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Remerciement

En premier lieu, nous tenons à remercier

notre DIEU, notre créateur pour nous avoir

donnés la force pour accomplir ce travail.

Nous adressons nos vifs remerciements à Mr :

Youcef MAHBOUB, chef de service essais du puits, qui nous a

proposé ce projet et nous a aidé à l’accomplir par ces précieux

conseils et directifs.

Nous tiendrons également à remercier notre Co-encadreur et grand frère Mr :

Med Elhadi ATLILI pour avoir accepté de suivre cette étude.

Nous tenons aussi à remercier chaleureusement notre encadreur Kenza BELADAS,


mine de savoir et d’expérience, pour son grand soutien au travail.

Nous exprimons notre vive gratitude à l’ensemble du personnel du département essais


du puits, en particulier : Mr : BADER Med Taher, Mr : ZAATOUT Kamel,
Mr : BAGHDADI Faycel et Mr : YAHYAOUI Abdelhalime, pour leur suivi et
leur aide important dans l’élaboration de ce travail.

Nous tiendrons également à remercier Mr : OTHMANINE Mohamed et Mr : DEBBACHE


Redoine qui nous ont aidé à maitriser le logiciel Prosper.

Nous tiendrons aussi à remercier tous les enseignants de département

des hydrocarbures de l’université de Ouargla, qui ont

contribué de près ou de loin à notre formation

durant tout le cursus universitaire.

-K & N-
Résumé

Les puits intermittents ou fermer candidat pour gas-lift cause une perte importante de
production car le raccordement des lignes de gaz depuis les centre de compression jusqu’au
puits prend beaucoup de temps.

L’objectif principal de notre étude est d’étudier la possibilité d’activer - au moins -


périodiquement ces puits pour minimiser le temps d’arrêt et minimiser les pertes de
production, et cella a l’intermédiaire d’un concentrique installé a l’intérieur du tubing
(changement de design de complétion) et avant l’arriver du gas-lift

summary
The intermittent or close wells that are candidate for the gas-lift cause an important loss of
production, because the linking of pipe line from the compression centre to well takes a long
time.

The main objective of this study is to investigate the possibility of activating - at least
periodically -these wells to minimize downtime and minimize the production losses. This will
be through a concentric located within the tubing (change of design completion), and before
reaching the gas-lift
Sommaire

Remerciement
Sommaire
Liste des figures
Nomenclatures
Introduction
Chapitre I : méthode d’activation des puits
I.1- Introduction 01

a) Les puits éruptifs 01


b) Les puits non éruptifs 01

I.2- Les Pertes de Charge 02

I.3- Les différents types d'activation 02

I.3.1- Le pompage 03

I.3.2- Le gas-lift 05

I.4- Définition et Principe du Gas Lift 05

I.5- Applications Du Gas-Lift 07

I.6- Pourquoi le GAS-LIFT sur HMD ? 07


I.7- problématique 08
I.8- Solution proposées 08

Chapitre II : performence des puits


II.1 Introduction 09

II.2 Les régimes d’ecoulement dans le réservoir (inflow équation) 10

a) Ecoulement monophasique dans le réservoir 10

b) Ecoulement diphasique dans le réservoir (équation de VOGEL) 11

c) Travail de Standing 12
d) Combinaison des écoulements monophasique et diphasique 13

II.3- Ecoulement dans le tubing 14


II.3.1- Introduction 14

II.3.2 Configurations d’écoulement 16

II.3.3- Outflow équations 16

II.3.3.1 Introduction 16

II.3.3.2- Les différentes corrélations 17

a) Corrélation de Poettman et Carpenter 18


b) corrélation de Fancher et Brown 18
c) Corrélation de Hagedorn et Brown 19
d) Corrélation de Beggs et Brill 19
II.4- Présentation du logiciel d’analyse nodale ″PROSPER″ 21
II.4.1- Introduction 21
II.4.2- Les différents lois et corrélations utilisés par Prosper 21
II.4.3- Application de l’analyse nodale en utilisant Prosper dans le domaine d’activation
des puits 22
II.4.4- Données nécessaires pour l’utilisation du Prosper 23
Chapitre III : L’application de l’étude
III.1- Etude de puits OMOZ 801 24
III.1.1- Généralité 24
III.1.2- Complétion 24
III.1.3- Historique de puits OMOZ 801 25
III.1.4- Les caractéristiques pétrophysiques du réservoir 25
III.1.5- Les dernières opérations 26
III.1.6- Les dernières mesures des tests de OMOZ801 26
III.1.7- Les données PVT 26
III.1.8- Jaugeage 27
III.1.9- Application de l’analyse Nodal avec Prosper 27
a) L’entrée des données 27

b) Inflow Performance Relationship (IPR) 28


c) Le choix de corrélation des pertes de charge dans le tubing 28
d) Le point de fonctionnement IPR/VLP 29
e) Le Cas actuel 30
f) L’analyse sur la nouvelle complétion 31
III.1.10- L’installation de concentrique 32
III.1.11- Résultat de jaugeage après l’activation 32
III.2-Etude de puits MD443 33
III.2.1-Généralité 33
III.2.2- Complétion 33
III.2.3- Historique de puits MD443 34
III.2.4- Les dernières opérations 34
III.2.5- Les dernières mesures 34
III.2.6-Caractéristiques Géologiques 35
III.2.7- Les données PVT 35
III.2.8- Jaugeage 35
III.2.9- Application de l’analyse Nodal avec Prosper 35
a) Inflow Performance Relationship (IPR) 36
b) Les pertes de charge dans le tubing 36
c) Le point de fonctionnement IPR/VLP 37
d) Le Cas actuel 37
e) Sensibilités sur la nouvelle complétion (écoulement annulaire) 38
III.3- Etude de puits ONMZ 37 40
III.3.1- Généralité 40
III.3.2- Complétion 40
III.3.3- Historique de puits ONMZ 37 41
III.3.4- Les caractéristiques pétrophysiques du réservoir 41
III.3.5- Les dernières mesures de ONMZ 37 41
III.3.6- Les données PVT 41
III.3.7- Jaugeage 42
III.3.8- Application de l’analyse Nodal avec Prosper 42
a) Inflow Performance Relationship (IPR) 42
b) Le choix de corrélation des pertes de charge dans le tubing 42
c) Le point de fonctionnement IPR/VLP 43
d) Cas actuel 44
e) L’analyse sur la nouvelle complétion 44
III.3.9- L’installation de concentrique 45
III.3.10- Résultat de l’activation 45
III.4-Etude de puits OMKZ611 47
III.4.1-Généralité 47
III.4.2- Complétion 47
III.4.3- Historique de puits OMKZ611 48
III.4.4- Les dernières opérations 48
III.4.5- Les dernières mesures 48
III.4.6-Caractéristiques Géologiques 48
III.4.7- Les données PVT 48
III.4.8- Jaugeage 49
III.4.9- Application de l’analyse Nodal avec Prosper 49
a) Inflow Performance Relationship (IPR) 49
b) Le choix de corrélation des pertes de charge dans le tubing 50
c) Le point de fonctionnement IPR/VLP 50
d) Le cas actuel 51
e) Ecoulement annulaire (tubing/concentrique) 52
Conclusions
Recommandations
Annexe
Bibliographie
Liste des figures

CHAPITRE I

Fig.I.1 : Les différents types d'activation. 03

Fig.I .2 : graphe de GLRt optimum. 06

CHAPITRE II

Fig. II.1 : Pertes de charge possibles dans un système de production complet 09

Fig.II.2.b: Courbe d'IPR 12


Fig.II.2.c : profil de pression des puits endommagés pour un réservoir à gaz dissous 13
Fig.II.3.1 : l’écoulement dans les pipes inclinées 15

CHAPITRE III

Fig.III.1.1 : Position du puits OMOZ 801 24

Fig.III.1.2 : Historique de production du puits OMOZ801 25

Fig.III.1.3 : La courbe de l’inflow de OMOZ 801 29

Fig.III.1.4 : Les différentes corrélations de Gradient de pression de OMOZ 801 29

Fig.III.1.5 : Le gradient réel mesuré pendant le Build up 30

Fig.III.1.6 : Point de fonctionnement IPR/VLP de OMOZ 801 30


Fig.III.1.7 : Courbe de IPR/VLP dans le cas actuel. 31
Fig.III.1.8 : Les déférents points de fonctionnements. 31
Fig.III.2.1 : Position du puits MD443 dans la zone 20A 33
Fig.III.2.2: Courbe d’inflow de MD443 37
Fig.III.2.3 : Gradient de pression de MD443 38
Fig.III.2.4 : Le point de fonctionnement de MD443 38
Fig.III.2.5 : Courbe d’IPR/VLP dans le cas actuel 39
Fig.III.2.6 : Les différents points de fonctionnement 40

Fig.III.3.1 : Position du puits ONM Z37 41

Fig.III.3.2 : La courbe de l’inflow de ONMZ 37 44


Fig.III.3.3 : Courbe de Gradient de pression de ONMZ 37 44

Fig.III.3.4 : Point de fonctionnement IPR/VLP cas de build up 45

Fig.III.3.5 : Courbe de IPR/VLP dans le cas actuel 46

Fig.III.3.6 : Les déférents points de fonctionnement 47

Fig.III.3.7 : Courbe de l’IPR/VLP après la correction de Pg 48

Fig.III.4.1 : Position du puits OMKZ611 49

Fig.III.4.2 : La courbe de l’inflow de OMKZ611 52

Fig.III.4.3 : gradient de pression de OMKZ611 53

Fig.III.4.4 : Point de fonctionnement IPR/VLP de OMKZ611 53

Fig.III.4.5 : Courbe de IPR/VLP dans le cas actuel de OMKZ611 54

Fig.III.4.6 : Le point de fonctionnements de OMKZ611 55


Nomenclatures
qo : débit d’huile; Stb/day.

qo max. : Débit entrant maximal correspondant à une pression dynamique nulle (pwf=0) (AOF).

ko : perméabilité effective à l'huile, md

pwf : pression dynamique du fond de puits, psi.

PR : Pression moyenne de réservoir, psi.

PG : Pression de gisement en bar.

pe : pression à r = re, psi.

Σ∆P: La somme des pertes de charges au cours de remontée de l'effluent vers la surface à travers les
différents tubings, duses, collectes…

H.d.0,098 : la colonne hydrostatique de l'effluent.

h : épaisseur de réservoir, ft.

H : Profondeur du puits en m.

re : rayon de drainage du puits, ft

rw : rayon du puits, ft.

d : Densité de fluide.

µo : viscosité d'huile, cp

Bo : facteur volumétrique du fond, bbl/Stb.

∆Pskin : Perte de charge du au skin.

ρm : La densité moyenne du mélange.

ρ m = H L + ρ g.( 1− H L)

ρ L : Densité du liquide.
ρg : densité de gaz.

HL : fraction liquide.

f : facteur de glissement.

qL : débit liquide Stb/day.

m : masse totale du liquide

d : diamètre de tubing.

Vm : la vitesse superficielle de mélange.

V m = V sl + V sg

q
V sl = L
Ap

Vsl : la vitesse superficielle du liquide.

q g
V sg =
A p

Vsg : la vitesse superficielle de gaz.

qg : débit de gaz.

Ap : section de passage.

k : perméabilité absolue , de réservoir en (md)

àq : terme de la turbulence , il est généralement négligé pour les faibles débits .


∆p s = chute de pression due au skin

P'f : pression de fond dynamique réelle

Pf : pression de fond dynamique idéale

dp/dZ : gradient de pression

ρ : la masse volumique

ρ : la masse volumique

v : la vitesse
g : accélération de la gravité

gc : facteur de conversion

f : facteur de frottement

m : propriétés de mélange

ρ m : la masse volumique de mélange.

Vm: Vitesse de mélange.

Fm : Facteur de frottement

g : Accélération de la gravité.

ρ : la masse volumique  m V 
 m

w : débit massique du fluide

Tableau des unités pour la loi de Darcy :

Unités

Variable Symbol Darcy Champ (field)

Débit Q cc/sec bbl/day


Perméabilité k darcy md

Surface A cm² ft²

Pression p atm psi

Viscosité µ cp cp

Longueur L cm ft
[Sélectionnez
la date]

INTRODUCTION
L’objectif de tout pays producteurs est de rechercher à récupérer le maximum des
réserves en place et la continuité de la production avec tous les méthodes de récupération
assistée, parmi lesquels on a : le pompage à tige, le pompage électrique au fond, le pompage
hydraulique de fond et le gas-lift.

Parmi les importants champs d’huile dans le monde, on trouve le champ de Hassi
Messaoud .Il s’étend sur une superficie d’environ 2200 Km2.
L’exploitation du champ par déplétion naturelle, a fait chuter sa pression de gisement
d’une façon considérable. Donc il est devenu impératif de prévoir un soutirage artificiel pour
augmenter la récupération du champ.

Vu la disponibilité du gaz en quantité suffisantes dans la région, le gas-lift est le


moyen d’activation préféré. Mais le problème de cette méthode d’activation est le temps élevé
de raccordement des lignes de gaz qui peut aller jusqu'à 2 ans surtout pour les puits loin est
isolés.

L’objectif principal de cette étude est d’étudier la possibilité d’activer les puits
intermittents qui attendent le raccordement au réseau par l’intermédiaire d’un concentrique
(changement de design de complétion), et cella pour ne pas perdre beaucoup de production
durant le temps d’attente et pour le maintien du plateau de production en maintenant un
nombre maximum des puits producteurs actifs avec un taux d’exploitation maximal.

Ce mémoire présente une étude de possibilité d’activer les puits a l’intermédiaire d’un
concentrique qui sera illustrer par les puits OMOZ801, MD443, ONMZ37, OMKZ611 du
champ de Hassi-Messaoud, avec quatre chapitre :
Premier chapitre présente les différents type d’activation des puits intermittent ou
fermé pour un débit nul (chute de potentiel).
Deuxième chapitre présente l’Analyse Nodale et les différentes équations pour calculé
les pertes de charge dans le réservoir (Inflow), et dans le tubing (outflow).

1
[Sélectionnez
la date]

Troisième chapitre présente la partie calcule de notre travail qui est l’étude de la
possibilité d’activation avec le concentrique et sans l’injection de gaz-lift, en faisons des
sensibilités sur la complétion des puits.

2
CHAPITRE I Méthode d’activation des puits

I.1- Introduction :

Au tout début de l’exploitation pétrolière, l’écoulement des hydrocarbures qui sont le plus
souvent légeres est assuré par un potentiel suffisant qui permet le mouvement des fluides a
partir du réservoir jusqu’aux installations de surface, C’est souvent le cas dans la plupart des
réservoirs à travers le monde.

Chaque réservoir produisant des hydrocarbures a une pression dite “pression de


réservoir”, qui représente l’énergie (le potentiel) qui permet aux liquides et/ou gaz de jaillir du
fond du puits jusqu’à la surface, grâce à la dépression ainsi produite.

Au fur et à mesure de la production les réservoirs commencent à s’épuiser, connaissant


une chute continue de leurs pressions, ainsi que de leurs énergies d’éruption.

L’éventuelle percée d’eau, qui est un fluide relativement lourd, accentue cette déplétion.
Cette pression risque donc, à un moment donné, de devenir insuffisante pour assurer la
production de manière naturelle.

Arrivé à ce point, on dit que le puits qui était éruptif est devenu non éruptif. Et nécessite
de recourir à des moyens de production artificielle.

a) Les puits éruptifs :

On dit qu'un puits est éruptif lorsque, il débite en surface sans que l'on soit obligé de
recourir à une source d'énergie extérieure. Pour qu'un puits soit éruptif, il faut que la pression
de gisement soit supérieure à la contre pression exercée par la colonne de fluide présenté dans
le puits, plus les pertes de charges d’écoulement.

PG − Psép 〉 H . d . 0 , 098 + ∑ ∆ P

b) Les puits non éruptifs :

On dit qu'un puits est non éruptif lorsqu'il ne débite pas en surface par sa propre énergie, donc
la pression de gisement est inférieure ou égale à la contre pression exercée par la colonne du
fluide présente dans le puits, plus les pertes de charges d’écoulement.

U.K.M.O/Master Production 2012 1


CHAPITRE I Méthode d’activation des puits

PG − P sép ≤ H .d . 0 , 098 + Σ∆ P

La non-éruption est rencontrée dans certains gisements nouveaux où la pression de fond


est faible, dans le cas des gisements exploités depuis longtemps et dans les puits qui ont une
pression de fond faible, alors que les réserves récupérables sont toujours importantes.

Pour activer et mettre en production ces puits il faut installer un dispositif d’activation. On
peut agir sur l'un des paramètres de non-égalité ; (sur la hauteur " H " de la colonne de fluide
où le puits est mis en pompage, ou sur la densité de fluide" d "ou un fluide moins dense (gaz)
est injecté dans la colonne pour l'alléger).

I.2- Les Pertes De Charge :


Quand un puits produit, l’effluent entre dans le puits à sa pression d’écoulement de fond
de puits (réservoir bottom hole flowing pressure - Pwf) et atteint la surface à sa pression de
tête de puits (wellhead flowing pressure - Pwhf). Durant ce parcours qui atteint en général
plusieurs kilomètres, de l’énergie est perdue sous forme de pertes de charge. Ces pertes de
charge sont la somme de deux facteurs :
− Des pertes par friction de l’effluent sur les parois du tubing,
− Le poids hydrostatique de l’effluent (gaz, eau et huile) dans le tubing.
Le gas-lift permet d’augmenter la production d’un puits en réduisant les pertes de charge
totales en injectant du gaz dans le tubing à un endroit le plus profond possible. Ceci
aura deux effets opposés :
− L’augmentation des pertes par friction (effet négatif).
− La diminution du poids de la colonne (effet positif).

I.3- Les différents types d'activation :

Il existe différents moyens pour essayer de freiner ce déclin. Parmi ces moyens, il y a
ceux qui concentrent leurs efforts sur le réservoir et font en sorte de pallier la dégradation
progressive des conditions de production. On peut par exemple réinjecter de l’eau ou du gaz
sec pour maintenir le réservoir sous pression ; ou bien traiter chimiquement la zone de roche
située à proximité du puits pour favoriser la circulation des effluents.

Nous nous intéressons ici aux moyens de continuer à produire malgré la dégradation des
conditions de production.

U.K.M.O/Master Production 2012 2


CHAPITRE I Méthode d’activation des puits

Pour les puits producteurs d'huile, l'activation peut s'imposer dès le début de
l'exploitation lorsque le gisement ne renferme pas assez d'énergie pour faire monter le fluide
jusqu'en surface à la pression de service des séparateurs, ou lorsque l'IP d'un puits est jugé
insuffisant.

Dans le monde l'activation concerne 75 % des puits d'huile hors U.S.A, et 90 % U.S.A
inclue. Elle est réalisée sous forme de deux procédés :

-Relevé mécanique des fluides par POMPAGE.

-Allègement du fluide par le mélange avec du gaz injecté dans la partie basse de la
colonne de production, appelé : GAS LIFT.

Fig.I.1 : Les différents types d'activation.

I.3.1- Le pompage :

Une pompe placée sous le niveau dynamique du fluide (mis en place dans le tubing sans
packer d'isolation avec le tubing généralement). Elle relève le brut jusqu'en surface.

U.K.M.O/Master Production 2012 3


CHAPITRE I Méthode d’activation des puits

Cette énergie ainsi apportée permet au fluide de remonter et en même temps soulage la
formation (la couche) d'une partie de la contre-pression exercée sur elle, en dégageant la
partie en aval de la pompe.

Des critères techniques, naturels, et économiques ont fait qu'il y ait plusieurs techniques
de pompage mises en œuvre :

Les deux modes les plus répandus dans le monde sont :

• Le pompage aux tiges : Une pompe volumétrique de fond verticale, composée


d'un cylindre et d'un piston creux muni d'un clapet, est descendue dans le tubing au
bout d'un train de tiges. Elle est actionnée depuis la surface par un moteur qui
entraîne une unité de balancier ou un élévateur hydraulique, faisant ainsi un
système de va-et-vient.
• Le pompage centrifuge : Une pompe centrifuge est descendue à sa cote dans le
casing, suspendue à l'extrémité du tubing de production. L'énergie électrique est
acheminée au moteur par un câble déroulé et fixé par des colliers au tubing au fur
et en fonction de la descente de celui-ci.
En surface, une tête de tubing spéciale munie des joints d'étanchéité permet la
sortie du câble à l'extérieur vers une armoire de commande.

Une duse réglable permet d'ajuster l'écoulement en augmentant ou en diminuant la


contre-pression sur la pompe.

En cas de défaillance sur l'unité de fond, il convient de remonter l'ensemble tubing-


pompe pour réparation.

Il existe aussi :

• Le pompage hydraulique : C'est un procédé apparu pour la première fois en


1930 aux Etats-Unis.
Il utilise le principe de PASCAL qui montre que les liquides transmettant
intégralement et en tout point, les variations de pression qu'ils reçoivent.
L'activation des puits se fait alors en transmettant, par un fluide moteur (qui peut
être de l'huile de gisement lui-même, ou l'eau de gisement ou tout fluide
compatible), une pression générée depuis la surface vers le fond pour activer :

U.K.M.O/Master Production 2012 4


CHAPITRE I Méthode d’activation des puits

∼ Soit un piston moteur entraînant, par un mouvement alternatif, une pompe


volumétrique à piston.
∼ Soit un hydro-éjecteur ou "JET PUMP" équipé d'une duse débouchant sur
un venturi, dans le but d'entraîner avec le fluide moteur, le fluide de la
couche productrice.
∼ Soit une turbopompe dans laquelle une turbine fait tourner une pompe
centrifuge.
• Le pompage rotatif MOINEAU : Ce fait avec des pompes volumétriques a
cavités progressantes.

I.3.2- Le gas-lift :

Parmi les différentes méthodes d'activation, c'est les procédés qui se rapprochent le plus
à l'écoulement naturel.Le gaz lift est la méthode d'activation la plus utilisée au champ de
Hassi Messaoud.

C'est une technique de production activée pour les puits non ou insuffisamment éruptifs.
Elle consiste à injecter du gaz comprimé le plus bas possible dans la colonne de production.

Cette technique agit :

• Soit sur la densité "d", en allégeant le poids volumique du fluide (le gaz étant plus
léger que l'huile) et permettant ainsi au mélange constitué de monter en surface
(Gas-lift continu).
• Soit sur la hauteur "H", en remontant la colonne de fluide se trouvant au-dessus du
point d'injection du gaz (Gas-lift intermittent).

I.4- Définition et Principe du Gas Lift :

C'est une méthode de production (ou, à vrai dire, une méthode d'activation des puits),
qui utilise de l'air comprimé à haute pression comme source d'énergie externe.

Le principe est d'injecter, par la surface, du gaz préalablement comprimé qui va circuler
dans l'espace annulaire aussi profondément que possible ; et pénétrer dans le tubing, où il y a
de l'huile, à travers des vannes. Le gaz étant plus léger va diminuer la densité de la colonne du
fluide contenu dans le tubing.

U.K.M.O/Master Production 2012 5


CHAPITRE I Méthode d’activation des puits

Le gaz injecté diminue la densité des fluides produits, réduisant ainsi leur poids (poids
de la colonne hydrostatique); rendant ainsi l'énergie du réservoir suffisante pour faire monter
les fluides jusqu'aux installations de surface (jusqu'au séparateur). Ceci est similaire à un ajout
de puissance en fond de trou pour aider le réservoir à produire.

Cette remontée de l'effluent se produit selon l'un des mécanismes suivants ou selon une
combinaison de mécanismes :

• Diminution du gradient dynamique de pression.


• Expansion du gaz injecté.
• Déplacement du fluide par le gaz comprimé.
La quantité de gaz à injecter ne doit pas dépasser une limite au-delà de laquelle son
efficacité diminue. On parle de GLRt optimum

Fig.I .2 : graphe de GLRt optimum.

Le point clé d'une conception de gaz lift reste les pertes de charge en écoulement
multiphasique qui sont obtenues à partir de recueils de courbes ou du logiciel, le design
commence et s'effectue en deux étapes :

 La première étape concerne le futur profil du puits : en fonction des données


disponibles, le débit est calculé, le tubing est choisi et la quantité de gaz nécessaire est
estimée.
 La seconde étape est de concevoir le système de décharge du puits. La position des
mandrins de décharge, la taille et le tarage des vannes sont déterminés dans cette
étape. Une des questions principales est de décider du type de vannes à utiliser.
Certaines sont pilotées par la pression du tubing, d'autres par la pression du casing.
U.K.M.O/Master Production 2012 6
CHAPITRE I Méthode d’activation des puits

I.5- Applications Du Gas-Lift :

Le gas-lift offre de nombreuses applications et environ 20 % des puits en production


dans le monde sont concernés par ce mode d'activation.

• Augmentation du débit :
Pour les puits souffrant d'un déclin de la pression mais pouvant encore produire sans avoir
recours à l'activation, et qui sont caractérisés par un GOR ou GLR naturellement inférieur
relativement à la moyenne, le gas-lift permettra d'augmenter leur production par rapport a la
production naturelle.

• Mise en production des puits non éruptifs :


Dans le cas d'un puits incapable de débiter de sa propre énergie (déplété), le gas-lift,
consistant à injecter du gaz allégeant la colonne hydrostatique, entraîne une réduction de la
pression de fond et facilite la circulation de l'effluent et sa remontée dans le tubing.

• Démarrage :
Il arrive parfois qu'un puits, même éruptif, n'arrive pas à redémarrer après neutralisation. Il
doit être alors activé pour pouvoir reprendre son éruptivité. Si ce puits a été initialement
équipé par des mandrins, alors le puits pourra être redémarré grâce à du gaz à haute pression.

• Les puits à eau :


Afin de produire des volumes importants d'eau qui peuvent être nécessaires pour divers
usages tels que la réinjection dans un réservoir à huile ou l'usage domestique. Il arrive aussi
que le gas-lift soit utilisé pour produire de l'eau de mer. Il n'y a pas de différence entre un
design de gas-lift pour puits à huile et pour puits à l'eau. Les puits peu profonds utilisent
souvent de l'air plutôt que du gaz (air lift).

• Nettoyage de puits injecteur (Injector clean up) :


Les puits injecteurs ont besoin d'être périodiquement dégorgés puis mis en production pour
les nettoyer et éliminer des particules qui encombrent les perforations ou la formation. Cette
opération, dans le cas d'une installation comprenant une source de gaz à haute pression et des
mandrins, est assurée par un passage du puits en gas-lift. Elle est souvent couplée avec un
nettoyage à l'acide.

I.6- Pourquoi le GAS-LIFT sur HMD ?


L’exploitation de certaines zones du champ de Hassi Messaoud en gas-lift a été décidée
pour les raisons suivantes :

U.K.M.O/Master Production 2012 7


CHAPITRE I Méthode d’activation des puits

• Suite au soutirage très important, la pression de gisement a atteint des valeurs ne


permettant plus aux puits d’être éruptifs (principalement la zone 4).
• Lifter les puits en percée d’eau de gisement et de maintien de pression.
• Disponibilité du gaz HP (haute pression)
• L’activation par pompage électrique n’était pas possible suite aux limitations des
moyens de l’époque.

I .7- Problématique :
Le grand problème de cette méthode d’activation au niveau du champ de Hassi Messaoud,
est le temps élevé nécessaire pour le raccordement des puits aux installation de pompage. Il
peut aller jusqu’a 2 ans surtout pour les puits les plus loin ou isolés, par conséquence on va
perdre un taux important de production durant cette longue période d’arrêt.

La cause principale de ce retard d’installation est dû en partie a la grande superficie du champ,


et d’autre part à la difficulté du raccordement des lignes de gaz depuis le centre de
compression jusqu’aux puits.

I.8- Solution proposés :


Tant que le raccordement des puits par des lignes de gaz reste difficile et prend beaucoup
du temps, on va étudier la possibilité de démarrage des puits par l’intermédiaire du
concentrique et avant l’injection du gaz, et cela en réduisent le diamètre du tubing.

Pour notre étude nous avant utilisé le logicielle Prosper pour effectuer une analyse nodal en
faisons des sensibilités sur la complétion de puits sur sa partie verticale (outflow).

U.K.M.O/Master Production 2012 8


CHAPITRE II Performance des puits

II.1 Introduction :
Le système nodal est une subdivision des différents éléments d’une complétion d’un puits
dans le but de prévoir un débit et optimiser le système de production .La figure (Fig.II.1)
représente un schéma simplifié de l’écoulement de l’effluent lors de la production. Il peut être
subdivisé comme suit :
1- L’écoulement dans le milieu poreux
2- l’écoulement dans le tubing vertical ou dirigé.
3- L’écoulement dans une pipe horizontale ou inclinée, en surface.
La figure (Fig.II.1) représente les différents pertes de charges qui peuvent avoir lieu dans tous
le système de production à partir du réservoir jusqu’au séparateur.
Afin de simplifier ce système, des nœuds sont placés pour lier des différents segments, pour
pouvoir les définir par des équations ou des corrélations.
On utilise, le plus fréquemment, comme point nodal, le point Pwf (fond de puits), où la
sélection du système nous permet de le subdiviser en :
• Système de réservoir.
• Système d’équipement du puits (tubing, pipe ligne).
En se basant sur le principe du système nodal, on peut tracer l’évolution de la pression de
réservoir en fonction de débit q’on appelle ‘inflow’, et la pression de fond de la pression en tête,
qu’on appelle le ‘outflow’.
Equation de l’inflow :
Pr - Pres = Pwf
Equation de l’Outflow :
Psep + Ppipe +Ptubing = Pwf

∆ P8

∆ P6
Pwh séparateur
Bac de stockage
PDSC Psep
∆ P5

PDSV
∆ P4 ∆ P1 = Pr − Pwfs = Perte dans la formation .
PUSV
∆ P2 = Pwfs − Pwf = Perte le long de la completion .
∆ P3 = PUR − PDR = Perte dans les restrictio ns .
∆ P4 = PUSV − PDSV = Perte dans la vanne de sécurité .
∆ P7 ∆ P5 = Pwh − PDSC = Perte dans la duse de surface .
PDR ∆ P6 = PDSC − Psep = Perte dans les conduites horizontal es de surface .
∆ P3 ∆ P7 = Pwf − Pwh = Perte totale dans le tubing .
PUR
∆ P8 = Pwh − Psep = Perte totale dans les collectes .

Pwfs Pr
Pwf
∆ P1
∆ P2

Fig. II.1 : Pertes de charge possibles dans un système de production complet

U.K.M.O/Master Production 2012 9


CHAPITRE II Performance des puits

II.2 Ecoulement dans le réservoir (inflow equation) :


La construction de la courbe IPR (Inflow performance relations hip) est très importante
dans la production. L’IPR peut être définit comme la capacité d’un puits d’évacuer un fluide du
réservoir jusqu'à la surface.
L’équation générale de DARCY peut être écrite comme suit :
(cons tan t ) × k × h pr
q= ∫ F ( p)dp
ln e 
r pwf

 rw 
Avec :
k o ( p) ko
F ( p) = = ( p)
µ o ( p ) × Bo ( p) µ o × Bo

a) Ecoulement monophasique dans le réservoir :


On dit qu’un écoulement est monophasique, lorsque la pression de fond (Pwf ) est
supérieure la pression de bulle (Pb), Pwf > Pb.
Cet écoulement peut être défini par la loi de DARCY :
7 . 08 × 10 − 3 × h pr
q = ×

ko
( p )dp
 r 3  p wf µ o × Bo
 ln e − + s + àq 
 r 4 
 w 

p wf
( kgf / cm 2 )

p r − p wf
tg (α ) =
qo
α
p wf 1 qo
Ip = =
tg (α ) p r − p wf

0 qo
q (m 3 / d )

ko ko
ln( re − 3 + s + àq ) = 7.02×10 − 3
pr
avec: ∫ pb µ o × Bo
( p ) dp =
µ o × Bo
et
rw 4

h × k o × ( p r − p wf )
Après intégration et la loi de DARCY devient: q =
µ o × Bo

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CHAPITRE II Performance des puits

k×h
q = I p × ( p r − p wf ) ou Ip = ;
µ o × B0
Pour Darcy q max correspond a p wf = 0

k×h
D’ou q o (max) = × pr = I p × pr
µ o × Bo
b) Ecoulement diphasique dans le réservoir (équation de VOGEL) :
La courbe de l’IPR, pour un écoulement diphasique (liquide + gaz), est donnée par
l’équation de Vogel. Cette équation est appropriée pour un gisement d’huile en présence du gaz,
et où (Pr < Pb).
Vogel a abouti à une équation, basée sur le calcul numérique, après avoir simulé plusieurs
types d’écoulement dans les réservoirs d’huile avec gaz –drive et pour différentes variations des
propriétés des fluides considérés.
Vogel a fait varier le débit d’huile pour plusieurs valeurs de pression de fond dynamique, et
p wf  q 
il a tracé la courbe du rapport en fonction du rapport  o  .
pr  q max 
Vogel a obtenu une courbe ayant la forme d’une fonction quadratique :
2
qo  p wf   p wf 
= c + b ×   + a ×  
q max  p r   p r 
Avec les conditions aux limites suivantes :
Pour : Pwf = 0 qo = qmax, d’où c = 1
qo = 0 Pwf = Pr, donc : a + b = -1 (a = -0.2, b = - 0.8)
Vogel a obtenu l’équation suivante :
2
qo  p wf  p 
= 1 − 0.2 ×   − 0.8 ×  wf 
q o (max)  pr   pr 
qmax : débit maximal. Il peut être déterminé en utilisant les données d’un test, c’est à dire, pour
un débit donné du test, nous déterminons :
q o (test )
q o (max) = 2
 p wf  p 
1 − 0.2 ×   − 0.8 ×  wf 
 pr   pr 

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CHAPITRE II Performance des puits

P r

P b

Pwf

q b AOF
Fig.II.2.b: Courbe d'IPR
c) Travail de Standing :
Standing a introduit l’effet de skin dans l’équation de Vogel, afin d’avoir une équation
représentative du puits.
Il défini le facteur d’efficacité d’écoulement comme suit :
p r − p' f
FE =
pr − p f

Avec : p ' f = p f + ∆p s

s×q×µ
et ∆p s =
2π × k × h
 p1h − p f  k  
Avec s = 1.151 ×  − log  + 3.23
 φ × µ × rw
2
 m  

q × µ × Bo
Et m = 162.5 ×
k×h
L’équation de Vogel devient:
2
qo  p' f   p' 
= 1 − 0.2  − 0.8 f 
q o (max)  pr   pr 

= 1 − FE  1 − 
P'f P f

Pr  P r 

Pf   Pf 
= FE  1 − 
qo
 ×  1 . 8 − 0 . 8 FE  1 − 
q o max  Pr    Pr 

Soit :

R = P F
P r
En remplaçant R dans l’équation précédente on trouve :

= FE (1 − R ) × (1 .8 − 0 .8 FE (1 − R ))
qo
q o max
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CHAPITRE II Performance des puits

p p ws

Pas d'écoulement
'
p wf

∆pskin

p wf

rw rs 0.47re re
ln r
Fig.II.2.c : profil de pression des puits endommagés pour un réservoir à gaz dissous

d) Combinaison de l’écoulement monophasique et diphasique :

L’utilisation de l’équation de Vogel donne des bons résultats dans le cas ou la pression de
réservoir (Pr) est inférieur a la pression de bulle Pb, ( Pr < Pb).et l’équation de DARCY dans le
cas ou la pression de bulle est inférieur a la pression de fond dynamique Pwf > Pb.
Dans le cas ou Pr > Pb et Pwf< Pb, deux (02) types d’écoulements peuvent être défini :
• Ecoulement monophasique de Pr à Pb
• Ecoulement diphasique de Pb à Pwf
Dans ce cas pour obtenir des résultats plus précis, nous devrions combiner entre l’écoulement
monophasique et diphasique. Pour cela l’intégrale de F ( p ) est divisée en 2 partie :
pr ko pr dp pb k ro dp
∫p wf µ o × Bo
( p )dp = ∫
pb µ × B
o o
+∫
pwf µ × B
o o

Kro est fonction de la saturation d’huile


Détermination de q (max) et I p

De Pr à Pb : écoulement monophasique
Donc :
q = IP (Pr – Pb)
q max ( Darcy ) = I p × p r

Pour p wf ≤ pb et p r = p b nous avons un écoulement diphasique:

  p wf  p 
2

q(Vogel) = q(max)1 − 0.2  − 0.8 wf  
  pr   pr  

On fait dérivée l’équation précédente, on trouve :

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CHAPITRE II Performance des puits

− dq  0.2 p wf 
= q max  + 1.6 2 
dp wf  pr pr 

 0.2 p  q (Vogel) × 1.8


I p = q max (Vogel)  + 1.6 b2  ⇒ I p = max
 pb pb  pb

IP× Pb
q max (vogel)= 1.8

Donc :
q b = I p ( p r − pb )

 p
qmax =qb +  I p × b  =q +q (vogel)
 1.8  b o max
 
pour déterminer le débit a une pression (Pwf < Pb) on a :
q = qb +qvogel
  pwf   
2

q =qb +(qmax −qb )1−0.2 −0.8 pwf

    p 
  pb   b 

  pwf   pwf  
2
I p × pb 
et q = I p ×( pr − pb )+ 1−0.2 −0.8 
1 .8   p   p 
  b   b 

q
D’où I p =
    
2

( pr − pb )+ pb1.81−0.2 −0.8  
pwf pwf

   pb   pb  

II.3- Ecoulement dans le tubing :


II.3.1- Introduction :
L’équation de perte de charge pour un écoulement polyphasique est composée de trois
Termes :
- Le terme d’élévation ou le terme statique
- Le terme de frottement
- le terme d’accélération
Pour un écoulement vertical ou incliné, le terme d’élévation est le plus
important.
L’équation d’écoulement des fluides, qui est valable pour n’importe quelle inclinaison du pipe
(Fig.II.3.1) est donnée par :

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CHAPITRE II Performance des puits

Perte de charge total = perte par frottement + perte par élévation + perte par accélération

∆H
∆Z

Fig.II.3.1 : l’écoulement dans les pipes inclinées


Si on prend la perte de charge P apparue sur une distance Z, on peut écrire une équation en
terme de pression :

 dP   dP   dp   dP 
  =  +  + 
 dZ Total  dZ  dev  dZ  droit  dZ  dcce

L’équation la plus spécifique pour un écoulement polyphasique peut s’écrire comme :

 dP  g f m . pm .vm2 ρ m .vm .dvm


  = .ρ m . sin θ + +
 dZ  total g c 2.g c .d g c .dZ

Le terme d’élévation dans un écoulement vertical ou incliné représente 70% à


80% des pertes de charge. Pour déterminer ce terme, il est nécessaire de déterminer la
masse volumique du mélange dans les conditions statiques. Pour cela il faut trouver le
Hold-up de liquide qui est à son tour une fonction de plusieurs facteurs comme le débit de
gaz et du liquide, µo….
Par définition le Hold-up est déterminé comme suit :

Volume de liquide sur un tronçon de pipe


HL =
Volume total de ce même tronçon

Une fois le Hold-up est déterminé, on peut calculer la masse volumique.

ρm = ρL × H L + ρ g (1 − H L )
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CHAPITRE II Performance des puits

Pour le terme de friction. On doit calculer le facteur de friction Ftp pour les deux phases.
Pour l’écoulement diphasique horizontal, les pertes de charge par élévation sont nulles
d’ou l’équation générale se réduite à :

2
v . v d v m
 dP  f ρ m
ρ m
  = m m
+ m

 dZ  total 2 g c d g c
d Z

Les inconnus principaux dans cette équation sont la densité et le facteur de frottement

II.3.2 Configurations d’écoulement :


Les structures d’écoulement sont au nombre de sept :
• Ecoulement en bulles (bubble flow) : cette structure apparaît avec des valeurs réduites
du GOR.
• Ecoulement en bouchons (plug flow) : lorsque le GOR augmente, .les bulles deviennent
larges. En se combinant entre elles, elles forment des bouchons de gaz.
• Ecoulement stratifié (stratified flow) : une grand augmentation du GOR rend les
bouchons longs; ce qui permet de diviser l’huile et le gaz en deux couches séparées.
• Ecoulement en vagues (wavy flow) : avec l’augmentation du débit de gaz, l’interface
stratifié gaz-huile devient en vagues.
• Ecoulement en vagues moutonnantes (slug flow) : à force d’augmenter le débit de gaz,
le GOR augmente la hauteur des vagues de liquide jusqu'à ce que la crête touche les
parois du pipe.
• Ecoulement annulaire (annular flow) : une grande augmentation du GOR rend l’huile
entourée par le gaz.
• Ecoulement dispersé (mist flow) à l’extrême valeur du GOR le liquide se disperse dans
le gaz et l’écoulement devient un brouillard.

II.3.3- Outflow équations (méthodes utilisées pour étudier l’écoulement


diphasique dans le tubing) :
II.3.3.1 Introduction :
La complexité des écoulements diphasique rend leur description difficile. Il est difficile
de trouver des formules simples pour déterminer le comportement de la pression le long du
tubing ; néanmoins, en particulier pour le besoin de l’industrie pétrolière, des méthodes
numériques ont été définies pour estimer la valeur de la variation de pression le long du tubing.
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CHAPITRE II Performance des puits

L’équation générale de la chute de pression est basée sur le principe de conservation


d’énergie, elle exprime la perte de charge totale (perte due à l’altitude, au frottement et à
l’accélération).
 dp   dp   dp   dp 
  =  +  + 
 dh  total  dh  elevat  dh  frict  dh  accelarat
Une équation plus spécifique à l’écoulement vertical diphasique peut être écrite comme suit :
 dp  F × ρm ×V 2
ρ m × V m × (dV m )
 = ρm + m +
m

 dh  2× g ×d g × dh

La difficulté, dans l’utilisation de cette équation, est la détermination de ρ m et Fm .

II.3.3.2- Les différentes corrélations :


Les grandes évolutions des travaux ont concerne la prise en compte :
• Du glissement gaz / huile
• Du régime d’écoulement
Et peuvent se résumer en 3 catégories différentes (voir tableau ci-dessous) :

Catégorie Corrélation Hypothèse but


-Pas de glissement de phase
(le gaz et le liquide vont a la La corrélation permet la
même vitesse) détermination :
ere POETTMAN & -pas de considération de
1 -le facteur de frottement
CARPENTER régime d’écoulement. diphasique
-le mélange (gaz huile eau) est
considéré monophasique

Glissement de phase (gaz et La corrélation permet la


liquide ne vont pas a la même détermination :
eme HAGERDORN vitesse) -le liquide Hold – up
2 -pas de considération de -le facteur de frottement
& BROWN
régime d’écoulement diphasique

Ces corrélations permettent la


DUNS/ROS -glissement de phase détermination :
BEGGS/BRILL -prise en compte du régime -le régime d’écoulement
eme
3 -le Hold-up
ORKISZEWSKI d’écoulement
-le facteur de frottement
diphasique

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CHAPITRE II Performance des puits

a) Corrélation de Poettman et Carpenter :

Poettmann et Carpenter ont développé une méthode semi-empirique utilisant l’équation


générale d’énergie, et les données de 34 puits d’huile en écoulement et 15 puits en gas-lift avec
des tubings de diamètre (2 ″, 2 ″1/2, et 3″). Le mélange d’huile, gaz et eau est considérée
monophasique.
Les conditions d’utilisation de cette corrélation sont :
• L’effet de viscosité est négligeable.
• Le terme d’accélération négligeable (v = constante)
• Une valeur moyenne pour le facteur de frottement le long du tubing
La détermination de la perte de charge avec cette méthode peut être faite en utilisant des
abaques en termes de ρ et w .

w = qo × m

m = 350 × γ o + 0.0764 × γ g × R + 350 × γ w × WOR

 14.7  T  Z 
Vm = 5.61 × Bo + 5.61 × WOR + (GOR − Rs )   
 P  520  1 
dp p 2 − p1
=
dh h2 − h1
Le gradient de pression peut être exprimé comme suit :

dp 1  F × w2 
=  ρ + 5 
dh 144  7.413 × 10 × ρ × d 
10

Le facteur de frottement, F = 2 × g × w × d
4v 2 ( h1 − h2 )

b) corrélation de Fancher et Brown :

La corrélation de Fancher et Brown, est l’une des meilleurs pour le diamètre nominal 2″.
Cette corrélation est un ajustement de la méthode de Poettmann et Carpenter, est plus exacte
pour des faibles débits, et pour des GLR élevé avec n’importe quel débit. Elle peut donner des
3
bons résultats pour GLR moins que 5000scf/bbl et débit moins que 400bbl/day ( 2.65 m )
h
3 7
pour un diamètre de tubing entre 2′′ 8 et 2′′ 8 .

La viscosité et la tension superficielle du liquide doivent être négligées.

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CHAPITRE II Performance des puits

Fancher et Brown emploient le même procédé du calcul que Poettmann et Carpenter avec un peu
de modification dans la détermination du facteur de frottement .ils ont présentés l’effet de GLR
sur le facteur de frottement pour 300<GLR<1500 scf/bbl et 1500<GLR<3000 scf/bbl.

c) Corrélation de Hagedorn et Brown :

La corrélation de Hagedorn et Brown est une prolongation de celle de Poettmann et


Carpenter, ils ont étudies l’effet des propriétés de liquide (viscosité, tension superficielle..) sur la
perte de charge avec différentes valeurs de débit (220bbl/day à 980bbl/day), d’un GLR qui varie
1 7
entre 194 et 1845scf/bbl et pour un diamètre de ( 1′′ 4
à 2′′ 8 ) du tubing.
Ils ont constatés que ces propriétés ont un grand effet sur la perte de charge.
La formule utilisée pour cette corrélation est :
∆(vm2 )
∆p f .w .2
2g
144 = ρm + + ρm *
∆h 2,9652.1011.d 5.ρ m ∆h

∆(v m2 )
144.∆p − ρ m .
2g
∆h = 2
f .w
ρm +
2,9652.1011.d 5 .ρ m

d) Corrélation de Beggs et Brill :

Beggs et Brill ont étudie la perte de charge dans le tubing avec la même technique,
comme les pipes horizontales avec l’introduction d’un facteur qui prend en considération
l’inclinaison qui change de –90° à +90, cette méthode est basée sur la détermination du régime
d’écoulement qui dépend de :

(1) le Hold-up de liquide sans frottement λ : λ = q L (q + q )


L g

Vm2
(2) nombre de Froude N FR : N FR =
g×d
Où Vm : vitesse superficielle du mélange.
(3) calcul des paramètres de correction:
L1 = 316 × λ0.302 L2 = 0.0009252 × λ−2.4684
L3 = 0.1 × λ−1.4516 L4 = 0.5 × −6.738
(4) Sélection du régime d’écoulement:
• Ségrégation: λ < 0.01 et N FR < L1

ou λ ≥ 0.01 et N FR < L2

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CHAPITRE II Performance des puits

• Transition: λ ≥ 0.01 et L2 < N FR ≤ L3


• Intermittent: λ ≥ 0.01 et L3 < N FR ≤ L1

ou λ ≥ 0.4 et L3 < N FR ≤ L4

• Distribution: λ < 0.4 et N FR > L1

ou λ ≥ 0.4 et N FR > L4
(5) Déterminer le hold-up horizontal:
aλ b
H L ( 0) = c
, avec: écoulement A b C
N FR
Distribution 1.065 0.582 0.0609
Intermittent 0.845 0.5351 0.0173
Segregation 0.98 0.4846 0.0868

Dans le cas d’un écoulement de transition, H L (0) = A × H L ( Segregation) + B × H L ( Intermittent )


L3 − N FR
Ou : A= et B = 1 − A
L3 − L2
(6) calcul de facteur de correction d’inclinaison
(
C = (1 − λ ) ln d × λe × N IVf × N FR
g
)
Avec
Ecoulement d e f g
Segregation 0.011 -3.768 3.539 -1.614
Intermittent 2.96 0.305 -0.4473 0.0978
Distribution c= 0 ____ _____ ______ _____

(7) calcul le facteur de correction du Hold-up :

ψ =1+c×sin(1.8×θ )−0.333sin×(1.8×θ )


3

 
Pour le tubing vertical, ψ = 1 + 0.3 × c

(8) Calcul le liquide hold-up: H L (θ ) = H L (0) ×ψ

(9) Calcul le rapport de friction: FTP FNS = e S

avec [
S = (ln Y ) − 0.0523 + 3.182 ln Y − 0.8725(ln Y ) + 0.01853(ln Y )
2 4
]
Y = λ [H L (θ )]
2

(10) calcul le facteur de frottement sans glissement:

FNS = 1
[2 × log(N RE (4.5223 × log N RE − 3.8215))]2
(11) calcul le facteur de frottement pour les deux phases:

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CHAPITRE II Performance des puits

FTP = FNR × FTP FNS


(12) Le gradient de pression:
∆p ρ TP + FTP × Gm × Vm 2 × g × d
=
∆h 1 − ρ TP × Vm × Vsg g × p

ou:
ρ TP = ρ L × H L + ρ g (1 − H L )

G m = ρ L × VSL + ρ g × V sg

Vm : vitesse superficielle, Vm = VSL + Vsg

II.4- Présentation du logiciel d’analyse nodale ″PROSPER″″:


II.4.1- Introduction :
Le logiciel PROSPER, permet de modéliser et d’analyser la performance des puits
producteurs en se basant sur la description du processus de l’écoulement tri phasique depuis le
réservoir jusqu’au séparateur.
Un tel processus est subdivisé en trois phases à savoir :
• L’écoulement à travers le réservoir ;
• L’écoulement à travers la complétion ;
• L’écoulement à travers le tubing ;
• L’écoulement à travers le réseau de collecte et le séparateur.
La simplicité et la rapidité de traitement des problèmes avec ce logiciel lui offrent une
grande place dans le domaine de l’engineering et la production. Il permet :
• L’analyse de la performance des puits ;
• L’optimisation des complétions ;
• L’optimisation du gas-lift.

II.4.2- Les différents lois et corrélations utilisés par Prosper :


Prosper utilise les lois et corrélations régissant l’écoulement dans le processus de
production depuis le réservoir jusqu’en surface.
Ces lois d’écoulements dans le réservoir et le tubing sont décrites respectivement par les
lois de Darcy et Vogel pour les différents types d’écoulements (monophasique et diphasique), et
par des corrélations relatives aux pertes de charges dans l’ascenseur.

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CHAPITRE II Performance des puits

Des nombreuses corrélations ont été établies sur les écoulements diphasiques dans le tubing,
certaine sont générales et d’autres sont limités à un domaine d’application réduit.
Parmi les corrélations utilisées par Prosper on peut citer :
- Duns & Ros (1963) Oil ;
- Hagedorn & Brown (1963) Oil ;
- Beggs & Brill (1973) ;
La corrélation de Hagedorn & Brown est la plus convenable pour le champ de Hassi
Messaoud, cette dernière suppose que l’écoulement est permanent en tenant compte des
propriétés des fluides ainsi que l’effet de glissement et le terme d’accélération.

A signaler par ailleurs que l’écoulement à travers la collecte n’est pas pris en considération
pour le cas de Hassi Messaoud à cause de l’étendu du réseau de collecte (longues distances).

II.4.3- Application de l’analyse nodale en utilisant Prosper dans le domaine d’activation


des puits :

L’utilisation du Prosper dans le domaine de l’activation des puits passe par les étapes
suivantes :
• Simulation du puits en prenant comme données de bases, les résultats d’un récent
Build Up ou DST et rapport de complétion en date de l’essai.
• Trouver le point de fonctionnement du puits considéré par itération sur des données
susceptible d’être changées.
• Le graphique ainsi obtenu est considéré comme cas de base.
• Représenter sur le même graphe, la situation actuelle du puits en calant le dernier
jaugeage effectué sur le puits considéré. Dans notre cas, deux paramètres sont
susceptibles d’être changé : ce sont le diamètre et la profondeur de concentrique.
• Une simulation du puits avec le changement de complétion (diamètre et profondeur
de concentrique) peut à présent être envisagé ce qui permettra de connaître qu’elle est
la performance du puits considéré avec cette complétion.
• En fonction de la réponse du puits au changement de la complétion, nous pourrons
conclure que le puits est ou n’est pas candidat à cette méthode d’activation.

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CHAPITRE II Performance des puits

II.4.4- Données nécessaires pour l’utilisation du Prosper :


• Rapports géologiques ;
• Rapports de complétion du puits ;
• Données de tests ;
• Données de jaugeages ;
• Historique de production du puits.

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CHAPITRE III L’application de l’étude

III.1- Etude du puits OMOZ 801 :


III.1.1- Généralités :

OMOZ 801 s'inscrit dans la perspective du développement du gisement de Hassi-Messaoud


par forages horizontaux, dans les secteurs à faible perméabilité. Il a été foré le 23/01/2002,
entre la zone 6 et la zone 13, suivant les coordonnées :

X: 819498.85, Y : 130282.17, Z Tab : 178 m, Z Sol : 168.32

Fig. III.1.1 : Position du puits OMOZ 801

III.1.2- Complétion :

La complétion de OMOZ 801 est un tubing 4˝ ½ type stage frac (liner en open hole)
La partie horizontale du puits traverse l'ID et le D1du réservoir cambrien (Ra), La longueur
de la section open hole est de 906 m.

Fond initial à 4475 m


Packer Backer à 3069 m
KOP à 3065 m
L.Nipple "R" 4˝1/2 à 3166 m
L.Nipple "RN" 4˝1/2 à 3176 m
Sabot 7˝ à 3569 m

U.K.M.O/Master Production 2012 24


CHAPITRE III L’application de l’étude

III.1.3- Historique du puits OMOZ 801 :

OMOZ 801 a été complété le 12/02/2002 en 4˝1/2 LTC et le réservoir laissé en open
hole. Maintenu en production avec un débit moyen de 7m3/h, puis il a été proposé pour
être fracturé en novembre 2008 (stage frac). Le débit a augmenté à 13m3/h. Il a été
exploité ainsi jusqu’en Mai 2011 où le puits a été fermé pour débit nul et proposé pour
être exploité en gaz lift.

Fig.III.1.2 : Historique de production du puits OMOZ801

A partir des graphes on remarque qu’après la fracturation, une production d’eau de gisement
avec l’augmentation des salinités huile à être observé. L’une des fractures est la cause de cette
production d’eau de gisement. La cause principale d’étouffement du puits est cette
augmentation des salinités après la fracturation et cela a causé une augmentation de gradient
de pression dynamique et des pertes de charge.

III.1.4- Les caractéristiques pétrophysiques du réservoir :

Les informations montrent que les caractéristiques pétrophysiques sont généralement


bonnes tout le long du réservoir. La perméabilité au niveau de D1 est de 12.6 md sur une
hauteur de 28 m, la porosité est en moyenne de 9 %. La perméabilité au niveau de ID est de
11.3 md sur une hauteur de 29 m, la porosité est en moyenne de 7.37 %.

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CHAPITRE III L’application de l’étude

• Fissuration :
Les analyses des diagraphies montrent une grande concentration des fissures naturelles
dans la zone D1 par rapport à la zone ID.

Drains Interval (m) H.totale (m) K (md) Ф (%) SW (%)

ID 3300-3329 29 11.3 7.37 11.18

D1 3329-3357 28 12.6 9 6.18

ZP 3357-3361 4 19.18 8.81 6.45

R2 3361-3403 42 10.01 12.02 9.01

Ce tableau présente les caractéristiques géologiques du puits Omoz801, et celles des puits voisins.

III.1.5- Les dernières opérations :

• Stage frac en Novembre 2008 pour améliorer la productivité du puits.


• Deux opérations de snubbing ont été réalisées sur le puits :

a) Le premier snubbing a été effectué pour le nettoyage suivi de tentatives de


démarrage mais le puits n’a pas tenu.
b) Le deuxième snubbing a été réalisé sur la descente d’un CCE 1˝660 à la cote de
3155 m.

III.1.6- Les dernières mesures de OMOZ801 :

Type Date Pg PFD IP Duse Skin Pt Q Remarque

DST 02/02/2002 202.34 178.88 2.832 12.7 4.54 45.7 7.9 ---------------------

BU 28/11/2006 177.88 130.63 0.473 15.87 3.47 37.7 11 PFS

PFD 16/01/2009 ------- 101.62 ------ 22 --------- 31 12.72 PFD à 3005 m

BU 10/04/2009 166.17 94.37 0.118 24 4.29 27 12.94 BU après stage frac

III.1.7- Les données PVT :


Densité moyenne d’huile en surface : do = 0.8 (API = 45.4)

Densité de gaz : dg = 0.83 sp.gravity

Pression de bulle : Pb = 190

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CHAPITRE III L’application de l’étude

Température de gisement est de : T = 118°c

La viscosité : µo = 0.23 Cp

Le facteur volumétrique de fond : Bo= 1.75 m3/m3

III.1.8- Jaugeage :

Généralement on utilise les jaugeages pour avoir la valeur de GOR, Ttête et le Qeau. Pour
ce puits on a utilisé les données de Build Up de 10/04/2009, donc le GOR de jaugeage choisi
sera le plus proche de cette date :

Date Duse Q huile GOR Pt Ppipe Psép Ttête Q eau


Mesure mm m3/h m /m kg/cm kg/cm kg/cm3
3 3 3 3
(C°) l/h

26/03/2009 20 12.94 268 28.1 16.2 7.65 30 0

III.1.9- Application de l’analyse Nodal avec Prosper :

Pour déterminer le point de fonctionnement de system (Qo, Pwf), on va introduire les


données de Build up et de jaugeage du puits OMOZ 801 dans le logiciel PROSPER, les étapes
de l’application sont les suivantes :

a) L’entrée des données :


Pour créer un modèle, Prosper exige un certain nombre de données :
• Les options du système :

Avant de commencer il faut définir toutes les options du modèle :


- Le type du fluide.
- La méthode utilisée.
- Type d’écoulement.
- Type de fluide.
- Type de séparateur….etc

• Les données PVT :

La pression de bulle, la densité de l’huile et de gaz, la viscosité du fluide, la température de


gisement, la salinité de l’eau, le pourcentage des impuretés...

• Les données du puits :


 Les déviations du sondage.
 Les équipements du fond du puits.

U.K.M.O/Master Production 2012 27


CHAPITRE III L’application de l’étude

 Le gradient géothermique.
b) Inflow Performance Relationship (IPR):

On a utilisé la loi de Vogel pour déterminer la courbe de l’inflow, ( l’écoulement dans le


réservoir )

Fig.III.1.3 : La courbe de l’inflow de OMOZ 801

c) Le choix de corrélation des pertes de charge dans le tubing :

On a utilisé la corrélation de Hagedorn & Brown, la plus convenable pour le champ de


Hassi Messaoud. Cette dernière suppose que l’écoulement est permanent en tenant compte des
propriétés des fluides ainsi que l’effet de glissement et le terme d’accélération. On obtient le
résultat ci-dessous :

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CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.1.4 : Les différentes corrélations de Gradient de pression de OMOZ 801

0 25 50 75 100125150175200225250275300
300
0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500
Dynamique Statistique

Fig.III.1.5
.1.5 : Le gradient réel mesuré pendant le Build up

Après comparaison entre le graphe des corrélations et le graphe de gradient de pression réel,
on trouve que la corrélation de Hagedorn & Brown est la plus convenable pour le calcul des
pertes de charge le long dee tubing (outflow).

d) Le point de fonctionnement IPR/VLP :

Le point de fonctionnement d’après les données Build up est comme suit :

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CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.1.6 : Point de fonctionnement IPR/VLP de OMOZ 801

e) Cas actuel :

Après la chute du potentiel, le puits a été fermé pour un débit nul et les données ont été
changées soit : GOR (113m3/m3), Pg (160 kg/cm2), Pt (20 kg/cm2).

La courbe d’IPR/VLP représente le cas actuel comme suit : pas de point de


fonctionnement = pas de débit .

Fig.III.1.7 : Courbe de IPR/VLP dans le cas actuel

U.K.M.O/Master Production 2012 30


CHAPITRE III L’application de l’étude

On remarque que même la courbe de l’inflow a changé par rapport au cas de build up, et cela
est dû au changement de Pg.

f) L’analyse sur la nouvelle complétion (écoulement tubing/concentrique) :

On a refait l’analyse sur le puits OMOZ801 après le changement de complétion


(équipement du fond) avec un concentrique 1˝660 à l’intérieur de tubing 4˝1/2 et en faisant
des sensibilités sur cette complétion et le GOR actuel du puits (puits fermé). On a utilisé
différentes valeurs de GOR (130, 135,140) car nous n’avons pas la valeur exacte dans ce
cas.

Les points de fonctionnement sont présentés dans le graphe ci-dessous :

Fig.III.1.8 : Les différents points de fonctionnements

Les résultats de l’analyse sont présentés dans le tableau suivant :

CCE Pg Pt GOR Q PFD


(pouce) (kg/cm2) (kg/cm2) (m3/m3) (m3/h) (kg/cm2)

130 4.2 138.89

1˝660 160 22 135 5.1 135.10

140 5.8 131.90

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CHAPITRE III L’application de l’étude

III.1.10- L’installation du concentrique :

Le 18/03/2012 un appareil de snubbing a été mis en place pour la descente d’un concentrique
1˝660 à la cote de 3155 m et cela après le nettoyage du puits à 4438 m.

III.1.11- Résultat du jaugeage après l’activation :

Après l’opération de kick-off avec le N2, le puits a bien démarré et les résultats de jaugeage
après le démarrage sont présentés dans le tableau suivant :

Date Duse Q huile GOR Ptête Ppipe Psép Thuile Q eau


Mesure mm (m /h) m /m kg/cm kg/cm3
3 3 3 3 3
kg/cm (C°) l/h

26/03/2012 12 3.17 117 20 15.2 5. 51 24 0

Les résultats de jaugeage sont presque les mêmes avec celles de l’analyse. Cette différence est
due principalement au GOR qu’on a estimé, car le vrai GOR était de 117 m3/m3.

L’OMOZ 801 a été bien activé et stabilisé après la réduction de la section d’écoulement
vertical et par conséquence la réduction des pertes de charge hydrostatique. Il a produit
jusqu'à aujourd’hui un débit moyen de 3 m3/h. Mais avant le raccordement de gaz-lift ce puits
pourrait s’arrêter à tout moment parce que son énergie n’est pas suffisante pour garder le
puits actif longtemps.

Ce changement de complétion nous a permis de gagner un taux de production de 4850 m3


depuis l’activation jusqu’a la fin mai 2012 (le puits est encore ouvert).

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CHAPITRE III L’application de l’étude

III.2-Etude du puits MD443 :


III.2.1-Généralité :

Le puits MD443 est un producteur d’huile, foré le 14/01/1991 dans le cadre du


développement de la zone 20A du champ de HMD, puis repris en Short Radius le 28/04/1998,
sa profondeur est de 3786m.

Il est situé au Centre de la zone, implanté suivant les cordonnées :

X: 810796.625, Y : 124258.828, Z Tab : 178 m, Z Sol : 170.72


808000 809000 810000 811000 812000 813000
126750 126750

MD29 GAZ LIFT MD85


INJECTEUR EAU
INJECTEUR GAZ

126000 MDZ492 126000

MD134

MD575
125250 125250

MD172 MD380
MDZ567
MD400
MD508 MD416

124500 124500
MD443 MD520

MD115
MD10 MD94
MDZ538 MD106
123750 123750

MDZ551
123000 123000
808000 809000 810000 811000 812000 813000

Fig.III.2.1 : Position du puits MD443 dans la zone 20A

III.2.2- Complétion:

Tubing 4” ½ New VAM .


Réservoir recouvert par un LPP (Liner pré-perforer).

Fond initial à 3786 m

Sabot crépine 5" à 3303 m

Sabot 7" à 3310 m

Packer Backer à 3299 m

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CHAPITRE III L’application de l’étude

III.2.3- Historique du puits MD443 :

• La pression de gisement est passée de 243 kg/cm² en (05/1991) à 220 kg/cm² en avril
2002, soit un écart de 23 kg/cm² en l’espace de 9 ans de production.
• La salinité de l’huile est faible 55 mg/l.
• Le 28/04/1998 le puits était repris en short radius suite à une chute de production,
déplacement total 332,5 m, azimuth N 168, inclinaison 90.
• Le 05/10/2001 le puits était repris en short radius dans le D1 (deuxième drain),
déplacement total 425.62 m, azimuth N 313, inclinaison 90.
• En Juin 2011, le puits a été fermé suite à un débit nul (qo=0).

• En , Décembre 2011, la réouverture du puits a duré 4 jours .

• Le 01/01/2012 , après la chute du potentiel , a eu lieu la fermeture finale du puits suite


à un débit nul .

Le MD443 a cessé de produire d’une façon continue qu’en 2007 ou le taux d’exploitation a
diminué avec la chute du GOR d’une part et le nettoyage périodique d’autre part.

III.2.4- Les dernières opérations :


• Snubbing :
Du 26/04/2001 au 11/05/2001 : nettoyage du fond du puits.
• Workover :
Du 13/08/2001 au 10/10/2001 : le changement de drain (D1).
• Nettoyage du fond :
Du 10/12/2010 au 10/12/2010 : le nettoyage du fond avec le coiled tubing.
• Wireline :
Du 20/04/2012 au 20/04/2012 : mesure de pression PFS (pression du fond
statique).

III.2.5- Les dernières mesures :

Type Date Pg PFD IP Duse Skin Pt Q Remarque

PFS 13/05/1996 241.53 - - - - - - - - ----- ---- ----- ----- PFS


-

BU 29/07/1998 250.79 154.28 0.095 18 - 3.21 37.8 8.32 Puits en SR

DST 21/09/2001 228 204.01 0.447 12.7 - 0.77 51 8.76 Repris en SR dans le D1
(2eme drain)

BU 21/04/2002 220 139.1 0.118 18 - 0.55 31 10.3 PFS à 3088 m

U.K.M.O/Master Production 2012 34


CHAPITRE III L’application de l’étude

III.2.6-Caractéristiques Géologiques :

Mesures sur Carottes


Epaisseur
Formation Toit (m) Mur (m) Perméabilité moyenne Porosité moyenne
(m)
(md) (%)
D3 3317 3320 3
D2 3320 3344 24 1.02 6.75

ID 3344 3372 28 .5 5.13


D1 3372 3398 26 .25 5.11
Z_PSG 3398 3404 6 .85 7.08

R2 3404 3432 28 .52 8.1

III.2.7- Les données PVT :


Densité moyenne d’huile en surface : do = 0.8 (API = 45.4)

Densité de gaz : dg = 0.83 sp.gravity

Pression de bulle : Pb = 185

Température de gisement est de : T = 118°c

La viscosité : µo = 0.22 Cp

Le facteur volumétrique du fond : Bo= 1.75 m3/m3

III.2.8- Jaugeage :

Pour le puits MD443, on a utilisé les données de Build Up de 21/04/2002, donc le GOR
de jaugeage choisi sera le plus prés de cette date :

Date Duse Q huile GOR Ptête Ppipe Psép Thuile Q eau


Mesure mm m3/h m /m kg/cm kg/cm3
3 3 3 3
kg/cm (C°) m3/h

06/04/2002 18 11.46 234 34.5 14 5.2 42 0

III.2.9- Application de l’analyse Nodal avec Prosper :

On a introduit les données de Build up et de jaugeage du puits MD443 dans le logiciel


Prosper pour déterminer le point de fonctionnement de system (Qo, Pwf) dans chaque cas du
puits.

U.K.M.O/Master Production 2012 35


CHAPITRE III L’application de l’étude

a) Inflow Performance Relationship (IPR):

A partir de la loi de Vogel on a déterminé la courbe de l’inflow :

Fig.III.2.2: Courbe d’inflow de MD443

b) Les pertes de charge dans le tubing :

A partir de la corrélation de Hagedorn & Brown On obtient le gradient de pression ci-


dessous :

Fig.III.2.3 : Gradient de pression de MD443

U.K.M.O/Master Production 2012 36


CHAPITRE III L’application de l’étude

c) Le point de fonctionnement IPR/VLP :

Le point de fonctionnement d’après les données de Build up est comme suit :

Fig.III.2.4 : Le point de fonctionnement de MD443

d) Cas actuel :

Après la chute du potentiel, le puits a été fermé pour un débit nul et les données ont été
changées soit : GOR (132m3/m3), Pg (195.18 kg/cm2), Pt (20.5 kg/cm2).

Le plot d’IPR/VLP représente le cas actuel comme suit :

U.K.M.O/Master Production 2012 37


CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.2.5 : Courbe d’IPR/VLP dans le cas actuel

e) Sensibilités sur la nouvelle complétion (écoulement annulaire) :

On va faire des sensibilités avec un concentrique 1”660 à l’intérieur de tubing 4’’ 1/2
et une pression de gisement de 195.18 kg/cm2 (d’après le PFS) avec des différents GOR
(132, 140, 145,150) parce que nous n’avons pas le GOR exact dans le cas du puits fermé.

Les points de fonctionnement sont présentés sur le graphe ci- dessous :

U.K.M.O/Master Production 2012 38


CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.2.6 : Les différents points de fonctionnement

Les résultats de l’analyse sont présentés dans le tableau suivant :

CCE Pg Pt GOR Q PFD


(pouce) (kg/cm2) (kg/cm2) (m3/m3) (m3/h) (kg/cm2)

132 0 --------

140 4.3 172

1˝660 195.18 20 145 4 168

150 4.5 164

Avec un GOR inférieur à 140 m3/m3 ,il n’y a pas un point de fonctionnement, alors il n’y a
pas de débit, mais au-dessus de cette valeur le puits va produire avec un débit stable.

Le MD443 est un bon candidat pour l’activation avec une réduction de diamètre, parce qu’il a
un bon GOR suivant son historique.

L’appareil de Snubbing est encore en place pour le nettoyage du fond et la descente d’un CCE
1˝660.

U.K.M.O/Master Production 2012 39


CHAPITRE III L’application de l’étude

III.3- Etude du puits ONMZ 37 :


III.3.1- Généralités :

ONMZ37 est un producteur d’huile horizontale. Il a été foré le 15/03/2005 entre la zone 10 et
la zone 12 (zone centrale-nord), suivant les coordonnées :

X: 833449.44, Y : 138967.26, Z Tab : 157.27, Z Sol : 146.62.

Fig.III.3.1 : Position du puits ONM Z37

III.3.2- Complétion :

La complétion de ONMZ 37 est avec un tubing de 3˝ ½ ancré.


La liaison couche-trou : Liner pré-perforer 4˝ ½.
La longueur de la section verticale (VS) est de 1056 m.

Fond initial à 4320 m


KOP à 3070 m
Ancre seal à 3188 m
Packer Backer à 3198 m
Raccord 4˝1/2 à 3199 m
Sabot 7˝ à 3448 m

U.K.M.O/Master Production 2012 40


CHAPITRE III L’application de l’étude

III.3.3- Historique du puits ONMZ 37 :

ONMZ 37 a été complété le 04/04/2005 en 3˝1/2 et la liaison couche-trou a été complété avec
un liner pré-perforer 4˝1/2. Maintenu en production avec un débit moyen de 9 m3/h. Il subit
une chute de pression importante de 325.2 kg/cm2 en 01/03/2005 à 200 kg/cm2 en 01/03/2007.
Il a été exploité ainsi jusqu’en mars 2012 où le puits a été fermé pour débit nul et proposé
pour être exploité en gaz lift.

La chute considérable de la pression de gisement est due à l’interférence avec le puits


ONM372 qui a été activé par gaz-lift à son tour et depuis lors le puits ONMZ37 s’est arrêté de
produire même avec intermittence (problème de partage de l’aire de drainage).

III.3.4- Les caractéristiques pétrophysiques du réservoir :

elles sont généralement moyennes :

• La porosité moyenne donnée par l'élan enregistré de 4239 à 3458 est de l'ordre de 8 %.
• La perméabilité moyenne est de l’ordre de 12 md.
• La saturation moyenne en eau est faible 5 %.

III.3.5- Les dernières mesures de ONMZ 37 :

Type Date Pg PFD IP Duse Skin Pt Q Remarque

DST 27/03/2005 327.93 283.67 0.68 12.7 -4.02 97.7 16.46 ----------------------

BU 02/01/2007 209.2 175.19 .383 13 -0.06 41.5 7.77 ---------------------

III.3.6- Les données PVT :


Densité moyenne d’huile en surface : do = 0.78 (API = 48.9)

Densité de gaz : dg = 0.859 sp.gravity

Pression de bulle : Pb = 200.1

Température de gisement est de : T = 115°c

La viscosité : µo = 0.22 Cp

Le facteur volumétrique du fond : Bo= 1.75 m3/m3

U.K.M.O/Master Production 2012 41


CHAPITRE III L’application de l’étude

III.3.7- Jaugeage :

Le tableau suivant représente les résultats de jaugeage le plus prés de la date de Build Up
de 02/01/2007 :

Date Duse Q huile GOR Ptête Ppipe Psép Ttête Q eau


Mesure mm m3/h m /m kg/cm kg/cm3
3 3 3 3
kg/cm (C°) l/h

09/02/2007 13 7.56 171 38.5 15.5 4.08 67 0

III.3.8- Application de l’analyse Nodal avec Prosper :

On a introduit les données de Build up et de jaugeage du puits ONMZ 37 dans le logiciel


Prosper pour déterminer le point de fonctionnement de system (Qo, Pwf) dans chaque cas du
puits.

a) Inflow Performance Relationship (IPR):

On a utilisé la loi de Vogel pour déterminer la courbe de l’inflow :

Fig.III.3.2 : La courbe de l’inflow de ONMZ 37

b) Le choix de corrélation des pertes de charge dans le tubing :

On a utilisé la corrélation de Hagedorn & Brown et après le matching on obtient le


résultat ci-dessous :
U.K.M.O/Master Production 2012 42
CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.3.3 : Courbe de Gradient de pression de ONMZ 37

c) Le point de fonctionnement IPR/VLP :

Le point de fonctionnement d’après les données Build up est comme suit :

Fig.III.3.4 : Point de fonctionnement IPR/VLP cas de build up

U.K.M.O/Master Production 2012 43


CHAPITRE III L’application de l’étude

d) Cas actuel :

Le puits a été fermé pour un débit nul et les données ont été changées soit : GOR
(120m3/m3), Pg (180 kg/cm2), Pt (18 kg/cm2).

Remarque : Les valeurs de GOR et Pg sont estimées.

Le plot d’IPR/VLP représente le cas actuel comme suit :

Fig.III.3.5 : Courbe de IPR/VLP dans le cas actuel

e) L’analyse sur la nouvelle complétion (écoulement annulaire tubing/CCE) :

On a refait l’analyse sur le puits ONMZ 37 après le changement de complétion


(équipement du fond) avec un concentrique 1˝315 à l’intérieur de tubing 3˝1/2 et en faisant
des sensibilités sur cette complétion et le GOR actuel du puits (puits fermé ). On a utilisé
différentes valeurs de GOR (120, 125,130) car nous n’avons pas la valeur exacte dans ce
cas.

Les points de fonctionnement sont présentés sur le graphe ci-dessous :

U.K.M.O/Master Production 2012 44


CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.3.6 : Les déférents points de fonctionnement

Les résultats de l’analyse sont présentés dans le tableau suivant :

CCE Pg Pt GOR Q PFD


(pouce) (kg/cm2) (kg/cm2) (m3/m3) (m3/h) (kg/cm2)

120 0 --------

1˝315 180 23 125 5.0 158.52

130 5.9 154.35

On remarque ci- dessous une valeur de GOR de 125 : il n’y’a pas de débit.

III.3.9- L’installation de concentrique :

Le 21/04/2012 un appareil de snubbing a été mis en place pour la descente d’un concentrique
1˝315 à l’intérieur du tubbing 3˝1/2 jusqu'à la cote de 3056 m après le nettoyage du puits
jusqu'à la cote de 4301 m.

III.3.10- Résultat de l’activation :

Après plusieurs tentatives de démarrage avec le N2, le puits ne répond pas. Une opération de
PFS a été demandée pour avoir la valeur juste de la pression de gisement.

U.K.M.O/Master Production 2012 45


CHAPITRE III L’application de l’étude

La pression de gisement relevé après le PFS est de 139.23 kg/m2. C’est une très faible valeur
qui ne permet pas de mettre le puits en production, car la somme des pertes de charge de la
partie vertical du puits (outflow) est plus grand que celle de l’inflow.

On refait l’analyse avec la valeur exacte de Pg et on aura :

Fig.III.3.7 : Courbe de l’IPR/VLP après la correction de Pg

CCE Pg Pt GOR Q PFD


(pouce) (kg/cm2) (kg/cm2) (m3/m3) (m3/h) (kg/cm2)

120 0 --------

125 0 --------

130 0 --------

140 0 --------

1˝315 180 23 150 0 --------

160 0 --------

180 4.8 118.67

200 6.0 113.12

U.K.M.O/Master Production 2012 46


CHAPITRE III L’application de l’étude

A partir d’une valeur de GOR de 180 m3/m3, le puits va être stable et démarrer avec la
nouvelle complétion et donnera un bon débit. Alors la seule solution pour atteindre cette
valeur de GOR et d’activer ce puits sera l’injection de gaz-lift pour diminuer les pertes de
charge hydrostatique est d’alléger la colonne pour permettre à la force faible du réservoir de
pousser l’huile jusqu'à la surface.

III.4-Etude du puits OMKZ611 :


III.4.1-Généralité :

Le puits OMKZ611 est un producteur d’huile horizontale, foré le 07/09/2007 dans le cadre
du développement du champ de Hassi Messaoud, entre la zone 7 et la zone 8.

Il est situé dans la zone centrale nord, implantée suivant les cordonnées :

X: 816600.84, Y : 141211.16, Z Tab : 173.92 m, Z Sol : 163.24 m.

Fig.III.4.1 : Position du puits OMKZ611

III.4.2- Complétion :

Tubing 4"1/2 New VAM ancré.


Réservoir recouvert par un LPP, traversant les drains ID et D1.

Fond initial à 4431 m

Ancre seal à 3117 m

Sabot 7" à 3571 m

Packer Backer à 3118 m

U.K.M.O/Master Production 2012 47


CHAPITRE III L’application de l’étude

III.4.3- Historique du puits OMKZ611 :

• La pression de gisement est passée de 284 kg/cm² en (08/2007) à 193 kg/cm² en


(04/2012), soit un écart de 91 kg/cm² en l’espace de 4/5 ans de production.
• La salinité de l’huile est élevée 146 mg/l.
• Le puits est un intermittent depuis Mai 2008.

III.4.4- Les dernières opérations :


• Complétion :
Du 01/09/2007 au 07/09/2007 : après la fin du forage.
• Wire line :
Du 25/04/2012 au 25/04/2012 : une mesure de PSF.
• Nettoyage fond :
Du 29/04/2012 au 29/04/2012 : le nettoyage du fond avec le coiled tubing.

III.4.5- Les dernières mesures :

Type Date Pg PFD IP Duse Skin Pt Qh Remarque

DST 31/08/2007 284.81 219.77 0.148 9.53 - 0.12 52.03 6.13 -------------------------

PFS 25/04/2012 193.44 -------- ------- --------- --------- --------- -------- -------------------------

III.4.6-Caractéristiques Géologiques :

Drains Interval (m) H.totale (m) K (md) Ф (%) SW (%)

D1 3362---3431 28 12.6 9 0.07

ZP 3431---3460 4 19.18 8.81 0.11

R2 3460---4431 42 10.01 12.02 0.15

Ce tableau présente les caractéristiques géologiques du puits OMKZ611, et celles des puits voisins.

III.4.7- Les données PVT :


Densité moyenne d’huile en surface : do = 0.8 (API = 45)

Densité de gaz : dg = 0.83 sp.gravity

Pression de bulle : Pb = 166

U.K.M.O/Master Production 2012 48


CHAPITRE III L’application de l’étude

Température de gisement est de : T = 120°c

La viscosité : µo = 0.2008 Cp

Le facteur volumétrique du fond : Bo= 1.741 m3/m3


III.4.8- Jaugeage :

Le jaugeage le plus prés de la date de DST et representé dans le tableau ci-dessous :

Date Duse Q huile GOR Pt Ppipe Psép Thuile Q eau


Mesure mm m3/h m3/m3 kg/cm3 3 3
kg/cm kg/cm (C°) m3/h

28/08/2007 9.53 6.13 146 52.03 10 4.79 65 0

III.4.9- Application de l’analyse Nodal avec Prosper :

a) Inflow Performance Relationship (IPR):

On a utilisé la loi de Vogel pour déterminer la courbe de l’inflow, l’écoulement dans le


réservoir est biphasique :

Fig.III.4.2 : La courbe de l’inflow de OMKZ611

U.K.M.O/Master Production 2012 49


CHAPITRE III L’application de l’étude

b) Le choix de corrélation des pertes de charge dans le tubing :

Avec la corrélation de Hagedorn & Brown, on aura le gradient de pression suivant :

Fig.III.4.3 : gradient de pression de OMKZ611

c) Le point de fonctionnement IPR/VLP :

Le point de fonctionnement d’après les données de DST est comme suit :

U.K.M.O/Master Production 2012 50


CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.4.4 : Point de fonctionnement IPR/VLP de OMKZ611

d) Cas actuel :

Le puits est intermittent, sa pression de gisement et son GOR sont insuffisants pour
garder le puits actif, il faut le fermer de 4 à 30 jours pour la compression. Après la ré
ouverture, il va produire pour une courte période puis se sera la fermeture pour débit nul.

U.K.M.O/Master Production 2012 51


CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.4.5 : Courbe de IPR/VLP dans le cas actuel de OMKZ611

e) Ecoulement annulaire (tubing/concentrique) :

La descente du CCE 1˝660 à l’intérieur du tubing 4˝1/2 va stabiliser la production du puits


et cela par la réduction des pertes de charge hydrostatique, et le GOR sera suffisant pour
pousser l’huile à travers une petite section (écoulement annulaire, tubing/CCE).

U.K.M.O/Master Production 2012 52


CHAPITRE III L’application de l’étude

Fig.III.4.6 : Le point de fonctionnements de OMKZ611

U.K.M.O/Master Production 2012 53


CHAPITRE VI Conclusions et
recommandations

Conclusions :

Suite à l’étude d’optimisation faite sur l’ensemble du puits, on conclut que :

1) L’activation périodique à l’intermédiaire d’un concentrique avant l’arriver de gaz-lift


est une bonne approche de mettre le puits en production pendant le temps d’arrêt.

2) Cette méthode d’activation n’est pas valable pour tout les puits mais Il faut étudier cas
par cas pour éviter des opérations snubbing inutiles.

3) les puits à faible valeurs de GOR et à faible valeurs de pression de gisement, ne


peuvent pas être activés sans l’injection de gaz-lift.

4) Le fluide suit un seul type d’écoulement du réservoir vers le fond, c’est l’écoulement
diphasique suivant la loi de Vogel.

5) Il faut essayer d’analyser les paramètres des puits pour pouvoir identifier la raison de
fermeture ou d’intermittence des puits producteurs (Chute de pression, production
d’eau, augmentation de salinité… etc.) pour pouvoir trouver la meilleure solution.

6) La corrélation de HAGEDORN & BROWN donne les meilleurs résultats de calcul des
pertes de charge dans le tubing, pour les puits du champ de Hassi Messaoud.

7) L’optimisation que nous avons réalisée sur l’OMOZ 801, nous a donnée un gain de
production de 72.6 m3/j, après une longue fermeture du puits en attente gas lift (plus
d’une année).

1
CHAPITRE VI Conclusions et
recommandations

Recommandations :
En fin pour ne pas perdre un taux important de production durant la période d’attente
de gaz-lift, des recommandations ont été suggérées comme suit :

1) Il faut recenser périodiquement tout les puits intermittents pour les étudier et les
prendre en charge dans le cadre d’activation préalable pour une exploitation optimale
de tous les puits (pour garantir en permanence le maximum des puits producteurs
actif).

2) Faire un test de PFS après la fermeture de puits suite à un débit nul (les puits
intermittents) pour connaitre la pression de gisement actuelle.

3) Faire une analyse nodale pour les puits fermés et les puits intermittents attendant
l’activation par gaz-lift et étudier la possibilité de les démarrer par la réduction de
diamètre.

4) Il est recommandé de descendre un concentrique pour l’activation du puits en se


basant sur les résultats d’analyse nodale comme le cas du puits OMOZ801.

2
Bibliographie

Récuperation assisteé par gas-lift (Serpro).

Beggs, H. D.: “Production Optimization Using Nodal Analysis”, OGCI, 1999.

“Aplied reservoir engeneering” (volume 2): Charles R. Smith, G.W.Tracy, R.Lance

Farrar.

“ techniques d’exploitation pétrolière” : Michel Caron, Denis Perrin, Georges

Gaillon.(édition 1995).

“ techniques d’exploitation pétrolière” : René COSSE (édition 1988).

« The technologie of artificiel lift methodes » (volu 1) : Kermit E.Brown.

1
Fiche technique de puits OMOZ801 :

SONATRACH
DIVISION PRODUCTION
REGION HASSI-MESSAOUD
D.E.P

COMPLETION 4"1/2 NEW VAM ANCREE OMOZ801


X : 819 498.67 Olive 8" Taraud‚e 4"1/2 NV b x 4"1/2 V H
Ajust‚ avec 312 Jts + 1PJ 4"1/2NV
Coup‚ csg 9"5/8 … 13Cm
COTES Tbg head 13"5/8 x 11"5000 (CIW)
ELEC/VM SOND/TR 1‚re VM Incorpor‚e (4"1/16 5000)
Tubage 18"5/8 LTC P110
Croix 4" x 3" 5000
EA Sous saumure trait‚e D1.20

2 Vannes Lat‚rales 4" 5000 (CIW)

475.00 18"5/8
Tubage 13"3/8 LTC P110 Z SOL : 168.32
Z TABLE : 175.94
Z 1VM : 169.44
H.T : 7.62m
Zone: 19

2329.00 13"3/8
Tubage 9"5/8 LTC P110

2543.50 2550.00 Tˆte Liner 7" 29#

Casing 7" LTC P110

Tbg 4"1/2NV N80 13.5# R3


Pds train:56T(Boue D0.86)-CS:4920#-Comp:20T

KOP : 3065m
3159.10 3165.60 OTIS L.Nipple "R" 4"1/2 NV
3169.82 3176.32 OTIS L.Nipple "RN" 4"1/2 NV

3170.54 3187.04 Packer Seal OD:5"775


3181.90 3198.40 Permat Packer(Schlum)
Sabot 7" … 3569m Incl:86Deg40 Az:124Deg VS:347.60m

Top Liner 4"1/2


RockSeal Packer n1 … 4417.39m
Rock Seal packer n5 … 3864.01m

RockSeal packer n2 … 4386.85m


RockSeal packer n4 … 4084.34m

RockSeal Packer n3 … 4112.48m


Hyd Frac Port n2 4250.57m
Rock Seal Packer n7 … 3617.16m
Sabot 9"5/8 … 3332m Incl:53Deg Az: 124Deg70 VS:124m

Hyd FRac Port n1 … 4401.32m


Hyd Frac port n6 … 3679.65m
Rock Seal Packer n6 … 3741.21m
H yd Frac port n5 … 3803.18m

Hyd Frac port n3 … 4098.74m

Sabot Guide … 4444m

G35 TVD:3308m MD:3384m


TD:4475m
TVD : 3401m

3332.00

*Descente Junk Mill 85mm et fraisage si‚ges 1,2&3 puis Nettoy‚ … 4434m

AZ:N125D - Incl: 87Deg50 VS: 1251.10m


0 100 200 400 500 600 700 800 900
SNUBBING : 11.07.10
Fiche technique de OMOZ801 après l’installation de CCE :
Fiche technique de MD443 :

SONATRACH
DIVISION PRODUCTION
REGION HASSI-MESSAOUD
D.E.P

COMPLETION 4"1/2 NEW VAM ANCRE MD443


X : 810 796.00
Ajustage avec 279 Jts + 1PJ(1m) 4"1/2 NV
Csg 7" Coup‚ … 14Cm
COTES Tbg Head CIW 11" x 7"1/16 5000
ELEC/VM SOND/TR Adapteur CIW 7"1/16 5000 x 4"1/16 5000
1‚re VM + 2‚me VM (CIW) 4"5000
Croix 4"1/16 x 3"1/8 5000
Vanne Curage 4"1/16 (CIW) + Vanne Lat‚rale 3"1/8 (CIW)
Porte duse (CIW) reglable 3"1/8 5000
Z SOL : 170.72

369.00 13"3/8 Z 1VM : 171.92


H.T : 8.00
Sabot Csg 7" … 3310m
KOP : 3325.5m

TD : 3786 TVD : 3383 Az: 313Deg Incl : 90Deg VS : 425.6m

2347.00
EA Sous Saumure d1.20

9"5/8

Fond Incl AZIM T V D V S


3334.3 5.00 306.6 3334.29 0.16
3353.2 309.1 3352.33 4.89
3372.3 47.6 312.2 3367.56 16.31
3391.4 68.0 313.9 3377.75 32.33
3408.3 85.6 309.4 3381.56 48.71
3439.1 88.8 312.7 3381.95 79.49
3468.10 88.10 314.0 108.44
3506.1 90.2 317.8 3383.2 146.18
3544.6 313.7 3382.68 184.45
3582.8 89.10 309.9 3383.47 222.62
3626.4 90.5 308.9 3383.6 266.16
3678.9 89.3 312.2 3383.65318.69
3727.0 92.1 314.0 3383.04 366.7
3786.0 90.0 313.0 425.62
3266.99 3273.79
3279.15 3285.95

3291.30 3298.10 BAKER Anchor Seal 82 FA 47 4"1/2 NV


3292.20 3299.00 BAKER Packer 83 FA 47 7" 32#
( Compression-12T )
3296.20 3303.00
Sleeve 5" Vam Long : 0.60m

3310.00 Csg 7"


KOP : 3325.5 TD : 3786 TVD : 3383 Incl : 90Deg Az : 313Deg VS: 425.6
KOP : 3325.5m
KOP : 3334.7m
MD : 3720m Liner Perfor‚ (AOS/Weatherford) 4"1/2 NV (43 Jts L:482.63m)
60.00

Incl : 90Deg
Az: 168Deg90 D‚placement 425.60m
TVD : 3379.35
VS : 332.5m

TVD : 3383m

AZ: 313Deg Incl : 90Deg VS : 425.6m


00 100 200 300
Fiche technique de ONMZ37 :
Fiche Technique de ONMZ37 après la descente de CCE :

SONATRACH
DIVISION PRODUCTION
REGION HASSI-MESSAOUD
D.E.P
COMPLETION 3"1/2 VAM ANCREE
CONCENTRIQUE 1"315 TS90
X: 833 449.44
Y : 138 967.26
ONMZ37
Olive CIW Taraud‚e 4"1/2V B x 4"3/4 Acme H
337 Jts + 2PJ(1.02+1.04m)3"1/2V + Red + 2Jts 4"1/2V
COTES EA Sous Saumure Trait‚e D1.20
Tbg Head CIW 13"5/8 x 11" 5000
Adapteur CIW 11" x 4"1/16 5000
ELEC/VM SOND/TR
Tubage 18"5/8 BTC J55 87.5#
Vanne Curage + 2 Vannes Lat‚rales 4"1/16 5000 (CIW)

Z Sol : 146.62
Z TABLE : 157.27
18"5/8 Z 1VM : 147.62
H.T : 10.65m
Tubage 13"3/8 BTC N80 68# Zone : 12

2383.00 13"3/8
Tubage 9"5/8 P110 53.5# … 1828m
P110 47# au sabot
2515.35 2525.00 Top Liner 7" 32#

Csg 7" Vam 32# P110

Olive Taraud‚e 1"315 hg F x F


Ajust‚ avec 322 Jts 1"315 TS90
Cambrien : MD:3440m
T V D : 3370m

TD:4320m TVD:3417.40m Incl:87Deg50 AZ:N291Deg30 VS:1055.71m

3046.51 OTIS L.Nipple "J" 1"315 hg L:0.20m KOP : 3070m


3056.29 Sabot guide 1"315 TS90 L:0.20m
Sabot Guide 3"1/2 Vam … 4320m

1 Tbg 3"1/2 Vam 9.2# L:9.5m


3166.74 3176.57 "X"
3181.08 3188.40 "XN" 1 Tbg 3"1/2Vam 9.2# L:9.25m
Baker A.Seal 83-40 3"1/2New Vam
3190.75 3198.06 "A.Sea" Baker Packer 83 F1 40 (Comp:12T)
Sabot 7" … 3448m

3191.35 3198.76 "Pack" Red 4"1/2 NV B x 4"3/4 Acme H L:0.26m


3191.60 3199.00 "Racc"
Slips du packer setting tool rest‚s au fond

Liner 4"1/2 NV (79Pr‚perfor‚s+21Lisses)L:1121m


Sabot Guide 9"5/8 … 3298m

Composition Liner 4"1/2NV


79 Pr‚perfor‚s 4"1/2NV L:875.4m
21 Lisses 4"1/2NV L:245.42m
1 Red 4"1/2 NV B x 4"3/4 Acme H L:0.26m
Long Totale Liner : 1121.08m

0 200 400 600 800 1000


SNUBBING : 21.04.12
Fiche technique de OMKZ611 :

SONATRACH
DIVISION PRODUCTION
REGION HASSI-MESSAOUD
D.E.P

COMPLETION 4"1/2NEW VAM ANCREE OMKZ611


X : 31Deg49'16"163N-788 075.661E
Y : 06Deg02'35"618E-3 524 379.615N
Olive ITAG Taraud‚e 4"1/2NV B x 4"1/2NV H
Ajust‚ avec 342 Jts + 3PJ 4"1/2NV
Csg 9"5/8 Coup‚ … 16Cm
COTES EA Laiss‚ Sous saumure D1.05 Plaque de base 20"3/4 ITAG 3000
Csg Spool ITAG 20"3/4 3M x 13"5/8 5000
Adapteur ITAG 13"5/8 x 13"5/8 5000
ELEC/VM SOND/TR Adapteur 13"5/8 x 4"1/16 5000 ITAG
Tubage 18"5/8 BTC J55 87.5# 1‚re VM + 2‚me VM (FMC) 4"1/16 5000
Croix 4"1/16 x 3"1/8 5000

510.00 18"5/8
Tubage 13"3/8 BTC N80 68#
Z Sol : 163.24
Z TABLE : 173.92
Z 1VM : 164.19
Tubage 9"5/8 P110 53.5# H.T : 10.68m
2322.00 13"3/8

2530.30 2540.00 Top Liner 7" P110 29# 32#

Tubing 4"1/2NV N80 MP110 13.5# R2


Pds Train:56T(Boue D0.96)-CS:4920#-Test:6500psi

Sabot Guide 4"1/2NV … 4424m


3096.82 3106.52 OTIS L.Nipple "R" 4"1/2NV L:0.39m
1 Tubing 4"1/2NV N80 13.5# L:9.67m
1Pup Joint 4"1/2NV L:1.00m
3117.54 "A.Seal"
3108.95 3118.65 "Pack" Baker Packer SABL 3 (Hydr) 7" 32-38#
Millout Extension 5" L:1.85m+Red 4"1/2NV x 5"NV L:0.2m+Flow Coupling L:1.6m
3113.35 3123.05 "RN"
Sabot Csg 7" … 3371m

KOP : 3025m

Liner 4"1/2NV(106 Pr‚perfor‚s + 5Lisses) L:1136m


Sabot guide 9"5/8 … 3277m

3293.94 3303.64 Sabot Guide 4"1/2NV L:0.23m


3296.30 3306.00 Red 4"1/2NV x 4"3/4 Acme H L:0.35m
Composition Liner 4"1/2NV
Sabot Guide 4"1/2NV L:9.63m
104 Pr‚perfor‚s 4"1/2NV L:1059.66m
5 Lisses 4"1/2NV L:66.71m
Red 4"1/2NV x 4"3/4 Acme L:0.35m
Long Totale du liner : 1136.11m TD:4424m TVD:3367m Incl:87.81 Az:N122.23 VS:1057m
0 200 600 800
COMPLETION : 07.09.07
 Les arrêts du puits OMOZ 801 :

Date Fermeture Date Ouverture Nature des Arrêts


11/02/2010 17:00 16/02/2010 16:00 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
17/02/2010 11:20 17/02/2010 16:05 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
19/02/2010 06:20 17/07/2010 15:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
19/07/2010 08:30 19/07/2010 18:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
20/07/2010 19:10 22/07/2010 15:10 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
23/07/2010 06:05 23/07/2010 17:10 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
24/07/2010 07:10 24/07/2010 13:45 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
25/07/2010 07:40 25/07/2010 16:50 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
27/07/2010 06:00 27/07/2010 15:15 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
28/07/2010 07:15 28/07/2010 15:25 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
29/07/2010 07:10 29/07/2010 14:40 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
30/07/2010 07:00 30/07/2010 17:20 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
31/07/2010 07:20 09/08/2010 15:15 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
10/08/2010 06:05 10/08/2010 15:30 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
11/08/2010 08:00 26/08/2010 11:00 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
27/08/2010 08:20 27/08/2010 17:20 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
28/08/2010 10:55 28/08/2010 15:10 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
30/08/2010 15:00 02/09/2010 15:30 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
03/09/2010 10:05 10/10/2010 14:55 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
11/10/2010 08:45 08/05/2011 15:00 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
11/05/2011 10:00 11/05/2011 17:40 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
13/05/2011 05:30 13/05/2011 09:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
14/05/2011 08:45 14/05/2011 15:10 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
15/05/2011 08:15 29/01/2012 16:30 NETTOYAGE SUR TORCHE + COLLECTE
30/01/2012 10:25 08/02/2012 14:30 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
10/02/2012 08:10 10/02/2012 15:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
13/02/2012 07:25 18/02/2012 15:30 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
28/02/2012 08:00 28/02/2012 15:30 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
13/04/2012 07:45 13/04/2012 16:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
22/04/2012 07:30 22/04/2012 16:10 REOUVERTURE APRES TRAVAUX SUR COLLECTE
23/04/2012 07:00 30/04/2012 16:15 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE

 Les arrêts du puits MD443 :

Date Fermeture Date Ouverture Nature des Arrêts


28/08/2007 05:55 15/09/2007 17:00 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
07/10/2007 07:30 08/10/2007 05:40 REOUVERTURE APRES BE
11/10/2007 09:10 11/10/2007 10:20 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
23/10/2007 00:15 23/10/2007 18:00 REOUVERTURE APRES POSE COLLIER
25/10/2007 08:55 26/10/2007 08:05 REOUVERTURE APRES BE
27/10/2007 09:35 27/10/2007 15:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
10/11/2007 08:15 10/11/2007 15:10 REOUVERTURE APRES BE
20/11/2007 07:30 21/11/2007 08:45 REOUVERTURE APRES BE
03/12/2007 07:05 04/12/2007 07:00 REOUVERTURE APRES BE
26/05/2008 06:30 26/05/2008 15:30 REOUVERTURE APRES BE
27/05/2008 07:30 27/05/2008 10:45 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
13/06/2008 08:15 13/07/2008 10:55 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
29/07/2008 10:20 30/07/2008 08:00 REOUVERTURE APRES BE
18/10/2008 06:00 18/10/2008 14:50 REOUVERTURE APRES BE
26/10/2008 06:00 27/10/2008 06:40 REOUVERTURE APRES BE
09/11/2008 08:45 22/01/2009 12:00 REOUVERTURE APRES NETTOYAGE
17/02/2009 06:40 18/02/2009 06:10 REOUVERTURE APRES BE
21/02/2009 06:10 21/02/2009 17:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
01/03/2009 16:45 02/03/2009 16:00 REOUVERTURE APRES POSE COLLIER
04/03/2009 08:40 05/03/2009 09:00 REOUVERTURE APRES BE
12/03/2009 05:55 12/03/2009 09:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
23/03/2009 07:30 23/03/2009 16:40 REOUVERTURE APRES BE
28/03/2009 06:45 28/03/2009 16:00 REOUVERTURE APRES BE
03/04/2009 08:35 05/04/2009 17:00 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
14/04/2009 10:00 14/04/2009 15:30 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
16/04/2009 07:15 17/04/2009 07:55 REOUVERTURE APRES BE
02/05/2009 08:00 02/05/2009 15:00 REOUVERTURE APRES BE
11/01/2010 07:00 11/01/2010 15:15 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
13/01/2010 15:10 14/01/2010 09:30 REOUVERTURE APRES BE
23/01/2010 07:20 23/01/2010 15:20 REOUVERTURE APRES BE
28/01/2010 06:30 04/02/2010 08:40 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
21/02/2010 07:30 22/02/2010 07:50 REOUVERTURE APRES BE
10/03/2010 06:45 11/03/2010 09:15 REOUVERTURE APRES BE
20/03/2010 09:50 20/03/2010 16:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
24/03/2010 08:00 24/03/2010 16:00 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
12/04/2010 07:55 12/04/2010 15:45 REOUVERTURE APRES BE
15/04/2010 06:30 15/04/2010 15:00 REOUVERTURE APRES BE
26/04/2010 07:30 26/04/2010 10:00 NETTOYAGE SUR TORCHE + COLLECTE
29/04/2010 07:45 04/05/2010 08:25 REOUVERTURE APRES BE
11/05/2010 08:55 16/05/2010 14:50 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
29/05/2010 07:00 05/06/2010 15:05 REOUVERTURE APRES BE
14/06/2010 06:10 13/10/2010 09:25 OUVERTURE APRES ETANCHEITE FUITE EN TETE
11/11/2010 08:00 11/11/2010 14:00 NETTOYAGE SUR TORCHE + COLLECTE
28/11/2010 09:00 01/12/2010 08:45 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
04/12/2010 08:20 07/12/2010 15:00 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
08/12/2010 09:10 10/12/2010 12:00 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
15/12/2010 08:40 12/04/2011 14:50 REOUVERTURE APRES BE
01/06/2011 00:00 30/12/2011 16:40 REOUVERTURE APRES BE
01/01/2012 12:45 DEBIT NUL FERMETURE

 Les arrêts du puits ONMZ 37 :

Date Fermeture Date Ouverture Nature des Arrêts


01/05/2011 08:00 01/05/2011 15:10 PASSAGE SUR COLLECTE APRES NETTOYAGE
03/05/2011 06:40 04/05/2011 15:40 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
05/05/2011 06:40 09/05/2011 18:20 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
10/05/2011 09:05 10/05/2011 15:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
11/05/2011 06:30 26/07/2011 15:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
16/09/2011 06:40 19/09/2011 15:30 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
18/10/2011 08:20 04/11/2011 15:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
05/01/2012 08:10 09/01/2012 15:10 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
11/01/2012 08:35 16/01/2012 15:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
29/01/2012 08:25 29/01/2012 15:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
31/01/2012 08:00 04/02/2012 14:45 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
06/02/2012 09:30 25/02/2012 16:00 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
29/02/2012 09:50 29/02/2012 14:50 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
02/03/2012 08:50 12/03/2012 14:40 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
15/03/2012 07:45 15/03/2012 14:40 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
05/05/2012 08:25 23/05/2012 08:00 REOUVERTURE SUR COLLECTE
 Les arrêts du puits OMKZ 611 :
Date Fermeture Date Ouverture Nature des Arrêts
16/07/2011 07:10 18/07/2011 09:05 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
28/07/2011 06:50 29/07/2011 16:15 REOUVERTURE SUR COLLECTE
01/08/2011 07:45 02/08/2011 16:30 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
05/08/2011 08:20 14/08/2011 10:45 REOUVERTURE SUR COLLECTE
20/08/2011 17:05 21/08/2011 17:15 REOUVERTURE SUR COLLECTE
04/09/2011 06:40 05/09/2011 15:30 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
10/09/2011 06:50 18/09/2011 16:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
24/09/2011 08:35 29/09/2011 15:10 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
04/10/2011 08:00 04/10/2011 15:20 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
06/10/2011 07:40 06/10/2011 09:45 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
09/10/2011 07:40 17/10/2011 13:45 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
22/10/2011 07:35 16/11/2011 13:30 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
22/11/2011 09:05 23/11/2011 15:00 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
30/11/2011 08:45 30/11/2011 10:45 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
04/12/2011 08:15 10/12/2011 09:40 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
14/12/2011 08:10 14/12/2011 10:30 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
18/12/2011 08:05 22/12/2011 08:45 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
05/01/2012 09:45 09/01/2012 11:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
16/01/2012 08:45 17/01/2012 13:30 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
22/01/2012 10:00 22/01/2012 17:15 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
26/01/2012 08:10 26/01/2012 16:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
02/02/2012 09:15 02/02/2012 14:40 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
04/02/2012 08:45 04/02/2012 14:45 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
08/02/2012 09:20 12/02/2012 15:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
16/02/2012 08:40 16/02/2012 15:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
18/02/2012 07:45 18/02/2012 15:30 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
19/02/2012 09:00 27/02/2012 15:50 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
03/03/2012 08:35 03/03/2012 15:30 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
09/03/2012 07:25 09/03/2012 16:00 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
14/03/2012 07:50 14/03/2012 16:15 DEGORGEMENT + COLLECTE SUITE Q NUL
17/03/2012 16:45 24/03/2012 15:00 DEMARRAGE SUR TORCHE + COLLECTE
04/05/2012 08:55 07/05/2012 10:00 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
19/05/2012 08:25 19/05/2012 16:00 PASSAGE PUITS SUR COLLECTE
25/05/2012 16:25 ATTENTE DEMARRAGE

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