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LES BASSINS SEDIMENTAIRES DE LA RDC

I. BASSINS COTIERS
I.1. Localisation géographique de la zone d'étude

La zone des Rendus est une partie intégrante du bassin côtier congolais. Ce dernier,
situé dans le basin inférieur du Congo, est un sous-ensemble des bassins salifères de l'Ouest
de l'Afrique (Des.1.).

Des. 1.

Les Rendus sont localisés à terre sur la côte entre la concession actuelle de
Finarep à l'Ouest, et les affleurements du socle métamorphique à l'Est.

Du coté Sud et Nord, la zone est limitée par la frontière de la République Démocratique du
Congo avec les pays voisins. Ils sont bornés au Sud par le fleuve Congo et ont une superficie
d'environ 4.554 Km2.

I.2. Historique de l'exploration


Les travaux actifs d'exploration pétrolière dans le bassin côtier ont débuté vers les
années 1950 avec l'établissement des cartes topographiques et géophysiques et par des
réalisations des premières investigations géographiques notamment la gravimétrie,
l'aéromagnétique et la sismique expérimentale.

Un complément d'études gravimétriques et aéromagnétiques s'effectuera entre


1963 et 1966.

Des anomalies significatives furent relevées et serviront de base pour l'implantation de


trois forages LINDU 1, 2 et 3 et celui de KANGA-1.

LINDU-l- montrait pour la première fois la présence des hydrocarbures liquides dans ce
bassin. Les tests de production donnèrent 377 B.O.P.D. provenant de la formation de Chela
et du socle fracturé. Les trois autres puits ont montré des bons indices.

La campagne sismique de 1972 et 1973 permit la réalisation de cinq puits : quatre


entre 1972 et 1973, se sont MATAMBA – MAKANZI-1 ; FOKABOLA-1 ; ZADI-KONGO-1 et
PUELA-1 et un puits en 1978 suite au retraitement de 1977-1979 : MAKANGA-1.

Trois puits avaient comme objectifs la section pré-salifère de LUCULA (Zadi Kongo-1,
Puela-1 et Forabola-1). Quatre autres puits furent forés avec comme objectif le post-salifère
uniquement. Il s'agit de KAMBA-1, LUIBI-1, KIMPENZA-1 et de TSHIKAY-1.

En octobre 1974, le consortium PETROFINA avec ses partenaires SHELL, MOBIL et


AMACO rendirent en vertu de loi 50% de son bloc. Enfin, dès octobre 1984, toute la zone, en
dehors de celle associée à la production de 426 Km 2 de superficie, furent rétrocédée à l'Etat
Congolais.
I.3. Données géophysiques

Le territoire de la République Démocratique du Congo est couvert par


un réseau des recherches sismiques assez irrégulier. Le tableau ci-dessous présente
les travaux géophysiques effectués sur les Rendus.

Tab.1 Travaux géophysiques effectués sur les Rendus

Volume de
Années Compagnies travaux Tras Type des travaux Puits d’exploration
Km

1959-60
Petrofina Gravimétrie Lindu 1, Lindu 2, Lindu 3,

1970 864 6-12x


Petrofina SC- et

1971 Petrofina 805 12x S,C.- Matamba


CGG M_
1972 Petrofina 833 24x S.C- i K- Kinkasi
CGG
1973 Petrofina environ 12-24x L- Zadi K, Puela, Forabola,

1977-79 Petrofina Reprocessing Makanga


Digicon
1982 Petrofina 418 24x Z-
Luibi, Kamba, Tshikay,

1991 Conoco 200 Reprocessing


du1972 et 1982

I.3.1. Processing

Le retraitement original des données a été fait par CGG et Digicon. Celui de
CGG s'est effectué sans la déconvolution et la migration tandis que celui de Digicon avec
déconvolution prédicative. Sur les documents retraités Digicon a effectué la migration
temporaire. Le reprocessing de certaines lignes par Conoco indique des différences
significatives par rapport aux originaux CGG et Digicon, dans les valeurs des corrections
statiques appliquées causant les différences de la position des horizons même de 50-70 m
et manque de corrélation des horizons sur les croisements des lignes. C'est pourquoi les
interprétations temporaires et les cartes des horizons peuvent porter une erreur
considérable.

Les vitesses RMS de la nappe de sel changent dans la rangée de 2000-2200 m/s.

I.3.2. Sismogrammes synthétiques

Il est possible de les obtenir pour tous les puits à l'exception de Lindu-1 (manque
de DT). Pour le calcul de l'impédance on a utilisé RHOB (à l'exception de Lindu-2 et
Kanga-1 –manque de RHOB).

Pour un nombre réduit de puits on dispose des sismogrammes tenant compte de mésurages
de la vitesse, effectués dans les puits (checkshot survey). Ce sont les puits Lindu-2, -3, Luibi-
1, Kimpenza-1, Zadi K-1. Les sismogrammes contiennent des ensembles des convolutions
des ondes élémentaires à longueur de 20-48 m (57-23Hz), tenant compte des réflexions
multiples des horizons.

I.3.3. Horizons de réflexion

L'enregistrement des horizons en-dessous du mur de sel est faible. Ceci est
causé par la méthode de l'amorçage de l'onde (dynamite – petites charges), par le
revêtement (la plupart de 6 tracés ou 12 tracés sur CDP) et par étouffement du signal en
dessous des couches de sel. Il est possible d'effectuer une interprétation géologique des
horizons suivants:

Plafond de Miocène – grès adjacent au plafond de miocène

Irrégularité Éocène / Miocène

Mur d'Éocène – série des roches calcaires

Iabe (Crétacé) – horizon LW

Plafond Vermelha

Plafond Mavuma -

Loeme – anhydrites de plafond de sel

Plafond de sel/ Plafond Chela –

Plafond de Bucomazi –

I.4. Géologie régionale

I.4.1. Description générale

Le territoire du pays dans sa grande majorité est occupé par la Cuvette


Congolaise, sa partie la plus basse est située à la hauteur de 300-350m au dessus du
niveau de la mer. La cuvette est entourée de chaque côté par les terrains des haut-plateaux
et des montagnes.

La Cuvette du Congo correspond à un grand apaisement du bouclier précambrien cristallin


favorisant une sédimentation continentale du paléozoïque, mésozoïque et cénozoïque.
Le bassin s'est formé pendant l'ère paléozoïque [Fig. 1 ] [Des. 21.]
La Cuvette Congolaise est entourée des massifs précambriens soulevés. Au Sud, sur le socle
cristallin, on trouve des couvertures en forme de plateaux composés des roches
sédimentaires. Dans l'ère tertiaire sur le segment le long de la présente frontière
de la République Démocratique du Congo il y eut une rupture du bloc précambrien et un
profond rift continental s'est créé (Fossé d'Afrique Centrale).

Dans la Cuvette Congolaise un de plus grands systèmes fluviaux du monde s'est


développé. Du point de vue de la quantité de l'eau portée par le fleuve du Congo est le
second fleuve du monde après l'Amazone (le bassin versant du Congo occupe 9/10 de la
surface du pays). A la faveur de l'ouverture de l'océan Atlantique Sud, au crétacé, s'est
formée la série des bassins du Golfe de Guinée allant du Nigéria en Angola. C'est dans cet
ensemble que nous trouvons le Bassin Côtier Congolais.

I.4.2. Lithostratigraphie

L'histoire de la géologie du bassin de la côte Est de l'Afrique peut être divisée en deux
phases principales [Tab.2 et 3]:

- phase synt-ifi qui est caractérisée par une tectonique de tension construisant un système
des fossés et des demi-fossés en tant que résultat du stretching (élargissement) de la
lithosphère, les dépôts sédimentaires de cette période sont du type continental et sont
construites par des unités clastiques, argillites et arénacées;

- phase postrifi commençant dans le Crétacé - (Aptien) et correspondant à la


période marginale passive; elle est représentée par les dépôts marins clastiques et
carbonatés avec un effet substantiel d'évaporite à la base de la séquence.

La couverture sédimentaire post-évaporite a été déformée par les dômes salins


commençant dans le Crétacé - (Aptien) et continuant jusqu'à l'ère Tertiaire.

Le terrain qui constitue le sujet du présent rapport appartient à la partie Sud du


Bassin du Congo Inférieur dans la partie Ouest du continent africain. Sa surface
comprend dans son extension en RDC de 6000 km2 (2100 km2).

Dans le Bassin Côtier Congolais, 4 unités structurelles principales se dessinent [Fig. 2]


c'est-à-dire:

1. LEMBA GRABEN (Fossé Lemba) – qui commence au Nord et se prolonge


de la frontière Est du territoire

2. MANDJENO RIDGE (Crête Mandjeno) – dans la partie centrale du territoire

3. SINTU GRABEN (Fossé Sintu) – partie Sud du territoire

4. BANANA HIGH (Élévation Banana) dans la partie Sud - Ouest du territoire


Tab.2 Lithostratigraphie

Etendue de
puissance dans
Stratigraphie Formation Lithologie
les puits min.-
max
QUATERNAIRE

Sables, graviers avec des intercalations


PLÉISTOCÈNE CIRQUES d'argile et d'argillites plastiques, présence 33-114
des granules d'asphalte sec

Lacune
PLIOCÈNE
stratigraphique

Sables et grès argilo-carbonaté, argile 0-341


MIOCÈNE MALEMBO
plastique mou
TERTIAIRE

OLIGOCÈNE Lacune
stratigraphique
ÉOCÈNE

0-196
IA13E Sables et grès argilo-carbonaté, marnes et
PALEOCÈNE
TERTIAIRE structures de phoshate

MAESTRICHTIEN IABE CRETACÉ Sables, argiles sableuses, siliceuses et 174,5-400,5


CRETACE

marneuses; grès argilo-carbonaté-,


CAMPANIEN marnes ; dolomies sableux; argiles; débris
de phosphate, pyrite
SANTONIEN
Etendue de
puissance dans
Stratigraphie Formation Lithologie
les puits min.-
max

L'ensemble d'argile, du sable fin et 0-45


CONIACIEN
LIAWENDA carbonate-dolomitique; l'ensemble a le
TURONIEN caractère lamelliforme, les pyrites et
anhydrites sont présents

CÉNOMANIEN KINKASI calcaires, dolomies microcristallins; 0-183


dolomies

calcareux et sableux; argile avec une


légère intercalation du calcaire-, sable
gros-, grès

grossier et à grains moyens ayant le


ciment calcaire et dolomitique
ALBIEN PINDA dolomies calcareux microcristallins et 0-53
c sableux

R ainsi que des argiles plastiques; grès


dolomitique
VERMELHA Sables fins avec intercalation d'argile;
É
sables et grès comprenant le mica et
kaolin, argilo-carbonaté et dolomitiques
T
avec une intercalation d'anhydrite
A
APTIEN MAVUMA Calcaires et dolomies massif dans la partie
du plafond; argile stratifié dolomitique,
c
anhydrite
É
dans la partie du mur, minces couches du
grès, argillite noir
LOEME niveau Formation anhydrite; anhydrite massif 2-38,5
avec des intercalations d'argile et de
anhydrite sables vasards, bitumineaux, inclusions
d'argile-dolomitique contenant du mica et

sédimentations sableuses très noires dans


la partie du mur posés en forme de lentille

(isolement par le sel, une accumulate


LOEME niveau d'hydrocarbures est; sel
Formation salifère possible)
(halite) avec 288-590
intercalation de sel de potassium
salifère (carnallite) et rares couches d'argillites

CHELA SUPERIEUR anhydrites; dolomies anhydritiques ou 3-19.5


calcaires dolomitiques schistes argilo-micé
(marneuse) niveau
(argillites) faiblement représentées;
dolomitique sporadiquement sables fins et grès
C imprégnés

R CHELA INFERIEUR Sables et grès pétrolifère à grain moyen et 0-17.5


grossier avec bandes d'argile et une
É (détritique) niveau de grande quantité de mica, des rares traces
d'asphalte
T grès
Etendue de
puissance dans
Stratigraphie Formation Lithologie
les puits min.-
max

A BARRÉMIEN BUCOMAZI argillites, sables et grès avec le mica, 0-53


accompagnés sporadiquement par les
C SUPERIEUR
argillites
É

VOLCANITES Complexe volcanique, rochess 0-81


pyroclastiques à très grande radioactivité
de type tuf avec éléments vitreux, la
partie supérieure du complexe est formée
à partir des brèches volcaniques fortement
colorées et minéralisées (pyrite,
halcopyrite), affirmant la conforniabilité de
la couche plutôt avec les débordements
sur la surface qu'avec les intrusions du
type filon - couche ou dykes

BUCOMAZI Argiles, sable fin fortement 0-219.5

MOYEN argileux
BARRÉMIEN / BUCONIAZI Argilites avec interférence dessables et 0-507
NEOCOMIEN INFERIEUR grés

0-515
LUCULA formation en Sable ayant de très bons paramètres de
bassin, avec les couches d'argillite, dans la
grès; supérieure – partie plafond – des sables à grain moyen
très et grossier purs passant vers le mur en
sables plus argileux, peu de grès,
pure, inférieure – conglomérats, localement apparaît
NEOCOMIEN

l'intrusion d'andesite (type de filon –


argileuse couche ou dykes)

ZENZE Formation d'arkose, en général très 0-515


argileuse; sables purs, conglomérats

SOCLE CRISTALLIN Dans le plafond une fine zone des


PRECAMBRIEN

PRECAMBRIEN

changements arénitiques est présente;


gneiss

et granites avec fissures, mica schistes.

LE SOCLE CRISTALLIN est fait des quartzites, gneiss et schistes micacés. Ce


complexe métamorphique avec des fortes failles en s'avançant vers le haut crée un éluvium
"in situ" des conglomères et grès d'une épaisseur de quelques mètres (l'éluvium porte le
nom SOCLE). Les sédimentations des formations ZENZE et LUCULA, qui sont plus haut, du
point de vue lithologique sont crées par des brèches, grès et sables avec des intercalations
de schistes.

La formation LUCULA est recouverte par la formation BUCOMAZI, divisée du point de


vue lithologique en des parties: BUCOMAZI INFERIEUR, BUCOMAZI MOYEN et
BUCOMAZI SUPERIEUR. La première partie est représentée par des sables faiblement triés
entre lesquelles se trouvent les couches des argillites foncées. La partie moyenne est riche
en matière organique, elle est composée des argilites lamelliformes avec quelques niveaux
des sables. La partie la plus jeune est un intervalle clastique fait des grès peu consolidés
avec des intercalations d'argile gras.

Les formations LUCULA et BUCOMAZI sont explorées localement (dans les puits
Makanga1, Zadi-Kongo-1, Forabola-1) par les intrusions de basalte et de dolérite. De même
de manière locale (puits Puela-1), des volcanites trachytes ou trachyto-andésitiques
recouvrent la partie la plus vieille de la formation BUCOMAZI.

Le dépôt clastique, post-rift commence par la formation CHELA, divisée en parties


suivantes: CHELA INFERIEUR – grès et sables; CHELA SUPERIEUR – argilites avec
intercalations des dolomies et anhydrites (l'anhydrite correspond au cycle
transgressif lagunaire de l'Aptien).

La formation de l'Aptien située plus haut (LOEME) est faite de hallite cristalline avec
intercalations d'anhydrytes, d'argile et du carnalite – le salifère LOEME (Loeme salin)
contient également dans sa partie haute des fines grises couches d'anhydrites avec les
niveaux des argillites - Anhydritic LOEME (Loeme anhydritique).

MAVUMA est une autre formation de l'Aptien (Aptien tardif) faite des dolomies et
d'anhydrites qui passent vers le haut en calcaires marneux.

Un autre faciès typique pour les bassins de l'Afrique de l'Ouest est un complexe,
situé plus haut, clastique et clastico-carbonate de l'étage Albien-Cénomanien. La formation
clastique VERMELHA, du type continental se compose des sables et des grès avec des
conglomérats et argillites ainsi qu'en sa partie supérieure des niveaux dolomitiques et
calcaires.

Le complexe Albien-Cénomanien (PINDA, KINKASI) est recouvert par la formation IABE, qui
du point de vue chronologique se divise en IABE CRÉTACÉ (Iabe Crétacé) et IABE
TERTIAIRE (Iabe Tertiaire).

La base de cette formation est constituée par les couches du milieu marin –
calcaires dolomitiques et sableux-argillitique. Le sommet du dépôt est représenté par les
marnes, sables et argillites.

La lacune qui se marque, implique l'absence de l'Éocène supérieur et une partie


considérable de l'Oligocène, sépare la formation IABE de la formation MALEMBO de l'époque
miocène, située plus haut. La formation MALEMBO se compose des intercalations des sables
et argiles vaseux.

Le dépôt alluvial du Quaternaire – la formation CIRQUES recouvre la séquence sédimentaire


du bassin.

1. Roches mères – formations Bucomazi

Le dépôt des sédiments de cette formation a eu lieu dans le bassin de mer profonde dans les
conditions sans oxygène qui favorisent le dépôt de formations à haut potentiel primaire.
Ce fait est prouvé par les données géochimiques des puits Makanga-1 et Forabola-1.

2. Les roches réservoirs et les roches couvertures

Socle cristallin fissuré et oxydé

Les systèmes des fissures qui commencent dans le socle cristallin traversent les grès et
conglomères de la formation Zenze-Lucula et s'avancent jusqu'aux roches de couverture
de la formation Bucomazi inférieur.

Formation Zenze-Lucula

Une formation qui comprend les roches à bonnes propriétés.

La puissance effective des intervalles de bassin se situe entre 100 et 200m, c'est-à-
dire correspond en moyenne à. 30% de la puissance totale avec une porosité de 20%
environ. Les roches de couverture sont représentées par les schistes argileux de la formation
Bucomazi ou les évaporites de l'Aptien.

Formation Bucomazi

Elle contient les couches d'arénite dont la puissance effective se situe entre 400-1000 m c'est
à-dire elle correspond à 30% de la puissance générale de la formation.

Elle est représentée en particulier dans le secteur est du terrain considéré en tant
qu'intervalle clastique possédant les meilleurs propriétés pêtrophysiques. Les porosités
estimées sont contenues entre 18 et 30% et la perméabilité de laboratoire des échantillons
de forage s'élève à 60-400 md.

Les niveaux des schistes argileux ou évaporites de la formation Loème constituent la


couverture pour les roches réservoirs.
Formation Chela

Seulement la partie inférieure arénitique de cette unité qui est conservée et continuée dans
la partie Est du terrain considéré. Elle représente des bonnes propriétés. Sa puissance
effective s'élève à environ 10m. Les valeurs de la rangée de la porosité sont de 19-25%. Les
valeurs de perméabilité sont bonnes (au-dessus de 50md).

Les schistes argileux et évaporites d'Aptien constituent la couverture pour la partie


supérieure de cette formation.
Tab.3 Plafond et puissance (m) de formations provenant des données de puits (à partir de la hauteur de la table de rotation)

Puits KANGA-1 LINDU-1 LINDU.2 LINDU-3 LUIBI-1 TSHTKAY-1 MATAMA- KAMBA-1 KIMPENZA- ZADI- FORABOLA- PUELA-1 MAKANCIA-

FORMATION MAKANZI-1 1 KONGO-1 1 1

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 il 12 13

PUISSANCE 77 114 99 99 90 98 79 84,5 78,5 74 78 80 33

PUISSANCE 341 275 267 285 142 252,5 243 229 87,5

PUISSANCE 196 153,5 149 183 104 130 131 142,5 154 58,5

PUISSANCE 371 400,5 379 384 443 363,5 381 527 429,5 295 285 299,5 174,5

PUISSANCE 401 369 364 341 233 245,5 323,5 189 218 259.5 164 173,5 178.5

PUISSANCE 35 52 51 58 55,5 30,5 41,5 39 37,5 29,5 39 37 35

ANHYDRITIQUE PUISSANCE 16,5 30 33 28 38,5 32 37 34 32,5 14,5 2 16 12

SALIN PUISSANCE 590 476,5 570 479 >27 >6 636 >7 >6.5 288 378,5 452 392
CHELA PLAFOND 2033,5 1876,5 1918 1877 1024 1063 830
SUPERIEUR PUISSANCE 19.5 8.1 3.5 1863 11 5 951,5 3 20

INFÉRIEUR PUISSANCE 3.4 13.5 7.5 9.5 42

SUPERIEUR PUISSANCE 53 32,5 >251,6

PUISSANCE 38 81

MOY. ET INIFER. PUISSANCE 177,5 427,5 726,5

PUISSANCE 114,5 515 376,5 361,5

PUISSANCE 34 105 57,5 87

CRISTALLIN PUISSANCE

DES PUITS
Obj100

Des.2

I.4.3. Tectonique
La structure de la côte de la République Démocratique du Congo est similaire à la
structure des bassins du rift de la côte de l'Afrique de l'Ouest. Le fossé de Lemba qui
constitue la face du Craton du Congo sujet à l'érosion, est limité: au Nord par le bassin du
Gabon Sud (zone à failles Mayumbe), au Sud par le bassin d'Angola, et à l'Est par une
ceinture d'environ 300 km d'affleurement de socle cristallin du craton fait des granitoïdes et
plus loin vers l'Est le bassin Congo. En général le terrain du fossé de Lemba constitue une
face passive de la plateforme sujette à une forte activité riftique pendant la création de
l'Atlantique Sud. Le passage des zones riftiques est le plus probablement lié aux zones de
plissement: l'archéen (cratonisation 3.2-2.8 mld BP), Trans-Amazone (2.2-1.9 mld BP) et
Pan-Africain (zone de plissements West Congo 700-600 min BP), séparés par les zones
tectoniques (les failles et les zones de l'affaiblissement de la lithosphère) avec un passage
NNW-SSE et un pendage sur W.

Le Bassin de Congo est rempli par une séquence de 7 unités lithostratigraphiques:

1. Socle cristallin – granitoïdes d'archéen

2. Les carbonates et évaporites de l'Infra-Cambrien

3. Sédiments clastiques du Cambrien,

4. Les sédiments clastiques marins de l'Ordovicien et du Dévonien, séparés


par la discordance Pan-Africaine

- Les sédiments glaciaires du Carbonifère et du Permien

- La formation Karoo de trias et de Jurassique

- Les sédiments riftiques et post-riftiques du Crétacé et Tertiaire, marins et continentaux.

Le fossé de Lemba se caractérise par la séquence sédimentaire appropriée. Les


formations salines de l'aptien séparent les sédimentations continentales pré-riftiques
déposées sur un socle cristallin érodé et surmonté des formations post-riftiques d'origine
marine, déposées sur la face passive de la plateforme.

I. L'étape pré-riftique

Dans ce temps, les sédimentations fluviatiles et lacustres de la formation Lucula


se sont déposées, dont la puissance est la plus grande dans la partie Nord du fossé de
Lemba. A la fin de cette étape, l'activité tectonique liée au commencement du rift
est la cause d'une discordance angulaire considérable contre laquelle les structures de la
formation Bucomazi sont déposées.

Il. Le stade préliminaire riftique (rift I)


Une forte activité du riftique et le développement des blocs tectoniques isolés
sujets à la rotation, tombant vers l'Est, séparés par les fossés et demi-fossés profonds,
limités par des failles de déplacement, à peu près parallèles à la ligne de la côte, à une
grande vitesse de la subsidence. Les argilites et les lentilles de grès turbiditques de la
formation Bucomazi constituent les sédimentations de cette étape.

III. Le stade riftique principal (rift II)

Le second stade rift avait une vitesse de subsidence réduite (phase riftique tardive).
Les fossés riftiques furent graduellement remplis des sédimentations continentales de
la formation Bucomazi. Cette unité est située, très souvent d'une manière
concordante sur les sédimentations de la formation Lucula. La transgression de la mer a
favorisé la sédimentation des grès et argilites dolomitiques de la formation Chela. Ils se
reposent en concordance sur la formation Bucomazi. Ce stade se termine par une grosse
séquence des formations salines (Aptien) formées dans un vaste bassin à contact limité
avec la mer ouverte – formation saline Loeme.

IV. Stade post-riftique

Avec l'Albien, l'étape du postrift a commencé et était marquée par une


sédimentation de la série carbonaté recouverte ensuite par des sédimentations clastiques
prograndantes, déposées sur la face passive de la plateforme. La subsidence avançante fut
certainement causée par le refroidissement de l'écorce océanique. Les sédimentations
clastiques du recouvrement causaient des phénomènes halocinétiques déjà à partir
'
du Crétacé tardif. Mais ces phénomènes ne sont pas aussi intensifs qu'au delta du
Congo (offshore), où la puissance du recouvrement Cénozoïque sont beaucoup plus
considérables. En présumant que les formations salines étaient déposées en tant que
l'horizon relativement continu dans un bassin marginal peu profond, la tectonique saline et
les failles dans le recouvrement du sel reflètent le plus probablement les déformations post-
riftiques liées aux zones tectoniques de la base pré-saline (zones riftiques).

Les failles principales dans le fossé de Lemba ont la structure NNW-SSE, N-S, avec le
déplacement vers l'Ouest et forment une rangée de demi-fossés tectoniques
parallèles plongeant vers l'Est. Dans la partie Nord dudit fossé, les failles principales ont la
direction NW-SE et les compartiments Est Ouest. Le fossé est traversé aussi par un
nombre de failles (les failles Wek, Muba, Zadi Kongo) orthogonales (perpendiculaires) par
rapport aux failles principales divisant le fossé de Lemba en plusieurs structures plus
petites, séparées par des zones transitoires (zone d'accommodation), p.ex, le fossé
Malongo-Tsikoko, Horst Ndunda.

I.5. Evaluation du potentiel pétrolier


L'analyse des processus de génération des hydrocarbures de la partie Sud du Bassin
du Bas Congo (Concession D.R.C.) a été effectuée sur base des données géologiques et
géochimiques. L'élément de départ du modèle fut la reconstruction sédimentaire et l'histoire
tectonique de la section faite à travers le fossé Lemba (puits : Makanga 1, Puela 1, Forabola
1, Zadi Kongo 1) et le fossé Sintu (puits: Matamba Makanzi 1) à l'aide du graphique de
l'ensevelissement des sédiments par rapport au temps géologique (N.V. Lopatin, 1971). Pour
évaluer le potentiel de génération, il a été sélectionné deux formations Lucula à teneur
moyenne en TOC = 0,9% ainsi que Bucomazi, où la teneur moyenne en TOC oscille dans la
rangée de 2-4%.

Tab 4 : Teneur en TOC dans les puits analysés – La formation Lucula i Bucomazi.

Formation Makanga 1 Puela 1 Forabola 1 Zadi Kongo 1 Matamba Makanzi 1

LUCULA 0.05-0.13 0.16-2.17 0.08-0.86 0.10-2.76


BUCOMAZI 4.25-11.01 1.10-12.20 2.20-4.36 1.16-7.57

En utilisant les courbes d'enfoncement, il a été défini des indices de température et de temps
(TTI) et les phases hydrocarbures (Ammosow et al., 1980; Barker, 1989), ensuite on a
calculé les facteurs de génération moyens HC [Tab. 8.

Les roches mères de la formation Lucula sont entrées en phase de la génération préliminaire
dans deux puits: Puela 1 i Zadi Kongo 1 et en la phase de la génération de pétrole dans le
puits Forabola 1 (région du fossé Lemba). Le commencement de la fenêtre de pétrole
correspond là au Crétacé Supérieur - la formation Kinkasi avec TTI > 6. Le processus de
transformation a lieu jusqu'à présent, et le facteur TTI = 57 - la formation Cirques
(Pléistocène). Dans d'autres puits, seulement la phase préliminaire du processus a
commencé, recouvrant le Néogène et le Pléistocène - TTI=6. Il a été estimé que, de la
formation Lucula sur le terrain du fossé Lemba, il a pu être généré de 0,022 gHC/gTOC à
0,094 gHC/gTOC d' hydrocarbures.

Pour les sédiments mères de la formation Bucomazi (région du Fossé Lemba), il a été
défini le commencement de la fenêtre de pétrole uniquement au puits Forabola 1 (Néogène
-Pléistocène pour TTI > 6) et le possible facteur de génération s'élève à 0,025 gHC/gTOC.

L'analyse des données du puits Matamba Makanzi 1 qui se trouve sur le terrain du
fossé Sintu n'a pas démontré de croissance du facteur de transformation de la matière
organique, en confirmant par le même que le puits se trouve hors de la zone de génération
d'hydrocarbures. Sur base de l'analyse des cartes structurelles et tectoniques des formations
Lucula Inférieur, Lucula Supérieur et Bucomazi Inférieur, il a été établi cinq points (en
partant du Nord, points: V, IV, III i II – pour le terrain du fossé Lemba ainsi que pour la
partie Ouest – Sud de la Concession RDC point I - fossé Sintu), pour lesquels il a été
effectué l'analyse de la génération HC.

Les roches mères de la formation Lucula sont arrivées à la phase de la génération


du gaz sec au point IV localisé vers l'Est en partant du puits Puela 1. Le début de la
génération du pétrole a. eu lieu au Crétacé Inférieur – la formation Bucomazi Inférieur avec
TTI = 80, et la fin correspond à la formation Bucomazi Supérieur avec TTI = 104.
D'autre part, la fenêtre gazeuse se trouve entre la formation Bucomazi Supérieur et
le Crétacé Supérieur – la formation Liawenda avec TTI = 1312. Ensuite il y eut la
phase du méthane jusqu'au Pléistocène avec la valeur finale TTI = 7400. Quant à la
formation Bucomazi, dans le point IV le début de la phase de la fenêtre de pétrole a eu lieu
dans le Crétacé - Apt – formation Loeme avec TTI > 6, et la génération du pétrole se
termine au TTI = 90 (Paléogène – formation Iabe) et il s'y trouve un passage à la création
des phases gazeuses - TTI = 137 Eocène, qui, jusqu'à présent a abouti à la valeur TTI =
200. La possible génération d'hydrocarbures pour la formation Lucula s'élève à 0,271
gHC/gTOC, et, pour la formation Bucomazi, à environ 0,149 gHC/gTOC.

Il existe un complexe rocheux imperméable (écran) sur le terrain de la partie Sud du


Bassin de Congo Bas – les structures plissées salifères de la formation Loeme (Crétacé
Inférieur - Apt). La puissance des sédiments salins sur le terrain du point IV considéré oscille
dans la limite de 450 mètres. L'analyse de l'évolution de la fenêtre de pétrole et de gaz,
à partir de la roche mère de la formation Lucula sur ce terrain, démontra la
possibilité de génération et d'apparition, sur le terrain du fossé Lemba, de zones
infrasalines d'accumulation d'hydrocarbures.

L'analyse des processus pétrogénérateurs par méthode TTI démontra aussi la


génération d'hydrocarbures sur les points II et III (vers l'Est des forages Zadi Kongo 1 et
Forabola 1). La fenêtre de génération préliminaire du pétrole, dans le cas des sédiments
de la formation Bucomazi pour les deux endroits indiqués, a commencé en Paléocène – la
formation Iabe avec TTI > 6, et maintenant (la formation Cirques) s'élève à environ TTI =
12. La quantité d'hydrocarbures générés à été définie pour 0,044 gHC/gTOC. D'autre part,
pour les structures de la formation Lucula, la phase de la fenêtre de pétrole a eu son
début dans la formation Pinda (Alb – Crétacé Supérieur) avec la valeur TTI > 6, et pour la
formation Cirques l'indice a pris la valeur TTI= 25 - 104. Il a été estimé que, de la
formation Lucula sur le terrain du fossé Lemba, de 0,065 gHC/gTOC à 0,108 gHC/gTOC
d'hydrocarbures ont pu être générés.

L'interprétation des données géologiques et géochimiques du terrain du fossé Sintu,


qui est représenté par le puits Matamba Makanzi 1 et le point I indiquent une zone de
génération préliminaire de gaz thermogénique avec les débuts de la phase du condensate.
Les roches mères de la formation Lucula sur le terrain du fossé Lemba ont émis en moyenne
0,097 gHC/gTOC d'hydrocarbures, tandis que les structures de la formation Bucomazi ont
généré 0,064 gHC/gTOC.
Tab.5 Le schéma de la génération d’hydrocarbures dans les puits analysés – Formation
Lucula, Formation Bucomazi
I.6. Prospects potentiels

En se fondant sur l'analyse des horizons sismiques, il a été mis en évidence


plusieurs prospects potentiellement porteurs de gisement.

Lindu — brachyanticlinale limitée du côté de Nord par le plan de la faille. L'écran est
constitué des éléments de la formation saline. Dans la partie occidentale du
prospect on trouve les éléments collecteurs de la formation Chela reconnus par
trois forages (Lindu-1, Lindu-2, Lindu-3) qui se trouvent directement sur un
fondamment cristalin. De l'analyse des sections sismiques il résulte que dans la
partie Est du prospect il peut y avoir aussi des formations Bucomazi et Lucula
plus anciennes et pas sujettes à l'érosion.

Bayingu — un piège monoclinal stratigraphique-tectonique dont l'écran sont les


structures de la formation évaporatique-saline reposant d'une manière
discordante. Les réservoirs potentiels sont les structures en grès et hydrocarbures
de la formation Chela et Bucomazi reconnues par les forages Makanga-1 et Puela-
1.

Ndunda — un piège monoclinal stratigraphique-tectonique dont l'écran sont les structures de


la formation saline reposant d'une manière discordante. Les collecteurs potentiels
c'est sont les grès de la formation Chela et les formations arénacées de
Bucomazi supérieur. Le troisième niveau collecteur, comme on le présume, sont
les sédiments en grès de la formation Lucula qui sont couverts par les formations
argileuses Bucomazi. Ce dernier niveau ne possède pas probablement de
connexion hydrodynamique avec les collecteurs Chela et Bucomazi, et ne
constituera en conséquence qu’un intervalle de production isolée du point de vue
de gisement.

Lotshi — un piège stratigraphique et tectonique situé près de la faille. Les structures


collectrices de la formation Bucomazi et Lucula sont isolées par un complexe de
roches évaporatique reposant d'une manière irrégulière. La fermeture du prospect
est déterminée par la portée stratigraphique des formations collectrices.

Nganzi – piège structurel et tectonique se développant à la faveur de l'élévation horst du


socle cristallin. Cette tectonique a affecté les roches sus adjacentes de la
formation Lucula. Il est présumé que la couverture sera assurée par le complexe
boueux des roches argileuses de Bucomazi. Bien que la grande partie du réservoir
soit constituée de grès à propriétés collectrices, il a été présumé que la fermeture
du piège est déterminée par le sommet de la formation Lucula.
Salezi — piège anticlinal fermé par le complexe salifère. Les réservoirs potentiels sont des
grès et carbonates de la formation Bucomazi et Lucula rencontrés par le puits
Matamba Makanzi-1.

I.7. Pétrophysique d'prospects isolés

I.7.1. Porosité

Ce paramètre a été défini pour chaque réservoir sur base des analyses de
l'échantillon au laboratoire et des diagraphies des puits. Les variations de la porosité utile
au laboratoire ont été illustrées dans le tableau ci-dessous [Tab.6].

Tab.6. Porosités utiles définies sur base des diagraphies et des essais de laboratoire

Après analyse statistique des données, les résultats ont été présentés en forme du
tableau [Tab.7] et illustrés sur les histogrammes que nous présentons ci-dessous [Des. 4 -
8].

Tab.7 Porosités de laboratoire

N° Forage Formation Moyenne Minimum Maximum Déviation standard

1 Makanga CHELA 0.22 0.13 0.29 0.051

2 Forabola CHELA 0,23 0.20 0.26 0.023

BUCOMAZI 0.08 0.06 0.15 0.031

3 Zadi Kongô BUCOMAZI 0.19 0.14 0.24 0.031

4 BUCOMAZI 0.23 0.19 0.26 0.045


Matamba

5 Lindu CHELA 0.24

Porosité de laboratoire Makanga-Chela

Obj101

Des.4
Porosité de laboratoire Forabola-Chela

Obj102

Des. 5

Porosité de laboratoire Forabola-Bucomazi

Obj103

Des.6
Porosité de laboratoire Zadi Kongo-Bucomazi

Obj104

Des.7

Porosité de laboratoire Matamba Makanzi-Bucomazi

Obj105

Des. 8
Les données obtenues ont permis d'effectuer une estimation du paramètre de la
porosité de formations réservoirs pour les pièges sélectionnés. On a défini la valeur de
la porosité minimale (Min), maximale (Max) et la plus probable (Moyenne). A chaque valeur
correspond une probabilité subjective de son apparition [Tab. 8 a-c].

Tab. 8a Porosité de la formation CHELA

Piège Phi . Chela Probabilité


Min Moyenne Max Min Moyenne Max

Bayingu 0.17 0.22 0.25 0.15 0.70 0.15


Ndunda 0.21 0.23 0.25 0.10 0.80 0.10
Lindu 0.20 0.24 0.25 0.05 0.90 0.05
Shalezi - - - - - -

Tab. 8b Porosité de la formation BUCOMAZI

Piège Phi .Bucomazi Probabilité


Min Moyenne Max Min Moyenne Max
Bayingu 0.08 0.15 0.19 0.20 0.60 0.20
Ndunda 0.14 0.19 0.24 0.10 0.80 0.10
Lindu * 0.17 0.22 0.24 0.05 0.90 0.05
Shalezi 0.12 0.21 0.25 0.20 0.60 0.20
Lotshi 0.14 0.19 0.24 0.10 0.80 0.10
* dans la partie occidentale du prospect

Tab. 8 c Porosité de la formation LUCULA

Piège Phi .Lucula Probabilité


Min Moyenne Max Min Moyenne Max
Ndunda 0.13 0.19 0.25 0,25 0,50 0.25
Shalezi 0.15 0.18 0.22 0.25 0,50 0.25
Lotshi 0.13 0.19 0,25 0.25 0.50 0.25
Nganzi 0.14 0.18 0.25 0.20 0.50 0.25

I.7.2. Saturation par l'eau

Pour calculer les ressources géologiques et les hydrocarbures extractables pour tous
les prospects, il a été utilisé la saturation moyenne par l'eau présentée dans le tableau [Tab.
9] ci-dessous.

Tab.9 Coefficient de la saturation par l'eau Sw

Piège Sw Probabilité
Min Moyenne Max Min Moyenne Max
0.25 0.30 0.35 0.25 0.50 0.25

Comme il n'était possible de suivre ce paramètre que sur le gisement Lindu dans les
forages rendant accessible la zone transitoire pétrole/eau, la valeur de la
probabilité correspondant à ce paramètre est relativement basse.

I.7.3. Coefficient de la puissance utile

Se basant sur l'analyse lithofaciale et les mesurages géophysiques (diagraphies),


il a été défini le coefficient de la puissance utile (NTG) pour chaque formation
identifiée par le forage. La puissance utile a été calculée en pourcentage pour les
roches détritiques et carbonaté à porosité générale. Les résultats de l'analyse sont
présentés dans le tableau ci-dessous [Tab. 10]

Tab.10 Coefficients de la puissance utile dans les puits

N° Puits Formation Coefficient NTG Remarques

1 Makanga CHELA 0.80


BUCOMAZ 0.08
2 Puela CHELA 0.72
BUCOMAZI 0.95
LUCULA 0.37
3 Forabola CHELA 0.37
BUCOMAZI 0.44
LUCULA 0.24
4 Zadi Kongo CHELA 0.40
BUCOMAZI 0.36
LUCULA 0.38
5 Matamba Makanzi CHELA
BUCOMAZI 0.56
LUCULA 0.92
6 Lindu CHELA 0.25

Comme résultat de l'analyse des données relatives au puits et des données sismiques, il a
été défini la contribution probable des puissances utiles des collecteurs pour chaque
formation [Tab.11a-c].

Tab.11a Coefficients de la puissance utile de la formation CHELA

Tab.11b Coefficients de la puissance utile de la formation BUCOMAZI

NTG Bucomazi Probabilité


Piège
Min Moyenne Max Min Moyenne Max
Bayingu 0.07 0.08 0.12 0.10 0.80 010

Ndunda 0.36 0.40 0.44 0.05 0.90 0.05


Lindu * 0.40 0.50 0.56 0.20 0.60 0.20
Salezi 0.40 0.50 0.56 0.10 0.80 0.10

Lotshi 0.36 0.40 0.44 0.10 0.80 0.10

* dans la partie occidentale du prospect

Tab.11c Coefficients de la puissance utile de la formation LUCULA

NTG Lucula Probabilité


Piège
Min Moyenne Max Min Moyenne Max
Ndunda 0.24 0.37 0.38 0.10 0.80 0.10

Salezi 0.70 0.80 0.92 0.20 0.60 0.20


Lotshi 0.24 0.37 0.38 0.10 0.80 0.10
Nganzi 0.24 0.37 0.38 0.20 0.60 0.20

I.8. Degré de saturation des pièges de gisement

La plupart de puits qui ont permis l'identification des collectrices Chela,


Bucomazi et Lucula étant localisées hors de prospects, il a été difficile de définir avec
précision le contour des prospects. Sur le prospect Lindu, tous les trois puits ont été
localisés pratiquement sur l'isoligne de la base de sel (1750mm), comme les essais et
tests du puits le démontrent, dans la zone de contact pétrole/eau. Comme l'isoligne 1750 m
clôt le piège infrasalin du prospect Lindu, ceci suggérerait la possibilité de son plein
remplissage fermé par le complexe salin.

Mais pour les considérations relatives aux ressources, on a adopté des présomptions
moins optimistes, notamment:

1. Remplissage des pièges à 50% - une probabilité 0.20

2. Remplissage des pièges à 70% - une probabilité 0.60

3. Remplissage des pièges à 100% - une probabilité 0.20

I.9. Analyse volumétrique


Analyse des conditions de gisement (travaux sismiques et géologiques) sur
concession de la République Démocratique du Congo a permis d'identifier six prospects
structuraux potentiels: Neganzi, Bayingu, Ndunda, Lotchi, Salezi et Lindu. Sur base de
l'interprétation des cartes structurales et tectoniques du fondement des structures salines
(mur de sel) et les cartes du plafond de la formation Lucula, on a établi pour les
prospects mentionnés ci-dessus les surfaces limites de la structure par rapport à la base
qui ont été déterminées par la dernière isoligne fermée autour du prospect. L'analyse
volumétrique a été faite avec utilisation du software CPS-3 version 4.6 de l'entreprise
Schlumberger GeoQuest dont les résultats de calcul ont été présentés sur un tableau
[Tab.12].

Ouvrage Nganzi

La surface limitant l'accumulation est définie par l'isoligne avec profondeur de 1650,0 m du
plafond de la formation Lucula. L'accumulation d'hydrocarbures est liée uniquement à la
formation Lucula.

Ouvrage Bayingu

La surface limitant le piège monoclinal stratigraphique et tectonique a été définie par


l'isoligne de 725,0 m de profondeur de la base des structures salines
L'accumulation d'hydrocarbures se réfère dans ce cas à la formation Chela et à la
formation Bucomazi.

Ouvrage Ndunda

La surface limitant l'accumulation a été définie par l'isoligne de 900,0 m de profondeur pour
les groupements d'hydrocarbures liés à la base saline et par l'isoligne 1500,0 m pour le
piège lié à la formation Lucula. L'accumulation d'hydrocarbures est liée à la formation Chela,
aux formations Bucomazi et Lucula.

Ouvrage Lotshi

La surface délimitant le piège du mur a été définie par l'isoligne de 950,0 m de profondeur
de la base de structures salines. Cependant la frontière de l’Est des prospects est déterminée
par la portée faciale de formations. Les formations Bucomazi et Lucula se caractérisent
par les propriétés collectrices.

Ouvrage Salezi

La surface limitant l'anticlinal a été définie par l'isoligne de 1350,0 m de profondeur


de la base de sel. L'accumulation est liée à la formation Chela, aux formations Bucomazi et
Lucula.

Ouvraze Lindu

La surface limitant le brachyanticlinal a été définie par l'isoligne de 1750,0 m de


profondeur de la base de sel (formations Chela et Bucomazi); de l'Est, le long de l’axe
du prospect (N-S), la frontière est déterminée par la portée faciale de la formation
Bucomazi tandis que, du côté du Nord, la frontière est déterminée par le plan de la faille.

Tab.12 Volumes entiers des pièges de gisement

AUTRES

Volumétrie Salezi Lead Bayingu Lindu Nganzi Lotshi Ndunda

Formation Chela 174 468.04 952 827.93 180 953.98 707 157.55

1 454 589.80 174 832.64 592 092.16 495 606.56 2200 169.06
Formation
Formation Lucula 173 704.97 185781276 936 839.56 4 034 185.00

I.10. Analyse probabilistes

En se fondant sur les données sismiques, géologiques et pétrophysiques


obtenues, on a effectué l'analyse probabiliste des ressources potentielles du pétrole par la
méthode de Monte Carlo. Cette méthode fait part de "méthodes de l'analyse de sensibilité à
plusieurs facteurs". Son sens et son objectif est la définition du volume de ressources, dans
ce cas de pétrole, et la probabilité de réussite qui y correspond.

Pour chacun de prospects isolés et pour chaque formation, on a effectué


l'analyse de la répartition des ressources géologiques et extractables en fonction de
la probabilité de l'apparition de tels événements. Les données de l'entrée, les graphiques
et les ressources pour les valeurs sélectionnées de la probabilité ont été illustrés sur les
feuilles analytiques dans la partie ultérieure de cette œuvre.

Les ressources géologiques et extractibles ont été présentées pour trois valeurs
sélectionnées de la probabilité:

1. P90 – 90% chances pour la réussite – ressources sures,

2. P50 – 50% chances pour la réussite – ressources probables,

3. P30 – 30% chances pour la réussite – ressources possibles.

Les valeurs qui constituent le résultat pour chacun de prospects et pour tous les
prospects en total ont été présentés sur le tableau [Tab.13] en utilisant la division décrite ci-
dessus.
Ressources géologiques:

P90 – 311.717 min m3

P50 – 468.947 min m3

P30 – 523.515 min m3

Ressources extractibles:

P90 – 68.040 min m3

P50 – 103.154 min m3

P30 – 117.310 min m3

Tab. 13. Spécification des résultats d'analyse de probabilité des ressources (mln m3)

CHELA BUCONIAZJ LUCULA TOTAL


BAYENGU P90 P90 P90
48,912 0,157 49,369
10,761 0,101 10,861
P50 P.50 P50
68,477 0,857 69,333
15,065 0,188 15,253
P30 P30 P30
75,591 1,008 76,599
16,843 0,223 17,066
NGAZI P90 P90
30,080 30,080
6,618 6,618
P50 P50
48,566 48,566
10,671 10,671
P30 P30
55,595 55,595
12,427 12,427
NDUNDA P90 P90 P90 P90
18,975 48,298 72,541 139,815
4,175 10,451 15,676 30,302
P50 P50 P50 P50
26,566 68,279 112,208 207,052
5,844 15,021 14.084 45,552
P30 P30 P30 P30
28,463 73,156 127,430 229,049
6,353 16,794 28,184 51,630
LOTSHI P90 P90 P90
10,547 16,846 27,392
2,320 3,640 5,961
P50 P50 P50
15,380 16,058 41,438
3384 5.733 9,116
P30 P30 P30
17,195 29,592 46,788
3,845 6,615 10,460
SHALEZI P90 P90 P90
35,637 7,150 42,787
7,840 1,57 9,413
P50 P50 P50
60,429 10.21 70,643
13,294 15,541
P30 P30 P30
68,942 11,984 80,926
15,340 2,637 17,976
LINDU P90 P90 P90
1 ,800 18,473 22,273
0,836 4.049 4,825
P50 P50 P50
5,320 26,595 31,915
1,170 5,851 7,021
P30 P30 P30
5,700 28,861 34,561
1,309 6,442 7,751

Ressources géologiques Ressources exploitables

P90 311,717 P90 68,040

P50 468,947 P50 103,154

P30 523,517 P30 117,310


CONCLUSION

Les résultats de l'analyse ont été fondés sur les données géologiques,
sismiques, technologiques, géochimiques et relatives au forage. La vérification du modèle
structurel sur base de lignes sismiques, a permis de réviser et adopter le modèle structurel
du terrain. Il a été préparé en forme régionale ainsi que pour les prospects identifiés.

Vu le revêtement sismique du terrain, relativement réduit et régional, il a été


possible d'identifier et interpréter seulement les plus grands prospects dans le sous-sol
salin. L'étape de travaux consécutive doit sans aucun doute comprendre le retraitement et
réinterprétation de la séismique déjà existante, et, après des résultats encourageants, sa
complétion par des lignes nouvelles.

L'analyse du degré de maturité de la substance organique du point de vue de recherches


effectuées a démontré que les puits des formations Lucula et Bucomazi, situés sur le terrain
le plus profond – la partie axiale – des fossés Lemba et Sintu, sont entrés dans la phase
de génération d'hydrocarbures liquides et gazeux. Il existe aussi 'des preuves indirectes du
fait que la génération d'hydrocarbures eut lieu. Ce sont: les suintements naturels des
bitumes sur les affleurements des roches infrasalines (p.ex. Tar Sand), ainsi que des
indices d'hydrocarbures dans les puits.

Les ressources géologiques ont été définies sur base de l'analyse volumique
de pièges sélectionnés et les propriétés pétrophysiques des réservoirs potentiels. On n'a pas
toutefois obtenu, à part le prospect Lindu, de flux d'hydrocarbures industriel. Bien qu'au
Sud, sur le terrain d'Angola, il se trouve des gisements des formations Lucula et
Bucomazi, les travaux de recherche menés sur le terrain de Cabinda, voisinant la partie
centrale et la partie Nord du terrain de travaux, n'ont pas, jusqu'à présent, abouti à
des succès. Dans la partie Sud, recouvrant Ndunda, Lotshi, Salezi, Lindu, le risque de
recherches semble plus réduit, on ne peut pas toutefois oublier que les roches mères au
Fossé Sintu n'ont pas été sujettes à des transformations pétrolières aussi intenses qu'au
Fossé Lemba.

Tout cela fait preuve d'une grande complexité du problème pétrolier. Certainement,
la partie Nord du terrain ne peut pas être prise en considération en tant que zone séparée de
recherches et d'exploitation. Le degré de reconnaissance sismique, l'engagement
tectonique du terrain, une interprétation d'horizons sismiques relativement difficile, les
résultats des travaux de recherche jusqu'à présent obtenus, les pièges déterminés, tout cela
indique la nécessité d'une analyse intégrale de tous les aspects du terrain considéré.
I.2.1.2. CUVETTE CENTRALE

I.2.1.2.1. Vue d'ensemble géologique

La Cuvette Centrale du Congo se situe en Afrique Équatoriale et s'étend sur une aire
de plus 1.400.000 km2, principalement dans la République Démocratique du Congo. Son
remplissage sédimentaire se classe du Précambrien à l'Époque Récente et peut atteindre
jusqu’à 9000 m en épaisseur (Figure 2.1).

Le bassin est une très grande dépression topographique intracontinentale, coïncidant


rudement avec le système d'écoulement des eaux de la Rivière du Congo et ses affluents.
Son remplissage sédimentaire est triangulaire, s'ouvrant à l'est et, par contraste, il recouvre
des méta-sédiments Protérozoïques de plusieurs boucliers Archéens, au Nord, Ouest et Sud.

Dans la partie est, sa limite est érosionelle et forme l'épaule occidentale du Système
de fossé de l'Est Africain.

Trois principaux Sous-bassins sont reconnus dans le Cuvette Centrale du Congo: le Busira du
Nord-Est et les Sous-bassins de Lomani, le sous bassin Lindian du Nord-Est et le sous bassin
Central du Lokoro. Ces Sous-Bassins sont séparés par trois hauts fonds, Inongo, Kiriet
Lonkoni.
Figure 2.1 : Carte de localisation de la Cuvette Centrale du Congo, sur le continent africain
I.2.1.2.2. Historique d’Exploration

Pendant longtemps, la géologie du Bassin Central du Congo a été restreint à des


affleurements au long des vallées et la plupart des travaux antérieurs dans le bas a été
concentrée sur les séquences fossilifères très rares au long des bordures sud et Est. Des
informations géophysiques et géochimiques relativement récentes et le forage des puits ont
permis une meilleure compréhension du Bassin.

Des études d'analyse antérieure sur le bassin ayant comme but l'évaluation du
potentiel de pétrole du Bassin ont été interrompues il y a quelques 30 ou 40 ans, et
quelques études relativement récentes n'ont pas d'autre équivalent régional ou sont
partiellement confidentielles. A part un relevé aéromagnétique d'une ligne de 53170 km
conduit par HydroCongo en 1980, et une ligne de 17556 km par Carson Geosciences en
1992, au Congo il n'y a pas de registres d'un autre relevé d'activités d'exploration étant fait
dans la Cuvette Centrale du Congo. Au début des années 50, le Syndicat pour l'Etude
Géologique et Minière de la Cuvette Congolaise était formé pour opérer une concession
couvrant deux tiers du Nord Est du bassin. Petrofina agissait en tant qu'opérateur.

Dans les années 60, la Loi Minière et les Conventions d'Exploration ont été
introduites. En 1969, des Rapports d'une Exploration Américaine avaient obtenu les droits
exclusifs à la Cuvette Centrale du Congo, et ont causé une certaine excitation, mais ont été
bientôt discrédités quand il est apparu que Statesman Mining Co. avait la permission de
mener la prospection seulement pour les minéraux.

En 1973, des droits d’'exploration ont été concédés dans un partenariat à 50:50 comprenant
Shell (opérateur) et Texaco. La Licence de la Cuvette Congolaise a été étendue sur plus de
550.375 Km2 incluant les puits forés par Petrofina dans les années 50. Au troisième trimestre
de 1975, Shell s'est retirée de la joint venture et la permission a été réduite à 99.613 km2.

En 1977 sous des conditions farm in qui incluaient le forage de deux puits, Esso a
acquis l’opération et 50% des intérêts. En 1978, la Licence de la Cuvette Congolaise a été
renouvelée pour une première période de cinq ans. En 1983, la licence d'Esso était périmée
laissant sans licences.

Entre 1988-89, dans le but de promouvoir une superficie au long du bassin, la


Banque Mondiale a financé un rapport détaillé sur le potentiel de pétrole du Bassin Central.
Cela a été entrepris par UK - Exploration Consultants Ltd (ECL) en partenariat avec Cellule
Technique Pétrolière / Petrozaire. Toute la superficie a été divisée en 114 blocs, basée sur
des carrés de 1 degré de Latitude et de longitude (approximativement 12.100 km2 chacun).

Malgré les appels d'offre de 1988/1989, le bassin reste sans licence et il n'y a pas eu
de rapports de compagnies dans le procédé de négociation pour l'exploration des droits dans
Cuvette Centrale du Congo.

En 1997, Trillion Resources a signé un Accord Technique d'Évaluation pour évaluer le


potentiel d’hydrocarbure sur la majorité de la Cuvette Centrale du Congo. Le contrat a été
abandonné en 1999.

En Août 1999 ; la Compagnie Nationale de Pétrole, La Congolaise des Hydrocarbures


(Cohydro) a été installée pour remplacer PetroCongo. Cohydro est responsable pour toutes
les activités relatives au secteur du pétrole, de l'exploration et de la production au raffinage.

En Avril 2004, Cohydro a lancé le Bassin à la Rencontre Annuelle AAPG à Dallas.


Environ 750.000 Km2 du Bassin ont été offerts pour licensement mais le procès n'a pas
abouti.
Figure 2.2 : Les sous-bassins centraux du Congo (le Busira du Nord-Est et les sous-bassins de Lomami,
le bassin Nord-Est de lindian et le sous-bassin Central du Lokoro)
I.2.1.2.3. Cartes géologique et géographique

La carte géologique qui a été utilisée a été publiée par le Musée Royal de l’Afrique
centrale (Belgique) en 2005, en une échelle au 1 :2.500.00 et couvre totalement la
République Démocratique du Congo.

Il s’agit d’une carte digitale, en un format ArcGis, et a une bonne résolution et détails (Figure
2.3)

Obj106

Figure 2.3 : Une carte géologique simplifiée de la République Démocratique du Congo. Le


rouge indique les affleurements rocheux du solde ; le gris et violet représentent
les sédiments Paléozoïques, et les tonalités bleuâtres indiquent les
affleurements Jurassiques des sédiments ; les sédiments tertiaires sont
représentés en orange et jaune.
La carte géographique et d’utilisation du sol adoptée dans ce travail a été préparée par C.
Vancutsem et alii et publiée par UCL Géomatique, de l’Université Catholique de Louvain
(Belgique), en 2006.

La carte a été acquise en un format digital et couvre entièrement la République


Démocratique du Congo (Figure 2.4.) ; a été utilisé principalement pour détecter les
caractéristiques de terrain, indiquant la présence de parcs nationaux, routes, villes et
villages.

Figure 2.4 : Carte géographique de la République Démocratique du Congo.


I.2.1.2.4. Gravimétrie

Résumé

Les données d'accélération de gravité (anomalies Bouguer) et le champ magnétique


(composante verticale résiduelle) du Bassin du Congo, Afrique, ont été processées et
interprétées avec le but d'aider dans la compréhension de la structure régionale géologique
du Bassin du Congo.

L'échantillonage qui a produit ces données, est plutôt rare (environ un échantillon à chaque
200 km2) et localisé sur les deux sous bassins locaux (Busira au nord et Lokoro au sud) et
ont: été obtenues durant les années cinquante.
Figure 2.5. : Localisation de l’aire des études géophysiques
Figure 2.6 : Profil géologique A-A’ indiqué sur la figure 2.5.
La région en question est une partie du Bassin du Congo impliquant la sédimentation du
Protozoïque à nos jours, avec un profil d’accumulation de plus de 9 km d’épaisseur (Figure
2.7 ; Daly et alii, 1992)
Figure 2.7 : Brouillon de la géologie de la région (Daly et alii, 1992).
I.2.1.2.5. Magnétométrie

L'analyse des données se rapportant au champ magnétique a été basée sur le


composant résiduel vertical (z). Sa transformation en ce que serait l'intensité résiduelle de
l'intensité magnétique totale (t), comme cité, a permis de travailler avec d'autres thèmes
normalement utilisés dans l'interprétation des données magnétiques quand basés sur des
données de l'intensité totale du champ magnétique. Pour les deux (z et t), l'intensité totale
du dénivellement (ASA) a été calculée, ce qui a fourni des résultats identiques, certifiant la
non-variance et validité de la transformation utilisée (z à t).

La séquence utilisée dans l'interprétation magnétique est très similaire à celle utilisée en
gravimétrie.

Commentaires

Les évidences jusqu'à présent montrent que les expressions avec les valeurs positives
tant dans la gravimétrie que dans l'amplitude totale du gradient magnétique coïncident
spatialement. Cela devient très clair quand on analyse des résultats de la localisation des
domaines gravimétriques et magnétique. Un autre facteur qui appelle l'attention est le
comportement des nombres des ondes sur les deux champs, gravimétriques (GRAY _k;
Figure 2.8) et magnétique (CMR_K 2.9). Les longueurs d'ondes les plus courtes sont toujours
situées dans des domaines élevés étant gravimétriques ou magnétiques.
Figure 2.8 : Image d’une longueur d’onde pour l’anomalie du Bouguer (GRAV_K)

Figure 2.9 : Image d’une longueur d’onde pour un champ magnétique résiduel (CMR_k).
I.2.1.2.6. Données géophysiques

En dépit de la précariété, de lagravimétrie employée et de la base de données


magnétométriques, impliquant la couverture et son importance, les résultats de ce travail ont
montré comment sont importantes ces informations, même si fragmentées.

Après que le matériel a été créé, spécialement les images et formes créées pour l'usage en
environnements ArcViewTM ou ArcGisT, combinés avec d'autres informations géo
référencées qui pouvaient ici être agrégées,- on a une base de travail qui avec le soin
nécessaire et connaissance technique peut être d'une grande valeur dans les études initiales
de ces Bassin; D'autres vues (profils, cartes de lignes de contours, blocs-diagrammes, etc.)
des objets créés, peuvent aussi êtres faites, à partir d'une grille en format Geosoft TM.

Il est nécessaire de se rappeler que les deux outils géophysiques utilisés ici tracent
topographie du socle cristallin. Le paquet méta sédimentaire/sédimentaire qui est
superimposé à celui-ci est, on peut le dire, transparent.

Ainsi, le fait qu'il s'agit d'une topographie mouvementée avec des blocs faillés, comme
supposé d'être le cristallin local, ceci est seulement une information qui, pour avoir une
valeur stratégique comme un site de possibles réserves d'hydrocarbures, a besoin de plus
d'informations géophysiques et, de plus, d'information géologique.

L'image ici définie pourrait être bien mieux, objective et discriminatoire, en termes de
résultats trouvailles, si dirigée vers des données de champ gravimétrique et
magnétométrique plus détaillées et à jour.

Le présent état de l'art permet que les deux mesures peuvent être faites par des plateformes
aériennes (avion et/ou hélicoptère) avec le grand avantage de produire une couverts
systématique et continue de toute la région, indépendamment de la conduite des accès au
sol, qui résulterait dans des permissions et coûts engagés.
I.2.1.2.7. Géochimie

Les analyses de Technologie de Géochimie de Haute Résolution des deux suintements


disponibles de la Cuvette Centrale (Cuvette Centrale du Congo) ont été faites. Figure 6.1
montre la localisation des suintements de pétrole dans le Bassin Central du Congo. Le
premier échantillon a été pris dans un puits nommé Ezoka sur un site nommé Ilanga-Nkole,
sous bassin du Lokoro, le 27 Octobre 2006, à une profondeur de 1 m. Le deuxième a été pris
dans un puits nommé Ngoy& Adrien, sur un site nommé Tolo, aussi du sous bassin de
Lokoro, le 24 Octobre 2006 à une profondeur de 2 m. Il devrait être mentionné que les deux
échantillons étaient des mélanges de pétrole et eau ramassés dans leurs puits respectifs.

Une géochimie moléculaire et de diamantoïdes détaillée a été appliquée aux


suintements, dans le but d'identifier et de caractériser les types de pétroles présents dans la
Cuvette Centrale du Congo et de les correspondre avec leurs contreparties brésiliennes de
types de pétroles. Un des buts était d'interpréter les paléoenvironnements dépositionnels et
l'âge de leurs roches mères putatives dans le but de prévoir l'existence de systèmes
pétroliers prolifiques dans le bassin.

Cette approche était principalement basée sur les distributions et concentrations des
biomarqueurs pour savoir l'âge, craquement dépositionnel et thermal utilisant les
biomarqueurs relationnés, des isotopes spécifiques de carbone et composés diamantoïdes
(Moldowan et al.,1985 ; Mello et al., 1988, Mello et Maxwell, 1991, Mello et al., 1996 ; Dahl
et al., 1999 et Moldowan et al., 2001).

Les biomarqueurs en rapport avec l'âge et l'environnement dépositionnel sont,


comme le nom l'indique, des composés dont l'apparition en pétroles et extraits de roches
mère sont restreints à certains environnements dépositionnels et périodes de temps
géologiques. Ainsi, leur présence en pétroles et extraits de roches mère peut être utilisée
pour restreindre, dans des limites, les environnements dépositionnels et l'âge de leurs
roches mère. La détermination des distributions de l'âge des biomarqueurs cités pourraient
seulement être faite en utilisant les techniques sophistiquées de chromatographie de masse-
et chromatographie-spectrométrie et chromatographie-spectrométrie de masse-
spectrométrie de masse (GC-MS-MS).

L’utilisation des biomarqueurs spécifiques tels que C 26 « stéranes », 3 et 4 « methyl-


stéranes, dinostérane type steroids et C30 stéranes » a permis aux géochimistes non
seulement de distinguer les différentes origines relationnées aux faciès organiques
spécifiques pour les pétroles dans un bassin particulier, mais de déterminer aussi l'âge
approximatif de chaque faciès organique. Ceci est d'une extrême importance quand on
détermine les systèmes pétroliers qui sont actifs dans chaque bassin et bien sûr, à un impact
profond sur les stratégies d'exploration.
Les diamantoïdes peuvent être rappelés comme des morceaux extrêmement petits
de diamants, Ils sont présents virtuellement dans toutes les pétroles et condensés de gaz.
Les « adamantanes » (sous unités individuelles de diamants), ont remplacé les «
adamantanes » et « diamàntanes » (deux--unités de diamantoïdes) et les diamantoïdes
remplacés sont les plus abondants. Il a été démontré que les diamantoïdes sont des
indicateurs de source, maturité thermale et de l'extension d'un craquement thermal du
pétrole au gaz naturel. Le fait que les diamantoïdes ne soient pas des produits naturels et
le fait qu'ils sont résistants à la biodégradation fait d'eux des indicateurs idéaux de sources
de gaz et de pétrole. De plus, que les biomarqueurs de pétrole soient ou non détectables,
c'est possible d'estimer la quantité de craquement de pétrole qui a eu lieu. Des
concentrations de diamantoïdes peuvent être très élevées dans les pétroles et condensés
très vieux, tandis que les biomarqueurs sont absents ou présents dans de très petites
quantités.

Pour n'importe quel pétrole donné, les biomarqueurs révèlent la source


prédominante de « fenêtre de le pétrole » et la maturité de cette source quand le pétrole
a été créé. Comme résultat, les analyses de biomarqueur ont été utilisées par
explorationistes virtuellement dans chaque bassin pétrolifère du monde. Basé sur les
résultats de biomarqueur, les familles de pétroles ont été définies, et les systèmes
pétroliers déterminés.

Cependant, pour un bassin donné, les biomarqueurs de pétrole informent seulement


une partie de l'histoire de la source, et l'information que les biomarqueurs ne peuvent pas
nous donner, peuvent être la clef à de nouveaux jeux d'exploration et prospections. C'est
pour cela que les Techniques Géochimiques de Haute Résolution telles que les courbes de
craquage de biomarqueur-diamantoïdes et le CSIAD ont été développées.

Tandis que les biomarqueurs nous donnent la source à la « fenêtre de le pétrole », le


CSIAD montre un mélange tout d'abord non reconnu, i.e., les contributions de sources non
reconnues. Les courbes de biomarqueur-diamantoïde montrent la contribution de sources
profondes qui normalement ne peuvent pas être reconnues d'une autre façon. L'identification
de sources profondes implique que si les structures profondes dans l'aire peuvent être
identifiées de façon sismique, et que si la porosité et perméabilité du réservoir adéquat
existent, alors ces structures auront certainement été chargées par cette source profonde. Et
si les sceaux sont serrés, d'énormes nouvelles découvertes peuvent être faites.

Le point final pour comprendre complètement un échantillon particulier de pétrole et


ses sources est le CSIAD. Ce procédé couvre deux situations de principe où les
interprétations seules de biomarqueur s'écroulent : (1) si les empreintes de biomarqueur
sont trop faibles pour indiquer la famille de la source avec certitude (e.g., si l'échantillon de
pétrole est très mûr), et (2), si les échantillons de pétrole sont des mélanges de deux
sources, spécialement une source profonde, très ancienne avec une source de fenêtre de
pétrole. Dans n'importe quel cas nous pouvons déterminer s'il y a une contribution de source
profonde basés sur les courbes de craquage de biomarqueur de diamantoïdes. Cependant,
sans le CSIAD, nous ne savons pas quelle est la source profonde.

Le CSIAD identifie la source ou au moins nous aide à déterminer quelles sont les
possibles sources. Connaître la source de pétrole est très important parce que la charge
potentielle peut être vérifiée par modélisation.

L'application de cette méthodologie a été prise impliquant des échantillons de deux


suintements de pétrole de la Cuvette Centrale du Congo (Figure 2.10).
Figure 2.10 : Carte de localisation de deux suintements de pétrole (Ezoka et Ngoy & Adrien),
du sous bassin du Lokoro dans la Cuvette Centrale du Congo.
Figure 2.11 : Chromatogrammes complets de gaz de pétrole des suintements de pétrole de
l’Ezoka et Ngoy & Adrien.
I.2.1.2.8. Données géochimiques

En résumé, les données préliminaires de biomarqueur, de diamantoïdes de haute


résolution et CSIAD, des deux suintements de pétrole analysés des deux Bassins du Congo
Central, ont suggéré un mélange d'un pétrole trèsancien hautement craqué (constitue 80%
ou plus de suintements de pétrole); probablement de l'ère du Crétacé Inférieur au
Paléozoïque avec une contribution pour le suintement de Ezoka - d'un rinçage de matière
organique des roches marines de l'ère Tertiaire, quand le pétrole migrait à la surface. Une
telle conclusion indique la présence ci' au moins deux et possiblement trois systèmes
pétroliers actifs, avec leurs cuisines respectives localisées profondément dans l'aire d'étude.
Il est important de citer que la source profonde (Presque certaine de l'ère Paléozoïque) de la
contribution de l'ancien pétrole craqué aux suintements est la même pour les deux
suintements, comme indiquent les mêmes valeurs d'isotope pour les diamantoïdes.

Il est impératif de découvrir et d'obtenir d'autres suintements de pétrole dans la


Cuvette Centrale du Congo dans le but de mieux comprendre et résoudre les incertitudes en
rapport aux Systèmes Pétroliers Actifs qui sont en fonctionnement dans le Bassin.

I.2.1.2.9. Intégration de données

Les données de surface, de gravimétrie et de magnétométrie ont été intégrées pour


préparer deux sections régionales, avec environ 450 km d'extension pour chacun.

Des sections géologiques ont été préparées pour être utilisés comme la base de modélisation
des possibles systèmespétroliers actifs dans le bassin, pour permettre une évaluation précise
de son potentiel de pétrole.

Les sections ont été repérées pour couper les sous bassins du Lokoro et Buzira et les hauts
structurels du Kiri et Inongo (Figure 2.12), ayant comme but représenté les plus grands
contrastes de profondeur et d'épaisseur sédimentaire. Les sous bassins du Lokoro et Buzira
apparaissent sur des cartes gravimétriques comme des centres dépositionnels profonds
(Figure 2.13), qui sont des sites appropriés pour la déposition d'épaisses couches de roches
mères.
Figure 2.12 Position des sections géologiques (lignes rouges) par rapport aux sous bassins,
haut fond, puits et lignes sismiques (lignes jaunes). La section A est localisée à
l’Est du secteur B.

Figure 2.13 Position des sections géologiques (lignes rouges) par rapport aux centres
dépositionnels et horsts indiqués par la gravimétrie (hauts gravimétriques dans
les couleurs chaudes et bas-reliefs dans les couleurs froides). La Section A est
localisée à l'Est du secteur B. Les lignes sismiques qui ont servi de calibre pour
la gravimétrie sont indiquées par des lignes jaunes.

Le haut fond régional (Kiri et Inongo) opère en tant que structure de concentration pour la
migration d'hydrocarbures générés, en plus de servir de source ou de sédiments grossiers
(réservoirs) durant le remplissage du bassin. Les sections ont également été localisées de
telle façon comme pour contempler trois ou quatre puits existants, en plus de lignes
sismiques disponibles (Figure 1).

Dans la section géologique A, la profondeur maximale atteinte par les sous bassins est
d'environ 9.000 mètres et les deux hauts fonds régionaux sont enterrées par des sédiments
Paléozoïques, à une profondeur moyenne de 4.000 mètres.

I.2.1.2.10. Modélisation de système Pétrolier

Information Introductoire

Les buts de cette étude sont :

1. De construire un modèle géologique en 2D qui soit consistant avec des données


empiriques dérivées de l'aire du Cuvette Centrale du Congo (lithologie, température,
maturité et composition de pétrole). Le modèle a été calibré et validé suivant les
résultats d'exploration disponibles ;

2. De déterminer la localisation des sources potentielles, aires de cuisine et possibles


routes de migration ;

3. De tester la qualité et la quantité des couches de roches mères ;

4. De déterminer le temps de génération du pétrole, expulsion et charge.

5. D'évaluer les possibles occurrences de pétrole pour plusieurs indices définis pour
réduire les risques d'exploration qui se trouve en toute prédiction d'accumulations de
pétrole inclus la phase du pétrole, volume et quantité.

Construisant le modèle en 2D)

Localisation

La Cuvette Centrale du Congo est une partie du bassin intra-cratonique qui inclue quatre
sous bassins (Lindian, Lokoma, Busira et Lomani; Figure 2.14). Le modèle incorpore deux
puits d'exploration et un puits stratigraphique.
Figure 2.14:La Cuvette Centrale du Congo montrant la localisation de deux puits Dekese-1 et
Samba-1.
Le modèle en 2 D a été construit basé sur les suivantes données d'intrant:

1. 2 sections géologiques transversales avec l'interprétation des discordances principales


correspondant à la déformation qui s'est produite dans le Mésozoique, Paléozoïque
tardif, Paléozoïque ancien (Pan-Africain) et Protérozoïque (Pan-Africain ancien) (Figure
2.15-A, 2.15-B, 2.15-C) ;

2. Donnés de Key Well et les données degéologie, inclus la stratigraphie, lithologie et


données de calibration:

- Données géochimiques de haute résolution.

- Propriétés actuelles estimées des roches mères (HI, TOC, Ro) pour les Unités roche
mère.

- Distribution générale spatiale (et simplifiée) des faciès sédimentaires.

Figure 2.15-A. Section transversale géologique régionale


Gilson-1 Samba-1

Figure 2.15-B : Section géologique transversale AA’ à travers des Puits de Gilson-1 et Samba-1

MBANDAKA
Figure 2.15-C : Section géologique transversale BB’ à travers du puits de Mbandaka
Géométrie, Stratigraphie et Lithologie

Cinq niveaux stratigraphiques ont été utilisés pour construire le secteur géOlogiq, transversal
en 2D (Figure 2.16). Ce modèle initial a été sous-divisé en 26 couches individuelles dérivées
d'une analyse de l'épaisseur relative des unités stratigraphiques (couches) présentes dans la
Cuvette Centrale du Congo. La pile résultante consiste de cinq roches mères et sept couches
de réservoirs. Les âges absolus ont été pris de la colonne de stratigraphie montrés sur la
Figure2.16 Les lithologies sont pures (shale, Sh; sand, Sst; Carbonate, Ca) basés sur les
données publiques de la Cuvette Centrale du Congo. Le tableau de la Figure2.17 fait une
référence croisée des lithologies.

Figure 2.16: Modèle stratigraphique initial

Couches de Roches Mères


Cinq couches de roche mère ont été interprétées et incluses dans le modèle, leur épaisseur
allant de 100 à 800 m. La Stanleyville Source Rock (Juro-Crétacé) contient un kérogène
lacustre type I. Le standard Behan Kinetics a été appliqué. Les roches mères Karoo Inférieur,
schistes d'Alolo-shale, Akwokwo et Ituri ont été interprétées comme type terrestre organique
Type II/III kérogène. Tissot et al. (1988) ont suggéré la cinétique pour ce genre kérogène.

Figure 2.17 : Construisant l’ordre Modèle de couche utilisé dans le modèle.

Section géologique 2D restaurée

Les sections en 2D géologiques restaurées et équilibrées ont été utilisées pour faire la
restauration de l'évolution du bassin. Les Figures 2.18-A et 2.18-B montrent l'évolution de
-la source, les sceaux et les couches de réservoir, du Protérozoïque à nos jours.

Jusqu'à 542 Ma, un système extensif dominant a été considéré pour la Cuvette Centrale, du
Protérozoïque (542 Ma) aux discordances du Paléozoïque Supérieur (268 Ma), un système
compressif a été interprété associé à la déformation- du Pan-Africain. Il est important de
considérer que les principaux réservoirs et pièges sont en relation avec cette période.

Finalement, un système extensif, actif de 200 Ma à nos jours, est observé dans l'évolution
du bassin. Cette phase est en rapport avec la rupture du Gondwana spécifiquement associée
avec l'expansion des fonds océaniques de l'Atlantique Sud. Cette dernière période
estimportante car durant son existence a été réactivé le système d'extension initial
configurant les pièges récents (e.g. renversement), avec un détachement normal durant la
discordance Mézoique, et ce système de failles est le conduit pour la migration du pétrole.
Figure 2.18-A : Section géologique AA’ en 2D équilibrée et restaurée.
Figure 2.18-B : Section géologique BB’ en 2D équilibrée et restaurée
I.2.1.2.11. Résultats de la Modélisation de Maturité

Température, maturité et Ratio de Transformation

Normalement, les données de température des cinq roches mères diminuent de la


partie centrale du bassin en direction de sa bordure. La raison pour cela peut être trouvée
dans la distribution des centres de déposition du bassin. Cette distribution générale de
température peut également être observée pour des réflectivités calculées de vitrinite et des
quotients de transformation prévus pour les sections transversales A et B (Figures 2.19 et
2.20). La valeur de maturité actuelle indique de façon prédominante du Gaz Humide dans
des zones d’hydrocarbures de gaz sec pour la roche mère Protérozoïque (Ituri), et de Pétrole
à du gaz sec pour la roche mère du Paléozoïque (Formation Cambrien Akwokwo). Le restant
des roches mères du Paléozoïque et du Juro-Crétacé sont mûres précocement à immatures
dansces sections.

Temps de Génération et d' Expulsion :

Le temps, de l'expulsion initielle, uni-moment critique, fin de la génération de pétrole,


et, formation de piège est un facteur important dans la détermination de l'accumulation de
volume de l'accumulation de pétrole. Le début de l'expulsion, génération maximale, et fin
dela génération correspondent aux rapports de transformation d'environ 5%, 50%, et 95%
respectivement.

La Figure2.21 montre que la couche mère Protérozoïque a atteint un quotient de


transformation de 50% et un sommet d'expulsion durant l'ère Paléozoïque - la période
Ordovicien (480 à 443 Ma). L'enterrement le plus profond de la roche mère Paléozoïque
mène à la conclusion que la génération maximale (TR = 50%) et l'expulsion se sont
produites plus tard (359 à 300 Ma) que dans la roche mère Protérozoïque (Figure 2.22). De
nos jours, les deux roches mères ont atteint dans la plupart des secteurs un rapport de
transformation d'environ 100%.
Figure 2.19 : Rapport de transformation actuel pour le secteur pour les puits de Gilson-1 et
Samba-1

Figure 2.20 : Rapport de transformation actuel pour le secteur pour le puits de Mbandaka
Figure 2.21 : Rapport de transformation ordovicien pour les puits de Gilson-1 et Samba-1

Figure 2.22 : Rapport de transformation du Upper Devonian pour les puits de Gilson-1 et
Samba-1
I.2.1.1.12. Bilan de masse de génération et Expulsion

Les analyses des hydrocarbures générés montrent une forte dominance de roches
mères despremiers temps du Cambrien et Ordovicien (Figures 2.23 et 2.24). Les rapports
moyens detransformation reflètent la profondeur des différentes couches de roche mère.
Les résultats montrent que les valeurs moyennes autour de 98% sont pour le
Protérozoique-Ituri-SR; 7% pour lé Cambrien-Akwokwo-SR; 90% pour le Schiste
Ordovicien-Alolo-SR; 65% pourle Permo-Carbonifère- Inférieur _Karoo-SR et 95% pour le
Juro-Cretacé-Stanleyville-SR.
Figure 2.23 - Synthèse du Système pétrolier pour la modélisation de la section AA' en 2D.
Figure 2.24 - Synthèse du Système Pétrolier pour la modélisation de la section BB' en 2D.

L'analyse des masses et volumes générés et expulsés montre que pour le Jurassique,
l'Ordovicien et le Cambrien environ 82% du pétrole généré et 36% du gaz sec généré a été
expulsé. Dans le modèle de la section AA' une densité de 1,7097 Kg/m 3 a été utilisée et dans
la section BB' cette densité était de 748.99 Kg/m 3. Les valeurs pour l'efficacité moyenne
d'expulsion sont autour de 80% pour l'Ordovicien-SR et de 75% pour le Cambrien-SR.

Migration du Pétrole

Migration en 2D et Concept de Plays

A travers tout le procédé de migration, les simulations ont été faites utilisant le simulateur
IES combinant l'écoulement de Darcy et les technologies modelantes de route complètement
ajoutés à la modélisation de multi composants PVT-contrôlés. La simulation a été faite sur le
modèle d’écoulement de chaleur et avec un seuil de perméabilité de 2 log mdarcy (=100
mdarcy) pour les contrôles de flux de route. Pour la migration les failles de modélisation
n'ont pas été utilisées.

Un concept pour la migration en 2D dans le Cuvette Centrale du Congo est montré sur les
Figures 2.25 et 2.26 :

1. Le pétrole a été généré dans les roches mères de Ituri, Akwokwo et Schiste Alolo et
expulsé dans le groupe Bobwamboli et réservoirs des Arkoses Banalia

2. Le pétrole migre vers le haut (de façon prédominante)

3. Au dessus de la couche de Schiste Alolo la migration a principalement eu lieu dans la


direction vers le haut du pendage.
Figure 2.25 : Vecteurs de migration pour la section AA’.
Figure 2.26 - Vecteurs de migration pour la section 88'

Résultats de Migration en 2D

Les résultats de simulation de migration en 2D confirment que la migration suit


largement le concept proposé. Les Figures 2.27 à 2.29 illustrent la migration simulée
d'hydrocarbure de la source aux différents réservoirs au long de la section transversale AA.
Comme montré sur la Figure2.21, la première expulsion s'est passée dans le Sous-Bassin du
Lokoro entre les Hauts Fons de Inongo et Kiri il y a 480 Ma. Le Pétrole a migré verticalement
et dans une direction vers le haut du pendage dû à l'inclinaison des couches (en rapport à
l'affaissement) envers le Permo-Carbonifère. La séquence Permienne construit un sceau où
la séquence Paléozoïque a été superposée par des séquences imperméables schisteuses.

Figure 2.27 : Pétrole produit à l’Ordovicien (480 Ma)


Figure 2.28 : Pétrole produit à l’Upper Permien (251 Ma)

Figure 2.29 - Pétrole produit au Mesozoique (228 Ma)


La distribution HC prévue dans la séquence Permo-Triassico (Karoo Supérieur) est complexe
et montre en un large degré, une phase de séparation entre le liquide et la vapeur. Cela se
passe principalement avec le Pétrole avec un API de 27 degrés et du gaz humide;

Volumes de Play

L'analyse des volumes chargés d'hydrocarbures sur de différents pays (Figures 2.30 et 2.31)
montre que le groupe Bobwamboli et les réservoirs des Arkoses Banalia contiennent environ
75% du volume total de chargement. Le scénario avec failles comme conduits prévoit un
meilleur drainage des séquences Paléozoïques vers les Triassiques.

Au long des deux sections modelées en 2D ont été calculés les 2605 Bbls MM m 3 pour le
réservoir Devonien, et 2727 Bbls MM m 3 pour le réservoir Cambrien. Il est important de citer
que ces volumes sont calculés basés sur la dimension du play dans la section d'intersection
avec 1 km de large; finalement ce volume calculé est de pétrole en place, le pétrole
récupérable a été calculé aux environs 1599 MM m3 pour les deux sections.

Figure 2.30 : Plays pour la section d’intersection AA’


Figure 2.31: Plays pour la section d’intersection BB’

Potentiel de Génération d'Hydrocarbures

Évolution Tectonique

Le Cuvette Centrale du Congo est une dépression intracratonique, qui a été formée durant la
dernière ère du Protérozoïque en tant que bassin de fléchissement, résultant de
l'affaiblissement thermique du sous-sol mobile suivant l'Orogénie Kibaraine.

L'évolution du bassin peut être associée à quatre périodes principales de l'activité tectonique:
la phase post-colisionnelle de l'Orogénie Pan Africaine (Cambro-Ordovicien); la phase post-
colisionnelle de l’Orogénie Hercynienne (Permienne); l'ouverture du Sud-Atlantique (dernière
phase du Jurassique - Crétacé); et l'ouverture du Système de Fossé de l'Est Africain
(dernière phase du Cénozoique à nos jours). Chacun de ces épisodes de l'activité tectonique
renouvelée a résulté dans la réactivation d'ensembles de faille pré-existante d'une façon
transpressionnelle et transtensionnelle, produisant des bassins demi graben et invertissant
des sous-bassins formés antérieurement. Quatre générations successives de bassins
extensionnels demi graben sont reconnues, chacune correspondant à une période d'activité
tectonique renouvelée, recouverte par des sédiments en relation avec la subsidence
thermique. Cela a produit une succession d'unités tectostratigraphiques empilées de pré rift,
syn-rift et post-rift.

Les unités Syn rift ont été déposées dans des bassins de déposition profonds et isolés d'une
extension latérale limitée, tandis que les unités rift et post-rift ont été déposées dans des
bassins de fléchissement peu profonds étendus latéralement. Sous de telles conditions,
chacune des phases tectoniques a développé, non seulement des conditions anoxiques pour
la déposition de roche mère mais aussi des réservoirs et pièges stratigraphiques et
structuraux.

Figure 2.32: Carte de localisation de la Cuvette Centrale du Congo, montrant en détail les
principales caractéristiques géomorphologiques, ses sous-bassins (Lindian,
Busira,Lomani et Lokoro) séparés par des hauts fonds (Inongo, Kiri et Lonkoni),
ainsi que ses frontières régionales.
I.2.1.2.13. Stratigraphie

La séquence sédimentaire dans la Cuvette Centrale du Congo, va du Protérozoique au


Cénozoïque (Figure 2.33), mais une grande partie du secteur sédimentaire est du
Protérozoique au Paléozoïque (de 3200 pieds dans le puits de Gilson et de 2700 pieds dans
le puits de Mbandaka; Figures 2.33-39). [1 pied = 0,3048006 m

3200 pieds = 975,36192 m et 2700 pieds = 822,96162 m].

Plusieurs discordances correspondent à des épisodes tectoniques affectant le bassin (Pan-


Africain et Gondwana). Cela a aidé à établir les larges tranches d'âge pour les séquences où
les évidences fauniques sont absentes ou éparpillées.

Les séquences carbonate-évaporite pénétrées à la base de deux puits profonds sont


corrélées avec le Ituri Group de la portion Nord-Est du bassin. Celui a été attribué au
Protérozoique tardif.

Le Proterozoique/Paleozoique (?) est en rapport avec l'affleurement du Lindian de la bordure


NE de la Cuvette Centrale du Congo (voyez Verbeek, 1970). Des échantillons pris de
l'affleurement du Lindian ont produit seulement des acritarques non analysés. La
stratigraphie est donc confirmée sur l'identification d'un acritarque du début du Cambrien par
Robertson Research International (RRI) à Mbandaka (Lokoma Gp. Equivalent). Il reste là la
possibilité que le contenu faunique de Alolo et Mamungi soit Dévonien et donc pas
Ordovicien-Silurien.

Les séquences de la dernière phase du Carbonifère-Permien et du Triassique (Karoo) ont été


observées dans les puits stratigraphiques (Dekese et Samba) et pourraient être relationnées
à l'affleurement des formations du Lukuga et Haute Lueki de la bordure est.

Les sédiments du Mézoïque du Bassin du Congo ont été formés dans les bassins lacustres ou
dans les lagons proches du niveau de la mer comme démontrés par quelques intervalles
avec des fossiles marins. Dans la partie est du bassin, une connection marine durant le
Kimmeridgien était possible avec un golf appartenant au nouvel Océan Indien. Dans le Kasai
sud, la même transgression Kimmeridgienne est observée. Dans la partie nord du bassin,
une probable connection marine Cenomanienne a été suggérée entre le Tethys et
l'Atlantique Sud, et la déposition marine à Kipala a suggéré une connection avec le couloir
Trans-Saharien durant la dernière phase du Crétacé.

Le Cénozoique est dominé par des roches clastiques grossières continentales. La Série des
Sables Ocres et la Série des Grès Polymorphes, souvent cités ensemble sous le nom de
"Kalahari" ou "Système du Kalahari" occupent une aire importante du Congo Sud (Figure
2.33)
nsi que les évènements tectoniques et la Figure 2.33: Colonne stratigraphique de la Cuvette Centrale du Congo, allant du Protérozoïque au Cénozoïque,
Cadre Structurel

Le cadre structurel de la Cuvette Centrale du Congo est formé par un système central élevé
important (Kiri-Lonkonia, regardez la Figure 2.34) avec les sous-bassins flanqués du Busira
et Lokoro. Là se trouve le Haut Fond Inongo dans le SO de la Cuvette Centrale du Congo. La
Figure 5A a été basée sur l'interprétation du champ potentiel et sismique pour le rapport ECL
de 1988, tandis que la Figure 5B a été basée sur une interprétation structurelle plus actuelle
proposé par Daly & Lawrence et al., en 1992.

Deux épisodes importants de déformation contractionnelle ont étés reconnus dans le bassin
venant de l'interprétation sismique correspondant à des discordances importantes, le début
du Paléozoïque (Pan African) et la fin du Paléozoïque (Gondwana).

Il y a la possibilité, cependant, que la déformation Pan-Africaine se soit passée durant la


dernière phase du Protérozoique. Des mécanismes de déformation associés aux champs
lointains affectent le Ouest Congolien (Pan-Africain) et le Cape Foldbelt (Gondwana) sont
décrits dans Daly & Lawrence et al., 1992. Les deux épisodes ont mené à une réactivation de
failles formant une inversion de structures et des plissements.

L' évidence de mouvement de sel dans le bassin ouvre des possibilités pour la présence de
sections d'évaporation associées à des roches mères hypersalines anoxiques, sceaux
régionaux et des routes de migration associées à l'halocinèse qui ont également créé des
conditions pour le développement de pièges stratigraphiques.
Figure 2.34 : Cadres structurels présents dans la Cuvette Centrale du Congo. La' Figure 5A a
été basée sur l'interprétation de champ potentiel et de sismique pour le rapport
ECL de 1988, tandis que la Figure58 a été basée sur une interprétation
structurelle plus actuelle par Daly & Lawrence et al., 1992.
I.2.1.2.14. Systèmes Pétroliers

Roches mères

I.2.1.2.14.1. La Section "Infracambrienne"

Les sédiments Infracambriens analysés principalement sur les affleurements des aires
sud-est et nord-est et dans les deux puits d'exploration (Gilson et Mbankdaka, regardez la
carte de localisation, Figure 2.32), montrent normalement des faibles caractéristiques de
roches mères. Cependant, le Robertson Research Instituts (RRI), en 1985, a mesuré un TOC
de plus de 1.7% pour ce secteur récupéré à Mbandakba-1 (regardez la localisation sur la
Figure 2.32) à 9380/9400 pieds qui ont présenté des schistes lithologiquement anoxiques
gris foncé au noir qui se trouvent dans ce qu'était connue la Séquence Zaïre
Carbonate/Evaporite et équivalente aux sédiments du Groupe Ituri dans le Congo Nord-Est.
Amoco (1984) a mesuré un TOC de 1.1% dans des roches mères favorables à pétrole du
sous-bassin Lindian et dans les affleurements autour de Kisangani. Une indication de leur
capacité de roche mère est fournie par l'occurrence de pyrobitumen dans les sédiments
clastiques de la Séquence Inférieure à Mbandaka-1 qui se trouve directement au dessus de
la Séquence Ca rbonate/Eva po rite. On pense que cela est le point final de l'échauffement
du le pétrole émigré/accumulé. Les valeurs de réflection du goudron sont élevées, indiquant
que ce secteur est bien mûr pour la production de pétrole et/ou gaz. Les sédiments
équivalents examinés dans les affleurements sont également considérés trop mûrs, classés
comme s'étendant d'un post-pic de pétrole à des stages avancés de maturation thermique,
basés sur une composition élémentaire et un graphique croisé géochimique.

I.2.1.2.14.2. La section Ordovicienne

L'interprétation stratigraphique a impliqué la présence de sédiments marins


transgressifs de l'Ordovicien ou plus jeunes dans la colonne sédimentaire. A quelques
affleurements ceux-ci sont représentés par les Schistes d' Alolo. Des échantillons de ces
schistes ont -été examinés et sont toujours gris foncé à noir et normalement dolomitiques.
Verbeek (1970) décrit les Schistes d’Alolo comme gris foncé ou noirs et parfois calcaires et
conclut qu'ils sont le résultat d'une sédimentation lagunaire. Localement il y a l'évidence que
ces sédiments pourraient être significativement organiquement riches. Une analyse
géochimique d'un échantillon de carotte de schistes d’Alolo a présenté une valeur TOC de
1.69%. Cela peut aller jusqu' à plus de

3%, à son stage thermique immature, tenant compte du niveau de maturité trouvé dans
l'échantillon.

Régionalement il y a également une raison pour l'encouragement. Les schistes d’Alolo ont un
rapport avec les Schistes Noirs du Bassin de l' Etosha, qui contiennent du matériel de vitrinite
et les TOC's mesurés sont toujours supérieurs à 1%, atteignant jusqu' à 2.8% (Momper,
1982). Ils peuvent aussi avoir un rapport avec les roches mères du Silurien prolifique du
Nord de L'Afrique. De Plus, le pétrole a été trouvé dans un puits foré dans le Bassin de
l'Etosha. Quoiqu’il y ait plusieurs questions sur l'origine de ce pétrole, les analyses
géochimiques ont montré qu'il est associé à une origine thermogénique.

I.2.1.2.14.3. La Section Permo-Carbonifère

Les sédiments du Permo-Carbonifère (Lukuga Fm.) incluent des roches mères de


bonne faveurabilité pour gaz Type III dans les sédiments glaciaires/lacustres vers le sommet
de la section (à 1480m à Dekese, TOC de 1.6%) et à un affleurement jusqu'à 3.08%. Où
retrouvés et examinés ils sont souvent au stage thermique pic de pétrole, à Dekese, mais
précocement mûr (commençant de la fenêtre du pétrole avec Ro% jusqu' à 0.7%). Une telle
section pourrait avoir besoin d' être enterré plus profondément pour générer des quantités
importantes de gaz. Le secteur PermoCarbonifère est préservé dans des dépressions
synclinales en dessous de la base des discordances Jurassiques dans des parties de la
Cuvette Centrale du Congo.

I.2.1.2.14.4. La section jurassique/Crétacé

Les sédiments du Jurassique/Crétacé (Stanleyville/Loia Fm.) contiennent des roches


mères excellentes Type I favorables à pétrole dans la partie est du bassin, avec des valeurs
TOC ayant une moyenne au dessus de 8%, pouvant atteindre plus de 20%, mais, souvent
immatures dans des affleurements et forages retrouvés jusqu'à présent dans le bassin. Des
rapports stratigraphiques montrent que ces sédiments se trouvent au dessus de la base
significative de la discordance Jurassique, qui est basiquement plate, montrant seulement
des légères fluctuations locales en profondeur et une inclinaison régionale vers les aires sud-
est. Donc, il semble que nulle part dans la Cuvette Centrale du Congo, ces roches mères
prospectives auraient pu être enterrées assez profondément pour générer de grandes
quantités d'hydrocarbures. Cependant, il est important de citer que ces sédiments sont plus
mûrs que prévu pour les indicateurs géothermiques actuels et la profondeur d'enterrement,
suggérant que les sédiments de couverture du Crétacé et du Tertiaire ont pu être enlevés par
érosion.

Réservoirs

On sait très peu de choses sur les propriétés des réservoirs de roches dans la Cuvette
Centrale du Congo.

Les analyses de réservoir ont été faites par JNOC (1986) pour obtenir le potentiel de
plusieurs unités stratigraphiques affleurant dans le voisinage du Kisangani. De bonnes
porosités ont été mesurées dans les grès du Jurassique, Crétacé et Permo-Carbonifère
(ayant une moyenne de 30,5% à Lukuga Fm, mais avec de basses perméabilités). Dans les
grès Précambriens la porosité avait une moyenne de 7% mais également avec une basse
perméabilité de 0,58 mD. En 1987, Unocal a examiné et analysé des échantillons de carottes
et d'affleurement. La formation de Lukuga a été examinée au Dekese, où cela était
normalement décrit comme une subarkose granuleuse de fine à moyenne. Ces sédiments
sont très pauvrement assortis et contiennent des argiles authigènes remplissantes des pores.
La porosité est largement inefficace, la micro-porosité allant de 9 à 16%, et Ici perméabilité
allant de 0.02 à 0.94 mD. La Séquence du Congo Supérieur (connue dans le - passé comme
Séquence du Zaïre Supérieur) a été récupérée dans le Samba et le Dekese où elle a été
décrite comme arkose très fine à fine avec de l'argile authigène et du ciment de calcite
abondant. La porosité efficace est largement intragranulaire allant de 9 à 13%, la
perméabilité allant de 0.18 à 9.5 mD. De la porosité mineure secondaire a été créée par la
lixiviation des feldspaths.

Une autre information complémentaire en rapport aux réservoirs a été obtenue des
profils de Mbandaka et des puits de Gilson. Les analyses de profils ont montré des porosités
allant de 10 à 15% dans la séquence Gréseuse Supérieure de ce qui était connu comme la
Séquence du Zaire Supérieur, et une moyenne de 7-12% pour la séquence Gréseuse
Inférieure (équivalent aux Quartzites du Galamboge).

Verbeek (1970) décrit les Quartzites du Galamboge comme granuleux de fins à


moyens, localement feldspathiques (au-dessus de 15%) et ayant du mica. La cimentation
apparaît comme étant une fonction de recristallisation de la silice par compactation. Les
Arkoses sont très riches en feldspaths, normalement granuleuses de fines à moyennes et
ayant du mica.

Dans le secteur stratigraphiquement équivalent du Bassin de l’Etosha, les porosités


dans la partie supérieure de l’Owambo Fm., sont au dessus de 20% apparemment
rehaussées par des effets secondaires. De plus, dans une circulation de puits il y avait une
perte en 8 zones, indiquant la perméabilité, probablement dû à des cassures.

Systèmes pétroliers

Les données sismiques, quoiqu' insuffisantes, conjointement avec la présence de


plusieurs suintements d' Pétrole et-de Gaz sont éparpillées autour des sous-bassins du Busira
et Lokoro et la corrélation avec les bassins sédimentaires du Moyen-Orient (Oman et Yemen)
et du Nord de l’Afrique (Lybie, Algérie et Tunisie) et les Brésiliens Paléozoïques tels que
l'Amazonas, Parnaiba et Paranà, suggèrent la présence de plusieurs Systèmes pétroliers dans
le Congo Central. Parmi les plus importants, il y a:
Cambro/ Ordovicien - Paléozoique (?)

Les roches mères représentées par les sédiments de l'intervalle syn rift du Cambro-
Ordovicien (Groupe Bobwamboli) sont le point de mire du système pétrolier spéculatif du
Cambro/Ordovicien-Paleozoique, qui peut avoir alimenté de pétrole les réservoirs de niveaux
stratigraphiques plus élevés. Cela s'est probablement passé durant la déposition de
l'intervalle post rift du Silurien-Devonien ou possiblement plus tard quand la migration
secondaire peut avoir été importante.

Des pièges structuraux, créés plus tard, comme le développement géologique du bassin
continuait particulièrement où l'inversion tectonique était impliquée, peut avoir rempli avec
de tels hydrocarbures Cambro-Ordoviciens et produit des accumulations de pétrole de
grandes proportions. Des mécanismes de scellage peuvent avoir été pourvus par les Schistes
du Paléozoïque Moyen Mamungi et/ou les dépôts périglaciaux des Séries du Paléozoïque
Supérieur.

Les systèmes pétroliers du Cambro-Ordovicien sont présents dans les bassins sédimentaires
de l'Oman et du Yémen et produisent du pétrole et du gaz.

I.2.1.2.15. Risques d’exploration

Le Cuvette Centrale du Congo est une aire de frontière d'exploration où très peu de
données géologiques, géochimiques et géophysiques sont disponibles. Aussi, seulement
quatre puits ont été forés jusqu'à présent, ayant comme but l'exploration de pétrole.

Plusieurs indices ont-été identifiés par ECL (1988) basés sur l'interprétation intégrée des
données de champ sismiques, de télédetection, gravimétriques et magnétiques. De tels leads
sont associés avec la surface de Base du Groupe Aruwimi (discordance du Paléozoïque
Inférieur), qui forme des structures relativement modérées et grandes. (Figure 10.9). Dans
le but d'estimer les risques d'exploration du Bassin Central du Congo, il serait nécessaire
d'acquérir des données détaillées géologiques, géochimiques et géophysiques pour
permettre une compréhension meilleure et plus précise des systèmes pétroliers étant soit-
disant présents dans le bassin. Aussi, une telle approche est nécessaire pour une meilleure
définition des tâches d'exploration dans chacun des sous-bassins du Lokoro et du Busira. Le
programme suivant a comme but d'examiner les principaux éléments et processus du
système pétrolier avant de procéder à une campagne de forage:

1. Retraitement des données géophysiques et géologiques pré-existantes (sismiques,


gravimétriques, magnétométriques et télédétection);

2. Ramassage et analyse utilisant une- Technologie de Géochimie de Haute Résolution


(ADN du Pétrole), des échantillons de pétrole et de gaz, présents dans les suintements
autour de l'aire d'étude;
1. Surveys de Haute Résolution aéromagnétique et aérogravimétrique dans les aires d'étude
des sous-bassins du Lokoro et du Busira;

3. Géochimie de surface, inclus head space et gaz adsorbé et survey microbiologique;

4. Retraitement de tous les échantillons disponibles des quatre puits forés dans le bassin
utilisant la géochimie, la biocronostratigraphie et les méthodes de caractérisation de
réservoirs ;

1. Application d'une télédétection détaillée associée au raffinement du cadre géologique et


les principaux trends structuraux;

2. La modélisation des systèmes pétroliers (en 2D et en 3D) utilisant le logiciel Petromod


basé sur les données régionales sismiques, gravimétriques et magnétométriques;

3. Définir la localisation des nouveaux surveys sismiques régionaux en 2D et 3D;

1. Sélection de leads pour le forage ;

2. Evaluation, des prospects et analyses de risques de l'exploration.


Figure 2.35: Reconstruction Paléogéographique des Bassins du Gondwana montrant la
localisation du Congo Central et les bassins de contre-partie (Paléozoïque
Brésilien et Mésozoïque).
I.2.1.2.16. Inventaire des permis

Subdivision de la Cuvette Centrale en blocs ouvert à

l’exploration

Figure 2.36
I.2.1.3. GRABEN ALBERTINE ET TANGANYIKA

I.2.1.3.1. GRABEN ALBERTINE


I.2.1.3.1.1. Modèle de mise en place du Bassin

L’orogenèse alpine d’âge Cénozoïque qui se traduit à la fermeture de la mer


Méditerranée au Nord, et l’érection des Atlas ainsi que l’ouverture du Rift Est Africain dont la
Branche Ouest est jalonnée des Lacs Tana, Albert, Edouard, Kivu, Tanganyika, Bangwelo et
Moero, explique le modèle de mise en place des bassins d’un rifting actif.

Les épisodes des réchauffementS, bombement, volcanisme, affaissement et


formation des zones lacustres ont été précédés par la présence d’un ancien milieu marin
reconnu par l’existence des fossiles types.

I.2.1.3.1.2. Existence d’un système pétrolier

Les travaux réalisés dans le Graben Albertine depuis 1920 jusqu’à ce jour, ont décrit
une succession de formations géologiques du Cénozoïque reposant sur le socle cristallin.
Ces formations sont constituées des sables, grès et grès conglomératiques, des schistes
bitumeux noirs avec une alternance des formations gréseuses, des argiles indurées, des
argiles vertes, des brèches, des conglomérats et des lignites.

Des données géophysiques fournissent des épaisseurs des sédiments allant de 3.000
à 5.000 mètres de profondeur dont deux dépôts centres ont été circonscrits au niveau des
blocs III et IV. Ces dépôts centres constituent les milieux par excellence pour les conditions
de pression et de température auxquelles se sont ajoutées des dépôts résultant d’une flore
et d’une faune d’origine fluvio-lacustre.

Des formations schisteuses sont connues comme étant des roches-mères matures
ayant généré les hydrocarbures dont les indices sont visibles dans les blocs IV et V sous
formes des schistes bitumeux.

Les migrations des hydrocarbures se sont faites des dépôts centres vers les pièges
situés au Nord et au Sud du bassin. Les blocs III & IV ont bénéficié des migrations venues
de deux dépôts centres, par contre les blocs I et II ont reçu les migrations des
hydrocarbures générés par les dépôts centres du Nord. Le bloc V aurait des structures ayant
avoir piégé les hydrocarbures venant du dépôt centre Sud.

Bien que le gradient géothermique de la région soit élevé, des études récentes
indiquent la proportion des hydrocarbures liquides et suffisante pour justifier la rentabilité
des investissements.
I.2.1.3.1.3.Travaux exécutés du côté ougandais du bassin.

Les travaux sismiques et de forage réalisés dans les blocs adjacent aux blocs I et II
de la République Démocratique du Congo, ont mis en évidence les structures en fleur
rappelant à petite échelle un système d’effondrement faite des Horts et des grabens et qui
constituent à coup sûr des pièges structuraux.

Le Graben Albertine étant plus profond en République Démocratique du Congo, il est


supposé la mise en évidence des structures de piégeage des dimensions importantes
pouvant renfermer des réserves économiquement exploitables.
I.2.1.3.2. GRABEN TANGANYIKA

Lac Tanganyika

Évaluation Technique

Location - Physiographie

Zone de faille de l’Afrique de l’Est

Lac Tanganyika
Vue oblique Sud-est du Lac Tanganyika (Image Google Earth)
Physiographie du Lac Tanganyika

Bathymétrie, Topographie, débit hydrographique entrant et sortant


Sismique du Lac Tanganyika

Distributions des lignes sismiques du Project Probe acquises par Duke University
Cadre structural du Lac Tanganyika

Les principaux éléments structuraux de la faille du Lac Tanganyika comprennent des fossés
d’effondrement séparés par des zones d’accommodation à haut et/ou bas relief.
Cadre structural du Lac Tanganyika

Coupes Transversales publiées affichant l’interprétation des lignes sismiques acquises sur le
Lac Tanganyika.
Stratigraphie

Pre-Rift & Syn-Rift

Cadre structural du Lac Tanganyika

Les principaux éléments structuraux de la faille du Lac Tanganyika comprennent des fossés
d’effondrement séparés par des zones d’accommodation à haut et/ou bas relief.
Luama
Graben

Stratigraphie du fossé d’effondrement de Luama

Prélevé du rapport Amoco (1990)

Un bassin permo-trias s’étendant du nord-ouest au sud-est sur la bordure ouest du Lac


Tanganyika, dit fossé d’effondrement de Luama est rempli d’un complexe fluvio-deltaïque et
d’argiles lacustres passant au-dessus des séquences deltaïques avec des charbons qui à leur
tour donnent accès à des couches rouges dominées par des grés.
Les roches mères sont décrites mais la séquence supérieure manque de scellements
favorables.

Des roches similaires pourraient être présentes en dessous de la couche tertiaire sous le Lac
Tanganyika.
Bassins dépositionnels tertiaires du Lac Tanganyika

Trois Bassins dépositionnels Ruzizi, Kigoma et Sud peuvent être définis entre les deux zones
d’accommodation à haut relief.
Les zones d’accommodation à haut relief divisent effectivement le bassin du Rift en trois
parties.
Stratigraphie du Lac Tanganyika (Probe)
Caractère Acoustique – Bassin Kigoma

1. La faille actuelle est d’origine tertiaire

2. La faille tertiaire est partiellement superposée sur les vieilles failles

3. le bassin dépositionnel du sud pourrait avoir une extension Permo-triasique de la


faille de Luama en dessous de la couche tertiaire

4. La géochimie effectuée par Amoco suggère aussi les suintements d’huile provenant
des bassins nord pourraient avoir une roche mère pre-tertiaire, toutefois il n’existe
aucun affleurement pour soutenir cette hypothèse
D’après le Rapport du Projet Probe (1985)

Les auteurs suggèrent que la formation du Nyanja pourrait être à la base de la discordance syn-rift qui recouvre les formations Pre-rift ou antérieures. Le
complexe Kalemie pourrait être un équivalent des sédiments (permo-triasique) du fossé d’effondrement de Luama.
Stratigraphie du Lac Tanganyika (Probe)
Comparaison Bassin Kigoma - Bassin Sud

Stratigraphie du Lac Tanganyika (Amoco)

1. Du Miocène au remplissage actuel du Rift – jusqu’à 5000m d’argiles lacustres et


sables turbidites. Fan-glomérats localisés sur les bordures de la faille. Une
distribution répandue à travers le Lac Tanganyika
2. Des couches rouges Permo-Triasique – 500 à 2000m de sables et siltites de couches
rouges fluvio-continentales.

3. Séries de charbon Permiens – 300 à 2000m d’argiles lacustres, sédiments deltaïques


avec charbons et argiles lacustres “prédisposés à l’huile”-d’étendue(distribution),
incertaine (localisée)
D’après le Rapport du Projet Probe (1985)

La ligne sismique 259 affiche la proposition de la division en deux de la séquence Syn-rift.


Remarquer que le Groupe Kigoma comprend le Groupe Tanganyika (diapositive précédente).

La ligne 216 affiche la proposition de la division en trois de la séquence Syn-rift.


Bassin dépositionnel du Ruzizi

Bassins dépositionnels du Lac Tanganyika- Ruzizi

Le Bassin dépositionnel Ruzizi est le plus petit des trois éléments structuraux et Il est situé à
l’extrême nord du lac. Il comprend aussi une zone terrestre à remblaiement sédimentaire
fluvio-deltaïque progradant provenant du nord.
Bassin dépositionnel Ruzizi

Comprend deux demi fossés d’effondrement adverses séparés par une zone
d’accommodation à relief bas.

Dépôt de sédiment en provenance du nord à l’origine.


Bassin dépositionnel du Ruzizi

Amoco Burundi (opération terrestre) avait effectué une acquisition sismique et foré deux
puits dans cette zone.

Les deux puits étaient secs sans aucun indice d’huile – (voir la ligne sismique pour une
compréhension de la raison).
Amoco Burundi Wells
1. Buringa-1 et Ruzizi-1 avaient été forés en 1987. Les deux furent des puits secs (P&A)

2. Ruzizi-1 avait atteint le socle à une profondeur de 2613 pieds. Les sédiments étaient
majoritairement des sables fluvio-deltaïques et des fan-glomérats pourvus de
quantités négligeables d’argiles pour servir de roche mère ou scellement. La porosité
du réservoir était d’environ 25%. L’âge des sédiments n’est pas connu.

3. Le gradient géothermique avait été calculé et estimé à 3.5ºF/100ft.

O E
Ruzizi Onshore - Ligne sismique Amoco Burundi

Bassins dépositionnels du Lac Tanganyika - Ruzizi

Une interprétation structurale détaillée (Lezzar et al. 1996) des données sismiques Offshore
est exposé.

Les éléments structuraux majeurs sont bien définis ainsi que la profondeur d’eau et les
sédiments fluviaux

La coupe transversale KAF (rouge) démontre la relation entre les structures du Ruzizi,
Ubwari et Kigoma Nord.
Ruzizi Offshore – Coupe transversale “KAF” (Lezzar et al. 1996)
Potentiel du bassin Ruzizi

1. Les puits forés par Amoco Burundi avaient démontré la présence de bons réservoirs
sans toutefois mettre en évidence un scellement ou des roches mères..

2. Les données sismiques suggèrent que la portion la plus profonde du Bassin de Ruzizi
est située à l’ouest (en RDC) où des argiles roches mères lacustres pourraient être
mieux développées.
3. Les études Landsat ont indiqués la possibilité d’existence de suintements d’huile dans
la Baie de Burton. Une mission de terrain d’Amoco avait été incapable de confirmer
mais avait toutefois dragué des argiles anoxiques noires du fond du lac.

4. Les extensions terrestres du Bassin de Ruzizi pourraient abriter des emplacements


raisonnablement favorables pour un forage exploratoire.

Bassin depositionnel du Ruzizi

La Baie de Burton avait été étudiée par une mission de terrain d’Amoco en 1989. Le dragage
du fond du lac avait révélé l’existence des sédiments anoxiques potentiellement roche
mère.
Le fond du lac à une profondeur de 100m de la surface d’eau est pauvre en oxygène.
L’étude avait été incapable d’établir la présence d’un suintement d’huile au-delà du littoral
identifié sur Landsat.
Bay of Burton
Bassin dépositionnel du Ruzizi
Les zones les plus prometteuses pour l’exploration comprennent les eaux peu profondes et
les extensions terrestres vers le nord et le sud où des sédiments potentiellement réservoirs
pourraient être engendrés par le système hydrographique en place.
Le développement d’horizon du réservoir pourrait être difficile entre ces deux zones.

Onshore Ruzizi

DeepBasin Shale Source

Possible Small Delta

Bay of Burton
Bassin Dépositionnel de Kigoma

Bassin dépositionnel du Lac Tanganyika – Kigoma

Le Basin dépositionnel de Kigoma forme une grande zone semi-circulaire reliée par une
grande flexure vers la faille Est de la bordure Ouest du lac. Les profondeurs d’eau sont
maximales au droit de ce dépôt centre, suggérant ainsi le niveau le plus bas d’afflux
sédimentaire observé nulle part ailleurs dans le lac.
Bassin dépositionnel de Kigoma

Le Bassin depositionnel de Kigoma comprend trois fossés d’effondrement séparés par deux
zones d’accommodation à relief bas.

L’essentiel de l’afflux sédimentaire provient de l’est et plusieurs plateformes à eau peu


profonde se sont développées le long du littoral Est. Le littoral Ouest par contre n’a qu’une
faible proportion d’afflux sédimentaire.

Le Bassin dépositionnel de Kigoma est fortement asymétrique, dominé par une grande faille
semi-circulaire à la limite ouest.
Stratigraphie du Lac Tanganyika (Probe)
Caractères Acoustiques – Bassin de Kigoma
Extrait du Rapport de Project Probe (1985)

Les auteurs suggèrent que le phénomène Nyanja pourrait être une discordance à faille synclinale basale recouvrant les sédiments déposés avant
la faille. Le Groupe Kalemie pourrait être un équivalent des sédiments (permo-triasiques) du fossé d’effondrement de Luama
Bassin dépositionnel de Kigoma

La ligne sismique 210 traverse deux demi fossés d’effondrement adverses et une zone
d’accommodation à relief bas.
Bassin dépositionnel de Kigoma – Ligne sismique 210
Interprétation Géo sismique (modifiée après celle de Duke University)

e interprétation est fondée sur les travaux de Duke University. Les désignations de la séquence stratigraphique se rapporte au Groupe Kigoma (K) et au
oupe Makara (M). Le phénomène Nyanja est représenté par un horizon noir fort. Aucun des phénomènes de grande profondeur n’est mis en évidence
Stratigraphie du Bassin de Kigoma
Bassin de Kigoma – Distribution des Sédiments

1. Le drainage actuel vers le Bassin pourrait être un indicateur de l’histoire de la


sédimentation antérieure

2. Les zones à eau profondes indiquent un faible taux de sédimentation

3. le charriage des zones environnantes imite la dimension du faillage en bordure du


bassin

4. Des Fan-glomérats prévisibles le long des bordures à haut relief du bassin

5. Des deltas lacustres et turbidites sont prévisibles le long des bordures du bassin à
relief bas

6. Des argiles lacustres sont prévisibles aux endroits où des clastiques plus grossiers ne
se sont pas déposés

Bassin Dépositionnel de Kigoma


Modèle de sédimentation du demi fossé d’effondrement du nord Kigoma
Le modèle de distribution sédimentaire le plus probable comprend des deltas fluviaux le
long de la bordure Est du demi fossé d’effondrement, qui font interdigitation au sein des
argiles et turbidites du bassin dans la partie centrale du lac.
La bordure Ouest a une probabilité d’abriter des petits fan-glomerats déposés le long des
escarpements à faille active, qui font aussi interdigitation dans les argiles des eaux
profondes. Avec l’inexistence de drainage vers le lac sur la bordure ouest, il est probable que
ces fan-glomerats sont petits.
Bassin Dépositionnel de Kigoma

Modèle de sédimentation du demi fossé d’effondrement de Kigoma Est

Avec l’inexistence d’afflux sédimentaire majeur en ce moment et la prédominance de l’eau


profonde, le demi fossé d’effondrement de l’Est de Kigoma semble être avide de sédiment.
Ceci pourrait bien ne pas s’avérer vrai pendant le développement ancien de la faille.
Bassin Dépositionnel de Kigoma

Modèle de sédimentation du demi fossé d’effondrement de Kigoma Sud.

Plusieurs deltas fluviaux se sont développés le long de la bordure Est du demi fossé et
faisant interdigitation dans les argiles et turbidites du bassin sous la partie centrale du lac.

La bordure Ouest a la probabilité d’abriter de petits Fanglomérats déposé le long des


escarpements à failles actives qui font aussi des interdigitations dans les argiles des eaux
profondes.
Bassin dépositionnel de Kigoma

Duke University et Amoco avaient décrit des suintements d’huile et boules bitumineuses
dans la partie nord de Kigoma. Le suintement du Cape Kalamba a été échantillonné et
analysé et il est considéré comme provenant d’une roche mère lacustre ou deltaïque qui est
éventuellement d’âge jurassique ou crétacé

Les boules bitumeuses ont été collectées sur les nombreuses plages de la zone.
L’échantillon de Rumonge avait été analysé et identifié comme provenant d’une roche mère
moins mature d’origine marine sans doute.
Bassin de Kigoma

Les images satellites de Google Earth révèlent ce qui peut être perçu comme l’origine du
suintement de du Cape Kalamba avec la présence de liserés noirâtres s’étendant à la
surface du lac. Les boules bitumeuses sont décrites dans toutes les baies le long du littoral
est de la péninsule Ubwari
Balls

La position de l’échantillon de la boule bitumeuse de Rumonge est aussi indiquée.


r
us Ta
ro
Nume

Rumonge Tar Ball


?Plume

Kalamba CapeSeep
Bassin dépositionnel de Kigoma

Gros plan de l’origine éventuelle du suintement de Kalamba. L’origine semble être un


linéament qui serait parallèle à la faille principale de la bordure du bassin. La position est
très proche des descriptions des géologues de Duke University et Amoco.

?Dispersed Oil

KalambaCape
?Plume

Kalamba CapeSeep
Roches Mères Jurassique – Fossé d’effondrement Albertine

Des roches mères matures ont été localisées au fond du fossé d’effondrement Albertine en dessous des sédiments les plus récents du bassin à failles tertiaires.
Il est possible que les couches des roches mères aient eu une distribution plus étendue avant le charriage et l’érosion ayant eu lieu pendant le développement
du système de faille de l’Afrique de l’Est.
Potentiel du Bassin de Kigoma

1. Établir la présence des roches mères matures


2. L’âge de ces roches mères est incertain ; elles datent possiblement d’avant le
remblaiement tertiaire du Rift

3. Des réservoirs peuvent être en manque dans le secteur de la RDC avec seulement
des fan-glomérats s’accumulant sur la bordure Ouest de la faille.

4. Les pièges structuraux sont mise en évidences par la sismique de l’Université de


Duke.

5. Les profondeurs des eaux dans le secteur de la RDC sont généralement très
importantes.
Luama Graben

Le Graben de Luama date d’avant la formation du rift du Lac Tanganyika et conservé dans
certaines zones sous celui-ci.

Des reliques similaires allant des sédiments paléozoïques supérieur aux sédiments
Mésozoïques pourraient aussi être préservées en dessous du lac comme cela a été constaté
dans le Graben Albertine.
Stratigraphie du Graben de Luama

Extrait du rapport d’Amoco (1990)

Un bassin permo-triasique s’étendant du nord-ouest au sud-est sur la bordure Ouest du Lac


Tanganyika, le Graben de Luama est constitué d’un complexe fluvio-deltaïque d’argiles
lacustres passant au dessus à des séquences deltaïques avec des débris de charbons qui à
leur tour laissent la place à des couches rouges à dominante gréseuse.

Les roches mères sont décrites mais la séquence supérieure manque de scellements
favorables.

Des roches similaires pourraient être présentes en dessous de la couche tertiaire sous le Lac
Tanganyika.
Stratigraphie du Graben Luama
Caractéristiques du Graben Luama

1. A l’origine un bassin du Rift “Karoo”

2. Composant latéral transformante très marqué de la faille

3. Partie de la faille transformante Tanganyika-Malawi

4. Affleurements vers le nord-ouest de Kalemie

5. Stratigraphie décrite par la mission de terrain d’Amoco

6. est considéré comme plongeant en dessous du demi Graben tertiaire de Kalemie


(Rift du lac Tanganyika).

7. Pas d’image sur les données sismiques offshore de l’Université de Duke

8. Probable extension au sud-est – Graben de Rukwa

Potentiel du Graben de Luama


1. Présence des charbons prédisposés à l’huile et d’argiles lacustres dans la section la
plus profonde et qui pourraient constituer une bonne roche mère.

2. Présence de plaines deltaïques et de couches rouges continentales qui pourraient


être des réservoirs potentiels.

3. L’absence d’argile dans les séries de Roches rouges implique l’absence de couverture

4. Aucune acquisition sismique disponible sur terre alors que les couches pré tertiaire ne
sont pas bien visibles sur la sismique offshore (Duke University).

5. La meilleure opportunité exploratoire pourrait être celle de l’extension du Graben


sous le demi Graben Kalemie.

Extension du Graben Luama

Cette interprétation se rapproche des informations publiées suivant lesquelles les Graben de
Luama et Rukwa étaient autrefois connectés. Une faille verticale décalée sépare
succinctement les deux orientations telle qu’affichée.

Sous ce scénario l’extension du Graben Luama s’étendrait sous le demi Graben de Kalémie.

Cette interprétation ne prend pas en compte l’observation de réflecteurs en dessous du


phénomène Nyanja encore moins les analyses géochimiques du suintement d’huile et des
échantillons de boules bitumeuses dans la zone Kigoma.
Extension du Graben Luama

Une alternative plus optimiste est présentée ici.

Bien que des déports peuvent être envisagés dans le Bassin Dépositionnel sud, cette
interprétation suppose que les Graben de Luama et de Rukwa n’étaient pas décalés tels
qu’affiché sur la diapositive précédente.

Ce modèle structural est difficile à mettre en évidence particulièrement dans le grand nord et
sud, mais toutefois elle donne vraisemblablement une explication des analyses géochimiques
et peut aussi expliquer la position de plusieurs zones d’accommodation.
La distribution effective du pré tertiaire se trouve probablement entre les deux
interprétations.
Bassin Dépositionnel Sud

Basins Dépositionnels du Lac Tanganyika – Sud

Le Bassin dépositionnel sud forme une longue et étroite extension qui se décale vers l’ouest
à partir du Bassin Dépositionnel de Kigoma. Il est divisé en trois demi Graben sous-bassins
le Kalemie, de Marungu et de Mpulungu séparés par des zones d’accommodation à bas
relief.
Bassin Dépositionnel Sud

Le Bassin Dépositionel sud comprend trois demi Graben séparés par deux zones
d’accommodation à relief bas.

L’apport sédimentaire actuel se limite à quelques petites rivières tel qu’affiché. Le lac se vide
par la rivière Lukuga à Kalemie.
Bassin Dépositionnel Sud

Les sections sismiques 214 et 78/78B

Deux coupes transversales dérivées de la sismique du Projet Probe mettant en évidence la


configuration géologique et tectonique du Bassin sud.

Seismic Line 214

Seismic Line 78/78B


Bassin Dépositionnel Sud – Ligne sismique 214

ette interprétation se fonde sur les travaux de Duke University. Le phénomène Nyanja est représenté par un horizon noir prononcé. Le Groupe Lukuga ne
s’identifie pas et pourrait être l’équivalent du Mahall inférieur. Aucun événement profond n’est visible.
interprétation Géo-sismique (modifiée après travaux de Duke University/Amoco)
Bassin Dépositionnel Sud – Ligne sismique 78
terprétation se fonde sur les travaux de Duke University. Le phénomène Nyanja est représenté par un horizon noir prononcé. Le Groupe
uga ne s’identifie pas et pourrait être l’équivalent du Mahall inférieur. Aucun des phénomènes en profondeurs supérieurs n’est affiché.

interprétation Géo-sismique (modifiée après travaux de Duke University/Amoco)


Bassins Dépositionnel du Lac Tanganyika – Interprétation des apports
sédimentaires (Projet Probe)

Les isopaches de sédiments pour les trois séquences identifiées dans le bassin Dépositionnel
sud.

Lukuga est la plus ancienne, Zongwe la plus récente.


Stratigraphie du Bassin Sud
Bassin Dépositionnel Sud

Modèle du demi Graben Kalemie

L’historique dépositionnel ancien du demi Graben tertiaire pourrait avoir été différent de celui
qui est envisagé aujourd’hui avec la rivière Likuaga qui s’écoule dans la faille plutôt que de la
vider.
Un ancien delta pourrait dès lors existé en se reposant sur les sédiments érodés du Graben
de Luama.
il pourrait aussi y avoir un petit delta dans le sud.
Basin Dépositionnel Sud

Modèle de sédimentation du demi Graben Marungu

Cette zone pourrait avoir eu un historique tectonique complexe (voir commentaires sur
l’extension du Graben Luama) et la sédimentation à travers le temps pourrait refléter ceci.

L’interprétation la plus simple est affichée avec des fan-glomérats sur la zone sud-ouest et
des éventuels deltas fluviaux le long de la plateforme vers le nord-est.
Bassin Dépositionnel Sud

Modèle de sédimentation du demi Graben Mpulungu

Celui-ci est la zone du Lac Tanganyika la moins bien documentée et étudiée. Les étendues
dérivée de la sismique de Duke University suggèrent que le demi Graben Mpulungu dispose
d’un remblaiement sédimentaire tertiaire excepté sur la ligne sismique 220 (localisé à
l’extrême nord du Graben)

Il est possible qu’il y ait une présence de sédiments deltaïques minces dans le sud et il se
peut que des fan-glomerats entourent la faille de la bordure ouest.
Potentiel du Bassin Sud

1. Eventuel remblaiement du Graben pré tertiaire en dessous du Rift

2. L’histoire dépositionnelle complexe, requière davantage d’analyses

3. Il pourrait y avoir des réservoirs dans le demi Graben de Kalemie sous forme d’un
vieux delta qui abrite maintenant la zone de déversement du lac

4. les pièges structuraux sont mise en évidence par la sismique de Duke University

5. Les profondeurs d’eau dans le secteur de la RDC sont variables; des emplacements à
même d’être forées peuvent être disponibles le long du littoral dans le demi Graben
Kalemie.
Conclusions et Recommandations

Système Pétrolier du Lac Tanganyika

1. Évidence d’une source pétrolifère – d’âge incertain

2. modèle de sédimentation du Syn-Rift– des fan-glomérats, deltas fluviaux, argiles


lacustres et turbidites

3. Existence éventuelle de Graben pre-Rift en dessous du Rift tertiaire ayant des


potentiels additionnels – Modèle Graben Luama.

4. Des clastiques marginaux et turbidites de bassins pourraient constituer des


réservoirs

5. Des structures sont mise en évidence à partir de la reconnaissance sismique (Projet


Probe)

6. les eaux profondes constituent une contrainte majeure à la réalisation de forage

Options de solicitation de permis sur le Lac Tanganyika


1. De grandes concessions de permis sont appropriées par rapport au degré du risque
perçu.

2. Zone divisée (latitude 1º) en quatre blocs (à dimension longitudinales variables)

3. Les superfices des blocs varieraient de 8000 á 14000 Km2.

4. Chaque bloc comprend une portion du Lac Tanganyika

5. Bloc II couvre des zones promettueses de la partie terrestre du Graben Luama.

Blocs recommandés pour l’exploration


Découvertes régionales d’huile et de gaz

Rifts crétacé et tertiaire = HUILE

Bassin côtier = GAZ


I.2.1.4. GAZ METHANE DU LAC KIVU

Ces Lacs africains qui contiennent du gaz dissout


Les lacs tueurs du Cameroun:

1. 1984, lac Monoun, 40 victimes

2. 1986, lac Nyos, 1800 victimes

Un nouveau type de catastrophe naturelle

Le procédé de dégazage, éradication du risque

1. Nyos, 1 colonne en 2001,

2. Monoun, 1 colonne en 2003,

3. Monoun, 2 colonnes en janvier 2006

Une colonne fonctionne au lac Nyos depuis février 2001

Le jet mesure 50 m de hauteur


Trois colonnes fonctionnent au lac Monoun depuis janvier 2006
Résultats du dégazage

Lac Monoun 2003 - 2006

0
10 D ecem ber 2001
20 M a rc h 2 0 0 4
J a n u a ry 2 0 0 6
30
D e p th (m e tr e s )

J u ly 2 0 0 6
40
J a n u a ry 2 0 0 7
50
60
70
80 M O NO UN
90
100
20 21 22 23 24 25
T e m p e ra tu re (°C )

10
D ecem ber 2001
A ugust 2004
20
J a n u a ry 2 0 0 6
30
D e p th (m e tr e s )

J u ly 2 0 0 6
40

50
J a n u a ry 2 0 0 7
60

70

80
M O NO UN
90

100
0 1000 2000 3000 4000
C o n d u c tiv ity (m S /c m )
Concentration en gaz en 2003 et 2007

10
M o n o u n ja n u a r y 2 0 0 3
20
M o n o u n ja n u a r y 2 0 0 7
30
D e p th (m )

40

50

60

70

80

90

100
0 0 .5 1 1 .5 2 2 .5 3 3 .5
C O 2 d is s o lv e d c o n c e n t r a t io n ( L g a s /L w a t e r )
PREVISION DU DEGAZAGE

18
One column
16

14 February 2006

12

10 Three columns
8

2 Reserve gas between 92m and the bottom


0

Dissolved gas volume (millions of cubic metres)


01/2003 01/2004 01/2005 01/2006 01/2007 01/2008 01/2009 01/2010 01/2011 01/2012 01/2013
Ellapsed time (years since january 1rst 2003)
Le Lac Kivu

Source de vie, source de méthane

Une solution aux problèmes énergétiques :

- pénurie d’électricité

- importation du fuel

- lutte contre la déforestation


Environ 65 milliards de m3 de méthane dont 43 milliards exploitables, ou l’équivalent de 50 M
de TEP.

Cette manne énergétique pourrait fournir une source énergétique quasi inépuisable
permettant au Rwanda et à la RDC de faire face à leurs projets de développement.
Description du gisement de méthane

Tranche 260 - 300 m : zone 1

Volume de méthane dissout : 14 km3

Tranche 300 - 350 m : zone 2

Volume de méthane dissout : 15 km3

Tranche 350 – 485 m : zone 3

Volume de méthane dissout : 15 km3

En conclusion, sur les 65,5 km3 de méthane dissout dans le lac :

- 29 km3 sont facile d’exploitation,

- 15 km3 sont accessibles mais plus difficilement,

- 22,3 km3 sont considérés comme d’exploitation non rentable.

Volume total du méthane extractible : 43,4 km3


La concentration en méthane devient importante en dessous de 250 mètres. Cette
concentration a augmenté de 10 à 15% en 30 ans.
Calcul de facteur de Sécurité (Risk)

Tietze
Avant toute discussion sur la meilleure façon d’assurer (1975)
la surveillance du lac, il est essentiel
100 une définition correcte de paramètre
de proposer Halbwachs
de Sécurité (2003)
(Risk) à différentes
profondeurs. Schmid et al. (2004)

Il est200
suggéré dans les pages qui suivent le calcul de la limite de prévention d’une éruption
Depth [m]

gazeuse en fonction d’une profondeur donnée et de la sursaturation.

300
Ce calcul simple inclue uniquement l’Energie issue des forces d'Archimède afin de remplacer
l'eau à faible densité à forte densité.

400

500
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Methane concentration [mmol/l]
DENSITY
DENSITY

ambiant pressure
Density
A2

DEPTH (m) Total gas pressure A1


Z0
DEPTH (m)

Gas Pressure
DENSITY
DENSITY

ambiant pressure
Density
Zsat A2

DEPTH (m) Total gas pressure


Z0 A1
DEPTH (m)

Gas Pressure
DENSITY
DENSITY

ambiant pressure
Density
Zsat B3 A2 B2

DEPTH (m) Total gas pressure


Z0 A1 B1
DEPTH (m)

Gas Pressure
DENSITY
DENSITY

ambiant pressure
Density

Zsat
S = area x g
DEPTH (m) Total gas pressure
Z0
DEPTH (m)

Gas Pressure
DENSITY

P ambiant
DEPTH (m)

Density
M N

Gas Pressure

Gas pressure
M
N
Evolution du paramètre de sécurité (Risk) pendant une augmentation de pression de gaz
0 E v o lu tio n o f th e g a s p r e s s u r e w ith tim e
200
a b itr a r y in c r e a s in g r a te :
2 5 0 M N m 3 o f m e th a n e p e r y e a r
100
250
D e p th (m e tre s )

200 300
D e p th (m )

300 350 2004

2060
400
400

2120 2004 2060 2120


450
500
0 1000000 2000000 3000000 4000000
0 0 .5 G a s p1 r e s s u1 .r5 e ( P a )2 2 .5
S a fe ty fa c to r (k J /m 3 )
Évolution pendant l'exploitation de la densité et de la pression de gaz

(assumant une exploitation de 250 MNm3/an et sans effet de recharge de gaz)


Evolution du paramètre de sécurité pendant l'exploitation
D e n s ity
0 .9 9 7 0 .9 9 8 0 .9 9 9 1 1 .0 0 1 1 .0 0 2
0 On assume que le volume extrait de méthane à 350 mètres est 250 MNm3/an. 0

50 50
D e n s ity T 0
100 D e n s ity T 0 + 2 0 y e a r s 100
D e n s ity T 0 + 4 0 y e a r s
150 200 150
D e p th (m e tre s )

E x p lo ita tio n C H 4
200
2 5 0 M N m 3/y e a r
A fte r 2 0 y e a rs 200

250 250
250
300 300

350
G as p re s s u re T 0 350
G as p
300 2004
re s s u re T 0 + 2 0 y e a rs E x tr a c tio n
D e p th (m e tre s )

400 400
G as p re s s u re T 0 + 4 0 y e a rs 350 m
450 450

500 350 500


0 1000000 2000000 3000000
G a s to ta l p re s s u re (P a )
400

450

500
0 .5 1 1 .5 2 2 .5 3 3 .5
S a fe ty fa c to r (k J /m 3 )
Surveillance du lac Kivu

En 2003, il a été réalisé une très précise courbe de concentration du CO 2 et du CH4 en


fonction de la profondeur.

L’objectif futur est de suivre l'évolution de la concentration de gaz avec le temps et les
profondeurs qui conviennent.

Il faudra déterminer le taux de recharge du lac par le gaz ainsi la variation de ce taux de
recharge.

La mesure de ces paramètres est essentielle pour :

- L’estimation de l’impact d’exploitation du méthane dans le lac ;

- Suivre le niveau de risk du lac pour les différents niveaux de profondeur.

Cette technique a l’avantage d’être économique et assurera une meilleure connaissance des
paramètres les dix années suivantes.
La présentation de la courbe de concentration du méthane en fonction de la
profondeur
Principe d’analyse volumique du rapport
débit gazeux / débit liquide

100 Halbwachs (2003)


Schmid et al. (2004)

200
Depth [m]

300

400

500
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Methane concentration [mmol/l]
Douze "flutes de Pan " ont été mis en application dans les lacs Nyos et Monoun
en 1992 et fonctionnent toujours

GAS
FLOWMETER

LIQUID
FLOWMETER
Proposit
ion de la mesure permanente du contenu de gaz dans quatre couches homogènes

GAS
FLOWMETER

LIQUID
100 FLOWMETER

200 220 m
Depth [m]

290
300

400

500
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 2
Me tha ne co nc e ntra tio n [m m ol/l]
Trois concessions au Cap Rubona
Deux zones pour les concessions de Kibuye
Les meilleurs endroits pour l’exploitation à Goma
Des profondeurs particulièrement intéressantes pour le captage (400 m – 2500
m)
Bords du LAC KIVU zone niveau lac + 200 m
Bords
Bords dudu Eruption
LAC
LAC KIVU
KIVU au
avec
zone fond
lignes
niveau de
lac du+ lac m
niveau
100 ???
tous les 200m Bords
Bordsdu
duLAC
LACKIVU
KIVUzone
zoneniveau
niveaulac
lac +
+ 150
50 mm
Nyaragongo
Nyaragongo
Nyaragongo
Nyaragongo
Nyaragongo

Explosion gazeuse type Nyos


SAKE
SAKE
SAKE
SAKE
SAKE
40
0
m

10
20 44000

Un million de personnes sous la menace


0
0 40 400 0 m

m
m 0 m

1000
1
m m 2200

10

0 m
10
20 200 00 m

m
0
0 m

m
m m

m
GOMA
GOMA
GOMA
GOMA
GOMA GISENYI
GISENYI
GISENYI
GISENYI
GISENYI

Lac Kivu
Lac Kivu Lac Kivu
Lac Kivu Lac Kivu

KIBUYE
KIBUYE
KIBUYE KIBUYE
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