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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Laboratoire de Thermodynamique, Thermique et Combustion
MEMOIRE
Pour l’obtention du :
MASTER 2 EN PHYSIQUE
Option : Energétique
le janvier 2015
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DES SCIENCES
FORMATION DOCTORALE EN PHYSIQUE
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Laboratoire de Thermodynamique, Thermique et Combustion
MEMOIRE
Pour l’obtention du :
MASTER 2 EN PHYSIQUE
Option : Energétique
Présenté par
ANDRIANOMENTSOA Manitra Olivier Marius
Devant la commission d’examen composée de :
Président : Monsieur RAKOTOMALALA Minoson Sendrahasina Professeur Titulaire - UA
Rapporteur : Madame RAFANJANIRINA Eulalie Maître de Conférences - UA
Examinateurs : Madame RANDRIAMANANTANY Zely Arivelo Professeur Titulaire – UA
Madame RAKOTO JOSEPH Onimihamina Maître de Conférences – UA
le 26 février 2016
REMERCIEMENTS
Je remercie sincèrement Monsieur RAHERIMANDIMBY Marson, Professeur Titulaire à
l’Université d’Antananarivo, Doyen de la Faculté des Sciences, de m'avoir permis de suivre une
formation doctorale en Physique au sein de la Faculté des Sciences de l'Université
d'Antananarivo et d'avoir autorisé la soutenance de ce mémoire.
Je remercie particulièrement le groupe d’étudiants de MIER2 pour leur aide précieuse lors de la
réalisation du dispositif de production de bioéthanol.
Mes sincères reconnaissances vont également à tous les membres de ma famille, pour leur
patience et leur encouragement tout au long de mes études. Vous m’avez témoigné beaucoup
d’amour et vous avez consenti à tous les sacrifices pour me voir réussir. Recevez en retour ces
quelques mots qui ne peuvent traduire tout l’amour que je vous porte.
Enfin, je ne peux terminer sans mentionner ici tous ceux qui, quotidiennement, m’ont soutenu et qui,
de près ou de loin, à la réalisation de ce travail.
GLOSSAIRE
A
Aérobie : terme désignant un organisme ayant besoin d'oxygène pour vivre et se développer
Pouvoir calorifique inférieur (PCI) : Chaleur dégagée (MJ/Nm3) par la combustion de 1 Nm3de
biogaz lorsque l'eau produite reste à l'état vapeur.
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Triac
Figure 2 : Schéma du montage du régulateur thermique
Figure 3 : Schéma du montage du comparateur
Figure 4 : Schéma du montage du circuit de puissance
Figure 5 : Le régulateur, le comparateur et le circuit de puissance rassemblés
Figure 6 : Organigramme du fonctionnement du circuit de puissance
Figure 7 : Morceaux d’ananas
Figure 8 : Ananas broyé
Figure 9 : Jus d’ananas
Figure 10 : Résidu après la filtration de l’ananas
Figure 11 : Le distillateur et le fermenteur
Figure 12 : Circuit de commande
Figure 13 : L’intérieur du circuit de commande
Figure 14 : Le condenseur
Figure 15 : Le montage ensemble entre le distillateur et le condenseur
Figure 16 : L’alcool obtenu après le premier essai de l’expérience.
Figure 17 : l’éthanol pur pour le deuxième essai
Figure 18 : Taux d’alcool dans les différents essais
LISTE DES TABLEAUX
MS : Matière sèche
MV : Matière Volatile
MO : Matière Organique
pH : Potentiel d’hydrogène
GL : Gay Lussac
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
GLOSSAIRE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
SOMMAIRE
INTRODUCTION ............................................................................................................... 1
Le projet que nous présentons dans ce mémoire se place dans la production expérimentale de
bioéthanol de 2nde génération à partir d’ananas, matière première riche en saccharose et
glucose, directement fermentescibles sans étapes complexes de transformations préalables.
Plusieurs expériences ont été déjà faites avec la canne à sucre ou des mélanges de déchets de
fruits, alors nous essayons d’expérimenter avec l’ananas.
1
Le mémoire est décomposé en deux parties.
2
PREMIÈRE PARTIE : ASPECTS
THEORIQUES
3
Chapitre I : LA FERMENTATION ALCOOLIQUE [1], [2], [4], [9], [8]
[14], [22]
I-1 GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITION
I-1-1 Définition
(1)
La fermentation alcoolique comporte en général deux étapes catalysées par des enzymes :
C'est une réaction d'oxydoréduction où l'accepteur final d'électron est souvent le produit final.
Elle se caractérise par une oxydation partielle du produit fermentescible, et donne lieu à une
faible production d'énergie parce que la différence de potentiel redox, entre le donneur et
l'accepteur d'électron, est petite.
(2)
4
Le glucose, l’adénosine diphosphate (ADP) et le phosphore produisent de l’éthanol, et du
dioxyde de carbone avec dégagement de chaleur et un stockage d’énergie sous forme
d'adénosine triphosphate (ATP).
Des produits secondaires sont aussi formés : les plus importants sont le glycérol, l'acide
succinique, l'acide acétique et l'alcool amylique.
Les acides organiques présents dans le jus qui sont responsables de son acidité initiale
peuvent donc subir une réduction progressive suivant le schéma réactionnel :
5
I-2 Différents étapes de la fermentation [2, 14]
C’est cet acide diphospho-glycerique qui par hydrolyse, perd une molécule de phosphore et
donne naissance à l’acide glycérique monophosphoryle.
Et par la suite de réactions utilisant divers enzymes on arrive à l’acide pyruvique. Cet acide
est un pivot du mécanisme de la fermentation.
6
I-3-2 La réaction de la levure
lorsque le gaz carbonique (CO ) commence à se dégager. Pendant cette phase, la composition
2
La durée de la phase de latence peut varier de quelques heures à plusieurs jours. Elle est
surtout fonction de la température, du taux d’inoculation et de la présence d’inhibiteurs,
principalement le dioxyde de soufre (SO ). Ce dernier peut causer des phases de latence très
2
longues.
7
I-3-2-3 Phase stationnaire
C’est pendant la phase stationnaire que l’essentiel du sucre est fermenté. Pendant cette phase,
les levures ne se multiplient plus et leur activité diminue régulièrement même si leur viabilité
reste généralement supérieure à 80-90 %, excepté dans les cas d’arrêts de fermentation. Cette
baisse d’activité correspond à une diminution régulière de la vitesse de transport des sucres.
Plusieurs mécanismes d’inhibition sont impliqués, mettant en jeu les acides gras à moyenne
chaîne, les toxines killer, etc., mais c’est l’éthanol qui joue le rôle essentiel.
• trop froid (10°C), le processus est très ralenti voire incomplet, la levure produit
davantage d’esters.
• trop chaud (32 - 36 ° C), les levures meurent, la perte d’alcool par évaporation et les
dangers d’infection par certains micro-organisme thermophiles (bactéries lactiques,
acétique,…) vont s’accroitre. Le rendement alcoolique se trouve réduit, des produits
secondaires préjudiciables à la qualité des produits, tels que le propénal, se forment.
8
I-4-2 L’oxygène
La fermentation alcoolique est un processus anaérobie, mais les levures ont besoin d’une
petite quantité d'oxygène pour se multiplier, parce qu’ils sont des organismes eucaryotes aéro-
tolérants.
Les sucres se présentent sous forme d'un polymère (l'amidon) dans les plantes céréalières
telles que le maïs, le blé, l'orge et les plantes à tubercules comme la pomme de terre et le
manioc et sous forme de cellulose (hémicellulose) dans certaines biomasses comme la paille,
les copeaux et sciures de bois. Ils ne sont pas directement fermentescibles et ils ont besoin
d’une étape de dépolymérisation de la cellulose pour arriver à un sucre tel que l’amidon.
Suivant l'état de polymérisation, ces sucres doivent subir un (ou plusieurs) hydrolyse(s), dont
le but est de transformer en monomères (sucres simples) les chaînes de polymères, avant
d'être fermentés en éthanol.
9
I-4-5 La densité
Il y a une relation entre la quantité de sucre dans le moût et sa densité, la mesure de la densité
permet de suivre l’avancement de la fermentation et sa vitesse, et de diagnostiquer un
problème.
Il faut ajouter 16g de sucre par litre de jus pour augmenter le titre alcoolique de 1° GL. Alors
en connaissant le degré d'alcool potentiel ainsi que le degré d'alcool souhaité, nous pouvons
déterminer la quantité de sucre à ajouter par la formule suivante:
• Les valeurs de la densité dans une espace de 24 heures montrent de valeurs constantes
et négatives.
10
Chapitre II : DISTILLATION ET DESHYDRATATION DU
BIOETHANOL
La distillation est un procédé de séparation d’un mélange liquide par différence de volatilité.
Ces substances peuvent être des liquides miscibles ou non, des solutions aqueuses ou non
aqueuses.
Pendant qu'un liquide s'évapore, l'autre n'atteint pas sa température d'ébullition et reste
liquide.
La vapeur ainsi produite peut être condensée pour donner le distillat ou fraction légère, et la
substance restante est appelée le résidu ou fraction lourde.
Le principe de cette distillation est basé sur le fait que, à une température donnée du mélange,
la composition de la vapeur en équilibre avec le liquide est différente de celle du liquide. Elle
est particulièrement plus riche en composés volatils.
En condensant cette vapeur, on obtient un liquide de plus en plus riche en éléments volatils.
11
II-1-2 Différents types de distillation : [14]
Les produits à séparer sont portés successivement à leur température de vaporisation puis
condensés séparément. C'est le principe de la distillation alcoolique.
Les principes des différentes techniques de distillation font appel aux lois qui réagissent
l’équilibre liquide-vapeur des corps purs et des mélanges.
Dans de nombreux cas, la distillation d’un mélange de plus de deux corps purs se présente
comme une succession de séparation entre deux constituants. Aussi, nous limitons à celle des
mélanges binaires.
Considérons une solution idéale de deux liquides A et B, en équilibre avec sa vapeur, sous la
pression atmosphérique.
Mais ceci ne peut se poursuivre que jusqu’à une certaine concentration du mélange dit point
«azéotropique» pour lequel les concentrations de la vapeur et du liquide sont les mêmes ; pour
le mélange eau alcool ce point azéotropique correspond à 96,8 % d’alcool.
12
II-1-2-2 Distillation azéotropique [18]
Azéotrope ou azéotropique (à privatif, du grec zêin bouillir et tropos action de tourner) se dit
d'un mélange liquide de composition bien définie qui se comporte comme un corps pur c'est-
à-dire sa température d’ébullition est fixe.
Quand on distille un mélange de deux liquides, la température d'ébullition n'est pas toujours
comprise entre celles des deux constituants ; elle peut présenter un point d'ébullition supérieur
au point d'ébullition des constituants purs (azéotropisme négatif) ou un point d'ébullition
inférieur au point d'ébullition des constituants purs (azéotropisme positif).
Dans l'un et l'autre des cas, la distillation fractionnée ne permet pas de séparer les deux
liquides, mais seulement l'un d'entre eux et le mélange azéotrope correspondant au point
d'ébullition maximal ou minimal (alcool à 97° par exemple).
Lorsque le mélange n’est pas résolu et qu’il subsiste un mélange dont la température
d’ébullition est inférieure à celles des deux constituants purs, l’azéotropie est dû à des
interactions intermoléulaires. Dans le cas de l’azéotrope eau éthanol, ce sont des liaisons
hydrogènes entre les molécules d’eau et d’éthanol.
• la distillation continue ;
• la distillation discontinue.
La distillation continue est aujourd’hui appliquée dans l’industrie ou l’emploi d’une colonne
est toujours nécessaire si non obligatoire pour fractionner deux ou trois produits volatils
contenus dans le vin. En plus, cet appareil de distillation est souvent accompagne d’un
dispositif de rectification. Cette opération consiste en partant de ces produits (flegme), à
éliminer les impuretés concentrées pour obtenir de l’alcool utilisable pour tous les usages.
13
II-1-3-2 La distillation discontinue :
La distillation discontinue se fait dans un appareil dit alambic, constitue par une chaudière ou
cucurbite chauffée par un foyer ou tout autre moyen, un col de cygne et un réfrigérant. Le
liquide condense ou distillat est reçu à l’éprouvette.
Ce procédé est surtout utilise dans la distillation artisanale, mais la qualité du distillat est non
homogène et régulière car outre l’appareil qui fonctionne avec charge variable au début et à la
fin de l’opération, la température n’est pas constante durant la distillation.
Une telle opération peut se réaliser soit par méthode purement chimique, mettant en œuvre un
absorbant de l’eau-liquide ou solide comme l’avaient suggéré Guay-Lussac, Pajot-Decharme,
Berthelot…; soit par une méthode physico-chimique, basée sur les propriétés des vapeurs de
mélanges complexes
La méthode consiste dans un premier lieu à mélanger le déshydratant avec l’alcool et ensuite
distiller le mélange final.
Par exemple, on fait réagir l’alcool sur la chaux vive ( ), la chaux absorbe l'eau et
s’hydrate en hydroxyde de calcium ou chaux éteinte selon la réaction :
. (7)
14
II-2-2 Par voie physique
Une première distillation fractionnée à 64,8°C élimine l’eau, une 2ème distillation du mélange
binaire restant (alcool benzène) à 68,2°C élimine le benzène et permet de récupérer l’alcool
absolu au bas de la colonne.
Elle est utilisée en utilisant un troisième composant (glycérine, éthylène glycol…). Dans une
colonne, la vapeur d’alcool rectifié monte à la rencontre d’un courant contenant l’agent
déshydratant retenant l’eau. L’alcool absolu est récupéré en haut de la colonne.
• Alcool industriel à 96,5° G.L. est utilisé comme intermédiaire dans la fabrication de
très nombreux produits chimiques : acétaldéhyde, acide acétique, chloroforme, ... ;
• Alcool dénaturé par divers produits (méthylène régie) souvent colorés, utilisé comme
combustible ou pour l’éclairage (à 88° G.L.) ;
• Alcool pur (à 96° ou 95,5° G.L.) utilisés principalement pour les préparations
pharmaceutiques, comme antiseptique, comme solvant (iode, camphre) et pour les
préparations cosmétiques ;
15
• Alcool absolu (à 99,7° - 99,8° G.L.) utilisé aussi pour les préparations
pharmaceutiques, comme intermédiaire, comme solvant dans les laboratoires, et,
dénaturé, comme carburant ;
Le mélange à faible taux de bioéthanol avec de l'essence ou du diesel permet son
usage aux véhicules spéciaux.
16
DEUXIEME PARTIE :
EXPERIMENTATIONS
17
Chapitre I : ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION DES
MATERIELS
L’étude, la conception et la réalisation des matériels utilisés pour ce travail ont été faites en
collaboration avec des étudiants du MIER2.
Cette partie a commencée par l’identification des matériels nécessaires, en s’appuyant sur
l’étude bibliographique de la fermentation alcoolique. Ils s’agissent d’un régulateur de
température, d’un comparateur et d’un circuit de puissance.
Ensuite, la réalisation des montages choisis a été faite.
I-1 Les différents composants indispensables pour la réalisation
I-1-1 La résistance
C’est un élément passif. Son action est de diminuer l’amplitude d’un signal. Leur action varie
selon leur valeur et chaque résistance possède un comportement spécifiquement linéaire.
Elle a des propriétés communes à la résistance simple mais la seule différence entre eux est
que la résistance variable peut utiliser avec une valeur variée et ce type de résistance peut être
réglé pour atteindre la valeur utile.
I-1-3 Le transistor
C’est un composant commandé qui amplifie le courant qui passe entre la borne d’entrée et la
borne de sortie.
18
I-1-5 La diode
Elle est un dipôle électrique qui ne laisse pas passer le courant électrique que dans un sens
unique. D’où son nom « un dipôle électrique unidirectionnel ».
En général, la diode comporte deux bornes biens distinctes. Ces deux bornes sont appelées
l’anode et la cathode. L’anode est une borne qui comporte une charge positive et la cathode
comporte une charge négative.
Pour monter une diode dans un circuit, il faut que la borne de l’anode de la diode relie à la
borne positive du générateur et la borne de la cathode de la diode soit liée avec la borne
négative du générateur.
La diode est montée dans le sens passant parce qu’elle laisse passer le courant électrique et
elle s’allume lors d’une alimentation du circuit électrique. Elle est équivalente à un
interrupteur fermé. Mais dans le sens inverse, où les deux bornes de charge différente sont
reliées, la diode est montée dans le sens bloquant et elle joue le rôle d’un interrupteur
ouverte. Elle ne s’allume pas et ne laisse pas passer le courant électrique.
Pour distinguer la borne de l’anode à celle de la cathode, la borne de l’anode est celle qui
comporte une longue pâte ou une grande pâte et celle de la cathode est l’autre pâte qui est
plus courte ou plus petite par rapport à l’autre.
dV 1
= V 2. sin ϕ
dt c LC
avec
dV
: Variation de la tension de commutation par rapport au temps.
dt c
I-1-9 Le capteur
Si on veut traduire une grandeur physique en une autre grandeur, on fait appel à ce que l’on
nomme capteur. Son rôle est de donner une image interprétable d’un phénomène physique de
manière à pouvoir l’intégrer dans un processus plus vaste.
20
I-2 Conception et réalisation des matériels
On peut classer les matériels utilisés en 3 parties biens distinguées :
• Le comparateur ;
• Le circuit de puissance.
21
I-2-1-1 Description du régulateur thermique
- cinq(5) résistances : R1=12 kΩ, R2=1 kΩ, R3=24 kΩ, R4=931 kΩ et R5=33 kΩ ;
- un(1) multimètre.
22
a) Les résistances R1, R2, R3, R4 et R5
Leur rôle est d’affaiblir l’amplitude du signal. Les résistances R1 et R2 assurent la diminution
du signal qui arrive avant de passer au niveau de la résistance variable RV1 parce qu’après,
nous allons régler la valeur de la résistance variable RV1 à 0Ω. Les autres résistances
garantissent la stabilité du courant et protègent aussi la mise en action de l’amplificateur
opérationnel LM 741 pour l’amplification du signal avant d’arriver au niveau de la résistance
variable RV2.
Elles sont utiles pour l’étalonnage : la résistance variable RV1 correspond à la valeur de 0°C
(température de la glace fondante) et la résistance variable RV2 correspond aux alentours de
27°C (la température ambiante).
c) Le transistor [23]
Tension 0,0 0,10 0,20 0,30 …. 1,2 1,3 1,4 … 2,60 2,70 2,80 2,90 3,00
correspondante (V)
23
d) L’amplificateur opérationnel [15], [20]
e) Le multimètre [17]
Donc, il faut régler en premier lieu la résistance variable RV1 à 0 KΩ qui correspond à la
température 0°C de telle sorte que la sortie V out délivre la tension de 0 Volt. On fait cette
action pour que le capteur 2N 2222 atteigne la valeur minimale de 0°C qui est considérée
comme une température de référence à l’instant initial.
Après, il est nécessaire de régler la valeur de la résistance variable RV2 à la valeur qui
correspond à la valeur de la température ambiante pour que la force électromotrice f. e. m
peut se relever entre cette intervalle de valeur.
I-2-2 Le comparateur
24
I-2-2-1 Description du comparateur
- un multimètre ;
25
a) La résistance variable RV3
Au cas où la valeur arbitraire est encore plus grande devant la valeur de tension affichée par le
multimètre, la résistance variable RV3 traduit le courant de 12 Volts lancé par le comparateur
en 5V. Cette valeur permet de provoquer un système d’amorçage au niveau du TRIAC du
circuit de puissance. Dans le cas contraire, aucun courant électrique n’arrive pas à la borne
d’entrée de la résistance variable RV3, cette dernière reste inactive.
b) Le multimètre
Il mesure et affiche la tension aux bornes d’un circuit.
c) La diode LED
Il joue le rôle d’un témoin du passage du courant avant de passer au niveau du TRIAC du
circuit de puissance.
I-2-2-3 Principe de fonctionnement du comparateur
Pendant la fermentation, après la capture de la température de la matière à cuire, le multimètre
affiche la valeur de la température correspondante à la valeur de tension qui sort à la sixième
pâte de l’amplificateur opérationnel et cette valeur entre directement à la pâte numéro deux du
comparateur. La valeur de tension arbitraire a été déjà entrée à la troisième pâte de
l’amplificateur opérationnel TL 082. Cette valeur arbitraire varie selon la phase où on est :
pour la fermentation, elle ne dépasse pas la tension de 30°C pour ne pas arriver à la
terminaison précoce de la transformation du sucre en alcool tandis que pour la distillation,
elle reste aux alentours de 78°C.
A ce stade, le comparateur compare la valeur de tension arbitraire et la valeur de tension
envoyée par l’amplificateur opérationnel LM 741. Si la valeur arbitraire est encore supérieure
à celle qui est au borne d’entrée de la pâte numéro deux, alors le comparateur envoie le signal
de 12 Volts sur sa borne de sortie (pâte numéro un). Ce signal est arrivé à la borne de diode et
la diode s’allume témoignant le passage du courant avant de suivre son parcours dans la
résistance variable RV3.
La résistance variable RV3 stabilise la tension à 5 Volts pour pouvoir entrer au niveau du
TRIAC. Une diode LED pouvant témoigner le passage du courant a été placée avant le
TRIAC. Dans le cas où le courant passe, la diode LED s’allume et circuit de puissance
s’active et la résistance de chauffage s’allume immédiatement.
26
Dans le cas contraire où la valeur arbitraire est inférieure à celle de la température trouvée par
le capteur, l’amplificateur opérationnel envoie à la sortie la valeur de -12 Volt. Ce qui veut
dire que la diode LED est montée en opposition ou par le sens bloquant. Aucun courant ne
passe et la résistance variable RV3 ne peut pas assurer son rôle pour le réglage du courant.
Alors, il n’y a aucun signal au niveau de la diode LED et cette dernière ne s’allume pas. Le
courant ne passe pas et le circuit de puissance est inactif et la résistance de chauffage s’éteint
jusqu’à ce que la première condition soit remplie.
Une fois que la valeur arbitraire est supérieure à la valeur affichée par le multimètre, le
comparateur relance la tension 12 Volts et tout le déroulement de chaque secteur reprend
jusqu’à l’allumage de la résistance de chauffage.
27
I-2-3-2 Les caractéristiques des éléments constitutifs et leur rôle respectif
Ce circuit de puissance comprend :
- un circuit intégré U2 formé par un optocoupleur ;
- un TRIAC U3 ;
- une résistance R6 ;
- une source d’alimentation V1 ;
- un système de chauffage L1.
a) Le TRIAC [26] :
Nous avons identifié auparavant que le comparateur TL 082 compare la valeur de la tension
qui sort à la borne de la sortie du capteur à celle de la tension arbitraire. Si la tension arbitraire
est encore plus haute par rapport à l’autre, alors la diode D2 laisse passer le courant électrique
et la résistance variable change la tension à 5 Volts et le signal 5 Volts entre dans la diode
LED et après le TRIAC capte ce signal. Ce signal est appelé « tension gâchette ».
Si la tension gâchette arrive à sa borne d’entrée, le TRIAC est dans le système d’amorçage.
Donc, ce signal 5 Volts permet d’amorcer la tension au niveau du TRIAC et on voit après que
le courant d’accrochage augmente peu à peu en fonction de la tension gâchette.
Mais s’il n’y a pas de signal au niveau du TRIAC, il change tout de suite son parcours en
système de blocage parce que la tension à la borne d’entrée est égale à zéro (0). U= 0V,
donc, le TRIAC n’a pas le pouvoir d’amorcer la tension 0 V (zéro volt) à augmenter.
b) La résistance R6 :
Elle a pour rôle de pour protéger le TRIAC à la variation de la tension électrique pendant le
redressement de la tension électrique.
c) U3 :
Dès que le TRIAC est dans le système d’amorçage, le courant se passe ensuite dans U3. C’est
à ce stade que le courant de gâchette est excité et entraîne le fonctionnement du circuit de
puissance.
En fait, U3 est un appareil qui sert à modifier la forme d’une énergie électrique et de lui
présenter en une autre forme avec un rendement très efficace.
28
d) Le système de chauffage 220 Volts
Le système de chauffage est la partie qui assure le chauffage de la matière première. Cette
partie est très importante surtout pendant la distillation de l’éthanol.
Nous avons choisi comme le système de chauffage, une résistance de chauffage de 2000W.
Le circuit de puissance reste toujours inactif si le TRIAC ne reçoit pas le signal de 5 Volts de
la résistance variable RV3.
Mais dès que le signal 5 Volts arrive à la borne du TRIAC, le circuit de puissance capte ce
signal en question et il commence à fonctionner avec le système de redresseur [9].
Dans la réalisation, nous avons tout simplement monté en série la source de la tension,
l’alimentation du matériel que nous avons fabriqué et la résistance qu’on a décidé d’utiliser
comme un système de chauffage. Si le comparateur déclenche le top du passage du courant
électrique c’est-à-dire il lance la valeur de tension 12 Volts et la résistance variable RV3 la
transforme en 5 Volts, Le TRIAC reçoit ce signal. Après, le système de chauffage fonctionne
bien. Mais si le comparateur lance la valeur de -12 Volts, alors, la diode D2 est dans un sens
bloquant et le reste de l’appareil sera inactif donc le système de chauffage ne s’allume pas.
Les parties sont rassemblées comme suit :
29
Figure 5: Le régulateur, le comparateur et le circuit de puissance rassemblés
30
Chapitre II : PRODUCTION EXPERIMENTALE DE BIOETHANOL
L’objectif de ce mémoire est de produire expérimentalement de l’alcool à partir des ananas.
D’après l’étude bibliographique, le procédé est composé de quatre grandes étapes selon le
schéma suivant :
• extraction de jus sucrée,
• traitement physique du jus,
• fermentation,
• distillation.
Nous avons fait l’expérience à huit reprises pour comparer les résultats. Pendant ces
expériences, nous avons pris une même quantité de 3 kilogrammes de l’ananas.
Pour chaque expérience, nous avons suivi les étapes suivantes.
II-1 Les modes opératoires pour chaque étape du processus
II-1-1 Extraction du jus d’ananas
• laver puis peser les ananas;
• éplucher, mettre en morceaux les fruits ;
• mixer les morceaux de fruits avec un robot ménager pour maximiser le
rendement d’extraction ;
• filtrer à l’aide d’un tissu fin ;
II-1-2 Fermentation
• Mise en fermenteur
Verser le jus dans le fermenteur de 5 litres.
• Ajout de levure
La levure utilisée est de levure boulangère produisant les enzymes
nécessaires, les Sacharomyces cerevisiae.
L'ajout d'une levure permet d'assurer de la bonne réussite du processus
grâce à la monospécificité du microorganisme.
La réhydratation de la levure à raison de 5g/L de jus pendant 15
minutes est nécessaire pour qu’elle soit vivante et active.
31
• Ajout de sucre (dans le cas échéant)
Nous avons repartit l’apport du sucre en 3 étapes, en quantité égale :
− Avant l’ajout de la levure, nous avons appliqué le premier
apport et agité le mélange jusqu’à dissolution complète ;
− L’apport de sucre suivant se fait après 48 heures où la
fermentation ralentit : soutirer une quantité de mout, y dissoudre
le sucre ajouté et réintroduire le sirop obtenu au reste du mout ;
− On procède le troisième apport comme pour le second quand la
fermentation ralentit à nouveau.
La quantité de sucre S à ajouter pour avoir un alcool pur, pour
notre cas, vaut 1872g.
II-1-3 Distillation
• verser 1,5 L du mout fermenté à distiller dans un ballon de 2
litres avec quelques morceaux de pierre ponce.
• porter le liquide à l’ébullition et régler bien le chauffage afin que
la vapeur s’élève très lentement dans la colonne.
• maintenir constante la vitesse de distillation pendant toute la
durée de la manipulation : il faudra donc augmenter ou diminuer
le chauffage selon la température souhaitée.
• arrêter le chauffage lorsque la température indiquée par le
thermomètre augmente
• mesurer le degré d’alcool obtenu par un Alcoomètre
II-1-4 Utilisation d’un alcoomètre
• distiller un volume de 200 ml de moût
• ramener le distillat obtenu au volume initial avec de l’eau
distillée. A l’aide de l’alcoomètre lire le degré alcoolique,
• mesurer la quantité d’alcool récupérée à la fin de chaque
distillation.
• récupérer l’alcool obtenu dans un récipient hermétique.
32
II-2 Résultats et interprétations
II-2-1 Expérience 1:
33
Figure 8: ananas broyé
34
Figure 10: résidu après la filtration de l’ananas broyé
2
1
35
La signification des chiffres indiqués sur la figure 12 sont donnée ci-dessous.
Le circuit de commande n’est pas nécessaire pendant la fermentation parce qu’on tient
toujours la température ambiante entre 25°C et 29°C.
5
1
6
2
7
3
36
Le chiffre 1 indique l’alimentation de 15 Volts qui assure le fonctionnement de
l’amplificateur opérationnel LM 741.
Le chiffre 7 indique la diode D2 qui témoigne le passage ou le blocage du courant pendant ces
deux phases.
37
Figure 13: L’intérieur du circuit de commande
Notre condenseur est formé par un bidon rempli de l’eau froide et muni d’un tuyau mesurant
de 3 mètres qui assure la condensation de l’alcool.
38
1
Figure 2: Le condenseur
Le chiffre 1 indique l’entrée du tuyau rempli de la vapeur chaude au niveau du condenseur qui
introduit dans le jerricane rempli de l’eau froide.
39
2
Le chiffre 1 montre le tuyau qui est la sortie de la vapeur d’alcool juste avant la condensation
pour avoir de l’alcool à l’état liquide.
Le chiffre 2 indique l’entrée de la vapeur au niveau du condenseur qui est prêt à transformer
l’alcool de l’état gazeux à l’état liquide.
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II-2-1-5 Résultat expérimental
La distillation a durée de 6 heures. La quantité du jus a été variée de 0,45 litre à 0,7 litre.
II-2-2 Expérience 2:
La deuxième expérience a suivi la même procédure que précédemment mais nous avons
utilisé le jus avec le résidu sans avoir le filtré. La quantité utilisée au départ était la même.
II-2-2-1 Déroulement
41
- la distillation de l’éthanol: le 3 mai 2015 de 13 heures et 30 minutes à 19 heures et 30
minutes.
A la fin de l’expérience, après 6 heures de distillation, nous avons remarqué que la valeur
quantitative entre la première et la deuxième reprise est à peu près la même. Nous pouvons
conclure que le résidu n’apporte pas d’alcool supplémentaire.
II-2-2-3 Interprétation
Pour une même période de distillation et une même quantité initiale de l’ananas, nous avons
eu, après 6 heures de distillation, 0,65 litres d’éthanol pur.
42
II-2-3 Discussion sur les résultats obtenus
Pendant la réalisation de l’expérience, nous avons réalisé sept (7) essais consécutifs dont
nous avons varié quelques paramètres biens définis. Cela a été fait pour pouvoir tirer plus
précisément des conclusions.
Pour l’essai numéro 1, nous avons décidé d’utiliser le jus d’ananas avec le résidu en absence
d’une levure, à la température ambiante pendant 7 jours de fermentation. Un alcool de moins
de 5° a été produit.
Pour le deuxième essai, toujours en absence d’une levure, la température et la durée de
fermentation sont pareilles. Nous avons lancé la fermentation pendant 7 jours aussi. Ce qui
différencie avec le précédent, c’est que la matière première est constituée uniquement du jus
d’ananas. Nous avons eu un alcool de 5°.
Pour les 6 derniers, nous avons décidé d’utiliser une levure pour accélérer la fermentation
alcoolique. La levure que nous avons utilisée est une levure boulangère.
Donc, pour ces 6 essais, nous avons varié quelques paramètres.
Les essais numéro 3 jusqu’au numéro 8 sont représentés par le tableau suivant.
43
Essai numéro 3
Dans ce cas, nous avons utilisé le jus d’ananas avec son résidu à un volume constant. La
fermentation a été réalisée sous une température ambiante durant 7 jours et la température de
la distillation a été fixée autour de 78°C.
Lorsque nous avons fait la mesure qualitative de l’alcool obtenu, l’alcoomètre indique la
valeur de 57°
Essai numéro 4
Toujours en présence d’une levure, les paramètres sont presque identiques que l’essai numéro
3 mais seule la matière première est un jus d’ananas tout court et la fermentation a été lancée
dans un bidon gonflable. C’est-à-dire le volume varie avec la pression du gaz CO2 produit
pendant la fermentation. La valeur affichée par l’alcoomètre est de 60°.
Essai numéro 5
L’essai numéro 5 est identique à l’essai numéro 4 sauf que le volume est maintenu constant.
C’est-à-dire que la fermentation a été réalisée dans un bidon qui peut résister la pression
créée. Le taux d’alcool réduit à 50 °.
Essai numéro 6
Le model de l’essai numéro 4 a été repris mais la fermentation a été réalisée en divisant la
matière première dans 3 cuves différents et en versant l’un dans l’autre avant de distiller. Le
résultat affiché est de 45°.
Essai numéro 7
Pour l’essai numéro 7, les paramètres de l’essai numéro 3 sont maintenus sauf la température
de la distillation a été fixé entre 85 à 90°C. Cette expérience a été réalisée pour pouvoir
observer la variation du résultat obtenu en fonction de la température qui dépasse la valeur
arbitraire de 78°C (température de vaporisation de l’alcool). La valeur trouvée est de 45°.
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La qualité de l’alcool obtenu pendant les différents essais est représentée par un diagramme
suivant.
Pour l’essai numéro 6, les paramètres sont identiques sauf que la fermentation se passe dans
trois cuves séparées. Nous avons observé la qualité d’alcool obtenu à la baisse. Il est
préférable d’exécuter la fermentation dans un seul fermentateur pour assurer le déroulement
ensemble de la fermentation.
Pour l’essai numéro 7, nous avons décidé de surmonter la température arbitraire (78°C) de la
distillation. La température a été bouclée entre 85 à 90°C. Cela a été fait pour voir la variation
de la valeur qualitative de l’alcool obtenu Nous avons un alcool de 45° GL. Nous pouvons
conclure que l’eau n’est pas encore totalement vaporisée entre cet intervalle de température.
Si nous voulons avoir de produit à faible taux d’alcool, nous pouvons exécuter l’expérience à
une température supérieure à celle de la vaporisation de l’alcool.
Pour le dernier essai, l’apport de sucre a nettement amélioré la qualité de l’alcool obtenu. En
effet, il revitalise la fermentation.
45
La levure joue un rôle très important dans la fermentation alcoolique. Les deux premiers
essais montrent bien que le taux de rendement de l’alcool est très faible sans l’utilisation de la
levure. Au bout de quelques heures, la formation de l’éthanol s’est arrêtée. La levure est un
catalyseur pour que le sucre soit totalement convertit en éthanol.
Les essais 2 et 3 produisent deux alcools de taux très différents (5 et 57°GL), en partant d’une
même quantité et qualité de matière première.
Quand à l’état de la matière première, nous avons remarqué que le résidu produit du filtrage
contient encore une petite partie du sucre, négligeable d’où une moindre augmentation du
taux d’alcool.
La durée de la fermentation et la réaction de la levure vont de pair : la présence de la levure,
permet de convertir tout le sucre en alcool.
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CONCLUSION
Nous avons suivi les trois étapes classiques des procédés de fabrication du bioéthanol, à
savoir : l’extraction du jus, la fermentation et la distillation. Cette dernière est du type
continu. La température a été contrôlée par un régulateur de température conçu par nous-
même.
Les méthodes de distillation classiques nous ont permis d’obtenir de l’alcool à 65°GL.
Faute de matériels, nous n’avons pas pu faire l’analyse par chromatographie en phase gazeuse
pour identifier et quantifier les produits secondaires résiduels.
Les paramètres, pH, acidité totale et taux de sucre n’ont pas été suivis pendant les étapes et
aucune correction n’a pas été faite. La suite logique de ce mémoire c’est d’optimiser
l’ensemble du processus d’obtention du bioéthanol en prendre en compte les paramètres
influant la cinétique de production de bioéthanol, cités ci-dessus, et en expérimentant avec des
différentes variantes d’ananas.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[3] BARON, A. (2002) Technologie de transformation des fruits. Lavoisier Tec et Doc éd.
[4] BOCQUET J. (1984) Généralité sur les microbiologies : les levures in Scriban R.
Biotechnologie. Paris Technique et documentation. Lavoisier 2ème édition ; p. 30.
[5] BOURGEOIS C.M, J.Y LEVEAU, (1980) Techniques d’analyses et de contrôles dans les
industries agro-alimentaires .Technique et documentation.
[8] FAVIER J.C., IRELAND J., RIPERT, (1993) Répertoire général des aliments- Table de
composition des fruits exotiques, fruits de cueillettes d’Afrique, édition ORSTOMINRA.
[11] MARILLER C. (1951) Distillerie Agricole et industrielle : levure et sous produit. Ed.
BALLIERE, Paris. 632 pp.
WEBOGRAPHIE
RESUME :
La conception et réalisation d’un dispositif expérimental produisant de bioéthanol a été faites
dans ce travail. Le fermenteur/distillateur a été fabriqué par une marmite en aluminium doté
d’un capteur de température et des trous munis des tuyaux pour les sorties du gaz CO2 et du
vapeur d’alcool. Il est aussi équipé d’un système de chauffage, d’un régulateur de
température et d’un circuit de commande. Différents composants électroniques ont été montés
pour ces deux derniers. Quand au condenseur, il a été créé par un bidon muni d’un tuyau
plastique évacuant l’alcool.
Des expérimentations avec de l’ananas, riche en glucose et fructose, sans traitement préalable,
ont été testées avec ce dispositif. La distillation utilisée est du type discontinu. La
température prise pour cette opération est de 78°C, température d’évaporation de l’alcool. La
mesure du taux d’alcool par une alcoométrie a montré l’obtention de l’alcool de 65°GL. Nous avons
constaté un rendement moyen de la distillation de 44,21 %.