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GC2
Géotechnique II
Chapitre 2
d’exploration :
• Reconnaissance du site
• Investigation et exploration
Informations disponibles
• Cartes topographiques;
• Le nombre de forages;
• Les profondeurs des forages;
• Le type d’essais à effectuer soit sur le site ou au laboratoire;
• Le nombre d’échantillons nécessaire.
Pour les excavations, la profondeur du forage doit être au moins 1,5 fois la profondeur de l’excavation.
Pour les fondations sur roc la profondeur du forage doit être de 3 m. Si le roc est altéré le forage doit
être plus profond (généralement 6 m).
Nombre de forages
Le nombre de forages dépend :
• Nature de la structure;
• Dimensions de la structure;
• Coût de la structure (l’étude géotechnique doit généralement coûter entre 0,1% et
0,5% du prix de la structure).
Méthodes de sondage
Ces types de sondages ne permettent qu’une simple identification de la nature des matériaux dans les
couches peu profondes. Il sont surtout utilisés dans les études Préliminaires, comme par exemple la phase I
de reconnaissance dans une étude environnementale. Il sont également très utilisés dans l’exploration pour
la recherche de bancs d’emprunt.
Sondage profond conventionnel - foreuse mécanique
Ces foreuses équipées d’une tarière à vis de grand diamètre. Cette tarière comporte en son
centre un tube évidée qui permet de réaliser des essais (SPT par exemple) et de prélever des
échantillons. L’utilisation de ce type de foreuse requiert toutefois un moteur puissant et comporte
des limitations quant à la profondeur pouvant être atteinte.
Sondage profond traditionnel
Avec une foreuse traditionnelle le forage est réalisé par lavage et la paroi du trou de forage est maintenue
stable à l’aide d’un tubage. Le tubage peut être enfoncé soit par rotation ou par battage (b).
(b) L’appareil de lavage peut être muni de dispositifs permettant de briser les particules.
3.1.4 Essai de pénétration standard (SPT)
Il faut utiliser ces valeurs avec discernement. L’essai doit se faire au moins à chaque
1,5 m.
Carotte extraite lors d'un essai SPT
Échantillonnage dans le roc
Pour pénétrer dans le roc et traverser des blocs et des gros cailloux on utilise un Carottier à
diamant. Le carottier est fixé à l’extrémité inférieure des tiges et il est enfoncé par rotation à
l’aide de la transmission de la foreuse. Le carottier permet par le fait même de récupérer des
carottes de roc (ou des blocs). Les carottes doivent être identifiées et conservées dans des
boites pour déterminer les informations suivantes :
Le but d’un essai de pénétration statique au cône (CPT) est de déterminer la résistance
d’un sol ou d’une roche tendre à la pénétration d’un cône ainsi que le frottement local
sur un manchon.
L’essai de pénétration statique CPT consiste à enfoncer verticalement dans le sol une
pointe pénétrométrique, au moyen d’un train de tiges. La pointe pénétrométrique doit
être foncée dans le sol à une vitesse constante. Elle comprend un cône et, le cas
échéant, un fût cylindrique ou manchon de frottement. La résistance à la pénétration du
cône (qc) ainsi que, le cas échéant, le frottement local sur le manchon de frottement
doivent être mesurés.
Cette relation est valable pour les sables mal gradués (CU < 3) situés au-dessus du
niveau de la nappe et pour des résistances à la pénétration du cône dans la plage
5 MPa ≤ qc ≤ 28 MPa.
-Cette méthode a été établie à partir d’essais de pénétration statique au cône à pointe
électrique et d’essais triaxiaux en laboratoire.
- Cette méthode a été publiée par Stenzel et al. (1978) et dans la norme
DIN 4094-1:2002.
Un exemple de méthode semi-empirique de calcul des tassements de fondations
superficielles dans des sols grenus pulvérulents sous une pression de chargement q est
donné dans la suite:
σ'v0 est la contrainte verticale effective initiale au niveau de la fondation; t est la durée,
en années.
Cette méthode a été publiée par Schmertmann (1970) et par Schmertmann et al. (1978).
Ce paragraphe présente une méthode de détermination du module oedométrique (Eoed)
en fonction de la contrainte verticale, souvent recommandée pour calculer le tassement
des fondations superficielles.
Sables mal gradués (CU≤ 3) au-dessus de la nappe w1 = 167 log10(qc)+ 113 (domaine
de validité : 5 ≤ qc ≤ 30)
Ces corrélations ont été établies à partir de résultats d’essais réalisés au pénétromètre
statique à pointe électrique et de résultats d’essais oedométriques en laboratoire.
Ces données ont été publiés par Stenzel et al. (1978) et Biedermann (1984).
Essai pressiométrique (PMT)
Le but d’un essai pressiométrique est de mesurer in-situ la déformation d’un sol ou
d’une roche tendre produite par l’expansion d’une sonde cylindrique à gaine souple,
sous l’effet de la pression.
L’essai consiste à introduire dans le terrain, soit dans un trou de forage réalisé au
préalable, soit par autoforage, soit par refoulement, une sonde à gaine cylindrique
souple.
p0 est égal à [Ko(σv0–u)+u], avec, par convention, Ko égal à 0.5, σv étant la contrainte
0
Le niveau de la nappe d’eau dans le sol est mesuré à l’aide d’un tube d’observation de la nappe
alors que la pression de l’eau est mesurée à l’aide d’un piézomètre.
Le tube d’observation est un simple tube en PVC le long duquel on fait des petits trous dans le
tiers inférieur. Idéalement, après l’avoir déposé dans le trou de forage on l’enrobe de sable. Le
niveau mesuré dans le tuyau correspond après un certain temps (dépend de la perméabilité) à
celui de la nappe d’eau dans le sol.
Le piézomètre est constitué d’un tuyau étanche à l’extrémité duquel on a fixé un capteur poreux
appelé piézomètre. Après avoir descendu ce dispositif dans le trou de forage il faut mettre en
place un matériau imperméable juste au-dessus du piézomètre de façon à isoler la pointe du
piézomètre des conditions prévalant au dessus.