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PK2+100 au PK2+400
RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
*=*=*=*=*=*
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
*=*=*=*=*=*
UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
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DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
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Option : Bâtiments & Travaux Publics
Sourou TOGNISSE
Sous la supervision de :
Dr Ing. Ezéchiel I. ALLOBA
Maître Assistant des Universités Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC
Tuteur :
Baba SACKO
Année
Réalisé et présenté par Sourou académique : 2015-2016
TOGNISSE i
9è𝑚𝑒 𝑃𝑟𝑜𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜n
Dimensionnement de la structure de chaussée de la route des pêches : application au tronçon
PK2+100 au PK2+400
SOMMAIRE
SOMMAIRE .................................................................................................................. I
DEDICACES .............................................................................................................. IV
REMERCIEMENT ...................................................................................................... V
ABSTRACT ..............................................................................................................XV
INTRODUCTION ........................................................................................................ 1
Toi le Maître de l’Univers, l’Alpha et l’Omega, l’Eternel des armées, toute la gloire te
revient. Merci pour ton assistance et pour toutes les bénédictions insondables dont tu
m’as comblé tout au long de mon cursus.
DEDICACES
Papa, toi qui m’as inculqué l’amour du travail bien fait dès mon jeune âge, je te prie
d’accepter ce travail. Que Dieu t’accueille dans son vaste paradis.
A mes sœurs Clarisse, Léocadie et Ida ainsi que mon frère Emmanuel.
Votre amour, votre soutien et votre complicité, ont été plus que nécessaires pour faire
face aux nombreuses difficultés que j’ai rencontré tout au long de ma formation.
REMERCIEMENT
Dire « Merci » est et demeure un acte de gratitude envers ceux qui accordent
une grâce. Ainsi, je ne saurais commencer la rédaction de ce travail sans adresser mes
sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à
l’aboutissement de ce travail.
Je tiens à remercier :
Je pense enfin à :
BB : Béton Bitumineux
GB : Grave Bitume
LH : Liant Hydraulique
NF : Norme Française
PF : Plateforme
PL : Poids Lourds
PK : Point Kilométrique
SC : Sol Ciment
VL : Véhicule Léger
Figure 1.1: Formation d'une ornière sous l'effet d'une charge se déplaçant sur un
sol .................................................................................................................................. 4
Photo7. 3: calcul de la contrainte de traction par flexion sur le sol ciment ................ 97
Tableau 4.9 : Récapitulatif des caractéristiques du sable silteux à l’état cru ............ 55
Tableau 4.10 : Valeurs nominales du CBR pour les matériaux naturels utilisés en corps
de chaussée. [8] ........................................................................................................... 55
Tableau 5.4 : Essai CBR (matériau amélioré à 3,5% avant immersion) ................... 61
Tableau 5.12 : Tableau récapitulatif des essais de compression et de traction sur les
différents mélanges (amélioré au ciment à 3,5 %) ..................................................... 69
Tableau 5.13 : Tableau récapitulatif des essais de compression et de traction sur les
différents mélanges (amélioré au ciment 4 %) ........................................................... 69
Tableau 7.11 : Récapitulatif des résultats de simulation sur le logiciel Alizé après
itération ..................................................................................................................... 100
RESUME
Elle est subdivisée en trois grandes parties dont la première est consacrée à la
recherche bibliographique sur les chaussées, les méthodes de dimensionnement et le
traitement des sols aux liants.
Dans la deuxième partie, des essais de laboratoire ont été réalisés sur le sable
silteux prélevé à NASSARACODJI dans la commune de Ouidah. Il s’agit de l’analyse
granulométrique, la détermination des matières organiques, les limites d’Atterberg,
l’essai Proctor Modifié et l’essai CBR. Ces essais ont permis de conclure que ce
matériau ne peut pas être utilisé en couche de base à l’état naturel car son indice CBR
32 à 95% de l’Optimum Proctor Modifié (OPM) est inférieur à 60 imposé par le cahier
de prescription technique (CPT). Le matériau a été amélioré au ciment à différents
pourcentages (1, 2, 2.5, 3,5 et 4%) afin d’observer l’évolution de l’indice CBR.
L’indice portant CBR à 95% de l’Optimum Proctor Modifié du sable silteux passe de
32 à l’état naturel à 196 à 4% de ciment .Cet indice trouvé est supérieur à 160 imposé
par le cahier de prescription technique (CPT). Nous concluons que l’amélioration à 4%
de ciment donne les résultats conformes aux spécifications du CPT en ce qui concerne
l’indice CBR.
Enfin il a été proposé une structure de chaussée en tenant compte des différents
aléas du projet. La variante de la structure retenue est la suivante :
ABSTRACT
The study conducted as part of our work concern the sizing of a stretch of the
road paremant structure of peaches. It was aimed at the definition of a structure of
sustainable and adequate traffic road.
It is divised into three main parts. The first is dedicated to the bibliographical
research of pavement, dimensionnement methods and binder soil treatment.
In the second part, laboratory tests have been made on the loam sand taken from
NASSARACODJI. It’s the granulometric analysis, the determination of organic,
Atterberg, Mdified Proctor test, and the CBR test limit. These tests have allowed to
conclude that this material cannot be used in naturally base layer because its index
CBR 32 to 95% of the optimum Modified Proctor (OPM) is less than 60 imposed by
the technical prescription specification (CPT). The material has been upgrated to
cement to different percentages (1, 2, 2.5 ,3 and 4%) in order to observe the evolution
of the CBR index. The CBR indication to 95% of the optimum Modified Proctor of the
loam sand password 32 in its natural state at 196 to 4% cement. This found index is
higher than that imposed by the technical prescription specification (CPT). We
conclude that meet the specification of the CPT with regard to the CBR index results.
Are improving to 4% of cement.
Finally it was suggested a floor structure taking into account the different lived
of the project. The variant of the chosen structure is the following.
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
Le réseau routier d’un pays constitue l’un des patrimoines qui revêt une
importance capitale dans son développement. En effet, la route assure le lien entre les
zones d’économie complémentaire, de production, d’importation, d’exportation et de
consommation au sein des Etats mais aussi entre les Etats. Aussi, elle assure des liaisons
humaines et sociales d’une importance inestimable car elle permet l’établissement
d’échanges culturels, sociaux, politiques et administratifs qui s’avère aussi être un des
éléments promoteur à tout développement. Ainsi se justifie dans nos pays la raison du
caractère particulier de la conception et de la réalisation des routes ayant une résistance
mécanique nécessaire qui en fait d’elles un patrimoine qu’il faut préserver.
Objectif général
Objectifs spécifiques
Identifier les propriétés géotechniques recherchées en couches d’assise de la
chaussée.
Faire une étude géotechnique sur le sable silteux.
Dimensionner la chaussée en tenant compte des particularités du projet.
Méthodologie
PREMIERE PARTIE :
On entend par chaussée un empilement les unes sur les autres des couches de
matériaux de caractéristiques mécaniques différentes assurant convenablement la
transmission des charges issues du trafic au sol support pendant une durée déterminée
appelée conventionnellement durée de vie de la chaussée.
Lorsqu'un véhicule se déplace sur un sol, le poids du véhicule est transmis au sol
sous forme de pressions, par l'intermédiaire des pneumatiques. Ces pressions, voisines
de la pression de gonflage des pneumatiques, sont relativement importantes : 1 à 2
kg/cm2 pour un véhicule léger, 6 à 7 kg/cm2 pour un poids lourd. D'une manière
générale, les sols ne peuvent supporter, sans dommages de telles pressions. Si le sol n'est
pas assez résistant, le pneu comprime le sol et il se forme une ornière (Fig. 1).
Figure 1.1: Formation d'une ornière sous l'effet d'une charge se déplaçant sur un sol.
Si le sol est résistant, il se passe deux choses imperceptibles mais qu'il faut bien
comprendre (Fig1. 1). Le sol s'affaisse sous le pneu. C'est la déformation totale : Wt
2. Lorsque la roue s'éloigne, le sol remonte mais pas totale : il reste une déformation
résiduelle : Wr
Il est donc nécessaire d'interposer, entre le véhicule et le sol, un écran qui aura
pour but de répartir les charges sur une plus grande surface et de réduire ainsi les
pressions transmises au sol jusqu'à une valeur admissible. La chaussée constitue cet
écran.
La diffusion des pressions diffère par sa nature et son intensité selon que l'on a
affaire à une couche granulaire non traitée, à une couche granulaire traitée (au ciment
ou au bitume) ou à une dalle de béton de ciment. Toutefois, cette diffusion n'est obtenue
qu'avec une épaisseur convenable de matériaux adéquats. Ces couches de matériaux
constituent la structure de la chaussée.
lourd ou répété entraînant une dégradation prématurée de la chaussée. Selon les cas, on
peut avoir recours à :
Dans les pays tropicaux et plus particulièrement au Bénin, on distingue cinq (5)
classes de portance des sols de plate-forme.
Elle est réalisée dans le but de faire reposer la chaussée sur une plate-forme
homogène de bonne qualité. Elle doit être constituée de matériaux de bonne portance
et avoir une épaisseur suffisante. Ainsi, elle assurera une transition, de fait, entre le sol
en place ou rapporté et la chaussée. Elle résistera aussi aux sollicitations des engins de
terrassement. Elle doit rester insensible aux variations hydriques et participer au
drainage de la chaussée
Elle constitue avec la couche de fondation, l'assise de la chaussée. Elle est soumise
à des contraintes verticales, effet de poinçonnement dû à la pression des pneumatiques
et des contraintes de cisaillement à la base dans le cas des matériaux traités aux liants
blancs d'autant plus important que la couche de surface est mince.
Elle doit être constituée de matériaux suffisamment durs pour résister à l'attrition et
avoir un grand indice portant ou stabilité.
Les matériaux de qualité faisant de plus en plus défaut, les couches de base sont souvent
en matériaux traités au ciment. Il est spécifié que le matériau présente d'abord un CBR
supérieur à 60 et un CBR supérieur à 160 après traitement. Il est important de veiller à
apprécier la répartition du ciment. En effet une forte concentration rigidifie la chaussée.
Si elle possède une rigidité élevée, comme dans le cas de couches stabilisées, il se
produit un effet de dalle et des contraintes de traction se développent à sa base. Par
ailleurs, la compatibilité chimique du liant avec le matériau à traiter doit faire l'objet
d'une étude sérieuse. Tous ces éléments font que les caractéristiques physiques et
mécaniques exigées pour un matériau utilisé en couche de base sont sévères, comparées
à celles d'une couche de fondation.
Les structures semi-rigides, dont l’une au moins des couches d’assise est en
matériaux granulaires liés sur laquelle repose un enduit superficiel ou un enrobé
bitumineux. La figure ci- dessous nous présente façon générale une structure semi-rigide
:
Ces structures comportent une couche de roulement et une couche de base (10 à
20 cm) en matériaux bitumineux sur une couche de fondation en matériaux traités aux
liants hydrauliques (20 à 40 cm). Les structures qualifiées de mixte sont telles que le
rapport de l'épaisseur de matériaux bitumineux à l'épaisseur totale de chaussée soit de
l'ordre de 1/2.
C'est une méthode semi empirique basée d'une part sur la résistance au
poinçonnement du sol de plateforme (résistance appréciée par un essai normalisé, le
CBR) et d'autre part sur la méthode Boussinesq donnant la répartition en profondeur des
pressions verticales. On considère un massif homogène isotrope et élastique limité
supérieurement par un plan horizontal et de dimension infinie. Si l'on veut appliquer à
la partie supérieure du massif une charge verticale P répartie uniformément p sur un
rayon R, il en résulte sur un plan horizontal situé à une profondeur z une pression
verticale qui est maximum à l'aplomb du cercle et vaut σz .
À une épaisseur z=e, la pression qui s'exerce sur le sol de plateforme doit être
inférieure à la résistance au poinçonnement de ce sol.
𝟏𝟎𝟎+𝟏𝟓𝟎√𝑷
e=
𝑰+𝟓
e= épaisseur en cm
1=CBR du sol
Cette formule qui ne tient pas compte de l'intensité du trafic a évolué à la faveur de la
publication des abaques de la Road note 29 du Road Research laboratory (RRL) anglais
entre 1960-1962 ; abaques résultant de l'observation du comportement des chaussées
anglaises. Ces abaques ont été mis sous forme d'équation par monsieur Peltier du LCPC.
On obtient alors :
𝟏𝟎𝟎+𝟏𝟓𝟎√𝑷(𝟕𝟓+𝟓𝟎𝒍𝒐𝒈(𝑵⁄𝟏𝟎)
e=
𝑰+𝟓
e : épaisseur de la chaussée en cm
N= nombre moyen journalier de véhicules de plus de 1500kg à vide qui circule sur la
chaussée.
C'est une approche qui permet d'observer le comportement sous trafic des
chaussées réelles ou expérimentales. Elle consiste à se fixer un critère pour déterminer
la fin de la durée de vie de la chaussée et de définir en utilisant ce critère, la durée de
vie des sections observées. Ces essais ont été réalisés de 1957 à 1961 sur 240 sections
de chaussées souples, 271 sections de chaussées rigides et une cinquantaine de sections
de chaussées souples avec couche de base stabilisée. Chacune de ces chaussées a reçu
en moyenne un million de charges roulantes. Ces essais ont permis de préciser:
Du nom de Transport Road Research Laboraty, le TRRL fait partir des méthodes
pratiques de dimensionnement. Elle est issue de la méthode CBR et s'appuie sur cette
dernière pour publier des abaques en 1962 abaque appelé Road Note 29 à la suite des
observations des chaussées britanniques durant 15ans. Ces abaques fixent les épaisseurs
minima du revêtement et de la couche de base en fonction du trafic uniquement. Seule
l'épaisseur de la couche de fondation dépend de la valeur du CBR du sol de plateforme,
la couche de base étant en concassé. Dans la même période sont connus les résultats des
essais AASHO en particulier la notion du coefficient d'équivalence des matériaux. Ainsi
en 1971 le TRRL de Londres publie la Road Note 31 pour les territoires anglophones
(la 29 étant relégués à la métropole). Ce guide insiste sur les aspects essentiels : -la
prise en compte de l'influence du climat tropical sur les conditions de teneur en eau de
sol de plateforme. Les sols de plateforme sont classés en fonction du niveau de la nappe
et de ses fluctuations en fonction des saisons. Adoption souhaitable d'un aménagement
par étapes de la chaussée lorsque le taux d'accroissement du trafic est élevé ou que les
prévisions à long terme sont incertaines. Tout comme la Road Note 29. Les épaisseurs
de la couche de base et du revêtement sont fixées en fonction du trafic exprimé en
nombre d'essieux standards de 8.2t cumulés par sens de circulation pendant la durée de
vie qui va de 0 à 20 ans. La couche de fondation est déterminée en fonction du CBR de
la plateforme avec cependant une épaisseur minimale de la fondation prise à 10 cm. Le
CBR de la plateforme correspond à la teneur en eau la plus élevée susceptible de se
produire dans le sol après la mise en service de la route. En plus de ces abaques elle a
également amélioré la formule de calcul de l'épaisseur de la chaussée de la méthode
CBR. L’épaisseur de couche de roulement est déterminée à partir des abaques de TRRL
tirées des essais AASHO ci -après qui prennent en compte le trafic et le CBR du sol de
plateforme.
Ce sont des méthodes basées sur des catalogues de structures de chaussée. Leur
utilisation est pratique. Elles mettent à la disposition des ingénieurs des structures pré
calculées et testées par l'expérience au niveau national. On peut citer entre autre:
Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux réalisé
en 1971 par le CEBTP et révisé en 1980 ;
le manuel de conception des chaussées neuves à faible trafic;
le manuel pour la conception et le dimensionnement des chaussées neuves,
catalogue de structures types LBTP Abidjan 1977 ;
le catalogue des structures types de chaussées neuves;
Ce dimensionnement nous permettra d'avoir une idée sur les épaisseurs que
donnerait la méthode empirique du guide du CEBTP. En outre on aura un ordre de
grandeur entre les épaisseurs données par le calcul rationnel et celles données par la
méthode du CEBTP. Le guide de dimensionnement du CEBTP à été établi en 1972 par
le Centre Expérimental du Bâtiment et de Travaux Publics (CEBTP). Ce guide a vu la
participation de beaucoup d'ingénieurs des Laboratoires Nationaux des Travaux Publics
en relation avec le CEBTP. Ce guide présente sous forme de tableau les épaisseurs des
couches de chaussées, granulaires ou traitées en fonction du trafic et du CBR du sol de
plateforme. Pour l'utiliser on doit disposer du CBR du sol de plateforme qui reçoit la
route selon la classification du CEBTP et de la classe de trafic sur le tronçon recevant la
route. On pourra ainsi à partir du guide et des matériaux disponibles choisir les
épaisseurs des couches de chaussée de la structure qui conviendraient.
Source : CEBTP
Selon l’importance du trafic poids lourds moyen journalier, on définit plusieurs classes
de trafic:
Source : SETRA–LCPC
- les voiries à moyen et fort trafics regroupant toutes les classes de 𝑡3+ à 𝑡0 .
Il est indispensable avant tout démarrage de travaux d'avoir une idée des
caractéristiques du sol en présence et d’évaluer ainsi les éventuels problèmes.
Les argiles sont des sols très fins (particules inférieures à 2µm) dont le
comportement est fortement influencé par leur teneur en eau et leur structure cristalline
de base.
Les minéraux argileux sont des silicates d’aluminium hydratés. Les types les plus
fréquents sont la kaolinite, la montmorillonite et l’illite.
Les grains ont la forme de plaquettes plus ou moins longues voire de bâtonnets et
ne peuvent être vus à l’œil nu. Leurs dimensions doivent dès lors être déterminées en
laboratoire. Une caractéristique des particules d’argile est qu’elles s’attirent les unes les
autres et se regroupent. L’ensemble des forces d’attraction qui unissent les particules
d’argile est appelé la cohésion, qui est une grandeur caractéristique pour une argile.
Cette cohésion explique que les sols argileux sont des sols très cohérents à forte
plasticité. Les argiles sont facilement déformables sous l’effet de l’addition d’une faible
quantité d’eau, même sous des charges faibles. Elles gardent ensuite la forme qu’on leur
a donnée.
Les limons sont des sols fins plus ou moins plastiques qui peuvent changer
brutalement de consistance pour de faibles variations de teneur en eau. Ils sont formés
de particules plus grosses que celles que l’on retrouve dans les argiles (entre 2 et 20µm)
leurs grains sont le résultat de la désagrégation mécanique ou physique des roches dont
ils gardent la structure. Bien qu’à l’œil nu on ne puisse distinguer un limon d’une argile,
leurs propriétés physiques diffèrent fortement. Les limons sont assez instables et
difficiles à travailler lorsque leur teneur en eau augmente. Ce sont des sols à plasticité
moyenne, moins cohérents que les argiles.
Ils sèchent plus rapidement que les sols argileux. Ils sont moins perméables que
les sols sableux. Les limons peuvent être déformés sous des charges modérées pour de
faibles variations de la teneur en eau. Comme les sols argileux, les limons sont des sols
gélifs.
Les sables sont des matériaux non plastiques et non cohérents. Ils sont peu
sensibles aux variations de teneur en eau. Que le sable soit sec, humide ou saturé d’eau,
Ils caractérisent ce qui ne varie pas (ou peu) dans le temps ou au cours des
manipulations que peut subir le sol.
2.2.1.1 Granularité
2.2.1.2 Argilosité
Ces paramètres ne sont pas propres au sol mais sont fonction de l’environnement
dans lequel il se trouve. L’état hydrique conditionne :
Ils sont utilisés en couche de fondation pour les faibles trafics T6, T4 et T3
rarement. Pour les trafics élevés, on procède selon le cas à l’amélioration du sable au
liant pour augmenter ses performances mécaniques. Les normes imposent un CBR
supérieur à 30 obtenu à 95% de la densité sèche maximale.
Le traitement au bitume est utilisé pour les sols de bonne portance mais avec une
faible tenue en eau. Son coût élevé fait qu'il est très rarement utilisé.
La latérite est un sol résiduel rougeâtre issu d'un processus d'altération de sols
meubles silico-alumineuses avec départ de la silice et enrichissement relatif en alumine:
on utilise la partie graveleuse et béchique.
Les graveleux latéritiques sont les matériaux les plus utilisés en construction
routière au Bénin et plus généralement en Afrique sud-équatoriale. Ces matériaux
constituent le sol du Centre et du Nord-Bénin. Le critère d’utilisation est le même que
celui du sable (ICBR > 30 à 95% de l’OPM).
Cependant il faudra prendre certaines précautions pour les utiliser selon qu'on est en
zones arides (effet de la température) ou en zone humides (teneur en eau).
La couche de base est destinée à résister aux contraintes engendrées par le trafic.
Etant proche de la couche de roulement, elle subit des contraintes et des déformations
notables; les matériaux qui la composent doivent donc avoir des caractéristiques
mécaniques élevées.
Les graveleux latéritiques constituent les matériaux les plus utilisés en couche de
base. A l'état naturel, son indice portant doit être supérieur à 80% mesuré après 4 jours
d'imbibition sur squelettes compactés à la teneur en eau optimale.
aptitude au compactage ;
diminution de la sensibilité à l'eau ;
augmentation de la résistance et de la portance.
Source : CEBTP
Les différents types de matériaux routiers répertoriés sur l’étendue du territoire national
sont repartis comme suit :
Le traitement des sols avec un liant est une technique qui consiste à incorporer,
au sein du sol, cet élément d’apport avec éventuellement de l’eau et de les mélanger plus
ou moins intimement in situ, jusqu’à l’obtention d’un matériau homogène pour lui
conférer des propriétés nouvelles. Il s’agit d’un traitement qui utilise les affinités
chimiques du sol et du liant, par opposition au traitement mécanique, comme le
compactage, qui peut se superposer au premier.
Le traitement des sols pour l’exécution des remblais et des couches de forme, a
pour objet de rendre utilisable un sol qui ne présente pas les caractéristiques requises
pour servir sans préparation, à supporter une assise de chaussée, de parking ou de plate-
forme. Il a deux raisons d’être :
soit pour améliorer des sols trop humides, qu’il s’agisse du sol en place pour
permettre la progression du chantier ou de sols à réutiliser en remblai ;
soit pour réaliser des plates-formes rigides et stables aux intempéries pour la
circulation de chantier et la mise en œuvre de la fondation.
dans le premier cas, on cherche un effet rapide et de niveau suffisant pour rendre
la circulation des engins et la mise en œuvre possibles, mais sans chercher à
obtenir des performances mécaniques élevées par la suite ;
dans le second cas, on recherche une résistance mécanique pour la plate-forme.
Le choix des opérations est alors étudié pour obtenir un matériau relativement
noble par rapport au matériau naturel.
Le traitement des sols en place à la chaux et/ou au liant hydraulique est une
technique de traitement à froid, donc utilisant peu d’énergie. La réutilisation des
matériaux en place est un facteur d’économie important puisqu’il réduit au minimum
les déblais issus du décaissement, la mise en décharge, l’apport de granulats et le coût
de leur transport. L’absence de transport de granulats ou des déblais en décharge
contribue à la préservation du réseau routier situé au voisinage du chantier. Enfin, le
traitement des sols en place est une technique très économique, notamment du fait de la
durée plus courte des travaux par rapport à une solution avec décaissement.
3.4 Le ciment
sa propriété, le ciment modifie de façon sensible le comportement des sols peu ou pas
plastiques, grâce à deux actions distinctes :
3.5 La chaux
Outre son utilisation pour le traitement des sols en construction routière, la chaux
peut être utilisée dans de nombreux domaines: sidérurgie, verrerie, industrie papetière,
agriculture, construction, etc. Aujourd'hui, les chaux utilisées en construction sont des
produits normalisés (norme NBN EN 459 - 1, 2 et 3). Outre les paramètres repris dans
la norme, des caractéristiques supplémentaires sont spécifiées dans les cahiers des
charges types.
3.5.1 Fabrication
La chaux aérienne (ou chaux grasse) est obtenue par calcination de pierres
calcaires très pures à haute température (± 950 °C):
ca𝑐𝑜3 +chaleur→cao+𝑐𝑜2
Elle est principalement constituée d'oxyde de calcium CaO (en général à plus de
90 %). Une chaux vive pour le traitement des sols est selon la norme NBN EN 459 à
définir comme NBN EN 459-1 – CL90-Q;
L'extinction de la chaux vive par l'eau entraîne une pulvérisation très fine du
produit. Une chaux hydratée pour le traitement des sols est selon la norme NBN EN 459
à définir comme NBN EN 459-1 – CL90-S;
Ce type de chaux est peu/pas utilisé en Belgique. Le lait de chaux est obtenu par
mise en suspension de chaux éteinte dans de l'eau. La concentration varie entre 300 et
400 g de chaux éteinte par litre de lait. Le lait de chaux peut également être préparé à
partir de chaux vive, mais des précautions particulières sont à prendre en raison de
l'exothermicité de la réaction d'hydratation de l'oxyde de calcium. Son emploi en
traitement de sols présente l'avantage de supprimer la poussière et d'humidifier les sols
secs (alors que la chaux vive achève au contraire de les dessécher). En pratique, le lait
de chaux ne fait pas l'objet d'une norme car ses caractéristiques, c'est-à-dire
essentiellement sa concentration, sont déterminées par les besoins réels des matériaux
au moment des travaux. On mesurera donc:
La chaux vive contient à peu près 30 % de CaO disponible de plus que la chaux
éteinte. Une tonne de chaux vive est équivalente à environ 1 300 kg de chaux éteinte.
La chaux vive pèse entre 700 et 1 100 kg/m3 alors que la chaux éteinte ne pèse que 560
kg/m3.
- disponible: c'est-à-dire non combiné, sous forme de CaO pour la chaux vive et
sous forme Ca(OH) 2 pour la chaux éteinte;
- combiné: sous forme de carbonate (son importance est appréciée par la teneur en
CO2 de la chaux), de silicates et d'aluminates (la somme du CaO libre et du CaO
combiné représente le CaO total). Sous forme combinée, le CaO n’est pas réactif
et ne présente donc pas d’avantages pour le traitement.
Pour le traitement des sols, toutes les chaux pulvérulentes, qu'elles soient vives
ou éteintes conviennent. Toutefois, s'il est nécessaire d'assécher le sol pour se rapprocher
des conditions optimales de réemploi, le choix de l'utilisateur s'orientera vers la chaux
vive qui permet de diminuer la teneur en eau du sol.
Si l'on travaille dans des zones «sensibles», l'utilisateur s'orientera vers la chaux à
émission de poussière réduite ou le lait de chaux) et/ou adaptera les méthodes de travail.
DEUXIEME PARTIE :
Pour notre étude, le sol choisi est du sable silteux prélevé à NASSARACODJI
dans la commune de Ouidah . Il sera utilisé pour le dimensionnement de la structure de
chaussée de la route des pêches.
l’analyse granulométrique ;
la détermination des matières organiques ;
les limites d’Atterberg ;
l’essai Proctor modifié ;
l’essai CBR
Description de l’essai
tamisage mécanique (NF P94-056) pour des grains supérieurs à 0,080 mm,
et par sédimentométrie (NF P94-057) pour les particules de dimensions
inférieures à 0,080 mm
Les masses de grains retenues sur les différents tamis sont rapportées à la masse initiale
de matériau. Les pourcentages cumulés passant à travers chaque tamis sont présentés
sous forme numérique et sous forme graphique.
Résultats obtenus
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
100,0 100,0
98,099,2
94,3
91,1
83,7
80,0
69,9
Passant en %
60,0
47,7
40,0
31,3
22,2
20,0
18,2
15,4
12,413,8
0,0
0,08 0,8 8
Ouverture tamis
Le pourcentage des éléments fins (particules de diamètre inférieur à 0,08mm) est 12,4%.
Description de l’essai
Résultats obtenus
Les résultats de l’essai sur le matériau cru sont présentés dans le tableau ci-dessous :
𝑁 ° DE LA TARRE 1 2
POIDS TOTAL INITIAL (g) 338,75 233,26
POIDS DU MATERIAU (g) 100 100
POIDS DE LA TARRE (g) 238,75 133,26
POIDS TOTAL SEC (g) 238,4 232,93
POIDS NET SEC (g) 99,75 99,67
POIDS PERDU (g) 0,35 0,33
% EN MATIERE ORGANIQUE 0, 35 0,33
MOYENNE TENEUR EN MATIERE ORGANIQUE 0,34%
Source : auteur
Description de l’essai
Les limites d’ATTERBERG sont des paramètres d’identification des sols fins nous
permettant de connaitre la limite de liquidité, de plasticité et l’indice de plasticité.
Les seuls éléments sur lesquels l’eau agit en modifiant la consistance du sol, sont
les éléments fins (fraction passant au tamis de 0,4 mm). Raison pour laquelle les limites
d’ATTERBERG sont déterminées uniquement sur cette fraction.
Suivant la quantité d’eau présente dans le sol, on peut définir convenablement trois
états : liquide, plastique et solide. Les essais en vue de déterminer les limites d’Atterberg
permettent de distinguer ces états en déterminant expérimentalement deux limites
caractéristiques :
- limite de liquidité (WL) ; teneur en eau relativement élevée à laquelle le sol passe
de l’état plastique à l’état liquide ;
- limite de plasticité (WP) ; teneur en eau relativement faible à laquelle le sol passe
de l’état solide à l’état plastique.
Classification
Les sols sont souvent classés en fonction de leur plasticité. L’indice de plasticité
est en relation avec la quantité d’argile que comporte le sol. Les sols sont classés en
général en fonction de leur plasticité de la façon suivante :
- 0 ˂ IP ˂ 5 : non plastique
- 5 ˂ IP ˂ 15 : peu plastique
- 15 ˂ IP ˂ 40 : plastique
- IP >40 : très plastique
Résultats obtenus
Les résultats de l’essai sur le matériau cru sont présentés dans le tableau ci-dessous :
LIMITE DE
LIMITE DE LIQUIDITE
PLASTICITE
NOMBRE DE COUPS 15 20 24 28 32 _ _
NUMERO DE LA
K R P G T U F
TARRE
POIDS TOTAL
28,96 29,73 28,96 29,04 29,07 15,49 14,9
HUMIDE (g)
POIDS TOTAL SEC (g) 24,45 25,18 24,65 24,84 24,99 14,79 14,27
POIDS DE LA TARRE
7,38 7,41 7,4 7,35 7,4 9,34 9,28
(g)
POIDS D’EAU (g) 4,51 4,55 4,31 4,2 4,08 0,7 0,63
POIDS DU SOL SEC (g) 17,07 17,77 17,25 17,49 17,59 5,45 4,99
TENEUR EN EAU (%) 26,4 25,6 25 24 23,2 12,8 12,6
Source : auteur
26
TENEUR EN EAU EN %
25
24
23
15 17 19 21 23 25 27 29 31 33
NOMBRES DE COUPS
Le sable silteux objet de notre étude est peu plastique car son indice de plasticité est
compris entre 5 et 15.
Description de l’essai
Résultats obtenus
1,92
1,91
1,90
1,89
DENSITÉ SÈCHE (t/m3)
1,88
1,87
1,86
1,85
1,84
1,83
1,82
1,81
1,80
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
TENEUR EN EAU ( % )
𝜸𝒔 = 𝟏, 𝟗𝟏𝟒 t/m3 et 𝝎% = 𝟔%
Ces deux caractéristiques vont nous permettre de faire l’essai CBR pour notre
matériau cru.
Description de l’essai
Résultats obtenus
Les résultats d’essai CBR effectué sur le matériau cru sont présentés dans le
tableau ci-dessous.
Moule - N C A
Nombre de coups - 10 25 56
Volume du moule (cm3) 2244 2244 2244
Masse du moule (g) 5708 5944 5804
Masse du moule + sol
(g) 9781 10254 10326
humide
Masse du sol humide (g) 4073 4310 4522
Teneur en eau moyenne (%) 6 6 6
Masse volumique humide (g/cm3) 1,82 1,92 2,02
Masse volumique sèche (g/cm3) 1,71 1,81 1,90
Compacité (%) 90 95 100
Source : Auteur
Moule N. º N C A
Gonflement (mm) 0,04 0,02 0,01
Pourcentage de
(%) 0,03 0,02 0,01
gonflement
Masse du moule + sol
(g) 10095 10500 10532
saturé
Masse du sol saturé (g) 4387 4556 4728
Masse de l'eau
(g) 314 246 206
absorbée
Masse volum. Humide
(g/cm3) 1,95 2,03 2,11
apparente.
Teneur en eau (%) 14,2 12,1 10,8
Densité sèche (g/cm3) 1,71 1,81 1,90
POINCONNEMENT(mm)
9,0000
8,0000
7,0000
6,0000
5,0000
4,0000
3,0000
2,0000
1,0000
0,0000
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
COURBE CBR
Densités sèches (t/m3)
2,020
1,970
1,920
1,870
1,820 1,817
1,770
1,720 32,9
1,670
1,620
0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60
Valeurs CBR
Gonflement linéaire
La tendance d’un sol au gonflement est une caractéristique importante qui n’est
pas liée à la valeur de son indice portant. Pour éviter des variations dimensionnelles
inacceptables au niveau des assises de chaussée, il est nécessaire de se fixer une limite
supérieure au potentiel de gonflement des matériaux les constituant.
Tableau 4.10 : Valeurs nominales du CBR pour les matériaux naturels utilisés en corps
de chaussée. [8]
Source : CEBTP
L’indice portant CBR du matériau cru (32) est supérieur à celui exigé par le
CEBTP (25) au niveau de la couche de fondation. Par contre, au niveau de la couche de
base, il est inférieur à celui exigé par le CEBTP (60) pour une clsse de trafic T1.
Conclusion partielle 1
Les résultats d’essai Proctor effectué sur le matériau amélioré sont présentés dans
le tableau ci-dessous :
Poids du moule+sol
8356 8556 8675 8742 8685
humide
Poids moule(g) 3718 3718 3718 3718 3718
Poids du sol humide (g) 4638 4838 4957 5024 4967
Volume du moule (cm3) 2244 2244 2244 2244 2244
Densité humide 2,07 2,16 2,21 2,24 2,21
Poids humide(g) 1000 1000 1000 1000 1000
Poids sec(g) 934,5 917 902 885 870
Poids d’eau(g) 65,5 83 98 115 130
Teneur en eau(%) 7 9,1 10,9 13 15
Densité sèche 1,93 1,98 1,99 1,98 1,92
Eau de mouillage 6% 8% 10% 12% 14%
Source : Auteur
2,02
2,00
1,98
DENSITÉ SÈCHE (t/m3)
1,96
1,94
1,92
1,90
1,88
1,86
1,84
1,82
1,80
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
TENEUR EN EAU ( % )
𝜸𝒅 = 𝟏, 𝟗𝟗 𝒕/𝒎𝟑 et 𝝎 = 𝟏𝟎,9%
Ces deux caractéristiques vont nous permettre de faire l’essai CBR pour le mélange
amélioré à 3,5% de ciment.
Les résultats d’essai Proctor effectué sur le matériau amélioré sont présentés dans
le tableau ci-dessous
2,02
2,00
1,98
DENSITÉ SÈCHE (t/m3)
1,96
1,94
1,92
1,90
1,88
1,86
1,84
1,82
1,80
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
TENEUR EN EAU ( % )
𝜸𝒔 = 𝟐𝒕/𝒎𝟑 et 𝝎% = 𝟏𝟏.
Ces deux caractéristiques vont nous permettre de faire l’essai CBR pour le
mélange amélioré à 4% de ciment.
Voici le tableau qui résume les résultats des différents essais Proctor sur le
matériau à 0%, 3,5% et 4% de ciment.
Résultats obtenus
Les résultats d’essai CBR effectué sur le matériau amélioré sont présentés dans le
tableau ci-dessous.
Caractéristique OPM
Densité Sèche maximale d = 1,99 t/m3 et Teneur en eau optimale Wopt=10,9%
Moule N.º Q A AA
Nombre de coups N.º 10 25 56
Volume du moule (cm3) 2244 2244 2244
Masse du moule (g) 5964 5804 5886
Masse du moule+sol
(g) 10441 10530 10861
humide
Masse du sol humide (g) 4477 4726 4975
Teneur en eau
(%) 10,9 10,9 10,9
moyenne
Masse volumique
(g/cm3) 2,00 2,11 2,22
humide
Masse volumique
(g/cm3) 1,80 1,90 2,00
sèche
Compacité (%) 90 95 100
Moule N.º Q A AA
Gonflement (mm) 0,04 0,02 0,01
Pourcentage de gonflement (%) 0,03 0,02 0,01
Masse du moule+sol saturé (g) 10619 10632 10919
Masse du sol saturé (g) 4655 4828 5033
Masse de l'eau absorbée (g) 178 102 58
Masse volum. Humide aparente. (g/cm3) 2,07 2,15 2,24
Teneur en eau (%) 15,3 13,3 12,2
Densité séche (g/cm3) 1,80 1,90 2,00
Compacité (%) 90 95 100
Source : Auteur
Moule N.º Q A AA
POINCONNEMENT(mm)
45,0000
40,0000
35,0000
30,0000
25,0000
20,0000
15,0000
10,0000
5,0000
0,0000
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2,10
DENSITE SECHE ()
2,05
2,00
1,95
1,90
1,85
1,80
1,75
1,70
1,65
1,60
170 180 190 200 210 220
Résultats obtenus
Les résultats d’essai CBR effectué sur le matériau amélioré sont présentés dans
le tableau ci-dessous.
Caractéristique OPM
Densité Sèche maximale d = 2 et Teneur en eau optimale Wopt =11%
Moule N.º I U D
Source : Auteur
Moule N.º I U D
Gonflement (mm) 0,04 0,02 0,01
Source : Auteur
Moule N.º I U D
Penetra.ºmm Division ( KN) Division ( KN) Division ( KN)
0 0 0,0000 0 0,0000 0 0,0000
Source : Auteur
POINCONNEMENT(mm)
50,0000
45,0000
40,0000
35,0000
30,0000
25,0000
20,0000
15,0000
10,0000
5,0000
0,0000
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2,10
DENSITE SECHE ()
2,05
2,00
1,95
1,90
1,85
1,80
1,75
1,70
160 170 180 190 200 210 220 230
Nous constatons que la valeur mesurée après 4 jours d’immersion dans l’eau, à la
densité sèche correspondant à 95 % d’OPM est 196.
Voici un tableau qui résume les résultats des différents essais CBR sur le matériau
à 0%, 3,5% et 4% de ciment
L’INDICE CBR
Fondation 100 70
Source : CEBTP
En analysant les résultats obtenus, nous nous rendons compte que les résultats
des essais effectués sont dans l’ensemble conformes au Cahier des Prescriptions
Techniques (CPT).
Description de l’essai
Ces essais ont pour but de déterminer à j jour les résistances à la compression
simple et à la traction simple des éprouvettes réalisées sur les mélanges.
Les séries des éprouvettes confectionnées, ayant subies des opérations de 7 jours
comme définie précédemment, ont fait l'objet d'un essai de compression et de traction
pour chaque pourcentage (3,5% et 4%) dont les résultats sont consignés ci-dessous.
Nous avions confectionné au total 18 éprouvettes dont 9 pour 3,5% et 9 pour 4%.
Pour chaque dosage 3 éprouvettes font 3 jours air et 4 jours dans l’eau. Ces 3
éprouvettes sont écrasées en compression. Tandis que pour les 6 éprouvettes restantes,
qui font les 7jours à air, 3 seront écrasées à la traction et 3 à la compression.
Résistance à la compression
4𝐹
𝑅𝑐 = Avec F = charge de rupture et D = diamètre de l’éprouvette.
𝜋𝐷 2
Résistance à la traction
𝐹
𝑅𝑡 = Avec R = rayon de la section de l’éprouvette ; H = hauteur de l’éprouvette
𝜋𝑅𝐻
Tableau 5.12 : Tableau récapitulatif des essais de compression et de traction sur les différents mélanges (amélioré au ciment à 3,5 %)
Résistance à la compression Résistance à la traction
Rapport :
Date de Date Dosage en CBR à 95% (en bar) (en bar)
confection d’écrasement 7 j Ciment OPM Rc R’c Rt
7j air 3j air + 4j eau 7 j air
24/05/2016 31/05/2016 3,5% 197 14,28 13,99 5,41
ˮ ˮ 3,5% 197 13,72 14,28 5,50
103,3
ˮ ˮ 3,5% 197 13,43 14,55 5,69
MOYENNE 13.81 14,27 5,53
Tableau 5.13 : Tableau récapitulatif des essais de compression et de traction sur les différents mélanges (amélioré au ciment 4 %)
Résistance à la compression Résistance à la traction Rapport :
Date Dosage (en bar) (en bar)
Date de CBR à 95% R 'c
confection
d’écrasement 7
j
en
Ciment
OPM Rc R’c Rt 100
7j air 3j air + 4j eau 7 j air Rc
24/05/2016 31/05/2016 4% 197 17,06 18,71 6,42
ˮ ˮ 4% 197 16,50 19,27 6,33
111,4
ˮ ˮ 4% 197 17,32 18,71 6,33
MOYENNE 16,96 18,90 6,36
La résistance à la traction maximale à 7 jours est Rt = 5,53 bar pour 3,5% de ciment
en poids tandis que la résistance à la traction maximale à 7 jours est Rt = 6,36 bar pour
4% de ciment en poids.
Conclusion partielle 2 :
L’amélioration du sable silteux au ciment à un taux de 4% est suffisante pour qu’il soit
utilisé en couche de base pour ce projet.
TROIXIEME PARTIE :
La route principale repose en majeure partie sur une plateforme sableuse traversant
quelques fois des cactus. Le profil en long retenu est celui d’une nouvelle route qui sera
construite en grande partie dans des zones sablonneuses qui nécessite des traitements de
latérite comme apport de matériaux pour couche de forme avant les autres couches de
chaussée.
La bretelle d’Avlékété est traversée par deux importants plans d’eau et des étendues
marécageuses à caractère hydromorphe. Cette route repose en grande partie sur les
sables du cordon littoral actuel (du PK 0+000 au PK0+500 et du PK2+100 au PK 5+300,
origine prise à partir de Avlékété sur l’axe principal). Le reste de cette route, c’est à dire
du PK 0+500 au PK2+100, traverse les dépôts tidaux et lagunaires, il s’agit des
formations constituées d’argiles, de sables et de niveaux charbonneux. Le profil en long
retenu est le même que celui de la voie principale, seulement que la zone du PK 0+500
au PK2+100 doit être purgée sur une profondeur de 1 à 2 m.
La bretelle de Ouidah est une route en terre; elle dispose d’un pont enjambant un
important plan d’eau (à Djègbadji) et des étendues marécageuses à caractère
hydromorphe de part et d’autre de la voie. Une partie de cette route repose sur les sables
du cordon littoral actuel et le reste traverse les dépôts tidaux et lagunaires, il s’agit des
formations constituées d’argiles, de sables et de niveaux charbonneux. Le profil en long
retenu est le même que celui de la voie principale, seulement que nous avons identifié
des zones de purge d’une longueur de 1800 ml environ sur une profondeur de 0,95 à
1,50 m.
Il est préconisé quatre (04) types de profils en travers type dont trois (03) pour l’axe
principal et le quatrième pour les deux bretelles
- PK 0+624.5 au PK2+527.6
Il est composé de deux chaussées de 7m, d’un TPC de 4m, d’une aire de
stationnement de 4m de chaque côté de la chaussée, d’un trottoir de 4m après chaque
aire de stationnement et une aire d’alignement d’arbres de 3m à côté de chaque trottoir
soit une emprise de 40m (2x7,00+4m+2x4+2x4+2x3 =40 m).Il sera appliqué dans les
zones suivantes :
- PK 2+527.6 au PK11+000
- PK 14+600 au PK20+400
- PK 22+950 au PK36+000
- PK 38+400 au PK41+400
Il est composé de deux chaussées de 7m chacune, d’un TPC de 4m, de deux aires de
stationnement en épis de 5,50m chacune de deux trottoirs de 4m chacun y compris
caniveaux et deux aires de dégagement et d’alignement d’arbres de 5m à côté de chaque
aire de stationnement soit une emprise de 40m (2x7,00+4m+2x5,50+ 2x5,50m=40 m).
Ce profil sera appliqué dans les zones suivantes :
- PK 11+000 au PK14+600
- PK 20+400 au PK22+950
- PK 36+000 au PK38+400
Le trafic considéré dans les études de dimensionnement est le trafic cumulé poids
lourds sur la durée de vie escomptée. Le poids lourd est le véhicule dont la charge utile
dépasse 3,5tonnes. Ce trafic est constitué dans la plupart du temps de camions, de semi-
remorques et de bus.
2 13 17 2 35 12 635 12 003
2 14 18 2 36 13 320 12 654
2 15 19 2 38 14 045 13 343
3 16 20 2 41 14 813 14 073
3 17 21 3 43 15 627 14 845
3 18 22 3 45 16 488 15 663
3 19 23 3 48 17 400 16 530
3 20 25 3 50 18 366 17 447
3 21 26 3 53 19 389 18 420
3 22 27 3 56 20 474 19 450
4 23 29 3 59 21 623 20 542
4 24 31 4 63 22 841 21 699
4 26 32 4 66 24 132 22 925
4 27 34 4 70 25 501 24 226
Total NES 255208
Classe de
𝑇1
trafic
Source : DGTP
Le trafic projeté sur toute la durée de service de l’ouvrage est un paramètre essentiel
d’entrée dans l’abaque de dimensionnement du CEBTP. Pour le calcul des structures de
chaussée, le trafic à prendre en compte doit finalement être exprimé par le nombre
cumulé d’essieux standard (NES) qui passeront sur la voie la plus sollicitée de la
chaussée.
L’année de base étant l’année de mise en service de l’ouvrage, elle sera prise égale
à l’année 2017 en considérant que ce tronçon sera livré à la circulation en 2017 le TMJA
de base sera donc égal à 26 poids lourds.
La durée de service de la route : nous prenons une valeur de 15ans, pour nous
conformer aux recommandations du guide.
Le taux de croissance annuelle du trafic : la valeur employée par rapport aux poids
lourds est 9%.
L’agressivité du trafic poids lourd : Elle est normalement déterminée par le poids de
l’essieu type des poids lourds empruntant ce tronçon. Ce poids est déterminé par les
campagnes de pesage d’essieu. Mais ces campagnes font défaut au ministère des travaux
publics. Nous proposons de prendre A=1,2.
Ainsi, pour une durée de service de 15 ans, les trafics cumulés (dans le sens le plus
chargé) donnent NES = 255208, conférant à la route en projet une classe de trafic T1
dans la classification CEBTP qui suit :
Source : CEBTP
Poids du moule+sol
7910 8110 8280 8370 8225
humide (g)
Poids moule(g) 3718 3718 3718 3718 3718
1,92
1,90
DENSITÉ SÈCHE (t/m3)
1,88
1,86
1,84
1,82
1,80
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
TENEUR EN EAU ( % )
𝜸𝒔 = 𝟏, 𝟗𝟎 𝒕/𝒎𝟑 et 𝝎 = 𝟖, 𝟒%
Ces deux caractéristiques vont nous permettre de faire l’essai CBR sur le
prélèvement de la plateforme.
Les résultats d’essai CBR effectué sur le matériau cru sont présentés dans les
tableaux ci-dessous.
Moule N.º A I H
Nombre de coups N.º 10 25 56
Volume du moule (cm3) 2244 2244 2244
Masse du moule (g) 5822 5930 5804
Masse du moule+sol humide (g) 9966 10318 10426
Masse du sol humide (g) 4144 4388 4622
Teneur en eau moyenne (%) 8,4 8,4 8,4
Masse volumique humide (g/cm3) 1,85 1,95 2,06
Masse volumique séche (g/cm3) 1,70 1,80 1,90
Compacité (%) 90 95 100
Source : Auteur
Moule N.º A I H
Gonflement (mm) 0,04 0,02 0,01
Pourcentage de gonflement (%) 0,03 0,02 0,01
Masse du moule+sol saturé (g) 10456 10626 10931
Masse du sol saturé (g) 4634 4696 5127
Masse de l'eau absorbée (g) 490 308 505
Masse volum. Humide
(g/cm3) 2,07 2,09 2,28
aparente.
Teneur en eau (%) 21,2 16,0 20,2
Densité séche (g/cm3) 1,70 1,80 1,90
Compacité (%) 90 95 100
Source : Auteur
POINCONNEMENT(mm)
12,0000
10,0000
8,0000
6,0000
4,0000
2,0000
0,0000
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2,05
2,00
1,95
1,90
1,85
1,80
1,75
1,70
1,65
1,60
18 28 38 48 58 68
Nous constatons que la valeur mesurée après 4 jours d’immersion dans l’eau, à
la densité sèche correspondante à 95 % d’OPM est 32.
Données du chargement :
Température équivalente
Source : http://www.levoyageur.net/climat-BENIN.html
Risque :
Critères de rupture
Les géogrilles ont pour rôle de limiter les fissures de surface et de prolonger la
durée de vie de l’ouvrage. On pourrait aussi pour la même durée diminuer l’épaisseur
de la couche d’environ 20 à 30%, d’après la note technique TENSAR [19]. Pour un CBR
de 4 à 5 (>3), elle sera placée selon la note technique à l’interface couche granulaire et
sable lié au ciment.
Tableau 7.9 : Récapitulatif des caractéristiques d’entrée des matériaux pour la simulation.
Module de Coeffici
Matériaux e (cm) CBR CAM rigidité E ent de Ϭ6 Sh I/b SN kc r(%) U C Ks Kd
ɛ6
(MPa) Poisson
Béton
3 - 0,8 1760 0,35 100 - 1 5 0,25 1,1 10 -1,28 0,02 1 -
bitumineux
Sol ciment 20 - 1,3 12000 0,25 - 0,42 2,5 15 0,7 1,4 10 -1,28 0,02 - -
Couche
Recyclée et 20 35 1 200 0,35 - - - - - - - - - - -
plateforme
Béton bitumineux
température de 10°C;
ϭt adm = kc . kd . kr . ks .ϭi
où
ϭi = (1-6β).(N/106)-b ϭ0 ; avec
ϭ0 étant la flexion de contrainte pour un cycle ;
N le nombre équivalent de poids lourds;
β étant la pente de la courbe semi-logarithmique ;
kc est le coefficient de calage;
Ɛƶ adm =772,7µdéf
En analysant les valeurs des sollicitations des couches, nous remarquons que celle
de la couche de base est supérieure à la valeur de la déformation admissible. Nous
pouvons dire que cette couche ne pourra pas supporter le trafic ; d’où la nécessité
d’augmenter l’épaisseur de la couche de base pour satisfaire à la condition.
Après itération, la condition est vérifiée pour une couche de base de 25cm d’épaisseur.
Tableau 7.11 : Récapitulatif des résultats de simulation sur le logiciel Alizé après
itération
Conclusion partielle 3
Les valeurs des sollicitations obtenues sont acceptables car elles sont toutes inférieures
aux valeurs admissibles.
Variante retenue :
CONCLUSION GENERALE
La route revêt un caractère primordial tant sur le plan national que sur le plan
régional en assurant les différents transit. Elle doit faire l’objet d’une attention
particulière car sa mise en œuvre demande souvent des investissements très élevés. Les
matériaux utilisés pour sa réalisation influent considérablement sur la résistance de la
chaussée.
Au terme de cette étude nous sommes parvenus aux principaux résultats qui nous
ont permis de dégager les conclusions ci-après :
Ces matériaux nous ont permis de définir une structure capable de résister aux
charges verticales transmises à la chaussée car les sollicitations obtenues sont toutes
inférieurs aux sollicitations admissibles. La variante retenue est la suivante:
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
http://www.levoyageur.net/climat-BENIN.html
ANNEXE
< 2 mm 100,0 50
< 0,5 mm 83,7 30 50 50
< 0,080 mm 12,4 15 25 10 35 35 35 35 35 35 35 35 35
WL 24 20 40 40 40 40 40 40 40 40 40
IP 11 6 6 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
IG 0 0 0 0 0 0 4 4 8 12 16 20 20
A - 1a A - 1b A-3 A-2-4 A-2-5 A-2-6 A-2-7 A-4 A-5 A-6 A-7-5 A-7-6
9 Température de l'eau: °C 27 27
4 Température de l'eau: °C 26 26
SOMMAIRE.............................................................................................................................. I
DEDICACES.......................................................................................................................... IV
REMERCIEMENT ................................................................................................................. V
ABSTRACT ......................................................................................................................... XV
INTRODUCTION ................................................................................................................... 1