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Avant-propos…………………………………………………………………...III
Dédicace………………………………………………………………………...V
Remerciements…………………………………………………………………VI
Introduction……………………………………………………………………...1
Conclusion……………………………………………………………………...81
Annexes………………………………………………………………………...85
I
AVANT - PROPOS
II
L’institut supérieur d’architecture de bâtiment et travaux publics comprend les
filières suivantes :
Architecture bâtiment
Bâtiment et travaux publics (BTP).
La formation à l’ABAB quel que soit le cycle est complété par deux stages
obligatoires effectués en deuxième année dans les entreprises ou établissements
spécialisés privés ou publics en fonction de la filière de l’étudiant.
III
DEDICACE
IV
REMERCIEMENTS
V
Mes sœurs BATIAKO Marina, BANZOUZI Gloire, MAYIMA Laura,
MFOULA Christ, MAMBOU Mésange pour leur soutien moral ;
Ma promotion 2017-2018 pour l’ambiance vécue pendant toute notre
formation ;
A toutes les personnes de loin ou de prêt qui ont contribué à la rédaction de
ce projet de fin d’études.
VI
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
AG : analyse granulométrique
CC : cahier de charges
Cu : coefficient d’uniformité
Cc : coefficient de courbure
ED : essai destructif
Es : équivalent de sable
VII
Ft28 : résistance caractéristique du béton à la traction à 28 jours
Fig. : figure
Is : indice sclérométrique
NF : norme Française
St : slump test
VIII
LISTE DES TABLEAUX
X
LISTE DES FIGURES
Figure 4 : étuve………………………………………………………………...46
Figure 7 : cylindres…………………………………………………………….50
Figure 15 : échantillonneur…………………………………………………….69
Figure 18 : moules……………………………………………………………..69
XI
Figure 20 : bétonnière…………………………………………………………69
Figure 26 : éprouvettes………………………………………………………...70
XII
INTRODUCTION
Le béton est le matériau largement utilisé depuis plus d’un siècle, aussi bien dans
le génie civil , plus que tous les matériaux réunis. A la fois robuste et universel, il
est au début d’une profonde mutation : l’ampleur et l’étendue de ses performances
mécaniques et physiques augmentent sans cesse. Ce pendant le béton peut se
dégrader sous l’influence de causes liées à sa qualité originelle ou à des
sollicitations d’exploitation ou d’environnement. Les ouvrages en béton se
comportent généralement assez bien même s’ils sont exposés à un environnement
sévère. Néanmoins des statistiques montrent que certaines difficultés surgissent
au cours de la période de construction pour différentes raisons ; la plus fréquente
est une insuffisance de la résistance à la compression. En effet, suite aux
expertises effectuées sur des structures en béton armé après des catastrophes
naturelles « séismes, Chleff (ex el Asman) 1980, Bourmedes 2003 ». Il a été
constaté que l’un des facteurs majeurs à l’origine de l’ampleur des désastres est
dû au non-respect des normes de construction. La qualité du béton mis en place
est de loin inférieure à celle officiellement mentionnée par les essais d’écrasement
aux laboratoires. Traditionnellement, la méthode normalisée utilisée, pour évaluer
la qualité du béton dans les ouvrages en béton comprend les essais de résistance
à la compression, à la flexion et à la traction qui sont destructifs effectués sur des
éprouvettes au laboratoire avant la réalisation des ouvrages. Mais cette méthode
a beaucoup d’inconvénients qui proviennent du fait que : les résultats ne sont pas
immédiatement disponibles ; le béton des éprouvettes peut être diffèrent de celui
de l’ouvrage, par le fait même que la cure ou le compactage peuvent être
différents, d’autre part les propriétés de résistance d’une éprouvette dépendent de
sa grosseur et de sa forme ( Soutsos et al.2009) bien que les normes de la
construction couvrent cette incertitude par l’affectation de la résistance du béton
par un coefficient de sécurité et la pondération des charges, ces mesures se sont
1
avérées insuffisantes pour compenser les imperfections de la mise en place du
béton. Le non-respect des propriétés mécaniques du béton sur chantier est dû
essentiellement à différents facteurs :
2
éprouvettes (échantillons au laboratoire). La Représentativité des résultats
obtenus par ces méthodes dépend de plusieurs paramètres à savoir :
Le béton est le matériau très utilisé dans le domaine du génie civil. L’incertitude
et le doute des résistances par les essais destructifs et non destructifs constituent
souvent des sources de litiges entre le Maitre d’ouvrage et le Maitre d’œuvre. De
ce détail primordial découle, la cause de cette motivation d’aller montrer une
étude comparative entre essais destructifs et essais non destructifs d’un béton d’où
le choix de notre thème qui s’intitule : « Etude comparative des caractéristiques
mécaniques d’un béton C25/30 par la méthode destructive et non
destructive ».
3
03- Problématique
Vu le choix de notre thème cité plus haut, une série des questions se sont posés
pour aboutir à notre recherche scientifique :
04- Hypothèses
Il est possible que la résistance du béton par les essais destructifs et celle des essais
non destructifs soit identique à condition de bien faire les études des matériaux
constituants le béton ; de respecter les dosages prescrits tout en appliquant les
normes parlant du béton et des appareils des ED et END.
05- Objectifs
4
Développer nos compétences dans le domaine des matériaux de
construction ;
Maitriser la formulation du béton et les études des matériaux
constituants le béton au laboratoire ;
Découvrir les appareils d’essais destructifs et essais non destructifs du
béton ;
Dégager une étude comparative détaillée entre essais destructifs et
essais non destructifs du béton ;
Dégager des suggestions de notre thème ;
Dégager l’importance de contrôler un béton ;
Connaitre le fonctionnement du béton en général ;
Voir si les essais de convenance de notre béton satisfait aux attentes de
notre formulation ;
Faire une synthèse des résultats ;
Dégager une conclusion de notre projet de fin d’études ;
06 - Intérêt du sujet
5
07- Méthodologie de la recherche
La recherche documentaire ;
Prélèvement des matériaux ;
Réalisation des essais à priori ;
Etude théorique de la formation d’un béton de structure C25/30 ;
Exploitation des résultats analytiques afin de tester les hypothèses sans
ambiguïté.
Pour mener à bien notre projet de fin d’études (PFE), nous avons subdivisé le dit
projet de la manière suivante :
Deuxième partie : Cadre opérationnel de l’étude qui est formé de deux chapitres
qui sont formés à leur tour de trois (3) sections pour le premier chapitre et de deux
(2) sections pour le deuxième chapitre.
6
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE
DE LA THEMATIQUE ET REVUE DE LA
LITTERATURE
7
CHAPITRE I : APROCHE THEORIQUE DE LA THEMATIQUE
Plus de quatre milliards de mètres cubes de béton sont coulés chaque année dans
le monde. Ce matériau permet de construire des ouvrages de toute nature et,
notamment, des bâtiments, des ponts, des routes, des tunnels, des barrages, des
aéroports, des centrales thermiques et nucléaires ainsi que des plates-formes
d'exploitation pétrolière offshore. Le développement de l'emploi d'un matériau de
construction repose sur des critères techniques et économiques. La résistance
mécanique et la durabilité du matériau fondent les principaux critères de choix
techniques. La disponibilité et le faible coût des matières premières, la facilité
d'emploi et le prix de revient du matériau valident les conditions économiques. Le
béton répond parfaitement à ces conditions de choix, il est fabriqué à partir de
matières premières naturelles largement répandues à la surface de la terre ; sa mise
en œuvre est aisée et ne nécessite que l'emploi d'une main-d'œuvre rapidement
formée. Il autorise les plus grandes audaces architecturales et techniques, puisque,
mis en place à l'état fluide, il épouse les formes de moules ou de coffrages les plus
complexes ,sa résistance mécanique dépasse aujourd'hui largement celle des
meilleures roches naturelles, sa durabilité est plus que spéculaire dès lors qu'il est
correctement formulé et mis en œuvre ; il s'accommode des environnements
corrosifs et résiste bien, en particulier, aux actions agressives de l'eau de mer, il
offre une bonne tenue au feu, garantie de sécurité vis-à-vis des incendies, son prix
de revient, enfin, fait du béton le matériau de construction par excellence 1.
1 - Définition du béton
1
DREUX G. et FESTA J. (2007) : Nouveau guide de béton et de ses constituants, 8ème édition 1998, 3ème
tirage 2007, P18.
2
SALEM L. (2015) : Caractéristiques fondamentales du béton, cours matériaux de construction, Tunis, p7
8
2 - Les domaines d’emploi du béton
Le béton tient une place essentielle dans la construction, il est employé dans le
bâtiment ainsi que les travaux publics :
- Dans le bâtiment :
Il est utilisé dans la construction des bureaux, des logements sociaux, les
bâtiments industriels….
- Dans les travaux publics
Il est utilisé dans la construction des ponts, des routes, des tunnels, les
barrages…etc.
9
4 - Fabrication et mise en œuvre du béton
4.1-Fabrication
La résistance mécanique :
La masse volumique :
10
- Béton extra lourd…………………………………supérieur à 2500kg/m3
- Béton lourd…………………………………..….entre 1800 à 2500kg/m3
- Béton léger…………………………………….…entre 500 à 1800kg/m3
- Béton extra léger…………………………………..inferieur à 500kg/m3
Ils ne doivent donc être commandés que par des prescripteurs réellement
compétents dans la formulation des bétons.
Pour les BPS, les spécifications sont les suivantes : exigence de conformité à la
norme NF EN 206 -1 ; classe de résistance ; classe d’exposition ; dimension
maximum des granulats ; classe de consistance ; classe de teneur en chlorures et
les exigences complémentaires (prise retardée, résistance à l’abrasion…).
Ils sont des bétons qui nécessitent une fluidité importante afin de réaliser des
éléments de structure à temps très court : comme béton auto - plaçant.
3
www.cours-génie civil .com
11
6.2 - Les bétons de hautes et très hautes performances (BHP et BTHP)
Ils sont destinés aux ouvrages spéciaux qui nécessitent une haute résistance à la
compression à court et long terme c’est à dire une bonne durabilité.
Ce sont des bétons dont le poids volumique est compris entre 500 à 1500 kg/m3.
Ils sont utilisés pour l’isolation thermique.
4
www.infociments.fr
12
7.1.1- Les différents constituants du ciment
13
7.1.2 - Classification des ciments
Plusieurs paramètres permettent la classification des ciments :
Classification des ciments en fonction de leur composant
Les ciments sont classés en fonction de leur composition en cinq types principaux
définis par la norme EN 197-1 et NF P15-301 :
CEM I : Ciment portland ; CEMII : ciment portland composé ; CEM III : ciment
de haut fourneau ; CEM IV : ciment pouzzolanique et CEM V : ciment au laitier
et aux cendres.
Classification des ciments suivant les résistances à la compression
La norme européenne NF EN 197-1, classe le ciment courant d’après leur
résistance à la compression (résistance normale) déterminée conformément à la
norme EN 196-1, mesurée à 28 jours en six classes de résistance selon le tableau
suivant :
Tableau1 : classification des ciments en fonction de leur résistance en
compression
14
La prise ; le durcissement ; la finesse du ciment (finesse du Blaine) ; le retrait ;
l’hydratation ; la résistance à la compression ; la résistance à la traction.
7.2 - Les granulats
16
- Les sables sont classés selon leur granulométrie, on distingue alors :
- Sable grossier
Plus de 20% des éléments sont supérieurs à 2mm et plus de 50% des éléments
supérieurs à80µm sont compris entre 0,5 et 5mm. Ces sables ont des propriétés
qui se rapprochent des graves.
- Sable moyen
Moins de 20% des éléments sont supérieurs à 2mm et plus de 50% des éléments
supérieurs à 80µm sont compris entre 0,2mm et 2mm.
- Sable fin
Plus de 75% des éléments supérieurs à 80 µm, sont inférieurs à 0,5mm.
Ces sables doivent être notablement corrigés pour acquérir des propriétés
comparables à celles des graves.
7.4 - L’eau de gâchage (NF EN 1008 – 2)
L’eau utilisée dans le béton est appelée eau de gâchage. C’est la quantité totale
d’eau que l’on utilise pour faire le béton.
Il joue deux fonctions principales : Conférer au mortier sa maniabilité à l’état
frais ; Assurer l’hydratation des grains de ciment.
L’eau utilisée dans le béton doit être propre et ne pas contenir d’impuretés
nuisibles (matières organiques). L’eau potable convient toujours. La quantité
d’eau varie avec un très grand nombre de facteurs (dosage en ciment, granulats,
consistance recherchée du béton frais) ; elle est en général comprise entre 140 et
200 l/m3. Il convient de tenir compte de l’eau apportée par les granulats.
On appelle adjuvant, tout produit (solide ou liquide) que l’on ajoute dans les
bétons afin de changer les propriétés de ceux-ci.5
5
BARON J. et Raymond S. (1995) : Le béton hydraulique : connaissances et pratiques, Paris, p23
17
Les adjuvants de béton sont des produits chimiques solubles dans l’eau qui
modifient principalement les solubilités, les vitesses de dissolution, l’hydratation
des divers constituants d’un liant. Les adjuvants sont de plus en plus utilisés dans
le béton, ils améliorent les propriétés de celui-ci. Les différents adjuvants sont :
les accélérateurs de prise, les retardateurs de prise, les entraineurs d’air, les
plastifiants, les fluidifiants…etc.
Le béton est un matériau facile à mouler quel que soit les formes de l’ouvrage,
économique, résistant au feu et nécessitant peu d’entretien, Matériau composite,
mis en œuvre de multiples manières.6
6
ADAM N. (2000) : Propriétés de béton, IUT Tunis, p9
18
De nombreux facteurs influent sur l’ouvrabilité : type et dosage en ciment, forme
des granulats, granulométrie, emploi d’adjuvants et, bien entendu le dosage en
eau.
La grandeur qui caractérise l’ouvrabilité est la consistance ; sa mesure peut être
effectuée facilement sur chantier avec la méthode de cône d’Abrams ou « slump
test », qui est un essai d’affaissement d’un volume de béton de forme tronconique
illustré sur l’image ci-dessous définie par la norme NF EN 12350 – 2.
19
Affaissement Plasticité Désignation Vibration Usages fréquents
en cm conseillée
Génie civil
5à9 Plastique P Normale Ouvrages d’art
Bétons de masse
7
www.wikipedia.com
20
formés par l’hydratation du ciment ont un rôle essentiel de colmatage
des capillaires.
La faible porosité d’un béton présente de nombreux avantages déterminants pour
sa durabilité :
Un béton en contact avec un milieu agressif (eau pure, eau contenant des acides
organiques) subira une attaque beaucoup plus lente si les capillaires du béton sont
moins nombreux et plus fins.
Dans le cas du béton armé, une faible porosité est indispensable, pour protéger les
armatures contre les risques de corrosion.
8.2.2 - La résistance mécanique
La résistance mécanique du béton est caractérisée par sa résistance à la
compression et à la traction. Une bonne résistance à la compression est la
performance bien souvent recherchée pour le béton durci. Cette résistance est
généralement caractérisée par la valeur mesurée à vingt-huit jours notée fc28.
La résistance à la compression dépend d’un certain nombre de paramètres, en
particulier le type et le dosage du ciment, la porosité du béton et le facteur C/E.
Les résistances mécaniques du béton sont contrôlées par un essai destructif et non
destructif.
L’essai destructif se fait au laboratoire à l’aide de la presse hydraulique à béton
lors de cet essai, la résistance à la compression peut être mesurée sur des
éprouvettes cylindriques ou cubiques et l’essai non destructif se fait au chantier
ou au laboratoire à l’aide d’un appareil appelé scléromètre, pundit…etc.
21
Section 2 : Quelques méthodes de formulation de béton
1 - Généralité
𝑷 = 𝑨 + ( 100−A) √d/D
Avec P : pourcentage de grains passant à la passoire de diamètre d.
D : diamètre du plus gros grain ; A : varie de 8 à 16, sa valeur étant d’autant plus
élevée que le dosage en ciment est plus fort. Cette méthode aboutit, théoriquement
tout au moins à une granularité continue.
C’est une règle de mélange fondée sur l’obtention d’un certain module de finesse
global pour un mélange de granulats à partir de la connaissance des modules de
finesse des granulats à employer. Cette règle de mélange d’Abrams permet de
8
SAFOU J. R. (2017-2018) : Cours géotechnique 3 année, chapitre 4, technologie du béton, inédit, ASAC
22
calculer les pourcentages relatifs de granulats de module de finesse pour obtenir
un module choisi pour le mélange.
Faury a distingué les grains fins et moyens (<D/2) de gros grains (>D/2) et la
pente de la droite de référence n’est pas la même pour chacun de ces deux
catégories. On trace donc pour l’ensemble du mélange ciment compris une courbe
granulométrique de référence qui est composée de deux droites. L’abscisse du
point de rencontre de deux droites est fixée à D/2 et son ordonnée Y est donnée
par la formule suivante :
𝟓 𝑩
𝒀 = 𝑨 + 𝟏𝟕 √𝑫+ 𝑹
−𝟎,𝟕𝟓
𝑫
B : varie de 1 à 2 selon que le béton est ferme ou mou. R : est le rayon moyen du
moule.
23
: dimension des granulats, dosage en ciment, plasticité, intensité du serrage,
module de finesse du sable, etc.
Cette courbe de référence permet de doser les proportions, en volume absolu, des
différents granulats dont on dispose. Enfin, la prise en compte d'un coefficient de
compacité probable du béton et de la masse volumique des différents granulats
permet d'aboutir à la formule de dosage pondéral pour le béton désiré. Reste à
exécuter, bien entendu, quelques essais sur ce béton pour apporter à cette formule
les corrections expérimentales nécessaires.
Les critères de base pour le calcul de cette méthode sont :
La dimension maximale Dmax des granulats doit être fixée en premier lieu ;
La résistance souhaitée R ′ (rupture en compression à 28 jours sur éprouvettes
cylindriques) est prise égale pour la valeur moyenne visée à la résistance
caractéristique demandée majorée de 15 % ;
- L’ouvrabilité désirée est fixée par l’affaissement A à obtenir par l’essai au
cône d’Abrams ;
- La nature du ciment à utiliser doit tenir compte de l’agressivité du milieu
ambiant.
1.4.1 - La dimension maximale Dmax
r ≤1,4 r
≤1,2 r
≤ hm /
hm Hauteur ou épaisseur minimale
5
25
1.4.2 - La nature du ciment
Le choix du type de ciment est fonction de la valeur de sa classe vraie δc et des
critères de mise en œuvre (vitesse de prise et de durcissement, chaleur
d’hydratation, etc.…).9
La classe vraie du ciment est la résistance moyenne en compression obtenue à 28
jours sur des éprouvettes de mortier normalisé. Le cimentier garantie une valeur
minimale atteinte par au moins 95 % des échantillons (dénomination normalisée
spécifiée sur le sac de ciment).
La correspondance entre classe vraie du liant et la valeur minimale garantie par le
fabriquant est donnée dans le tableau ci-contre :
Tableau 4 : correspondance entre classe vraie et dénomination normalisée des
ciments
9
AHOUANSOU S.G (1998) : étude comparative des bétons à base des granulats usuels en pays tropicaux,
mémoire pour l’obtention du diplôme de licence en BTP, ENSP- Yaoundé, p33, inédit
26
1.4.4 - L’ouvrabilité désirée
δ'28= G’ δ'c(C/E-0.5)
Avec :
δ’28 = Résistance moyenne en compression du béton à 28 jours en MPa
δ’c = Classe vraie du ciment à 28 jours en MPa
C = Dosage en ciment en kg par m3 de béton
E = Dosage en eau total sur matériau sec en litre par m3 de béton
G’ = Coefficient granulaire qui est fonction de la qualité et de la dimension
maximale des granulats.
La connaissance ou l'évaluation de δ'28, G’ et δ’c permet de calculer la valeur de
C/E.
Il est à observer que plus l’ouvrabilité désirée est importante plus il faut d’eau et
plus il faut de ciment. La quantité d’eau dépend également du diamètre des grains
à humidifier ; le dosage en eau déterminé est indiqué pour mouiller les grains du
mélange granulaire représentatif maximal. Exemple :(D = 25mm). Pour les autres
diamètres, il faut majorer ou minorer ce dosage selon Dmax.
27
La quantité d’eau E nécessaire à la confection du béton se calcule grâce aux
valeurs de C/E et de C.
28
A défaut de renseignements précis concernant les masses volumiques absolues
des matériaux, on peut en première approximation utiliser les valeurs suivantes :
rs(c) = 3,1 t/m3, rs(S) = 2,6 t/m3, rs(g) = 2,6 t/m3 et rs(G) = 2,6 t/m3.
La formulation théorique de béton recherchée est définie par les quantités d'eau
E, de sable S, de gravillon g et de gravier G. La masse totale d’un mètre cube de
béton Do=(E + C + s +g + G) est pour un béton courant comprise entre 2,3 t/m3 et
2,5 t/m3. La formulation obtenue reste théorique et il convient de la tester et de la
corriger par des essais de laboratoire avant d’être utilisée.
29
Section 3 : Définition des concepts directeurs
Pour bien comprendre notre document, certains concepts méritent d’être définis :
1 – Etude
Selon le dictionnaire français la rousse édition 2010, le concept « étude » a
plusieurs significations :
- œuvre qui constitue le résultat d’un travail de recherche (sur un sujet).
- activité d’apprentissage, de recherche ou de réflexion théorique.
- recherche précise destinée à une meilleure connaissance de la situation.
- recherche systématique sur un domaine.
- travail de recherche et de développement en vue d’une réalisation10.
2 - Comparative
Selon le dictionnaire français la rousse (2010), le terme comparatif est un adjectif
qui sert à établir les ressemblances et les différences (entre deux ou plusieurs
choses).
3 - Caractéristiques mécaniques
Les caractéristiques mécaniques du béton désignent les résistances du béton à la
compression, à la traction, à la flexion.11
4 - Béton
Selon dictionnaire du bâtiment (dicobat) 5e édition, le concept béton est défini
comme une roche artificielle composée de granulats et de sables agglomérés par
un liant (en général un ciment). 12
5 - Essai non destructif du béton
Un essai non destructif du béton, est un essai qui consiste à tester la résistance
d’un béton sans détruire l’échantillon.
10
La rousse dictionnaire français (2010) : 5eme édition, p315
11
MANITOU Y. (2017-2018) : cours de béton armé, 3année, ASAC inédit
12
dicobat (2012) : 2eme édition, p213
30
6 - Essai destructif du béton
Un essai destructif du béton, est un essai qui consiste à tester la résistance du béton
en détruisant l’échantillon.
7 - C25/30
31
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTÉRATURE
Section 1 : Essais non destructifs du béton (NF EN 12504-2)
1- Historique de l’essai non destructif du béton
Une gamme d’essais non destructifs in situ, a été développé, par tant de chercheurs
dans ce domaine : le premier essai non destructif a été réalisé par williams en
(1936), en suite et pendant le développement de domaine de construction, Ernest
Schmidt (1948), Jones (1962), Whtehurst (1966), Malhotra (1976) a présenté une
enquête compète de littérature sur les méthodes non destructives normalement
utilisées pour l’essai et l’évaluation du béton, Bungey (1982). Au milieu des
années soixante Skramtaev et Leshchinsky (1966) ont proposé pour la première
fois l’utilisation de deux méthodes non destructives ensembles, et le travail le plus
fondamental à ce sujet a été présenté par Facaoaru (1969). En (1991) Leshchinsky
a récapitulé les avantages des essais non destructifs comme réduction de la
consommation de travail de l’essai, une diminution de la consommation de travail
des travaux préparatoires, un peu de dommages structuraux, une possibilité
d’examiner la résistance en structures ne peuvent pas être forés avec application
de moins d’équipement d’essai cher, par rapport à l’essai destructif.
Ces avantages sont sans valeur si les résultats ne sont pas fiables, représentatifs,
et aussi étroitement comme possible à la force réelle de la partie examinée de la
structure. 13
13
KONE G. (2016) : Corrélations entre essais destructifs et essais non destructifs d’un béton C25/30 : cas du
béton utilisé dans la construction d’un pont cadre de la rivière Kossoula, mémoire pour l’obtention du diplôme
de master en génie civil à l’institut international de l’eau et de l’environnement, Ouagadougou, p65, inédit
32
Les essais non destructifs peuvent jouer un rôle exceptionnel dans la garantie de
la qualité du béton et dans le développement ultérieur de la technologie de
construction.
3- But d’utilisation
Ces essais sont rapides et faciles à mettre en œuvre et apportent de surcroit une
réponse globale à l’échelle d’une structure ou d’un ouvrage dans le cadre de
contrôles d’ouvrages neufs ou en construction comme de diagnostics d’état
d’ouvrages anciens.
33
6 - Méthode d’essais
Essai au scléromètre ;
Essai d auscultation dynamique.
Il s’agit de tester la dureté de surface d’un béton durci. Cette dureté étant d’autant
plus élevée que le béton est plus résistant, cela permet d’avoir un ordre de grandeur
de la résistance atteinte par un béton à un âge donné.
6.1.3 - Matériels
34
Figure 2 : scléromètre à béton électronique
- essai terminé.
6.1.6 - Calculs
R= I2/32
35
Avec R : résistance du béton en MPa ; I : l’indice de rebondissement lu dans
l’appareil.
Les avantages
- C’est une méthode peu couteuse, simple et rapide Feldman (1977) ;
- L’essai au scléromètre est comparatif, il est utile pour évaluer
l’homogénéité du béton dans une structure ou lors de la fabrication
d’éléments semblables des éléments préfabriqués ;
- L’essai peut aussi être utilisé si la valeur de l’indice de rebondissement a
atteint la valeur désirée correspondant à la résistance du béton, ce qui peut
aider à décider du moment où l’on peut mettre la structure en service ;
- Une utilisation de cet essai est de pouvoir vérifier si le développement de
la résistance d’un béton a été affecté par le gel au jeune âge ;
- Une application particulière de l’essai au scléromètre consiste à évaluer la
résistance à l’abrasion des planchers de béton, qui dépend largement de la
dureté de surface.
- La légèreté du poids de l’appareil (scléromètre)
Les inconvénients
36
6.2 - Essai d’auscultation dynamique (NF EN 12350 - 3)
Le principe de la méthode consiste à mesurer le temps mis par une onde. D’où le
nom de la méthode (essai de vitesse de propagation d’ondes sonores) à parcourir
une distance connue. D’après Leslie et Cheesman, l’état du béton totalement
inconnu peut se déterminer approximativement selon la vitesse mesurée. Les
impulsions sont produites par des cristaux piézo-électriques à excitation par choc
des cristaux semblables sont utilisés dans le récepteur Jons et Facaoaru (1969). La
fréquence de générateur d’ondes est comprise entre 10 et 150Hz, le temps de
propagation des ondes dans le béton est mesuré par des circuits de mesure
électroniques. La relation entre la vitesse de propagation dans ondes ultrasoniques
et la résistance à la compression est affectée par un nombre de variable tel que
l’âge du béton, les conditions d’humidité, le rapport entre le granulat et le ciment,
le type des granulats et la localisation des aciers et les fissures. La technique ne
peut pas être employée pour la détermination de la résistance de béton fabriqué
par différents matériaux dont on ne connait pas les proportions. Ces facteurs
représentent un inconvénient majeur des essais non destructifs dans lequel la
propriété du béton que l’on mesure est affectée par divers facteurs dont l’influence
est différente de ce qu’elle est dans la résistance du béton.
37
I.6.2.3 - Matériel
Figure 3 : Pundit 07
6.2.5 - Calculs
38
- 3200 m/s ≤ v ≤3700 m/s béton de moyenne résistance ;
- 3700 m/s ≤ v ≤ 4200 m/s béton à haute résistance ;
- v ˃ 4200 m/s béton à très haute résistance.
Les avantages
- C’est une méthode idéale pour déterminer l’homogénéité du béton ;
- L’essai peut être utilisé autant sur les ouvrages complétés que sur ceux en
construction ;
- La mesure des ondes sonores présente l’énorme avantage de donner des
informations sur l’intérieur d’un élément en béton.
Les inconvénients
- Cout élevé par rapport à l’essai au scléromètre ;
- Utilisation de la vaseline ;
- Cet essai est lent à réaliser ;
- Nécessite une batterie ou l’électricité pour l’utilisation de l’appareil.
39
Section 2 : Essais destructifs du béton
1 - Introduction
Dans les cas courants, un béton est défini par une valeur de sa résistance à la
compression à l’âge de 28 jours, dite valeur requise. Elle est désignée par fc28 et
s’exprime en MPa. Cette résistance varie en fonction de l’âge du béton et le
règlement donne des lois d’évolution de fcj (résistance en compression à j jours).
Cette résistance à la compression du béton est mesurée par la charge conduisant à
l’écrasement par compression axiale d’une éprouvette (cylindrique ou cubique)
dont la hauteur du cylindre est le double du diamètre. Le diamètre du moule ou de
l’éprouvette, ne doit pas être inférieur à 4D, ou D représente le diamètre des plus
gros granulats utilisés. Enfin le choix de la forme des moules est conditionné par
la dimension des granulats. Selon la norme (NF EN 18-455), les éprouvettes sont
14
ATANI S. (2014) : L’étude comparative entre essais destructifs et essais non destructifs d’un béton
hydraulique utilisé en construction routière au Cameroun, Douala, p69, inédit
40
chargées jusqu’à rupture dans une machine appelée : presse à béton pour essai de
compression. La charge maximale atteinte est enregistrée et la résistance en
compression calculée.
𝐏
𝐅𝐜 =
𝐀𝐂
La résistance en traction du béton est désignée par ftj. Elle est contrôlée,
actuellement, par trois techniques d’essais différents.
𝟐𝐏
𝐅𝐭 𝐣 =
𝛑𝐃𝐋
41
3.4 - Essai en traction – flexion (NF P18 - 433)
𝐏𝐚
𝐌=
𝟐
𝐈 𝐚𝟑
La section a pour module d’inertie = et la contrainte de traction
𝐕 𝟔
𝐌𝐯 𝟔𝐌
𝐟𝐭 𝐣 = =
𝐈 𝐚
42
DEUXIEME PARTIE : CADRE OPERATIONNEL
DE L’ETUDE
43
CHAPITRE III : RESULTATS DE L’ENQUETE
1- Introduction
Pour un béton de mélange réussi, il faut choisir toujours les bons composants qui
ont des caractéristiques compatibles avec les dispositions des normes
internationales.
Les matériaux entrant dans la composition du béton sont constitués par : les
granulats (sable et gravier), le ciment et l’eau de gâchage. Le tableau suivant
résume les différents composants et leur provenance.
Matériaux Provenance
Sable roulé Fleuve Congo
Graviers concassés (4/22) Carrière de Kombé
Ciment de Dangoté Dépôt de ciment
Eau de gâchage Eau de robinet
Adjuvant dynamon easy 42 Laboratoire du BCBTP
15
BENMRANE et DOUNIA Zed, L’effet de la méthode de formulation sur la résistance à la compression du
béton, mémoire pour l’obtention du diplôme de master en génie civil à l’université Kasdi Merbah Ouargla,
Alger,2017,p34,inedit
44
4 - Essais d’identification sur les granulats
4.1 - Définition
Ces propriétés sont déterminées par des essais d’identifications simples et rapides.
L’AG a pour rôle de définir la répartition des granulats des grains constitutifs d’un
sol par classe de taille ; elle est réalisée par :
Il s’agit au moyen d’une série de tamis, de séparer les grains en fonction de leur
dimension. On utilise généralement une série de tamis dont les dimensions des
mailles sont normalisées et décroissant du haut vers le bas. Les dimensions de
45
mailles et le nombre de tamis de tamis sont choisis en fonction de la nature de
l’échantillon et de la précision projetée. Les masses des différents refus (ou, par
soustraction celle des différents tamisât) sont rapportées à la masse initiale de
matériau. Les pourcentages, ainsi obtenus, sont exploités soit sous leur forme
graphique (courbe granulométrique).
4.2.4 - Appareillage
Il comprend :
Une colonne des tamis utilisée pour les graviers, conformément à la norme
NF ISO 565 dont le diamètre des mailles sont les suivants
(0.063mm ;0.80mm ;0.160mm ;0.315mm ;0.630mm ;1mm ;2mm ;5mm ;6
.3mm ;8mm ;10mm ;12.5mm ; 16mm ;20mm ; 25mm ; 31.5mm ;40mm ;
50mm ;63mm) ;
Un couvercle et un fond de tamis ou embase de même diamètre que les
tamis ;
Des récipients en matériau non altérable ou tares, une brosse, un pinceau ;
Une balance dont la portée maximale et minimale compatible avec les
masses à peser ;
Etuve réglable à 50°C et 105°C.
4.2.6- Calculs
On note les masses des refus partiels (Mi), on calcule les pourcentages des refus
partiels donné par la formule suivante :
𝐌𝐢
𝐫𝐞𝐟𝐮𝐬(𝐢)% = 𝐌𝐭 × 𝟏𝟎𝟎
4.2.7 - Courbe
Elle est tracée à base des pourcentages de masse des différents tamisât en fonction
de la dimension d’ouverture des tamis. Suite au traçage de la courbe, on peut
calculer le coefficient d’uniformité Cu = D60 / D10 et le coefficient de courbure
La finesse d’un sable est définie par une grandeur appelée module de finesse (Mf).
Ce dernier est égal :
𝟏
𝑴𝒇 = ∑ 𝒓𝒆𝒇𝒖𝒔 𝒄𝒖𝒎𝒖𝒍é𝒔 𝒆𝒏 % 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒂𝒎𝒊𝒔(𝟎. 𝟏𝟔 − 𝟎. 𝟑𝟏𝟓 − 𝟎. 𝟔𝟑
𝟏𝟎𝟎
− 𝟏. 𝟐𝟓 − 𝟐. 𝟓 − 𝟓)
Le principe de l’essai est de mettre en suspension les fines (particules < à 0.063
mm ou 63µm) puis les laisser se déposer au fond d’un tube transparent. La
48
proportion des fines par rapport au reste de l’échantillon est alors mesurée ou
calculée.
4.3.3 - Appareillage
Les outils dont nous avons besoins pour effectuer l’essai sont :
Deux (2) cylindres gradués dont la dimension totale est de 430mm ou 43cm,
muni d’un bouchon en caoutchouc ;
Un piston d’essai, dont le poids hors manchon mobile est de 1000g et
mesure 440mm ou 44cm ;
Un tube laveur ;
Une machine d’agitation qui permet d’agiter le cylindre avec un
mouvement latéral de 20cm, ce cycle est répété 90 fois ;
Une règle de 500mm ou 50cm ;
Un tamis à maille 2 mm ;
Un flacon en plastique transparent de contenance 5 litres dont le fond est
placé à environ 1m de la table de travail ;
Tube en caoutchouc ou plastique d’une longueur approximative de 1,50m ;
Entonnoir qui permet de transvaser la prise d’essai dans le cylindre gradué ;
Une balance de précision.
49
Figure 6 : bonbonne d’eau distillée Figure 7 : cylindres
50
tube laveur lentement et régulièrement tout en le faisant tourner dans le cylindre.
Quand la solution lavant se rapproche du trait supérieur du cylindre retirer le
tube laveur lentement diminuer le flux de façon à maintenir la solution au
deuxième trait de jauge puis retirer totalement le tube. Lancer le chronomètre
pour le temps de repos dès que le tube laveur est totalement retiré. Répéter le
même mode pour le second cylindre. Laisser au repos chaque cylindre sans
vibration pendant 20 minutes. A la fin de cette période à l’aide d’une règle,
mesurer la hauteur h1 allant du fond du cylindre jusqu’ au niveau supérieur du
floculat puis, abaisser soigneusement le piston dans le cylindre jusqu’à ce que
l’embase repose totalement sur les sédiments. Placer le manchon sur le cylindre,
le bloquer sur la tige du piston. Déterminer la hauteur des sédiments h2 en
mesurant la distance entre la face inferieure de la tête du piston et la face
supérieure du manchon, à l’aide d’une règle. Les hauteurs h1 et h2 sont
enregistrées au millimètre près et mis sur une fiche d’essai. Mesurer et
enregistrer de la même manière les hauteurs h1 et h2 sur le second cylindre et
les reporter sur la fiche d’essai.
4.3.5 - Calculs
L’Es d’une prise d’essai est par définition, mesuré au piston et donné par la
formule suivante :
h2
ES = 100 ×
h1
51
Figure 8 : essai d’équivalent de sable
52
L’essai de propriété des graviers, est un essai d’identification qui a pour but la
détermination du pourcentage de propriété d’un échantillon de gravier.
4.4.3 - Appareillage
4.4.5 - Calculs
𝐌𝐨 − 𝐌𝟏
𝐏(%) = 𝐱 𝟏𝟎𝟎
𝐌𝐨
53
4.5.2 - Principe de l’essai
4.5.3 - Appareillage
Série de tamis ; balance de précision ; brosse ; une série des grilles à fentes ;
échantillonneur à gravier ; étuve ; cuvettes.
4.5.5 - Calculs
54
4.6 - Essai de densité apparente (NF EN 1097- 6 et NF P 18 - 555 : Aout 1998
La densité apparente d’un granulat est le poids en kg d’un litre du matériau non
tassé c’est à dire le matériau comprend des vides qui subsistent entre les grains.
4.6.1 - Appareillage
4.6.3 - Calculs
Pnet : poids net du matériau ; Vmoule : volume du moule ; Pmoule : poids du moule
vide et Psec : poids du moule + matériau sec.
55
4.7 - Poids spécifique (NF 94 - 054 ; indice de classement P 18 – 650 - 3)
Le poids spécifique est le poids par unité de volume de grains solide du sol. Les
vides et l’eau qui pourront être incluse n’entrent pas en ligne de compte.
C’est un essai qui consiste à déterminer la masse volumique d’un échantillon par
peser dans l’eau. L’expérience est répétée pour deux échantillons d’un même
matériau.
4.7.2 - Appareillage
𝒎
Le calcul se fait par la formule suivante : 𝝆=
𝑽
Ces essais permettent de connaitre les résistances mécaniques des granulats sous
l’effet des sollicitations.
56
5.2 - Los Angeles (NF P 18 - 573 décembre 1990)
Cet essai permet de déterminer la résistance aux chocs des granulats utilisés dans
le BTP.
5.2.3 - Appareillage
Les outils utilisés pour l’exécution de l’essai Los Angeles sont les suivant :
57
5.2.4 - Mode opératoire
Vérifier que le tambour est propre avant d’y mettre l’échantillon. Placer avec
précaution les boules dans la machine, introduire la prise d’essai. Les boules sont
mises en fonction de la classe de la prise d’essai donc, pour la classe 10/14 on
mettra 11 boules, pour la classe 6,3/10 on mettra 9 boulets et pour la classe 4/6,3
on mettra 7 boules. Remettre le couvercle et actionner la machine, elle fera 500
tours à une vitesse constante de 33 tr/min soit 500 tours en 15 minutes. Après les
500 tours, la machine s’arrête automatiquement. Verser le granulat sur un plateau
placé sous l’appareil en veillant à éviter toute perte de matériau. Vider le tambour
et le nettoyer soigneusement en éliminant toutes les fines, surtout autour de la
plaque. Enlever soigneusement les boules du plateau en veillant à ne perdre
aucune particule de granulat.
5.2.5 - Calculs
A la fin de la procédure, la masse du matériau pesée est reportée sur une fiche
d’essai. Calculer le coefficient Los Angeles par la formule suivante :
(𝟓𝟎𝟎𝟎 − 𝒎)
𝑳𝑨 =
𝟓𝟎
58
5.3 - Micro-Deval (NF P 18 - 572 décembre 1990)
5.3.2 - Appareillage
Les outils utilisés pour l’exécution de l’essai micro-Deval sont les suivants :
59
5.3.3 - Mode opératoire
Vérifier que les 4 petits tambours ou jarres sont propres avant d’y mettre
l’échantillon. Peser avec précaution 5000g des billes en métal à mettre dans
chaque petit tambour de la machine. Introduire la prise d’essai, les billes et 2,5
litres d’eau dans chaque tambour pour micro-Deval à eau (MDE). Remettre les
couvercles étanches des tambours, bien visés qu’il n’y ait aucune perte de
matériau ou aucune fuite d’eau. Replacer correctement les petits tambours dans la
machine, vérifier le compteur de la machine de façon à le programmer pour 12000
tours à une vitesse de 100 tr/min pendant 2 heures. Actionner la machine et veiller
à ce que la vitesse des tours n’augmente pas afin d’éviter tout désagrément.
60
d’autant plus grande que le matériau est plus tendre. Le pourcentage de ces
éléments fins produits au cours de l’essai constitue le coefficient micro-Deval.
L’essai est effectué sur un granulat passant au tamis de 14mm et retenu au tamis
de 10mm. Prélever le matériau, le tamiser sur les tamis de 14mm ; 12,5mm ;
11,2mm ; 10mm ; 6,3mm ; 4mm, pour obtenir les classes séparées des refus des
différents tamis utilisés, puis définir la classe à utiliser. Laver chaque fraction du
matériau séparément et le mettre à l’étuve à 10°C. Après 24h, sortir le matériau,
le laisser refroidir, les peser à la masse de l’échantillon qui doit être à 500g soit
70% des éléments passant sur le tamis ayant les plus grosses mailles et 30% des
éléments passant au tamis ayant les mailles les plus petites.
5.3.6 - Calculs
A la fin de la procédure, la masse du matériau pesée est reportée sur une fiche
d’essai. Le coefficient micro-Deval est obtenu à partir des équations suivantes :
(𝟓𝟎𝟎−𝐦)
MDE = (En présence d’eau)
𝟓
𝟓𝟎𝟎−𝒎
MDS = (À sec)
𝟓
6 - L’eau de gâchage
L’eau qui entre dans la formulation de nos bétons est une eau potable celle de la
société congolaise des eaux. La nature et la qualité de l’eau de gâchage, en
particulier à sa teneur en sels dissous et en matières en suspension doit être vérifiée
pour éviter tout risque de pollution (détergents, matières organiques, argiles) en
61
raison des répercussions sur la prise et le durcissement du béton. Les
caractéristiques de l’eau :
- Caractéristiques physiques
L’eau doit être propre, elle ne doit contenir de matières en suspension au-delà de :
Avec béton de type A : béton de haute qualité à forte résistance ; béton de type
B : béton à grande imperméabilité ; Béton de type C : Béton courant peu ou pas
armé.
- Caractéristiques chimiques
7 - Le ciment
Le liant utilisé pour la formulation de nos bétons est un ciment portland 42,5,
norme nationale de chine GB175-2007.
8- L’adjuvant
L’adjuvant utilisé dans la formulation de notre béton est le dynamon easy 42 qui
est un plastifiant réducteur d’eau. Cet adjuvant peut augmenter les performances
mécaniques du béton.
62
Section 2 : Résultats des essais et étude de formulation du béton
100
90
80
% Passant
70
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Tamis en mm
63
Tamis(mm) 0.08 0.16 0.315 0.4 0.63 1
100
90
80
70
% Passant
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Tamis en mm
Essais Résultats
Equivalent de sable 85%
Densité apparente du gravier 1.51
Densité apparente du sable 1.49
Poids spécifique du sable 2.63
Poids spécifique du gravier 2.63
64
Propriété du gravier 0.5%
Coefficient d’aplatissement 0.1%
Classe granulaire
Micro-Deval
20 18
(MDE)
La méthode utilisée pour formuler nos bétons est celle de Dreux-Gorisse. Cette
méthode est pratique, rapide et facile à utiliser. Les données de base ayant
permis à la formulation de notre béton sont les suivantes :
65
Tableau 11 : Données de base de formulation
C/E= fcm/ G’x ᵹc + 0.50 on a C/E= 30x1.15 / 0.50 x 42.5= 2.12 d ou on C/E=
2.12 avec C= 350 kg/m3 on a E = 165 l/m3.
Comme nous avons besoin d’un béton plastique, d’après l’abaque (en annexe) ;
on prendra pour un affaissement au cône de 7cm nous avons C/E = 1.70 donc on
aura E = 205 l/m3.
66
3.5 - Courbe du mélange
67
350 x 0.3%/ 1.09 = 0.96.
Ciment = 350 x 30.38 = 10633g ; eau = 206 x 30.38 = 6258g et adjuvant = 0.96
x 30.38 = 29.2g.
Le tableau suivant donne les poids des matériaux à peser au laboratoire pour six
éprouvettes après formulation.
68
Gravier 37718
Eau 6258
Adjuvant 29.2
69
Figure 18 : moules Figure 19 : cône d’Abrams Figure 20 :
bétonnière
70
5 - Campagne au scléromètre
A 07 jours et à 28 jours après les essais au scléromètre nous avons effectués nos
écrasements pour l’évaluation destructive de notre béton.
71
N° Poids (g) St (cm) Is Rc (MPa) Moyenne
éprouvette
1 8064 - 25 19.5 -
2 8142 7 27 22.8 21.1
3 8085 - 26 21.1 -
72
10 - Résultats du scléromètre à 28 jours en fonction de l’abaque de
corrélation presse / scléromètre
73
12 - Résultats de l’écrasement du béton à 28 jours
40
35
30
PRESSE
25 y = -0,6061x + 47,435
20
15
10
5
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
SCLEROMETRE
74
Section 3 : Analyses et interprétations des résultats
D’après les résultats présentés dans les tableaux 15 ,17 et 19 nous observons que
la résistance à la compression du béton obtenue par l’essai non destructif
(scléromètre) présente une résistance de 35.2 Mpa en utilisant les abaques de
corrélation et une résistance de 40.6 Mpa par calcul à 28 jours, ce résultat est très
significatif comparativement à la plage de résistance réservée au béton classique,
qui se situe entre deux limites à savoir : 20 Mpa et 40 Mpa.
D’après les spécifications du cahier de charges, on peut dire que cette résistance
est acceptable du fait que la résistance souhaitée est de 30 Mpa à 28 jours, sachant
que dans la formulation cette résistance a été majorée de 15% pour des raisons de
sécurité.
Les résultats trouvés montrent en effet, qu’il y’a une différence de résistance à la
compression entre la résistance mécanique du béton par essai non destructif, qui
est pratiquement de l’ordre de 4.2 Mpa en utilisant les abaques de corrélation et
de l’ordre de 1.2 Mpa par calcul par rapport à la résistance mécanique du béton
par essai destructif qui est de 39.4 Mpa.
Il faut noter que le manque de rigueur dans l’étalonnage des matériels des essais
de béton peut susciter des contradictions qui peuvent diminuer ou augmenter les
résistances des bétons à la compression.
75
- Appliquer et respecter les normes en vigueur parlant des essais sur
les bétons frais et durcis notamment les essais destructifs et non
destructifs.
76
Chapitre IV : SUGGESTIONS ET STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE
Section 1 : Suggestions
77
Section 2 : Stratégie de mise en œuvre
Pour bien faire notre étude comparative nous avons procédé de la manière
suivante :
78
CONCLUSION
Ce travail avait pour but principal de faire une étude comparative entre essai
destructif et essai non destructif d’un béton C25/30 dosé à 350kg/m3.
L’obtention d’un bon béton est basée sur la qualité des constituants et leurs
dosages respectifs, pour cela cette étude est effectuée pour voir l’évolution de la
résistance du béton à la compression sur la presse à béton et au scléromètre.
Les résultats obtenus des six (06) éprouvettes prélevées des bétons frais au
laboratoire, ont montré nettement l’écart des valeurs en moyenne.
Avec une résistance moyenne de 21.1 Mpa à 7 jours et de 40.6 Mpa à 28 jours
obtenue au scléromètre par calcul et avec une résistance moyenne de 19 Mpa à 7
jours et de 35.2 Mpa à 28 jours obtenue par les abaques, comparativement à une
résistance de 25.5 Mpa à 7 jours et de 39.4 Mpa à 28 jours obtenue après
écrasement à la presse à béton.
Nous avons priorisé les résultats obtenus par les abaques qui est la méthode
couramment utilisée pour évaluer la résistance du béton par l’essai non destructif.
D’après l’ensemble des résultats expérimentaux sur ces deux essais, on peut
conclure que Les résultats de la presse représentent 89% des résultats de
résistances à la compression par rapport aux résultats du scléromètre.
79
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Ouvrages généraux
Ouvrages spécifiques
9 - AHOUANSOU S.G (1988) : étude des bétons à base des granulats usuels en
pays tropicaux, mémoire pour l’obtention du diplôme de licence en BTP, ENSP –
Yaoundé, p33, inédit.
[14] ATANI S. (2014) : L’étude comparative entre essais destructifs et essais non
destructifs d’un béton hydraulique utilisé en construction routière au Cameroun,
Douala, p69, 105 inédit.
80
Notes de cours
Dictionnaire
Webographie
4. www.infociments.fr
7. www.wikipedia.com
81
ANNEXES
82
ESSAI MICRO DEVAL (NF EN 1097-/A1)
Poids de la prise d’essai M 500 500 500 500 500 500 500 500 500
Moyenne 17 14
Nombre de boulet 7 9 11
Poids de la prise d’essai P2 500 500 500 500 500 500 500 500 500
Poids des refus tamis 1,6 ;P2 3700 3750 3865 3875
Coefficient Los Angeles 26 25 22,7 22,5
Moyenne 26 23
83
Date de l’essai : 25/06/2019
63-80 40
50-63 31,5
40-50 25
31,5-40 20
25-31,5 18
25-31,5 211,6 16
16-20 291,5 10
12,5-16 261,9 8
10-12,5 6,3
183,6
8-10 5
160,1
6,3-8 4
69,8
5-6,3 3,15
27,7
4-5 2,5
4,5
M1 = ∑(Ri) = 1640,6 M2 = ∑(Ri) =329,2
Fi=(M2/M1) x 100 = 20 %
[100 x M0 − ∑ Ri + ∑(Masses éleminées) + ∑(masses de fractions non soumises à l′ essai)]
= 0.1%
M0
(doit être inferieur à 1%)
84
EQUIVALENT DE SABLE (NFP 18-597)
N° Echantillon 1 2 3 4 5 6
Hauteur N° 9,8 9,5
Hauteur N° 8,5 8,0
Equivalent de sable (E.S) 86,7 84,2
Moyenne 85
85
MESURE DE POIDS SPECIFIQUE PAR PYCNOMETRE
Essai N° 1 2 Essai N° 1 2
Poids pycnomètre vide 183,8 183,8 Poids pycnomètre vide 183,8 183,8
P0 P0
Poids pycnomètre plein d’eau 839,5 839,5 Poids pycnomètre plein d’eau 839,5 839,5
P1 P1
86
DENSITE APPARENTE
Essai N° 1 2 3
Nature matériau et classe granulaire 4/22 4/22 4/22
Poids matériau P 4082 4060 4128
Volume moule V 2757 2757 2757
Densité apparente matériau Ps=P/V 1,46 1,47 1,46
Densité apparente moyenne 1,46
87
DENSITE APPARENTE
Essai N° 1 2 3
Nature matériau et classe granulaire Sable sable sable
Poids matériau P 1409 1415 1411
Volume moule V 947 947 947
Densité apparente matériau Ps=P/V 1,49 1,49 1,49
Densité apparente moyenne 1,49
88
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
89
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
90
Correction sur le dosage en eau en fonction de dmax
Correction +9 +6 +4 +2 0 −2 −4 −6
en %
91
Abaque permettant d’évaluer approximativement le dosage en ciment C à
prévoir en fonction du rapport C/E et de l’ouvrabilité désirée (affaissement
au cône d’Abrams).
92
Valeurs admissibles de la compacite en fonction de dmax de la consistance
et du serrage
Y coefficient de compacité
Croissante Serrage
Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon il conviendra d’apporter les
corrections suivantes :
- Sable roulé et gravier concassé : – 0,01 ;
- Sable et gravier concassé : – 0,03.
93
Fiche technique de l’adjuvant Dynamon Easy 42
94
Abaque donnant la resistance du béton en fonction de l’ indice de
rebondissement Is
95
TABLE DES MATIÈRES
Introduction…………………………………………………………………….. .1
01 - situation du sujet…………………………………………………………….1
02 – objet de l’étude……………………………………………………………...3
03 – problématique………………………………………………………………4
04 – hypothèses…………………………………………………………………..4
05 – objectifs……………………………………………………………………..4
06 – intérêt du sujet………………………………………………………………5
07 – méthodologie de la recherche……………………………………………….6
08 – difficultés rencontrées………………………………………………………6
09 – plan de travail……………………………………………………………….6
1- Définition du béton………………………..…………………………………..8
4.1 - Fabrication………………………..……………………………………….10
96
5 - Classification des bétons…………….………………………………………10
7.1 - Le ciment……………..…………………………………………………...12
7.1.1.1 - Le clinker………………..…………………………………………….13
7.1.1.2 - Le gypse………………………..……………………………………...13
7.3 - Le sable……………………………...…………………………………….16
97
7.5 - Les adjuvants………………………..…………………………………….17
8.2.1 – La porosité……………………………………………………………...20
1 - Généralité……………………………………………………………………22
1 – Etude………………………………………………………………………..30
2 – Comparative………………………………………………………………...30
3 – Caractéristiques mécaniques………………………………………………..30
4 – Béton………………………………………………………………………..30
7 – C25/30………………………………………………………………………31
3 – but d’utilisation…..…………………………………………………………33
6- Méthode d’essais……………………..……………………………………...33
6.1.6 - Calculs…………………………………….…………………………….35
6.2.3 - Matériel………….……………………………………………………...37
6.2.5 - Calcul.……..……………………………………………………………38
1 - Introduction…...…………………………………………………………….40
100
DEUXIÈME PARTIE : CADRE OPÉRATIONNEL DE L’ETUDE………….43
1 - Introduction…………………………………………………………………44
4.1- Définition…………………………………………………………………..45
4.2.1- Définition…………….…………………………………….……..…….45
4.2.4 - Appareillage………………………………….…………………………46
4.2.6 - calculs………………………………...…………………………………47
4.2.7 - Courbe…………………………………………………………………..48
4.3.3 - Appareillage…..…………………………………………………………49
4.4.3- Appareillage………………..……………………………………………53
4.4.5 - Calculs…………………………………………………………………..53
4.6.3 - Appareillage……………………………………………………………54
4.6.5 – calculs…………………………………………………………………..54
4.7.1 - Définition………………….…………………………………………….55
4.7.2 - Appareillage…………………………………………………..…………55
4.7.4 - Calculs…………………………..………………………………………55
102
4.8.2 - Appareillage……….……………………………………………………56
5.2.3- Appareillage………………….…………………………………………57
5.2.5 - Calculs………..…………………………………………………………58
5.3.2 - Appareillage……………….……………………………………………59
5.3.6 - Calculs…………….…………………………………………………….61
7- Le ciment .…...……………………….……………………………………...62
8 - L’adjuvant………...…………………………………………………………62
5 - Campagne au scléromètre…………………………….…..…………………71
104
6 - Ecrasement du béton à la presse……………….……...……………………..71
Section 1 : Suggestions………………………………………………………...77
Conclusion ……….…………………………………………………………….79
Références bibliographiques……………………………………………………80
Annexes………………………………………………………………………...82
105