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PLAN

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : GEOLOGIE DU PETROLE : GENESE DES HYDROCARBURES

1-1 Bassins sédimentaires


Phénomènes de compaction, de subsidence, de diagénèse
Processus géologiques liés à la tectonique

1-2 Géologie pétrolière


Maturation (Naissance du kérogène, roche mère)
Migrations (primaire, secondaire, dismigration)
Piégeage (roche magasin ou roche-réservoir, types de pièges)

1-3 Notion de système pétrolier


Timing

CHAPITRE 2 : OBJECTIFS ET ORGANISATION DE L’EXPLORATION : RECHERCHE DES


HYDROCARBURES

2-1 Prospection
Notion de prospect

2-2 Géologie
2-3 Géophysique
2-4 Forage d’exploration
2-5 Délinéation

TRAVAUX DIRIGES

CONCLUSION - Notions des nouvelles technologies E&P

ANNEXES

LE BASSIN SEDIMENTAIRE IVOIRIEN


COMMENT CALCULER LE PIC DE HUBBERT ?
LES 3 TYPES DE RESERVES PETROLIERES EN DETAIL

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INTRODUCTION

Les fondamentaux de l’Exploration Production

Ø Industrie internationale
Ø Activité risquée
(Risque exploration et risque prix)
Ø Industrie très capitalistique
Plus de 60% des investissements de toute l’industrie pétrolière et gazière
Ø Rentabilité à long terme
Ø Forte implication politique
Ø Haute technologie
(sismique 3D-4D, forage dirigé, transport polyphasique, etc.)

• Pétrole brut autour du monde (cf. figure)


• Gaz naturel autour du monde (cf. figure)

• Vie d’un gisement (cf. figure)


• Différentes phases de l’exploration-production (cf. figure)

L'exploration (ou prospection) pétrolière a pour but la découverte d'accumulations


d'hydrocarbures liquides et gazeux exploitables.
Ces gisements se rencontrent plus ou moins profondément dans les bassins sédimentaires où
ils sont reconnus par des forages.
Aussi la localisation des forages d'exploration est-elle précédée d'une série d'opérations de
reconnaissance aboutissant à la définition d'une implantation de sondage.

• Géologie,
Il y a environ 500 millions d'années, les mers renfermaient peu de vie, puis ces mers
peu profondes se sont enrichies en organismes vivants organiques.
Le plancton et les algues, les protéines et les organismes présents dans la mer, qui
tombent au fond de l'océan à leur mort, sont à l'origine de notre pétrole et de notre gaz.

En s'enfonçant dans l'écorce terrestre avec les sédiments qui s'accumulent, ils
atteignent une température appropriée, autour de 50-70° C, et ils commencent à « cuire ». Ce
processus les transforme en hydrocarbures liquides qui se déplacent et migrent pour devenir
notre fameux réservoir de pétrole et de gaz. »

• Sismique
Les relevés sismiques consistent à bombarder les fonds marins d’ondes sonores
puissantes. Un bateau traîne une série de canons à air comprimé. Il en résulte des détonations
toutes les 10 secondes, 24 heures sur 24 pendant des semaines, voire des mois. Ces sons de
basses fréquences et de forte intensité permettent de sonder la composition géologique du
fond marin et de cibler où l’on a le plus de chances de trouver des hydrocarbures en
quantités exploitables.

• Forage

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CHAPITRE 1 : GEOLOGIE DU PETROLE

GENÈSE DES HYDROCARBURES


Les hydrocarbures (pétrole brut et gaz naturel) sont issus de la transformation des matières
organiques fossiles dans des conditions de pression et de température très élevées.

1-1 Bassins sédimentaires

Les gisements d’hydrocarbures sont situés dans les basins sédimentaires, c’est-à-dire dans des
dépressions qui sont remplies de sédiments, il y a des millions d’années.
Les sédiments proviennent soit de l’érosion des reliefs émergés (sables, argiles), soit d’une
activité biologique (calcaire), ou encore de l’évaporation de l’eau dans les lagunes (sel, gypse).
Lors de leur dépôt, ils se sont accumulés par couches successives (anciennes, récentes).
Au fur et à mesure que les couches ont été recouvertes, il y a eu tassement, donc perte d’eau
et la densité s’est accrue : C’est la compaction.
Les couches diminuant d’épaisseur au cours du temps, elles se sont naturellement enfoncées,
selon un phénomène qu’on nomme subsidence.

Par ailleurs, les variations de pression, de température et d’équilibres ioniques, dues à


l’enfouissement, ont provoqué la précipitation des sels minéraux contenus initialement dans
l’eau interstitielle des sédiments et ont conduit à la formation de ciment.
Les effets cumulés de la compaction et des cimentations, liés à la diagénèse, ont finalement
transformé les sédiments, meubles au départ, en roches solides.

Originellement déposées en couches horizontales (strates ou lits), les roches sédimentaires


peuvent être déformées par les processus géologiques liés à la tectonique (mouvements de
l’écorce terrestre):
Les mouvements de glissement des plaques ou dérives des continents (tectonique des
plaques) provoquent des plissements qui sont par exemple à l’origine des chaînes de
montagnes ou des grandes fosses marines.

1-2 Géologie pétrolière

• Dépôt de matières organiques dans un bassin sédimentaire.


• Maturation de ce dépôt pour former du kérogène au sein d’une roche pétrolifère appelée
roche mère. Il est nécessaire que l’enfouissement permette d’atteindre une température
suffisante mais pas trop élevée (entre 65,5 et 150°C). Il y a beaucoup de roches mères
dans la terre mais l’extraction du pétrole en est difficile car il y est très dispersé. La
maturation par échauffement jusqu’à une température comprise dans la fenêtre à huile
peut se faire des Ma après l’enfouissement.

L’enfouissement selon les régions doit atteindre de 1 à 10km mais surtout la température
atteinte doit être restée dans la fenêtre à huile. L’histoire d’un champ de pétrole s’étale sur 5
à 400Ma.
Des réactions chimiques éliminent alors les atomes d'azote et les restes d'oxygène, pour ne
laisser que des molécules formées de carbone et d'hydrogène qui constituent les
hydrocarbures liquides et gazeux.

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• Sous l’action de la pression, il y a migration du pétrole jusqu’à une roche magasin
(migration primaire). C’est en général une roche poreuse dans l’environnement plus ou
moins proche de la roche mère, c’est la véritable roche pétrolifère exploitable.

• IL y a ensuite une migration secondaire correspondant à une remontée du pétrole vers la


surface sous l’effet de la pression. S’il parvient en surface on parle de dismigration et le
pétrole s’altère en bitume (en perdant ses constituants volatils). S’il rencontre une
formation géologique qui le piège, il y reste et devient un champ pétrolifère exploitable.
Ces hydrocarbures vont se déplacer sous terre car, plus légers que l'eau.

Pour la recherche des gisements, les étapes sont les suivantes :

a – rechercher s’il y a des roches mères dans une région.


Dans le kérogène, on retrouve de la matière organique gélifiée, des débris organiques
et des microfossiles. Ce sont ces microfossiles qui sont recherchés par les pétroliers comme
témoins de l’existence de roches mères.

b – l’histoire d’une éventuelle roche mère a-t-elle présenté des conditions favorables à la
maturation ?
Les microfossiles sont de très bons marqueurs de l’environnement et ils permettent de
savoir si les conditions ont pu être favorables.

Par exemple les conditions sont favorables lorsqu’il y a formation de blocs basculés ce
qui crée des fosses marines assez profondes et isolées favorables à une maturation en
l’absence d’oxygène (milieu réducteur).

c – y a-t-il des roches magasin possibles dans l’environnement de la roche mère.

Le kérogène sera alors transformé en hydrocarbures par craquage thermique :


Ø Les longues chaines moléculaires se cassent;
Ø O et N sont éliminés pour ne laisser que des molécules formées de C et H;
Ø A partir d’un seuil de 50-70°C, le kérogène se transforme en pétrole (huile);
Ø Vers 120-150°C, l’huile est à son tour craquée, et donne du gaz dit humide, puis
du gaz sec.
Lorsque la température dépasse la limite supérieure de la fenêtre à huile, le pétrole se
transforme en gaz qui s’échappe.

Plus la température aura été élevé et appliquée longuement, plus les molécules résultantes
seront courtes, donc des hydrocarbures légers. La dégradation totale conduit à la formation
de méthane (fraction plus légère).

Par exemple, dans les Alpes, il n’y a pas de pétrole car l’orogenèse a porté les roches mères à
plus de 200°C. Il reste des traces qui sont les terres noires et quelques sources naturelles de
méthane sortant de terre.

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L’enfouissement des roches mères se fait par subsidence l'échauffement est fonction de la
profondeur et de l’intensité du gradient géothermique ce qui fait que la fenêtre à huile
65,5°C<T< 150°C est atteinte ou non, dépassée ou non.

Avec un flux géothermique de 30°C/km l’enfouissement est entre 1,5 et 4km, pour une
zone volcanique comme Sumatra où le gradient est de 100°C/km, elle est peu profonde et
plus étroite (entre 500m et moins d’1km).

On peut trouver du méthane lorsque la fenêtre n’a pas été atteinte ainsi que lorsque la
température maximale a été longuement dépassée (gaz sec).

Pour la recherche pétrolière il faut donc trouver la roche mère et reconstituer son
histoire pour savoir s’il y a eux maturation correcte ou non. On recherche ensuite de la
roche magasin dans les roches environnantes (au-dessus, sur les cotés ou en dessous).

Plus légers que l'eau, les hydrocarbures vont migrer vers le haut sous l’effet de la pression,
profitant des microfissures, failles, réseaux perméables des roches, jusqu'à rencontrer un
point haut protégé par une barrière étanche (couverture). Ils seront alors piégés sous
cette barrière au sein d'une roche-magasin , le réservoir.

Si la nature ne bouleverse pas ce piège au cours des millions d'années qui vont suivre, les
hydrocarbures resteront piégés jusqu'à ce qu'un explorateur-producteur les découvre et
les produise.
La roche magasin doit être perméable aux hydrocarbures, cette perméabilité varie avec
les fluides concernés en fonction de leur tension superficielle.

Les roches-réservoirs sont essentiellement constituées de grès (80% des réservoirs et 60%
des réserves d’huile) et de carbonates.

Types de pièges :

Il existe deux grands types de pièges : les pièges structuraux (d’origine tectonique) les pièges
stratigraphiques (d’origine sédimentaire).

• les pièges structuraux


Créés par les déformations et fracturations que subit l’écorce terrestre.
- Anticlinaux (2/3 des réserves produites au monde)
- Pièges par faille

• les pièges stratigraphiques


Une au moins de leurs fermetures latérales est constituée par un changement de faciès; cad,
une variation significative de porosité ou de perméabilité à l’intérieur de la couche.

Lors des premières recherches pétrolières, les gisements trouvés étaient tous associés à
des diapirs de sel et pendant un certain temps la présence de pétrole et les diapirs ont été
associés.

Parfois la roche mère est aussi le piège comme dans les lentilles sableuses ou les récifs.

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Le piège est le plus souvent révélé et étudié par des techniques indirectes d'imagerie
sismique. La technique est la même que celle de l'échographie qui permet de voir la forme
du bébé dans le ventre de sa mère. Elle permet de visualiser les différentes strates
géologiques et leur forme.

La mise en évidence directe s'opère par forage. La méthode la plus courante étant celle du
forage-rotary utilisant un trépan que l'on fait tourner. Le forage peut être accéléré par la
circulation d'un fluide (la boue de forage) destiné à lubrifier le trépan et à remonter les
débris de roche à la surface. Le puits est ensuite tubé et cimenté.

1-3 Notion de système pétrolier

Le système pétrolier désigne la combinaison des facteurs géologiques majeurs qui ont permis
d’obtenir des accumulations d’hydrocarbures.
Tout d’abord, la présence d’une roche mère est fondamentale pour la génération des
hydrocarbures.
Ensuite, une roche-réservoir poreuse et perméable est nécessaire pour contenir les
hydrocarbures et leur permettre de s’accumuler.
Ce réservoir doit être surmonté d’une couverture qui agit comme une barrière contre les
mouvements ascendants de fluides.
Un piège doit sceller le tout, afin de permettre des accumulations.
Enfin, la succession des évènements géologiques, que l’on appelle timing, doit avoir été
favorable, et en particulier, il est indispensable que le piège se soit formé avant que les
hydrocarbures n’aient migré.

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CHAPITRE 2 : OBJECTIFS ET ORGANISATION

RECHERCHE DES HYDROCARBURES

2-1 Prospection

L’exploration constitue une phase de grande incertitude.


But : découvrir des accumulations d’hydrocarbures situées à plusieurs milliers de mètres sous
terre, donc parfaitement invisibles et intangibles.

La mise en œuvre d’une campagne d’exploration nécessite d’émettre un certain nombre


d’hypothèses qui seront plus ou moins rapidement confirmées, ou rejetées au vu des indices
ténus.
C’est actuellement une activité rationnelle mais la chance y intervient toujours de façon non
négligeable.
La technologie est en constante progression dans ce domaine. En effet, des outils sophistiqués
sont conçus pour explorer des fonds marins très profond (plus de 6000m).
Cependant malgré toute cette technicité, seul le forage donnera le diagnostic sur la présence
effective d’une accumulation d’hydrocarbures.

Toutefois, le coût du forage est tel qu’il s’avère indispensable d’un point de vue économique
de procéder à de nombreuses études géologiques, géochimiques et géophysiques préalables,
avant de lancer une campagne ciblée.
• L’aventure de l’exploration pétrolière commence avec les géologues, dont la première
tache consiste à identifier les Bassins Sédimentaires et ainsi évaluer le potentiel
pétrolier d’une région, c’est-à-dire la probabilité qu’elle contienne de futurs
gisements.

• Ensuite, c’est au géophysicien qu’il appartient de détecter ces pièges où le pétrole et


le gaz ont pu s’accumuler.
A ce niveau de connaissance, la présence d’un gisement reste incertaine et l’on parle alors de
prospect.
Grace aux données collectées, on peut juger de l’intérêt du prospect et prendre,
éventuellement, la décision de forer un puits d’exploration.

2-2 Géologie

Les quatre principales disciplines du domaine d’études géologiques :


Ø La sédimentologie = étude des roches sédimentaires
Ø La stratigraphie = organisation temps/espace des roches sédimentaires
Ø La géologie structurale = étude des déformations, fracturations
Ø La géochimie organique = étude du potentiel des roches à produire des hydrocarbures

Selon le degré de connaissance du Bassin Sédimentaire, les études prospectives sont plus ou
moins poussées.
Ex: région vierge onshore: images satellites, photos aériennes, imagerie radar pour discerner
les traits caractéristiques du BS.

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Les géologues synthétisent les informations acquises sous forme de cartes du sous-sol à
différentes échelles, du bassin entier au simple champ. Les cartes les plus usuelles sont:
- Les isopaques (iso épaisseurs)
- Les isobathes (iso profondeurs)
- Les lithofaciès (natures des roches)

A chaque nouveau puits forés, des informations supplémentaires sont obtenues et reportées
sur les cartes du sous-sol. Ces enrichissements successifs nécessitent un travail de corrélation
stratigraphique.
Une modification majeure de l’épaisseur ou bien du type de roche peut constituer un
indicateur géologique intéressant.
La connaissance des caractéristiques du terrain en surface n’est pas suffisante pour permettre
d’extrapoler les propriétés du sous-sol. De plus dans les zones immergées rien n’est visible.
C’est pourquoi, on recourt aux méthodes géophysiques.

2-3 Géophysique

Les méthodes géophysiques consistent à effectuer des mesures de grandeurs physiques


fondamentales en profondeur: champs gravitationnel, magnétique, résistance électrique, et à
en interpréter les résultats en termes géologiques.

Les trois approches principales:

La magnétométrie: distingue les terrains cristallins des terrains sédimentaires, par la mesure
des variations du champ magnétique terrestre.
La gravimétrie: donne des indications sur la nature et la profondeur des couches, par la
mesure des variations de la pesanteur en fonction des différentes densités des roches près de
la surface du sol.
La sismique: fournit des informations sur les structures et la stratigraphie du sous-sol, par
étude de la propagation des ondes.
La sismique- et la sismique réflexion en particulier- représente 90% des opérations de
géophysiques.

Le travail des géophysiciens se décompose en 3 phases: l’acquisition (surveying), le


traitement (processing) et l’interprétation des données.

Acquisition
2 types de géométrie d’acquisition: 2D (exploration extensive, zones onshores difficiles
d’accès) et 3D (prospection plus fine et campagnes en mer).
Sources d’énergies différentes selon que l’on opère à terre ( explosifs enterrés ou vibrateurs)
ou en mer (canons à air).
Les réflexions sont enregistrées de capteurs ou sismographes (géophones, hydrophones).
L’acquisition en mer se fait en continu avec des navires.

Traitement: Restituer un bloc sismique 3D calibré en profondeur et le plus proche possible


d’une coupe géologique.
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Interprétation
Les données traitées sont chargées sur des stations de travail où le géophysicien et le
géologue effectuent l’interprétation.
Les résultats sismiques fournissent une bonne idée de l’inclinaison des couches, leur
continuité, les plissements mais aussi dans certains cas permettent d’identifier les contacts
OWC ou GWC.
En phase d’exploration, l’interprétation conduira à l’implantation d’un forage maximisant les
chances de découverte.
En phase de développement ou de production, l’interprétation conduira à préciser le modèle
du réservoir.

La sismique 4D est une nouvelle technique, qui n’est autre que la répétition dans le temps de
la campagne 3D, ceci de façon à suivre l’évolution des fluides en fonction de la production.

2-4 Forage d’exploration

Seul l’accès direct au sous-sol, grâce au forage, apporte la certitude de l’existence d’un
gisement.
En moyen 1 forage sur 5, voire 1/7 ou 1/10 dans des zones mal connues, débouche sur une
découverte commerciale.

Méthode: rotary (trépan en rotation)


Boue de forage, logistique lourde, design du puits, choix de l’appareil de forage.

Diagraphies et géologie d’opérations

Enregistrements, effectués au cour du forage, de parametres physiques liés aux roches ou aux
fluides traversés = diagraphies.
Diagraphies instantanées (mud -loggings) sont des mesures diverses, fournies par le biais de
la boue, des deblais (cuttings) et surtout des carottes (cores).

Diagraphies différées (wire line logging) communément appelées logs électriques, sont
enregistrées lors des interruptions de forage au moyen de sondes.
A l’inverse les Diagraphies effectuées pendant le forage (logging while drilling) sont des
enregistrements réalisés grâce à des capteurs inclus dans la garniture de forage.

Si les résultats du forage d’exploration se révèlent positifs, il s’agit ensuite de délimiter le


gisement découvert et d’en préciser l’intérêt en forant des puits supplémentaires et en
effectuant de nouvelles mesures.

2-5 Délinéation

- Recartographie (correction des cartes déjà existantes)


- Modélisation du réservoir
- Forage de puits additionnels
Une fois le gisement délimité, on dispose de renseignements sur:
- l’épaisseur de la couche et sa porosité au niveau des puits;
- La saturation en huile et en gaz;
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- La composition de l’effluent;
- La pression de réservoir.

A l’issue de ces forages, et sur la base des informations disponibles, il faudra envisager le
développement et l’exploitation du gisement ou en décider l’abandon.
Cette décision à forte implication économique fait appelle à l’ensemble des métiers « 3G »

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