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Méthodes52 : INGENIERIE
Géophysiques PETROLIERE
d’exploration: Méthodes Electriques
Niveau 3
Semestre 5
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Evaluer le potentiel des bassins sédimentaires à travers la reconstitution des
paléoenvironnements propices à la genèse des hydrocarbures ; l’identification
des systèmes pétroliers fonctionnels et des modèles type de gisements.
interp
OBJECTIFS GLOBAUX
Au terme de cet EC, les futurs ingénieurs de travaux de pétrole et gaz devront être capable :
Comprendre les notions de Gisements : Réserve : Facteur de récupération
De se familiariser avec l’environnement et les différents équipements de surface et
ceux de fond d’un puits producteur
De comprendre le process de production des hydrocarbures
D’interpréter et expliquer les différents mécanismes de drainages naturel et assistés
des hydrocarbures
Enfin de pouvoir bien expliquer les différentes méthodes de récupération des hydrocarbures
FICHE DE PROGRESSION
SEQUENCES THEMES DEVELOPPES DUREE
SEQUENCE 3 : II. Généralités sur la complétion des puits avant la CM : 4h
production TP : 2h
- La complétion simple TPE : 6h
- La complétion sélective
- La complétion double
Représentation de la liaison couche
trou (LCT)
PARTIE III : Méthodes de Récupération des
Hydrocarbures
I. Mécanismes de drainage naturel et
récupération primaire
II. Méthodes de récupération assistée
- Généralités
II.1 Récupération assistée (classique)
II.1.1 Injection d'eau (water flooding)
Sources documentaires
INTRODUCTION......................................................................................................................7
I. Quelques notions............................................................................................................8
1. Le gisement....................................................................................................................8
2. Les Réserves..................................................................................................................8
4. Le facteur de récupération.............................................................................................9
2. Enveloppe/Diagramme de phase..................................................................................11
1. La completion simple...................................................................................................24
2. La complétion sélective...............................................................................................25
3. La complétion double..................................................................................................25
INTRODUCTION
I. Quelques notions
1. Le gisement
Un gisement est une formation constituée d'une (ou plusieurs) roche(s)
réservoir(s) contenant des hydrocarbures à l'état monophasique (huile et/ou gaz) ou
diphasique (huile et gaz), de l'eau, et pouvant être en communication avec une
formation aquifère parfois très étendue, le tout surmonté d'une roche couverture
étanche faisant piège
La pression des fluides dans le gisement va dépendre de plusieurs facteurs, entre autres
:
La profondeur du gisement
La manière dont le gisement a été formée
Le type de formations en dessus et autour du gisement
2. Les Réserves
4. Le facteur de récupération
The different flow behaviors are usually classified in terms of rate of change of
pressure with respect to time.
Steady state: During steady-state flow, the pressure does not change with time. This is
observed for example when a constant pressure effect, such as resulting from a gas cap
or some types of water drive, ensures a pressure maintenance in the producing
formation.
Pseudo steady state: The pseudo steady state regime characterizes a closed system
response. With a constant rate production, the drop of pressure becomes constant for
each unit of time.
Transient state: Transient responses are observed before constant pressure or closed
boundary effects are reached. The pressure variation with time is a function of the well
geometry and the
reservoir properties, such as permeability and heterogeneity.
Usually, well test interpretation focuses on the transient pressure response. Near
wellbore conditions are seen first and later, when the drainage area expands, the
pressure response is characteristic of the reservoir properties until boundary effects are
seen at late time (then the flow regime changes to pseudo steady or steady state). In the
following, several characteristic examples of well behavior are introduced, for
illustration of typical well test responses.
La densité API est une échelle permettant d’exprimer la densité du pétrole brut,
en degrés API (° API), calculée à partir de la densité, par la formule suivante :
Densité API =
Plus un brut est léger, plus sa densité est faible, plus sa densité API est élevée.
La plupart des bruts extraits ont des densités API comprises entre 20° (très lourd) et
60° (très léger).
L'indice API des bitumes, qui nécessitent divers procédés (chaleur, injection de
vapeur ou ajout d’un diluant) pour être extraits, se situent généralement en dessous de
15°.
Cette formule fut créée par l'American Petroleum Institute (API) et le National
Institute of Standards and Technology (NIST). À titre de comparaison, l'eau, dont la
densité est de 1, a une densité API de 10° API.
Objectif principal
Le but de ce cours est de permettre une meilleure compréhension du puits,
élément primordial du système de production.
Un puits sert à mettre en liaison le fond à la surface. Il permet, principalement,
de ramener l’effluent (mélange d’hydrocarbures et d’eau) du gisement aux installations
de surface dans lesquelles il sera traité ultérieurement pour répondre aux spécifications
commerciales.
Lorsque l’effluent arrive en surface, il contient des éléments indésirables (eau, sel,
sable, gaz nocifs, etc.) qu’il faut retirer avant de pouvoir le vendre. Les installations de
surface vont servir à « nettoyer » cet effluent et à séparer les hydrocarbures liquides
des hydrocarbures gazeux.
Tête de tubing
Espaces annulaires
Chaque espace entre deux colonnes est appelée une espace annulaire. Un puits
qui a un tubing a aussi une espace entre le tubing et la colonne de production. Cette
espace est une espace annulaire.
L’espace annulaire a des sorties sur les côtés de la tête du tubing. Il y a aussi des
sorties sur les côtés des têtes de casing. Ceux-ci sont les sorties pour les espaces
annulaires entre les colonnes de casing.
Si un puits contient trois colonnes de casing, la sortie sur la tête de casing inférieure
est la sortie de l’espace annulaire entre le casing de la colonne de surface et le casing
de la colonne technique.
Les sorties dans la tête de tubing sont équipées de manomètres qui mesurent la
pression qui existe dans l’espace annulaire entre le tubing et le casing de production.
f- L’arbre de Noël (Christmas Tree – Xmas Tree)
C’est l’équipement d’un puits qui est utilisé pour contrôler le flow de l’effluent
Vanne de curage
Vanne latérale
Duse
Manomètre
Pour assurer une protection étanche, le casing est complété par une cimentation qui
consiste à injecter du ciment liquide sous pression, par la base du tubage, pour remplir
l'espace entre les casings et le trou.
Le casing est un tuyau d’acier d’un diamètre extérieur de moins de 4½ jusqu'à plus de
20.
Les tuyaux de casing assemblés à l’aide des connections étanches sont appelé
« colonne de casing » Les colonnes de casing sont utilisé pour protéger le trou de
forage durant le forage.
Il est possible de placer plusieurs colonnes de casing dans un trou de forage au courant
des travaux de forage, mais le premier casing posé aura toujours le plus grand
diamètre.
Les travaux de forage continueront à l’intérieur de chaque casing qui est posé.
Retenez les faits suivants concernant les colonnes de casing :
Espace annulaire : Espace entre la paroi intérieure d'un puits ou des casings
et la paroi extérieure des tubes de forage ou de la colonne de production.
Une fois le puits foré, cuvelé (casings posés et cimentés) et la LCT consolidée ou
pas, la complétion est réalisée. Suivant les caractéristiques du puits il en existe
plusieurs sortes.
1. La completion simple
La complétion simple correspond à la mise en production d'un seul niveau et est
composée principalement d'un tubing central et d'un packer de séparation.
8. La complétion sélective
Que ce soit en complétion sélective ou en complétion double, le rendement
financier vis-à-vis de l'architecture puits est plus favorable que pour une complétion
simple.
Ceci est d'autant plus vrai que l'on s'oriente de plus en plus vers des forages en mer
profonde et donc que l'on cherche à réduire le nombre de puits.
9. La complétion double
Dans ce type de complétion, le mélange des deux effluents est rendu impossible
(incompatibilité compositionnelle), et c'est pourquoi ils sont produits séparément.
Ainsi, suivant le type de roche réservoir, différents systèmes peuvent être mis en place.
Une fois le cuvelage du puits réalisé, on consolidera la liaison couche trou si les
formations géologiques ainsi que le type de réservoir rencontré le nécessitent.
Cette liaison assure la transition de l’effluent entre la couche réservoir et le trou foré.
Afin de prévenir de nombreux problèmes lors de la mise en production d'un puits, on
peut intervenir sur la liaison couche trou.
On les appelle ainsi les mécanismes intrinsèques qui, dans le gisement, provoquent
lors de l'extraction le déplacement des fluides vers le fond du puits.
On distingue entre autres :
L'expansion d'un dôme de gaz (gas cap) surmontant l'huile (gisement d'huile
saturée).
Ici, la quantité d’huile produite est directement compensée par l’expansion du
gaz accumulée dans la partie supérieur du réservoir.
Malheureusement on risque de se retrouver confronté à un problème de venue
de gaz suite à la formation d'un cône de gaz (gas coning) aux abords du puits
L'imbibition. L'huile matricielle peut être déplacée par l'eau, par suite de la
mouillabilité préférentielle de la roche à l'eau, mais ce procédé est très lent
(réservoir hétérogène).
Généralités
Actuellement, elles sont mises en œuvre bien avant que ne soit terminée la
production par déplétion naturelle, et parfois même dès le début de la vie d'un
gisement. Les plus anciennes consistent en l'injection d'un fluide naturel (eau ou gaz).
Mais, après arrêt de l'exploitation dicté par des considérations économiques, il peut y
avoir encore en place des quantités importantes d'hydrocarbures. Des techniques ont
été développées en vue d'accroître l'efficacité du drainage et qualifiées de
récupérations améliorées (déplacement miscible, par voie chimique et méthodes
C'est le cas des réservoirs de faible volume et à fort pendage, possédant à leur base
un aquifère limité qui n'est pas séparé de la zone à huile par une barrière imperméable.
Cet aquifère est alimenté par des puits d'injection : la montée de l'eau provoque un
drainage vertical du réservoir
- Déplacement radial
C'est le cas pour des gisements plats de grande étendue. Le dispositif d'installation
des puits le plus courant est la maille à 5 puits (five spot) ; chaque puits d'injection est
placé au centre d'un carré dont quatre puits de production occupent les sommets. L'eau
est injectée sur toute la hauteur du réservoir. La fraction du réservoir drainée dépend
des caractéristiques du réservoir, de l'huile et des distances entre puits. Signalons en
outre que, dans le cas d'un réservoir fissuré, la récupération dépend de la vitesse
d'avancement du front d'eau, une faible vitesse permettant à l'imbibition d'agir.
En général, le gaz injecté n'est pas miscible avec l'huile. Il y a parfois miscibilité
lorsque l'huile est légère et à haute pression. Dans ce dernier cas l'injection est plus
efficace, car l'efficacité au niveau microscopique est nettement améliorée.
Son action va diminuer les forces capillaires (il est plus ou moins miscible avec
l'eau, le gaz ou l'huile en place). Elle va également diminuer la viscosité de l'huile et
augmenter son volume de 10 à 20 %. On utilise le gaz carbonique soit en injection
gazeuse, soit dissous dans l'eau injectée. Là encore les coûts sont très élevés.
Injection de vapeur
Contrairement aux polymères dans l’eau, cette méthode agit sur la viscosité de
l'huile. L'injection de vapeur peut se faire en continu ou cycliquement. Dans ce dernier
cas, qui est plutôt une méthode de stimulation, on commence par injecter de la vapeur,
on laisse alors le puits fermé quelque temps, on le met en production et ainsi de suite
plusieurs fois. Cette technique est assez développée à l'heure actuelle.
Combustion in situ
Cette méthode est surtout applicable aux gisements d’huiles très visqueuses. Elle
consiste à brûler une partie des hydrocarbures en place en injectant de l'air dans le
gisement, de manière à diminuer la viscosité de l'huile résiduelle. Elle est peu utilisée
actuellement