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INTRODUCTION
2-1 Prospection
Notion de prospect
2-2 Géologie
2-3 Géophysique
2-4 Forage d’exploration
2-5 Délinéation
TRAVAUX DIRIGES
ANNEXES
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INTRODUCTION
Ø Industrie internationale
Ø Activité risquée
(Risque exploration et risque prix)
Ø Industrie très capitalistique
Plus de 60% des investissements de toute l’industrie pétrolière et gazière
Ø Rentabilité à long terme
Ø Forte implication politique
Ø Haute technologie
(sismique 3D-4D, forage dirigé, transport polyphasique, etc.)
• Géologie,
Il y a environ 500 millions d'années, les mers renfermaient peu de vie, puis ces mers
peu profondes se sont enrichies en organismes vivants organiques.
Le plancton et les algues, les protéines et les organismes présents dans la mer, qui
tombent au fond de l'océan à leur mort, sont à l'origine de notre pétrole et de notre gaz.
En s'enfonçant dans l'écorce terrestre avec les sédiments qui s'accumulent, ils
atteignent une température appropriée, autour de 50-70° C, et ils commencent à « cuire ». Ce
processus les transforme en hydrocarbures liquides qui se déplacent et migrent pour devenir
notre fameux réservoir de pétrole et de gaz. »
• Sismique
Les relevés sismiques consistent à bombarder les fonds marins d’ondes sonores
puissantes. Un bateau traîne une série de canons à air comprimé. Il en résulte des détonations
toutes les 10 secondes, 24 heures sur 24 pendant des semaines, voire des mois. Ces sons de
basses fréquences et de forte intensité permettent de sonder la composition géologique du
fond marin et de cibler où l’on a le plus de chances de trouver des hydrocarbures en
quantités exploitables.
• Forage
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CHAPITRE 1 : GEOLOGIE DU PETROLE
Les gisements d’hydrocarbures sont situés dans les basins sédimentaires, c’est-à-dire dans des
dépressions qui sont remplies de sédiments, il y a des millions d’années.
Les sédiments proviennent soit de l’érosion des reliefs émergés (sables, argiles), soit d’une
activité biologique (calcaire), ou encore de l’évaporation de l’eau dans les lagunes (sel, gypse).
Lors de leur dépôt, ils se sont accumulés par couches successives (anciennes, récentes).
Au fur et à mesure que les couches ont été recouvertes, il y a eu tassement, donc perte d’eau
et la densité s’est accrue : C’est la compaction.
Les couches diminuant d’épaisseur au cours du temps, elles se sont naturellement enfoncées,
selon un phénomène qu’on nomme subsidence.
L’enfouissement selon les régions doit atteindre de 1 à 10km mais surtout la température
atteinte doit être restée dans la fenêtre à huile. L’histoire d’un champ de pétrole s’étale sur 5
à 400Ma.
Des réactions chimiques éliminent alors les atomes d'azote et les restes d'oxygène, pour ne
laisser que des molécules formées de carbone et d'hydrogène qui constituent les
hydrocarbures liquides et gazeux.
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• Sous l’action de la pression, il y a migration du pétrole jusqu’à une roche magasin
(migration primaire). C’est en général une roche poreuse dans l’environnement plus ou
moins proche de la roche mère, c’est la véritable roche pétrolifère exploitable.
b – l’histoire d’une éventuelle roche mère a-t-elle présenté des conditions favorables à la
maturation ?
Les microfossiles sont de très bons marqueurs de l’environnement et ils permettent de
savoir si les conditions ont pu être favorables.
Par exemple les conditions sont favorables lorsqu’il y a formation de blocs basculés ce
qui crée des fosses marines assez profondes et isolées favorables à une maturation en
l’absence d’oxygène (milieu réducteur).
Plus la température aura été élevé et appliquée longuement, plus les molécules résultantes
seront courtes, donc des hydrocarbures légers. La dégradation totale conduit à la formation
de méthane (fraction plus légère).
Par exemple, dans les Alpes, il n’y a pas de pétrole car l’orogenèse a porté les roches mères à
plus de 200°C. Il reste des traces qui sont les terres noires et quelques sources naturelles de
méthane sortant de terre.
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L’enfouissement des roches mères se fait par subsidence l'échauffement est fonction de la
profondeur et de l’intensité du gradient géothermique ce qui fait que la fenêtre à huile
65,5°C<T< 150°C est atteinte ou non, dépassée ou non.
Avec un flux géothermique de 30°C/km l’enfouissement est entre 1,5 et 4km, pour une
zone volcanique comme Sumatra où le gradient est de 100°C/km, elle est peu profonde et
plus étroite (entre 500m et moins d’1km).
On peut trouver du méthane lorsque la fenêtre n’a pas été atteinte ainsi que lorsque la
température maximale a été longuement dépassée (gaz sec).
Pour la recherche pétrolière il faut donc trouver la roche mère et reconstituer son
histoire pour savoir s’il y a eux maturation correcte ou non. On recherche ensuite de la
roche magasin dans les roches environnantes (au-dessus, sur les cotés ou en dessous).
Plus légers que l'eau, les hydrocarbures vont migrer vers le haut sous l’effet de la pression,
profitant des microfissures, failles, réseaux perméables des roches, jusqu'à rencontrer un
point haut protégé par une barrière étanche (couverture). Ils seront alors piégés sous
cette barrière au sein d'une roche-magasin , le réservoir.
Si la nature ne bouleverse pas ce piège au cours des millions d'années qui vont suivre, les
hydrocarbures resteront piégés jusqu'à ce qu'un explorateur-producteur les découvre et
les produise.
La roche magasin doit être perméable aux hydrocarbures, cette perméabilité varie avec
les fluides concernés en fonction de leur tension superficielle.
Les roches-réservoirs sont essentiellement constituées de grès (80% des réservoirs et 60%
des réserves d’huile) et de carbonates.
Types de pièges :
Il existe deux grands types de pièges : les pièges structuraux (d’origine tectonique) les pièges
stratigraphiques (d’origine sédimentaire).
Lors des premières recherches pétrolières, les gisements trouvés étaient tous associés à
des diapirs de sel et pendant un certain temps la présence de pétrole et les diapirs ont été
associés.
Parfois la roche mère est aussi le piège comme dans les lentilles sableuses ou les récifs.
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Le piège est le plus souvent révélé et étudié par des techniques indirectes d'imagerie
sismique. La technique est la même que celle de l'échographie qui permet de voir la forme
du bébé dans le ventre de sa mère. Elle permet de visualiser les différentes strates
géologiques et leur forme.
La mise en évidence directe s'opère par forage. La méthode la plus courante étant celle du
forage-rotary utilisant un trépan que l'on fait tourner. Le forage peut être accéléré par la
circulation d'un fluide (la boue de forage) destiné à lubrifier le trépan et à remonter les
débris de roche à la surface. Le puits est ensuite tubé et cimenté.
Le système pétrolier désigne la combinaison des facteurs géologiques majeurs qui ont permis
d’obtenir des accumulations d’hydrocarbures.
Tout d’abord, la présence d’une roche mère est fondamentale pour la génération des
hydrocarbures.
Ensuite, une roche-réservoir poreuse et perméable est nécessaire pour contenir les
hydrocarbures et leur permettre de s’accumuler.
Ce réservoir doit être surmonté d’une couverture qui agit comme une barrière contre les
mouvements ascendants de fluides.
Un piège doit sceller le tout, afin de permettre des accumulations.
Enfin, la succession des évènements géologiques, que l’on appelle timing, doit avoir été
favorable, et en particulier, il est indispensable que le piège se soit formé avant que les
hydrocarbures n’aient migré.
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CHAPITRE 2 : OBJECTIFS ET ORGANISATION
2-1 Prospection
Toutefois, le coût du forage est tel qu’il s’avère indispensable d’un point de vue économique
de procéder à de nombreuses études géologiques, géochimiques et géophysiques préalables,
avant de lancer une campagne ciblée.
• L’aventure de l’exploration pétrolière commence avec les géologues, dont la première
tache consiste à identifier les Bassins Sédimentaires et ainsi évaluer le potentiel
pétrolier d’une région, c’est-à-dire la probabilité qu’elle contienne de futurs
gisements.
2-2 Géologie
Selon le degré de connaissance du Bassin Sédimentaire, les études prospectives sont plus ou
moins poussées.
Ex: région vierge onshore: images satellites, photos aériennes, imagerie radar pour discerner
les traits caractéristiques du BS.
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Les géologues synthétisent les informations acquises sous forme de cartes du sous-sol à
différentes échelles, du bassin entier au simple champ. Les cartes les plus usuelles sont:
- Les isopaques (iso épaisseurs)
- Les isobathes (iso profondeurs)
- Les lithofaciès (natures des roches)
A chaque nouveau puits forés, des informations supplémentaires sont obtenues et reportées
sur les cartes du sous-sol. Ces enrichissements successifs nécessitent un travail de corrélation
stratigraphique.
Une modification majeure de l’épaisseur ou bien du type de roche peut constituer un
indicateur géologique intéressant.
La connaissance des caractéristiques du terrain en surface n’est pas suffisante pour permettre
d’extrapoler les propriétés du sous-sol. De plus dans les zones immergées rien n’est visible.
C’est pourquoi, on recourt aux méthodes géophysiques.
2-3 Géophysique
La magnétométrie: distingue les terrains cristallins des terrains sédimentaires, par la mesure
des variations du champ magnétique terrestre.
La gravimétrie: donne des indications sur la nature et la profondeur des couches, par la
mesure des variations de la pesanteur en fonction des différentes densités des roches près de
la surface du sol.
La sismique: fournit des informations sur les structures et la stratigraphie du sous-sol, par
étude de la propagation des ondes.
La sismique- et la sismique réflexion en particulier- représente 90% des opérations de
géophysiques.
Acquisition
2 types de géométrie d’acquisition: 2D (exploration extensive, zones onshores difficiles
d’accès) et 3D (prospection plus fine et campagnes en mer).
Sources d’énergies différentes selon que l’on opère à terre ( explosifs enterrés ou vibrateurs)
ou en mer (canons à air).
Les réflexions sont enregistrées de capteurs ou sismographes (géophones, hydrophones).
L’acquisition en mer se fait en continu avec des navires.
La sismique 4D est une nouvelle technique, qui n’est autre que la répétition dans le temps de
la campagne 3D, ceci de façon à suivre l’évolution des fluides en fonction de la production.
Seul l’accès direct au sous-sol, grâce au forage, apporte la certitude de l’existence d’un
gisement.
En moyen 1 forage sur 5, voire 1/7 ou 1/10 dans des zones mal connues, débouche sur une
découverte commerciale.
Enregistrements, effectués au cour du forage, de parametres physiques liés aux roches ou aux
fluides traversés = diagraphies.
Diagraphies instantanées (mud -loggings) sont des mesures diverses, fournies par le biais de
la boue, des deblais (cuttings) et surtout des carottes (cores).
Diagraphies différées (wire line logging) communément appelées logs électriques, sont
enregistrées lors des interruptions de forage au moyen de sondes.
A l’inverse les Diagraphies effectuées pendant le forage (logging while drilling) sont des
enregistrements réalisés grâce à des capteurs inclus dans la garniture de forage.
2-5 Délinéation
A l’issue de ces forages, et sur la base des informations disponibles, il faudra envisager le
développement et l’exploitation du gisement ou en décider l’abandon.
Cette décision à forte implication économique fait appelle à l’ensemble des métiers « 3G »
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