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Promotion 2010
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
D’ANTANANARIVO
FILIERE :
GENIE INDUSTRIEL
DEPARTEMENTS :
GENIE MECANIQUE PRODUCTIQUE ET
GENIE ELECTRIQUE
Promotion 2010
Etude et conception de chauffage d’une piscine olympique à Madagascar
REMERCIEMENTS
Si ce travail a abouti, c’est grâce à la bénédiction du tout Puissant qui m’a donné la
santé, la force et le courage afin de réaliser ce projet.
Enfin, je tiens à adresser mes aimables remerciements à toute ma famille, ainsi qu’à
tous mes amis qui m’ont soutenu tout au long de mes études.
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1
CONCLUSION ........................................................................................................................ 82
Pers : Personne
Pv : Pression de vapeur au point de rosée [KPa]
Pvair : La pression partielle de vapeur d’eau de l’air au dessus du bassin, en [Pa]
Pvseau : La pression de vapeur saturante de l’air en contact avec l’eau [Pa]
Pw : Pression de vapeur à saturation [kPa]
Qr : Echange élémentaire réversible de chaleur
Qtrans : Pertes thermiques par transmission [W]
rciel : Rayonnement de la voûte céleste, en [W/m²]
reau : Le rayonnement du plan d'eau, en [W/m²]
S : Surface du mur [m2]
Tc : Température de condensation [°C]
1
h1 : Résistance thermique superficielle externe en [m 2 K/W]
1
: Résistance thermique superficielle interne en [m 2 K/W]
h2
INTRODUCTION
Les jeunes qui comptent plus de 50% de la population Malagasy ainsi que leurs
familles s’intéressent de plus en plus à la natation. En tant qu’athlètes, ces jeunes ont
l’ambition de participer à des compétitions nationales et internationales telles que les jeux
olympiques, tandis que les adultes ont l’intension de favoriser ce loisir d’une façon continue.
Et pour y parvenir, une piscine praticable durant toute l’année leur est indispensable.
Pourtant à Madagascar, malgré l’augmentation du nombre des bassins, le fait d’avoir une
piscine dotée d’un chauffage est très rare.
Il est donc du plus grand intérêt d’y penser car c’est vraiment primordial d’avoir un
bassin dont la température de l’eau nous permet de l’utiliser pendant l’hiver. Pour cela, il
existe plusieurs moyens favorables et on va choisir un parmi les plus efficaces qui a la plus
grande chance de se développer à court terme. Ainsi ce projet de fin d’études aura pour titre :
Système
isolé
Système
Système
e
Systèm
e
Par convention de signes tout ce qui est reçu par le système (travail, chaleur etc.) est
compté positivement et tout ce qui est cédé est compté négativement.
Q+W=0 ou Q=-W
Qr = T.dS ou dS = Qr / T (1)
I.1.5.2 Travail :
Le travail est de l’énergie échangée par un système avec l’extérieur sous forme
ordonnée : c’est à dire que les particules sont toutes poussées dans un même sens sous
l’influence des forces extérieures (molécules sous la poussée d’un piston par exemple).
Dans l’étude des machines thermiques, c’est le travail des forces de pression qui nous
intéresse :
W P.dV
avec :
W: travail mécanique élémentaire échangé avec l’extérieur, en [joules : J]
P: pression extérieure (tenant compte de la pression environnante Pe (pression
atmosphérique le plus souvent) et du module, F, de force mécanique
extérieure appliquée normalement à la surface externe du piston), en
[pascals : Pa]
dV : variation élémentaire de volume du système, en [m3]
I.1.5.3 Chaleur :
Un transfert d’énergie se fait sous forme de chaleur lorsque les molécules du système
interagissent de façon désordonnée avec le milieu extérieur (la chaleur est une forme
dégradée d’énergie). Dans ce cas le transfert d’énergie est dû uniquement à une différence
de température. L’échange de chaleur se fait du système à la température la plus élevée vers
le système à température la plus basse.
La manière la plus usuelle de fournir de la chaleur à un système est donc d’élever sa
température mais ce n’est pas la seule. En effet, on verra un peu plus loin que, lors d’une
I.1.6 L’enthalpie :
Par définition, l’enthalpie d’un système thermodynamique est donnée par la
relation :
H = U +P.V
H = U + P0.V
Un corps pur (système constitué d’une seule espèce chimique) peut exister sous les
trois états solide, liquide ou gazeux suivant les conditions de température et de pression. Le
passage d’un état à l’autre est appelé «transition ou changement de phase ». La figure ci-
dessous résume les différentes transitions de phases possibles pour un corps pur, hormis le
cas particulier des transformations allotropiques (changements de structure cristalline de
certains composés solides).
Vaporisation
100
Fusion
Echauffement du liquide
0
Echauffement du solide
Temps (s)
FIGURE 2: Changements de phase d’un corps pur
Durant les transitions les deux phases coexistent en équilibre : mélange d’eau et de
glace durant la phase de fusion et, mélange d’eau et de vapeur d’eau pendant la
vaporisation.
T( K ) C (point
critique) Isobare
Liquide saturé
Isenthalpie
s
LIQUIDE Courbe de
saturation VAPEUR
R
vapeur saturée
LIQUIDE + VAPEUR
Courbe d’égal titre vapeur
s (J/(kg.K))
Le domaine diphasique de coexistence entre les deux phases se situe sous la courbe
en cloche.
A faible pression (à droite sur le diagramme), on constate que les isenthalpies sont des
isothermes (elles deviennent horizontales) : le comportement de la vapeur se rapproche du
comportement d’un gaz parfait.
On trouve à l’intérieur de la courbe de saturation ce que l’on appelle les « courbes d’égal
titre vapeur ».
L’utilisation de ce type de diagramme en superposition avec le diagramme de RANKINE
permet de calculer directement la chaleur échangée (entre le système et l’extérieur) dans le
cas d’une transformation cyclique, réversible et fermé. La chaleur correspond à l’aire
comprise à l’intérieur du cycle de fonctionnement.
Evaporateur
Compresseur
Condenseur
Détendeur
I.3.1 Le rayonnement :
Le rayonnement est un mode de transfert de chaleur entre deux corps. L’énergie se
transporte par le vide ou milieu transparent, par le canal des radiations électromagnétiques.
Une grande part des rayonnements sont souvent absorbés par un corps plus froid.
D’où l’expression du flux de chaleur :
Avec :
: Flux de la chaleur émis par le rayonnement en [W.m-²]
P: Température de l’émetteur en [°C]
: Température du récepteur en [°C]
σ : Coefficient de Stefan-Boltzmann
σ = 5,67.10-8 [W/m2/K4]
I.3.2 La conduction :
= (1 - 2) S
Avec :
: Flux thermique émis par la conduction sur un mur homogène de surface S pendant
une heure [W.m-2]
e : Epaisseur du mur homogène [m]
: Conductivité thermique du conducteur [W m-2 K-1]
1 et 2: températures des deux faces [°C]
S : Surface du mur [m2]
= (1 - 2) S
Avec :
: Flux thermique émis par la conduction sur un mur homogène de surface S pendant
une heure [W.m-2]
e1 : Epaisseur du mur homogène [m]
1: Conductivité thermique du conducteur [W m-2 k-1]
1 et 2: températures des deux faces [°C]
S : Surface du mur [m2]
Avec :
I.3.4 La convection :
La convection est le mode de transfert de chaleur entre un solide et un fluide,
l’énergie étant transmise par déplacement du fluide. Ce mouvement est dû par l’échange de
chaleur.
La masse volumique d’un fluide dépend de la température ; lorsque la température
d’un fluide n’est pas uniforme, il se produit à l’intérieur de celui-ci en courant de convection
qui va égaliser la masse volumique du différent point du fluide.
On distingue :
Et :
Avec :
ρө : Masse volumique à une température Ө en [kg.m-3]
= α (1 - 2)
Avec :
: Flux thermique par convection par heure et par m2 [W.m-2]
α: Coefficient de convection de la paroi [N.m-2°C-1]
1 et 2: Températures de la paroi et du fluide [°C]
I.3.4.3 Intervention simultanée des trois modes de transfert :
En général, les trois modes interviennent simultanément. C’est le cas d'une paroi plane
composite utilisée surtout dans le système frigorifique.
Le flux thermique s’écrira :
2
1
1 e 1
i
h1 i h2
et: Σei/λi =
1
: Résistance thermique superficielle externe en [m 2 K/W]
h1
1
: Résistance thermique superficielle interne en [m 2 K/W]
h2
Par conséquent les réfrigérants à deux chiffres sont ceux comprenant un seul atome
de carbone.
Par exemple le R-22.
Le tableau ci-dessous recense quelques réfrigérants et leurs désignations :
R-12 CF2Cl2
R-12B1 CF2ClBr
R-22 CHF2Cl
Pertes énergétiques
II.2.1 Définition :
Une pompe à chaleur (PAC) est une machine thermodynamique destinée à assurer le
chauffage d’un local ou d’un système à partir d’une source de chaleur externe dont la
température est inférieure à celle du local ou du système à chauffer.
C’est donc un système de chauffage qui transfère des calories d’un milieu à bas niveau de
température vers un milieu où la température doit être supérieure.
L’écoulement naturel de la chaleur s’effectuant toujours d’un corps chaud vers un
corps froid, on peut définir également la pompe à chaleur comme un matériel permettant
de réaliser l’écoulement de chaleur inverse du sens naturel, c’est–à–dire d’un milieu froid
vers un milieu chaud. Une dépense d’énergie sera bien entendu inévitable pour réaliser ce
transfert inverse. L’énergie nécessaire pour assurer le transfert doit être inférieure à
l’énergie calorifique utile pour que le système ait un quelconque intérêt.
Énergie
4. Détente : la pression du fluide frigorigène est réduite. Le fluide est prêt à une nouvelle
absorption des calories de l'environnement.
5. Réversibilité : le cycle peut être inversé dans le cas d'une pompe à chaleur réversible ;
celle-ci peut donc également rafraîchir un logement en été, en absorbant les calories de la
pièce et en les évacuant à l'extérieur.
Condenseur
3
4 2
Détendeur
Compresseur
6
Evaporateur
PAC air/eau :
Le rôle du condenseur est de rendre au fluide frigorigène son état liquide qui libère
ainsi la chaleur pour chauffer le milieu.
Le condenseur va donc assurer l’échange thermique du fluide frigorigène vers le milieu.
Deux types de condenseurs :
Les condenseurs à air : la source à chauffer est l’air (PAC air / air, eau / air) ;
Les condenseurs à eau : la source à chauffer est l’eau (PAC air / eau, eau /
eau) ;
Fluide frigorigène totalement
vaporisé : surchauffe
Fluide frigorigène partiellement
vaporisé : type noyé
Vapeur basse pression froide
Source EVAPORATEUR allant vers le compresseur.
froide :
air ou eau
Fluide frigorigène
liquide basse
pression
b) Le compresseur :
Système à compression
Alternatif : Rotatif :
Tendance actuelle à Tendance actuelle en
l’abandon... développement plus de fiabilité,
rendement meilleur, durée de
vie plus longue : coût d’achat
plus élevé.
A pistons :
Chaque piston a un mouvement alternatif dans un cylindre, lors de
l'aller le piston aspire le fluide à une certaine pression puis le
compresse au retour. Le rendement n’est pas le meilleur, besoin de
lubrification, COP 2.5. A spiracle rotative Scroll:
Le plus utilisé
Moins de pièces mécaniques,
niveau sonore le plus bas (40dBA) , COP 4, 2 à
Hermétique : 60kW, encombrement réduit, compression
Moteur et compresseur réalisée par deux spirales (une fixe, une
sont enfermés dans une mobile), hermétique moteur électrique
même enveloppe : incorporé, refroidi par les gaz aspirés.
problème de
refroidissement, pas de
fuite, utilisée pour les
petites et moyennes A spiracle rotative Scroll:
puissances. Le plus utilisé
Moins de pièces mécaniques,
Semi-hermétique : niveau sonore le plus bas (40dBA) , COP 4, 2 à
Compromis entre les 60kW, encombrement réduit, compression
deux, avantage accès réalisée par deux spirales (une fixe, une
aux mécanismes et mobile), hermétique moteur électrique
limitation des fuites incorporé, refroidi par les gaz aspirés.
mais prix élevé, utilisé
pour les moyennes
puissances, niveau
sonore ≈ 60dBA.
Ouvert :
Moteur dissocié du
compresseur,
entraînement par tout
type de moteur et
vitesse variable,
problèmes
d’étanchéité.
c) Le détendeur :
COMPRESSEUR
Source Source à
froide EVAPORATEUR CONDENSEUR chauffer
DETENDEUR
COMPRESSEUR
DETENDEUR
Les paires les plus communément utilisées par les appareils à absorption sont :
L’ammoniac (le fluide caloporteur) et l’eau (l’absorbant), le plus employé ;
L’eau (le fluide caloporteur) et le bromure de lithium (l’absorbant).
1. Evaporation : au contact des calories puisées dans l'environnement, le fluide caloporteur,
grâce à son faible point d'ébullition, se transforme de l’état liquide à l’état gazeux. Ce fluide
est dans ce cas l’ammoniac, il est soit à l’état liquide, soit dissout dans l’eau, soit à l’état
gazeux.
2. Absorption : dans l’absorbeur, le gaz ammoniac est absorbé par l’eau (d’où le nom de la
machine à absorption), se dissout dans l’eau et dégage ainsi la chaleur absorbée
3 .Le mélange eau-ammoniac est pompé (seule partie mécanique en mouvement) de
l’absorbeur dans le générateur.
4. Evaporation : l’entraînement du circuit est assuré par un brûleur à gaz, qui réchauffe la
solution eau-ammoniac, faisant s’évaporer l’ammoniac de l’eau.
5. Condensation : le gaz ammoniac chaud arrive dans le condenseur, dégage de la chaleur
pour de l’énergie de chauffage et revient à l’état liquide.
L’ammoniac est traité par le condenseur pendant que l’absorbant (l’eau) est renvoyé vers
l’absorbeur.
6. L’ammoniac liquide arrive ensuite dans l’évaporateur où il absorbe de la chaleur
environnante, retrouve sa forme gazeuse et le cycle recommence. La pompe à chaleur à
absorption à gaz permet également, en inversant le circuit, de produire du froid au lieu de la
chaleur.
Avec :
E : indice de performance [Watt]
Pélect : puissance de chauffage délivrée par la PAC [Watt]
Pabsorb : puissance électrique absorbée [Watt]
L’indice de performance est une valeur momentanée, c’est à dire que la valeur calculée ne
vaut qu’à l’instant des mesures à cause des variations permanentes des paramètres
d’exploitation (température de la source de chaleur, température aller, etc.).
Pour déterminer la qualité d’une pompe à chaleur, on compare entre elles toutes les
quantités d’énergie fournies et produites en une année. Nous parlons alors de coefficient de
performance annuel.
Avec :
COPa= coefficient de performance annuel
Etot =énergie totale fournie (kWh/an)
Eabsorb = énergie absorbée par la PAC et par tous les groupes auxiliaires (kWh/an)
Fonctionnement bivalent-parallèle,
Fonctionnement bivalent-alternatif,
Fonctionnement mono énergie,
Fonctionnement monovalent.
I.2.1 Le chauffage :
Le type de chauffage : la pompe à chaleur (PAC)
pour capter dans l’atmosphère les calories nécessaires pour chauffer l’eau.
I.2.1.2 Installation :
La pompe à chaleur (PAC) doit être raccordée au circuit hydraulique de piscine par
l’intermédiaire d’un système « by-pass », qui permet de régler le flux d’eau traversant La
PAC et d’isoler la PAC du reste de l’installation afin de pouvoir opérer en cas de problème.
La pompe à chaleur doit être installée à l'extérieur, sur un support horizontal, dur et stable
(socle en béton ou équivalent) à plus de 5m du bassin, de façon à ce qu'un espace minimum
de 1m soit respecté pour le coté aspiration d'air de la pompe à chaleur et 3m au minimum
pour le coté refoulement d’air.
Ce sont des bouches d’aspiration. On en met 24 pour les grands bassins de dimension
50x17m .Ils sont situés au niveau de la ligne d’eau, c’est donc eux qui déterminent la hauteur
d’eau ; il faudra donc les placer le plus haut possible.
Ils sont constitués à l’arrière d’un pré-filtre qui permet de stopper les plus gros
déchets (feuilles,…) ; ils doivent être installés vents dominant en face.
Ce sont eux qui s’occuperont de renvoyer l’eau filtrée dans la piscine.ils sont donc à
l’opposé des skimmers dans le circuit de nettoyage. On en met 36 pour les grands bassins de
dimension 50x17m.
Elle est placée au point le plus profond de la piscine. Elle est scellée dans le radier de
la piscine .La bonde de fond sert à aspirer tous les éléments lourds placés au fond de la
piscine et aspirer l’eau du fond .Elle participe donc activement à la filtration de la piscine.
Elle est scellée elle aussi dans la piscine, de préférence sur la longueur. Elle est
branchée elle aussi en aspirant mais comme son nom l’indique elle sert pour brancher un
balai ou un robot.
Avantages : Excellente finesse de filtration, faible consommation d'eau, économie sur produits
de traitements, faible encombrement.
Inconvénients : Limite l'utilisation de certains produits de traitements (anti algues, floculant, pH
mb), Coût des diatomées de remplacement et évacuation des diatomées usagées, manipulation
du nettoyage, inadapté pour les eaux fortement calcaires.
c) Le filtre à cartouche :
Le filtre à cartouche est principalement utilisé dans les blocs de filtration. Le filtre à
cartouche est particulièrement bien adapté aux piscines de petit volume aux Spas et piscines
ne permettant pas une évacuation rapide des eaux de lavage.
Avantages : Bonne finesse de filtration, Faible consommation d'eau, Prix d'achat modéré,
faible encombrement.
Inconvénients : Limite l'utilisation de certains produits de traitements, coût des cartouches
de remplacement, manipulation lors du nettoyage, inadapté aux eaux fortement calcaire.
b) Raccordement hydraulique :
Le principe est comme suit : on intègre dans la ligne de refoulement, en amont d’un
éventuel appareil de traitement d’eau, le chauffage, en coupant la ligne de refoulement
existante de l’appareil (raccord union ce part et d’autre de l’appareil).
c) La vanne multivoie :
Position 1 : Filtration (Filter): position normale de la vanne. L'eau venant de la piscine
passe du haut du filtre vers le bas du filtre, et retourne à la piscine par les refoulements
(pression idéale de fonctionnement entre 0,5bar et 1bar) ;
Position 2 :Contre-Lavage (Backwash): l'eau est dirigée du bas du filtre (crépines) vers le
haut du filtre. L'eau est orientée vers l'égout durant cette opération ;
Position 3 : Filtre-égout (rinse) : remettre la pompe en marche durant environ 30
secondes. L'eau passe du haut du filtre vers le bas comme dans la position filtration, mais
part vers l'égout au lieu d'aller vers la piscine. Cette opération permet de retasser le sable
et d'éviter le retour de saletés encore contenues dans les canalisations, vers la piscine .
Position 4 : Égout (Waste) : permet de vidanger la piscine sans passer par le filtre. L'eau
passe directement de la pompe vers l'égout.
Position 5 : Fermeture totale (closed) : Évite de vider la cuve du filtre lors de l'ouverture
du couvercle de pompe (nettoyage du panier pré filtre). Utilisée aussi pour l'hivernage.
Ne jamais utiliser cette position pompe en marche.
Position 6 : Recirculation : l'eau passe directement de la pompe vers les refoulements
sans passer par le filtre. Utile pour l'amorçage de la pompe, pour obtenir un plus grand
débit dans le cas de cascade ou de jet d'eau, ou pour diagnostiquer un problème de filtre.
Inconvenants : surface au sol importante, et sol encombré (accès aux vannes plus délicat)
- Si surface réduite et mur, vannes verticales qui libèrent l’accès au sol.
- Collecteurs : il existe des collecteurs dans le commerce à trois ou quatre
entrées de diamètre Ǿ50mm à coller. Sortie en diamètre Ǿ50 ou 63mm. Le
diamètre Ǿ50mm est tolérable si longueur faible.
d) Circuit de filtration d’une piscine :
La température intérieure ne devra pas dépasser 27°C dans le hall et 23 °C dans les
vestiaires.
I.2.3.2 Evaporations :
a) Evaporation dans les piscines en activité normale en kg/h m2 :
Le taux d'évaporation en kg/h m2 peut être estimé pour les piscines de niveau d'activité
normale, intégrant les éclaboussements dû aux baignades sur les abords d'une zone limitée
D’où la formule :
Evaporation au niveau du plan d'eau en kg/h m2 (sans activité humaine, vitesse d'air au
dessus du plan d'eau pratiquement nulle)
On a la formule :
= .16. ( -
Avec :
W = Taux d'évaporation du plan d'eau en kg/h m2
• We = teneur en eau de l'air à la température du plan d'eau (kg/kg d’air sec)
• Wa = teneur en eau de l'air du local (kg/kg d’air sec)
• V = Volume spécifique de l’air du local (m3/kg d'air sec)
• Vμ = Volume spécifique de l’air au niveau du plan d’eau (m3/kg d'air sec)
Avec ce type de formule, il faut en principe rajouter les projections d'eau et des apports
latents occasionnés par les baigneurs.
Selon le type de formule utilisée on peut effectuer une représentation graphique avec une
vitesse d'air nulle au dessus du plan d'eau :
Courbe n°1 : intégrant les éclaboussements dus aux baignades sur les bords limitées.
Courbe n°2 : taux d’évaporation minoré de 28°
Courbe n°3 : sans activité humaine, vitesse d’air au dessus du pan d’eau pratiquement nulle
c) Evaporation journalière :
L'évaporation naturelle d'une piscine est variable selon différents paramètres, à savoir :
• La température de l'eau
Une solution pour limiter l'évaporation de l'eau d’une piscine consiste à effectuer un
recouvrement par une bâche.
Volume d'eau 0 à 2500 L 2,5 à 5m3 5 à 10m3 10 à 20m3 20 à 30m3 30 à 50m3 + de 50m3
Débit conseillé en
M3 de 3 à 5 de 3 à 6 de 4 à 7 de 5 à 8 de 7 à 10 de 7.5 à 12 + de 8.5
Moins de 200 m² Filtration en moins de 4 heures avec une marge d'encrassement de 30%
De 200 à 240m²
Reprise des eaux de surface par débordement + Filtration en moins de 4 heures
avec une marge d'encrassement de 30%
Bassins de plongeons
Partie de bassin inférieure à 3,5m : recyclage en moins de 8 heures avec une
marge d'encrassement de 30%
Chapitre II : DIMENSIONNEMENT
II.1.1 Inventaire :
Longueur L 50m
Largeur l 17m
Profondeur maximale Pmax 1.80m
Profondeur minimale Pmin 1.30m
Surface A 850m2
Vb= L.l.Pmoy
Avec :
Vb : Volume du bassin [m3]
L : Longueur du bassin [m]
Avec :
V : la vitesse de l’air au dessus du bassin, en [m /s]
A : la surface du bassin [m2]
Pvseau : la pression de vapeur saturante de l’air en contact avec l’eau (la température
de l’air étant considérée égale à celle de l’eau), en [Pa]
Pvair : la pression partielle de vapeur d’eau de l’air au dessus du bassin, en [Pa]
Or, Pvair=PvsairxHR
HR étant le taux d’humidité relative de l’air ambiant (1=100%)
La pression de vapeur saturante est obtenue par la formule ci-après :
Pvs =288,68 x (1,098 + T /100)8,02en [Pa]
Où T est la température de l’air considérée, en [°C]
Application numérique :
Qrayon =A x (reau-rciel)
Avec :
reau : le rayonnement du plan d'eau, en [W/m² ]:
reau= Eeau x co x (273,15 + Teau)4
Eeau :l'émissivité de l'eau (environ 0,95)
co est la constante de Stefan-Boltzmann et vaut 5,67051 x 10-8
Qtrans= 1,45 x A x Ue x G x ΔT
Avec :
Qtrans : pertes thermiques par transmission, en [W]
Ue : le coefficient de transmission thermique équivalent, en [W/ (m².K)]
G : est un coefficient correctif pour prendre en compte l'influence de la nappe
phréatique, si la distance entre la nappe et le bassin est inférieure à 1 m, G = 1,15
sinon, G = 1
ΔT : la différence de température entre l'eau et l'air, [en °C]
Pour le calcul du coefficient Ue du fond, il faut calculer le coefficient caractéristique du
fond(B) :
B = A / (0,5 x P)
où P est le périmètre du bassin, en [m]
B, en[m] 2 4 6 8 10
Ue,en[W/m2K] 0,86 0,64 0,52 0,44 0,38
Umur, en Ue, en
W/(m².K) W/(m².K)
0,5 0,39
0,75 0,54
1 0,68
1,25 0,81
1,5 0,92
1,75 1,02
2 1,11
2,25 1,19
2,5 1,27
2,75 1,34
3 1,41
3,25 1,57
3,5 1,68
3,75 1,77
4 1,89
4,25 2,00
4,5 2,08
4,75 2,17
5 2,30
TABLEAU n°8 : La résistivité thermique du coefficient thermique Ue
Application numérique :
On sait que :
QTrans= 1,45 x A x Ue x G x ΔT, en W
pour le fond :
B = 850 / (0,5 x 680) = 2,5
alors, Ue du fond = 0,86 W/ (m².K)
QTransFond= 1,45 x 850 x 0,86 x 1 x (27 - 20) x 27 = 193422,6 Wh
Pour les parois :
Uparois = 1 / (0,23 + (0,015 / 1,60)) = 4,17 W/ (m².K)
D’après ces résultats, pour une perte thermique totale de 3292,12 KWh avec un
temps de marche de l’installation d’environ 15h par jour, la pompe à chaleur de puissance
3294 ,16
P= = 219 ,61 KW
15
Suivant la demande de prix auprès de la société AQUAMAD, la machine est
constituée de 7pmopes à chaleur dont la marque est EDENPAC 8/30 KW – Triphasé.
Suivant la norme internationale, les autres éléments de la piscine sont :
24 Skimmers 3119 Cofie liner grand meurtrière
36 buses de refoulement de Ǿ50
Chaque baigneur apporte dans la piscine des matières organiques (salive, rhume,
urée, ...) et inorganiques (sels, minéraux) et des germes éventuels. L'eau est aussi souillée
par la terre, les herbes, les feuilles les pollens, spores d'algues, etc.…
L'eau de la piscine est un "bouillon" qui contient ou peut contenir :
-Des matières solides en suspension,
- Des matières colloïdales ou dissoutes et des ions,
- Des champignons, algues, mousses, bactéries et virus.
NB : Le renouvellement d’eau du bassin ne se fait pas qu’après 7ans en moyenne.
Traiter l’eau de la piscine a trois objectifs :
FIGURE 39 : Chlorinateurs
III.2.2.2 Electrolyseurs :
Aucun manipulation de chlore, eau légèrement salée (3à5g /litre) ;
Autonettoyants (inversion de polarité), avec ou sans régulation de pH.
Anomalies Solutions
Eau verte, forte Vérifier le bon fonctionnement de la filtration, procéder à une
odeur chloration
Mettre de l’antigel
Ajuster le pH (7.2 /7.4)
Local technique au-delà 3,5mde la piscine (norme sécurité électrique), correct jusqu’à
5m,
Laisser assez d’espace au sol pour accéder facilement à tous les appareils à vannes,
Collages des tuyaux souples : coupé proprement, bien décapé, utilisé de la colle
bleue,
Evacuation vers égout interdite. Evacuer vers pluviales ou puisard ;
Penser à déboucher le trop plein d’un skimmer : à envoyer également vers
évacuation.
Même si aucun traitement, effectuer le by-pass (une vanne, 2tès, 2bouchons) pour
évolution future.
Vérifier que l’installation est protégée par un différentiel 30mA
Si prise électrique pour un robot autonome, il est conseillé d’installer un
transformateur d’isolement ;
A la sortie d’un local technique, enterrer rapidement les canalisations pour les placer
hors gel ;
Si mise à niveau automatique, penser à passer une canalisation d’adduction d’eau de
petit diamètre ;
Si ces éclairages sont proches de la piscine (<3,5m), basse tension (12Vou 24V)
obligatoire ;
Un local technique est souvent trop petit, prévoir de la place pour produits et bidon
Bien fermer et isoler les produits de traitement. Le mélange de certain produits est
explosif ;
Pour les enfants et les amis : tous produits chimiques hors de portée.
I.1 GENERALITES :
Au stade de l’étude préalable, l’évaluation technico-économique doit être réalisée
dans une perspective. Pour cela, elle comporte :
Une estimation du montant des travaux pour la réalisation de l’installation
avec un coût d’objectif global,
Une estimation des coûts pour l’entretien,
La maintenance des équipements, ainsi que pour le contrôle des hypothèses
de coût de référence de l’énergie,
La production énergétique annuelle attendue,
Le temps de retour brut
Le coût global actualisé sur la durée de vie de l’installation.
Investissement :
Coût d’exploitation :
Le coût d’exploitation est une grandeur difficile à estimer a priori, puisqu’il dépend
largement de la performance de l’installation et des conditions réelles d’utilisation (besoins,
usages, conditions de soutirage…).
Le coût d’exploitation est calculé à partir du coût de l’énergie utilisée par le système
d’appoint et les équipements auxiliaires (pompes, réchauffeurs…). Il inclut également le coût
des services de maintenance et de contrôle, ainsi que les coûts liés au personnel
d’exploitation.
Coûts de maintenance :
Les coûts de maintenance concernent l’ensemble des coûts liés à l’entretien, la
réparation ou le remplacement de tout ou partie des équipements de l’installation du
chauffage.
III LUMIERE
(fourniture et pose de deux
projecteurs de 300W compris les
accessoire de protection et de pose) 1 102 200 1 102 200
1
VI OPTION
(Electrolyseur ECO6SALT BMSCO) 1 4 128 400 4 128 400
TVA 20%
MONTANT Total en 465 349 356
ARIARY
D’où :
OBSERVATIONS MONTANTS
Prix d'entrée pour chaque personne 3 000,00
Nombre de baigneurs estimé par jour 20,00
Avec:
: Flux net de trésorerie de la période p [Ar]
I : Le capital investi [Ar]
n : La durée de vie du projet [an]
r : Le taux d’actualisation
Application numérique :
ETUDE DE RENTABILITE
I:Coût de l'investissement [Ar] 465349356
Fp:Flux net de trésorerie [Ar] (pour l'usage courant et les jeux olympiques) 21600000 5000000
n:La durée de vie du projet [an] 10
r:Le taux d'actualisation 0,1
p:La période d'exploitation [an] 1
VAN: Valeur Actuelle Nette [Ar] 1169105494
D’après cette résultat de l’étude de rentabilité, on a une VAN>o qui signifie que le projet
permet la création de valeur. Il est rentable car :
Les capitaux investis (devis de la piscine : 465 349 356 Ar) ont été totalement
récupérés ;
Ces capitaux ont été rémunérés pendant la durée de vie du projet (pendant 10ans)
au taux d’actualisation ;
Le projet dégage un surplus des liquidités mesuré par la VAN
(1 169 105 494 Ar - 465 349 356 Ar = 703 756 138 Ar)
Interprétation :
Cette courbe représente que la VAN est inversement proportionnel aux taux
d’actualisation (TDA), c'est-à-dire que plus le taux d’actualisation augmente, plus la valeur de
la VAN diminue.
participent à ce qu’on appelle pollution notamment celle de l’air. Les impacts les plus
importants liés à l’utilisation des fluides frigorigènes se rapportent sur deux éléments :
La couche d’ozone
L’effet de serre
l’oxyde nitreux (N2O) et les fluides frigorigènes rejetés dans l’atmosphère (principalement les
CFC).
Le rejet excessif de fluides frigorigènes causerait l’augmentation de la concentration
de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ce qui provoquerait l’accroissement des
rayonnements renvoyés à la surface de la terre et conduisant ainsi au réchauffement de la
planète.
Compte tenu de la loi 99.021 du 19 Août 1999 portant sur la politique de gestion et
de contrôle des pollutions industrielles en particulier la gestion des pollutions
atmosphériques, la gestion des effluents liquides et les troubles de voisinage et de nuisance,
il faut mettre en évidence quelques points à savoir :
Le choix du fluide frigorigène à utiliser
La maîtrise des rejets de réfrigérant dans l’atmosphère
Le contrôle des rejets des produits de traitement d’eau de la piscine
Le contrôle des nuisances sonores
Le choix d’un fluide frigorigène doit être pertinent et tenir compte des critères suivants :
Les propriétés du fluide en particulier:
La capacité de destruction de la couche d’ozone qui est définie par le
Potentiel d’Action sur la couche d’Ozone (PAO) ou « Ozone Depletion
Potential » (ODP) avec comme valeur de référence le PAO du CFC R11 qui est
de 1, ce fluide étant considéré comme celui ayant l’effet le plus destructeur
sur la couche d’ozone. Un PAO de 0 signifierait que le fluide frigorigène
considéré n’a aucun effet sur la destruction de la couche d’ozone. Voici
quelques exemples de PAO :
Les références quant aux caractéristiques des réfrigérants sont posées par la
norme européenne EN 378.
Les conditions d’utilisation du fluide
Le coût et la disponibilité du fluide
Les réglementations sur l’utilisation des fluides frigorigènes qui sont imposées
par :
Au cas où les produits de traitement d’eau du bassin (les produits chimiques) ne sont
plus exploitables, elles devraient être contrôlées avant d’être rejetées selon le décret N°
2003.464 du 15 Avril 2003 portant sur la réglementation des rejets d’effluents liquides. En
effet, il faudrait examiner le pH du produit. Autant que possible, le produit dont il faut se
débarrasser doit être neutre. La détermination du pH se fait alors par l’utilisation des papiers
indicateurs de pH.
Si le produit est trop acide (pH largement inférieur à 07), il faut le traiter avec de
la chaux ou avec de la soude caustique
Si le produit est trop alcaline (pH largement supérieur à 07), il faut le traiter avec
un acide minéral fort ou un acide faible organique ou non.
CONCLUSION
En fait, d’après ce qu’on a vu, le fait d’avoir une piscine praticable durant toute
l’année n’est plus un obstacle. Une piscine dotant d’un chauffage est tellement réalisable
même à Madagascar. Il peut être coûteux mais c’est vraiment indispensable pour les familles,
les jeunes et les athlètes de notre pays afin qu’ils puissent réaliser leur rêve de participer à des
compétitions de haut niveau telles que les jeux olympiques.
Dans ce mémoire, on a projeté l’étude et conception de chauffage d’une piscine
olympique à Madagascar :
Ainsi, cette étude permet à l’Etat d’envisager la mise en place des piscines équipées d’un
dispositif de chauffage comme la pompe à chaleur.
On peut se satisfaire d’un simple bassin mais le mieux c’est d’en avoir une piscine
permettant à nos jeunes de s’entraîner d’une façon continue durant toute l’année. Car on ne
prend pas toujours ce qui est bon quand on a le meilleur.
Ouvrage :
[4] : CAPLIEZ, CASTEILLA « Mémotech Génie Energetique-3eme Edition », Collection A., Paris
2003 ;
Site-web:
[7] : http://www.accessoires-robots-piscines.com
[8] : http://www.construire-sa-piscine.com
[9] : http://www.ciat.com
[10] : http://www.eauplaisir.com
[11] : http://www.energie-control.fr
[13] : http://www.impots.gouv.fr
[14] : http://www.piscinefrance.fr
[15] : http://www.piscine.loisirs.free.fr
[16] : http://www.poolstar.fr
[17] : http://www.poolzenspa.com
[18] : http://www.thermexcel.com
[19] : http://www.ulb.ac.be/sma/enseignement/thermo/frigos.pdf
[20] : http://fr.wikipedia.org
ANNEXES
OU QUOI POURQUOI
Composants montés/testes
incorrectement
Condensateur avec rupture/débranché
Rotor défectueux/incorrect
Fonctionnement lent/ ne Senseurs de niveau ne fonctionnent plus
Moteur électrique
démarre pas Senseurs de niveau plein d’eau
Alimentation inadéquates
Taille de moteur inadéquate
Titre : «
ETUDE ET CONCEPTION DE CHAUFFAGE D’UNE
PISCINE OLYMPIQUE A MADAGASCAR »
Nombre de pages : 82
Nombre de figures : 42
Nombre de tableaux : 22
RESUME
Le présent mémoire est axé sur l’étude d’un système de chauffage (piscine) à l’aide des pompes à
chaleur.
Le but de ce mémoire est de démontrer les fonctionnements des pompes à chaleur qui sont des
machines thermodynamiques utilisées pour produire de la chaleur (air chaud ou eau chaude),du
froid et de la chaleur de manière alternée (groupes réversibles) ou simultanée. Le
dimensionnement des divers organes de l’installation et la conception de chauffage de piscine
olympique se sont basé sur le cycle thermodynamique.
ABSTRACT
The present memory is centered on the survey of a heating system (swimming pool) with the help
of the pumps to heat.
The goal of this memory is to demonstrate the workings of the pumps to heat that are
thermodynamic machines used to produce the heat (hot air or water cold), and of the heat in an
alternate manner (reversible groups) or simultaneous. The dimensionality of the various organs of
the installation and the conception of Olympic swimming pool heating were based on the
thermodynamic cycle.
Mots clés : pompe à chaleur, production de froid, chauffage, transfert thermique, énergie,
réversible, piscine.