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INSTITUT POLYTECHNIQUE DE DAKAR (IPD)

THOMAS SANKARA

Cours de géotechnique
MASTER

THÈME: L’ESSAI AU PENETROMETRE


DYNAMIQUE
Auteur:
M. DIOUF / INGENIEUR GENIE CIVIL
SPECIALITE GEOTECHNIQUE
ENVIRONNEMENTALISTE
Tél: 77 091 83 30 / Email: gtyd@hotmail.fr

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• Objectif – Principe

L’essai de pénétration dynamique consiste à faire pénétrer par


battage dans le sol, des tiges métalliques précédées d'une
pointe. Le sondage au pénétromètre dynamique est un moyen
de reconnaissance géotechnique qui teste le terrain en place. Il
consiste à déterminer le nombre de coups nécessaire pour
enfoncer, selon une procédure définie, une pointe soumise, par
l'intermédiaire d’un train de tiges, à une énergie de battage.
Cet essai permet d’apprécier la résistance des terrains
traversés afin d’orienter le choix des fondations.
A partir du nombre de coups, on peut apprécier:

la succession de différentes couches de terrain,

l’homogénéité d’une couche ou la présence d’anomalies,

la position d’une couche résistante dont l’existence est déjà


connue.

Cet essai peut servir :

• à orienter le choix des fondations,

• à évaluer un ordre de grandeur des capacités portantes


lorsque l’on dispose d’informations complémentaires.
Principe:
L’essai consiste à :
• enfoncer dans le sol, par battage de manière
continue, un train de tiges muni en partie inférieure
d’une pointe débordante,
• noter le nombre de coups nécessaires pour faire
pénétrer dans le sol la pointe,
• injecter, pour le type A, une boue de forage entre
la paroi du sondage et les tiges.
MODE OPERATOIRE

• Mettre en place la pointe au pied de la 1ère tige et assembler

l’enclume + tige guide + mouton.

• Enfoncer la pointe dans le sol.

• Commencer l’essai (15 à 30 coups /mn) en comptant le

nombre de coups nécessaires pour enfoncer verticalement le

train de tiges jusqu’à la première graduation (10 cm type

A,20 cm type B).


• Poursuivre l’essai jusqu’au refus en ajoutant les tiges

nécessaires.

• Pour le type B, à chaque ajout de tige et au moins tous les

mètres, l'opérateur fait tourner le train de tiges sur lui-même

l'aide de la clef dynamométrique et note le couple mesuré.


La fin du sondage correspond à la satisfaction de l'une des

conditions suivantes:

la profondeur déterminée préalablement est atteinte,

• l'enfoncement sous 100 coups est inférieur ou égal à 20 cm

• ou l'enfoncement sous 50 coups est inférieur à 10 cm.


Normes

Selon les normes NF, on distingue deux types d’essais :

Le pénétromètre dynamique type A (NF P 94 114) :

• On injecte au cours de l’essai de la boue bentonitique pour


éliminer les frottements parasites entre les tiges et la paroi de
sondage.

Le pénétromètre dynamique type B (NF P 94 115) :

• Pas d’injection de boue.


La différence entre les deux normes est résumée dans
le tableau suivant.
Matériel de battage
Le dispositif de battage comporte un Mouton, une enclume, un
ensemble de guidage, de relevage et de déclenchement de la
chute du mouton.
Le mouton est à masse variable pour le type A (32 à 128 kg) et
à masse constante pour le type B (64 kg).

enclumes
La hauteur de chute est de 75 cm pour les deux types.

La cadence de battage doit être entre 15 et 30 coups pas


minutes.

Les tiges de battage sont en acier. Elles doivent être identiques.

Elles sont creuses pour le type A et pleines pour le type B.


EXPLOITATION DES RESULTATS

Les éléments exploitables de l’essai au pénétromètre

dynamique sont :

• L’évolution du nombre de coups en fonction de la

profondeur. A partir du nombre de coups, le sondage au

pénétromètre dynamique type B perme d’apprécier, entre

autres :
oLa succession des différentes couches de terrain,
oL’homogénéité d’une couche ou la présence d’anomalies,
o La position d’une couche résistante dont l’existence est
connue.

• La résistance dynamique de pointe à la pénétration donnée


par l’expression conventionnelle suivante (formule des
Hollandais).
o La succession des différentes couches de terrain,

o L’homogénéité d’une couche ou la présence d’anomalies,

o La position d’une couche résistante dont l’existence est


connue.

• La résistance dynamique de pointe à la pénétration.

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