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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
-UAC-
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Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
-EPAC-
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Département de Génie Civil
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Option : Bâtiment et Travaux Publics
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MEMOIRE DE FIN DE FORMATION
Pour l’Obtention du Diplôme d’Ingénieur de Conception en Génie Civil
Composition du Jury :
Membres : Joseph AHISSOU, Ingénieur des Travaux Publics. Coordonnateur de Projets à la Direction
Générale des Travaux Publics
DEDICACES
Aucune œuvre ne saurait aboutir sans ton agrément. C’est toi qui facilite ce
qui est pénible et c’est aussi toi qui rends difficile ce qui semble être allégé.
Gloire à toi, louanges à toi, vers toi sera le retour.
J’espère beaucoup que tu accepteras ce travail qui est aussi le fruit de bons
nombres de sacrifices que tu as du consentir pour m’éduquer et m’assurer une
formation de qualité. Merci d’être pour moi non seulement un père mais le
modèle à suivre .Puisse Allah te rendre au centuple les multiples bienfaits que tu
m’as procurés.
Tes prières et le poids de la maternité ne resteront pas sans fruits. Tous tes
enfants à travers ce travail t’expriment leur engagement à toujours viser plus
loin et plus haut. Dieu n’oubliera pas de te rendre en bien ce que nous ne
pourrons pas très tôt te reconnaître comme sacrifices.
A ma mère Abibatou,
Rarement une personne a deux mères ; mais toi tu m’as comblé de ton amour
et de ta gentillesse pour faire de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Je te
remercie pour cela et je te souhaite tout le meilleur dans ta vie. Ce travail, je l’ai
aussi fait pour toi.
Merci à vous qui m’avez précédé sur le chemin des études et qui ne m’avez à
aucun moment abandonné. Que Dieu vous bénisse.
A ma sœur Nehal,
REMERCIEMENTS
« Aucune entreprise humaine ne peut s’accomplir sans l’apport
d’autrui.»Nous tenons donc à exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui
nous ont aidés à la réalisation de ce travail.
RESUME
Le présent travail est une étude consacrée aux routes revêtues en
République du Bénin. Il a pour objectif général de contribuer à la fixation des
seuils de déflexions au niveau national dans le cadre de l’appréciation des
dégradations des routes et leur entretien.
ABSTRACT
The present work is a study based on covered roads in Benin Republic. It
general aim is to give Benin on national level doorstep deflection in order to
appreciate damage roads and their maintenance.
The first part talk about the bibliography and the mecanic behaviour of
road structures, damages covered roads and the method to evaluate them.
The second part presents the Benin network road and the classification
made by institutions in charge of roads in Benin.
The third part presents the results of evaluation of the road Pahou-Ouidah.
The doorstep which are determinate are d1= 55-60mm/100 and d2= 80-
90mm/100.
RENSEIGNEMENTS
Fig. 16 : Schéma de principe illustrant la déflexion d’un sol sous l’effet d’une charge
Sommaire
RESUME ................................................................................................................................................ vii
ABSTRACT .......................................................................................................................................... viii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................................................x
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................................ xi
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................................... xii
LISTE DES PHOTOS ........................................................................................................................... xiii
LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................................ xiv
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 2
DU CADRE GENERAL DE L'ETUDE: De la Problématique, des Ojectifs généraux et de la Méthodologie
d'étude………………………………………………………………………………………………………………………………………6
PROBLEMATIQUE ............................................................................................................................... 4
OBJECTIFS GENERAL ET SPECIFIQUES DE L’ETUDE ................................................................. 6
A. Objectifs général de l’étude ............................................................................................................. 6
B. Objectifs spécifiques de l’étude....................................................................................................... 6
METHODOLOGIE D’ETUDE ............................................................................................................... 6
MOYENS DE TRAVAIL ....................................................................................................................... 7
HYPOTHESES D’ETUDE ..................................................................................................................... 7
PREMIERE PARTIE: Synthèse bibliographique…………………………………………………………………………………..10
RESUME ................................................................................................................................................. 9
CHAPITRE 1 : COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRUCUTRES DES ROUTES REVETUES .... 10
Nécessité d’une structure de chaussée ............................................................................................... 10
1. Les différentes structures de chaussées ..................................................................................... 11
1.1. Les chaussées souples : ............................................................................................................ 11
1.2. Les chaussées rigides ............................................................................................................... 12
2. Mode de fonctionnement des structures de chaussée ............................................................... 13
2.1. Comportement des structures souples ................................................................................... 13
2.2. Comportement des structures rigides.................................................................................... 14
3. Facteurs influençant le comportement des chaussées .............................................................. 15
3.1. Le trafic .................................................................................................................................... 15
3.2. L’environnement ..................................................................................................................... 16
RESUME ............................................................................................................................................... 60
RESUME ................................................................................................................................................. 73
CHAPITRE 5 : RAPPEL DES DONNEES ............................................................................................. 74
A. SOLS DE PLATE FORME TRONCON PAHOU-OUIDAH.................................................. 74
B. CLASSE DE PORTANCE DES SOLS DE PLATE FORME ................................................. 78
C. MESURES DE DEFLEXIONS .................................................................................................. 78
CHAPITRE 6 : EXAMEN VISUEL DE LA CHAUSSEE-DÉTERMINATION DES SEUILS DE
DÉFLEXIONS ........................................................................................................................................ 79
1. Fiche itinéraire des dégradations relevées ................................................................................ 79
2. Les déflexions caractéristiques ................................................................................................... 80
3. Interprétation des graphes ......................................................................................................... 89
3. Détermination des seuils d1 et d2 ............................................................................................... 89
3.1. Seuils couramment utilisés en technique routière au Bénin ................................................ 90
INTRODUCTION
Depuis son indépendance en 1960, la République du Bénin a enclenché
une longue, difficile et courageuse marche vers le développement économique et
social. Les gouvernements se succédant, prennent ainsi conscience de la
nécessité de renforcer l’économie, de faciliter la libre circulation des personnes
et des biens. Dès lors une conscience naît : « La route du développement passe
par le développement de la route ». Il n’est plus question de circuler sur des
pistes aménagées ou en matériaux provisoires. C’est ce qui va aboutir en 2008 à
la construction d’un total de 6.131 Km de route entretenue et aménagée.
ensuite l’aperçu sur le réseau de route revêtue au Bénin et enfin les résultats
auxquels nous sommes parvenus.
PROBLEMATIQUE
La construction des routes revêtues en Afrique est motivée par bon
nombre de raisons parmi lesquelles : l’essor économique, la libre circulation des
personnes et des biens.
Au Bénin il faudra retenir que construire une route n’est pas du tout chose aisée
car même lorsque la volonté politique et sociale est clairement affichée, elle doit
tout de même se confronter à des difficultés parmi lesquelles la disponibilité du
financement du projet.
Il faut donc après avoir construit les routes, les étudier pour déterminer et suivre
leur portance résiduelle et leur durée de service résiduelle.
C’est cette étude qui permet de dire si oui ou non il y a nécessité de renforcer
structurellement ou de reconstruire la route
Les normes internationales utilisées pour les études routières ont fixé pour les
pays tropicaux des seuils qui sont non valables au niveau national
C’est dans ce cadre que depuis trois ans, Docteur Ezéchiel ALLOBA,
professeur à l’EPAC a entrepris des travaux de recherche qui visent la
détermination des seuils d1 et d2 .C’est ainsi qu’il nous a été donné de constater
que des travaux antérieurs ont été réalisés sur certains tronçons par lui et ses
étudiants. La présente recherche entre dans ce cadre avec pour champ
d’application le tronçon Pahou-Ouidah longue de 12 Km.
L’étude consiste à recueillir les données disponibles sur les études déjà
effectuées sur ce tronçon, procéder à une auscultation complémentaire et à partir
des calculs déterminer les seuils d1 et d2.Ces seuils seront par la suite appliqués
aux méthodes existantes telles que VIZIR, CEBTP-LCPC, CRR-Bruxelles pour
confirmer l’évaluation sur la route Pahou-Ouidah.
METHODOLOGIE D’ETUDE
La méthodologie de recherche conforme aux objectifs envisagés, est basé sur
les étapes suivantes :
MOYENS DE TRAVAIL
Les moyens sollicités pour l’aboutissement de ce travail sont :
♦ un ruban de 50,00m
♦ une règle de 4,00m
♦ un véhicule
♦ un ordinateur
♦ les logiciels ALIZE3 et EXCEL
♦ une équipe forte de 4 personnes
♦ un appareil photo numérique
♦ une fiche d’itinéraire
HYPOTHESES D’ETUDE
Cette recherche se fera sur un certain nombre d’hypothèses :
PREMIERE PARTIE
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
RESUME
La première partie est une généralité. Elle traite des notions sur le comportement
mécanique des chaussées revêtues, les dégradations dont elles sont sujettes et sur
les différentes techniques de leur évaluation.
Les sols ne peuvent cependant pas d’une manière générale supporter, sans
dommages de telles pressions. Si le sol n’est pas assez résistant, le pneu
comprime le sol et il se forme une ornière. La figure suivante illustre ce
comportement.
Figure 1 Formation d’une ornière sous l’effet d’une charge roulant sur le sol [20]
Si le sol est résistant, il se passe deux choses imperceptibles mais qu’il faut bien
comprendre (fig 2) :
d
La diffusion des pressions diffère par sa nature et son intensité selon que l’on a
affaire à une couche granulaire non traitée, à une couche granulaire traitée (au
ciment ou au bitume) ou à une dalle de béton de ciment. Toutefois, cette
diffusion n’est obtenue qu’avec une épaisseur convenable de matériaux
adéquats.
• la couche de forme ;
• la couche de fondation non traitée ;
• la couche de base traitée ;
• et la couche de surface.
Ce type de structure est appliqué sur 80% environ du réseau de routes revêtues
du Bénin. Ce taux va cependant en progressant car la tendance aujourd’hui est à
l’utilisation de plus en plus croissante de cette structure.
Une chaussée rigide est constituée d’une dalle de béton de ciment Portland
reposant sur un sol compacté, ou sur une mince couche de fondation de pierre ou
Pendant son exploitation, la chaussée est appelée à réagir face aux contraintes du
trafic, les effets dus à l’eau et à l’environnement. C’est la mécanique des sols ou
la géotechnique routière qui s’occupent de l’étude du comportement mécanique
des chaussées.
Les maladies propres à ces structures sont entre autres : des fissures évoluant
vers un faïençage à mailles de faibles dimensions qui s’aggravent avec l’eau
pour former par la suite des nids de poule.
3.1. Le trafic
Sur les axes routiers ce sont les postes de pesage qui ont pour mission de
l’évaluer à l’aide de méthodes de comptage réservées à cet effet.
3.2. L’environnement
Le climat et les différences qui lui sont liées, la situation géologique, sont autant
de facteurs qui affectent le comportement, la rigidité et la portance des
matériaux.
3.3. L’assainissement
En effet les sollicitations créent un désordre entre les granulats des différentes
couches de manière à ce que ceux-ci perdent leur cohésion initiale et ne jouent
plus efficacement leur rôle de transmetteur de charges à la fondation. De même,
cette perte de cohésion entraîne une déformabilité de la chaussée qui se traduit
par des désordres importants pouvant conduire celle-ci jusqu’à la rupture
localisée ou généralisée.
Là le renforcement reste encore possible et doit être exécuté sans aucun retard
(courbe B).
Enfin lorsque la chaussée est réalisée avec des matériaux de qualité moins
bonne, elle se trouvera très rapidement en phase de rupture et devient à court
terme impraticable. (Courbe C).
Après une période initiale de recompactage qui entraîne une légère diminution
des déflexions, ces dernières restent constantes. Les déformations rémanentes
sont pratiquement nulles, et l’état de surface reste parfait (puisque
l’imperméabilité est encore existante), sauf défauts imputables au revêtement.
La déflexion restant pratiquement constante durant la phase élastique, il n’est
d’ailleurs pas possible d’établir une corrélation entre sa valeur actuelle et le
trafic antérieurement supporté par la chaussée.
Généralités :
Une dégradation est une maladie qui affecte le comportement des
chaussées de même que le confort de ces dernières.
Ces désordres varient beaucoup dans leur forme et leur ampleur avec le
climat, le type de sol, la circulation et les caractéristiques géométriques de la
route. Les causes de ces déformations sont de ce fait multiples et multiformes.
LES DEFORMATIONS
LES FISSURATIONS
ou enduits
superficiels.
enrobés
insuffisant des
rives
- Largeur
insuffisante.
LES ARRACHEMENTS
gonflement des
matériaux de la
couche de base
revêtement granulat
- Mise en œuvre
par conditions
atmosphériques
défavorables
- Ouverture
précoce à la
circulation
du chantier.
- Insuffisance du
liant.
des déformations
REMONTEES DE MATERIAUX
- Mauvaise mise
en œuvre
- Température
ambiante trop
élevée pour la
viscosité du liant
est élevée
- Action
mécanique
due au trafic.
granularité élevée
A. DEGRADATIONS DE TYPE A
la déformation
l’orniérage
la fissuration (de fatigue)
le faïençage
B. DEGRADATIONS DE TYPE B
Les tableaux suivant renseignent sur les niveaux de gravité des différents types
de dégradations.
1 2 3
Gravité
Dégradation
Fissuration Fissures fines dans les Fissures franchement Fissures très ramifiées
traces des roues ou ouvertes et (ou) et (ou) très
dans l’axe souvent ramifiées ouvertes ;lèvres
parfois dégradées
Faïençage Faïençage fin sans Faïençage plus serré Faïençage très ouvert,
départ de matériaux >50cm),avec parfois découpage en pavés
départ de matériaux, (<20cm), avec parfois
Maillage large arrachements et nids départ de matériaux
(>50cm) de poule en formation
Tableau : 2A [10]
1 2 3
Gravité
Dégradation
Ex : ressuage
Tableau 2B [10]
2.1.3. Déformation-orniérage
est apprécié par la profondeur h mesurée sur une règle rigide de 1,50 m de
longueur posée transversalement à la chaussée .
1,50m
Etendue
Gravité
1 0 0 0
2 0 0 +1
3 0 +1 +1
Le choix de la solution d’entretien fournit par VIZIR se fait par étapes suivant le principe de
détermination de la note de surface fournit par les diagrammes suivants.
Indice de dégradation
Is
Figure 9 Principe de détermination de l’indice de dégradation [10]
Indice de n
1 1 2 3 1 1 2 3
fissuration
Id
If 2 2 3 4 2 2 3 4
3 3 4 5 3 3 4 5
longitudinale et le
2 3 4
dégradation
faïençage. 0 1
L’indice retenu est le
plus grand des deux 1-2 3 3 4 5
calculés.
3 4 5 5 6
4-5% 5 6 7 7
Etendue
0 à 10% 10 à 50% >50%
Gravité
1 0 0 0
2 0 0 +1
3 0 +1 +1 Indice de
dégradation de
Correction pour réparation surface
Is
Note de 1 à 7
Note finale
Figure 10 Détermination de l’indice de dégradation [7]
notes 3-4
notes 5-6-7
• La déflexion
La déflexion est aussi classée en trois (3) catégories déterminées par deux seuils
d1 et d2.
Déflexion
d1 d2
Indice Is
1-2
Peu ou pas de
fissures ou de
déformation Q1 Q3 Q6
N
IE
ET
TR
3-4
EN
fissures
M
CE
5-6-7
OR
NF
Fissures et Q4 Q7
RE
Q9
déformations
=
= é
= é
= é
è
=
é
Elle consiste à calculer les contraintes de traction et les allongements dans les
matériaux de chaussée et à les comparer aux contraintes et aux allongements
admissibles de ces mêmes matériaux pour un trafic donné.
C’est le matériel DESY 2000 qui sert à la fois pour le recueil de données
sur le terrain et pour le transfert des informations disponibles.
Cette méthode s’applique aussi bien dans le cas d’étude de réseau que celle
d’itinéraires.
Qualité des chaussées Bon ou assez bon état Etat médiocre Mauvais état
Tableau 6 : Solution de remise en état des chaussées par le CEBTP Source [7]
B. Méthodologie
La méthode française LCPC ausculte les chaussées suivant les étapes ci-
dessous :
historique de la chaussée
relevé des dégradations
mesures de déflexions
Ces étapes sont traitées dans les mêmes conditions que la méthode VIZIR. Ainsi
à partir des relevés de dégradation trois catégories de sections seront
considérées :
Pour quantifier la qualité apparente des chaussées, on adopte une notation qui
compare en pourcentage le linéaire d’itinéraire atteint par les dégradations à la
longueur de la section unitaire prise en compte (par exemple 500m ou 1.000m) :
Fissures 1 2 3
Déformations
1 1 2 3
2 3* 4 5
3 5* 6 7
C. PORTANCE-DEFLEXION
Sens de circulation
du véhicule
Lorsqu’il s’agit d’un réseau, la portance des structures est généralement évaluée
d’une manière statistique en auscultant par exemple une section de 2 km tous les
10 km d’itinéraire.
=
0
éé
/ = é 0
. =
11é éé
é.
Etant donné que les valeurs des déflexions sont fonction d’un ensemble de
paramètres parmi lesquels l’environnement géologique et climatique, la nature
des matériaux, le projeteur devra effectuer les mesures de déflexion surtout
pendant la période la plus défavorable, c'est-à-dire peu après la saison des pluies.
Source [7]
La comparaison des deux paramètres débouche sur une « grille de décision » qui
oriente le choix des solutions ;
Déflexion
Faible 9 Forte
Etat apparent
Bon 1 Q1 Q2 Q3
N
IE
ET
Fissuré non déformé 2-3 Q2 Q3 Q4
TR
NT
EN
ME
CE
Déformé et fissuré 4-7 Q3 Q4 Q5
OR
NF
RE
Tableau 7 : Détermination de la solution par le CEBTP [7]
A titre indicatif nous donnons ici les valeurs des déflexions rencontrées en
milieu tropical en Afrique :
d1
(1/100mm)
40 60-70 50-75 50-60 80
d2
(1/100mm)
60 80-100 100-150 80 100
Source [7]
E. Les sondages
Suite à une campagne d’auscultation des chaussées, des résultats des mesures
effectuées sur l’itinéraire retenu et ceux de l’interprétation des données ont
permis de formuler une série de recommandations pratiques dont le but est
d’évaluer une chaussée à revêtement hydrocarboné en vue d’un élargissement,
renforcement ou d’une reconstruction.
• enquête,
• examen visuel,
• auscultation,
• diagnostic,
• choix des remèdes,
• dimensionnement des renforcements.
A. ENQUÊTE
; = ∑<:> : et / = ? ∑< A − ; B où
9
< <@ :>
:
C : déflexion moyenne
/ :écart type
D
EF
Dans le cas des chaussées peu endommagées, la valeur du rapport varie de 0,2
à 0,3.En ce qui concerne les chaussées présentant des fissures, des faïençages
D
et/ou des réparations généralisées, la valeur du rapport F est supérieure à 0,3.
E
M EWO
log X
C = −1,08 + 0,27 log Q Y (r = 0,46)
,9b
M`
X = 12 _ a
M
(mm) – routes primaires et autoroutes
,9b
M`
X = 18 _ a
M
(mm) – routes secondaires.
D. Diagnostic
fN
(1 + )@d = = h où
g
é
(2
)
h=
é à
Figure 13 Variation du nombre de’années de service futur en fonction du degré de saturation [13]
Lorsque la durée de service futur est faible (3-5 ans), il est parfois
préférable d’opter plutôt pour une reconstruction complète de la chaussée
que pour un renforcement combiné avec un élargissement ;
Lorsque la durée de service futur est à peu près égale à la durée de vie de
la structure renforcée, on peut envisager un rechargement ou un
renforcement structurel suivant le résultat du diagnostic.
L’évaluation de la durée de vie résiduelle
Par définition, la durée de vie résiduelle d’une chaussée est égale à la durée de
vie escomptée diminuée de la durée de service, exprimées en nombre d’essieux
standard. Elle se calcule par : = Q − Q Y , formule dans laquelle :
de 80 KN).
(n)o @
Q Y = 625 Qk (essieu de 80 KN, routes primaires, autoroutes), ou encore
(n)o
(n)o @
Q Y = 532 Qk (essieu de 80 KN, routes secondaires)
(n)o
,L{n|n
h= 100% avec
}.~
F : longueur cumulée des frayées affectées par les fissures longitudinales (m)
r : longueur cumulée des frayées affectées par les réparations (ne sont pas
retenus les réparations dues manifestement aux activités des tiers (pose des
conduites souterraines par exemple))
-évaluer l’état global du tronçon ausculté en utilisant les abaques représentés sur
les figures suivantes.
é
(
)
é
(
)
L’état global du tronçon ausculté est considéré comme satisfaisant lorsque les
deux points représentatifs sont situés en dessous des courbes limites ; si au
moins un des points représentatif est situé au dessus des points représentatifs on
considère que l’état global du tronçon ausculté est non satisfaisant.
MY
< 1 et
M
La portance résiduelle est considérée comme suffisante lorsque
MY
> 1.
M
insuffisante la cas contraire c’est-à-dire lorsque
les dégâts dus au gel et au dégel n’ont pas été constatés lors des dernières
20 années ;
la structure ne comporte aucune couche de mauvaise qualité qui pourrait
compromettre la bonne tenue des couches de rechargement ;
il n’y a pas de contraintes de niveau.
les dégâts dus au gel et au dégel n’ont pas été observés ces 20 dernières
années ;
la portance mesurée à l’aide d’une plaque de chargement au niveau de la
fondation et de la sous-fondation granulaires est conforme aux
prescriptions du C.C.T. 150 relatives aux chaussées neuves ( ≥
110 Q/9 35 Q/9 respectivement)
les couches de l’ancienne structure qui seront conservées sont constituées
de matériaux sains, non pollués et non gélifs, ne présentant aucun signe
d’attrition ou de broyage par l’action de la circulation ;
la durée de vie de la nouvelle structure établie par un calcul de
dimensionnement, équivaut à 10 ans de service minimum.
E-3 Reconstruction
Dans tous les cas où les conditions mentionnées aux paragraphes E-1 et E-2
ne sont pas satisfaites, il y a lieu d’envisager une reconstruction, donc un
remplacement de la structure actuelle par une nouvelle structure qui peut assurer
une durée de service de 20 ans minimum.
RESUME
La deuxième partie présente le réseau routier béninois. Elle donne aussi une
notion sur les déflexions et leurs mesures. La classification de réseau routier
béninois de même que les techniques de mesures de déflexion guideront le
lecteur dans la compréhension des deux chapitres à venir.
Généralités
La route est un ouvrage construit sur terre et qui facilite la circulation des
biens et des personnes. Elle joue plusieurs fonctions parmi lesquelles la fonction
commerciale à travers les échanges commerciaux; on dit que la route assure une
fonction de collecte et de diffusion. Elle assure enfin les liaisons humaine et
sociale. Tout ceci justifie que le réseau routier serve le relèvement du Produit
Intérieur Brut (P.I.B) des pays desservis.
Les routes sont classées selon les critères suivant : le niveau d’aménagement
de leur chaussée, la vitesse de base, la domanialité, la desserte et le niveau de
service.
Au Bénin c’est la classification suivant la desserte qui est appliquée. Elle est
régie par l’acte de classement d’une route qui est prononcée par des textes
législatifs. La classification du décret 2001-092 du 20 Février 2001 distingue
quatre (04) classes ou catégories de routes :
Sud Est 202,88 73,43 152,00 7,20 435,63 7,10 127,10 562,73
Sud
180,64 43,41 253,50 477,55 7,79 130,00 607,55
Ouest
Nord
429,31 555,01 664,00 1 648,32 26,88 200,00 1848,32
Ouest
100,0
TOTAL 1 837,05 1 589,01 2 650,80 55,60 6131,55 1075,10 7206,65
0
Tableau 9 : Répartition linéique du réseau routier [31]
1. Notion de déflexion
Nous avions déjà vu au chapitre 2, la notion de déflexion qui n’est rien d’autre
qu’une déformabilition verticale de la chaussée sous l’action des essieux de
référence.
Figure 16 Schéma de principe illustrant la déflexion d’un sol sous l’effet d’une charge
Celle ci varie d’un point à l’autre des chaussées et certaines causes justifient
cette variabilité de déformations observées :
en charge par le véhicule, ramenée vers l’avant, et reposée sur la chaussée dans
sa position initiale vis-à-vis du véhicule, pour une nouvelle mesure, sans que le
véhicule interrompe son mouvement. La corrélation avec les mesures statiques
de déflexion (au moyen de capteurs ancrées dans la chaussée) est très bonne, y
compris pour les très faibles déformations de la chaussée.
1.2. Le déflectographe Flash
C’est une chenille en bouche fermée qui e charge de l’ensemble des opérations.
Elle est déroulée à une vitesse identique à celle du véhicule. Ainsi le capteur fixé
sur la chenille reste absolument immobile, dans le sens longitudinal après son
dépôt sur le sol. La longueur totale de la chenille représente donc le pas de
mesure de 12,45 mètres.
Le capteur porté par la chenille est déposé sur le sol. Quand il parvient à 2,00 m
de l’axe du jumelage, la mesure commence et elle s’achève quand il est arrivé à
1,00m en arrière de cet axe. Le capteur est alors ramené vers l’avant. Le
cuviamètre peut fournir des résultats sur près de 80km par jour.
PRINCIPE DE MESURE
• Les déflexions sont mesurées avec un essieu chargé sur les rives à
environ (01) un mètre du bord de la chaussée à chaque 100m en
quinconce et une mesure sur l’axe à chaque 500m (distance à déterminer
suivant les objectifs de l’étude et des résultats attendus).
• Le principe de mesure consiste à déterminer la valeur de l’ordonnée
maximale de la courbe d’influence représentant la déformation verticale
du sol, menée au droit d’un palpeur, croissant à l’approche d’un
jumelage.
RESULTATS
DISCUSSIONS
PERSPECTIVES
CONCLUSION GENERALE
Etude de Réhabilitation des Routes Revêtues. Détermination des seuils critiques de déflexions à partir de
l’évaluation des chaussées. Cas du tronçon Pahou-Ouidah de la RNIE N 1.
RESUME
Cette partie est l’épine dorsale de notre recherche. Elle présente les
résultats obtenus après traitement, les discussions, les perspectives et enfin
la conclusion générale.
La route est constituée actuellement couche par couche suivant coupe verticale
descendante :
Elle est d’une largeur de 7 mètres avec 2 accotements de 1,5m. (Source [23]).
Les coupes suivantes illustrent donc la structure du sol de plate forme sur la
longueur des 12km allant du PK 17+00 au PK 29+500.
Terre végétale 22 cm
Graveleux Quartzeux 18 cm
Terre végétale 15 cm
Terre végétale 20 cm
Graveleux latéritique 22 cm
Terre végétale 26 cm
Terre végétale 30 cm
Terre végétale 10 cm
Graveleux latéritique 26 cm
Terre végétale 8 cm
[23] fournit comme portance des sols de plate forme sur le tronçon Pahou-
Ouidah du PK 16+00-PK 32+00 :
C.B.R 24/38
Classe de chaussée : S4/S5
C. MESURES DE DEFLEXIONS
Les déflexions ont été mesurées par le consultant Louis Berger pour le compte
de l’Etat Béninois et ce, dans le cadre de la réhabilitation du tronçon Godomey-
Hillacondji de la RNIE N°1. Les résultats des mesures de déflexions sont
consignés en annexe.
Nous avons procédé au relevé de toutes les dégradations remarquables sur ladite
chaussée nous servant d’une fiche itinéraire conçue à cet effet (voire annexes).
La fiche itinéraire a pour but de préciser la nature des dégradations, leur
étendue, leurs coordonnées, leur quantité et leur degré de gravité.
Entre autres remarques, notons l’apparition sur les réparations de nids de poule
dont la profondeur moyenne atteint parfois 8 centimètres.
Par endroit les fissures se constituent en réseaux maillés avec de grandes lèvres
autour de 3 à 4 centimètres. Des affaissements et des bourrelets longitudinaux
viennent comme pour indiquer que la chaussée est effectivement dans un état de
dégradations évolué.
Le fiche itinéraire en annexe fournit une idée plus précise de l’ensemble de ces
constations.
La fiche itinéraire réalisée à cet effet se trouve en annexe de même que le relevé
des déflexions.. La déflexion caractéristique est calculée par la formule : dc=
dm+ 1,3σ. Etant donné que [24] présente les résultats section par section en
fonction du PK (voire annexe sur les mesures de déflexions), nous calculons
ensuite la déflexion caractéristique sur chaque section et nous reportons les
valeurs minimales et maximales de celle-ci dans le tableau résumé du relevé des
dégradations (voire Annexe)
Nous nous sommes intéressés aux mesures de déflexions réalisées sur le dit
tronçon afin de pouvoir ensuite croiser évaluation visuelle et déflexions
caractéristiques pour en sortir un diagnostic sur l’état de la chaussée.
dcmin= 41,7mm/100
dcmax= 86,7mm/100
De ce fait, la courbe lue entre les PK 16+500 et PK 17+500 et qui présente une
déflexion caractéristique minimale dcmin=45,5mm/100 et dcmax=59,7mm/100
traduit que si la limite d1 des déflexions était considérée comme dans le cas du
Niger (d1=40mm/100), alors la chaussée est entré en phase plastique des
déformations alors qu’elle effleure la phase de rupture (d2=60mm/100 cas du
Niger).
Mais puisque ces seuils d1 et d2 ne sont pas encore déterminés à cette étape du
travail, on fera cette interprétation dans les paragraphes à venir.
Ces considérations ont pour but de se rassurer que le seuil qui sera déterminé
respectera certaines exigences connues par rapport aux études de réhabilitation,
c’est-à-dire : se conformer aux normes en vigueur mais aussi être en accord avec
l’expérience en matière de route.
En effet les seuils de déflexion comme nous l’avions indiqué un peu plus haut
dans ce document, dépendent fortement de plusieurs facteurs dont le trafic,
l’environnement géologique et climatique et les caractéristiques mécaniques des
différentes couches constituant la chaussée.
d1
(1/100mm)
40 60-70 50-75 50-60 80
d2
(1/100mm)
60 80-100 100-150 80 100
Il apparaît clairement que les données relevées des diverses expériences citées
ci-dessus coïncident d’une manière approximative avec celles résumées dans le
tableau à savoir qu’en zone tropicale d1 va de 40 à 80/100mm et d2 de 60 à
100/100mm. De ce fait les bureaux d’étude ont régulièrement utilisé les seuils
du Niger qui possède une frontière territoriale avec le Bénin.
Tous les calculs sont effectués pour les cas les plus défavorables des valeurs
indiquées par les normes.
La modélisation que nous avons faite se base sur les hypothèses suivantes :
♦ Déflexion lue
Vérification du chargement
Nous avons cependant voulu pousser assez loin les calculs en se donnant
comme ambition de suivre les calculs effectués sous chaque roue du jumelage
dans l’espace 2D et 3D .
Pour ce mode de calcul la déflexion prend suivant l’axe YY les valeurs Vmin =
4,985/100 mm et Vmax= 61,991/100 mm comme l’indique donc l’image
suivante :
De tout ce qui précède (expériences capitalisées par les divers praticiens puis
calculs du logiciel), il apparaît que le premier seuil de déflexion varie de 50-
60mm/100 . Nous avons décidé cependant de fixer pour le cas de notre étude
d1= 55mm/100.
est entré totalement dans la zone de rupture même si la déflexion a atteint les
86,7mm/100.
E : module de déformation
: e
/x7 :
é)
Y é
Bibliographie
60mm/100 au Niger
80mm/100 au 80mm à 90 mm/100
Cameroun
100mm/100 en Côte
d’Ivoire
DPSE [2] 90mm/100 pour tout
type de chaussées.
Calcul du rapport C
+
; = 36,4
21,8
= = 0,59
; 36,4
• PK 18+500-PK 18+950 s= 15,7 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 15,7
; = 48,6
15,7
= = 0,32
; 48,6
• PK 19+000-PK19+450 s= 14,0 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 14,0
; = 52
14,0
= = 0,26
; 52
• PK 19+500-PK 19+950 s= 17,7 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 17,7
; = 44,6
17,7
= = 0,39
; 44,6
• PK 20+000-PK 20 +450: s= 13,7 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 13,7
; = 52,6
13,7
= = 0,26
; 52,6
• PK 20+500-PK 20+950 : s= 20,0 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 20,0
; = 40,00
20,0
= = 0,5
; 40,0
• PK 21+00-PK 21+450 : s= 17,4 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 17,4
; = 45,2
17,4
= = 0,38
; 45,2
• PK 21+500- PK 21+ 950 : s= 12,5 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 12,5
; = 55
12,5
= = 0,22
; 55
• PK 22+000-PK 22+450 s= 17,7 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 17,7
; = 44,6
17,7
= = 0,39
; 44,6
• PK 22+500-PK 22+950 : s= 16,7 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 16,7
; = 46,6
16,7
= = 0,35
; 46,6
• PK 23+000-PK 23+600 : s= 17,2 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 17,2
; = 45,6
17,2
= = 0,37
; 45,6
• PK 24+400-PK 24+950 : s= 22,8 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 22,8
; = 34,4
22,8
= = 0,66
; 34,4
• PK 25+000-PK 25+500: s= 13,4 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 13,4
; = 53,2
13,4
= = 0,25
; 53,2
• PK 25+550-PK 25+950 s= 12,9 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 12,9
; = 54,2
12,9
= = 0,23
; 54,2
• PK 26+000-PK 26+450 s= 15,7 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 15,7
; = 48,6
15,7
= = 0,32
; 48,6
• PK 26+500-PK 26+950 : s= 18,9 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 18,9
; = 42,2
18,9
= = 0,44
; 42,2
• PK 27+000-PK 27+450 s= 21,4 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 21,4
; = 37,2
21,4
= = 0,57
; 37,2
• PK 27+500-PK 27+950 s= 17,0 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 17,0
; = 46,0
17,0
= = 0,36
; 46,0
• PK 28+000-PK 28+500 s= 18,6 d’où ; = 7 − 2 ; ; = 80 − 2 × 18,6
; = 42,8
18,6
= = 0,43
; 42,8
Au total 17 mesures c’est-à-dire 73,91% des valeurs sont supérieures à 0,3 et
donc nous considérons que dans l’ensemble il s’agit d’une chaussée présentant
des fissures, des faïençages et/ou réparations généralisées.
Critère de déflexion
KL
9,RS×
UV
7 = ou Q =
MN,OOP EW O
(1)
A présent nous allons ramener ces essieux en essieu standard de 130 KN par la
formule de LIDDLE qui s’écrit :
d
= _ a formule dans laquelle : a désigne le coefficient d’équivalence,
d N
La route est donc déjà saturée. Nous vérifions aussi sur l’abaque de la fig14 : S
atteint son maximum pour P=0 .
fN
Posons cependant h = = 1 ; donc c
= e
g
Les hypothèses font aussi état de ce que ce tronçon est une route secondaire pour
le trafic, le commerce etc…
532(1 + )z × Qk
Q =
Y
80 Q
(1 + )z
t est le taux annuel d’augmentation de la circulation, p le nombre d’années de
service de la structure actuelle (1998 à 2011= 13 ans) et Qk l’intensité de la
circulation actuelle.
[24] nous fournit t=5% et Qk = 589 j/ ; Nous sommes ainsi dans la classe
de trafic T5 de la classification du CEBTP et T0 du LCPC .En prenant le trafic
le plus bas de cette classe c’est-à-dire 2 × 10b essieux de 13 tonnes soit encore
18,41 × 2 × 10b = 36,82 × 10b essieux de 80KN.
LK9(n) ×M LK9(n
,
L)UO ×v,R×9×
• QY = = =
(n)
,
L(n
,
L)UO
On en tire h = Ah + hE B qui représente le degré d’endommagement
9
• Voie gauche
0,5 + +
h = × 100%
0,5 × 1680 + 11050 + 80
h = × 100% = 99,75%
12000
• Voie droite
0,5 + +
hE = × 100%
0,5 × 5100 + 10100 + 19
hE = × 100% = 105,575%
12000
• h = (99,75% + 105,575%) = 102,66% > 50%
9
Le maximum devrait être 50% et donc nous concluons que la route a atteint
un stade d’endommagement ultime et poussé.
A présent nous utiliserons les abaques de la figure 20.
MY
h = 102,66% et = 81378,86179
M
MY
On constate le point de coordonnées ( ; h) est largement au dessus des deux
M
courbes. b
En conclusion de tout ce qui a déjà été évoqué on déduit que le tronçon a un
état global non satisfaisant.
Formulation du diagnostic
Nous employons le tableau 8 pour la formulation du diagnostic eu égard de tous
les calculs effectués un peu plus haut.
• Etat global du tronçon : non satisfaisant
• Portance résiduelle : insuffisante
On en tire donc :
− Cause probable :
Le dimensionnement de la structure ne satisfait pas aux besoins de la
circulation actuelle
− Mesures à prendre :
Analyse de la structure afin de juger de l’état des couches de fondation et de
sous-fondation. Identification du niveau phréatique et essai à la sonde de battage
légère.
− Remède possible : Rechargement après enlèvement des parties
endommagées, renforcement structurel ou reconstruction.
♦ CONCLUSION PARTIELLE
Les méthodes du VIZIR et du CEBTP-LCPC ayant abouti au constat de la
dégradation du tronçon ausculté, il fallait donc déterminer la solution à y
apporter. C’est la méthode du CRR-Bruxelles qui nous donne alors plus
d’information sur l’état de la portance résiduelle et qui finit par nous donner des
solutions envisageables. Il faut donc renforcer la structure en place. La meilleure
option serait de reconstruire la chaussée après avoir procédé à un nouvel
CHAPITRE7 : PERSPECTIVES
Nous venons de traiter dans les chapitres précédents de techniques
d’évaluations des chaussées revêtues. Il est ressortit donc que les dégradations
qui affectent les routes sont pour la plupart constituées de désordres regroupés
suivants deux catégories A et B que nous avions aussi présentées. De même il
est ressortit que ces dégradations affectent d’une manière dangereuse les
structures en place des routes revêtues de façon à faire appel aux aspects
techniques et économiques en vue de leur réhabilitation.
Cependant, tout en évoquant une étude de réhabilitation passant par la
détermination de portances résiduelles et de critères de déflexions, nous sommes
amenés à évoquer d’autres mesures dans le but de parvenir à une étude complète
qui permettra de fixer définitivement les critères de dégradations et même
d’avoir une idée sur l’évolution des désordres observés.
A. La maîtrise de l’évolution des dégradations
Les futures études doivent permettre d’avoir une idée claire et précise sur
l’évolution dans le temps et dans l’espace de certaines dégradations parmi
lesquelles : nid-de-poule, fissures et faïençages, etc.…
En effet l’apparition d’un nid-de-poule peut être prévue si l’on se donne comme
objectif de suivre une ornière ou une fissuration à mailles dans son
développement. Ainsi si on peut réussir à cerner l’apparition du nid-de-poule, on
devra aussi pouvoir donner des précisions sur l’évolution de sa gravité. Cela
allègerait ainsi la tâche aux techniciens des TP qui pourront prévoir les temps
d’intervention pour réparations.
La mécanique de la rupture peut être exploitée car elle explique comment
se propage la rupture dans certains milieux. De même la mécanique des milieux
fissurés expliquerait aussi comment se propagerait les fissures à fines mailles.
Il faudra aussi penser à relever le trafic afin de savoir son impact sur le
développement des dégradations.
CONCLUSION
Au terme de la présente recherche, il est apparu clairement que nous avons
pu :
Déterminer le seuil de déflexion d1 par un raisonnement se basant sur les
hypothèses liées au tronçon de route Pahou-Ouidah et grâce au logiciel
ALIZE 3 du LCPC : d1=55/100mm
Tenter par un raisonnement rationnel se basant sur les expériences
acquises de déterminer le seuil de déflexion d2= 80/100mm
Regrouper toutes les dégradations présentes sur le tronçon d’étude
Evaluer le tronçon Pahou-Ouidah et obtenir la solution de sa réhabilitation
par les méthodes d’évaluation du CEBTP, VIZIR, CRR-Bruxelles
Jeter les bases d’une étude de réhabilitation ayant pour objectif de
prévenir la propagation dans le temps et dans l’espace de diverses
dégradations (voire chapitre7).
Cependant conscient que l’étude des routes revêtues n’est pas la seule
condition de réhabilitation de celles-ci (les facteurs coût d’entretien et de
reconstruction, maîtrise de l’évolution du trafic, techniques de constructions
adaptées aux exigences des sols supports, etc…), nous suggérons que des études
futures se penchent sur les possibilités :
D’utiliser des matériaux locaux ou composites pour réhabiliter les
chaussées afin d’amortir au maximum le facteur coût
De fixer en vertu des exigences du trafic routier béninois, une nouvelle
charge à l’essieu admissible (la charge à l’essieu pratiquée dépasse
souvent les 13 t)
Enfin il paraît important à nos yeux , que l’évaluation régulière des
chaussées revêtues pratiquée au moins une fois tous les trois (03) ans permettra
de mieux entretenir le réseau et de prévoir de même de probables dégradations.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Josiane Eidy AGBAYAHUN
Etude de réhabilitation des routes revêtues : détermination des seuils
critiques de dégradations à partir de l’évaluation des chaussées. Cas de la
route Porto-Novo/Igolo
[2] Vihotogbé Roméo MICHAÏ
Portance résiduelle des structures des routes revêtues : contribution à
l’étude de détermination des critères de déflexion sur le réseau routier
béninois
[3] Sandoumbé THIAW
Dimensionnement mécanistique-empirique des structures de chaussées :
application au tronçon Séo-Diourbel
[4] Ibrahim SALL
Etude de la corrélation entre le module d’élasticité et l’indice de portance
CBR dans le dimensionnement des superstructures routières
[5] Saliou LO
Elaboration d’un catalogue des dégradations des chaussées au Sénégal
[6] Ousmane MBODJI
Esquisse d’un catalogue de dimensionnement de chaussée pour le Sénégal
[7] saliou LO Massamba NDIAYE
Elaboration d’un catalogue des dégradations des chaussées au Sénégal
[8] C.E.B.T.P-L.C.P.C
Manuel pour le renforcement des chaussées souples en pays tropicaux
[9] SETRA-LCPC
Conception Et dimensionnement des structures de chaussées
[10] CEBTP
Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays
tropicaux
[11] CEBTP-LCPC
Manuel pour le renforcement des chaussées souples en pays tropicaux
[12] Modibo KEITA
DEGRADATIONS SUR LES ROUTES
[13] Claude REGIS
Cours de Routes-Assises de Chaussées
[14] Joseph Hode KEYSER
Dosage et analyse des mélanges bitumineux
[15] V.VEVERKA
Renforcement des chaussées à revêtement hydrocarboné-Evaluation de
l’ancienne chaussée et dimensionnement du renforcement. Edité par le
Centre de Recherche Routières de Bruxelles
[16] B.C.E.O.M-C.E.B.T.P
Manuel sur les routes dans les zones tropicales et désertiques. Tome 3
Entretien et exploitation de la route
[17] Georges JEUFFROY
Conception et Construction des chaussées. Tome 1 et Tome 2
[18] Luc GAGNON
Techniques Routières
[19] B.C.E.O.M
Projet de Réhabilitation et d’Entretien des Infrastructures de Transport-
Entretien Routier et Gestion Routière-Routes revêtues dégradations-
causes actions d’entretien
[20] Philibert DJOHOUN
« Entretien Routier par la Méthode HIMO » -Le Point-à-Temps Terre
[21] Dr Ezéchiel ALLOBA et Dr François de Paule CODO
COURS DE ROUTES 2
[22] SCET/TUNISIE
ANNEXE 1
Fiche de dégradation
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Fissuration
TYPE Fissure Transversale
ORIGINE Revêtement
PROBABLE
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Fissuration
TYPE Fissure longitudinale
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Fissuration
TYPE Faïençage à fines mailles
ORIGINE Structure
PROBABLE
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Fissuration
TYPE Faïençage à grosses mailles
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Fissuration
TYPE Epaufrure
ORIGINE Structure
PROBABLE
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Arrachement
TYPE Pelade
Généralisation du phénomène
EVOLUTION Arrachement et ruine du revêtement
ULTERIEURE
ORIGINE Revêtement
PROBABLE
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Arrachement
TYPE Nid de poule
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Arrachement
TYPE Désenrobage, Plumage, Peignage
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Déformation
TYPE Bourrelet
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Déformation
TYPE Ornière
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Déformation
TYPE Tôle ondulée
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Déformation
TYPE Affaissement
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Remontées de Matériaux
TYPE Remontée d’eau, de fines et de boue
ORIGINE Structure
PROBABLE
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Remontées de Matériaux
TYPE Ressuage
ORIGINE Revêtement
PROBABLE
FICHE DE DEGRADATION
FAMILLE Usure de la couche de roulement
TYPE Glaçage
ORIGINE Revêtement
PROBABLE
ANNEXE 2
CLASSIFICATION DU RESEAU ROUTIER [30]
ROUTES NATIONALES
35,201
RN 1 Ouidah-Tori Bossito – Allada
km
77,154
RN 2 Comé - Lokossa - Dévé - Aplahoué
km
RN 2 39,498
Lokossa - Dogbo - Azové
bis km
RN 2
Zounhouè - Athiémé - Frontière Togo 7,310 km
ter
80,626
RN 3 Zian - Sakété - Pobé - Kétou
km
Akpro Missérété - Adjohoun - Affamè - Bonou - Dasso - 91,000
RN 4
Sagon - Cové km
54,080
RN 5 Tchaourou - Alafiarou - Bétérou
km
181,959
RN 6 Djougou - N’Dali - Nikki
km
Korontieres - Boukoumbé - Carrefour RNIE 3 & Natitingou - 225,000
RN 7
Kouandé – Péhunco – Fô Bouré - Guessou sud km
211,985
RN 8 Djougou - Péhunco - Kérou - Banikoara
km
67,350
RN 9 Frontière Togo - Datori - Cobly - Taïacou - Tanguiéta
km
RN 147,673
Nikki - Kalalé - Gaouenzi - Néganzi - Ségbana
10 km
RN 1 35,000
Allada - Avakpa - Kpomassè - Ouidah
bis km
RN Pénéssoulou - Alédjo - Ouaké -Perma & Birni -Kouandé - 267,000
11 Guilmaro - Brignamaro & Kérou - Firou - Kaobagou km
RN 43,000
Frontière Togo - Gouandé - Matéri - Tiélé
12 km
RN 97,000
Boukoumbé - Manta-Cobly-Materi & Tayakrou - Manta
12 bis km
RN 44,700
Natitingou - Pépéyarkou - Kouarfa - Yarikou - Kotopounga
13 km
RN 17,300
Pépeyarkou - Ouabou - Toukountouna
13 bis km
RN 153,000
Fô Bouré - Sinendé - Yarra - Béroubouay - Dunkassa - Kalalé
14 km
RN 38,000
Tobré - Sinendé
14 bis km
RN 93,500
Karimama - Guéné & Bodjécali - Madécali - Kassa
15 km
RN 70,000
Bembéréké - Bouanri - Biro - Pèrèrè
16 km
RN 84,000
Ina - Gnonkourokari - Bouanri - Bouka - Dunkassa
16 bis km
RN 50,000
Banikoara - Founougo - Kandérou
17 km
RN 18,620
Gomparou - Founougo
17 bis km
RN 195,000
Bassila - Kikélé - Wari maro - Woubérou
18 km
RN 75,000
Allada - Sè - Toffo - Akiza - Zogbodomey - Domè
19 km
RN 18,000
Akiza - Kpoto - Sinwé Kpota
19 bis km
RN Zogbodomey - Kinta - Agbagnizoun - Lissazoumè - Bohicon - 72,000
20 Tindji -Zakpota - Koguédé km
RN Dogbo - Lokogba - Lalo - Adjassagon - Agbangnizoun & 201,000
RN
Akassato - Sô Ava 5,000 km
33
RN 41,000
Aplahoué - Atomè - Agondogoui
34 km
RN 22,000
Azovè - Houégamè - Klouékanmè
35 km
RN 21,000
Djakotomè - Houégamè - Toviklin - Lokogba
35 bis km
RN 20,000
Wadon - Adjarra - Mèdédjonou - Porto-Novo
36 km
RN
Adjarra - Akpro Missérété 9,000 km
36 bis
RN 25,000
Adjohoun - Sakété - Gbokoutou
37 km
RN
Katagon - Avrankou 9,000 km
38
RN 15,000
Djrègbé - Djâ - Owode
39 km
176,532
RNIE 1 Hillacondji - Comé - Cotonou - Sèmè - Porto Novo - Zian - Igolo
km
RNIE 1
Porto Novo - Avrankou - Igolo 27,441 km
bis
RNIE 1
Sèmè - Kraké 9,769 km
ter
729,037
RNIE 2 Cotonou - Bohicon - Dassa - Savè - Parakou - Kandi - Malanville
km
456,329
NIE 3 Dassa - Savalou - Djougou - Natitingou - Porga
km
155,082
RNIE 4 Tohoun - Aplahoué - Abomey - Bohicon - Covè - Kétou - Illara
km
Frontière Togo - Doumè - Tchetti - Savalou - Logozohè – Glazoué- 106,058
RNIE 5
Savè - Oké Owo km
295,864
RNIE 6 Ouaké - Djougou - Parakou - Binassi - Pérèrè - Nikki - Chicandou
km
221,780
RNIE 7 Frontière Burkina - Banikoara - Kandi - Ségbana - Frontière Nigeria
km
CARTE ROUTIERE
ANNEXE3
G
Faïençage A
D
FISSURATIO N
maille fine
maille large
G
Fissures A
D
fine
large
G
ARRACHEM EN TS
Désenrob A
D
G 4 5,5 8 6 7 5 5,5
Nid-Poule A
D 7,5 4 10 7 6 5,5
Profondeur cm
G 2 1,9 2 1,5 2
Affaissem A
D EFO RM ATIO N S
D
G
Orniérage A
D
G
Flâche A
D
G
Réparation A
D
G
Profondeur Ornière A
D
Déflex.Caract 45,5 59,7 42,5 66,7 49,3
G
Faïençage A
D
FISS U R A T IO N
maille fine
maille large
G
Fissures A
D
fine
large
G
A R R A C H E M E N TS
Désenrob A
D
G 6 6,5 10 6 10 8
Nid-Poule A
D 9,5
Profondeur cm
G
Affaissem A
D E FO R M A T IO N S
D
G
Orniérage A
D
G
Flâche A
D
G
Réparation A
D
G
Profondeur Ornière A
D
Déflex.Caract 51,4 54,4 49,1 78,2 53,2
G
Faïençage A
D
F IS S U R A T IO N
maille fine
maille large
G
Fissures A
D
fine
large
G
ARRACHEM EN TS
Désenrob A
D
G 5,5 6 6 10 6,5 10 6 8 10 8
Nid-Poule A 9
D 9 6,5
Profondeur cm
G
Affaissem A
D E F O R M A T IO N S
D
G
Orniérage A
D
G
Flâche A
D
G
Réparation A
D
G
Profondeur Ornière A
D
Déflex.Caract 41,7 71,2 62,7 64,1
G
Faïençage A
D
F IS S U R A T IO N
maille fine
maille large
G
Fissures A
D
fine
large
G
ARRACHEM ENTS
Désenrob A
D
G 7 7 9 6,5 7,5 9 8
Nid-Poule A 10 9,5 6,5 6 14
D 9 9,5 6 6
Profondeur cm
G
Affaissem A
D E F O R M A T IO N S
D
G
Orniérage A
D
G
Flâche A
D
G
Réparation A
D
G 2,5 2,5 3 3 2,5
Profondeur Ornière A
D 3,5 4 2 3,5
Déflex.Caract 41,7 73,5 78,9 73,5 62,3
G
Faïençage A
D
FISSURATION
maille fine
maille large
G
Fissures A
D
fine
large
G
ARRACHEMENTS
Désenrob A
D
G 9 7 7 7 8,5 6
Nid-Poule A 9,5 7 6,5 6 14
D 6 6
Profondeur cm
G 3,5 3,9 2,7 3 1
Affaissem A
DEFORMATIONS
D 3
G
Orniérage A
D
G
Flâche A
D
G
Réparation A
D
G 2,5 2,5
Profondeur Ornière A
D 4,5 2
Déflex.Caract 70,2 86,7 79,5 67,1
Tableau 9 : Fiche itinéraire de relevé de dégradations du PK 16+500 au PK 28+500
dcmax= 66,7mm/100
dcmin= 42,5mm/100
A : 000
D : 000
16+500-19+000
Flaches G : 02
A : 01
D : 000
REPARATIONS G : 22 ml
A : 00 ml
D : 07 ml
Faïençage G : 2400 ml
A : 1850 ml
D : 2050 ml
FISSURES
Fis.Long+Fis.Trans G : 450ml
A : 1000 ml
D : 1450 ml
ARRACHEMENTS Désenrobage G : 000
A : 000
D : 000
Nid de Poule (nombre) G:6
A:0
D:1
DEFORMATIONS Ornières G : 000
A : 000
D : 000
Affaissements G : 000
dcmax= 78,2mm/100
dcmin= 49,1mm/100
A : 000
D : 000
19+000-21+500
Flaches G : 01
A : 02
D : 000
REPARATIONS G : 13
A : 01 ml
D : 01 ml
Faïençage G : 2200 ml
A : 1700 ml
D : 2200 ml
FISSURES
Fis.Long+Fis.Trans G : 100ml
A : 850 ml
D : 1000 ml
ARRACHEMENTS Désenrobage G : 000
A : 000
D : 000
Nid de Poule (nombre) G:6
A : 02
D : 02
DEFORMATIONS Ornières G : 000
A : 000
D : 000
Affaissements G : 350ml
dcmax= 71,2mm/100
dcmin= 41,7mm/100
A : 50 ml
D : 100 ml
21+500-24+000
Flaches G : 03
A : 03
D : 01
REPARATIONS G : 03 ml
A : 03 ml
D : 01 ml
Faïençage G : 2200 ml
A : 2050 ml
D : 2100 ml
FISSURES
Fis.Long+Fis.Trans G : 100ml
A : 600 ml
D : 600 ml
ARRACHEMENTS Désenrobage G : 000
A : 000
D : 000
Nid de Poule (nombre) G : 07
A : 05
D : 02
DEFORMATIONS Ornières (nombre) G : 06
A : 01
D : 04
Affaissements G : 50 ml
dcmax= 78,9mm/100
dcmin= 62,3mm/100
A : 100 ml
D : 250 ml
24+000-26+500
Flaches (nombre) G : 15
A : 04
D : 03
REPARATIONS G : 18 ml
A : 03 ml
D : 02 ml
Faïençage G : 1850 ml
A : 1600ml
D : 1900ml
FISSURES
Fis.Long+Fis.Trans G : 150 ml
A : 00 ml
D : 650 ml
ARRACHEMENTS Désenrobage G : 000
A : 000
D : 000
Nid de Poule (nombre) G : 05
A : 00
D : 01
DEFORMATIONS Ornières (nombre) G : 02
A : 00
D : 02
Affaissements G : 250 ml
dcmax= 86,7mm/100
dcmin= 67,1mm/100
A : 00 ml
D : 100 ml
26+500-29+000
Flaches (nombre) G : 01
A : 00
D : 006
REPARATIONS G : 24 ml
A : 01 ml
D : 07ml
ANNEXE 4
MESURES DE DEFLEXIONS
Localisation Déflexions
16+500 D 13 26
16+550 A 9 18
16+600 G 7 14
16+650 D 3 6
16+750 G 9 18
16+800 D 4 8
16+850 A 14 28
16+900 G 34 68
16+950 D 13 26
17+000 A 31 62
17+050 G 6 12
17+100 D 32 64
17+150 A 5 10
17+200 G 12 24
17+300 A 20 40
17+350 G 14 28
17+400 D 26 52
17+450 A 4 8
17+500 G 16 32
17+550 D 7 14
17+600 A 9 18
17+650 G 25 50
17+750 A 3 6
17+800 G 22 44
17+850 D 4 8
17+900 A 5 10
17+950 G 15 30
18+000 D 9 18
18+050 A 13 26
18+100 G 28 56
18+150 D 34 68
18+200 A 7 14
18+300 D 5 10
18+350 A 15 30
18+400 G 34 68
18+450 D 25 50
18+500 A 32 64
18+550 G 28 56
18+600 D 22 44
18+650 A 6 12
18+700 G 21 42
18+800 A 13 26
18+850 G 14 28
18+900 D 4 8
18+950 A 12 24
19+000 G 25 50
19+050 D 20 40
19+100 A 17 34
19+150 G 23 46
19+200 D 9 18
19+300 G 13 26
19+350 D 10 20
19+400 A 7 14
19+450 G 15 30
19+500 D 23 46
19+550 A 15 30
19+600 G 9 18
19+650 D 16 32
19+750 G 8 16
19+800 D 10 20
19+850 A 7 14
19+900 G 36 72
19+950 D 20 40
20+000 A 8 16
20+050 G 12 24
20+100 D 17 34
20+150 A 33 66
20+200 G 19 38
20+300 A 13 26
20+350 G 14 28
20+400 D 16 32
20+450 A 11 22
20+500 G 37 74
20+550 D 41 82
20+600 A 27 54
20+650 G 27 54
20+700 D 30 60
20+800 G 29 58
20+850 D 17 34
20+900 A 30 60
20+950 G 9 18
21+000 D 27 54
21+050 A 26 52
21+100 G 11 22
21+150 D 6 12
21+200 A 8 16
21+300 D 9 18
21+350 G 8 16
21+400 A 28 56
21+450 D 12 24
21+500 A 10 20
21+550 G 27 54
21+600 D 12 24
21+650 A 9 18
21+700 G 11 22
21+800 A 11 22
21+850 G 18 36
21+900 D 5 10
21+950 A 16 32
22+000 G 30 60
22+050 D 28 56
22+100 A 26 52
22+150 G 8 16
22+200 D 23 46
22+250 A 37 74
22+350 D 10 20
22+400 A 26 32
22+450 G 24 48
22+500 D 7 14
22+550 A 28 56
22+600 G 20 40
22+650 D 12 24
22+700 A 33 66
22+800 D 22 44
22+850 A 23 46
22+900 G 30 60
22+950 D 14 28
23+000 A 16 32
23+050 G 36 72
23+100 D 13 26
23+150 A 35 70
23+200 G 22 44
23+250 D 3 6
23+350 G 27 54
23+400 D 20 40
23+450 A 17 34
23+500 G 21 42
23+550 D 19 38
23+600 A 21 42
23+650
23+700
23+750
23+800
23+850
23+900
24+000
24+050
24+100
24+150
24+200
24+250
24+300
24+350
24+400 D 11 22
24+450 A 24 48
24+500 G 33 66
24+550 D 6 12
24+600 A 30 60
24+650 G 7 14
24+750 A 33 66
24+800 G 6 12
24+850 D 35 70
24+900 A 17 34
24+922 D 35 70
24+950 G 21 42
25+000 D 34 68
25+050 A 26 52
25+100 G 35 70
25+150 D 32 64
25+200 A 31 62
25+300 D 14 28
25+350 A 36 72
25+400 G 34 68
25+450 D 36 72
25+500 A 25 50
25+550 A 25 50
25+600 G 37 74
25+650 D 16 32
25+700 G 22 44
25+750 A 25 50
25+850 D 34 68
25+900 A 27 54
25+950 G 27 54
25+932 A 37 74
25+950 D 32 64
26+000 G 33 66
26+050 D 17 34
26+100 G 17 34
26+150 D 30 60
26+200 A 12 24
26+300 D 12 24
26+350 A 28 56
26+400 G 27 54
26+450 D 19 38
26+500 A 26 52
26+550 G 19 38
26+600 D 15 30
26+650 A 29 58
26+750 D 33 66
26+800 A 41 82
26+850 G 16 32
26+900 D 17 34
26+950 A 10 20
27+000 G 21 42
27+050 D 23 46
27+100 A 34 68
27+150 G 20 40
27+200 D 46 92
27+300 G 42 84
27+350 D 38 76
27+400 A 30 60
27+450 G 12 24
27+500 D 35 70
27+550 A 37 74
27+600 G 22 44
27+650 D 21 42
27+700 A 37 74
27+800 D 35 70
27+850 A 34 68
27+900 G 30 60
27+950 D 12 24
28+000 A 32 64
28+050 G 25 50
28+100 D 20 40
28+150 A 15 30
28+200 G 11 22
28+250 D 10 20
28+350 G 16 32
28+400 D 31 62
28+450 A 21 42
28+500 G 39 78
28+200 A 28 56
28+250 D 30 60
28+300 G 8 16
28+400 G 35 70
28+450 D 29 58
28+500 A 13 26
28+500 G 39 78
28+550 G 15 30
28+600 D 40 80
28+650 A 8 16
28+750 D 6 12
28+800 A 7 14
28+850 G 8 16
28+900 D 9 18
28+950 A 28 56