Vous êtes sur la page 1sur 61

Résumé :

Cette étude a été menée dans le but de contrôler les venues du gaz, très souvent rencontrées au
cours de l’opération de forage pétrolier.
Pour notre cas le contrôle secondaire s’effectue par wait and weight méthode afin d’évacuer les
venue de gaz, en appliquent la fermeture des puits RNZ-119 par la procédure Hard.
L’objectif principal de cette étude étant d’une part l'évacuation des venue par la méthode décrite
précédemment en assurant la sécurité (humains /matériels)
D'autre part on a recommencé l'opération de forage par la nouvelle densité requise dr =1.29.
Les calculs des différentes pressions ont été obtenus et commentés, les principaux résultats retrouvés
montrent que l’opération de forage doit être réinitialisée avec les détails suintant :
ü Pression leack of teste P lot=72.76 bars
ü Pression admissible Padm= 72.71 bars
ü Pression de refoulement initiale PRr = 34 bars
ü Pression de refoulement finale Pf=15.05 bars
ü Pression de pore PG=271.65 bars
ü Pression de fracturation Pfrac= 322.05 bars
ü Pression maximal en tête d'annulaire a l'arrivée de bouchon Pa max =344.82 bars
Mots-clés: well control, forage, venue, Wait and Weight Méthode, hard
‫اﻟﻤﻠﺨﺺ‬
.‫ﺗﮭﺪف ھﺪه اﻟﺪراﺳﺔ إﻟﻰ ﻣﺮاﻗﺒﮫ ﺻﻌﻮد اﻟﻐﺎز اﻟﻤﻔﺎﺟﺌﺔ و اﻟﻤﻌﺮوﻓﺔ ﻏﺎﻟﺒﺎ أﺛﻨﺎء ﻋﻤﻠﯿﮫ اﻟﺤﻔﺮ اﻟﺒﺘﺮوﻟﻲ‬
‫ﺗﺘﻤﺤﻮر دراﺳﺘﻨﺎ ﺣﻮل اﻟﻤﺮاﻗﺒﺔ اﻟﺜﺎﻧﻮﯾﺔ ﺑﻄﺮﯾﻘﮫ اﻧﺘﻈﺮ و ﺛﻘﻞ ﻷﺟﻞ إﺧﺮاج اﻟﻐﺎز اﻟﻤﺘﺴﺮب و ﯾﺘﻢ إﻏﻼق اﻟﺒﺌﺮ ﺑﺘﻄﺒﯿﻖ ﻃﺮﯾﻘﮫ‬
‫ھﺎرد‬

.‫اﻟﮭﺪف اﻷﺳﺎﺳﻲ ﻟﺪراﺳﺘﻨﺎ ھﻮ إﺧﺮاج اﻟﻐﺎز اﻟﻤﺘﺴﺮب ﺑﺎﻟﻄﺮﯾﻘﺔ اﻟﻤﺪ ﻛﻮر ه ﺳﺎﺑﻘﺎ ﻣﻊ ﺿﻤﺎن ﺣﻤﺎﯾﺔ اﻷﺷﺨﺎص و اﻟﻌﺘﺎد‬
.1.29 = ‫ﻣﻦ ﺟﮭﺔ أﺧﺮى ﻧﺒﺎﺷﺮ ﻋﻤﻠﯿﺔ اﻟﺤﻔﺮ ﺑﺎﻟﻜﺜﺎﻓﺔ اﻟﺠﺪﯾﺪة‬
‫أھﻢ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﯿﮭﺎ ﺗﺒﯿﻦ اﻧﮫ ﺑﺈﻣﻜﺎﻧﻨﺎ ﻣﺒﺎﺷﺮة ﻋﻤﻠﯿﺔ اﻟﺤﻔﺮ ﺑﺎﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﺘﺎﻟﯿﺔ‬
‫ ﺑﺎر‬72.76 ‫ﻧﻘﻄﺔ ﺗﺤﻄﻢ اﻟﺒﺌﺮ واﻟﺘﻲ ﻻ ﯾﻤﻜﻨﺎ إن ﻧﺘﺠﺎوزھﺎ أﺛﻨﺎء اﻟﺤﻔﺮ وﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻌﻤﻠﯿﺎت‬
‫ ﺑﺎر‬72.71 ‫اﻟﻀﻐﻂ اﻟﻤﺴﻤﻮح‬
‫ ﺑﺎر‬34 ‫ﺿﻐﻂ اﻟﺴﺮﯾﺎن اﻷوﻟﻰ‬
‫ ﺑﺎر‬15.05 ‫ﺿﻐﻂ ﺳﺮﯾﺎن اﻟﻨﮭﺎﺋﻲ‬
‫ ﺑﺎر‬271.65 ‫ﺿﻐﻂ اﻟﻤﺴﺎﻣﻲ‬
‫ ﺑﺎر‬332.05 ‫ﺿﻐﻂ اﻟﺘﺤﻄﻢ‬
‫ ﺑﺎر‬344.82 ‫واﻟﻀﻐﻂ اﻷﻗﺼﻰ‬
‫اﻟﺘﺴﺮب اﻟﻐﺎزي ﻃﺮﯾﻘﺔ ﺗﺨﻠﺺ ﻣﻦ اﻟﺘﺴﺮﺑﺎت ﻃﺮﯾﻘﺔ ﻏﻠﻖ اﻟﺒﺌﺮ‬,‫ اﻟﺤﻔﺮ‬.‫ﻣﺮاﻗﺒﺔ أﺑﺎر اﻟﻨﻔﻂ اﻟﺒﺌﺮ‬. ‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ‬
Avant tout ,nous remercions notre dieu Allah
le tout puissant , de nous avoir donné le courage et la

volonté pour accomplir ce travail.

Nous voudrions ici témoigner toute notre gratitude à

monsieur DOUAK et monsieur BOURACE , notre

directeurs de mémoire , pour sa confiance , sa disponibilité

pendant l’élaboration de ce travail .son soutien nous a

permis de mener à bien ce travail dans le département

hydrocarbure.
Nomenclature:
ΔP : Réduction de la pression de fond (bars)
H : Longueur de tiges remontée(m).
Gb : Gradient de boue (bar/m).
Va tige : Volume acier des tiges (L/m).
Vi tige : Volume intérieur des tiges (L/m).
Vi tubage : Volume intérieur du tubage (L/m).
ROB: vitesse d'avancement (m/h)
RPM: vitesse de rotation de l'outil
WOB: Poids sur l'outil (tonne)
d1 : densité initiale de la boue
d2 : densité de la boue équivalente
dr: densité requise de la boue pour remettre le puits sous contrôle
deff: densité de l'effluent
dfrac: densité de fracturation
G : volume de la venue mesuré à la fermeture (litre)
Gmax: volume maximum de la venue pour ne pas craquer au sabot ou dépasser la pression
maximum de service (litre)
Pa : pression en tête de l'espace annulaire en cours de contrôle (bar)
Pa1 : pression stabilisée en tête de l'espace annulaire, puits fermé, après venue avec la
boue de densité d1 (bar)
Padm: pression maximale admissible en tête de l'espace annulaire, puits fermé,
correspondant à la fracturation au point fragile (bar)
Pamax: pression en tête de l'espace annulaire à l'arrivée du bouchon de gaz en surface (bar)
Pc1 : pertes de charge au débit de contrôle avec la boue de densité d1 mesurées par le
circuit normal de forage (bar)
Pcr: pertes de charge au débit de contrôle avec la boue de densité démesurées par le
circuit normal de forage (bar)
Pc : Pertes de charges Pcs: dans le circuit de surface
Pct: dans les tiges
PcDC: dans les drill collars
Pco: à l'outil
Pcea: dans l'espace annulaire, puits ouvert
Pccl: pertes de charge dans la ligne de contrôle (choke line) (bar)
Pf : pression exercée sur le fond du puits (bar)
Pfrac: pression de fracturation au point fragile (bar)
PG : pression de formation (bar)
Ph : pression hydrostatique (bar)
Pt1 : pression stabilisée en tête des tiges, puits fermé, après venue, avec de la boue de
densité d1 (bar)
Q : débit utilisé en forage (litre/min)
Qr: débit utilisé pour remettre le puits sous contrôle (litre/min)
Z : cote verticale (m)
Zs: cote verticale du point fragile (sabot) (m)
MW: Mud Weight en (ppg)
TVD: True Vertical Depth en (Feet)
Pr : La pression de refoulement des pompes
B: masse de baryte nécessaire pour l’alourdissement (tonnes)
DPdp : la chute de pression pendant 1 hr
HWDP: heavy weight drill pipe
Je dédie le mémoire premièrement à mes PARENTS
à cause de ses amoure patience et encouragement afin

d’atteindre ce niveau d’étude avancé.

A tous mes chers frères mes cousins et mes cousines

A mes anciens camarades MRABET Ossama ,

DKHENISSA Nourdin, AMRI Mohamed , BOUNGABE

Abd Allah, KERRACH Brahim, KADA kaious

A chaque personne qui connaît ou aime moi


Je dédie le mémoire premièrement à mes PARENTS
à cause de ses amoure patience et encouragement afin

d’atteindre ce niveau d’étude avancé.

A tous mes chers frères mes cousins et mes cousines

A mes anciens camarades DKHENISSA Nourdin ,AMRI

Mohamed , BOUNGABE Abd Allah, MEHAYA Ibrahim,

ZEBOUCHE Abd Alkader

A chaque personne qui connaît ou aime moi


Je dédie le mémoire premièrement à mes PARENTS
à cause de ses amoure patience et encouragement afin

d’atteindre ce niveau d’étude avancé.

A tous mes chers frères mes cousins et mes cousines

A mes anciens camarades ZGAIAB Mostafa ,GZAIAL

Nadir, HARROUZ Brahim sans oublier mes amis

BOUZAIAN Mostafa, AMRI Mohamed , BOUNGABE

Abd allah, AZZAOUI Ahmed .

A chaque personne qui connaît ou aime moi


Introduction générale

Introduction générale :
Le pétrole et le gaz jouent un rôle fondamental dans l'économie mondiale, ils constituent la
source la plus importante d'énergie

Le forage est l'opération la plus délicate et la plus coûteuse du processus d'exploitation de


cette énergie. Donc quelque soit le forage sur terre (on shore) ou en mer (off shore).
Le forage pétrolier présent énormément de risques en matière de sécurité, aussi bien pour les
foreurs que pour les équipements et l’environnement. Le risque le plus dangereux est celui d’avoir une
venue notamment de gaz qui pourrait être suivie d’une éruption incontrôlable.

Les pertes de puits ou des équipements consécutives aux éruptions incontrôlées grèvent
lourdement chaque année l’industrie pétrolière et des vies humaines peuvent être mises en danger au
cours d’opérations quelques fois périlleuses, particulièrement lorsqu’elles se déroulent en mer. Enfin la
pollution de l’environnement peut avoir des effets incalculables surtout sur la santé humaine.

Les ingénieurs de forage ont développé des nouvelles procédures afin de contrôler la pression du
puits. On peut considérer que l’éruption comme le problème le plus délicat et le plus dangereux dans le
forage. Pour cela, nous avons choisi notre sujet concernant la prévention et maîtrise des risques des
éruptions.

L'objectif de notre travail vise a utilisé des procédures pratiques pour contrôler la pression du puits
RN119 par une méthode conventionnelle ( wait and weight ) , très souvent utilisée par les sociétés
pétrolières afin de limiter les problèmes d’éruptions incontrôlée en surface ou bien liées a des
fracturation des terrains .

Dans le puits objet de notre étude, le sujet de notre analyse porte sur un problème d'intrusion de
fluide de formation applé venue ou kick.

Notre analyse permettra de trouver les causes du problème aux moyens de certains calculs, et aussi de
comprendre et expliquer la méthode utilisée sur le chantier afin de remédier à la situation, ensuite faire
des recommandations dans le but de prévenir ce type de problèmes.

Page 1
Introduction générale

La présentation de notre travail est structurée autour de quarts chapitres:

Le premier chapitre, présente l'état des connaissances concernant les types de contrôle des venus,
et les définitions de certains facteurs indispensables à ce sujet Cette présentation sera suivie par un
aperçu sur les différents types des pressions dans un puits

La description générale des procédures de fermeture et les différentes méthodes de contrôles des
venues, ainsi que le domaine d’application avec les présentations des avantages et des inconvénients
de ces diverses méthodes de contrôle fait l'objet du deuxième chapitre

Le troisième chapitre est consacré à la présentation pratique des différents équipements de


contrôle des venues, en citant tous les détails en relation avec ces équipements.

Le quatrième chapitre: traite la situation géographique de la zone RHOURDE NOUSSE, les


coordonnées et l’état du puits RN119, avec une discussion détaillée sur les causes des venues
La procédure de fermeture ainsi que la méthode de contrôle secondaire appliquée (wait and weight)
suivie par les calculs adéquats sont présentés et discutés.

Enfin nous avons terminé ce travail par une conclusion globale qui discussion générale de
l'étude, et énonce des recommandations proposées.

Page 2
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

I.1.Généralité sur les venues:


Une venue est définie comme étant l’intrusion d’un fluide indésirable d’une formation perméable
dans le puits, dés que la pression de fond devient inférieure à la pression de pore.
I. 1.1. Type de contrôle de venue:
Le contrôle d’un puits est divisé en trois catégories principales à savoir le contrôle primaire, le
contrôle secondaire et le contrôle tertiaire
I. 1.1.1.Le contrôle primaire:
La prévention de l’intrusion du fluide de formation dans le puits est assurée par le maintien d’une
pression hydrostatique exercée par la boue de forage à une valeur égale ou légèrement supérieure a la
pression de pore sans tout fois dépassé la pression de fracturation de la formation la plus fragile.
I. 1.1.2.Le contrôle secondaire:
Quand la pression de fond devient inférieure à la pression de pores, il y a une intrusion du fluide de
formation dans le puits, cette intrusion ne peut être arrêtée qu’après la fermeture du puits en utilisant
les équipements de sécurité.
La remise du puits sous contrôle est effectuée en utilisant les méthodes de contrôle conventionnelle à
savoir la Driller’s ou la Wait and Weight Méthode.
I. 1.1.3.Le contrôle tertiaire:
Le contrôle tertiaire représente la troisième ligne de défense pour le contrôle des venues qui
consiste à utiliser les méthodes et les procédures inhabituelle pour traiter les situations particulières de
venus à savoir:
ü L’outil n’est pas au fond.
ü Le bouchage de la garniture.
ü Sifflure de garniture.
ü Pertes de circulation.
ü La pression annulaire supérieure à la pression maximale admissible
ü Coincement de la garniture.
ü Migration du gaz sans expansion.
ü Opérations spéciales (stripping, snubbing).[1]
I.1.2.Causes des venues:
La prévention des venues est un processus qui doit d’abord commencer par l’étude et
compréhension des causes qui sont l’origine de ces venues.
Les causes de venues les plus fréquentes sont:
ü Défaut de remplissage du puits pendant les manœuvres de garniture.

Page 3
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

ü Pistonnage vers le haut et vers le bas pendant les manœuvres.


ü Perte de circulation.
ü Densité du fluide de forage insuffisante.
ü Formation à pression anormalement élevée.
ü Contamination de la boue par le gaz.
I. 1.2.1.Défaut de remplissage pendant le manœuvre:
La baisse du niveau de boue dans l’annulaire engendrerait une réduction de la pression de fond qui
peut provoquer une intrusion de fluide de formation si le puits n’a pas été rempli avec un volume de
boue équivalant au volume d’acier extrait.
Les équations suivantes nous permettent de calculer la réduction de la pression de fond due à cette
baisse de niveau lorsque les tiges sont remontées vides ou pleines.

„ൈƒ–‹‰
ü Tiges vides : ΔP=H× (I-1)
‹–—„ƒ‰‡ െ‹–—„ƒ‰‡


„ ൈሺƒ–‹‰൅‹–‹‰‡ ሻ
ü Tiges pleines: ΔP=H× (I-2)
‹–—„ƒ‰‡െሺƒ–‹‰൅‹–‹‰‡ ሻ
ΔP : Réduction de la pression de fond (bars).
H : Longueur de tiges remontée(m).
Gb : Gradient de boue (bar/m).
Va tige : Volume acier des tiges (L/m).
Vi tige : Volume intérieur des tiges (L/m).
Vi tubage : Volume intérieur du tubage (L/m).
I.1.2.2. Pistonnage vers le haut et vers le bas (Swabbing and surgging) :
a- Pistonnage vers le haut (Swabbing):
Le pistonnage vers le haut est un phénomène qui se manifeste lors de la remontée de la garniture
entrainant une dépression au fond du puis.
b- Pistonnage vers le bas (surgging):
Le pistonnage vers le bas est aussi un phénomène qui se manifeste lors de la descente de la
garniture entraînant une surpression au fond du puits.
Si cette surpression est importante, la pression de fond devient supérieure à la pression de fracturation
de la formation, et par conséquent provoquer une perte totale de la boue qui pourra entraîner une baisse
suffisante du niveau de boue dans le puits et favorise ľ envahissement de puits par le fluide de la
formation.

Page 4
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

I.1.2.3.Perte de circulation :
Lors ď une perte totale de circulation, la pression hydrostatique diminue et si elle devient inférieure
à la pression de pores, il y aura une intrusion du fluide de la formation dans le puits.
La hauteur maximale de vide tolérée pour ne pas avoir une venue est donnée par la formule suivante :
οൈͳͲǡʹ

H = (I-3)
†‹
Donc : H : la hauteur maximale du vide (m)
ο: La différence entre la pression de fond et la pression de pores (bar)
di : la densité initiale de la boue (kg /L)
I.1.2.4.Densité de boue insuffisante :
La densité de boue est un facteur primordial pour le contrôle primaire du puits si cette densité
devient inférieure à la densité d'équilibre une formation poreuse et perméable il y’aura venue.
Ľ insuffisance de la densité peut être due à :
ü Une sous estimation de la pression de pores
ü Une diminution accidentelle de la densité de boue en surface
ü Une contamination de la boue par le fluide de formation
I.1.2.5. Formation à pression anormalement élevée :
Des formations à pressions anormalement élevées déjà traitées dans la section précédente sont
souvent rencontrée dans beaucoup de régions et à des profondeurs très diverses. Ces formations sont
souvent une des causes des les venues.
On dit qu’une formation est à pression anormalement élevée lorsque son gradient de pression est
supérieur au gradient normal.
Gradient anormal ൐ 0,105 bar /m
La formation à pression anormalement élevée est souvent prévue et détectées par l’analyse détaillée
des études sismiques avant de commencer le forage.
Un autre moyen plus direct pour détecter cette formation à pression anormalement élevée consiste à
observer les tendances des paramètres suivants pendant le forage :
ü Vitesse de pénétration (ROP)
ü "d"-exposant
ü Température de sortie de la boue à la goulotte
ü Torque et frottements
ü Densité des argiles

Page 5
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

I.1.2.6. Contamination de boue par le gaz :


Lors du forage des formations contenant du gaz, ce dernier se mélange à la boue entraînant une
réduction de la densité effective. Cette réduction est ď autant plus significative lorsque le gaz
s’approche de la surface (Loi de BOYLE).
La quantité de gaz contamination la boue de forage dépend de :
ü La vitesse ď avancement (ROP)
ü Le diamètre de ľ outil de forage
ü La porosité
ü La condition de fond (pression et température)
La réduction de pression dûe à la boue par le gaz est donnée approximativement par la formule de
strong :
†‡ െ†•
οܲ ൌ ʹǡ͵ Ž‘‰ ݄ܲ (I-4)
†•

OÙ : ο : la réduction de la pression sur le fond (bar)


de : la densité ď entrée de la boue (kg / L)
ds : la densité de sortie de la boue (kg / L)
Ph : la pression hydrostatique de la boue initiale (bars).[2]
I.1.3. Les Signes d'une venue :
Une détection rapide d’une venue suivie immédiatement par des actions appropriées qui sont les
éléments clés pour la réussite de contrôle du puits.
Plusieurs signes peuvent prévenir d’un risque imminent d’une venue, ces signes peuvent être des
signes avertisseurs ou positifs qui sont analysés ci-après.
I.1.3.1. Les signes précurseurs (avertisseur) d’une venue:
La sécurité du puits dépend essentiellement de la détection rapide des signes précurseurs d’une
venue, toutefois la détection d’un seul indice de venue n’est pas un indicateur définitif d’une venue,
c’est la raison pour laquelle il est très important d’observer la tendance des autres signes. On distingue
a. Augmentation de la vitesse d’avancement (Drilling Break):
La vitesse d’avancement est généralement fonction d’un certain nombre de paramètres qui peuvent
être:
ü Poids sur l’outil
ü Vitesse de rotation
ü Nature de la formation forée
ü Les paramètres hydrauliques.

Page 6
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

ü Type de l’outil.
ü Pression différentielle.
ü Porosité de la formation traversée.
Une augmentation de la vitesse d’avancement lors du forage d’une formation à pression anormalement
élevée serait due principalement à la réduction de la pression différentielle et à l’augmentation de la
porosité si tous les autres paramètres sont maintenus constants.
b. Augmentation du torque et des frottements:
L’augmentation du torque et des frottements par rapport à leur tendance normale pendant le forage
pourrait indiquer la pénétration d’une zone de transition à pression anormalement élevée.
Cette augmentation peut être considérée comme indication de l’instabilité des parois de puits due à la
réduction de la pression différentielle ce qui entraîne le fluage des argiles et l’accumulation des déblais
autour du BHA.
c. Diminution de la densité des argiles :
La tendance normale de la densité des argiles croît avec la profondeur sous l’effet de la compaction.
La pénétration dans une zone à pression anormalement élevée est accompagnée généralement d’une
augmentation de la porosité ce qui entraîne une réduction de la densité des argiles. La mesure de
l’écart entre la densité des argiles et la tendance de variation normale sur la courbe (densité normale /
profondeur) est utilisée comme moyen de détection de zone à pression anormalement élevée.
d. Taille, forme et volume des déblais (cutting):
Les déblais de grande taille peuvent être produits dans les zones de transition et à pression
anormalement élevée suite à une pression différentielle négative. A cause de cette pression la roche
peuvent être déstructurée elle même sans effet d’outil. L’analyse continue en surface au niveau de la
cabine d’enregistrement de la taille, (la forme, longue et angle aigus) et le volume des déblais permet
la détection de l’entrée d’une zone de transition.
e. Changement de la propriété de la boue:
L’intrusion d’un fluide plus léger dans le puits provoque une diminution de la densité de la boue,
cette diminution est généralement accompagnée par une variation de la viscosité en fonction du type
de boue et la nature de l’effluent. Par exemple, l’intrusion de l’eau de formation dans une boue à base
d’huile entraînera une augmentation de la viscosité, par contre l’effet est inverse pour une boue salée
saturée à faible PH.
Le changement de la concentration des chlorures dans la boue est un indicateur de l’entrée de l’effluent
dans le puits.

.
Page 7
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

f. Changement de la température de la boue à la sortie :


La variation de gradient normal de température est caractérisée par une diminution à l’approche de
la zone de transition suivie par une augmentation plus rapide que la normale à l’entrée dans cette
dernière.
g. Diminution du d-exposant :
La méthode de d-exposant à été introduite pour normaliser la vitesse d’avancement dont le but
d’éliminer l’effet de variation des paramètres de forage d-exposant doit être corrigé en fonction de la
densité de la boue définir une ligne de base (normal trend line) c'est-à-dire la tendance
D où on peut détecter les zones à pression anormalement élavée.
 
ͳǤʹ͸െŽ‘‰ ሺ ሻ
†ൌ 
 (I-5)
ͳǤͷͺെŽ‘‰ ሺ  ሻ

Ou: d:d-exposent
ROB: vitesse d'avancement (m/h)
RPM: vitesse de rotation de l'outil
WOB: Poids sur l'outil (tonne)
D:diamtre de l'outil (pouce)
Le "d" exposent doit être corrigé en fonction de la densité de la boue.
†ͳ
†… ൌ † ൈ (I-6)
†ʹ
Ou : dc:" d" exposent corrigé
d:d-exposant
d1:densité du fluide de formation correspondant au gradient de pression
Hydrostatique normale (1:00à1, 07 kg /l)
d2 : densité de la boue équivalente
h. Indice de gaz dans la boue :
Une boue gazée doit être également considérée comme un indice d’une venue possible et il est
essentiel de déterminer les conditions de fond qui provoquent le gazage.
En remontant dans l’annulaire, le gaz se détend lentement jusqu’au moment où il approche de la
surface. Il se détend alors rapidement et provoque une réduction de densité de la boue. Cette réduction
peut être très importante que signifie qu’une éruption va se produire. [1]
I.1.3.2. Les signes positifs d’une venue:
Un signe positif d’une venue signifie une intrusion sûre d’un certain volume d’effluent dans le trou
ce qui nécessite la fermeture immédiate du puits. Les signes positifs peuvent se manifester en cours

Page 8
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

de forage ou pendant les manœuvres:


a. En cours de forage:
Les signes positifs d’une venue en cours de forage sont:
ü L’augmentation du niveau des bacs.
ü Le débit à la goulotte, pompes à l’arrêt.
ü L’augmentation du débit à la goulotte.
b. En cours des manœuvres:
Les signes positifs lors d’une manœuvre sont:
La différence entre le volume de boue rempli et le volume d’acier extrait à la remontée
Vrempli<Vextrait
La différence entre le volume de boue récupérer et le volume d’acier introduit à la descente
Vrécupéré > Vintroduit. [3]

I.2. Les Pression dans un puits:


I.2.1 Pression hydrostatique:
La pression hydrostatique est définie comme étant la pression exercée par le poids d’une colonne
verticale de fluide par unité de surface.
La forme et les dimensions de l’enceinte ou du puits n’interviennent pas dans le calcul de la pression
hydrostatique
La forme générale de la formule de la pression hydrostatique est :
Ph = Densité Fluide x Profondeur Verticale
Si on veut exprimer la pression hydrostatique en bars, la densité en kg/l et la profondeur verticale en
mètre; le facteur de conversion est 1/10,2.
ൈ†
Ph= (I-7)
ͳͲǤʹ
où Ph: pression hydrostatique en Bars
Z: côte verticale entre les deux points de mesure en mètres
d: densité de la boue en Kg/L
Ph=r×g×h (I-8)
Avec Ph: pression hydrostatique en Pascal
r: masse volumique en kg/m3
g: accélération de la pesanteur en m/s2
h: hauteur verticale en mètre

Page 9
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

1.2.2. Gradient de pression:


Le gradient de pression G en bar/m est l'augmentation de la valeur de la pression de formation
rapportée à l'augmentation de la profondeur, dans un milieu perméable.
G = Pf / Z (I-9)
On définit le gradient de pression hydrostatique Gp comme étant la variation de la pression

hydrostatique par unité de profondeur verticale.

Le gradient de pression Gp est exprimé en Bar/mètre.

On écrit donc :
†
Gp (bar/m) = (I-10)
ͳͲǤʹ
I.2.3. pressions de formations :
C’est la pression du fluide contenu dans les pores d’une formation. Elle est aussi appelée pression
de pores ou pression de gisement.
1.2.3.1. Pressions de formations normales:
La pression normale de pores à une profondeur donnée correspond à la pression hydrostatique du
fluide au point situé à la côte verticale Z.
Ce qui implique une connexion pore à pore jusqu’à l’atmosphère indépendamment du cheminement du
fluide.
I.2.3.2. Pressions de formations anormales :
En l’absence d’une barrière de perméabilité, l’augmentation du poids géostatique due à la
sédimentation représente la force essentielle de l’expulsion des fluides.
Si au cours du processus de sédimentation l’expulsion est freinée par une barrière de perméabilité ou
une vitesse de sédimentation supérieure à la vitesse d’expulsion du fluide, la pression de pores devient
anormale.
Lorsque le fluide de formation supporte une partie de la contrainte géostatique il y a sous-compaction
caractérisée par une augmentation de la porosité et diminution de la densité.
I.2.3.3. Pression géostatique:
La pression géostatique à une profondeur donnée est la pression exercée par le poids des sédiments
sus jacents.Comme il ne s’agit pas d’une pression de fluide on préfère souvent, pour faire la distinction
fluide/matrice, utiliser le terme contrainte géostatique.
Elle peut être exprimée ainsi :

Page 10
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

†• ൈ
S = (I-11)
ͳͲǤʹ
Où : ds: densité apparente des sédiments sus-jacents (kg/L)
S : contrainte géostatique (bars)
Z: hauteur verticale des sédiments (m)
I.2.4. Pression de fracturation :
En général, les formations moins profondes ont des pressions de fracturation relativement
faibles par rapport à celles des grandes profondeurs, ceci est dû à l’augmentation du poids
géostatique et la compaction des sédiments sous-jacents.
La pression de fracturation est la pression à laquelle il y aura rupture de la matrice de la roche,
cette fracturation est accompagnée par une perte de boue.
Dans le cas d’un forage, la formation sous le sabot représente en général le point le plus fragile
du découvert.
La connaissance de la pression de fracturation est d’une importance vitale pour l’élaboration du
programme de forage et de tubage.
La pression de fracturation est donnée par la formule suivante:[2]

ܼ•ൈ†Ž‘–
Pfrac= Plot+ ͳͲǤʹ (I-12)

Où: Pfrac : Pression de fracturation au sabot (bars)


Plot : Pression en surface du LOT (bars)
Zs : Côte verticale du sabot (m)
d: densité de boue au dessus du sabot (kg/L)
I.2.4.1. Leak Off Test pression:
Le LOT est une mise en pression du puits et en particulier de la nouvelle formation, afin de
déterminer sa résistance ou la pression de fracturation Pfrac.
Cette opération s’effectue après la pose et la cimentation du casing, une fois que l’on a foré quelques
mètres dans la nouvelle formation. Après avoir remonté l’outil dans le casing, on ferme le puits.
Connaissant précisément la côte verticale du sabot et la densité de la boue, on pompe à faible débit en
enregistrant la pression avec un bon manomètre ainsi que le volume pompé.
On trace la courbe des pressions enregistrées en fonction du volume pompé ou du temps.
Le résultat du L.O.T.

Page 11
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

Figure :( I-1): Leak Off Test Pression (L.O.T)

De cette pression admissible, Padm, il est facile de déduire la pression de fracturation au sabot Pfrac :
Pfrac=Phs+Padm (I-13)
Remarque : Le sabot sera toujours considéré comme le point faible de la formation, car plus l’on fore
profondément, plus le terrain est généralement résistant.
Pfrac étant une valeur constante, si l’on change la densité de la boue, la pression hydrostatique au sabot
variera et la Padm également.
On a Pfrac=Phs+Padm (I-14)
v Procedure du leak-off test
L’utilisation d’une pompe de faible débit et des manomètres de pression précis sont
nécessaires pour l’obtention des valeurs exactes de la pression du leak-off test (LOT). Les étapes
à suivre sont:
ü s’assurer de l’étanchéité de la colonne de tubage.
ü forer 1 à 3 mètres sous le sabot.
ü circuler et conditionner la boue.
ü remonter l’outil au sabot et connecter la ligne de pompage.
ü tester la ligne de pompage.
ü fermer l’obturateur.
ü commencer le pompage par l’intérieur des tiges ou par l’espace annulaire avec un
débit de 40 à 80 l/min (0.25 à 0.50 bbl/min) et ploter sur un.
ü graphe préalablement préparé les pressions qui correspondent à chaque incrément du
volume pompé.

Page 12
Chapitre I généralité sur le contrôle des venues

ü arrêter la pompe une fois la déflexion est confirmé. La pression au point de déflexion
représente la pression du leak-off test (LOT).
ü purger la pression et mesurer le volume retour.
I.2.4.2.Pression maximale admissible (Padm)
La pression maximale admissible est la pression limite à ne pas dépasser en tête d’annulaire
pour éviter la fracturation de la formation la plus fragile.
La formule utilisée pour le calcul est la suivante :

Zs x d
Padm = Pfrac - (I-15)
10,2
Ou bien :
(dfrac - d) x Zs
Padm = (I-16)
10,2

Note: La pression admissible doit être recalculée à chaque changement de densité de boue.
La pression maximale admissible ne doit en aucun cas être atteinte lorsque l’effluent est au-
dessous du point fragile (sabot), elle devient insignifiante lorsque l’effluent est au-dessus du
point fragile.
-On définit la pression maximale Pmax comme étant la pression limite en tête de l’annulaire,
cette limite dépend de la pression de service des équipements de surface et de la pression
d’éclatement du tubage. [5]
I.2.2.Contrôle de la pression de fond:
En statique, la pression de fond est créée par la branche la plus lourde…Généralement, on dit que:
Pfond=Pha (I-17)
En dynamique, la pression de fond sera créée par la somme des pressions dans l’annulaire (si
circulation normale), c’est-à-dire par la pression hydrostatique et aussi par les pertes de charges
annulaires [5]
Pfond=Pha+Pcea (I-18)

Page 13
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

II.1.Procédures de fermeture:
La détection rapide d’une venue et la fermeture immédiate du puits sont les éléments clés pour la
réussite des opérations de remise sous contrôle du puits.
Les procédures de fermeture de puits ont été établies dans le but de:
ü sécuriser le puits
ü minimiser le volume de la venue L’importance et la sévérité de la venue dépendent de :
ü la pression différentielle au fond du puits
ü la perméabilité de la formation
ü temps écoulé avant la fermeture du puits
ü la nature de l’effluent. [2]
II.I.1.Procédure de fermeture HARD:
II.1.I.1.Alignement du circuit de contrôle:
ü La vanne manuelle de la choke line ouverte.
ü La vanne hydraulique de la choke line fermée.
ü La duse hydraulique fermée.
ü Toutes les vannes de la ligne (en avale de la HCR) passant par la duse hydraulique allant au
dégazeur doivent être ouvertes.
ü Les autres vannes du manifold de duse fermées.
II.I.1.2.Procédure de fermeture HARD en cas de venue en forage:
ü Arrêter la rotation et donner l’alerte.
ü Dégager la tige d’entraînement avec les pompes en marche et positionner le premier tool joint
au-dessus de la table de rotation.
ü Arrêter les pompes de forage et observer le retour de la boue, si positif:
ü Fermer un obturateur (de préférence la pipe RAMS).
ü Ouvrir la vanne hydraulique de la choke line et avertir le superviseur.
ü Noter le gain, relever les pressions en tête des tiges et d’annulaire et ploter leurs valeurs en
fonction du temps.
II.I.1.3.Procédure de fermeture HARD en cas de venue en manœuvre:
ü Poser la garniture sur cale.
ü Installer la vanne de sécurité (safety valve) en position ouverte.
ü Fermer la vanne de sécurité.
ü Fermer un obturateur (de préférence la pipe RAMS).
ü Ouvrir la vanne hydraulique de la choke line et avertir le superviseur.

Page 14
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

ü Noter le gain, relever la pression en tête d’annulaire.

II.1.2. procédure de fermeture S.O.F.T:


II.1.2.1Alignement du circuit de contrôle:
Pendant les opérations de forage le circuit de contrôle doit être aligné.
ü la vanne manuelle de la choke line ouverte
ü la vanne hydraulique de la choke line fermée
ü la duse hydraulique ouverte toutes les vannes de la ligne (en avale de la HCR) passant par la
duse hydraulique, allant au séparateur doivent être ouvertes les autres vannes du manifold de duse
fermées.
a. Procédure de fermeture en forage:
La procédure de fermeture soft en cas de venue pendant le forage consiste à:
ü arrêter la rotation et donner l’alerte
ü dégager la tige d’entraînement avec les pompes en marche et positionner le premier tool
joint au dessus de la table de rotation
ü arrêter les pompes de forage et observer le retour de la boue, si positif :
ü ouvrir la vanne hydraulique de la choke line
ü fermer un obturateur (l’annulaire de préférence)
ü fermer la duse hydraulique et avertir le superviseur
ü noter le gain, relever les pressions en tête des tiges et d’annulaire et ploter leurs valeurs en
fonction du temps
b. Procédure de fermeture en manœuvre:
S’il y a indication de venue en cours de manœuvre, le puits doit être fermé de la manière
suivante:
ü poser la garniture sur cales
ü installer la vanne de sécurité (Safety valve) en position ouverte
ü fermer la vanne de sécurité
ü ouvrir la vanne hydraulique de la choke line
ü fermer un obturateur (l’annulaire de préférence)
ü fermer la duse hydraulique et avertir le superviseur
ü noter le gain et relever la pression en tête d’annulaire

Page 15
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

II.1.3 Avantages et inconvénients des différentes procédures de fermeture:


II.1.3.1 Procédure SOFT:
· Avantage:
ü Permet de contrôle et la surveillance de l’évolution des pressions en tête de l’annulaire et en
tête des tiges durant la fermeture.
ü Eviter les coups de bélier à la formation.
· Inconvénients
ü Temps de fermeture assez long engendrant un gain important.
ü Risque de confusion durant son application.
II.1.3.2 Procédure HARD:
· Avantage:
ü Temps de fermeture court entraînant un gain faible.
ü Procédure de fermeture moins compliquée.
· Inconvénients:
ü Ne permet pas le contrôle de l’évolution des pressions à la fermeture.
ü Risque des coups de bélier au niveau de découvert.[1]
Remarque:
La FAST c’est une autre procédure de fermeture n’est pas utilisée au niveau de SONATRACH car
cette procédure n’est pas normalisée par l’API
II.2.Les méthodes de contrôle:
Plusieurs méthodes de contrôle ont été développées à la file des années pour traiter diverses
situations de venues.
Ces méthodes de contrôle ont le même principe de base qui consiste à maintenir une pression au
fond constante et égale ou légèrement supérieure à la pression de pores durant toute la durée du
contrôle. Elles diffèrent les unes des autres par la procédure de mise en œuvre de ce principe.[5]
Les méthodes de contrôle sont:
ü "Driller's Méthode"
ü Wait and weight méthode
ü Concurrent méthode
ü Volumétrique Méthode
ü Lubricatting Techniques

Page 16
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

II.2.1.La méthode du Driller "Driller's Méthode" :


C'est une méthode classique, la plus simple et la plus couramment employée, elle permet le
démarrage rapide de la circulation et consiste donc à éliminer l'effluent de l'espace annulaire en

circulant avec la boue de densité initiale d1, puis de la remplacer par la boue de densité requise dr.
Cette méthode décomposée par deux phases :
ü À circuler et évacuer la venue avec la densité initiale de forage, dite 1ére circulation.
ü À remplacer la boue initiale par une boue de densité suffisante pour équilibrer la pression de
pores, dite 2émé circulation. [4]
a. Procédure de mise en œuvre de la Driller’s Méthode:
1- Fermer le puits dès la constations d’un signe positif de venue.
2- Noter le gain, profondeur actuelle et relever les pressions stabilisées en tête des tiges Pt1 et en tête
d’annulaire Pa1
3- Remplir la fiche de contrôle de venue (kill sheet)
4- Première circulation
ü Ouvrir légèrement la duse et démarrer progressivement les pompes de forage jusqu’à atteindre le
débit de contrôle (débit réduit), on ajustant la duse pour maintenir la pression en tête d’annulaire
constant et égale à la pression stabilisée en tête d’annulaire Pa1. Une fois que le débit de contrôle est
atteint, la pression en tête des tiges doit être égale en principe à la pression de refoulement initiale
calculée Pr1.
ü Continuer à circuler à débit constant jusqu’à l’évacuation complète de la venue tout en ajustant
la duse pour maintenir la pression de refoulement constante et égale à la pression de refoulement
initiale Pr1.
ü Arrêter les pompes et fermer le puits.
Après la fermeture du puits, doit être lire les mêmes pressions en tête de tiges et en tête d’annulaire.
Pt = Pa =Pt1
5- Deuxième circulation
ü La boue de densité requise étant prête.
ü Ouvrir légèrement la duse et démarrer la pompe progressivement jusqu’à atteindre le débit de
contrôle (Qr), en ajustant la duse pour maintenir la pression annulaire constants (Pa = Cst) est égale à
la valeur de la pression annulaire lors la fermeture en fin de la première circulation (Pa = Pt1).
ü Continuer à circuler à débit constant et ajuster la duse pour avoir une pression de refoulement
décroissante de la valeur Pr1 jusqu’à la valeur PRr selon le graphe préétabli.

Page 17
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

ü Une fois que la boue lourde arrive à l’outil, continuer à circuler à pression de refoulement
constante est égale à la pression de circulation finale (PRr) jusqu’à l’arrivée de la boue de densité
requise en surface. On doit noter en principe une pression annulaire nulle Pa = 0.
ü Arrêter la circulation, fermer la duse et observer les pressions en tête des tiges et en tête
d’annulaire qui doit être nulle.
ü Ouvrir le puits et continuer les opérations habituelles de forage après le conditionnement de la
boue.[3]
Remarque :
1) Durant la circulation de la venue dans le découvert, faire attention à ce que la pression
annulaire ne doit pas dépasse Padm pour ne pas fracturer au sabot ou au point fragile. Mais une fois que
la venue est dans le tubage, le risque de fracturation est écarté si la pression de fond est maintenue
constante.
2) Après la mise en place de la boue de densité requise, cette dernière peut être alourdie à une
densité supérieure fournissant une marge de sécurité de l’ordre de 10 à 15 bars.[2]

Page 18
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

Première circulation

Deuxième circulation

Figure. (II.1).Evolution des pressions en tète des tiges et d’annulaire (Driller's méthode)

Page 19
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

b) les Avantages les Inconvénients de Driller's méthode:


ü Avantage :
- Diagramme du contrôle après la stabilisation des pressions.
- On peut démarrer la circulation très rapidement.
- Permet de résoudre certaines limitations dans les possibilités de barattage.
- Limite les problèmes de migration.
ü Inconvénients :
- Pression en tête de l'annulaire (gaz sous les BOP) plus élevée qu'en Driller's méthode.
- Dans certains cas la pression au point fragile est un peu plus élevée.
- Temps de contrôle élevé.[4]
II.2.2. Wait and Weight Méthode:
La Wait and Weight Méthode est une autre technique de contrôle de venues ayant le même
principe de base que la Driller's méthode. La procédure de cette méthode consiste à évacuer la
venue avec la boue de densité requise en une seule circulation.
a. Procédure de mise en œuvre de la Wait and Weight Méthode:
1) Fermer le puits dès la constatation d’un signe positif de venue.
2) Noter le gain et relever les pressions stabilisées en tête des tiges et d’annulaire.
3) Remplir la fiche de contrôle (kill sheet) et alourdir la boue à la densité requise.
4) Une fois la boue de densité requise est prête, ouvrir légèrement la duse et démarrer
progressivement la pompe jusqu’à atteindre le débit de contrôle (Qr) en maintenant à l’aide de la
duse la pression annulaire constante et égale à la pression stabilisée en tête d’annulaire (Pa1).
Lorsque le débit de contrôle est atteint avec une pression annulaire maintenue constante, le
manomètre de tiges doit indiquer une pression de refoulement égale à la valeur de la pression initiale
de circulation (PR1).
5) Pendant le pompage de la boue de densité requise à l’intérieur de la garniture à débit de
contrôle constant, la pression de refoulement doit décroître selon le graphe préétabli de la valeur
de la pression initiale de circulation (PR1) à la valeur de la pression finale de circulation (PRr)
lorsque la boue lourde atteigne l’outil.
6) Durant la remontée de la boue lourde dans l’espace annulaire, continuer à circuler à pression de
refoulement constante et égale à la valeur de la pression finale de circulation (P Rr) en ajustant la
duse jusqu’à l’évacuation complète de la venue et le retour de la boue lourde en surface.
7) Arrêter la pompe, fermer la duse et observer les pressions en tête des tiges et d’annulaire qui
doivent être nulles.

Page 20
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

8) Ouvrir le puits et continuer les opérations normales de forage après conditionnement de la


boue.

Figure. (II.2). Evolution des pressions en tête des tiges et d’annulaire (Wait and Weight Méthode)

Page 21
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

b. Avantages et inconvénients (Wait & Weight Méthode)

ü Avantage:

- moins de risque de fracturation surtout pour des découverts très longs


- moins de pression en tête d’annulaire durant le contrôle
- moins de risque d’usure de la duse du fait que le temps de circulation est réduit
ü Inconvénients:

temps d’attente important pour préparer la boue de densité requise, d’où risque de
coincement et de bouchage de la garniture
- difficultés d’homogénéisation de la boue pour des volumes importants
- migration du gaz durant l’attente
- difficultés de prévoir le comportement du gaz dans l’espace annulaire
v Comparaison Driller’s et Wait and Weight Méthode:
La Driller’s méthode a l’avantage d’être extrêmement simple du fait que pour chaque phase du
contrôle, il suffit de suivre La pression de référence et de la tenir constante.
La Wait and Weight Méthode a elle l’avantage de contrôler la venue en un cycle,d’où un gain de
temps non négligeable.
De plus, dans certaines conditions, elle diminue les surpressions sur le sabot comme nous allons le
voir.[3]
II.2.3.Concurrent Méthode :
Cette méthode est connue sous le nom slow weight-up méthode ou engineering méthode, elle est
généralement utilisée dans des cas ou les moyens de barattage sont limités (manque de stock, manque
des bacs, etc.)
Cette méthode consiste à démarrer le contrôle de la venue après la stabilisation de la pression.
l’alourdissement de la boue se fait par palier durant la circulation, elle est plus compliqué que les
autres méthodes de contrôle du fait de la présence de plusieurs densité à la fois à l’intérieur de la
garniture; ce qui nécessite plus d’attention pour suivre l’évolution de la pression de refoulement
durant le contrôle de la venue.[2]
III.2.4.Volumétrique Méthode :
La volumétrique méthode est une méthode de contrôle conventionnelle qui consiste à faire
remonter jusqu’en surface une venue de gaz sans circulation, en laissant le gaz se détendre d’une
manière contrôlée.
Cette méthode est utilisée dans des situations particulières de venues ou la circulation de l’effluent
devient impossible telles que :
Page 22
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

ü Garniture de forage hors du trou.


ü Garniture coincée loin du fond.
ü Bouchage de la garniture de forage.
ü Arrêt de la force motrice.
ü Siffleur ou rupture de la garniture de forage.
On distingue deux cas possibles lors de l’application de la volumétrique méthode :
1er cas :
Communication de pression entre l’espace annulaire et l’intérieur des tiges avec impossibilité de
circulation.
Chaque fois que la lecture de la pression en tête des tiges est possible, on utilise ce qu’on appel la
méthode de purge classique.
Cette méthode consiste à purger de la boue pour maintenir la pression en tête des tiges constante et
égale à la valeur de la pression stabilisée (Pt1) jusqu'à l’arrivée du gaz sous les obturateurs ou il sera
évacué en circulation ou en utilisant lubricatting technique.
En pratique, une marge de sécurité prise pour pallier aux fluctuations des pressions lors de la
manipulation de la duse.
2eme cas :
Pas de communication de pression et impossibilité de circulation.
Lorsque la lecture de la pression en tête des tiges n'est pas possibles, le contrôle de la pression de fond
doit se faire avec le manomètre annulaire
II.2.4.1. Choix et calcul :
a - Choix de pallier de pression de travail (ΔP) :
Le palier de pression de travail (ΔP) est défini comme étant l’augmentation de pression annulaire
autorisée avant de purger un certain volume de boue pour garder la pression de fond constante. La
valeur de ce palier de pression est généralement comprise entre 5 et 10 bars.
En pratique, l’augmentation de la pression annulaire est obtenue en lissant le gaz migrer puits
fermé.
b .Choix de la marge de sécurité (S) :
Une marge de sécurité de 10 à 15 bars est prise pour pallier à la variation des pressions dues au
maniement de la duse.
c .Calcul du volume de purge (V) :
Le volume V est le volume de boue à purger dans trip tank donnant une pression hydrostatique
dans l’espace annulaire égale au palier de pression de travail (P) choisi.

Page 23
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

Le calcule de ce volume est obtenu par la formule suivante :


10.2 ´ ΔP ´ Vea
V= (II.1)
d1
Où : V : volume de boue à purger.
ΔP : pallier de travail (bars).
d1 : densité de la boue (kg/l).
Vea : volume espace annulaire correspondant à la position du gaz dans l’espace annulaire (l/m).
d. Calcul de la vitesse de migration du gaz (Vm) :
Une fermeture prolongée du puits après une venue de gaz aura pour conséquence une migration de
pression due à la migration de ce dernier.
La vitesse de migration du gaz dans l’espace annulaire est estimée à partir de l’augmentation de la
pression par unité de temps. Pour connaître la position du gaz à tout moment dans l’espace annulaire,
la formule suivante peut être appliquée :
10.2 ´ ΔP
Vm = (II.2)
d1
Où : Vm : vitesse de migration du gaz (m/h).
ΔP : augmentation de pression (bars/h).
d1 : densité de la boue (kg/l).
Si on observe une augmentation de la pression en tête des tiges ΔPdp (bars) au cours d’un laps de temps
Δt (minutes), la distance verticale ΔDTVD (m) parcourue par la bulle de gaz est :
10.2 ´ ΔPt
ΔD TVD = (II.3)
d1
Où d1 : densité de la boue de forage initiale (kg/l).
I : inclinaison moyenne du puits dans l’intervalle considéré (degré).
TVD: True Vertical Depth en (Feet)
La vitesse de migration du gaz le long du puits (migration verticale) est donc :
ΔD MD 10.2 ´ ΔPt
Vm.gaz = = (II.4)
Δt d 1 ´ cosI ´ Δt
Remarque :
On peut constater que cette formule n’est pas applicable à la partie horizontale d’un puits (cos I = 0).
L’expérience montre que la migration du gaz est quasi nulle.
II.2.4.2 .Procédure de mise en œuvre de la « volumétrie méthode »
· Noter la pression stabilisée en tête d'annulaire Pa1.
· Laisser la pression annulaire monter jusqu’à la valeur. Pa2= Pa1+S+ΔP.

Page 24
Chapitre II Procédures de fermeture et Méthodes de contrôle de venue

· Purger dans le trip tank à pression annulaire constante et égale à Pa2 le volume utilisant
déréférence la duse manuelle.
· Laisser la pression annulaire monter d’une valeur égale au pallier de travail ΔP choisi. La
pression annulaire aura une nouvelle valeur. Pa3= Pa2+ΔP.
· Répéter les conséquences 3 et 4 jusqu’à l’arrivée du gaz en surface, puis évacué en utilisant la
lubricatting.
II.2.5. Lubricatting Techniques :
C’est une technique utilisée pour évacué un volume de gaz se trouvent sous les obturateurs en le
replaçant par la boue de forage.
Le principe de la technique consiste à maintenir la pression au fond constante en pompant un certain
volume de boue par l’espace annulaire (kill line) et de purger un volume de gaz pour réduire la
pression annulaire d’une valeur égale à la pression hydrostatique du volume pompé.
II.2.5.1. Procédures de mise en œuvre de la « lubricatting technique » :
· Noter la pression annulaire Pa.
· Choisi ΔP un pallier de pression de travail qui est généralement compris entre 5 et 10 bars.
· Calculer le volume de la boue V donnant une pression hydrostatique dans l’espace annulaire égale
au pallier de pression de travail choisi ΔP.
10.2´ ΔP ´ Vea
V= (II.5)
d1
V : volume de boue à purger.
ΔP : pallier de travail (bars).
d1 : densité de la boue (kg/l).
· Pomper par l’espace annulaire (kill line) le volume de boue V calculé.
· Laisser la boue se décanter à travers le gaz.
· Purger du gaz à l’aide de la manuelle pour réduire la pression annulaire d’une valeur égale au
pallier de pression de travail ΔP choisi plus la surpression due à l’injection de la boue.
· Répéter les séquences 4,5 et 6 jusqu’à l’évacuation complète de la venue.
Dans le cas d’une venue en cours de manœuvre, la pression annulaire doit être nulle à la fin de
l’opération de lubricatting et l’augmentation de la densité n’est pas nécessaire pour remettre le puits
sous contrôle.[5]

Page 25
Chapitre III Les équipement de control de venue

III-1-Introduction:
Un des aspecte très important du contrôle de venus est le choix adéquat l'utilisation correct et la
maintenance de l'équipement de contrôle des venues.
III-2-Les obturateurs et leurs accessoires ont pour fonctions :
La fonction principale des l'obturateurs est de permettre la fermeture du puits en cas de venues et la
circulation sous Duse durant le contrôle.
Un obturateur est défini par[2]
- sa marque (les principaux fabricants étant : Cameron, Shaffer, Hydril),
- Son type : U, SL, GK …..
- sa dimension nominale (diamètre du passage intérieur),
- sa série (pression maximale de travail et de test en psi).
III.2.1.Différents types d'obturateurs.
III.2.1.1.Obturateurs annulaire (annulaire BOP):
Ces obturateurs emploient une membrane en caoutchouc synthétique, qui fait étanchéité sur
différents diamètres de la garniture de forage. Elle peut même permettre de petits mouvements de
translation et rotation, et fermer complètement le trou s’il est vide.[6]
a-Principe de fonctionnement des obturateurs annulaires
Le principe de fonctionnement décrit ci dessous est identique à tous les obturateurs annulaires. La
fermeture est assurée par l’envoie d’huile sous pression dans la chambre de fermeture, entraînant le
piston vers le haut, comprimant la garniture. Cette dernière étant plaquée vers le haut et vers le bas ne
peut que se refermer vers l’intérieur.
L’ouverture est effectuée par l’envoi d’huile sous pression dans la chambre d’ouverture, entraînant
le piston vers le bas, la garniture élastique se décomprime et reprend sa forme initiale. Le retour
d’huile vers le réservoir s’effectue par le côté opposé de la chambre.
b- Hydril type GK :
ü Description
C’est le modèle le plus couramment utilisé. Il se compose d'un corps dans lequel peut coulisser
verticalement un piston.
Une chemise portant à sa partie inférieure des ouvertures permet le passage des fluides du puits. La
pression dans le puits vient s’appliquer sur la face intérieure du piston et aide à la fermeture du BOP.
Sur la partie supérieure intérieure conique du piston vient reposer la garniture élastique à armature
métallique (packing unit). Cette garniture vient en butée à sa partie supérieure sur le couvercle et à sa
partie inférieure sur le guide intérieur.

Page 26
Chapitre III Les équipement de control de venue

Une chambre hydraulique d’ouverture et une chambre de fermeture permettent le déplacement vertical
du piston. Des joints d’étanchéité isolent ces deux chambres entre elles et avec l’extérieur.

Figure. (III.1): Hydril type GK avec chapeau vissé

III.2.1.2.Principe de fonctionnement:
L'envoi du fluide de manœuvre sous pression dans la chambre de fermeture pousse le piston vers le
haut, comprimant la garniture élastique (packing unit) qui, bloquée en haut et en bas, ne peut que se
refermer vers l'intérieur de l'obturateur (voir fig.3). L'élasticité de la garniture lui permet de faire
étanchéité sur n'importe quel tubulaire (à condition qu’il ait une forme régulière) ou sur câble ou même
sans équipement dans le puits (utilisation en fermeture totale : Complete Shut Off), mais cela n’est pas
recommandé par le fabricant.
Pour obtenir une fermeture et une étanchéité correcte, il peut être nécessaire d’actionner plusieurs
fois la fermeture du BOP
L'envoi du fluide de manœuvre sous pression dans la chambre d’ouverture repousse le piston vers le
bas, décomprimant la garniture élastique qui reprend sa forme initiale.[7]

Figure. (III.2) Déformation de la garniture (Packing unit) lors de la fermeture du BOP

Page 27
Chapitre III Les équipement de control de venue

III.2.2.Le Cameron type U


Le Cameron type U est le modèle le plus couramment utilisé dans l’industrie et représente la
conception la plus complexe.
Il peut être équipé avec des mâchoires à :
ü Fermeture sur un diamètre donné (pipe rams, casing rams),
ü Fermeture totale (Blind rams) lorsqu’il n’y a pas de garniture dans le trou,
ü Fermeture totale et cisaillant (Blind shear rams : BSR) pour couper la garniture et faire
étanchéité après la coupe,
ü Fermeture variable (variable rams) pour plusieurs diamètres de tubulaire,
ü Fermeture sur deux tubes (dual rams) pour les complétions doubles.
III.2.2.1.Description du Cameron type U:
Il est constitué d'un corps forgé comprenant :
ü Un alésage central(1) vertical pour le passage des équipements de forage,
ü Un alésage horizontal (rams cavity) dans lequel se déplace un jeu de deux mâchoires.
Chaque mâchoire est "agrafée" sur une tige de piston comportant au centre le piston de manœuvre (7).
ü Une bride intermédiaire (3) (Intermediate flange),
ü Un "bonnet" (4)
Chaque bride est fixée au "bonnet" par des vis à tête noyée et chaque ensemble "bride + bonnet" est
fixé au corps par quatre goujons (5). L'étanchéité entre bride et corps est assurée par un joint type "O-
ring».
Deux pistons (8) (9) solidaires du corps, servant à la manœuvre des bonnets présentent les
caractéristiques suivantes :
ü L’un (9) sur le circuit d’ouverture du BOP a un alésage central, il permet d’écarter les
bonnets du corps et d’accéder aux mâchoires.
ü L’autre (8) sur le circuit de fermeture des BOP est percé latéralement. Le circuit
débouche derrière le piston et permet de refermer les bonnets.
La bride intermédiaire entre corps et bonnet dans laquelle coulisse la tige de piston est munie d'un joint
à lèvres (lip seal) du côté puits et d'un "O" Ring côté chambre de manœuvre du piston.
Deux vis de verrouillages(10) permettent le blocage des mâchoires position fermée (locking screw)(8)

Page 28
Chapitre III Les équipement de control de venue

1- UN ALESAGE CENTRAL 7- PISTON DE MANOEUVRE


2- MACHOIARES (RAMS) 9- PISTON (OPEN)
3- BRIDE INTERMEDAIER 8- PISTON (CLOSE)
4- BONNET 10- VIS DE SECURITE
5- GOUJONS
6- TIGE DE PISTON DE MANOEUVRE

Figure. (III.3) Cameron type U équipé de pipes rams

Figure. (III-4): mâchoires

Ces mâchoires rendent étanche l'espace au-dessous d'elles. Elles peuvent être :
- à fermeture totale : elles permettent de fermer totalement le puits en l'absence de tiges ou de
les cisailler si elles sont présentes,
- à fermeture sur tiges : elles sont munies d'ouvertures semi-circulaires, correspondant au
diamètre extérieur des tiges, pour lesquelles elles sont prévues.
Il est absolument essentiel que les mâchoires d'un obturateur correspondent exactement aux
dimensions des tiges, des tubages, ou des tubings qui sont en service,
- à fermeture variable : elles permettent de fermer sur différentes tailles de tiges et même sur la
tige d’entraînement.[6]
a. Principe de fonctionnement :
La fermeture est effectuée par l'envoi d'huile sous pression à travers l'orifice de fermeture, Un
fluide hydraulique incompressible sous pression (1 500 psi) passe à l'intérieur de la tige et du piston,
arrive dans le cylindre central, pousse le piston vers l'avant, entraînant la mâchoire et assure
l'étanchéité en fin de cours.
Le retour d'huile, classée par le mouvement du piston, s'effectue par la côte d'ouverture. Pour
ouvrir, l'huile sous pression est envoyée par l'orifice d'ouverture, passer par la tige du piston plein et

Page 29
Chapitre III Les équipement de control de venue

arrive dans le cylindre de manœuvre, pousser le piston vers l'arrière, entraînant la mâchoire. Le retour
d'huile s'effectue par la côte de fermeture.

Figure. (III.5) : Détail de la pipe rams

b-Upper kelly cock :


Située au sommet de la tige d’entraînement, elle être fermée manuellement après arrêt de la
circulation, en cas de venue.
c-Lower kelly cock :
Cette vanne est placée en permanence en bas de la tige d’entraînement durant le forage, ou gardée
sur le plancher avec réductions adaptées pour être utilisée avec la fast shut off coupling.
III.2.1.3.Obturateurs internes de garniture :
Les obturateurs internes (Insid blow out preventers) sont les différents équipements que l’on place
dans le train de tiges pour le fermer rapidement en cas de venue. Leur pression de service est égale ou
supérieure à la pression de service des BOP.[7]
a .Safety valve :
C’est une vanne plein passage, en position ouverte, elle permette le passage du fluide sans
restriction, donc il sera possible de les visser même si le puits débite de façon conséquente. Mais en
position fermée, elle ne permette pas la circulation. Donc il faut toujours ajouter un autre équipement
si l’on veut redescendre dans le puits et circuler.
b. La Gray valve :
C’est une vanne clapet anti-retour, on peut circuler en direct dans les tiges, mais pas en inverse.
Cette équipement sera très difficile à mettre en place si le puits débite même faiblement (d’où la mise
en place en premier d’une safety valve en cas de signe de venue).[1]

Page 30
Chapitre III Les équipement de control de venue

Figure. (III.6):Safety valve en position fermée et Gray valve

1 : dispositif pour arrêter la bille, 2 : manche de la manivelle, 3 : vis de verrouillage pour maintenir la
vanne en position ouverte, 4 : dispositif de manœuvre qui permet de mettre en place la vanne sur le
train de tiges, 5: tige pour maintenir la vanne ouverte, 6 : corps supérieur, 7: siège, 8 : clapet, 9 : ressort
pour maintenir le clapet fermé, 10 : corps inférieur.
III.3. Choke-line :
C'est la ligne qui relie les obturateurs au manifold de duses. Sa pression de travail doit être la même
que celle des obturateurs. Idéalement elle est la plus droite possible de manière à limiter au maximum
les pertes de charges et les phénomènes d'érosion.
Elle est équipée de 2 vanne situées le plus prés possible de l’obturateur .Une de ces vannes peut être
commandée hydrauliquement et à distance (HCR).
III.4. Kill-line :
C'est une ligne haute pression qui permet de pomper dans l'annulaire dans le cas ou on ne peut pas
circuler normalement par les tiges de forage. Cette ligne doit se trouver branchée en dessous de
l'obturateur à mâchoire utilisé pour contrôler une venue.
Toutes les vannes et les lignes de la kill-line doivent avoir une pression de travail égale ou supérieure à
celle des obturateurs.
La kill-line ne doit en aucun cas être utilisée comme ligne de remplissage du puits. En effet une
utilisation continuelle risque de provoquer une usure par érosion préjudiciable à son utilisation en cas
de problème grave.[6]

Page 31
Chapitre III Les équipement de control de venue

III.5.Commande des obturateurs (koomey) :


Les obturateurs sont à commandes hydrauliques. Une unité d'accumulateurs (figure II.6) permet de
stocker du fluide hydraulique sous pression de manière à assurer une fermeture rapide des obturateurs.
La mise en pression s'effectue à la fois par des électriques d’autres pneumatiques. Cette unité
d'accumulateurs ainsi que le tableau de commandes des obturateurs doivent se trouver à une distance
sûre du puits de manière à pouvoir être opérés rapidement et de manière adéquate en cas d'urgence. Un
tableau de commande secondaire est génialement situé sur le planche de forage à porté de min du chef
de poste.

Figure (III.7) : Unité koomey


Cette unité permet de disposer en permanence d'une réserve de fluide sous pression pour opérer et
maintenir en pression les différents composants du stack BOP.
L'unité de commande comprend :
ü un réservoir de stockage contenant le fluide hydraulique à pression atmosphérique,
ü au moins deux systèmes de pompage qui aspirent le fluide hydraulique dans le réservoir pour le
porter à la pression de fonctionnement de l'unité (en général 3 000 psi),
ü un ensemble de bouteilles (accumulateurs oléopneumatiques) pour stocker ce fluide à la pression
de fonctionnement de l'unité,
ü des régulateurs pour régler la pression du fluide hydraulique dirigé vers les différents
composants du stack BOP,
des distributeurs 4 voies – 3 positions pour opérer les différentes fonctions.[2]
III.5.1.Les caractéristiques de koomey:
-198 ACOOO1 -Manifold: UMGT 2R B O7P 10 x
-J_BOX IR 2 –AARBO7 -M.F.D DATE; 7/05
-Unité model: Tc 220-11bt3x -Triplex pumpe UET 20 H5460x
- Workinge pree; 3000psi 5000 - Air pupme UA 6035-EB
SERIALE N°.5210 -TYPE 8

Page 32
Chapitre III Les équipement de control de venue

III.5.2.Principe de fonctionnement de l'unité recommandations API


L'unité doit être placée dans un endroit protégé à distance du plancher de forage (hors du périmètre
sécurité) et facilement accessible au personnel du chantier en cas d'urgence.[6]

.III.6.Choke manifold
Il doit être facilement accessible. Il doit être muni d'au moins de deux duses réglables, trois
souhaités, si la pression de travail est supérieure à 5000 psi, dont une commandée à distance. En aval
des duses, le manifold doit permettre l'évacuation vers le séparateur atmosphérique, la "torche", le
bourbier et les bacs. La pression de travail de ces lignes et vannes, en aval des duses, sera en général
inférieure à celle des duses et de la partie amont.
La conception du manifold doit permettre, durant un contrôle, d'isoler un circuit défaillant et de
continuer le contrôle sur un autre.
Le manifold doit être équipé d’une ligne d’évacuation d’urgence (emergency line ou bleed off line).
Cette ligne est également appelée ligne de by pass ou de purge. Elle permettra de diriger un effluent
vers le bourbier sans passer par les duses. Elle doit être aussi directe que possible et son diamètre
intérieur doit être au moins égal au diamètre intérieur de la choke line. La pression de service de cette
ligne doit être au moins égale à celle des BOP.
De façon à éviter la formation d'hydrate lors de la détente de l’effluent, un (des) piquage(s) permettra
(ont) sur certains manifolds d'injecter du glycol ou du méthanol avant les duses. Il faut s’assurer que la
pression de service les pompes d’injection et les connexions soit au moins égale à celle des BOP. Le
glycol est préventif alors que le méthanol est préventif et curatif.

Page 33
Chapitre III Les équipement de control de venue

Figure:(III.8): choke manifold du duse

Page 34
Chapitre III Les équipement de control de venue

III.6.1.Duses de réglages
Il existe plusieurs types de duses :

ü les duses fixes (positive) employées sur les puits en production ;


ü les duses réglables (adjustable choke) soit manuellement (manual choke) soit commandées à
distance (remote operated choke) utilisées en forage car la valeur de la pression nécessaire en tête
de l’espace annulaire varie au cours du contrôle.
III.6.1.1.Duse réglable manuelle :
Elle est composée d'un corps massif avec :

ü Une entrée latérale taraudée ou à brides ;


ü Une sortie dans l'axe du pointeau, également taraudée ou à brides ;
ü Une duse vissé au fond du corps avec un joint d’étanchéité ;
ü Un chapeau avec écrou rapide et presse-étoupe ;
ü Un siège ;
ü Un pointeau actionné par un volant ;
ü Une douille graduée de 0 à 64/64 éme de pouce.
En service, le pointeau, le siège et le corps de la duse peuvent se siffler ou se boucher (la boue
venant de l'espace annulaire peut être chargée en solides venant de la formation et en cuttings, il peut
également se former des hydrates). Sur un manifold il est indispensable d'avoir au moins deux duses
avec des circuits indépendants.

Figure. (III.9): Duse manuelle à pointeau.

III.6.1.2.Duse commandée à distance


Le système se compose d’une duse et d’une armoire de commande à distance (choke panel) placé
sur le plancher de forage, relié par des flexibles hydrauliques.

Il existe plusieurs types de duses commandées à distance ayant le même principe de fonctionnement.
Ø Armoire de commande (Choke panel)
Le contrôle de la duse s'effectue à partir d'une armoire de commande séparée .Sur cet ensemble, on
trouve :
Une pompe hydraulique principale ;
Une pompe à main de secours ;
Un réservoir d'huile.

Page 35
Chapitre III Les équipement de control de venue

Le levier "air supply" situé sur le côté gauche contrôle l'arrivée d'air du rig vers le moteur à air de
la pompe hydraulique (pression d’air minimum : 50 PSI, la pression hydraulique maxi étant de 1200
PSI).
Au centre le levier principal de commande marqué "open", "hold", "close", contrôle le mouvement
du disque mobile.
En déplaçant ce levier sur la position "close", la pression hydraulique est appliquée sur les pistons
qui font tourner le disque mobile vers la position fermée. En déplaçant ce levier sur la position "open",
l'opération est inversée.
Quand ce levier de contrôle est relâché, il revient sur la position "hold", et le disque mobile reste
dans sa position.
En bas à droite, le régulateur hydraulique (hydraulic regulator) qui permet de régler la vitesse de
déplacement du disque mobile. Cette vanne doit être au moins partiellement ouverte pour que la duse
fonctionne.
Au-dessus de ce régulateur, l’indicateur de position de la duse "position indicator" indique
l’ouverture approximative de la duse en pourcentage (cet indicateur fonctionne à l’air),
Deux manomètres (drill pipe et casing), un compte coups de pompe et un totalisateur de coups de
pompe avec remise à 0.

Figure. (III.10): Panneau de commande d’une duse Swaco.

III-7. Pompes triplex à simple effet :


Ce sont des pompes qui comportent trois cylindres dans les quels coulissent trois pistons à simple
effet, c'est-à-dire que chaque piston aspire et refoule d’un seul côté.
Chaque cylindre comporte un clapet d’aspiration et un autre de refoulement à l’avant seulement.
Lorsque le piston se déplace vers l’arrière, le clapet d'aspiration s’ouvre et celui de refoulement se
ferme, la chemise se remplit de boue.
Lorsque le piston arrive en fin de course et revient vers l’avant, le clapet d'aspiration se ferme et celui
de refoulement s'ouvre, et la boue est ainsi refoulée dans la conduite de refoulement.
Ainsi, pendant un aller et retour du piston, c'est-à-dire un tour complet de l'arbre petite vitesse, un
piston refoule une seule fois le volume de la chemise correspondant à sa course.

Page 36
Chapitre III Les équipement de control de venue

Le même cycle se produit par les autres pistons avec un décalage de 1/3 de tour. [4]

Figure (III-11) : Pompe triplex à simple effet

Figure (III-12): pompe triplex à simple effet

III.8.Equipements de traitement de gaz en surface :


Ces équipements sont installés en aval du manifold de duses pour le dégage de la boue. Il permet de
ventiler le gaz en sécurité et récupérer la boue dans les bacs. Il existe deux types d'équipements de
traitement de gaz en surface :
III.8.1 Le Séparateur :
La boue gazée passe dans le séparateur où elle dégazée par ruissellement sur les chicanes. La boue
dégazée est récupérée en bac du séparateur alors que le gaz s'échappe à la partie haute par le vent line.
Si la capacité du séparateur est dépassée. Il faut diriger le gaz vers la ligne de torche pour éviter le
retour de la boue gazée dans le circuit et ensuite fermer le puits en vue de réduire le débit de contrôle.
La pression régnant à l'intérieur du séparateur est égale aux pertes de charge produites dans la ligne
d'évacuation (vent line).

Page 37
Chapitre III Les équipement de control de venue

Figure. (III.13) : séparateur de gaz

III.8.2- Dégazeur :
Dans le cas où la teneur en gaz n'est pas trop élevée, soit parce que la venue de la formation est
faible, soit parce qu'il s'agit de gaz résiduel après séparateur ou de gaz recyclé, etc.... la boue gazée est
passée dans un dégazeur installé en parallèle sur le circuit.
La boue est injectée dans une enceinte où elle est en général soumise à un vide partiel. La boue se
dégaze par ruissellement sur des chicanes et retourne dans le circuit.
Une pompe à vide est utilisée pour créer la dépression dans l'enceinte et aspire la boue gazée. Une
autre pompe centrifuge annexe assure la circulation de la boue dégazée vers les bacs.
En général, ce type d'équipement est utilisé avec la boue à viscosité élevée dont l'extraction du gaz
dans le séparateur vertical seule ne suffit pas.[1]

Figure. (III.14) : Degassers

Page 38
Chapitre IV Etude de cas

IV.1.Situation géographique de la région de Rhourde Nouss:


La Région de RHOURDE NOUSS est située dans la wilaya d’Illizi à 280 km au sud-est de Hassi-
Massoud, et à environ 1000 km d’Alger .
elle est limitée au nord par la région de gassi-taouil, au sud par les régions de tin- fouye tabankort.[9]

Figure (IV.1) : Situation géographique de RNS


IV.1.1 Situation de puits RNZ119 :
RNZ-119 est un puits de développement incliné dans les réservoirs Ordoviciens de la région de
Rhourde Nouss Centre, il a comme objectif principal les Grès d'Ouargla et les Quartzites de Hamra.
Sa trajectoire inclinée à 55° permet l'optimisation de la production de gaz à condensat. [10]
IV.1.2. Les coordonnées du puits :
X(m) Y(m) ZTABLE ZSOL

282297,755 3 283185,373 295 283,650

Tableau (IV.1) : coordonnée Lambert UTM

Page 38
Chapitre IV Etude de cas

Figure (IV.2): Situation du puits RNZ͓119

IV.2.Etat de puits :
En Date du (25/12/2012) a (2h 45mn) dans la phase 8"1/2 jusqu’à la cote 2148m ,le gaz de
formation commence à augmenter progressivement jusqu'à TG= 9.5%, Un commentaire.
"Gaz Increase" a été porté sur les chartes au moment ou le gaz atteint les 3%, l’Unité Manager a avisé
le chef de poste qui a observé la progression du gaz sur notre répétiteur du plancher ainsi que le
Boueux et le chef chantier junior.
Ace moment ces derniers devrais faire un FLOW_Check (observation de niveaux statique) et puits
ouvert de continué le forage .le dernier à négliger l'opération - par ce que ce gain était qu'un petit
bouchon –Il à continué le forage normal jusqu’à cote de connexion.
A 3h45 le chef de poste fait venir son assistants pour le remplacer a fin qu'il puisse regagner la messe
pour prendre son petit de déjeuner.
L'assistant devant la situation inattendue venue d'un bouchon de gaz de 9.67 m3, qui l'atteint déjà

Page 39
Chapitre IV Etude de cas

la surface n'a pas réagie comme il faut –il a donnée l’alerte a ce moment le chef de poste à regagner
son poste suivit de l'adjoint chef chantier et ils ont sécurisé le puits –tous les normes qu'il faut
(procédure HARD).
IV.2.1.Causes de venue au niveau de TRIAS (réservoir de la phase81/2)
1-L'existence d'un niveau gréseux (sicteux) d'un après moyenne de (05m-08m) juste au
Top du réservoir TAGS le quel est généralement considéré non réservoir (fait partie au
Terrain mort de la phase 121/4)
Alors que son pression initiale est d'environ 280 bars.
Ce qui fait-il faut le prévoir de la densité équivalent pour empêcher la manifestation (ph>280 bars
2-le TRIAS intermédiaire(II) et Intermédiaire (I) son de niveaux réservoir au dessous du TAGS
(Débitée).
La pression initial des de réservoir est =300 bars
Ce qui fait-il faut prévoir un ph> 300 bars.
Parfois un mouvais calcul de la densité équivalent, peut considérer comme le cause fréquent d'une
venue au niveau du TRIAS Intermédiaire II et Int I.
IV.2.2.La procédure (hard) de fermeture et d’évacuation de venue dans le puits RNZ-119
s’était comme suite:
ü Arrêter la rotation et donner l’alerte
ü Dégager la tige d’entrainement avec les pompes en marche et positionner le premier Tools joint au
dessus de la table de rotation
ü Arrêter les pompes de forage et observer le retour de la boue, si positif:
ü Fermer un obturateur (l’annulaire de préférence)
ü Ouvrir la vanne hydraulique de la choke line
ü avertir le superviseur
ü Noter le gain 9.67 m3, relever les pressions en tête des tiges 20 bars, et d’annulaire 48 bars, et
ploter leurs valeurs en fonction du temps.
ü Une fois la boue de densité requise est prête. Ouvrir légèrement la duse et démarrer
progressivement la pompe de forage jusqu’à le débit de contrôle Qr=6401/min en ajustant la duse
pour maintenir la pression annulaire constante et égale à la pression stabilisée en tête d’annulaire
Pa=Pa1=48
ü Lorsque le débit de contrôle est atteint avec une pression annulaire maintenue constante, le
manomètre de tiges doit indiquer une pression de refoulement PR1=34 bars

Page 40
Chapitre IV Etude de cas

ü Pendant le pompage de la boue de densité requise dr =1.29kg/l à l’intérieur de la garniture à


débit de contrôle constant, la pression de refoulement doit décroitre selon le graphe
préétabli de la valeur PR1=34 bars à la valeur finale PRr=15.05 bars lorsque la boue lourde
atteint l’outil.
ü Durant la remontée de la boue lourde dans l’espace annulaire, continuer à circuler à pression de
refoulement constante et égale PRr=15.05 bars en ajustant la duse jusqu'au l’évacuation
complète de la venue et le retour de la boue lourde en surface.
ü Arrêter la circulation, fermer la duse et observer les pressions en tête des tiges et d’annulaire
qui doivent être nulles.Pt= Pa = 0
ü Ouvrir le puits et continuer l'opération normale de forage après conditionnement de la boue.

Page 41
Chapitre IV Etude de cas

Expansion
de gaz dans
Expansion
l'annulair
de gaz dans
[Tapez une citation prise dans le
l'annulair
document ou la synthèse d'un passage
Venue de gaz
circulation avec
boue lourd

Démarrage Pompage de boue


Boue à loutil
circulation avec lourd à l'intérieure
boue lourd garniture

Romonté de la boue lourd Romonté dedr dans l'annulair Puits pein de


dans l'annulair et arrivée du avec gaz sous complétement boue lourd
gaz sous les BOP's évacué

Figure. (IV.3):schéma d'une évacuation de venue

Page 42
Chapitre IV Etude de cas

IV. 3. Application sur le puits RNZ#119 :


IV. 3.1. Données du puits :
Profondeur verticale 2148 m
-Diamètre du découvert 8''1/2
Tiges de forage 5’’, 19.50 lb/ft, G105, Vint=9.05 l/m
-Drill collars 6 1/2 x 3 x 23 m, Vint=4.01 l/m
-Tubage 9’’5/8, 68 lb/ft, N80, Zs=2119m
-Gradient de fracturation au sabot 0.12 bars/m
-Densité de boue de forage 1.20
-Volume annulaire trou – DC = 15.2 L/m
-Volume annulaire trou – DP = 23.41 L/m
-Volume annulaire Csg – DP = 24.99 L/m
-Pompes triplex, course 12’’, chemisée en 6’’1/2, débit unitaire 16L/cp
-Pertes de charge au débit réduit (70 cps/min) 45 bars -39 bars
IV. 3.2.Données de la venue :
Pt1 = 20 bars
Pa1 = 48 bars
Gain = 9670 litres

Page 43
Chapitre IV Etude de cas

IV. 4.les formules de base utilisées pour remplir la fiche de contrôle :


IV.4.1.Détermination de la densité de la boue requise:
10.2 ´ Pt 1
dr = d1 +
Z
dr : densité de la boue requise
d1: densité de la boue
Pt1: pressions en tête des tiges
Z:profondeur vertical
AN:
ͳͲǤʹൈʹͲ
dr =1.20+ = 1,29
ʹͳͶͺ
IV.4.2.Détermination de nombre de coup correspond au volume intérieur :

Ncൌ 
‹

NC: nombre de coup
˜i: volume intérieur garniture
Qi: débit unitaire
AN:
ͳͺͶͶͺǡͺ͸ͻʹ
… ൌ
ͳ͸
= 1153cps

IV.4.3.Détermination de nombre de coup nécessaire pour remplir le découvert:


‫܌܄‬
Ncൌ 
‹

Vd: volume annulaire découvert
AN:
Ͷͻ͹ǡͲͷʹ
NC = =31cps
ͳ͸
IV.4.4. Détermination de volume total de l'annulaire:
Va=vcsg+Vd
vcsg : volume annulaire casing

AN:

Va=52953,81+497,052=53450,862 L

Page 44
Chapitre IV Etude de cas

IV.4.5.Calcul de la pression admissible après fermeture du puits:


†ˆ”ƒ െ†ͳ
Padm=Zs×
ͳͲǤʹ
Padm: pression admissible
ZS: cote vertical de tubage
dfraǣ densité de fracturation
AN:
ͳǤͷͷെͳǤʹͲ
Padm = 2119× ൌ72.71 bars
ͳͲǡʹ
La pression maximale admissible est la pression limite à ne pas dépasser en tête d’annulaire pour éviter
la fracturation de la formation la plus fragile. Padm<Pamax

IV.4.6. Détermination de la nouvelle Pression admissible dans le cas : dr= 1.29


†ˆ”ƒ െ†‫ݎ‬
Padm = Zs×
ͳͲǤʹ
ͳǤͷͷെͳǤʹͻ
Padm=2119× ൌ54.01bars
ͳͲǡʹ

IV.4.7. Détermination de la pression de refoulement PR1:


PR1 = Pt1 + Pc1
PR1 : pression de refoulement initial
Pt1: pressions en tête des tiges
Pc1: pertes de charge à débit réduit
AN:
PR1=20+14=34 bar
IV.4.7. Détermination de la pression de refoulement finale PRr:
†”
PRr = Pc1×
†ͳ
AN:
ͳǤʹͻ
PRr= 14× ൌ15.05 bars
ͳǤʹͲ
IV.4.8. Détermination de gradient de la venue:
Grad = (d1/10.2) – (Pa1 – Pt1) / H venue
Grad: gradient de la venue
Pa1: pression annulaire
Hvenue: la Hauteur de l'effluent

Page 45
Chapitre IV Etude de cas

ü Calcul de la Hauteur de l'effluent


‡ˆˆ ൌ

AN:
Heff =422 m
AN:
Grad=(1.20/10.2)-(48-20)/422= 0.066 bar/m
IV.4.9. Détermination du temps d’un cycle:
Tt• ti +td+tcsg+tpuits +ts+tboue
Tt: temps d'un cycle
ti : temps en l'interéur
td : temps en decouvert
tcsg : temps en casing
tpuits : temps de puits
tboue: temps de boue a alourdir
AN:
T=29+1+83+84+112+175= 484 min
IV.4.10. poids de la baryte à ajouter :
†” െ†ͳ
B= 4.2×V (m3) ×
ͶǤʹെ†”

V: volume total de boue a alourdir


AN:
B• 4,2 x 111899 x (0,095 / 2,79) = 30.987 tonnes
IV.5.Détermination de la résistance de l’ouvrage:
IV.5.1.Nature d’effluent:
ü Densité d’effluent
En statique On a :

Pt1 +PHi =Pa1 +PHa


š† ሺ െ ‡ˆˆ ሻš† ‡ˆˆ  š†‡ˆˆ
–ͳ ൅ ൌ ƒͳ ൅ ൅
ͳͲǤʹ ͳͲǤʹ ͳͲǤʹ
deff : densité d’effluent
ͳͲǤʹšሺƒͳ െ –ͳ ሻ
†‡ˆˆ ൌ † െ
‡ˆˆ
ͳͲǤʹൈሺͶͺെʹͲሻ
deff = 1.20- ൌ ͲǤͷʹ‰ȀŽ
Ͷʹʹ
Page 46
Chapitre IV Etude de cas

danc type de venue est gaz


IV.5.2.Calcul de pression de pores:
š † ”


ͳͲǤʹ

PG: pression de pores


ʹͳͶͺൈͳǤʹͻ
PG= ͳͲǤʹ
ൌ ʹ͹ͳǤ͸ͷ„ܽ”

PG = ʹ͹ͳǤ͸ͷ bars = ʹ͹ͳ͸ͷ kpa


IV.5.3.Calcule de pression de fracturation :
• ൈ†Ž‘–
Pfra=PLOT +
ͳͲǤʹ

Pfra : prissions de fracturation


AN:
ʹͳͳͻൈͳǤʹͲ
Pfra=72.76 + =322.05bars
ͳͲǤʹ

IV.5.4.Pression maximale en tète d’annulaire à l’arrivée de bouchon (Pamax):[12]

ʹ
–ͳ –ͳ š
š†ͳ š

ƒƒš ൌ ൅ ඨ ൅ ͻǤͺͳš
ʹ Ͷ ˜ƒ

Pamax : pression maximal en tète


AN:

ʹͲͲͲ ʹͲͲͲʹ ͳǤͳšͻ͸͹ͲšͳǤʹͲšʹ͹ͳ͸ͷ


ƒƒš ൌ ൅ඨ ൅ ͻǤͺͳš ൌͳ͵ͺǤ͵ͳ„ƒ”
ʹ Ͷ ʹͶǤͻͻ

12709.70 kpa = 127.09 bars


Pamax < pression de service de BOP (5000 psi = 344.82 bars)

Page 47
Chapitre IV Etude de cas

FICHE CONTROLE DE VENUE


FORAGE A TERRE / SUPPORT FIXE
PUITS : RNZ#119 APPAREIL : TP#198 DATE : 25/12/2011
DONNEES DE LA FORMATION : DONNEES DU PUITS :
DONNEES BOUE :
Pression L.O.T( bars)(A) (bars) (A) 72.76
Densité de la boue L.O.T (Kg/1) (B) 1.20 Densité d1 1,20 (Kg/1)

Densité de frac = B+ (10,2 x A)/Zs=(Kg/1) (C) 1.55 0,12


Gradient (bar/m)
Padm =( (dfrac – d1)x Zs) / 10,2 = (bars) (D) 72.71
DONNEES TUBAGE :
DONNEES DES POMPES
9,625
Pompe N° : 1 Pompe N° :2 Diamétre (in)

Cote mesurée(Ls) 2119 (in)


Débit unitaire 16 L/Coup 16 L/Coup
Cote verticale (Zs) 2119 (in)
Pertes de charges à débit Pe1
DONNEES DECOUVERT :
Vitesse pompe Pompe N° : 1 Pompe N° :2
Diamétre 8,5 (in)
70 Cps /mn 45 bars 39 bars
Cote mesurée (L) 2148 (in)
40 Cps /mn 14 bars 14 bars
Cote verticale (Z) 2148 (in)

Longueur (m) Capacité(i/m) Volume(L) Nbre DE COUPS TEMPS


= volume = Nombre de coups
INT DP 1935,76 x 9,05 = 17518,63
Débit unitaire Vitesse pompe
INT HW 188,76 x 4,61 = 870,1836
INT DC 23,46 x 2,56 = 60,0576 Débit unitaire choisi = 16 L / Coup
VOLUME INTERIEURE Garniture Vi = 18448,8692 L Vitesse pompe = 40 Coups / Min
Ci = 1153 Cps Ti = 29 Min
OH/ DC 23,46 x 15,2 = 356,592
OH/HW/DP 6 x 23,41 = 140,46
VOLUME ANNULAIRE DECOUVERT Vd= 497,052 L Cd = 31 Cps Td = 1 Min

GSG /DP 2119 x24,99 = 52953,81 Ccsg= 3310 Cps


Tcsg= 83 Min
VOLUME ANNULAIRE CASING Vcsg= 52953,81 L

VOLUME ANNULAIRE TOTAL Cps


Va=Vcsg +Vd =52953,81+497,052 = 53450,862 L = 3341 = 84 Min

VOLUME TOTAL DU PUITS Vpuits Cps


V puits= Va+Vi =53450,862 +52953,81 = 71900 L
= 4494 = 112 Min
VOLUME DE BOUE EN SURFACE Vs = 40000 L

VOLUME TOTAL DE BOUE A ALOURDIR V


V=Vpuits +Vs= 71900 +40000 = 111900 L
= 6994 Cps = 175 Min

†” െ†ͳ
Poids de la baryte à ajouter : B= v(m) x = 111899 x (0,09 / 3.25 ) = 30.987 tonnes
ͶǤʹെ†”

Page 48
Chapitre IV Etude de cas

Page 48
Chapitre IV Etude de cas

FICHE DE CONTROLE VENUE


DONNEES DE LA VENUE : Pertes de charge à débit réduit choisi Pc1= bars
14
Pt1 20 bars Pa1 48 bars Gain 9670 litres

Densité requise de la boue : Dr = d1 + 10,2xpt1 = 1,20 + ( 10,2 X 20) / 2148 = 1,29


Z
Pression de refoulement initiale : PR1 = Pc1 + Pt1 = 14+ 20 = 34 bars

Pression de refoulement fina : PRr = Pc1 x dr = 14 x ( 1.29 / 1.20 ) = 15.05 bars


D1
PR = PR1 – PRr = 34 - 15 = 18.95 bars

PR X 1/Ci = 18.95 x 1 / 1153 = 0.016 bars/coup PR X 100/Ci = 1,6 bars/coup

40
Nbre Pression
coups
0 PR1 = 34 35

100 32.4
200 30.8 30
pression (bar)

300 29.2
400 27.6 25

500 26
600 24.4 20
700 22.8
800 21.2 15
900 19.6
1000 18 10
1100 16.4 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300

1153 14.8 Nombre de coupe (cps)

Page 49
Chapitre IV Etude de cas

IV.6. influence de nombre de coups sur la diminution de la pression de refoulement :

40

35

30
pression (bar)

25

20

15

10
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300
Nombre de coupe (cps)

Figure (VI.4): Variation de la pression de refoulement en fonction du nombre de coups

La figure représente la variation de la pression de refoulement en fonction du nombre de coup


On remarque que la pression de refoulement doit décroître de la pression de refoulement initiale (PR1)
jusqu’à la pression de refoulement finale (PRr). Cette pression finale correspond aux pertes de charge à
l’intérieur de la garniture lorsque la boue lourde atteigne l’outil.

Page 50
Bibliographique :

1. N.haddig et R.messai prévention, et maitrise des risques des éruptions, mémoire d'ingénieur,
université de boumerdes. (2008)
2. LIVE Well control preparation (NAFTOGAZ), Revision le :02/01/2005
3. Document brid, récapitulatif iwcf p &p light français bar/litre, Version df 26-04
4. S.belfar et M.belfr, contrôle de venue université de Ouargla (2008).
5. D.DJOUGHLAL contrôle de venue mémoire d'ingénieur, université de boumerdes. (2007)
6. A Slimane et M. dadou Document SONATRACH module M1, M2 (mars/2004)
7. Document ENSPM Formation Industrie - IFP Training-2006
8. M. houssine et R.rahman, étude et maintenance de l'obturateur Hydril "GK" CAMRON" U",
mémoire d'ingénieur, université de boumerdes(2008),
9. N.fares et M. hadj Otman, utilisation du vertitrak dans la région de Rhourde Nousse mémoire
d'ingénieur, université de boumerdes. (2010)
10. Sarhane et Merdaci , synthèse d'événements venue ,(décembre 2011)
11. M.rachid et A.rida document de SONATRACH (2011) drilling program RNZ119
12. formulaire de foreur (Édition : 1989-1974)
Conclusion :
Dans le présent travail, nous avons procédé à l’étude théorique d’une control de venue de gaz au
niveau du puits RNZ-119, en utilisant la méthode (Wait and weight) adaptée par .ENTP
La méthode appliqué dans notre travail présente l'avantage de minimiser les risques de fracturation
est les risques d'usure de la duse du fait que le temps de circulation est réduit
Sur le plan pratique nous avons suivi les principales étapes de fermeture du puits par la procédure
Hard afin d'évacuer la venue de gaz, en suivant les différentes conditions opératoires.
L’obtention des différents résultats des pressions:
ü Pression leack of teste P lot=72.76 bars
ü Pression admissible Padm= 72.71 bars
ü Pression de refoulement initiale PRr = 34 bars
ü Pression de refoulement finale Pf=15.05 bars
ü Pression de pore PG=271.65 bars
ü Pression de fracturation Pfrac= 322.05 barS
ü Pression maximal en tête d'annulaire a l'arrivée de bouchon Pa max =344.82 bars
Par le remplissage de la fiche de contrôle de venue (kill cheet) permettant de recommencer
l'opération de forage en sécurité avec une densité requise dr= 1.29
Recommandations:
Il est recommandé de suivre les propositions suivantes afin de minimiser les risques de venue au
cours de forage
ü Assurer le contrôle primaire qui est considéré comme la meilleure ligne de défense.
ü Former le personnel clés (superviseur, chef chantier, chef de poste, etc.) dans les différents
domaines, pour bien comprendre les divers phénomènes et par conséquent la bonne résolution.
ü Entrainer les travailleurs sur le plancher (ouvrier de plancher, accrocheur).
ü Bien connaitre les signes précurseurs d’une venue afin d’empêcher ou limiter son importance.
ü Assurer que les équipements de détection (indicateur de niveau, indicateur de débit retour à la
goulotte, etc.) doivent être muni avec des alarmes bien calibrés avec la maintenance périodique.
ü Bien maitriser les procédures de fermeture de puits ou bien d’évacuation des effluents.
ü Mettre la fiche de contrôle de venue à jour pour minimiser le temps de calcul le plus possible en
cas de venue.

Vous aimerez peut-être aussi