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STAGE EN GÉOTECHNIQUE
Réalisé par :
ELBARIK Asma
Superviseur :
BDELGHEFFAR Abderrahi
REMERCIEMENTS
Pour leurs efforts déployés afin que mon stage se déroule dans les meilleures Condition
De même je reste reconnaissant aux personnels de LPEE qui ont bien voulu veiller
Sur ma formation pratique durant les jours passés aux seins de laboratoire.
Remerciement.................................................................................................................................3
Introduction générale.................................................................................................................5
Partie première : LPEE aperçu général et organisation...............................................................6
I. Introduction.........................................................................................................................7
II. Organisation générale..........................................................................................................7
1. Organigramme de LPEE......................................................................................................7
2. Les activités de LPEE..........................................................................................................7
Deuxième partie : Essais au laboratoire et classification des sols..................................................8
I. Essais d’identification des sols.............................................................................................9
1. Reconnaissances géophisiques.............................................................................................9
a. Reconnaissance des sols par méthode sismique.................................................9
b. Reconnaissance des sols par la méthode électrique..........................................10
c. Reconnaissance des sols par la méthode gravimétrique.....................................10
2. Reconnaissances des sols par sondages...............................................................................11
3. Echantillonnage...................................................................................................................11
4. Analyse granulométrique....................................................................................................13
5. Equivalent de sable.............................................................................................................14
6. Essais au bleu de méthylène................................................................................................16
7. Limites d’Atterberg.............................................................................................................18
8. Essai Los angeles.................................................................................................................20
9. Essai Proctor.......................................................................................................................22
10. Essai CBR..........................................................................................................................23
11. Essai micro Deval................................................................................................................23
12. Essai pressiométrique Ménard……………………………………………………………..24
II. Conclusion...........................................................................................................................48
INTRODUCTION GENERALE
LPEE
APERÇU
GENERAL ET
ORGANISATION
I. Introduction
Infrastructures de transport.
Ouvrages d’art.
Le LPEE accompagne ses partenaires et clients pour la réalisation et la réussite des grands chantiers
au Maroc à partir des études préalables de conception jusqu'à la réception et pendant l’exploitation. Ceci
grâce à la diversification de ses métiers et ses domaines de compétences.
Les activités de base s’articulent autour de l’essai, de l’étude, de l’expertise, du contrôle, et de
l’assistance technique
La méthode sismique consiste à étudier la propagation, dans différentes couches des sols, des ondes
élastiques provoquées par un ébranlement du sol par coups de marteau ou petite charge explosive.
Le phénomène utilisé est basé sur la réflexion ou la réfraction des ondes à partir du point
d’ébranlement et sur la mesure des temps de parcours en différent points où sont placés des appareils
enregistreurs (sismographes ou géophones).
Des sismographes (pour les ondes réfléchies) ou des géophones (pour les ondes réfractées), disposés
ont des points plus ou moins éloignés, reçoivent successivement les ondes directes et mesure la
célérité de ces ondes par un dispositif électronique.
Par suite, des calculs appropriés, permettant de trouver la profondeur du toit de l’horizon de
réflexion (couche-miroir) et finalement en déplaçant les points d’ébranlement sonore ou les
emplacements des géophones, d’obtenir le pendage des couches et d’identifier les terrains.
La méthode électrique consiste à mesurer la résistivité des sols rencontrés. Chaque type de sol est
caractérisé par une résistivité propre.
Pour réaliser un sondage électrique on envoie dans le sol, au moyen de deux électrodes impolarisables
A, B, un courant électrique, de préférence continu et d’intensité, pendant que l’on mesure la
différence de potentiel existant entre deux autres électrodes M et N.
La méthode gravimétrique est surtout utilisée pour décliner les vides importants qui peuvent se trouver
dans le sol ainsi que les contrastes de densité. En Vertu de la loi de Newton, à toute Variation de la
répartition des densités dans le sol correspond une différence de l’attraction de la pesanteur.
Méthode Sismique : Basée sur la propagation des ondes élastiques artificielles dans
les différents terrains.
Méthode électrique : Basée sur la différence de résistivité des terrains.
Méthode Gravimétrique : Basée sur les mesures des anomalies de pesanteur rencontrées
dans les couches.
2. Reconnaissances des sols par sondages :
Un sondage géotechnique est une investigation du sous-sol, réalisée avec ou sans forage d'un trou,
destinée à déterminer la nature et les caractéristiques mécaniques, physiques et éventuellement
chimiques de ses constituants afin de prévoir son comportement lors de la réalisation d'un ouvrage.
Les sondages permettent d'établir une coupe lithologique des terrains.
3. Echantillonnage :
A. Prélèvement d’échantillons.
D’une manière générale, l’exécution des essais en laboratoire passe par les phases suivantes :
Prélèvement d’échantillons.
Réception d’échantillons.
Elaboration du programme d’essais.
Exécution des essais.
Rédaction des rapports des essais.
B. Techniques de prélèvement d’échantillons.
En pratique, il existe plusieurs techniques de prélèvement qui sont toutes normalisées :
Prélèvement dans des puits, fouilles tranchées ou galeries.
Prélèvement grâce à forage (carotté par exemple).
Prélèvement manuels à l’aide de boites.
Prélèvement manuels de blocs.
Prélèvement à la tarière.
C. Echantillonnage En laboratoire.
La préparation des échantillons pour les différents essais se fait conformément à la norme P
18-553. Les échantillons doivent être représentatifs de l’échantillon global. Cette
préparation pour laboratoire s’effectue de différentes manières :
- Par quartage ou fractionnement manuel d’une quantité de matériau (si les quantités
à préparer sont importantes).
- Au moyen de diviseurs échantillonneurs (il permet de séparer en parties égales
une quantité donnée de matériaux).
Détermination de la
quantité nécessaire aux
Echantillon Paraffiné essais
Pesage et répartition
échantillons suivant le type
d’essai
Pesage (détermination de la
masse humide)
Etuvage
Résultats :
• Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse de
ce refus. • Poursuivre la même opération avec tous les tamis de
la colonne pour obtenir les masses des différents
refus cumulés …
• Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la
Masse totale de l'échantillon m1.
• Les pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits
sur la feuille d'essai. Le pourcentage des tamisas cumulés sera
déduit.
A. BUT:
Essai utilisé de manière courante pour évaluer la propreté des sables entrant dans la composition
des bétons. Il consiste à séparer les particules fines contenues dans les éléments sableux plus grossiers.
Une procédure normalisée permet de déterminer un coefficient d’équivalence de sable qui quantifie sa
propreté.
B. MATERIEL NECESSAIRE :
. L’échantillonneur
M=120× (1+/100)
D.MODE OPERATOIRE :
On remplit les deux éprouvettes avec la solution lavant jusqu’au repère inférieur.
On verse l’échantillon préparé à l’aide de l’entonnoir en frappant la base de
l’éprouvette par la paume de la main pour éliminer les bulles d'air.
On laisse les éprouvettes reposer pendant 10min.
on bouche les éprouvettes et on les agite par des mouvements rectilignes, pendant 30
secondes à l’aide d’un agitateur.
Laver et remplir les éprouvettes jusqu’au 2eme trait repère, avec le tube plongeur.
on laisse les éprouvettes décanter à nouveau pendant 20min en évitant toute vibration.
Mesurer a vu la hauteur h1, à l’aide d’une règle métallique.
Descendre le piston taré dans le liquide à travers le floculat, le manchon prenant
appui sur le bord supérieur de l'éprouvette, et l'immobiliser au contact du sable. Mesurer alors
h2.
Ces opérations sont identiques pour les 2 éprouvettes réalisées sur chaque sable.
Les mesures h1, h2 doivent être faites avec la précision du mm.
E. RESULTAT :
F. REMARQUE :
Si les deux valeurs obtenues différentes de plus de 4, le mode opératoire d’essai doit être répété.
A. But :
Cet essai permet de mesurer la capacité des éléments fins à absorber du bleu de
méthylène. Cette capacité rend compte globalement de l’activité de surface de ces
éléments. (Le bleu de méthylène étant absorbé préférentiellement par les argiles, les
matière organiques et hydroxydes de fer).
La valeur MB, exprimée en grammes de colorant par Kg de grains de fraction 0/2mm est :
En utilisant la Kaolinite :
MB=10(V1-V’) ÷M1
Sans Kaolinite :
MB=10(V1÷M1)
Tel que :
A. But :
Limite de liquidité.
Limite de plasticité.
B. Mode opératoire :
:
Deux méthodes différentes peuvent être utilisées : la méthode utilisant l’appareil de
Casagrande et la méthode utilisant le cône de pénétration.
Détermination de la limite de plasticité :
IP= Wl -WP
Tel que:
IP : L’indice de plasticité
Wl : La limite de liquidité est obtenue graphiquement pour une valeur N égale à
25 coups.
WP : La limite de plasticité est la teneur en eau conventionnelle d’un rouleau
de sol décrit ci avant.
8. ESSAI Los Angeles :
A. But de l’essai
Cet essai a pour but de mesurer la résistance à la fragmentation par chocs des éléments
d’un échantillon de granulats.
B. Principe de l’essai
L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1,6mm produite en soumettant le
matériau aux chocs de boulets normalisés dans la machine Los Angeles.
La granularité du matériau soumis à l’essai est choisie parmi les six classes
granulaires : 4-6,3mm ; 6,3-10mm ; 10-14mm ; 10-25mm ; 16-31,5mm et 25-50mm, de la granularité
du matériau, tel qu’il sera mis en œuvre. La classe 10-25mm doit contenir 60% de 10-16mm, la classe
16-31,5mm 60% de 16-25mm et la classe 25-50mm 60% de 25-40mm. La masse des boulets varie
suivant les classes choisies.
C. Matériel utilisé
Balance électrique.
Tamis suivant la classe.
La machine Los Angeles.
Etuve ventilée.
Tamis de 1,6mm.
Plateau.
Elle comporte un cylindre creux en acier de 12mm d’épaisseur, fermé à ses deux extrémités,
ayant un diamètre intérieur de 711mm et de longueur intérieure de 508mm. L’acier est de type
AFNOR A.50.
Une ouverture de 150mm de largeur, sur toute la longueur du cylindre, permet d’introduire
l’échantillon.
Charge de boulets : la charge est constituée par des boulets sphériques de 47mm de diamètre et
pesant entre 420 et 445g, en acier Z30C13.
E. Mode opératoire
D’abord on doit choisie une classe granulaire qui correspond à la grosseur des grains de
l’échantillon.
Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie,
puis l’échantillon pour essai, en commençant par le tamis le plus grand.
Prendre une quantité de l’échantillon pour essai de 5000g (+ ou -5g).
Laver le matériau et le sécher à l’étuve.
Introduire avec précaution la charge de boulets correspondant à la classe granulaire choisie.
La charge est fixée conformément aux indications du tableau ci-dessous :
Mm
6,3-10 9 3 960 à
16-31,5 12 5 280 à
Faire effectuer à la machine 500 rotations, sauf pour la classe 25-50mm on effectue
1000 rotations, à une vitesse entre 30tr/min et 33tr/min.
Recueillir le granulat dans un bac placé sous l’appareil.
Tamiser le matériau sur le tamis de 1,6mm.
Laver le refus au tamis de 1,6mm.
Egoutter et sécher le refus à l’étuve à 105°C, jusqu’à masse constante.
Peser ce refus une fois séché.
M1 (g)= M-M’
9. ESSAI PROCTOR :
A. But de l’essai :
EC=N×H×m×g÷V
D’où :
B. Principe :
C. Mode opératoire :
W=Sr%×(1/γd-1/γs) × γw
D’où :
L’essai consiste à déterminer L’indice Portant immédiat (IPI), L’indice CBR immédiat et L’indice
CBR après immersion. D’un sol ou d’un matériau granulaire utilisé dans la construction des ouvrages
en terre ou des assises de chaussées.
A. BUT :
L’essai Micro Deval permet de déterminer la résistance à l’usure des roches.
B. PRINCIPE :
L’essai consiste mesurer l’usure des granulats produite par frottement dans un cylindre en
rotation dans des conditions bien déterminer par frottement entre les granulats et les charges
abrasives.
C. MATERIEL NECESSAIRE :
Tamis : 1.6 – 4 – 6.3 – 8 – 10 – 14 – 25 – 50.
L’appareil micro-Deval, comporte 4 cylindres creux, fermés en extrémités.
Charges abrasives en acier inox.
Un moteur une vitesse de rotation régulière de 100 tr/min
Laver l’échantillon, le sécher à l’étuve jusqu’à masse constante et le tamiser à sec sur
les tamis de la classe granulaire choisie.
Introduire dans le tambour une masse (M) de 500g±2 de l’échantillon préparé pour
les gravillons compris entre 4-14mm et de 10Kg pour les granulats compris entre 25-
50mm.
Ajouter une masse de charges abrasives suivant les classes granulaires (voir tableau page
suivante) :
Placer le tambour dans l’appareil Micro Deval à une vitesse de rotation de 100tr/min
pendant 2 heures.
Recueillir les granulats et la charge abrasive dans un bac, il faut éviter la perte de
matériau, laver à l’aide de la pissette l’intérieur du cylindre.
Tamiser le matériau dans le bac sur les tamis de 1.6mm puis le sécher le refus a 1.6mm
l’étuve et peser ce refus de masse m.
A. But de l’essai :
Il s’agit d’un essai de chargement statique du terrain en place, effectué grâce à une sonde
cylindrique dilatable radialement introduite dans un forage
B. PRINCIPE :
Le procédé consiste à introduire dans le sol, une sonde cylindrique dilatable. Cette
sonde est reliée à un appareil de mesure pression-volume, appelé Contrôleur Pression
Volume (CPV), situé à la surface du sol. L'essai permet d'obtenir une courbe "pression
appliquée-volume injecté", représentative de la relation contrainte-déformation jusqu’à la
rupture du sol en place. Pour cela on injecte de l’eau sous pression dans la sonde de
mesure qui vient déformer le sol. Le volume injecté et la pression appliquée sont
mesurés. Le volume d'eau injecté nous renseigne sur la déformation du sol, et la pression
de l'eau nous renseigne sur la contrainte reprise par le sol.
C. Appareillage :
L'ensemble du matériel pressiométrique comprend :
Il est rempli d'eau et connecté à la sonde de mesure par des tubulures coaxiales en rilsan. Il
permet d'envoyer l'eau, jusqu'à une pression d'au moins 5 MPa, d'un gaz comprimé et de
mesurer le volume injecté par un tube gradué
Sondes :
Les plus utilisées sont les sondes AX de 44 mm et BX de 58 mm. Elles comportent
trois cellules fermées par un unique cylindre métallique revêtu dans sa partie centrale
d'une membrane en caoutchouc. Le cylindre étant lui-même recouvert par une gaine . La
division en trois cellules, deux cellules de garde entourant la cellule de mesure, permet
d'assurer une déformation cylindrique plane de cette dernière. On distingue les sondes à
gaine souple, des sondes avec tubes fendus. La sonde avec tube fendu est une sonde du
type décrit précédemment, placée à l'abri d'un tube fendu longitudinalement selon six
génératrices. L’usage du tube fendu ne doit pas être systématique mais réservé aux cas
où les autres méthodes s’avèrent très difficiles à mettre en œuvre
Sonde pressiométrique.
Tubulures :
Elles assurent les connections entre le CPV et les cellules de la sonde. L'une sert au passage
de l’eau, l'autre sert au passage du gaz.
D. Déroulement de l’essai :
Le mode de mise en place de la sonde, est lié à la nature des sols, à leur état, à
la présence ou non d’une nappe et descendre la sonde dans un trou de forage réalisé
préalablement de diamètre dt tel que dt 1,15ds (ds= diamètre extérieur maximal de la
cellule centrale).
On repère sur cette courbe les points A (pA ; VA) et B (pB ; VB) marquant les limites inférieures et
supérieures de la partie linéaire
A partir de cette courbe trois phases sont identifiables :
• Partie OA : phase de mise en contact de la sonde avec le sol,
• Partie AB : phase pseudo-élastique,
• Parte BC : phase de grandes déformations et de développement de la rupture.
CONCLUSION GENERALE
Le stage c'est la période pendant laquelle une personne est accueillie en vue
de compléter sa formation professionnelle.
J’ai développé mes connaissances et j’ai reçu des informations que j'ignore au
paravent.
Pour nous, cette expérience était très bénéfique profitable, soit au niveau
humain professionnel ou culturel. Elle nous permis d'élargir et d'améliorer mes
connaissances.
En effet, nous avons pu constater qu'un bon stagiaire doit avoir un esprit
d'équipe et d'initiative, en plus il doit avoir une culture générale.