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C’est le tout premier qui est décidé après avoir fait les recherches de
reconnaissance générale, de vérité terrain et de la sismique qui définit la structure à
forer. Une fois que la sismique a défini le piège, le forage est implanté au top de la
structure de façon à. rencontrer toutes les couches, c’est-à-dire le niveau de roche-
réservoir visé dans sa partie imprégnée de gaz et d’huile.
Sommaire
III.2.1. Historique et principe du forage rotary
III.2.2. Train .de sonde
III.2.3. Appareillage de levage et de manœuvre
III.2.4. Appareillage de rotation
III.2.5. Appareillage de circulation•
III.2.6. Force motrice et transmission
III.2.7. Instruments de contrôle de forage
III.2.8. Circulation de la boue
III.2.9. Conduite du forage d’un puits.
III.2.10. Carottage V
III.2.11. Essais de formation en cours de forage
III.2.12. Tubage d’un pi4ts
III.2.13. Opération de cimentation dans le forage V
III.2.14. Forage dirigé, déviation dirigée.
III.2.15. Instrumentation
III.2.16. .Equipement de la gue.u1e du puits, contrôle en cas d’éruption
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Le procédé. Rotary fut expérimenté pour la 1ère fois dans les recherches
du pétrole en 1901 par l’Américain A.F.LUCAS dans le Texas;
Ces 2 actions lui sont transmises depuis la surface par les tiges qui sont
vissées au-dessus de lui. Au fur et à mesure que la roche est débitée en petits débris
(cuttings) ou déblais de forage, une circulation continue des boues descendant par
l’intérieur des tiges et remontant par l’espace annulaire compris entre les tiges et le
trou les évacue vers la surface.
Cette boue peut jouer .un rôle important dans le travail de l’attaque de la
roche par le trépan.
La table de rotation est. Elle-même entraînée par le moteur par l’intermédiaire d’un
ensemble de transmission par chaîne et roue dentée.
Une injection continue de boue dans le trou est assurée pendant toute la
durée du forage (à. l’aide d’une ou plusieurs pompés). Des pompes à boue aspirent la
boue dans le bassin à boue et la refoulent par l’intermédiaire de la colonne montante
ou flexible d’injection et de la tête d’injection à l’intérieur du train de sonde.
La boue descend ainsi jusqu’au fond du trou, sort par les évents du trépan
et remonte par l’espace annulaire compris entre les tiges et le trou foré.
Cette boue qui remonte du fond du trou est chargée de déblais de forage : “Cattings”.
Ainsi, dès son arrivée à la surface, elle passe sur un tamis vibrant qui la sépare des
déblais, de là elle retourne dans le bassin de la boue et le cycle est fait.
1ère catégorie Appareils léger < 1200 m de profondeur. C’est un appareil qui
est souvent portable sur camion.
2ème catégorie : Appareils moyens : 1200-2500 m (Samba Dekese)
3ème catégorie : Appareils lourds 2500—4000m (Cuvette Centrale)
4ème catégorie Appareils ultralourds > 4000 m.
Plus les appareils sont légers, plus les éléments qui les composent sont des
dimensions très réduites, ce qui facilite leur groupage en ensemble qui, pour les plus
légers, peuvent tenir sur un plateau de camion ou de semi-remorque. Néanmoins
quelle que soit leur taille, les éléments ne diffèrent pas sensiblement entre eux; on a
toujours le treuil, la table de rotation, les pompes à boue qui sont de même type qu’il
s’agisse d’un appareil lourd ou léger. Bien entendu ces éléments posent dans leur
construction ou leur utilisation des problèmes plus difficiles à résoudre sils
appartiennent à un appareil lourd.
C’est pourquoi nous nous attarderons à étudie le matériel qui équipe les appareils
lourds.
préliminaire
trépan; ”bits”
masse - tige; “driil—collars”‘
tiges de forage; ‘drill-pipers”
joints de tiges; “tool joints” .
tiges d’entraînement; “kelliers”
organes anuéxes du train de sonde.
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III.2.2.a) Préliminaire
Les éléments statistiques du train .de sonde montrent que ce train subit
donc de la part du fluide une poussée verticale dirigée de bas en haut, laquelle
poussée s’applique à l’extrémité de la tige dans le forage et est retranchée au poids
total du même train de sonde mesuré dans l’air.
Si cette même conduite est plongée dans un liquide de densité d, elle subit
de la part du liquide une pression latérale ‘minimale à sa partie supérieure et
maximale à sa partie inférieure qui tend à augmenter l’allongement total d’une
valeur égale à :
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Ainsi, l’on s’arrangera pour que. le point neutre soit le plus bas possible
afin’ d’éviter les déviations de l’outil (du forage).
a) But le trépan est l’outil qui fore les terrains. Son type, sa forme, sa résistance
doivent être le mieux possible adaptés aux terrains à traverser; chose souvent difficile
à réaliser dans un forage d’explorations.
b) Sortes : on distingue deux catégories de trépans :
* trépan à lames, utilisé dans les terrains, tendres;
* trépan à rouleaux pour les terrains durs, moyens et voire tendres où il y remplace le
trépan à lames.
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- Ce sont des tubes d’acier étirés sans soudure, filetés, mâle à chaque extrémité.
- Diamètre intérieur et extérieur sont fixés par les normes de « American Petroleum
Institut » (A. P. I.)
- Longueur pouvant varier dans les limites fixées également par ces normes.
Les tiges de’ forage’ sont rassemblés généralement une fois pour toute par
groupe de 2 ou 3 La profondeur du forage dans le but de diminuer le plus possible le
temps de remontée et de descente du trépan au fond du puits. .Un tel groupe de
tiges s’appelle une "longueur”.
La distance entre les extrémités d’une longueur correspond étroitement à celle entre
les planchés et la passerelle d’accrochage (27 m environs sur les appareils à grande
profondeur).
Dimensions : 4”l/2 les dimensionné restent les mêmes celles du trous sont
conditionnées par lé trépan.
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Types : 2 types :
- la tige carrée qui est la plus courante
- la tige hexagonale, qui est quelque fois préférée à la tige carrée pour le forage dé
terrain nécessitant des grandes vitesses de rotation, car elle offre un guidage plus
doux et donne lieu à des vibrations moins importantes.
- Stabilisateur (Stabilizers) : Les études récentes effectuées sur les tendances des
puits à l déviation et le contrôle constant de cette déviation ont mis en évidence le
rôle important qui peut être joué par l’intercalation dans le train de drill-collars de
stabilisateurs qui ne sont autres que des manchons le plus souvent en caoutchouc
destinés à diminuer l’espace compris entre les masses-tiges et les parois de puits.
tournent sur les parois de puis lorsque l’aléseur, intercalé dans le train de drill collars,
tourne autour de son axe.
- Table de rotation
- Tête d’injection (swivel) : appartient autant à l’outil d’injection de boue qu’à celui de
rotation. En effet elle joue un rôle double :
a) Sert de palier de roulement à l’ensemble du train de sonde pendant le forage;
b) Assure le passage de l’injection de boues venant d une conduite fixe (flexible
d’injection) dans une conduite animée d’un mouvement de rotation (train de
sondage).
Lés pompes aspirent la boue par l’intermédiaire des conduites (8" 11”).
Ces sont des bassins métalliques de 20-30 m3.
- La vapeur fut la 1ère force motrice utilisée sur le forage en raison de sa plus grande
souplesse; elle ne l’est plus guère de nos jours. Le rendement énergétique des
installations à vapeur est assez faible; le poids et l’encombrement de .chaudière
rendent le dégagement lent et coûteux.
- L’électricité peut être utilisée de 2 façons :
* par branchement sur le réseau existant;
* par confection du courant sur le chantier ou centrale.
Une pompe centrifuge à aube radiale, solidaire de l’arbre moteur, débite dans une
turbine à aube également radio solidaire, de l’arbre à entraîner. En régime normal,
l’arbre entraîné tourne à une vitesse légèrement plus faible que l’arbre moteur. La
différence de vitesse ou glissement étant de l’ordre de 3 % de celle de l’arbre moteur.
Ils sont d’un principe analogue aux accouplements hydrauliques mais ici,
un redresseur de la veine fluide est interposé contre la pompe et la turbine. Ce
redresseur fixe; repère une partie de l’énergie de la veine fluide, améliorant ainsi de
façon importante le rendement énergétique, même quand les vitesses de l’arbre
moteur et de l’arbre entraîné sont très différentes.
Les convertisseurs de couples ne sont donc que rarement utilisés sur des
appareils lourds.
Le but d’un forage est d’aller vite et économiquement. Pour atteindre ce but, il faut :
- diminuer le plus possible le temps mort en désignant sous ce terme tout
ce qui n’est pas du forage : arrêt et manœuvre;
- augmenter, le plus possible, soit la vitesse d’avancement du trépan, soit le temps du
travail du trépan au fond du puits. Ces 2 façons de faire ont des effets différents : la
1ère permettant de réaliser, un forage rapide; la. 2ème un forage .économique (étant
donné le prix très élevé du trépan).
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Quoiqu’il en soit, c’est bien l traction sur le crochet ou, ce qui revient au
même, la traction sur le brin mort .du câble que l’on mesure en continu. Certains
quadrants permettent les lectures directes du poids sur l’outil.
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- La vitesse de rotation, par exemple, mesurée par un tachymètre relié par chaîne au
pigmon d’entraînement de la table. Il est particulièrement intéressant de la
mesurer lorsque la table est commandée par l’intermédiaire d’un convertisseur de
couple et que sa vitesse de rotation est appelée à varier assez largement.
III.2.8. La circulation
L’eau entraine des particules solides qui se déposent sur la paroi du puits.
Ce dépôt devient de plus en plus imperméable au fur et à mesure qu’il s’épaissit, si
bien que le phénomène s’arrête rapidement. L’épaisseur du dépôt “Cake” et la
quantité d’eau filtrée ou “filtrat” sont liées l’une à l’autre: elle est fonction de la
perméabilité.
- Densité
Elle est Importante et doit être contrôlée sans arrêt sur la sonde au moyen d’une
balance spéciale. Une diminution rapide de la densité indique la venue d’un liquide
dans le puits. Le contrôle de la densité peut donc permettre de prévenir des
éruptions du puits.
Nous avons :
L: longueur de la conduite;
D: diamètre de la conduite;
P : pression différencielle exercée entre 2 extrémités, la vitesse moyenne de
déplacement V est proportionnelle à P. Si l’on considère les 2 expressions :
Avec : Viscosité.
Si par contre, nous prenons la boue de forage, on constate que :
- il ya déplacement du liquide à partir du moment où la pression atteint une certaine
valeur ==> Ecoulement laminaire.
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- Lorsque la vitesse de déplacement est suffisante et pas trop élevée, elle varie de
façon sensiblement linéaire par rapport à la pression; .et l’écoulement est pseudo—
laminaire.
Si nous portons sur un graphique les 2 expressions déjà considérées, on a une courbe
qui est représentative de la relation. (fig. )
On a enfin constaté qu’une boue n’avait pas un taux de cisaillement (ty) uniforme
mais que la valeur de celui-ci dépendait de l’état d’agitation de cette boue. On dit
pour cela que la boue est thixotrope. La thixotropie de la boue se calcule en
effectuant 2 mesures du ty, l’une après une sévère agitation de la boue (gel = 0) et
l’autre après 10 minutes de repos, on l’appelle gel 10 minute ; en faisant la différence
de ces mesures, on a la thixotropie.
- Cake et filtrat
Nous avons vu que la quantité de filtrat et l’épaisseur du cake étaient liées l’une à
l’autre et qu’on cherchait à donner à ces caractéristiques les valeurs les plus faibles
possibles. La mesure de ces deux caractéristiques se fait simultanément avec le filtre -
presse; un échantillon de la boue à étudier est soumis pendant un temps déterminé
(7 min.30”, 15’ ou 30’) à une filtration à travers un papier filtre spécial sous 7 kg/cm2
de pression différentielle.
On obtient ainsi le cake (épaisseur) en mm.et le filtrat (vol) en cm3. On a constaté que
l’épaisseur du cake et le volume du filtrat étaient proportionnels à la racine carrée du
temps (tout au moins au début du phénomène).
- pH de la boue :
C’est une propriété physique de la boue souvent liée à sa stabilité et également à son
aptitude à disperser facilement les matériaux argileux dont elle se charge au cours du
forage.
Les boues sont généralement basiques; les pH pouvant varier suivants les cas de 8 à
12.
-. La teneur en sable dans la boue est mesurée aussi sur le chantier afin de voir si elle
n’est pas anormalement élevée et si les mesures particulières ne sont pas à prendre
en conséquence car le quantités élevées de grains de sables dans la boue entraînent
l’usure des pompes.
Les amidons se comportent mieux en milieu basique qu’acide. En général tous les
colloïdes sont plus stables en milieu basique. C’est la raison pour laquelle on est
appelé à travailler avec des: pH voisins de 12. La chaux grasse ordinaire et la soude
caustique servent pour cela.
- Alourdissant Barytine. Une boue naturelle à base d’H20 a, souvent les cas et les
traitements effectués, une densité comprise entre 1,10 et 1,30. Il se peut parfois que
cette densité ne soit plus suffisante lorsque des pressions anormalement élevées
sont rencontrées. Alors on est obligé d’alourdir la boue dans ce cas et c’est la
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barytine (BaSO4) qui serti cela sa densité varie entre 4,2 et 4,4 souvent son degré de
pureté. Son utilisation permet de porter la densité au delà de 2.
- Colmatant :
Ce sont tous les produits utilisés pour arrêter les pertes.de circulations lorsque celles-
ci sont dues à la présence de fissures de plus d’un cm et en plus de celui de caverne.
Quelques uns de ces produits sont : sciures et fibres de bois, morceaux de pellicules
cellulosiques, morceaux d’éponges,…
- Produits divers.
Citons ceux qui peuvent résoudre les problèmes de contamination (exemple :
traversée d’une couche d’anhydrite) :
BaCO3 destiné à traiter la boue contaminée par la traversée d’une’ couche
d’anhydrite;
Bicarbonate de sodium pour traiter la boue contaminée par le ciment. La
chaux libre du ciment donne avec le carbonate de soude, le carbonate de
calcium.
On appelle tubage d’un puits la descente dans ce puits d’un tube ayant un diamètre
légèrement inférieur au trou foré; ce tube est cimenté par la suite dans l’espace
annulaire.
- Programme de tubage
Il est certain que le programme idéal serait celui qui .prévoit un trou de diamètre
constant dans lequel on descenderait un tubage unique. Un tel forage à découvert
nécessiterait une excellente tenue du trou donc un excellent colmatage des parois du
trou pour la boue. On arrive de plus en plus de nos jours, grâce aux améliorations
constantes apportées au traitement de la boue, à forer des grands découverts; Open
hole (trou ouvert) qui permet de faire le test de production.
Les diverses colonnes descendues dans le puits sont, dans l’ordre chronologique : .
- Le tube-guide. : 10 m
- colonne de surface ou de fermeture des eaux à fermer les eaux de surface ; 50 m -
300 m.
- une ou plusieurs colonnes techniques jusqu’au fond du trou dans la mesure du
possible; La traversée des couches à pression anormales base ou des couches de sel
peut obliger à ne pas aller au fond et à mettre le casing.
La pression anormale élevée peut demander de poser non cusing pour éviter le
refoulement c’est-à-dire l’éruption du puits.
- la colonne de production (Oil string) n’est descendue que dans le forage
d’exploitation.
Forage d’exploration; on atteint le socle (roches métamorphiques ou magnatique) .La
notion de socle économique doit être définie dans le contrat d’exploration signé
entre le gouvernement et l’opérateur pétrolier.
- Programme de forage
Les prévisions géologiques concernant la structure à forer conditionnent le
programme du tubage et donc le programme de forage qui en découle pour arriver à
définir les Roches mères, réservoirs, couverture et la colonne stratigraphique, à partir
des cutings; la structure qui a été mise, en évidence par sismique et le point ou
endroit à forer.
Il faut donc prévoir les types et le nombre de trépans à approvisionner dans chaque
dimension; il faut également prévoir les diamètres des tubes à utiliser, le nombre et
les diamètres de masses—tiges.
III.2.10. Le carottage :
* Carottier hydraulique
Les petits tubes carottiers sont poussés dans la formation par, la circulation de la
boue.
* Carottier à balle
Comme pour le principe dé perforateur à balle, les tubes carottiers sont latéralement
tirés comme des petits obus par un instrument descendu au bout d’un câble à la
profondeur voulue.
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III.2.11.a) Le test
Ces essais servent à récupérer les liquides ou les fluides et à les identifier
dans les différents niveaux poreux, perméables rencontrés dans la zone d’intérêt.
Lorsqu’une formation révèle. la présence d’indices de pétrole en cours de forage ou
en cours de carottage (indices : traces d’huiles, de gaz dans les déblais ou dan la.
carotte), il est intéressant d’effectuer immédiatement des essais de production
même de courte durée afin de connaître de façon suffisante les possibilités
pétrolières de cette couche et d’en déduire le programme de complétion du puits
(équipement pour sa production).
Les tubes de sondage standardisés par A.P.I. sont ceux étirés sans soudure,
sans renflement filetés et manchonnés. Le diamètre nominal d’un tube est son
diamètre extérieur.
Les diamètres standardisés sont : 20”,16”, 13”3/8, 11”3/4,10”3/4,
9”5/8, 7”5/8, 7”, 6’’5/8, 6”,.5”1/2, 5”, 4”1/2.
Dans chaque dimension, il existe plusieurs épaisseurs permettant de faire face aux
différents problèmes de résistance à l’écrasement qui peuvent se poser.
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Les tubes sont faits de 5 grades d’aciers standardisés qui sont les grades F—.25, H—
40, J—55; N-80, P-110.
Après tubage d’une colonne, l’espace annulaire compris entre elle et la paroi du puits
est cimenté soit en totalité, soit en partie.
Les différents buts de la cimentation d’une colonne sont :
On conçoit que pour remplir des tels buts, le ciment utilisé doit réaliser des
conditions optimales de résistances mécaniques, de résistance chimique et
d’étanchéité, il doit également réaliser des conditions convenables de temps de prise;
il faut que celle-ci (prise) soit à la fois suffisamment retardée pour permettre
l’achèvement de l’opération dans les meilleures conditions et suffisamment rapides
pour permettre la reprise des opérations dans le délai Ire plus court.
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Le forage dirigé est tout d’abord nécessaire car il permet d’atteindre, dans
le sous-sol, un objectif qui se trouve à la verticale d’un emplacement inaccessible.
C’est le cas des objectifs se trouvant sois un terrain montagneux au relief tourmenté
sous une ville ou une zone résidentielle sous un point un bord de mer du fond déjà
profond, etc.
III.2.15. Instrumentation
Les diverses opérations, vues jusqu’ici par exemple sont prévues à l’avance dans le
programme de forage et donc préparées en conséquence.’
Les instrumentations, encore appelées opérations de repêchage ou
“fishing jobs”, constituent le côté inattendu du forage. Bien entendu, la meilleure
façon de résoudra les instrumentations c’est de les éviter le plus possible par un
entretien très poussé et une utilisation judicieuse de matériel composant le train de
sonde inspection fréquente ‘de tiges par MAGNAFLUX, graissage fréquent de filetage,
précaution dans la manutention du matériel, utilisation des paramètres du forage
compatibles avec la résistance du matériel...
L’opération du repêchage est assurée par des spécialistes qui sont connus
dans le monde entier et qui doivent connaître, le plus grand nombre possible
d’instruments de repêchage, leur mécanisme, leur possibilité, leur mode opératoire,
etc.
Une telle tête de tubage est fixée par un jet de bride à la colonne
précédemment tubé et comprend un jet de coins intérieurs sur lesquels vient reposer
la colonne que l’on vient de descendre. Cette colonne est remise légèrement en
tension afin qu’aussitôt posée sur les coins, elle soit à nouveau soumise à la seule
tension due au poids de la partie non cimentée. Après suspension, 1,a colonne est en
général coupée au rat de coins.
Obturateur de sécurité
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La localisation des venues d’eau se fait couramment par des essais sélectifs
au testeur ou par étude de diagraphie électrique. Il existe cependant toute une série
d’instruments spéciaux permettant de résoudre les cas difficiles.
- Nature des venues d’eau : L’eau peut venir :
* d’au-dessus de la couche pétrolière;
* d’au-dessous de la couche pétrolière;
* des couches intercalées dans la formation;
* de la couche productive elle-même (qui peut avoir une saturation de. 10—50 %
d’eau et 5.0-90 % d’huile) c’est-à-dire l’eau du gisement.
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- Méthodes d’exclusion
* Pour les venues d’eau au-dessus de la couche productive; c’est la cimentation qui
résoud le problème;
* Pour les venues d’eau au-dessous de la couche productive, il faut, au moment de la
cimentation, utiliser des bouchons solides pour éviter la remontée d’eau dans le
gisement.
* Pour les venues d’eau des couches intercalées cette eau peut être éliminée par
cimentation, sous pression ou en tubant la couche et en perforant la colonne au bon
endroit.
* Lorsque l’eau accompagne l’huile dans la même formation, on peut réduire la
venue d’eau par cimentation d’un bouchon au-dessous du niveau huile-eau ou par de
traitement spéciaux. Un des traitements le plus efficace est la « diesel. Oil cement”
qui consiste à une cimentation sous pression effectuée avec un mélange de ciment et
de gas—oil.
Le ciment ne fait alors prise que là où vient l’eau et arrête ainsi la venue.
Ne sont pas non plus comprises dans les frais de marche de l’appareil, les
dépens et concernant certains consommables d’un prix relativement élevé et dont
l’utilisation ne dépend pas seulement du temps mais aussi d’autres facteurs
concernant le puits lui-même (Nature et dureté de terrain traversé, tenue du puits,
....).
Nous n’avons pas figuré dans ce tableau, les frais de transport, cat ils sont
extrêmement, variables suivant que le chantier se trouve à proximité ou non d’une
base du matériel.
- Outils de fond
Plus le terrain est dur, plus les dépenses sont élevées, c’est la raison pour laquelle on
ne fait pas rentrer cette dépense dans les frais de marche de. l’outil car le prix du
trépan est trop élevé et variable.
- Produits à boue.
Dépenses en tubes
- Ciment
Les dépendes en ciment ont des liens avec les dépenses en tube. Les ciments
spéciaux retardés coûtent plus cher que les 10 U.$.du sac ordinaire celui spécial coûte
12 à 20 U.$ par sac.
Il peut y avoir plusieurs prix en régie tenant compte du fait que l’appareil
est en membre ou est à l’arrêt et dans ce dernier cas, selon que l’arrêt est dû au
maître de l’œuvre ou à l’entrepreneur.
P = r.t
P ! Prix facturé
R : prix de base du contrat à l’heure ou à la journée
T : le temps (nombre d’heures ou de journées de travail)
P=p.m
P : Prix facturé
P : prix du mètre foré
M : nombre de mètres forés
C’est une formule mixte entre la régie et le mètre foré. Elle peut se mettre
sous deux formes différentes qui du reste reviennent exactement au même.
Dans les forages de développement d’un champ utiliser la formule de mètre foré.