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(IPG)
Par :
Ir TALAMBOTE Philémon
&
Ir NKAY KAUSU Florent
CHAPITRE 0 : Introduction
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C’est au battage que le colonel Drake en 1859 forait le premier puits de pétrole
à la profondeur de 65pieds près de Titusville, en Pennsylvanie. Ce procédé est
encore actuellement utilisé dans de nombreuses régions des Etats-Unis
(Pennsylvanie, Ohio, Virginie) pour des puits peu profonds dans des formations
dures.
Il permet en effet, dans certaines conditions, de réaliser plus économiquement
qu’au rotary des puits grâce aux avantages de cette méthode qui sont entre
autres :
- moins de dégâts en surface car le chantier est moins important,
- frais de déménagement d’appareils moindres surtout en terrain
accidenté car les appareils sont plus légers.
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Aux environs de 1900, le premier équipement Rotary fût amené à Corsicana au
Texas pour forer dans les formations tendres de cette région, dans lesquelles le
forage au battage était difficile.
Dans la méthode Rotary, le trou est foré à l’aide d’un trépan auquel un
mouvement de rotation est communiqué depuis la surface. Le trépan est vissé
à la base d’un train de tiges creuses, en acier, suspendu à un moufle mobile
mais dont la partie inférieure est laissé en compression pour donner le poids
nécessaire à la pénétration de l’outil. Le mouvement de rotation est transmis
au train de tiges par la table de rotation, au centre de la quelle se trouve une
pièce ayant un orifice axial à section carrée ou hexagonale par où coulisse
l’élément supérieur du train de tiges qui est un tube de section extérieure
carrée. La figure ci-dessous nous donne les éléments composantes d’une sonde
de forage « rotary », dont :
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par les évents du trépan et remonte en entraînant les déblais de forage, par
l’espace annulaire existant entre le trou et le train de tiges.
A son arrivée en surface, la boue passe sur des tamis vibrants destinés à
éliminer les déblais. Les particules trop fines pour être retenues par le tamis,
sont séparées de la boue par sédimentation dans une série de bassins. La boue
est reprise dans le dernier bassin et est refoulée par des pompes dans le train
de tiges.
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Après avoir foré une centaine de mètres, le trépan est remonté, une
colonne de casing constituée par des tiges en acier à paroi mince de diamètre
légèrement inférieur à celui du trépan utilisé est descendue jusqu’au fond du
trou. Un laitier de ciment est injecté à l’intérieur de la colonne de casing et
refoulé à l’extérieur jusqu’à la surface. Après la prise du ciment, le forage est
repris à l’aide d’un trépan de diamètre plus petit pendant quelques centaines
de mètres, voir 1000 à 2000 mètres suivant le type de formation traversée, et
une nouvelle colonne de casing est mise en place. Ensuite, un outil de diamètre
plus petit sera utilisé pour la poursuite de forage.
NB : Le forage débute donc avec un diamètre d’autant plus grand que l’objectif
est plus profond.
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Chapitre II. Appareil de forage rotary (Composition et description )
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La tour,
Substructures,
Le treuil,
Mouflage
Le crochet
Matériel de manœuvre
Câble de forage (Drilling line)
a) Tour :
La fonction de la tour est de fournir un chevalement pour la montée et la
descente du train de tiges et son stockage vertical. Ce chevalement est d’autant
plus haut et a une section intérieure d’autant plus grande qu’il est destiné à
équiper un appareil plus lourd.
Evidement, plus la tour est haute, plus la remontée du train de tiges est
rapide, mais par contre le poids et par conséquent le prix d’achat de la tour
augmente avec la hauteur. Le temps et donc le coût du déménagement de
l’appareil croît avec le poids de l’installation. Aussi, les appareils légers
permettent en général de remonter des doubles, les appareils moyens et
lourds des triples et ce ne sont que les appareils très lourds qui sont équipés
pour manipuler des quadruples.
La tour est soit un derrick soit un mât. La différence fondamentale entre les
deux réside dans le mode de montage. Le derrick est érigé sur place
directement en position verticale, alors qu’un mât est levé en une seule
pièce.
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montage d’un derrick est une opération délicate en général confiée à une
équipe de spécialistes.
Jadis, le derrick était laissé sur le puits lorsqu’il était productif, ce qui n’est
plus le cas actuellement. Aussi, vu le gain de temps considérable dans le
montage et le démontage, les mâts ont pratiquement remplacé les derricks,
sauf dans certains cas particuliers.
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rotation. Ils se lèvent à l’aide de vérins hydrauliques et sont ensuite
développés.
Pour les appareils lourds, le mât est constitué de quelques éléments soudés
qui sont assemblés au sol et le mât est ensuite levé par traction sur le
mouflage au moyen du treuil de forage. Le système de levage fait appel à une
élingue attachée par ses deux extrémités au mât et passant sur une sellette
saisie par le crochet après avoir passé sur deux poulies placées au sommet
d’une chèvre spéciale.
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Les derricks et les mâts sont souvent haubanés. Ils sont équipés de deux
plateformes auxquelles on accède par des échelles. La plus importante est la
plateforme d’accrochage où se tient l’accrocheur pendant les manœuvres de
montée et de descente du train de tiges pour le changement d’outil. Cette
plateforme est munie d’une sorte de peigne entre les dents duquel
l’accrocheur range la partie supérieure des tiges. Au sommet de la tour, une
autre plateforme est située autour du moufle fixe. Elle sert pour les travaux
d’entretien et de réparation du moufle.
b) Substructures :
Pour permettre la mise en place des dispositifs de sécurité qui sont d’autant
encombrants que la profondeur à atteindre est grande, (les pressions
auxquelles on a à faire face croissent avec la profondeur), le derrick ou le mât
repose sur une substructure en acier dont la partie supérieure constitue le
plancher du travail. Pour les appareils légers et moyens, la hauteur de la
substructure est de 1,5 à 2,5 m, mais pour les appareils très lourds, elle peut
atteindre 4,5 à 6 m.
Les substructures des derricks sont ancrées dans le sol par des massifs en
béton dans lesquels sont scellés les pieds. Ce système d’ancrage est
principalement destiné à s’opposer aux efforts dus au vent. Les substructures
des mâts constituées par des caissons sont posées sur des platelages en bois
formés par une ou deux couches de madriers. Après le forage, ceux-ci sont
récupérés.
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c) Le treuil :
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La commande du frein est assurée par un système de timonerie destiné à
multiplier l’effort exercé par le foreur à l’extrémité du levier du frein.
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d) Mouflage
La vitesse linéaire ne peut dépasser 25 m/sec, car au delà par suite d’effet
d’inertie, on observe un mauvais enroulement du câble sur le tambour du
treuil, ce qui provoque une usure rapide du câble.
Le brin mort du mouflage est fixé sur un tambour solidaire de la substructure.
Ce tambour est muni d’une cellule tensiométrique qui permet de mesurer la
tension dans le brin mort.
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- l’usure et l’arrachage des fils, l’augmentation de la fragilité par
échauffement
e) Crochet
f) Matériel de manœuvre
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Les câbles employés dans les installations de forage comptent six torons
obtenus par enroulement des fils en torons et de torons autour de l’âme
imprégnée d’un lubrifiant. L’âme est constitué des matériaux organiques (fibres
naturelles, artificielles) ou métalliques. Les câbles à âme métallique s’emploient
pour le forage des puits profonds. L’enroulement des torons autour de l’âme
peut-être direct ou croisé. Pour le forage des puits, on emploie surtout des
câbles à toronnage croisé qui rend impossible la torsion du câblage.
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II.2. Matériel de rotation
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doit être manipulée avec précaution et placée dans un tube spécial pour
son transport.
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Top drive
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Les pompes à boue sont les plus généralement du type à 2 pistons horizontaux
à double effet. Le volume et la pression disponibles sont adaptés aux besoins
en choisissant le diamètre des chemises et des pistons.
La partie hydraulique se compose essentiellement d’un corps en acier et de
pièces d’usure telles que chemises, pistons et clapet dont les logements sont
fermés par des couvercles vissés ou boulonnés.
La partie mécanique comporte un axe principal muni de manivelles ou
excentriques actionnant les bielles. Les manetons sont calés à 90° pour les
pompes Duplex. La crosse, montée sur des glissières de grande capacité est
attelée à la tige de piston par l’intermédiaire d’une rallonge de crosse.
Les pompes sont munies de soupapes de sécurité d’un type particulier, car la
soupape classique à ressort taré présente le grave inconvénient de ne s’ouvrir
que progressivement en fonction de la surpression. Sous l’action de l’érosion
causée par la boue qui s’échapperait par la soupape entr’ouverte, le clapet
perdrait rapidement son étanchéité.
Le débit d’une pompe Duplex est donné par la formule suivante :
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ηV = rendement volumétrique
n = nombre de coups/min
l = course en cm
D = alésage en cm
D = diamètre de la tige du piston en cm
Pompe triplex
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La boue refoulée par la pompe est dirigée vers la colonne montante qui
est un tube en acier muni à sa partie supérieure située à environ 12M au-
dessus du plancher, d’un col de cygne. Sur ce col vient s’adapter un flexible
haute pression (5000 psi) et résistant aux agents corrosifs, qui est raccordé à
la tête d’injection.
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tout gaz remontant avec la boue ait le temps de s’échapper avant que la
boue n’atteigne l’aspiration des pompes,
suffisamment de boue puisse y être gardée en réserve pour remplir le
trou pendant la remontée du train de tiges,
une légère perte de circulation ne doit pas vider la réserve contenue
dans les bassins
Un bassin est généralement réservé pour la fabrication d’une boue neuve.
Les bassins sont munis d’un système de mélange pour la boue soit par
mitraillette, soit par mélangeurs de fond actionnés par moteurs électriques. En
outre, on construit à l’emplacement de forage un grand bassi n en terre destiné
à recevoir la boue usagée.
II.3.6 Le Dégazeur(Degasser)
Le Desander
Muni d’un hydrocyclone, après l’annulaire. La boue de forage ramène à
la surface des déblais des roches constitués essentiellement des sables de
dimensions variées. Les particules solides encore entrainés par celle-ci sont
évacués au niveau du dessableur.
Le Desilter
Muni d’un hydrocyclone, son rôle est d’éliminer les particules trop fines
appelées « Silt » encore présentes dans la boue de forage.
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II.4. Matériel de force motrice
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WR = C × ω
Dans laquelle :
C est le couple résistant en Kgm
ω la vitesse de rotation en radians/sec.
L : profondeur en m
N: nombre de tours par minute
P : poids sur l’outil en tonnes
D : diamètre de l’outil en pouces
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v PQT
wm
mt 450
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Transmission et boîte de vitesse
- mettre deux ou tous les moteurs en parallèle sur le treuil pour la remontée
de la garniture ou sur une pompe
- mettre un moteur pour l’entraînement de la table de rotation et les autres
sur les pompes.
Sur une console située devant le foreur sont rassemblés les appareils de
lecture des différents paramètres mesurés.
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souplesse continuera à tourner en surface avec un couple fortement
croissant jusqu’à sa rupture. Sur les tables entraînées par chaîne, on
mesure la tension du brin inférieur et cette mesure est transmise est
transmise hydrauliquement à un cadran donnant le couple.
Les tiges (Drill Pipe) sont des tubes en acier au carbone étirés sans
soudure. Chacune de leurs extrémités porte un renflement inférieur
ou extérieur (IU ou EU) destiné à recevoir les raccords. Ces tiges ont
généralement une longueur d’environ 9m. Il existe un certain nombre
de types de tiges normalisés par l’API. Ces normes prévoient plusieurs
nuances d’acier (charge de rupture différente), 8 diamètres extérieurs
(de 2”3/8 à 6”5/8) et pour chaque diamètre plusieurs épaisseurs de
paroi. Les tiges les plus couramment utilisées sont les tiges 2”7/8,
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3”½, 4”½ et 5”. La connexion entre les tiges se fait par un tool joint
qui est constitué par un demi tool joint femelle et un demi tool joint
mâle. Sur une tige est fixé, soit par un filetage fin bloqué à chaud, soit
par une soudure, à une extrémité un demi tool joint mâle et à l’autre
un demi tool joint femelle. Les tools joints sont en acier spécial plus
résistant à l’usure que l’acier au carbone des tiges et présentent un
filetage à forte conicité et à gros filets
.
II.6.2 Les masses tiges (Drill Collars)
Alors que le diamètre des masses tiges API est au maximum égale à 8”,
dans certaines régions où la tendance à la déviation est importante, on utilise
maintenant des DC surdimensionnées, c'est-à-dire, qu’on accepte
délibérément le risque, en cas de rupture de la garniture au sommet du train
de masses tiges, de limiter les possibilités de repêchage et de devoir
éventuellement dévier le trou pour passer à côté, afin de pouvoir mettre le
poids sur l’outil et avancer plus vite.
Les tiges de forage ne résistant pas à la mise en compression, on doit utiliser
une quantité de masses tiges dont le poids dans la boue représente au moins
30% de plus que le poids que l’on désire mettre sur l’outil.
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verticale. La garniture est soumise à une série d’effort : la pesanteur, les
frottements latéraux, la pression de la boue, l’effort de compression appliqué à
la base, la torsion due au couple sur l’outil, les vibrations libres (phénomène
transitoire), les vibrations entretenues. On montre qu’il existe un point neutre
dans une garniture suspendue au crochet, et plongée dans la boue.
Lorsque la colonne des tiges munies d’un trépan est introduite dans le trou de
forage, il se produit au fond du puits un allongement dû au poids total de
l’arbre mécanique ainsi constitué. Cet allongement dit du train de sonde est dû
à la pression latérale et à l’effort d’attraction, et a pour formule :
L2
20
où :
allongemen t
densitéd ' acier
L longueurdelagarnitur e
E Moduled ' élasticité 21106
Si cette même conduite est plongée dans un liquide de densité d (en kg/dm3),
elle subit de la part de ce liquide :
où :
allongemen t
densitéd ' acier 39
L longueurdelagarnitur e
E Moduled ' élasticité 21106
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a) Une pression latérale minimale à sa partie supérieure et maximale à sa
partie inférieure, qui tend à augmenter l’allongement de la valeur
normale. L’allongement devient alors :
0,6dL2
1
20 E
t 1 2
L2 0,6 L2 2dL2
20 E 20 E 20 E
L 1,4d
2
20 E
II.6.3 Le trépan
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Pour qu’un outil puisse désagréger une roche, il faut d’abord qu’il
pénètre à l’intérieur de cette roche. Suivant la dureté des formations à
pénétrer, l’action du trépan est différente. On réalise donc un double effort :
un effort de pénétration et un effort de coupe horizontale. L’effort de
pénétration est fourni par le poids appliqué sur l’outil et l’effort de coupe par le
couple.
Dans les formations tendres, le trépan pénètre dans la formation, puis arrache
des morceaux importants comme le fait une gouge. Dans les formations dures,
le trépan taille par éclats comme un burin. Dans les formations extrêmement
dures, l’enlèvement de matière se fait par écrasement et broyage.
1) Trépan à lames
Autrefois, le trépan à lames était fabriqué d’un seul bloc, lorsque les lames
étaient usées, on les rechargeait au moyen des métaux d’apport (carbure de
tungstène - W2C). Actuellement la plupart des trépans à lames comprennent
des lames amovibles, soudées sur le corps du trépan. Lorsque les lames sont
usées, elles sont découpées au chalumeau et remplacées par des lames neuves.
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Le trépan à 4 et 6 lames ; ces lames sont disposées en étage. L’étage inférieur
sert pour le forage d’un avant trou et l’étage supérieur sert à l’élargissement du
trou. Le trépan à lame est donc utilisé pour forer les formations tendres.
2) Trépan à molettes
Le trépan à molettes a été introduit dès 1909 par Howard Hugues. Le type le
plus répandu actuellement est le tricône qui, comme son nom l’indique, est
constitué de 3 cônes dont la surface extérieure est munie de dents et qui sont
montés par l’intermédiaire de roulements à billes sur des axes solidaires du
corps de l’outil. Il existe aussi des bicônes et des quatricônes.
A l’origine, ces outils n’étaient construits que pour les formations dures,
mais par la suite, des outils à molettes pour formations tendres ont été mis au
point.
Le mouvement relatif de chaque molette par rapport au fond du trou est un
roulement avec, en plus, pour les formations tendres, un glissement. Chacune
des dents des molettes exerce sur la roche, au moment où elle entre en contact
avec celle-ci une percussion dont l’amplitude varie avec le pas de la denture, le
poids sur l’outil et la vitesse de rotation.
Dans les formations dures, seule l’action de taille par éclat est efficace. La
pénétration du trépan requiert une énergie importante, de façon à ce que
chaque dent du trépan surmonte les forces de pression de la formation.
Lorsque ce niveau d’énergie minimum est dépassé, la partie adjacente à la dent
explose littéralement en éclats, mais par contre s’il n’est pas atteint, il en
résultera un grattage de la formation qui aura pour effet principal d’user les
dents du trépan sans avancement de l’outil. Les cônes d’un trépan pour
formation dure ne doivent donc pas glisser sur le fond et par conséquent, les
axes des trois cônes se rencontrent au centre du trépan. Ce genre d’outil est
muni de dents courtes et resserrées.
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écrasement et broyage de la formation. Il faut toute fois noter que leur prix est
de 7 fois supérieur à celui des trépans ordinaires.
4) Trépan à diamant
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dans laquelle est noyée une poussière de diamant. Un trépan à diamant gratte
la formation pour avancer.
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T8 pour une usure de 8/8
Note : Ne pas confondre dent usée et dent cassée. Les dents cassées ne sont
pas mesurées mais le rapport mentionnera BT (Broken Teeth)
Exemple : les dents d’outil neuf mesurent 18 mm. A la remontée de l’outil usé
on mesure une perte moyenne sur la hauteur des dents de 12 mm. Pour
exprimer cette usure en 1/8 on calculera :
Te/Tr Usure
6,5 B1
3 B2
1,66 B3
1,0 B4
0,6 B5
0,33 B6
0,15 B7
0 B8
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Exemple : Un outil est remonté après 12 h de forage (Tr=12), l’examen des
roulements permet d’estimer que ceux-ci auraient pu encore tourner
pendant 4 h (Te=4).
Le rapport Te/Tr = 4/12 = 0,33 ; l’usure est estimé B6
Note : Lorsqu’une molette est bloquée ou que des galets ont été perdus
l’usure est B8.
Perte de diamètre :
S’il n’y a pas perte de diamètre, on utilise la lettre l .
S’il y a perte de diamètre, on utilise la lettre O suivie de la mesure de cette
perte en pouces. Pour mesurer cette perte le plus simple pour avoir une
mesure approchée est d’appuyer le calibre sur deux molettes, la perte sur
le diamètre sera la distance entre le calibre et la troisième molette.
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le forage d’exploration ;
le forage de délimitation ;
le forage de développement ;
le forage vertical ;
le forage directionnel.
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Au minimum 3 à 4 millions d’euros à terre et 20 à 60 millions d’euros
en mer, mais cela peut dépasser 100 millions d’euros pour des forages très
profonds ou dans des conditions difficiles. Il couvre les puits d’exploration ;
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a. Forage dévié
C’est un forage directionnel dont le puits peut prendre les profils
suivants : J, S, puits à double montée.
La forme en J est la plus simple et la plus commune des puits déviés. Ils
débutent par une phase verticale, suivie d’une phase de montée et se termine
par une phase rectiligne.
La forme en S est largement plus élaborée. Cas puits commençant
comme un puits en J mais se terminant par une chute en inclinaison, quelque
fois jusqu’à la vertical, le plus souvent pour de considérations de productions
(installation de la pompe).
Au contraire de puits en S, le puits à double montée se terminant par
une seconde montée en inclinaison et donc avec une inclinaison importance.
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b. Forage Horizontal
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