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1 ,
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MANUEL
-
pou~ la conception e le
dimensio nement d s chaussées neuv s
,...
-
- Catalogue de structures types
1
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l\1 AN U EL
-
-
SOMMAIRE
PRESENTATION ET INTRODUCTION
ELABORATION DES STRUCTURES TYPES
PRESENTATION D'UNE FICHE TYPE
EXEMPLE D'UTILISATION DU CATALOGUE
RECUEIL DE FICHES :
Fondation Base
F. 1 CHAUSSEE TYPE 1 Graveleux naturels Graveleux naturels
F. 2 CHAUSSEE TYPE 2 Graveleux naturels Graveleux-ciment
F- 3 CHAUSSEE TYPE 3 Graveleux naturels T. V . de concassage
F. 4 CH A US SEE TYPE 4 Graveleux naturels Grave-<:iment
F- 5 CHAUSSEE TYPE 5 Graveleux naturels Grave-hi tu me
'l4- F- 6 CHAUSSEE TYPE 6 T.V . de concassage T.V. de concassage
F- 7 CHA US SEE TYPE 7 T . V. de concassage Grave-ciment
F- 8 CHAUSSEE TYPE 8 T. V. de concassage Grave-bitume
~ F- 9 CHAUSSEE TYPE 9 Sable argileux Sable argileux-<:iment
F - 10 CHAUSSEE TYPE 10 Sable argileux Sable-bitume
';(. F - 11 CHAUSSEE TYPE 11 Sable argileux -ciment Sable argileux-ciment
F - 12 CHAUSSEE TYPE 12 Sable argileux-ciment Grave-ciment
- F -13
F · 14
CHAUSSEE TYPE 13
CHAUSSEE TYPE 14
Sable argileux-ciment
Sable-bitume
Grave-bitume
Grave-bitume
- F - 15
F - 16
CHAUSSEE TYPE 15
CHAUSSEE TYPE 16
Graveleux-ciment
Graveleux-ciment
Grave-ciment
Grave-hitume
Qu'il ait été consacré au domaine des chaussées et de la route nous paraît normal et
judicieux compte tenu de l'effort considérable que nous déployons pour doter notre pays d'une
infrastructure routière capable de répondre aux nécessités de notre développement .
Nous formons donc le vœu que cette action de Recherches soit ressentie avec le plus
grand intérêt par tous ceux dont la mission est de concevoir et de construire et que dans sa per-
renité elle nous aide à améliorer notre technique et à progresser dans nos méthodes de mise en
œuvre grâce à une utilisation plus rationnelle et plus diversifiée de nos ressources en même temps
qu'à un dimensionnement plus approprié de nos ouvrages.
--
Le Ministre des Travaux Publics, des Transpurls
de la Construction et de l'Urba111smc
DESIRe BONI
,,,....
14 JUIN 1979
LABORATOIRE DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS DE CÔTE D'IVOIRE
Depuis près de vingt cinq ans le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics de Côte d'Ivoire
collabore étroitement aux activités d'études et de contrôles qui se sont exercées sur l'ensemble du
réseau routier bitumé, réseau donc l'étendue représc1ite actuellement près de 3 000 km. A celle
expérience déjà considérable. sont venw: s'ajouter dès 1974 les enseignements tirés des campagnes
systématiques d'auscultation que réalise sur ce réseau une cellule spéciale créée au sein du Labora-
toire.
En effet, celui-ci dispose aujourd'hui, sur la tota.lité des routes bitumées, des schémas itinéraires
qui lui permettent d'orienter les programmes d'entretien ou de renforcement de la Direction des
Routes.
La somme des connaissances ainsi acrnmulées a paru suffisance pour justifier de l'élaboration par
le Laboratoire d'un Manuel de Dimensionnement de Chaussées. Cc· Manuel assorti d'un ensem-
ble de Recommandations techniques est présc111é sous la forme d'un Catalogue de structures
types cr est destiné à remplacer les méthodes jusque là en application.
Avam de faire ressortir les grandes idées directrices et le principe d'utilisation du Manuel, il con-
vient de préciser que dans sa forme cr dans sa présentation, il s'est inspiré de modèles dé-jà exis-
tants en Europe et notamment du Catalogue français de structures types.
-A-
c'csr-à-dire :
- Le trafic
Compte tenu de l'évolution considérable en Côre d' Ivoire de la circulation au cours de ces derniè-
res années, le Manuel a dû être conçu pour s'appliquer non seulement aux routes communément
appelées «économiques ou à faible circulation» mais aussi à celles du type autoroutier destinées à
supporter un volume important de véhicules. La gamme d'inte nsité couverte par le Catalogue est
comprise encre 100 véhicule.si jour cr 12 000 véhicules/ jour.
Les choix de structures proposées concernent excll usiveme111 les ressources dis (bics localeme nt.
Les combinaisons de celles-ci 0111 donné lieu à l'élaboration de seize structuÎe;~;~es, les plus tra-
ditionnelles ayant déjà reçu une certaine sanction de l'expérience en Côte d']voire.
... - le climat
La forte pluviométrie qui règne presque uniformémenc sur l'étendue du territoire a fortement
influencé le choix des types de revêtements en même remps que certaines dispositions relatives au
drainage interne des chaussées (constitution cc traiccmenr des accocemencs).
- L'espérance de vie des scruccmes du Catalogue a été portée à une quinzaine d'années, une sécu-
rité plus grande que par le passé ayant été prise en compte en vue d 'aUéger tes opérations d'entre-
tien. En outre, des notions modernes sur diverses modalités d'aménagement progressif ou
d'entretien préventif ont été dévdoppées qui permem:nr au Maître d'ouvrage d'opter pour la
solution qui lui convient le mieux.
- en fixant au préalable par les ealculs, les épaisseurs totales et individuelks des cuuc'hes consti-
tutives de la chaussée,
- - en lui donnant des indications sur -les coût~ unitaires acruds des structures types proposées ou
sur leurs avantages comparés en vue de le guider clans le choix qu'il pourrait faire encre les diffé-
rentes solutions possibles.
Le catalogue comporte :
un cexcc principal,
un recueil de fiches,
deux notes d ' accompagnement.
Le texte principtJI montre la démarche suivie pour l 'élaborarion des structures de chaussée : il
définir les paramètres d'entrée qui conditionnent le choix de l:i structure c'est-à-dire la région, le
sol de plate-forme et le trafic ; il rra ire des considérations qui ont servi de base au ehoix des maté-
riaux et des structures types ; il précise les critères pris en compte pour leur dimensionnement ; il
développe les notions de durée de vie et d'entretien cc propose diverses formules d'aménagement
progressif; enfin il explicite les fiches du Catalogue et présente deux exemplaires concrets d 'ucili-
sac1on.
Le recueti de fiches annexé au texte principal fOmporte 16 structures types définies chacune par
deux matériaux : celui de la couche de base et celui de la couche de fondation. Aux coupes de
chaussées, illustrées dans chaque fiche, sont associées des recommandations sur le domaine
d'emploi de la structure considérée, sur les types de revêtements envisageables, sur la nature et la
constitution des accotements er enfin sur les caractéristiques de mise en œuvrc des matériaux.
Les deux notes d'accompaKnement portent la première, sur les coût unitaires actuels des différen-
tes solutions proposées et la seconde, sur une comparaison technico-économique de ces solutions.
Quelques études de sensibilité à certains paramètres (trafic, portance du sol de plate-forme) y sont
faites pour montrer la variation des coûts correspondants .
L' uttlisation du catalogue implique la connaissance par le projeteur de trois paramètres fonda-
mentaux :
La région
Sept régions ont été définies qui constituent des ensembles homogènes soit mr le plan de la géo-
logie, soit sur celui de la pédologie (ressources en matériaux) soit enfin sur ceux du relief et de la
climatologie. A chacune de ces régions sont associées des structures de chaussée qui lui sont pro-
pres et qui découlent forcément des ressources en matériaux qui y sont disponibles .
,-
Le sol de plate-forme
Cinq catégories de sols de plate-forme ont été retenues qui représentent toute la gamme des por-
tances susceptibles d'être rencontrées au niveau de la ligne rouge des projets :
S5 CBR 2:: 30
Ces valeurs de portance sont obtenues normalement sur des éprouvettes soumises à 4 jours
d'immersion mais les teneurs en eau de moulage sont susceptibles de varier en fonction des
régions.
Le trafic
r
Cinq classes de trafic one été définies pour s'appliquer à la quasi totalité du réseau routier natio-
n.al pendant ces 15 ou 20 prochaines années.
Ce trafic est exprimé soit en nombre journalier de véhicules (coutes classes comprises) soit en nom-
bre cumulé de poids lourds, soit en nombre cumulé d'essieux standards pour la durée de vie choi-
sie par l'utilisateur.
,-
Les cinq classes de trafic sont les suivantes :
/ '\
Nombre journalier Nombre cumulé Nombre cumulé
de véhicules de poids lourds d'essieux standards de 8, 2 c
Tl 100 :ST< 300 véh / jour lx10 5 :ST<5 X }Q 5 P.L . 6 x 10 5 ::;T < 3 X 10 6 E.S.
T2 300:ST < 1000 véh/ jour 5 X 10 5 :5 T < 1'5 X 10 6 P.L. 3 x10 6 :ST<l X }Q 7 E.S.
T3 1000 :ST< 3000 véh/ jour 15xl0 6 ::5T<4 X !Q 6 P.L. 1 X 10 7 ::5T<2,5 X 10 7 E.S .
T4 3000 :ST< 6000 véh/ jour 4 X 10 6 :ST < 1 X 10 7 P.L. .2. 5 X 10 7 ::5 T < 6 X 10 7 E.S.
\J5 6000 ::5 T < 12000 véh/ jour lx10 7 :5T<2 X JQ 7 P.L. 6 X 10 7 ST< 1 X JQ 8 E.S.
l ère étape La définition de la région traversée par l'icinéraite concerné constitue la toute pre-
mière étape de la démarche : d ' une part elle renseigne l'utilisateur sur les types de
structures envisageables (pré-sélection des fiches), c'est-à-dire sur toutes les solu-
- tions de chaussée qui correspondent aux ressources en matériaux donc on peut anti-
ciper la présence dans la région . D'autre part, elle permet d'orienter les prospec-
tions de matériaux de viabilité et les résultats de ces recherches viendront préciser le
choix des fiches à consullter (certaines fiches pouvant être écartées en raison de la
qualité des matériaux investis).
41"" étape L'utilisateur peut dès lors proposer les solutions variantes envisageables. qui sont
simultanément adaptées à la région, au trafic et au sol de plate-forme .
ym, étape En se basane sur les noces d'accompagnement il pourra établir en première analyse
une c~mparaison technico-économique entre les différences solutions possibles et
proposer celle. qui selon lui, représente la solu cion optimale à la fois financière-
ment et techniq uement.
Le Manuel présenté fait pour le moment l'objet d'une édition provisoire destinée à recueillir les
observations des utilisateurs ; mais il est prévu de la remettre à jour au fur et à mesure que les acti-
,.-- vités de Recherches dt• Laboratoire et que les constatations sur les èhaussées en service apporteront
les éléments qui justifient cette mise à jour.
Septembre 1977
G. LIAUTAUD B. BAMBA
r CATALOGUE
-SOMMAIRE-
Page
I - INTRODUCTION 1
II. 1. 3. le Trafic 11
V - RECUEIL DE FICHES
r
1 · INTRODUCTION
Dès 1972, la parution du Manuel mis au point par le C.E.B.T .P. sur le dimensionne-
ment des chaussées pour les pays tropicaux ouvre la seconde période. L'application de cette nou-
velle méthode par le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics de Côte d'Ivoire à certaines
chaussées neuves conçues ou construites dès le début de cette décennie, se justifiait par le fait que
le Laboratoire avait grandement contribué à rendre disponibles aux promoteurs de la méthode les
données expérimentales accumulées par lui sur le réseau ivoirien, données qui ont pour une très
large part servi de fondement aux recommandations contenues dans 'le Manuel.
Si ce document conserve du Manuel du C.E.B.T.P. les idées ou les notions qui lui paraissent justes
et fondamentales, il s'attache néanmoins à le prolonger et à 1'actualiser moyennant une adapta-
tion formelle de certains concepts aux conditions spécifiques actuelles de la Côte d'Ivoire, condi-
tions qui sont caractérisées dans ce document par trois paramètres fondamentaux : la région, les
sols et le trafic.
Parmi les modifications majeures apportées aux méthodes jusque là utilisées, modifica-
..... tions qui découlent de la prise en compte des conditions particulières au pays, nous citerons l'es
suivantes:
2
Enfin, sur le plan de la forme et de la présentation on a préféré retenir, pour des raisons
évidentes de simplicité, celle d'un Recueil ou d'un Catalogue de Structures Types, chacune de ces
structures faisant l'objet d'une fiche individuelle où sont indiquées les coupes de chaussée (épais-
seur et constitution des couches) et les conditions essentielles de mise en œuvre des matériaux
concernés.
Car, il est à propos de souligner ici que cet aspect de la mise en -œuvre des matériaux,
du choix de leurs caractéristiques et de leur contrôle tient une large place dans la méthode propo-
sée, et nous avons tenu à faire ressortir la nécessité d'associer indivisiblement aux notions d'épais-
seurs celles de la triple qualité des matériaux, des procédés technologiques d'exécution et de leur
contrôle.
3
A cet effet, une série de Recommandations concernant toutes les techniques envisagées
dans le Catalogue est déjà en cours d 'élaboration en vue d'éviter que sévissent dans le choix des
méthodes et des procédés, une trop grande diversité (nuisible) ou une part excessive d'arbitraire
et d'improvisation.
G. LIAUTAUD B. BAMBA
4
- et le Trafic que cette chaussée est appelée à supporter, paramètre caractérisé par
la lettre (T).
Ce sont ces trois paramètres R, S, T, qui conditionneront le choix des structures d<·
chaussée et dans une certaine mesure les conditions de mise en œuvre.
- permettront de préciser et d'expliciter davantage aussi bien les limites que les caractères particu-
liers de chacune de ces Régions.
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..., R5
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0 40 ID 120 160
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1 1
TABLEAU 1
Région du littoral 0 · 50 Sables Sables plus ou ~ 250 1500 · 2500 21 · 31 4·5 Forêt dense humide Equatorial
1
R1
littoral Tertiaires moins argileux M : 2000 M =26 déc-Avr. ombrophile
Région fores- 0 · 50· Sols ferralli- 1200 · 2000 20 · 30 4.5 Forêt dense
R2 tière des plaines du 50 - 200 Schistes tiques fortement désaturés 200 · 500 M ~400 M =27 nov. • mars humide Equatorial
Sud -Est mésophile
Région forestière Granites (avec Sols ferrallitiques forte· Forêt dense humide
R3 des plaines du 100 -300 passages schis- ment désaturés 200 · 400 1600 · 2500 20 · 30 3-5 ombrophile Equatorial
Sud -Ouest teux M =1800 M =27 déc• mars
Granites (avec Sols ferralitiques moyenne- 300 · 600 1200 · 1600 15 · 35 5-7 Forêt claire humide, Equatorial
R4 Région du Centre- 200 · 300 passages schis- ment désaturés M =1400 M = 27 nov - avr. savane guinéenne de
Sud teuxl transition
R5 Région du Centre 300 · 400 Gran ites (avec Sol ferrall itiques faibles- 600 · 900 1200 - 1500 15 . 35 7·8 Savane boisée ou Tropical ou
Nord passages schis- ment désaturés ou sols M =1300 M =26 nov• mai arbustive soudanais
teuxl ferrugineux 1 1
Région des Sols ferrugineux tropicaux 600 · 900 1000 · 1300 16 · 34 7-8 Savane boisée ou Tropical ou
As plateaux du Nord -
Est
200 · 400 Granites M =1100 M =26 oct• mai arbustive soudanais
Région monta- Sols ferrallitiques forte- 1300 · 1800 12 · 37 5 -7 Forêt claire Régime de
R7 gneuse du Nord· 400 - 1700 Granites ment désaturés 400 · 900 M =1600 M =24 nov - avr (sud) savane boisée montagne
Ouest (nord)
7
TABLEAU 1 (suite)
DEFINITION DES REGIONS
1-b Caractéristiques 1troutières11
Région pourvue essentiellement en sables, pauvre en graveleux et en roches massives. Nappe phrt!atique peu profonde.
Imbibition certaine des sols en saison pluvieuse. Trafic lourd de la grande agglomdration ou voirie urbaine à trafic
. lt!ger.
Pour la constitution des choossées iJ trafic faible ou moddré, on s'orientera vers l'utilisation de sables non traités (en
fondation) et traités au ciment ou au bitume (en couche de base). Pour routes à trafic Ion, les fondations en sable
traité peuvent être avantageuses.
.... Région pourvue essentiellemellt en graveleux de quartz relativemem plastiques (type 62 63). Roches schisteuses
de qualité médiocre, masquées par couverture forestière. Horizons profonds de sols meubles, schisteux, à teneur en
eau naturelle élevée, drodables, sensibles au remaniement.
Pour les structures de ch,1ussées l'utilisation des grllveleux naturels en fondation et des graveleux•ciment en couche de
base {trafic faible ou modéré) constituera une solution classique-Région propice au sand-asphalt.
Région pourvue essentiellement en graveleux relativement plastiques (type G2 G3),. Roches le plus souvent graniti-
ques avec quelques passages schisteux, généralement masqués par couverture forestière. Horizons profonds de sols
meubles {arènes ou schistes) a teneur en eau naturelle assez élevée.
De méme qu'en R2, l'utilisatio11 de gravel11ux naturels en fondation et de graveleux-cimem en base constituera pour
les chaussées à trüfic réduit ou modéré la solution courante. Mais, la roche granitique peut aussi être mise a profit
pour!;, réahsation de couche de base en T.V. de concassage.
Région pourvue essemiellement en graveleux relativement plastiques au Sud (type G2 G3) et de meilleure qualité au
Nord {type G 1 G2). Socle granitique plus masqué au Sud qu'au Nord par couverture forestière. Phénomènes d'indura ·
tian amorcés au Nord. Ecarts souvent importants de température au Nord.
FontliJtion en graveleux naturels, base en graveleux•ciment (au Sud) ou 11n graveleux naturel (au Nord), telle pourra
être la solution classique de chaussée pour les trafics faibles ou modérés. Toutefois, la présence de la roche au Nord
peut permettre une variante en T. V. de concassage pour la base.
Région pourvue essentiellement en graveleux ferrugineux (type G1 G2) et en arènes sableuses. Roches granitiques avec
passages schisteux peu masqués par végétation arbustive. Présence de carapaces ferrugineuses. Sols meubles peu pro-
fonds assez souvem érodables {sables). Ecarts importants de température.
Pour les ch,111ssées à trafic modéré la solution Tout-Graveleux•Naturel pourra être envisagée. Alternativement, la
roche granitique pourra fournir du T.V. de concassage en base.
Région pourvue en graveleux ferrugineux {type GT G2) et en arénes sableuses. Roches essentiellement granitiques avec
passages schisteux à l'Ouest. Peu de couverture végétale. Socle peu profond, carapaces ferrugineuses, phénoménes
- Région de montagne pourvue en sites de roches massives (granitiques) mais aussi en graveleux peu plastiques (notam -
ment au Nord). Drainage naturel bon, mais risques d'érosion des arènes sa.bleuses. Ecarts importants de température.
La présenc11 de la roche peut rendre le T. V. de concassage fortement compétitif vis fJ vis du graveleux. Les choix de
chaussée sont plus divers.
,-
,-
.- 8
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U. 1. 2. SOLS DE PLATE-FORME
II. 1. 2. 1. CLASSIFICATION DES SOLS DE PLATE-FORME
Le sol de plate-forme est représenté, dans le cas général, par les trente centimètres supé-
rieurs des terrassements qu'il s'agisse du terrain naturel en place, ou de matériaux d'apport, sélec-
tionnés . C'est sur lui que repose, normalement, la chausée proprement dite .
.-
Dans le Catalogue, le paramètre S caractérise les catégories de sols de plate-forme. Ces
catégories, indiquées dans le Tableau II sont au nombre de cinq . Elles dépendent essentiellement
de la portance du sol de plate-forme, c'est-à-dire de la valeur de son indice portant C B.R .,
celui-ci étant déterminé en fonction des conditions de compactage que l'on suppose réalisables
- sur chantier et de la teneur en eau maximum que pourra atteindre, par la suite, ce sol sous la
chaussée.
TABLEAU II
1
1
1
Catégorie de sol de Intervalle des val;,urs 1
plate-forme proposé CBR corr:spondantes 1
1
1
1
1
1
1
51 0 < CBR < 5 1
1
52 5 ~ CBR < ).0 1
1
1
53 10 < CBR < 1'.., 1
54 15 ~ CBR < 30 1
1
1
55 CBR ~ 30 1
1
1
1
- vantes :
Le choix des intervalles de valeurs C.B.R. proposés repose sur les considérations sui-
,---- 2°. Il tient compte des variations inéluctables auxquelles est sujette la valeur de l 'in-
dice portant CBR soit du fait de l'imprécision et des dispersions inhérentes à
1'essai lui-même, soit du fait des incidences non négligeables que peuvent avoir sur
cette valeur, lors de la préparation des éprouvettes, des paramètres tels que : la
teneur en eau de moulage, la densité de compactage etc .. .
r 3° - Les fourchettes de valeurs sont plus larges ù partir d'un seuil de portance égale à
15. Les raisons qui peuvent être différentes dans chaque cas , sont les suivantes :
a) - les sols dont, le C.B.R. est supérieur à 15 sont assez souvent grenus et la préci-
sion de l'essai pour ces types de matériaux est plus faible que dans le cas des
sols fins plus ou moins homogènes . Cette observation s'applique au cas général.
d) - on pourrait imaginer une 6 ème catégorie de sols : ceux dont l'indice portant
est supérieur à HO . Sur de telles plates-formes, ni fondation ni base ne seraient prévues, la plate-
forme en faisant office. finalement, nous n'avons pas jugé utile de retenir cette dernière classe
de sols pour les raisons suivantes :
- DE NON llRPRESENTATIVITE :
- à la lumière des résultats disponibles, il s'avère que ce groupe de sols est peu
représenté en Côte d'Ivoire 'e t que les zones concernées ont une élendue suffi-
samment restreinte pour être négligée.
DE SECURITE :
si, au niveau des couches de fondation, une certaine tolérance peut être admise
quant au degré d'uniformité des matériaux, cette tolérance risque dêtre nuisible
- lorsque le défaut se situe au niveau des couches de base. En englobant les sols
de C.B.R. supérieur à 80 dans la catégorie S5, on se place du côté de la sécurité.
D'HOMOGENEITE :
- lorsque la couche de base des tronçons adjacents à une zone de sols de C.B.R .
supérieur ou égal à 80, est constituée par des matériaux traités (soit en raison
du trafic, soit en raison de la médiocrité des emprunts), il est souhaitable -
pour éviter une discontinuité dans le type de structure de la chaussée - de pré-
voir une couche de base identiquement traitée sur le tronçon considéré.
10
ETDE PRATIQUE:
4 ° - La catégorie S1, représentée généralement par des sols fins de très faible portance
(C.B.R. inférieur à 5), a été conçue pour être utilisée avec réserve. En effet, son
emploi n'est. pas souhaitable en tête de terrassement à cause des problèmes de
variation dimensionnelle (gonflement, retrait, sensibilité ou remaniement) qui
sont généralement associés à ces sols. Par conséquent, ces sols sont à éviter dans
toute la mesure du possible et ne sont pas admis, dans la majorité des cas, au
niveau de la plate-forme. Si cette exigence 11 'pst pas difficile à satisfaire dans les
régions où la teneur en eau naturelle des sols est voisine de l'optimum ou lui est
inférieure , il n'en est pas de même dans les régions très humides de la base Côte
d ï voire où la teneur en eau naturelle des sols est souvent très élevée, même en
saison sèche, et où les possibilités d'assèchement, en cours de travaux, s'avèrent
finalement très réduites. Les sols moulés ou compactés à de telles teneurs en eau
- accusent une portance quasi-nulle après imbibition, avee parfois un gonflement
important.
C'est pour couvrir ces cas spéciaux que la catégorie de sol S1 a été prévue. Elle exige
comme on le voil sur les fiches du Catalogue - de,ç épaisseurs importantes de fonda-
tion. Aussi est-il généralement souhaitable soit d 'auoir recoun; à un calage plus judi-
cieux de la ligne rouge (lorsque cela est possible) soit de procéder au recouurement ou
à la substitution des sols de mauvaise portance par des matériaux d'apport sélectionnés
(CBR supérieur à 5). L'épaisseur de cette couche d'apport deura être au moins égale à
40 cms. Une analyse économique permettra, dans les eas douteux, de choisir la meil-
leure solution.
11
Dans le cas général, les valeurs C.B.R. qui définissent les catégories de sols de plate-
forme sont obtenues sur éprouvettes :
En principe ces conditions sont tout à fait réalisables moyennant aération ou assèche-
ment lorsque la teneur en eau naturelle des sols est inférieure ou tout au plus égal à WOPM +4
points .
Cependant, il, peut être nécessaire de choisir des conditions différentes de celles-là se
rapprochant davantage de cell.es de mise en œuvre ou d 'équilibre sous trafic. C'est le cas en parti-
culier des sols trop humides de la partie méridionale du territoire, difficilement asséchables, et
pour lesquels ont peu t être amené à choisir une teneur en eau de compactage voisine de la teneur
en eau naturelle, lorsque celle-ci est supérieure à !'Optimum Proctor + 5 points.
Il. 1. 3. LE TRAf'IC
Dans le Catalogue, le paramètre T caractérise les classes.de trafic. Celles-ci sont au nom-
bre de 5 et elles couvrent, en principe, toute la gamme de trafic susceptible de circuler sur le ré-
seau bitumé pendant les quinze ou vingt prochaines années. Trois modes d'expression ont été re-
tenus ; ils correspondent, chacun, à des degrés distincts de connaissance, par le projeteur, des élé-
ments qui caractérisent ce paramètre.
Le premier mode d'expression, le plus simple sans doute mais aussi le plus vague et le
moins satisfaisant, se rapporte à 1'intensité journalière de la circulation, à l'année de mise en
service, toutes classes de véhicules incluses . Cette formule d'expression sous-entend que le pro-
jeteur n'a d'autres indications sur le trafic que celle relative à son volume ou à son intensité
journalière.
d) enfin le pourcentage de poids lourds pour chacune de ces classes de trafic est
supposé se situer entre 20 % et 30 %.
Les cinq classes de trafic correspondant à cette seconde formule sont respectivement :
Ces classes de trafic, dont les seuils correspondent à des nombres cumulés de poids
lourds, sont identiques aux précédentes. En effet, on les obtient par le calcul en supposant un
pourcentage moyen de poids lourds de 20 ou 30 % et en tenant compte pour le cum ul des passa-
ges. d'une durée d e service de 10 ans (lorsque le pourcentage de poids lourds est de 30 %) ou de
15 ans (lorsque celui-ci est de 20 %) .
Cette deuxième façon d'exprimer le trafic est sans doute plus judicieuse puisqu'elle ne
tient pas compte, avec raison, de l'incidence négligeable des véhicules légers sur la tenue des
chausées. Elle présente en outre, l'avant.age de permettre au projeteur de prendre en compte, s'il
le désire, le pourcentage de poids lourd et le taux d'accroissement du trafic qui correspondent à
la réalité de son cas particulier en même temps qu'elle l 'autorise à choisir la durée de vie qui lui
convient le mi eux (e ncore> qu'il soit vivement souhaitable que celle-ci reste inférieure ou tout au
plus égal à 20 ans).
faciliter sur le plan des échanges internationaux les comparaisons avec d'autres
méthodes de dimensionnement qui acceptent et utilisent la notion de l'équiva-
lence.
En se basant sur les données dont nous disposons le poids lourd défini plus haut
correspond en moyenne à 6 passages d'un essieu standard de 8,2 tonn es ( fourchette d'équivalence
comprise entre 3 et 9). Mais dans l'éventualité de l'adoption légale en Côte d'Ivoire d'un essieu
maximum de 13 tonnes il est utile d'envisager également celui-ci comme essieu de référence.
Selon la fonnule donnée plus haut, l'essieu de 13 tonnes est précisément équiualent à environ
6 passages de l'essieu de 8,2 tonnes et dès lors, les catégories de trafic peuvent être exprimées
de la façon suivante :
.- Le tableau suivant résume les trois définitions du paramètre trafic retenues dans le Catalogue
et rappelle pour chacune de ces formules d'expression les conditions ou hypothèses qui s'y ratta-
chent .
.,,...
....
15
TABLEAU N° III
Catégorie 1 2 3
de trafic
proposé Nombre journalier de Nombre cumulé de poids Nombre cumulé d'essieux
véhicules lourds 1
standard de 8,2 T
( V /J) (P. L.) (E. S.)
Tl <
100 ,s;;; '}' 300 v/j 1 x 10 5 ..;; T < 5 x 10 5 PL 6 x 10 5 ..;; T < 3 X 106 ES
3 x 10 6 ..;; T < 1 X 107 ES
1
T2 <
300 ~ T 1000 v/j 5 x 10 5 ..;; T < 1,5 x 106 PL
T3 1000..;; T < 3000 v/j 1,5 x 106 ._;;T < 4 x 106 PL 1 x 107 ..;; T < 2,5 x 10 7 ES
'
T4 3000 ~ T < 6000 v/j 4 x 106 ..;; T < 1 x 107 PL 2,5 x 10 7 ..;; T < 6 X 10 7 ES
'1'5 6000 ~ T < 12000 v/j 1 x 10 7 ..;; T < 2 x 10 7 PL 6 x 10 7 ._;; T < 1 X 10 8 ES
1
- 1
. a) le nombre de poids lourds (voir définition plus bas) est inférieur ou tout au plus
égal au tiers du nombre total de véhicules circulant sur la chaussée ;
d) le trafic est le même dans les deux directions lorsqu 'iJ s'agit de chaussée bidirec-
tionnelle de largeur comprise entre 6 et 7 ,50 m ;
.... 16
a) le poids lourd est un véhicule dont le poids total en charge est supérieur à 3
.- tonnes;
c) le trafic est le même dans les deux directions lorsqu'il s'agit de chaussée bidirec-
tionnelle (de largeur comprise entre 6 m et 7 ,50 m) ;
3 - Il s'agit du nombre cumulé d'essieux standard de 8,2 tonnes calculé par applica-
tion de la formule :
r
4
Poids essieu Kg
,- Facteur d'équivalence
{
8 . 200 ~
Le choix des structures proposées a été basé sur les considérations techniques ou
économiques suivantes :
- une priorité absolue est accordée pour les trafics faibles ou modérés à !'utilisa-
tion des matériaux naturels et le recours à l'amélioration de ces matériaux au
moyen de liants hydrauliques ou bitumineux n'a lieu que lorsqu'ils ne pré-
sentent pas à l'état naturel les caractéristiques minimales souhaitées ;
dans toute la mesure du possible, une attention particulière a été accordée aux
problèmes d'incompatibilité de modules entre matériaux de couche de fonda-
tion et matériaux de couche de base ;
bien que pour des raisons parfois évidentes de prix ou de simplicité de chan-
tier, il eût été tentant de faire appel de préférence à une seule nature de liant
pour les structures traitées, nous avons néanmoins laissé à l'utilisateur la possi-
bilité de choisir entre des structures ((à liant unique)) et des structures mixtes
«à liant différencié».
,....
-
~ ' 1 1 1 1 J
Tableau n° ISl
STRUCTURES TYPES DE CHAUSSEES NEUVES EN COTE D'IVOIRE
1
2 Graveleux naturels Graveleux - ciment X X X ;'.}~\J 1 0 0 0 0 0 0
; ~~11:
'
'=❖'•· ,
13 Sable argileux -ciment Grave - bitume :: ~ -,') X •,••,•. •:
X 0
·+x
:
1
15 Graveleux - ciment Grave - ciment -~ .::·.
•'
X X 0 0 0
et aussi des considérations portant sur la nature et la qualité des matériaux consti-
tuant le corps de chaussée en vue d'assurer une compatibifüé satisfaisante entre les
caractéristiques des couches voisines.
Les principes directeurs qui ont guidé dans le choix des épaisseurs totales ou indivi-
duelles et dans celui de la qualité des matériaux sont les suivants :
h ~ 2,5 D
Cet objectif fixe quant à lui une autre limite inférieure pour l'épaisseur individuelle
des couches ;
Ces derniers objectifs conditionnent également le choix des matériaux et les épaisseurs
individuelles des couches .
Comme nous l'avons dit dans l'introduction, les premières méthodes de dimensionne-
ment étaient basées sur 1'application de la formule de PELTIER, elle-même largement inspirée
des abaques CBR traditionnels.
Si la justesse des épaisseurs totales de chaussée fournie par ces méthodes a déjà été
suffisamment vérifiée dans le passé (pour les trafics d'alors), l'étude réalisée en 1971 sur le com-
portement et le renforl'ement des chaussées en Côte d'Ivoire a montré que compte tenu des for-
tes charges par essieu, de la plasticité des matériaux de chaussée et de la faible fréquence des
travaux d'entretien, les durées de vie des chaussées dimensionnées selon ces épaisseurs se
situaient assez souvent autour d 'une dizaine d'années ou plus rarement quinze ans. C'est pour
permettre d'atteindre cette espérance de vie supérieure que l'on a choisi d'augmenter (en
moyenne de 5 cm) les épaisseurs données par les abaques CBR traditionnels.
Nous avons dans l'ensemble retenu ces nouvelles épaisseurs et avons vérifié par les
méthodes élastiques de calcul que les contraintes devéloppées au niveau de chacune des catégo-
ries de sols de plate-forme se situaient bien dans le domaine des valeurs admissibles ( celle$ de
Kerhhouen par exemple ) *. Les résultats de ces calculs sont donnés dans le tableau n° V et ils
représentent pour 1'ensemble des structures prévues au Catalogue, les valeurs maximales des con -
traintes de compression sous chaussées souples (les valeurs étant évidem ment plus faibles sous
chaussées à assises liées)
D'ailleurs, il convient de souligner que pour chacune des techniques du type tradition-
nel (chaussées de type 1, 2, :3, 9, 10 ou 11 ), une structure de chaussée, au moins , a déjà reçu la
sanction de l'expérience dans le contexte ivoirien. Pour ce qui concerne les techniques moins
traditionnelles (du type grave-<=iment ou grave-bitume) certains tronçons d'essai ont déjà été réa-
lisés et le suivi de leur comportement sous trafic apportera les éléments de calage et de véri fica-
tion nécessaire .
Enfin, nous nous sommes assurés que les épaisseurs retenues - compte tenu de la na-
ture des matériaux de chaussée - permettaient d'obtenir sur structure finie des niveaux de dé-
flexions convenables ou réalistes .
Voici les résultats obtenus pour toute la série des structures envisagées.
TABLEAU N° V
(bar)
51 0,28
52 0,56
53 0,70
1
54 1,10
65 2,3
' Tl T2 T3 T4 T5
- - - -- - - - - - -
23
Tenant compte soit de la granularité des matériaux prévus pour constituer les corps de
chaussée, soit des modes habituels de répandage sur chantier, les seuils technologiques minima
de mise en œuvre ont été fixés comme suit :
TABLEAU N° VI
Graveleux naturels
(traités ou non} 0/40 10 cm
T.V. de concassage
(couche de base) 0/31,5 10cm
'f. V. de concassage
(couche de fondation) 0/60 15 cm
Sable-ciment ou Sable-bitume
(en base et fondation) 0/2 - 0/5 7-l0cm
3cm
- Pour les structures de chaussée comportant des couches liées au ciment ou au bitume
et susceptibles d'être sollicitées en flexion, le choix des épaisseurs indivuduelles (minimales) a
été fait de manière à ce que les contraintes de traction développées à la base de ces couches ne
dépassent pa~ certains seuils considérés comme admissibles.
Le cakul de ces contraintes a été effectué soit à l'aide des tables de Jones ou des aba-
ques de Peattie, soit à l'aide des graphiques publiés par le Laboratoire Central des Ponts et
Chaussées et découlant de l'application du programme Alizé 3. Dans les deux cas, c'est l'essieu
de 13 tonnes avec roue simple de 6,5 tonnes ou roues jumelées de 3,25 tonnes qui a été retenu
comrne charge de référence.
~ ~ - - - - -- - -
24
Les modules adopt.és dans les calcu~ ont ét.é les suivants :
SOLS DE PLATE-FORME
MATERIAUX DE FONDATION
MATERIAUX DE BASE
grave-ciment 80.000 «
grave-bitume 40.000 C<
MATERIAUX DE REVETEMENT
Les résultats des calculs théoriques pour chacune des structures prévues dans le catalogue
sont consignés dans le tableau suivant :
- 25
TABLEAU N° VII
Contraintes de traction
Structures-type N° Couche concernée maximales (admissibles)
en bar
Tl T2 T3 T4 T5
:1
1, 3, 6, Couche de roulement 1
en enrobés bitumineux 15 12 10 -
1
2 Base en graveleux 1
ciment 3 2,5 2 -
10 1
Base en sable-bitume 3,5 i 3 2,5
j
Le dimensionnement des ouvrages de Génie Civil a toujours impliqué, malgré son im-
précision, la notion de durée de vie . Dans le domaine des chaussées celle-ci peut être définie
comme étant la période ou le nombre d'années pendant lesquelles la chaussée suppo1te sans
dommage grave le trafic pour lequel elle a été prévue et dimensionnée. Au délà de cette période,
des désordres ou des déformations apparaissent normalement à sa surface, l'indice de service ou
le confort des usagers commencent à être compromis et un renforcement s'avère né cessaire .
Encore faut-il préciser que l'espérance de vie risque d 'atteindre prématurément son terme si
les opérations courantes d'entretien ll'entretien de routine) n'ont pas été convenablement entre-
prise.
Cette notion de durée de vie, limitée dans le temps, est une notion classique. Nous
avons vu au chapitre 2.1.3 qu'elle pouvait - sinon devait-être limitée à une quinzaine d'années
environ et cela compte tenu notamment des incertitudes liées aux prévisions à plus long terme
de l'évolution du trafic .
Néanmoins, une autre attitude, plus récente semble se dégager : celle qui consiste à ne
plus retenir la notion de durée de vie dans la mesure où elle peut en effet conduire à accepter le
principe d'une dégradation progressive du capital investi. En revanche, elle conseille et entend
promouvoir l'ictée de la sauvegarde permanente de ce capital grâce à l'adaptation progressive de
la chaussée :i.ux i!_llpératifs du trafic ; cet aménagement progressif étant assuré par l'entretien dit
«préventif>I dont l'objectif est d'une part d'offrir en permanence à l'usager de la route un indice
de service (confort, sécurité, économie) présentant un niveau tout à fait convenable et d 'autre
part d'apporter le nécessaire surcroit de résistance aux structures de chaussée .
26
Dans ce document, nous avons voulu offrir au Maître d'ouvrage la possibilité d'opter
- s'il le désire - pour l'une ou l'autre de ces solutions d'aménagement.
Les structures du Catalogue ont été conçues pour une espérance de vie de l'ordre de
de 15 ans c'est-à-dire que les indices de dégradation limites donnés plus haut ne doivent norma-
lement pas apparaître avant ce tenne, dans la mesure où bien entendu :
Ces trois conditions sont d'ailleurs valables quelque soit le type d'aménagement
prévu.
L'aménagement traditionnel peut avoir deux modalités :
PREMIERE MODALITE
La couche initiale de roulement est mise en œuvre suivant son épaisseur «définitive»,
épaisseur que nous caractérisons par la lettre h 1. EUe doit donc normalement durer une
..... quinzaine d'années. L'investissement pour le revêtement est donc (<total» et immédiat.
SECONDE MODALITE
-- '
La couche initiale de roulement est mise en œuvre en deux phases : une première pha-
se, qui représente un investissement partiel mais immédiat correspondant à une couche de roule-
ment provisoire dont l'épaisseur est h'l ; puis une seconde phase qui représente un investisse-
ment complémentaire, obligatoire mais différé (de 2 à 10 ans selon le cas) et correspondant à
une nouvelle couche de roulement d'épaisseur h'2 .
Les tableaux suivants indiquent pour chacune des étapes ou formules d'aménagement
les épaisseurs h 1 , h ' 1 , h'2 et hr .
.... Tl T2 T3 T4 T5
' 5cm
'
7cm 10 cm
5, 8, 13, 14, 16, - 4cm 5cm 7cm
TABLEAU N° IX
EPAISSEURS h'l ET h 'z DU REVETEMENT EN PHASE INITIALE ET DIFFEREE
- TRAFIC
Structure type I Tl T2 T3 T4 T5
8,9,10 1
h'l 1 Bicouche Bicouche Bicouche -
1
1
....
28
TABLEAUX N° X
- 1
'
1, 3, 6
No 1
-
Tl
9cm
T2 i
1
T2
- T3
10 cm
1
-
T3 . T4
8cm
-
T4 T5
NOTA : Il est évident que les épaisseurs du Tableau X ne sont données qu'à titre indicatif
et el/et; correspondent à un renforcement supposé réalisé, selon les habitudes, auec du béton
bitumineux. Toutefois, les techniques ou matériaux de renforcement de vront, le moment uenu,
faire l'objet d'une étude spéciale et dans le cas où des matériaux 111nins clw,siques seraient prévus
(graue-bitume, gral'eleux-cime11l. .. etc) les épaisseurs du tableau X 111ér1t ·ront d'être co rrigl'CS
pour tenir compte de la puissance spécifique de renforcement du matériau dont l'emploi est
enuisagé (cœfficient K de la formule de réduction logarithmique de.~ dé flexions : e = K log do)
d1
La solution d'aménagement par entretien préventif comporte une phase initiale et plu-
sieurs phases successives. La phase initiale ou de premier investissement. correspond à la mise en
place de la première couche de roulement dont l'épaisseur h 1 est. la même q ue celle donnée dans
le tableau n° VIII.
dans le respect du programme ou du calendrier d'entretien et donc par souci de sécurité, nous
avons préféré maintenir pour le premier investissement l'épaisseur h 1 telle qu'elle ressort du
tableau n ° V Il I.
On peut également définir pour ces différentes structures des classes d'entretien qui
,l eur pennettent de s'adapter à l'évolution du trafic.
TABLEAU N° XI
Stru<:ture-type TRAFIC
- N" Tl 'f2 T3 T4 T5
l ~:~ ' E4 E4 - -
1
2 E3 E3 E-1 IE 4 ) .
3 E3 E4 E3 (E4) -
1
4 E4 E3 (E3 )
1
5 E4 Ez (Ez)
li E;3 E4 E3 (E4)
7 E4 E3 (E3)
8 E4 E2 (Ezl
9 E1 E~3 ( E~3)
10 E3 E3 E4 1
l.! (&3)
- 1~
13
El
-
E3 1
1
E◄
E4
E3
Ez
(E 3 J
(Ez)
l -t . E4 Ez (Ez)
15 . E3 (E3)
E4
16 E4 Ez (Ez)
1
1
30
Avec la mise en pratique d'un tel entretien préventif, la notion de durée de vie tend à
disparaître et l'on s'engage dans un processus d'adaptation permanente de la résistance de la
chaussée ou du confort qu'elle procure, à l'évolution du trafic. Elle ne dispense pas toutefois de
l'entretien de routine ou de celui des dépendances de la chaussée (drainage, accotement, talus
etc ... ). Par contre, elle exclut pratiquement toute possibité de faire appel à des matériaux de
renforcement autre que le béton bitumineux. Enfin, elle nécessite un effort d'investissement
soutenu, et une programmation rationnelle des travaux d'entretien afin d'éviter des gênes intem-
- pestives à la circulation. Il est bien évident et il faut le souligner, que la répétitivité des opéra-
tions relatives à la pose d'un tapis préventif tous les 5 ans par exemple, cessera lorsque pour des
raisons liées au problème de débit ou de capacité maximale de la chaussée, il sera nécessaire de
modifier les caractéristiques géométriques mêmes de la route.
l!r
....
-
31
Comme nous l'avons vu au paragraphe 2.2, les structures types proposées dans ce
document sont au nombre de 16. Le recueil donné en annexe cot_nporte par conséquent 16
fiches .
Ces coupes sont illustrées sur le première page de chaque fiche. Elles précisent la
nature C:'L IPs épaisseurs des couches de la chaussée, en fonction de la catégorie du sol de plate-
forme d'une part et de l'intensité ou de la classe du trafic d'autre part. La lecture de ce t ableau
de coupes amèrw les remarques suivantes :
Jps <;paisspurs d e• eoudws indiquées sont celles obtenues après compactage des
,nal<;riaux ;1 la dcnsih; sPche requise par 1es spéc'ifications ; il s'agit, en outre,
d 't•paisst>urs min imall~S. ex igi hies à la mise en œuvre.
l'Prlaincs l':tSt'S du tableau ne sont pas remplies : lorsqu'elles se situent sur la partie
droite du tahll•au. ellt•s lrac.iuisenl l'inadaptation Lechnique du type de structure
aux fortes intl'nsitt;s cl!:' trafic ; lorsqu'elles se situent sur la partie gauche du ta-
hll•au. clll's l.raduist'nt l'inadaptation eiconomique du type de structure aux plus
faihlPs intl'nsitt;s de trafil'; lorsqu'elles se trouvent à la partie inférieure du tableau,
l'l'la implique qu'elles 0111 été remplies à l'occasion d'une autre fiche à laquelle le
lecteur esl automatiqul'ment renvoyé. En effet, dans tous les cas qui viennent
-- d'êtrP signalée. un renvoi invite l'utilisateur à se référer à telle ou telle autre fiche
pour trouver la structure ou la coupe qui conviennent à son problème .
,....
Ill. 2. DOMAINE D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
sur les gammes de· trafic auxquelles la technique de chaussée est mieux adaptée
ou celles auxqueUes elle ne l'est pas,
32
- s~r les régions où, compte tenu des ressources en matériaux, la technique envisagée
r- ne doit pas poser de problèmes particuliers,
Ce paragraphe renseigne l'utilisateur sur les choix possibles qui s'offrent à lui pour la
...... réalisation de sa couche de roulement. D'une part, il lui indique, en fonction du trafic, la nature
des revêtements acceptables (enduits, enrobés denses, sand-asphalt, béton bitumineux) et d'au-
tre part il lui soumet deux possibilités d'aménagement :
.-
- aménagement en deux ou trois phases ou aménagement différé comportant une
première couche de roulement provisoire suivie quelques années après (ce délai
étant indiqué) par la pose d'un nouveau tapis,
Ces recommandations concernent tous les types de matériaux dont l'emploi est
ou peut être envisagé pour la constitution du corps de chaussée.
Elles se bornent à faire ressortir les critères qui paraissent essentiels soit dans le
,,....
domaine des caractéristiques des matériaux soit dans celui de leur mise en œuvre.
-
-
34
EXEMPLE 1
Soit à dimensionner une chaussée pour un itinéraire situé dans la région du littoral, à
proximité d'Abidjan. Le principe de l'aménagement progressif, en 2 phases, de la couche de
roulement n'a finalement pas été retenu par le Maître d'ouvrage.
- loin du tracé (tronçon n° 1) est égal à 35, (à 95 % de l'OPM et à 4 jours d'imbibition). Sur le
tronçon n° 2 par contre aucun emprunt ne présente des caractéristiques de portance supérieure
à 20 après imbibition.
Les sols de plate-forme sont uniformément constitués par des sables argileux dont
l'indice portant CBR à 95 % de l'OPM et à 4 jours d'imbibition varie entre 11 et 14. La teneur
en eau naturelle de ces sables oscille en général entre WOPM - 2 points et WOPM + 3 points.
Le trafic prévu à l'année de mise en service, homogêne sur toute la longueur del 'itiné-
raire, est constitué pour l'ensemble des deux sens de circulation de 400 véhicules par jour dont
40 % de poids lourds. Le taux d'accroissement, linéaire sur la durée de vie projetée qui est de
16 ans, est égal à 6 %.
Le sol de plate-tonne ayant un indice CBR compris entre 12 et 14, sa classe sera S3.
La forte pluviosité qui règne sur cette région incite, à défaut de données contradic-
toires, à retenir une teneur en eau de poinçonnement équivalente à celle obtenue après 4
jours d'imbibition.
Compte tenu des informations dont on dispose sur le trafic, celui-ci sera exprimé par
le nombre cumulé de poids lourds destiné à emprunter la chau88ée pendant la duœe de vie
choisie, qui est de 15 ans.
Le nombre cumulé est selon les calculs, égal 1,35 x 106 poids l.ourds.
La région que traverse l'itinéraire concerné est une région principalement riche en
sables et très peu pourvue en graveleux ou en roche de concassage ( Région Rl)
On s'orientera par conséquent vers des structures types faisant appel à l'utilisation de
sables (éventuellement traités) aussi bien en couche de fondation qu'en couche de base. Cette
technique est au demeurant tout à fait compatible avec la classe de trafic prévue.
'
cm cm
- 1
1
R: 4 ED, SA ou BB
B : 17 se
R:4 ED,SA ou BB
B: 12 sB
F : 20 Sa F : 20 Sa
- requis de 30, le traitement du sable aux liants devient nécessaire. Dès lors, la structure n° 11
paraît adaptée aussi bien aux disponibilités en matériaux qu'à laclasse de trafic prévu.
R : 4 ED, SA ou BB
B: 15 sC
F : 15 sC
EXEMPLE 2
Les sites en roche massive sont abondants, de même que des emprunts en graveleux
latéritiques de bonne qualité (indice CBR à 95 % de l'OPM comprise entre 40 et 60, après 4
jours d'imbibition) . Les arènes sableuses sont micacées et généralement très plastiques.
Les sols de plate-forme sur le tronçon considéré sont constitués par des arênes graniti-
ques dont la teneur en eau naturelle, m~e en saison sèche est très élevée (supérieure à
WOPM + 5 points) Les possibilités d'assèchement sont réduites.
36
Moulées à la teneur en eau naturelle, les indices CBR de ces sols, après 4 jours d'im-
bibition, sont voisines de 3.
Une étude de trafic a permis de dégager les caractéristiques suivantes du trafic poids
lourd devant emprunter l'itinéraire concerné :
,-
- L'intensité journalière à l'année de mise en service sera de 1 000 P. L.
- La distribution des poids sur essieu simple pour la population poids lourds est la
suivante :
1 0
2 0,5
3 3,5
4 6
5 12
6 14
7 15
8 10
9 7
10 7
11 6
12 5
13 4
14 3
15 3
16 2
17 1,5
18 0
19 0,5
20 0
Total 100 %
Compte tenu de la teneur en eau élevée des sols à l'état naturel et des difficultés
d'assèchement prévus lors de l'exécution, le moulage des échantillons a été fait judicieusement
37
à la teneur en eau naturelle. Poinçonnés après 4 jours d'imbibition, ces sols accusent une portan-
ce voisine de 3. La classe correspondante est donc s1 .
On retiendra cette classe car la prospection d'emprunts pour sols selectionnés utilisa-
bles en tête de terrassement a montré que les gisements sont trop éloignés du tracé et que par
conséquent il est plus économique de résoudre le problème par la mi::;e en place d'une couche
de fondation d'épaisseur suffisante.
Compte tenu des données dont on dispose pour le trafic celui-ci sera exprimé en
nombre cumulé d'essieux équivalents de 8,2 tonnes.
1 0 0,0002 0
2 0,5 0,004 0,002
3 3,5 0,02 0,07
4 6 0,06 0,36
5 12 0,14 1,68
6 14 0,28 3,90
7 15 0,50 7,5
8 10 0,90 9,0
9 7 1,50 10,5
10 7 2,2 15,4
11 6 3,2 19,2
12 5 4,6 23,0
13 4 6,3 25,2
14 3 8,5 25,5
15 3 11,2 33,6
16 2 14,9 29,8
17 1,5 18,6 28,0
18 0 23,2 0
19 0,5 30,5 15,2
20 0 35,4 0
1. 000 poids lourds sont par conséquent équivalents à 2.500 passages d'un essieu
standard de 8,2 tonnes.
-- - - - --------
30
D'autre part, étant donné la classe élevée de trafic un a tout intérêt à retenir en sec-
tion courante de chaussée, des couches de base liées soit au ciment, soit au bitume. On pourra,
néanmoins, proposer à titre expP-rimental la constniction de tronçons ayant des couches de base
qui, compte tenu encore une fois, des ressources en matériaux seront constituées soil par du
gnweleux-ciment, soit par du tout-venant concassage.
Dès lors, les su lu lions de chaussées envisageables pour le couple T 4 S 1 su11L le~
suivantes :
SECTION COURANTE
i
Strudure-lype n° l St.rudure-Lype 11° 7 Structure-type 11° 5 Stnicture-type n° 8
1 '
Clll Clll cm 1
cm
1
ll : ES bi +G BB H : ES bi l G BB lt : ES bi 4 BB Il : ES bi 1 1
l BI!
'"
1
[I : 15 GC 1
D: 1 G GC I3:12GB R: 12 GB
F : 50 gn F : fiOTVC F : f>O gn F :50TVC
1
cm cm C Ill
ft:4+4 HB lt:4+4BB H. : 4+ 4 BB
13: 20 gC B: 20 TVC B :20TVC
F: 50 gn 1
F: fiO gn F: 50 TVC
,-
R EPU BL I Q UE DE C O T E D' 1 V O I R E
RECOMMANDATIONS
Recommandations pour l'utilisation en corps de chaussée des graveleux latéritigues amel iorés au
ciment.
- Recommandations pour l'utilisation en corps de ~haussée des sables ar$ileux traités au ciment.
- Recommandations pour le choix des pentes de talus routiers et des s )(stèmes de lutte contre
l'érosion.
- Recommandations pour le choix des bitumes dans l'exécution des corps de chaussées.
-
-
V · RECUEIL DE FICHES
r-
LllOUfOHIE DU IATIIIEIIH El DU TlllVlUX l'UILICS
Dl COTE D" IVOIII(
CHAUSSEE NEUVE
Î1 Î2 ÎJ * Î4 Î5
Sem Ir)
S1 3 cm Ir)
4 cm Ir) 1
20cm gn
15cm gn
15cm gn
SJ
4cm(r) Scm(r)
');f Ji~'f/i
3cm ( r)
15cm gn
'Y~J(M;?,t 15cm gn ~Jg~tq 1
20 cm sin
{◊fiÎP}Î
":-J-i,;V:r,-U'-',"D ,
~:l5,t6:~:rj: 15cm !11 20cm gn li;s.av-,;.;.ci:f'i,.. 20cm gn
11-,:r.:,,d. J.' .c..,, 0·
- ~:if8:~19~
JP°&'é,t'~
4 cm( r l
15 cm gn
15 cm gn
rè}~?lfli
'/f'/_}}?-,{o
5cm {rl
2 a cm gn
15 cm gn
3cm{rl 4cm( r)
1 .•. 1P~n?~-q 15cm gn ◊;;'7i~}/(:j;.J 15 cm gn
Ce type de chaussée constitue, partout où le graveleux est abondant et de bonne qualité, la solution
économique par excellence.
Il s'adapte notamment aux régions R4, R5, R6 et R7, à l'exclusion de la région R1 où les ressour ces
en graves naturelles sont rares sihon inexistantes.
Toutefois , compte-tenu de la plasticité souvent élevée des fines argileuses et d e la porta nce parfois
méd iocre que ces matériaux acc usent (notamment en zone de fol'êt) on do it en li miter l'emploi aux c lasses de
trafic Tl, T2 et é ventuellement T3, encore que pour celle-ci une vigilance particuiière dans le choix des emprunts
et à la mise en oeuvre soit vivement conseillée en vue de s'assurer de la qualité e t de l'homogé né ité des matériaux.
Chaussée du type essentiellement souple, les phénomène de f at igue se traduiront, à terme, notamment
par des affaissements dans les bandes de roulement éventuellement accompagnés de tissures .
Classe
de FORMULE D'AMENAGEMENT
Trafic Aménagement progressif en 2 phases Aménagement définitif en 1 phase
T1 E.S. bicouche puis 8-10 ans après E.S . tricou che ou 3 cm de E .D.
E .S . monocouche d'entretien S.A. ou B.B.
,-
3 - NATURE. DES ACCOTEMENTS ET PROFILS EN TRAVERS
,- Classe
de AMENAGEMENT DES ACCOTEMENTS
Trafic Traitement de Pente Largeur
Matériaux Constiwtits surface transversale Minimale
Fondation ou
Partie Sup. : Base Imprégnation sur 4-5 % 1,50 m
Tl
Partie I nf. : Fond ation 0,50 m . min
,-
T2 Partie Sup. : Base 1mprégnation sur 4-5% 2,00 m
Partie I nf. : Fondation toute largeur
Partie Sup. : Base Imprégnation et 4-5 % 2,00 rr.
T3 sablage sur toute
Partie I nt. : Fonçjation largeur
4 - RECOMMANDATIONS POUR LA MISE EN OEUVRE
- GRAVELEUX NATURELS
CONSTITUANT
MISE EN OEUVRE
GRAVELEUX NATURELS
CONSTITUANT
MISE EN OEUVRE
SAND-ASPHAL T
ENDUIT SUPERFICIEL
- GRANULATS
Granulométrie : E.D . B.B.
'B ITUME40/50, 60/70 ou 80/ 100
E.D. B.B.
Tamis % Passant MELANGE Re à 7 jours ,a• : 25 bar 50 bar
10 80-100 90-100 Marshall (min) : 500 kg 1000 kg
6,3 60-100 65- 75
2 25- 75 46- 30 M ISE EN OEUVRE : Répandage au finisseur
0,2 6- 25 8- 14 Compactage: pneu R > 2 T puis Tandem~6 T .
0,08 3. 7 5- 9
E.S . minimum : 40 60 % vide 12 % max . pour E.D.
% de concassé : 0 - 50 90-100 min . 6 % max . pour B.B.
Los Angeles max. 40 Tl, 35 T2 et T3
CHAUSSEE NEUVE
T1 T2 Î3 Î4 * Î5
7cm(r)
Sem( r)
1 S1 3cm ( r ) 4crnr)
~~ l 20cm ~
~ zocm~ 1
40cm Il
~-~!~ 45,m go
ifif
:p,/1-®P,;
4Scmgn S0 cm gn
S2 Voir fiches
4crrj r) Scm(r 1
3cm I r) N' 4-5
15cm gC 20cmgC
15cm gC
25cm gn
Scm(r)
3cm (ri r.~ ~
Ss
~
1
lcm(rl 4cm Ir 1 1 ~ S cr11( r)
1 7crn(r)
~ ' - ~ 15cm gC ~ l 1ScmaC ~ ll 2ocmaC ~ l 2 o c m gC
Not• * Structure dont la justification technique mérite des études ~ obsevotions particulières
sur tronljOOS expérimetaux .
1 - DOMAINES D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
L'utilisation en couche de base de graveleux traités au ciment s'impose dès que les matériaux à
l'état naturel ne présentent pas un indice portant CBR supérieur à 60 ou 80.
Cette technique de chaussée convient pratiquement à toutes les régions de la Côte d' 1voire à
l'exclusion de la région R 1 où les ressources en graves naturelles sont peu ou point disponibles.
Il est néanmoins conseillé d'en limiter l'emploi aux classes de trafic Tl. T2 et T3; l'utilisation
de cette technique pour la classe T4 reste sujette à des études particulières et à un contrôle rigoureux .
Dans tous les cas, une attention particulière doit être accordée lors du choix des emprunts et
Bien que s'apparentant plutôt au type souple qu'au type rigi de de chaussée, cette structure
peut présenter des fissures, notamment de retrait, dues à la plasticité des fines et aux surdosages éventuels
en ciment.
Classe 1
FORMULE D'AMENAGEMENT
de
Trafic Aménagement progress.if en 2 phases Aménagement définitif en 1 phase
- T3
T4
E.S bicouche puis 3-5 ans après
4 cm de B .B
[ 4cm de B.B puis 6-7 ans après
5cm de B.B
7 cm de B.B
1 4 cm de B .B
------------------ -----
- 4 - RECOMMANDATIONS POUR LA MISE EN OEUVRE
GRAVELEUX NATURELS
CONSTITUANT
- Type de graveleux G2 ou G 1 (selon classification LBTP)
Indice CBR minimum 25 pour T1 ; 30 pour T2, T3, T4
.... Gonflement maximum 3%
MISE EN OEUVRE
GRAVELEUX-CIMENT
GRAVELEUX
Type de graveleux G2 ou G 1 (selon classification LBTP)
Diamètre maximum des grains 40 mm
Indice de plasticité maximum 20 pour T1, T2; 15 pour T3, T4
Tamisat à 0,08 mm 20 pour T1, T2; 15 pour T3, T4
Teneur en matière organique 0,5 % maximum
MELANGE
Indice CBR à 95 % OPM et à 7 jours (3 j. air + 4 j. eau) 160 minimum
Re à 95 % OPM et 7 jours air 25 à 30 bar max.
R'c à 95 % OPM et à 7 jours (3 j. air+ 4 j. eau) 5 bar min.
MISE EN OEUVRE
Fabrication : ln-situ ou en centrale Tl, T2; centrale pour T3, T4
Tolérance sur dosage en ciment : ± 0,5 %
Répandage : Au bull ou niveleuse T1, T2; finisseur pour T3, T4
,-
Teneur en eau de compactage: Entre WOPM et WOPM · 2 points
Délai de compactage : 3 heures max. après malaxage
Compacité minimum : 95 % OPM
Engin de compactage : combinaison vibrant M/L > 20 kg/cm) pneu ( R> 2T, P > 5 bar
Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Délai d'ouverture au trafic 48 heures min. (de préférence 7 jours)
Epaisseur de mise en oeuvre Minimum 15 cm ; maximum 25 cm
4-3. Revêtement
SAND-ASPHAL T
ENDUIT SUPERFICIEL
Déflexions max imales admissibles ( Dm + 1,3 11-) en 1/ 100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes .
Niveau Plate-Forme Fondation Base Chau ssé e en
concerné mesures effectuées immédiatement avant réception (s aison sèche) service après
1ère saison
Classe S
Sl S2 S3 S4 S5 S1 à S5 S1 à S5 des plu ies
Classe T
Tl 500 400 400 350 300 300 125 à 150 150
T2 400 250 250 250 200 200 90 à 100 100
T3 250 200 200 200 150 150 60 à 65 1
65
T4 200 150 150 100 100 1()() 35 à 40 40
1
No t<: : Déflex ion sur base mesurée après au moins 7 jours de cure .
LABORATOIRE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
DE COTE D'I VOIRE
--
CHAUSSEE NEUVE
--
BASE Tout- venant de ccncossoge TVC
FONDATION graveleux naturels gn
Î1 Î2 ÎJ Î4 * Î5
7 cm( r l
5 cm ( r)
S1 3 cm (r)
4cm (r ) 20cm TVC 20cm TVC
15cm TVC
15cm TVC
-
S2
- lem (r)
15cm TVC
4cm Ir)
15cm TVC
5 cm(r)
20cm TVC
7cm ( r)
20cm TVC
- SJ
Sem( r)
7cm ( r)
4cm lrl
3 cm ( r) ZO cm TVC
-
· 20cm TVC
15cm TVC ISc m TVC
15cm gn 20cm gn 25 cm g n
- S4
7cm (r)
- 4crn(r)
15 cm TVC
15cm n
20cm TVC
20c m gn
- S5
5 cm( r) 7 cm( r)
3 cm ( r) 4c,.,.. r)
15cm TVC 15cm TVC 20cm TVC 20cmTVC
Nota
* Structure dont la justification teciYlique mérite des ëtudcs et observations particulières l!!!
sur tronçons expéri~ntoux .
1 · DOMAINE D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
Da ns les régions où les graves naturelles ne présentent pas une portance suffi sante pour être utilisées
en couche de base, mais où les sites de roche massive sont disponibles, le tout-venant de concassage offre une
solution variante, intéressante, au graveleux-ciment.
la plasticité faible, voire nulle, du matériau, son angle de frottement interne élevé et la continuité de
sa courbe granulométrique en font un excellent matériau routier.
Toutefois, pour assurer un fonctionnement convenable de ce type de chaussée, la nécessité d'un drainage
latéral est impérieuse.
A cet effet, il est vivement recommandé d'éviter la solution de la chaussée dite "en baignoire" (avec acco-
tements imperméables) en réalisant ces derniers selon la même technique que le corp~ de chaussée.
En fonction de l'expérience disponible, il est conseillé de limiter l'emploi de cette structure aux
classes de trafic T1, T2 et T3.
Pour la classe T4, la notion du risque courru devra être présente à l'esprit du projeteur, et l'entretien
ultérieur particulièrement vigilant.
GRAVELEUX NATURELS
CONSTITUANT
MISE EN OEUVRE
TOUT-VENANT DE CONCASSAGE
MISE EN OEUVRE
ENDUIT SUPERFICIEL
- LIANT (L)
Bitume fluidifié 400/ 600
T1 G
L
11
0,950
10
1,200
7
1,100
-
5 · DEFORMABILITE APRES EXECUTION
Déf lexions ma ximales adm issibles (Dm -t 1,3cr) en 1/ 100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes
Niveau 1
Plate-forme Fondation Base Chaussée en
concerné Mesures effectuées immédiatement avant réception (saison sèche) service après
1ère saison
Classe S S1 S2 S3 S4 S5 S1 à S5 S1 à S5 des pluies
Cl asse T.............._
1
T1 500 400 400 350 300 200 à 300 150 à 200 200
T2 400 250 250 250 200 150 à 200 90 à 125 125
1
T3 250 200 200 200 125 1
90 à 125 50 à 75 75
T4 200 150 150 100 75 70 à 75 40 à 50 50
.... Note : Déflexion sur base mesurée 48 heures au moins après imprégnation .
LABORATOIRE DU BATIMËNT ET DES TRAVAUX PUIILICS
DE COTE o· IVOIRE
CHAUSSEE NEUVE
T1 * T2 * T3 ** Î4 Î5
7cm( r)
S1 Sem( r)
""'""~~..,,,,.1Scm GC
»~~~ 15cm GC
45cm gn 50cm gn
S2 10cm( r)
7cm( r)
5 cm ( r) 15cm 6C 20cm GC
1
15cm GC
IG,li~~
30:m gn 30cm gn
SJ
7 cm ( ri 10cm(r)
5 cm ( r)
~'Hi"'=T-~ 15cm GC 20cmGC
15cm GC
~~'l"t,'ii
20cm gn 25cm gn 25 cm gn
10cm(r)
7cm(r)
5 cm (r)
11:ffi~"""'~ 15 cm GC 20cm GC
H~'/-r~15cm c;c
15crTI n 20cm In 20 cm n
S5
S cm ( r) 7cm ( r) 10 cm( r)
15cm G C 15cm GC 2 Oc n, GC
non justifiable
.!!!.!.!..: * Structure .peu ou économiquement.
L'utilisation en couche de base de roche de concassage traitées au ciment est particulièrement adaptée
eux cas des trafics lourds de la catégorie T 4, T5.
Si la justification économique de ce type de chaussée mérite d'être fournie pour la classe T3, des
considérations d'ordre technique le rendent en effet nécessaire, sinon indispensable, dès que les seuils d'intensité
du tra fic atteignent ou dépassent 3000 à 5000 véhicules/jour.
Sensible aux conditions de mise en oeuvre, sujette à la fissuration par retrait, cette technique de chaussée
mérite toutefois un contrôle rigoureux à l'exécution (teneur en eau de compactage, épaisseur, compacité) et un
aménagement programmé pour la pose du revêtement.
Les épaisseurs prévues pour ce dernier ne garantissent pas nécessairement contre les phénomènes classiques
de transmission de fissures de retrait (au niveau de la couche de roulement). L'enduit superficiel d'attente qui est pré,
- en aménagement progressif devrait permettre toutefois une stabilisation non négligeable de l'évolution des fissures.
-
4 • RECOMMANDATIONS POUR LA MISE EN OEUVRE
GRAVELEUX NATURELS
CONSTITUANT
MISE EN OEUVRE
GRAVE-CIMENT
GRAVE MELANGE
- Equivalent de sable
grave alluvionnaire
Indice de plasticité 6 max.
40 min .
et pneus R > 4 T avec
p > 5 bar
Nombre de passes : A fixer sur plarche d'essai
Los Angeles 35 max. Compacité minimale 95 % OPM
Délai de compactage 3 h max . après malaxage
CIMENT Délai de cure 4 h max. après compactage
Nature CPA 325 Ouverture au trafic 7 jours minimum
Dosage min . 3 % ; max. : fixé en vue Enduit de cure 300-500 Kg/m2 bitume résiduel.
d'atteindre performances
suivantes.
4-3. Revêtement
ENDUIT SUPERFICIEL
GRANULATS BITUME
Granulométrie Tamis : % passant Dureté 80/100 60/70 40/50
10 mm: 90-100 Dosage 5,5 - 6,5 %
6,3 65- 75 Module de richesse 3,45 - 4,20
2 45- 30 MELANGE Re LPC à 7 jrs
0,2 8- 14 à 18°C 50 kg m in.
0,08: 5- 9
Marshall 1000 kg min.
Equivalent de sable 60 min. % vide 6 % max.
% de concassé 90-100
Los Angeles 35 max. MISE EN OEUVRE
Répandage : au finisseur
.... Engin de compactage >
: Pneus R 2 tonnes
Compacité, % vide en place : 6 % max .
Défl ex ions maximales admissibles (Dm+ 1,3 &-) en 1 /100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes
-
LABORATOIRE OU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
DE COTE o· IVOIRE
CHAUSSEE NEUYE
Îl * Î2 * ÎJ ** Î4 Î5
7cm (ri
5 cm( ri
4cmlr 1
S1 ~ o l . j - ~ 12cm GB
~....,...-,;;i11:112cmGB ~:.:.a.-_,. 17cm GB
S2
Scm(r) 7cm( r)
4 cm Ir 1 Ucm GB 17cm GB
12 cm GB
25c"' !1' 30cmgn 30 cm g n
SJ
7 cm ( r )
4 cm( r l
17cm GB
~~..,fl!P-1 12cm GB
20cm gn 25cm gn
,-·
-
?an( r )
4cm (ri 5 cm(r)
17cm GB
112cm GB RM~~l2cm GB
15cm n 20cm n 20 cm n
-
Ss
-
Not, ~ S tructute peu ou non justifiable économiquement.
~ ~ 5 tructure dont la justification économique doit être confirmée .
1 - DOMAINES D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
Solution variante à la grave-ciment, la structure grave-bitume est également bien adaptée aux
classes élevées de trafic.
Par contre, elle peut être sujette à l'oniérage par temps chaud.
Un indice de concassage élevé, le choix d'un bitume suffisamment dur et une bonne mise en
oeuvre (compacité) apportent néanmoins une solution généralement satisfaisante à ce problème.
Son épaisseur réduite par rapport aux structures en grave-ciment peut éventuellement en faire
une solution économique plus intéressante .
.--
- E.S
B.B
Enduit superficiel
Béton bitumineux
Fondation ou
- 1
! T4
T5
1
Partie sup .
Partie inf.
Partie sup . :
Base
Fondation
Base
Imprégnation sablage
(fond) sur toute largeur
1
Néant ou E.S.
4
1
5 %
4 5 %
2,00 m
2,50 m
Partie inf. Fondation monocouche
4 - RECOMMANDATIONS POUR LA MISE EN OEUVRE
GRAVELEUX NATURELS
GONSTITUANT
MISE EN OEUVRE
-
Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Epaisseur de mise en oeuvre Minimum : 10 cm ; Maximum : 25 cm
(couche élémentaire)
GRAVE-BITUME
GRAVE MELANGE
- Diamètre maximum D : 31 ,5 mm
Granularité Tamis
40
31 ,5
mm % passant
100
95-100
Module richesse
Re à 7 jrs à 1s° C
R'c/Rc
2,5 - 3,5 (compatible
25 minimum
0,7 maximum
avec Rel
LIANT
Bitume pur 60/70 ou 40/50
ou Emulsion avec bitume de base 80/100
et bitume résiduel 60-70 %
4-3. Revêtement
ENDUIT SUPERFICIEL
Déflexions maximales admissibles (Dm + 1,3 O") en 1/100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes .
1
Niveau Plate-Forme Fondation Base Chaussée en
concerné mesures effectuées immédiatement avant réception (saison sèche) service après
Classe S 1ère saison
S1 S2 S3 ·s4 S5 S1 à S5 S1 à S5 des pluies
Classe T ' -
T3 300 200 200 1 150 100 100 60 - 70 65
T4 200 150 150 1 100 7_Q 70 40- 50 40
T5 200 150 100 100 65 65 30- 40 30
Not e : Défle x ion sur base mesurée après mûr issement ou 7 jours au moins après exécution .
-
lAIIORATlllRE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUILICS
DE COTE D IVOIRE
CHAUSSEE NEUVE
- Tl T2 Î3 Î4 * Ts
7cm lr)
Scm(r)
4 cm( rl 20c m TVC
S1 • 15cm TVC 20cm TVC
S2
- 3cm (r)
15cm TVC
4 cm lrl
Sem (r)
20c m TVC
7cm( ri
20cm TVC
Voir fiches
20cm T VC 2ScmTVC 30cm TVC
N" 7 - 8
S3
Sem (r) 7 cm(r)
Lem( , )
3 cm( r) 20cm TVC
15 cm TVC 20cm TVC
15cm TVC
15cmTVC 20 cm TVC 20cm TVC 25 cm TVC
S4
5 cm(r) 7cm (ri
3 cm (r) 4cm( r)
20cmTVC 20cm TVC
15cm TVC 15cm TVC
12cm TVC 15cm TVC 1ScmTVC 20 cmTVC
illlDlil .
* Structure dont la justification technique mérite des études et obscrvaf,oos particulières
sur troncons expérimentaux.
1- DOMAINES D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
L'emploi de ce type de chaussée est naturellement limité aux régions où les ressources en graveleux
ou sables naturels sont rares ou de très mauvaise qualité (indice CBR inférieure à 25) mais où, par cont re, la roche
est abondante.
11 convient aux classes de trafic T 1, T2, T3 et éventuellement T4 (avec un certain risque dans ce
dernier cas).
Sans nuire à la stabilité de l'ensemble, la granularité du tout-venant concassé en fo ndation est moins
élaborée que celle du produit utilisé en couche de base.
Pour des raisons évidentes de drainage, les accotements de ce type de chaussée devront être perméables
et seront constitués par un matériau identique à celui de la fondation, ou de la base.
Structure du type essentiellement souple, les phénomènes de fatigue se traduiront principalement par
des affaissements ou orniérages éventuellement accompagnés de fissures longitudinales.'
'
de Traitement de
Trafic Matériaux constitutifs surface1
transversale minimale
Fondation ou 1mprégnation sur
Tl Partie Sup. Base 5% 1,50m
Partie Inf. Fondation toute largeur
Fondation ou Imprégnation et
T2 Partie Sup. base sablage sur toute 5 % 2,00m
Partie lnf. Fondation largeur
Partie Sup. Base 1mprégnation et
T3 sablage sur toute 5 % 2,00 m
1
TOUT-VENANT DE CONCASSAGE
Refus au tamis de 60 mm 0 5 %
Passant au tamis de 31,5 mm 62- 92%
Passant au tamis de 6 mm 30- 60 %
Passant au tamis de 2 mm 2- 15%
MISE EN OEUVRE
TOUT-VENANT DE CONCASSAGE
MISE EN OEUVRE
ENDUIT SUPERFICIEL
•
GRANULATS (G) DOSAGE G (1/m2) L (Kg/m2) Bit. résiduel
Granularité d/D 4/ 6 6/10 10/ 14 mm 1ère couche 2e couche 3e couche
Los Angeles 35 max imum d/D 10/ 14 6/ 10 4/ 6
G 11 10 .7
LIANT (L)
L 0,950 1,200 1,100
Bitume fluid ifié 400/ 600
d/ D 10/ 14 4/ 6
ou émulsion cationique PH> 4 avec 60-70 %
G 11 7
de bi tume résiduel
L 0,900 1,000
MISE EN OEUVRE d/ D 10/ 14 4/6
Compactage : Rouleau à pneus, R > 1,5 T, G 11 7
L 0,900 1,1 50
4 "- P( 5 bar
- GRANULATS BITUME
Granulométrie : Tamis % passant Dureté : 80/ 100 60/70 40/ 50
10mm 90-100 Dosage : 5,5 6,5 %
6,3 65- 75 Module de richesse : 3,45 - 4,20
2 45- 30
MELANGE Re LPC à 7 jrs
0,2 8- 14
à 18 C 50 bar min.
0,08 5- 9
Marshall 1000 kg min.
Equivalent de sable 60 min .
% vide 6 % max.
% de concassé 90-100
Los Angeles max . 40 T1, T2 MISE EN OEUVRE
35 T3, T4 Répandage : au finisseur
Engin de compactage >
: Pneus R 2 tonnes
Déflex ions max imal es adm iss ibles ( Dm + 1,3 ~) en 1/ 1OOe mm sous essieu chargé à 13 tonnes
S1 S2 S3 S4 S5 Sl à S5 S1 à des pluies
Classe T S5
1
T1 500 400 400 350 300 200 à 300 150 à 200 200
T2 400 250 250 250 200 150 à 200 90 à 125 125
T3 250 200 200 200 125 90 à 125 50 à 75 75
T4 200 150 150 100 75 70 à 75 40 à 50 50
Note : Défl exi on sur base mesurée 48 heures au moins après imprégnation .
LABORATOIRE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
DE COTE D'IVOIRE
CHAUSSEE NEUVE
.....
BASE : Grave -Ciment GC
- FONDATION : Tout -venant de concassage TVC
T1 T2 * ÎJ Î4 Î5
10 cm( r)
s, S cm ( r) 20cm GC
S2 10cm (ri
7cm ( ri
5 cm ( r 1 15cm OC 20cm GC
p,...,~~:r.:i
15cm GC
SJ
Sem (rl 7 cm(r)
15cm GC
-- ~ - L . J J ,,-1
20cm TVC
IOcm(rl
5 cm(rl 7cm (ri
15cm GC 20cm GC
~c;>t'P.-4,61 15cm GC ~:'"11~jc1
15cm TVC 20cm TVC 20cm TVC
Dans les régions où le trafic prévu est lourd et où les ressources en graveleux ou en sable naturels
pour la constitution de la couche de fondation sont rares et de mauvaise qualité, mais où par contre les sites de
- roches massives sont disponibles, cette structure de chaussée peut être envisagée.
Malgré la qualité de la couche de fondation , les phénomènes de fissuration de la couche de base par
retrait hygro-thermique sont à craindre.
Ces fissures pourront éventuellement se transmettre au niveau de la couche de rou'l ement en béton
bitumineux et par conséquent, on aura tout intérêt è retarder autant que possible la pose de cette dernière.
C'est dans cet esprit qu'ont été prévues les solutions d'attente en enduit superficiel qui devraient
normalement permettre à l'évolution des fissures de se stabiliser.
- T5
puis 6-7 ans après, 5 cm de B.B
10 cm de B.B
- de
Trafic Matériaux Constitutifs
Traitement de
1
surface
Pente
transversale 1
Largeur
minimale
-
T5 couche sur toute 4 5 % 2,50 m
Partie lnf. Fondation largeur
,-
TOUT-VENANT DE CONCASSAGE
MISE EN OEUVRE
GRAVE-CIMENT
GRAVE MELANGE
- 0,5
0,08
17- 32
2- 10
% de concassé : 100 % (25 min. pour grave
Répandage : Au bull T3, au finisseur T4, T5
Teneur en eau de compactage : WO PM à WOPM - 2 Pt
Atelier de compactage : Vibrant M/ L ) 20 Kg/cm
alluvionnaire) et pneus R > 4 T avec
1ndicede plasticité 6 max P ) 5 bar
Equivalent de sable 40 min. Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Los Angeles 35 max. Compacité minimale : 95 % OPM
- CIMENT
Nature CPA 325
Délai de compactage: 3 h max. après malaxage
Délai de cure
Ouverture au trafic
4 h max. après compactage
7 joJrs minimum
Dosage : min. 3 % max. : Fixé en vue d'at- Enduit de cure 300-500 kg/m2 bitume résiduel.
teindre performances suivantes.
,-
4-3. Revêtement
ENDUIT SUPERFICIEL
- GRANULATS (G)
Granularité d/D
Los Angeles
4/6 6/10 10/14
35 maximum
DOSAGE G (1/m2) L (kg/m2) Bit. résiduel
1ère couche 2e couche
-
d/D 10/14 4/6
LIANT (LI G 11 7
L 0,700 1,300
Bitume fluidifié 400/600
ou émulsion cationique PH)' 4 avec 60- 70 % d/D 10/14 4/6
de bitume résiduel G 11 7
L 0,650 1,100
MISE EN OEUVRE
d/D 10/14 4/6
Compactage Rou,leau à pneus, R 1,5 T, > G 11 7
4 ~ P ~ 5 bar L 0,600 1,000
GRANULATS BITUME
Granulométrie : Tamis % passant Dureté 80/100 60/70 40/50
10mm 90-1,00 Dosage 5,5 6,5 %
6,3 65- 75 Module de richesse 3,45 4,20
2 45- 30 MELANGE Re LPC à 7 jrs
0,2 8- 14
à 18° c 50 kg min.
0,08 5. 9
Marshall 1000 kg min.
Equivalent de sable 60 min. % vide 6 % max.
% de concassé 90-100
L:is Angeles MISE EN OEUVRE
35 max.
Répandage : au finisseur
Engin de compactage : pneus R >
2 tonnes--
Déflexions maximales admissibles (Dm+ 1,3 ~ en 1/100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes
-
lABORATOIRE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBllCS
DE COTE D. IVOIRE
CHAUSSEE NEUVE
Îl * Î2 Î3 ** Î4 Î5
Sem (r) 7 cm ( r 1
s, 4cm (r)
12cm GB
i..~~:... 12 cm GB 17cm G B
S2
7 cm(r)
S cm(r)
, ..,,,...,.....,;~ 12cmGB 17cm GB
t.(11111.:.a~......
- SJ
5cm ( r)
7cm(r )
4 cm( r) 17cm GB
12 cm GB
~...~~ 12cm GB
20cm TV C 25 cm TV C 25cm TV C
Scm(r)
7 cm ( r)
4cm (r) 1
12 cm GB 17cm GB
12cm GB
IScmTVC 20 cmTVC
Pour des raisons analogues à celles de la structure n° 7 (rareté de graveleux ou sables naturels pour
la fondation, itinéraire à trafic lourd), la structure type nos est tout à fait envisageable.
comportement caractérisé par une bonne souplesse, ce qui la rend susceptible de s'adapter aux
déformations éventuelles du support ;
épaisseurs réduites (base et revêtement). ce qui peut donner lieu à un coüt plus intéressant
(possibilité de différer plus longtemps la pose du revêtement).
Néanmoins, ce type de chaussée, notamment sous climat chaud, présente des risques éventuels
d' orniérage.
-
3 - NATURE DES ACCOTEMENTS ET PROFILS EN TRAVERS
1
Classe AMENAGEMENT DES ACCOTEMENTS
de ' Traitement de Pente Largeur
Trafic Matériaux Constitutifs surface t ransve rsale Minimale
1
Fondation ou Imprégnation (fond! sur
- 1
T3 Partie sup. :
Partie lnf.
Base
: Fondation
Fondation ou
toute largeur
- 1
T4
T5
Partie sup.
Partie i nf. :
Partie sup.
Base
Fondation
Base
1
toute largeur
4
5 %
5 %
2,00 m
2,50m
11
1
Partie inf. : Fondation monocouche
-
- 4- RECOMMANDATIONS POUR LA MISE EN OEUVRE
TOUT-VENANT DE CONCASSAGE
Refus au tam is de 60 mm 0 5 %
Passant au tamis de 31,5 mm 60- 90%
Passant au tamis de 6 mm 30- 60%
Passant au tamis de 2 mm 2- 10%
Indice de plasticité 10 maximum
- Equivalent de sable
Dureté de Los Angeles
Indice de concassage
30 minimum
40 maximum T3 ; 35 max. T4, T5
100 % (minimum 25 % si grave alluvionnaire)
MISE EN OEUVRE
!"' '
GRAVE-BITUME
LIANT
Bitume pur 60/70 ou 40/50
ou Emulsion avec bitume de base 80/100
et bitume résiduel 60-70 %
-
4-3. Revêtement
ENDUIT SUPERFICIEL
GRANULATS BITUME
Granulométr ie : Tam is % passant Dureté 80/100 60/70 40/50
10mm 90-100 Dosage 5,5 6,5 %
6,3 65- 75 Module de richesse 3,45 4,20
- 2
0,2
0,08
45- 30
8- 14
5- 9
MELANGE Re LPC à 7 jrs
à 18° C 50 kg min.
Déflexions maximales admissibles (Dm+ 1,30") en 1/ 100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes
Note : Déflex ion sur base mesurée après mûrissern cn t uu 7 jours au moins après exécution.
r-
LABORATOIRE OU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
DE COTE D' IVOIRE
CHAUSSEE NEUVE
BASE : Sable argi~ux-Ciment se
FONDATION : Sable argileux so
T1 T2 ÎJ * Î4 Î5
4 cm ( r) 5 cm ( rl
ijljil\~f
~~i,:,a,:;.'i-1 15cm
1
~-4--"-I.tf.;. 1~lt1 ;: ",m •• 45 ,m " 1 5 ,m "
S2
4 c m(r) 5 cm( rl
3cm ( r)
15cm se 17cm sC
1
20cm se
/,)/:/\)\ , 20cm sa :;\,:'.}){}} 25cm sa \}:}\.{/ 25cm sa Voir fiches
,. SJ
5 cm ( r)
Jcm (r) 4 cm I rl
i:u;~~~l5cm se ~-'-<l<--~17cm sC ~i.:.;:;;~~ 20cm se
/:-::-.:/; ·}./ 15 cm s a 20c m sa
-
4 cm Ir)
- ~~;..;,<""4
3 cm Ir)
15cm sC
10 cm sa
~~~~ 17cm se
15cm sa
-
4 cm ( r) 5 Cm( r)
20 cm se
Nor, :
* Structure dont la justification technique mérite des études et observations particul iè~s
sur tronfons expérimentaux,
1 - DOMAINES D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
Elle peut aussi constituer une solution variante intéressante dans d'autres rég ions où les ressources
sableuses sont abondantes (région des sols ferrugineux tropicaux).
Compte-tenu toutefois de la plasticité des sables argileux, l'emploi de cette structure est limité aux
classes de trafic faibles ou modérés, du type Tl, T2 et éventueltement T3.
Les phénomènes de fissuration par retrait de la couche de base sont à craindre mais le choix et le
calendrier de pose de la couche de roulement permettront de !imiter l'ampleur de ces phénomènes.
- Un cloutage du sol-ciment avant la mise en oeuvre du revêtement offrira une bonne garant,ie contre
les phénomènes classiques de décollement de la couche de roulement.
- T3
3 cm de S.A, E.D ou 8.8
E.S bicouche puis 3-5 ans après 5 cm de 8.8
4 cm de 8.8
1
Classe AMENAGEMENT DES ACCOTEMENTS
Largeur
de Traitement de Il Pente
Trafic Matériaux Constitutifs surface transversale minimale
Fondation o~ Imprégnation (fond) ou
Tl Partie sup. Base cure (base) sur toute 4 5 % 1,50 m
1
-- SABLE-ARGILEUX
CONSTITUANT
MISE EN OEUVRE
SABLE ARGILEUX-CIMENT
SABLE
CIMENT
Nature : CPA 325
Dosage minimal : 3%
Dosage maximal, Compatible avec l'obtention des performances suivantes.
MELANGE Re à 95 % OPM et à 7 j. cure air 15-20 bar pour T1, T2; 20-25 bar : T3
R'c à 95 % OPM, à 7 jrs (3 j. air 4 j. eau) : 5 bar minimum
- MISE EN OEUVRE
Fabrication : in-situ ou centrale pour T1, T2 ; centrale pour T3
- Répandage
Teneur en eau de compactage
Taux d'uniformité du malaxage
au bul I ou niveleuse T1, T2 ; au finisseur pour T3
Entre WOPM et WOPM - 2 points
+ 0,5 %
Délai de compactage 3 heures max après malaxage
Compacité minimale 95 % OPM
Atelier de compactage Rouleau à pneus charç;e par roue> 2 tonnes
Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Epaisseur de'mise en oeuvre Minimum 10 cm ; maximum 25 cm
4-3. Revêtement
SAND-ASPHAL T
ENDUIT SUPERFICIEL
GRANULATS
-
Los Angeles max.: 40 Tl, 35 T2 et T3
Granulométrie : E.D. B.B BITUME 40/50
60/70 ou 80/100
Tamis % passant E.D B.B
10 80·100 90-100 MELANGE Re à 7 jrs 18°: 25 bar 50 bar
6,3 60-100 65- 75 Marshall (min) 500 kg 1000 kg
2 25- 75 45- 30
0,2 6- 25 8- 14 MISE EN OEUVRE: Répandage au finisseur
Classe T Sl
..
S2 S3 S4 S5 s, à S5 Sl à S5 des pluies
....
CHAUSSEE NEUVE
11
Î1 Î2 Î3 Î4 Î5
s, 3cm(r)
10c m s B
4 cm Ir)
12 cm 5 B
S cm(r l
15 crn sB
40cm 50 45cm sa 45
i2ti~IiII "" ••
S2
- 3cm ( r)
10 cm sB
20cm sa
4 cm (r J
12cm sB
25cm 511
S cm (ri
15cm sB
25 cm sa
Voir fiches
N• 12-13 -14
S3
3cm Ir) 4 cm (ri Sem (ri
10 cm sB 12cm s B 15cm s8
15cm sa 20cm s11
... S4
4cm(r) S cm(r)
3 cm (ri
10cm sB 12cm s B !Sem s8
10cm sa 15cm sa 15cm sa
Ss
- 3 cm ( rJ
10cm sB
4 cm Ir)
12cm sB
S cm Id
!Sem sB
- Nota
1 · DOMAINES D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
Solution variante à la technique des sables traités au ciment, la chaussée sable-bitume présente
l'avantage d'un comportement relativement souple.
Elle est utilisab le dans toutes les régions riches en sable et notamment dans la région R1 du littoral.
la formulation du mélange devra être particulièrement bien étudiée et on devra veiller lors de l'exé -
cution ou de la mise en oeuvre, aux problèmes d'homogénéité du mélange, de l'enrobage des grains et du compac·
tage .
On pensera notamment à la pose d'un enduit de scellement avant la mise en place du revêtement et
ceci afin d'éviter le ph,'nomène dit «marc de café» .
Compte-tenu de la nature des sables envisagés, (indice de concassage éventuellement nul) et du type
de bi t ume (émuls ion à base de bitume 80/ 100 ou 180/ 200) on en limitera l'emploi aux classes de trafic T1, T2
- et T3.
- T2
E .S monocouche d'entretien
E .S bicouche puis 7-8 ans après
3 c m de E.D, S.A ou B.B
S.A ou B.B
4 cm de E.D, S .A ou B.B
SABLE ARGILEUX
CONSTITUANT
MISE EN OEUVRE
- SABLE
SABLE-BITUME
BITUME
Bitume fluidifié, ou Emulsion cationique Dosage étudié pour obtenir les perfor mances suivantes :
à base de bitume 80/ 100 ou 100/200
MELANGE
T1 T2 T3
.... Stabilité Hubbard f ield à 60° Cavant immersion 500 500 700 kg , m in.
Stabil -ité Hubbard Field à 60° C après immersion 200 200 350 kg, min .
Gonflement maximum 2%
- Absorption maximale
MISE EN OEUVRE
4%
SAND-ASPHAL T
ENDUIT SUPERFICIEL
..-- Granularité d/D 4/6 6/10 10/14 mm 1ère couche 2e couche Je couche
Los Angeles 35 maximum
d/D 10/14 6/10 4/6
LI A NT (L) G 11 10 7
L 0,850 1,000 0,950
Bitume fluidifié 400/600
ou Emulsion cationique PH > 4 avec 60-70 % d/D 10/14 4/6
de bitume résiduel G 11 7
L 0,850 0,900
MISE EN OEUVRE
d/D 10/14 4/6
Compactage : Rouleau à pneus, R > 1,5 T,
G 11 7
4 ~ P ~ 5 bar L 0,850 0,900
-- T3 350 200
1
200 150 125 125 65 65
-- - - --:----- - , - - -
LABORATOIRE OU BATIMEIH ET O(S TRAVAUX PUBLICS
OE COTE O IVOIRE
CHAUSSEE NEUVE
T1 T2 Î3 Î4 Î5
s, 3 cm( r 1
4cm ( r 1
15cm se
-~ 20an
5- cm( ri
se
15 cm se
35cm se 40 cm sC 40 cm se
S2
5 c-m(r)
3cm ( r) 4 cm(r)
15cm se 15 cm se 20cm sC
15cm se 20cm se 20cmse Voir fiches
N°12-13-14
S-3
Sem (r)
3cm Ir)
15cm se 20cm se
_10cm se • 15cm s C 15cm se
$4
Ss
Voir fiche N°9
1 · DOMAINES D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
C e type de chaussee, comme celui des structures n° 9 et lO, a été prévu pour s'appliquer aux
régi ons dont la principale ressource en matériaux meubles est constituée par du sable (notamment la région R1),
Le traitement de ce sable au ciment aussi bien pour la fondation que pour la base répond à la
nécessité d'améliorer les caractéristiques médiocres (portance CBR < 25, plasticité élevée) que peuvent pré-
senter les sables à l'état naturel,
L'excellente progression des modules (de bas en haut) permet d'envisager l'emploi de cette technique
jusqu'à des seuils de trafic de l'ordre de 2000 à 3000 véhicules / jour,
- T2 Partie Sup.
Partie lnf. :
Fondation ou
Base
Fondation
Cure sur toute
largeur
4 5 % 2,00 m
SABLE ARGILEUX-CIMENT
SABL E
Teneur en matière organique 2 % max.
1ndice de plasticité 30 max. (avant traitement)
Passant au tamis de 0,08 mm 40 max.
CI ME NT
Nature CPA 325
Dosage 2 % min.
Dosage maximal Celui nécessaire à l'obtention des Re indiqués ci -après
MELANGE
Re à 7 jrs de cure à l'air, à 95 % de l'OPM 5 bar pour T1 , T2, T3
MISE EN OEUVRE
Fabrication 1n-situ ou en cent rale
Répandage Au bull ou à la niveleuse
Teneur en eau de compactage Entre WOPM et WOPM - 2 points
Taux d'uniformité Dosage prescrit ~ 0,5 %
Compacité minimale 95 % WOPM
Engin de compactage Rouleau à pneu avec R > 2 tonnes
Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Epaisseur de mise en oeuvre Minimum 10cm ; maximum25cm.
SABLE ARGILEUX-CIMENT
SABLE
Teneur en matière organique 0,5 max .
Indice de plasticité 15-20 max
Teneur en fines < 0,08 mm 20-40 max
Limite de Iiquidité 40 max
Coefficient d'uniformité 5 min.
CIMENT
Nature : CPA 325
Dosage minimal : 3%
Dosage max imal : Compatible avec l'obtention des performances suivantes
MELANGE
Re à 95 % OPM et à '7 j. de cure, air : 15-20 bar pour T1, T2 ; 20-25 bar pour T3
R'c à 95 % OPM, à 7 j. (3 j . air + 4 j. eau) : 5 bar minimum
MISE EN OEUVRE
Fabrication : 1n•situ ou centrale pour T1 , T2; centrale pour T3
Répandage Au bull ou niveleuse T1, T2 ; au finisseur pour T3
Teneur en eau de compactage entre WOPM et WOPM - 2 points
Taux d'uniformité du malaxage !. 0,5 %
Délai de compactage 3 heures max ap rès malaxage
Compacité minimale 95 % OPM
Atelier de compactage Rouleau à pneus charge par roue> 2 tonnes
Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Epaisseur de mise en oeuvre Minimum 10 cm ; maximum 25 cm
4-3. Revêtement
SAND-ASPHAL T
ï 1
0,5
0,2
50. 96
25- 88
10· 53
MISE EN OEUVRE
Fabrication en centrale
Répandage au finisseur
0,08 4. 16
Compactage Rouleau à pneu R > 2T
Equivalent de sable : 40 min.
r ENDUIT SUPERFICIEL
- GRANULATS
Granu liométrie :
Tamis
E.D
%
B.B
passant
Los Angeles max : 40 Tl, 35 T2 et T3
- Niveau
concerné
Plate-Forme Fondation Base
Mesures effectuées immédiatement avant réception (saison sèche)
Chaussée en
service après
.. Classe S
Classe T
Sl S2 S3 S4 S5 S1 à S5 Sl à S5
1ère saison
des pluies
-
Tl 500 400 350 350 1 250 250 100 125* 100
-
1
1
T2 500 400 300 250 175 175 75 100· 75
T3 500 I 300 250 200 150 1
150 50 55• 50
'
CHAUSSEE NEUVE
T1 * T2 * T3 Î4 Î5
10 cm(rl
7 cm ( rl
S1 15 cm Ge .....--~'"""" 20cm Ge
S2
IOcm(rl
7cm (r)
Sem (r)
IScmGe 20cm Ge
15cmGe
SJ
10cm(r)
7 cm (rl
5 cm ( r l
15cm Ge 20cm GC
] t5cm Ge
15 cm se 20 cm se 20cm sC
S4
7 c:m(r) 10 c:m(r)
Sem (rl
15cm G C 15 cmGC 2 0 cmGC
10cm sC 15 cm se . 15 cm s C
....
S5 Voir fich~ N• 4
Les régions concernées par cette technique de chaussée sont normalement riches en sables et pauvres
en graveleux (pour la constitution de la fondation).
L'emploi de la grave-ciment en couche de base ne se justifie que pour des seuils de trafic élevés
(classe T4, T5).
Si l'améfioration des sables au ciment, en fondation, a pour objet initial de compenser la mauvaise
qualité éventuelle des matériaL1x à l'état naturel (portance insuffisante), elle permet d'obtenir une assise idéale
pour la grave-ciment (compatibilité de modules, faible déformabilité de support).
A l'instar des autres structures à couche de base identique, cette technique de chaussée reste sujette
aux phénomènes de fissuration par retrait (avec toutefois des possibilités extrêmement réduites d'affaissement
transversal).
- Partie lnf .
Partie Sup. :
Fondation
Base
largeur
SABLE ARGILEUX-CIMENT
SABLE
GRAVE-CIMENT
GRAVE MELANGE
Diamètre maximum D 31,5 mm Re à 7 jours 30 bar, min .
Granularité Tam is mm % passant Re à 28 jours 50 bar, min.
- 40
31 ,5
20
100
95-100
75-100
Rt Brésilien 5 bar, min .
MISE EN OEUVRE
10 55- 82
6 45- 70 Fabrication : Centrale
0,5 17- 32 Répandage : Au bull T3; au finisseur T4, T5
0,08 2- 10 Teneur en eau de compactage : WOPM à WOPM - 2 point s
% de concassé : 100 % (25 min. pour grave Atelier de compactage : Vibrant M/L >
20 kg, cm
alluvionnaire) et pneus R >
4 T avec
Indice de plasticité 6 max P >
5 bar
Equivalent de sable 40 min. Nombre de passes : A fixer :;ur planche d'essai
Los An geles 35 max .
CIME NT Compacité minimale : 95 % OPM
Nature CPA 325 Délai de compactage : 3 h max après malaxage
Dosage : Min 3 % ; max : fixé en vue d'atteindre Délai de cure : 4 h max . après compactage
performances suivantes Ouverture au trafic : 7 jours minimum
Enduit de cure : 300-500 kg/ m2 bitume résiduel.
-
4-3. Revêtement
ENDUIT SUPERFICIEL
- LIANT (L)
Bitume fluidifié 400/ 600
G
L
11
0,700
7
1,300
- 4 ~ P ~ 5 bar
G
L
11
0,600
7
1,000
GRANULATS BITUMES
Granulométrie : Tamis % passant Dureté 80/100, 60/70, 40/50
10 mm: 90-100 Dosage 5,5 6,5 %
6,3 65- 75 Module de richesse 3,45 · 4,20
2 45- 30
0,2 8- 14 MELANGE Re LPC à 7 jrs
0,08 5- 9 à 18° C : 50 kg min.
Equivalent de sable 60 min. Marshall : 1000 kg min.
% de concassé 90-100 % vide 6 % max.
,- Los Angeles 35 max.
MISE EN OEUVRE
Répandage : au finisseur
Engin de compactage : Pneus R > 2 tonnes
Compacité,% vide en place : 6 % max.
CHAUSSEE NEUVE
- BASE Grave - bitume GB
FONDATION Sab'le argileux ciment se
Î1 * Î2 * Î3 ** I Î4 Î5
7cm(r)
5 cm(r)
4 cm (r) 12 cm GB 17cm GA
12 cm GB
40 cm s C 45cm sC
S2
- 5 cm Ir)
GB
7cm (r)
17 cm GB
25cm s C
SJ
4cm (r) 4 cm (r J 7 cm{r)
12cm GB 12cm GB 17cm G6
15cm sC 20cm s C 20crt~ s C
S4
5 cm Ir) 7 cm Ir)
4cm ( ri
12cm GEi 12cmGB 17c m GB
10cm s C 15 cm s C 15cm sG
Ss·
Voir fic.he N•S
CHAUSSEE NEUVE
Î1 * T2 * Î3 ** T4 Î5
?cm(r)
5 cm( r)
St , 4 cm Ir) 12cm GB 17cm GB
12cm GB
40 cm s C 45cm sC
[S2
5 cm ( ri 7cm (r)
4 cmlr) 12 cm GB 17 cm GB
12cm GB
,- 20cm sC 25cm s C 25 cm s C
SJ
4cm (r) 4 cm (r 1 7 cm(r)
12cm GB 12cm GB 17cm GB
,1 15cm s C 20cm s C 20cm s C
S4 1
5 cm (, 1 7 cm (ri
4cm ( ri
12cm GB 12cmGB 17c m GB
10cm sC 15 cm s C 15cm sC
- Ss
Voir fiche N•S
Structure du type mixte, cette technique de chaussée offre à la fois les avantages suivants :
Les risques d'affaissement au niveau de la fondation sont réduits et les contraintes de traction à la
partie inférieure de la couche de base sont elles-mêmes diminuées. Par rapport aux autres structures à couche de
base identique mais à support plus déformable (fondation non liée), l'avantage économique peut provenir de
l'épais~eur réduite qui a été consentie pour cette dernière (couche de fondation).
Adaptée aux trafics lourds, les risques d'orniérage par temps chaud subsistent mais la formulation
choisie pour la grave-bitume doit permettre de réduire l'ampleur de ce phénomène.
7 cm de B.B
i 4 cm de B.B
SABLE ARGILEUX-CIMENT
SABLE
Teneur en matière organique 2 % maximum
Indice de plasticité 30 max. avant traitement
Passant au tamis de 0,08 mm 40 max.
CIMENT
Nature CPA 325
Dosage minimal 2%
Dosage maximal celui nécessaire à l'obtention des Re
indiqués ci-après
r
MELANGE
Re à 7 jours de cure à l'air, à 95 % de l'OPM 5 bar pour T3 10 bar pour T4, T5
MI SE EN OEUVRE
Fabrication ln-situ ou en centrale
Répand age Au bull ou à la niveleuse
Teneur en eau de compactage Entre WOPM et WOPM - 2 points
Taux d'uniformité du malaxage Dosage prescrit ± 0,5 %
Compacité minimale 95 % OPM
Engin de compactage Rouleau à pneus avec charge par roue
supérieure à 2 tonnes
Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Epaisseur de m_ise en oeuvre Minimum 10 cm ; maximum 25 cm.
GRAVE-BITUME
GRAVE MELANGE
Diamètre maximum D : 31,5 mm Module richesse 2,5 - 3,5 (compatible
Granularité Tamis mm % passant avec Rel
40
31,5
100
95-100
Re à 7 jrs à 18 °C 25 bar minimum
R'c/Rc 0,7 maximum
20 75-100 Marshall 500 kg minimum
10 55- 82 Vide 10 % maximum
6 45- 70
2 30- 50 MISE EN OEUVRE
0,5 17- 32
0,08 2- 10 Fabrication Centrale T3, T4, T5
Répandage Finisseur
% de concassé : 100 % (25 % min., si Atelier compactage Pneus avec R >2,5 T
grave alluvionnaire) Compacité minim.ile : 10 % vides, max.
Indice de plasticité N.M Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Equivalent de sable 40 min.
Los Angeles 35 max.
LIANT
Bitume pur 60/70 ou 40/50
ou Emulsion avec bitum e de base 80/100
et bitume résiduel 60-70 %
4-3. Revêtement
ENDUIT SUPERFICIEL
GRANULATS BITUME
Granulométrie : Tamis % passant Dureté 80/100, 60i70, 40/50
1-0 mm 90-100 Dosage 5,5 6,5 %
6,3 65- 75 Module de richesse 3,45 - 4,20
2 45- 30
0,2 8 - 14 MELANGE Re LPC à 7 jrs
0,08 5- 9 à 18° C 50 kg min.
Déflexions maximales admissibles (Dm-+ 1,3 e') en 1/lOOe mm sous essieu chargé à 13 tonnes
Note Déflex ion sur fondation mesurée après 7 jours de cure, au moins.
Déflexion sur base mesurée après mûrissement ou 7 jours au moins après exécution.
--
LABORATOIRE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
DE con D IVOIRE
CHAUSSEE NEUVE
T1 * T2 * Î3 ** Î4 Î5
5 cm{r) 7cm (r )
S1 l.cm(r) 12cm GB 17cm G B
12 cm GB
45cm sB 45 cm s B
S2
- I. cm( r)
12cm GB
Sem (r)
12cm GB
7 cm ( r )
17 cm GB
20 cm sB 25 cm sB 25cm sB
- S3
4cm(rl 5 cm( r)
7cm Ir)
- 12 cm GB 12 cm GB 17crnGB
15 cm sB 20cm sB 20c m s B
S4
7 cm (r)
4 cm (r) Sem (ri
' 12cmGB 12 cm G B 17 cm GB
10 cm sB 15c m s B 15cm s 8
- S5
Vair fiche N• 5
Structure à liant unique, cette chaussée «tout noir» est prévue pour s'appliquer aux itinéraires
destinés à supporter un trafic lourd de la classe T4 ou T5.
Si elle présente par rapport à la structure n° 12 (chaussée entièrement traitée au ciment) l'avai,tage
de la souplesse (risques négl igeables de fissuration par retrait), son coût unitaire risque d'être plus élevé
(différence de pr ix ent re les liants) .
Toutefois, l'utilisation généralisée du bitume à tous les niveaux du corps de chaussée, et l'économie
d'épaisseur réalisable (5 cm en moins par rapport à la structu ~e n° 12) peuvent conduire à un coût d'investis-
sement comparable sinon plus avantageux .
-
Classe FORMULE D'AMENAGEMENT
de
Traf ic Aménagement progressif en 2 phases Aménagement définitif en 1 phase
1 1
3 cm de B.B
-
T5
Part ie lnf. Fondation monocouche
-
-
r-
SABLE-BITUME
SABLE
Teneur en nature organique 2 % maximum
Coefficient d'uniformité 5 minimum
Limite de liquidité 40 maximum
Indice de plasticité 20 maximum
Passant au tamis de 0,08 mm 50 maximum
BITUME
Emulsion ou bitume fluidifié, eut-back Dosage étudié pour obtenir performances suivantes
r MELANGE T1, T2, T3 T4, T5
Stabilité Hubbard-Field à 60° Cavant immersion 300 kg 400 kg min.
Stabilité Hubbard-Field à 60° C après immersion 150 kg 200 kg min.
Gonflement maximum 4% 3%
Absorption d'eau maximale 7% 5%
MISE EN OEUVRE
Fabrication En place ou en centrale
Répandage A la niveleuse ou au finisseur
Engin de compactage Rouleau à pneu automoteur suivi de cylindre lisse
Compacité minimale % vides < 15 %
Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Epaisseur de mise en oeuvre Minimum 8 cm ; maximum 15 cm
GRAVE-BITUME
GRAVE MELANGE
Diam-etre maximum D : 31,5 mm Module de richesse 2,5 • 3,5 (compatible avec Re)
Granularité Tamis mm % passant Re à 7 jrs à 18° C 25 bar minimum
40 100 R'c/Rc 0,7 maximum
31,5 95-100 Marshall 500 kg minimum
20 75-100 Vide 10 % maximum
10 55- 82
6 45- 70 MISE EN OEUVRE
2 30- 50
.... 0,5 17- 32
Fabrication
Répandage
Centrale T3, T4, T5
Finisseur
0,08 2- 10 Atelier compactage Pneus avec R > 2,5 T
% de concassé : 100 % (25 % min, s' Compacité minimale 10 % vides, max.
grave alluvionnaire) Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Indice de plasticité N.M
Equi.valent de sable 40 min.
- Los Angeles
LIANT
35 max.
ENDUIT SUPERFICIEL
GRANULATS BITUME
Granulométrie : Tamis % passant Dureté 80/100,60/ 70,40/50
10mm 90 -100 Dosage 5,5 6,5 %
6,3 65- 75 Module de richesse 3,45 - 4,20
2 45- 30
0,2 8- 14 MELANGE Re LPC à 7 jrs
0,08 5- 9 à 18°C 50 kg min .
Marshall 1000 kg min.
Equivalent de sable 60 min . % vide 6 % max.
% de concassé 90-100
Los Angeles 35 max. MISE EN OEUV1RE
Répandage : au finisseur
Engin de compactage : Pneus R > 2 tonnes
Compacité, % vide en place : 6 % max.
Déflexions maximales admissibles (Dm+ 1,3er) en 1/100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes
-
ll8ORlT01AE Df.l BATIMENT ET DES TRAVAUX PUILICS
DE COTE o· IVOIRE
CHAUSSEE NEUVE
.... Îl · Tl * ÎJ Î4 Î5
1 10 cm (r)
7 cm Ir)
S1 Sem l r 1 15cm GC 15c m GC
15cm GC ~-,:;~ri
40cm gC 45cm gC
S2
- ~mw,,
S cm (r)
15cm GC
7 cm Ir!
15 cm GC
20cm gC
.- S3
10cm ( r)
7 cm (rl
Scmlrl
15 cm GC 20 cm GC
15cm GC
,- 1, 15cm g C 20cm gC 20 cm g C
S4
I0cm lr)
Sem( r) 7 cm lr)
15cm GC 15 cm GC 20cm GC
10cm C 15cm C 15cm C
Ss
Voir fiche N.! 4
Solution variante aux structures n° 7 et 12, cette technique de chaussée convient aux itinéraires
lourdement circulés (classes de trafic T4 et T5) et aux régions pourvues aussi bien en graveleux naturels qu'en
roches massives.
Harmonieuse sur le plan des rapports de modules entre couches successives, seuls les phénomènes
de fissuration par retrait de la couche de la base sont à craindre.
Pour réduire les risques de transmission de ces fissures au niveau de la couche de roulement, il est
souhaitable de différer la pose de celle-ci, laissant ainsi aux fissures le temps de se stabiliser .
--
Fondation. ou
Partie Sup . Base Cure sur toute
T4 largeur 4 5 % 2,00 m
Partie lnf.
--
Fondation
,_
4-1. Couche de Fondation
GRAVELEUX-CIMENT
GRAVELEUX
Type de graveleux G2 ou G 1 (selon classification LBTP)
Teneur en nature organique 2 % maximum
Indice de plasticité 25 maximum
Passant au tamis de 0,08 mm 25 maximum
CIMENT
Nature CPA 325
Dosage minimum 2%
Dosage maximum Compatible avec performances suivantes
MELANGE
CBR à 95 % OPM, à 7 jours (3 j. air 4 j. eau) 100 minimum
MISE EN OEUVRE
Fabrication 1n-situ ou en centrale
Répandage Au bull ou à la niveleuse
Teneur en eau de compactage Entre WOPM et WOPM - 2 points
Compacité minimale 95 % OPM
Délai de compactage 4 heures maximu m après malaxage
Engin de compactage Combinaison rouleau vibrant M/ L > 20
kg/cm et pneu avec R> 2 T P >
5 bar
- GRAVE
GRAVE-CI ME NT
MELANGE
Diamètre maximum D : 31,5 mm Re à 7 jours 30 bar, min .
Granularité Tamis mm % passant Re à 28 jours 50 bar, min.
40 100 At Brésilien 5 bar, min .
31,5 95-100
20 75-100 MISE EN OEUVRE
10 55. 82 Fabrication Centrale
6 45- 70 Répandage Au bull T3, au finisseur T4, T5
o,5 17- 32 Teneur en eau de compactage : Vibrant MIL> 20 kg/cm
0,08 2- 10 et pneus R > 4 T avec
% de concassé : 100 % (25 min. pour grave P > 5 bar
alluvionnaire) Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Indice de plasticité 6 max Compacité minimale : 95 % OPM
Equivalent de sable 40min. Délai de compactage : 3 h max. après malaxage
Los Angeles 35 max. Délai de cure 4 h max . après compactage
Ouverture au trafic 7 jours minimum
CI MENT
Enduit de cure 300-500 kg/m2 bitume résiduel.
NaturJ CPA 325
Dosage : min 3 % ; max. fixé en vue
d'atteindre performances
suivantes.
4-3. Revêtement
ENDUIT SUPERFICIEL
-
Los Angeles 35 maximum
d/D 10/14 4/6
G 11 7
LIANT (L)
L 0,700 1,300
Bitume fluidifié 400/600
d/D 10/14 4/6
ou Emulsion cationique PH:> 4 avec 60-70 % 7
G 11
de bitume résiduel L 0,650 1,100
GRANULATS BITUME
,- Granulométrie : Tamis % passant
Dureté 80/100,60/70,40/50
10 mm 90-100 5,5 6,5 %
Dosage
6,3 65- 75
Module de richesse 3,45 · 4,20
2 45. 30
0,2 8- 14 MELANGE Re LPC à 7 jrs
0,08 5- 9 à 18° C 50 kg min.
Equivalent de sable 60 min. Marshall 1000 kg min.
% de concassé 90-100 % vide 6 % max.
Los Angeles 35 max . MISE EN OEUVRE
Répandage : au finisseur
Engin de compactage : Pneus R 2 tonnes>
Compacité,% vide en place : 6 % max.
-
- 5 - DEFORMABILITE APRES EXECUTION
Déflexions maximales admissibles (Dm+ 1,3 Cf) en 1 /100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes. ·
'
Niveau Plate-Forme Fondation Base 'I Chaussée en
concerné Mesures effectuées immédiatement avant réception (saison sèche) service après
Classe S ' 1ère saison
S1 S2 1 S3 S4 S5 Sl à S5 Sl à S5 des pluies
Classe T 1 1
1
'
CHAUSSEE NEUVE
T1 * Î2 * Î3 ** Î4 Î5
s, 4 cm (r)
Sem( r)
12cm GB
7 cm I r)
17cm GB
_,_.JI,...,.~.,., 12 cm GB
1'1,..11!!1_...,1111:....._~
S2
5 cm tri 7 cm( r 1
1 4 cm( ri l 12cmGB 17cm GB
12cm G9 i<Tl:::l----'l::r.~
20cm gC 2ScmgC
SJ
4 cm ( r) 7cm ( r)
4cm (r 1
12cm GB 12cmGB 17cm GB
S4
5 cm (ri
12cm GB I
0cm 15cm C
- S5 i
Nat1 .
* Structure peu ou non justifiable économiquement.
** St ructure dont la justification économique mérite confirmation
,. ·· -
1 - DOMAIN!ES D'EMPLOI DU TYPE DE CHAUSSEE
Chaussée à liant mixte, cette structure constitue pour les itinéraires à trafic lourd une solution
variante aux ~tructures no 5, 8, 13 et 14.
Les risques d'orniérage par temps chaud subsistent mais leur ampleur peut étre contrôlée grâce à
u ne formulat ion judicieuse de la grave-bitume .
-
2- TYPES DE REVETEMENTS ENVISAGEABLES
...
3 - NATURE DES ACCOTEMENTS ET PROFILS EN TRAVERS
Fondation ou
Partie Sup. Base Cure (fond) sur toute
T4 4 5 % 2,00 m
Partie Ini. Fondation largeur '
1
- GRAVELEUX
GRAVELEUX-CIMENT
GRAVE -BITUME
GRAVE MELANGE
Diamètre maximum D : 31,5 mm Module de richesse 2,5 - 3,5 (compatible avec ,Re)
Granularité Tamis mm % passant Re à 7 jours à 18° C: 25 bar minimuri
40 100 R'c/Rc 0,7 maximum
31,5 95-100 Marshall 500 kg minimum
20 75-100 Vide 10 % maximum
10 55- 82
6 45- 70 MISE EN OEUVRE
2 30- 50 Fabrication Centrale T3 , T4, T5
0,5 17- 32 Répandage Finisseur
2-10
0,08
Atelier compactage Pneus avec. R > 2,5 T
% de concassé : 100 % (25 % min. si grave Compacité minimale: 10 % vides , max .
alluvionnaire) Nombre de passes A fixer sur planche d'essai
Indice de plasticité : N.M
Equivalent de sable 40 min .
Los Angeles : 35 max .
LIANT
Bitume pur 60/70 ou 40/ 50
ou Emulsion avec bitume de base 80/ 100
et bitume résiduel 60-70 %
4-3. Revêtement
-- ENDUIT SUPERFICIEL
GRANULATS BITUME
Granulométrie : Tamis % passant Dureté 80/100, 60/70, 40/50
10 mm 90-100 Dosage 5,5 6,5 %
6,3 65- 75 Module de richesse 3,45 - 4,20
2 45- 30
0,2 8- 14 MELANGE Re LPC à 7 jrs
0,08 5- 9 à 18°C 50 kg min.
Marshall 1000 kg min.
Equivalent de sable 60 min. % vide 6 % max.
% de concassé 90-100
-
Los Angeles 35 max. MISE EN OEUVRE
Répandage : au finisseur
Engin de compactage : Pneus R 2 tonnes >
Compacité, % vide en place : 6 % max.
Déflexions maximales admissibles (Dm-+ 1,3 tS) en 1/100e mm sous essieu chargé à 13 tonnes
.--
Légende et symboles
=-=-=-=-----=-=-=-=
Graveleux naturels gn
Graveleux - ciment gC
Grave - ciment GC
r
Grave - bitume GB
- fondation TVC
Sable argileux sa
Sable bitume sB
- Sand asphalt SA
Enduit superficiel ES
Enrobés denses ED
Béton bitumineux BB
-. (
? .,,1
NOTE D'ACCOMPAGNEMENT N° 1 AU
CATALOGUE DES STRUCTURES
-.
,....
1 - INTRODUCTION
Le choix entre plusieurs solutions possibles de chaussée doit normalement être basé
sur des considérations aussi bien d'ordre technique qu 'économique . S'il est difficile d'être précis
quant à l'estimation prévisionnelle des coûts d'une structure de chaussée, il est tout aussi malai-
sé d'évaluer en termes objectifs et certains le paramètre global qui traduit la résistance mécani-
que de cette structµre ou encore son aptitude à supporter un trafic donné, dans un environne-
ment bien définit. Et cependant, !'Ingénieu r, le Projeteur ou le Mailre d'Ouvrage ont besoin,
pour étayer et fixer leur choix, de connaître avec une certitude suffisante le coût économique
de la structure qu'ils prévoient et la qualité technique du comportement de cette structure, à
laquelle ils peuvent s'attendre en compensation de l'investissement qu 'ils auront consenti. La
structure qui possède le meilleur couple «coût-q ualité)) représenterait, par définition même, la
structure optimale.
Nous nous proposons , dans cette note, d'examiner la position respective que présente
sur les plans à la fois technique et économique chacune des structures prévues au Catalogue des
chaussées.
Nous aurions pu en nous appuyant sur certaines relations qui existent entre la résis-
tance mécanique d'une c haussée et la déflexion élastique mesurée à sa surface, utiliser cette der-
nière comme un indicateur de qualité mais le critère de la déflexion nous paraît être entaché
d'une relativité plus importante.
La notion 1<d'indice de structure » a été mise au point à l'occasion des essais AASHO.
Elle est basée sur la constatation fondamentale suivante : pour un trafic (et un environnement)
donnés, le comportement d'une chaussée bitumée dépend non pas de son épaisseur totale mais
de son «épaisseur équivalenten c'est-à-dire : la somme des épaisseurs des couches constitu tives,
chacune de ces épaisseurs individuelles étant pondérée par unCoefficientd'équivalence (fonction
de sa rigidité).
2
Ainsi, <d'indice d'épaisseurn que l'en appelle encore ((indice de structure» est relié aux
épaisseurs d es couéhes constitutives de la chaussée par la relation :
dans laquelle a 1 , a 2 , .. . llu représentent les cœfficients d'équivalence des matériaux (unités sans
dimension, par c m) et t 1 , t 2 , ... tn les épaisseurs (en cm) respectives des différentes couches cons-
titutives de la chaussée.
En nous basant sur les résultats de ces recherches nous avons calculé pour tous les cou-
ples de dime_nsionnement Si Ti du Catalo gue, les indices de structure correspondants.
D'ans les calculs, n ou s avons admis, conformément aux recommandations de ces tra•
vaux de recherche, les valeurs suivantes pour les équivalences des matériaux :
A) SOLS DE PLATE-FORME
B) SOLS DE FONDATION
CJ COUCHE DE BASE
Nature indice CBR coefficient d'équivalence
ou Re
D) REVETEMENT BITUMINE UX
P:n ce qui concerne l'épaisseur du sol de plate-forme (tp) à prendre en compte dans le
calcul de l'indice de structure, on l'obtient - toujours selon les résultats de ces recherc hes -
par l'application de la règle suivante :
Voici les variations obtenues pour les valeurs des indices de structure pour les différen-
tes classes d'intensité du trafic :
TRAFIC F
-M F
-M F
-M
Tl 43 - 55 49 41 · 51 50 61
T2 49 · 63 55 47 - 57 56 70
T3 52 · 62 58 51 · 65 61 71 - 77 75
T4 60 · 63 62 62 · 68 65 72 · 79 77
T5 . . 68 · 70 69 80 · 86 85
Ces résultats sont reportés sur le graphique donné en annexe. Nous y avons fait figurer
également l'évolution de la déflexion théorique moyenne en fonction du trafic. La valeur de
cette déflexion a été obtenue par la formule suivante qui exprime la relation trouvée par LYON
ASSOCIATES INC entre l'indice de structure des chaussées analysées et la d.éflexion élastique
(RD) en mm mesurée à leur surface sous un essieu de 8 tonnes :
- 1
I. S :;: (0,039 RD) (2)
1
RD=--- (3)
0,024 IS
- .
Pour chacune des structures du Catalogue, les déflexions théoriques sur chaussée finie ont,
par application de la formule précédente, les valeurs moyennes suivantes :
•
5
SYMBOLE Tl T2 T3 T4 T5
1 gn/gn 100 89 82
2 gn/gC 83 74 71 70
3 gn/TVC 88 79 73 70
4 gn/GC4 60 58 54
5 gn/GB- 67 65 62
6 TVC/TVC 77 67 69 70 .
7 TVC/GC . 55 53 49
8 'l'VC/GB . 66 62 60
9 sa/sB 83 74 71 .
10 sa/s8 105 95 90 . -
11 sC/sC 67 60 55 . .
12 sC/GC 57 55 50
13 SC/GB . 67 65 62
14 sB/GB 67 65 62
15 gC/GC 57 55 50
16 gC/CiC 67 65 62
la faible différence des valeurs des indices de structures constatée entre les chaussées
soLtples et semi-rigides s'explique, bien entendu, par les cœfficients d 'équivalence pro-
posés mais aussi par les rédu ctions d 'épaissseur consenties au Catalogue pour les struc-
tures à couche de base liée au bitume. Elle autoriserait à englober dans une même
catégorie les chaussées à couche de base non liée, les chaussées à couche de base traitée
au bitume ou en encore les chaussées à couche de base en graveleux-ciment. Cette caté-
gorisation unique n'est pas contradictoire avec les résultats d'autres expériences réaJisées
sur ces types de chaussées en Afrique, selon lesquels les produits de la déflexio n par le
rayon de courbure Rd, aussi bien pour les structures en graveleux-ciment qu'en sable-
bitume, sont plus proches des valeurs habituellement enregistrées sur chaussées souples
(3000 ~ Rd ~ 10 000) que sur chaussées du t.ype rigide en grave-ciment pour lesquels
le produit Rd est généralement supérieur à 15 000.
6
-
enfin, le passage d'une classe de trafic à la classe immédiatement supérieure, entraîne
sur la valeur de l'indice de structure une augmentation moyenne de l'ordre de 8 à
10 %, quelque soit le type de structure envisagé (souple ou rigide).
On trouvera en annexe pour chaque catégorie de trafic et pour chacune des structures
du Catalogue adaptée à ces trafics, :
la valeur moyenne de son indice de stnJcture et donc sa place «technique >> (<.Usa
position relative sur le plan technique).
On aboutit ainsi au tableau suivant qui donne fonc tion de la classe de trafic, la posi-
tion «globale» relative des structures qui s'y adaptent.
7
POS ITIO N Tl T2 T3 T4 T5
«TEeHNleO-E eONOM IQUEn S.T.N° Symb. S.T .N° Symb. S.T.N° Symb. S.T.N° Symb S.T.N° Symb.
12
se/se
gn/ Ge
se/Ge
4
12
15
gn/ Ge
se/Ge
ge/ Ge
12
4
se/Ge
gn/Ge
15 ge/G e
4ém e 1 gn/gn 1 gn/gn 15 ge/G e ( 5 gn/ GB 5 gn/ GB
5ème 6 TVC/TVe 6 TVe/TVe 7 /TVe/Ge 7 /TVC/Ge 7 TVe/Ge
ex - aeq uo
2° quelle que soit la classe de trafic , les structures comportant du sable-bitume en couche
de base ou en couche de fondatio n (structures n ° 10 et 14) co nstituent les solu lions
les moins avantageuses sur le plan technico-économique
....
8
- 3° pour les classes de trafic faibles ou modérées, les solutions qui font appel en couche
de base à des matériaux naturels (graveleux ou sables) traités au ciment, sont le· plus
avantageuses sur le double plan de la technique et du coût
' 4° dans les régions pourvues aussi bien en sables naturels qu'en graveleux , les chav 'Sées
les plus avantageuses sont celles qui font appel à l'emploi des premiers plutôt qt: des
seconds
5° dans la gamme des trafics forts (T3 , T4, T5), les structures à couche de base en :···ave•
ciment occupent les mei.lleures positions technico-économiques ..
CONCLUSIONS
Le problème que nous nous sommes posé de l'optimisation des choix entre différentes
solutions possibles de chaussée, est loin d'être simple. Les réflexions suivantes en témoignent:
1° les méthodes dont nous disposons pour le résoudre sont elles-mêmes incertaines et
comportent une part non négligeable d'arbitraire : 1'indice de structure ( ou la dé·
1 flexion) constitue-t·il en vérité, un paramètre de qualité su ffisamment fiable, une ga-
rantie suffisamment sûre du bon comportement d'une chaussée ? Souligne·t-il, par
t. exemple, que les valeurs élevées qu'il présente dans le cas des assises en grave-ciment
ou en grave-bitume, sont néanmoins associées à des risques respectifs de fissuration
hygro-thermique ou d 'orniérage par temps chaud ?
2° le procédé qui consiste à additionner les nombres correspondant aux places qu'oœu-
pent les structures sur les plans tec hniques puis économiques, en vue d'aboutir à une
notation globale pour chacune d'elle n'est pas tout à fait satisfaisant puisque les sys-
tèmes et les unités de mesure ne sont pas homogènes .
3° le fait d'avoir négligé - par des raison& évidentes de simplification - l'élément , pour•
tant fondamental, que sont les charges ou les besoins d'entretien propres à chaque
structure (élément qui est susceptible de peser lourdement sur le coût économique),
constitue une autre lacune qui n'est pas sans importance.
4° nous n'avons pas tenu compte des incidences non négligeables que peuvent avoir sur le
comportement des chaussées (et donc sur leur évaluation technique) les caractéristi•
ques géométriques des tracés ... le climat .. . etc.
Pour pouvoir apporter un semblant de solution au problème posé, nous avons dû sché-
matiser à l'extrême. Nous sommes conscients du caractère imparfait d'une telle schématisa--
tion qui n'ouvre qu'une fenêtre sur un horizon aux multiples aspects!.
9
Rappelons à cet égard que 11:'s termes de référence et le programme d'une étude géné-
rale du même type ont été préparés en 1972, pour la Côte d'Ivoire, par un groupement
C.E.8.T.P. - L.C.P.C. - S.E.'l'.E.C., sous financement de la BJ .R.D. La réalisation de ce pro-
gramme des recherches apporterait, sans doute, des éléments de solution plus précis et plus
complets au prohlème de l'optimisation des choix entre les différentes strnctures de chaussée
proposées dans le Catalogve.
Mais, dans un premieï tem ps, l'analyse qu i vient d'être faite dans cet te note, pour
imparfaite qu'elle soit. peut quand même nous aider à motiver nos choix .
A N N E X E
11
TABLEAU N° 1
STRUCTURE STRUCTURE
TYPE s T1 T2 T3 T4 T5 "PF s Tl T2 T3 T4 T5
No Symb: No Syml>
SI 40 46 49 SI 47 53 60
S2 38 44 49 S2 47 53 60
1 gn/gn S3 44 49 49 9 salse S3 57 57 60
S4 48 54 53 S4 56 62 60
S5 45 50 58 S5 54 59 60
Sl 4, 53 60 60 SI 37 46 48
S2 47 53 60 60 S2 37 45 51
2 gn/gC S3 51 57 60 60 10 sa/SB S3 41 50 48
S4 56 62 611 60 S4 46 46 57
S5 54 59 69 60 S5 44 49 58
Sl 44 50 58 57 SI 59 67 77
S2 44 50 58 57 S2 52 59 60
4 gn/TVC S3 48 54 59 59 11 sC/sC S3 63 70 75·
S4 53 59 60 60 S4 75 79 87
Sl 60 61 72 S1 74 77 88
S2 60 60 70 S2 66 68 79
3 gn/GC S3 70 68 77 12 sC/GC S3 76 77 85
S4 BO 80 86 S4 86 86 92
S5 84 88 91
SI 60 62 65 SI 61 66 68
S2 60 62 65 S2 62 63 65
5 gn/GB S3 61 63 65 13 sB/GB S3 63 66 70
S4 70 69 68 S4 64 66 67
-~ S5
SI 59 67
67
62
70
62
77
S1 61 66 68
S2 51 59 62 62 S2 62 63 65
6 TVC/TVC S3 54 61 60 62 14 sB/GB SJ 63 66 70
-- ,
SI
S2
S4 58 65 62
77
69
63
80
71
91
81
S4
S1
64
74
66
77
67
88
S2 66 68 79
7 TVC/GC S3 77 77 86 15 gCIGC S3 76 77 85
S4 85 86 92 S4 86 86 92
SI 63 66 70 S1 61 66 68
S2 62 63 65 S2 62 63 65
8 TVC/GB SJ 62 66 66 16 gC/GB_· S3 63 66 70
S4 72 75 71 S4 64 66 67
.._,
12
et de la nature de la chauss ée
go
10
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70
St rue hl rc
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)0 '-------------1--------+--------,1--------+--------' ,o
Tl T2 T3 T4 TS
Cl111• ü Tr1fic
LEGENDE
Trafic T2
Trafic T3
Trafic T4
Trafic T5
st 4 4 990 80 4dme 1ère
'\ st 5 5 240 68 6ème 2éme
st 7 6 530 88 1ère 7ème
st 8 6 780 69 5ème 8ême
st 12 5 400 86 2ème 3éme
st 13 5 650 68 6ème 5ème
st 14 7440 68 6ême 9éme
st 15 5 610 86 2ème 4éme
st 16 5 860 68 6ème 6ême
15
COMPARAISON TECHNICO-ECONOMIOUE
POUR LE COUPLE DE DIMENSIONNEMENT S3 T3
Structure type N'' Coût moyen Indice de Place Place Position 1echnico-
au m2 (F CFA s1ruc1u1e 1echnique économique économique
globale
COMPARAISON TECHNICO-ECONOMIOUE
POUR LE COUPLE DE DIMENSIONNEMENT S3 T3