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Département de chimie
MOHAMMED LEGSAIER
Encadré par:
2020/2022
Remerciements
D’abord je veux présenter mes sincères remerciement pour tout ce qui ont
participé de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail et en
particulier :
Aux membres du Jury qui ont pris sur leur temps et ont bien voulu accepté de
juger ce modeste travail.
2
Nomenclature :
CaO: Chaux.
CaSO₄: Gypse.
SiO₂: Silice.
Rc : Résistance à la compression.
Rf : Résistance à la flexion.
NF : Norme Française.
NM : Norme Marocaine.
NE : Norme Européenne.
HR : Humidité Relative
3
Sommaire :
RESUME …………………………………………………………………………………………………..………….………6
INTODUCTION ………………………………………………………………………………………………………………14
1. CIMENT ……………………………………………………………………………………………………………14
2. CLINKER …………………………………………………………………………………………………………..17
3. LES AJOUTS ………………………………………………………………………………………………………21
4. L’HYDRATATION DU CIMENT ……………………………………………………………………………24
5. LES CARACTERISTQUE DU CIMENT PORTLAND ………………………………………………..28
III. LES POUZZOLANES …………………………………………………………………………..……………………..31
INTRODUCTION ……………………………………………………………………………………………………………31
1. HISTORIQUE …………………………………………………………………………………………………….31
2. MATÉRIAUX A PROPRIETE POUZZOLANIQUES ………………………………………………..32
2.1 DEFINITION ……………………………………………………………………………………………….32
2.2 TYPES DE POUZZOLANES …………………………………………………………………………..32
2.3 EFFET DES POUZZOULANES ……………………………………………………………………….35
2.4 PROPIETE DE LA POUZZOLANE ………………………………………………………………….36
3. RÔLE POUZZOLANIQUE DES AJOUTS CIMENTAIRE …………………………………………..36
4. ACTIVITE POUZZOLANIQUE ……………………………………………………………………………..37
CONCLUSION ……………………………………………………………………………………………………………….40
INTODUCTION ………………………………………………………………………………………………………………42
4
3.2 MESURE LA SURFACE SPÉCIFIQUE DE BLAINE SSB …………………………………….51
3.3 DÉTERMINATION DU REFUS POUR LES MATIÈRES FINES …………………………..52
3.4 DÉTERMINATION DE LA RÉPARTITION GRANULOMÉTRIQUE …………………….53
3.5 MORTIER NORMALISÉ ………………………………………………………………………………53
3.6 RÉSISTANCE À LA COMPRISSION ET À LA FLIXION …………………………………….55
CONCLUSION ……………………………………………………………………………………………………………….56
INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………………………..58
5
RESUME
6
INTRODUCTION GENERALE:
7
CHAPITRE 1 :
SYNTHÈSE
BIBLIOGRAPHIQUE
8
I. Présentation de LAFARAGEHOLCIM MAROC
1. Historique
-9 centrales à béton
9
3. Activité et implantation :
4. LAFARGEHOLCIM – MEKNES
10
Dates et chiffres clés
1971 : Extension des capacités avec l’installation d'un nouveau four de 650 t/j
et augmentation de la capacité broyage ciment à 650.000t
11
4.2 Organigramme de LAFARGEHOLCIM :
12
Tableau 1.2 : Compositions de différents types de ciment
– Préparation cru.
– Cuisson de la farine.
– Broyage clinker.
– Stockage et ensachage.
13
II. LES COMPOSITIONS, L’HYDRATATION ET LES CARACTERISTIQUES DU
CIMENT
Introduction :
De nos jours, les différents types de liants sont bien connus, en particulier les
ciments, et ils deviennent des produits de plus en plus sophistiqués, adaptés
aux nécessités techniques particulières.
1-Ciment :
1-1-Historique :
En 1817, les travaux du Français Louis Vicat ont permis de déterminer les
proportions de calcaire et de silice nécessaire pour constituer le mélange qui
après cuisson à la température adéquate et broyage, donnera un véritable liant
hydraulique fabriqué industriellement. Quelques années plus tard, en 1824,
l’Ecossais Aspdin dépose un brevet pour la fabrication d’une chaux hydraulique
à prise rapide qu’il appelle commercialement le ciment « Portland » (car la
couleur de son produit ressemble aux célèbres pierres de la péninsule de
Portland située dans la Manche).
1-2-Définition du ciment :
14
Le ciment est un liant hydraulique, il est défini selon la norme [NF EN197-1]
comme un matériau minéral finement moulu qui, gâché avec de l'eau, forme
une pâte qui fait prise et durcit par suite de réactions et de processus
d'hydratation et qui, après durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité
même sous l'eau.
15
- A partir de 800 °C : formation de la Bélite (C2S) et de certaines
combinaisons intermédiaires des aluminates et ferrites.
16
Figure. 2-1 : Le processus de fabrication du ciment Portland.
2. Le Clinker :
Le clinker est composé d’un ensemble de minéraux qui sont obtenus à partir
des réactions entre les constituants des matières premières (calcaire et argile)
sous l’effet de cuisson.
17
2.1. Composition chimique du clinker :
- CaO : Elle est liée sous l’effet des hautes températures avec SiO₂, Al₂O₃,
Fe2O3 pour donner les minéraux de clinker. A l’état libre (chaux libre), elle
provoque un changement de volume du ciment lors de l’hydratation
(expansion). La résistance du ciment augmente en cas d’augmentation du
pourcentage de CaO liée, cependant, la stabilité chimique diminue en milieu
agressif. La teneur de CaO dans le clinker est souvent entre 60% à 67%.
- MgO : Une quantité élevée en MgO non combinée (sous forme de périclase),
provoque l’augmentation de volume de la pâte lors de son hydratation, sa
teneur doit être inférieure à 5%.
- MnO2: Il fait partie du clinker au cas où le laitier de haut fourneau est utilisé
comme matières premières, sa teneur maximale est 1,5%.
18
- Na₂O et K₂O (Alcalis): D’une teneur comprise entre 0,5 et 1%, l’excès en
alcalis provoque la diminution de la résistance du ciment, parce qu’ils
ralentissent l’hydratation des principaux minéraux.
C3S = 4,07 (CaO) – 7,60 (SiO₂) – 6,72 (Al₂O₃) – 1,43 (Fe₂O₃) – 2,85 (SO₃) (I.1)
19
Le module silicique de Kühl est compris entre 1.5 et 5. Une valeur élevée
correspond à une valeur élevée de silice au détriment des agents fondants.
Alors qu’une valeur faible provoque un croûtage excessif dans la zone de
clinkérisation et nuit à la bonne marche du four.
LSF = 100 x CaO / (2.8 x SiO₂ + 1.18 x Al₂O₃ + 0.65 x Fe₂O₃) (I.11)
20
Tableau 2-3. Certains modules chimiques du clinker Portland.
3. Les ajouts :
Afin de réduire son cout de fabrication ainsi que le taux des émissions de
CO₂, le clinker est remplacé par certains matériaux, dites ajouts. L’utilisation
d’un tel ajout se diffère selon le type de ciment voulu et ses performances
visées. Les ajouts peuvent être inertes ou actifs, à leur tour, les ajouts actifs
peuvent être hydrauliques ou pouzzolaniques. La norme NF 197-1 donne la
classification de ces ajouts et des ciments résultants ainsi que les plages de
substitution permises (Tab. 2-4).
21
de l'eau mais, lorsqu'elles sont finement broyées, elles réagissent à
température ambiante, en présence d'eau, avec l'hydroxyde de calcium
dissous, pour former des composés de silicates de calcium et d'aluminates de
calcium générateurs de résistances. La teneur en SiO₂ réactif doit être au moins
égale à 25% en masse.
22
contenir des taux élevés de chaux libre, ce qui provoque l’expansion des
mortiers et bétons.
3.5. Calcaire :
- LL : Calcaire dont le TOC (Total Organic Carbon) est < 0,20 % en masse.
23
Tableau 2-4: Désignation des différents types de ciment en fonction de leur
composition.
4. L’Hydratation du ciment :
L'« Hydratation » est un mot utilisé pour décrire de la manière la plus
générale, l’ensemble des réactions qui interviennent dès que l’on mélange le
ciment avec de l’eau. Il se crée une réactivité en raison de ces liaisons devenues
insaturées par le broyage et plusieurs mécanismes entremêlés ont lieu le plus
souvent simultanément. Comme toutes les réactions chimiques, ces
mécanismes élémentaires qui sont l’adsorption, l’hydrolyse, la dissolution, la
solvatation et la cristallisation, conduisent à l’hydratation du ciment. Celles-ci
obéissent à des lois thermodynamiques et cinétiques [5].
24
dégagement de chaleur est faible mais jamais nul. La durée de cette période
varie entre 2 et 8 heures.
25
ont une structure en feuillets formées de cristaux très petits et mal
cristallisés. La surface spécifique est très élevée (100 - 700 m²/g). La
cohésion des feuillets de CSH est due aux forces de Van Der Walls entre
leurs parties colloïdales
L’autre composant principal dans l’hydratation des silicates tricalciques
est l’hydroxyde de calcium CH (ou Portlandite) qui présente entre 20 à
25% de la masse initiale du ciment complètement hydraté, dans lapâte.
La Portlandite à une morphologie hexagonale prismatique, elle participe
très peu au développement de la résistance. En fait, la présence de la
Portlandite peut être un risque, parce qu'elle est fortement soluble et
susceptible à l’attaque d’acide et de sulfate [6].
Figure 2.3 Un cristal hexagonal de Portlandite (au centre) entouré de gel CSH
[7].
Une fois hydraté, C2S donne aussi des CSH. La réaction est donnée par:
26
aurait comme conséquence plus de résistance. Pour la résistance au jeune âge,
cependant, plus de C3S est nécessaire, parce que sa vitesse de réaction est plus
élevée.
2C3A+C3A.3(CaSO₄.2H₂O)H32+4H→C3A(CaSO₄.2H₂O)H12 (1.4)
27
4-1-4. Hydratation de L’aluminoferrite tétra calcique C4AF :
5-2- Le durcissement :
28
Comme le phénomène de prise, le durcissement est sensible à la température,
ce qui conduit notamment en préfabrication, à chauffer les pièces pour
lesquelles on désire avoir des résistances élevées au bout de quelques heures .
5-4.Finesse de mouture :
Plus la finesse est grande, plus les résistances sont précoces et élevées, mais
par contre, plus les risques de retrait et par conséquent de fissuration ainsi que
d’éventement du Ciment sont accrus.
Les résistances mécaniques des ciments sont déterminées par les essais sur
mortier dit "normal", à 28 jours d'âges en traction et en compression des
éprouvettes (4 x 4 x 16) cm3 . La résistance du mortier est alors considérée
comme significative de la résistance du ciment. Elle dépend de la classe de
ciment et est exprimée en MPa (voir Figure 2-5). Le mortier utilisé est réalisé
conformément à la Norme MN 10.01.005 .
29
Figure.2-5 : Résistance du mortier normal.
30
III. LES POUZZOLANES
1. Historique :
Les Grecs et les romains avaient remarqué que les matériaux de dépôts
volcaniques, lorsqu’ils sont moulus et mélangés avec de la chaux, donnent un
mortier avec une bonne tenue à l’action de l’eau et une résistance mécanique
très élevée .
31
Les Grecs employaient le tuf volcanique de l’île de Santorin, par contre les
romains se servaient d’un tuf volcanique rouge de la région de Naples. Les
romains ont beaucoup plus préféré un type de roche qui se trouve aux environs
de la ville de Pozzuoli, d’où le nom de pouzzolane sous lequel était alors connu
tout matériau ayant des propriétés comparables.
2-1. Définitions :
Par pouzzolane naturelle on désigne au sens strict les pyrolusites, qui sont
des projections des éruptions volcaniques [8]. Les pouzzolanes sont composées
essentiellement de silice (SiO₂) et d’alumine (Al₂O₃). La partie restante contient
de l’oxyde de fer et d’autres oxydes ainsi qu’un pourcentage de chaux (CaO). La
proportion de CaO réactif est négligeable vis-à-vis du durcissement. La teneur
en SiO₂ réactif doit être au moins égale à 25% en masse.
32
Les matériaux pouzzolaniques sont divisés en deux grandes catégories : les
pouzzolanes naturelles et les pouzzolanes artificielles :
a. Verre volcanique :
Il y a lieu de citer les pouzzolanes des roches pyroclastiques meubles
ou à faible cohésion provenant des éruptions volcaniques. Ce type de
roche se trouve dans un état vitreux ou du moins sous une forme
d’instabilité ou de réactivité qui les rend sensibles à l’attaque par
l’hydroxyde de calcium. On mentionne à titre d’exemples : pouzzolane
de SANTORIN, de BALCOL en Italie et de TIMAHDIT au MAROC.
b. Tufs volcaniques compacts :
Elles sont différentes des pouzzolanes de type verre volcanique. Ce sont
les mêmes roches, mais ayant subit des transformations chimiques.
L’altération du verre volcanique dans des conditions hydro-thermiques
se traduit par la formation des minéraux zéolitiques de composition
33
chimique variable. Ce genre de pouzzolane se distingue par une texture
dure et compacte.
a. Cendres volantes :
Les cendres volantes sont le résidu finement divisé résultant de la
combustion de la houille pulvérisée, dans les centrales thermiques. La
première utilisation des cendres volantes comme matériau
pouzzolanique a débuté aux USA en 1937.
On définit trois types de cendres volantes, en fonction de leur teneur en
oxyde de calcium (CaO). Les cendres volantes qui présentent des teneurs
en CaO inférieures à 8%, celles allant de 8% à 20% et celles supérieures à
20%. Le constituant majeur est une phase vitreuse formée de silice et
d’alumine de 50 à 90% [11].
b. Les argiles calcinées :
L’argile calcinée est utilisée dans les constructions en béton
conventionnel, tout comme dans le cas des autres pouzzolanes. Elle peut
être utilisée en remplacement partiel du clinker ou de ciment [12].
Parmi les argiles utilisées pour l'obtention des pouzzolanes artificielles
on cite: la muscovite, l'illite, le schiste et la kaolinite. Le métakaolin est
une poudre de grande surface spécifique obtenue par calcination-
broyage ou broyage-calcination d’une argile composée majoritairement
de kaolinite. Le métakaolin est constitué principalement de particule de
silicate d’alumine amorphe ayant des propriétés pouzzolaniques, il
composé essentiellement de silice SiO₂ et alumine Al₂O₃ réactifs.
Les températures de calcination pour le métakaolin sont comprises
entre 600 °C et 850 °C suivant le degré d’ordre de la kaolinite. Il se
produit une réaction de déshydroxylation du matériau avec une
destruction de la structure cristalline initiale conduisent à une nature
amorphe du matériau. Le métakaolin se présente se forme pulvérulente
ou se forme de suspension.
34
c. Fumée de silice :
Les fumées de silice sont des particules de très petite taille (environ
0,1μm) issues de l’industrie de l’acier. Ces particules sont principalement
composées de silice amorphe (>85%) et présentent des propriétés
pouzzolaniques. Elles permettent aussi de compléter la granulométrie
des ciments et ainsi d’améliorer la compacité du matériau durci et donc
sa résistance mécanique [13].
35
Une très nette amélioration de la résistance du béton aux eaux douces.
2.4. Propriété de la pouzzolane:
Les pouzzolanes sont des roches " acides " ayant des teneurs élevées en silice
et en alumine (entre 70 et 80% pour les deux composants ensemble selon NF
P18-513), puis en fer, en alcalins, en magnésie et en chaux. Leur influence dans
une matrice cimentaire peut être constatée à travers deux volets:
Propriétés Chimiques :
Les ajouts cimentaires (actifs) réagissent avec cette chaux libérée par
l’hydratation du ciment pour donner des C-S-H, véritable liant contribuant à
l’augmentation des résistances mécaniques du matériau. L’idéal est d’avoir une
ultrafine à grande cinétique de réaction, avec des grains lisses (à défloculation
36
facile) et à très forte activité pouzzolanique [CHA 10] Les réactions
pouzzolaniques sont les suivantes :
4. Activité pouzzolanique:
37
A partir de cette définition, on distingue trois catégories d’essais qui, en
premier lieu caractérisent l’existence de la réaction pouzzolaniques, et en
second lieu, mettre en évidence les produits d’hydratation aux propriétés
liantes et leur influence sur les caractéristiques mécaniques.
a. Méthode chimique :
Test de Chapelle
38
Figure 3-3. Montage de l’essai chapelle [NF P 18-513].
b. Méthode mécaniques :
39
CONCLUSION :
Vu que l’effet pouzzolanique pouvait être obtenu non seulement à partir des
matériaux naturels notamment d’origine volcanique et d’origine sédimentaire
mais aussi à partir de matériaux artificiels tels que : cendres volantes, laitiers de
hauts fourneaux, fumée de silice et autres, la pouzzolane en générale, se définit
comme étant un ajout minéral actif d’origine naturelle ou artificielle, riche en
silice et en alumine.
Les pouzzolanes naturelles sont des produits émis essentiellement par une
lave vitreuse. On peut citer comme produit provenant généralement d’une lave
vitreuse, les formations volcaniques.
• préserver l’environnement.
40
CHAPITRE 2 :
Matériaux, formulation et
méthodologie d’essais
41
Introduction :
Nous avons effectué une série d’essais physiques, et mécaniques sur les
matériaux étudiés et sur les mortiers élaborés à partir de ces derniers. Ces
essais étaient effectués dans le laboratoire de contrôle qualité de Lafarge
suivant la condition :
1-Matières Premières
- Pouzzolane.
- Clinker.
- Gypse.
- Calcaire.
- Adjuvant ( SIKA ).
1-1-La pouzzolane.
La pouzzolane naturelle utilisée dans tous les essais est sous forme d’une
poudre résultante de concassage ; étuvés pendant 12 heures à une
42
température de 100°C afin d’éliminer l’humidité existante dans la pouzzolane,
ensuite broyées très finement.
Echantillon PàF (%) SiO₂ Al₂O₃ Fe₂O₃ CaO MgO SO₃ K₂O Na₂O P₂O₅ TiO₂ Mn₂O₃
PZZ 2,04 39,82 11,56 13,41 12,1 12,12 0,03 1,32 2,77 0,96 2,85 0,23
1-2 Le clinker :
Constituant Pourcentage
C2S 14,50
C3S 57,95
C3A 8,95
C4AF 9,45
Tableau 4-3 : composition minéralogique de clinker
1-3 Le gypse :
43
Le rôle principal de gypse :
- Régulateur de prise.
1-4 Calcaire :
44
Elément SiO₂ Al₂O₃ Fe₂O₃ CaO MgO SO₃ K₂O NaO₂ P₂O₅
Massique
%
Calcaire 6.837 1.795 0.721 49.063 0.757 0.090 0.063 0.021 0.084
45
Préparatifs :
46
CPZ45(B)1 CPZ45(B)2 CPZ45(B)3 CPZ45(B)4 CPZ45(B)5
Dans cette étude, nous avons fait varier le pourcentage de la pouzzolane dans
le ciment par la méthode de substitution (remplacement partiel du clinker par
pouzzolane) afin d’étudier son effet sur les propriétés physico-chimiques du
ciment confectionné avec l'addition minérale et le comportement mécanique
du mortier.
47
Figure 4-4 : Appareil de Fluorescence X (FX).
Mode opératoire :
48
Le verre obtenu est refroidi jusqu’ à ce que la perle se détache du
moule, puis la perle démoulée est laissée jusqu’ à l’équilibre avec la
température ambiante.
En dernière étape, on procède à l'analyse par fluorescence X en utilisant
le programme correspond à l'échantillon à analyser.
But:
Préparation des pastilles du ciment pour déterminer sa composition
chimique
Équipement :
- Balance de précision ;
- Broyeur ;
- Presse ;
- Concasseur HERZOG
- Anneau ;
- Spatule.
Mode opératoire :
49
- Remplir doucement l'anneau et faire étaler la matière sur la totalité de
la surface ;
- Presser à 200 KN (réglage de la presse actuelle) pendant 40s sans mettre
de papier entre la matière et le vérin d'appui ;
- Nettoyer le fond de la pastille avec le pinceau pour la pollution de
l’appareil FX.
50
3-2. Mesure la surface spécifique de Blaine SSB [NM 10. 1.005] :
BUT :
MODE OPERATOIRE :
m = v (1- e )
e : la porosité e= 0.500 ;
51
- Noter la surface spécifique de Blaine affichée sur l’écran
52
Vérifier le bon fonctionnement de l’alpine.
53
Dans le but de suivre l'effet des différents ajouts sur les mortiers normalisés,
des éprouvettes contenant un mélange de ciment et pouzzolane naturelle ont
été coulées selon la norme NM 10.01.005 :
Mode opératoire :
54
Figure 4-11:Malaxeur semi-automatique de mortier Figure 4- 12:Eprouvette prismatique (4x4x16)
cm³
55
jusqu’à sa scission. La partie supérieure de l’éprouvette béton subit une
compression et la partie inférieure une traction.
CONCLUSION:
Dans cette partie, nous avons exposé les différentes méthodes d’analyses
(chimiques, physiques et mécaniques) utilisées pour la caractérisation des
matériaux, des mortiers normalisés étudiés dans le cadre de cette recherche. Il
est à noter que ces méthodes d'essai sont basées, pour la plus part des cas, sur
les normes marocaines (NM) et Françaises (NF) utilisées dans le domaine de
l'industrie cimentaire.
56
CHAPITRE 3:
RESULTATS ET
INTERPRETATION
57
Introduction :
Résultats et analyses
Élément PàF SiO₂ Al₂O₃ Fe₂O₃ CaO MgO SO₃ K₂O Na₂O P₂O₅ TiO₂
CPZ 31% 3,22 25,45 7,00 6,14 47,17 4,46 3,01 0,77 0,89 0,34 1,06
CPZ 34.5 % 3,43 26,27 7,30 6,55 45,22 4,88 2,89 0,80 0,96 0,38 1,17
CPZ 38% 3,37 26,92 7,52 6,92 43,26 5,30 2,79 0,81 1,05 0,41 1,26
CPZ 41.5% 3,33 27,79 7,79 7,39 40,86 5,75 2,75 0,85 1,18 0,45 1,38
CPZ 45 % 3,82 27,87 7,82 7,62 38,99 5,90 2,78 0,86 1,38 0,47 1,43
58
2. Influence des pouzzolanes sur la surface spécifique (SSB) des ciments :
Tableau 5-2. Variation de la surface spécifique SSB des ciments en fonction des
pourcentages de pouzzolane .
5600
5500
5400
5300
Blaine cm2/g
5200
5100
5000
4900
4800
4700
CPZ 31% CPZ 34,5% CPZ 38% CPZ 41,5% CPZ 45%
Taux d’ajout de pouzzolane
%
59
Dans cette figure nous remarquons une augmentation de la surface
spécifique avec l'augmentation du pourcentage de la pouzzolane dans le
ciment c’est –à-dire que les grains de la pouzzolane sont très fin.
Mf=4,14g
Mf=4,47g
Mf=5,09g
Mf=5,72g
Mf=6,30g
Tableau.5-3 : Refus.
60
REFUS 45µm
30
25
POURCENTAGE %
20
15
REFUS 45µm
10
0
CPZ 31% CPZ 34,5% CPZ 38% CPZ 41,5% CPZ 45%
61
Figure 5-3.la répartition granulométrique du ciment témoin (CPJ45) et des
ciments pouzzolaniques .
Dans cette figure nous remarquons que les courbes du ciment témoin et
des ciments pouzzolaniques sont presque identique.
62
Type du ciment RC2J(MPa) RC7J(MPa) RC28J(MPa)
RC (Mpa)
60
CPZ 31%
50 CPZ 34,5%
CPZ 38%
40 CPZ 41,5%
CPZ 45%
30
Puissance (CPZ 31%)
Puissance (CPZ 34,5%)
20
Puissance (CPZ 34,5%)
63
D’après cette figure on remarque que La résistance à la compression
diminue considérablement avec l’augmentation du pourcentage d’ajout au
jeune âge.
64
Conclusion Général
Les ciments aux ajouts minéraux sont de plus en plus utilisés pour la
confection des matériaux cimentaires pour plusieurs raisons, soit écologiques,
économiques pour améliorer certaines propriétés à l’état frais ou durci.
65
Références :
[1] : Moussa HAMIDI. « Élaboration d’un éco-ciment composé à base d’un ajout andésitique brut et
activé ». Thèse de Doctorat, Université d’Oran, 2014.
[2] : www.groupglobalcompany.com/ggf/tipos-a.../production-de-ciment.
[3] : kennouche.e-monsite.com/medias/.../cours-les-liants-hydrauliques-1.
[4] : G. DREUX & J. FESTA «Nouveau guide du béton et de ses constituants». 8ème Edition. Eyrolles.
Mai 1998.
[5] : Regourd M, « L’hydrations Du Ciment Portland » Revue Des Matériaux De Construction, Pesses
De L’école, Nationale Des Pots Et Chasés P 193-221.1982.
[6] : Kiran Pokkuluri « Effect Of Admixtures, Chlorides, And Moisture On Dielectric Properties Of
Portland Cement Concrete In The Low Microwave Frequency » Thesis Submitted To The Faculty Of
The Virginia Polytechnic Institute And State University In Partial Fulfillment Of The Requirements For
The Degree Of Master Of Science In Civil Engineering 1998.
[9] : Kittel, 1972 Introduction à la physique de l’état solide. Paris : Dunod, 350p.
[11] : Nabil Bouzoubaâ et Simon Foo « Utilisation De Cendres Volantes Et De Laitier Dans Le Béton :
Guide Des Règles De L’art » Laboratoire De La Technologie Des Matériaux, Canada, 2005.
[12] : Steven H. Kosmatka, Beatrix Kerkhoff, William C. Panarese Normand F. MacLeod et Richard J.
[13] : Dreux .G & J. Festa «Nouveau Guide Du Béton Et De Ses Constituants». 8ème Edition. Eyrolles.
Mai 1998.McGrath « Dosage et contrôle des mélanges de béton » 7ème édition canadienne 2004.
66
[15] : Massaza F, chimie des additions pouzzolaniques et ciments mélangés, II cémenta, 1976, 73, vol
1, p 3-38.
[16] : essai de pouzzolanicité pour le contrôle des ciments pouzzolaniques, Recommandation ISO R
863 Genève 1968.
[17] : G. Habert, N. Choupay, J.M. Montel, D. Guillaume, G. Escadeillas. «Effects Of The Secondary
Minerals Of The Natural Pouzzolans On Their Pozzolanic Activity». Cement And Concrete Research, V
38, 2008, P 963–975.
[18] : ASTM C618, Specification for Coal Fly Ash and Raw or Calcined Natural Pozzolan for Use in
Concrete
[19] : NM 10.01.005
[20] : NF P 15-467
[21] : NF P 18-513
[22] : NF EN 197-9
67