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Intitulé du projet :
REMERCIEMENT
Nous exprimons notre gratitude et nos remerciements à Dieu qui nous a donné la vie, le
mouvement, et l’être pour élaborer ce travail.
Plusieurs sont ceux qui nous ont prêté mains forte durant notre cursus et pendant l’élaboration
cette œuvre. A tous nous disons merci et en particulier nous tenons à exprimer notre gratitude
:
bp : base de la poutre
be : base de l’entretoise
Hp : hauteur de la poutre
He : hauteur de l’entretoise
Ep : Entraxe de poutre
Ee : Entraxe d’entretoise
e : enrobage
α : paramètre de déformation
Z : bras de levier
As : section d’armatures
Շu : contrainte tangentielle
Φ : diamètre d’acier
y et x : bras de levier
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TABLE DE MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
1 PROBLEMATIQUE
Dans ce travail de fin cycle, nous nous sommes penchés à la difficulté que rencontrent les
habitants de la commune de MASINA (principalement de ceux du quartier ABATTOIR) et
ceux de la commune de LIMETE (principalement de ceux du quartier NDANU) pour se
déplacer d’une commune à une autre. Excepté de prendre le Boulevard Lumumba, les
habitants de ces deux communes sont obligés de prendre des pirogues au péril de leur vie,
même en période de crue où la navigabilité devient risquant.
La commune de MASINA étant une zone à flux de population considérable et la commune de
LIMETE une zone à forte activité, nous estimons qu'il serait judicieux d’ériger un autre
ouvrage d'art, outre que le pont NDJILI, enjambant la rivière de NDJILI permettant ainsi la
jonction directe des deux quartiers : ABATTOIR et NDANU.
Cette jonction servira du deuxième point de contact entre le district de la TSHANGU et le
centre-ville, facilitera les échanges commerciaux, rendra cette zone bidonville en une zone
urbaine, et permettra surtout aux différents usagers, même ceux d’autres communes,
d'atteindre le centre-ville sans passer par le pont NDJILI, et cela rendra par ricochet fluide la
circulation au niveau du Boulevard Lumumba.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet de la construction d’un autre ouvrage de
franchissement de la rivière NDJILI joignant directement MASINA à LIMETE.
2 HYPOTHESES
Généralement dans le cadre du processus d’une étude scientifique, l’hypothèse est considérée
comme étant une réponse anticipée ou une tentative de réponse formulée au début d’une
rechercher scientifique et qui peut être soit confirmée, soit infirmée selon les résultats de
l’observation et de l’analyse.
Le calcul des armatures du pont est fait d’après la norme Béton Armé aux Etats
Limites (B.A.E.L) pour offrir une sécurité suffisante.
La définition de train de charge et la disposition des essieux pour déterminer les
sollicitations du pont est faite d’après la norme Belge NBN B 03-101.
L’ignorance de l’état réel de situation des données in situ serait la cause de mauvaise
délimitation des dimensions des éléments formant corps de l’ouvrage.
3 OBJECTIF DE L’ETUDE
L’objectif visé est de disposer l’élaboration d’un projet complet de construction d’un ouvrage
d’art de franchissement à un prix économique ainsi qu’en établissant un résultat détaillé de
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dimensionnement des divers éléments constitutifs du dit ouvrage pouvant supporter les
différentes sollicitations (Le poids propre de l’ouvrage, Le convoi, La foule, …).
4 INTERET DU SUJET
L’intérêt de notre sujet réside dans le fait que nous tentons d’apporter une solution aux
problèmes cités dans l’énoncé de la problématique que connaissent le trafic et les populations
riveraines du site choisi.
Pour ce faire, nous avons choisi de faire la conception et le dimensionnement d’un pont à
poutre en béton armé de 30m de long à deux travées de 15m de portée qui va relier la
commune de MASINA et celle de LIMETE par leurs quartiers respectifs ABATTOIR et
NDANU.
5 DELIMITATION DU SUJET
6 PLAN DU TRAVAIL
1.1 INTRODUCTION
Ce chapitre présente une synthèse bibliographique qui définit, et donne une idée générale sur
des éléments structuraux constituant un pont ainsi que sur les données nécessaires dans
l’élaboration d’un projet de pont.
Par définition, on appelle pont tout ouvrage permettant à une voie de circulation de franchir
un obstacle naturel ou une autre voie de circulation.
Cette définition est un peu imprécise dans la mesure où elle ne se réfère à aucune notion de
dimension, de forme ou de nature d'ouvrage. Pour les petits ponts hydrauliques, on parle
couramment de ponceaux ou de dalots. À l’inverse, on emploie de préférence le terme de
viaduc lorsqu’il s’agit d’un ouvrage de grande longueur possédant de nombreuses travées et
généralement situé en site terrestre
La superstructure
L’infrastructure
1.2.1 SUPERSTRUCURE
C’est la partie supérieure du pont soumis aux charges dues au trafic sur le pont et d’autres
actions extérieures. Elle comprend le tablier qui est formé par :
Poutres principales : Ce sont les poutres de pont placées dans le sens de la circulation ;
Elles ont pour rôle : - de supporter les charges et surcharges(Trafic) des éléments
porteurs se trouvant au-dessus, - de permettre la transmission des charges et
surcharges du tablier aux appuis par l’intermédiaire des appareils d’appuis.
Entretoises ou poutres secondaires : Ce sont des poutres transversales d’un pont, c’est
à dire perpendiculaires aux poutres principales et ont pour rôle de rigidifier le tablier et
d’éviter le basculement des poutres principales. Elles ont pour rôles :
- De rigidifier le tablier, - D’éviter le déversement de poutres principales
Dalle : la partie supérieure du tablier. Elle a pour rôle : - De reprendre les efforts dus à
la circulation sur le pont, - De repartir les charges et les surcharges sur les poutres et
les entretoises.
Trottoirs : Ce sont les parties du pont destinées à la circulation des piétons. Ils sont
surélevés à un niveau par rapport à la chaussé pour protéger les piétons.
Garde –corps : C’est un dispositif de sécurité bordant les ouvrages (ponts) sur sa
longueur essentiellement pour assurer la sécurité des circulations.
1.2.2 INFRASTRUCTURE
C’est la partie inférieure du pont comprenant les appuis et les fondations. Elle constitue le
support du tablier. Elle est composée de :
Culées :
Elles ont pour rôle de supporter les efforts horizontaux et verticaux provenant de la
superstructure et des remblais pour les transmettre au bon sol par leurs semelles fondations.
Mur garde-grève : qui sert à éviter le contact du tablier avec le remblai ; il sert
de support pour la dalle de transition (par le corbeau) ; à maintenir le tablier en
place.
Corps de la culée : qui est un voile en béton armé qui permet de transmettre
les charges reçues de la superstructure aux semelles.
Semelles : qui sont les parties supérieures de la fondation qui reçoivent et
repartissent les charges de la structure au bon sol.
Dalle de transition :
C’est une dalle placée sous la chaussé aux extrémités du pont. Elle est appuyée d’un côté par
la culée (corbeau) et de l’autre coté sur le sol. Elle a pour rôle de limiter les déformations dus
au tassement des remblais et aussi d’éviter les chocs dus à la circulation au contact sur la
culée.
Appareils d’appuis :
Ils servent de liaisons entre le tablier et les appuis. Ils ont pour rôles de permettre la
transmission des charges du tablier aux appuis, de faciliter les rotations libres et la translation
du tablier par rapport aux appuis. Ils contribuent aux fonctionnements d’ensemble d’ouvrage.
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Mur en aile :
C’est un mur qui sert à maintenir le remblai (sol) qui contribue à la stabilité de la semelle ; à
bloquer le sol situé en amont et à équilibrer la culée qui aura tendance à se renverser.
Pile :
Ce sont les appuis intermédiaires elles ont pour rôle de transmettre les charges du tablier au
bon sol par leurs semelles de fondation.
Pile de type colonne (poteaux) : les colonnes peuvent être libre en tête ou liées par une poutre
chevêtre
NB : Poutre chevêtre : C’est la membrane supérieure horizontale qui relie les colonnes
d’une pile. Elle a pour rôles de :
La conception d’un pont doit satisfaire à un certain nombre d’exigences puisqu’il est destiné à
offrir un service à des usagers.
On distingue les exigences fonctionnelles (ou données fonctionnelles) qui sont l'ensemble des
caractéristiques permettant au pont d’assurer sa fonction d’ouvrage de franchissement, et les
exigences naturelles (ou données naturelles) qui sont l’ensemble des éléments de son
environnement déterminant sa conception.
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- Le tracé en plan est la ligne définissant la géométrie de l’axe de la voie portée, dessinée sur
un plan de situation et repérée par les coordonnées de ses points caractéristiques. Cet axe n’est
pas forcément l’axe de symétrie de la structure ou de la chaussée.
- Le profil en long est la ligne située sur l’extrados de l'ouvrage (couche de roulement mise en
œuvre) définissant, en élévation, le tracé en plan. Il doit être défini en tenant compte de
nombreux paramètres liés aux contraintes fonctionnelles de l'obstacle franchi ou aux
contraintes naturelles, et en fonction du type prévisible de l’ouvrage de franchissement.
Les données géotechniques sont évidemment fondamentales dans l’étude d’un ouvrage. Non
seulement elles déterminent le type de fondation des appuis, mais elles constituent l’un des
éléments du choix de la solution pour le franchissement projeté. Elles sont obtenues à partir
d’une reconnaissance qui doit donner les informations désirées sur le terrain naturel, le niveau
de la nappe et les niveaux possibles des fondations.
En ce qui concerne le terrain naturel, le projeteur doit, bien évidemment, connaître avec
précision sa topographie afin d'implanter correctement l’ouvrage, estimer les mouvements de
terres et choisir les emplacements les plus adéquats pour les installations de chantier, les accès
aux différentes parties de l’ouvrage et les aires de préfabrication éventuelles.
Les principaux renseignements sont les niveaux correspondant aux PHEC (plus hautes eaux
connues), PHEN (plus hautes eaux navigables). Le niveau des PHEC permet de caler le profil
en long de l'ouvrage
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L’ouvrage étudié dans ce présent travail est à réaliser sur la rivière N’DJILI, dont son
parcours constitue la limite de la séparation entre la ville KINSHASA Est et le reste de la ville
(KINSHASA-Ouest, Nord, Centre et Sud-Est).
Tableau 1 : Eléments du climat mesures à la station de Kinshasa-N'Djili sur 10 ans de 1986 à 1995
Tableau 2 : Fiche hydrologique NDJILI (SOURCE : FERNANDEZ (1966) CITE PAR FLOURIOT
ET AL. (1975))
Le but de cette étude est de déterminer le niveau de la plus haute eau PHE en se basant sur
l’étude hydrologique. Ensuite, on déterminera le calage du pont.
L’application mobile Google Earth nous a permis de déterminer l’altitude du niveau de sol du
site choisi de notre travail : 277,8 m
En ce qui concerne les données géotechniques du site, nous avons fait recours
aux Laboratoires National Des Travaux Publics (L.N.T.P) pour obtenir les paramètres qui
nous permettraient de définir le type de la fondation optée pour ce projet. A défaut d’avoir
des données cohérentes à notre site, nous nous basons sur les données estimatives, en rapport
avec la nature du terrain :
Contrainte admissible : On peut estimer : 𝜎adm = 4Kg/cm²
L’angle de frottement interne : ꝭ=36°
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Nous choisissons le béton armé à cause de ses avantages d’exécution facile, de moins
d’entretien et économique pour de ponts des petites portées.
Béton
Pour l’établissement des projets dans les cas courants, un béton est défini par la valeur de sa
résistance à la compression à 28 jours dite valeur caractéristique requise notée fc28. Nous
utilisons pour ce travail le fc28 =30 MPa (chantier sous contrôle régulier).
Acier
Les caractéristiques mécaniques des aciers pour béton armé dépendent de la nuance de l’acier.
Limite d'élasticité
Nuance de l'acier
garantie
Nous utilisons pour ce travail le FeE 400 ayant comme limite élastique 400 MPa
2.4.1 PREDIMENSIONNEMENT
Pour de raisons économiques, les poutres auront une section en I pour le faible volume du
béton nécessaire pour un rendement suffisant.
L’élancement de poutres dépend essentiellement de leur portée. Cela est défini comme suit :
L/15≤ Hp ≤L/10
On prend Hp = 1,18 m
0,3(1,18) ≤ bp ≤0,5(1,18)
La largeur du pont étant de 10,5 m, nous avons opté pour 4 poutres pour avoir des entraxes
économiques qui, en principe varient de de 2 à 4 m. Ainsi nous aurons :
2.4.1.2 HOURDIS
2m 16cm
3m 18cm
4m 20cm
C’est ainsi que nous optons une épaisseur de 18cm car notre entraxe 2,625 m.
2.4.1.3 ENTRETOISES
Les entretoises ont sensiblement la même hauteur que les poutres principales mais il faut
laisser de réservations pour le vérinage lors du changement des appareils d’appui. En plus
pour de raisons d’esthétique, il est préférable de diminuer la hauteur des entretoises les
rendant ainsi invisibles entre les poutres.
Hauteur (he)
Base (be)
he /5 ≤ be ≤ he /2 90/5 ≤ be ≤ 90 /3
La longueur du pont étant de 15 m, nous avons opté pour 3 entretoises pour avoir des entraxes
économiques qui, en principe varient de de 4 à 8 m. Ainsi nous aurons :
2.4.1.4 L’ENCORBELLEMENT
𝐸𝑝
En = = 131,25 cm
2
2.4.1.6 CULEE
a) Le mur garde-grève
Epaisseur : 0,20 m
Hauteur : 1,18 m (Hauteur de la superstructure)
b) Le corbeau
Epaisseur : 0,30 m
Hauteur : 0,25 m
c) Le mur de front
Epaisseur : 1,00 m
Hauteur : 3,85 m
d) La semelle
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Présentation de la culée
Figure 3 : Culée
2.4.1.7 PILE
c) Béton de propreté
Epaisseur : 0,15 m
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Présentation de la Pile
Figure 4 : Pile
- Pour l’évacuation des eaux nous prévoyons de fils d’eau de 0,50 m de largeur.
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Vues et coupes
a. Actions permanentes
Chaussée
Trottoir
- Garde-corps : 1 KN/m
b. Actions dynamiques
Nous utilisons la norme NBN B 03-101 qui considère les charges suivantes :
Par bande de circulation, un convoi routier de 3Ot (15t-15t), les essieux étant
permutables, et distants 1,90m latéralement (suivant le sens de la circulation) et de
1,50m longitudinalement (suivant le sens perpendiculaire de la circulation).
La chaussée est décomposée en bande de circulation 2,5m minimum et 4m
maximum.
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Sur la chaussée et les trottoirs, une charge uniformément répartie de 400 kg/m2.
Ces charges peuvent agir simultanément.
Les effets dynamiques des charges mobiles sur différents éléments du pont sont pris en
compte en multipliant les charges concentrées par un coefficient dynamique φ donné par la
relation suivante :
Poids de la chaussée :
- Poids du revêtement :
Prevet. = 0,08m× (2×3m) ×15m×24KN/m3= 172,8 KN
1
NORME BELGE, NBN B03-101.
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- Mortier de pose :
Pmort. = 2×0,01m× 1,20m ×15m×22KN/m3= 7,92 KN
- Sable :
Psab. = 2×0,10m× 1,20m ×15m×18KN/m3= 64,8 KN
- Bordure interne :
Pbor. = 2×0,10m× 0,15m ×15m×25KN/m3= 11,25 KN
- Butée de trottoir :
Pbut. = 2×0,30m× 0,25×15m×25KN/m3= 56,25 KN
- Garde-corps :
Pgard. = 1KN/m ×15m×2= 30 KN
Poids de poutres :
Poids propre= 4× (1,18m – 0,18m) x 0,50m ×15m×25KN/m3= 750 KN
Il y a 4 poutres et les goussets sont placés dans chaque poutres on a : PGousset = 22,5KN x4 =
90 KN
Poids des entretoises :
L= 15 m
P= 1295,07 KN
Q= 2 × 60t = 120 t
0,4 0,6
ꝭ𝐝𝐚𝐥𝐥𝐞 = 1 + 1+0,2×15 + 4×11295,07 =1+0,1+0,13= 1,23
1+
1200
La dalle supporte son poids propre, le poids de la dalle, le poids de surcharges fixes ainsi que
le poids des entretoises.
Poids de poutres = Poids de la dalle + Poids propre de poutres +Poids Gousset + Poids propre
des entretoises = 1295,07 + 750 + 90 + 165,375 = 2000,445 KN
0,4 0,6
ꝭ𝐝𝐚𝐥𝐥𝐞 = 1 + 1+0,2×15 + 4×2000,445 =1+0 ,1+0,04=1,17
1+
1200
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3.3.1 POUTRE
Nous considérons l'hypothèse que le moment d'inertie de l'entretoise sur le moment d'inertie
de la poutre soit égal à l'infini. Pour le calcul de lignes d'influence, la ligne d'influence de la
poutre 1 est la déformation de l'entretoise sous l'effet d'une charge située au droit de la poutre
1. Pour les poutres 2,3 et 4, on a le même raisonnement. Ces lignes d'influence sont les droites
d'où il suffit de connaître 2 points pour les tracer.
P = charge unitaire
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Considérons que la poutre assimilée ci-dessus est d'abord soumise à l'action de Moment de
transfert, la contrainte enregistrée au droit de la poutre Pi sera
Ct = Mt × di / I
Fi= Ci × Si
F1 = C1 × S1 = 0,45 t
F2 = C2 × S2 = 0,15 t
F3 = C3 × S3 = 0,15 t
F4 = C4 × S4 = 0,45 t
Application
a. Poids propre.
Chaque poutre reprend la même charge, il n'y a donc pas de répartition transversale.
b. Foule
La norme NBN B 031 prévoit une charge de 0,4 t/m2 pour la foule. En tenant compte de le
coefficient dynamique de la dalle : 0,4 t/m2× 1,21 = 0,484 t/m2.
En utilisant les valeurs du tableau de surfaces d'influence, nous obtenons les valeurs suivantes
:
c. Convoi
On suppose que chaque véhicule ne peut se mouvoir que dans une bande de circulation. D'où
la recherche de la répartition maximale par usage de lignes d'influence avec utilisation de 2
véhicules à la fois.
Convois
Poutres M1 M2 M3 M4 Somme
P1 0,535714 0,318571 0,181429 -0,035714 1
P2 0,345238 0,272857 0,227143 0,154762 1
P3 0,154762 0,227143 0,272857 0,345238 1
P4 -0,035714 0,181429 0,318571 0,535714 1
Somme 1 1 1 1 4
Tableau 6 : les effets de convoi sur les poutres
L'effet maximum, compte tenu du coefficient d'impact ꝭ = 1,17 et réduit par 1t / essieu est K=
1 × 1,17 / 2 = 0,58 (coefficient de répartition transversale)
Les lignes d’influence d’une charge unitaire mobile sur les éléments de réduction sont
calculées comme suit :
𝜆
(1 − ) 𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ≤ 𝜆
𝑀(𝑥) = { 𝐿
𝑥
(1 − ) 𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 > 𝜆
𝐿
𝜆
(1 − ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 < 𝜆
𝑇(𝑥) = { 𝐿
𝜆
(− ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 > 𝜆
𝐿
- L: représente la longueur de la travée (dans notre cas l =15m).
- x : position de la section considérée
- λ ∶ Position de la charge mobile
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Nous avons subdivisé la travée du pont en 10 parties pour rendre compte de l’influence de la
charge unitaire mobile sur le moment fléchissant dans la section située à chaque 1/10ième de
la longueur du pont.
Tableau de Moments
0 0
1 10,125
2 18
3 23,625
4 27
5 28,125
6 27
7 23,625
8 18
9 10,125
10 0
Tableau 8 : Surface d’influence de moments fléchissant
Nous allons procéder de la même manière en divisant la travée en 10 parties puis évaluer
l’influence de la charge unitaire sur l’effort tranchant à chaque 1/10ème partie de la travée.
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0 0 7,5
1 0,075 6,05
2 0,3 4,8
3 0,675 3,675
4 1,2 2,7
5 1,87 1,87
6 2,7 1,2
7 3,675 0,675
8 4,8 0,3
9 6,05 0,075
10 7,5 0
Tableau 10 : Surface d’influence des efforts tranchants
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Dans l’évaluation de moments sur chaque section de la poutre, nous avons considéré la
position du convoi au milieu de la poutre, les deux essieux placés au milieu.
M à 6m = 15 x 3,3 + 15 x 2,7= 90 tm
M à 9m = 15 x 2,7+ 15 x 3,3= 90 tm
Tableau de moments
En tenant compte le train de charge de 60t, nous allons multiplier les valeurs trouvées par 2.
Valeurs de Coefficient
Section M*K
Moments K
0 0×2=0 0
1 22,5 × 2 = 45 26,1
2 45 × 2 = 90 52,2
3 67,5 × 2 = 135 78,3
4 90 × 2 = 180 104,4
5 101,5 × 2 = 202,4 0,58 117,45
6 90 × 2 = 180 104,4
7 67,5 × 2 = 135 78,3
8 45 × 2 = 90 52,2
9 22,5 × 2 = 45 26,1
10 0×2=0 0
Tableau 11 : Moments fléchissant dus au convoi
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Dans l’évaluation des efforts tranchants sur chaque section, nous avons considéré un essieu
placé au droit de chaque section et l’autre à 1,50 m de celui-ci.
Avec : y1 =1 et y2 = 0,9
T- = 15 x 1 + 15 x 0,9= 28,5t
Avec : y1 =0,1 et y2 = 0
T- = 15 x 0,1 + 15 x 0 = 1,5 t
Avec : y1 =0 et y2 = 0
T- = 0 t
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En tenant compte le train de charge de 60t, nous allons multiplier les valeurs trouvées par 2.
Efforts
Coefficient
Valeurs des tranchants
Section K
Efforts convoi
28,5× 2 = 33,06
0
54
25,5× 2 = 29,58
1
51
22,5× 2 = 26,1
2
45
19,5× 2 = 22,62
3
39
16,5× 2 = 19,14
4
33
13,5× 2 = 0,58 15,66
5
27
10,5× 2 = 12,18
6
21
8,7
7 7,5× 2 = 15
5,22
8 4,5 × 2 = 9
1,74
9 1,5 × 2 = 3
0
10 0×2=0
Tableau 12 : Efforts tranchants dus au convoi
LA FOULE
Poids de la chaussée :
- Poids du revêtement :
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Poids du trottoir :
- Carrelage en ciment :
Pcar. = 2×0,04m× 1,20m ×25KN/m3= 2,6 KN/m
- Mortier de pose :
Pmort. = 2×0,01m× 1,20m ×22KN/m3= 1,144 KN/m
- Sable :
Psab. = 2×0,10m× 1,20m ×18KN/m3= 4,68 KN/m
- Bordure interne :
Pbor. = 2×0,10m× 0,15m ×25KN/m3= 0,72 KN/m
- Butée de trottoir :
Pbut. = 2×0,30m× 0,25×25KN/m3= 3,75 KN/m
- Garde-corps :
Pgard. = 1KN/m ×2= 2 KN/m
Poids de poutres :
Poids propre= 4× (1,18m – 0,18m) x 0,50m ×25KN/m3= 50 KN/m
Gousset :
les 2 triangles : 4 × 2 x (0,30m x 0,10m) x 25KN/m3 = 6 KN /m
Soit une charge par poutre = ∑ 𝑃/4 =42,246 KN/m= 4,2246 t/m
Valeurs de valeurs de
Poids
surface surfaces Efforts
Sections propre par
d'influence d'influence tranchants
poutre
positive négative
0 0 7,5 31,6845
1 0,075 6,05 25,241985
2 0,3 4,8 19,0107
3 0,675 3,675 12,6738
4 1,2 2,7 6,3369
5 1,87 1,87 4,2246 0
6 2,7 1,2 -6,3369
7 3,675 0,675 -12,6738
8 4,8 0,3 -19,0107
9 6,05 0,075 -25,241985
10 7,5 0 -31,6845
Tableau 16 : Efforts tranchants dus au poids propre
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 57
Efforts Efforts
Efforts dus Efforts
tranchants positifs Efforts de
Sections au poids négatifs dus Efforts ultime
dus au dus à la service
propre à la foule
convoi foule
0 31,6845 33,06 0 0,63525 𝟗𝟑, 𝟑𝟏𝟔𝟗𝟓 65,37975
1 25,241985 29,58 0,07725 0,512435 77,7939023 54,3868
2 19,0107 26,1 0,309 0,40656 64,668105 45,01314
3 12,6738 22,62 0,69525 0,3112725 51,6155963 35,6777775
4 6,3369 19,14 1,236 0,22869 38,77578 26,48421
5 0 15,66 1,9261 0,158389 26,1415665 17,427711
6 -6,3369 12,18 2,781 0,10164 13,734225 8,52246
7 -12,6738 8,7 3,78525 0,0571725 1,53248625 -0,2457225
8 -19,0107 5,22 4,944 0,02541 -10,45656 -8,87211
9 -25,241985 1,74 6,2315 0,0063525 -22,1289585 -17,2768375
10 -31,6845 0 7,725 0 -31,186575 -23,9595
btab = 266 cm
bo = 50 cm
h = 118 cm
d = h – e avec e= 5𝑐𝑚 (Nous considérons que l’ouvrage est dans une zone agressive
ou exposée à des températures très agressives)
d = 118 – 5 = 113 cm
Matériaux
30
⟹ 𝑓bu = 0,85 × 1,5= 17𝑀𝑃𝑎 ≈170 Kg/cm2
400
⟹ 𝑓su = 1,15= 347,82𝑀𝑃𝑎 ≈3478,2 Kg/cm2
𝑀𝑡𝑎𝑏 = 88 721 640 𝑘𝑔𝑐𝑚 > 38 003 090,6 kgcm (Dans ce cas, l’axe neutre tombe dans la
table de compression).
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 60
⟹ 𝞵u = 0,047 < 0,186 ⟹ Pivot A (D’où, il n’y a pas d’armatures dans la zone de
compression)
Bras de levier
Conditions de non-fragilité
𝐴𝑠𝑡 ≥Amin = 0,23. btab. d. 𝑓𝑡𝑗 / 𝑓e avec 𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06.30 = 24 Kg/cm²
Dans le cas de fissuration peu préjudiciable, la contrainte tangentielle limite 𝜏𝑢 est donnée
par :
0,20fcj
𝜏𝑢 = 𝑚𝑖n ( ⁄γb ; 5Mpa) avec ; γb = 1,5
Contrainte de calcul
Vu
𝑇𝑢 = bd ; avec Tu : effort tranchant, Tu =𝟗𝟑 𝟑𝟏𝟔, 𝟗𝟓 Kg ; 𝑏 = 50𝑐𝑚 ; 𝑑=113𝑐𝑚
𝟗𝟑 𝟑𝟏𝟔,𝟗𝟓
𝑇𝑢 = = 16,5 Kg/cm2 ≈ 1,65𝑀𝑝𝑎
50x 113
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 61
Diamètre de la barre
ℎ 𝑏𝑝
Φt≤ min ((35 ; 10 ; 𝛷𝑙)
1180 500
Φt≤ min (( ; ; 40)
35 10
On opte pour : Φt= 16mm
At=8,03cm²
3.3.2 ENTRETOISE
Nous avons trois (3) entretoises de 40 cm de largeur, distantes de 7,3 m sur quatre (4) poutres
principales distantes de 2,625 m
0,65625×1,3125
→ S- = 2× ( ) = 0,861328125 m²
2
Application
Les charges permanentes ne causent pas de flexion, toutes les charges sont reprises par les
poutres principales.
La foule
7,3 𝑚×1
La charge repartie de la foule sera : 0,4t/m² x 1,17 × 2 ×( )= 3,4161 tm
2
Le convoi
Considérons deux convois passant en même temps sur le pont, et leurs essieux passent sur
l’entretoise au même moment :
Y1 = Y4 = 0,0625 ; Y2 = Y3 = 1,0125
M = R × ∑𝑌 × 𝛿
M- = 13,35 × 0 × 1,17 = 0 tm
Moments
+ -
Charges
Convoi 67,12 0
btab = 256 cm
bo = 40 cm
h = 108 cm
d = h – e avec e= 5𝑐𝑚 (Nous considérons que l’ouvrage est dans une zone agressive
ou exposée à des températures très agressives)
d = 108 – 5 = 103 cm
Matériaux
30
⟹ 𝑓bu = 0,85 × 1,5= 17𝑀𝑃𝑎 ≈170Kg/cm2
400
⟹ 𝑓su = 1,15= 347,82𝑀𝑃𝑎 ≈3478,2 Kg/cm2
𝑀𝑡𝑎𝑏 = 77 552 640𝑘𝑔𝑐𝑚 > Mu+ et Mu- (Dans ce cas, l’axe neutre tombe dans la table de
compression).
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 67
Mu 11 823 000
𝞵u= b.d² fbu = 256.103².170 = 0,025
⟹ 𝞵u = 0,025 < 0,186 ⟹ Pivot A (D’où, il n’y a pas d’armatures dans la zone de
compression).
Bras de levier
Mu 11 823 000
𝐴𝑠𝑡= Z.fsu = 101,72 = 33,41 𝑐𝑚²
.3478,2
Conditions de non-fragilité
𝐴𝑠𝑡 ≥ Amin = 0,23. btab. d. 𝑓𝑡𝑗 / 𝑓e avec 𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06.30 = 24 Kg/cm²
Bras de levier
Diamètre de la barre
ℎ 𝑏𝑝
Φt≤ min ((35 ; 10 ; 𝛷𝑙)
1080 400
Φt≤ min (( ; ; 25)
35 10
On opte pour : Φt= 16mm
3.3.3 HOURDIS
Soit la dalle
262,50
Calcul de l’élancement 𝛾 = 730,00 = 0,35 < 0,4
Charges permanentes
Poids de la chaussée :
- Poids du revêtement :
Prevet. = 0,08m×24KN/m3= 1,92 KN/m2
Charge de la foule
La norme NBN B 031 prévoit une charge de 0,4 t/m2 pour la foule. En tenant compte
de le coefficient dynamique de la dalle : 0,4 t/m2× 1,21 = 0,484 t/m2.
Charge du convoi
S1 = L1 x L2
𝐿𝑝
L1 = a1 + 1,5 hr + 2 hd + 3
L2 = a2 + 1,5 hr + 2 hd
Avec :
La norme belge NBN B 03-101 fixe les dimensions de la roue a1=a2= 0,30 m
ELU : Pultime = 1,35× charges permanentes + 1,5 ×(charge de la foule + charge de la roue)
= (1,35 × 2,564) + 1,5 × (0,484 +9,86) = 18,94 t/m2
Moment isostatique :
lx2
Mx= Pultime × = 18,94 × (2,6252) / 8 = 16,3 tm/m
8
b = 100 cm
h = 18 cm
d = h – e avec e= 5𝑐𝑚 (Nous considérons que l’ouvrage est dans une zone agressive
ou exposée à des températures très agressives)
d = 18 – 5 = 13 cm
Matériaux
30
⟹ 𝑓bu = 0,85 × 1,5= 17𝑀𝑃𝑎 ≈170Kg/cm2
400
⟹ 𝑓su = 1,15= 347,82𝑀𝑃𝑎 ≈3478,2 Kg/cm2
Mu 815000
𝞵u= b.d² fbu = 100.13².170 = 0,28
⟹ 𝞵u = 0,28 < 0,186 ⟹ Pivot B
𝞵u < 𝞵lim = 0,392 → Pas besoin des armatures de compression
μlim = 0,392
fe= 400 MPa → {
αlim = 0,668
Section d'armature
Mu 815000
𝐴𝑠𝑡= Z.fsu = 11,36 .3478,2 = 20,62 𝑐𝑚²
⟹ 𝑨𝒔𝒕 = 20,62 𝒄𝒎𝟐 ≈ 7HA20/m, section réelle tend Ast =21,99 cm2
Arep = 𝐴𝑠𝑡 / 4 = 5,155 cm² ≈ 7HA10/m, section réelle tend Ast =5,50 cm2
Conditions de non-fragilité
⟹ 𝞵u = 0,48>0,186 ⟹ Pivot B
Calcul du moment résistant du béton : Mrésistant = 𝞵lim × b × 𝑑² × 𝑓bu = 0,392 × 100 × 13²
× 170 = 1 126 216 kgcm
Ast = 𝐴𝑠1 + 𝐴𝑠2 = 36,2 𝑐𝑚² ≈ 8HA25/m section réelle tend As=39,28 cm2
Arep = Ast / 4 = 9,02 cm² ≈ 8HA12/m section réelle tend As=9,82 cm2
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 75
258 784
𝐴𝑠c = 11 .3478,2 =6,7 cm² ≈ 7HA12/m, section réelle tend As= 7,92 cm2
Arep = Asc / 4 = 1,67 cm² ≈ 4HA8 /m sections réelle tend As=2,26 cm2
3.3.4 ENCORBELLEMENT
Charges reparties
Poids du trottoir :
- Carrelage en ciment :
Pcar. = 0,04m×25KN/m3 × 1m= 1 KN/m
- Mortier de pose :
Pmort. = 0,01m×22KN/m3× 1m= O, 22 KN/m
- Sable :
Psab. = 0,10m×18KN/m3× 1m = 2,16 KN/m
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 76
Foule
La norme NBN B 031 prévoit une charge de 0,4 t/m2 pour la foule. En tenant compte de le
coefficient dynamique de la dalle : 0,4 t/m2× 1,21 = 0,484 t/m2.
Charge concentrée
- Butée de trottoir :
Pbut. = 0,30m×0,15m×25KN/m3 ×1m= 1,125 KN
- Garde-corps :
Pgard. = 1KN/m ×1m= 1 KN
𝐿2 1,3125×1,3125
Mmax = −(Q× ) − (P× L)= −(8,365 × ) − (2,125 × 1,3125)= −9,98 KN/m
2 2
= −0,998 t/m
b = 100 cm
h = 118 cm
d = h – e avec e= 5𝑐𝑚 (Nous considérons que l’ouvrage est dans une zone agressive
ou exposée à des températures très agressives)
d = 118 – 5 = 113 cm
Matériaux
30
⟹ 𝑓bu = 0,85 × 1,5= 17𝑀𝑃𝑎 ≈170Kg/cm2
400
⟹ 𝑓su = 1,15= 347,82𝑀𝑃𝑎 ≈3478,2 Kg/cm2
⟹ 𝞵u = 0,034 < 0,186 ⟹ Pivot A (D’où, il n’y a pas d’armatures dans la zone de
compression).
Bras de levier
⟹ 𝑨𝒔𝒕 = 2,24 𝒄𝒎𝟐 ≈ 6HA8/m, section réelle tend Ast =3,02 cm2
Arep = 𝑨𝒔𝒕/ 4 = 0,56 cm2 ≈ 3HA6/m, section réelle tend Ast =0,85cm2
Conditions de non-fragilité
3.4.1 CULEE
Avec :
La culée étant un ouvrage de grande longueur, la structure est étudiée sur une tranche linéaire
de mur d’un mètre de longueur.
1. Effort de freinage
Le coefficient d'adhérence (f) que nous considérons est celui d'un pneumatique en bon état et
l'asphalte rugueux sec qui vaut 0.8.
F = Poids du convoi × f2
Nous allons considérer le poids de deux convois sur les deux voies de circulation = 60 t × 2
= 120 t.
F= 120 t × 0,8 = 96 t
2
https://lololemecano.info/MaintVI/freinage/freinagebases/frnbases.htm
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 80
Moments
Forces (t) Excentricités (m)
renversants
H1 9,1 4,85 44,135
H2 7,72 2,01 15,5172
H3 1,5 3,015 4,5225
18,32 64,17
Tableau 20 : Calcul des forces horizontales sollicitant la culé
Np : nombre de poutre= 4
Moments
Forces (t) Excentricités (m)
Stabilisants
P1 8,183 1,93 15,79319
P2 0,7875 2,48 1,953
P3 10,9375 2,643 28,9078125
P4 21,87 3,91 85,5117
V1 24,5 1,75 42,56
70,7155 199,54534
Tableau 21 : Calcul des forces verticales sollicitant la culée
La stabilité au renversement
ΣMst 199,54534
Condition du non-renversement : ΣMrs ≥ 2 ⟹ = 3 ˃2.
64,17
La stabilité au glissement
ΣFV
Condition du non-glissement : 𝜇 ΣFH ≥ 2 avec 𝜇 : coefficient de frottement du béton = 0,8
70,7155
⟹ 0,8 𝑥 = 3 ≥ 2.
18,32
✓ Calcul de l’excentricité
𝐵
Pour que la résultante des forces passe par le tiers central de la semelle, il faut que : e ≤ ⟹e
6
5,5 𝐵 ΣMst− ΣMrs 5,5 199,54534−64,17
=≤ = 0,9m Or e = | 2 – |= | 2 – |= 0,36 m < 0,9m.
6 μ ΣFv 56,5724
✓ Calcul de la contrainte
ΣFV 6xe 56,5724 6 x 0,36
𝜎min = (1− )= (1 – ) = 6,2 t/m2 ≈ 0,62 kg/cm2 ˃ 0
B×l 𝐵 5,5×1 5,5
Les contraintes min et max étant de même signe, la semelle est donc soumise à la
compression (pas de fissuration).
Diagramme de contrainte
Le calcul de la structure nécessite l’étude de certaines zones critiques d’où les différentes
coupes.
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 83
Cependant l’action de forces concentrées est plus difficile à appréhender car le découpage en
tranches d’un mètre de longueur est d’application délicate par suite de la diffusion limitée de
la charge, nous considérons donc que la structure est sollicitée en flexion simple.3
En ce qui concerne le patin (zone de la coupe 4) et le talon (zone de la coupe 5), les armatures
seront déterminées dans le calcul de la fondation (semelle).
Hypothèse de calcul : Toutes les forces agissantes ont des effets sur chaque zone, et nous
allons utiliser les mêmes données de calcul reprises ci-avant.
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 84
1. Zone 1
ZONE 1
Effort
9,1
Effort de tranchant(t)
freinage Moment
9,1 ×0,515 = 4,7
fléchissant (tm)
Effort
(1 ×1,7×1,03²×0,25)/2 = 0,2
Poussée des tranchant(t)
terres Moment
(0,2 ×1,03)/3 = 0,06
fléchissant (tm)
Effort
1×1,03×0,25 = 0,25
tranchant(t)
Surcharge
Moment
(0,25×1,03)/2 = 0,12
fléchissant (tm)
Tableau 22 : Calcul des efforts internes du voile à la zone 1
Hauteur section = 20 cm
d = h – e avec e= 5 𝑐𝑚 (Nous considérons que l’ouvrage est dans une zone agressive
ou exposée à des températures très agressives)
d = 20 – 5 = 15 cm
d’= 5 cm
2
𝑓st = inf (3 fe; 110√ɳ. ft) avec 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎 ; ɳ = 1,6 et 𝑓t 28 = 2,4 MPa
2
⟹ 𝑓st = inf (3 400 ; 110√1,6. 2,4) = 215,5 MPa ≈ 2155 Kg/cm2
15.180
⟹ Y1 = 15.180+2155 = 0,5 et Y = Y1 × d = 7,5 cm
Bras de levier
Mlim = b × Y1 × 𝑓b /2 × Z = 100× 0,5 ×180/2 × 12,5 = 56 250 kgcm < Moment de service
=488 000 kgcm. Nécessité des aciers comprimés.
Mlim 56 250
𝐴𝑠1 = Z.fst = 12,5 = 2,1 𝑐𝑚²
.2155
Ast = 𝐴𝑠1 + 𝐴𝑠2 = 22,1 𝑐𝑚² ≈ 7HA20/m, section réelle tend As= 21,99cm2
431 750
𝐴𝑠C = 10 =17,1 cm² ≈ 6HA20/m, section réelle tend As=18,85 cm2
.2520
Armature de répartition
Arép = Ast/4 =22,1 𝑐𝑚² / 4 = 5,5 𝑐𝑚² ≈ 5HA12/m, section réelle tend As= 5,65 cm2
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 86
2. ZONE 2
ZONE 2
Effort tranchant(t)
(1 ×1,7×3,03²×0,25)/2 = 1,9
Poussée des terres
Moment fléchissant
(tm) (1,9 ×3,03)/3 = 1,9
Effort tranchant(t)
1×3,03×0,25 = 0,75
Surcharge
Moment fléchissant
(tm) (0,75×3,03)/2 = 1,2
Tableau 23 : Calcul des efforts internes du voile à la zone 2
Données :
Hauteur section = 88 cm
d = h – e avec e= 5 𝑐𝑚 (Nous considérons que l’ouvrage est dans une zone agressive
ou exposée à des températures très agressives)
d = 88 – 5 = 83 cm
d’= 5 cm
⟹ Y1 = 0,5 et Y = Y1 × d = 41,5 cm
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 87
Bras de levier
Mlim = b × Y1 × 𝑓b /2 × Z = 100× 0,5 ×180/2 ×69,2 = 311 400 kgcm < Moment de service
=2 590 000 kgcm. Nécessité des aciers comprimés.
Ast = 𝐴𝑠1 + 𝐴𝑠2 = 15,6 𝑐𝑚² ≈ 5HA20/m, section réelle tend As=15,71 cm2
𝑌1−𝑑′ 41,5−0,50
avec 𝑓sc = n ×𝑓c× ( ) = 15× 180 × ( )= 2667,5 kgcm²
𝑌1 41,5
2 278 600
𝐴𝑠c = 78 = 10,9 cm² ≈ 4HA20/m, section réelle tend As=12,57 cm2
.2667,5
Armature de répartition
Arép = Ast/4 =15,6 𝑐𝑚² / 4 = 7,8 𝑐𝑚² ≈ 7HA12/m, section réelle tend As= 7,92 cm2
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3. ZONE 3
ZONE 3
Données :
Bras de levier
Mlim = b × Y1 × 𝑓b /2 × Z = 100× 0,5 ×180/2 ×79,2 = 356 400 kgcm < Moment de service
=3 294 000 kgcm. Nécessité des aciers comprimés.
Ast = 𝐴s1 + 𝐴𝑠2 = 15,1 𝑐𝑚² ≈ 5HA20/m, section réelle tend As=15,71 cm2
𝑌1−𝑑′ 47,5−0,50
Avec 𝑓sc = n ×𝑓c× ( ) = 15× 180 × ( )= 2671,5 kgcm²
𝑌1 47,5
2937600
𝐴𝑠C = 90 =12,2 cm² ≈ 4HA20/m, section réelle tend As=12,56 cm2
.2671,5
Armature de répartition
Arép = Ast/4 =15,1 𝑐𝑚² / 4 = 3,775 𝑐𝑚² ≈ 4HA12/m, section réelle tend As=4,52 cm2
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 90
Calcul du patin
Considérons la zone :
P= poids de la semelle ;
Y1 = 0,5
Bras de levier
Section d'acier
Armature de répartition
Arép = Ast/4 = 7,2 𝑐𝑚² / 4 = 1,8 𝑐𝑚² ≈ 2HA12/m, section réelle tend As=2,26 cm2
Calcul du talon
Considérons la zone :
P= poids de la semelle ;
Y1 = 0,5
Bras de levier
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 92
Section d'acier
Arép = Ast/4 = 3,6 𝑐𝑚² / 4 = 0,9 𝑐𝑚² ≈ 2HA12/m, section réelle tend As=2,26 cm2
Armature de la
Armature de la Armature de
zone
zone tendue répartition
comprimée
3.4.2 PILE
Avec :
La pile étant un ouvrage de grande longueur, la structure est étudiée sur une tranche linéaire
de mur d’un mètre de longueur.
1. Effort de freinage
Le coefficient d'adhérence (f) que nous considérons est celui d'un pneumatique en bon état et
l'asphalte rugueux sec qui vaut 0.8.
F = Poids du convoi × f4
Nous allons considérer le poids de deux convois sur les deux voies de circulation = 60 t × 2
= 120 t.
F= 120 t × 0,8 = 96 t
4
https://lololemecano.info/MaintVI/freinage/freinagebases/frnbases.htm
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2. Poussée hydrodynamique
Nous utilisons la relation de Bernoulli :
v2× 𝜌
q= avec v : vitesse de l’eau = 1,5 m/s ;
2
𝜌 = masse volumique de l’eau = 1000 kg/m3
1,5×1,5×1000
q= = 1125 Pa = 1,125 KN/m2 = 0,1125 t/m2
2
Moments
Forces (t) Excentricités (m)
renversants
H1 9,1 3,85 35
Q1 0,168 0,375 0,063
9,268 35,063
Tableau 26 : Calcul des forces horizontales sollicitant la pile
Np : nombre de poutre= 4
Moments
Forces (t) Excentricités (m)
Stabilisants
P1 9,625 3 28,875
P2 11,875 4,38 52,0125
P3 2,7 4,9 13,23
P4 2,7 1,075 2,9025
V1 49 3 51,84
244,02
75,9
Tableau 27 : Calcul des forces verticales sollicitant la pile
La stabilité au renversement
ΣMst 244,02
Condition du non-renversement : ΣMrs ≥ 2 ⟹ 35.053 = 6,9 ˃2.
La stabilité au glissement
ΣFV
Condition du non-glissement : 𝜇 ΣFH ≥ 2 avec 𝜇 : coefficient de frottement du béton = 0,8
75,9
⟹ 0,8 𝑥 9,268= 6,5 ≥ 2.
✓ Calcul de l’excentricité
𝐵
Pour que la résultante des forces passe par le tiers central de la semelle, il faut que : e ≤ ⟹e
6
6 𝐵 ΣMst− ΣMrs 6 244,02−35,063
=≤ 6 = 1,00m Or e =| 2 – |= |2 – |= 0,44 m < 1,00m.
μ ΣFv 60,72
✓ Calcul de la contrainte
ΣFV 6xe 60,72 6 x 0,44
𝜎min = (1− )= (1 – ) = 5,66 t/m2 ≈ 0,566 kg/cm2 ˃ 0
B×l 𝐵 6×1 6
ΣFV 6xe 60,72 6 x 0,44
𝜎max = (1+ )= (1 + ) = 14,57 t/m2 ≈ 1,457 kg/cm2 < 𝜎adm
B×l 𝐵 6×1 6
Les contraintes min et max étant de même signe, la semelle est donc soumise à la
compression (pas de fissuration).
Diagramme de contrainte
Le calcul de la structure nécessite l’étude de certaines zones critiques d’où les différentes
coupes.
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 98
Cependant l’action de forces horizontales est plus difficile à appréhender car le découpage en
tranches d’un mètre de longueur est d’application délicate par suite de la diffusion limitée de
la charge, nous considérons donc que la structure est sollicitée en flexion simple5.
En ce qui concerne le patin (zone de la coupe D-D) et le talon (zone de la coupe E-E), les
armatures seront déterminées dans le calcul de la fondation(Semelle).
Hypothèse de calcul : Toutes les forces agissantes ont des effets sur chaque zone, et nous
allons utiliser les mêmes données de calcul reprises ci-avant.
5
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://adets.fr/images/easyblog_articles/44/Chapitr
e-5---Les-murs-de-soutnement.pdf&ved=2ahUKEwj5tP-
f49j7AhUPhFwKHWXsDjcQFnoECBIQAQ&usg=AOvVaw02ufpHtnxHM8yZSg3B9imC
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 99
1. ZONE C-C
ZONE C-C
2
⟹ 𝑓st = inf (3 400 ; 110√1,6. 2,4) = 215,5 MPa ≈ 2155Kg/cm2
𝑛 fb
Y1 = 𝑛 fb+fst avec n = 15
15.180
⟹ Y1 = 15.180+2155 = 0,5
Bras de levier
Mlim = b × Y1 × 𝑓b /2 × Z = 100× 0,5 ×180/2 ×79,2 = 356 400 kgcm < Moment de service
= 575 000 kgcm. Nécessité des aciers comprimés.
Ast = 𝐴𝑠1 + 𝐴𝑠2 = 3,3 𝑐𝑚² ≈ 2HA20/m, section réelle tend As=6,28 cm2
Mser− Mlim
𝐴𝑠c =
(d−d′ ).fsc
𝑌1−𝑑′ 47,5−0,50
Avec 𝑓sc = n ×𝑓c× ( ) = 15× 180 × ( )= 2671,5 kg/cm²
𝑌1 47,5
218 600
𝐴𝑠c = 90 = 0,91 cm² ≈ 1HA20/m, section réelle tend As= 3,14 cm2
.2671,5
Armature de répartition
Arép = Ast/4 =3,3 𝑐𝑚² / 4 = 0,825 𝑐𝑚² ≈ 1HA12/m, section réelle tend As= 1,13 cm2
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 101
2. ZONE B-B
ZONE B-B
Données :
Mlim = b × Y1 × 𝑓b /2 × Z = 100× 0,5 ×180/2 ×79,2 = 356 400 kgcm < Moment de service
= 1 756 300 kgcm. Nécessité des aciers comprimés.
Ast = 𝐴𝑠1 + 𝐴𝑠2 = 9,3 𝑐𝑚² ≈ 3HA20/m, section réelle tend As=9,42 cm2
𝑌1−𝑑′ 47,5−0,50
Avec 𝑓sc = n ×𝑓c× ( ) = 15× 180 × ( )= 2671,5 kgcm²
𝑌1 47,5
1 399 900
𝐴𝑠c = 90 =5,8 cm² ≈ 2HA20/m, section réelle tend As= 6,28 cm2
.2671,5
Armature de répartition
Arép = Ast/4 =9,3 𝑐𝑚² / 4 = 2,325 𝑐𝑚² ≈ 2HA12/m, section réelle tend As= 2,26 cm2
3. ZONE A-A
ZONE A-A
Données :
Y1 = 0,5 et Y = Y1 × d = 47,5 cm
Bras de levier
Mlim = b × Y1 × 𝑓b /2 × Z = 100× 0,5 ×180/2 ×79,2 = 356 400 kgcm < Moment de service
=2 941 050 kgcm. Nécessité des aciers comprimés.
Ast = 𝐴𝑠1 + 𝐴𝑠2 = 15,4 𝑐𝑚² ≈ 5HA20/m, section réelle tend As = 15,71 cm2
𝑌1−𝑑′ 47,5−0,50
Avec 𝑓sc = n ×𝑓c× ( ) = 15× 180 × ( )= 2671,5 kg/cm²
𝑌1 47,5
2 584 650
𝐴𝑠c = 90 =10,7 cm² ≈ 4HA20/m, section réelle tend As=12,57 cm2
.2671,5
Armature de répartition
Arép = Ast/4 =15,4 𝑐𝑚² / 4 = 3,85𝑐𝑚² ≈ 4HA12/m, section réelle tend As= 4,52cm2
Calcul du patin
P= poids de la semelle ;
Ts = 31,77 − 1,8 = 29 t
d = h – e avec e= 3 𝑐𝑚
d = 100 – 3 = 97 cm
Y1 = 0,5
Bras de levier
Section d'acier
Armature de répartition
Arép = Ast/4 =22,27 𝑐𝑚² / 4 = 5,6 𝑐𝑚² ≈ 5HA12/m, section réelle tend As=3,39 cm2
Calcul du talon
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 105
P= poids de la semelle ;
d = h – e avec e= 3 𝑐𝑚
d = 100 – 3 = 97 cm
Y1 = 0,5
Bras de levier
Section d'acier
Armature de répartition
Arép = Ast/4 = 10,75 𝑐𝑚² / 4 = 2,68 𝑐𝑚² ≈ 3HA12/m, section réelle tend As=3,39 cm2
Armature de
Armature de Armature de
la zone
la zone tendue répartition
comprimée
3.4.3.1 GENERALITES
Dans le cadre de notre travail, nous avons opté pour les appareils d'appui en élastomère fretté
car les déplacements sont importants, et conception permet de reprendre des charges plus
importantes.
Ces appareils sont constitués d'un bloc d'élastomère renforcé par de frères métalliques en
acier. L'élastomère est soumis à des efforts et des déplacements (compression, rotation et
cisaillement ou distorsion). L'insertion de frettes dans le bloc d'élastomère contribue à
diminuer le tassement sous charge normale et à augmenter la contrainte de compression
admissible sans modifier la raideur au cisaillement.
Ceci consistera à vérifier la compression à vide et sous charge, ainsi que les distorsions qui
doivent rester inférieures aux limites admissibles.
3.4.3.3 PREDIMENSIONNEMENT
Nous optons pour une plaque de 10 mm c'est-à-dire 1 mm pour la tôle en acier et 9 mm pour
l'élastomère.
Quelques spécifications techniques :
- À vide : 95 bars
- Sous charge : 135 bars
3.4.3.4 VERIFICATION
À la compression
𝑇𝑚𝑎𝑥
δ= 𝑆
- À vide :
𝑇 39 400
δ= 𝑆 → s1= = 414 cm2
95
- Sous charge :
Tfoule= 7,725t ; Tpoidspropre= 31,6845 t ; Tconvoi = 32,49 t
À la distorsion
d1 = 𝜆 × ∆T × L
On prend e=10cm
Avec
b = 100 cm
ho = 18 cm
d = h – e avec e= 5𝑐𝑚 (Nous considérons que l’ouvrage est dans une zone agressive ou
exposée à des températures très agressives)
d = 18 – 5 = 13 cm
Matériaux
30
⟹ 𝑓bu = 0,85 × 1,5= 17𝑀𝑃𝑎 ≈170 Kg/cm2
400
⟹ 𝑓su = 1,15= 347,82𝑀𝑃𝑎 ≈3478,2 Kg/cm2
Mu 880000
𝞵u= b.d² fbu = 100.13².170 = 0,306
μlim = 0,392
fe= 400 MPa → {
αlim = 0,668
Bras de levier
Section d'armature
Mu 880000
𝐴𝑠𝑡= Z.fsu = 10,556 .3478,2 = 23,96 𝑐𝑚²
⟹ 𝑨𝒔𝒕 = 23,96 𝒄𝒎𝟐 ≈ 16HA14/m, section réelle tend Ast =24,64 cm2
Bras de levier
Section d'armature
Mu 355000
𝐴𝑠𝑡= Z.fsu = 11,9 .3478,2 = 8,57 𝑐𝑚²
Dans ce chapitre, nous présentons les différents plans de ferraillage permettant la réalisation
de cet ouvrage.
1. Armatures d’ensemble
Coupe transversale
Coupe longitudinale
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 114
2. Poutre principale
3. Entretoise
Aux appuis
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 115
En travée
4. Culée
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 116
5. Pile
2. Dalle de transition
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 117
Dans ce chapitre, il est question de déterminer les quantités des matériaux applicables à
chaque ouvrage élémentaire de notre ouvrage et de définir le coût global dudit ouvrage.
AVANT-METRE
Longueur(m)
Hauteur(m)
Largeur(m)
Auxiliaires
Définitifs
N.P.S
Partiels
N° Désignation
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
A. TERASSEMENT
1. Déblai
Culée 2 12 7,5 3 540 L+1,5 ; l+2
Pile 1 12 8 3 288 L+1,5 ; l+2
volume total de déblai 828
2. Remblai
Culée 2 12 7,5 3 540
Pile 1 12 8 3 288
volume total de remblai 828
Semelle 1 10,5 6 1 63
Corps de la pile 1 10,5 1 3,85 40,425
volume total Pile 103,425
1.3 Dalle de transition 2 5 7,3 0,18
volume total Dalle de
transition 13,14
2. Superstructure
Poutre principale 8 15 0,3 1 36
Gousset 16 0,015 0,24
Entretoises - Appuis 4 10,5 0,4 0,6 10,08
Entretoises - Travées 4 10,5 0,4 0,9 15,12
Dalle platelage 2 15 10,5 0,18 56,7
Volume total Superstructure 118,14
VOLUME TOTAL DU 437,271
BETON 450kg/m3
D. BETON DOSE A 350kg/m3
1. Bordure
Bordure interne 4 15,4 0,1 0,15 0,924
Bordure externe 4 15 0,3 0,25 4,5
2. Séparateur en béton armé 2 15 0,14 4,2
3. Carellage en dalette 4 15 1,3 0,04 3,12
VOLUME TOTAL DU 12,744
BETON 350kg/m3
E. MORTIER
1. Couche de forme 2 15 7,3 0,04 8,76
2. Chape d'étanchéité 2 15 7,3 0,04 8,76
Mortier de pose pour le
3. carellage 2 15 1,3 0,01 0,39
VOLUME TOTAL DE
MORTIER 17,91
F. REVETEMENT
1. Dalle de platelage 2 15 10,5 0,08 25,2
2. Dalle de transition 2 5 7,3 0,08 5,84
3. Imprégnation 2 20 17,3 0,01 6,92
VOLUME TOTAL DE 37,96
REVETEMENT
G. AUTRES EQUIPEMENTS
1. Appareils d'appuis 12
2. Garde-corps 4
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 119
BORDEREAU D’ARMATURE
BORDEREAU D'ARMATURES
POIDS
φ POIDS LONG
LOCALISATION SCHEMAS NOMBRES TOTALE
(mm) (kg/m) UNITAIRE
(kg)
A. INFRASTRUCTURE
a. Culée
1. Semelle
Armature Nappe
5,9m 14 1,208 6 53 384,144
inférieure
Armature Nappe
5,9m 12 0,888 6 35 186,48
supérieure
Armatures de
9 , 18m
12 0,888 10,5 22 205,128
transversales
Armature
verticale face 20 2,456 5 53 650,84
arrière
Armature
verticale face 20 2,456 5 42 515,76
avant
Armature
10 12 0,888 10,5 27 251,748
hozizontale
Armatures de
10 0,617 0,46 46,7 13,254394
frettage
Armatures face
20 2,456 1,2 70 206,304
arrière
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 120
Armatures face
20 2,456 1,2 70 206,304
avant
Armatures
10 12 0,888 10,5 10,5 97,902
transversales
Poids totale corbeaux 2 1021,02
4. Dalle de transition
Armatures
suivant le sens de 4,90m 14 1,208 5 120 724,8
circulation
Armatures
suivant le sens 7,2
14 1,208 7,3 32 282,1888
contraire à la m
circulation
b. Pile
1. Semelle
Armature Nappe
14 1,208 6 42 304,416
supérieure 5,9m
Armature
verticale face 20 2,456 5 42 515,76
avant
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 121
Armature 10
12 0,888 10,5 16 149,184
horizontale
Armatures
16 1,578 6,72 150 1590,624
transversales
Armatures
16 1,578 2,6 35 143,598
transversales
Armature Nappe
6 ,76m 8 0,395 7 4 11,06
supérieure
Armatures de
8 0,395 7 4 11,06
peau
Poids total d'armatures pour entretoises en travée 2 762,748
Armatures
16 1,578 2 35 110,46
transversales
Armature Nappe
8 0,395 7 4 11,06
supérieure 6 ,76m
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 122
Armatures
suivant le sens
25 3,851 10,5 120 4852,26
contraire de 10,9
circulation
Nappe inférieure
Armatures 14,7
suivant le sens de 12 0,888 15 21 279,72
circulation
Armatures
suivant le sens
25 3,851 10,5 90 3639,195
contraire de 10,9
circulation
Armatures
suivant le sens de 3,7 10 0,888 4 200 710
circulation
Armatures
suivant le sens 1,7
20 3,851 2 300 3080
contraire de
circulation
CONCLUSION GENERALE
A l’issue de ce travail, nous osons croire avoir répondu aux problèmes précités
C o n c e p t i o n e t d i m e n s i o n n e m e n t d ’ u n p o n t à p o u t r e s | 125
BIBLIOGRAPHIE