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i
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Présenté par :
ANDRIANAVALONA Radomanjaka Ando Ny Aina
Le 04 Octobre 2016 à 8h30
Devant la commission d‟examen composé par :
iii
REMERCIEMENTS
« Ecoutez, mes fils, l‟instruction d‟un Père et soyez attentif, pour connaitre l‟intelligence : car je vous
donne un bon savoir : Ne rejetez pas mon enseignement. (Conseil d‟un père) Pr 2 ; 3.1-2 »
Ce travail a été effectué au sein du laboratoire de la Société Jirama Mandroseza précisément dans la
station M1 sous la direction de Mr ANDRIAMIALY Faralahy Lalaina, Responsable Analyse Physico-
chimique et Mr RANDRIAMANAMBOLA Andriatiana Responsable Analyse Microbiologie ainsi
que de mon encadreur Professionnel Mr Solofonantenaina Roland RAKOTONANDRAINA Chef de
Département du système de Production Eau.
Je voudrais remercier tous ceux qui ont contribué d‟une manière ou d‟une autre au bon déroulement
de mon stage de Master II au sein de la Société Jirama Mandroseza.
J‟aimerais remercier de tout cœur ma famille pour leur soutien, financier et matériel durant mes études
et tout au long de la préparation de ce travail.
Je n‟oublierai jamais de remercier tous mes amis et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce
mémoire.
i
TABLE DES MATIERE
REMERCIEMENTS........................................................................................................................................................... I
GLOSSAIRE................................................................................................................................................................... IV
INTRODUCTION ............................................................................................................................................................ 1
CONCLUSION .............................................................................................................................................................. 41
ANNEXES ...................................................................................................................................................................... C
I. LA COAGULATION-FLOCULATION........................................................................................... 4
I.1 LES SUSPENSIONS COLLOÏDALES ............................................................................................... 5
I.2 THEORIE DE LA DOUBLE COUCHE .............................................................................................. 5
I.2.1 Théorie de Helmholtz ........................................................................................................... 5
I.2.2 Théorie de Gouy-Chapman .................................................................................................. 6
I.2.3 Théorie de Stern ................................................................................................................... 6
I.3 MECANISMES DE DESTABILISATION DES SUSPENSIONS COLLOÏDALES PAR LA COAGULATION: .. 7
I.4 LES ETAPES DE L‟AGREGATION ................................................................................................. 8
I.5 LES COAGULANTS ET FLOCULANTS ......................................................................................... 10
I.5.1 Les coagulants et les floculants chimiques......................................................................... 10
I.5.2 Les coagulants de type sels métalliques ............................................................................. 11
I.5.3 Les coagulants de type sels métalliques polymérisés ......................................................... 13
I.5.4 Les coagulants d’origine naturelle..................................................................................... 15
I.6 LE CHITOSANE ........................................................................................................................ 18
I.7 ETUDE DE LA STATION, CAS DU MANDROSEZA [1] .................................................................. 20
I.7.1 Source d’alimentation d’eau du Mandroseza .................................................................... 20
I.7.2 Procédé de traitement utilisé par la Société Jirama .......................................................... 21
I.7.2.1 Le prétraitement ........................................................................................................... 21
I.7.2.2 Le traitement proprement dit de la station de Mandroseza .......................................... 22
ii
III. METHODOLOGIES D‟ANALYSES ...................................................................................... 25
III.1 DETERMINATION DU TAUX OPTIMUM ...................................................................................... 25
III.2 ANALYSE DES ECHANTILLONS AVANT ET APRES LE JAR TEST ................................................. 25
III.2.1 Analyse physico-chimique simple ................................................................................... 25
III.2.1.1 La turbidité................................................................................................................... 25
III.2.1.2 La température ............................................................................................................. 26
III.2.1.3 La conductivité ............................................................................................................ 26
III.2.1.4 Le pH ........................................................................................................................... 27
III.2.2 Analyse microbiologie ..................................................................................................... 27
iii
GLOSSAIRE
Adsorption : Elle est définit par la propriété de certains matériaux de fixer à leur surface des
molécules (gaz, ions métalliques, molécules organiques, etc.) d'une manière plus ou moins
réversible.
Agrégat : c‟est l‟assemblage ; masse produit par la réunion des divers parties adhérentes entres
elles ; qui ont été agglutinées ensemble pendant leur formation.
Colloïdes : Mélange d‟un liquide et d‟une suspension de particule solides de si petites tailles qu‟elles
se répartissent de façon homogène. Le mélange peut rester liquide ou prendre la consistance d‟une
pâte ou d‟un gel.
Floculation : C‟est la formation de flocons à partir de particules dissoutes sous l‟action d‟un produit
chimique.
iv
LISTE DES FIGURES ET PHOTOS
Figure 3 : Énergie d’interaction entre deux particules lipophiles en fonction de la distance depuis la
surface de la particule [9] ...................................................................................................................... 8
Figure 4: Emprisonnement des particules dans les flocs pendant la décantation ................................. 9
Figure 9 : Diagramme de la variation des paramètres après traitement par chitosane ........................ 33
Figure 11 : Diagramme de la variation des paramètres après traitement par SA avec chaux ............. 34
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Certains matériaux ou organismes avec leur dimension et l‟ordre de grandeur du temps .. 5
Tableau 3: Suivi des paramètres de qualité de l'eau en fonction du taux en polymère organique [15]
............................................................................................................................................................. 15
Tableau 18 : comparaison des résultats par rapport aux revues bibliographiques .............................. 39
vi
LISTE DES ABREVIATIONS
EB : Eau brute
IN: Incomptable
SA : sulfate d‟alumine
pH : potentiel hydrogène
pZ : potentiel Zéta
vii
LISTE DES ANNEXES :
viii
INTRODUCTION
L‟eau est parmi les richesses naturelles, l‟une des merveilles du monde. L‟eau nous donne de
l‟énergie et tient une grande place pour l‟hygiène. L‟analyse approfondie montre que dans sa
qualité se cachent des impuretés qui sont des polluants et des micropolluants que l‟on doit
éviter des risques sur la santé pour sa consommation. D‟après les données de la Banque
Africaine de Développement (BAD), 71% de la population de Madagascar n‟ont pas d‟accès à
l‟eau potable [1].
Par ailleurs, On dit que l‟eau est potable lorsque sa consommation n‟a pas de danger pour la
santé humaine. La qualité de l‟eau est donc prioritairement une exigence de santé. A
Madagascar, la Société JIRAMA tient une grande place pour assurer le traitement d‟eau de
consommation et de distribution d‟eau potable.
C‟est la raison pour laquelle, ce thème a pour finalité de mettre en valeur la qualité de l‟eau,
de tester des nouveaux réactifs pour la production de l‟eau potable.
Pour répondre alors à ces questions, notre ouvrage se divise en trois grandes parties.
1
La deuxième partie se consacrera sur les matériels et méthodes pour le traitement de l‟eau
pour le cas de Mandroseza. Cela consiste à la description de la zone d‟étude et les
méthodologies d‟analyse de l‟eau de consommation;
Dans la troisième partie, on abordera les résultats obtenus lors des expérimentations;
Pour terminer, on fera une étude comparative des réactifs utilisés et avec les résultats de la
littérature.
2
PARTIE I
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
3
I. LA COAGULATION-FLOCULATION
Généralités
La coagulation est la déstabilisation des particules colloïdales et formation des micromicelles
constituées d‟hydroxydes métalliques et des colloïdes. C‟est aussi l‟ensemble des
phénomènes physico-chimiques amenant une suspension stable de particules de très petite
taille en solution - les colloïdes - à se séparer en deux phases distinctes [2].
La floculation est le rassemblement des micromicelles sous forme séparable de la phase
aqueuse. De même que c‟est aussi l‟ensemble des phénomènes physico-chimiques menant à
l'agrégation de particules stabilisées pour former des flocs. Ce phénomène est réversible, c'est
à dire que l'on peut casser ces agrégats, par exemple en agitant fortement le liquide, pour
retrouver la solution de colloïdes initiale [2].
Celle-ci facilite l‟élimination des Matières en Suspensions (MES) et des colloïdes en les
rassemblant sous forme de flocs dont la séparation s‟effectue par décantation, flottation et/ou
filtration ; qui est représenté sur la figure 1. C‟est donc un traitement physique qui permet
d‟éliminer tous ou une partie des polluants des effluents notamment les fractions particulaires
inertes ou vivantes [3].
La déstabilisation des entités en suspension passe par des phénomènes d‟adsorption, expliqués
par la théorie de la double couche. Elle explique comment les colloïdes sont traités par
coagulation [3].
4
I.1 Les suspensions colloïdales
Dans le tableau 1 sont répertoriés certains matériaux ou organismes avec leur dimension et
l‟ordre de grandeur du temps nécessaire pour que, sous la seule influence de leur poids, ces
particules parcourent un mètre d‟eau à une température de 20 °C [5].
particule
Type de particule Temps de décantation Surface spécifique
mm m pour 1 m d’eau m2.m-3
En générale, les colloïdes sont chargés négativement. Afin de les neutraliser, il faut des ions
positifs présents dans l‟eau brute ou ajoutés pour attirer et former une couche autour du
colloïde. Il existe plusieurs théories pour expliquer ce phénomène [6].
Cela consiste à ce qu‟une couche d‟ions positifs recouvre totalement la surface du colloïde et
assure la neutralité de l‟ensemble ; couche fixée [2,6].
L‟équation de Helmholtz est défini par :
u=
u : Vitesse electrophonétique
: Mobilité electrophonetique
5
I.2.2 Théorie de Gouy-Chapman
Dans cette théorie, la répartition de la couche d‟ions positifs est autour du colloïde ; la
neutralité est obtenue à une plus grande distance ; couche diffuse [7].
γ= - E2+ constant
Avec
Celle ci combine les deux théories précédents et considère la formation d‟une double couche :
premièrement formation d‟ions du liquide mais adhérente au colloïde, seconde la diffusion
dans le liquide environnant. Comme illustré par la figure 2, le potentiel subit une première
chute significative dans la couche fixée, puis diminue plus lentement à mesure que la distance
augmente jusqu‟à son annulation au point A ; point isoélectrique [5].
I : Particule colloïdale
II : Couche adhérée de Stern
III : Couche diffuse de Gouy-Chapman
Φ : Potentiel total à l'interface
Φo : Potentiel différentiel dans la couche adsorbée
pZ : Potentiel zéta
6
Un colloïde se caractérise par deux potentiels:
pZ = * me
Le potentiel zêta reste négatif comme la charge générale des colloïdes. Il donne le niveau de
l‟interaction mutuelle des colloïdes et se mesure par électrophorèse [5].
Les colloïdes sont chargés négativement. Étant de même signe, deux particules colloïdales se
repoussent. Elles sont soumises à deux types de force de directions opposées.
• Force de répulsion électrostatique FR, liée aux charges superficielles des colloïdes et
donc à leur potentiel zêta (pZ).
7
L‟énergie totale d‟interaction (E) entre les particules colloïdales est la somme de l‟énergie
répulsive ER due au potentiel électrique et l‟énergie attractive EA représenté par la figure 3. E
et F sont des grandeurs proportionnelles [5].
Premièrement, la coagulation est la déstabilisation des particules colloïdales par addition d‟un
réactif chimique. Le coagulant apporte au milieu des cations multivalents, libres ou liés à une
macromolécule organique. Ensuite, ces cations sont attirés et adsorbés sur la couche de Stern.
Le potentiel zêta s‟annule avec la neutralisation de toutes les charges avoisinantes. Enfin, le
coagulant doit se disperser dans l‟eau pour obtenir une bonne répartition homogène avant
toute précipitation d‟hydroxyde. Cela nécessite une forte agitation en un temps court, en
d‟autres termes, l‟utilisation d‟un gradient de vitesse très élevé G [3].
G= ( = K(
8
Figure 4: Emprisonnement des particules dans les flocs pendant la décantation
La figure ci dessus montre l‟agrégation qui se fait à travers trois phénomènes successifs qui
sont l‟hydrolyse ; avec formation des radicaux hydroxydes métalliques, la coagulation et la
floculation. Quand les particules préalablement déchargées s‟agglomèrent en microflocs par
partage, soit par les hydroxydes résultant de l‟hydrolyse du coagulant minéral, soit par les
macromolécules de polyélectrolytes cationiques, on parle de floculation. En effet les
microflocs s‟agrègent en flocons plus volumineux et décantent. Il arrive qu‟un adjuvant de
floculation soit ajouté.
L‟agrégation successive des particules est régie par des phénomènes de transport de la
floculation : Il y a la floculation péri cinétique liée à l‟agitation brownienne, où toutes les
particules ont la même énergie cinétique et donc les plus petites ont les vitesses les plus
élevées, d‟où une plus grande probabilité de rencontre [4].
=-α [( ) n 2]
9
La floculation orthocinétique est liée à l‟énergie mécanique dissipée dans la zone de
floculation. Elle permet donc d‟obtenir un floc volumineux et séparable. La loi décrivant est
fonction du régime d‟écoulement.
En régime turbulent, = - K n2 d3 G
Plusieurs coagulants et floculants sont utilisés pour les traitements de l‟eau, mais de quelques
types sont sites si dessous :
10
I.5.2 Les coagulants de type sels métalliques
Ce type de coagulants peut être utilisé pour traiter des eaux usées industrielles et domestiques,
mais son applicabilité s‟étend aussi à plusieurs autres domaines : réduction adoucissement de
l‟eau, enlèvement des métaux lourds dans l‟industrie métallurgique, enlèvement des huiles et
des graisses, enlèvement du phosphate des eaux de lavage et de d‟autres type d‟effluent, etc
[3]. Ces agents chimiques sont donc d‟excellents outils pour réaliser le polissage et la
récupération des matières particulaires [4]. Plusieurs sels métalliques sont utilisés dans le
domaine du traitement des eaux usées, voici un aperçu des principaux [8].
La dose nécessaire en clarification d‟eau de surface est 5 à 150 g. m-3 de réactif commercial
FeO4, 7 H2O. En traitement d‟eaux résiduaires, il faut 100 à 400 g. m-3 de réactif commercial
FeSO4, 7H2O [10].
Dans les eaux aérées, l‟hydroxyde ferreux s‟oxyde en hydroxyde ferrique selon la réaction
chimique suivante
Alun - Al2(SO4)3
Il est utilisé pour réduire la dureté ainsi que la charge en phosphate des eaux usées. En
solution, il réagit avec les composés alcalins présents (carbonate, bicarbonate et hydroxyde)
ou le phosphate pour former un sel d‟aluminium insoluble [4]. C‟est le produit le plus utilisé.
Ce coagulant, une fois introduit dans l'eau, forme des produits d‟hydrolyse qui déterminent
l'efficacité de la coagulation. Par exemple, lorsque l'alun est utilisé, plusieurs radicaux
hydroxyde alumineux monomères ou polymères sont formés. Ces produits complexes ont une
solubilité qui varie avec le pH.
11
Dans le cas de l'alun, les réactions suivantes décrivent la formation de la précipitation [9] :
Le chlorure ferrique est obtenu par synthèse de la réaction, en forme du Liquide de gris
foncé à marron [5]. L‟utilisation en grande quantité de ce réactif est très importante pour
assurer la décantation de l‟eau. Le réactif est souvent accompagné d‟un adjuvant.
12
Sa concentration en essai est de 10g/l. L‟utilisation de ce réactif est peu efficace mais celui est
remplacé par le sulfate d‟alumine.
Comme mentionné précédemment, les coagulants de type sels métalliques polymérisés sont
de plus en plus utilisés en Orient et en Europe de l‟Est. Il existe plusieurs coagulants de ce
type, notamment ceux à base d‟aluminium et ceux à base de fer.
Le produit est un dérivé à base de sulfate d‟aluminium. C‟est un réactif peu compliqué pour
la fabrication, mais le PolyAluminium est très efficace pour assurer l‟élimination de la
concentration des polluants dans l‟eau très coloré. Son degré de cationique peut permettre
l‟amélioration de l‟élimination des particules et des Matière Organique dans certaine
application [12,13]. Le traitement de l‟eau se fait par traitement physico-chimique.
D‟après Isabelle BAUDIN Angélique FABRE sur l‟Optimisation des procédés de clarification
: Utilisation des polymères cationiques, le réactif considéré la plus efficace en le comparant
avec un autre réactif polymère le EpiDMA. Cette étude montrer l‟intérêt de l‟utilisation des
polymères cationiques pour le traitement en coagulation et de les comparés aux autres réactifs
naturels. Le procédé de la préparation du réactif se fait tout d‟abord, le monomère DADMAC
est obtenu par réaction entre un chlorure d‟allyle et une diméthylamine. Cette réaction de
polymérisation est limitée par la réactivité du chlorure d‟allyle et conduit à la formation d‟un
monomère de masse moléculaire faible à moyenne.
13
Par cyclo-polymérisation du monomère DADMAC, deux structures de PolyDADMAC sont
obtenues :
Figure 5: PolyDADMAC
- coagulant pour le traitement de l‟eau potable agréé en France, aux USA, en Amérique de
Sud, en Grande-Bretagne, en Russie, en Corée et en Chine
L‟emploi de polymères cationiques semble conduire à la formation d‟une quantité plus faible
de THM que l‟utilisation de SA seul car ils permettent une élimination de la MON en amont
de la chloration supérieure à celle du Sulfate Alumine [10].
Pour déterminer le taux de traitement, il faut pratiquer le Jar-Test défini dans les protocoles
opératoires de référence établis par le CIRSEE :
Les essais suivants ont été réalisés pour un remplacement total du SA par les polymères
organiques. Les taux de substitution testés vont de 1/20 à 1/5 pour la solution commerciale de
PolyDADMAC et de 1/16 à 1/4 pour la solution commerciale d‟EpiDMA soit des taux de
matière active allant de 1/50 à 1/10. Le résultat obtenu est portés par le Tableau 3.
14
Tableau 3: Suivi des paramètres de qualité de l'eau en fonction du taux en polymère organique
[15]
Selon certaines études, les coagulants à base d‟aluminium, de fer et même les polymères
synthétiques présentent un désavantage important. Leur toxicité est probante pour
l‟environnement [3]. Cela a donc poussé quelques chercheurs à investiguer la possibilité
d‟utiliser des composés d‟origine naturelle pour réaliser le procédé de coagulation-floculation
[16]. Historiquement, les coagulants d‟origine végétale et animale sont apparus bien avant les
coagulants synthétiques comme les sels chimiques. Des manuscrits anciens en provenance de
l‟Inde rapportent que les graines de nirmali, une espèce d‟arbre, étaient utilisées pour clarifier
l‟eau de surface, il y a 4000 ans de cela. Cependant, un manque de connaissances
scientifiques au niveau de leurs mécanismes de fonctionnement et de leur efficacité a ralenti
les recherches réalisées sur ces coagulants [6].
D‟autres études documentent l‟utilisation d‟une gomme faite à base de graines d‟Ipomoeadasy
sperma comme agent coagulant dans le traitement des eaux usées de l‟industrie du textile. Ces
produits d‟origine naturelle semblent être des alternatives envisageables pour remplacer
l‟alun, le chlorure ferrique ou les polymères à base d‟aluminium en raison de leur
biodégradabilité, leur coût peu élevé et de leur non toxicité pour l‟homme et l‟environnement.
15
Les paramètres qui affectent le plus le rendement de ce genre de coagulant sont le pH et la
dose utilisée [9]. Dans les cas des floculant minéraux, le principal agent floculant d‟origine
minérale employé dans le domaine du traitement des eaux est la silice activée. Ce composé
offre de bons rendements lorsqu‟il est associé au sulfate d‟aluminium en eau froide. Un
inconvénient accompagne l‟utilisation de la silice, elle doit être préparée juste avant son
utilisation, vu sa faible stabilité. Pour les polymères d‟origine biologique, comme les alginates
de sodium [14] : Ce sont des extraits de l‟acide alginique, un composé provenant d‟algues
marines. Ces produits sont particulièrement employés en combinaison avec les sels ferriques,
mais peuvent donner de bons résultats avec les sels d‟aluminium [18]. L‟alginate de sodium,
est soluble dans l‟eau pour des valeurs de force ionique faibles. Lorsque la salinité du milieu
augmente, la solubilisation du polyanion est compromise. L‟addition de sels tels que le
chlorure de potassium va progressivement diminuer la solubilité de l‟alginate dans l‟eau
jusqu‟à la séparation de phases [19]. Cela implique que la présence de sels dans l‟eau peut
avoir une forte influence sur la cinétique de solubilisation des alginates. Ceci est d'autant plus
vrai dans le cas des ions di-ou multivalents qui vont non seulement augmenter la force ionique
totale du système, mais aussi être capables de provoquer une agrégation à grande échelle des
chaînes polymères ; formation d‟un réseau pouvant aboutir à une séparation de phases, voire à
la formation d‟un hydrogel [13].
-3,2 g de Synperonic A50 sont ajoutés à 16,59g d‟eau. Le tout est mélangé par agitation
magnétique jusqu‟à solubilisation complète du tensioactif dans l‟eau (solution limpide)
16
-10,6g d‟EGBE ( 2-butoxyéthanol) sont ajoutés. Le mélange est homogénéisé par agitation
magnétique jusqu‟à obtention d‟une solution limpide.
- 4,5g d‟alginate sont incorporés progressivement dans 100mL d‟eau (4,3% massique).
L‟agitation peut être magnétique ou effectuée à l‟aide d‟une pâle (plus rapide), jusqu‟à
solubilisation complète de l‟alginate. Finalement, la totalité de la solution A est versée très
lentement dans 69,61g de solution B. Il est nécessaire d‟ajouter progressivement la
formulation détergente à la solution d‟alginate et non l‟inverse, afin d‟éviter d‟utiliser les
alginates dans un milieu trop fortement concentré en principes actifs. La concentration finale
des alginates dans le mélange obtenu est de 3% massique. Le pH de la solution a été mesuré et
est égal à 6,33 (à 21°C) [19]. La composition massique de cette formulation est donnée dans
le Tableau 4 suivante :
Turbidité (NTU)
Initiale Finale
Eau huileuse 254 1.6
17
Avec la variation de concentration en fonction de la viscosité se représente comme suit :
3
2,5 concentration de alginate en g/l
Viscosité (Pa.s)
2
1,5
1
0,5
0
0 20 40 60
Concentration
(g/l)
Amidons :
Qui sont obtenus de la pomme de terre, du tapioca ou d‟autres végétaux, ces polymères de
glucopyranose non linéaires ramifiés sont utilisés de préférence avec les sels d‟aluminium [9].
Autre composés : Plusieurs polysaccharides naturels ont des propriétés floculantes (cellulose,
gommes, tanins, xanthanes), mais ils sont très peu utilisés dans le traitement des eaux [20].
I.6 Le chitosane
18
La formule semi-dévéloppé se présente comme suit :
Quelques résultats sont motionnés ci dessous durant l„utilisation de réactif chitosane avec ou
sans présence de SA [8].
19
Le tableau précédent montre que l‟utilisation de réactif chitosane sans présence du SA est plus
efficace par rapport à celle qui s‟additionne avec le SA.
La concentration utilisée est de 10g/l avec V= 42ml pour le traitement d‟eau résiduelle de 105
NTU.
Plusieurs études démontrent que le chitosane semble être un agent coagulant et floculant la
plus efficace dans le traitement des eaux usées industrielles. Le chitosane peut être utilisé seul
ou en combinaison avec d‟autres coagulants, tels les sels métalliques d‟aluminium ou de fer.
Le réactif chitosane adsorbe quelque quantité du colorant [9]. La quantité d‟adsorption
diminue lorsque la masse d‟adsorbant augmente [14]. Ceci peut être attribué au recouvrement
des sites d'adsorption, qui mènent à une diminution de superficie adsorbant totale disponible
et à une augmentation de longueur de trajet de diffusion [10].
-L’eau de pluie, qui est une eau douce de pH = 6 et de température ambiante. Ce qui est idéal
pour les plantes. Elle n‟est pas exempte de pollution, en traversant l‟atmosphère, l‟eau se
charge d‟élément indésirable. Ce qui participe également à la pollution des sols au moment de
l‟arrosage ;
- Les eaux de surface, qui sont les eaux de rivière et des ruisseaux. Elles se trouvent à la
bonne température. Leur pollution varie énormément ;
20
- Les eaux souterraines, qui sont les eaux de sources, c‟est-à-dire une sortie de nappe
phréatique ou une résurgence de rivière souterraine ou alors un puits. Sa nature est très
variable (elle peut être claire ou très douce). Les sources sont plus ou moins polluées selon les
régions ou l‟agriculture.
Les réactifs utilisés lors de l‟essai sont : le réactif chitosane, la SA accompagné ou/non par
l‟adjuvant chaux. La méthodologie expérimentale des réactifs se fait par étape en suivant les
procédures détaillées.
Le traitement d‟eau de la JIRAMA est pareil de tous les traitements d‟eau de surface dont il y
a le prétraitement ensuite le traitement proprement dit. L‟eau à traiter est celle du lac
Mandroseza. Puis, l‟eau brute est captée à l‟aide des pompes vers la station de traitement où
on verse les produits de réactifs (la société a choisi le sulfate d‟alumine, la chaux et
l‟hypochlorite de calcium comme réactifs). Ensuite, l‟eau traitée va être stockée dans les
citernes et enfin transportée vers les réservoirs de la ville.
I.7.2.1 Le prétraitement
Dégrillage : auprès de cette station, on trouve des grilles sur le barrage dans le but d‟arrêter
les grosses matières et les déchets venant de la rivière
21
Dessablage : L‟eau de la rivière d‟Ikopa, après pompage, va ensuite être stockée dans le lac
pour une décantation naturel ;
Captage : l‟eau brute du lac est captée par des pompes à différents débits vers les stations de
traitement ;
Floculation : l‟eau est versée dans un bassin contenant d‟un système mélange rapide en
versant du sulfate d‟alumine et de la chaux. La vitesse du mélange est rapide car on doit
mélanger rapidement l‟eau avec le floculant.
Décantation : l‟eau passe ensuite dans des bassins de décantation pour MI et dans un bassin
de floculation pour MII. Ce système permet la floculation des flocs et de l‟élimination des
boues. On a alors besoin un peu de temps par rapport au premier bassin.
Filtration : à chaque station, le nombre des filtres est égal à six. Ainsi la station Mandroseza
utilise deux types de filtres dont les filtres monocouches et les filtres bicouches. Les filtres
utilisés doivent passer à un lavage et un décolmatage par jour ;
Siphonage : cette étape sert à transporter l‟eau filtrée sous les bassins de filtration vers un
niveau plus bas ou on l‟appel par le nom de bâche ;
Chloration : elle consiste à introduire l‟hypochlorite de calcium dans les citernes est la
dernière étape pour corriger le pH de l‟eau ;
Enfin, on peut dire que l‟eau stockée dans ces citernes est potable, et va directement aux
différents réservoirs de la ville à l‟aide des pompes et des suppresseurs.
22
PARTIE II
MATERIELS ET METHODES
23
II. MATÉRIELS UTILISES
Il est utilisé sous forme solide d‟après (photo 3) ou liquides. La forme se présente en
plaquettes concassées, en noisette ou en poudre de formule théorique Al 2(SO4)3 18H2O. Ce
produit est définie en générale par sa teneur en alumine exprimé en Al2O3 soit 17% environ.
La masse volumique apparente du sulfate d‟aluminium en poudre est voisin de 1000kg/m 3.La
forme liquide, comme la forme solide, est définie par sa teneur en alumine Al201 ; cette
concentration se situe en générale entre 8 et 8,5%, soit 48 à 49% équivalent poudre, ou
encore 630 à 650 g de Al2(SO4)3 18H2O par litre de solution aqueuse. Pour sa préparation, soit
10 g de sulfate d‟aluminium est dilué dans un 1litre d‟eau pour obtenir une concentration de
10g/L de solution. La solution obtenue est très acide avec un pH varie de 2 et 3,8.
II.1.2 Le chitosane
Le chitosane est sous forme de poudre qui non soluble dans l‟eau. Pour la préparation, on
considère 2g de chitosane dilué dans 98ml d‟eau. Cette solution est conservée pendant
12heures. On ajoute à cette solution de l‟acide acétique (20% masse) et la conservée encore
pendant 12 heures. Avant l‟utilisation, la solution doit être bien agitée. Le pH est réglé à 4,23
et la concentration 10g/l.
24
III. METHODOLOGIES D‟ANALYSES
Le but est de comparer l‟efficacité du réactif chitosane par rapport aux réactifs utilisés par la
Société Jirama. Pour cette étude, les essais expérimentaux de coagulation-floculation ont été
opérés au laboratoire. Pour cela, nous avons fait des essais par Jar Test avec les consignes
dans le tableau 8.
Tableau 8 : Consignes au JAR TEST
La détermination du taux optimum se fait par les variations du volume de réactif versée dans
l‟eau à traiter. Cela concerne la détermination du point break, qui est représenté par un
graphe dont les valeurs des turbidités varient en fonction du volume du réactif versé.
Cela consiste à mesurer par Jar Test (photo 4): la turbidité, la température, le pH, la
minéralisation et la conductivité pour savoir la qualité de l‟eau à traiter.
III.2.1.1 La turbidité
La mesure de la turbidité permet de préciser les informations visuelles sur l‟eau. La turbidité
traduit la présence de particules en suspension dans l‟eau (débris organique, argile,
25
organismes microscopique…). Les désagréments causés par une turbidité auprès des usagers
sont relatifs, car certaines populations sont habituées à consommer une eau plus ou moins
trouble et n‟apprécient pas les qualités d‟une eau très claire. Cependant une turbidité forte
peut permettre à des micro-organismes de se fixer sur des particules en suspension. La
turbidité est en fonction des particules en suspension. Elle se mesure sur le terrain à l‟aide
d‟un turbidimètre [1].
III.2.1.2 La température
La température de l‟eau est un paramètre de confort pour les usagers. Elle permet également
de corriger les paramètres d‟analyses dont les valeurs sont liées à la température (conductivité
notamment). De plus, en mettant en évidence des contrastes de température de l‟eau sur un
milieu, il est possible d‟obtenir des indications sur l‟origine et l‟écoulement de l‟eau.
III.2.1.3 La conductivité
La conductivité mesure la capacité de l‟eau à conduire le courant entre deux électrodes, elle
est représentée dans la photo 5. La plupart des matières dissoutes dans l‟eau se trouvent sous
forme d‟ions chargés électriquement. La mesure de la conductivité permet donc d‟apprécier la
quantité de sels dissous dans l‟eau. C'est-à-dire la présence des ions conducteurs. La
conductivité est également fonction de la température de l‟eau : elle est plus importante
lorsque la température augmente. Les résultats de mesure doivent donc être présentés en
termes de conductivité équivalente à 20 ou 25 C° les appareils de mesure utilisés sur le terrain
effectuent en général automatiquement cette conversion. Ce paramètre doit impérativement
être mesuré sur le terrain. La procédure est simple et permet d‟obtenir une information très
utile pour caractériser l‟eau [1].
Photo 5 : Conductimètre
Source : cliché de l‟auteur
26
III.2.1.4 Le pH
Le pH (potentiel hydrogène) mesure la concentration en ion H+ de l‟eau, il traduit ainsi la
balance entre acide et base sur une échelle de 0 à 14 ; 7 étant le pH neutralité. Ce paramètre
caractérise un grand nombre d‟équilibre physico-chimique et dépend de facteurs multiples,
dont l‟origine de l‟eau. Le pH optimal correspond à celui permettant d‟obtenir la turbidité
minimale à la fin du test.
Il y a aussi l‟analyse colorimétrique comme le taux de Fer et l‟analyse volumétrique qui est la
matière organique.
Coliformes totaux 37 24
Escherichia coli 44 24
Streptocoque fécaux 37 48
Anaérobies sulfito-
37 24
réducteurs
Ces germes peuvent être repérés par les couleurs dans la détermination de leur présence dans
l‟échantillon à analyser (tableau 10).
Tableau 10: Tableau de bactéries suivantes les couleurs de détermination
Germes Couleur
27
PARTIE III
RESULTATS ET INTERPRETATION
28
IV. RESULTATS
Dans cette partie, les résultats des analyses seront présentés en deux grandes parties :
- Les résultats des analyses physico-chimiques
- Les résultats des analyses microbiologiques
RESULTATS
NORMES
PARAMETRES
EB1 EB2 EB3 EB4 MOYENNE [22]
29
Interprétations de ces résultats :
Nos résultats sur EB1 EB2 ,EB3 et EB4 montrent tous une couleur marron. Cela est réconforté
par les valeurs de la turbidité très élevées. Ces quatre échantillons d‟eaux brutes sont non
conformes à la norme [22]. Les résultats sur les matières organiques montrent aussi des
valeurs très élevées par rapport aux normes [22]. Ces colorations marron semblent être dues à
la présence du fer et les matières organiques. On constate que les valeurs des paramètres
physiques et chimiques des eaux brutes dépassent les normes [22]. Les eaux brutes semblent
être polluées et nécessitent un traitement de potabilisation.
Pour réaliser l‟essai de traitement, nous avons suivi toutes les étapes indiquées dans la
méthodologie d‟analyse (III) et en annexe 1. Les résultats des analyses physico-chimiques de
l‟eau traitée sont donnés dans le tableau 13. Avec ET1, ET2, ET3 et ET4 sont les eaux traitées
correspondant à EB1, EB2, EB3 et EB4 par l‟utilisation du chitosane comme agent floculant.
RESULTATS NORMES
PARAMETRES
[22]
ET1 ET2 ET3 ET4 MOYENNE
Minéralisation (mg/l) 41 32 35 36 36 -
ANALYSE COLORIMETRIQUE
ANALYSE VOLUMETRIQUE
30
Interprétations de ces résultats :
Nos résultats montrent que les eaux traitées sont incolores dû à la baisse des valeurs de la
turbidité. Cela est réconforté par la diminution de la teneur en fers et des matières organiques,
c'est-à-dire la disparition des impuretés. La valeur élevée de la conductivité peut être expliqué
par l‟existence de la matière minérale élevée [23]. La conductivité électrique dépend
particulièrement de la minéralisation totale de l‟eau.
Pour réaliser l‟essai de traitement, nous avons suivi toutes les étapes indiquées dans la
méthodologie d‟analyse (III) et en annexe 1. Avec ET3* est l‟eau traitée correspondant à EB3
par l‟utilisation du SA seul. Les résultats des analyses physico-chimiques de l‟eau décantée
sont donnés dans le tableau 14.
RESULTATS
PARAMETRES NORMES [22]
ET3*
Taux de SA (g/m3) 10 -
Nos résultats montrent que l‟eau traitée est incolore. Elles sont provoquées par la diminution
des valeurs de la turbidité. Les faibles valeurs des fers et des matières organiques sont dû à la
décoloration du l‟eau traitée et aussi par la disparition des impuretés. La conductivité et la
minéralisation de l‟eau traitée ont légèrement augmentés avec une température ambiante
31
proche de 25°C mais au dessus des normes [22]. Plus la conductivité est élevée, plus la
minéralisation augmente.
L‟utilisation du sulfate d‟alumine sans chaux semble être efficace. Les valeurs des paramètres
respectent les normes [22].
IV.1.4 Résultats des analyses par l’utilisation du sulfate d’alumine avec l’adjuvant
chaux
Pour réaliser l„essai de traitement, nous avons suivi toutes les étapes indiquées dans la
méthodologie d‟analyse (III) et en annexe 1. Les résultats des analyses physico-chimiques de
l‟eau décantée sont donnés dans le tableau 15. Avec ET4* est respectivement l‟eau traitée
correspond à EB4 par l‟utilisation du SA avec l‟adjuvant chaux. Les résultats sont représentés
par le tableau 15. Le taux du SA dépend de la turbidité de l‟eau brute et le taux de la chaux
est de 1/6 par rapport à la SA.
RESULTATS
PARAMETRES NORMES [22]
ET4*
pH 7,8 6,5 à 9
Minéralisation (mg/l) 37 -
ANALYSE COLORIMETRIQUE
ANALYSE VOLUMETRIQUE
32
Interprétations des résultats :
Nos résultats montrent que l‟eau traitée est incolore. Cette décoloration est provoquée par la
diminution des valeurs de la turbidité. La faible diminution du teneur en fer et des matières
organiques sont dues à la disparition des impuretés. La conductivité et la minéralisation de
l‟eau traitée ont aussi augmentées. Car la conductivité électrique dépend particulièrement de
la minéralisation totale de l‟eau.
La température de l‟eau traitée est proche de 25°C mais au dessus de la norme [22].
L‟utilisation du sulfate d‟alumine avec chaux semble efficace. Les valeurs des paramètres
respectent les normes [22].
Nous avons résumées les résultats des analyses avant et après traitement dans les figures ci-
dessous. Nous avons considérées qu‟EBm et la moyenne des quatre eaux brutes : EB1, EB2,
EB3 et EB4. Soit ETm est la moyenne des eaux traitées qui correspondent à EBm.
La figure 9 représente les variations des paramètres de l‟eau brute qui est traitée par le réactif
chitosane.
45
40
35
30
25 E Bm
20
E Tm
15
10
5
0
Paramètres
33
La figure 10 représente la variation des paramètres l‟eau brute par rapport à l‟eau traitée par
le SA. Avec ET3 est respectivement l‟eau traitée correspond à EB3.
40
35
30
25
20
EB3
15
10 ET3
5
0
Paramètres
La figure 11 représente la variation des paramètres l‟eau brute par rapport à l‟eau traitée par
le SA avec la présence de la chaux. Avec ET4* est respectivement l‟eau traitée correspond à
EB4.
40
35
30
25
20
EB4
15
10
5 ET4
Paramètres
Figure 11 : Diagramme de la variation des paramètres après traitement par SA avec chaux
34
Interprétation :
D‟après les figures 9, 10 et 11, nous avons constatées que les teneurs de certains paramètres
ont diminué. Tels que, les valeurs de la turbidité, fer et MO. Tandis que les valeurs du pH,
température, la conductivité et minéralisation augmentent légèrement. Cela montre que
l‟utilisation des réactifs durant l‟expérience semble un succès. De plus, les résultats semblent
efficaces et répondent aux normes [22].
Nous avons remarquées que certaine valeurs des eaux traitées semblent plus proche. Tels que
la turbidité, le fer total, la conductivité, la Minéralisation et le MO.
Afin de déterminer la présence des germes dans nos échantillons, nous avons effectués des
analyses microbiologiques en suivant la méthodologie indiquée en annexe 2. Pour le cas de
l‟eau brute, nous n‟avons considérés qu‟un seul échantillon à analyser. Les résultats des
analyses sont présentés dans le tableau 16.
Interprétations :
Le tableau ci-dessus montre que l‟eau contient des germes ASR, de streptocoques fécaux et
des Coliformes totaux en nombres. L‟eau est donc contaminée et ne respecte pas les normes
[22]. Cette échantillon d‟eau brute montre qu‟il est impératif de faire un traitement pour
potabiliser cette eau.
35
Les photos ci dessous prouvent les résultats dans le tableau précédent :
A B C
La photo 6 est composée par 3 photos : A, B et C. Ces 3 photos montrent que l‟eau brute est
contaminée par des germes. On constate que dans la photo A, l‟eau brute contient des ASR
incomptable. Concernant pour la photo B, l‟eau brute est affectée en nombre de 24 des
streptocoques fécaux et de coliformes totaux. La photo C montre l‟absence de l’Escherichia
coli.
Afin de rechercher les germes pathogènes et de dénombrer dans nos échantillons, nous avons
effectués les mêmes analyses microbiologiques en suivant la méthodologie indiquée en
annexe 2. Pour le cas de l‟eau traitée par ce réactif, nous n‟avons considérés les quatre
échantillons à analyser. Les résultats des analyses sont présentés dans le tableau 18. Avec
ET1, ET2, ET3 et ET4 sont les eaux traitées correspondant à EB1, EB2, EB3 et EB4
36
Interprétations :
Nos résultats montrent que les quatre germes présents dans les échantillons ET1, ET2, ET3 et
ET4 sont de très faible quantité. Le réactif chitosane semble assurer la réduction des germes
présents dans l‟eau traitée. Les photos 8, 9, 10 et 11 suivants renforcent les résultats
précédents.
D E F G
La photo 8 ci dessous confirme que les nombres des coliformes totaux à une température de
44°C sont négligeables.
37
I J K
Pour la photo 9, elle est composée par 3photos : I, J et K. Ces trois photos montrent que le
réactif chitosane semble assurer la réduction des quatre germes présents dans ET3. On
constate qu‟il n‟y a plus de Coliformes totaux et d’Escherichia coli dans la photo I. La photo
K confirme que les ASR présentent dans l‟EB3 semblent disparaitre. La photo 10 confirme
que les nombres des coliformes totaux à une température de 44°C sont négligeables.
Les résultats des analyses physico-chimiques des eaux décantées sont résumés dans cette
dernière partie. Le but est de comparer les résultats précédents et de les comparer aux résultats
présents dans la revue bibliographique.
On a résumé les résultats avant et après traitement par le réactif chitosane en comparant avec
les normes des paramètres physiques et chimiques décret n°2004-635 dans le tableau
suivant.
38
Tableau 18 : comparaison des résultats par rapport aux revues bibliographiques
Minéralisation (mg/l) 36 34 37 - - -
Facteur chimique
Huile et graisse (mg/l) - - - 24,69 0,00 _
Analyse volumétrique
Matière organique
1,6 1.1 1,3
- - <0,1
(mg/l)
Interprétation :
Le tableau ci-dessus montre que certaines valeurs des paramètres affirmées dans les revues
bibliographiques semblent être non conformes aux résultats expérimentaux, tels que : la
conductivité et le fer totale. Cela est dû à la variation du taux de traitement et le chois de la
composition de réactif. Le tableau montre aussi que certaines paramètres n‟ont pas été réalisé
durant les analyses, tels que : les MES, l‟huile et graisse, le chlore, la sulfate, le nitrate et
nitrite, le DCO el le DBO5. Cela est dû aux choix des paramètres à analyser. Ces paramètres
dépendent aux types d‟échantillons à analyser.
39
RECOMMANDATION
A petit échelle, l‟utilisation du Chitosane est fiable pour le traitement des eaux de
consommation à Mandroseza. Il semble un floculant très efficace en adsorbant les colorants,
donc ce réactif peut remplacer le sulfate d‟alumine. Il s‟avère intéressent de voir son action
dans des réacteurs à grand volume.
L‟utilisation d‟un réacteur fermé semble favorable pour l‟application de ce réactif.
40
CONCLUSION
41
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Technique de Traitement de l‟Eau de Surface ; cas de la JIRAMA Mandroseza, 2015, page : 1,24,
58.
[3] LAKHDARI BOUAZZA « Effet de la Coagulation-Floculation sur la Qualité des Eaux Epurées
de la Step de Ain El Haitz » REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE, Magister Chimie
Inorganique et Environnement, Décembre 2011, pages : 5, 6, 30.
[4] RUEI_MALMAISON CEDEX « Technique de l‟eau » Huitième édition, 183 av, du 18 juin
1940, pages : 135, 144, 313, 333, 481, 534.
[5] BENYOUB ASSIA et EL.MAGROUD FATIMA ZOHRA « Traitement des Eaux Usées
Urbaines par Coagulation-Floculation et Décantation » Université des Sciences et de la Technologie
D‟ORAN, 2013/2014, pages : 5, 28, 29.
[10] Coagulations Minéraux et Application dans le Traitement des Piscines, 2014, pages :1, 2.
[14] ISABELLE GOUJON « Les Alginates : Excipients d‟Origine Marine Utilisés dans l‟Industrie
Pharmaceutique » Université Henri Poincaré-Nancy I, Thèse de Doctorat, Juin 2014, page : 134.
A
[15] ISABELLE BAUDIN et ANGELIQUE FANRE « Optimisation des Procédés de Clarification :
Utilisation des Polymères Cationiques » Technologies de l‟Eau-alimentation en Eau Potable, Octobre
2006, page : 17-28-57.
[19] YVES MICHEL, WILLIAM MOREAUD et LAETITIA SALVADORI, Licence pro : traitement
d‟Eau, page : 6.
[20] PHOCAS NDIKUBWAYO « Utilisation du Chitosane et de l‟Alun dans le Traitement des Eaux
Potables » Université de SHERBROOKE, Faculté de Génie Civil, Grade de Maitre et Sciences
Appliquées, Aout 2007, pages : 40, 45, 55.
REFERENCE WEBOGRAPHIQUE
[2] www.coagulation-floculation.com
[11]www.Tableau de conversion.htm
[17]www.futura-siances.com
[18]www.alginate.com
B
ANNEXES
I. Déterminations des taux utilisés pour les traitements des eaux par le réactif chitosane
Les valeurs du taux de traitement varient en fonction de la turbidité et du volume versé. Les
déterminations des essais de traitements pour les résultats dans la troisième partie de l‟étude sont
représentées dans le tableau 24. Soient V1, V2, V3 et V4 sont les courbes représentative du taux de
traitement des eaux traitées correspondent à EB1, EB2, EB3 et EB4.
Echantillon 0 1 2 3 4 5 6
8
7
6
5
4 V1
3
2 V2
1
V3
0
0 2 4 6 V4
C
II. Détermination des taux utilisés pour les traitements des eaux par l‟utilisation de SA avec
ou sans chaux
Les valeurs du taux de traitement pour la SA avec présences de la chaux et sans addition de la chaux
varient en fonction de la turbidité et du volume versé. Les déterminations des essais de traitements
pour les résultats dans la troisième partie de l‟étude sont représentées dans le tableau 26. Avec V3 est
la courbe représentative du taux de traitement de l‟eau traitée sans présence du chaux correspond EB3
et V4* est la courbe représentative du taux de traitement de l‟eau traitée avec la présence de la chaux
correspondent à EB4. Le taux du chaux est 1/6 par rapport à le taux du SA.
8
7
6
5
4
3
2 V3
1 V4
0
0 2 4 6
(Pa
Vis
ité
.s)
D
Annexe 2 : METHODE D’ANALYSE MICROBIOLOGIQUE
-Coliformes totaux
-Streptocoques fécaux
-Anaérobies sulfito-réducteurs
a. La prélèvement
Prélèvement d‟eau analysé ; tous les milieux doivent être stérilisé pour éviter le risque de
contamination .L‟utilisation des flacons stériles ou des flacons en verres sont très importantes.
Pour la détermination des quatre germes, il faut avoir quatre milieux de cultures différents. Dont les
trois sont sur une boite de pétri et la quatrième dans un tube à essais. On utilise un appareil de
filtration. L‟échantillon à analyser est filtré à travers une membrane qui retient les microorganismes.
La membrane est ensuite placée sur un milieu de culture gélosé. Durant l‟incubation, des colonies se
forment à la surface de la membrane.
c .La lecture
Pour la lecture, on les repères par ses couleurs et par le temps d‟incubation.
E
Les milieux sont ensuite laisses à refroidir jusqu'a 50°C dans l'autoclave (ne pas les sortir avant car la
différence de températures provoquerait une dépression au sein des tubes).
Ils peuvent ensuite être conserves tels quels après refroidissement en position verticale, ou inclines en
pente ou pente et culot, ou distribues en boite de pétri.
Différents types de milieux
Milieux synthétiques
Milieux empiriques
UFC/100ml= * 100
Dans les cas où une confirmation est effectuée, appliquer le pourcentage de confirmation au résultat
précédent.
UFC/100 ml confirmées = UFC/100 ml présumées X % de confirmation
F
Annexe 3 : PRESENTATION DE LA SOCIETE JIRAMA
La société JIRAMA
La JIRAMA est une société anonyme de droit commun détenu entièrement par l‟Etat Malagasy ; elle a
un conseil d‟administration et une Direction Générale, le conseil est composé de représentant de l‟Etat
: notamment des ministères de tutelle ; et des représentant des employés. Le Directeur Général est
nommé par le Ministre chargé de l‟énergie.
L’historique de la société
La station de traitement à Mandroseza est sous contrôle du DGSPO de la Direction Technique Eau
Antananarivo (DTAO). Ce département est chargé de la production en assurant la quantité et la qualité
en eau potable de la ville d‟Antananarivo. Il est donc ne se charge pas uniquement de ces stations mais
elle s‟occupe aussi des stations de pompage et des réservoirs éparpillés dans toute la grande ville.
Comme ce travail de recherche a été réalisé auprès de la JIRAMA Antananarivo du DGSPO, mais
plus précisément auprès du Service Traitement et Qualité des Sites (STQ) qui a un organigramme bien
défini et indépendant aux autres Services.
G
Annexe 4 : LES NORMES DES PARAMETRES PHYSIQUES ET CHIMIQUES (DECRET N°
2004-635)
Pour chaque pays, les paramètres physiques et chimiques de l‟eau ne sont pas les mêmes. Madagascar
a des normes à respecter sur la potabilité de l‟eau (Tableau 4) et que les consommateurs doivent
bénéficier d‟une attention particulière. En effet, l‟eau destinée à la consommation humaine ne doit
contenir ni des substances chimiques dangereuses, ni germes nocifs pour la santé. C‟est pour cette
raison qu‟on doit traiter l‟eau avant de la consommer et fixer la norme de potabilité.
PARAMETRES PHYSIQUES
Paramètres Norme
Turbidité < 5 NTU
Conductivité < 3000 μS/cm
Température 20 à 23 °C
pH 6,5 à 9
PARAMETRES CHIMIQUES
SUR L’ANALYSE VOLUMETRIQUE SUR L’ANALYSE COLORIMETRIQUE
Paramètres Norme Paramètre Norme
Dureté TH < 500 mg/l (CaCO3) Fer total < 0,5 mg/l
Chlorure (Cl) < 250 mg/l Sulfate < 250 mg/l
Matières < 2 mg/l (milieu Nitrite < 0,1 mg/l
Organiques alcalin)
< 5 mg/l (milieu acide)
- - Nitrate < 50 mg/l
- - Ammonium < 0,5 mg/l
GERMES PATHOGENES ET INDICATEUR DE POLLUTIONS FECALES
H
Annexe 5 : L’EAU DU JIRAMA D’APRES LES PRESSES
En fait, la plupart du temps la couleur de l‟eau devient rouille ou rouge. A cet effet, la famille
s‟inquiète sur leur santé, surtout la santé des enfants. Dont, la plupart d‟entre eux utilise d‟autres
dispositifs pour purifier l‟eau avant de la consommer, en usant des filtres eaux, certains préfèrent
bouillir l‟eau, ou des produits purificateurs. Des éclaircissements ont été fournis par le ministre de
l‟Energie et des hydrocarbures vendredi dernier, Horace Gatien, sur ce sujet. Selon ses dires, l‟eau
distribuée par la Jirama est bel et bien traitée. Car d‟une manière régulière, des échantillons sont
prélevés et analysés à l‟Institut Pasteur de Madagascar pour la réalisation des analyses
microbiologiques et physico-chimiques de l‟eau. Aussi, a-t-il ajouté que la couleur de l‟eau change
après une coupure, juste pour quelques minutes à cause de l‟ancienneté des tuyaux vecteurs de l‟eau.
En fait, un département qualité eau gère la gestion de la qualité des eaux (dès les sources, les
installations et traitements des réseaux de distribution jusqu‟au robinet du consommateur). Aussi, il
assure la surveillance de la qualité des eaux, des huiles lubrifiantes et combustibles. Sachant que
l‟article 38 du code de l‟eau, « toute eau livrée à la consommation humaine doit être potable, une eau
potable est définie comme une eau destinée à la consommation humaine qui, par traitement ou
naturellement, réponde aux normes organoleptiques, physico-chimiques, bactériologiques et
biologiques ». Bref, la Jirama a donc intérêt à assurer (toujours) la propreté de l‟eau des clients, que
ce soit des gros clients ou résidentiels, surtout dans les bornes fontaines. Car, les pertes imputables aux
eaux non potables sont conséquentes. A part, les dégâts sanitaires comme la maladie diarrhéique, qui
est l‟un des causes principales de la mortalité infantile dans la Grande Ile. Des pertes économiques
sont enregistrées également, en plus des coûts sanitaires dépensés, qui nuisent au développement de la
Grande Ile.
R.Volatsara
I
Analyses de l'Institut Pasteur à l'appui, l'eau d'Antananarivo est donc déclarée potable ou en tout cas
conforme au décret relatif au contrôle des eaux destinées à la consommation humaine. Celui-ci
indique que l'eau destinée à l'alimentation humaine « doit être si possible, sans odeur, sans couleur,
sans saveur désagréable ». Sauf que depuis deux semaines, l'eau est trouble, voire boueuse dans
certains quartiers.
« Tu vois de la boue »
Cela fait deux semaines que Bako, habitante d'un quartier populaire d'Antananarivo, ne boit plus l'eau
du robinet : « Tu mets de l'eau dans un seau et après quelques heures, si tu utilises l'eau, tu vois de la
boue, juste au fond du seau. On a dû faire bouillir de l'eau parce qu'on n'a pas les moyens d'acheter de
l'eau en bouteille. Vendredi dernier, il n'y avait plus d'eau et on a dû chercher de l'eau de pluie ! »
La Jirama, compagnie des eaux, nous a communiqué des analyses effectuées par l'Institut Pasteur.
Selon le document, l'eau analysée respecte les critères fixés par le décret indiquant « que toute eau
destinée à l'alimentation humaine ne doit jamais être susceptible de porter atteinte à la santé de ceux
qui la consomment ». L'eau boueuse serait donc bel et bien potable selon le ministre de la Santé
publique, le Dr Mamy Lalatiana Andriamanarivo.
Pour celui-ci, « le nombre d'abonnés a été multiplié par deux et ils sont en train de faire des
réparations. C'est normal que ce soit un peu trouble, si on peut dire. Mais les normes sont encore
respectées. En cas de présence d'insalubrité, la consommation est arrêtée. Ce que je conseille, c'est de
laisser décanter un peu. »
Une vague de colère a de nouveau envahi les usagers dans plusieurs quartiers de la capitale, à
cause de la qualité misérable de l’eau. Malgré l’annonce officielle qui rassure que l’eau de la
Jirama est potable, difficile d’utiliser de l’eau brunâtre malodorante.
J
gobelets, des hommes se lavant les pieds au passage… sur une flaque d‟eau à première vue insalubre,
à deux pas du canal Andriantany. Puis, finalement, ça ne l‟est pas. Il s‟agit d‟un trou dans la bitume,
qui laisse jaillir de l‟eau propre, sans doute parce que des tuyaux sont brisés. Cela dure depuis
quelques semaines, mais aucun responsable ne semble y prêter attention. Au grand bonheur des
riverains, qui n‟achètent plus l‟eau des pompes. Cela laisse toutefois penser à la propreté de l‟eau qui
circule dans les tuyaux, puisque dans plusieurs quartiers de la capitale, l‟eau est insalubre et sent
parfois mauvais. De l‟eau potable qui coule du robinet, de couleur transparente, c‟est aujourd‟hui un
luxe à Antananarivo. Ceux qui puisent de l‟eau des montagnes ont bien plus de chance, avec une eau
de meilleure qualité. Dans certains quartiers de la capitale, comme à Akany Itaosy, Amboditsiry ou à
Analamahitsy, l‟eau du robinet est brunâtre, avec parfois une odeur forte, presque nauséabonde. Il y a
même des endroits où la pression est si faible que l‟eau n‟arrive pas à monter et donc à alimenter les
ménages. L‟Etat a déjà officiellement annoncé que l‟eau de la Jirama est potable et ne nuit pas à la
santé. Il est difficile pourtant de se faire à l‟idée de boire sereinement cette eau lorsqu‟on a un liquide
qui vire au marron et formant des traces lorsqu‟on laisse décanter. Une eau qui sent mauvais et qui ne
donne vraiment pas du tout envie d‟être utilisée pour faire la vaisselle, pour se laver ou pour cuire le
riz. Du côté de la Jirama, aucune explication, ni même un peu d‟assurance. Les usagers doivent faire
avec !
Anjara Rasoanaivo
K
Auteur : ANDRIANAVALONA Radomanjaka Ando Ny Aina
Lot VR 46 Ankadibevava Tana 101
0332159760
E-mail: radomanjakaandrianavalona@gmail.com
Titre de mémoire: Essai de Floculation et du Coagulation par l‟utilisation du CHITOSANE :
Etude de cas au sein de JIRAMA Mandroseza
Nombre de pages : 41
Nombre de tableaux : 24
Nombre de figures : 13
Nombres de photos : 10
RESUME
Ce travail consiste à comparer l‟efficacité du réactif choisi : le chitosane par rapport aux autres
réactifs naturels et les réactifs des sels métalliques utilisés par la Société Jirama. A travers notre étude,
le réactif chitosane semble être très efficace. Nous avons prouvé que l‟utilisation du chitosane réduit la
teneur de certain paramètre, tel que la turbidité de l‟eau 20,85 à 1,45 NTU, le fer total avec la valeur
de 0,225 à 0,058 mg/l et la MO 1,8 à 1,6 mg/l. Pour l‟utilisation du SA avec la présence du chaux, la
turbidité de l‟eau diminue de 14 à 2,81 NTU, le fer total avec la valeur de 0,15 à 0,04mg/l et de MO
1,8 à 1,3mg/l. De même, l‟utilisation du SA sans présence de la chaux réduit aussi certaine paramètre,
tels que la turbidité de l‟eau diminue de 18.4 à 1.66NTU, le fer total avec la valeur de 0.2 à 006mg/l et
la MO diminue de 1.8 à 1.1mg/l. D‟autre part, l‟analyse microbiologique confirme que l‟utilisation du
chitosane réduit la présence des germes fécaux. Nous pouvons dire que l‟utilisation du chitosane
comme réactif pour potabiliser l‟eau semble prometteuse à petit échelle. Il s‟avère intéressent de voir
son action dans des réacteurs à grand volume.
Mots-clés : réactif, comparative, analyse, coagulation-floculation, normes.
ABSTRACT
This paper consists in the effectiveness of the chitosan reagent with aid of its comparison with other
reagents used by the Jirama: natural ones and metal ones; and confirmation of the records by detailing
their manufacturing process. We have proved that the use of chitosane reduces the content of some
parameters, the water turbidity from 20,85 to 1,45 NTU, the total Iron from 0,225 to 0,058mg/l and
MO 1,8 to 1,6mg/l. For the alumina sulfate with lime, water turbidity diminish from 20,85 to
2,235NTU, the total Iron from 0,225 at 0,05mg/l and the MO 1.8 to 1,2 mg/l. Similarly, the use of SA
without lime diminishes also some parameters: the water turbidity is reduced from 18,4 to 1,66 NTU,
the total iron is from 0,2 to 0,06 mg/l and the MO is from 1,8 to 1,1 mg/l . Moreover, the
microbiology analysis confirms that contary to the alumina sulfate with lime or not, the use of
chitosan reduces the presence of feces. To make the water drinkable with the and of chitosane seems
promoting at a minor scale. It proves interesting to see its action within great volume of reactors.
Key words: reagent, comparative, analysis, coagulation-flocculation, norms.
Encadreur : Professeur RAVELONANDRO Pierre Hervé