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DES PUITS
Module 1: RESERVOIR
• Coefficient de Récupération=
II- Le Réservoir
• Réservoirs Consolidés
• La roche qui constitue ce type de réservoir est formée de grains plus ou moins
• grossiers, cimentés entre eux. Exemple de roche réservoir consolidée : les Grès
• Les principales roches réservoirs sont constitués de grès (80% des réservoirs et
constituant 60% des réserves d’huile) et/ou de carbonates (calcaires ou
dolomies).
• Réservoirs inconsolidés
• La roche qui constitue ce type de réservoir est formée de grains plus ou moins
• Deux types de mesures seront nécessaires pour une bonne compréhension du réservoir.
• Mesures Statiques:
Porosité
Densité
Saturation
Pressions Capillaires
Mouillabilité
• Mesures Dynamiques:
Perméabilité
Perméabilités relatives
2.2. Porosité
• Porosité: Φ, exprimée en % , et définie comme étant l’ensembles des pores (vides) reliées ou non
entre eux, contenues dans une roche.
• VP = Volume poreux (espaces occupés par les fluides entre les grains)
• La porosité qui intéresse le spécialiste gisements, est celle qui permet la circulation des
fluides se trouvant dans les pores ; c’est la porosité utile Φu qui coirrespond aux pores
reliés entre eux et avec l’exterieur.
• Les porosités sont obtenues soit à partir des mesures sur carottes (Laboratoire), soit à
partir des diagraphies.
• ρ, exprimée en g/cm3
p1 * V1 = p2 * V2
2.4. Saturation
• A partir d’une certaine profondeur, on peut considérer que les pores de la roche sont
occupés par un fluide.
hydrocarbures liquides ou gazeux ou d’autres gaz (CO2, H2S, ….) qui vont remplir en
partie ces pores.
MENISQUE
EAU MERCURE
PRESSION CAPILLAIRE
Différence de pression
PRESSION INFERIEUR
A celle atmosphérique pour la
poussée sur l’eau
1. Rayon du ménisque
AVEC UN PLUS 2. Plus d’eau est pousse
PETIT DIAMETRE DU TUBE 3. Plus petite pression sous le surface
4. Plus grande pression capillaire
2.6. Mouillabilité
• Affinité de la roche pour un fluide, caractérisé par l’angle de contact du fluide avec
• le solide.
• Lorsqu'une goutte d'eau se trouve au contact d'une surface, elle tend à garder sa forme
sphérique. En effet, cette forme est celle qui donne à la goutte l'aire la plus faible pour un
volume donné : augmenter la surface consisterait à fournir de l'énergie. Celle-ci est
représentée par la tension de surface, caractéristique de chaque matériau et de chaque
liquide (72 mN/m pour l'eau pure par exemple).
• La portion de sphère forme un angle bien défini avec le support, appelé angle de contact.
• Il est possible de modifier la mouillabilité de certain réservoirs par des traitements spéciaux.
Ils définissent les taux d'absorption d'eau ou d’huile sur une surface d’une roche, permettent
de déterminer l'adhérence et de prédire les propriétés de cette roche Les quatre photos
montrent une goutte d'eau tombant sur une plaque de Téflon. La goutte reste à la surface, car
le Téflon est particulièrement hydrophobe.
Exemple de ’’ wettability”
MERCURE EAU
EAU MERCURE
2.6. Mouillabilité
Effets de “wettability”
• La loi de Darcy permet de calculer la perméabilité. La loi de Darcy permet de quantifier le débit liquide
dans une conduite. Elle définit le lien entre les caractéristiques de l'effluent et son environnement, c'est à
dire les définitions géométriques du domaine d'écoulement.
• Les tests sont faits sur un échantillon extrait des carottes extraites du réservoir.
• En fait, des échantillons différents sont extraits et analysés pour vérifier l’évolution de la perméabilité à
l’intérieur des différents niveaux producteurs.
• Chaque échantillon sera positionné dans une cellule de test après avoir été correctement nettoyé et
débarrassé des fluides initiaux présents.
• Cet échantillon va subir un delta P déterminée (P1 - P2) et on va mesurer le débit d’un fluide connu à
travers cet échantillon.
2.7. Perméabilité
2.7.1. Mesure de la perméabilité
•
perméabilité à l’huile.
Porosité
Quantité du ciment
3. Caractéristiques du réservoir
Perméabilité
Cette description complète est utilisée surtout pour les gaz et les fluides légers. On notera que chaque
élément possède ses caractéristiques propres (pression critique, température critique, masse molaire, etc.)
6.2 Enveloppe de phase
Cette enveloppe de phase spécifie l’état (liquide/gaz) dans lequel est l’hydrocarbure en fonction de la pression et de la
température du milieu où il se trouve (réservoir, fond du puits, surface).
Pour un hydrocarbure, les courbes de bulle (coté liquide) et courbe de rosée (coté gaz) se rejoignent au point critique.
Les courbes de bulle et de rosée délimitent l’enveloppe des phases.
A l’intérieur de l’enveloppe des phases il y a un ensemble de courbe, les iso-titre (quality lines en anglais) qui donne le % de liquide (donc
aussi de gaz).
La connaissance de la position des lignes d’iso-titre permet de connaître la caractéristique générale du mélange : par exemple dans le cas ci-
contre, les lignes sont groupées vers la courbe de bulle, et espacées coté courbe de rosée, le mélange est principalement gazeux, on parlera
donc d’hydrocarbures léger.
Toutes les courbes iso-titre se rejoignent au point critique, en ce point. On ne distingue plus gaz de liquide. Ils sont pareils.
Plus on s’éloigne du point critique plus la composition des parties liquide et gazeuse s’écartent. Pour imager ce comportement prenons par
exemple une ligne iso-titre de 95% de liquide, en tout point de cette ligne, le fluide sera constitué de 95% de liquide et 5% de gaz.
6.3 Description Black-oil
6.3.1 Classification des huiles
Huile légère : C’est le fluide d’un réservoir qui à la température du réservoir est sur la courbe de bulle du mélange. (huile
saturée).
Cette huile contient beaucoup d’hydrocarbure léger ce qui fait qu’au niveau du séparateur de production (ou il y a une
importante chute de pression par rapport à la pression réservoir), on a un dégazage très important, le GLR (Ratio Gaz /
liquide) ou GOR(Gas Oil Ratio) peut atteindre 200Stdm³/m³, ce qui revient a dire qu’un m3 de liquide peut « dégazer » jusqu’à
200m³ de gaz à la pression atmosphérique.
Huile « normale » (huile dite « normale/ordinaire ») : C’est l’huile de référence (au sens huile que l’on trouvait
principalement dans le début de l’exploitation pétrolière), pour ces huiles le GOR moyen est de l’ordre de 80 Stdm³/m³ et la
masse volumique moyenne est de l’ordre de 850 kg/m³ aux conditions de stockage.
Huile « morte » : C’est une huile qui ne dégaze pratiquement pas GOR < 10 Stdm³/m³).
Huile lourde : Sont des huiles ayant peut de gaz dissout et une masse volumique >850Kg/m³ (aux conditions de stockage), on
utilise le ° API pour les différentier.
Huiles extra lourdes : Ce sont des huiles dont la masse volumique est supérieure à celle de l’eau, °API<10.
6.3 Description Black-oil
6.3.1 Classification des huiles
6.3 Description Black-oil
6.3.2 Huile noire de référence (ordinary black oil)
Huile « noire » (huile dite « normale/ordinaire ») : C’est l’huile de référence ( au sens huile que l’on trouvait
principalement dans le début de l’exploitation pétrolière), pour ces huiles le GOR ( rapport huile / gaz libéré) moyen est
de l’ordre de 80 Stdm3/m3 et la masse volumique moyenne est de l’ordre de 850 kg/m3 aux conditions de stockage.
La température du réservoir est bien en dessous de la température critique.
Un dégazage régulier : courbes d’iso-titre sont espacées régulièrement entre les courbes de bulle et de rosée (plus
régulièrement que dans le cas des huiles lourdes)
Le % de liquide décroît faiblement mais de façon régulière en fonction de la chute de pression entre P réservoir et P
séparateur (aux mêmes conditions P/T que précédemment) entre le point de bulle et les conditions de séparation,
cette fois on récupère environ 60% de liquide aux conditions de séparation, et la projection à la pression nulle du point
E donne encore 40% de liquide).
6.3 Différents types d’effluents
6.3.1 Huile sous-saturée en gaz
Pour un puits producteur, l’Inflow représente la migration des fluides produits vers le fond du
puits. Il dépend de la pression réservoir, de l’évolution de la perméabilité, l’épaisseur du niveau
producteur, de l’effet du skin, de l’évolution des propriétés des fluides, BSW, GLR.
Pour un puits producteur, l’Outflow représente l’évolution des fluides produits du fond du puits
jusqu’au séparateur de production. Il dépend de la complétion sélectionnée, de la PTH, du type
d’activation choisi, de l’évolution des propriétés des fluides, BSW, GLR.
7 L’écoulement: INFLOW et OUTFLOW
7.1. Index de Productivité (IP)
L’Index de Productivité (IP) ou l’Inflow Performance Relationship (IPR) vont représenter l’évolution de
l’Inflow (la migration des fluides produits du réservoir vers le fond du puits)
L’IP est défini comme le débit liquide divisé par la différence de pression entre la pression statique
du réservoir et la pression de fond en débit (en face des perforations). Il est fortement lié à la
perméabilité et au skin.
Une formule littérale qui est utilisée par les ingénieurs Gisement:
rdrainage est le rayon de drainage du puits (au-delà duquel le puits n'a plus d'influence sur la pression du
gisement).
rp est le rayon du puits.
h est l’épaisseur du niveau produisant
k est la perméabilité
μ0 est la viscosité de l’huile (en conditions réservoir)
B0 est le « formation volume factor »
S est le skin mécanique
7 L’écoulement: INFLOW et OUTFLOW
7.3. IP transitoires
Pendant la période de démarrage, on est en écoulement transitoire. En effet, lors de l’arrêt, toute la roche
réservoir à proximité du puits s’est re-comprimée jusqu’à la valeur de pression statique du réservoir. Lorsque le
puits est redémarré, toute la zone drainée par le puits va participer à la production du puits.
Mais cette participation sera supérieure à la participation normale en écoulement stabilisé du puits. C’est
pourquoi lors du démarrage, on passe par des valeurs d’IP transitoires supérieures et décroissantes jusqu’à la
valeur d’IP stabilisée.
De plus, les fluides produits au démarrage ne correspondent pas forcément à ceux produits en marche stabilisée.
En effet, différents phénomènes peuvent avoir été interrompus lors de l’arrêt (coning gaz par exemple) ou au
contraire initié (cross flow entre différents niveaux producteurs).
7 L’écoulement: INFLOW et OUTFLOW
7.3. IP transitoires
Juste après la fermeture du puits, la pression de fond en débit est toujours faible et une production normale
arrive au puits (temps T0). En conséquence, la pression de fond en débit augmente rapidement. Comme le
drawdown diminue, l’inflow vers le puits va diminuer (temps T1). Les bulles de gaz vont commencer à migrer
vers le haut (temps T2).
Ainsi, durant l’augmentation finale et lente de la PTB (jusqu’à égalisation de la PTB avec la pression réservoir),
seulement de l’eau va migrer vers la liaison couche trou comme elle est moins visqueuse que l’huile (temps T3).
D’où une modification des fluides produits au démarrage. En plus, la séparation des phases présentes dans le
tubing va s’effectuer quand le puits est fermé: ainsi au démarrage, après la production de la phase gaz, on va
produire l’huile séparée (0% BSW) puis l’eau séparée (100% BSW). Puis on va commencer à produire l’eau qui
s‘est accumulée autour de la liaison couche trou jusqu’à ce que l’on produise finalement les fluides venant du
réservoir. Ainsi le BSW va diminuer lentement jusqu’à se stabiliser à la valeur normale pour le puits concerné.
7 L’écoulement: INFLOW et OUTFLOW
7.4. Influence de la baisse de la pression de fond PTB (ou BHPF)
En diminuant la PTB (ou BHFP), nous allons produire plus (ouverture duse production par exemple). On peut voir ci-
dessous un exemple avec deux cas: un drawdown léger en bleu, un fort drawdown en jaune. Le volume de roche
réservoir soumise à un drawdown significatif sera plus grand pour un fort drawdown.
Les contraintes sur la roche réservoir à la liaison couche trou seront plus fortes en conséquence. Si du gaz est
produit à la liaison couche trou, sa vitesse sera plus grande (expansion des bulles de gaz à cause du fort
drawdown).
En conséquence, on peut avoir production de sable si le réservoir est in consolidé, le puits sera alors dusé pour
réduire le drawdown. Un fort drawdown peut aussi générer
un coning gaz ou un coning eau.
Normalement, le débit de production du puits est
déterminé par les ingénieurs Gisement suivant la
position des perforations comparé avec le WOC et GOC.
Un régime pseudo-permanent s’établit assez rapidement dans la zone proche du trou (à débit constant),
puis de plus en plus loin. Lorsque ce régime est atteint, l’évolution de la pression du puits traduit
l’influence de la zone plus lointaine.
Ceci est utilisé en particulier pour étudier le degré de modification de la perméabilité aux alentours du
puits dû au forage, à la complétion ou à la stimulation. Dans ces conditions, en débit, la variation de
perte de charge dans cette zone est alors constante.
3. En présence d’un réserve à huile sous saturés (PBulle < PRéservoir) quel est le problème
majeur rencontré,
en cas d’activation par Gas-Lift ?
8. En vous basant sur la loi de Darcy, quel est l’impact de la diminution de la perméabilité (pour un
débit fixé), sur la variation de pression, et la conséquence sur la pression de fond