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-K & N-
Résumé
Les puits intermittents ou fermer candidat pour gas-lift cause une perte importante de
production car le raccordement des lignes de gaz depuis les centre de compression jusqu’au
puits prend beaucoup de temps.
summary
The intermittent or close wells that are candidate for the gas-lift cause an important loss of
production, because the linking of pipe line from the compression centre to well takes a long
time.
The main objective of this study is to investigate the possibility of activating - at least
periodically -these wells to minimize downtime and minimize the production losses. This will
be through a concentric located within the tubing (change of design completion), and before
reaching the gas-lift
Sommaire
Remerciement
Sommaire
Liste des figures
Nomenclatures
Introduction
Chapitre I : méthode d’activation des puits
I.1- Introduction 01
I.3.1- Le pompage 03
I.3.2- Le gas-lift 05
c) Travail de Standing 12
d) Combinaison des écoulements monophasique et diphasique 13
II.3.3.1 Introduction 16
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
qo max. : Débit entrant maximal correspondant à une pression dynamique nulle (pwf=0) (AOF).
Σ∆P: La somme des pertes de charges au cours de remontée de l'effluent vers la surface à travers les
différents tubings, duses, collectes…
H : Profondeur du puits en m.
d : Densité de fluide.
µo : viscosité d'huile, cp
ρ m = H L + ρ g.( 1− H L)
ρ L : Densité du liquide.
ρg : densité de gaz.
HL : fraction liquide.
f : facteur de glissement.
d : diamètre de tubing.
V m = V sl + V sg
q
V sl = L
Ap
q g
V sg =
A p
qg : débit de gaz.
Ap : section de passage.
ρ : la masse volumique
ρ : la masse volumique
v : la vitesse
g : accélération de la gravité
gc : facteur de conversion
f : facteur de frottement
m : propriétés de mélange
Fm : Facteur de frottement
g : Accélération de la gravité.
ρ : la masse volumique m V
m
Unités
Viscosité µ cp cp
Longueur L cm ft
[Sélectionnez
la date]
INTRODUCTION
L’objectif de tout pays producteurs est de rechercher à récupérer le maximum des
réserves en place et la continuité de la production avec tous les méthodes de récupération
assistée, parmi lesquels on a : le pompage à tige, le pompage électrique au fond, le pompage
hydraulique de fond et le gas-lift.
Parmi les importants champs d’huile dans le monde, on trouve le champ de Hassi
Messaoud .Il s’étend sur une superficie d’environ 2200 Km2.
L’exploitation du champ par déplétion naturelle, a fait chuter sa pression de gisement
d’une façon considérable. Donc il est devenu impératif de prévoir un soutirage artificiel pour
augmenter la récupération du champ.
L’objectif principal de cette étude est d’étudier la possibilité d’activer les puits
intermittents qui attendent le raccordement au réseau par l’intermédiaire d’un concentrique
(changement de design de complétion), et cella pour ne pas perdre beaucoup de production
durant le temps d’attente et pour le maintien du plateau de production en maintenant un
nombre maximum des puits producteurs actifs avec un taux d’exploitation maximal.
Ce mémoire présente une étude de possibilité d’activer les puits a l’intermédiaire d’un
concentrique qui sera illustrer par les puits OMOZ801, MD443, ONMZ37, OMKZ611 du
champ de Hassi-Messaoud, avec quatre chapitre :
Premier chapitre présente les différents type d’activation des puits intermittent ou
fermé pour un débit nul (chute de potentiel).
Deuxième chapitre présente l’Analyse Nodale et les différentes équations pour calculé
les pertes de charge dans le réservoir (Inflow), et dans le tubing (outflow).
1
[Sélectionnez
la date]
Troisième chapitre présente la partie calcule de notre travail qui est l’étude de la
possibilité d’activation avec le concentrique et sans l’injection de gaz-lift, en faisons des
sensibilités sur la complétion des puits.
2
CHAPITRE I Méthode d’activation des puits
I.1- Introduction :
Au tout début de l’exploitation pétrolière, l’écoulement des hydrocarbures qui sont le plus
souvent légeres est assuré par un potentiel suffisant qui permet le mouvement des fluides a
partir du réservoir jusqu’aux installations de surface, C’est souvent le cas dans la plupart des
réservoirs à travers le monde.
L’éventuelle percée d’eau, qui est un fluide relativement lourd, accentue cette déplétion.
Cette pression risque donc, à un moment donné, de devenir insuffisante pour assurer la
production de manière naturelle.
Arrivé à ce point, on dit que le puits qui était éruptif est devenu non éruptif. Et nécessite
de recourir à des moyens de production artificielle.
On dit qu'un puits est éruptif lorsque, il débite en surface sans que l'on soit obligé de
recourir à une source d'énergie extérieure. Pour qu'un puits soit éruptif, il faut que la pression
de gisement soit supérieure à la contre pression exercée par la colonne de fluide présenté dans
le puits, plus les pertes de charges d’écoulement.
PG − Psép 〉 H . d . 0 , 098 + ∑ ∆ P
On dit qu'un puits est non éruptif lorsqu'il ne débite pas en surface par sa propre énergie, donc
la pression de gisement est inférieure ou égale à la contre pression exercée par la colonne du
fluide présente dans le puits, plus les pertes de charges d’écoulement.
PG − P sép ≤ H .d . 0 , 098 + Σ∆ P
Pour activer et mettre en production ces puits il faut installer un dispositif d’activation. On
peut agir sur l'un des paramètres de non-égalité ; (sur la hauteur " H " de la colonne de fluide
où le puits est mis en pompage, ou sur la densité de fluide" d "ou un fluide moins dense (gaz)
est injecté dans la colonne pour l'alléger).
Il existe différents moyens pour essayer de freiner ce déclin. Parmi ces moyens, il y a
ceux qui concentrent leurs efforts sur le réservoir et font en sorte de pallier la dégradation
progressive des conditions de production. On peut par exemple réinjecter de l’eau ou du gaz
sec pour maintenir le réservoir sous pression ; ou bien traiter chimiquement la zone de roche
située à proximité du puits pour favoriser la circulation des effluents.
Nous nous intéressons ici aux moyens de continuer à produire malgré la dégradation des
conditions de production.
Pour les puits producteurs d'huile, l'activation peut s'imposer dès le début de
l'exploitation lorsque le gisement ne renferme pas assez d'énergie pour faire monter le fluide
jusqu'en surface à la pression de service des séparateurs, ou lorsque l'IP d'un puits est jugé
insuffisant.
Dans le monde l'activation concerne 75 % des puits d'huile hors U.S.A, et 90 % U.S.A
inclue. Elle est réalisée sous forme de deux procédés :
-Allègement du fluide par le mélange avec du gaz injecté dans la partie basse de la
colonne de production, appelé : GAS LIFT.
I.3.1- Le pompage :
Une pompe placée sous le niveau dynamique du fluide (mis en place dans le tubing sans
packer d'isolation avec le tubing généralement). Elle relève le brut jusqu'en surface.
Cette énergie ainsi apportée permet au fluide de remonter et en même temps soulage la
formation (la couche) d'une partie de la contre-pression exercée sur elle, en dégageant la
partie en aval de la pompe.
Des critères techniques, naturels, et économiques ont fait qu'il y ait plusieurs techniques
de pompage mises en œuvre :
Il existe aussi :
I.3.2- Le gas-lift :
Parmi les différentes méthodes d'activation, c'est les procédés qui se rapprochent le plus
à l'écoulement naturel.Le gaz lift est la méthode d'activation la plus utilisée au champ de
Hassi Messaoud.
C'est une technique de production activée pour les puits non ou insuffisamment éruptifs.
Elle consiste à injecter du gaz comprimé le plus bas possible dans la colonne de production.
• Soit sur la densité "d", en allégeant le poids volumique du fluide (le gaz étant plus
léger que l'huile) et permettant ainsi au mélange constitué de monter en surface
(Gas-lift continu).
• Soit sur la hauteur "H", en remontant la colonne de fluide se trouvant au-dessus du
point d'injection du gaz (Gas-lift intermittent).
C'est une méthode de production (ou, à vrai dire, une méthode d'activation des puits),
qui utilise de l'air comprimé à haute pression comme source d'énergie externe.
Le principe est d'injecter, par la surface, du gaz préalablement comprimé qui va circuler
dans l'espace annulaire aussi profondément que possible ; et pénétrer dans le tubing, où il y a
de l'huile, à travers des vannes. Le gaz étant plus léger va diminuer la densité de la colonne du
fluide contenu dans le tubing.
Le gaz injecté diminue la densité des fluides produits, réduisant ainsi leur poids (poids
de la colonne hydrostatique); rendant ainsi l'énergie du réservoir suffisante pour faire monter
les fluides jusqu'aux installations de surface (jusqu'au séparateur). Ceci est similaire à un ajout
de puissance en fond de trou pour aider le réservoir à produire.
Cette remontée de l'effluent se produit selon l'un des mécanismes suivants ou selon une
combinaison de mécanismes :
Le point clé d'une conception de gaz lift reste les pertes de charge en écoulement
multiphasique qui sont obtenues à partir de recueils de courbes ou du logiciel, le design
commence et s'effectue en deux étapes :
• Augmentation du débit :
Pour les puits souffrant d'un déclin de la pression mais pouvant encore produire sans avoir
recours à l'activation, et qui sont caractérisés par un GOR ou GLR naturellement inférieur
relativement à la moyenne, le gas-lift permettra d'augmenter leur production par rapport a la
production naturelle.
• Démarrage :
Il arrive parfois qu'un puits, même éruptif, n'arrive pas à redémarrer après neutralisation. Il
doit être alors activé pour pouvoir reprendre son éruptivité. Si ce puits a été initialement
équipé par des mandrins, alors le puits pourra être redémarré grâce à du gaz à haute pression.
I .7- Problématique :
Le grand problème de cette méthode d’activation au niveau du champ de Hassi Messaoud,
est le temps élevé nécessaire pour le raccordement des puits aux installation de pompage. Il
peut aller jusqu’a 2 ans surtout pour les puits les plus loin ou isolés, par conséquence on va
perdre un taux important de production durant cette longue période d’arrêt.
Pour notre étude nous avant utilisé le logicielle Prosper pour effectuer une analyse nodal en
faisons des sensibilités sur la complétion de puits sur sa partie verticale (outflow).
II.1 Introduction :
Le système nodal est une subdivision des différents éléments d’une complétion d’un puits
dans le but de prévoir un débit et optimiser le système de production .La figure (Fig.II.1)
représente un schéma simplifié de l’écoulement de l’effluent lors de la production. Il peut être
subdivisé comme suit :
1- L’écoulement dans le milieu poreux
2- l’écoulement dans le tubing vertical ou dirigé.
3- L’écoulement dans une pipe horizontale ou inclinée, en surface.
La figure (Fig.II.1) représente les différents pertes de charges qui peuvent avoir lieu dans tous
le système de production à partir du réservoir jusqu’au séparateur.
Afin de simplifier ce système, des nœuds sont placés pour lier des différents segments, pour
pouvoir les définir par des équations ou des corrélations.
On utilise, le plus fréquemment, comme point nodal, le point Pwf (fond de puits), où la
sélection du système nous permet de le subdiviser en :
• Système de réservoir.
• Système d’équipement du puits (tubing, pipe ligne).
En se basant sur le principe du système nodal, on peut tracer l’évolution de la pression de
réservoir en fonction de débit q’on appelle ‘inflow’, et la pression de fond de la pression en tête,
qu’on appelle le ‘outflow’.
Equation de l’inflow :
Pr - Pres = Pwf
Equation de l’Outflow :
Psep + Ppipe +Ptubing = Pwf
∆ P8
∆ P6
Pwh séparateur
Bac de stockage
PDSC Psep
∆ P5
PDSV
∆ P4 ∆ P1 = Pr − Pwfs = Perte dans la formation .
PUSV
∆ P2 = Pwfs − Pwf = Perte le long de la completion .
∆ P3 = PUR − PDR = Perte dans les restrictio ns .
∆ P4 = PUSV − PDSV = Perte dans la vanne de sécurité .
∆ P7 ∆ P5 = Pwh − PDSC = Perte dans la duse de surface .
PDR ∆ P6 = PDSC − Psep = Perte dans les conduites horizontal es de surface .
∆ P3 ∆ P7 = Pwf − Pwh = Perte totale dans le tubing .
PUR
∆ P8 = Pwh − Psep = Perte totale dans les collectes .
Pwfs Pr
Pwf
∆ P1
∆ P2
rw
Avec :
k o ( p) ko
F ( p) = = ( p)
µ o ( p ) × Bo ( p) µ o × Bo
p wf
( kgf / cm 2 )
p r − p wf
tg (α ) =
qo
α
p wf 1 qo
Ip = =
tg (α ) p r − p wf
0 qo
q (m 3 / d )
ko ko
ln( re − 3 + s + àq ) = 7.02×10 − 3
pr
avec: ∫ pb µ o × Bo
( p ) dp =
µ o × Bo
et
rw 4
h × k o × ( p r − p wf )
Après intégration et la loi de DARCY devient: q =
µ o × Bo
k×h
q = I p × ( p r − p wf ) ou Ip = ;
µ o × B0
Pour Darcy q max correspond a p wf = 0
k×h
D’ou q o (max) = × pr = I p × pr
µ o × Bo
b) Ecoulement diphasique dans le réservoir (équation de VOGEL) :
La courbe de l’IPR, pour un écoulement diphasique (liquide + gaz), est donnée par
l’équation de Vogel. Cette équation est appropriée pour un gisement d’huile en présence du gaz,
et où (Pr < Pb).
Vogel a abouti à une équation, basée sur le calcul numérique, après avoir simulé plusieurs
types d’écoulement dans les réservoirs d’huile avec gaz –drive et pour différentes variations des
propriétés des fluides considérés.
Vogel a fait varier le débit d’huile pour plusieurs valeurs de pression de fond dynamique, et
p wf q
il a tracé la courbe du rapport en fonction du rapport o .
pr q max
Vogel a obtenu une courbe ayant la forme d’une fonction quadratique :
2
qo p wf p wf
= c + b × + a ×
q max p r p r
Avec les conditions aux limites suivantes :
Pour : Pwf = 0 qo = qmax, d’où c = 1
qo = 0 Pwf = Pr, donc : a + b = -1 (a = -0.2, b = - 0.8)
Vogel a obtenu l’équation suivante :
2
qo p wf p
= 1 − 0.2 × − 0.8 × wf
q o (max) pr pr
qmax : débit maximal. Il peut être déterminé en utilisant les données d’un test, c’est à dire, pour
un débit donné du test, nous déterminons :
q o (test )
q o (max) = 2
p wf p
1 − 0.2 × − 0.8 × wf
pr pr
P r
P b
Pwf
q b AOF
Fig.II.2.b: Courbe d'IPR
c) Travail de Standing :
Standing a introduit l’effet de skin dans l’équation de Vogel, afin d’avoir une équation
représentative du puits.
Il défini le facteur d’efficacité d’écoulement comme suit :
p r − p' f
FE =
pr − p f
Avec : p ' f = p f + ∆p s
s×q×µ
et ∆p s =
2π × k × h
p1h − p f k
Avec s = 1.151 × − log + 3.23
φ × µ × rw
2
m
q × µ × Bo
Et m = 162.5 ×
k×h
L’équation de Vogel devient:
2
qo p' f p'
= 1 − 0.2 − 0.8 f
q o (max) pr pr
= 1 − FE 1 −
P'f P f
Pr P r
Pf Pf
= FE 1 −
qo
× 1 . 8 − 0 . 8 FE 1 −
q o max Pr Pr
Soit :
R = P F
P r
En remplaçant R dans l’équation précédente on trouve :
= FE (1 − R ) × (1 .8 − 0 .8 FE (1 − R ))
qo
q o max
U.K.M.O/Master Production 2012 12
CHAPITRE II Performance des puits
p p ws
Pas d'écoulement
'
p wf
∆pskin
p wf
rw rs 0.47re re
ln r
Fig.II.2.c : profil de pression des puits endommagés pour un réservoir à gaz dissous
L’utilisation de l’équation de Vogel donne des bons résultats dans le cas ou la pression de
réservoir (Pr) est inférieur a la pression de bulle Pb, ( Pr < Pb).et l’équation de DARCY dans le
cas ou la pression de bulle est inférieur a la pression de fond dynamique Pwf > Pb.
Dans le cas ou Pr > Pb et Pwf< Pb, deux (02) types d’écoulements peuvent être défini :
• Ecoulement monophasique de Pr à Pb
• Ecoulement diphasique de Pb à Pwf
Dans ce cas pour obtenir des résultats plus précis, nous devrions combiner entre l’écoulement
monophasique et diphasique. Pour cela l’intégrale de F ( p ) est divisée en 2 partie :
pr ko pr dp pb k ro dp
∫p wf µ o × Bo
( p )dp = ∫
pb µ × B
o o
+∫
pwf µ × B
o o
De Pr à Pb : écoulement monophasique
Donc :
q = IP (Pr – Pb)
q max ( Darcy ) = I p × p r
p wf p
2
q(Vogel) = q(max)1 − 0.2 − 0.8 wf
pr pr
− dq 0.2 p wf
= q max + 1.6 2
dp wf pr pr
IP× Pb
q max (vogel)= 1.8
Donc :
q b = I p ( p r − pb )
p
qmax =qb + I p × b =q +q (vogel)
1.8 b o max
pour déterminer le débit a une pression (Pwf < Pb) on a :
q = qb +qvogel
pwf
2
q =qb +(qmax −qb )1−0.2 −0.8 pwf
p
pb b
pwf pwf
2
I p × pb
et q = I p ×( pr − pb )+ 1−0.2 −0.8
1 .8 p p
b b
q
D’où I p =
2
( pr − pb )+ pb1.81−0.2 −0.8
pwf pwf
pb pb
Perte de charge total = perte par frottement + perte par élévation + perte par accélération
∆H
∆Z
dP dP dp dP
= + +
dZ Total dZ dev dZ droit dZ dcce
ρm = ρL × H L + ρ g (1 − H L )
U.K.M.O/Master Production 2012 15
CHAPITRE II Performance des puits
Pour le terme de friction. On doit calculer le facteur de friction Ftp pour les deux phases.
Pour l’écoulement diphasique horizontal, les pertes de charge par élévation sont nulles
d’ou l’équation générale se réduite à :
2
v . v d v m
dP f ρ m
ρ m
= m m
+ m
dZ total 2 g c d g c
d Z
Les inconnus principaux dans cette équation sont la densité et le facteur de frottement
w = qo × m
14.7 T Z
Vm = 5.61 × Bo + 5.61 × WOR + (GOR − Rs )
P 520 1
dp p 2 − p1
=
dh h2 − h1
Le gradient de pression peut être exprimé comme suit :
dp 1 F × w2
= ρ + 5
dh 144 7.413 × 10 × ρ × d
10
Le facteur de frottement, F = 2 × g × w × d
4v 2 ( h1 − h2 )
La corrélation de Fancher et Brown, est l’une des meilleurs pour le diamètre nominal 2″.
Cette corrélation est un ajustement de la méthode de Poettmann et Carpenter, est plus exacte
pour des faibles débits, et pour des GLR élevé avec n’importe quel débit. Elle peut donner des
3
bons résultats pour GLR moins que 5000scf/bbl et débit moins que 400bbl/day ( 2.65 m )
h
3 7
pour un diamètre de tubing entre 2′′ 8 et 2′′ 8 .
Fancher et Brown emploient le même procédé du calcul que Poettmann et Carpenter avec un peu
de modification dans la détermination du facteur de frottement .ils ont présentés l’effet de GLR
sur le facteur de frottement pour 300<GLR<1500 scf/bbl et 1500<GLR<3000 scf/bbl.
∆(v m2 )
144.∆p − ρ m .
2g
∆h = 2
f .w
ρm +
2,9652.1011.d 5 .ρ m
Beggs et Brill ont étudie la perte de charge dans le tubing avec la même technique,
comme les pipes horizontales avec l’introduction d’un facteur qui prend en considération
l’inclinaison qui change de –90° à +90, cette méthode est basée sur la détermination du régime
d’écoulement qui dépend de :
Vm2
(2) nombre de Froude N FR : N FR =
g×d
Où Vm : vitesse superficielle du mélange.
(3) calcul des paramètres de correction:
L1 = 316 × λ0.302 L2 = 0.0009252 × λ−2.4684
L3 = 0.1 × λ−1.4516 L4 = 0.5 × −6.738
(4) Sélection du régime d’écoulement:
• Ségrégation: λ < 0.01 et N FR < L1
ou λ ≥ 0.01 et N FR < L2
ou λ ≥ 0.4 et L3 < N FR ≤ L4
ou λ ≥ 0.4 et N FR > L4
(5) Déterminer le hold-up horizontal:
aλ b
H L ( 0) = c
, avec: écoulement A b C
N FR
Distribution 1.065 0.582 0.0609
Intermittent 0.845 0.5351 0.0173
Segregation 0.98 0.4846 0.0868
Pour le tubing vertical, ψ = 1 + 0.3 × c
avec [
S = (ln Y ) − 0.0523 + 3.182 ln Y − 0.8725(ln Y ) + 0.01853(ln Y )
2 4
]
Y = λ [H L (θ )]
2
FNS = 1
[2 × log(N RE (4.5223 × log N RE − 3.8215))]2
(11) calcul le facteur de frottement pour les deux phases:
ou:
ρ TP = ρ L × H L + ρ g (1 − H L )
G m = ρ L × VSL + ρ g × V sg
Des nombreuses corrélations ont été établies sur les écoulements diphasiques dans le tubing,
certaine sont générales et d’autres sont limités à un domaine d’application réduit.
Parmi les corrélations utilisées par Prosper on peut citer :
- Duns & Ros (1963) Oil ;
- Hagedorn & Brown (1963) Oil ;
- Beggs & Brill (1973) ;
La corrélation de Hagedorn & Brown est la plus convenable pour le champ de Hassi
Messaoud, cette dernière suppose que l’écoulement est permanent en tenant compte des
propriétés des fluides ainsi que l’effet de glissement et le terme d’accélération.
A signaler par ailleurs que l’écoulement à travers la collecte n’est pas pris en considération
pour le cas de Hassi Messaoud à cause de l’étendu du réseau de collecte (longues distances).
L’utilisation du Prosper dans le domaine de l’activation des puits passe par les étapes
suivantes :
• Simulation du puits en prenant comme données de bases, les résultats d’un récent
Build Up ou DST et rapport de complétion en date de l’essai.
• Trouver le point de fonctionnement du puits considéré par itération sur des données
susceptible d’être changées.
• Le graphique ainsi obtenu est considéré comme cas de base.
• Représenter sur le même graphe, la situation actuelle du puits en calant le dernier
jaugeage effectué sur le puits considéré. Dans notre cas, deux paramètres sont
susceptibles d’être changé : ce sont le diamètre et la profondeur de concentrique.
• Une simulation du puits avec le changement de complétion (diamètre et profondeur
de concentrique) peut à présent être envisagé ce qui permettra de connaître qu’elle est
la performance du puits considéré avec cette complétion.
• En fonction de la réponse du puits au changement de la complétion, nous pourrons
conclure que le puits est ou n’est pas candidat à cette méthode d’activation.
III.1.2- Complétion :
La complétion de OMOZ 801 est un tubing 4˝ ½ type stage frac (liner en open hole)
La partie horizontale du puits traverse l'ID et le D1du réservoir cambrien (Ra), La longueur
de la section open hole est de 906 m.
OMOZ 801 a été complété le 12/02/2002 en 4˝1/2 LTC et le réservoir laissé en open
hole. Maintenu en production avec un débit moyen de 7m3/h, puis il a été proposé pour
être fracturé en novembre 2008 (stage frac). Le débit a augmenté à 13m3/h. Il a été
exploité ainsi jusqu’en Mai 2011 où le puits a été fermé pour débit nul et proposé pour
être exploité en gaz lift.
A partir des graphes on remarque qu’après la fracturation, une production d’eau de gisement
avec l’augmentation des salinités huile à être observé. L’une des fractures est la cause de cette
production d’eau de gisement. La cause principale d’étouffement du puits est cette
augmentation des salinités après la fracturation et cela a causé une augmentation de gradient
de pression dynamique et des pertes de charge.
• Fissuration :
Les analyses des diagraphies montrent une grande concentration des fissures naturelles
dans la zone D1 par rapport à la zone ID.
Ce tableau présente les caractéristiques géologiques du puits Omoz801, et celles des puits voisins.
DST 02/02/2002 202.34 178.88 2.832 12.7 4.54 45.7 7.9 ---------------------
La viscosité : µo = 0.23 Cp
III.1.8- Jaugeage :
Généralement on utilise les jaugeages pour avoir la valeur de GOR, Ttête et le Qeau. Pour
ce puits on a utilisé les données de Build Up de 10/04/2009, donc le GOR de jaugeage choisi
sera le plus proche de cette date :
Le gradient géothermique.
b) Inflow Performance Relationship (IPR):
0 25 50 75 100125150175200225250275300
300
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
Dynamique Statistique
Fig.III.1.5
.1.5 : Le gradient réel mesuré pendant le Build up
Après comparaison entre le graphe des corrélations et le graphe de gradient de pression réel,
on trouve que la corrélation de Hagedorn & Brown est la plus convenable pour le calcul des
pertes de charge le long dee tubing (outflow).
e) Cas actuel :
Après la chute du potentiel, le puits a été fermé pour un débit nul et les données ont été
changées soit : GOR (113m3/m3), Pg (160 kg/cm2), Pt (20 kg/cm2).
On remarque que même la courbe de l’inflow a changé par rapport au cas de build up, et cela
est dû au changement de Pg.
Le 18/03/2012 un appareil de snubbing a été mis en place pour la descente d’un concentrique
1˝660 à la cote de 3155 m et cela après le nettoyage du puits à 4438 m.
Après l’opération de kick-off avec le N2, le puits a bien démarré et les résultats de jaugeage
après le démarrage sont présentés dans le tableau suivant :
Les résultats de jaugeage sont presque les mêmes avec celles de l’analyse. Cette différence est
due principalement au GOR qu’on a estimé, car le vrai GOR était de 117 m3/m3.
L’OMOZ 801 a été bien activé et stabilisé après la réduction de la section d’écoulement
vertical et par conséquence la réduction des pertes de charge hydrostatique. Il a produit
jusqu'à aujourd’hui un débit moyen de 3 m3/h. Mais avant le raccordement de gaz-lift ce puits
pourrait s’arrêter à tout moment parce que son énergie n’est pas suffisante pour garder le
puits actif longtemps.
MD134
MD575
125250 125250
MD172 MD380
MDZ567
MD400
MD508 MD416
124500 124500
MD443 MD520
MD115
MD10 MD94
MDZ538 MD106
123750 123750
MDZ551
123000 123000
808000 809000 810000 811000 812000 813000
III.2.2- Complétion:
• La pression de gisement est passée de 243 kg/cm² en (05/1991) à 220 kg/cm² en avril
2002, soit un écart de 23 kg/cm² en l’espace de 9 ans de production.
• La salinité de l’huile est faible 55 mg/l.
• Le 28/04/1998 le puits était repris en short radius suite à une chute de production,
déplacement total 332,5 m, azimuth N 168, inclinaison 90.
• Le 05/10/2001 le puits était repris en short radius dans le D1 (deuxième drain),
déplacement total 425.62 m, azimuth N 313, inclinaison 90.
• En Juin 2011, le puits a été fermé suite à un débit nul (qo=0).
Le MD443 a cessé de produire d’une façon continue qu’en 2007 ou le taux d’exploitation a
diminué avec la chute du GOR d’une part et le nettoyage périodique d’autre part.
DST 21/09/2001 228 204.01 0.447 12.7 - 0.77 51 8.76 Repris en SR dans le D1
(2eme drain)
III.2.6-Caractéristiques Géologiques :
La viscosité : µo = 0.22 Cp
III.2.8- Jaugeage :
Pour le puits MD443, on a utilisé les données de Build Up de 21/04/2002, donc le GOR
de jaugeage choisi sera le plus prés de cette date :
d) Cas actuel :
Après la chute du potentiel, le puits a été fermé pour un débit nul et les données ont été
changées soit : GOR (132m3/m3), Pg (195.18 kg/cm2), Pt (20.5 kg/cm2).
On va faire des sensibilités avec un concentrique 1”660 à l’intérieur de tubing 4’’ 1/2
et une pression de gisement de 195.18 kg/cm2 (d’après le PFS) avec des différents GOR
(132, 140, 145,150) parce que nous n’avons pas le GOR exact dans le cas du puits fermé.
132 0 --------
Avec un GOR inférieur à 140 m3/m3 ,il n’y a pas un point de fonctionnement, alors il n’y a
pas de débit, mais au-dessus de cette valeur le puits va produire avec un débit stable.
Le MD443 est un bon candidat pour l’activation avec une réduction de diamètre, parce qu’il a
un bon GOR suivant son historique.
L’appareil de Snubbing est encore en place pour le nettoyage du fond et la descente d’un CCE
1˝660.
ONMZ37 est un producteur d’huile horizontale. Il a été foré le 15/03/2005 entre la zone 10 et
la zone 12 (zone centrale-nord), suivant les coordonnées :
III.3.2- Complétion :
ONMZ 37 a été complété le 04/04/2005 en 3˝1/2 et la liaison couche-trou a été complété avec
un liner pré-perforer 4˝1/2. Maintenu en production avec un débit moyen de 9 m3/h. Il subit
une chute de pression importante de 325.2 kg/cm2 en 01/03/2005 à 200 kg/cm2 en 01/03/2007.
Il a été exploité ainsi jusqu’en mars 2012 où le puits a été fermé pour débit nul et proposé
pour être exploité en gaz lift.
• La porosité moyenne donnée par l'élan enregistré de 4239 à 3458 est de l'ordre de 8 %.
• La perméabilité moyenne est de l’ordre de 12 md.
• La saturation moyenne en eau est faible 5 %.
DST 27/03/2005 327.93 283.67 0.68 12.7 -4.02 97.7 16.46 ----------------------
La viscosité : µo = 0.22 Cp
III.3.7- Jaugeage :
Le tableau suivant représente les résultats de jaugeage le plus prés de la date de Build Up
de 02/01/2007 :
d) Cas actuel :
Le puits a été fermé pour un débit nul et les données ont été changées soit : GOR
(120m3/m3), Pg (180 kg/cm2), Pt (18 kg/cm2).
120 0 --------
On remarque ci- dessous une valeur de GOR de 125 : il n’y’a pas de débit.
Le 21/04/2012 un appareil de snubbing a été mis en place pour la descente d’un concentrique
1˝315 à l’intérieur du tubbing 3˝1/2 jusqu'à la cote de 3056 m après le nettoyage du puits
jusqu'à la cote de 4301 m.
Après plusieurs tentatives de démarrage avec le N2, le puits ne répond pas. Une opération de
PFS a été demandée pour avoir la valeur juste de la pression de gisement.
La pression de gisement relevé après le PFS est de 139.23 kg/m2. C’est une très faible valeur
qui ne permet pas de mettre le puits en production, car la somme des pertes de charge de la
partie vertical du puits (outflow) est plus grand que celle de l’inflow.
120 0 --------
125 0 --------
130 0 --------
140 0 --------
160 0 --------
A partir d’une valeur de GOR de 180 m3/m3, le puits va être stable et démarrer avec la
nouvelle complétion et donnera un bon débit. Alors la seule solution pour atteindre cette
valeur de GOR et d’activer ce puits sera l’injection de gaz-lift pour diminuer les pertes de
charge hydrostatique est d’alléger la colonne pour permettre à la force faible du réservoir de
pousser l’huile jusqu'à la surface.
Le puits OMKZ611 est un producteur d’huile horizontale, foré le 07/09/2007 dans le cadre
du développement du champ de Hassi Messaoud, entre la zone 7 et la zone 8.
Il est situé dans la zone centrale nord, implantée suivant les cordonnées :
III.4.2- Complétion :
DST 31/08/2007 284.81 219.77 0.148 9.53 - 0.12 52.03 6.13 -------------------------
PFS 25/04/2012 193.44 -------- ------- --------- --------- --------- -------- -------------------------
III.4.6-Caractéristiques Géologiques :
Ce tableau présente les caractéristiques géologiques du puits OMKZ611, et celles des puits voisins.
La viscosité : µo = 0.2008 Cp
d) Cas actuel :
Le puits est intermittent, sa pression de gisement et son GOR sont insuffisants pour
garder le puits actif, il faut le fermer de 4 à 30 jours pour la compression. Après la ré
ouverture, il va produire pour une courte période puis se sera la fermeture pour débit nul.
Conclusions :
2) Cette méthode d’activation n’est pas valable pour tout les puits mais Il faut étudier cas
par cas pour éviter des opérations snubbing inutiles.
4) Le fluide suit un seul type d’écoulement du réservoir vers le fond, c’est l’écoulement
diphasique suivant la loi de Vogel.
5) Il faut essayer d’analyser les paramètres des puits pour pouvoir identifier la raison de
fermeture ou d’intermittence des puits producteurs (Chute de pression, production
d’eau, augmentation de salinité… etc.) pour pouvoir trouver la meilleure solution.
6) La corrélation de HAGEDORN & BROWN donne les meilleurs résultats de calcul des
pertes de charge dans le tubing, pour les puits du champ de Hassi Messaoud.
7) L’optimisation que nous avons réalisée sur l’OMOZ 801, nous a donnée un gain de
production de 72.6 m3/j, après une longue fermeture du puits en attente gas lift (plus
d’une année).
1
CHAPITRE VI Conclusions et
recommandations
Recommandations :
En fin pour ne pas perdre un taux important de production durant la période d’attente
de gaz-lift, des recommandations ont été suggérées comme suit :
1) Il faut recenser périodiquement tout les puits intermittents pour les étudier et les
prendre en charge dans le cadre d’activation préalable pour une exploitation optimale
de tous les puits (pour garantir en permanence le maximum des puits producteurs
actif).
2) Faire un test de PFS après la fermeture de puits suite à un débit nul (les puits
intermittents) pour connaitre la pression de gisement actuelle.
3) Faire une analyse nodale pour les puits fermés et les puits intermittents attendant
l’activation par gaz-lift et étudier la possibilité de les démarrer par la réduction de
diamètre.
2
Bibliographie
Farrar.
Gaillon.(édition 1995).
1
Fiche technique de puits OMOZ801 :
SONATRACH
DIVISION PRODUCTION
REGION HASSI-MESSAOUD
D.E.P
475.00 18"5/8
Tubage 13"3/8 LTC P110 Z SOL : 168.32
Z TABLE : 175.94
Z 1VM : 169.44
H.T : 7.62m
Zone: 19
2329.00 13"3/8
Tubage 9"5/8 LTC P110
KOP : 3065m
3159.10 3165.60 OTIS L.Nipple "R" 4"1/2 NV
3169.82 3176.32 OTIS L.Nipple "RN" 4"1/2 NV
3332.00
*Descente Junk Mill 85mm et fraisage si‚ges 1,2&3 puis Nettoy‚ … 4434m
SONATRACH
DIVISION PRODUCTION
REGION HASSI-MESSAOUD
D.E.P
2347.00
EA Sous Saumure d1.20
9"5/8
Incl : 90Deg
Az: 168Deg90 D‚placement 425.60m
TVD : 3379.35
VS : 332.5m
TVD : 3383m
SONATRACH
DIVISION PRODUCTION
REGION HASSI-MESSAOUD
D.E.P
COMPLETION 3"1/2 VAM ANCREE
CONCENTRIQUE 1"315 TS90
X: 833 449.44
Y : 138 967.26
ONMZ37
Olive CIW Taraud‚e 4"1/2V B x 4"3/4 Acme H
337 Jts + 2PJ(1.02+1.04m)3"1/2V + Red + 2Jts 4"1/2V
COTES EA Sous Saumure Trait‚e D1.20
Tbg Head CIW 13"5/8 x 11" 5000
Adapteur CIW 11" x 4"1/16 5000
ELEC/VM SOND/TR
Tubage 18"5/8 BTC J55 87.5#
Vanne Curage + 2 Vannes Lat‚rales 4"1/16 5000 (CIW)
Z Sol : 146.62
Z TABLE : 157.27
18"5/8 Z 1VM : 147.62
H.T : 10.65m
Tubage 13"3/8 BTC N80 68# Zone : 12
2383.00 13"3/8
Tubage 9"5/8 P110 53.5# … 1828m
P110 47# au sabot
2515.35 2525.00 Top Liner 7" 32#
SONATRACH
DIVISION PRODUCTION
REGION HASSI-MESSAOUD
D.E.P
510.00 18"5/8
Tubage 13"3/8 BTC N80 68#
Z Sol : 163.24
Z TABLE : 173.92
Z 1VM : 164.19
Tubage 9"5/8 P110 53.5# H.T : 10.68m
2322.00 13"3/8
KOP : 3025m