre elles, d surface S = 113cm2 chacune et distantes de d. L’ensemble est
placé dans le vide.
a. Calculer la distance d séparant les deux armatures.
b. Calculer l’énergie E emmagasinée quand il est chargé sous une tension U = 100V.
3° On introduit dans ce condensateur, paralllement
aux deux armatures une lame conduitrice de même
surface S et d’épaisseur h<d. On obtient alors deux h
d
condensateurs C1 et C2 montés en série. x
a. Exprimer les capacités C1 et C2 en fonction de lame
εo , h, S, x et d.
b. Exprimer la capacité C0 du condensateur équivalent en fonction de εo , h, S et d puis
en fonction de C, d et h.
c. Calculer C0 pour h==0,4cm. Quelle est alors l’énergie E’ emmagasinée si on le charge
sous une tension U = 100V ? En déduire l’influence de la lame conduictrice.
1
On donne εo = S.I.
36π.109
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1 :
1°a.. Formule brute de X
12×8 x 12×8×%𝐻 12×8×(100−92,31)
= ⇒ 𝑥= ⇒ 𝑥= ⇒ 𝑥=8
%𝐶 %𝐻 %𝐶 92,31
On a donc pour formule brute : 𝐂𝟖 𝐇𝟖
b. Formule semi-développée et nom de X
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274

—CH = CH2 styrène


3°* Equation de la réaction
—CH = CH2 + 4H2 Ni
—CH2—CH3
* Nom de Y : éthylcyclohexane
4° a- Réaction de polymérisation : réaction chimique qui consiste à enchaîner bout-à-
bout un grand nombre de groupes identiques.
* Nom commun : matières plastiques
* Leurs utilisations posent problèmes à cause de leurs faible dégradabilité : elles sont
non-biodégradables.
b- Indice de polymérisation
𝐌𝐏𝐨𝐥𝐲𝐦è𝐫𝐞 52000
𝐧= AN : n = ⇒ 𝐧 = 𝟓𝟎𝟎
𝐌𝐦𝐨𝐧𝐨𝐦è𝐫𝐞 104
Exercice 2 :
1°a- Equation électronique de la réaction qui se déroule sur la plaque de plomb
𝑈3 > 0 donc la plaque de Pb est le pôle négatif
Pb Pb2+ + 2e−
* Cette réaction est appelée oxydation
2° Pôle positif de la pile 2
𝑈2 < 0 donc la plaque de Fe est le pôle positif
* Equation globale
Fe2+ + Zn Fe + Zn2+
3° Potentiels d’oxydoréduction
* U1 = Eo (Cu2+ /Cu) − Eo (Zn2+ /Zn) ⇒ Eo (Zn2+ /Zn) = Eo (Cu2+ /Cu) − U1
AN : 𝐄𝐨 (𝐙𝐧𝟐+ /𝐙𝐧) = −𝟎, 𝟕𝟔𝐕
* U3 = Eo (Cu2+ /Cu) − Eo (Pb2+ /Pb) ⇒ Eo (Pb2+ /Pb) = Eo (Cu2+ /Cu) − U3
AN : 𝐄𝐨 (𝐏𝐛𝟐+ /𝐏𝐛) = −𝟎, 𝟏𝟑𝐕
* U2 = Eo (Zn2+ /Zn) − Eo (Fe2+ /Fe) ⇒ Eo (Fe2+ /Fe) = Eo (Zn2+ /Zn) − U2
AN : 𝐄𝐨 (𝐙𝐧𝟐+ /𝐙𝐧) = −𝟎, 𝟒𝟒𝐕
4°* Axe des potentiels 2+ 2+ 2+
Zn /Zn 2+ Fe /Fe Pb /Pb Cu /Cu
E°(V)

-0,76 -0,44 -0,13 -0,34


* Le plus réducteur des quatre métaux est le metal zinc
* Pôle positif de la pile 4 est la plaque de plomb
* La f.é.m. 𝑒4
𝑒4 = Eo (Pb2+ /Pb) − Eo (Zn2+ /Zn) AN : 𝒆𝟒 = 𝟎, 𝟔𝟑𝐕
Exercice 3 :
1°a- Montrons que 𝑣𝑚𝑖𝑛= = 9 m.s-1
𝛥Em = 0 ⇒ EmB = EmC ⇒ ECB + EpB = ECC + EpC Or EpB = 0 et ECC = 0
1
donc 𝑚𝑣𝑚𝑖𝑛 ² = mgZC avec ZC = Lsinα d’où 𝒗𝒎𝒊𝒏 = √𝟐𝐠𝐋𝐬𝐢𝐧𝛂
2
AN: 𝒗𝒎𝒊𝒏 = 𝟗 m.s-1
b- Valeur de la force Fmin
TEC entre A et B : 𝛥EC = ∑A→B W(Fext )
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
275

1
⃗⃗) + WA→B (R
ECB − ECA = WA→B (P ⃗⃗ N ) + WA→B (𝐹⃗ ) ⇒ 𝑚𝑣𝑚𝑖𝑛 ² − 0 = 0 + 0 + Fmin . 𝑙
2
𝒎𝒗𝒎𝒊𝒏 ²
⇒ 𝐅𝐦𝐢𝐧 = AN : F=50,6N
𝟐𝒍
2°a-L’hypothèse formulée au1, le contact du chariot avec la piste se fait sans
frottement, n’est pas valable. 𝑅⃗⃗𝑁 C
Justification : 𝐅 > 𝐅𝐦𝐢𝐧 𝑅⃗⃗𝑁
b-b1. Bilan des forces 𝐹⃗ 𝑓⃗
h=Lsinα
𝑓⃗
α 𝑃⃗⃗
A B
b2-Intensité de 𝑓⃗ 𝑃⃗⃗
TEC au chariot entre A et C :ECC − ECA = WA→C (P ⃗⃗) + WA→C (R⃗⃗) + WA→B (𝐹⃗ ) + WA→C (𝑓⃗)
0 − 0 = −mgh + 0 + F𝑙 − f(𝑙 + L) Or h=Lsinα donc
𝐅𝒍−𝐦𝐠𝐋𝐬𝐢𝐧𝛂
0 = −mgLsinα + 0 + F𝑙 − f(𝑙 + L) ⇒ 𝒇= AN: 𝒇 = 𝟔𝟐, 𝟑𝐍
𝒍+𝐋
Exercice 4 :
𝑈(V)
1° a. * Courbe U en fonction du temps
(voir figure)
b- Montrons que U = at
La courbe de U = f(t) est une droite linéaire donc
U = at où a est le coefficient directeur de la droite 15
* Expression de C en fonction de I et de a t(s)
𝐈 20
𝑞 = 𝐶𝑈 Or 𝑞 = 𝐼𝑡 et U = at d’où 𝐂=
𝐚
* Valeur de C
ΔU 45−0 𝟕,𝟓.𝟏𝟎−𝟏𝟐
a= = = 0,75 et donc 𝑪 = ⇒ 𝑪 = 𝟏𝟎−𝟏𝟏 𝑭 soit 𝑪 = 𝟏𝟎𝒑𝑭
Δt 60−0 𝟎,𝟕𝟓
2°a. Distance d
𝑺 𝑺
Condensateur plan donc 𝑪 = 𝜺𝒐 ⇒ 𝒅 = 𝜺𝒐
𝒅 𝑪
1 113.10−4
AN : 𝑑 = × ⇒ 𝒅 = 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 soit 𝒅 = 𝟏𝒄𝒎
36𝜋.109 10−11
b. Energie E emmagasinée
𝟏 1
𝐄 = 𝐂𝐔𝟐 AN : E = × 10−11 × 1002 ⇒ 𝐄 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟖 𝐉
𝟐 2
3°a- Expressions de C1 et C2 en fonction de εo , h, S, x et d
𝐒 𝐒
𝐂𝟏 = 𝛆𝐨 et 𝐂𝟐 = 𝛆𝐨
𝐱 𝐝−𝐡−𝐱
b- *Expressions de C0 en fonction de εo , h, S et d
C C 𝐒
C0 = C1 et C2 en série donc C0 = 1 2 soit 𝐂𝟎 = 𝛆𝐨
C2 +C2 𝐝−𝐡
*Expressions de C0 en fonction de C, h et d
S 𝑆 C0 d 𝐝
C0 = εo et 𝐶 = 𝜀𝑜 donc = soit 𝐂𝟎 = 𝐂
d−h 𝑑 C d−h 𝐝−𝐡
c- *Valeur de C0
𝟏
𝐂𝟎 = 𝟏𝟎−𝟏𝟏 × ⇒ 𝐂𝟎 = 𝟏, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎−𝟏𝟏 𝐅
𝟏−𝟎,𝟒
* Energie E’ emmagasinée
𝟏 1
𝐄′ = 𝐂𝟎 𝐔𝟐 AN : E′ = × 1,67.10−11 × 1002 ⇒ 𝐄′ = 𝟖, 𝟑𝟓. 𝟏𝟎−𝟖 𝐉
𝟐 2
* L’introduction de la lame métallique fait augmenter l’énergie emmagasinée
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
276

BAC I 2019 Série D


Exercice 1 : Chimie organique
1° La densité par rapport à l’air d’un alcane A est d=1,517. Déterminer sa formule
semi-développée et son nom. Possde –t-il des isomères ?
2° Un dérivé dichloré d’un autre alcane B a une masse molaire M=127g.mol-1.
a. Montrer que la masse molaire de B vaut MB=58g.mol-1. Préciser les formules semi-
développées des isomères d B et les nommer.
b. Sachant que B a une chaine linéaire, détrminer la formule semi-développée et le nom
du dérivé dichloré de B sachant que les atomes de chlore sont fixés sur les carbones en
bout de chaine.
3° Un mélange M de deux alcanes A et B est soumis à une combustion eudiométrique
en présence de 130cm3 de dioxygène. Apès refroidissement, il reste 86cm3 de gaz dont
68cm3 sont absorbés par la potasse et le reste par le phosphore.
a. Ecrire les équations des réactions de combustion.
b. Déterminer les volumes VA et VB des deux mélanges.
c. En déduire la composition centésimale molaire du mélange.
On donne les masses molaires en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 : 𝐻 = 1 ; 𝐶 = 12 ; 𝑂 = 16 ; 𝐶𝑙 = 35,5.
Exercice 2 : Oxydoréduction
1°a. Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?
b. Une réaction d’oxydoréduction se traduit par l’équation-bilan non équilibrée
suivante : Au3+ + Zn Au + Zn2+
Equilibrer cette réaction. Quel est le réduteur, l’oxydant ?
2° On réalise une pile avec les couples Au3+ /Au et Mg 2+ /Mg
a. Faire le schéma de cette pile en indiquant ses pôles.
b. Ecrire les équations aux électrodes lorsque la pile fonctionne. En déduire l’équation-
bilan de la réaction naturelle entre les deux couples.
c. Calculer la force électromotrice de cette pile dans les conditions standard.
3° On attaque m=4,25g de zinc par V=150ml d’une solution d’acide chlorhydrique de
concentration C=0,5mol.l-1.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit.
b. Montrer que le zinc est en excès et calculer la masse de zinc restant après la réaction
ainsi que la concentration des ions métalliques dns la solution obtenue.
c. Calculer le volume de gaz obtenu dans les conditions normales.
On donne les potentiels standard d’oxydoréduction : 𝐸 ° (Au3+ /Au ) = 1,5𝑉 ;
𝐸 ° (Mg 2+ /Mg ) = −2,37𝑉 ; 𝐸 ° (Zn2+ /Mg ) = −0,76𝑉 : 𝐸 ° (H3 O+ /H2 O ) = 0𝑉 ;
masses molairesdu zinc : 𝑀(𝑍𝑛) = 65,4 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
Exercice 3 : Mécanique
A/ Mouvement du cycliste
Koffi un cycliste de masse m=90kg (vélo compris), partant du repos, descend une piste
inclinée d’un angle α=30° sur l’horizontale. Les forces de frottement sont équivalentes
à une force unique 𝑓⃗d’intensité 𝑓=135N colinéaire et de sens contraire à la vitesse.
La longueur L de la piste inclinée vaut 120m. Prendre g=9,8N/kg.
1° En utilisant le théorème de l’énergie cinétique, calculer la valeur 𝑣 de la vitesse du
cycliste après un parcours rectiligne de longueur l=100m sur le plan incliné.
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
277

2° L’énergie potentielle de pesanteur est prise égale à zéro au sol horizontal. Calculer, à
la fin du trajet ci-dessus, la valeur de l’énergie mécanique E du système (terre-cycliste).
3° En réalité, pour évier certains obstacles le cycliste fait des zigzags qi triplent la
distance à parcourir entre les mêmes points de de départ et d’arrivée ci-dessus.
Calculer la nouvelle vitesse v’ acquise dans ce cas au bout de ce processus.
En déduire la nouvelle énergie mécanique E’ du système (terre-cycliste).
B/Rotation d’une roue
Koffi retourne son vélo et le pose sur le sol, les roues en l’air. Apès avoir tracé un
repère sur la roue arrière, il communique à la roue une vitesse angulaire initiale de
rotation 𝜔0 = 4,71𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 et la roue se met à tourner autour de son axe ∆.
Koffi constate que la roue tourne de moins en moins vite et s’immobilise après avoir
effectué 10,5 tours.
1° Faire le bilan des forces qui s’exercent sur la roue au cours de sa rotation.
2° En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, calculer la somme algébrique des
travaux des forces qui s’opposent à la rotation de la roue.
3° On suppose que ces forces qui s’opposent à la rotation de la roue équivalent à un
couple résistant de moment constant ℳ∆ par rapport à l’axe de rotation de la roue.
Déterminer ℳ∆ .
On donne : Moment d’inertie de la roue par rapport à l’axe ∆, 𝐽∆ = 22,5𝑘𝑔. 𝑚2 .
On prendra g=10N/kg.
Exercice 4 : Energie électrique
1° Qu’est-ce qu’un récepteur électrique ?
2° Un récepteur de force contre-électromotrice E’ et de Energie
résistance interne r’ est traversé par un courant utile
d’intensité I. On applique à ses bornes une tension U. Energie
Récepteur
électrique
Le bilan énergétique de ce récepteur est donné par le Energie
diagramme ci-contre. perdue
Expimer en fonction des données :
a. la puissance électrique 𝒫𝑒 reçue par le récepteur.
b. la puissance utile fournie 𝒫𝑢 .
c. la puissance 𝒫𝑗 reçue par effet joule.
3° Le récepteur est un électrlyseur de f.c.é .m. E’=1,5V et de résistance interne r’=8Ω
branché aux bornes d’un générateur délivrant une tension U=4,5V.
a. Quelle est la valeur de l’intensité I du courant qui traverse l’électrolyseur ?
b. Sous quelle forme se transforme la partie utile de l’énergie consommée par
l’électrolyseur ? Quelle est la valeur de cette énergie utile après une heure de
fonctionnement ?
c. Calculer le rendement de l’électrolyseur.
--------------------------------------------------
Corrigé
Exercice 1
1° *Formule semi-développée et nom de l’alcane A
29d−2
Alcane Cx H2x+2 donc MA = 14x + 2 Or MA = 29d d’où x = AN ; x = 3
14
𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐂𝐇𝟑 : propane
* Non, le composé A ne possède pas d’isomères
Collection G.K. BAC I Série C4 & D
278

2°a-* Montrons que la masse molaire de B vaut : 𝑀𝐵 = 58𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1


La FB de B est Cx H2x+2 et du dérivé dichloré de B est Cx H2x Cl2 .
MB = 14x + 2 et M = 14x + 2MCl d’où 𝐌𝐁 = 𝐌 + 𝟐 − 𝟐𝐌𝐂𝐥 AN : 𝐌𝐁 = 𝟓𝟖𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
* Formules semi-développées des isomères de B et nom
MB = 14x + 2 = 58 d’où x = 4 soit la formule brute C4 H10
𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐂𝐇𝟑 : butane ; 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐇 − 𝐂𝐇𝟑 : 2-méthylpropane
𝐂𝐇𝟑
* Formule semi-développée et nom du dérivé dichloré de B
𝐂𝐥 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐂𝐥 : 1,4 dichlorobutane
3°a- Equations des réactions
C3 H8 + 5O2 3CO2 + 4H2 O (1)
13
C4 H10 + O2 4CO2 + 5H2 O (2)
2
b- Volumes 𝑉𝐴 et 𝑉𝐵 des deux alcanes
* VCO2 = VCO2 (1) + VCO2 (1) Or VCO2 (1) = 3VA et VCO2(2) = 4VB donc VCO2 = 3VA + 4VB
VCO2 = 68cm3 (car absorbé par la potasse) d’où 3VA + 4VB = 68 (a)
13 13
∗ VO2 réagi =VO2 (1) + VO2 (2) Or VO2 (1) = 5VA et VO2(2) = VB donc VO2 réagi = 5VA + VB
2 2
13
VO2réagi = V o O2 − VO2 restant =130-(86-68)= 112𝑐m3 d’où 5VA + VB = 112 (b)
2
5(a) -3(b) donne 0,5VB = 4 ⇒ 𝐕𝐁 = 𝟖𝐜𝐦𝟑
(a) donne 3VA = 36 ⇒ 𝐕𝐀 = 𝟏𝟐𝐜𝐦𝟑
c- Composition centésimale molaire du mélange
V 12
%𝑀 𝐴 = A × 100 AN : %𝑀 𝐴 = × 100 ⇒ %𝑀 𝐴 = 60
VA +VB 12+8
VB 8
%𝑀 𝐵 = × 100 AN : %𝑀 𝐵 = × 100 ⇒ %𝑀 𝐵 = 40
VA +VB 12+8
Exercice 2
1°a- Oxydoréduction: réaction chimique au cours de laquelle il y a échange d’électrons
entre deux espèces chimiques
_ +
b- *Equation-bilan Plaque de Mg Plaque de Au
3+ 2+
2Au + 3Zn 2Au + 3 Zn
3+
* Le réducteur est Zn et l’oxydant Au Pont ionique
2° Schéma de la pile et polarité
* Equations aux electrodes
Solution contenant Mg2+ Solution contenant Au
3+
Pôle positif: Au3+ + 3e− Au
2+
Pôle négatif: Mg Mg
* Equation-bilan de la reaction naturelle entre les deux couples
2Au3+ + 3Mg 2Au + 3 Mg 2+
c-La f.é.m. de la pile standard
𝑒 = 𝐸 𝑜 (Au3+ /Au) − 𝐸 𝑜 (Mg 2+ /Mg) AN : 𝑒 = 1,5 − (−2,37) ⇒ 𝒆 = 𝟑, 𝟖𝟕𝑽
3°a-* Equation-bilan de la reaction
2H3 O+ + Zn Zn2+ + H2 + 2H2 O
b- Montrons que le zinc est en excès
𝑚 4,25
𝑛𝑜 H3O+ = 𝐶𝑉 = 0,5 × 0,150 = 7,5.10−2 𝑚𝑜𝑙 ; 𝑛o Zn = = = 6,5.10−2 𝑚𝑜𝑙
𝑀𝑍𝑛 65,4
𝑛o H +
3O
< 𝑛o Zn donc le zinc est en excès.
2

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279

* Masse de zinc restant


𝑛o H + 𝑛o H + 𝑪𝑽𝑴𝐙𝐧
3O 3O
𝑛Zn = 𝑛o Zn − ⇒ 𝑚Zn = (𝑛o Zn − ) 𝑀Zn ⇒ 𝒎𝐙𝐧 = 𝒎 −
2 2 𝟐
7,5.10−2 ×65,4
AN: 𝑚Zn = 4,25 − ⇒ 𝐦𝐙𝐧 = 𝟏, 𝟖𝟗𝐠
2
* Concentration des ions métalliques dans la solution obtenue
La solution obtenue contient les ions Zn2+
𝑛o H O+ 𝐶𝑉 𝐂
3
= 𝑛Zn2+ ⇒ = [ Zn2+ ]V ⇒ [ 𝐙𝐧𝟐+ ] = AN : [ 𝐙𝐧𝟐+ ] = 𝟎, 𝟐𝟓𝐦𝐨𝐥
2 2 𝟐
* Volume de gaz
𝑛o H + 𝐶𝑉 VH2 𝐂𝐕𝐕𝐦
3O
= 𝑛H2 ⇒ = ⇒ 𝐕𝐇𝟐 = AN : 𝐕𝐇𝟐 = 𝟎, 𝟖𝟒𝐥
2 2 Vm 𝟐
Exercice 3
A/ Mouvement du cycliste
z
1° Vitesse v du cycliste
TEC au cycliste : 𝛥EC = ∑I→F W(Fext ) 𝑅⃗⃗𝑁 𝑓⃗ 𝐸𝑃𝐼
⇒ ECF − ECI = W (P ⃗⃗ N ) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1 (+) h
mv² − 0 = mgh + 0 − 𝑓𝑙 Or h = 𝑙sinα 𝑙
2
1 H
Donc mv² = mglsinα − 𝑓𝑙 α
2
𝒇 𝑃⃗⃗
⇒ 𝐯 = √𝟐𝒍(𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − ) AN : 𝐯 = 𝟐𝟔, 𝟎𝟖𝐦. 𝐬 −𝟏 α sol 𝐸𝑃0
𝒎
2° Energie mécanique E à la fin du trajet
1 𝑓
E = EC F + EpF Or EP F = 0 et EC F = mvF ² avec vF = √2𝐿(gsinα − )
2 𝑚
D’où E = mgLsinα − 𝑓L soit 𝐄 = 𝐋(𝐦𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝒇) AN : 𝐄 = 𝟑𝟔𝟕𝟐𝟎𝐉
Autre méthode
Non conservation de l’énergie mécanique : ∆𝐸 = W (𝑓⃗) ⇒ E − Em I = W (𝑓⃗)
Or Em I = EC I + Ep I avec EC I = 0 ; Ep I = mgH = mgLsinα et W (𝑓⃗) = −𝑓L
D’où E = mgLsinα − 𝑓L soit 𝐄 = 𝐋(𝐦𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝒇) AN : 𝐄 = 𝟑𝟔𝟕𝟐𝟎𝐉
3° Vitesse v’ du cycliste
TEC au cycliste : 𝛥EC = ∑I→F W(Fext )
ECF − ECI = W (P ⃗⃗ N ) + W (𝑓⃗)
⃗⃗) + W (R
1 1
mv ′2 − 0 = mgh + 0 − 𝑓. 3𝑙 Or h= 𝑙sinα donc mv′ ² = mglsinα − 3𝑓𝑙
2 2
𝟑𝒇
⇒ 𝐯′ = √𝟐𝒍(𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − ) AN : 𝐯 ′ = 𝟗, 𝟖𝐦. 𝐬 −𝟏
𝒎
* Energie mécanique E’ à la fin du trajet
1 3𝑓
E′ = EC F + EpF Or EP F = 0 et EC F = mv′F ² avec v′F = √2𝑙(gsinα − )
2 𝑚
D’où E′ = mgLsinα − 3𝑓L soit 𝐄 = 𝐋(𝐦𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝟑𝒇) AN : 𝐄 = 𝟒𝟑𝟐𝟎𝐉
Autre méthode
Non conservation de l’énergie mécanique : ∆𝐸 = W (𝑓⃗) ⇒ E′ − Em I = W (𝑓⃗)
Or Em I = EC I + Ep I avec EC I = 0 ; Ep I = mgLsinα et W (𝑓⃗) = −3𝑓L
D’où E′ = mgLsinα − 3𝑓L soit 𝐄′ = 𝐋(𝐦𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 − 𝟑𝒇) AN : 𝐄′ = 𝟒𝟑𝟐𝟎𝐉

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280

B/ Rotation d’une roue de bicyclette


1° Bilan des forces
⃗⃗ de la roue
- le poids P
- la réaction R⃗⃗ de l’axe de la roue
- les forces de frottement 𝑓⃗ qui s’opposent à la rotation de la roue
2° Valeur de 𝑊(𝑓⃗)
ECF − ECI = W (P ⃗⃗) + W (R ⃗⃗) + W (𝑓⃗) ⇒ 0 − 1 J∆ ωo ² = 0 + 0 + W (𝑓⃗)
2
𝟏 1
⇒ 𝐖 (𝒇 ⃗⃗) = − 𝐉∆ 𝛚𝐨 ² AN : W (𝑓⃗) = − × 22,5 × 4,71² ⃗⃗) = −𝟐𝟒𝟗, 𝟔𝐉
⇒ 𝐖 (𝒇
𝟐 2
3° Moment ℳ∆
⃗⃗)
𝐖 (𝒇
W (𝑓⃗) = ℳ∆ 𝜃 Or 𝜃 = 2𝜋𝑛 donc 𝓜∆ =
𝟐𝝅𝒏
249,6
AN : ℳ∆ = − ⇒ 𝓜∆ = −𝟑, 𝟕𝟖𝑵. 𝒎
2𝜋×10,5
Exercice 4
1° Récepteur: dipôle qui consomme plus d’énergie qu’en exige l’effet joule.
2° a- Puissance électrique 𝒫𝑒 recue par le récepteur: 𝓟𝐞 = 𝐔𝐈
b- Puissance utile fournie 𝒫𝑢 : 𝓟𝐮 = 𝐄′𝐈
c- Puissance 𝒫𝑗 perdue par effet joule : 𝓟𝐣 = 𝐫′𝐈𝟐
3° a- Intensité I du courant qui traverse l’électrolyseur
𝐔−𝐄 ′ 4,5−1,5
U = E′ + r′I ⇒ 𝐈= ′ AN: I = ⇒ 𝐈 = 𝟎, 𝟑𝟕𝟓𝐀
𝐫 8
b-* La partie utile est transformée en énergie chimique
* Energie chimique
𝐖𝐜𝐡 = 𝐄′ 𝐈𝐭 AN : Wch = 1,5 × 0,375 × 1 × 3600 ⇒ 𝐖𝐜𝐡 = 𝟐𝟎𝟐𝟓𝐉
c- Rendement en énergie de l’électrolyseur
𝓟𝐮 𝐄′ 1,5
𝛈= = AN : η = ⇒ 𝛈 = 𝟎, 𝟑𝟑𝟑 soit 33,3%
𝓟𝐞 𝑼 4,5

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