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Université Mohammed V – Rabat

Ecole Supérieur de Technologie-Salé


Département : Génie Urbain et Environnement
Filière : LP - Génie Civil

Rapport mini projet


Géotechnique
Thème : Étude Géotechnique LGV

Réalisé par :
Basma BOULAHIA
Mourad DAHBI
Adnan BRIUGICH

Demandé par :
Mme. BABA

LP GC 2016-2017
Sommaire
Remerciements

Introduction

Partie I. Partie théorique

I -Définition

II- Méthode de prélèvement d’échantillon

III - Essais in situ

Partie II. Partie pratique

I. Calcul de tassement

II. Calcul de glissement

III. calcul de poinçonnement

Partie III. Solutions

Conclusion
Remerciements
Avant le développement de ce rapport, il nous parait opportun de
commencer par des remerciements. Ils sont adressés à tous ceux qui
n’ont beaucoup donné et n’ont prodigué des conseils.

On tient tout à exprimer notre gratitude à notre professeur


MME BABA, pour son aide, ses encouragements, et ses conseils.
Nous sommes très reconnaissants pour la qualité de son
encadrement.

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Introduction
Une ligne à grande vitesse, ou LGV, est une ligne
ferroviaire construite spécialement pour permettre la circulation
de trains à grande vitesse, initialement au-dessus de 200 km/h,
aujourd'hui à partir de 220 km/h.

Le Royaume du Maroc a décidé de mettre en œuvre le Schéma


Directeur de Développement de Lignes pour des Trains à Grande
Vitesse (LGV-MAROC) visant la construction d’un réseau d’environ
1500 km composé de l’axe « Atlantique » Tanger – Casablanca –
Marrakech et de l’axe « Maghrébin » Rabat – Fès – Oujda.

Ligne à grande vitesse (LGV) au Maroc devrait connaitre ses


premiers voyages commerciaux avant juin 2018 a indiqué Mohamed
Rabie Khlie, directeur général de l'Office national des chemins de
fer (ONCF). Quinze départs quotidiens dans chaque sens seront
programmés.

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Partie I. Partie théorique :
I. Définition :

a- La reconnaissance des sols :


Cette opération à pour objet la mise en œuvre des moyennes nécessaires à
une connaissance suffisante des divers éléments et formations composants le
volume des sols concernés par le projet.

b- Le laboratoire :
On désigne sous ce terme un laboratoire qualifié en mécanique des sols choisi
par le maitre d’ouvrage pour effectuer les essais demandés par ce dernier sur
les échantillons de sol prélevés en cours de reconnaissance.

c- fondations
La fondation d’un ouvrage est l’élément de liaison fondamental entre celui-ci et
le sol elle est chargée de transmettre à ce dernier des charges et des surcharges
engendrées par la construction en service.

II. Méthode de prélèvement d’échantillon :


a) Les sondages :
Un sondage géotechnique est réalisée avec ou sans forage d'un trou,
destinée à déterminer la nature et les caractéristiques mécaniques, physiques
et éventuellement chimiques de constituants du sol afin de prévoir son
comportement lors de la réalisation d'un ouvrage

Le nombre de sondages dépend de :

 Type et taille du projet


 budget alloué pour la reconnaissance
 hétérogénéité du sol
 Espacement de 20 m à 40 m pour bâtiments non résidentiels

Placer les sondages à l’endroit prévu pour les charges

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b) Méthodes de foration :
Les forages carottés sont réalisés en découpant le terrain par rotation ou
poinçonnement à l’aide d’un tube creux appelé carottier muni à sa base d’une
couronne ou d’une trousse coupante.

Et on distingue plusieurs types de forage

c) Forage à percussion ou battage :


Utilise un lourd trépan (ou cuiller) attaché à une corde ou un câble,
lequel est descendu dans le trou du forage ou à l’intérieur d’un pré-tubage Un
trépied (ou chèvre) est en général utilisé pour suspendre l’équipement. En
actionnant la corde ou le câble de haut en bas, le trépan ameublie et fragmente
le sol ou la roche consolidée dans le trou de forage, dont les débris sont ensuite
extraits grâce à la cuiller.

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d) Le forage a la tarière :
Consiste à un ensemble d’allonges en acier qui est tourné par une
poignée différents types de tarières peuvent être fixées à l’extrémité des
allonges les tarières sont tournées dans le sol jusqu’à ce qu’elles se remplissent
et sont ensuite sorties du trou pour être vidées le modèle des tarières varie en
fonction du type de formation (type de sol) à forer.

Généralement au-dessus du niveau statique, le trou du forage reste


ouvert sans avoir besoin d’être soutenu. Une fois dans la nappe, un pré-tubage
temporaire peut être utilisé pour empêcher l’effondrement des parois du trou
du forage.

e) Les forages par rotation :


Les forages rotatifs ne peuvent être réalisés que dans les sols fins doués
d’une certaine cohésion ou dans le rocher.

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III. Les essais in situ :
a) Sondages carottés :
Le carottage est une technique de prélèvement d'échantillons qui
consiste à forer un substrat à l'aide d'une tarière pour obtenir un cylindre
de matière.

L'analyse de la stratification de ce cylindre permet alors de reconstituer la


nature d'un sol (carotte de sédiments).

Prélèvement réalisé sur :


Zone Homogène I (Du PK 116+450 Au PK 116+700)

Zone Homogène II (Du PK 116+700 Au PK 116+950)

b) Carottage par fonçage ou poinçonnage


Cette technique consiste à venir découper les terrains et faire pénétrer
l’échantillon dans l’outil par poinçonnement sans rotation. Deux méthodes sont
utilisées :

fonçage par pression : le système de forage applique une force sur le carottier
afin de s’assurer une vitesse d’enfoncement supérieure ou égale à 2cm/s aussi
constante que possible.

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fonçage par battage : l’outil est enfoncé sous l’effet de chocs générés par la tête
de forage et transmis par le train de tiges. Selon la fréquence de frappe, on
distingue le battage (< 2 Hz), la percussion (> 2 Hz).

Suivant le tracé, des carottes ont été réalisées sur une profondeur
allant de 35m à 60m.

c) Sondages sociométriques :
Principe
Essai consiste à introduire par fonçage dans le sol un moulinet
comprenant quatre pales un couple de torsion t alors est appliqué au moulinet
par l’intermédiaire du train de tiges sous
l’effet de se couple, le sol est cisaillé selon une
surface cylindrique

Méthodologie
La premier étape consiste à foncer le moulinet
j’jusqu’a niveaux prévu

La mise en place s’effectue par fonçage sans


choc, ni vibration, ni rotation.

La second à :

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 Entrainer par rotation, par rapport à axe vertical, les pales du moulinet.
 Mesurer le moment de torsion en fonction de l’ange de rotation
 La courbe de la valeur en T en fonction de la rotation o permet de
déterminer
 La résistance maximale au cisellement ; cohésion sysmometrique Su
 La résistance résiduelle ; cohésion remanié Sr

Voici les résultats de l’essaie : (Moyennes de Su et de Cu mesurées par


sondage sociométrique)

NATURE DU TERRAIN K Moyenne de Su (KPa) Moyenne de Cu (KPa)


Sable limoneux 20 0.97 77.70 75
Argile 31 0.90 32.17 29
Silt sableux 21 0.96 45.91 44
Sable silteux 19 0.98 79.83 78

d) Sondages pressiométriques :
Définition

Le pressiomètre est un essai de


chargement de sol en place, réalisé à l’aide
d’une sonde cylindrique dilatable, laquelle est
disposée au sein du terrain, dans un forage
préalable.

Principe:

L’essai pressiométrique (mis au point par


Louis Ménard en 1955) consiste à descendre
une sonde cylindrique gonflante à une profondeur H dans un forage
réalisé au préalable, La sonde pressiométrique comporte trois
Cellules :
La cellule centrale, remplie d’eau, sert à la mesure. Les deux
cellules de garde ont pour but de créer un champ de contraintes
bidimensionnel sur la hauteur de la cellule de mesure. Les variations
de volume du sol au contact avec la cellule pressiométrique sont

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égales aux variations du volume de la sonde. Elles sont déterminées
en fonction de la pression radiale appliquée au sol, que l’on
augmente par paliers. Sous chaque palier de chargement, les
variations du volume au bout de 1, 30 et 60 secondes sont mesurées
puis l’on passe au palier suivant.

But:

Permet d’obtenir une relation entre contrainte (pression


appliquée) et déformation (variation du volume d'eau dans la sonde)
Toutefois, le pressiomètre ne permet pas de donner de solutions pour
des problèmes de consolidation et de résistance au cisaillement.
il permet de dimensionner tous les types de fondations que ce soit
par semelles, puits, ou pieux. En outre, il permet d'estimer les
tassements des fondations
Les trois grandeurs déduites de l’essai pressiométrique, sont :

La pression de fluage PF :

La pression de fluage définit la limite entre le comportement


pseudo-élastique et l’état plastique du sol.

La pression limite PL :

Correspond à la rupture du sol en place (directement liée à la


portance maximale de celui-ci).

Le module de déformation pressiométrique E :

Ce module est égal à l’inverse de la pente de la partie linéaire de


la courbe pressiométrique nette. Il est directement lié à la
compressibilité du sol.

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L’étude qui a été menée a porté sur trois essais pressiométriques au
niveau de la zone compressible de Drader. Ces essais ont été réalisés sur des
profondeurs de 35m, 35m et 10,5m.

Pl (MPa) Em (MPa) Em/Pl


Prof. (m) Nature du sol Moy Moy
Min Max Min Max Moy
Géo Harm
Remblais (alluvions argileux avec
0-2 1,76 1,76 1,76 25,00 25,00 25,00 14,20
SP PK 116+746

quelques blocs).
2-6,5 Sables vaseux 0,27 0,34 0,30 3,40 4,40 3,84 12,66
6,5-12 Vases 0,05 0,1 0,07 1,40 2,50 1,79 25,38
12-18 Sables légèrement vaseux 0,31 0,79 0,49 6,70 17,00 9,61 19,42
Alternance des sables et marnes
18-30 1,10 2,49 1,65 18,80 51,40 27,53 16,63
grisâtres avec passages marneux
Sables vaseux plastiques de couleur
SP1-PK 116+900

0-11 variable avec des passages 0,01 0,51 0,07 0,30 9,80 0,58 8,15
d'alluvions.
Alternances des sables et des
11-35 marnes grisâtres à verdâtres avec la 0,48 2,18 1,02 3,70 23,10 6,38 6,24
dominance des marnes à la base
0-7 Vases légèrement sableuses 0,10 0,30 0,17 0,40 7,80 0,76 4,39
Marnes jaunâtre à verdâtre
7-14 0,23 0,42 0,31 5,00 11,10 6,89 22,18
SP2 PK 116+900

légèrement sableuses
Sables marneuses avec quelques
14-27,5 0,45 2,37 1,03 9,40 55,50 16,08 15,57
blocs de grès
27,5-31,5 Marnes grisâtres 0,41 0,80 0,57 5,00 8,00 6,15 10,75
Sables et sables grésifiés
31,5-35 légèrement marneux avec des 2,19 3,70 2,85 52,20 60,20 55,92 19,64
passages gréseux

Résultats des essais pressiométriques réalisés

Tourbe Argile Limon Sable Grave


Type A Em/Pl Α Em/Pl α Em/Pl α Em/Pl α
Surconsolidé ou très serré * > 16 1 >14 2/3 >12 1/2 >10 1/3
Normalement consolidé ou
1 9-16 2/3 8-14 1/2 7-12 1/3 6-10 1/4
normalement serré
Sous-consolidé altéré et remanié ou
* 7-9 ½ 5-8 1/2 5-7 1/3 * *
lâche

Coefficient Rhéologique du sol α en fonction de Em/ Pl

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e) Sondages de Pénétration Statique (CPT) :
Principe :

L’essaie de pénétration statique est réalisé dans tous les sols fins
et les sols grenus dont la dimension moyenne des éléments ne
dépasse pas 20 mm. Il consiste à foncer dans le sol, à vitesse
constante et à l’aide d’un vérin hydraulique, une pointe déterminer
par un cône, un dispositif particulier permet de mesurer la résistance
à la pénétration du cône ainsi qu’éventuellement, le frottement
latéral mobilisé sue une longueur donné.

But :
Effort normal de pénétration Qt :

La force totale nécessaire pour enfoncer dans le sol, sans shoc, ni


vibration, ni rotation le train de tiges avec à sa base une pointe terminée par un
cône, exprimer en KN.

Effort apparente sur le cône Qc et résistance apparente à la pénétration du


cône uc.

Effort total de pénétration Qst.

Effort de frottement latéral local Qs et frottement latérale unitaire local


Fs.

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 Rapport de frottement

 Indice de frottement

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Résultat :
Sondage PK Prof. (m) 𝐪𝐜 (MPa) 𝐟𝐬 (kN) 𝐑𝐅 % Classification
0-2,3 2.26 0.048 2.124 Silt sablonneux à silt argileux
2,3-5,3 0.55 0.01 2.633 Argile
5,3-7 11.77 0.10 0.823 Sable
CPT 118+200 AXE 116+580
7-8,4 2.77 0.02 0.542 Sable silteux à silt sablonneux
8,4-11,5 2.30 0.03 1.430 Silt sablonneux à silt argileux
11,5-12,5 11.98 0.14 1.154 Sable silteux à sable
0-0,6 1.833 0.034 1.878 Silt sablonneux à silt argileux
0,6-4,2 1.313 0.036 2.729 Silt argileux à argile silteuse
CPT 118+300 116+650 5-12 0.516 0.002 0.452 Sol fin argile ou silt sensible
12-15,5 5.724 0.029 0.502 Sable silteux à sable
15,5-19,9 2.000 0.030 1.500 Silt sablonneux à silt argileux
0-0,9 0.043 0.001 2.308 Sols organiques et tourbes
0,9-3,8 1.023 0.038 3.725 Argile
3,8-5,1 9.752 0.067 0.682 Sable silteux à sable
5,1-9,9 0.707 0.005 0.719 Sol fin argile ou silt sensible
CPT-118+430 AXE 116+720
9,9-11,4 8.361 0.061 0.730 Sable silteux à sable
11,4-12,5 4.295 0.040 0.936 Sable silteux à silt sablonneux
12,5-14,2 2.185 0.016 0.727 Sable silteux à silt sablonneux
17-18,8 1.911 0.072 3.746 Silt argileux à argile silteuse
0-0.9 3.12 0.14 4.456 Argile silteuse à argile
0.9-2 2.60 0.15 5.865 Argile
CPT 118+470 AXE 116+780 2-7.4 0.67 0.02 3.362 Argile
7.4-12.8 6.18 0.21 3.371 Silt sablonneux à silt argileux
12.8-13 12.69 0.15 1.219 Sable silteux à sable
0-1 4.38 0.04 1.010 Sable silteux à silt sablonneux
1-2.2 2.71 0.04 1.406 Sable silteux à silt sablonneux
CPT-118+550 AXE 116+860 2.2-8.2 0.75 0.02 2.842 Argile silteuse à argile
8.2-11.3 5.46 0.06 1.023 Sable silteux à sable
11.3-15 11.02 0.22 1.963 Sable silteux à silt sablonneux
0-5 0.25 0.01 3.077 Argile
5-6.6 1.95 0.01 0.516 Sable silteux à silt sablonneux
CPT 118+617 116+950 6.6-13.4 13.05 0.10 0.801 Sable silteux à sable
13.4-17.3 1.96 0.10 4.882 Argile
17.3-21.1 12.1 0.13 1.085 Sable
Résultats des sondages CPT et Classification des sols d’après l’abaque de Robertson et Campanella

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𝐪𝐜 (MPa) σ écart type
Sable limoneux 2.65 0.06
FORMATION
Argile 0.54 0.34
Silt sableux 1.5 1.14
Sable silteux 2.86 2.07
Argile silteuse 1.20 0.71
Valeurs moyennes de qc en fonction des formations rencontrées

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Identification des sols à partir des Classifications de Casa
grande et LPC :

CLASSIFICATIONS Appellation
FORMATION DEBUT FIN LPC modifié Casagrande détaillée retenue
Sol fin, Argile peu
Vase noirâtre molle 2 5,8 Argile plastique Argile
plastique
Silt sablo-argileux 8,9 11,3 Silt sableux
Argile, légèrement silto-sableux Sol fin, Argile très Argile
13,7 22,7 Argile silteuse
SC2-118+200

par endroits plastique (Montmorillonite)


Vase noirâtre, silteuse au sommet 28,4 32 Vase
Argile, légèrement silto-sableux Sol fin, Argile très Argile
13,7 22,7 Argile silteuse
par endroits plastique (Montmorillonite)
Vase noirâtre jusqu'à 32m puis Sol fin, Argile peu
32 36,4 Sable argileux Vase
vase sablo-silteuse plastique
Sol fin, Limon peu
Vase sablo-silteuse 32 36,4 sable silteux Vase
plastique
Argile beige 44,6 45,2 Vase
Sol fin, Argile peu
Vase grise noirâtre, molle 3 4,5 Argile Plastique Argile
plastique
ST2-118+430

Vase molle silteuse par endroits,


Sol fin, Argile peu
PRA

de couleur noirâtre, avec quelques 5,7 11,5 Argile Plastique Silt sableux
plastique
passages de silt vaseux
Argile verdâtre 14,8 16 Argile silteuse
Argile verdâtre 14,8 16 Argile silteuse
Vase peu silteuse noirâtre, à trace Sol fin, Argile peu
0,8 2 Argile plastique Argile
de coquilles plastique
Vase noirâtre molle, silteux par Sol fin, Argile peu
3,7 11,3 Argile plastique Silt sableux
endroits plastique
Vase noirâtre molle, silteux par Sol fin, Argile peu
3,7 11,3 Argile plastique Silt Sableux
endroits plastique
Sable coquillé lâche, à
intercalations de vase et de vase 11,3 12 Sable silteux
silteuse. Sol grenu, Sable
Sable à matrice silto-vaseuse,
12 14 Sable silteux
lâche
SC1-PK116+500

Sable à matrice silto-vaseuse,


12 14 Sable silteux
lâche Sol grenu, Sable
Sable vaseux 16,4 16,8 Sol grenu, Sable Sable silteux
Argile vaseuse grisâtre, Sol fin, Argile très
16,8 20,6 Argile illite Argile silteuse
légèrement molle plastique
Sable silteux fin, verdâtre à
20,6 22 Sable silteux
grisâtre Sol grenu, Sable
Sable silto-vaseux grisâtre, à débris
24,8 26 Sable silteux
de coquilles
Vase silto-sableuse noirâtre, à Sol fin, Argile peu
28,8 31,8 Argile plastique Vase
trace de reste végétaux plastique
Argile silto-sableuse verdâtre, Sol fin, Argile peu
31,8 35 Argile plastique Vase
légèrement consistante plastique
Argile silto-sableuse verdâtre, Sol fin, Argile peu
31,8 35 Argile plastique Vase
légèrement consistante plastique
118+55

Vase noirâtre molle 3 6,2 Argile


0+PRA
ST2-

Vase, plus ou moins silteuse à


6,2 10 Argile
débris de coquilles

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Alternance de vase silteuse, de
10 11,5 Silt sableux
vase et de sable silto-vaseuse
Argile verdâtre et grisâtre 23,7 28,5 Vase

Partie II : Partie Pratique :


I. Calcul de tassement

Le Calcul de tassement on utilisant la méthode


présiomètrique :

Calcul des Contraintes verticaux dues aux surcharges


appliquées:

Contraint de remblai :

P = γ x h = ρ x g x h = densité x 9,81 x h = 2000 x 9,81 x 9,6 =


188352 Pa = 1,883bar

Contraint due au surcharges = Contraint de remblai + charges


d’exploitation

Contraint due au surcharges = 1,883+ 0,30 = 2,183 bar

On se basant sur le tableau suivant on a pu calculer tassements


élémentaires (chaque couche) :

On Applique la formule de la méthode pressiométrique :

Tourbe Argile Limon Sable Grave


Type A Em/Pl α Em/Pl α Em/Pl α Em/Pl Α
Surconsolidé ou très serré * > 16 1 >14 2/3 >12 1/2 >10 1/3
Normalement consolidé ou
1 9-16 2/3 8-14 1/2 7-12 1/3 6-10 1/4
normalement serré
Sous-consolidé altéré et remanié ou
* 7-9 1/2 5-8 1/2 5-7 1/3 * *
lâche

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Selon les Résultats des essais pressiométriques :
profondeur z Contraint due au Em (
EM/PL α Mpa)
Tassement (m)
(m) surcharges (Mpa)
0,5 14,2 0,2183 2/3 25 0,011643
argile 1,5 14,2 0,2183 2/3 25 0,011643
2 14,2 0,2183 2/3 25 0,011643
3,5 12,66 0,2183 1/2 3,84 0,056849
Sables 4,5 12,66 0,2183 1/2 3,84 0,056849
vaseux 5,5 12,66 0,2183 1/2 3,84 0,056849
6,5 12,66 0,2183 1/2 3,84 0,056849
7,5 25,38 0,2183 1/2 1,79 0,121955
8 25,38 0,2183 1/2 1,79 0,121955
9,5 25,38 0,2183 1/2 1,79 0,121955
vases 10,5 0,121955
25,38 0,2183 1/2 1,79
11,5 25,38 0,2183 1/2 1,79 0,121955
12 25,38 0,2183 1/2 1,79 0,121955
13,5 19,42 0,2183 1/2 9,61 0,022716
14,5 19,42 0,2183 1/2 9,61 0,022716
Sables
15,5 19,42 0,2183 1/2 9,61 0,022716
légèrement 16,5 0,022716
19,42 0,2183 1/2 9,61
vaseux 17,5 19,42 0,2183 1/2 9,61 0,022716
18 19,42 0,2183 1/2 9,61 0,022716
19,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
20,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
21,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
Alternance 22,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
des sables et 23,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
marnes 24,5 0,010573
16,63 0,2183 2/3 27,53
grisâtres
25,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
avec
passages 26,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
marneux 27,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
28,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
29,5 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
30 16,63 0,2183 2/3 27,53 0,010573
total tassement 1,257223705

20
Vérification par logiciel PLAXIS :
Modélisation et calcul du coefficient de sécurité :
Après avoir déterminé la nature et les propriétés mécaniques
du terrain, il est cependant nécessaire de passer aux calculs de
stabilité du remblai, pour justifier les phénomènes responsables de
ces instabilités.
Dans cette partie on va se contenter de la vérification de la
stabilité vis-à-vis le glissement.
Afin d’évaluer le coefficient de sécurité vis-à-vis du glissement de
notre remblai, on s’est basé sur le calcul par le logiciel TALREN 4 et
PLAXIS qui permet, sur la base des données géométriques et des
caractéristiques du sol, qui dépendent de la situation de calcul,
adoptée, de calculer les différents coefficients de sécurité et de
représenter les différents cercles de glissements correspondant à ces
coefficients.
Dans le cadre du présent projet, on a utilisé la méthode de
Bishop et les méthodes des éléments finis.

Vérification par logiciel PLAXIS :


Présentation de logiciel plaxis :
Le logiciel Plaxis est le logiciel d’éléments finis de référence en
géotechnique développement commença en 1987 à l’initiative du
ministère des travaux publique et d’hydrologie des PaysBas. Son but
initial était de créer un code éléments finis facilement utilisable en
2D pour analyser l’effet de l’implantation d’une digue fluviale sur les
argiles molles des Pays-Bas. En quelques années, Plaxis a été étendu
à plein d’autre domaine de la géotechnique. En 1998, la première
version de Plaxis pour Windows est développée. Durant la même
période une version 3D du logiciel a été développée. Apres quelques
années de développement le logiciel 3D PLAXIS Tunnel program est

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sorti en 2001.
Les modèles de comportement de sols sont très nombreux :
depuis le modèle élastique
plastique de Mohr-Coulomb jusqu’aux lois de comportement les plus
sophistiquées
permettent de décrire presque tous les aspects du comportement
élasto-visco-plastique des
dans le but d’être intégrés dans des calculs par éléments finis.
Résultats de logiciel plaxis :

Schéma de modélisation de la zone

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Schéma de modélisation avec la nappe

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Déformation et forme de rupture

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Champ de déformation

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III. calcul de poinçonnement :
La Rupture par poinçonnement :

un mode de rupture distingué par un affaissement généralisé du


remblai et une pénétration de ce dernier dans le sol support, causant ainsi
des bourrelets de terre qui se forment de pa :rt et d’autre des talus en
raison de la réaction par soulèvement du terrain naturel.
Le coefficient de sécurité vis-à-vis du poinçonnement est donné par la
formule suivante :

Où :

Qmax = Cu x Nc est la charge maximale portée par le sol(en kPa)

Cu : cohésion non drainée du sol (en kPa)

γr : poids volumique du remblai (en kN/m)

Hr : hauteur du remblai (en mètres)

B = La largeur à mi- pente du talus du remblai

Nc : coefficient de portance en fonction de B/H reposant sur un sol mou


D’épaisseur h

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Calcul du Nc

H = 9.6 B = 19.2 Donc B/h = 2

A partir de la courbe qui nous donne Nc en fonction de B/h on trouve que :

Nc = 5.2

poids volumique du remblai

γ =2 t/m3

Cu = 19
𝑞𝑚𝑎𝑥
𝐹=
𝛾𝑟 × 𝐻𝑟

F = (5.2*19) / (20*906)

Donc :

F = 0.514

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Partie III. Solutions :
TRAITEMENT PAR SUBSTITUTION DU SOL/ PURGE :
La substitution totale consiste à venir purger l’ensemble des matériaux
glissés ou susceptibles de glisser, et à les remplacer par un matériau de
meilleure qualité. Cela permet de reconstituer le profil du talus initial.

TRAITEMENT PAR DRAIN VERTICAUX :


La technique des drains verticaux s’illustre comme l’une des techniques
d’amélioration du sol les plus utilisées. La particularité de cette technique est
l’extrême réduction de la longueur du drainage.
Sachant que la durée de la consolidation des sols est proportionnelle au carré
de la distance de drainage, on se rend à l’évidence de son efficacité quant à
l’accélération du processus de consolidation en outre, se faisant principalement
dans la direction horizontale l’écoulement est fonction non plus de la
perméabilité verticale Kv mais de la perméabilité horizontale Kh qui est
généralement plus élevée.

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TRAITEMENT PAR COLONNES BALLASTEES :
Les colonnes ballastées constituent une méthode de renforcement des sols par
l’incorporation de colonnes de gravier compactées dans le sol. Le matériau de
la colonne ballastée est un matériau pulvérulent de forte portance, la colonne
constitue donc un drain et permet donc en plus de l’augmentation de la
capacité portante du sol existante d’augmenter la vitesse de consolidation du
sol.
La technique des colonnes ballastées sert à :
- améliorer la portance ;
- réduire des tassements ;
- homogénéiser des caractéristiques géotechniques ;
- augmenter de la vitesse de consolidation par la création d’éléments

Drainants ;
- augmenter des caractéristiques équivalentes du massif de sol traite (la
résistance au cisaillement horizontal, l’angle de frottement interne et les
paramètres de déformations)
- réduire le risque de liquéfaction dans les zones sismiques par l’effet de
drainage;
Les colonnes ballastées peuvent être utilisées dans tout autre type de sol. Leur
hauteur usuelle est comprise entre 2m et 20m tandis que leur diamètre,
dépendant de la résistance mécanique visée, est compris entre 0,6 et 1,2m.
Présentation de la technique :
Les colonnes ballastées sont constituées par des fûts de matériau d'apport mis
en place et compacté dans le sol à l'aide d'un vibreur radial placé à la pointe
d'un tube qui lui sert de support. Elles permettent d'obtenir une amélioration
en place des caractéristiques globales du sol d'assise. Les colonnes ballastées
reportent les charges à travers une couche de sol de qualité médiocre, sur une
couche sous-jacente plus résistante.
Le choix des dimensions des colonnes et de la maille sont directement liés aux
caractéristiques du sol, au type de technique utilisé et aux objectifs de
consolidation et de drainage visés initialement par le projeteur. Généralement
plus le sol est faible, plus le diamètre de la colonne ballastée est grand. Quant à
la maille, elle est essentiellement ajustée et optimisée en fonction du niveau de
traitement nécessaire pour pallier à la faiblesse du sol et minimiser le délai de
consolidation qui conditionne le délai d’achèvement du projet.
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Méthodes d’exécution :
L’exécution des colonnes ballastées s’effectue en deux phases :
- On réalise d'abord un forage jusqu'à la profondeur désirée moyen d'une
aiguille vibrante, corps cylindrique de 30 à 40 cm de diamètre et de quelques
mètres de longueur comportant un vibreur ; cette aiguille vibrante pénètre
dans le sol sous l'action de son propre poids, conjuguée à un lançage en

Pointe ;
- Le forage est ensuite rempli de matériaux grenus à fort angle de frottement
interne et la colonne ainsi constituée est compactée grâce au vibreur.
La densité des colonnes est adaptée à l’amélioration souhaitée du sol. On
dispose en général les colonnes ballastées à raison d’une tous les 1 à 5 m².
La réalisation des colonnes ballastées se fait soit :
- Par voie sèche : On utilise le lançage à l’air.
- Par voie humide : On utilise le lançage à l’eau.

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Conclusion

A travers ce travail, nous avons pu rassembler les données


géotechniques des essais in
situ et des essais au laboratoire que nous avons présenté sous forme
de synthèse géotechnique.
Ainsi nous avons pu caractériser de façon rigoureuse les différentes
formations sur le site du
projet, pour ensuite effectuer un zonage du secteur afin de mieux
optimiser les solutions de
traitement.
En conséquence, nous avons pu détecter différents problèmes
existants sur a zone
d’étude. A savoir le problème de tassement de portance et de
glissement qu’on a modélise à
l’aide du logiciel Plaxis.

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