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CYCLE INGÉNIEUR DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE D’AGADIR

FILIERE GENIE CIVIL

STAGE EN GÉOTECHNIQUE

Réalisé par :
 ELBARIK Asma

Superviseur :
 BDELGHEFFAR Abderrahi
REMERCIEMENTS

La réalisation de ce projet de stage n’aurait jamais pu se concrétiser sans


l’aide et le soutien de plusieurs personnes que nous souhaitons vivement remercier.
J’exprime mes profondes gratitudes à Monsieur CHERKAOUI EL BACHIR le
directeur de Le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (LPEE) Centre Technique
Régional AGADIR-GUELMIM qui m’a accepté en tant que stagiaire au sein de son
organisme.
ainsi que :

• Madame EL BLIDI ALTAF.


• Monsieur ABDEGHEFFAR ABDERRAHIM.
• Monsieur BARRAY AL HASSAN.
• Madame KHADIA AICHA.

Pour leurs efforts déployés afin que mon stage se déroule dans les meilleures Condition

De même je reste reconnaissant aux personnels de LPEE qui ont bien voulu veiller
Sur ma formation pratique durant les jours passés aux seins de laboratoire.

Je tiendrai aussi à associer mes remerciements aux enseignants de l’école Polytechnique


qui nous ont apportés connaissance et soutien durant nos années d’études au cycle d’ingénieur
filière génie civil.

Sans oublier surtout le soutien de mes parents et leurs encouragements, durant la


période de mes études.
SOMMAIRE

Remerciement.................................................................................................................................3
Introduction générale.................................................................................................................5
Partie première : LPEE aperçu général et organisation...............................................................6
I. Introduction.........................................................................................................................7
II. Organisation générale..........................................................................................................7
1. Organigramme de LPEE......................................................................................................7
2. Les activités de LPEE..........................................................................................................7
Deuxième partie : Essais au laboratoire et classification des sols..................................................8
I. Essais d’identification des sols.............................................................................................9
1. Reconnaissances géophisiques.............................................................................................9
a. Reconnaissance des sols par méthode sismique.................................................9
b. Reconnaissance des sols par la méthode électrique..........................................10
c. Reconnaissance des sols par la méthode gravimétrique.....................................10
2. Reconnaissances des sols par sondages...............................................................................11
3. Echantillonnage...................................................................................................................11
4. Analyse granulométrique....................................................................................................13
5. Equivalent de sable.............................................................................................................14
6. Essais au bleu de méthylène................................................................................................16
7. Limites d’Atterberg.............................................................................................................18
8. Essai Los angeles.................................................................................................................20
9. Essai Proctor.......................................................................................................................22
10. Essai CBR..........................................................................................................................23
11. Essai micro Deval................................................................................................................23
12. Essai pressiométrique Ménard……………………………………………………………..24
II. Conclusion...........................................................................................................................48
INTRODUCTION GENERALE

Vu les exigences croissantes du développement du domaine de génie civil,


l’étude d’un sol est une discipline importante avant l’exécution de tout projet due à la
création de multiples problèmes d’interaction entre structures et sols, notamment à la
construction des grands ouvrages dans les villes et leur sous-sol... La bonne
connaissance des caractéristiques d’un sol et la compréhension du comportement des
sols et des ouvrages et de leurs interactions, permet une bonne implantation sans risques
des ouvrages.
Le programme de reconnaissance géotechnique doit permettre la mesure de
l’ensemble des paramètres de comportement des sols afin d’aboutir à un
dimensionnement optimal des fondations sans compromettre leur stabilité à long terme
et en cas de la survenue d’un événement accidentel.
CHAPITRE 1 :

LPEE
APERÇU
GENERAL ET
ORGANISATION
I. Introduction

Depuis sa création en 1974, le Laboratoire publique d’essais et d’études LPEE est


considéré comme le leader national dans le secteur de la réalisation des essais et les travaux
expérimentaux, nécessités par tous les ouvrages du bâtiment et de Génie civil et les industries
associées, son domaine d’intervention s’étale aussi sur l’expertise, le contrôle, la certification et
la recherche scientifique.
Ayant le statut de société anonyme, le LPEE est une entreprise semi-publique qui assure un
service public à titre onéreux. Il s’organise suivant des centres spécialisés basés à Casablanca et
en Centres Techniques et laboratoires régionaux implantés dans les principales régions du Maroc
et couvrant tout le territoire National.
Au niveau de la région d’Agadir et la Zone Sud généralement, le LPEE CTR SUD
participe à l’extension du secteur de BTP. Il fournit aux constructeurs et professionnels
l’assistance et le conseil pour la conception et la réalisation des projets et les accompagnent
pendant toutes les phases du chantier. Ainsi il est un carrefour incontournable pour tous les
intervenants dans le secteur de Génie Civil.
Le CTR SUD se dispose d’un laboratoire régional de Laâyoune qui couvre essentiellement
les activités du LPEE dans les provinces sahariennes.
Ces deux entités sont structurées et dotées des équipements nécessaires pour répondre à
toute prestation demandée toute en offrant un service de qualité dans les domaines suivants :
 Géotechnique et mécanique des sols.

 Matériaux de construction et structures.

 Infrastructures de transport.

 Bâtiment et complexes industriels.

 Ouvrages d’art.

II. Organisation générale


1. Organigramme de LPEE :
2. Les activités de LPEE :

Le LPEE accompagne ses partenaires et clients pour la réalisation et la réussite des grands chantiers
au Maroc à partir des études préalables de conception jusqu'à la réception et pendant l’exploitation. Ceci
grâce à la diversification de ses métiers et ses domaines de compétences.
Les activités de base s’articulent autour de l’essai, de l’étude, de l’expertise, du contrôle, et de
l’assistance technique

En outre le LPEE a comme vocation de contribuer à garantir la qualité et la pérennité des


ouvrages et la sécurité des citoyens. Il déploie aussi un effort considérable dans le domaine de la
recherche, de ce fait le LPEE assure continuellement l’élargissement de ses métiers de base à d’autre
activités.
CHAPITRE 2 :
ESSAI AU
LABORATOIR ET
CLASSIFICATION
DES SOLS
I. Essais d’identification des sols :
1. Reconnaissances géophysiques :
A. Reconnaissance des sols par méthode sismique.

La méthode sismique consiste à étudier la propagation, dans différentes couches des sols, des ondes
élastiques provoquées par un ébranlement du sol par coups de marteau ou petite charge explosive.

Le phénomène utilisé est basé sur la réflexion ou la réfraction des ondes à partir du point
d’ébranlement et sur la mesure des temps de parcours en différent points où sont placés des appareils
enregistreurs (sismographes ou géophones).

Des sismographes (pour les ondes réfléchies) ou des géophones (pour les ondes réfractées), disposés
ont des points plus ou moins éloignés, reçoivent successivement les ondes directes et mesure la
célérité de ces ondes par un dispositif électronique.
Par suite, des calculs appropriés, permettant de trouver la profondeur du toit de l’horizon de
réflexion (couche-miroir) et finalement en déplaçant les points d’ébranlement sonore ou les
emplacements des géophones, d’obtenir le pendage des couches et d’identifier les terrains.

B. Reconnaissance des sols par la méthode électrique.

La méthode électrique consiste à mesurer la résistivité des sols rencontrés. Chaque type de sol est
caractérisé par une résistivité propre.

Pour réaliser un sondage électrique on envoie dans le sol, au moyen de deux électrodes impolarisables
A, B, un courant électrique, de préférence continu et d’intensité, pendant que l’on mesure la
différence de potentiel existant entre deux autres électrodes M et N.

La distance MN est par exemple égale au quart ou au tiers de la distance AB.

C. Reconnaissance des sols par la méthode gravimétrique.

La méthode gravimétrique est surtout utilisée pour décliner les vides importants qui peuvent se trouver
dans le sol ainsi que les contrastes de densité. En Vertu de la loi de Newton, à toute Variation de la
répartition des densités dans le sol correspond une différence de l’attraction de la pesanteur.

Il Existe Trois Méthode :

 Méthode Sismique : Basée sur la propagation des ondes élastiques artificielles dans
les différents terrains.
 Méthode électrique : Basée sur la différence de résistivité des terrains.
 Méthode Gravimétrique : Basée sur les mesures des anomalies de pesanteur rencontrées
dans les couches.
2. Reconnaissances des sols par sondages :
Un sondage géotechnique est une investigation du sous-sol, réalisée avec ou sans forage d'un trou,
destinée à déterminer la nature et les caractéristiques mécaniques, physiques et éventuellement
chimiques de ses constituants afin de prévoir son comportement lors de la réalisation d'un ouvrage.
Les sondages permettent d'établir une coupe lithologique des terrains.

Il Existe plusieurs types des sondages parmi ces types on trouve :

 Sondages par Tranchée exécutée en gradins.


 Sondages Par puits Blindés.
 Sondages sommaires.
 Sondages profonds.

3. Echantillonnage :
A. Prélèvement d’échantillons.
D’une manière générale, l’exécution des essais en laboratoire passe par les phases suivantes :
 Prélèvement d’échantillons.
 Réception d’échantillons.
 Elaboration du programme d’essais.
 Exécution des essais.
 Rédaction des rapports des essais.
B. Techniques de prélèvement d’échantillons.
En pratique, il existe plusieurs techniques de prélèvement qui sont toutes normalisées :
 Prélèvement dans des puits, fouilles tranchées ou galeries.
 Prélèvement grâce à forage (carotté par exemple).
 Prélèvement manuels à l’aide de boites.
 Prélèvement manuels de blocs.
 Prélèvement à la tarière.
C. Echantillonnage En laboratoire.
La préparation des échantillons pour les différents essais se fait conformément à la norme P
18-553. Les échantillons doivent être représentatifs de l’échantillon global. Cette
préparation pour laboratoire s’effectue de différentes manières :
- Par quartage ou fractionnement manuel d’une quantité de matériau (si les quantités
à préparer sont importantes).
- Au moyen de diviseurs échantillonneurs (il permet de séparer en parties égales
une quantité donnée de matériaux).

Dans ce cas, nous traiterons les essais en laboratoire suivantes :

- L’essai de détermination des limites d’Atterberg.


- L’essai de l’équivalent de sable.
- L’essai de sédimentométrie.
- L’essai Proctor.
- L’essai CBR (Californian bearing ratio).
Echantillon réceptionné au
laboratoire

Prélevé en sacs boites, etc.


Prélevé sous forme de
carotte

Détermination de la
quantité nécessaire aux
Echantillon Paraffiné essais

Séparation par quartage

Pesage et répartition
échantillons suivant le type
d’essai

Pesage (détermination de la
masse humide)

Etuvage

Essais d’identification Lavage


4. Analyse granulométrique :
Cet essai permet de déterminer la distribution dimensionnelle des grains. Il consiste à
séparer les grains agglomérée d’une masse connue des matériaux par brossage sous l’eau
à fractionner ce sol, une fois séché, au moyenne d’une série de tamis et à peser
successivement le refus cumulé sur chaque tamis .la masse de refus cumulé sur chaque
tamis est rapportée à la masse totale séchée de l’échantillon soumis à l’analyse.

Résultats :
• Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse de
ce refus. • Poursuivre la même opération avec tous les tamis de
la colonne pour obtenir les masses des différents
refus cumulés …
• Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la
Masse totale de l'échantillon m1.
• Les pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits
sur la feuille d'essai. Le pourcentage des tamisas cumulés sera
déduit.

Enfin on trace La courbe granulométrique sur une échelle semi-


logarithmique (le pourcentage des passants en fonction de
l’ouverture du tamis correspondant).

Interprétation des courbes :

La forme de la courbe granulométrique obtenue apporte les


renseignements suivants :
• Les dimensions d et D du granulat,
• La plus ou moins grande proportion d'éléments fins,
• La continuité ou la discontinuité de la granularité.
5. EQUIVALENT DE SABLE :

A. BUT:
Essai utilisé de manière courante pour évaluer la propreté des sables entrant dans la composition
des bétons. Il consiste à séparer les particules fines contenues dans les éléments sableux plus grossiers.
Une procédure normalisée permet de déterminer un coefficient d’équivalence de sable qui quantifie sa
propreté.

B. MATERIEL NECESSAIRE :

· Eprouvettes en Plastique, avec deux traits repères et leurs bouchons.

. L’échantillonneur

· Entonnoir pour introduire le sable.

· Solution lavant, le siphon et le tube souple.

· Tube laveur métallique plongeant.

· Machine agitatrice (Si disponible).

· Réglet métallique pour la mesure des hauteurs


des sables et floculats.

· Piston tare à masse de 1 kg pour la mesure de l'ES.

C. PREPARATION DE L’ECHANTILLON POUR L’ESSAI :


 On prépare une masse comprise entre 500 et 700g de la fraction 0/5mm, l’humidifie
afin d’éviter la perte d’éléments fins. Après, on prépare trois échantillons comme suit :
 Le 1er échantillon dont sa masse comprise entre 100 et 200 sert à déterminer la teneur
en eau
 Le reste diviser sur l’échantillonneur afin de calculer la masse prise à l’essai des
deux autres échantillons et qui est égale à :

M=120× (1+/100)
D.MODE OPERATOIRE :

 On remplit les deux éprouvettes avec la solution lavant jusqu’au repère inférieur.
 On verse l’échantillon préparé à l’aide de l’entonnoir en frappant la base de
l’éprouvette par la paume de la main pour éliminer les bulles d'air.
 On laisse les éprouvettes reposer pendant 10min.
 on bouche les éprouvettes et on les agite par des mouvements rectilignes, pendant 30
secondes à l’aide d’un agitateur.
 Laver et remplir les éprouvettes jusqu’au 2eme trait repère, avec le tube plongeur.
 on laisse les éprouvettes décanter à nouveau pendant 20min en évitant toute vibration.
 Mesurer a vu la hauteur h1, à l’aide d’une règle métallique.
 Descendre le piston taré dans le liquide à travers le floculat, le manchon prenant
appui sur le bord supérieur de l'éprouvette, et l'immobiliser au contact du sable. Mesurer alors
h2.
 Ces opérations sont identiques pour les 2 éprouvettes réalisées sur chaque sable.
 Les mesures h1, h2 doivent être faites avec la précision du mm.

Fig. : Conduite de l’essai.

E. RESULTAT :

Calculer le rapport ES (en%) = H2/H1 * 100 pour chaque cylindre.

F. REMARQUE :

Si les deux valeurs obtenues différentes de plus de 4, le mode opératoire d’essai doit être répété.

 Le tableau suivant représente les valeurs préconisées pour l’équivalent de sable:

Nature et qualité de sable en


fonction de la valeur de l’Es.
Es à vue Es piston

Sable argileux: à rejeter pour les


bétons de qualité.
Es<65 Es<60

Sable légèrement argileux de propreté


admissible pour les bétons de qualité.
65<Es<75 60<Es<70

Sable propre permet en fait


d’obtenir des bétons de résistance
75<Es<85 70<Es<80
relativement élevés

Sable très propre: l’absence presque


totale de fines argileuses risque
Es>85 Es>80
d’entraîner un défaut de plasticité du
béton.
6. ESSAI DE BLEU METHYLENE:

A. But :

Cet essai permet de mesurer la capacité des éléments fins à absorber du bleu de
méthylène. Cette capacité rend compte globalement de l’activité de surface de ces
éléments. (Le bleu de méthylène étant absorbé préférentiellement par les argiles, les
matière organiques et hydroxydes de fer).

B. Principe et exécution de l’essai :

L’essai consiste à déterminer la quantité de la solution du bleu de méthylène


absorbée en injectant successivement des doses élémentaires en durées définies
jusqu’au l’apparition d’une auréole bleu clair, autour d’un dépôt central, et qui
persiste pendant cinq minutes.

C. Expression des résultats :

La valeur MB, exprimée en grammes de colorant par Kg de grains de fraction 0/2mm est :

En utilisant la Kaolinite :

MB=10(V1-V’) ÷M1

Sans Kaolinite :

MB=10(V1÷M1)

Tel que :

• M1 : masse sèche de la prise d’essai.


• V1 : quantité totale de la solution de colorant ajoutée.
• V’ : volume de solution absorbée par la Kaolinite.
Test négatif Test positif
7. LIMITE D’ATTERBEG :
Les limites d’atterberg sont des paramètres géotechniques destinés à identifier un sol
et à caractériser son état au moyen de son indice de consistance.

A. But :

Cet essai a pour but de la détermination des deux limites d’atterberg :

 Limite de liquidité.
 Limite de plasticité.

Préparation de l’échantillon pour l’essai :

• Après échantillonnage du sol et homogénéisation par brassage on prélève une


masse en gramme supérieure à 200×la dimension du plus gros élément du
sol.
• Le matériau est tamisé par voie humide au tamis de 400µm, l’eau de lavage
est le tamisât sont recueilles dans un seau.
• Après une durée de décantation d’au moins de 12h, sans aucune additif,
l’eau claire du seau est siphonnée sans entraîner des particules solides.
• Evaporer l’eau dans l’étuve.

B. Mode opératoire :

Détermination de la limite de liquidité

:
Deux méthodes différentes peuvent être utilisées : la méthode utilisant l’appareil de
Casagrande et la méthode utilisant le cône de pénétration.
Détermination de la limite de plasticité :

• La confection des rouleaux se fait manuellement (diamètre de 3mm et de


10cm de longueur) la limite de plasticité est obtenue lorsque les rouleaux se
fissurent et que son diamètre atteint 3mm et 10cm de longueur et ne doit pas
être creux.
• Une fois les fissures apparues la partie centrale du rouleau est placée dans
une capsule ou boite de pétri de masse connue.
• La pesée immédiatement est introduite dans l’étuve, afin de déterminer
sa teneur en eau.

C. Expression des résultats :

IP= Wl -WP
Tel que:

 IP : L’indice de plasticité
 Wl : La limite de liquidité est obtenue graphiquement pour une valeur N égale à
25 coups.
 WP : La limite de plasticité est la teneur en eau conventionnelle d’un rouleau
de sol décrit ci avant.
8. ESSAI Los Angeles :
A. But de l’essai
Cet essai a pour but de mesurer la résistance à la fragmentation par chocs des éléments
d’un échantillon de granulats.

B. Principe de l’essai
L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1,6mm produite en soumettant le
matériau aux chocs de boulets normalisés dans la machine Los Angeles.

La granularité du matériau soumis à l’essai est choisie parmi les six classes
granulaires : 4-6,3mm ; 6,3-10mm ; 10-14mm ; 10-25mm ; 16-31,5mm et 25-50mm, de la granularité
du matériau, tel qu’il sera mis en œuvre. La classe 10-25mm doit contenir 60% de 10-16mm, la classe
16-31,5mm 60% de 16-25mm et la classe 25-50mm 60% de 25-40mm. La masse des boulets varie
suivant les classes choisies.

C. Matériel utilisé
 Balance électrique.
 Tamis suivant la classe.
 La machine Los Angeles.
 Etuve ventilée.
 Tamis de 1,6mm.
 Plateau.

D. Machine Los Angeles :

Elle comporte un cylindre creux en acier de 12mm d’épaisseur, fermé à ses deux extrémités,
ayant un diamètre intérieur de 711mm et de longueur intérieure de 508mm. L’acier est de type
AFNOR A.50.

Une ouverture de 150mm de largeur, sur toute la longueur du cylindre, permet d’introduire
l’échantillon.

Charge de boulets : la charge est constituée par des boulets sphériques de 47mm de diamètre et
pesant entre 420 et 445g, en acier Z30C13.
E. Mode opératoire

L’échantillon doit être préparé suivant les prescriptions de la norme P18-553.

 D’abord on doit choisie une classe granulaire qui correspond à la grosseur des grains de
l’échantillon.
 Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie,
puis l’échantillon pour essai, en commençant par le tamis le plus grand.
 Prendre une quantité de l’échantillon pour essai de 5000g (+ ou -5g).
 Laver le matériau et le sécher à l’étuve.
 Introduire avec précaution la charge de boulets correspondant à la classe granulaire choisie.
 La charge est fixée conformément aux indications du tableau ci-dessous :

Classe granulaire Nombre de boulet Masse totale de La charge g

Mm

4-6, 3 7 3 080 +20

6,3-10 9 3 960 à

10-14 11 4 840 -150

10-25 11 4 840 +20

16-31,5 12 5 280 à

25-50 12 5 280 -150

 Faire effectuer à la machine 500 rotations, sauf pour la classe 25-50mm on effectue
1000 rotations, à une vitesse entre 30tr/min et 33tr/min.
 Recueillir le granulat dans un bac placé sous l’appareil.
 Tamiser le matériau sur le tamis de 1,6mm.
 Laver le refus au tamis de 1,6mm.
 Egoutter et sécher le refus à l’étuve à 105°C, jusqu’à masse constante.
 Peser ce refus une fois séché.

F. Expression des résultats

La masse de l’échantillon pour essai est M= 5000g ± 5g.

Le passant au tamis 1,6mm :

M1 (g)= M-M’

M’ : Masse du refus au tamis 1,6 en (g).

Le coefficient Los Angeles :


LA (%)= 100*(M1/M)

9. ESSAI PROCTOR :
A. But de l’essai :

Le but de l’essai est de déterminer les caractéristiques de compactage d’un matériau.


Ces caractéristiques sont la teneur en eau optimale et la masse volumique sèche maximale selon
l’énergie de compactage appliquée à l’éprouvette, on distingue l’essai Proctor normal et l’essai Proctor
modifié.
Les deux essais sont identiques dans leur principe la seule différence est les valeurs et les paramètres
qui définissent l’énergie de compactage appliquée qui égale à

EC=N×H×m×g÷V

D’où :

 N : le nombre total de coups.


 m : la masse de la dame.
 H : la hauteur de chute de la dame.
 g : l’accélération de la pesanteur.
 V : le volume du matériau compacté dans le moule.

B. Principe :

le principe de l’essai consiste à humidifier le matériau à plusieurs teneures en eau et à le compacter.


Pour chaque une des valeurs des teneurs en eau considérées, on détermine la masse volumique sèche
du matériau et on trace la courbe des variations de cette masse volumique en fonction de la teneur en
eau. Cette courbe est appelée courbe Proctor présente une valeur maximale de la masse volumique du
matériau sec qui est obtenue pour une valeur particulière de la teneur en eau se sont ces deux valeurs
qui sont appelées caractéristiques optimales de compactage Proctor normal ou modifié suivant l’essai
réalisé.

C. Mode opératoire :

 Après séchage le matériau est tamisé à 20mm.


 Homogénéiser le matériau et le deviser au moins en 5 parts égales.
 Placer le disque d’espacement au fond du moule CBR en cas d’utilisation.
 Placer éventuellement un papier filtre ou un film plastique au fond du moule.
 Introduire le matériau dans le moule pour le compacter.
D. Expression des résultats :

W=Sr%×(1/γd-1/γs) × γw

D’où :

-W : la teneur en eau exprimée en pourcentage.


-Sr : degré de saturation exprimée en pourcentage
-γs : la masse volumique des particules solides du sol en T/m3.
-γd : la masse volumique du sol sec en T/m3.
-γw : la masse volumique de l’eau T/m3 égale conventionnellement
10. ESSAI CBR :
A. But :

L’essai consiste à déterminer L’indice Portant immédiat (IPI), L’indice CBR immédiat et L’indice
CBR après immersion. D’un sol ou d’un matériau granulaire utilisé dans la construction des ouvrages
en terre ou des assises de chaussées.

B. Principe et mode opératoire :

Mesurer les forces à appliquer sur un poinçon cylindrique pour le faire


pénétrer à une vitesse constante dans une éprouvette de matériau. Les valeurs
des forces ayant provoqué deux enfoncements conventionnels sont
respectivement rapportés aux valeurs des forces observées sur un matériau de
référence pour les mêmes enfoncements. L’indice recherché est défini
conventionnellement comme étant la plus grande valeur, exprimé en
pourcentage, des deux rapports ainsi calculés. Les indices IPI, CBR dépendent
de la nature du sol (granularité, plasticité...), de sa teneur en eau, de sa masse
volumique sèche et de son degré de saturation. L’indication de toute valeur
d’un indice IPI ou CBR d’un matériau n’a donc de sens que si elle est assortie
des caractéristiques d’état du sol prises en considération dans la confection de
l’éprouvette c’est à dire :

 Sa masse volumique à l’état sec d exprimé en % de la valeur d’OPN ou OPM du sol.


 Sa teneur en eau exprimé en % de la valeur OPM ou OPM du sol.
 Son état de saturation défini qualitativement par le fait que l’éprouvette est poinçonné.
 Soit immédiatement, après sa fonction, et l’on parle alors d’indice CBR immédiat ou
IPI.
 Soit après avoir été immergé durant quatre jours et l’on parle d’indice CBR après
immersion.

C. Expression des résultats :

On calcule les valeurs suivantes :


Effort de pénétration à 2,5mm d’enfoncement (en KN) × 100 13,35 Effort de pénétration à 5mm
d’enfoncement (en KN) × 100 19,93.
L’indice recherché est par convention la plus grande de ces valeurs.

11. ESSAI MICRO DEVAL :

A. BUT :
L’essai Micro Deval permet de déterminer la résistance à l’usure des roches.

B. PRINCIPE :
L’essai consiste mesurer l’usure des granulats produite par frottement dans un cylindre en
rotation dans des conditions bien déterminer par frottement entre les granulats et les charges
abrasives.

C. MATERIEL NECESSAIRE :
 Tamis : 1.6 – 4 – 6.3 – 8 – 10 – 14 – 25 – 50.
 L’appareil micro-Deval, comporte 4 cylindres creux, fermés en extrémités.
 Charges abrasives en acier inox.
 Un moteur une vitesse de rotation régulière de 100 tr/min

Charges abrasives Cylindre creux

 Un compte-tours arrêté automatiquement à la fin de l’essai.


D. MODE OPERATOIRE :

 Laver l’échantillon, le sécher à l’étuve jusqu’à masse constante et le tamiser à sec sur
les tamis de la classe granulaire choisie.
 Introduire dans le tambour une masse (M) de 500g±2 de l’échantillon préparé pour
les gravillons compris entre 4-14mm et de 10Kg pour les granulats compris entre 25-
50mm.
 Ajouter une masse de charges abrasives suivant les classes granulaires (voir tableau page
suivante) :

Classe Masse Charges observations


granulaire d’échantillon abrasives (g)
(mm) pour essai (g)

Gravillons 4 - 6.3 500 2000  5 ------


compris entre 4
et 14 mm 6.3 - 10 500 4000  5 ------

10 - 14 500 5000  5 ------

Granulas 25 - 50 10000 Sans charges Contient 60% de 25 - 40


compris entre abrasives
25 et 50 mm
 Ajouter une quantité de 2.5l d’eau pour effectuer un essai en présence d’eau et 2l pour les
classes 25-50.

 Placer le tambour dans l’appareil Micro Deval à une vitesse de rotation de 100tr/min
pendant 2 heures.
 Recueillir les granulats et la charge abrasive dans un bac, il faut éviter la perte de
matériau, laver à l’aide de la pissette l’intérieur du cylindre.
 Tamiser le matériau dans le bac sur les tamis de 1.6mm puis le sécher le refus a 1.6mm
l’étuve et peser ce refus de masse m.

E. EXPRESSION DES RESULTATS :


Le coefficient de Micro Deval MDE ou MDS
:

Avec m est la masse sèche des refus de 1,6mm.

12. Essai pressiométrique Ménard

A. But de l’essai :

Il s’agit d’un essai de chargement statique du terrain en place, effectué grâce à une sonde
cylindrique dilatable radialement introduite dans un forage
B. PRINCIPE :

Le procédé consiste à introduire dans le sol, une sonde cylindrique dilatable. Cette
sonde est reliée à un appareil de mesure pression-volume, appelé Contrôleur Pression
Volume (CPV), situé à la surface du sol. L'essai permet d'obtenir une courbe "pression
appliquée-volume injecté", représentative de la relation contrainte-déformation jusqu’à la
rupture du sol en place. Pour cela on injecte de l’eau sous pression dans la sonde de
mesure qui vient déformer le sol. Le volume injecté et la pression appliquée sont
mesurés. Le volume d'eau injecté nous renseigne sur la déformation du sol, et la pression
de l'eau nous renseigne sur la contrainte reprise par le sol.

C. Appareillage :
L'ensemble du matériel pressiométrique comprend :

 Contrôleur pression-volume CPV

Il est rempli d'eau et connecté à la sonde de mesure par des tubulures coaxiales en rilsan. Il
permet d'envoyer l'eau, jusqu'à une pression d'au moins 5 MPa, d'un gaz comprimé et de
mesurer le volume injecté par un tube gradué

Contrôleur pression volume

 Sondes :
Les plus utilisées sont les sondes AX de 44 mm et BX de 58 mm. Elles comportent
trois cellules fermées par un unique cylindre métallique revêtu dans sa partie centrale
d'une membrane en caoutchouc. Le cylindre étant lui-même recouvert par une gaine . La
division en trois cellules, deux cellules de garde entourant la cellule de mesure, permet
d'assurer une déformation cylindrique plane de cette dernière. On distingue les sondes à
gaine souple, des sondes avec tubes fendus. La sonde avec tube fendu est une sonde du
type décrit précédemment, placée à l'abri d'un tube fendu longitudinalement selon six
génératrices. L’usage du tube fendu ne doit pas être systématique mais réservé aux cas
où les autres méthodes s’avèrent très difficiles à mettre en œuvre

Sonde pressiométrique.

 Tubulures :

Elles assurent les connections entre le CPV et les cellules de la sonde. L'une sert au passage
de l’eau, l'autre sert au passage du gaz.

D. Déroulement de l’essai :
Le mode de mise en place de la sonde, est lié à la nature des sols, à leur état, à
la présence ou non d’une nappe et descendre la sonde dans un trou de forage réalisé
préalablement de diamètre dt tel que dt 1,15ds (ds= diamètre extérieur maximal de la
cellule centrale).

L'essai consiste à appliquer progressivement par palier, une pression uniforme


sur la paroi du forage et à mesurer l'expansion de la sonde V en fonction de la pression
appliquée p.

La pression p mesurée à l’indicateur de pression est augmentée


progressivement par paliers de pression de pas p constants. Chaque pression est
maintenue constante dans les cellules de mesure et de garde pendant une durée t de
60 secondes. Le temps pour appliquer le pas de pression p doit être inférieur à 10
secondes. Une fois l’essai terminé, le déchargement se fait sans palier.
Un essai d’expansion est conduit jusqu’à l’obtention de la pression limite. Si
cette pression ne peut être atteinte, l’essai est considéré comme terminé s’il comporte
un minimum de huit paliers et la pression de 5 MPa a été atteint dans la cellule
centrale de la sonde.

À chaque palier il faut noter la pression appliquée et le volume injecté dans


la sonde au moins aux temps t=15 s ; t=30 s ; t=60 s.

Deux sondages consécutifs ne doivent pas être réalisés à une distance


inférieure à 0,75 m

E. Exploitation des résultats :


Pour un essai à une profondeur donnée, la courbe pressiométrique brute est la représentation graphique du volume
d'eau injecté dans la sonde en fonction de la pression d'eau V = f(pr). pr est la pression d'eau lue au manomètre du
CPV et V le volume de liquide injecté dans la sonde et mesuré à la fin de chaque palier de pression.
Cette courbe brute doit être corrigée en prenant en compte la résistance propre de la sonde, et la pression
hydrostatique dans les tubulures.
La courbe pressiométrique corrigée est la représentation de V = f(p) et prend donc en compte la pression
réellement appliquée au sol

Courbe type d’un essai pressiométrique Ménard

On repère sur cette courbe les points A (pA ; VA) et B (pB ; VB) marquant les limites inférieures et
supérieures de la partie linéaire
A partir de cette courbe trois phases sont identifiables :
• Partie OA : phase de mise en contact de la sonde avec le sol,
• Partie AB : phase pseudo-élastique,
• Parte BC : phase de grandes déformations et de développement de la rupture.
CONCLUSION GENERALE

Le stage c'est la période pendant laquelle une personne est accueillie en vue
de compléter sa formation professionnelle.

La période de stage a pour objet d'améliorer, de développer et de


transformer les connaissances en réalité, on reformule les méthodes et les techniques
enseignées d'une façon pratique et applicable.

J’ai développé mes connaissances et j’ai reçu des informations que j'ignore au

paravent.

Le contact direct du personnel m'a permis de développer mon style de


communication.

Pour nous, cette expérience était très bénéfique profitable, soit au niveau
humain professionnel ou culturel. Elle nous permis d'élargir et d'améliorer mes
connaissances.

En effet, nous avons pu constater qu'un bon stagiaire doit avoir un esprit
d'équipe et d'initiative, en plus il doit avoir une culture générale.

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