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Remerciements
Pour leur soutien, son encouragement et pour leur suivi continuel pour la
réalisation de ce projet.
Dédicaces
Mon premier est plus grand hommage, à travers ce modeste travail, ira à
l’âme de ma chère grand mèreKhamissa que j’adore et son amour et
clémence m’accompagnent dans la suite de mon chemin.
Mon deuxième hommage à mon cher père Mostapha et ma mère Samia. Vous n’avez
épargné aucun effort pour mon épanouissement intellectuel et moral. Vous avez
énormément sacrifié pour votre noble tâche. Vous avez fait tout ce que je suis
aujourd’hui et tout ce que je serai dans l’avenir. Que vous puissiez y trouver fierté et
satisfaction.
Enfin, je serre sur les mains de tous qui m’aime et que je l’aime ; mes amis et mes
collègues en particulier à ma meilleure amie Fatma.
Khadija.
Etude de projet de construction d’un immeuble à usage bureautique
Résumé
SOMMAIRE
Introduction Général .................................................................................................................. 1
I. Introduction ................................................................................................................. 8
a) Ossatures poutres-poteaux.................................................................................. 10
2. Modélisation .......................................................................................................... 26
I. Introduction ............................................................................................................... 29
1. Béton ...................................................................................................................... 30
c) Contraintes limites.............................................................................................. 33
2. Acier ....................................................................................................................... 35
a) Composition ....................................................................................................... 35
V. Conclusion ................................................................................................................. 40
I. Introduction ............................................................................................................... 42
I. Introduction ............................................................................................................... 49
V. Radier......................................................................................................................... 56
I. Introduction ............................................................................................................... 66
I. Introduction ............................................................................................................... 77
V. Vérification ................................................................................................................ 94
I. Introduction ............................................................................................................... 98
III. Découpage de bandes générales en bandes sur appuis et bandes en travées ....... 111
I.
Etude de projet de construction d’un immeuble à usage bureautique
Introduction Général
Ce présent projet incarne le fruit de cinq s ans d’études du fait qu’il englobe toutes les
connaissances acquises durant le cursus universitaire à Esprit.
En effet il met en évidence les compétences des élèves ingénieurs dans leurs domaines
adéquat et leurs permet d’acquérir plus de confiance pour bien débuter leurs carrières
professionnelles.
Tout d’abord, mon projet concerne l’étude de la structure en béton armé d’un immeuble
situé au centre urbain Nord et constitué de deux sous-sols, RDC et 11 étages ; ma tâche était
de faire ma conception et de dimensionner la superstructure et l’infrastructure tout en
assurant la stabilité de l’ouvrage et la sécurité des habitants.
Enfin, mon travail reflet le mariage entre le calcul manuel et le calcul par les logiciels qui
demandent des hypothèses bien fondées et précises pour fournir des résultats corrects.
I. Description architecturale
Le projet à étudier est un bâtiment à usage bureautique à centre urbain nord en face de
clinique Carthagène.
En effet, ce projet mesure s’étend sur une superficie de 2645 m². Il est composé de deux sous-
sols, un rez-de-chaussée et onze étages.
Le programme fonctionnel :
Les deux sous sol d’une hauteur sous plafond 3.4m et une superficie de 2551m². Il
comporte 87 places de parking pour voitures qui sont distribuées par l’architecte en
respectant les normes convenables. On trouve aussi deux rampes sur remblai permettant
l’accès des voitures avec une pente de 5 %, une bâche à eau et un suppresseur.
De rez de chaussée au 10 éme étage le plan d’architecture ne change pas. Le plan présente une
hauteur sous plafond de 3.3m et une superficie de 1243 m 2 . Composé d’un ensemble de
bureaux, blocs sanitaires, hall central de des locaux techniques.
3. Le 11 éme étage
Le 11 éme étage présente un retrait de 6 m afin de créer des un veut de volume dans le
bâtiment. Ce retrait servira à des terrasses accessiblescouvertes par des pergola qui
contiennent des bacs àfleurs. Ce plan présente une superficie de 762 m².
II. Conclusion
La lecture des plans architecturaux est une phase très importante pour la bonne conception du
projet et avant de passer à définir les hypothèses de calculs et les évaluation de charges
I. Introduction
La tacheprincipalede l’ingénieur génie civil est la conception. Elle est d'une grande
importance dans le dimensionnement d'un bâtiment. Le choix des éléments de la structure doit
être de façon judicieuse mettant en relief tout l’ensemble de ces contraintes. Dans ce chapitre,
nous allons décrire les contraintes du projet et nous allons étudier les différents critères de
choix des éléments structuraux ainsi que les éléments de fondation.
Donc, cette première phase se résume à réaliser un compromis optimal entre définir une
structure portante performante et respecter les conditions suivantes :
-La conception de la structure devra en plus satisfaire L’architecture du projet car elle ne doit
en aucun cas être affectée de façon substantielle, la fonctionnalité et l’esthétique du projet
sont des contraintes de base pour la conception, et les modifications proposées à l’architecte
ne doivent pas les remettre en question.
- Le respect des normes qui définissent les portées et les types de planchers.
- Au cours de cette étape le concepteur doit tenir compte des retombées financières de ses
choix et aussi de la difficulté liée à l'étude technique, à la réalisation.
La conception des éléments de la structure présente la partie la plus importante pour assurer la
bonne tenue du bâtiment. En effet, L’ingénieur est chargé d’établir l’étude qui consiste à
concevoir la structure porteuse. Donc, pour atteindre cet objectif, nous devons suivre des
critères de choix.
1. Critères de choix
La conception de l’ossature demeure, pour toute étude d’un projet, la phase décisive qui
touche la stabilité, le cout de revient et la qualité du bâtiment. C’est la recherche d’une
structure optimale réalisée sur la base de plusieurs critères et règles à savoir :
-le choix de la forme des poteaux de sortent qu'ils soient noyés dans les murs.
- la liaison des poteaux aux poutres et aux raidisseurs en tenant compte des retombées et de
leurs emplacements.
-l’emplacement des voiles tel que le voile périphérique pour soutenir les terres entourant notre
bâtiment est un choix liés à plusieurs facteurs.
- Respecter les consignes et envisager les conditions et les équipements de sécurité incendie.
Une conception optimale doit intégrer le maximum de ces contraintes, tout en assurant un
cout de construction minimal.
2. La structure porteuse
Il existe divers types de systèmes porteurs verticaux. Les principaux types de structures
porteuses sont :
a) Ossatures poutres-poteaux
Ce système est constitué de poteaux en béton armé et des poutres qui sont disposées en
générale de poteau à poteau selon une ou deux directions. Ils permettent ainsi de supporter le
plancher qui est constitué par n’importe quel système : dalle pleine, plancher corps creux,….
Ce système est caractérisé par sa facilité d’exécution et sa légèreté et il offre beaucoup de
flexibilité dans l’implantation des poteaux et la répartition des cloisons. Cependant il est plus
déformable sous l’effet des efforts horizontaux.
Ce système est constitué de voiles en béton armé disposés sur une trame parallèle qui
supportent un plancher en dalle pleine. Il permet d’assurer une bonne isolation thermique,
ainsi qu’un bon contreventement et une faible déformation verticale. Cependant il en résulte
une structure présentée et réalisée à un cout élevé.
Ce système associe des planchers, qui sont superposés sur des poteaux en béton armé. Il est
utilisé pour avoir une grande variété de plan à travers la commodité qu’il présente dans la
répartition des cloisons et génère une grande liberté de surface dans le but d’épargner les
espaces nobles.
Les planchers désignent les structures porteuses horizontales d'un édifice. Ces porteurs
horizontaux supportent leur propre poids ainsi que celui des revêtements, des murs, des
cloisons ainsi que des charges d'exploitation. Ils peuvent être réalisés à partir de divers
matériaux dont le béton.
Un plancher est un investissement à long terme et la partie la plus couteuse dans l’exécution il
faut donc bien réfléchir et évaluer les besoins de son habitation, avant d'engager des travaux
de construction.
–Ne pas fléchir (limiter la flèche au moment du coffrage puis en cours d’utilisation)
- durabilité
Etanchéité et protection
- A l’air
- Au feu
- Aux effractions
- Isolant thermiquement
- Isolant acoustiquement
Fonction architecturale
Fonctions techniques
Suivant la destination de la construction, chacune des fonctions peut prendre plus ou moins
d’importance.
Comme il y a plusieurs choix de types de plancher et ce choix est très important dans la
conception d’où on va citer le domaine d'utilisation de chaque type de plancher et les
conditions nécessaires ainsi que les avantages et les inconvénients de chaque type de
plancher.
C’est un plancher de type le plus employé en Tunisie. Les corps creux sont réalisés en béton.
Ils servent de coffrage perdu pour la dalle et le coffrage se réduit aux fonds de moules pour
les poutrelles. Le plancher à corps creux est relativement épais et peu sonore. Il est constitué
de :
-les poutrelles : poutre préfabriquée de faible section en béton armé ou en béton précontraint.
Les poutrelles qui constituent la structure porteuse du plancher reposent à leurs extrémités sur
des murs porteurs ou des poutres en béton armé.
-Le hourdis appelé aussi entrevous ou corps creux: mis en place entre les poutrelles d’un
plancher. Les hourdis servent généralement de coffrage à la dalle de compression qui les
recouvre. Les entrevous en polystyrène qui assurent au plancher une bonne isolation
thermique sont essentiellement utilisés pour les planchers recouvrant un vide sanitaire ou un
local non chauffé.
Les poutrelles
Corps creux
Avantages Inconvénients
Economique Une faible résistance au feu
Facile à exécuter Des portés limités
Main d œuvre disponible
C'est un plancher qui a les mêmes caractéristiques que le plancher dalle, cité tout juste avant, (
un plancher appuyé sur des poteaux sans l'intermédiaire des poutres et pouvant atteindre de
grandes portées). Les plancher caissons sont réalisés à partir de planches aboutées et collées,
formant des panneaux à structure cellulaire.. [2]
Les caissons
Avantages Inconvénients
Plus léger Plus couteux
Grandes portées Ferraillage délicat
Sans retombées Coffrage très complexe
C'est un plancher en béton armé, d'une épaisseur déterminée à travers des conditions de
restriction. Elle porte dans deux sens comme elle peut porter dans un seul sens seulement. Les
diamètres des armatures et leurs nombres dépendent des chargements, permanents et
d'exploitation, appliqués sur le plancher.[3]
Avantages Inconvénients
Bonne résistance au feu Poids élevé
Possibilité de reprise de bétonnage Nécessité de l’immobilisation de nombreux
coffrages.
Durable Mise en œuvre longue
Bonne isolation acoustique et thermique Retombée des poutres apparentes.
l'incorporation des câbles et canalisations est
facile
Tableau 3 Avantages et inconvénients du dalle pleine
Les dalles alvéolées sont des éléments en béton, comportant des alvéoles longitudinales
préfabriquées en usine, elles sont posées jointivement et clavées par un mortier de jointement.
Eléments
préfabriqués
Avantages Inconvénients
Meilleur qualité liée à la fabrication sous Coût élevé
contrôle en usine.
moindre étaiement (pas d’étaiement sauf Joints très nombreux
pour les grandes portées)
Pas de retombées Nécessité de disposer de moyens de levage
importants pour les éléments de grande
portée.
Exécution simple Faible résistance au feu
Tableau 4 Avantages et inconvénients de la dalle alvéolée
e) Le plancher collaborant
Le plancher collaborant est surtout utilisé pour les constructions métalliques. Une tôle bac en
acier est placée dans la zone tendue du plancher et collabore avec le béton par l’intermédiaire
de connecteurs (plots) pour reprendre les efforts de traction.[7]
Dalle en béton
armé
Ce sont des planchers fortement développés pour les constructions des bureaux.
Ce sont des planchers appropriés pour les maisons d’habitation et de commerce. Les hourdis
peuvent prendre différentes formes.
Avantages Inconvénients
Rapide à installer Peu onéreux
Bonne résistance au feu Etalement limitée
Etanche
Tableau 5 Avantages et inconvénients de plancher collaborant[7]
f) Plancher dalle
Le plancher dalle est un plancher à sous-forme horizontale, sans aucune retombée pour les
poutres et appuyant directement sur les poteaux. Le plancher dalle est constitué par une dalle
continue sans nervures, armée dans les deux sens reposant directement sur des poteaux. Cette
dalle transmet aux poteaux des réactions importantes, d’où risques de poinçonnement de la
dalle autour de ses poteaux.
Dalle champignon
C’est des dalles pleines reposant sur des points d’appuis isolés constitués par des poteaux et
comme les poteaux ont la tête évasée, on les appelle dalle champignon. Ce type de dalle est
adopté lorsqu’on a besoin d’un espace libre important sans murs avec simplement les piliers
et les planchers et lorsqu’on veut éviter la présence de poutres apparentes et afin d’éviter le
poinçonnement des dalles sur les poteaux.
Dalle champignon
-Plus grande portée -Coffrage complexe
-Bonne résistance au
cisaillement
-Epaisseur de la dalle réduite
Les éléments porteurs des structures sont les planchers, les poutres, les poteaux, les voiles….
1. Les planchers
Comme système porteur nous avons opté pour une dalle sans poutre reposant directement sur
les poteaux (plancher-dalle).
On a choisi ce type de plancher car les portées sont de longueurs importantes et aussi le projet
est considéré comme un projet noble l’aspect architectural a une grande importance surtout
pour ne pas avoir des retombés le plancher dalle est le choix adéquat. Ce type de plancher
offre aussi la possibilité de couvrir des surfaces non régulières en plus de la bonne tenue au
feu et l’isolation thermique.
Ce type de plancher est caractérisé par une rapiditéd’exécution et comme notre projet est
symétrique la construction de la dalle se fait sur deux parties pour faciliter le travail.
Coffrage
champs à
champs
Le ferraillage est simple et facile à poser. Le plancher dalle est constitué de deux
nappes (nappe supérieur et nappe inférieur) et chaque nappe est constitué d’un
quadrillage.
2. Les poutres
Comme on a choisi le plancher dalle alors on a besoin que des poutres au niveau de 1 er sous
sol car il existe une différence de niveau au premier sous sol par rapport aux étages courants.
On appelle ses poutres des poutres ceintures.
Bâche à
eau
Rampe
Les
poutres
ceintures
3. Les poteaux
Les poteaux conçus sont de formes carrés ou rectangulaires car elles permettent de
faciliter le coffrage.
les poteaux sont de grandes dimensions afin d’éviter le poinçonnement de la dalle sur
les poteaux.
A l’extrémité des dalles on évite de faire de poteaux on met la dalle en porte à faux par
rapport aux poteaux.
les poteaux de façades ne sont pas encastré au mur et ont la même dimension car ils font
partie del aspect architecturale.
4. Les voiles
Les voiles sont des éléments verticaux qui ont deux dimensions plus grandes par rapport à la
troisième qui est l’épaisseur.
Des voiles pour l’escalier et les quatre ascenseurs pour assurer une protection contre les
incendies d’épaisseur de 3 cm.
On a ajouté deux voiles symétriques pour servir à contreventer la structure car notre projet est
assujetti à des problèmes de contreventement vu sa hauteur importante (h=40m) .
Les voiles de façades pour assurer une isolation thermique et acoustique. Ces voiles vont être
collées en 2 ème phase après le coulage des planchers pour ne pas s’appuyer sur ses voiles qui
ont seulement un rôle esthétique.
Coulage 1
ère phase
Coulage 2
ème
phase
Remarque :
Les gaines
En effet, après avoir déterminé l’emplacement des poteaux, des poutres et des dalles, il nous
Arche est une suite logicielle dédiée à la conception, l’analyse et la production de plans de
ferraillage en béton armé. Le module Arche ossature permet de modéliser rapidement en 3D
le bâtiment et de mener une descente de charges jusqu’aux fondations. Nous pouvons par la
suite exporter un ou plusieurs éléments de structures (Poutres, Poteaux, Voiles, Dalles,
Fondations…) vers le module de ferraillage correspondant pour produire automatiquement les
plans d’exécutions.
Arche est composée d’une bibliothèque de 12 modules : Poutre, poteau, semelle, paroi fléchie,
dalle, plaque, mur de soutènement, dallage, longrine, voile, voile de contreventement et outils
béton.
2. Modélisation
La conception de la structure se traduit par l’élaboration des plans de coffrage en se basant sur
les plans d’architecture. La définition des emplacements et des dimensions des éléments
porteurs permet de modéliser la structure à l’aide du logiciel « ARCHE» dans son module «
ARCHE Ossature». Vu la complexité géométrique de quelques éléments, cette démarche offre
un modèle simplifié de la structure. La saisie de la structure se fait étage par étage. En premier
lieu, on définit chaque type d’élément (poteau, poutre, dalle, semelle ou voile) par un calque à
partir du plan de coffrage. Ensuite nous lançons le module ossature et nous importons ces
calques sous format dxf .Ainsi obtient-on le modèle. Une fois le modèle est introduit dans le
logiciel et après vérification de sa cohérence, le calcul pourra être lancé.
La modélisation de la structure en béton armé sur Arche passe par deux étapes essentielles qui
sont la phase saisie-analyse et la phase calcul. Pour la première vérification de la saisie, On
commence par le menu « Analyser » et le sous menu « vérifier » et le sous- menu « saisie»
Puis On passe à la phase calcul qui permet d’effectuer la descente de charge à partir du menu
«Analyser » et le sous menu « calculer ».Lors de modélisation j ai rencontré plusieurs
problèmes :
Le calcul de plancher dalle est un calcul élément finis. Alors on doit prendre en
considération que arche a un problème avec ce calcul.
Eviter les charges linéaires (charges des façades) sur Arche car des charges linéaires
sont incompatible avec les planchers dalles.
Le radier sur appui élastique (Sol) est un calcul élément finis on ne peut pas le calculer
sur Arche.
Eiffel prend en considération dans son calcul la rigidité des éléments et que ces
éléments sont encastrés.
Alors pour le calcul de descente de charges j ai fait la modélisation du modèle sur Arche et je
l ai exporté par la suite sur Eiffel .Ensuite j ai déterminé la descente de charge sur arche et je l
ai vérifié avec Eiffel car Eiffel est un logiciel de calcul d’élément finis.
Une fois la descente de charges est établie, on pourra lancer les calculs des éléments de la
structure, la figure suivante montre le modèle en 3D de notre bâtiment étudiée.
I. Introduction
Dans ce chapitre, on va préciser le cadre normatif et les normes de calcul, ensuite les
caractéristiques des matériaux utilisés essentiellement le béton et l'acier, et on va finir par
détailler les hypothèses de calcul et l'évaluation des charges.
Pour la conception, le dimensionnement et le choix des matériaux pour le présent projet, les
normes et/ou les textes réglementaires français applicables aux marchés publics de travaux
dans leurs dernières mises à jour seront respectés en particulier :
Règles BAEL 91 révisées 99 (DTU P18-702) (mars 1992, février 2000) : Règles
techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé
suivant la méthode des états limites (Fascicule 62, titre 1 du CCTG Travaux section 1:
béton armé) + amendement A1 (CSTB février 2000 ISBN 2-86891-281-8) [9]
Fascicule 62, Titre V, du CCTG applicable aux marchés publics de travaux du
Ministère de l’Équipement, du Logement et des Transports – « Règles techniques de
conception et de calcul des fondations et des ouvrages de génie civil ».
Calcul et dimensionnement ( Maitrise du BAEL modifié 99)
Base de calcul des constructions – Charges permanentes et charges d’exploitation dues
aux forces de pesanteur NF P 06-004.
1. Béton
On appelle béton le matériau constitué par le mélange, dans les proportions convenables de
ciment, de sable, de granulats, d’eau et éventuellement des produits d'addition (adjuvants).
C’est le matériau de construction le plus utilisé au monde, que ce soit en bâtiment ou en
travaux publics.
a) Composition du béton
i. Ciment
Nature
- Ciment CPA
- CEM I 42,5
Essais
Les essais effectués sur les prélèvements (prélèvement de vingt cinq kilogrammes pour
chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d’étude, de convenance des bétons et cinq
kilogrammes pour les lots de ciment utilisés au cours de chantier) sont les suivants :
- Expansion à chaud
- Chaleur d'hydratation
- Retrait.
ii. Sable
Nature
Les sables argileux, les sables de mer et les sables dont la teneur en carbonate de calcium est
supérieure à vingt cinq pour cent (25%) sont totalement exclus.
Essais
-Une mesure de l'équivalent de sable par deux cent mètres cubes de sables (Processus
AFNOR) avec une mesure au moins par mois d'activité de chantier.
- Un contrôle de granularité par deux cent mètres cubes de sable (Processus AFNOR) avec un
essai au moins par mois d'activité du chantier.
- Des mesures de la teneur en calcaire à raison d'une série d'essais par nature de matériaux
(Processus LCPC).
-Essais calorimétriques
-Essais d’angularité
iii. Granulats
Nature
Essais
-Essai de Porosité
L'eau de gâchage présente les qualités physiques et chimiques fixées par la norme AFNOR.
v. Dosage du béton
Un béton est défini par une valeur de sa résistance à la compression à l'âge de 28 jours, dite
valeur caractéristique requise notée f c 28 déterminée par essai sur éprouvettes cylindriques de
16cm de diamètre et 32cm de hauteur.
Une bonne résistance est généralement liée à une bonne compacité, ce qui est favorable à la
durabilité du béton.[9]
c) Contraintes limites
Un « état limite » est celui pour lequel une condition requise d'une construction (ou d'un de
ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l'être en cas de modification défavorable
d'une action.[9]
f c28 30
Contrainte ultime du béton à la compression f bu 0.85 0.85 17MPa
b 11.5
Avec :
Les états limites de service qui sont définis compte tenu des conditions d'exploitation ou de
durabilité.
bc bc
Coefficient de Poisson
Le coefficient de Poisson du béton est pris égal à 0 (zéro) pour le calcul des sollicitations et à
0,2 pour le calcul des déformations.[9]
2. Acier
a) Composition
L’acier est un alliage fer-carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorbé les efforts de
traction, de cisaillement et de torsion, on distingue deux types d’aciers :
Dans notre cas on utilise des armatures à haute adhérence avec un acier de nuance
Fe E 500MPa
c) Contrainte limite
Avec
s = f e 435MPa
s
Fissuration préjudiciable :
2
s min( f e ;110 f t 28 )=min (333.33MPa ; 215.55MPa)
3
Donc s 215.55MPa
1
s min( f e ;90 f t 28 ) =min (250MPa ; 176.36MPa)
2
Avec :
Pour la superstructure
Pour l’infrastructure
Dimensionnement à l’ELU
Dimensionnement à l’ELS
Les coefficients de pondération des charges permanentes et des charges d’exploitation sont
égaux à 1.[9]
1. Charge permanente
Ce sont les charges qui ne varient pas au cours du temps , elles sont généralement constituées
par le poids propre du plancher, des cloisons et des revêtements divers.[9]
2. Charges d’exploitation
Les valeurs sont fixées en fonction de leur fréquence, leur durée d’ application et la nature des
combinaisons dans lesquelles elles interviennent.[9]
Parking :
Chape : 200
Enduit sous plafond/Gaines : 50 G=250 Kg/ m²
Terrasses :
Forme de pente en béton cellulaire : 150 (0.25*600)
Protection lourde : 200
Faux plafonds et divers : 50
Chape de ravoirage et étanchéité : 60
Socles divers : 40 G=500 Kg/ m²
Charges Linéaires :
Acrotères g=0.5 t/ ml
Bureaux :
Chape en béton cellulaire ep=5cm : 30
Enduit de ravoirageep=4cm : 90
Revêtement collé : 30
Faux plafonds et divers : 50
Cloisons légères : 100 G=300 Kg/ m²
Blocs sanitaires :
Chape en béton cellulaire ep=5cm : 30
Enduit de ravoirageep=4cm : 90
Revêtement collé : 30
Faux plafonds et divers : 50
Cloisons légères : 250 G=450 Kg/ m²
V. Conclusion
I. Introduction
La géotechnique estl’étude des sols en relation directe avec la construction des ouvrages.
L’objet de cette étude est de déterminer la nature et les caractéristiques géotechniques des sols
d’assise en vue de définir les fondations du projet.
Contexte géologique
Un extrait de la carte géologique de Tunis montre que le secteur d’étude est caractérisé par
des alluvions quaternaires reposants sur des faciès d’âge oligocène à Pliocène ; Il s’agit d’une
formation fluvio-continentale, constituée essentiellement par une alternance de sable
limoneux jaunâtre et d’argile plastique grisâtre à la base.
Dans notre cas, une compagne de reconnaissance et d’études a été réalisée par
<<HYDROSOL FONDATION >>.[12]
Cette mission a été réalisée durant le mois de décembre 2007 et à cet effet les deux actions
suivantes ont été effectuées :
-Les prélèvements des échantillons intacts sont effectués conformément à la norme XP P 94-
202.
-Les essais SPT sont réalisés selon la norme ASTM D 1586-84 et la norme AFNOR NF P 94-
116.
-Les essais de recherche de la densité des grains solides sont réalisés conformément à la
norme NF P 94-054.
Les sondages carottés effectués au droit du projet nous ont permis de distinguer ces dépôts
sédimentaires composés d’une alternance des faciès limono-sableux et argileux avec de débris
coquillers
Le tableau suivant synthétise les caractéristiques mécaniques retenues pour chaque niveau :
Le tableau suivant récapitule les résultats des essais au laboratoire réalisés sur les échantillons
prélevés dans les sondages carottés :
Limites
Poids Essai
d’Atter
volumique œdométrique
Prof/TN berg
Echan Niveau
(m) h (kN d (kN
L / IP / m 3 ) / m3 ) e0 CC
En l’absence d’essais de cisaillement suffisants dans certaines formations, nous utiliserons les
corrélations suivantes pour apprécier l’angle de frottement à long terme et la cohésion à court
terme du sol :
Pour les sols sableux, la formule de Menard permet d’estimer la valeur de l’angle de
frottement :
Avec : IP en %
' 25
Dans le tableau suivant, nous présentons les paramètres mécaniques pour le modèle
géologique retenu:
h d
(poids
(poids
Niveau volumique
volumique
sec) Em pl* C’ '
humide)
(MPa) (MPa) (kPa) () ()
(kN / m3 )
(kN / m3 )
0 -Remblai 17.1 14.5 5 0.5 5 25 0
I.a- Sable fin 18 16 8.8 1.2 1 33 3
limoneux
I.b- Sable fin 18 16 12.3 1.5 1 34 4
limoneux
I.c- Sable fin 18 16 6 1 1 32 2
limoneux
I.d- Sable fin 18 16 18.4 2.4 1 37 7
limoneux
II- Argile 20 17 7.9 0.9 20 28 0
limoneuse
III- Sable 19 16 15.6 2 5 30 0
limoneux grisâtre
IV- Argile 19 15 6 0.95 20 25 0
plastique
V- Limon jaunâtre 18 14 22 2.4 1 37 7
sableux.
Tableau 10 Les caractéristiques mécaniques pour le modèle géologique
Remarques
Lors de l’exécution de la campagne une nappe a été rencontrée à une profondeur de -2.8 m/
T.N au droit de SP2 et de -3.4 m/ T.N aux droits de SC et SP1.
Les analyses chimiques réalisées sur des échantillons d’eau de la nappe prélèves aux droits de
SC1 et SC2, ont donné une teneur en sulfates variant entre 500 et 650 mg/L, il s’agit d’une
eau faiblement à moyennement agressive selon la norme P18-01 de juin 1992.
VI. Conclusion
L’étude géotechnique nous a permis de collecter des informations sur la nature de sol et la
nature des couches de terrain pour mieux connaitre le terrain rencontré et bien choisir et
calculer les fondations.
I. Introduction
Une fois l’étude géotechnique est élaboré, et en se référant aux différentes résultats fournies
on choisie le type de fondation.
Le système de fondation proposé est un système de fondation superficielle sur radier général
reposant sur un sol renforcé par des inclusions rigides.[12]
Les descentes de charges qui nous ont été communiquées atteignent localement 900 tonnes à
l’ELS.
Le principe consiste à améliorer les caractéristiques mécaniques des premiers mètres du sol de
fondation, notamment le niveau V d’argile limoneuse compressible, moyennant un réseau
régulier d'inclusions rigides verticales. A ce réseau sera associée une couche de forme
(matelas de répartition) constituée de matériaux granulaires. Le radier de fondation sera posé
directement sur cette couche de forme.
Le soutènement sera composé par un rideau de pieux CFA jointifs diamètre 600mm de 14m
de longueur. Soient 360 pieux sur tout le linéaire.[12]
Des inclusions de type CFA disposées selon un maillage régulier de 4 x 4 m². Ces inclusions
seront exécutés à partir de -3 m/TN et descendues jusqu’à -17 m/TN (soit une longueur de 14
m) et une longueur effective de l’ordre de 9 m. Le diamètre des inclusions sera défini selon un
zonage dépendant de l’intensité des descentes de charges, ainsi il est retenu :
-En zone centrale des inclusions de 800 mm de diamètre avec une galette en tête de 1 x 1 m²
et de 30 cm d’épaisseur.
-En zone intermédiaire : des inclusions de 600 mm de diamètre avec une galette en tête de 1 x
1 m² et de 30 cm d’épaisseur.
Terrains alluvionnaires, limons, silts, sable, sable et graviers, argiles, marnes, roches fracturés
et fragmentés.
Suite à l’étude détaillée du modèle géotechnique du site le mode de soutènement choisi est
une paroi avec pieux jointifs de type CFA de 600 mm de diamètre et de 14 m de longueur
avec entre-axe de 0.65m.
C.C.T.G fascicule n°62 Titre I : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
construction en béton armé suivant la méthode aux états limites-BAEL91
C.T.G fascicule n° Titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations des
ouvrages de génie civil
J’ai fait le calcul de ferraillage des pieux jointifs avec EXPERTISE ROBOT.
Caractéristiquesdes matériaux
Béton :
fc28 25MPA
Acier :
Efforts
D’après la note de TERRASOL, les sollicitations maximales dans cette paroi sont :
ZONE 1 : (0.0 ;-5.0) et (-9 ;-12) par rapport à la tête de pieu (zone courante):
Les sollicitations maximales dans les pieux sont donc (espacement entre pieux secondaires
armés =1.3m) :
V=115.4x1.3=150.0 KN.
Moment Mmax=225.0KN.m
Les sollicitations maximales dans les pieux sont donc ( espacement entre pieux secondaires
armés =1.3m) :
M=225.0x 1.3=293.0KN.m
V=115.4x1.3=150.0 KN.
Ferraillage de pieu
ZONE 1
Armatures longitudinales
Hypothèses
Béton : fc28=25MPa
Acier : Fe=500MPa
Section
D=60 cm
d=7cm
Efforts appliqués
Résultats
On adopte 6HA20 pour L=12m comme armature longitudinales ( A=18.85 cm2 ) pour
la zone 1 ( zone courante).
Zone2
Armatures longitudinales
Section
D=60cm
d =7cm
Efforts appliqués
Résultats
Section d’acier
Armatures transversales
Section
D=60cm
d=7cm
V : Effort tranchant
N : Effort de compression
On adopte alors des spires HA10 avec un pas de 30 cm comme des armatures
transversales.(voir Annexes)
V. Radier
Le radier de fondation d’épaisseur 1.2m. Le calcul du radier est un calcul élément fini et on
peut le traiter comme une dalle inversé. Pour calculer le ferraillage du radier on a utilisé Le
logiciel EIFFEL.
On la modélisé sur EIFFEL sur appui élastique de raideur 700T/m d’après le rapport
géotechnique. Après la modélisation on a fait une interprétions des résultats commençant par
le déplacement qu’on le trouve de l’ordre de 3cm. Les tassements différenties sont également
réduit d’un rapport de 10% à des valeurs admissibles inférieurs à 2% grâce au renforcement
des sols par les inclusions rigides.
Le tassement maximalest au noyau de valeur 3.31 cm qui diminue jusqu’ avoir 1.10 cm aux
bords.
Après avoir déterminé la valeur de tassement du radier on détermine alors les sollicitations
dans le radier en Etat limite service qui sont présentées sur les cartogrammes suivantes :
Les travées sont les plus sollicités on remarque que les résultats d’Eiffel montrent que le
moment est négatif aux niveaux d’appuis et positif aux travées. Le moment maximal est de
87.64 T*m.
La même interprétation pour Mx suivant My les moments négatifs sont aux niveaux d’appuis
et les moments positifs sont aux travées. Le moment My maximal est 85.26T*m.
A partir de ses courbes on fait une conception de ferraillage du radier avec le logiciel ADFER
c’est un logiciel basé sur AUTOCAD pour la conception du ferraillage et gestiond’acier. On
utilise ADFER [15]
- Pour dessiner le plan de ferraillage des ouvrages d’art ainsi que les bâtiments les plus
complexes.
-Pour créer de façon simple plusieurs types de façonnages et surtout de plus complexes au
plus simples.
-Le recouvrement
-Contrainte géométrique (si on n’a une cuvette par exemple on ne doit pas utiliser l’acier)
A partir de ses quartecourbesd’acier, On aura deux nappes nappe d’acier supérieur (nappe
généralisé et nappe renfort). Pour la nappe généralisée après la vérification de condition de
non fragilité (BAEL) On a choisi d’avoir une nappe de HA20 pour la nappe supérieure et la
nappe inferieur. Ensuite, avec l’aide des épures de courbes de sollicitations on met la nappe
renfort au zone nécessaire. (Voir l’annexe)
-La première phase est l’exécution d’une paroi en pieux jointifs de soutènement. Pour
soutenir les pieux on utilise une poutre de couronnement.
-Ensuite on passe à la deuxième phase l’exécution de inclusion rigides pour renforces le sol..
Poutre de
couronnement
Les
pieux
jointifs
Les
inclusions
rigides
Couche de
forme
(granulaires)
-la dernière phase est l’exécution du radier les figure ci-dessous montrent le ferraillage et le
coulage du radier. Le radier a été ferraillé et coulé sur deux phases.
VI. Conclusion
Lors de ce chapitre, on a traité un nouveau type de fondation un radier posé sur des inclusions
rigides qu’jouent le rôle de renforcer le sol et améliorent les paramètres du radier On a
calculé le ferraillage du radier avec EXPERTISE BETON EIFFEL et le ferraillage des pieux
des pieux jointifs avec EXPERTISE REBOT.
I. Introduction
Rôle et définitions :
C’est un élément porteur ponctuel chargé de reprendre les charges et surcharges issue des
différents niveaux pour le transmettre aux fondations.
Aussi, le rôle des poteaux, ne se limite pas à assurer la reprise des charges verticales, mais
contribue largement lorsqu’ils sont associés à des poutres pour former des cadres ou portiques
à reprendre les actions horizontales dues au vent mais surtout dues aux séismes.
On considère conventionnellement que tout poteau soumis à une compression centrée est
sollicité par un effort normal de compression et des moments n’intervenant pas dans les
calculs de stabilité et résistance des éléments qui lui sont liés lorsque les excentricités sont
faibles.
Plusieurs paramètres entrent dans le dimensionnement des poteaux. En effet, tout poteau doit :
Les poteaux sont dimensionnés de façon qu’ils supportent les charges des surfaces affectées
en appliquant les majorations nécessaires et en tenant compte de leur poids propre.
Dans ce qui suit, on élabore manuellement l’étude du poteau P25 située au niveau de 2
émesous sol. Il s’étend du 2 émesous sol jusqu’à le 10éme étage.
Longueur de flambement l f
On attribut à chaque élément i (poteau ; plancher haut ; plancher bas) une raideur :
li
Ri On désigne par :
Ii
- R0 : Raideur du poteau.
Dans le cas de notre projet on a k=0.7 d’où l f 0.7l0 car le poteau est encastré dans un massif
de fondation.
de flambement [].
lf
L’élancement d’un poteau est
i
imin
Avec i : rayon de giration i=
B
B : section du béton
imin
i
B
B : section du béton
Coefficient
0.85
Si 50
1 0.2( )2
85
50
Sinon 0.6 ( )2
Section réduite Br
Br (a 0.02) (b 0.02)
'
Section d’acier théorique Ath
Nu Br f c 28 s
Ath'
0.9 b fe
'
Section d’acier minimale Amin
B
= 0.2 100
'
Amin
' '
Aret = Sup Ath
'
Amin
l0 3.3m
k =0.7
k Nu
Br
f bu
0.85 Br f s
0.9
At
-On fixe =1%et ce, pour éviter un ferraillage dense
Br
k Nu
Br
f bu 0.85
f
0.9 100 s
b l f 12
imin
12 b
2.31 12
=10
0.8
0.85
2
1 0.2( )
85
0.85
0.863
10 2
1 0.2( )
85
2
1 0.2
23
2
0.836
1 0.2 =1
23
0.85 f c28
f bu
b
0.85 40
22.66MPa
1.5
1.111020.55 102
Br
22.66 0.85
435
0.9 100
4969.2 cm2
5304cm2 4969.2cm2
Condition vérifiée
k Nu Br f c28 s
Asc ( ) 0
0.9 b fe
On prend la section d’acier minimale :
Amin max 4U
0.2 B(cm2 )
100
0.2 5304
100
=max 12 cm2
10.6 cm2
Amin 12cm2
Soit 12 HA12
Estimation du diamètre
l
t 12mm
3
12
t 12mm
3
4 t 12mm
t 6mm
S t min 40 cm
a+10 cm
min 40cm
70 10cm 40cm
t f e
ls
4 s
Avec s 0.6 s2 f t 28
6 103 500
ls
4 4.05
=18.5cm
lr 0.6 18.5
=11.1cm
lc l0 l r
=3.3-0.111
Page 74 sur 195
Etude de projet de construction d’un immeuble à usage bureautique
=3.189m
On fixe S tc 4cm comme espacement entre les armatures de la zone courante.
I. Introduction
Rôle et définition
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux chargés de reprendre les charges et
surcharges se trouvant sur les planchers pour les transmettre aux poteaux.
Le chargement ou encore les charges agissant sur les poutres de plancher sont essentiellement
des charges verticales (Poids propre et surcharge d’exploitation).
Noter que ces surcharges sont supposés uniformément réparties mais parfois ces memes
charges peuvent être ponctuelles.
Sur la figure suivante. Nous voyons bien comment se fait la distribution de charges dans une
structure des bâtiments.
Sollicitations internes
On vient de traiter manuellement une poutre continue Bs12 à 6 travées située au niveau du
première sous sol .
1. Détermination de la hauteur h
h 1
Limiter la flèche de la section
L 16
L : longueur de travée
La largeur de la poutre b est fixé à 70 cm qui ce correspond dans ce cas à la dimension des
poteaux après le calcul de descente de charges, sur lequel elle est appuyée.
h 1 L 8.1
h h 0.51
L 16 16 16
h 0.51
M 0u
ha
0.4 0.9 3 lim f bu
Avec :
Dalle d’épaisseur 30
Q1 500kg / m 2
Dalle d’épaisseur 25
G1 25 25 250 875kg / m2
Q1 400kg / m 2
4.56
g2 0.875 2t / ml
2
4.56
q2 0.4 0.9t / ml
2
5.8
g1 1.25 3.6t / ml
2
5.8
q1 0.5 1.5t / ml
2
Charge :
li
0.85 1.25
li 1
7.4
0.85 1.27 1.25 Condition non vérifiée
5.85
Conclusion:
La méthode forfaitaire n'est pas applicable car les conditions ne sont pas toutes vérifiées. Par
conséquent, on adopte la méthode de Caquot minorée pour le calcul de la poutre continue.
Avant de calculer les sollicitations, on va remplacer g par 2/3 g dans le calcul de moment sur
appui dus aux charges permanentes et puisque la poutre est symétrique on va calculer les 3
premières travées.
Comme notre poutre est symétrique on va faire le calcul sur les 3 premiers travées
ensuite on fait la symétrie.
T1 8.67
2 T2 8.67
pU 1.35 g 1.5q
3
T3 8.67
Etat chargé
T1 6.23
2
Ps g q T2 6.23
3
T3 6.23
T1 6.12
2
Pu 1.35 g T2 6.12
3
T3 6.12
Etat déchargé
T1 4.53
2
PS g T2 4.53
3
T3 4.53
Tableau 12Charges de calcul
Tableau récapitulatif des combinaisons de charges sur appui
Ps g q T2 8.5
T3 8.5
T1 9.18
Pu 1.35 g T2 9.18
T3 9.18
Etat déchargé
T1 6.8
PS g T2 6.8
T3 6.8
Tableau 13Combinaison de charges
Hypothèses : Pour le calcul sur appuis M a ,On fait les hypothèses suivantes :
Seules les charges sur les travées voisines de l’appui sont prises en compte.
On adopte les longueurs de portées fictives l ' , telles que :
- l ' l pour les deux travées de rives.
- l ' 0.8l pour les travées intermédiaires.
Pour les différents cas de charge, nous avons effectué le calcul des moments sur l’appui
centrale connaissant que les moments aux appuis extrêmes sont nuls.
Pw L'w3 PE L'e3
M ai
8.5 ( Lw L'e )
'
Avec :
Pw : La charge sur la travée Ouest de l’appui ; Pe : La charge sur la travée Est de l’appui.
Combinais
Appui A Appui B Appui C Appui D Appui E Appui F Appui G
on
CCC
ELS 0 -337.14 -214.33 -160.53 -214.33 -337.14 0
Moments
DCD
ELS 0 -276.29 -194.99 -138.6 -175.18 -305.98 0
CDC
ELS 0 -305.98 -175.18 -138.62 -194.99 -276.29 0
2. Moment en travées
x x
M ( x) ( x) M w (1 ) M e ( )
li li
Avec :
p x (l x)
(x) : le moment de la travée isostatique associé : ( x)
2
l i : Longueur de la travée
A l’ELU
Travée 1
M w 0 ; M e 422.45KN.m
Pu 117.3KN / m
L=7.4m
l M Me
X t max w
2 Pu l
7.4 0 (422.45)
X t max 3.21m
2 117.3 7.4
Pu xmax l xm aw
x
2
3.21
M t max 788.83 0 422.45 605.57 KN.m
7.4
ELS
Travée 1
M w 0 ; Me 305.98KN.m
Ps 85KN / m
L=7.4m
l M Me
X t max w
2 Pu l
7.4 0 (305.98)
X t max 4.1m
2 85 7.4
Pu xmax l xm aw
x
2
4.1
M t max 575.023 0 305.98 405.49KN.m
7.4
Travée2 Travée3
Travée 1
Nous déterminons les efforts tranchants à l’ELU par les formules suivantes :
M i M I 1
Vi w V0w
l wi
M i 1 M i
Vi e V0e
l ei
Avec :
Vow et V0e sont les efforts tranchants à droite et à gauche de l’appui i des travées de référence
i-1 et i.
Pu 117.3KN / m ; L=7.4m
VwA 0KN
469.18 0
VeA 434.01 370.6KN
7.4
Pu 117.3KN / m ; L=7.4m
Pu 2 l2 117.3 7.4
V02 434.01KN
2 2
(469.18 0)
VwB 434.01 497.41KN.
7.4
298.28 (469.18)
VeB 434.01 457.1KN
7.4
Pu 117.3KN / m ; L=5.85m
PU 3 l3 117.3 5.85
V03 343.1KN
2 2
(298.28 (469.18))
VwC 434.01 410..91KN.
7.4
223.4 (298.28)
VeC 343.1 355.9KN
5.85
Pu 117.3KN / m ; L=5.85m
PU 4 l4 117.3 5.85
V04 343.1KN
2 2
223.4 (298.28)
VwD 343.1 330.3KN.
5.85
298.28 (223.4)
VeD 343.1 330.3KN
5.85
Page 88 sur 195
Etude de projet de construction d’un immeuble à usage bureautique
Pu 117.3KN / m ; L=7.4m
298.28 (223.4)
VwE 343.1 355.9KN.
5.85
469.18 (298.28)
VeE 434.01 410.4KN
5.85
Pu 117.3KN / m ; L=7.4m
469.18 (298.28)
VwF 434.01 457.1KN.
7.4
0 (469.18)
VeF 434.01 497.41KN
7.4
Pu 117.3KN / m ; L=7.4m
0 (469.18)
VwG 434.01 370.6KN.
7.4
VeG 0KN
IV. Ferraillage
La fissuration est peu préjudiciable, donc nous allons effectuer un dimensionnement à l’ ELU,
une vérification à l’ELS et une vérification de la condition de non fragilité (CNF)
h
Mu MTu fbi b h0 d 0
2
Avec :
Mu 605.57KN.m
h0 0.3
M Tu f bu b h0 (d ) 22.661.7 0.3 (0.27 ) 1.38MN.m
2 2
M tx
bu
b0 d 2 f bu
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Etude de projet de construction d’un immeuble à usage bureautique
605.57 103
0.7 0.632 22.66 =0.096
1.25 (1 1 2 )
=0.12
yu d 0.12 0.63
=0.0756m
Z d 0.4 yu
=0.6m
Mu
Ast
z f su
605.57 103
23.2cm2
0.6 435
ft 28
Amin 0.23 b d
fe
3
Amin 0.23 0.7 0.63 6.08cm2
500
5
Pour les travées soumises uniquement à des charges réparties : Vuréd Vumax ( h pu )
6
A B C D G
D G D G D G D G
Vumax
u : Contrainte tangentielle conventionnelle du béton : u
bd
f c 28
u : Contrainte tangentielle admissible u min ( 0.2 ;5MPa) =5MPa
1.5
497.41 103
u 1.12 5MPa Vérifiée
0.7 0.63
l 16mm.
t min h 20 mm
35
b0
70 mm
10
At = 2.01 cm².
Armatures d’âme :
La règle de couture :
At
ured 0.3 k f t 28 s b
St 0.9 sin cos f et
aveck = 1
= 45°
Pourcentage minimal :
At 0.4 0.7
0.4 b = 5.6 cm2/m.
St min f et 500
V. Vérification
Travée 1
Il faut que :
M
bc y1 bc 0.6 f c 28
I SRH
b0 2 h
y1 (b b0 ) h0 ( y1 0 ) 15Ast ( y1 d ) 15Ast (d y1 ) 0
2 2
b0 2 0.7 2
y1 15Ast (d y1 ) 0 y1 15 23.2 104 (0.63 y1 ) 0
2 2
y1 0.2m 20cm
by13
I SRH 15Asc ( y1 d ' ) 2 15Asc (d y1 ) 2
3
0.7 0.23
I SRH 15 23.2 104 (0.63 0.2) 2
3
I SRH 83104
405.49 103
bc 4
20 102 9.77MPa 24MPa
83 10
Travée 2
b0 2 0.7 2
y1 15Ast (d y1 ) 0 y1 15 18.3 104 (0.63 y1 ) 0
2 2
y1 0.186m 18.6cm
by13
I SRH 15Asc ( y1 d ' ) 2 15Asc (d y1 ) 2
3
0.7 0.1863
I SRH 15 18.3 104 (0.63 0.186) 2
3
I SRH 69 104
343.08 103
bc 4
18.6 102 9.24MPa 24MPa
69 10
Travée 3
206.94 103
bc 4
15 102 6.75MPa 24MPa
45.89 10
2. Vérification de la flèche
Travée1:
h 0.70 1
= 0.094 Condition vérifiée.
l 7.4 16
Mt h
0.082 Condition vérifiée.
10 M o l
I. Introduction
Les dalles jouent un rôle primordial dans la répartition des charges sur les poutres qui se
transmettent aux poteaux et aux voiles. Ceci permet de mettre en relief l’importance de ces
élément pour des raisons de sécurité incendie.
On se propose dans ce chapitre d’étudier le panneau de dalle du bloc sanitaire qui se trouve au
niveau de RDC.
L’objet de l’étude consiste alors à déterminer les dimensions (épaisseur) de ce panneau ainsi
que le calcul des sections d’armatures.
l x =3.95
l y =6.38
l x 3.95
L’élancement 0.62
l y 6.38
0.4
Détermination de l’épaisseur e
Pour une dalle continue, et qui porte dans les deux sens, nous avons :
lx
h0
40
D'après la normalisation, et le tableau ci-dessous, on impose une épaisseur h0 = 20 cm, car les
panneaux continus adjacents atteignent une portée égale à 6m de longueur et pour faciliter
l'exécution.
Travée (m) 3 4 5 6 8
Epaisseur h0 12 14 17 20 25
Tableau 19 Epaisseurs normatives de la dalle
Soit h0 20cm
Etant donné l’ensemble des charges permanentes : G 0.45T/m² et l’ensemble des charges
d’exploitations : Q = 0.1 5T/m².
En tant que le panneau de dalle porte dans les deux sens, pour une bande de largeur unité et
au centre de la dalle, on a :
Avec :
1
x 0.079
8 (1 2.4 3 )
y 2 1 0.95 (1 ) 2 0.33
1
4
A L’ELU :
Il faut s’assurer que les valeurs trouvées respectent les valeurs minimales admises :
M tx
En travée : M ty
4
0.875
0.289 : Condition vérifiée
4
Sur appuis : M ay M ax
On a M ax 0.515T.m M ay 0.17T.m
A L’ELS :
Il faut s’assurer que les valeurs trouvées respectent les valeurs minimales admises :
M tx
En travée : M ty
4
0.63
0.2 : Condition vérifiée
4
Sur appuis : M ay M ax
On a M ax 0.37T.m M ay 0.122T.m
Les moments fléchissant agissants sur le panneau de dalle entravée et sur appuis sont :
ELU ELS
Le calcul des armatures longitudinales pour une section rectangulaire de largeur 1m,
travaillant à la flexion simple:
Données:
b0 = 1 m
h = 0.2 m
=0.18m
=17MPa
M tx 0.875T .m
M ty 0.289T.m
M ay M ax 0.515T.m
1. Armatures en travées
M tx
Le moment réduit : bu
b0 d 2 f bu
0.63 102
1 0.182 17 =0.015
1.25 (1 1 2 )
= 1.25 (1 1 2 0.011)
=0.0138
yu d 0.0138 0.18
=0.00248m
Z d 0.4 yu
=0.18m
Mu
Ast
z f su
0..875102
1.17cm2
0.18 435
3
Ax min Ay min
2
3 0.0138
1.2
2
1.8cm2
Soit on choisit 4 HA10 cm2 / m
M ty
Le moment réduit : bu
b0 d 2 f bu
0.289102
1 0.182 17
=0.00363
1.25 (1 1 2 )
= 1.25 (1 1 2 0.00363)
=0.00454
yu d 0.00454 0.18
=0.000817m
Z d 0.4 yu
=0.18m
Mu
Ast
z f su
0.289 102
0.369cm2
0.18 435
= 6 0.2
=1.2 cm²
Soit on choisit 4 HA10 cm2 / m
M axy
Le moment réduit : bu
b0 d 2 f bu
0.515102
1 0.182 17
=0.00935
1.25 (1 1 2 )
= 1.25 (1 1 2 0.00671)
=0.00841
yu d 0.00841 0.18
=0.001514m
Z d 0.4 yu
=0.18m
Mu
Ast
z f su
0.515 102
0.657cm2 Ax min 1.8cm2
0.18 435
En travée :
- Sens lx :
St Min 3h0 ;33 cm St 33 cm ;
- Sens ly :
St Min 4h0 ;45 cm St 45 cm;
Sur appuis :
St 33 cm
2. Vérification
Pour les dalles coulées sans reprise de bétonnage on a besoin de vérifier que la contrainte
tangentielle limite n’est pas dépassée pour cela il faut vérifier l’inégalité suivante :
u lim
Vu V 1.26 102
Or u avec b=1m u u 0.07MPa
bd d 0.18
f c28
u lim 0.07 1.4MPa
b
u 0.07MPa 1.4MPa
Pour vérifier la flèche d’un panneau de dalle appuyé sur ses côtés, on procède de la même
façon que pour les poutres.
Il est inutile de passer au calcul de la flèche si les conditions suivantes sont vérifiées :
h M tx h
l 20M avec M tx 0.75M 0 x
l 0.051 0.0425
x 0x
x
A 2 A 0.00326 2 0.005
b d f b0 d fe
0 e
I. Introduction
Un plancher constitué par des dalles sans nervures, ni poutres pour ne pas avoir de retombés
une dalle appuyée sur les poteaux d’une grande dimension.
Une méthode de calcul de ce type de plancher est donnée en annexe E4 de régle de BAEL 91.
Les dalles de chaque niveau compris entre deux plans parallèles verticaux à la direction
étudiée et situés à mi-distance de axe de poteaux représentent les traverses de portique.
Onpeut admettre des charges localisées limitées au dixième de la charge totale d’exploitation
supportée par le panneau (charge répartie +charge localisé)
Méthode simplifiée
Comme les chapiteaux sont d’un usage peu courant et qu’en bâtiment les charges
d’exploitation sont modérées, on pourra utiliser la méthode simplifiée suivante qui dispense
d’un calcul en portique fastidieux.
Condition d’application
-Les rapports des portées de deux travées consécutives sont compris entre 0.5 et 2.
Méthode de calcul
Chaque bande est calculée comme une dalle continue (méthode des trois moments, de Caquot
ou des règles forfaitaires)avec des chargements par travées entières (1.35g+1.5q pour les
Règles forfaitaires).
Dans le cas d’application des règles forfaitaires, qui rappelons-le dispense d’étudier les cas de
travées chargées –déchargées, on vérifiera en outre que les moments sur appuis sont au moins
égaux à la moitié des moments isostatique de chacune des deux travées adjacentes.
-Les semi-bandes sur appuis de largeur L'ya 1.5(b / 2 h) chacune, pour l’évaluation de la
-On devra vérifier que es valeurs ne dépassent 0.25 Ly sauf pour les panneaux très allongés
Les moments calculés pour une bande générale, de largeur ( (LYI LYI 1 ) / 2, sont à répartir
suivant les bandes sur appuis et les bandes en travée pour tenir compte de transmission des
charges vers les poteaux par les parties de dalles les moins déformable.
On considère une rive comme supportée, lorsqu’elle repose sur un mur, un voile ou sur une
poutre dont la hauteur totale est d’au moins deux fois l’épaisseur de la dalle.
La répartition des armatures découle de la répartition des moments. Toutes les dispositions
décrites ci-dessus s’appliquent dans les deux directions.
On procède à une vérification de l’effort tranchant au droit des poteaux et dans les deux
directions.
Ainsi, au nu du poteau suivant la coupe, l’effort tranchant, pour une charge répartie vaut :
Les Règles BAEL majorent légèrement cette valeur, du ait du caractère approché de la
méthode, en ajoutant la longueur b à l’intérieur de la dernière parenthèse pour donner :
Page 112 sur 195
Etude de projet de construction d’un immeuble à usage bureautique
L3 5.85
0.5 1 2
Li 4 5.85
L4 5.85
0.5 0.79 2
Li 5 7.4
Comme il y a deux conditions non vérifiées le calcul manuel de plancher dalle sera
impossible. Alors on a fait le calcul sur Eiffel (calcul élément fini).
Afin de calculer le poinçonnement de la dalle on a commencé par déterminer les réactions des
poteaux avec EXERTISE BETON EIFFEL.
Type 1
Type 2
Données
Vrd max(MPa) 5.28 cisaillement maximal pour résistance béton = 0,5 .0,6 .
(1 - fck / 250) .fcd
Vrdc (MPa) 0.695 cisaillement limite sans aciers = Max[vmin ; (0,18 / gc) . k .
(100 r .fck)1/3]
169.6% KO prévoir des aciers de poiconnement
f wd 299.5 contrainte de calcul des aciers de poinçonnement
= Min[fyd ; 250 + 0,25 d)
10.81 aciers nécessaire = (vEd - 0,75 vRd,c) / (1,5
Asw/(sr.u1) 2 2
cm /m fywd,ef)
Tableau 21Vérifivation de poiconnement pour le premier type de poteaux
Type 2
Données
Vrd max(MPa) 5.28 cisaillement maximal pour résistance béton = 0,5 .0,6 .
(1 - fck / 250) .fcd
Vrdc (MPa) 0.541 cisaillement limite sans aciers = Max[vmin ; (0,18 / gc) . k .
(100 r .fck)1/3]
127.5% KO prévoir des aciers de poiconnement
f wd 299.5 contrainte de calcul des aciers de poinçonnement
= Min[fyd ; 250 + 0,25 d)
Asw/(sr.u1) 6.31 aciers nécessaire = (vEd - 0,75 vRd,c) / (1,5
2 2
cm /m fywd,ef)
Tableau 22Véerification de poiconnement pour le deuxieme type du poteaux
La figure ci-dessous montre les épingles ajoutées sur chantier pour éviter le phénomène de
poinçonnement
Les épingles
ajoutées
I. Introduction
Les escaliers constituent des éléments de la structure qui permettent la circulation verticale
composée d’une série de marches de même hauteur permettant de monter ou de descendre
d’un niveau à un autre.
L´escalier à étudier se trouve au niveau de 1er étage dont la hauteur de sous plafond égale à
3.3m, il assure l´accès à partir du ce niveau vers le 2ème étage.
e
k 3 b e q La résolution de cette équation est obtenue avec itération.
L
e
k 3 b e q e L k 3 b e q
L
L L
e
30 20
60 2h g 64
60 2h g 64 2h 24 g 28
Inclinaison de la paillasse « »
h
arctg( )
g
18
arctg( ) 32.73
28
Charges d’exploitation :
La charge réglementaire proposée par le BAEL 91 pour les escaliers est
Q 25KN / m2
Charges permanentes :
Les poids volumiques et les épaisseurs des matériaux utilisés :
Palier Paillasse
G (KN/m) 7.05 11.4
Q (KN/m) 2.5 2.5
Tableau 24Evaluation des charges
A l’ELS: Pser G Q
La paillasse :
A l’ELU : Pu1 1.3511.4 1.5 2.5 19.14KN / m
Palier Paillasse
ELU (P en KN/m) 13.26 19.14
ELS (P en KN/m) 9.55 13.9
Tableau 25 Tableau récaputilatif des charges sur le paillasse et sur le palier
Après tout calcul et après vérification avec RDM6
- Le moment fléchissant maximal à l’ELU : M umax 72.95KN.m
Le calcul des armatures se fait pour une poutre isostatique de section (1m*0.18m)
soumise à la flexion simple.
1. Armatures en travée
Dimensionnement à l’ELU :
M u 72.95KN.m
d 0.9 h
d 0.9 0.2
=0.18cm
Mu 72.95 103
0.132
b d 2 f bu 1 0.182 17
lim 0.27
1.25(1 1 2 ) 1.25 1 1 2 0.132 0.177
Mu 72.95 103
Au 10.04cm2 / ml
z f su 0.177 435
f t 28 2.4
Amin 0.23 b d 0.231 0.18 1.98cm2 / ml
fe 500
On a Au Amin
2. Armatures en chapeaux
0.1512.32
= 1.848cm2
Aréelle 2.01cm2
3. Aciers de répartition
La section d’aciers de répartition est prise égale au quart des armatures principales.
1 12.32
Au Aréel 3.08cm2
4 4
Aréelle 4.52cm2
Vérification
Il faut que :
M ser
bc y bc 0.6 f c28
I SRH 1
b
2
y1 15Asc 15Ast y1 15Asc d ' 15Ast d 0
Avec :
Ast 12.32cm2
d 0.18m
Asc 0cm2
1
(E) : y12 1512.32 104 y1 1512.32 104 0.18 0
2
y1 0.065
y2 0.1
b
I SRH y13 15 Ast (d y1 ) 2 15 Ast ( y1 d ' ) 2
3
1
0.0653 1512.32 104 (0.18 0.065) 2
3
=0.000335 m 4
52.88103
bc 0.065
0.000335
=10.26MPa
bc 0.6 30 =18MPa
bc bc Condition vérifiée
Vumax
suivante : u soit inférieure ou égale à la contrainte tangentielle admissible ( u ) :
bd
u u
Avec :
Vumax 33.57KN
b0 1m
d=0.18m
Or pour une fissuration peu préjudiciable et un angle d’inclinaison 90° (supposé pour notre
cas) la contrainte tangentielle admissible est donnée par la formule suivante :
f cj
u min(0.2 ;5MPa)
b
30
u min(0.2 ;5MPa) 5.MPa
1.15
u u Condition vérifiée
I. Introduction
Le voile en sous-sol, joue le rôle d’un mur de soutènement fonctionnant comme une dalle
continue verticale. Ce mur voile est soumis à un chargement triangulaire provenant de la
poussée des terres.
En plus de ces efforts horizontaux, le mur voile est soumis à des charges verticales provenant
du poids propre du plancher ainsi que les charges appliquées sur ce dernier : Poussée
supplémentaire due aux surcharges.
1. Données
e
k p tg 2 ( )
4 2
30
k p tg 2 ( )
4 2
-Cohésion c=0
1. Schéma de calcul
1. Poussée du sol
Le coefficient de la poussée latérale du sol : k a tg 2 ( ) 0.33
4 2
-Pour Z=6.75m h1 ka Z 2 c ka
0.33 20 6.75
=44.55kPa
a kaq q
ka
k aq
cos( )
2. Sollicitations
Dans cette section, j’ai déterminé le moment maximal à l’ELU et à l’ELS dans le voile. J ai
considéré ce dernier comme une poutre à deux travée, encastré à une extrémité et simplement
appuyée (pour les autres appuis).
Les valeurs des moments en travées et sui appui due à la poussée du sol et surcharges sont
fournis par le logiciel RDM6 (Module flexion).
Le tableau donne les moments maximaux à l’ELU dues aux surcharges du sol en travées et
sur appuis.
Poussée de surcharge
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Travée 1 Travée 2
surcharge
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Travée 1 Travée 2
surcharge
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Travée 1 Travée 2
Le moment total en travée et sur appui est la somme des moments due aux poussées du sol et
surcharge
ELU :
-71.33 -46.334 0 36.378 6.821
M max ( KN.m)
ELS
-52.902 -28.079 0 26.97 4.17
M max ( KN.m)
Première majoration ( ea ) :
L 300
ea Max 2cm; 1.2 2cm
250 250
Avec :
e1 ea
Y M i i
Excentricité du premier ordre.
Y M i i
26.96
e1 0.02 0.33
85.29
Lf 15 e1
Max(15; )
h h
Le voile est encastré en bas dans le massif de fondation et articulé en haut, ce qui donne un
longueur de flambement : L f 0.7 L 0.7 3 2.1m
L f 2.1
7
h 0.3
3 l 3f
e2 (2 )
104 h
MG
1
MG MQ
3 2.13
e2 4 (2 1 1) 0.02
10 0.3
Moment à l’ELS : M s N s e A
h 0.3
e A em aj Va em aj (d ) 0.35 (0.27 ) 0.47m
2 2
0.85 f c28
f bu 22.66MPa
b
M sA 40.086 103
sA 0.024
b d 2 f bu 1 0.272 22.66
z d 0.4h
h h 0.3 0.3
BC 0.8 (1 (0.4 )) 0.8 1 0.4 0.49 sA
d d 0.27 0.27
A1 Asc
N ser
A2 Ast
st
Où Asc et Ast sont respectivement les sections d’armatures comprimées et tendues calculées
en flexion simple.
-La contrainte de calcul d’acier : la fissuration est très préjudiciable ce qui donne :
fe
st inf ;90 f t 28 197.18MPa
2
9 f c 28 9 40
1 0.646
st 9 f c 28 197.18 9 40
1
M rb b d 2 bc 1 (1 1 ) 0.11
2 3
M ser 26.97103
ser 0.015
b d 2 bc 0.272 24
1 1
rb 1 (1 ) 0.25
2 3
1 1 2 cos(240 ) 1 2 1.053 cos 240
22.26
0.22
3 3
1
bc st 3.7MPa
1 1 15
b d 12
Ast 5.58cm2
30 (1 1 )
A1 0cm2
85.29
A2 5.58 5.14cm2
197.18
f t 28 e0 (0.455 d )
Amin 0.23 b d Avec :
f e e0 0.185 d
26.97
e0 0.32m
85.29
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Etude de projet de construction d’un immeuble à usage bureautique
Chapitre 12 : Contreventement
I. Introduction
Les bâtiments de grande hauteur sont soumis à des sollicitations horizontales telles que
l’action du vent et des séismes à part les sollicitationshorizontales.
L’étude des éléments de construction destinés à protéger le bâtiment contre les déformations
dues aux efforts horizontaux
Des voiles
Les cages d’ascenseur et les cages d’escalier
Des portiques
Après avoir déterminé l’action du vent et les sollicitations (moment fléchissant et effort
tranchant), nous passons au dimensionnement du refend de manière a assurer le
contreventement.
Données de calcul :
La pression dynamique agissant à la hauteur de H au dessus de sous sol est donné par
l’expression suivante
H 18
qh q10 k s 2.5 Avec :
H 60
Région I II III
Pression dynamique
50 daN / m 2 70 daN / m 2 90 daN / m 2
de base normale
Pression dynamique
87.5 daN / m 2 122.5 daN / m 2 157.7 daN / m 2
de base extrême
Tableau 33 Pression dynamique
Région
Site I II III
Protégé 0.8 0.8 0.8
Normal 1 1 1
Exposé 1.35 1.3 1.25
Tableau 34 coefficient du site
ks 1
Force de trainée
La force de trainée T par unité de longueur est la composante de la force du vent dans la
direction parallèle à celle du vent. Cette force s’écrit sous la forme suivante :
T Ct q De
Avec :
On détermine le coefficient
Ct 0 à partir du tableau VII des règles NV65.
Dans le sens de sécurité on a supposé que le batiment est sous forme d’un prisme de 4 cotés :
Ct 0 =1.3
Pour déterminer
0 il faut calculer a et b
Avec
H 40
a 0.83
a 47.8
H 40
b 1.35
b 29.6
H=40m
Puisque
0.5 2.5
Vent 1 Vent2
0 1 1
Ct 0 1.3 1.3
Ct Ct 0 0 1.3 1.3
( )
Avec :
: Coefficient de pulsation déterminé pour chaque niveau à partir de la figure (Fig. R-III-4
des règles NV65).
Or pour le cas de contreventement par des voiles en béton armé ( d’après l’annexe 4 des
règles NV65 )|17]on a
H H
T 0.08
De De H
Vent1a= De =47.8m
H=40m
Vent 2 b= De =29.6m
H=40m
Vent 1 Vent2
T(s) 0.31 0.44
0.2 0.35
Tableau 36 Coefficient de réponse
Coefficient de réduction
C’est un coefficient proportionnel avec la plus grande surface offerte au vent. Ce coefficient,
tenant compte de l’effet des dimensions, est donnée par les règles NV65 en fonction de la
hauteur de la construction et du niveau pris en considération.[17]
Vent 1 a= De =47.8m
H=40m 0.78
b= De =29.6m
Vent1 Vent2
H(m) 40 40
078 0.81
Tableau 37 Coefficient de réduction
Nous avons calculé l’effort tranchant (Hn) et le moment fléchissant (Mn) au niveau de
chaqueétage. L’effort tranchant est calculé à partir de la force de trainé, le moment fléchissant
aumême niveau est déterminé à partir de la valeur de l’effort tranchant et celle du moment au
dessus :
Tn Tn1
Hn Z H n1
2
H n H n1
M n Z M n1
2
Niveau Z (m)
De (m) Ct
qz
H n (t )
M n (t.m)
(t / m 2 ) Tn
H 40
13cm >0.51 (Suivant le vent 1 )
300 300
H 40
13cm >0.6 (Suivant le vent 2).
300 300
On remarque que les moments sur les poteaux sont négligeables d’où les poteaux ne
travaillent pas au contreventement.
Pour le dimensionnement il faut bien savoir la distribution des contraintes sur la section du
voile qui dépend des efforts appliqués et de la géométrie de la section. En fait, la contrainte
due aux moments fléchissant dépend du moment d’inertie global du voile et de la position du
centre de gravité.
Caractéristiques géométriques
eh3 he3
Inerties principales : I1 I
; 2
12 12
Centre de gravité :
S i ai Sb
XG ; YG i i
Si Si
Le centre de torsion ( ou centre élastique ) d’un groupe de refends est le point carctérisépaer
les propriétés suivantes :
Une force dont la ligne action passe par le centre de torsion engendre uniquement une
translation des refends. La direction de la translation est parallèle à la direction de la
force.
Un moment dont l’axe vertical passe par le centre de torsion engendre uniquement une
rotation des refends. Le sens de rotation est le même que le sens de moment.
Les rigidités transversales I xy sont nulles dans tous les cas. En conséquence, le centre de
torsion peut être considéré comme le centre de gravité des moments d’inertie des refends.
On obtient :
C X c ; Yc
Soit :
C : centre de torsion
I x
n '
dx Xc i yi i
I
n
i yi
I y
n '
d y Yc i xi i
I
n
i xi
Les coordonnées du centre de torsion dans le repère (o,i,j) du bâtiment sont alors :
15+9 =24m
4.5+6.19=10.7m
La direction du vent 1 fait respectivement un angle de 90 ° avec l’axe (Cy). D’où a une seule
composante Hx= 167.11t
La direction du vent 2 fait respectivement un angle de 90 ° avec l’axe (Cx). D’où a une seule
composante Hy= 103.38t.
En fait les excentricités sont les distances que fait la résultante de l’effort tranchant par
rapport au centre de torsion. La résultante étant appliqué à De/2.
Les forces dans les refends dues à une translation sous l’effet de H. On définit :
M=Hn e
Les forces dans les refends dus à une rotation sous l’effet de H. On définit
M . y.I X
H x''
J
M ..x..I y
H Y''
J
J I x . y 2 I y .x 2
Et x et y étant les distances de centre de torsion par rapport au centre de gravité de chaque
refend.
H x H x' H X''
H y H y' H y''
V. Calcul de ferraillage
Les voiles sont considérés come des plaques dont deux dimensions sont plus grandes par
rapport à la troisième qui est son épaisseur. Ils assurent :
-La stabilité mécanique des murs sous les actions qui leurs sont appliqués (les actions
permanentes et variables).
-La sécurité vis-à-vis des actions accidentelles normalement prévisibles (séisme et vent) ou en
cas d’incendie.
Dans cette partie on s’est intéressé aux actions permanentes variables et l’action du vent pour
le calcul du ferraillage.
Le voile est considéré comme exposé au vent de 4 cotés : 2 cotés subissent l’effet du vent W1,
deux cotés subissent W2, le voile va être considéré armé car il reçoit des efforts de traction de
part et d’autre.
Ce calcul est réalisé au niveau du sous sol, car l’endroit le plus sollicité (moment maximal et
effort tranchant maximal). La hauteur du voile au RDC étant l 0 3.68m .On trouve dans le
tableau ci-dessous les longueurs de flambement, les élancements mécaniques, les coefficients
de réduction, les sections d’acier minimales et les contraintes limites ultimes pour deux cas les
voiles armés et les voiles non armés.
12 l f 12 l f
Elancement λ 38 35.1
a a
0.65 0.85
() 0.5 () 0.68
2 2
Coefficient α
1 0.2 1 0.2
30 35
Acier minimale
0 As 0.001 a 6.8
As (cm2 )
Acier réduite
Br d (a 0.02) 0.28 Br d (a 0.02) 0.28
BR (m 2 / m)
Effort limite Br f c28 Br f c 28 f
N u lim 4.14 Nu lim ( As e ) 4.43
N u lim (MN) 0.9 b 0.9 b s
Contrainte
N u lim N u lim
limite ultime u lim 8.28 u lim 6.5
ad ad
(MPa)
Tableau 43 Contrainte limite
Avec :
a : Epaisseur du refond
Vent1 :
Puisque les 7 refends sont symétriques je vais calculer les contraintes du 1 er, 2éme , 3éme et
le 6éme refend.
Refend1 :
Charges Charge
Charge Horizontale Moment Mv1
permanente d’exploitation
(MN) (MN.m)
G(MN) Q(MN)
Coefficient de
1.35 1.5 1.8 1.8
pondération
Contrainte non 0.373 0.066 0.373
0.194 0.034 0.74 103 0
pondéré 1.914 1.914 1.914
Contrainte pondéré 0.262 0.051 0.133 103 0
Tableau 44 les contraintes limites dans le refend 1 due au vent 1
Le cisaillement est de 0.133 103 MPa< 0.05 fc28, donc il n’est pas nécessaire de
disposer des armatures d’effort tranchant.
Refond 2
Charges
Charge d’exploitation Charge Horizontale Moment Mv1
permanente
Q(MN) (MN) (MN.m)
G(MN)
Charges non
0.209 0.02 0.16 3.77
pondéré
Coefficient de
1.35 1.5 1.8 1.8
pondération
Contrainte non 0.209 0.02 0.16 3.77
0.028 2.75 103 0.02 0.75
pondéré 7.25 7.25 7.25 4.9
Contrainte
0.04 4.125 103 0.036 1.35
pondéré
Tableau 45 Contraintes limite dans le refend 2 due au vent 1
Le cisaillement est de 0.036 MPa< 0.05 fc28, donc il n’est pas nécessaire de
disposer des armatures d’effort tranchant.
Refond 3
Charges Charge
Charge Horizontale Moment Mv1
permanente d’exploitation
(MN) (MN.m)
G(MN) Q(MN)
Charges non
0.392 0.063 0.19 4.484
pondéré
Coefficient de
1.35 1.5 1.8 1.8
pondération
Contrainte non 0.392 0.063 0.19 4.484
0.126 0.02 0.06 2.85
pondéré 3.11 3.11 3.11 1.57
Contrainte
0.17 0.095 0.108 5.14
pondéré
Tableau 46 Contraintes limites dans le refend 3 due au vent 1
Le cisaillement est de0.108 MPa< 0.05 fc28, donc il n’est pas nécessaire de
disposer des armatures d’effort tranchant.
Refond 6
Charges
Charge d’exploitation Charge Horizontale Moment Mv1
permanente
Q(MN) (MN) (MN.m)
G(MN)
Charges non
0.249 0.047 0.59 13.92
pondéré
Coefficient de
1.35 1.5 1.8 1.8
pondération
Contrainte non 0.249 0.047 0.59 13.92
0.037 7 103 0.08 2.68
pondéré 6.705 6.705 6.705 5.18
Contrainte
0.049 0.01 0.144 4.83
pondéré
Tableau 47 Contraintes limite dans le refend 6 due au vent 1
Refend
umax 1.4<8.28 Armature de compression minimale
(2) umin -1.31< 0 Nécessité d’armature de traction
Refend
umax 5.405< 8.28 Armature de compression minimale
(3) umin -4.97< 0 Nécessité d’armature de traction
Refend
umax 4.889< 8.28 Armature de compression minimale
(6) umin -5.781< 0 Nécessité d’armature de traction
Tableau 49tableau récapitulatif des contraintes
Armatures de compression :
L’armature de compression est minimale d’après les résultats précédents. On se propose alors
de déterminer la section de l’armature minimale pour les trois refends.
a épaisseurdu voile
avec d 1 m de largeur du voile
Max0.001 ; 0.0015 400 3 u 1
v
f e u lim
1.4 : pour un voile de rive et 1 pour un voile intermédiaire par moitié sur chaque
face.
L’espacement est : St min 0.33 m ; 2a soit St< 0.33 m
2 v max
avec Max ; 0.001 0.001 Ash 0.0003 m²
3
L’espacement est St< 0.33 m, on choisira 5HA10 / m, soit l’espacement de 20 cm entre les
barres.
Aciers transversaux :
D’après le règlement BAEL 91on a l’armature transversale est définie par :
12 L 20 6 mm
Reprendre toutes les barres
verticales
20 L 6 mm
Tableau 50 Armatures transversales du refend
Armature de traction :
Refend (6) :
Le feu est un phénomène qui occasionne chaque année des pertes importantes en vies
humaines et matériels.
Les causes des incendies sont très diverses, de l’imprudence au court-circuit. Aussi le mode
de construction des bâtiments, leur conception vis-à-vis de la propagation du feu et le choix
des matériaux sont très importants dans la limitation des conséquences, notamment dans les
immeubles collectifs, les établissements recevant du public ou les établissements classés.
Développement du feu
Un incendie passe par quatre phases : allumage, démarrage, développement, extension du feu,
avec éventuellement embrasement général.
La propagation du feu se fait par l’inflammation des cibles exposées à la chaleur du premier
foyer, lorsque celles-ci atteignent à leur tour la température d’allumage. Au cours de cette
phase, les matériaux de revêtement des murs et des plafonds sont les plus exposés et
participent au développement du feu selon leur degré d’inflammabilité.
Les flux thermiques et lés débits énergétiques engendrés deviennent dangereux pour
l’environnement du local sinistré, à la fois pour les personnes et pour les biens matériels.
C’est à ce stade qu’il est particulièrement important que les matériaux utilisés pour les parois
présentent des caractéristiques propres à maintenir la stabilité de l’ouvrage ; d’une part et à
empêcher le passage des flammes et de la fumée, d’autre part. La résistance au feu est la
caractéristique qui permet d’apprécier le comportement des matériaux face à ces phénomènes.
Certains matériaux, dont le pouvoir calorifique est nul ou tres faible, sont par nature classés
M0, c’est le cas de béton.
Pour l’ensemble de l’ouvrage en béton armé, certains règles constructives générales facilitent
la conception de structures aptes à satisfaire les critères d’exigence de résistance au feu et leur
confèrent des degrés coupe-feu et stables au feu largement supérieurs aux exigences de la
plupart des bâtiments.
On constate qu’avec des sections usuelles 20x20cm, les poteaux exposés au feu sur une face
sont stables au feu pendant trois heures, ce qui est largement supérieur aux exigences des
bâtiments d’habitation et de la plupart des autres bâtiments.
Les valeurs d’épaisseur et d’enrobage d’acier d’un mur en béton armé en fonction de la
résistance au feu escomptée sont fournies par le tableau suivant :
Pour les dalles isostatiques de planchers, dont les armatures au niveau des appuis sont prévus
pour équilibrer les moments de flexion, l’épaisseur cumulée de la dalle et de la chape doit
respecter les valeurs suivantes.
VI. Conclusion
Le béton est bien adapté aux exigences des immeubles de grande hauteur et des établissement
recevant du public ou sous réserve d’un enrobage correct des armatures, il assure largement la
résistance exigée pour les structures et pour le compartimentage.
Il faut enfin souligner que si la réglementation ne prend en considération que la protection des
personnes, celles des biens et donc des ouvrages est totalement délaissée. Les bâtiments en
béton après un incendie, offrent l’avantage de ne pas ‘effondrer.
Par des moyens simples (réparation du béton de surface par projection) , il est généralement
possible de les remettre en état, ce qui prend toute sa valeur dans le cas de bâtiments
industriels, qui peuvent être rapidement remis en service.
VII. Conclusion
Arrivant au terme de ce projet de fin d’études, on peut affirmer qu’il était une sérieuse
occasion d’apprentissage. Par son caractère diversifié, entre conception, modélisation et
dimensionnement, on a eu l’opportunité de sentir le métier ingénieur ; en abordant des
problèmes réels, cherchant les solutions possibles et arrivant enfin à réaliser la stabilité de
l’ouvrage.
La diversité des éléments de la structure, nous a appelé à donner pour chaque élément son
modèle de calcul adéquat, déterminons ensuite les caractéristiques de sa géométrie, de son
chargement et de ces conditions des liaisons. Le calcul des sollicitations est une étape
importante pour aboutir enfin au dimensionnement, sa précision est très demandée, c’est
pourquoi pour les éléments escaliers, mur voile…. on a essayé de faire le modèle le plus
proche de l’état réel de l’élément exploitant ainsi nos connaissances théoriques acquises.
Enfin, on peut conclure que l’étude d’un projet de bâtiment, comme tout autre projet de
génie civil, possède un goût spécifique, et cache ses secrets, ses difficultés et son plaisir
jusqu’au moment de l’exécution.
[1]http://www.buildinginfrance.com/Downloads/04-planchers.pdf
[2]https://www.google.ca/url?sa=i&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwj
5iNrar53cAhUIxxoKHRkPDvEQjhx6BAgBEAM&url=https%3A%2F%2Ffr.slideshare.net%
2FSaamysaami%2Fplanchers-
07&psig=AOvVaw1DxQQm6Q2fTcgBoMcU1bNg&ust=1531615791879760
[3]https://www.google.tn/url?sa=i&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjJ
y_LcsJ3cAhWMy4UKHV-
NA6QQjhx6BAgBEAM&url=https%3A%2F%2Ffr.slideshare.net%2FSaamysaami%2Fplanc
hers-et-parois-de-
sparation&psig=AOvVaw15ZYObmkM8SxTp4023Gt_O&ust=1531616087573494
[4]https://www.google.ca/url?sa=i&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi
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42642
[5]http://btscm.fr/dicocm/G/Construire_en_acier/LES_PLANCHERS.pdf
[6]https://fr.slideshare.net/Saamysaami/dalles-01-mthode-des-bandes
[7]http://www.univ-chlef.dz/fgca/CHAPITRE1-PLANCHERS.pdf
[8]http://www.gramme.be/unite9/beton/Documents/PPT_chap5_part2_Types%20de%20dalle
s.pdf
[13]GRAITEC 2009.OMD arche. Logiciel de calcul des structures en génie civil, Bièvres :
GRAITEC SA.
[15]https://www.progiscad.com/logiciels/adfer/
[16]https://www.editions-eyrolles.com/Dico-BTP/definition.html?id=7106
[19]Henry Thonier
[20]Techniques de l’ingnieur